Diagnostic de L'évolution Financière
Diagnostic de L'évolution Financière
Diagnostic de L'évolution Financière
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Avant d’entamer ce présent rapport, nous tenons à présenter mes
sincères remerciements à tous nos formateurs tout au long de ces années
et, qui n’ont jamais épargné d’efforts pour nous guider vers le chemin
d’une efficace formation professionnelle tant au niveau du savoir faire
qu’au niveau du savoir être et, qui nous ont bien facilité la tâche en nous
réservant une ambiance spéciale d’étude.
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Le marché cimentier est un marché prometteur en raison de la reprise de la demande du
logement de toutes catégories, mais aussi du déficit dans les infrastructures de base et d’accueil.
Ces grands travaux consommateurs du ciment nécessitent une utilisation progressive des
équipements installés dans les différentes usines et qui sont encore sous-utilisés.
Outre la gestion rigoureuse des dépenses d’achats, il faut gérer la procédure achats de
façon à ce qu’elle soit réalisée dans un minimum de temps pour ne pas avoir une rupture de
production ou une réduction des heures de travail.
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Section 1 : Les ciments du Maroc
Le Maroc produit annuellement quelque 7 millions de tonnes de ciment, dont 10 à 15% sont
exportées. Le Royaume dispose de dix usines de ciment appartenant à quatre sociétés, avec une
capacité de production de 10 millions de tonnes par an. Le secteur du ciment au Maroc emploie
directement 3700 personnes et indirectement plus de 15.000 autres, au moment où les
investissements annuels dans le secteur atteignent 550 millions Dh, dont 50 millions Dh réservés
directement à la protection de l'environnement.
Le secteur du ciment au Maroc a été entièrement privatisé il y a bientôt 10 ans. De grands
groupes internationaux se sont implantés et ont développé le secteur de manière fulgurante. En
1997, le secteur du ciment marocain et le Ministère de l’Environnement ont signé une convention
de mise à niveau environnementale volontaire. Les cimenteries se sont ainsi engagées à réduire
leur impact environnemental tout en augmentant leur productivité. Certaines sont au bénéfice des
certifications ISO 9001 et ISO 14001.
2. Historique du groupe
Ciments du Maroc est le 2ème cimentier au Maroc et le premier opérateur dans le Béton
Prêt à l ’Emploi et les granulats à travers sa filiale Betomar.
Le dispositif industriel du ciment se constitue de 3 usines (Agadir, Safi et Marrakech), un centre
de broyage (Laayoune) et un centre d’ensachage (Jorf Lasfar).
La filiale Betomar dispose quant à elle de 4 carrières de granulats et de 15 Centrales à béton
implantées à travers les principales villes du pays.
1070 Salariés travaillent dans le groupe, répartis entre 880 dans le ciment et 190 dans les
matériaux.
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Dates utiles
1951 : Création de la société des Ciments d'Agadir (SCA), filiale à 100 % de la Société
des Ciments Français. La cimenterie dispose d'une capacité de 60.000 tonnes par an.
1958 : La capacité de l'usine passe à 100.000 tonnes/an
1960 : Un tremblement de terre détruit Agadir mais la cimenterie est épargnée. Son
ciment servira à reconstruire la ville.
1969 : SCA devient une société cotée à la bourse des valeurs de Casablanca.
1973 : Ouverture du capital aux actionnaires marocains ; la part de Ciments Français
passe à 37 % en 1976. Pour accompagner le développement de la région, la cimenterie
augmente sa capacité à 450.000 tonnes/an.
1982 : Ouverture d'un centre de distribution à Laâyoune pour mieux répondre à la
demande des provinces sahariennes.
1989 : Création de deux filiales dans les matériaux de construction : Bétomar pour le
béton prêt à l’emploi (BPE) et Sagram pour les granulats.
1990 : Ciments Français redevient l'actionnaire majoritaire. Avec la SNI et la BNDE,
Ciments Français lance la construction d'une nouvelle cimenterie à safi (600.000
tonnes). La société Cimasfi est constituée.
1991 : Lancement du programme d'intégration de l'usine d'Agadir dans son
environnement. La capacité de la cimenterie d'Agadir passe à 1,1 million de tonnes par
an.
1992 : Italcementi prend le contrôle de Ciments Français. Cimasfi et la société des
Ciments d'Agadir fusionnent sous le nom de Ciments du Maroc.
1997 : Ciments du Maroc adopte une nouvelle identité visuelle, à l'instar des autres
filiales de Italcementi Group
1998 : En certifiant ISO 9002 sa cimenterie de Safi, Ciments du Maroc devient le
premier cimentier marocain à obtenir cette certification qualité.
