Metrologie
Metrologie
Metrologie
Jean-Marie De Conto
2021
http://jmdeconto.pagesperso-orange.fr/
8
PROCESSUS DE MESURE
La mesure ne se borne pas à la lecture d’un appareil
Les erreurs proviennent
Des performances de l’appareil (moyens)
Du mode opératoire (méthode)
Du personnel (main-d’œuvre)
De l’environnement (milieu)
Du mesurande (matière)
9
SOURCES D’INCERTITUDES/ERREURS
1. Les fluctuations dues à l’environnement
On réduit leur effet en effectuant la moyenne de plusieurs
mesures effectués dans des conditions strictement identiques. On
estime l’incertitude sur cette moyenne. Incertitude de type A
𝑢2 = 𝑢𝐴2 + 𝑢𝐵2
10
UN EXEMPLE:AMPÈREMÈTRE
On insère un ampèremètre à 7 chiffres dans un circuit
(gamme 0-1A).
On relève 0.516923A. Comment estimer raisonnablement
l’erreur commise? Combien vaut elle? Comment améliorer le
résultat?
On fait 3 mesures successives de 0.511294, 0.522917 et
0.505114 A. Que faire pour améliorer le résultat?
Incertitude?
𝜎
𝑢𝐴,𝑚𝑜𝑦 =
𝑁
0.001
𝑢𝐴 =
2 3
0.000001
oDire que c’est est absurde (« le dernier digit », « la demi
2 3
graduation »)
𝑀𝑒 ≈ 𝑀𝑣𝑟𝑎𝑖
L’écart-type de la fluctuation autour de Me est estimé par
σ 𝑚𝑖 −𝑀𝑒 2
𝜎𝑒2= → 𝜎 (𝑁 → ∞)
𝑁−1
𝜎
𝑢𝑀𝑒 = 𝑒 est l’incertitude type sur la moyenne (différente de M)
𝑁
𝜎𝑒 ≈ 𝜎
𝜎𝑒 ≈ 𝜎 mesure donc l’incertitude type sur une lecture seule
15
AUTREMENT DIT: NE PAS CONFONDRE
Me
16
L’ECART-TYPE EXPÉRIMENTAL. EXEMPLE DU
DÉ À 6 FACES
Point de vue des probabilités: on prend tout les cas car on connait la loi
1+2+⋯+6
𝐸 𝑋 = 6
= 3.5
2 (1−3.5)2 + ⋯+(6−3.5)2
𝜎 𝑋 = = 1.72
6
Point de vue (estimation) statistique: on prend des échantillons 𝑚𝑖 (Ex:
1,2,6,3,5,3,1,2) et on estime 𝐸 𝑋 et 𝜎 𝑋
On estime comme on peut E(X) et 𝜎 𝑋
𝑚1 +⋯+𝑚𝑁
𝐸(𝑋) ≈ 𝑀𝑒 = ≠ 𝐸(𝑋)
𝑁
2 σ 𝑚𝑖 −𝑀𝑒 2
𝜎 𝑋 ≈ 𝜎𝑒2 = 𝑁−1
L’écart-type expérimental est le meilleur estimateur du véritable écart-type. On
montre qu’il faut N-1 et pas N
L’explication « on ne peut estimer un écart-type avec un seul échantillon donc il
faut N-1 pour que ça ne marche pas » est une stupidité
17
FORMULE DE PROPAGATION
On mesure x et y et on déduit z=f(x,y)
𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝑑𝑧 = ∙ 𝑑𝑥 + ∙ 𝑑𝑦
𝜕𝑥 𝜕𝑦
𝜕𝑓 𝜕𝑓
∆𝑧 ≈ ∙ ∆𝑥 + ∙ ∆𝑦
𝜕𝑥 𝜕𝑦
𝜕𝑓 2 𝜕𝑓 2
𝑢𝑧2 = ∙ 𝑢𝑥2 + ∙ 𝑢𝑦2
𝜕𝑥 𝜕𝑦
18
COMPOSITION DES INCERTITUDES (LOI DITE DE
PROPAGATION) EN GÉNÉRAL
2
n
z 2
Grandeurs non-corrélées u ( z )
2
ui
i 1 xi
Grandeurs corrélées
2
n
z n n
z z
u 2 ( z ) ui2 2 kij
i 1 xi i 1 j i 1xi x j
kij ui u j rij
19
MESURE DE RÉSISTANCE
V
I R
I
R 2 R 2
2 2
V uR u I
2
uV
I V
2
V 1 2
uR 4 uI 2 uV
2 2
I I
Formule de propagation des incertitudes
20
UN DERNIER EXEMPLE ET UN VRAI PROBLÈME
B
On étalonne un manomètre supposé linéaire
