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Entretiens PFE

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Préparation aux entretiens

PFE – Cabinets d’audit


Présenté par : En coopération avec :
Mr. Rida MOUTIK L’Association Des Etudiants – ENCG
Mr. Rachad GHALI CASABLANCA

Séance #1 - Vendredi 06 et Samedi 07 Novembre 2020


1
Présentation personnelle :
Rachad GHALI Rida MOUTIK

Lauréat de l’Ecole Nationale Lauréat de l’Ecole Nationale


de Commerce et de Gestion de Commerce et de Gestion
de Casablanca – Juin 2020 de Casablanca – Juin 2020

Auditeur financier chez Auditeur financier chez Baker


Coopers & Lybrand Maroc Tilly Maroc

2
Partie I : Généralités

3
I. Cadre général de l’audit :
La mise en L’avènement du La découverte
L’audit trouve
place des capitalisme et de fraudes
sa légitimité
systèmes de la naissance du importantes
dans la théorie
contrôle par commissariat (l’affaire
d’agence
l’Etat aux comptes ENRON)

La théorie d’agence se définit comme une Le problème apparaît quand l'agent


opposition entre deux agents : et le principal ont des objectifs
 Le détenteur des moyens de production, appelé
individuels différents et que le
« actionnaire » (ou de manière générale « le principal ne peut pas déterminer
principal ») ; aisément si l'agent s'est comporté
 L'agent qui exploite les moyens de production du et a agit en fonction des objectifs
premier à sa demande. fixés ou cherche à servir ses propres
En conséquence :
intérêts.
 L'actionnaire compte rentabiliser son capital ;
 L'agent veut tirer des bénéfices de son action. 4
II. Typologie d’audit :

Audit

Audit Audit
Opérationnel
interne externe
Porter un jugement sur
le dispositif de contrôle
interne et donner les Certification
recommandations
nécessaires
5
II. Typologie d’audit :
Audit externe
Audit interne
légal

4 natures
Une seule nature

Audit de Audit de
Audit d’efficacité Audit de stratégie
conformité management

Audit comptable et
financier
Comparer la réalité S’assurer de la
L’auditeur se base Vérifier la cohérence
à un référentiel et conformité entre
sur son entre la stratégie de
vérifier la bonne la politique d’une
appréciation l’entreprise, ses
application des fonction et la
personnelle et politiques et son
règles et stratégie de
professionnelle environnement
procédures l’entreprise
6
1. Audit interne :

Atteindre les
Risques objectifs
Maitriser
l’activité

Gérer le
Contrôle risque
interne La mise en place d’un dispositif
de contrôle interne

Audit Le contrôle interne n’est que


interne l’application de la gestion du risque dont
il procède. 7
1. Audit interne :
Exemple :
Objectif : 50 MMAD de CA

Risque : Pénurie de stock

DCI : Gestion de stock (Stock


de sécurité)
8
1. Audit interne :
Le contrôle interne :

Définition :
Le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le conseil
d’administration, les dirigeants et le personnel d’une organisation,
destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des
objectifs.

Source : COSO I – 1992

9
1. Audit interne :
Le contrôle interne :

COSO 2

COSO 1
10
1. Audit interne :
Le contrôle interne :

Sincérité, fiabilité et
Efficacité et efficience
intégrité du système
des opérations
d’information

Les objectifs Le contrôle interne


du contrôle est une finalité de
interne
l’audit interne.
Conformité aux lois et
Protection du
réglementations en
patrimoine
vigueur
11
1. Audit interne :
Définition :

L’audit interne est une activité indépendante et objective qui


donne (à une organisation) une assurance raisonnable sur le degré
de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les
améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée.
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, ses
processus de management des risques, de contrôle et de
gouvernement d’entreprise, et en faisant des propositions pour
renforcer son efficacité.
Source : Institute of Internal Auditors (IIA)

12
Quelle est la différence entre « audit interne »
et « contrôle de gestion » ?

13
1. Audit interne :
Points à retenir :
Assistant en management :
L’auditeur interne porte un jugement et une opinion sur un ensemble de dispositions et
procédures, appelé « le contrôle interne », et par conséquent sur la maitrise d’activité.

L’auditeur assiste, conseille, aide, mais ne décide pas. Ensuite, il donne les recommandations
pour l’amélioration de cet ensemble, d’où viennent les notions :
« Chien de garde » (audit interne) et ;
« Chien de guide » (contrôle de gestion).

Sans juger les hommes :


L’auditeur se trouve dans une logique d’améliorer la performance et non pas juger une
performance déjà existante.
L’audit est différent de l’inspection.
14
1. Audit interne :
Points à retenir :
En toute indépendance :

L'auditeur doit relever d'un niveau hiérarchique de l'organisation qui va permettre au service de l'audit d'exercer
ses responsabilités (souvent le niveau hiérarchique le plus élevé).

