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Santé Et de La Sécurité Au Travail (Dangers Et Risques Au Travail)

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PRÉPARÉ PAR: ST PREUX LOUIS MARTHIIN B.

Danger
Le sens du mot « danger » peut être ambigu. Souvent, les dictionnaires ne donnent
pas de définitions précises du mot ou associent ce dernier au terme « risque ». Par
exemple, plusieurs dictionnaires proposent « risque » comme synonyme de
« danger », ce qui explique pourquoi un grand nombre de personnes utilisent
indifféremment ces termes.
Il existe un grand nombre de définitions de « danger », mais la définition la plus
courante dans le contexte de la santé et de la sécurité au travail est la suivante :
Un danger est toute source potentielle de dommage, de préjudice ou d'effet nocif à
l'égard d'une chose ou d'une personne.
Fondamentalement, le danger peut entraîner un préjudice ou des effets nocifs pour les
personnes (p. ex. des effets sur la santé), pour les organisations (p. ex. pertes de
biens ou d'équipement) ou pour l'environnement.
Tout ce qui s'avère par nature capable de causer des lésions corporelles ou de nuire à
la santé des personnes : un produit chimique, l'électricité, les vibrations, le bruit à
partir d'un certain niveau sonore, la lame d'un couteau, d'une scie circulaire, un virus,
un objet qui chute, un véhicule en mouvement, un trou, une fausse marche, un sol
glissant, une presse mécanique, etc.
Risque
Un risque est la probabilité qu'une personne subisse un préjudice ou des effets nocifs pour sa
santé en cas d'exposition à un danger. Cette notion peut également s'appliquer à des situations
où il y a perte de biens ou d'équipement ou des effets nocifs pour l'environnement.
c’est aussi le résultat de l'exposition à un danger.
Par exemple : Le risque d'être atteint d'un cancer en raison du tabagisme pourrait être exprimé
de la manière suivante :
• « le risque de mourir du cancer du poumon est 12 fois (par exemple) plus élevé chez les
fumeurs que chez les non-fumeurs », ou encore
• « le nombre de fumeurs pour 100 000 qui développeront un cancer du poumon » (le nombre
réel dépend de facteurs tels que l'âge et le nombre d'années d'usage du tabac). Ces risques
sont exprimés comme la probabilité de développer une maladie ou de se blesser, alors que le
danger est plutôt l'agent responsable (le tabac).

Les facteurs qui influent sur le degré ou la probabilité du risque sont les suivants :
• la nature de l'exposition : dans quelle mesure une personne est exposée à une matière ou une
condition dangereuse (p. ex. plusieurs fois par jour, une fois par année),
• le mode d'exposition (p. ex. inhalation de vapeurs, contact cutané), et
• la gravité de l'effet. Par exemple, une substance peut causer un cancer de la peau et une
autre, une irritation cutanée. Le cancer est un effet bien plus grave que l'irritation.
Les dangers dans le milieu de travail peuvent provenir de nombreuses sources.
Les exemples généraux comprennent les substances, les procédés, les pratiques,
etc., qui peuvent entraîner un préjudice ou un effet nocif pour la santé humaine ou
pour les biens. Voir le tableau 1.

Danger Risque
Chose Couteau coupure
Source d'énergie Electricité Choc, Electrocution
Condition Plancher glissant Chutes
Procédé Soudage Maladie des fondeur de
laiton
Comportement Intimidation Anxiété, peur, dépression
Evaluation des risques
L'évaluation des risques est le processus par lequel :
• on détermine les dangers et les facteurs de risque qui peuvent
causer un préjudice (identification des dangers),
• on analyse et évalue le risque associé au danger (analyse du
risque et évaluation du risque),
• on détermine des moyens adéquats pour éliminer le danger ou
pour maîtriser le risque lorsque le danger ne peut pas être éliminé
(maîtrise du risque).
Le risque
C'est le résultat de l'exposition à un danger. Il est caractérisé par deux critères :
• la probabilité que se produisent un événement non souhaité, un accident du travail ou une
maladie professionnelle, dans une situation de travail donnée ;
• la gravité des conséquences potentielles de cet événement, en termes de dommages
corporels, (blessures, lésions, etc.), éventuellement de pertes matérielles et financières, etc.