Vlu=f(Pref) y = m2 * M0
Value Error
Vlu également xy
30
a
On doit donc déduire (cf TDs) l’incertitude sur
a
25 x 2
B
tension Vmes (entachée d’une incertitude) et l’on
déduit Pmes par Pmes=Vlu/a 15
2
V 1 2 0
uP 4 ua 2 uV
2 2 0 2 4 6 8 10 12 14
a a A
V=f(P)
Ua=????????? 21
PRÉSENTATION DES RÉSULTATS
Mesurande, incertitude type ou incertitude et
coefficient élargissement)
M=100.02147g et u=0.36 mg
M=100.02147(36)g
M=100.02147(0.00036)g
M=(100.02147±0.00036)g risque de confusion
M= (100.02147±0.00072)g et k=2
Remarque: Nous sommes au XXIème siècle, nous disposons de calculatrices dans le
pire des cas, d’ordinateurs en général.
Faire les calculs avec tous les chiffres et sans arrondis PUIS finaliser
correctement le résultat en connaissant les incertitudes.
Ne pas supposer que « 3 chiffres suffisent ». Posez-vous la question de « combien
sont requis ». Parfois c’est 12.
22
CHIFFRES
23
NIVEAU DE CONFIANCE
L’incertitude est, mathématiquement, l’écart-type u estimé de la loi statistique
de l’erreur commise. La connaissance de la loi de probabilité associée donne
le niveau de confiance
On ne peut pas chiffrer un risque si on ne connaît pas la loi de probabilité de
l’erreur!! L’incertitude ne donne PAS la loi.
24
LE CAS PARTICULIER DE LA MOYENNE DES MESURES
25
Loi de Student
Degrés de
liberté: Nb
échantillons-1
Facteur
d’élargissement
26
LOI DE STUDENT
Pour 5 échantillons, on prend bien 2 fois 1.5 environ. (nous avions trouvé 1.4 par simulation)
Student compense l’incertitude sur l’écart-type
Si l’on sous-estime l’écart-type, il rétablit l’équilibre
Si l’on sur-estime, l’erreur sera sur-estimée (pas de risque) 29
N OU N-1?
𝑁
𝑁−1
𝑚1 + ⋯ + 𝑚𝑁 σ 𝑚𝑖 − 𝑀𝑒 2 𝜎𝑒
𝑀𝑒 = 𝜎𝑒2 = 𝑢𝑀𝑒 =
𝑁 𝑁−1 𝑁
𝜎𝑒
𝑀𝑒 ± ∙ 𝑆𝑡𝑢𝑑𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑔𝑟é𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑖𝑏 = 𝑁 − 1, 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑖𝑎𝑛𝑐𝑒 = 𝑥%
𝑁
31
AUTRES LOIS
32
INCERTITUDES ET TOLÉRANCES
Incertitude: garantit que la valeur est dans un intervalle avec
un niveau de confiance donné
Tolérance = zone de valeurs acceptables
Rapport Incertitude/Tolérance=U/T
Entre ½ (valeur maximale) et 1/10.
33
EXEMPLE: FABRIQUER DES BARRES DE 400MM+-
0.9MM
Figure 3.4
34
DÉCISION LORS D’UN CONTRÔLE
35
FABRICATION DE PIÈCES DE 500MM±0.19MM CONTRÔLE AVEC
UNE MESURE SUR UNE SEULE PIÈCE
500.15
500.19
500
500.1 500.18 500.2 36
FABRICATION DE PIÈCES DE 500MM±0.19MM CONTRÔLE SUR
UNE SÉRIE DE PIÈCES
50 mesures, moyenne 500.15, 𝜎 =0.05mm supposé très supérieur à l’incertitude type de
l’appareil de mesure
Incertitude sur la moyenne(0.014mm) sans intérêt. Ce qui compte est 𝜎
Loi gaussienne (50 échantillons).