1999 : Certification ISO 9002 de l'usine d'Agadir. Le 26 avril, Ciments Français a
racheté à la SNI 38% du capital de la société Asmar (Marrakech), portant ainsi le
contrôle du Groupe à 59,6%. La capacité de ciment des unités contrôlées par le Groupe
est désormais de 3.100.000 tonnes ce qui en fait le 2e acteur cimentier au Maroc. Le 29
octobre, Asmar est fusionnée dans Ciments du Maroc.
2000 : Lancement des travaux du Centre de Broyage de Laâyoune.
2001 : L'usine d'Agadir est certifié ISO 14001
Démarrage Centre LAAYOUNE
Ciments du Maroc reçoit le prix AMCHAM d'Entreprise Citoyenne
2002 : Juin : OPRA (Offre Public de Rachat d'Actions) réussie portant sur 757 690
actions et réduction du capital subséquente.
Octobre : 50 éme anniversaire de Ciments du Maroc.
Décembre : fusion absorption de la Société des Ciments de Laâyoune et
de Indusaha.
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3. Organigramme du groupe
Mohamed CHAIBI
President Directeur Général
Driss CHERRAK
Amina EL FIHRY EL FASSY directeur general adjoint
Resp. Communication interne
& externe
L MEYENT Abdallah HARMA Omar ABAROU M.L.BENSLIMAN Med HSINA Driss CHERRAK
Dir. plan & Dir. Industriel Dir. Opérationnel Dir. Administratif Dir. Ressources Dir. commercial
Contrôle & technique & matériaux & financier Humaines
Ahmed BENAISSA
Resp. Centre de
Broyage Laayoune Sandrine MANSOUTRE
Resp. de projet de
Développement des adjuvants
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4. Organigramme juridique
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5. Impla
ntatio
ns au
Maroc
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5. Fiche technique
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Activité : Production du ciment
Sagram (Granulats)
Le ciment
Les usines des Ciments du Maroc sont installées à proximité de carrières dont les réserves leur
permettent de faire face aux besoins d'exploitation à long terme. La durée de vie moyenne de ces
carrières est de l'ordre de 50 ans. Les matières premières prélevées dans la carrière (Calcaire 80
% et argile 20 %) sont concassées. Broyées finement puis séchées, elles donnent le " cru ". Porter
à une température avoisinant les 1450°C dans un four rotatif, ce cru subit ensuite des réactions
chimiques complexes qui le transforment en clinker. Etape finale, le ciment est obtenu en broyant
finement le clinker avec divers ajouts qui déterminent les qualités attendues du produit final.
Les granulats
Les granulats sont des sables et des graviers naturels, provenant de carrières de roches
alluvionnaires ou massives. Environ 70 % des granulats sont utilisés dans l'industrie du
bâtiment : béton, béton prêt à l'emploi, préfabrication… Le reste de la production est destiné aux
travaux routiers.
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Le béton prêt à l'emploi (BPE)
Le BPE est un mélange de ciment, de granulats, d'eau et d'adjuvants, dont la composition répond
à des exigences techniques très rigoureuses. Il est livré par des camions toupies directement sur
les chantiers aux entreprises de construction. En garantissant une qualité régulière, une cadence
importante des livraisons et une assistance à la mise en œuvre, Le BPE permet aux entreprises de
gagner du temps et d'assurer leurs prestations dans des délais plus rapides.
1. Présentation
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L'usine de Safi a été mise en service en 1993, elle est située à 35 KM au nord de la ville de Safi.
L'usine est équipée d'une ligne de cuisson à voie sèche Polysius avec un four de diamètre 4,2 m
et une longueur de 62 m avec une tour de 5 étages munie d'une mini preca.
Concassage :
HAZMAG à marteaux
Pré homogénéisation:
Pré homogénéisation circulaire
BEDESCHI
Broyage Cru :
Broyeur vertical à galet PFEIFER
Ligne de cuisson :
POLYSIUS
Broyage Ciments :
Broyeur a boulet FCB
Directeur d’usine
2. Organigramme
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Service
Service qualité carrière et Production Administratif
environnement
Département
Service achats Comptabilité
maintenance
contrôle de
Situé au premier plan hiérarchique, le directeur de l'usine a pour rôle de contrôler l'exécution
de la marche planifiée et le développement du de l'usine, il doit veiller également à la réduction
des coûts de fabrication de clinker et de ciment, à l’optimisation de la rentabilité personnel et des
services, à la réalisation des investissements et l’établissement d’un planning pour de nouveaux
investissements qui seront suivis par les responsables techniques
3.2. SERVICE MAINTENANCE
Ce service assure le bon état de toutes les installations de l'usine pour garantir un
rendement maximal des machines afin d'avoir un produit compétitif sur le marché.