L'auditeur ne doit subir aucune ingérence lors de la définition de son champ d'intervention, la réalisation de son
travail, et la communication des résultats.

L'auditeur doit être impartial et dépourvu de toute idée préconçue et de préjugés.

L’auditeur doit être directement lié à la direction générale, pour qu’il ne soit pas surchargé par des tâches qui ne
doivent pas lui incomber.
C’est le cas des auditeurs que l’on chargent de définir et rédiger les dispositions, les règles et les
procédures dans telle fonction.
Comment portera-t-il une appréciation sur un ensemble de dispositions s’il en est lui-même l’auteur ?
15
2. Audit externe :

Audit contractuel
(pour des fins de Audit externe légal
mission) (le commissariat aux
comptes)

Compulsif par loi.

16
Partie II : Le commissariat
aux comptes :

17
1. Le cadre légal :
 La loi 9-88 relative aux obligations comptables du commerçant ;
 Le Code Général de Normalisation Comptable (CGNC) ;
 La loi 15-89 régissant la profession de l’expert-comptable ;
 La loi 17-95 sur les sociétés anonymes ;
 La loi 5-96 sur la société en nom collectif, la société en
commandite simple, la société en commandite par actions, la
société à responsabilité limitée et la société en participation ;
 La loi 34-03 relative aux établissements de crédit et organismes
assimilés ;
 Le Code Général des Impôts (CGI).
18
2. Qui est concerné par l’obligation légale ?

« …, sont tenues de désigner un commissaire aux comptes au


moins, les sociétés dont le chiffre d'affaires à la clôture de l'exercice
social, dépasse le montant de cinquante millions de dirhams, hors
taxes ».
« Même si le seuil indiqué à l'alinéa précédent n'est pas atteint, la
nomination d'un ou plusieurs commissaires aux comptes peut être
demandée par un associé au président du tribunal, … ».
Source : Article 12 de la loi 5-96

19
2. Qui est concerné par l’obligation légale ?
« Il doit être désigné dans chaque
société anonyme, un ou plusieurs La société anonyme
commissaires aux comptes chargés
d'une mission de contrôle et du suivi des
comptes sociaux … ».
« Toutefois, les sociétés faisant appel Faisant appel public Ne faisant pas appel
public à l'épargne sont tenues de à l’épargne public à l’épargne
désigner au moins deux commissaires
aux comptes ; il en est de même des
sociétés de banque, de crédit ,
d'investissement, d'assurance, de
capitalisation et d' épargne ».

Source : Article 159 de la loi 17-95


20
 Distinction des sociétés anonymes :

Est réputée faire publiquement appel à l'épargne :


La société anonyme  Toute société dont les titres sont inscrits à la cote de
la bourse des valeurs, à dater de cette inscription ;
 Toute société qui, pour le placement des titres
qu'elle émet, a recours, soit à des sociétés de
Faisant appel public Ne faisant pas appel bourse, à des banques ou à d'autres établissements
à l’épargne public à l’épargne
financiers, soit au démarchage ou à des procédés de
publicité quelconques ;
 Toute société qui compte plus de 100 actionnaires.
Source : Article 9 de la loi 17-95
21
3. La nomination :
 La nomination lors de la création de la société :

« …, les premiers commissaires aux comptes sont désignés soit par


les statuts, soit dans un acte séparé mais faisant corps avec les
statuts et signés dans les mêmes conditions ».
Source : Article 20 de la loi 17-95

« …, la durée de leurs fonctions ne peut excéder un exercice ».


Source : Article 163 de la loi 17-95

22
3. La nomination :
 La nomination :
« Le ou les commissaires aux comptes sont nommés pour trois
exercices par l’assemblée générale ordinaire des actionnaires ».
Source : Article 163 de la loi 17-95

« …, le renouvellement du mandat des commissaires aux comptes


ayant effectué leur mission auprès d’un même établissement,
durant deux mandats consécutifs de trois ans, ne peut intervenir
qu’à l’expiration d’un délai de trois ans après le terme du dernier
mandat et sous réserve de l’approbation de Bank Al-Maghrib ».
Source : Article 73 de la loi 34-03
23
4. Les responsabilités :

Civile

La
responsabilité

Disciplinaire Pénale

24
4. Les responsabilités :
 La responsabilité civile :

Faute ou négligence du commissaire aux comptes :

« Le ou les commissaires aux comptes sont responsables, tant à l‘égard de la


société que des tiers, des conséquences dommageables, des fautes et
négligences par eux commises dans l'exercice de leurs fonctions.
Ils ne sont pas civilement responsables des infractions commises par les
administrateurs ou les membres du directoire ou du conseil de surveillance
sauf, si, en ayant eu connaissance lors de l'exécution de leur mission, ils ne les
ont pas révélées dans leur rapport à l'assemblée générale ».

