PLP Esti 2008 Corrige
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CAPLP
CONCOURS INTERNE
DOSSIER CORRIGE
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Partie A : distribution haute tension
AA1 – Définir les différents domaines de tensions alternatives utilisées dans l’installation (hors parties
commandes) et préciser les limites définies par la norme NFC 18-510 :
AA2 – Indiquer le type d’alimentation du poste de livraison et citer deux autres types d’alimentation
HT :
AA3 – Indiquer les conditions de couplage des deux transformateurs TR1 et TR2 en parallèle :
AA4 – Indiquer le type de comptage d’énergie mis en place (HT ou BT). Ce type de comptage est-il le
plus approprié sachant que le site possède une seule raison sociale.
Comptage HT car quatre transfos, il faudrait donc quatre compteurs en BT. De plus, les trois transfos ont une puissance
supérieure à 1250 kVA, ce qui ne permet pas un comptage BT.
TC1
TC2
TC3
Fusibles
HTA 6.3 A
Fusibles
BTA 10 A
AA6 – Indiquer les pouvoirs de coupure minimaux nécessaires aux niveaux des disjoncteurs DGBT1 et
DGBT2 et des disjoncteurs de départ en aval du jeu de barres :
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AB – Etude du poste de transformation HTA/BTA « Usine CANTAL »
Ou Zs = (U2n²/Sn).(Ucc%/100)
η = P2c / (P2c+ Pertes à vide+ Pertes à 80% de charge) avec P2c=U2c.I2c. √3.cos ϕ2
η = P2c / (P2c + Pertes à vide+3RsI2c²) = 750407 / (750407 + 1470 + 8309) = 0,9871 soit 98,71 %.
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AB3 – Réaliser un schéma permettant de faire apparaître la plaque à bornes du transformateur ainsi
que le couplage des enroulements et le repère des bornes :
A
b
B c
n
C
AB4 - Donner la valeur de l’indice horaire de couplage, et préciser à quoi correspond cet indice :
AB5 – Réaliser le schéma des liaisons à la terre du poste de transformation sachant que celui-ci est de
type TNR :
Toutes les prises de terre, du poste (Rp), du neutre (Rb) de la partie BT et des masses d’utilisation (Ra) sont
reliées (interconnectées), la résistance équivalente ou commune est R PAB.
AB6 – Indiquer la valeur de la tension pouvant apparaître aux bornes des récepteurs situés en aval du
poste dans le cas ou un défaut d’isolement franc se produirait entre le côté HT et la masse du
transformateur, sachant que le réseau est aérien et que la prise de terre du poste vaut 3 Ώ. Conclure
sur les éventuelles anomalies susceptibles d’apparaître dans l’installation BT.
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En cas de défaut, il y a élévation du potentiel du point neutre BT par rapport à la terre à une valeur R PAB x Ih.
L’ensemble du réseau BT, y compris le PE est porté au potentiel Uo + RPAB x Ih = 230 + 3x300 = 1130 V par
rapport à la terre (Uo tension simple BT).
Les masses d’utilisation BT, du fait de l’interconnexion des prises ou de l’existence d’une prise de terre
commune, sont portées au potentiel Uo + RPAB x Ih par rapport à la terre. Si par ailleurs d’autres masses
demeurent au potentiel de la terre profonde, il y a risque, pour les personnes, de contacts indirects dangereux
entre ces masses ; la tension de contact est Uc = RPAB x Ih = 900 V.
Il y a risque de claquage pour les équipements sensibles, principalement électroniques qui ont une tenue
d’isolement faible.
Tension d’essais sous, 50 Hz et pendant 1mn, à laquelle sont soumis les matériels industriels : 2U + 1000 V.
AB7– Le transformateur TR4 est équipé d’un DGPT, le rapport annuel de l’organisme vérificateur
fait apparaître le commentaire suivant : reprendre le câblage du relais de protection DGPT du
transformateur TR4 (les 4 contacts sont en parallèle et agissent sur les bobines MX du DGBTA et de
l’inter HTA), l’alimentation du circuit « Protection DGPT transfo TR4 » doit être connectée en amont du
DGBT et non en aval.
On vous demande de réaliser le schéma du circuit « Protection DGPT transfo TR4 » en faisant
apparaître les quatre contacts du DGPT avec leurs repères, les bobines permettant la mise hors charge
et hors tension du transformateur, une protection par disjoncteur bipolaire 16 A pour ce circuit
« Protection DGPT transfo TR4 » et le point de connexion par rapport au transformateur. L’alarme
sera visualisée par un voyant.