Il faut signaler que le service maintenance s'occupe essentiellement des interventions sur le
chantier, celles- ci qui peuvent être, ou, correctives ou préventives
Bref ces taches peuvent être numérotées ainsi :
Réalisations électriques et automatismes,
Réalisations mécaniques,
Méthodes et ordonnancement des travaux de maintenance,
Informatique industrielle,
Gestion des pièces de rechange
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C'est le service qui assure la continuité des flux de production du ciment depuis
l'extraction de la matière première de la carrière jusqu'au stade de cuisson, de broyage et de
stockage du produit fini. En peut conclure ces taches comme suit :
Préparation du combustible,
Broyage cru,
homogénéisation et Clientélisation de la farine,
Broyage des différents constituants des ciments,
Emballage des ciments et expéditions
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Gestion de paie (vérification de l’état de pointage, primes, salaires, IGR…..)
Gestion des dossiers de frais médicaux
Plannings des formations
Etablissement des ordres de mission
Gestion des accidents de travail
3.6. SERVICE ACHATS
Etablissement de la demande d’achat (qui doit être signée par le chef du service
demandeur pour qu’elle soit validée)
Réception des réponses des fournisseurs sous plis fermés (deux personnes doivent
Assister à l’ouverture des réponses pour plus de fiabilité envers les fournisseurs)
La demande d’achat est signée par le service achat, le service demandeur, le contrôleur de
gestion et la direction.
Chaque commande établie par le service achat doit comporter le délai de livraison, le
prix, la modalité de paiement, le numéro de commande et les conditions de livraison (le
transport).
Le service achat est responsable du suivi de la livraison de la marchandise, s’il y des
retards de réponse ou de livraison de la part des fournisseurs, le service achat doit procéder à des
relances afin d’aviser le fournisseur.
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3.7. SERVICE COMPTABILITE ET CONTROLE DE GESTION
Dans ce service les comptables s’occupent de toutes les opérations effectuées par l’usine
plus précisément, la comptabilité des actions réalisées par le groupe ; le travail principal
comporte la gestion de portefeuille fournisseur, et la gestion de la caisse.
Alors que le contrôleur de gestion est tenu d’assumer la responsabilité de tout un système d’aide
à la décision qui s’appuie sur un système d’information visant principalement la maîtrise du
management du groupe et ses émissaires afin d’atteindre les objectifs fixés.
Chaque mois le contrôleur de gestion est tenu de préparer et animer une réunion de gestion qui
analyse et résume les points essentiels relevants de l’activité.
En établissant un document qui synthétise :
Variation de vente et parts de marché
Activité réelle de l’usine comparée au budget
Evolution de la consommation électrique et thermique
Variation du ciment et du clinker
Coût de revient du ciment et du clinker
Ce document est élaboré à l’aide des rapports adressés par les chefs de chaque service à la fin de
chaque service à la fin de chaque mois.
Le contrôleur de gestion est chargé d’analyser et de décortiquer les différents résultats des
services pour détecter l’origine soit de la performance soit de la défaillance.
Trois éléments essentiels pour situer le contrôle de gestion :
- un système d’information sur les performances
- un système d’animation de l’organisation
- un système s’adaptant aux évolutions de la production
Comptable III :
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Traitement et facturation des factures de sous-traitance externe.
Suivi et comptabilisation des dépenses
Comptable IV :
Comptabilisation des factures relatives aux frais généraux, restauration, hôtellerie, formation de
personnel, bulletins de paie.
C- logiciel utilisé :
Le module MM concerne la gestion des articles d’un point de vue achats et gestion des stocks.
Y sont intégrées des notions telles que :
Le calcul des besoins, des réapprovisionnements
La gestion des achats
Contrat, demande d’achats, etc
Commandes de biens, de services
Mouvements de stocks
Réception de marchandises
Contrôle des factures
Gestion des stocks
Entrées, sorties, transferts des marchandises.
Calcul du coût de revient
La facturation
-Module FI (financier)
Le module FI contient les écritures des ventes ainsi que les achats qui ne font pas l’objet d’une
commande.
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Section 1 : Contexte d’analyse, faits saillants et orientations du
diagnostic financier
Contexte d’analyse :
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Demande national et international en pleine croissance
Excellente conjoncture pour le secteur BTP et le tourisme :
Infrastructures de base
Habitat social
Aménagement de nouvelles zones touristiques
Il faut signaler cependant qu’il y a une grande disparité entre les régions :
L’année 2005 a été marquée par plusieurs événements concernant les ciments du Maroc.En fait
le groupe a procédé à des investissements stratégiques qui peuvent être concrétisés comme suit :
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Prise de participation à hauteur de 13,4% dans le capital du cimentier égyptien n°1 à
savoir Suez Cement Company (SCC) pour 1,2 MDh.