Source : Article 180 de la loi 17-95 25


4. Les responsabilités :
 La responsabilité pénale – Droits du CAC :

Omission de convoquer la désignation du CAC :

« Seront punis d'un emprisonnement de un à six mois et d'une amende de


10.000 à 50.000 dirhams, ou de l'une de ces deux peines seulement, les
membres des organes d' administration, de direction ou de gestion d'une
société anonyme qui n'auront pas provoqué la désignation des commissaires
aux comptes de la société ou ne les auront pas convoqués à toute assemblée
d'actionnaires ».

Source : Article 403 de la loi 17-95

26
4. Les responsabilités :
 La responsabilité pénale – Droits du CAC :

Obstacle mis aux vérifications du CAC :

« Seront punis d'un emprisonnement de un à six mois et d'une amende de 6.000


à 30.000 dirhams ou de l'une de ces deux peines seulement, les membres des
organes d'administration, de direction ou de gestion ou toute personne au
service de la société qui auront, sciemment, mis obstacle aux vérifications ou
contrôles des experts ou des commissaires aux comptes, ou qui leur auront
refusé la communication sur place de toutes les pièces utiles à l'exercice de leur
mission, … ».
Source : Article 406 de la loi 17-95

27
4. Les responsabilités :

 La responsabilité pénale – Devoirs du CAC :

Exercice illégal de la profession :

« Sera punie d'un emprisonnement de un à six mois et d'une amende de 8.000 à


40.000 dirhams, toute personne qui, soit en son nom personnel, soit au titre
d'associé dans une société de commissaires aux comptes, aura, sciemment,
accepté, exercé ou conservé les fonctions de commissaire aux comptes
nonobstant les incompatibilités légales ».

Source : Article 404 de la loi 17-95

28
4. Les responsabilités :
 La responsabilité pénale – Devoirs du CAC :

Communication d’information mensongère :

Sera puni d'un emprisonnement de six mois à deux ans et d'une amende de
10.000 à 100.000 dirhams ou de l'une de ces deux peines seulement, tout
commissaire aux comptes qui, soit en son nom personnel, soit au titre d'associé
dans une société de commissaires aux comptes, aura, sciemment donné ou
confirmé des informations mensongères sur la situation de la société ou qui
n'aura pas révélé aux organes d'administration, de direction ou de gestion les
faits lui apparaissant délictueux dont il aura eu connaissance à l'occasion de
l'exercice de ses fonctions.
Source : Article 405 de la loi 17-95
29
4. Les responsabilités :
 La responsabilité disciplinaire :

« Les conseils régionaux et le conseil national exercent à l’égard des experts


comptables le pouvoir disciplinaire ordinal pour toute faute professionnelle ou
toute contravention aux dispositions législatives et réglementaires …, notamment
la violation des règles professionnelles, le manquement aux règles d’honneur, le
non respect des lois applicables …, et l’atteinte aux règles édictées par l’Ordre
… ».
Source : Article 66 de la loi 15-89

Les sanctions disciplinaires sont : l’avertissement, le blâme, la suspension pour


une durée de 6 mois aux maximum, ou la radiation du tableau.
Source : Article 68 de la loi 15-89

30
5. Les incompatibilités :
Ne peuvent être désignés comme commissaires aux comptes :
 Les fondateurs, apporteurs en nature, bénéficiaires d'avantages particuliers ainsi que les
administrateurs, les membres du conseil de surveillance ou du directoire de la société ou
de l'une de ses filiales ;
 Les conjoints, parents et alliés jusqu'au 2e degré inclusivement des personnes visées au
paragraphe précédent ;
 Ceux qui reçoivent des personnes visées au paragraphe 1 ci-dessus, de la société ou de
ses filiales, une rémunération quelconque à raison de fonctions susceptibles de porter
atteinte à leur indépendance ;
 Les sociétés d' experts-comptables dont l' un des associés se trouve dans l' une des
situations prévues aux paragraphes précédents.
Si l'une des causes d'incompatibilité ci-dessus indiquées survient en cours de mandat,
l'intéressé doit cesser immédiatement d'exercer ses fonctions et en informer le conseil
d'administration ou le conseil de surveillance, au plus tard quinze jours après la survenance
de cette incompatibilité . Source : Article 161 de la loi 17-95 31
6. La mission générale du commissariat aux comptes :
Une mission générale du commissaire aux comptes comporte :

