TP Machine

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université Amar Telidji – Laghouat -

Faculté des Sciences et techniques

COMPT RENDU TP : 02

MACHINES ELECTRIQUES

Option : 1ére année master machines électriques

Intitulée : Machine synchrone

Présenté par :
Djebbari Bilal

Kabara Ahmed Prof de module : Bensaad/Hadjadj

Année universitaire 2021-2022

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Objet de TP :
Machine synchrone triphasé à. Essai à vide et en court-circuit

Objectif de TP :
 La disposition des enroulements ( couplage).
 Repérage des bornes des enroulements.
 déterminer les caractéristiques d'une Machine Asynchrone et son comportement tant
en moteur

Contenue
Le compte-rendu de ce TP contiendra les mesures et les caractéristiques utiles de la machine
synchrone (résistance et inductance des bobinages, couple .force électromotrice ,
caractéristiques du vitesse….) établies au travers d'essais "à vide", "au rotor bloqué"
Il devra également comporter le schéma des montages, incluant les appareils de mesure.une
simulation des caractéristique et un programme pour calculer les paramètres de la machine .

Introduction :
La machine synchrone est une machine à champ tournant, elle est réversible comme la
machine à courant continu ou la machine asynchrone, c'est à dire qu'elle peut être motrice ou
génératrice. Les courants alternatifs de fréquence f dans l’induit (stator) créent dans l’entrefer
de la machine, un champ magnétique tournant à la vitesse ns. Le rotor, siège d’un champ
magnétique constant, suit le champ tournant à la même vitesse ns.
Principes :
Dans l'étude sur le champ magnétique tournant que si l'on place une aiguille aimantée au
milieu d'un champ magnétique tournant, elle sera entraînée en rotation à la même vitesse que
le champ, c'est-à-dire à la vitesse synchrone. Les moteurs synchrones fonctionnent sur le
même principe : leur rotor est constitué de pôles magnétiques, et comme l'aiguille aimantée,
ils tournent exactement à la vitesse du champ magnétique tournant, d'où leur nom. Puisque la
vitesse est déxnie par la fréquence de la tension d'alimentation, on peut en déduire que la
vitesse des moteurs synchrones sera rigoureusement constante quelle que soit la variation de
la charge.
Le moteur synchrone tire son nom du terme vitesse synchrone, qui est la vitesse mécanique
naturelle de rotation, elle est constante et égale à la vitesse du champ magnétique tournant du
stator. Cette vitesse dépend uniquement du nombre de paires de pôles et de la fréquence de la
tension d'alimentation.

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60. f
Ns= [trs/mn]
P
f : fréquence de la tension d'alimentation en [Hz] .
p: nombre de paire de pôles de la machine.

 Une tension à courant alternatif triphasée est appliquée aux enroulements du stater
et un champ magnétique tournant est produit;
 Un courant continu est injecté dans l’enroulement du rotor qui génère un champ
magnétique fixe .
 Le moteur est construit de telle façon que ces deux champs réagissent ensemble pur
faire tourner le rotor à la même vitesse que le champ magnétique tournant
statorique.
 Si une charge est appliquée à l'arbre du rotor celui-ci va glisser momentanément,
mais continuera à tourner à la même vitesse de synchronisme. Par analogie, on peut
représenter ce glissement par une bande élastique retenant le rotor au champ
magnétique tournant. Une charge plus élevée aura tendance à étirer la bande
élastique de sorte que la position du rotor sera légèrement en retard sur celle du
champ du stator, mais le rotor conservera toute fois la même vitesse. Si la charge est
augmentée démesurément, le rotor décroche et ne tourne plus à la vitesse
synchrone.

Matériels nécessaires:
Moteur synchrone triphasé (Lucas Nülle; SE 2662-5Q) à pôles lisses, 0.8 KVA, 0.8 kW,
380/220 V, 1500 tr/mn, 50 Hz, 1,5/2,6 A, lexmax 1,6 A.
Frein à poudre magnétique (Lucas Nülle: SE 2662-5R) et son unité de commande (Lucas
Nulle SO 3213-78) .
Accessoires: Alimentation triphasée, Alimentation à courant continu, Ampèremètres,
Voltmètres, Wattmètres, cosphimètre, Tachymètre digitale, fils de connections.

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Première partie :
1-1 La plaque signalétique :

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-Les trois enroulements séparés du stator sont raccordés aux bornes :

U1 et U2 ; V1 et V2 ; W1 et W2

-L’enroulement du rotor est relie aux bornes :

F1 et F2

- La résistance de démarage se trouve entre les bornes :

F1 et F2

-La tension nominale des enroulements du stator :

Υ/Δ U/V 380 / 220 V (AC) ;

-Courant nominale des enroulements du stator :

-couplage étoile Υ : 1.5 A(AC) ; -couplage triangle Δ : 2.6 A (AC) ;

-La valeure du courant d’excitation maximal de l’enroulement du rotor ;

Iexc Max= 1.6 A(CC)

-La tension nominale des enroulements du rotor :

V= 130 V(CC)

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-La vitesse du moteur : Nn = 1500 tr/min ;

-Puissance nominale du moteur : Pn = 800 W ;

