Conv Gardiennage

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TITRE I 

: DES DISPOSITIONS GENERALES

Article 1er : Objet du champ d’application

La présente convention collective règle les rapports de travail entre les


travailleurs et les employeurs des sociétés de surveillance, de gardiennage et de
prestations de services exerçant leurs activités professionnelles en République
du Mali.

Les établissements et organismes connexes, pour le bon fonctionnement de ces


sociétés sont également régis par la présente convention.

Aucune distinction pour l’application de la présente convention collective n’est


faite entre les travailleurs des deux sexes.

Les dispositions de la présente convention ne font pas obstacle aux conventions


et aux accords d’établissement qui peuvent être conclus postérieurement entre
les parties.

Article 2 : Prise d’effet 

La présente convention collective prendra effet à partir du jour qui suivra son
dépôt au secrétariat du tribunal du travail de Bamako.

Article 3 : La présente convention collective annule et remplace toutes


conventions collectives antérieures applicables aux sociétés de surveillance et de
prestations de service (transport de fonds et protection de personnes).

Les contrats individuels de travail qui interviendront postérieurement à l’entrée


en vigueur de la présente convention collective seront soumis à ses dispositions.

Article 4 : Avantages acquis

La présente convention ne peut être en aucun cas la cause de restrictions aux


avantages individuels acquis antérieurement à sa date de signature, pour le
personnel en service.

Les clauses de la présente convention collective remplacent celles de tous les


contrats de travail, chaque fois que celles-ci seront moins avantageuses pour les
salariés.

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Article 5 : Durée

La présente convention collective est conclue pour une durée indéterminée.

Article 6 : Dénonciation et révision

La présente convention collective pourra être dénoncée en tout ou partie à toute


époque par l’une des parties contractantes, moyennant un préavis de trois (3)
mois.

Toutefois, la dénonciation ne pourra intervenir avant l’expiration d’une période


de trois (3) ans à compter de la date de mise en application de la présente
convention collective.

La dénonciation ou la demande de révision de l’une des parties contractantes


devra être portée par lettre recommandée avec accusé de réception, à la
connaissance de l’autre partie.

La partie dénonçant la convention ou demandant la révision partielle devra


accompagner sa lettre de notification d’un projet de texte relatif aux points sujets
à révision.

Les discussions devront commencer dans un délai de trois (3) mois suivant la
date d’envoi de la lettre de notification.

Qu’il s’agisse de dénonciation ou révision, la présente convention collective


restera en vigueur jusqu’à la date d’application des nouvelles dispositions.

Sauf accord mutuel, aucune demande de révision ne pourra être introduite dans
les trois (03) ans suivant la mise en vigueur de la dernière révision.

Les parties signataires s’engagent formellement à ne recouvrir ni à la grève ni au


look out à propos des points mis en cause, pendant le préavis de dénonciation
ou de révision.

En tout état de cause, en cas de dénonciation, de révision ou de retrait, les parties


s’engagent à respecter les dispositions légales en vigueur en République du
Mali.

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TITRE II : DES ACTIVITES SYNDICALES

Chapitre I : Exercice du droit syndical.

Article 7 : Respect réciproque des droits syndicaux et de la liberté d’opinion.

L’activité syndicale est prévue et garantie par la loi. Les parties contractantes
reconnaissent à chacune la liberté d’opinion ainsi que celle d’adhérer ou non à
un syndicat professionnel de son choix, et la liberté pour les syndicats d’exercer
leurs activités, conformément à la loi.

L’entreprise étant un lieu de travail, les parties s’engagent à ne prendre en


compte pour quiconque dans les relations de travail au sein de l’entreprise; les
origines raciales et ethniques, les croyances religieuses, le fait d’appartenir ou
non à un syndicat.

L’employeur s’engage en particulier à ne pas prendre en considération le fait


d’appartenir à un syndicat pour arrêter sa décision en ce qui concerne
l’embauche, la conduite, ou la répartition du travail, les mesures de discipline ou
de licenciement, la rétribution, l’avancement et la promotion.

Les parties contractantes s’engagent à veiller à la stricte application des


engagements définis ci-dessus, à s’employer auprès de leurs mandants respectifs
pour en assurer le respect.

Article 8 : Absences pour activités syndicales 

Pour faciliter la participation des travailleurs ayant des responsabilités, aux


réunions statutaires de leurs organisations syndicales, des autorisations
d’absence leur seront accordées sur présentation d’un document écrit émanant
de l’organisation syndicale. Ce document, sauf urgence, doit être présenté au
moins 72 heures à l’avance.

Les parties contractantes s’emploieront à ce que les absences n’apportent pas de


gène dans la marche normale du travail.

Ces absences seront payées et ne viendront pas en déduction de la durée du


congé annuel.

Les autorisations d’absence seront accordées de même aux salariés qui


participeront à des commissions paritaires constituées entre organisations
patronales et organisations des salariés, dans la limite du nombre fixé de

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commun accord. Dans ce cas, le temps de travail sera également rémunéré
comme temps de travail effectif.