Une mission
d’audit
Rapport d’audit conduisant à
la certification

Certification Certification Refus de


La mission du
sans réserve avec réserve certification commissariat
aux comptes
Des missions
de
Article 175 de la loi 17-95 vérifications
spécifiques
(définies par
la loi)
32
Article 175 de la loi 17-95

« Dans leur rapport à l' assemblée générale, le ou les commissaires aux comptes :

 Soit certifient que les états de synthèse sont réguliers et sincères et donnent une
image fidèle du résultat de l' exercice écoulé ainsi que de la situation financière et
du patrimoine de la société à la fin de cet exercice ;

 Soit assortissent la certification de réserves ;

 Soit refusent la certification des comptes.

Dans ces deux derniers cas, ils en précisent les motifs. … ».

33
Quelle est la différence entre « clôture »,
« arrêté », « approbation » et « publication » ?

34
Article 327 de la loi 17-95

Arrêté des Le conseil


Dépôt des états
Clôture de comptes par le d’administration
de synthèse
l’exercice par le conseil (ou directoire)
auprès de la DGI
chef comptable d’administration dresse les états de
avant le 31/03
(ou directoire) synthèse

L’intervention du
commissaire aux
comptes

35
Article 327 de la loi 17-95

« A la clôture de chaque exercice, le conseil d'administration ou le


directoire dresse les états de synthèse tels que définis par la loi n°9-88
relative aux obligations comptables des commerçants, … »

« Il arrête le résultat net de l'exercice et un projet d'affectation pour


être soumis à l'approbation de l'assemblée générale ordinaire
annuelle ».

36
Article 327 de la loi 17-95

Arrêté des Le conseil


Dépôt des états
Clôture de comptes par le d’administration
de synthèse
l’exercice par le conseil (ou directoire)
auprès de la DGI
chef comptable d’administration dresse les états de
avant le 31/03
(ou directoire) synthèse

Approbation de
l’assemblée
générale
ordinaire (dans
les 6 mois après
la clôture de
l’exercice)

Article 115 de la loi 17-95

37
Article 115 de la loi 17-95

« L'assemblée générale ordinaire est réunie au moins une fois par


an dans les six mois de la clôture de l'exercice, … ».

38
Article 327 de la loi 17-95

Arrêté des Le conseil


Dépôt des états
Clôture de comptes par le d’administration
de synthèse
l’exercice par le conseil (ou directoire)
auprès de la DGI
chef comptable d’administration dresse les états de
avant le 31/03
(ou directoire) synthèse

Approbation de
Emission du rapport l’assemblée
Après l’arrêté d’audit par le générale
des comptes, et commissaire aux ordinaire (dans
comptes les 6 mois après
avant la tenue la clôture de
(à la fin de la mission)
de l’AGO. l’exercice

Article 141 de la loi 17-95

39
Article 327 de la loi 17-95

Arrêté des Le conseil


Dépôt des états
Clôture de comptes par le d’administration
de synthèse
l’exercice par le conseil (ou directoire)
auprès de la DGI
chef comptable d’administration dresse les états de
avant le 31/03
(ou directoire) synthèse

Approbation de
Emission du rapport l’assemblée
Après l’arrêté d’audit par le générale Publication des
des comptes, et commissaire aux ordinaire (dans états de synthèse
comptes les 6 mois après
avant la tenue la clôture de
(à la fin de la mission)
de l’AGO. l’exercice

Article 141 de la loi 17-95

40
Article 141 de la loi 17-95

« A compter de la convocation de l'assemblée générale ordinaire


annuelle et au moins pendant les quinze jours qui précèdent la date
de la réunion, tout actionnaire a droit de prendre connaissance au
siège social :

 …, du rapport du ou des commissaires aux comptes soumis à


l'assemblée, … ».

41
7. La démarche générale d’audit légal :

L’audit est une fonction normalisée.

Mission d’audit Conformité à des


légal normes

42
7. La démarche générale d’audit légal :
Audit légal conduisant à

Sur le plan IFAC


(Fédération
Normes ISA
international
Internationale des
la certification

Comptables)

H3C
En France (Haut Conseil du
Commissariat aux
Normes d’Exercice
Professionnel
Comptes)

Au Maroc OEC
(Ordre des Experts Manuel des normes
d’audit
Comptables)

43
7. La démarche générale d’audit légal :
 Le manuel des normes d’audit au Maroc :
Normes relatives au
Normes relatives aux
comportement Normes de travail Normes de rapport
interventions connexes
professionnel

Compétence
Certification des états de
(inscription au tableau synthèse
de l’OEC, …)

