TPcorrosion
TPcorrosion
TPcorrosion
Note Commentaires et
observations
Corrosion
Introduction :
La corrosion métallique est un phénomène qui existe depuis que les hommes ont
réussi à préparer des métaux qui ne se trouvaient pas à l’état pur dans la nature.
La corrosion est le phénomène suivant lequel les métaux et les alliages métalliques
subissent de la part de leur environnement, quel qu’il soit, une attaque dont la
conséquence est de les faire retourner vers leur forme d’origine, de minerais.
Les exemples les plus connus sont l'oxydation des métaux à l'air ou dans
l'eau : rouille du fer et de l'acier, formation de vert-de-gris sur le cuivre et ses alliages
(bronze, laiton). Cependant, la corrosion touche plus largement toutes sortes de
matériaux (métaux, céramiques, polymères) dans des environnements variables
(milieu aqueux, atmosphère, hautes températures).
But du TP :
Résumé de la théorie :
a) La corrosion sèche :
La corrosion sèche se produit par l’attaque oxydante d’un métal par seule réaction
chimique avec le milieu ambiant à l’interface gaz/métal et à une température
élevée on donne quelques exemples :
• La formation de la rouille sur le fer qui est expliquée par la réaction suivante :
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Elle est de nature électrochimique ; la corrosion du fer donne de la rouille, l’eau
accélère cette corrosion et se poursuit jusqu’à disparition totale du fer.
d) La corrosion de crevasse :
C’est une autre forme de corrosion localisée ; elle se produit dans les cavités
des structures métalliques (joints poreux, dépôts sous les têtes de rivets et de
boulons, fissures... etc.) qui retiennent et s’accumulent dans un environnement
confiné de l’eau rendue conductrice par le dépôt de sel.
e) La corrosion sélective :
f) La corrosion galvanique :
h) La corrosion biologique :
Principe de fonctionnement :
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situations). Préparé comme suit : 3g de NaCl + 0,1g de 𝐾3 [Fe(CN)6] + 10
gouttes de phénolphtaléine dans 100 ml d’eau.
2. Manipulation :
• Polir avec de l’émeri et dégraisser l’échantillon du métal à l’aide d’une
succession de solutions de nettoyage : trichloréthylène, alcool
éthylique, eau distillée, acétone puis laisser sécher à l’air libre.
• Poser une goutte d’indicateur sur l’échantillon et observer avec une
loupe l’apparition des couleurs.
Partie expérimentale :
Observation :
Explication :
On peut donc dire que sur les taches bleues le fer s’est corrodé mais en
avançant vers la partie rose la corrosion s’arrête. On explique ce phénomène
par le fait qu’il existe un gradient de concentration d’oxygène entre les deux
parties colorées.
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Les réactions de la pile sont les suivantes :
• CUIVRE :
Observation :
Apparition de taches.
Explication :
Le cuivre est un métal qui a une résistance exceptionnelle à la corrosion,
noble et a un potentiel positif. Les taches sont dus à l’impureté du métal.
ZINC :
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Observation :
Le métal est resté intacte et n’a subi aucune coloration.
Explication :
La non apparition de couleur indique qu’on n’a aucune corrosion et
cela est du à la résistance modérée du zinc envers la corrosion, surtout
dans des milieux froids et secs.
II. Action d’une goutte d’eau salée sue une combinaison de métaux:
• FER-ZINC sans contact :
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Observation :
Apparition de taches bleues sur le fer entourées d’une couleur rose.
Cette dernière est aussi présente sur le zinc.
Explication :
La couleur bleue sur le fer indique qu’il s’est corrodé car il a un potentiel
inférieur à celui de l’hydrogène (0V). De même pour le zinc qui a aussi un
potentiel négatif d’où l’apparition des couleurs.
Les réactions générées sont les suivantes :
• FER-ZINC en contact :
Il y a eu une erreur durant le TP en confondant le zinc avec le fer. On a
mis deux plaques de fer en contact à la place Fe-Zn.
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Observation :
Apparition de taches bleues sur le fer entourées d’une couleur rose. On
n’observe rien sur la plaque de cuivre.
Explication :
Les taches bleues sur le fer indiquent qu’il s’est corrodé car il a un
potentiel négatif inférieur à celui de l’hydrogène. Par contre, le cuivre, un
métal noble, avec son potentiel positif ne présente aucune corrosion.
Les réactions générées par la corrosion du fer :
• FER-CUIVRE en contact :
Observation :
Apparition de couleur bleue sur le fer et rose sur le cuivre.
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Explication :
On a une superposition de 2 métaux ; le cuivre et le fer dans ce cas
forment une pile polarisée.
Les pôles de cette pile sont reconnus par le biais des potentiels
standards.
Comme le potentiel du cuivre (positif) est supérieur à celui du fer
(négatif). Le pole négatif sera le fer et le positif le cuivre.
Il s’agit d’une pile cathodique à anode sacrificielle.
Les réactions de la pile sont les suivantes :
Conclusion :
Introduction :
But du TP :
Résumé de la théorie :
Le cuivre est un métal rouge rosâtre lorsqu’il est bien pur et ne présente aucune
trace d’oxyde. Dans ce TP, on va essayer de prévoir le comportement de la plaque
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de cuivre dans un milieu agressif en s’appuyant sur les équilibres chimiques et
électrochimiques.