EXEMPLE
Le risque naît dans toute situation de rencontre entre l'homme et un danger. Manipuler des
substances toxiques, travailler sous tension, manutentionner des charges lourdes et
encombrantes, travailler à côté d'un trou, utiliser une presse mécanique, faire des prélèvements
sur un virus, travailler à proximité de véhicules en mouvement, utiliser un couteau ou une scie
circulaire, travailler dans un environnement bruyant. On parlera alors du risque chimique,
électrique, de contamination, de coupure, etc.
En résumé, le danger est présent dans les situations de travail, c'est un élément
porteur d'un caractère dangereux indissociable de son existence (la lame de
couteau est faite pour couper), tandis que le risque dépend de différents
paramètres. Ainsi, un même couteau (danger identique) utilisé par un cuisinier
débutant sans protection aux mains générera un risque de coupure plus
important que celui encouru par un cuisinier expérimenté qui travaille avec des
équipements de protection individuelle.
Le risque étant une notion que l'on ne peut pas mesurer avec précision, on essaie
donc de l'évaluer de manière empirique et technique en analysant les conditions
d'exposition du salarié.
L'évaluation des risques consiste à cerner l'importance de ces deux paramètres : la
gravité et la probabilité d'exposition qui caractérisent chaque risque afin de le
réduire à un niveau jugé acceptable.
Les dangers sont généralement classés dans les catégories suivantes :
• Physiques
• Chimiques
• Biologiques
• Ergonomiques
• Psychosociaux
Dangers Physiques
Ce sont les plus communs et ils se retrouvent dans la plupart des lieux de
travail. Il s’agit des situations non sécuritaires qui peuvent causer des
blessures, des maladies ou la mort. Les dangers physiques sont, mais ne
se limitent pas à : Le bruit, la vibration, La température, La radiation.
Exemples de dangers Physiques
• Machines et pièces de machines mobiles non protégés : dispositif de
protection retiré
• Bruit élevé constant
• Exposition élevée aux rayons du soleil/ rayons ultraviolet,
• Exposition à la chaleur ou au froid
• Travail en hauteur
Dangers chimiques
Des produits chimiques se retrouvent dans tous les milieux de travail. Chaque produit
chimique présente des dangers particuliers dépendamment de la préparation. Mais pour
certains travailleurs qui sont plus sensibles aux produits chimiques, même des solutions
courantes peuvent causer des maladies, des irritations de la peau ou des problèmes
respiratoires. Il faut faire attention aux dangers chimiques suivant :
• Liquides comme des produits de nettoyage, des peintures, des acides, surtout les
produits chimiques se trouvant dans des contenants non étiquetés.
• Vapeurs et fumées
• Gaz comme acétylène, le propane, le monoxyde de carbone et l’hélium.
• Matériaux inflammables comme l’essence, les solvants et les produits chimiques
explosifs
• Exposition à de l’air de mauvaise qualité et à la fumée secondaire.
• Vapeur
• Fumée
• Poussière
• laser
• Gaz etc..
Dangers Biologiques
Les dangers biologiques comprennent tout organisme ou
substance produits par un organisme qui a le potentiel de
causer un malaise ou une maladie professionnelle. Les dangers
biologiques incluent, mais se limitent pas : Aux bactéries, Les
virus, Les champignons, les moisissures, les plantes, les
parasites et les insectes, Sang ou autre liquide organique,
Excrément.
Dangers ergonomiques
On trouve des mouvements répétitifs, aménagement inadéquat du poste de
travail, mauvaise posture, niveau d’éclairage faible etc.
Travail de bureau et ergonomie
* Le travail de bureau est présent dans presque tous les secteurs
d’activité. Beaucoup de travailleuses et travailleurs occupent des
emplois en administration, en bureautique, en téléphonie, en
programmation, en technologies de l’information, en graphisme ou en
comptabilité, par exemple.

La posture statique, principal facteur de risque


Le principal facteur de risque associé au travail de bureau est la posture statique. La posture
statique implique le maintien du corps entier ou d’une partie du corps dans une position
fixe pendant une période de temps donné. L’effort statique déployé, même s’il est parfois
inconscient, est essentiel au maintien de la posture.
Être dans la même position de travail pendant plusieurs minutes implique la contraction des
muscles, ce qui nuit à la circulation sanguine à l’intérieur des muscles impliqués et augmente
les risques de lésions. Plus une posture est maintenue longtemps, plus il y a un risque de
développer un trouble musculosquelettique. C’est pourquoi le corps humain a besoin de
bouger régulièrement pour bien fonctionner.
Posture neutre
La posture neutre est une position d’équilibre respectant la courbure
naturelle du dos. Cette posture limite la pression intra discale et l’effort
statique nécessaire pour résister à l’effet de la gravité et soutenir le poids
de la tête. C’est la posture qui demande le moins d’effort aux
articulations, muscles et tendons. Plus la posture de travail s’éloigne de
cette position, plus le risque de développer un trouble
musculosquelettique augmente.
Les mesures de prévention à mettre en place