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financière : financier
Equilibre financier. Ratios de structure
Gestion du cycle d’exploitation Ratios de gestion
Evaluation des politiques Tableau de financement
d’investissement et de financement
Identification des points forts et des points faibles de l’entreprise et formulation des
perspectives et recommandations.
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ÉTAT DES SOLDES DE GESTION (E.S.G) DU GROUPE CIMENTERIES DE MAROC
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2005 2004 2003
1 + Ventes de Marchandises (en l’état) 0.00 0,00 0,00
2 - Achats revendus de marchandises 0.00 0,00 0,00
I = MARGE BRUTE SUR VENTES EN 0.00 0,00 0,00
L’ÉTAT
II + PRODUCTION DE L’EXERCICE 1 926 617 451.61 1 844 820 340,79 1 875 217 798,68
(3+4+5)
3 Ventes de biens et services produits 1 929 617 451.61 1 831 399 253,72 1 885 566 542,38
4 Variation stocks produits -7 494 322.16 5 466 750,88 -11 134 346,93
5 Immobilisations produites par 4 073 905.40 7 954 336,19 785 603,23
l’entreprise pour elle-même
II - CONSOMMATIONS DE L’EXERCICE 788 963 370.21 742 521 102,59 718 247 152,09
I (6+7)
6 Achats consommés de matières et 645 240 163.37 618 292 643,82 604 682 943,21
fournitures
7 Autres charges externes 143 723 206.84 124 228 458,77 113 564 208,88
IV = VALEUR AJOUTÉE (I+II+III) 1 137 233 664.64 1 102 299 238,20 1 156 970 646,59
8 + Subventions d’exploitation
9 - Impôts et taxes 20 972 272.67 20 582 632,96 21 117 443,81
10 - Charges de personnel 149 159 820.53 143 304 023,14 147 800 885,67
V = EXCÉDENT BRUT D’EXPLOITATION 967 101 571.44 938 412 582,10 988 052 317,11
(EBE) OU IBE)
11 + Autres produits d’exploitation 123 333.37 130 000,04 130 000,04
12 - Autres charges d’exploitation 2 303 729.96 2 303 985,21 2 260 805,44
13 + Reprises d’exploitation, transferts de 15 687 754.3 8 340 977,57 8 868 051,06
charges
14 - Dotations d’exploitation 160 113 610.53 141 568 868,06 167 502 610,64
VI = RÉSULTAT D’EXPLOITATION (+ ou 820 495 318.80 803 010 706,44 827 286 952,13
-)
VI +/- RÉSULTAT FINANCIER 61 268 249.57 65 687 946,42 58 220 763,35
I
VI = RÉSULTAT COURANT 881 763 568.35 868 698 652,86 885 507 715,48
II
IX +/- RÉSULTAT NON COURANT (+ ou -) -108 217 850.27 -81 631 319,62 -59 376 239,71
15 - Impôt sur les résultats 249 573 025.00 254 795 855,00 270 177 899,00
X = RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 523 972 693.08 532 271 478,24 555 953 576,77
II. CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT (C.A.F.) - AUTOFINANCEMENT
1 Résultat net de l’exercice
Bénéfice + 523 972 693.08 532 271 478,24 555 953 576,77
Perte -
2 + Dotations d’exploitation (1) 155 401 565.56 140 318 574,23 156 747 708,66
3 + Dotations financières (1) 0,00
4 + Dotations non courantes (1) 165 357 691.08 122 405 700,64 100 881 476,75
5 - Reprises d’exploitation (2) 0,00
6 - Reprises financières (2) 361 056,60
7 - Reprises non courantes(2) ( * ) 60 501 218.32 47 900 353,69 32 217 235,41
8 - Produits des cessions d’immobilisations 63 051.63 111 700,00 11 034 050,00
9 + Valeurs nettes d’amortissement des 163 193.44 41 530,14 14 138 030,18
immobilisations cédées
I CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT 784 330 873.48 747 025 229,56 784 108 450,35
(C.A.F.)
10 Distributions de bénéfices 267 066 074.00 223 758 062,00 187 668 052,00
II AUTOFINANCEMENT 517 264 799.48 523 267 167,56 596 440 398,35
(1) à l’exclusion des dotations relatives aux actifs et passifs circulants et à la trésorerie
(2) à l’exclusion des reprises relatives aux actifs et passifs circulants et à la trésorerie
(3) Y compris reprises sur subventions d’investissement
(*) Y compris reprises sur subventions d’investissement pour un montant de 360 390,60 DH)
L’ESG constitue le troisième état de synthèse qui n’est obligatoire que pour les entreprises ayant
un CA supérieur à 7,5 millions de dirhams.
