Diagnostic de L'évolution Financière

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Nous dédions ce modeste travail à nos familles, qui veillent sur

notre éducation et sur notre avenir en nous donnant tant de soutien et


d’amour, à nos chers parents qui nous ont soutenu par leur bénédiction et
par leurs précieux conseils et, à qui je tenons à exprimer toute notre
gratitude, notre attachement et notre affectation ainsi qu’à tous nos frères
et sœurs.

Nous le dédions aussi à tous ceux qui ont participé à notre


formation, à nos amis et collègues et à tous ceux qui nous sont chers et
qui nous avons omis de citer.

A eux, nous dédions ce rapport et à tous ceux qui ont participé de


près ou de loin à son élaboration.

Et j’espère qu’un jour ils seront fiers de nous.

1
Avant d’entamer ce présent rapport, nous tenons à présenter mes
sincères remerciements à tous nos formateurs tout au long de ces années
et, qui n’ont jamais épargné d’efforts pour nous guider vers le chemin
d’une efficace formation professionnelle tant au niveau du savoir faire
qu’au niveau du savoir être et, qui nous ont bien facilité la tâche en nous
réservant une ambiance spéciale d’étude.

Nous tenons à exprimer aussi nos remerciements aux cadres de la


surveillance qui ont contribué à nous diriger vers une bonne assiduité
professionnelle pendant ces années de formation qui avaient passé dans
une atmosphère de fraternité et de respect mutuel entre administrateurs et
étudiants-stagiaires.

Ainsi, nous voudrions témoigner notre reconnaissance et toute


notre gratitude à notre parrain de stage M.Abdelilah HERRADI qui nous
a soutenu par ses considérables informations et par la confiance qu’il
nous a accordée durant le déroulement de notre stage.

Par la même occasion, nous voudrions bien remercier tous les


membres du service Comptabilité et contrôle de gestion qui ont étaient
vraiment très accueillants et serviables :
Mr. AIT IAAZA Mohammed, Mr. LASLAMI Abderazak, et Mme.
ELHATIMI Soumia.

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Le marché cimentier est un marché prometteur en raison de la reprise de la demande du
logement de toutes catégories, mais aussi du déficit dans les infrastructures de base et d’accueil.

En effet, L’urbanisation a connue une croissance excessive ces dernières décennies, de


plus le Maroc s’est engagé dans une modernisation de son réseau routier et autoroutier et procède
à des travaux d’assainissement et de traitement des eaux.

Ces grands travaux consommateurs du ciment nécessitent une utilisation progressive des
équipements installés dans les différentes usines et qui sont encore sous-utilisés.

Après la mondialisation de l’économie nationale, les entreprises marocaines, y compris


les cimenteries, doivent opter pour la réduction des coûts et la rationalisation des richesses
nationales, pour ne pas subir les méfaits éventuels de l’internationalisation et de la concurrence.

Pour ce faire, les entreprises doivent optimiser leurs dépenses d’investissement et de


fonctionnement en agissant aussi bien sur les demandes d’achats de biens d’équipements que sur
celles relatives à la bonne marche de l’activité productive. Par conséquent, il faudrait instaurer
une gestion et un contrôle rigoureux des demandes d’achats de différents services.

Outre la gestion rigoureuse des dépenses d’achats, il faut gérer la procédure achats de
façon à ce qu’elle soit réalisée dans un minimum de temps pour ne pas avoir une rupture de
production ou une réduction des heures de travail.

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Section 1 : Les ciments du Maroc

1. Présentation du secteur du ciment au Maroc

Le Maroc produit annuellement quelque 7 millions de tonnes de ciment, dont 10 à 15% sont
exportées. Le Royaume dispose de dix usines de ciment appartenant à quatre sociétés, avec une
capacité de production de 10 millions de tonnes par an. Le secteur du ciment au Maroc emploie
directement 3700 personnes et indirectement plus de 15.000 autres, au moment où les
investissements annuels dans le secteur atteignent 550 millions Dh, dont 50 millions Dh réservés
directement à la protection de l'environnement.
Le secteur du ciment au Maroc a été entièrement privatisé il y a bientôt 10 ans. De grands
groupes internationaux se sont implantés et ont développé le secteur de manière fulgurante. En
1997, le secteur du ciment marocain et le Ministère de l’Environnement ont signé une convention
de mise à niveau environnementale volontaire. Les cimenteries se sont ainsi engagées à réduire
leur impact environnemental tout en augmentant leur productivité. Certaines sont au bénéfice des
certifications ISO 9001 et ISO 14001.
2. Historique du groupe
Ciments du Maroc est le 2ème cimentier au Maroc et le premier opérateur dans le Béton
Prêt à l ’Emploi et les granulats à travers sa filiale Betomar.
Le dispositif industriel du ciment se constitue de 3 usines (Agadir, Safi et Marrakech), un centre
de broyage (Laayoune) et un centre d’ensachage (Jorf Lasfar).
La filiale Betomar dispose quant à elle de 4 carrières de granulats et de 15 Centrales à béton
implantées à travers les principales villes du pays.
1070 Salariés travaillent dans le groupe, répartis entre 880 dans le ciment et 190 dans les
matériaux.

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Dates utiles

1951 : Création de la société des Ciments d'Agadir (SCA), filiale à 100 % de la Société
des Ciments Français. La cimenterie dispose d'une capacité de 60.000 tonnes par an.
1958 : La capacité de l'usine passe à 100.000 tonnes/an
1960 : Un tremblement de terre détruit Agadir mais la cimenterie est épargnée. Son
ciment servira à reconstruire la ville.
1969 : SCA devient une société cotée à la bourse des valeurs de Casablanca.
1973 : Ouverture du capital aux actionnaires marocains ; la part de Ciments Français
passe à 37 % en 1976. Pour accompagner le développement de la région, la cimenterie
augmente sa capacité à 450.000 tonnes/an.
1982 : Ouverture d'un centre de distribution à Laâyoune pour mieux répondre à la
demande des provinces sahariennes.
1989 : Création de deux filiales dans les matériaux de construction : Bétomar pour le
béton prêt à l’emploi (BPE) et Sagram pour les granulats.
1990 : Ciments Français redevient l'actionnaire majoritaire. Avec la SNI et la BNDE,
Ciments Français lance la construction d'une nouvelle cimenterie à safi (600.000
tonnes). La société Cimasfi est constituée.
1991 : Lancement du programme d'intégration de l'usine d'Agadir dans son
environnement. La capacité de la cimenterie d'Agadir passe à 1,1 million de tonnes par
an.
1992 : Italcementi prend le contrôle de Ciments Français. Cimasfi et la société des
Ciments d'Agadir fusionnent sous le nom de Ciments du Maroc.
1997 : Ciments du Maroc adopte une nouvelle identité visuelle, à l'instar des autres
filiales de Italcementi Group
1998 : En certifiant ISO 9002 sa cimenterie de Safi, Ciments du Maroc devient le
premier cimentier marocain à obtenir cette certification qualité.
1999 : Certification ISO 9002 de l'usine d'Agadir. Le 26 avril, Ciments Français a
racheté à la SNI 38% du capital de la société Asmar (Marrakech), portant ainsi le
contrôle du Groupe à 59,6%. La capacité de ciment des unités contrôlées par le Groupe
est désormais de 3.100.000 tonnes ce qui en fait le 2e acteur cimentier au Maroc. Le 29
octobre, Asmar est fusionnée dans Ciments du Maroc.
2000 : Lancement des travaux du Centre de Broyage de Laâyoune.
2001 : L'usine d'Agadir est certifié ISO 14001
Démarrage Centre LAAYOUNE
Ciments du Maroc reçoit le prix AMCHAM d'Entreprise Citoyenne
2002 : Juin : OPRA (Offre Public de Rachat d'Actions) réussie portant sur 757 690
actions et réduction du capital subséquente.
Octobre : 50 éme anniversaire de Ciments du Maroc.
Décembre : fusion absorption de la Société des Ciments de Laâyoune et
de Indusaha.