Des autorisations d’absence seront enfin accordées aux travailleurs salariés


appelés à siéger dans les commissions paritaires instituées par les pouvoirs
publics.

Le temps consacré à ces activités syndicales ainsi que les conditions de


rémunération sont ceux prévus par la loi.

Article 9 : Panneaux d’affichage 

Des panneaux d’affichages seront apposés à l’intérieur de l’entreprise. Les


informations doivent avoir un but exclusivement professionnel ou syndical et ne
revêtir aucun caractère de polémique ou d’injure. L’affichage sera effectué par
un représentant syndical des travailleurs après communication d’un exemplaire à
la direction de l’entreprise qui ne pourra s’y opposer que si les communications
sortent manifestement du cadre défini ci-dessus.

Chapitre II : Délégué du Personnel 

Article 10 : Le statut et la mission des délégués du personnel sont ceux prévus
par les lois et les règlements en vigueur.

TITRE III : DU CONTRAT DE TRAVAIL


Chapitre I : Formation et exécution du Contrat 

Article 11 : Le contrat individuel de travail est la convention en vertu de laquelle


une personne s’engage à mettre son activité professionnelle moyennant
rémunération, sous la direction et l’autorité d’une autre personne appelée
employeur.

Article 12 : Conformément aux dispositions légales en vigueur, l’entreprise fera


connaître ses besoins en personnel aux services de l’Agence Nationale pour
l’Emploi ou à un bureau privé de placement. Les avis transmis à cet effet sont
communiqués au personnel, par voie d’affichage.

Les employeurs conservent en outre le droit de recourir à l’embauchage direct.


Sauf dispositions consensuelles contraires exprimées par écrit, tout engagement
est réputé pour une durée indéterminée.

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L’employé licencié par suite de suppression ou de compression de poste,
conserve pendant 2 ans dans l’entreprise, la priorité d’embauche dans la même
catégorie d’emploi et dans la même entreprise.

La disposition ci-dessus s’applique aussi aux travailleurs qui quittent l’entreprise


pour remplir un mandat syndical.

Les travailleurs sont engagés individuellement sur la base d’un écrit,


conformément à la législation en vigueur.

Le travailleur bénéficiant d’une priorité d’embauche est tenu de communiquer à


son employeur tout changement d’adresse survenu après son départ de
l’entreprise.

Nul ne peut être engagé s’il ne satisfait aux conditions suivantes :


 être de nationalité malienne ;
 être âgé de vingt et un ans au moins ;
 fournir un acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu ;
 fournir un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois ;
 produire un certificat médical d’un médecin agrée constatant qu’il
possède les aptitudes physiques nécessaires à l’emploi pour lequel il
postule.

Toutefois, la possibilité est donnée à l’entreprise d’embaucher des travailleurs


étrangers dont les qualifications n’existent pas sur le marché national de
l’emploi, conformément à la législation en vigueur en la matière.

Article 13 : Période d’essai 

Le travailleur peut être soumis à une période d’essai dont la durée est fixée
comme suit :
- 1 mois pour les 8 premières catégories
- 2 mois pour la 9e catégorie ;
- 3 mois pour la 10e catégorie et au-delà.
L’essai ne peut être renouvelé qu’une seule fois. Il doit être constaté par écrit.

Article 14 : Engagement définitif 

Tout agent ayant subi avec succès la période d’essai sera embauché par
l’employeur sur la base d’un contrat à durée déterminée ou un contrat à durée
indéterminée.

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Article 15 : Promotion

En cas de vacance ou de création de poste, l’employeur fera appel, de préférence


aux employés en service dans l’entreprise et aptes à occuper le poste ;
En cas de promotion, l’employé pourra être soumis à la période d’essai prévue
pour l’emploi qu’il est appelé à occuper.

Article 16 : Changement d’emploi- intérim d’un emploi supérieur 

Le fait pour le travailleur d’occuper un poste par intérim ne lui confère pas
automatiquement le droit aux avantages pécuniaires y afférents.

Sauf cas exceptionnels liés à la maladie, à un accident de travail ou au congé du


titulaire, la durée de cette situation ne peut excéder :
- 1 mois pour les travailleurs classés de la 1ère à la 6e catégorie ;
- 3 mois pour les travailleurs de la 7e catégorie et les catégories supérieures,

Passé ce délai l’employeur doit régulariser la situation du travailleur en cause,


c'est à dire :
- soit le reclasser dans la catégorie correspondant au nouveau poste tenu ;
- soit l’affecter à son ancien poste.

En cas de maladie ou de congé du titulaire, l’intérimaire perçoit :


- après un (1) mois pour les travailleurs de la 1ère à la 6e catégorie ;
- après 3 mois pour les travailleurs de la 7e catégorie et au delà, une indemnité
égale à la différence entre son salaire catégoriel et le salaire minima de la
catégorie du nouvel emploi qu’il occupe.

Chapitre II : Sanctions disciplinaires

Article 17 : Toute faute commise par un agent dans l’exercice ou à l’occasion
de l’exercice de ses fonctions, l’expose à une sanction disciplinaire, sans
préjudice, le cas échéant des poursuites judiciaires dont il peut être l’objet.