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D’après le tableau, on remarque que la production de l’exercice a connu une hausse de 4% en
2005 suite à une diminution de 2% en 2004 par rapport à 2003.Ce résultat positif peut être
expliqué par une forte demande due à une conjoncture favorable du secteur du BTP qui est en
pleine extension, ainsi qu’une augmentation des capacités de production à Casablanca et
Agadir.
La VA quant à elle a enregistré une hausse de 3% en 2005 ce qui influence positivement la
rentabilité de « Ciments du Maroc ».On peut justifier cette amélioration par le
remboursement des dettes de financement à hauteur de 161 732,88 relatives à l’exercice
2003, ce qui minimise la part de la VA allouée aux prêteurs de « Ciments du Maroc » qui a
diminué effectivement par un taux de 5,88%.(voir tableau de répartition de la VA ci-dessous)
On peut expliquer également la chute de la VA en 2004 par rapport à 2003 par une
augmentation des achats consommés de matières et fournitures.Cette hausse n a pas été
compensée par une augmentation des ventes en parallèle ce qui a pesé sur la VA.Vue
l’insuffisance des informations on peut supposer que ceci est du à de mauvaises prévisions de
la demande du marché.
L’excédent brut d’exploitation (EBE) qui reflète la performance économique et financière des
entreprises a connu respectivement une diminution de 5% en 2004 par rapport à 2003 et une
augmentation de 3% en 2005 par rapport à 2004. Ceci parait logique puisque le point de
départ pour le calcul de l’EBE est la VA, cette dernière qui a connu la même nature de
variations durant ces 3 exercices.
Le résultat dégagé par l’activité normale de « Ciments du Maroc » a connu une relance en
2005 de 2% suite à une hausse remarquable des produits d’exploitation de 5,36% (plus forte
que la hausse des charges d’exploitation de 2,17 %)
Le résultat non courant connaît une forte dégradation à cause des dotations aux charges non
courantes qui absorbent une grande part des produits non courants.
D’une manière générale, le résultat net avant impôt connaît une légère amélioration en 2005
par rapport à 2004.
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Ratios Formule Var 03/04 Var 04/05
-2,87% 5,363%
Evolution du CAn – CA n-1 /CA n-1
CA
Croissance de -4,725% 3,169%
l’activité VAn – VAn-1/ VAn
Les ratios ci-dessus concrétisent les résultats obtenus auparavant.L’activité a connu une
croissance en 2005, ce qui s’est répercuté positivement sur le CA enregistré et partant sur le taux
de la VA, cette dernière qui mesure la richesse de « Ciments du Maroc ».
Ceci a sans doute une influence positive sur la capacité d’autofinancement de « Ciments
de Maroc », chose qui explique sa capacité à financer ses projets et ses investissements par ses
fonds propres sans avoir recours à des apporteurs externes (prêteurs ou associés).
CONCLUSION D’ANALYSE :
L’année 2005 a été marquée par une croissance remarquable de l’activité et une amélioration du
résultat .Ceci peut être considéré comme le fruit des efforts fournis par « Ciments du Maroc »
pour développer ses activités et consolider ses parts de marché.Ces efforts peuvent être
considérés comme suit :
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Personnel 12,77 % 13 % 13,11 % 1,8 % 0,85 %
Etat 1,82 % 1,86 % 1,84 % 2,2 % - 1,075 %
Prêteurs 0,25 % 0,34 % 0,32 % 36 % - 5,88 %
Dividendes 16,22 % 20,3 % 23,48 % 25,15 % 15,66 %
Cimenterie du 67,77 % 67,76 % 68,96 % - 0,015 % 1,77 %
Maroc
Les ratios de vitesse de rotation des stocks comparent chaque type de stock au flux annuel
correspondant.Ils mesurent ainsi la durée moyenne théorique de stationnement d’un bien dans les
stocks correspondant aux différentes étapes de processus de transformation et de
commercialisation propre à l’entreprise étudiée.
1) La Rentabilité Commerciale :
La diminution du résultat net est liée à une augmentation des charges de personnel et des
impôts et taxes en plus d’un résultat non courant négatif et en perpétuelle diminution.Ce dernier
constat peut être validé par le fait que « Ciments de Maroc » supporte des charges non courantes
très lourdes vu le caractère de risque que revêt l’activité de
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production des ciments (panne de matériels,accidents de travail,dotations non courantes aux
amortissements et aux provisions,VNA des immobilisation cédées…)
2) la rentabilité financière :
Ce ratio est intéressant pour les actionnaires puisqu’il leur informe sur la rentabilité de
l’affaire sur le plan financier.Il peut être affiné par un autre ratio qui mettra en relief les
dividendes distribués par rapport aux capitaux propres.De ce fait, on distingue deux catégories de
rentabilité financière : au regard de l’entreprise (Résultat Net / Capitaux propres) et du point de
vue des actionnaires (Dividendes distribués / Capital social ou personnel).