1) Cu2+/HCuO2- :
Cu + + + 2 H 2 O
⎯→ HCuO2− + 3H +
pK1 = − log
HCuO H − + 3
Cu
2
++
= −3 logH − log
+ HCuO = 3 pH −
Cu
2
++ 1
pK1
pH 1 = pH 1 = 8.91
3
2) Cu2+/CuO22- :
Cu + + + 2 H 2 O
⎯→ CuO2 2 + 4 H +
pK = − log
CuO H 2− + 4
Cu
2
1 ++
= −4 logH − log
+ CuO = 4 pH 2−
Cu
2
++ 2
pK 2
pH 2 = pH 2 = 9.95
4
3) HCuO2- /CuO22- :
HCuO2−
⎯→ CuO22− + H +
pK 3 = − log
CuO H
2− +
HCuO
2
−
2
pH 3 = pK 3 pH 3 = 13.15
4) Cu2+/CuO :
Cu + + + H 2 O
⎯→ CuO + 2 H +
CuO H +
2
= − log pH 4 = 6.94
pK 4
Cu
++
5) CuO/HCuO2- :
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CuO + H 2O ⎯→ HCuO2− + H +
pK5 = − log
HCuO H pH
−
2
+
= 12..89
CuO 5
6) CuO/CuO22- :
⎯→ CuO22− + 2 H +
CuO + H 2 O
pK 6 = − log
CuO H
2−
2
+ 2
pH 6 = 12.99
CuO
I. Nombre d’oxydations :
▪ Passage de 0 à I :
Cu 2 O Cu → pH 0,14
▪ Passage de 0 à II :
Cu + + Cu → pH 0,6.95
▪ Passage de I à II :
Cu + + Cu 2 O → pH 0,6.95
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HCuO 2− Cu 2 O → pH 12 .89,13 .13
• Passage de 0 à I :
Cu 2 O + 2 H + + 2e − ⎯
⎯⎯
⎯ ⎯→ 2Cu + H 2 O pH 0 14
Cu O H
E1 = E10 + 0.03 log 2 + 2
= 0.471 − 0.06 pH E (volt) 0.471 -0.369
Cu 2
▪ Passage de 0 à II :
Cu ++
+ 2e − ⎯
⎯⎯
⎯ ⎯→ Cu pH 0 6.95
Cu
E 2 = E 20 + 0.03Log
++
= 0.157v E (volt) 0.157 0.157
Cu
CuO + 2 H + + 2e − ⎯
⎯⎯
⎯ ⎯→ Cu + H 2 O
pH 6.95 12.89
CuO H +
E3 = E30 + 0.03Log
2
= 0.57 − 0.06 pH E (volt) 0.519 0.503
Cu
HCuO2− + 3H + + 2e − ⎯
⎯⎯
⎯⎯→ Cu + 2 H 2 O
pH 12.89 13.13
E 4 = E 4 + 0.03Log
0
HCuO − H +
2 3
= 0.947 − 0.09 pH
E (volt) -0.213 -0.235
Cu
CuO22 − + 4 H + + 2e − ⎯
⎯⎯
⎯⎯→ Cu + 2 H 2 O
pH 13.13 14
E 5 = E 5 + 0.03Log
0 2
CuO 2 − H + 4
= 1.155 − 0.12 pH E (volt) -0.420 -0.525
Cu
▪ Passage de I à II :
2Cu ++
+ H 2 O + 2e − ⎯
⎯⎯
⎯ ⎯→ Cu 2 O + 2 H +
pH 0 6.95
E 6 = E 60 + 0.03Log
Cu ++
= 1.155 − 0.12 pH E (volt) -0.157 0.260
Cu O H +
2 2
11
2CuO + 2 H + + 2e − ⎯
⎯⎯
⎯⎯→ Cu 2 O + H 2 O
pH 6.95 12.89
E7 = E 7 + 0.03Log
0
CuO H + 2
= 0.67 − 0.06 pH E (volt) 0.253 -0.103
Cu 2 O
2 HCuO2− + 4 H + + 2e − ⎯
⎯⎯
⎯ ⎯→ Cu 2 O + 3H 2 O
pH 12.89 13.13
E8 = E8 + 0.03Log
0 2
HCuO − 2 H + 4
= 1.43 − 0.12 pH E (volt) -0.119 -0.146
Cu 2 O
2CuO22− + 6 H + + 2e − ⎯
⎯⎯
⎯ ⎯→ Cu 2 O + 3H 2 O pH 13.13 14
E9 = E90 + 0.03Log
CuO
2
2− 2
H + 6
= 2.23 − 0.18 pH E (volt) -0.134 -0.290
Cu 2 O
En générale :
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Partie expérimentale :
Schéma du montage :
Matériel et produits :
Résultats expérimentaux :
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E=f(pH)
400
300
200
100
0
0 2 4 6 8 10 12 14
-100
-200
-300
-400
Discussion :
On remarque quelques écarts entre les points théoriques et pratiques, cela est
dû aux points suivants :
- Les lectures des potentiels sont approximatives car l’appareil utilisé est
instable.
- Le diagramme théorique est valable pour des températures de 25°C
alors qu’en pratique on a effectué ces mesures dans des températures
bien inférieures à 25°C
- L’électrode de cuivre utilisée peut être bien impure et que son
nettoyage était fait à la va vite
- Négligence des concentrations prises dans le TP, ce qui influence un
peu notre courbe.
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-photos montrant la variation de la couleur de la solution-
Conclusion :
Parmi les facteurs qui permettent d'agir sur les propriétés de la plupart des systèmes
oxydo-réducteur, le PH est l'un des plus importants et sans doute le plus facile à
contrôler en variant la concentration, cette dernière peut être assimilé à l'activité qui
joue un rôle important dans la corrosion. (Ceci nous permet de dire qu’une grande
concentration favorise le phénomène de corrosion).
Les diagrammes E-pH sont d’une très grande importance, puisqu’ils permettent la
prévision du comportement des métaux dans un milieu agressif.
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