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3. Organigramme du groupe

Mohamed CHAIBI
President Directeur Général

Driss CHERRAK
Amina EL FIHRY EL FASSY directeur general adjoint
Resp. Communication interne
& externe

L MEYENT Abdallah HARMA Omar ABAROU M.L.BENSLIMAN Med HSINA Driss CHERRAK
Dir. plan & Dir. Industriel Dir. Opérationnel Dir. Administratif Dir. Ressources Dir. commercial
Contrôle & technique & matériaux & financier Humaines

Kamal RACHID Abdellah ZENJARI Med BOUJANOUI


Dir. Usine Agadir Resp. BEP Dir des ventes

Mustapha NASMY EL Hassan ALLA


Dir. Usine Marrakech Resp granulats

Med BOUKIOUD Amine FIKRI


Dir. Usine Safi chef département administratif
& financier

Ahmed BENAISSA
Resp. Centre de
Broyage Laayoune Sandrine MANSOUTRE
Resp. de projet de
Développement des adjuvants

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4. Organigramme juridique

8
5. Impla
ntatio
ns au

Maroc

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5. Fiche technique

 Raison sociale : Ciments du Maroc


 Date de création : 1990

 Siège social : 1 avenue des pleiades 21100 Casablanca

 FAX :  (00212) 22 81 55 01 / 02


 TELEPHONE : (00212) 22 81 55 05
 Forme juridique : S.A

 Identification fiscale : 250357

 Capital : 721.800.200,00 DHS

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 Activité : Production du ciment

 Chiffre d’affaire 2004 : 1 929 617 451.61 MAD

 Dispositif industriel : Usines : SAFI, AGADIR,


MARRAKECH

Centre de broyage : LAAYOUNE

Centre d’ensachage : JORF LASFAR

 Filiales : Betomar (Béton prêt à l’emploi)

Sagram (Granulats)

 Effectif : 1070 salariés

6. Les métiers du groupe

Le ciment
Les usines des Ciments du Maroc sont installées à proximité de carrières dont les réserves leur
permettent de faire face aux besoins d'exploitation à long terme. La durée de vie moyenne de ces
carrières est de l'ordre de 50 ans. Les matières premières prélevées dans la carrière (Calcaire 80
% et argile 20 %) sont concassées. Broyées finement puis séchées, elles donnent le " cru ". Porter
à une température avoisinant les 1450°C dans un four rotatif, ce cru subit ensuite des réactions
chimiques complexes qui le transforment en clinker. Etape finale, le ciment est obtenu en broyant
finement le clinker avec divers ajouts qui déterminent les qualités attendues du produit final.

Les granulats
Les granulats sont des sables et des graviers naturels, provenant de carrières de roches
alluvionnaires ou massives. Environ 70 % des granulats sont utilisés dans l'industrie du
bâtiment : béton, béton prêt à l'emploi, préfabrication… Le reste de la production est destiné aux
travaux routiers.

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Le béton prêt à l'emploi (BPE)
Le BPE est un mélange de ciment, de granulats, d'eau et d'adjuvants, dont la composition répond
à des exigences techniques très rigoureuses. Il est livré par des camions toupies directement sur
les chantiers aux entreprises de construction. En garantissant une qualité régulière, une cadence
importante des livraisons et une assistance à la mise en œuvre, Le BPE permet aux entreprises de
gagner du temps et d'assurer leurs prestations dans des délais plus rapides.

Section 2 : Cimenterie de Safi

1. Présentation

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L'usine de Safi a été mise en service en 1993, elle est située à 35 KM au nord de la ville de Safi.
L'usine est équipée d'une ligne de cuisson à voie sèche Polysius avec un four de diamètre 4,2 m
et une longueur de 62 m avec une tour de 5 étages munie d'une mini preca.

Les principaux ateliers sont :

Concassage :
HAZMAG à marteaux
Pré homogénéisation:
Pré homogénéisation circulaire
BEDESCHI
Broyage Cru :
Broyeur vertical à galet PFEIFER
Ligne de cuisson :
POLYSIUS
Broyage Ciments :
Broyeur a boulet FCB

Les processus de fabrication de ciment 

Directeur d’usine
2. Organigramme

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Service
Service qualité carrière et Production Administratif
environnement

Département
Service achats Comptabilité
maintenance
contrôle de

Méthode Réalisation mécanique Électronique

3. Les différentes Services de l’usine :


3.1. DIRECTION DE L’USINE :

Situé au premier plan hiérarchique, le directeur de l'usine a pour rôle de contrôler l'exécution
de la marche planifiée et le développement du de l'usine, il doit veiller également à la réduction
des coûts de fabrication de clinker et de ciment, à l’optimisation de la rentabilité personnel et des
services, à la réalisation des investissements et l’établissement d’un planning pour de nouveaux
investissements qui seront suivis par les responsables techniques
3.2. SERVICE MAINTENANCE

Ce service assure le bon état de toutes les installations de l'usine pour garantir un
rendement maximal des machines afin d'avoir un produit compétitif sur le marché.
Il faut signaler que le service maintenance s'occupe essentiellement des interventions sur le
chantier, celles- ci qui peuvent être, ou, correctives ou préventives
Bref ces taches peuvent être numérotées ainsi :
 Réalisations électriques et automatismes,
 Réalisations mécaniques,
 Méthodes et ordonnancement des travaux de maintenance,
 Informatique industrielle,
 Gestion des pièces de rechange

3.3. SERVICE PRODUCTION

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C'est le service qui assure la continuité des flux de production du ciment depuis
l'extraction de la matière première de la carrière jusqu'au stade de cuisson, de broyage et de
stockage du produit fini. En peut conclure ces taches comme suit :

 Préparation du combustible,
 Broyage cru,
 homogénéisation et Clientélisation de la farine,
 Broyage des différents constituants des ciments,
 Emballage des ciments et expéditions

3.4. SERVICE COMMERCIAL

Le service commercial joue un grand rôle dans la cimenterie de Safi, il s’occupe de la


vente du ciment fabriqué, la facturation, le suivi des opérations effectuées entre le client et la
société ainsi que l’optimisation des ventes.
Ce service est en contact direct avec le siège et précisément avec la direction
commerciale à Casablanca.
Le service commercial est doté d’un système de gestion nommé SAP R/3, afin de
s’adapter aux besoins et aux structures de CIMAR.
Le module SD (Sales and distribution) constitue l’un des deux composants du système
SAP qui concerne le service commercial. Il concerne principalement l’administration des ventes.
Y sont intégré des notions telles que :
 la gestion des appels d’offres
 les offres
 les commandes clients
 les expéditions et livraisons
 la facturation
 système d’information commerciale

3.5. SERVICE GESTION DU PERSONNEL

Le service gestion du personnel est responsable de la gestion de l’ensemble des


documents se rapportant au personnel de la cimenterie de Safi. Il effectue principales tâches à
savoir :

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 Gestion de paie (vérification de l’état de pointage, primes, salaires, IGR…..)
 Gestion des dossiers de frais médicaux
 Plannings des formations
 Etablissement des ordres de mission
 Gestion des accidents de travail
3.6. SERVICE ACHATS

Ce service est responsable d’approvisionner les différentes entités de la cimenterie de Safi en


matériel, pièces de rechange, fournitures et prestations de services.