En prenant en considération le ratio calculé ci-dessus, on peut faire le même constat que
celui de la rentabilité commerciale de « Ciments du Maroc » qui suit une tendance de baisse et
ceci est due toujours à la diminution du résultat et dont les causes sont citées auparavant.
c) la rentabilité d’exploitation :
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Le chiffre d’affaire, s'est établi à 1,929 milliards de dh, s'inscrivant ainsi en hausse de
6,6%par rapport à 2004.Quant à l’EBE, il a enregistré une hausse de 3,06% lui
permettrant ainsi d atteindre quelques 967 101 571,44 dhs.
En fait, les combustibles entrent dans la constitution du clinker - matière de base pour
produire le ciment - à hauteur de 65%.Ce qui rend le coût de revient beaucoup plus
important qu’auparavant vu la flambée qu’a connu le prix des combustibles.
Conclusion d’analyse :
Malgré la baisse que connait la rentabilité à partir de l’année 2003, on peut dire que les
indicateurs annonce un marché toujours porteur .En fait, le marché du ciment devrait
continuer de croître grâce aux programmes de logement sociaux, aux grands chantiers
d'infrastructure et pour cela la société « Ciments du Maroc » doit poursuivre une politique
ambitieuse d'investissements industriels pour achever la modernisation de ses outils et
l'augmentation de ses capacités de production,et partant,renforcer ses performances tout en
s’appuyant sur les leviers d’efficacité internes.
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Pour financer son activité habituelle et son développement, chaque entreprise doit
respecter certains principes de base d’équilibre (ressources stables = emplois durables).L’analyse
de la solvabilité a pour but de vérifier que ces principes de bon financement sont respectés, et
d’identifier, s’il y a lieu, l’origine des déséquilibres.
Les emplois durables (immobilisations) doivent être financés avec des ressources stables
(capitaux propres et dettes financières stables), ces dernières étant accordées de façon irréversible
sur une durée fixe.
L’excédant des ressources stables sur les emplois durables représente un matelas de
sécurité appelé « fonds de roulement ».
La trésorerie nette est un résultat qui peut donc être positive, nulle ou négative.C’est la
différence entre le FRN et le BFR.
Le FRF affiche un signe positif tout au long des trois exercices, ce qui représente un
indicateur rassurant et prouve que « Ciments du Maroc » assure son équilibre financier global.
Cependant, on constate que le FRF a connu une chute remarquable durant l’exercice 2005
estimée à 66,38%.Ceci est du à principalement à une augmentation des ressources stables moins
proportionnelle que celle de l’actif immobilisé, celui-ci a enregistré une progression
spectaculaire.
En effet, durant l’exercice 2005 les immobilisations financières ont progressé pour
atteindre quelques 1,444 Mdh avec une variation de +559,03%.Cette flambée est liée à un
investissement stratégique concrétisé par la prise de participation à hauteur de 13,4% dans le
capital du cimentier égyptien N°1 Suez Cement Company pour 1,2 Mdh.
Le BFR constitue pour « Ciments du Maroc » un besoin à financer et non pas une
ressource ce qui parait tout à fait logique vu la nature de l’activité exercée par la société qui se
caractérise par l’existence permanente des stocks et des créances.
Le BFR est financée dans une grande partie par le FRF durant les 3 exercices avec une
variation légère de +3,5% en 2004.Il faut signaler cependant
30
que durant l’exercice 2005, la contribution du FRF au financement du BFR à chuté de
11,75%.Ceci peut être expliqué par une diminution du FRF de l’ordre de -66,38% dont les
raisons sont déjà citées auparavant.
A ce stade il ne faut pas oublier de mettre l’accent sur la diminution remarquable du BFR
au cours de l’année de 2005 à l’ordre de -61,9%, ce qui constitue un indicateur favorable pour
« Ciments du Maroc ».Cette régression reflète la bonne maîtrise du cycle d’exploitation et
l’amélioration des performances industriels du groupe (investissements d’amélioration de service
sur les usines de Safi et Marrakech, meilleure productivité du four).
Certes cette trésorerie négative offre à la société une marge de manœuvre au niveau de
règlement des dettes à court terme, mais il reste à signaler que si cette situation perdure elle peut
influencer négativement l’indépendance financière de « Ciments du Maroc » et partant sa
solvabilité.