Les sanctions disciplinaires applicables au personnel sont les suivantes :


1- L’avertissement verbal ;
2- l’avertissement écrit ;
3- le blâme avec inscription au dossier ;
4- la mise à pied de 1 à 8 jours ;
5- le licenciement.

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Les avertissements (verbal ou écrit), le blâme et la mise à pied sont directement
infligés par l’employeur, après notification d’une demande d’explication
donnant à l’agent en cause, l’occasion de se justifier dans le délai qui lui est
imparti.

L’agent est traduit devant le conseil de discipline en cas de licenciement


envisagé par l’employeur.

L’employeur s’engage à ne pas licencier les femmes en état de grossesse


constatée par un certificat médical, sauf en cas de faute grave ou de licenciement
collectif laissé à l’appréciation de l’autorité compétente.

La perte de salaire retenue pour absence non justifiée, ne fait pas obstacle à
l’application de la sanction disciplinaire.

Article 18 : Pendant la période de mise à pied, le travailleur perd le bénéfice de


la rémunération correspondante, à l’exception des prestations à caractère
familial versées par l’I.N.P.S.

Article 19 : Tout travailleur qui abandonne son poste de travail sans motif
valable après 3 jours ouvrables, est considéré comme ayant rompu
unilatéralement son contrat de travail. Il est en conséquence rayé du contrôle de
l’effectif, après information de l’Inspecteur du Travail, sauf cas de force majeure
dûment constatée.

Article 20 : Tout travailleur condamné à une peine entraînant l’incapacité


d’exercer ses fonctions, est licencié après avis de l’inspecteur du travail.

Toutefois, si le motif de cette condamnation n’a pas de rapport direct, ni d’effet


préjudiciable pour le service employeur, les indemnités de licenciement, le
salaire du temps travaillé et le congé afférent au temps de présence dans
l’entreprise restent dûs au travailleur.

Si le recours en justice a été introduit par l’employeur, en cas de non lieu, de


relaxe ou d’acquittement, et lorsque aucune faute professionnelle ne peut être
retenue contre lui, le travailleur sera rétabli dans ses droits et percevra
l’intégralité de son salaire et des indemnités à caractère familial, pour la période
de suspension du contrat de travail.

Article 21 : Commission de discipline

Le conseil de discipline est composé à part égale de :


- 2 représentants de l’employeur ;

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- 2 représentants du personnel (comité syndical ou délégué du personnel).

Il est présidé par l’employeur ou son représentant. Le rôle de ce conseil sera


défini dans le règlement intérieur de l’entreprise. L’agent en faute sera entendu
par le conseil. L’avis du conseil a un caractère consultatif.

Le conseil devra remettre son avis motivé dans un délai de 7 jours à l’employeur
qui décidera de la sanction à infliger.

Article 22 : Clause de non concurrence

Sauf stipulation contraire insérée dans le contrat de travail ou autorisation


particulière écrite de l’employeur, il est interdit au travailleur d’exercer même en
dehors des heures de travail, toute activité à caractère professionnel susceptible
de concurrencer l’entreprise ou de nuire à la bonne marche exécution des
services convenus.

Chapitre III : Mouvement du personnel

Article 23 : On entend par mouvement du personnel, tout déplacement


temporaire ou définitif sanctionné par un ordre de service et se rapportant aux
activités de l’entreprise.

Article 24 : Déplacement temporaire 

On entend par déplacement temporaire, tout déplacement occasionné par une


nécessité de service, entraînant la prise d’un ou de plusieurs repas par jour et le
couchage en dehors du lieu de résidence habituelle du travailleur.

La durée et les modalités de prise en charge seront négociées par voie d’accord
d’établissement ou d’entreprise.

Article 25 : Déplacement définitif 

On entend par déplacement définitif tout déplacement du travailleur de son lieu


habituel de travail à un autre dans le cadre de l’exécution du contrat de travail ou
après celle- ci. Ce sont notamment les cas d’affectation, du retour du travailleur
et de sa famille de sa résidence habituelle en cas de fin ou de rupture du contrat
du fait de l’employeur ou de force majeure dûment constatée.

L’agent muté bénéficiera d’un congé de 2 jours ouvrables à son arrivée pour lui
permettre de s’installer.

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Article 26 : Moyen de Transport 

En cas de changement de résidence habituelle, pour nécessité de service


décidé par l’employeur, le travailleur et sa famille bénéficieront des frais de
voyage et de transport à la charge de l’entreprise.

Chapitre IV : Suspension du contrat de travail 

Article 27 : Congé sans solde

Il pourra être accordé, dans le cas de nécessité absolue ou de force majeure, et


pour une durée déterminée ne pouvant dépasser un (1) mois renouvelable, un
congé sans solde aux agents qui en feront la demande.
Ces congés ne portent pas interruption du droit à l’avancement ou à la retraite.