-Facteur de puissance : Cos φ = 0.8 ;

Deuxième Partie 

1-2 Manipulation :

Fig. 1 – Shèma de montage

Le moteur couplé en étoile

Iex (A) 0.7

C(Nm) 0.4 0.8 1 1.4 1.8 2.4

Is 0.35 0.4 0.46 0.59 0.74


cos ϕ Instable
0.99 0.98 0.97 0.96 0.94
(positive)

Tab. 1.1

Iex (A) 1.4

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C(Nm) 0.4 1 1.8 2.4 3.5 4.2

Is 0.73 0.79 0.9 0.98 1.22 3.062.8

cos ϕ -0.45 -0.75 -0.9 -0.94 0.99 Instable

Tab. 1.2

Les réponses :
A- Le tracage les dedux caractérisques du couple résistant en fonction du courant de
charge C=f(I) pour Iex =0.7 A et Iex=1.4  sure le meme graphe :

clc
clear all
I1=[0.35 0.4 0.46 0.59 0.74]
C1=[0.4 0.8 1 1.4 1.8]

I2=[0.73 0.79 0.9 0.98 1.22]


C2=[0.4 1 1.8 2.4 3.5]

plot(I1,C1,I2,C2,'-r');
grid on

title('C = f(I) pour Iex=0.7 et Iex=1.4 ');


xlabel('I (A)');
ylabel('C (Nm)');

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:  B- Comparaison et interprétations sur les résultats obtenus
Pour le meme valeur de charge (couple résistif) le motour absorbe plus de
courant lorsqu’il est excié par un plus de corurant .

Pour Iex 2 > Iex 1 nous trouvons I 2 > I 1

Example pour C=1.5 Nm :

pour Iex=0.7 A : I=0.62 A

pour Iex =1.4 A : I=0.86 A


Démarrage :

Au démarrage, les pôles du rotor ne sont pas alimentés par la source de courant
continu. Le moteur synchrone démarre donc comme un moteur asynchrone, à cause de la cage
d'écureuil disposée sur le rotor.Lorsque le moteur approche de la vitesse synchrone, un
interrupteur permet
d'alimenter le rotor avec du courant continu. Une grande attraction s'établit alors
entre les pôles nord du rotor et les pôles sud du stator ; ils se maintiennent donc
.exactement vis-à-vis les uns des autres

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On dit alors que le moteur est "accroché" : le rotor tourne à sa vitesse synchrone
.sous l'effet du changement continuel de la polarité des pôles du stator

Moteur en charge :
Lorsque la charge mécanique du moteur augmente, le rotor a tendance à se
décaler de son axe central, Si la charge devenait trop importante, les pôles du rotor
décrocheraient des pôles du stator, provoquant ainsi l'arrêt du moteur.
Pour prévenir ce phénomène, un dispositif de commande automatisé augmente le courant
d'excitation dans les pôles du rotor.

-On peut faire varier le facteur de puissance (F.P) des moteurs synchrones en
variant le courant d'excitation.
- Lorsqu'il est sous-excité, le moteur synchrone a un F.P. arrière. Au contraire,
lorsqu'il est surexcité, il a un F.P. avant.
- On désigne par l'expression "compensateur synchrone" un moteur synchrone
tournant à vide et dont la fonction est d'augmenter le F.P. du réseau.

: Conclusion

Lorsque le stator du moteur est branché à la source d'alimentation, une tension est
.induite dans les enroulements de phase, à cause du champ magnétique créé dans le moteur
Si le courant est nul dans les enroulements du rotor, la totalité du champ
magnétique est produite par le stator. De ce fait, le stator laisse un faible facteur
de puissance (F.P.) arrière. Le moteur se comporte alors comme un moteur
.asynchrone
A mesure que le courant d'excitation du rotor augmente, il contribue à la
production du champ magnétique, ce qui provoque une augmentation du facteur
.de puissance
Dès l'instant où le rotor produit le champ magnétique nécessaire pour éliminer les effets de
la tension induite dans le stator, le F.P. devient unitaire et les courants de ligne atteignent
.leur valeur minimale
Si l'on augmente encore le courant d'excitation, le moteur joue le rôle d'un
.condensateur et le F.P. devient avant
La possibilité de faire varier le courant d'alimentation des moteurs synchrones
.permet de les utiliser pour augmenter le facteur de puissance
Lorsqu'ils sont destinés à cet usage, on leur donne le nom de compensateurs
.synchrones

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Le moteur synchrone tire son nom du terme vitesse synchrone, qui est la
vitesse mécanique naturelle de rotation, elle est constante et égale à la vitesse du
champ magnétique tournant du stator. Quoique cette caractéristique puisse
sembler intéressante à première vue, vous verrez que l'utilisation industrielle des
.moteurs synchrones ne résulte pas nécessairement de leur vitesse constante
Le moteur peut fonctionner avec un facteur de puissance inductif (sous-
excité) ou capacitif (surexcité). Un moteur synchrone surexcité est idéal pour
corriger un mauvais facteur de puissance dans une usine et son niveau
d'excitation peut être ajusté en fonction des besoins. Ce type d'utilisation est
parfois appelé marche en "compensateur synchrone" .

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