Indépendance
(la non-immixtion dans Vérifications spécifiques
la gestion)

Secret professionnel
44
8. La démarche d’audit légal conduisant à la
certification :

Approche par les


Démarche d’audit
risques

45
8. La démarche d’audit légal conduisant à la
certification :
 Obligation de moyen et non de Approche
par les
résultat : risques

Assurance
raisonnable
Obligation de et non
moyen et non absolue
de résultat

Collecte des
éléments
Article 169 de la loi 17-95 probants
via des
sondages
46
8. La démarche d’audit légal conduisant à la
certification :
 Obligation de moyen et non de résultat :
Article 169 de la loi 17-95

« Le ou les commissaires aux comptes portent à la connaissance


du conseil d'administration ou du directoire et du conseil de
surveillance, aussi souvent que nécessaire :

 Les contrôles et vérifications auxquels ils ont procédé et les


différents sondages auxquels ils se sont livrés, … ».

47
8. La démarche d’audit légal conduisant à la
certification :
#1 : Prise de connaissance générale de l’entité

#2 : Evaluation du contrôle interne

#3 : Obtention des éléments probants


(contrôle des comptes)

#4 : Travaux de fin de mission

#5 : Rédaction et émission du rapport


48
8. La démarche d’audit légal conduisant à la
certification :

#1 : Prise de connaissance
générale de l’entité

49
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :

Découverte de l’entreprise et de son environnement

Détermination du seuil de signification

Identification des comptes significatifs

Identification et évaluation du risque d’anomalie


significative au niveau des assertions

Rédaction du plan de mission (programme général


de travail)

50
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :

Découverte de l’entreprise et de son environnement

51
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :

Détermination du seuil de signification

52
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
 Détermination du seuil de signification :
Le seuil de signification (Materiality) est la mesure que peut faire le commissaire aux
comptes du montant à partir duquel une erreur, une inexactitude ou une omission peut
affecter la régularité et la sincérité des états synthèse ainsi que l’image fidèle du
résultat de l’exercice, de la situation financière et du patrimoine de la société.
Condition Agrégat Fourchette
Sociétés basées sur le profit et les  Résultat Courant Avant  3% – 10%
revenus Impôts  0,5% – 1%
 Chiffre d’affaires
Entités basées sur les fonds  Total actif  1% – 2%
d’investissements ou les actifs  2% – 5%
Entités à but non lucratif  Revenus bruts  0,5% – 2%
 Dépenses  0,5% – 2%

53
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
 Détermination du seuil de signification :
Points à retenir :

La détermination du seuil de signification n’est pas un exercice


mécanique ;
Le commissaire aux comptes fait appel à son jugement professionnel et
à son esprit critique ;
Le benchmark sélectionné doit être le plus approprié à l’activité (tenant
compte de la santé de l’entreprise).

54
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
 Détermination du seuil de signification :
Le seuil de planification « Performance Materiality » : Clearly Trivial
Threshold
 C’est le montant estimé des anomalies qui ne
seront pas comptabilisées par la direction ; Performance
 Il correspond au niveau d’erreur maximum Materiality
acceptable pour une assertion ;
 Il ne peut excéder 90% de seuil de signification.
Materiality

Le seuil de remontée des ajustements « Clearly Trivial


Threshold » :

 Le montant au-delà duquel les anomalies relevées sont


considérées comme manifestement insignifiantes ;
 Maximum 5% du seuil de signification. 55
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :

Identification des comptes significatifs

56
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
 Identification des comptes significatifs :
Ces comptes sont identifiés en fonction :

 Du seuil de signification (facteur quantitatif) ;


 De l’examen analytique ;
 Des comptes qui représentent une part importante des comptes annuels ;
 Des comptes qui sont fortement affectés par les jugements (provisions pour dépréciation
des clients ou des stocks) ;
 Des comptes qui font appel à des techniques comptables complexes (facteur qualitatif)
(par exemple : la valorisation des stocks dans une entreprise à cycle long de production) ;
 Des comptes qui présentent des anomalies apparentes (par exemple : les comptes
d’attente à régulariser, comptes affectés par un changement de législation, …).
57
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :

Identification et évaluation du risque d’anomalie


significative au niveau des assertions

58
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
 Identification et évaluation du risque d’anomalie significative au
niveau des assertions :

Risque d’anomalie Les assertions


significative d’audit

59
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
 Identification et évaluation du risque d’anomalie significative au
niveau des assertions :
I. Le risque d’anomalie
significative : Risque d’anomalie
significative

Il est le risque que les états


financiers, (avant leur audit)
comportent des anomalies Risque lié au
Risque inhérent
significatives. contrôle