500.19−500.15 1 +∞ −𝑥 2 /2
= 0.8 → 𝑒 ∙ 𝑑𝑥 = 0.21 (on néglige –ici- la partie gauche)
𝜎 2𝜋 0.8
500.15
500.19
500
500.1 500.18 500.2 37
NOTION DE CAPABILITÉ: COMPATIBILITÉ
TOLÉRANCE/CE QUE L’ON SAIT FAIRE
Tolérance: définie
par le client et
acceptée ou non par
le fournisseur.
C±T x% N. Conf.
38
INCERTITUDES: LA RÉALITÉ DU TERRAIN
Il est indispensable de s’adapter à son environnement
A l’IUT: utilisation stricte des règles (but pédagogique)
Au laboratoire (notamment d’étalonnage ou d’essais): idem
En entreprise: Parfois difficile de bien estimer toutes les incertitudes, problèmes
(parfois), de moyens, de temps ou de compétences
Estimations plus sommaires fautes de moyens
Estimations plus sommaires pour des aspects sécurité (majoration+facteur de sécurité)
𝐴 𝐵 𝑎 𝑏 𝐴𝑎 + 𝐵𝑐 𝐴𝑏 + 𝐵𝑑
∙ =
𝐶 𝐷 𝑐 𝑑 𝐶𝑎 + 𝐷𝑐 𝐶𝑏 + 𝐷𝑑
20
B
Warning: les tableurs (type excell)
font des calculs d’incertitude et
comportent des erreurs. Ne faites 15
incertitudes
0
0 2 4 6 8 10 12 14
42
A
LA FORMULE DE PROPAGATION: TROUVEZ L’ERREUR
43
LA RÉPONSE: BIEN CONNUE
On considère la grandeur (ici z) obtenue à partir de x et
de y:
z=f(x,y)
𝜕𝑓 𝜕𝑓
∆𝑧 ≈ ∙ ∆𝑥 + ∙ ∆𝑦
𝜕𝑥 𝜕𝑦
𝜕𝑓 2 𝜕𝑓 2
𝑢𝑧2 = ∙ 𝑢𝑥2 + ∙ 𝑢𝑦2
𝜕𝑥 𝜕𝑦
44
RÉGRESSION LINÉAIRE Y=AX (1/2)
∆𝑢𝑣 = 𝑢∆𝑣 + 𝑣∆𝑢 Maths S1
𝑎 ∙ 𝑥 2 = 𝑥𝑦 Démontré en TD de
métrologie
∆𝑎 ∙ 𝑥 2 + 2𝑎 ∙ 𝑥∆𝑥 = 𝑦 ∙ ∆𝑥 + 𝑥 ∙ ∆𝑦 = 𝑎 ∙ 𝑥 ∆𝑥 + 𝑥 ∆𝑦
∆𝑎 ∙ 𝑥 2 = −𝑎 ∙ 𝑥 ∆𝑥 + 𝑥 ∆𝑦
En général: 𝑢𝑎2 ∙ σ 𝑥 2 2
= σ 𝑥𝑖2 ∙ 𝑎2 ∙ 𝑢𝑥𝑖
2 2
+ 𝑢𝑦𝑖 = 𝑎2 ∙ σ 𝑥𝑖2 ∙ 𝑢𝑥𝑖
2
+ σ 𝑥𝑖2 ∙ 𝑢𝑦𝑖
2
45
RÉGRESSION LINÉAIRE Y=AX+B (1/2)
On montre que les coefficients de la régression sont
donnés par la relation
x2 x xy
a a
∙ =𝑀∙ =
b b
x N y
46
RÉGRESSION LINÉAIRE Y=AX+B (2/2)
Calculs: JM De Conto ∆𝑦 = 𝑎∆𝑥 + 𝑏
σ 𝑥2 σ𝑥 𝑎 σ 𝑥𝑦
∙ =
σ𝑥 𝑁 𝑏 σ𝑦
y = m2 * M0
Value Error
m2 2,6301 0,15137
40
Chisq 26,211 NA
2
𝑢𝑥2 = 𝑢𝑥0 + 𝜎𝜀2 35
R 0,95177 NA
30 𝜇𝑖
2
𝑢𝑦2 = 𝑢𝑦0 + 𝜎𝜇2 25
𝜀𝑖
20
B
15
10
0 48
0 2 4 6 8 10 12 14
Valeurs estimées de k, incertitude avec la formule de la régression (bleu), incertitude avec
les droites extrêmes (vert)
𝑦 = 1+𝑘 𝑥+3
𝑘 = 10−5 et erreur vraie sur k : [−10−7 , 10−7 ]
𝑥2 𝑥
𝑀=
𝑥 𝑁
𝑎2 𝑢𝑥2 + 𝑢𝑦2
𝜀𝑅𝑀𝑆 = → 0 (𝑁 → ∞)
det(𝑀)
σ 𝑥2 σ𝑥 1
𝜎= det(𝑀) 𝛽 = 𝛼= 𝛾=𝜎
𝜎 𝜎
𝛽𝑦 2 + 2𝛼𝑥𝑦 + 𝛾𝑥 2 = 𝑘𝜀𝑅𝑀𝑆
𝜎𝑢𝑥_𝑚𝑎𝑥 = 𝛽𝜀𝑅𝑀𝑆 𝜎𝑢𝑦_𝑚𝑎𝑥 = 𝛾𝜀𝑅𝑀𝑆
52
GUM
Notion issue de la métrologie
Modélisation du processus de mesure
Estimation de l’incertitude de mesure (grandeur de sortie)
à partir des incertitudes des grandeurs d’entrée
Besoin de connaître toutes les sources d’erreurs possibles
(grandeurs d’influence, étalonnage, erreurs de lecture…)
Difficile cependant à mettre en œuvre dans le cas
d’essais.
Il faut pouvoir modéliser mathématiquement le processus,
ce qui peut être difficile ou impossible
53
5725
Issu du monde des essais
Quantification de la qualité d’une méthode d’essai par