Article 28 : Absence pour maladie et accidents non professionnels 

Les absences justifiées par l’incapacité résultant de maladie et d’accident non


professionnel ne constituent pas automatiquement une cause de rupture de
contrat de travail dans la limite de six mois renouvelables une seule fois.
Pendant ce délai, le remplaçant devrait être informé en présence d’un
responsable syndical du caractère provisoire de son emploi.

Si le travailleur malade fait constater son état par le service médical de


l’entreprise (ou un médecin agrée par l’entreprise) dans un délai de 48 heures, il
n’aura pas d’autres formalités à remplir.

Dans le cas contraire, il doit, sauf en cas de force majeure, avertir l’employeur
du motif de son absence dans un délai de 72 heures suivant la date de l’accident
ou de la maladie. Dans tous les cas, l’état d’indisponibilité doit être constaté par
un certificat médical à produire dans les six jours au plus tard.

Si le travailleur est gravement malade, ne peut se déplacer, il avise l’employeur


qui peut lui envoyer éventuellement l’infirmier ou le médecin.

Article 29: Indemnisation du travailleur malade 

L’agent dont le contrat se trouve suspendu pour cause de maladie ou d’accident


non professionnel dûment constaté, conserve l’intégralité de son salaire pendant
une durée de 6 mois. La moitié du salaire lui sera octroyée pendant 6 mois
supplémentaires.

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Le cas du travailleur malade durant une période dépassant (12) mois consécutifs,
sera examiné par la Direction du service assistée par l’organisation syndicale,
après avis médical.

Article 30 : Accident du travail 

Les signataires de la présente convention collective se réfèrent en matière


d’accident du travail et de maladies professionnelles, aux dispositions légales en
vigueur en la matière.

Chapitre IV : Rupture du contrat de travail 

Article 31 : Modalités 

La partie qui prend l’initiative de rompre le contrat doit notifier à l’autre un


préavis par écrit. Durant la période de préavis, le travailleur est autorisé à
s’absenter soit chaque jour pendant deux heures, soit deux jours par semaine,
pour la recherche d’un nouvel emploi.

La répartition de ces périodes d’absence dans le cadre des horaires de


l’établissement est fixé de commun accord ou alternativement un jour au gré du
travailleur, un jour au gré de l’employeur.

Si à la demande de l’employeur, le travailleur n’utilise pas tout ou partie du


temps de liberté auquel il peut prétendre pour la recherche d’un nouvel emploi,
il perçoit à son départ, une indemnité supplémentaire correspondant aux
nombres d’heures ou de jours mon utilisés.

Article 32 : Indemnité compensatrice de préavis 

L’inobservation du délai de préavis crée l’obligation pour la partie ayant pris


l’initiative de la rupture d’accorder à l’autre partie, une indemnité égale à la
rémunération et aux avantages de toute nature dont aurait bénéficié le travailleur
durant le délai de préavis qui n’aura pas été effectivement respecté.
 La durée de ce préavis est de : 8 jours pour les agents payés à l’heure ou à
la semaine.
 1 mois pour les agents classés de la 1ere à la 8e catégorie.
 3 mois de la 9e à la 11e catégorie.

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En cas de licenciement, et lorsque la moitié au moins du préavis aura été
exécuté,le travailleur licencié qui se trouve dans l’obligation d’occuper
immédiatement un nouvel emploi, pourra après avoir fourni toutes justifications
utiles à l’entreprise, quitter l’établissement avant l’expiration du préavis sans
avoir à payer une indemnité compensatrice. L’employeur est tenu de régler dans
les meilleurs délais tous les droits du travailleur, afin de faciliter son départ de
l’entreprise.

Article 33 : Rupture du contrat du travailleur malade 

Si à l’expiration du délai d’un an prévu à l’article 29 de la présente convention


collective, le travailleur dont le contrat a été suspendu pour cause de maladie se
trouve dans l’incapacité de reprendre son travail, l’employeur pourra le licencier
après avoir informé l’Inspecteur du Travailleur du ressort. A titre d’aide sociale,
le montant de son indemnité de licenciement sera majoré de 20%

Article 34 : Licenciement pour motifs économiques 

Les parties s’engagent à se conformer aux dispositions légales et réglementaires


en vigueur en matière de licenciement individuel ou collectif, pour motif
économique.

Article 35 : Indemnités de licenciement et de services rendus 

Les conditions et les modalités d’octroi de l’indemnité de licenciement et de


l’indemnité de services rendus sont celles prévues par le Code du Travail en
vigueur.

Article 36 : Retraite 

Les parties signataires de la présente convention collective se référent à la


législation en vigueur en ce qui concerne le régime de la retraite.

Article 37 : Certificat de travail 

En cas de cessation on de rupture du contrat de travail, l’employeur doit délivrer


un certificat de travail, conformément aux dispositions légales et réglementaires
en la matière.

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Article 38 : Décès du travailleur 

En cas de décès du travailleur, le salaire de présence, l’allocation de congé et les


indemnités de toute nature acquises à la date du décès reviennent aux ayant-
droits.

Si le travailleur décédé avait été déplacé par le fait de l’employeur, ce dernier


assurera les frais de transport du corps du défunt au lieu de résidence habituelle.