60
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
 Identification et évaluation du risque d’anomalie significative au
niveau des assertions :
Le risque inhérent est la possibilité qu’une Le risque lié au contrôle est le risque qu’une
assertion portant sur un flux d’opérations, un anomalie significative susceptible de se produire au
solde de compte ou une information fournie niveau d’une assertion portant sur un flux
dans les états financiers, comporte une d’opérations, un solde de compte ou une
anomalie qui pourrait être significative, information fournie dans les états financiers et qui
individuellement ou cumulée avec d’autres, pourrait être significative individuellement ou
avant la prise en compte des contrôles y cumulée avec d’autres, ne soit ni prévenue, ni
afférents ; l’auditeur le mesure à l’aide de deux détectée et corrigée en temps voulu par le contrôle
paramètres : interne de l’entité ; autrement dit, après la mise en
place des contrôle y afférents.
 La probabilité de surveillance ;
 L’intensité au sein de l’entité, plus ceux-ci
seront importants, plus l’étendue de travaux 61
sera élevée.
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :

 Identification et évaluation du risque d’anomalie significative au


niveau des assertions :
Nous distinguons ainsi le risque de non détection, qui ne porte pas sur les assertions des
comptes, mais est plutôt lié à la démarche d’audit (à savoir les outils et les techniques
utilisées par l’auditeur).

Ceci vient corroborer la notion d’assurance raisonnable et non absolue.

Risque d’audit = RI * RC * RND


Avec :
 RI : risque inhérent ;
 RC : risque lié au contrôle ;
 RND : risque de non détection. 62
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
 Identification et évaluation du risque d’anomalie significative au
niveau des assertions :
Dans une obligation de moyens, l’auditeur est tenu de mettre en évidence les diligences
jugées nécessaires, et qui vont assurer une couverture optimale du risque (voire réduire le
risque d’audit).

On arrive ainsi à faire apparaître les liens suivants entre les appréciations du risque faites par
l’auditeur :
Risque lié au contrôle
Niveau des diligences Elevé Moyen Faible
Elevé Maximum Elevé Moyen
Risque Moyen Elevé Moyen Faible
inhérent 63
Faible Moyen Faible Minimum
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :

 Identification et évaluation du risque d’anomalie significative au


niveau des assertions :

II. Les assertions d’audit :

Les assertions d’audit sont définies comme les critères dont la réalisation
conditionne la régularité et la sincérité, soit l’image fidèle des états de
synthèse. Autrement dit, elles sont les critères auxquels doivent répondre
les comptes.

Elles sont au nombre de sept, et se présentent comme suit :


64
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
 Identification et évaluation du risque d’anomalie significative au
niveau des assertions :
II. Les assertions d’audit :

 L’exhaustivité ou l’intégralité : l’auditeur doit vérifier si toutes les opérations ont été enregistrées
dans les comptes annuels ;

 L’exactitude : l’auditeur doit vérifier si toutes les opérations ont été enregistrées pour leurs
montants exacts ;

 L’évaluation : l’auditeur doit vérifier si toutes les opérations enregistrées sont évaluées
conformément aux méthodes d’évaluation admises ;

 La séparation des exercices – le cut-off : l’auditeur doit vérifier si tous les produits et charges sont
rattachés à l’exercice qui les concernent ; 65
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :

 Identification et évaluation du risque d’anomalie significative au


niveau des assertions :

II. Les assertions d’audit :

Les droits et obligations : l’auditeur doit vérifier que les actifs et les dettes se
rapportent à l’entité ;

La présentation des informations : l’auditeur doit vérifier que toutes les opérations
enregistrées sont conformes aux règles comptables admises ;

L’imputation ou la totalisation ou la centralisation : l’auditeur doit vérifier la bonne


comptabilisation des informations. 66
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
 Identification et évaluation du risque d’anomalie significative au
niveau des assertions :
Points à retenir :

Chaque compte significatif présente un certain nombre de risques ;

Les risques sont rattachés à des assertions d’audit ;

Chaque risque est censé être couvert par un contrôle de l’entité ;

L’évaluation de risque au niveau des assertions est une étape très importante, car elle va
conditionner la suite de la mission, voire la planification de cette dernière, la nature et
l’étendue des contrôles eu égard aux seuils de signification. 67
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :

Rédaction du plan de mission


(programme général de travail)
68
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
 Rédaction du plan de mission (le programme général de travail) :
Présentation de l’entreprise
(dénomination sociale, organisation
générale, activité, localisation, principaux
dirigeants et contacts , date de clôture,
chiffre significatifs, …)

Organisation et politique comptable (documents décrivant


les procédures et l’organisation comptable, principales
politiques comptables, système budgétaire, …)

Zone de risque, seuil de signification, organisation de


la mission (dates d‘intervention, intervenants, nature
de rapport à émettre, délais de missions, … )

69
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
 Rédaction du plan de mission (le programme général de travail) :
Points à retenir :

 Les programmes de travail rédigés pour la conduite de la mission visent à valider des assertions
d’audit. Dès lors, pour toutes les étapes qui viendront, l’objectif ultime derrière chaque test d’audit
est de valider des assertions.