Chaque opération d’achat suit une procédure bien précise.


La procédure d’achat au sein de la cimenterie de Safi peut être schématisée comme
suit :

Besoin (service demandeur)

Etablissement de la demande d’achat (qui doit être signée par le chef du service
demandeur pour qu’elle soit validée)

Envoi de la demande au service achat

Lancement de l’appel d’offre

Réception des réponses des fournisseurs sous plis fermés (deux personnes doivent
Assister à l’ouverture des réponses pour plus de fiabilité envers les fournisseurs)

Sélection du fournisseur le moins-disant.

La demande d’achat est signée par le service achat, le service demandeur, le contrôleur de
gestion et la direction.
Chaque commande établie par le service achat doit comporter le délai de livraison, le
prix, la modalité de paiement, le numéro de commande et les conditions de livraison (le
transport).
Le service achat est responsable du suivi de la livraison de la marchandise, s’il y des
retards de réponse ou de livraison de la part des fournisseurs, le service achat doit procéder à des
relances afin d’aviser le fournisseur.

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3.7. SERVICE COMPTABILITE ET CONTROLE DE GESTION

Dans ce service les comptables s’occupent de toutes les opérations effectuées par l’usine
plus précisément, la comptabilité des actions réalisées par le groupe ; le travail principal
comporte la gestion de portefeuille fournisseur, et la gestion de la caisse.
Alors que le contrôleur de gestion est tenu d’assumer la responsabilité de tout un système d’aide
à la décision qui s’appuie sur un système d’information visant principalement la maîtrise du
management du groupe et ses émissaires afin d’atteindre les objectifs fixés.

A- les fonctions du contrôleur :

 Elaboration d’un budget annuel


 Contrôle de la procédure achat
 Faire le suivi et l’analyse des investissements
 Mise en suivi des investissements
 Elaboration d’un rapport de gestion mensuel

Chaque mois le contrôleur de gestion est tenu de préparer et animer une réunion de gestion qui
analyse et résume les points essentiels relevants de l’activité.
En établissant un document qui synthétise :
 Variation de vente et parts de marché
 Activité réelle de l’usine comparée au budget
 Evolution de la consommation électrique et thermique
 Variation du ciment et du clinker
 Coût de revient du ciment et du clinker
Ce document est élaboré à l’aide des rapports adressés par les chefs de chaque service à la fin de
chaque service à la fin de chaque mois.
Le contrôleur de gestion est chargé d’analyser et de décortiquer les différents résultats des
services pour détecter l’origine soit de la performance soit de la défaillance.
Trois éléments essentiels pour situer le contrôle de gestion :
- un système d’information sur les performances
- un système d’animation de l’organisation
- un système s’adaptant aux évolutions de la production

B- Fonctions des comptables :


Comptable I :
Traite les factures relatives aux entrées et sorties des stocks.
 pièce de rechange
 matières premières
Comptable II :
Suivi des factures d’export et d’analyse de marge pour chaque opération.
Suivi des véhicules de services.

Comptable III :

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 Traitement et facturation des factures de sous-traitance externe.
 Suivi et comptabilisation des dépenses

Comptable IV :
Comptabilisation des factures relatives aux frais généraux, restauration, hôtellerie, formation de
personnel, bulletins de paie.

C- logiciel utilisé :

Devant le développement technologique, la cimenterie a décidé d’adopter depuis 2000 un


nouveau système de gestion nommé SAP dont les performances convient avec le déploiement
économique.
Les modules sont les composants fonctionnels du système SAP R/3.
Parmi les modules au sein de ce service on trouve :

- Module MM ; (Matériel Management)

Le module MM concerne la gestion des articles d’un point de vue achats et gestion des stocks.
Y sont intégrées des notions telles que :
 Le calcul des besoins, des réapprovisionnements
 La gestion des achats
 Contrat, demande d’achats, etc
 Commandes de biens, de services
 Mouvements de stocks
 Réception de marchandises
 Contrôle des factures
 Gestion des stocks
 Entrées, sorties, transferts des marchandises.
 Calcul du coût de revient
 La facturation

-Module FI (financier)

Le module FI contient les écritures des ventes ainsi que les achats qui ne font pas l’objet d’une
commande.

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Section 1 : Contexte d’analyse, faits saillants et orientations du
diagnostic financier

Contexte d’analyse :

 Sur le plan économique :

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 Demande national et international en pleine croissance
 Excellente conjoncture pour le secteur BTP et le tourisme :

 Infrastructures de base
 Habitat social
 Aménagement de nouvelles zones touristiques

 Le marché cimentier poursuit sa progression avec une hausse des ventes


nationales de 5% comparativement à 2004.

Il faut signaler cependant qu’il y a une grande disparité entre les régions :

Région de Marrakech Tensift : +23,1%.


Région de Tanger-Tétouan : +17,5%.
Région Souss-Massa : +9,1%.
Région de Casablanca : +6,5%.
Région de Fès-Boulmane : -4%.

 Ciments du Maroc réalise une progression de 4,4% pour atteindre 2,8 Mt et


une part de marché de 28%.

 Sur le plan fiscal :

 Instauration d’une taxe de 50Dhs/t destinée à la lutte contre l’habitat


insalubre.

 Dédoublement de la taxe spéciale sur le ciment

Faits marquants 2005 :

L’année 2005 a été marquée par plusieurs événements concernant les ciments du Maroc.En fait
le groupe a procédé à des investissements stratégiques qui peuvent être concrétisés comme suit :

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 Prise de participation à hauteur de 13,4% dans le capital du cimentier égyptien n°1 à
savoir Suez Cement Company (SCC) pour 1,2 MDh.

Il faut mentionner que suite à l’augmentation du capital de SCC et de la prise de contrôle de


ASEC (5ème cimentier égyptien), la participation de Ciments du Maroc représente 9,4%.

 Signature d’une convention d’investissement avec le gouvernement pour un montant


de 1,6 MDh (28 juin 2005), ce qui a généré :

Un doublement de la capacité de l’usine d’Agadir grâce à un investissement


d’environ 990 millions de dirhams.

La nouvelle usine pourra être opérationnelle à l’horizon de 2008, portant ainsi sa


capacité de production à 2 millions de tonnes de ciment par an.Ce projet
permettra, en plus à l’usine d’Agadir, de parfaire ses performances
environnementales grâce au choix de technologies les plus avancées en la matière
et de dégager des excédents à l’export bénéficiant de sa proximité du port.

Développement de l’activité de Betomar.En fait, plus de 600 millions de dirhams


seront investis au cours des trois prochaines années dans le développement des
activités Béton Prêt-à-l’Emploi et Agrégats ainsi que dans des projets
d’amélioration du service à la clientèle.