des comparaisons expérimentales interlaboratoires
Méthodes et démarche : fascicule de documentation FD X
07-021 (Normes fondamentales. Métrologie et
applications de la statistique. Aide à la démarche pour
l’estimation et l’utilisation de l’incertitude des mesures et
des résultats d’essais)
54
CARACTÉRISTIQUES (SOURCE: BINDI)
55
GUM
56
A TITRE D’ILLUSTRATION: EXTRAIT DE LA NORME
ENV13005
57
ESTIMATION DES INCERTITUDES DE TYPE B
58
EXEMPLES DE LOIS ET DE LEUR DOMAINE D’APPLICATION (SOURCE: BINDI
59
MÉTHODOLOGIE
Réduction des erreurs aléatoires et systématiques
Détermination du modèle mathématique de l’erreur. Exemple de
l’ampèremètre
Ex: Cv est une correction de calibre du voltmètre, avec son incertitude
(donnés par le certificat d’étalonnage)
C0 est la différence entre valeur lue et valeur estimée: correction obtenue
par plusieurs mesures et moyenne
U CV Introduction de
Ie e l’ampèremètre
Re CR
dans le système
C0 I e I lu C C0 CI
(résolution,
ampèremètre impédance etc)
étalonnage I
mesure
Ie
Re Ue U
R
60
LES 5M
61
INCERTITUDE TYPE A
Calcul des valeurs moyennes sur I et V, avec les
incertitudes expérimentales (coef de Student 1.05 pour
68.27% de niveau de confiance)
62
CORRECTIONS
63
INCERTITUDE DE TYPE B SUR LES CORRECTIONS
Résolution 1 V rectangulaire
1 V /√12=0.6 V = u(Cvdérive)
etc
64
RÉSULTAT FINAL: APPLICATION DE LA LOI DE PROPAGATION DES
INCERTITUDES AU MODÈLE CHOISI (CALCULS NON DONNÉS ICI)
U e CV
C C0 C I I CI
Re CR
CR R
C I I
uV2 uC2V
2 uR uC2 R uIa2 uC2 I
V2 2
uc2 (C )
R2 R
65
MÉTHODE 5725
66
LA NORME NF ISO 5725
67
FIDÉLITÉ: LES FACTEURS QUI INFLUENCENT LA VARIABILITÉ
D’UN ESSAI PEUVENT PRENDRE DEUX ÉTATS - EXEMPLES
68
ATTENTION AUX BIAIS
y=m+B+e
y=résultat d’essai
m=moyenne
B: écart du labo % à m (biais du labo)
e=erreur aléatoire survenant dans chaque mesure dans des conditions de
répétabilité
Nota: barre = moyenne sur l’ensemble des labos (ici)
2
e
On déduit:
La variance intralaboratoire
La variance interlaboratoires
B2
La variance de répétabilité
La variance de reproductibilité r2 e2
Un modèle plus réaliste demande de
rajouter le biais de l’opérateur
R2 r2 B2
69
ESTIMATION DE LA JUSTESSE
70
FIDÉLITÉ: LE PRINCIPE DE LA MÉTHODE DES PLANS D’EXPÉRIENCES
LA CATAPULTE: MAXIMISER SA PORTÉE
http://www.si.ens-cachan.fr/ressource/r18/r18.htm
71
CINQ Paramètres (entrées):
bandage de l’élastique (goupille du mât avant ; 4 positions
possibles, 3 utilisées)
accrochage de l’élastique (sur le bras ; 5 positions possibles,
3 utilisées)
position du bol sur le bras (5 positions possibles, 3 utilisées)
angle de butée de percussion (goupille dans l’une des 6
positions prévues, 3 utilisées)
angle d’armement (variation continue, 3 positions utilisées)