Si au jour du décès, le travailleur remplissait les conditions requises pour partir à


la retraite, l’employeur est tenu de verser aux ayant - droits une indemnité. Cette
indemnité sera calculée sur la base que l’indemnité de départ à la retraite.

TITRE IV : DU SALAIRE

Article 39 : Le salaire est la contre partie du travail. Le salaire de chaque


travailleur est déterminé en fonction de l’emploi et du classement qui lui sont
attribués dans l’entreprise, conformément à la grille salariale annexée à la
présente convention.

La rémunération individuelle est déterminée par référence au salaire minimum


de la catégorie de l’emploi éventuellement majorée des primes et indemnité.
Toute modification substantielle d’un élément du contrat se fera conformément
au Code du Travail.

Il est à préciser que la rémunération mensuelle ne saurait être inférieure au


SMIG.

Article 40 : Les salaires sont payés conformément aux prescriptions légales et


réglementaires. Le paiement des salaires a lieu en principe à la fin de chaque
mois, et devient exigible 8 jours après la fin du mois ouvrant droit à paiement.

En cas de contestation sur le contenu du bulletin de paie, le travailleur peut se


faire assister d’un représentant du personnel dans sa réclamation.

Article 41 : Durée du travail 

La durée légale du travail est de 56 heures par semaine, l’aménagement et la


répartition du temps de travail sont décidés par l’employeur, après consultation
des représentants du personnel, conformément aux dispositions du Code du
Travail.

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Article 42 : Heures supplémentaires 

Les taux de majoration des heures supplémentaires effectuées de jour seront de :
- 10% du salaire horaire, lorsqu’elles se situent de la 56e heure incluse à la
64e heure ;
- 35% du salaire horaire, lorsqu’elles se situent au delà de la 64e heure
pendant les jours ouvrables ou pendant les jours fériés chômés et payés
seront majorés de :
- 50% du taux horaire pour le travail de jour ;
- 100% du taux horaire pour le travail de nuit.

Les heures supplémentaires sont considérées de nuit lorsqu’elles sont


accomplies entre 21 heures et 05 heures du matin, conformément à la législation
en vigueur.

Article 43 : Service en poste à fonctionnement continu 

Dans les entreprises à fonctionnement continu, les heures de travail assurées par
un service de « quart » par rotation de jour et nuit  dimanches compris, sont
rétribuées au même tarif que celui prévu pour le travail de jour en semaine.
Les quarts effectués pendant les jours fériés sont rétribués en heures
supplémentaires. Les heures supplémentaires leur sont payées dans les
conditions prévues à l’article 42 de la présente convention collective.

Le travailleur du quart ayant accompli exceptionnellement dans la semaine, un


quart supplémentaire de travail pendant son jour de repos hebdomadaire légal et
obligatoire reçoit une rémunération supplémentaire égale à 50% du taux horaire
pour la durée du quart.

Article 44 : Compensation des heures supplémentaires 

Les heures supplémentaires de jour, de nuit, du dimanche et des jours fériés pour
les services à horaires fixes, comme pour les services continus, doivent être
compensées si les nécessités du service le permettent en repos.

Article 45 : Prime de panier 

Les travailleurs effectuant au moins 3 heures de travail de nuit bénéficient d’une


prime dite « prime de panier » dont le montant est égal à 2 fois le salaire horaire
de base.

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Cette prime sera aussi accordée aux travailleurs qui, après avoir travaillé dix
(10) heures ou plus de jour, prolongeront d’au moins une heure leur travail après
le début de la période réglementaire de travail de nuit.

Elle sera également allouée aux travailleurs qui effectueront une séance
ininterrompue de travail de 10 heures dans la journée.

Article 46 : Prime d’ancienneté 

Tout travailleur bénéficie d’une prime d’ancienneté lorsqu’il réunit les


conditions définies par le Code du Travail.

Article 47 : Avantages en nature, autres primes et indemnités  

Il pourrait être payé aux travailleurs des indemnités ou primes telles que celle de
transport, d’entraînement, de vêtement ou de salissure.

Article 48 : Gratifications

Les gratifications sont fixées et attribuées par la Direction Générale de


l’entreprise.

Article 49 : Avantages familiaux 

Les dispositions en la matière sont celles prévues par le Code de Prévoyance


Sociale.

TITRE V : DES CONDITIONS DE TRAVAIL

Article 50 : Travail des femmes

L’entreprise tiendra compte de l’état des femmes enceintes en ce qui concerne


les conditions de travail. Elle s’engage à ne pas licencier les femmes en état de
grossesse constaté par un certificat médical. Le temps des consultations
prénatales obligatoires n’est pas déductible des salaires.

Les salariées qui, avant l’expiration des périodes de repos post-natal ou d’un
congé de maladie consécutif à l’accouchement pourront obtenir un arrêt de
travail non payé d’un (1) an maximum pour élever leur enfant.

Elles seront réintégrées de plein droit à condition qu’elles en fassent la demande


écrite au moins 1 mois avant la date de la reprise éventuelle du travail.