Employeurs
Pour réduire le risque que les travailleurs développent des troubles
musculosquelettiques à cause d’une posture statique, certaines mesures doivent être
mises en place par l’employeur.
•Fournir des postes de travail ergonomiques adaptés ou adaptables à la tâche et à
l’utilisateur.
•Fournir des chaises de travail adaptées à la tâche, coussinées, en bon état et offrant de
nombreuses possibilités d’ajustement du dossier, de l’assise et des appuie-bras.
•Fournir des accessoires lorsque nécessaire, tels qu’appuie-pieds, porte-documents,
écran supplémentaire et plateformes pour écrans.
•Offrir de la formation et des outils au personnel sur l’ajustement du poste de travail.
•Autant que possible, l’organisation du travail devrait favoriser une alternance des
tâches et la prise de courtes pauses régulières.
•Offrir autant que possible les services d’un ergonome pour une analyse complète de la
situation de travail et un aménagement adéquat du poste de travail, particulièrement
pour les travailleurs présentant des besoins particuliers.
Les mesures de prévention à mettre en place

Travailleurs
Les travailleurs peuvent appliquer ces mesures pour éviter de subir les effets
dommageables d’une posture statique prolongée ou d’une mauvaise posture. Par
exemple :
• s’assurer de bien ajuster son poste de travail en se basant sur les guides existants
s’assurer de changer de position régulièrement :
• en prenant des pauses fréquentes pour se dégourdir
• en se levant le plus souvent possible, par exemple, en allant voir un collègue à
son bureau pour lui poser une question plutôt que l’appeler
• en s’étirant pour détendre les articulations et les muscles de tout le corps
• garder les outils qu’on utilise fréquemment à portée de main
• dégager le dessous du bureau et l’espace derrière la chaise pour pouvoir circuler
facilement et sans contourner d’obstacles
• s’assurer de bien ajuster son écran (hauteur, angle, contraste, luminosité) et regarder
au loin régulièrement pendant quelques secondes
Ajustement ergonomique du poste de travail informatique

Bien régler et aménager son poste de travail aidera à adopter une posture neutre,
confortable et naturelle. Bien régler et aménager son poste de travail aidera à
adopter une posture neutre, confortable et naturelle.
1.Cuisses parallèles au sol
Régler l’inclinaison de l’assise de la chaise ou du fauteuil.
2.Pieds en appui sur le sol ou sur un repose-pied
Régler la hauteur de l’assise.
3.Arrière des genoux dégagé
Régler la profondeur de l’assise pour que la main passe facilement derrière le genou ou
spécifier la profondeur appropriée à l’achat.
4- Dos droit et bien appuyé
Régler la hauteur, la tension et l’inclinaison du dossier. Il doit respecter les courbes de
la colonne. Porter une attention particulière au bas du dos.
5- Avant-bras soutenus et épaules détendues
Régler la hauteur et l’espacement entre les accoudoirs pour que les avant-bras soient
appuyés sans faire remonter les épaules.
6- Coudes au même niveau que le clavier
Régler la hauteur du plan de travail pour que le support-clavier soit au niveau du
coude. Le bras plié doit former un angle de 90 degrés et les avant-bras doivent reposer
sur les appuie-bras ou sur la surface de travail. La souris doit être près du clavier et à la
même hauteur.
7- Poignets droits et mains en ligne droite avec les avant-bras
Régler l’inclinaison du clavier à l’aide de ses pattes.
8- Moniteur à une distance de lecture confortable
L’écran devrait être à 70 cm, soit environ la longueur d’un bras. Se placer pour que le
haut de l’écran soit au niveau des yeux.
Fatigue visuelle
Le travail à l’ordinateur est exigeant pour le corps et ses articulations, mais aussi pour les
yeux. La proximité de l’écran et sa luminosité fatiguent beaucoup la vue et il est
important de la ménager.
Pour réduire la fatigue visuelle, le travailleur de bureau peut :
•ajuster la luminosité et le contraste de son écran
•ajuster son écran pour éviter les reflets de lumière
• autant que possible, disposer son écran de côté par rapport à une fenêtre
•ajuster son écran pour que le haut soit au niveau de ses yeux et qu’il soit à 70 cm (la
longueur d’un bras) devant lui
•placer l’écran un peu plus bas s’il porte des verres progressifs (il doit pouvoir lire le
contenu de l’écran sans relever la tête)
•faire régulièrement l’exercice 20-20-20, qui consiste à regarder un objet situé à 20 pieds
pendant 20 secondes toutes les 20 minutes
Poste de travail assis-debout
Le poste de travail permettant l’alternance entre la position assise et la position debout est
une option intéressante pour varier les positions de travail et réduire l’exposition aux
aspects négatifs de chacune d’elle. Il faut cependant garder en tête qu’une posture
statique debout prolongée peut, entre autres, entraîner des inconforts, des douleurs au bas
du dos et aux jambes, des problèmes circulatoires et une fatigue générale des muscles
posturaux. L’utilisation d’un tapis antifatigue est recommandée.