72
IDÉE: FAIRE UN MINIMUM D’ESSAI POUR ESTIMER CE
QUE L’ON CHERCHE
73
On peut obtenir l’effet des facteurs sur la moyenne en seulement 27 essais.
74
Organismes, étalonnage,
ASPECTS D’ORGANISATION raccordement, gestion…
75
LES ORGANISMES
Convention du mètre: traité qui légitime la suite
CGPM: réunit des délégués de la Convention du mètre.
CIPM: Comité de supervision
BIPM: Bureau International des Poids et Mesures (Breteuil):
en charge des étalons primaires + recherches
fondamentales (étalons, techniques…)
76
LNE
Laboratoire National de Métrologie et d’Essais (LNE)
A repris les activités du BNM depuis 2005
Coordination des 4 laboratoires nationaux de métrologie
(CEA/LNHB, CNAM/INM, Observatoire de Paris et LNE)
Métrologie fondamentale (maintien des étalons nationaux pour le
raccordement industriel à la norme ISO9001). Mécanique, thermique,
optique, chimie et électricité
Métrologie légale (Ministère de l’Industrie)
Métrologie à l’usage des industriels, la Santé ou autres (prestations de
service) SI BESOIN
25 accréditations (mai 2005) par le COFRAC
77
COFRAC
Atteste que l’organisme accrédité est compétent
Permet de valider au niveau international
Garantit que le prestataire satisfait
Aux exigences de management de la qualité
À celles de traçabilité des opérations métrologiques
Concerne les aspects techniques ET les aspects documentaires
Audit annuel
Accréditation
Peut être nécessaire
Peut être volontaire
Quatre sections
Laboratoires
Inspection
Certification d’entreprises, personnel et environnement
Produits industriels et services
78
CAS OÙ LA MÉTROLOGIE N’EST PAS ACCRÉDITÉE
79
LE RACCORDEMENT
80
LA DÉGRADATION DES INCERTITUDES
81
COMMENT RECONNAÎTRE LE RACCORDEMENT?
82
ASPECTS PLUS PRATIQUES
Choix de l’entreprise
Attention: être sûr des méthodes de mesures avant de
s’engager sur une caractéristique produit
83
RACCORDEMENT INTERNE ET EXTERNE
Un compromis à trouver
Étalonnage des instruments par un prestataire accrédité
Contrôle des étalons internes par un prestataire accrédité
Autre…
Intégrer la réalité de l’entreprise (coût, besoin réel, compétence du
personnel interne, offres de service et proximité et… nature du parc)
Ex: un seul instrument externe (sauf cas de confidentialité par exemple)
Beaucoup d’instruments interne, avec des étalons
Attention: Étalonnage ne dit pas précision
Un appareil étalonné à 10% ne permet pas des mesures à 1%!!
84
REMARQUE: SAIT ON TOUJOURS FAIRE LE
RACCORDEMENT? NON
Domaine physico-chimique
Dureté
Matériaux de référence
Accepté par des campagnes de validation interlaboratoires
Raccordement à certaines constantes fondamentales (point triple de l’eau)
85
ETALONNAGE ET VÉRIFICATION - SUIVI
86
QUAND ÉTALONNER?