 L’expression de l’opinion finale (certifier ou ne pas certifier) dépend de la validation des assertions
citées ci-dessus .

 La validation des assertions nécessitent l’obtention des éléments probants.


 L’obtention des éléments probants se fait via des tests de contrôle (au niveau de l’étape d’évaluation
du contrôle interne) et des tests substantifs (au niveau de l’étape de contrôle des comptes).

Les éléments probants désignent les informations obtenues par l'auditeur pour aboutir aux
conclusions qui fondent son opinion. 70
8. La démarche d’audit légal conduisant à la
certification :

#2 : Evaluation du
contrôle interne

71
8. La démarche d’audit légal conduisant à la
certification :

A partir des orientations issues du programme


général de travail, le commissaire aux comptes
effectue une étude et une évaluation des
systèmes qu'il a jugé significatifs en vue
d'identifier, d'une part les contrôles internes sur
lesquels il souhaite s'appuyer, et d'autre part les
risques d'erreurs dans le traitement des données,
et en conséquence en déduire un programme de
contrôle des comptes adapté.

72
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#2 – Evaluation du contrôle interne :

Prise de connaissance des procédures

Tests de conformité

Tests de contrôle et des procédures

73
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#2 – Evaluation du contrôle interne :

Prise de connaissance des procédures

74
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#2 – Evaluation du contrôle interne :
 Prise de connaissance des procédures :

Prise de connaissance
des procédures

Entretiens avec les Examen manuel des Diagramme de


acteurs majeurs de procédures et des circulation d’information
l’organisation documents y associés (flow-chart)

75
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#2 – Evaluation du contrôle interne :

Tests de conformité

76
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#2 – Evaluation du contrôle interne :
 Tests de conformité :

Tests de conformité

Visant à s’assurer que la


réalité est conforme à la
description qui en a été
Tests de cheminement Tests de permanence faite.

S’assurer que les points


Suivre le processus de
forts précédemment
contrôle interne du
identifiés sont toujours
début à la fin
maintenus
77
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#2 – Evaluation du contrôle interne :

Tests de contrôle et des procédures

78
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#2 – Evaluation du contrôle interne :
 Tests de contrôle et des procédures :
Tests de contrôle et des
procédures (en vue Les techniques utilisées : la
d’obtenir les éléments
probants) réexécution de certains contrôles
préalablement réalisés par
l’entité, l’observation physique,
Les procédures l’inspection, …
Efficacité des contrôles apportent bien les
résultats escomptés

79
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#2 – Evaluation du contrôle interne :

Points à retenir :

L’auditeur n’évalue que les systèmes qu’il a jugés significatifs lors de la


phase de prise connaissance.

Après la prise de connaissance des procédures, l’auditeur procède à un


test de conformité, puis à un test de contrôle en vue de déduire les
éléments probants, et en conséquence déduire un programme de
contrôle des comptes adapté.

80
8. La démarche d’audit légal conduisant à la
certification :

#3 : Obtention des éléments


probants (contrôle des
comptes)

81
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :

Rappel :

L’objectif ultime derrière chaque test d’audit est de valider


des assertions.

Lors de cette phase, l’auditeur procède par des tests substantifs, portant sur le détail
du solde des comptes ou d’opérations, en vue de réduire le risque d’audit.

82
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :

 Classification des éléments probants :


La balance générale,
l’analyse de compte, le
grand livre, les déclarations
fiscales, les états de
synthèse …
Source interne

L’inspection et
Quelques éléments l’observation physique
probants

Source externe La circularisation

83
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :

 La circularisation :

La circularisation (ou la confirmation directe), a pour objectif d’obtenir, directement


auprès des tiers qui tissent des relations commerciales ou financiers avec le client, des
informations sur le solde de leurs comptes.

L’auditeur circularise les tiers, dont généralement les avocats, les banques, les clients et
les fournisseurs.

A travers la circularisation, l’auditeur valide l’existence et l’exhaustivité.

84
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :

 Le test de réalité :
L’inspection concerne l’examen des livres comptables, et de documents (créés par les
tiers ou par l’entreprise).