DGPT2 Transfo T2
230 V
1
7 9 1 3 4 6 10 12
Q Température Dégagement Température
16 A C A B Pression D
1er seuil gazeux 2èm seuil
8 2 5 11
IGHT MX2
TR4
1 C2
DGBT MX1
H1 MX2 Q3 MX1 M12N
C1
AB8 – On désire réaliser des travaux de modification sur la gaine BT reliant le transformateur TR4 à
son TGBT car celle-ci est soumise à un problème d’échauffement. Pour ceci une mise hors tension du
transformateur est préférable, elle sera réalisée lors d’une période favorable pour la production. Le
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TGBT et le poste de transformation Cantal sont disposés dans un même local réservé aux électriciens à
l’intérieur duquel on trouvera un voisinage BT mais pas de voisinage BT. Prévoir les opérations afin
de réaliser le travail en toute sécurité et indiquer les titres d’habilitation minimaux nécessaires à
chaque opération :
Habilitations
Lieux d’interventions Opérations réalisées minimales
nécessaires
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Partie B : distribution basse tension usine Cantal
D’après le tableau page K37 ou par le calcul on obtient I = 85 A, on aura donc un déclencheur 100 A.
Lettre de sélection E,
K1 = 1
K2 = 0,82
K3 = 1
Donc K = 0.82 (page K38) et I’z = I/K = 100/0,82 = 122 A.
D’après le tableau page K39 on vérifie que pour un câble de 25 mm² on a un I’z de 127 A, donc supérieur. La
section est pour l’instant correcte.
S = 25 mm², I = 100 A, L = 45 m,
ΔU = 3,3 % pour 100 m soit 1,45 % pour 45 m ; 1,45 %+4,5 % = 6 % < 8 % toléré pour usage force motrice
alimenté par son propre poste HTA/BTA (tableau page K44).
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Pour info question B21-a : Icc1 maxi = m . c . Un / (√3. √(Rt1²+Xt1²)) = 22,8 kA
(Rt1 = R1+R2+R3+R4 = 2,215 mΏ)
(X t2 = X1+X2+X3+X4 = 10,941mΏ)
e - On vous demande de vérifier que la protection des personnes est assurée lors d’un défaut
d’isolement franc dans l’écrémeuse Cantal cru :
D’après l’extrait de la norme NFC 15-100 le dispositif de protection doit fonctionner en moins de 0,4 s.
TNC réalisable à partir de 10mm² cuivre ou 16 mm² alu car pour des sections plus faibles on considère que
les conducteurs sont mécaniquement trop fragiles et donc susceptibles d’être rompus. Le risque serait alors
que les masses des récepteurs soient portées au potentiel de la tension simple sitôt qu’un appareil monophasé
serait connecté.
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B2 – Dans le cadre d’une politique d’amélioration de l’outil de production il a été demandé à l’équipe
technique du site d’effectuer une étude visant à définir les matériels ou systèmes à installer afin
d’atteindre les objectifs suivants :
Objectif 2 :
Eliminer les surconsommations d’énergie réactive Système de compensation d’énergie
coûteuses. réactive
Déterminer l’incidence d’éventuelles perturbations Vérifications liées à l’influence des
sur l’installation ou sur les équipements. perturbations harmoniques
Objectif 3 :
Disposer d’un bilan énergétique afin de :
- Fournir des données fiables et des
diagnostics énergétiques précis pour les
décisions d’investissement.
- Connaître la part de l’énergie dans le prix
de revient d’un produit, répartir les dépenses Système de supervision et de gestion de
par centre de coût ou par type de fabrication. l’énergie
- Etablir un meilleur compromis
fourniture/consommation.
- Réduire la consommation en énergies afin
d’améliorer la compétitivité de l’entreprise.
- Evaluer la qualité de l’énergie électrique
Pour des raisons de temps l’étude détaillée sera limitée à la modernisation de la partie Cantal
et va consister lors d’une première phase à remplacer le DGBT, D1 et I1 par des appareils
communicants permettant d’offrir les fonctionnalités énoncées ci-dessus.
Le choix portera sur du matériel Merlin Gérin.
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D1 et I1 étant placés en série et alimentant les mêmes circuits, il conviendra d’équiper I1 des
fonctionnalités de communication minimales.
La communication sera de type ModBus entre les éléments d’un même tableau (ou armoire ou
châssis) sauf pour I1 qui sera équipé d’un bus Digipact.
Les données seront transmises au poste de supervision via un réseau TCP/IP (Ethernet) au
moyen d’une interface de communication ModBus (RS485) / TCP/IP (Ethernet) et de concentrateurs
de données.
a - Compléter le canevas de commande du DGBT ci-dessous. Cet appareil sera de type fixe de
gamme Masterpact NT et doté d’une protection sélective :
Compact NS 1000, type N (K58-K59), Micrologic 2.0 A (B72-B73), 3P, Réf : 33243 (B52).
d - Indiquer, pour les appareils ci-dessous, les fonctions accessibles depuis la supervision :
(B202-203-206)
e - Donner une proposition de réglages pour les disjoncteurs (DGBT, D1, D2) choisis, indiquer
le type de sélectivité obtenue et justifier les réglages :
(K64-65-66-67-150-151-168-169)
Qc = 2607 ( 0.525 – 0.4) = 325,8 kVAR Pour le mois ou la consommation d’énergie réactive est la plus
élevée.