Le ratio d’équilibre financier stable affiche un signe positif et une valeur plus
de 100% durant les trois exercices.Ceci veut dire que les ressources durables de l'entreprise ne
couvrent à hauteur de 165% les emplois stables. On est donc dans le cas d'une société qui
bénéficie d’un fonds de roulement positif.
Dans cette situation la société a toutes les garanties pour ses éventuels créanciers.
31
Toutefois, il ne faut pas négliger la chute qu’a enregistré ce taux au cours de l’exercice
2005 de l’ordre de 38,92% qui s’explique par l’envolée des immobilisations financières de 1,2
Mdh suite à la prise de participation de l’ordre de 13,4% dans la capital du premier cimentier
égyptien Suez Cement Company.
Ainsi la notion d'équilibre financier est respectée.En fait, le la cohérence financière exige
que les emplois stables soient financés par les ressources durables, et bien plus encore, avoir une
marge de sécurité est nécessaire voire indispensable. Cette marge constitue bien évidemment le
fonds de roulement.Et c’est le cas pour « Ciments du Maroc ».
Malgré cette tendance vers la baisse « Ciments du Maroc» conserve toujours son autonomie
et son indépendance financière.
ratios de solvabilité générale 2003 2004 2005 Var 03/04 Var 04/05
actif circulant / (dettes de PC + ≈ 319 % ≈ 365 % ≈ 186% + 14,42 % - 49 %
trésorerie P)
C'est une situation très satisfaisante puisque les créances dont dispose la société couvrent
la totalité des dettes de cette dernière.
Dans ce cas la société ne prend aucun risque puisqu’elle ne devra jamais faire appel à son
actif immobilisé pour honorer ses dettes et ceci assure la continuité de l'activité dans les
meilleures conditions.
Toutefois, il convient de mettre le point sur la chute qu’a connu le ratio de solvabilité
générale au titre de l’exercice 2005 dans lequel il a atteint 186% (chute de 49% par rapport à
2004).Ceci est lié à une chute de l’actif circulant engendrée par une diminution remarquable des
TVP de176, 72%.
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ratios de liquidité relative ou restreinte 2003 2004 2005 Var 03/04 Var 04/05
(créances de l’actif circulant +TVP+
trésorerie A) / (dette de PC +trésorerie ≈ 260% ≈ 317% ≈ 136% + 21,923 % - 57,1 %
P)
Ce ratio, appelé également Acid Test Ratio, indique la capacité de l'entreprise de faire
face aux exigences immédiates de ses créanciers en mettant à profit ses disponibilités, (éléments
d'actif les plus facilement réalisables : encaisses, investissements temporaires et titres rapidement
négociables). Le ratio de liquidité relative est une mesure plus réaliste de la capacité de
l'entreprise à faire face à ses obligations à court terme puisqu’il exclut les stocks et les éléments
payés d'avance qui ne peuvent être immédiatement réalisés. Le ratio de liquidité relative est
généralement utilisé en complément du ratio de liquidité générale.
Le ratio de solvabilité relative a progressé durant l'exercice 2004 pour atteindre 317%
enregistrant ainsi une variation de +21,923% par rapport à 2003.On peut expliquer ce constat par
une flambée des TVP de 42%, des créances de l’actif circulant de 10,75%, et de la trésorerie actif
de 236% (augmentation des chèques et valeurs à encaisser).
Durant l’exercice 2005, ce ratio a chuté de 57,1% par rapport à 2004 et ceci pour atteindre les
136% au lieu de 317% ; cette baise est du généralement au titre est valeur de placement qui on
connu une baisse de 176% dans le mesure ou sa valeur devient 464 KDH au lieu de 1285 KDH
en 2004.
Ratios de liquidité immédiate 2003 2004 2005 Var 03/04 Var 04/05
(TVP liquides+trésorerie A) / (dettes ≈ 0,01 ≈ 0,04 ≈ 0,03 + 300% - 25 %
de PC+trésorerie P)
Les créanciers potentiels utilisent ce ratio car il démontre la capacité d'une société à
honorer ses dettes dans les pires circonstances possibles. Un ratio de liquidité immédiate de 1
veut dire que vous avez la valeur d'un dirham d'actif facilement convertible pour chaque dirham
de votre passif à court terme.
Le ratio de liquidité immédiate a connu une forte croissance en 2004pour atteindre 2.79
soit une variation entre les deux années de 181.81% .Cela est dû a l’augmentation des titres et
valeur de placement de 903 KMAD à 1285KMAD.