Connaissance d’une valeur chiffrée et de son incertitude (définition
des corrections, bilan des incertitudes) – Evident
Utilisation d’un appareil comme référence
Suivi de l’appareil (dérives)
Suivi des étalons
Prise en compte des grandeurs d’influence
Recherche d’un niveau d’exactitude différent de la spécification
constructeur
Pas de spécifications constructeur dans le domaine concerné
Pas d’autre connaissance possible de l’appareil de mesure
87
VÉRIFICATION SI
l’on veut savoir si les erreurs d’indication de l’appareil sont inférieurs
aux erreurs maximales tolérées
Pas besoin de résultat chiffré
On souhaite interchanger des appareils
On souhaite remettre un appareil en service
Comparaison des résultats d’un étalonnage aux limites d’erreurs
tolérées (mesure d’un étalon)
Sans chiffre, en regardant si l’on excède ou non une erreur, via un
étalon
Ex: une balance (donnée à +- 1mg par le constructeur) est vérifiée
(incertitude constatée +- 3 mg).
Elle peut être conforme ou non selon les exigences requises par l’industriel
88
RENSEIGNEMENT D’UN CERTIFICAT D’ÉTALONNAGE OU D’UN
CONSTAT DE VÉRIFICATION
89
Exemple de certificat d’une résistance étalon
90
GESTION DU PARC DANS L’ENTREPRISE
L’entreprise doit
Atteindre ces objectifs
Démontre qu’elle gère correctement les dispositions associées
91
RÉCEPTION D’UN APPAREIL
92
FICHE DE VIE (EXEMPLE)
93
DIVERS
Conserver les emballages!
Stocker dans des locaux appropriés (température,
hygrométrie, poussières…)
Protéger les locaux contenant les moyens d’ajustage
confirmés.
Déplacements
Protection adéquate des appareils
Enregistrement (traçabilité)
94
LA STRUCTURE DOCUMENTAIRE
95
LA DOCUMENTATION: MYTHE OU PIÈGE?
96
EXEMPLE DE PROCÉDURE D’ÉTALONNAGE
97
LA SOUS-TRAITANCE DE LA MÉTROLOGIE
Que sous-traiter?
Confirmation des instruments
Confirmation des étalons
Ajustage, réparation
Maintenance
Identification des équipements
Conseil, expertise
Gestion complète Une évaluation correcte des sous-
traitants potentiels doit être faite
…
98
DÉFINIR CLAIREMENT LE BESOIN
CAHIER DES CHARGES Non exhaustif!!
Axe technique
Définir la liste des instruments concernés
Etablir les exigences techniques
Pour un étalonnage, par exemple
Définition des opérations préliminaires (nettoyage, mise en température,
zéro…)
Gamme de mesure et calibres concernés
Besoin en incertitude
Documents attendus (certificats…)
Pour une vérification
Idem – Donner une liste claire et précise des point, gammes ou calibres
particuliers à vérifier
Le sous-traitant ne fait que ce qui a été
négocié, et dans les délais convenus
Le cahier des charges est un processus
itératif, pas un dogme 99
DÉFINIR CLAIREMENT LE BESOIN
CAHIER DES CHARGES
Axe qualité
Déterminer les exigences relatives à la prestation, selon un référentiel
qualité ou spécifique à une profession
Mise en place de modalités particulières comme la confidentialité, le
traitement ultérieur des non-conformités…
Définir les audits éventuels
Axe logistique
Travaux sur place ou chez le prestataire
Règles à suivre en cas de réparation ou ajustage (échange standard, rendu
en l’état…)
Acceptation de plusieurs niveaux de sous-traitance (ou non)
Modalités de marquage
Définir les responsabilités
Aide à la réalisation du cahier des charges: FD X 07-019
100
EXEMPLES D’ÉCHECS (PAS FORCÉMENT DANS LE
DOMAINE DE LA MÉTROLOGIE)
Impossible de l’écrire !
Selon les humeurs de l’enseignant
Tolérances mal définies
Conception hors specs et responsabilité non définie
Analyse incomplète du problème industriel
Gestion documentaire en retard
….
101
EVALUATION ET OPTIMISATION