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A compter du jour de la naissance et ce, pendant une période de quinze (15)
mois, les femmes qui allaitent leur enfant disposeront a cet effet d’une heure par
jour, ce temps d’allaitement sera considéré comme temps de travail et rémunéré
comme tel.

Article 51 : Durée et organisation du congé payé 

Le travailleur acquiert droit à congé après douze mois de service effectif à raison
de deux jours et demi (2,5) jours par mois.

Article 52 : Rémunération de congé 

L’allocation de congé est calculée et payée conformément aux dispositions


légales et réglementaires en vigueur.

Article 53 : Indemnité Compensatrice de Congés payés 

En cas de rupture ou d’expiration du contrat avant que les travailleurs aient


acquis droit de jouissance au congé, une indemnité calculée sur la base des
droits acquis d’après les dispositions légales, réglementaires et conventionnelles
en vigueur, sera accordée à la place du congé.
En cas de décès du bénéficiaire, l’indemnité de congés payés acquis au moment
du décès, sera versée aux ayants -droits.

Article 54 : Permissions exceptionnelles- congés spéciaux d’ordre familial 

Des permissions exceptionnelles d’absence qui, dans la limite de 15 jours par


an, ne sont pas déductibles du congé réglementaire et n’entraînent aucune
retenue du salaire, sont accordées aux travailleurs pour les événements familiaux
suivants :

- mariage du travailleur……………………………….. 3 jours ouvrables


- mariage d’un enfant du travailleur…………………... 1 jour ouvrable
- naissance d’un enfant du travailleur…………………. 3 jours ouvrables
- mariage d’un frère ou d’une soeur du travailleur…….. 1 jour ouvrable
- décès du conjoint………………………………………3 jours ouvrables
- décès d’un descendant en ligne directe………………...3 jours ouvrables
- décès d’un ascendant en ligne directe, d’un frère ou d’une sœur ….1 jour
ouvrable
Toute permission de cette nature doit faire l’objet d’une autorisation écrite
préalable de l’employeur, sauf cas de force majeure.

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Dans cette dernière éventualité, le travailleur doit aviser son employeur dès la
reprise du travail.
Le document attestant de l’événement doit être remis à l’employeur dans le plus
bref délai, et au plus tard trois (3) jours après l’événement

Si l’événement se produit hors du lieu d’emploi et nécessite le déplacement du


travailleur, le délai ci-dessus pourrait être prolongé d’accord parties. Cette
prolongation ne sera pas rémunérée.

TITRE VI : DE L’HYGIENE ET DE LA SECURITE

Article 55 : Dispositions générales 

Les parties signataires de la présente convention s’en rapportent à la législation


et à la réglementation en vigueur en la matière.

Article 56 : Comité d’Hygiène et de Sécurité 

Il est crée au sein de l’entreprise, un comité d’hygiène et de sécurité


conformément au décret n°165/PG-RM du 02/10/1975. Il est composé de
représentants de la direction et des travailleurs.

Article 57 : Organisation médicale et sanitaire 

Les services médicaux du travail sont organisés conformément au Code de


Prévoyance Sociale.

Article 58 : Toutes les questions relatives à la sécurité sociale sont réglées par
les lois et conventions concernant cette matière en République du Mali.

TITRE VII : DES MATERIELS, DOCUMENTS UNIFORMES


ET INSIGNES

Article 59 : Les caractéristiques de l’uniforme sont communes pour toutes les
entreprises exerçant les activités de surveillance et de transport de fonds.
Le port de l’uniforme n’est autorisé que dans l’exercice des fonctions.

Les personnels des entreprises privées de surveillance, de transport de fonds ne


peuvent porter l’uniforme que sur le lieu de travail.

L’uniforme doit comporter au moins deux insignes reproduisant la dénomination


et le sigle de l’entreprise et placés de manière apparente et visible au dos et de
face.

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Article 60 : L’usage de la tenue de campagne dite treillis et des casquettes ou
bérets utilisés par les forces armées et de sécurité est formellement interdit aux
entreprise de surveillance et de transport de fonds. Il en est de même du port des
galons, fourragères, écussons, macarons, rangers…..

Article 61 : Toute personne exerçant des activités de surveillance et de transport


de fonds et de protection de personnes , doit dans l’exercice de ses fonctions ,
être en possession d’une carte professionnelle délivrée par son employeur.

Article 62 : L’utilisation des armes de 2ème et 3ème Catégorie et de leurs


munitions par les personnels des entreprises de surveillance, de transport de
fonds et de protection de personnes se fait dans les conditions édictées par
l’article 63 ci -dessous.

Article 63 : L’entreprise remet les armes et leurs munitions aux personnels
chargés de mission. Ces personnels ne peuvent disposer des dites armes que
pendant le strict temps nécessaire à leur missions.

Les armes et leurs munitions doivent être restituées à la fin de la mission à


l’entreprise qui est tenue de les conserver dans les conditions de garantie
optimales de sécurité. Elles ne peuvent pas être utilisées sur la voie publique.