 Nouvelle configuration au sein de l’usine de Safi, se qui contribuera a réduire la


consommation électrique spécifique de 10% et la consommation thermique de 4%.

Orientations et outils du diagnostic financier :

Orientations Outils d’analyse


Analyse de l’évolution de la structure  Bilan fonctionnel
 Indicateurs d’équilibre

21
financière : financier
 Equilibre financier.  Ratios de structure
 Gestion du cycle d’exploitation  Ratios de gestion
 Evaluation des politiques  Tableau de financement
d’investissement et de financement

Analyse de l’activité et de la rentabilité  Etat de soldes de gestion


 Ratios d’activité et de rentabilité

Identification des points forts et des points faibles de l’entreprise et formulation des
perspectives et recommandations.

Section 2 : Thème analytique

1 er volet : Analyse de l’activité et de la rentabilité


A. Analyse de l’évolution l’activité :

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ÉTAT DES SOLDES DE GESTION (E.S.G) DU GROUPE CIMENTERIES DE MAROC

I. Tableau de formation des Résultats (T.F.R)

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2005 2004 2003
1 + Ventes de Marchandises (en l’état) 0.00 0,00 0,00
2 - Achats revendus de marchandises 0.00 0,00 0,00
I = MARGE BRUTE SUR VENTES EN 0.00 0,00 0,00
L’ÉTAT
II + PRODUCTION DE L’EXERCICE 1 926 617 451.61 1 844 820 340,79 1 875 217 798,68
(3+4+5)
3 Ventes de biens et services produits 1 929 617 451.61 1 831 399 253,72 1 885 566 542,38
4 Variation stocks produits -7 494 322.16 5 466 750,88 -11 134 346,93
5 Immobilisations produites par 4 073 905.40 7 954 336,19 785 603,23
l’entreprise pour elle-même
II - CONSOMMATIONS DE L’EXERCICE 788 963 370.21 742 521 102,59 718 247 152,09
I (6+7)
6 Achats consommés de matières et 645 240 163.37 618 292 643,82 604 682 943,21
fournitures
7 Autres charges externes 143 723 206.84 124 228 458,77 113 564 208,88
IV = VALEUR AJOUTÉE (I+II+III) 1 137 233 664.64 1 102 299 238,20 1 156 970 646,59
8 + Subventions d’exploitation
9 - Impôts et taxes 20 972 272.67 20 582 632,96 21 117 443,81
10 - Charges de personnel 149 159 820.53 143 304 023,14 147 800 885,67
V = EXCÉDENT BRUT D’EXPLOITATION 967 101 571.44 938 412 582,10 988 052 317,11
(EBE) OU IBE)
11 + Autres produits d’exploitation 123 333.37 130 000,04 130 000,04
12 - Autres charges d’exploitation 2 303 729.96 2 303 985,21 2 260 805,44
13 + Reprises d’exploitation, transferts de 15 687 754.3 8 340 977,57 8 868 051,06
charges
14 - Dotations d’exploitation 160 113 610.53 141 568 868,06 167 502 610,64
VI = RÉSULTAT D’EXPLOITATION (+ ou 820 495 318.80 803 010 706,44 827 286 952,13
-)
VI +/- RÉSULTAT FINANCIER 61 268 249.57 65 687 946,42 58 220 763,35
I
VI = RÉSULTAT COURANT 881 763 568.35 868 698 652,86 885 507 715,48
II
IX +/- RÉSULTAT NON COURANT (+ ou -) -108 217 850.27 -81 631 319,62 -59 376 239,71
15 - Impôt sur les résultats 249 573 025.00 254 795 855,00 270 177 899,00

X = RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 523 972 693.08 532 271 478,24 555 953 576,77
II. CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT (C.A.F.) - AUTOFINANCEMENT
1 Résultat net de l’exercice
Bénéfice + 523 972 693.08 532 271 478,24 555 953 576,77
Perte -
2 + Dotations d’exploitation (1) 155 401 565.56 140 318 574,23 156 747 708,66
3 + Dotations financières (1) 0,00
4 + Dotations non courantes (1) 165 357 691.08 122 405 700,64 100 881 476,75
5 - Reprises d’exploitation (2) 0,00
6 - Reprises financières (2) 361 056,60
7 - Reprises non courantes(2) ( * ) 60 501 218.32 47 900 353,69 32 217 235,41
8 - Produits des cessions d’immobilisations 63 051.63 111 700,00 11 034 050,00
9 + Valeurs nettes d’amortissement des 163 193.44 41 530,14 14 138 030,18
immobilisations cédées
I CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT 784 330 873.48 747 025 229,56 784 108 450,35
(C.A.F.)
10 Distributions de bénéfices 267 066 074.00 223 758 062,00 187 668 052,00
II AUTOFINANCEMENT 517 264 799.48 523 267 167,56 596 440 398,35
(1) à l’exclusion des dotations relatives aux actifs et passifs circulants et à la trésorerie
(2) à l’exclusion des reprises relatives aux actifs et passifs circulants et à la trésorerie
(3) Y compris reprises sur subventions d’investissement
(*) Y compris reprises sur subventions d’investissement pour un montant de 360 390,60 DH)

L’ESG constitue le troisième état de synthèse qui n’est obligatoire que pour les entreprises ayant
un CA supérieur à 7,5 millions de dirhams.

 Analyse de la variation des différents soldes de gestion :

24
 D’après le tableau, on remarque que la production de l’exercice a connu une hausse de 4% en
2005 suite à une diminution de 2% en 2004 par rapport à 2003.Ce résultat positif peut être
expliqué par une forte demande due à une conjoncture favorable du secteur du BTP qui est en
pleine extension, ainsi qu’une augmentation des capacités de production à Casablanca et
Agadir.
 La VA quant à elle a enregistré une hausse de 3% en 2005 ce qui influence positivement la
rentabilité de « Ciments du Maroc ».On peut justifier cette amélioration par le
remboursement des dettes de financement à hauteur de 161 732,88 relatives à l’exercice
2003, ce qui minimise la part de la VA allouée aux prêteurs de « Ciments du Maroc » qui a
diminué effectivement par un taux de 5,88%.(voir tableau de répartition de la VA ci-dessous)

On peut expliquer également la chute de la VA en 2004 par rapport à 2003 par une
augmentation des achats consommés de matières et fournitures.Cette hausse n a pas été
compensée par une augmentation des ventes en parallèle ce qui a pesé sur la VA.Vue
l’insuffisance des informations on peut supposer que ceci est du à de mauvaises prévisions de
la demande du marché.

 L’excédent brut d’exploitation (EBE) qui reflète la performance économique et financière des
entreprises a connu respectivement une diminution de 5% en 2004 par rapport à 2003 et une
augmentation de 3% en 2005 par rapport à 2004. Ceci parait logique puisque le point de
départ pour le calcul de l’EBE est la VA, cette dernière qui a connu la même nature de
variations durant ces 3 exercices.

 Le résultat dégagé par l’activité normale de « Ciments du Maroc » a connu une relance en
2005 de 2% suite à une hausse remarquable des produits d’exploitation de 5,36% (plus forte
que la hausse des charges d’exploitation de 2,17 %)

 Le résultat non courant connaît une forte dégradation à cause des dotations aux charges non
courantes qui absorbent une grande part des produits non courants.

 D’une manière générale, le résultat net avant impôt connaît une légère amélioration en 2005
par rapport à 2004.

25
Ratios Formule Var 03/04 Var 04/05

-2,87% 5,363%
Evolution du CAn – CA n-1 /CA n-1
CA
Croissance de -4,725% 3,169%
l’activité VAn – VAn-1/ VAn

Ratio VA/Production -3,14 % -1,18%


d’intégration :
Taux de VA
Coefficient du Immob. +BFR/VA 22,20% 10,60%
capital

Les ratios ci-dessus concrétisent les résultats obtenus auparavant.L’activité a connu une
croissance en 2005, ce qui s’est répercuté positivement sur le CA enregistré et partant sur le taux
de la VA, cette dernière qui mesure la richesse de « Ciments du Maroc ».
Ceci a sans doute une influence positive sur la capacité d’autofinancement de « Ciments
de Maroc », chose qui explique sa capacité à financer ses projets et ses investissements par ses
fonds propres sans avoir recours à des apporteurs externes (prêteurs ou associés).

CONCLUSION D’ANALYSE :

L’année 2005 a été marquée par une croissance remarquable de l’activité et une amélioration du
résultat .Ceci peut être considéré comme le fruit des efforts fournis par « Ciments du Maroc »
pour développer ses activités et consolider ses parts de marché.Ces efforts peuvent être
considérés comme suit :

 Meilleure productivité des fours


 Capacité additionnelle à Safi
 Bonne progression du marché national estimé à 2,3 Mm3, en progression de 15% par
rapport à 2004.
 Forte demande des chantiers pour logement économique
 Betomar : une position leader préservée et présence sur les principaux chantiers du
Maroc (part de marché 31%)
 Augmentation des capacités de production à Casablanca et Agadir.
 Granulats : bonne progression des ventes en 2005 :+15% suite à la montée en puissance
de Ouled Abbou

Tableau de répartition de la VA 


Répartition de la 2003 2004 2005 Var 03/04 Var 04/05
VA

26
Personnel 12,77 % 13 % 13,11 % 1,8 % 0,85 %
Etat 1,82 % 1,86 % 1,84 % 2,2 % - 1,075 %
Prêteurs 0,25 % 0,34 % 0,32 % 36 % - 5,88 %
Dividendes 16,22 % 20,3 % 23,48 % 25,15 % 15,66 %
Cimenterie du 67,77 % 67,76 % 68,96 % - 0,015 % 1,77 %
Maroc

B)- Gestion du cycle d’exploitation :

Les ratios de vitesse de rotation des stocks comparent chaque type de stock au flux annuel
correspondant.Ils mesurent ainsi la durée moyenne théorique de stationnement d’un bien dans les
stocks correspondant aux différentes étapes de processus de transformation et de
commercialisation propre à l’entreprise étudiée.

Rotation des 2003 2004 2005 Var 03/04 Var 04/05


stocks
MP 111 jrs 106 jrs 108,72 jrs -4,5 % 2,566%
Pdts intérm 17,32 jrs 19,96 jrs 16,66 jrs 15,24% -16,53%
PF 3,06 jrs 2,55 jrs 2 jrs -16,67% -21,57%
Créances Clts 18,61 jrs 19,3 jrs 20,34 jrs 3,71% 5,4%
Dettes Frs 68,28 jrs 89,83 jrs 128,4 jrs 31,56% 42,93%

« Ciments du Maroc »arrive à améliorer graduellement son cycle d’exploitation.En fait malgré


les quelques légères variations que connaît les différents éléments du tableau ci-dessus, les délais
de stationnement des stocks reste acceptable et proche des normes.

C)- Analyse de l’évolution de la rentabilité

1) La Rentabilité Commerciale :

Rentabilité commerciale 2003 2004 2005 Var 03/04 Var 04/05


Résultat net/ventes ≈ 29,4% ≈ 29% ≈27,1% -1,36% -6,55%

La rentabilité commerciale au « Ciments du Maroc » est relativement


satisfaisante.Cependant, il faut signaler que cette rentabilité suit une tendance de dégradation
passant de 29,4% en 2003 à 27,1% en 2005 soit un taux de baisse estimé à 7,82%.Ceci
n’empêche de mentionner une relance de l’activité du deuxième cimentier du Maroc au cours de
l’exercice 2005 (amélioration des ventes de 5,36% par rapport à 2004) puisque « Ciments du
Maroc » suit une politique de développement de politique commerciale et d’accaparement de
nouvelles part de marché dans des circonstances favorisant ce développement ( bonne
conjoncture du secteur BTP , augmentation de la demande,augmentation des parts de marché…)

La diminution du résultat net est liée à une augmentation des charges de personnel et des
impôts et taxes en plus d’un résultat non courant négatif et en perpétuelle diminution.Ce dernier
constat peut être validé par le fait que « Ciments de Maroc » supporte des charges non courantes
très lourdes vu le caractère de risque que revêt l’activité de

27
production des ciments (panne de matériels,accidents de travail,dotations non courantes aux
amortissements et aux provisions,VNA des immobilisation cédées…)

2) la rentabilité financière :

Rentabilité financière 2003 2004 2005 Var 03/04 Var 04/05


Résultat net / capitaux propres ≈27,47% ≈22,81% ≈20,23% -16,96% -11,31%

Ce ratio est intéressant pour les actionnaires puisqu’il leur informe sur la rentabilité de
l’affaire sur le plan financier.Il peut être affiné par un autre ratio qui mettra en relief les
dividendes distribués par rapport aux capitaux propres.De ce fait, on distingue deux catégories de
rentabilité financière : au regard de l’entreprise (Résultat Net / Capitaux propres) et du point de
vue des actionnaires (Dividendes distribués / Capital social ou personnel).

En prenant en considération le ratio calculé ci-dessus, on peut faire le même constat que
celui de la rentabilité commerciale de « Ciments du Maroc » qui suit une tendance de baisse et
ceci est due toujours à la diminution du résultat et dont les causes sont citées auparavant.

c) la rentabilité d’exploitation :

 D’après le graphe ci-dessus, on constate que la rentabilité d’exploitation a connu une


certaine stagnation à partir de l’exercice 2003, objet d’étude, tout en gardant une tendance
vers la baisse.

28
 Le chiffre d’affaire, s'est établi à 1,929 milliards de dh,  s'inscrivant ainsi en hausse de
6,6%par rapport à 2004.Quant à l’EBE, il a enregistré une hausse de 3,06% lui
permettrant ainsi d atteindre quelques 967 101 571,44 dhs.

 Le CA a enregistré une hausse beaucoup plus proportionnelle que celle de l’EBE, ce


dernier qui a été influencé par l’augmentation des consommations afin de produire
davantage pour faire face à une demande de plus en plus gonflée.

 A ce niveau, il devient primordial de mentionner que l’augmentation qu’a enregistrée les


consommations pour cette année n’est pas du uniquement à la hausse du volume des
matières et fournitures achetées, mais elle est due également à la valeur de ces matières
qui se composent plus particulièrement des combustibles.

 En fait, les combustibles entrent dans la constitution du clinker - matière de base pour
produire le ciment - à hauteur de 65%.Ce qui rend le coût de revient beaucoup plus
important qu’auparavant vu la flambée qu’a connu le prix des combustibles.