En l’absence de poste de travail assis-debout, il est possible de profiter malgré tout des
bénéfices du travail debout intermittent en prenant fréquemment de courtes pauses, pour
aller se chercher un verre d’eau ou s’étirer par exemple, ou en adoptant la position debout
lors de certaines tâches, comme faire un appel téléphonique. On en retirera des bénéfices
comparables.
La technique PEMEP
Pour évaluer les facteurs qui contribuent à un danger, et mettre
en place des mesures de protection plus efficaces. On utilise :
La technique PEMEP.

Personnes.
Equipement.
Matériaux.
Environnement.
Processus
Personnes : Les actions faites par les personnes concernées ou environnantes, les
actions qu’elles font ainsi que celles qu’elles ne font. Prenez en considération les
actions de tous les gens qui peuvent possiblement venir dans cet environnement.
Les gérants, l’employeur, le superviseur, les clients, les visiteurs, le grand public,
etc…
Equipement : Tous les outils qui sont utilisés et les pièces d’équipements qui sont utilisés
pour effectuer la tache ou qui se trouvent dans les environs du travail. Entre autres
vérifier: La bonne utilisation des outils et des appareils. Le manque de gardes. Les outils
et équipement défectueux.
Matériaux : Vérifier si les produits sont utilisés conformément au SIMDUT. Est-ce que on
utilise les bons matériaux, Evaluer les dommages causés aux structures par les divers
matériaux utilisés.
Environnement : Evaluer l’environnement dans lequel la tâche est effectuée. Il y a
certains aspects de l’environnement qui devraient toujours être évalués: La condition des
surfaces de travail. L’entreposage des produits et des matériaux, Le manque d’espace, Le
manque de ventilation Luminosité, Le bruit, la température, L’entretien ménager, Les
escaliers, les sortis d’urgence
Processus : Cette catégorie aborde comment la tâche est effectuée quand elle est effectuée.
➢Est-ce qu’il existe différent processus que l’on peut utiliser pour effectuer la même
tache, mais qui présentent moins de dangers pour les travailleurs?
➢Est-ce que le travail peut être organisé différemment?
Le SIMDUT
Le SIMDUT est le système pancanadien conçu pour donner aux
employés et aux employeurs de l’information sur les produits
contrôlés /matières dangereuses utilisés dans le lieu de travail. Il
comporte trois éléments clés :
1.L’Étiquetage
2.La fiche signalétique
3.La formation des travailleurs
Élaboration du SIMDUT
Le SIMDUT a été conçu pour informer les travailleurs des dangers
potentiels que présente l’utilisation de produits chimiques en milieu
de travail, par l’entremise d’un système uniforme d’identification des
matières dangereuses dans le lieu de travail.
Le but du SIMDUT
Le système vise à augmenter le niveau de sensibilisation dans
le lieu de travail afin de protéger tous ceux qui manipulent
des produits contrôlés. Cette sensibilisation aidera à réduire la
sévérité des blessures ainsi que le nombre d’accidents et de
blessures.
Produit contrôlé : Matière ayant des caractéristiques qui
peuvent mettre à risque la santé et la sécurité des travailleurs.
Catégorie A - gaz comprimés
Gaz entreposés dans un cylindre sous pression pouvant exploser s’ils sont suffisamment chauffés ou laissés tomber par
mégarde.
Catégorie B – matières inflammables et combustibles
Les produits inflammables s’enflamment à des températures plus basses que les produits combustibles. Peuvent causer
un incendie ou exploser s’il y a exposition à la chaleur, à des étincelles ou à des flammes.
Catégorie C - matières comburantes
Posent un danger d’incendie et réagissent violemment lorsqu’elles sont exposées à des matières de la catégorie B.
Produiront de l’oxygène dans un incendie, ce qui perpétuera la combustion.
Catégorie D1- matières toxiques et infectieuses
Effets immédiats et toxiques qui peuvent être mortelles ou causer une maladie sérieuse, si elles sont avalées, inhalées,
absorbées ou simplement par le contact dermique. Peuvent brûler la peau et les yeux au contact.
Catégorie D2 - matières toxiques et infectieuses
Ayant autres effets toxiques qui peuvent causer la mort ou la maladie suite à des expositions répétées. Peuvent aussi : Irriter
la peau ou les yeux. Causer une allergie chimique. Causer le cancer. Causer des anomalies congénitales ou la stérilité
Catégorie D3 - matières toxiques et infectieuses
Matériels biologique dangereux qui peuvent causer une maladie grave donnant suite à des maladies chroniques ou à la mort.
Catégorie E - matières corrosives
Causent des irritations sévères aux yeux et à la peau au contact. Causent des brûlures graves et endommagent les tissus s’il y
a exposition prolongée
Catégorie F - matières dangereusement réactives
Sont très instables. Peuvent réagir au contact de l’eau ou de l’air et créer des gaz inflammables ou toxiques. Peuvent exploser
suite à un choc, à de la friction ou à une hausse de température. Subissent de vives réactions chimiques.

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