Article 64 : Les véhicules affectés aux activités de surveillance, de transport de


fonds et de protection de personnes, peuvent être équipées d’un ensemble
émetteur-récepteur radio électrique aux fins d’établissement de liaisons de
sécurité conformément à la loi, sur les radios électriques privées.
La raison sociale de l’entreprise doit figurer de manière apparente sur les
véhicules.

TITRE VIII : DES STAGES DE FORMATION


 
Article 65: Les stages de formation constituent un droit pour chaque travailleur
occupé dans le secteur de surveillance, prestation de services, de transfert de
fond et de protection de personnes au sens de la présente convention.

Article 66 : La formation des personnels des sociétés de surveillance, de


prestations de services et de transport de fonds incombe aux entreprises qui les
emploient. Tous les acteurs en matière de formation ont accès à tout moment à
ces entreprises et aux centres de formation pour veiller sur la sécurité et les
conditions de formation.

17
Article 67 : La présente convention s’applique indistinctement aux salariés des
deux sexes. Les jeunes filles et les femmes remplissant les conditions requises
auront accès aux cours d’apprentissage, à la rééducation professionnelle au
même titre que les jeunes gens et les hommes et pourront accéder à tous les
emplois.

Article 68: La présente convention s’applique aux salariés des deux sexes. Les
conditions, modalités de mise en application en stage et formation sont
notamment celles prévus par les textes en vigueur et éventuellement négociées
par voie d’accord d’établissement.

TITRE IX : DU REGIME DE RETRAITE

Article 69 : La gestion du régime de retraite est confiée à l’Institut National de


Prévoyance Sociale (I.N.P.S).

Article 70 : Les établissements se trouvant dans le champ d’application de la


présente convention bénéficient des prestations de l’INPS, ils doivent
obligatoirement y adhérer et affilier leur personnel dans les conditions
déterminées par les articles 71 et 72 ci-après.

Article 71 : Les établissements définis à l’article 70 ci- dessus ont la qualité de
services employeurs affiliés à l’INPS. Ils doivent adresser à l’Institut, sur
formulaire qui leur est remis à cet effet, les éléments d’identification de
l’établissement et éventuellement de l’entreprise : raison sociale, nature de
l’activité, établissement principal et établissement secondaire. Ils doivent
notifier, dans un délai d’un mois, toutes modifications survenues à l’un de ses
éléments.

Chaque membre adhérent reçoit un numéro d’affiliation qui doit être rappelé
dans toutes les communications, relative au régime de retraite. Les services
employeurs sont, en outre, tenus de faire parvenir à l’Institut, la liste complète
de leur personnel, établie conformément au formulaire qui leur est envoyé à cet
effet.

18
TITRE X : DES DISPOSITIONS FINANCIERES

Article 72 : Le régime de l’INPS est alimenté par :


- l’ensemble des cotisations, tant salariées que patronales, sur les salaires
bruts ;
- éventuellement les dons et les legs.

Article 73 : Taux des Cotisations 

Les dispositions applicables sont celles prévues par le Code de Prévoyance


Sociale.

TITRE XI : DES PRESTATIONS SOCIALES

Articles 74 : Les dispositions applicables en la matière sont celles prévues par la
loi N°99 - 041 du 12 Août 1999, instituant un Code de Prévoyance Sociale au
Mali.

19
Fait à Bamako, le……………………

Ont signé

Pour les employeurs :

Conseil National du Patronat Malien :

Fédération Nationale des Entreprises de Gardiennage, de Surveillance, de


Transport de Fonds et de Protection des Personnes (FNEGSTFPP) :

MM. Cheick Oumar COULIBALY

Moussa DIARRA

Modibo SANGARE

Pour les travailleurs :

Union Nationale des Travailleurs du Mali :

Syndicat national

MM. Abdoulaye SOGODOGO

Vincent KONE

Saïdou TOURE

Le Directeur National du Travail

Le Ministre du Travail, de la Fonction Publique et de la Reforme de l’Etat

Le Président du Tribunal du Travail de Bamako

20
ANNEXE I

DISPOSITIONS PARTICULIERES RELATIVES

AUX CLASSIFICATIONS PAR SPECIALITE

1ere Catégorie :

Travailleur affecté à des travaux manuels ne nécessitant ni connaissance


Professionnelle, ni adaptation.
- manutention et travaux courants de nettoyage, à l’exception des nettoyages
spéciaux ;
- Surveillant de chantier de jour et de nuit, allumeur de lanterne.

2e Catégorie :

Travailleurs à qui sont confiés des travaux ne nécessitant qu’une initiation de


courte durée. Sont notamment classés dans cette catégorie :
- les veilleurs de nuit astreints à des rondes ou des pointages ;
- manœuvres de nettoyage (nettoyages spéciaux, entretien des meubles et du
matériel) capables d’utiliser certains appareils destinés à ces usages.

3e Catégorie :

Employé ayant un minimum d’instruction ou une connaissance acquise par la


pratique.
- Garçon de bureau : employé qui distribue le courrier, fait attendre les visiteurs,
assure la liaison entre les bureaux, effectue les courses à l’intérieur et à
l’extérieur des locaux, procède à l’entretien journalier des bureaux.