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Référence de l’équipement de compensation : trois équipements de type VARPLUS forte puissance type H
Intérêt du système :
- supprime les facturations complémentaires pour consommation excessive d’énergie réactive,
- diminue la puissance apparente et soulage le poste de transformation.
Le couplage triangle est plus économique car la puissance réactive fournie par les condensateurs est proportionnelle au carré de la
tension (Q=C ωU²). L’inconvénient est la naissance de courants homopolaires dans le réseau qui sont en fait compensés par les selfs
de la batterie de condensateurs.
La résonance peut se produire avec les éléments en parallèle avec les condensateurs (pollution venant de l’installation), mais aussi
dans le cas d’un schéma série (pollution provenant du réseau ou bien du à la propagation des harmoniques venant de l’installation)
entre le condensateur C et l’inductance L (ligne + transfo).
Fréquence de résonance d’une batterie de condensateurs : fr = 1 / ( 2π√LC) (L.C. ω² = 1 avec ω= 2π f)
Le choix de C doit être fait de manière à éviter que la fréquence de résonance fr soit proche d’une fréquence correspondant au rangs
d’harmoniques impairs générés par les principaux pollueurs présents (convertisseur à diode et thyristors, éclairages fluos, ….). Signal
symétrique par rapport à t, les rangs impairs disparaissent dans la décomposition de Fourrier.
Calculs :
Scc = V² / Lω donc L = v² / Scc. ω et Qc = V² . C . ω donc C = Qc / V² . ω (avec w la pulsation du fondamental)
Au point d’installation des condensateurs : Scc = Un . Icc. √3 = 400 . 53000 . √3 = 36,7 MVA.
En remplaçant C et L par leur expression en fonction de la puissance, l’expression de la fréquence de résonance peut aussi s’écrire :
fr = (1 / 2π ). 1 / √ ( (V²/ Scc . ω) . ( Qc / V² . ω )) = ω / 2π . √ ( Scc / Qc)
- fr / f = √ (36700 / 360) = 10.09 soit une valeur relativement éloignée des harmoniques de rang 9 et 11(tout le
système de compensation en fonctionnement normal).
- fr / f = √ (36700 / 240) = 12.36 soit une valeur relativement éloignée des harmoniques de rang 11 et 13 (une
batterie défectueuse).
- fr / f = √ (36700 / 120) = 17.48 soit une valeur relativement éloignée des harmoniques de rang 17 et 19 (deux
batteries défectueuses).
Pour info : dans le cas où une fréquence de résonance serait très proche d’une fréquence harmonique, une évaluation plus précise du
danger doit être réalisée. Elle consiste ensuite à examiner l’amplitude des courants associés. En multipliant cette amplitude par le
facteur d’amplification F = R√(C/L) = √(Qc.Scc)/P (avec Qc = U².C. ω et P puissance active absorbée par l’installation) on peut
alors décider si l’amplitude obtenue est acceptable ou non.
S’il y a danger pour les condensateurs, la solution la plus courante consiste à placer une inductance en série, on pourrait aussi
modifier l’emplacement des condensateurs par rapport aux charges non linéaires.
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c - Indiquer les perturbations susceptibles d’apparaître dans les installations possédant un
taux de distorsion harmonique élevé :
Les objectifs de ce système ayant été décrits précédemment, la configuration de l’installation, dans un
premier temps, sera la suivante :
■ Une centrale de mesures type POWER M implantée dans le TGBT Cantal (Consommation
atelier Cantal).
■ Deux centrales de mesures type POWER M implantées dans le TGBT TR1+TR2 (prises de
mesures immédiatement après les disjoncteurs BT affectés aux transformateurs TR1 et TR2).
■ Deux compteurs électroniques, télé-relevables, positionnés sur les départs Process Emmental et
Process Pâtes Moles dans le TGBT TR1+TR2.
■ Les compteurs d’eau (général, atelier Cantal, atelier Emmental, atelier Pâtes Moles) et le
compteur électrique général MT (TRIMARAN 2) seront rendus communicants au moyen
d’un concentrateur d’impulsion type CCT et relevables depuis la supervision.
La consommation électrique liée aux autres départs (froid, station d’épuration, …), communs à tous
les Process, situés dans le TGBT TR1+TR2 sera dans un premier temps déduite par calcul
(Consommation sortie TR1+TR2 – Consommation Emmental – Consommation Pâtes Moles) et
répartie au prorata du nombre de litres de lait traité ou d’eau utilisée, par les services comptables. Ces
départs pourront éventuellement par la suite être équipés de compteurs particuliers.
a - Le réseau utilisé entre les différents appareils du système WhinThor est le même que celui
utilisé précédemment pour la communication entre les différents appareils de distribution.