Conclusion d’analyse :

Malgré la baisse que connait la rentabilité à partir de l’année 2003, on peut dire que les
indicateurs annonce un marché toujours porteur .En fait, le marché du ciment devrait
continuer  de croître grâce aux programmes de logement sociaux, aux grands chantiers 
d'infrastructure et pour cela la société « Ciments du Maroc » doit poursuivre une  politique
ambitieuse d'investissements industriels pour achever la  modernisation de ses outils et
l'augmentation de ses capacités de production,et partant,renforcer ses performances tout en
s’appuyant sur les leviers d’efficacité internes.

2ème volet : analyse de la structure financière

29
Pour financer son activité habituelle et son développement, chaque entreprise doit
respecter certains principes de base d’équilibre (ressources stables = emplois durables).L’analyse
de la solvabilité a pour but de vérifier que ces principes de bon financement sont respectés, et
d’identifier, s’il y a lieu, l’origine des déséquilibres.

Les emplois durables (immobilisations) doivent être financés avec des ressources stables
(capitaux propres et dettes financières stables), ces dernières étant accordées de façon irréversible
sur une durée fixe.

L’excédant des ressources stables sur les emplois durables représente un matelas de
sécurité appelé « fonds de roulement ».

Le besoin en fonds de roulement résulte des décalages dans le temps du cycle


d’exploitation et du cycle financier de l’entreprise.L’exploitation de l’entreprise exige
habituellement un financement permanent qui provient du décalage entre le règlement des achats
et le paiement des ventes.

La trésorerie nette est un résultat qui peut donc être positive, nulle ou négative.C’est la
différence entre le FRN et le BFR.

A)- Evolution des indicateurs d’équilibre financier (FRF, BFR, TN)

indicateurs 2003 2004 2005 Var Var 04/05


03/04
FRF 879 256 660,35 1 234 799 735,18 415 083 614 +40,44 % -66,38%
BFR 967 778 547,45 1 313 187 326,86 500 224 933,63 +35,69 % -61,9%
TN -78 387 591,72 -88 521 887,1 -85 141 319,63 - 12,93 % 3,82%
FRF/BFR 90,85% 94,03% 82,98% +3,5% - 11,75%
TN/BFR 8,1% 6,74% 17,2% -16,8% +155,2%

Le FRF affiche un signe positif tout au long des trois exercices, ce qui représente un
indicateur rassurant et prouve que « Ciments du Maroc » assure son équilibre financier global.

Cependant, on constate que le FRF a connu une chute remarquable durant l’exercice 2005
estimée à 66,38%.Ceci est du à principalement à une augmentation des ressources stables moins
proportionnelle que celle de l’actif immobilisé, celui-ci a enregistré une progression
spectaculaire.

En effet, durant l’exercice 2005 les immobilisations financières ont progressé pour
atteindre quelques 1,444 Mdh avec une variation de +559,03%.Cette flambée est liée à un
investissement stratégique concrétisé par la prise de participation à hauteur de 13,4% dans le
capital du cimentier égyptien N°1 Suez Cement Company pour 1,2 Mdh.

Le BFR constitue pour « Ciments du Maroc » un besoin à financer et non pas une
ressource ce qui parait tout à fait logique vu la nature de l’activité exercée par la société qui se
caractérise par l’existence permanente des stocks et des créances.

Le BFR est financée dans une grande partie par le FRF durant les 3 exercices avec une
variation légère de +3,5% en 2004.Il faut signaler cependant

30
que durant l’exercice 2005, la contribution du FRF au financement du BFR à chuté de
11,75%.Ceci peut être expliqué par une diminution du FRF de l’ordre de -66,38% dont les
raisons sont déjà citées auparavant.

A ce stade il ne faut pas oublier de mettre l’accent sur la diminution remarquable du BFR
au cours de l’année de 2005 à l’ordre de -61,9%, ce qui constitue un indicateur favorable pour
« Ciments du Maroc ».Cette régression reflète la bonne maîtrise du cycle d’exploitation et
l’amélioration des performances industriels du groupe (investissements d’amélioration de service
sur les usines de Safi et Marrakech, meilleure productivité du four).

Le BFR est financé également par la TN.La contribution de la TN au financement du


BFR a connu une hausse remarquable durant l’exercice 2005, compensant ainsi la diminution du
financement du BFR par le FRF durant la même année.

En ce qui concerne la trésorerie nette de « Ciments du Maroc », elle affiche un résultat


négatif, ce qui signifie que la société dispose de ressources lui permettant de régler ses dettes à
court terme et financé son BFR comme a été signalé plus haut.

Certes cette trésorerie négative offre à la société une marge de manœuvre au niveau de
règlement des dettes à court terme, mais il reste à signaler que si cette situation perdure elle peut
influencer négativement l’indépendance financière de « Ciments du Maroc » et partant sa
solvabilité.

B)- Ratios de structure financière

Ratios 2003 2004 2005 Var 03/04 Var 04/05


Equilibre fin stable : FP/AI 165,77 % 190,25 % 116,20 % 14,77 % - 38,92 %

Autonomie fin : CP/FP 91,31 % 89,60 % 86,96 % -1,87 % -2 ,95 %


Capacité de 0,043% 0,0235% __ - 46,51% __
remboursement : DF/CAF
Structure de 0,08 % 0,03 % __ - 62,5 % __
l’endettement : DLT/Total
dettes
Degré de capitalisation : 76,29 % 75,23 % 74,51 % - 1,39 % - 0,96 %
CP/ Total Passif

 Le ratio d’équilibre financier stable affiche un signe positif et une valeur plus
de 100% durant les trois exercices.Ceci veut dire que les ressources durables de l'entreprise ne
couvrent à hauteur de 165% les emplois stables. On est donc dans le cas d'une société qui
bénéficie d’un fonds de roulement positif.

Dans cette situation la société a toutes les garanties pour ses éventuels créanciers.

31
Toutefois, il ne faut pas négliger la chute qu’a enregistré ce taux au cours de l’exercice
2005 de l’ordre de 38,92% qui s’explique par l’envolée des immobilisations financières de 1,2
Mdh suite à la prise de participation de l’ordre de 13,4% dans la capital du premier cimentier
égyptien Suez Cement Company.

Ainsi la notion d'équilibre financier est respectée.En fait, le la cohérence financière exige
que les emplois stables soient financés par les ressources durables, et bien plus encore, avoir une
marge de sécurité est nécessaire voire indispensable. Cette marge constitue bien évidemment le
fonds de roulement.Et c’est le cas pour « Ciments du Maroc ».

 Le ratio d’autonomie financière revêt un caractère satisfaisant .Pourtant, il


enregistre une tendance vers la baisse depuis 2003.Ceci est lié à une augmentation continue
du financement permanent contre une stabilité des capitaux propres.

Malgré cette tendance vers la baisse « Ciments du Maroc» conserve toujours son autonomie
et son indépendance financière.

 Le ratio de remboursement tend vers 0 et ceci s’explique par le non recours de


« Ciments du Maroc » à des prêteurs puisque la société arrive à financer ses investissements
par ses propres ressources.Ce constat se concrétise plus particulièrement par la capacité de
financement satisfaisante de « Ciments du Maroc » qui a atteint les 784 330 873,48 Dhs en
2005.

 La structure de l’endettement vient consolider le résultat du ratio de


remboursement puisqu’il avoisine également la valeur 0, vu le non recours aux dettes et à la
non existence même de ces dettes pour quelques exercices (2003 et 2005).

 Le degré de capitalisation : les ressources de « Ciments du Maroc » sont


constituées principalement par le capital social.

C)- Analyse de la solvabilité ou la liquidité

1)- Solvabilité générale :

ratios de solvabilité générale 2003 2004 2005 Var 03/04 Var 04/05
actif circulant / (dettes de PC + ≈ 319 % ≈ 365 % ≈ 186% + 14,42 % - 49 %
trésorerie P)

C'est une situation très satisfaisante puisque les créances dont dispose la société couvrent
la totalité des dettes de cette dernière.
Dans ce cas la société ne prend aucun risque puisqu’elle ne devra jamais faire appel à son
actif immobilisé pour honorer ses dettes et ceci assure la continuité de l'activité dans les
meilleures conditions.
Toutefois, il convient de mettre le point sur la chute qu’a connu le ratio de solvabilité
générale au titre de l’exercice 2005 dans lequel il a atteint 186% (chute de 49% par rapport à
2004).Ceci est lié à une chute de l’actif circulant engendrée par une diminution remarquable des
TVP de176, 72%.

2)- Liquidité relative :

32
ratios de liquidité relative ou restreinte 2003 2004 2005 Var 03/04 Var 04/05
(créances de l’actif circulant +TVP+
trésorerie A) / (dette de PC +trésorerie ≈ 260% ≈ 317% ≈ 136% + 21,923 % - 57,1 %
P)

Ce ratio, appelé également Acid Test Ratio, indique la capacité de l'entreprise de faire
face aux exigences immédiates de ses créanciers en mettant à profit ses disponibilités, (éléments
d'actif les plus facilement réalisables : encaisses, investissements temporaires et titres rapidement
négociables). Le ratio de liquidité relative est une mesure plus réaliste de la capacité de
l'entreprise à faire face à ses obligations à court terme puisqu’il exclut les stocks et les éléments
payés d'avance qui ne peuvent être immédiatement réalisés. Le ratio de liquidité relative est
généralement utilisé en complément du ratio de liquidité générale.

Le ratio de solvabilité relative a progressé durant l'exercice 2004 pour atteindre 317%
enregistrant ainsi une variation de +21,923% par rapport à 2003.On peut expliquer ce constat par
une flambée des TVP de 42%, des créances de l’actif circulant de 10,75%, et de la trésorerie actif
de 236% (augmentation des chèques et valeurs à encaisser).

Durant l’exercice 2005, ce ratio a chuté de 57,1% par rapport à 2004 et ceci pour atteindre les
136% au lieu de 317% ; cette baise est du généralement au titre est valeur de placement qui on
connu une baisse de 176% dans le mesure ou sa valeur devient 464 KDH au lieu de 1285 KDH
en 2004.

3)- Liquidité immédiate :

Ratios de liquidité immédiate 2003 2004 2005 Var 03/04 Var 04/05
(TVP liquides+trésorerie A) / (dettes ≈ 0,01 ≈ 0,04 ≈ 0,03 + 300% - 25 %
de PC+trésorerie P)

Les créanciers potentiels utilisent ce ratio car il démontre la capacité d'une société à
honorer ses dettes dans les pires circonstances possibles. Un ratio de liquidité immédiate de 1
veut dire que vous avez la valeur d'un dirham d'actif facilement convertible pour chaque dirham
de votre passif à court terme.

Le ratio de liquidité immédiate a connu une forte croissance en 2004pour atteindre 2.79
soit une variation entre les deux années de 181.81% .Cela est dû a l’augmentation des titres et
valeur de placement de 903 KMAD à 1285KMAD.

D)- Analyse du tableau de financement :

33
Ratios 2003 2004 2005 Var Var 04/05
03/04
Acquisitions 72 106 790,71 171 856 663,53 1 335 822 939,32 138,34% 677,3%
Cessions 13 808 301,87 5 225 265,86 63 051,36 -62,16% -98,8%
Cessions/Acquisitions 19,15% 3,04% 0,00472% -84,12% -99,84%
Acquistions des 5,21% 3,3% 91,33% -36,66% 2667,57%
immob fin/Tot
acquisitions
Acquistions des 94,63% 79,7% 8,26% -15,77% -89,64%
immob corp/Tot
acquisitions
Autofinancement 596 440 398,35 523 267 167,56 517 264 799,48 -12,27% -1,15%
Augmentation des _____ _____ _____ _____ _____
dettes de financement

A partir du tableau de financement, on remarque une hausse continue des immobilisations


arrivant en 2005 à un taux de +667,3%.Ceci implique que « Ciments du Maroc » poursuit une
politique d’investissement soutenue.

Afin de préciser le nature de cet investissement (investissement de croissance ou de


remplacement), il est pertinent de comparer les acquisitions et cessions durant ces trois
exercices.En effet, le ratio « cessions/acquisitions » montre que les acquisitions des
immobilisations dépassent dans une large mesure les cessions, ceci mène à juger que
l’investissement mis en place par « Ciments du Maroc » est un investissement de croissance et
non pas un investissement visant à remplacer uniquement des matériaux usés.

A ce stade, il convient de déterminer la nature de croissance ciblée par le groupe


(croissance interne ou croissance externe), pour cela on a estimé nécessaire de mesurer la part de
chaque type d’immobilisations dans la totalité des acquisitions et ceci pour chaque exercice.De
cela, on peut relever que durant les exercices 2003 et 2004 « Ciments du Maroc » poursuit une
politique d’investissement interne vu que les acquisitions sont constituées dans leur grande part
par des immobilisations corporelles

Par contre, durant l’exercice 2005, on remarque que « Ciments du Maroc » change
complètement ses orientations en matière d’investissement.En fait,le groupe se concentre
beaucoup plus sur des investissements de croissance externe plutôt qu’interne vu que les
immobilisations financières absorbent 91,3% de l’ensemble des acquisitions au titre du même
exercice (la prise de participation de 13,4% du capital du premier cimentier égyptien Suez
Cement Company,cette prise de participation a coûté au groupe 1,2Mdh ) .

Après ces différents constats qui mettent l’accent sur les investissements opérés par la
société, il convient maintenant de préciser les moyens auxquels a recouru le groupe afin de
financer ces investissements.

D’après le tableau ci-dessus, on remarque que malgré les investissements opérés par
« Ciments du Maroc », les dettes de financement n’ont pas augmenté, ce qui mène à avancer que
ces investissements ont été financé par les fonds propres de la société sans avoir recours à des
prêteurs.Ceci reflète l’autonomie et l’indépendance financière dont bénéficie le groupe.

34
Après cette analyse, on peut ressentir les efforts fournis par « Ciments de Maroc » pour
mener à bien une politique d’extension au niveau mondial et pour conquérir de nouvelles parts de
marché et ceci se remarque plus particulièrement au cours de l’exercice 2005.La société œuvre
également afin de consolider son dispositif cimentier par l’augmentation des capacités de
production et la modernisation de l’outil de production sans oublier sa stratégie de
développement des autres métiers du groupe liés aux matériaux de construction : béton prêt à
l’emploi et granulats.

E)- Structure des emplois et ressources :

Tableau d’emplois et ressources simplifié :

Emplois 2003 2004 2005 Ressources 2003 2004 2005


Augmentations 72 106 790,71 171856663,53 1335822 939,32 CAF 784108450,35 747025229,56 78 330873,48
des immob.
Remboursement 862 440,75 161 732,88 0,00 Cessions 13808301,87 5 225 265,86 63 051,36
des DF d’immob.
Dividendes 187 668 052 223 758 062 267066074,00 Augmentati __ __ __
ons du K
Variations du 537217258.76 355543074,83 819716121,18 Augmentati __ __ __
FRF ons des DF
TOTAL 797854542.24 751319533,24 783172891,9 TOTAL 797916752,22 752250495,42 784 393 924,8

 Structures des emplois et de ressources :

 CAF importante : représente à peu près la totalité de l’ensemble des ressources (98,27%
en 2003 ; 99,31% en 2004, 99,99% en 2005)
 Baisse spectaculaire des cessions d’immobilisations par rapport à 2003 et 2004.
 Part négligeable des augmentations des DF et des CP.
 Les acquisitions représentent à peu près la totalité des emplois stables

Section 3 : Synthèse d’analyse et perspectives

Synthèse d’analyse :

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Les comptes se soldent par un bénéfice net de 523 972 693,08 dhs.L’affectation du résultat
2005 et du report bénéficiaire a été de la manière suivante :

- Bénéfice net comptable 523 972 693,08


- Réserve réglementée 47625757.21
- Report bénéficiaire : 903 938 356.26
- Bénéfice disponible : 1 380 285 292,13
- Dividende ordinaire (42 DH / action) : 303 156 084.00
- Report à nouveau : 1077129208.13

Durant l’exercice 2005, le chiffre d’affaires de la société a progressé de 5.6%, passant de


1820 millions de dirhams en 2004 à 1921 millions en 2005. Cela est dû à la conjoncture
favorable du secteur BTP, en raison des travaux d’infrastructures que réalise le pays et également
de la construction de logements sociaux. Ce qui a fait progresser la consommation nationale de
ciment de 5% en 2005 par rapport à 2004, et de ce fait, la région du sud, dans laquelle opère
Ciments du Maroc, a réalisé une croissance des ventes de 4.4%. L’évolution de l’excédent brut
d’exploitation de la société n’est par contre sue de 3.1%, se chiffrant à 967 millions de dirhams
en 2005. Cette évolution moins importante que celle du chiffre d’affaires est due à
l’augmentation au niveau mondial des coûts énergétiques. Et en raison de la mise en service des
nouvelles installations de son usine de Safi et des dotations aux amortissements qu’elle a
engendrées (+11 millions de dirhams par rapport à 2004), le résultat d’exploitation de Ciments du
Maroc a enregistré une augmentation de 2.2% sur 2005. Ce n’est pas le cas de son résultat net.
Ce dernier a marqué une baisse de 1.6%, passant de 532 millions de dirhams en 2004 à 524 en
2005, baisse due à la constitution d’une provision pour investissements industriels de 150
millions de dirhams.

En l’absence d’éléments exceptionnels dans ces comptes, et vu l’orientation favorable du


marché, les résultats de « Ciments du Maroc » de 2006 devraient évoluer favorablement.

Réputée particulièrement énergétivore, « Ciments du Maroc » devrait pâtir de nouveau de la


hausse du prix du fuel. Représentant près du tiers des charges variables de ses cimenteries, la
baisse du coût de l’énergie constitue une des revendications majeures de la société pour la
préservation de leur industrie. La récente hausse de 24% du prix du fuel industriel à 2581 DH la
tonne devrait constituer un nouveau coup dur pour ce cimentier. A titre de rappel, les « Ciments
du Maroc » du subir durant l’année 2004 le dédoublement de la taxe spéciale sur le ciment qui
n’a été que partiellement comblée par la baisse de la TIC et celle du coût de l’électricité. Ayant
dores et déjà appliqué une légère hausse des prix en début d’année, une nouvelle augmentation
des prix de vente du ciment risquerait d’aiguiser l’appétit des exportateurs et menacer la
compétitivité du produit national

Cependant, il est nécessaire de signaler que les coûts variables ont augmenté sensiblement
moins que le prix du coke de pétrole, qui représente pourtant le tiers de leur montant
global.Cela est dû à la baisse du coût de l’électricité et à l’amélioration de la productivité des
usines, résultant :

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- De la capacité à utiliser du coke de pétrole plus soufré et donc moins cher,
- D’une moindre consommation de fuel grâce à une amélioration de la fiabilité des
fours,
- De la diminution de la consommation d’électricité et de réfractaires,
- Des gains sur la sacherie.

Les frais fixes ont très peu augmenté grâce principalement à la réduction des frais de
maintenance, conséquence d’un fonctionnement mieux maîtrisé des installations.D’autre part,
la réduction des frais généraux usine a compensé l’augmentation des frais de personnel.

Afin de consolider son dispositif cimentier et améliorer ses performances, on propose aux
«  Ciments du Maroc » : la maîtrise des frais d’entretien et de production, une utilisation
accrue de cendres volantes, une adaptation du nombre de personnes à la quantité produite, et
plus particulièrement la mise en place d’un baromètre de satisfaction clients et le
renforcement du dispositif technico-commercial afin d’accroître l’efficacité commerciale.

Les efforts de « Ciments du Maroc » visant à assurer le maximum de sécurité pour ses
collaborateurs ont donné leur effet.Cette amélioration de performances en matière de sécurité
résulte de l’importance et de la constance des efforts engagés :

- Sur le plan technique, par la vérification, l’entretien et la mise à niveau des


équipements,
- Sur le plan humain, par des actions de sensibilisation et de formation portant sur
l’utilisation des équipements sécurité,le respect des normes de
prévention,l’analyse des risques liés au travail et les techniques d’intervention et
de secours.

Perspectives : 2006

Évolution économique prometteuse avec un taux de croissance de +6,1%

 Retombées d’une bonne campagne agricole 2005 - 2006


 Poursuite de l’effort national pour la lutte contre l’habitat insalubre

Bonne conjoncture du secteur BTP :

Les projets lancés sur le marché de Ciments du Maroc laissent augurer une croissance
pérenne sur le moyen terme :

 Autoroute Marrakech – Agadir;


 Plan Azur (Essaouira - Taghazout …);
 Port de Boujdour;
 Logement résidentiel et social à Marrakech et Agadir.
 ¨ Fin des études pour l’augmentation de capacité de l’usine d’Agadir.
 ¨ Poursuite des efforts pour amélioration du service clientèle sur tous nos sites.
 ¨ Actions en faveur de la réduction du coût de la consommation en énergie.

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BPE

 Poursuite de tensions sur les prix de vente du BPE.


 Augmentation de notre capacité de production du BPE sur les villes de Casablanca,
Marrakech et Agadir.
 Accompagnement des grands projets autoroutiers.
 Présence accrue sur tous les grands projets de construction de logements sociaux.

GRANULATS
Augmentation de notre capacité de production en granulats dans la région Centre et Marrakech
par l’ouverture de nouvelles carrières en 2006.

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En terme de ce travail, nous tenons à signaler que le stage que

nous avons effectué au sein de « Ciments du Maroc » nous a été

d’une grande utilité dans le sens ou il a complété notre formation de

base.

Ainsi, nous avons pu nous adapter et nous familiariser avec le

milieu professionnel, et partant nous avons appris à palper les

relations humaines au sein d’un groupe de travail, et mettre à

l’épreuve nos aptitudes professionnelles et notre savoir-faire.

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