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Ratios 2003 2004 2005 Var Var 04/05
03/04
Acquisitions 72 106 790,71 171 856 663,53 1 335 822 939,32 138,34% 677,3%
Cessions 13 808 301,87 5 225 265,86 63 051,36 -62,16% -98,8%
Cessions/Acquisitions 19,15% 3,04% 0,00472% -84,12% -99,84%
Acquistions des 5,21% 3,3% 91,33% -36,66% 2667,57%
immob fin/Tot
acquisitions
Acquistions des 94,63% 79,7% 8,26% -15,77% -89,64%
immob corp/Tot
acquisitions
Autofinancement 596 440 398,35 523 267 167,56 517 264 799,48 -12,27% -1,15%
Augmentation des _____ _____ _____ _____ _____
dettes de financement
Par contre, durant l’exercice 2005, on remarque que « Ciments du Maroc » change
complètement ses orientations en matière d’investissement.En fait,le groupe se concentre
beaucoup plus sur des investissements de croissance externe plutôt qu’interne vu que les
immobilisations financières absorbent 91,3% de l’ensemble des acquisitions au titre du même
exercice (la prise de participation de 13,4% du capital du premier cimentier égyptien Suez
Cement Company,cette prise de participation a coûté au groupe 1,2Mdh ) .
Après ces différents constats qui mettent l’accent sur les investissements opérés par la
société, il convient maintenant de préciser les moyens auxquels a recouru le groupe afin de
financer ces investissements.
D’après le tableau ci-dessus, on remarque que malgré les investissements opérés par
« Ciments du Maroc », les dettes de financement n’ont pas augmenté, ce qui mène à avancer que
ces investissements ont été financé par les fonds propres de la société sans avoir recours à des
prêteurs.Ceci reflète l’autonomie et l’indépendance financière dont bénéficie le groupe.
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Après cette analyse, on peut ressentir les efforts fournis par « Ciments de Maroc » pour
mener à bien une politique d’extension au niveau mondial et pour conquérir de nouvelles parts de
marché et ceci se remarque plus particulièrement au cours de l’exercice 2005.La société œuvre
également afin de consolider son dispositif cimentier par l’augmentation des capacités de
production et la modernisation de l’outil de production sans oublier sa stratégie de
développement des autres métiers du groupe liés aux matériaux de construction : béton prêt à
l’emploi et granulats.
CAF importante : représente à peu près la totalité de l’ensemble des ressources (98,27%
en 2003 ; 99,31% en 2004, 99,99% en 2005)
Baisse spectaculaire des cessions d’immobilisations par rapport à 2003 et 2004.
Part négligeable des augmentations des DF et des CP.
Les acquisitions représentent à peu près la totalité des emplois stables
Synthèse d’analyse :
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Les comptes se soldent par un bénéfice net de 523 972 693,08 dhs.L’affectation du résultat
2005 et du report bénéficiaire a été de la manière suivante :
Cependant, il est nécessaire de signaler que les coûts variables ont augmenté sensiblement
moins que le prix du coke de pétrole, qui représente pourtant le tiers de leur montant
global.Cela est dû à la baisse du coût de l’électricité et à l’amélioration de la productivité des
usines, résultant :
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- De la capacité à utiliser du coke de pétrole plus soufré et donc moins cher,
- D’une moindre consommation de fuel grâce à une amélioration de la fiabilité des
fours,
- De la diminution de la consommation d’électricité et de réfractaires,
- Des gains sur la sacherie.
Les frais fixes ont très peu augmenté grâce principalement à la réduction des frais de
maintenance, conséquence d’un fonctionnement mieux maîtrisé des installations.D’autre part,
la réduction des frais généraux usine a compensé l’augmentation des frais de personnel.
Afin de consolider son dispositif cimentier et améliorer ses performances, on propose aux
« Ciments du Maroc » : la maîtrise des frais d’entretien et de production, une utilisation
accrue de cendres volantes, une adaptation du nombre de personnes à la quantité produite, et
plus particulièrement la mise en place d’un baromètre de satisfaction clients et le
renforcement du dispositif technico-commercial afin d’accroître l’efficacité commerciale.
Les efforts de « Ciments du Maroc » visant à assurer le maximum de sécurité pour ses
collaborateurs ont donné leur effet.Cette amélioration de performances en matière de sécurité
résulte de l’importance et de la constance des efforts engagés :
Perspectives : 2006
Les projets lancés sur le marché de Ciments du Maroc laissent augurer une croissance
pérenne sur le moyen terme :
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BPE
GRANULATS
Augmentation de notre capacité de production en granulats dans la région Centre et Marrakech
par l’ouverture de nouvelles carrières en 2006.
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En terme de ce travail, nous tenons à signaler que le stage que
base.
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