4e Catégorie :

Employé effectuant des travaux qui n’exigent qu’une formation très simple tel
que :
- Inscription des bons de commande, factures ;
- Classement des documents de services ;
- Seniors gardes chargés de tenir des registres.
- Téléphoniste de garde, chargé notamment de répondre et de donner les
communications sur un poste central.
- Employé du courrier chargé de la réception et de l’envoi du courrier.

21
- Photocopieur utilisant toutes autres machines à photocopier d’usage
facile.

5e Catégorie :

Employé possédant une certaine technique, chargé de travaux ci-après, sous les
directives d’un employé de catégorie supérieure :
- Aide magasinier ayant une expérience du métier ;
- Chef de poste de garde chargé de surveiller un effectif maximum de 15
agents ;
- Archiviste qualifié ;
- Chauffeurs de liaison ;
- Agent de Saisie.

6e Catégorie :

1°) Employés qualifiés de bureau, des services commercial, administratif ou


technique, chargés suivant des directives précises ou des instructions générales
concernant leur travail, soit d’effectuer divers travaux servant à la réalisation des
opérations, soit d’effectuer divers travaux relevant des services ci-dessous :
- Aide-comptable : employé dont la formation comptable est suffisante pour
effectuer des travaux secondaires tels : vérification matérielle des documents.
- Caissiers ;
- Chauffeurs chargés de conduire les équipes de patrouille ;
- Magasinier ;
- Secrétaire.

7e Catégorie :

Employés très qualifiés de service commercial, administratif, technique ou


d’exploitation, assurant des travaux comportant une part d’initiative et de
responsabilité.

Echelon A :

- Comptable, capable de reproduire en comptabilité les opérations


commerciales et financières, de justifier en permanence le solde des comptes
particuliers dont il a la charge, de tenir les comptes des stocks ;
- Caissier ayant la responsabilité d’une caisse principale, effectuant toutes
les opérations de caisse en tenant les écritures correspondantes ;
- Agent commercial ;
- Chef de poste de garde chargé de surveiller un effectif compris entre 15 et
35 Personnes ;

22
- Chauffeurs mécaniciens.

Echelon B :

- Secrétaire titulaire d’un CAP ou ayant une expérience professionnelle


équivalente.

8e Catégorie :

Echelon A :

- Comptable possédant les capacités de comptable de la 7e catégorie avec


une certaine connaissance des lois fiscales et une pratique suffisante du
métier capable de tenir en comptabilité toutes les opérations
commerciales, d’établir les états annexes du bilan ; il peut être chargé de
diriger une section de comptabilité ; titulaire du Brevet de Technicien
(BT)
- Chef de parc engins de patrouille ;
- Agent administratif titulaire d’un BT.

Echelon B :

- Chef mécanicien chargé de l’entretien et de la réparation de véhicules ;


- Technicien chargé de l’entretien de la salle de contrôle.

Echelon C :

- Superviseur de patrouilles chargé de faire la ronde et opérateur radio ;


- Chef de section ;
Chef de garage ayant sous ses ordres au moins six (06) ouvriers -
.
9 Catégorie :
e

Echelon A :

Chef comptable : assure seul ou fait assurer avec du personnel des catégories
7e et 8e sous son contrôle, la tenue des livres la confection de tous les
documents justificatifs ou la vérification des pièces qui lui sont transmises,
possède des connaissances étendues (Niveau BTS).

- Contrôleur de gestion

23
Echelon B :

- senior contrôleur
- Chef de garage ayant sous ses ordres plus de 15 ouvriers spécialisés
- Chargé du personnel.

10e Catégorie :

Echelon A :

- Commandant de quart ou coordinateur chargé de gérer les opérations


courantes.
- Formateur.

Echelon B :

- Commandant de la ''garde force'' agissant sous l’autorité d’un Directeur


des opérations.

Echelon C :

- Chef des départements ; Directeur des Opérations, Directeurs des


ressources humaines, Directeurs des opérations matérielles et financières.

11e Catégorie :

 1er Echelon : Directeur Général Adjoint 

 2e Echelon : Directeur Général 

24
ANNEXE II

GRILLE DES SALAIRES DU PERSONNEL

Sont incluses toutes les augmentations légales en République du Mali jusqu’en


août 1999.

Catégories Professionnelles Salaires correspondants


1ère
catégorie 29.000
2ème catégorie 30.393
3ème catégorie 31.319
4ème catégorie 33.603
5ème catégorie 36.050
6ème catégorie 37.989
7ème catégorie
- Ech « A » 44.063
- Ech « B » 48.116
8ème catégorie
- Ech « A » 48.822
- Ech « B » 51.185
- Ech « C » 53.127
9ème catégorie
- Ech « A » 55.342
- Ech « B » 59.963
10ème catégorie
- Ech « A » 61.485
- Ech « B » 66.992
- Ech « C » 71.997
11ème catégorie
- Ech « A » 77.015
- Ech « B » 82.033

Cette rémunération principale sera majorée éventuellement des primes et


indemnités.

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