Compléter le tableau en donnant les caractéristiques :
Protocole Modbus/JBUS
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Vitesse de transmission 19200 Bauds MAX
Typologie BUS
b - Le bus utilisé par le système fait partie de la famille des réseaux locaux industriels. Il
permet la communication entre l’automatisme et l’informatique. Il est classé parmi les
« Field bus » permettant la communication entre unités de traitement (automate, centrale
de mesure).
Il existe d’autres catégories de bus pour les différents niveaux de communications dans les
systèmes : Sensor bus, Device bus et Data bus.
Compléter le tableau suivant :
c - L’alimentation haute tension du poste Cantal, depuis le poste principal, génère un champ
électrique ; ce champ est présent autour de la canalisation support de cette alimentation. Le
câble du réseau communicant permettant le raccordement des sous répartiteurs 2 et 3 et
l’armoire de brassage sera installée à proximité de ce chemin de câble. Une mesure sur le
site a permis de relever la valeur de ce champ électrique : E = 1V/m.
Exprimer l’évolution de ce champ électrique en fonction de la distance (source et point
exposé). Donner le principe à mettre en œuvre pour relever le champ. Proposer une solution
pour minimiser les effets de cette perturbation :
Le champ électrique produit par une source x (ici l’alimentation HT) est inversement proportionnel au carré
de la distance existant entre la source et le point de « mesure ».
Pour relever le champ électrique il suffit d’utiliser un dipôle linéaire raccordé à un galvanomètre.
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Dizaine de 2000m Aucune si le Bonne immunité Pose
Coaxial (avec Mégabits raccordement de la Raccordement Prix
masse masse est réalisé dans
raccordée) les règles de l’art
e - Le raccordement des appareils dans le TGBT TR1-TR2 est réalisé à l’aide de câbles à
paires torsadées. Il est recommandé d’utiliser avec le matériel installé des câbles blindés.
Quelles sont les précautions de raccordement à respecter pour le blindage ?
Raccorder aux deux extrémités les blindages de toutes les liaisons numériques à la masse. Le raccordement bilatéral de
l’écran protège contre les perturbations les plus sévères.
Raccordement par cavalier sur barre de masse, presse étoupe métallique ou bornier avec continuité électrique entre la
mécanique du connecteur et le blindage du câble.
f - La communication entre les centrales de mesures situées dans le TGBT TR1-TR2 peut être
soumise à de fortes perturbations. Le raccordement à la terre des masses doit être soigné.
Représenter ces liaisons sur le schéma ci-après.
Masse
fonctionnelle (0v
électronique)
Recdigit Recdigit
power power
Bornier de terre)
Maillage
g - Le schéma de liaison à la terre étant de type TN, énoncer le principe des deux types de
schémas TN et les dessiner.
Principe du schéma TN : Le principe de ce type de schéma dit de "mise au neutre" est de transformer tout défaut
d’isolement en court-circuit monophasé phase neutre.
Dans ce type de schéma :
- le point neutre BT de chaque source est relié directement à la terre
- toutes les masses de l'installation sont reliées au neutre et donc à la terre par le conducteur de protection (PE ou
PEN). Ce raccordement direct transforme tout défaut d'isolement en court-circuit phase-neutre qui sollicite les
protections de surintensité
- le conducteur de protection doit être maintenu à un potentiel proche de celui de la terre par des liaisons en de
nombreux points
Deux principaux schémas TN existent en fonction de la disposition du conducteur neutre et du conducteur de protection
:
- TN-S dans lequel un conducteur de protection (PE) distinct du neutre (N) est utilisé
- TN-C dans lequel les fonctions de neutre et de protection sont combinées en un seul conducteur, appelé PEN.
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h - Le schéma installé dans l’usine est de type TN-C, il est fortement perturbant pour les
systèmes communicants.
L’installation comprend plusieurs îlots techniques communicants : les 2 TGBT, l’armoire
AD2, les centres de supervision situés dans les locaux administratifs et les services
d’entretien. Les liaisons entre ces îlots techniques seront soumises à ces perturbations. De
plus le voisinage de la ligne 20 000V avec le bus entre les 2 TGBT existe sur une distance
importante.
Donner la solution technique envisagée pour assurer ces liaisons et s’affranchir de ces
perturbations. Justifiez le choix.
Utilisation de fibres optiques pour assurer les liaisons verticales entre les différents îlots techniques.
Forte immunité, longue distance, grand débit.
j - Le réseau local obtenu est décrit par le synoptique des systèmes communicants.
Décrire les différentes liaisons existantes entre les appareils communicants. