Denombrement Proba
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A) Dénombrement :
I) Rappels : Opérations sur les ensembles :
Soit A et B deux ensembles finis :
* ou +
* et +
* et +
( )( ) ** et + ou * ++ ; ddifférence symétrique
̅ * et +
Propriétés : Soit E l’ensemble référentiel A, B et C des sous-ensembles de E
( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( )
On dit que l’union et l’intersection sont distributive l’une par rapport à l’autre.
Lois de Morgan :
̅̅̅̅̅̅̅ ̅ ̅ ̅̅̅̅̅̅̅ ̅ ̅
̅ ̅
Remarque : Si alors A et B sont dits disjoints.
Exercice d’application :
Un sac contient 9jetons numérotés 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
a) On tire 3jetons successivement en remettant à chaque fois le jeton tiré dans le sac avant de tirer le
suivant. On écrit à côté chacun des 3chiffres tirés dans l’ordre du tirage formant ainsi un nombre de 3
chiffres. Combien peut-on obtenir de résultats différents ?
b) On procède au tirage de 3 jetons successivement mais sans remise. On place les jetons côte à côte
dans l’ordre du tirage. Combien de nombre peut-on former ainsi de nombre de 3chiffres ?
c) On procède au tirage de 3jetons simultanément. Combien peut-on obtenir de résultats différents ?
B) Probabilité :
I-Calcul de probabilité :
1) Vocabulaire :
Soit une épreuve (un jeu de dé ou de pièce de monnaie, tirage de boule ou de cartes)
L’ensemble des cas possibles est appelé l’univers et se note
Un sous-ensemble A de l’univers est appelé événement
Un élément de est appelé éventualité ou possibilité.
Un singleton de est appelé événement élémentaire
est appelé l’événement certain et est appelé l’événement impossible.
vénements équiprobables sont les événements ayant les mêmes chances de réalisation.
2) Espace probabilisé :
a) Définition : soit l’univers associé à une épreuve. On appelle probabilité sur l’application P
de P ( ) vers [0, 1] tel que : ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) Le triplet
Prof A. Albert
( ( ) ) est appelé espace probabilisé fini. ( ) le réel P(A) est appelé probabilité de
A et on a : ( ) .
3) Propriétés :
( ) ( ) , - ( ̅) ( ) ( ) ( ̅)
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
* + (* +) (* +)
Exercice. : On tire au hasard une carte à un jeu de 32cartes comprenant 4 variétés : Pique, Carreau,
Trèfle, Cœur. Chaque variété est composée de 8 cartes : l’as, le Roi, la Dame, le Valet, la 10, le 9, le
8 et le 7. Quelle est la probabilité de tirer on trèfle ? Au moins un As ? La dame de cœur ? Une carte
rouge ? Au plus 2Rois ?
II) Probabilités conditionnelles :
Définition : Soit B un événement de probabilité non nulle. On appelle probabilité conditionnelle
la probabilité de l’événement A sachant que B est réalisé.
( )
( ) Ou ( ) définie par : ( ) .
( )
Evaluation : Une population animale comporte de mâles et de femelles. L’albinisme frappe 6% de mâles
et 0, 36% de femelle. Quelle est la probabilité pour qu’un individu pris au hasard dont on ignore le sexe soit
albinos ?
III) Evénement indépendant :
Soit A et B deux événements de probabilité non nulle. A et B sont indépendants s’ils vérifient l’une des
conditions suivantes :
( ) ( )
( ) ( )
( ) ( ) ( )
IV) Variables aléatoires réelles :
1) Activité : Une urne contient 3boules rouges et 4boules bleues. On tire deux boules simultanément et
au hasard. On gagne 100F par boule rouge tirée. On désigne X la somme gagnée en francs.
Déterminer les gains possibles et leurs probabilités respectives.
2) Synthèse :
On appelle variable aléatoire X réelle toute application de dans qui à chaque élément de
fait correspondre un nombre réel. Notons X( ) l’ensemble des valeurs possibles de X. ( )
* +.
La loi de probabilité de X est la fonction qui à tout élément x de ( ) fait correspondre la
probabilité que X prenne cette valeur x. Par abus de langage on dit que c’est la probabilité que
« X soit égal à x » et que l’on note : P(X ).
Il est commode de présenter cette loi de probabilité sous forme d’un tableau.
… … … …
P(X ). … … … …
N.B : Lorsqu’on calcule une loi de probabilité d’une variable aléatoire, il est indispensable de
vérifier que : ∑
V) Fonction de répartition d’une variable aléatoire :
1) Définition : Soit une variable aléatoire X définie sur un univers muni d’une probabilité P. On
appelle fonction de répartition de X la fonction F de , - définie de la façon suivante.
P(X )
- , ( )
- , ( )
- , ( )
- , ( )
- , ( )
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Evaluation : En utilisant les résultats l’activité de IV)1), déterminer la fonction de répartition F et
représenter graphiquement.
2) Propriété de la fonction de répartition :
a) F est une fonction en escalier.
b) F est une fonction croissante.
3) Caractéristiques d’une variable aléatoire :
a) Espérance Mathématique :
Définition : Soit une variable aléatoire X prenant les valeurs avec les
probabilités . On appelle espérance mathématique de X le nombre réel noté E(X)
définie par : ( ) ∑
b) Variance d’une variable aléatoire :
Définition : Soit une variable aléatoire X prenant les valeurs avec les
probabilités . On appelle variance de X le nombre réel noté V(X) et définie par :
( ) ( ) ( ( )) ∑ ( ( ))
appelle l’écart type de X le nombre réel noté ( ) √ ( ).
Exercice d’application : Une urne contient 4 boules vertes et 5 boules rouges indiscernables aux toucher.
On tirer simultanément de l’urne 3 boules et l’on considère la variable aléatoire X définie par « nombre de
boules vertes parmi les boules tirées ».
a) Quelles sont les valeurs prises par X ?
b) Déterminer la loi de probabilité de X.
c) Calculer l’espérance mathématique, la variance et l’écart type de X.
Exercice2
Une urne contient 3boules vertes, 4boules rouges et 5 boules bleues. On tire au hasard et simultanément deux boules
de l’urne.
Exercice3 :
Prof A. Albert
Une urne contient 36boules indiscernables au toucher dont l’une est blanche, une est rouge et les autres sont vertes. On
tire au hasard et simultanément trois boules de l’urne.
Exercice4 :
Exercice5 :
Une boîte contient 6 boules vertes et n boules blanches. Un jeu consiste à tirer simultanément deux boules de la boîte.
Si les deux boules sont de même couleurs le joueur gagne 1franc, si elles sont de couleurs différentes le joueur perd 1
francs.
Exercice6 :
1) Lorsqu’on lance le dé une fois, déterminer la probabilité d’apparition de la face numérotée i sachant que
2) On lance le dé 5 fois de suite et on désigne par X la variable aléatoire égale au nombre de résultats pairs
obtenus. Déterminer la loi de probabilité de X et calculer son espérance mathématique.
Exercice7 :
Les faces de l’un sont numérotées : et les faces de l’autre sont numérotées :
On lance les deux dés simultanément, on note les nombres qui apparaissent sur les faces supérieures des dés et
on appelle X la variable aléatoire qui à chaque lancer associe le nombre ( )
Exercice 8 :
Prof A. Albert
Un paquet de 13 cartes à jouer comprend 6As ; 3Rois et 4Dames les valeurs des cartes sont les suivants : 1As vaut
5points, 1Roi vaut 2points et 1Dame vaut 1point. L’épreuve consiste à tirer simultanément deux cartes de ce leu. On
appelle X la variable aléatoire qui à tout tirage associe la somme des valeurs tirées.
Exercice9 :
Une urne contient 15boules indiscernables au toucher dont 10 sont rouges, 3bleues et 2 vertes. Le principe d’un jeu est
le suivant, le joueur paye 50F au début de chaque jeu ensuite, il tire simultanément 2 boules de l’urne. Le tirage d’une
boule rouge ne donne rien, chaque boule bleue tirée rapporte 50F et chaque boule verte tirée rapporte 250F. Un joueur
joue une fois, quelle est la probabilité pour ce joueur dans les cas suivants :
a) De ne ni gagner ni perdre ?
b) De perdre 50F ?
c) De gagner 50F ?
d) De gagner 250F ?
Prof A. Albert