L’observation physique (ou le comptage physique) consiste à la vérification des


procédures et de leur mise en place. Elle demeure l’une des techniques permettant de
s’assurer de l’existence d’un actif.
Exemple :
L’auditeur assiste à l’inventaire des stocks et l’observation physique des
immobilisations.

A travers l’inspection et l’observation physique, l’auditeur valide l’existence et


l’exhaustivité. 85
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
 Le rapprochement :

Le rapprochement est la confrontation de deux documents. Il reste un outil


prépondérant pour l’auditeur, qui consiste à récupérer les pièces justificatives reçus par
le client. Ceux-ci doivent justifier parfaitement les enregistrements comptables des
opérations auxquelles se rapportent.

Les pièces justificatives sont de différentes natures, tels les factures fournisseurs,
les relevés bancaires, les contrats, …

Ce test d’audit sert à valider prioritairement les assertions suivantes :


« L’exactitude », « le cut-off » et « l’exhaustivité ».

86
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :

 Le rapprochement :
Exemple :

En rapprochant le bon de commande (BC), la facture, et le bon de livraison


(BL), pour une créance donnée, l’auditeur pourra valider la réalité de la
créance.

Pourquoi rapprocher le BL et la facture ? Est-ce que la facture n’est pas


suffisante pour découler une assurance raisonnable quant à l’assertion
« réalité » ?
87
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
 Le tableau de passage (ou le tableau de mouvements) :
Le tableau de passage nous permet d’apercevoir le mouvement qu’a connu un solde. Cet
outil permet à l’auditeur de valider le solde du compte de l’exercice achevé, en
s’appuyant sur les soldes du compte à la clôture (déjà validé l’année précédente).

Ainsi, l’auditeur met en évidence ces efforts pour comprendre les mouvements, et les
obtenir en valeur à partir d’autre documents (par exemple : le fichier des
immobilisations, l’analyse du compte, ….).

En additionnant les soldes de l’exercice N-1, aux mouvements de l’exercice, l’auditeur


obtiendra le solde reconstitué que l’on rapproche au solde au niveau de la balance.

En outre, ce tableau sert de base à d’autre travaux à savoir la revue analytique.


88
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
 le test de détail :
Le test de détail permet à l’auditeur de décortiquer le solde du compte. Autrement dit,
l’auditeur doit savoir la décomposition du solde. Pour ce faire, l’auditeur doit récupérer
l’analyse du compte.

Analyse du Lettrage du
compte compte

Article 5 de la Décomposition L’antériorité du


loi 9-88 du solde solde
89
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
 le test de détail :

90
Article 5 de la loi 9-88

« La valeur des éléments actifs et passifs de l'entreprise


doivent faire l'objet d'un inventaire au moins une fois par
exercice, à la fin de celui-ci ».

91
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
 Le test de détail :
Exemple d’analyse de compte :

92
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
 Le test de détail :

Le test de détail nous permet de valider l’exactitude, et cela en cadrant le solde


d’analyse de compte avec le solde au niveau de la balance générale.

Ainsi, et comme indiqué, l’analyse du compte nous donne une idée sur l’antériorité.

Selon l’exemple précédent, on constate que le solde se compose des montants qui
remontent vers 2016.

Qu’en est-il de de la provision, voire l’apurement de ces montants ?

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8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
 Le test d’exhaustivité :

Le test d’exhaustivité vise à s’assurer que toutes les charges ont été
comptabilisées.

Généralement les comptes concernés par ce test sont les comptes du poste
613, à savoir les redevances mensuelles. Donc, l’auditeur doit s’assurer de la
comptabilité des 12 redevances .

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8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
 Le test d’exhaustivité :
La séquentialité :

 Pour valider l’exhaustivité, l’auditeur valide la séquentialité des éléments probants.

Prenant le même exemple, chaque redevance est matérialisée par une quittance de
paiement. Logiquement la première quittance est numéroté par 1 et ainsi de suite.

 De telle sorte, l’auditeur valide la séquentialité des quittances de 1 à 12.

Automatiquement, et si on trouve la quittance n°2 puis la quittance n°4, l’auditeur ne


peut valider la séquentialité, et par conséquent il ne peut valider l’exhaustivité.
95
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
 Le test d’exhaustivité :

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8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :

 Le test d’exhaustivité :

Quel document comptable va nous permettre de valider


l’exhaustivité ? la balance générale ou le grand livre ?

Le grand livre fait apparaître les mouvements du solde des comptes au cours d’une
période (solde au début de période, les mouvements, solde à la fin de période).

La balance générale est un document récapitulatif de mouvements au niveau du grand


livre.
L’analyse de compte fait apparaître la décomposition du solde des comptes et nous
donne une idée sur l’antériorité du solde.
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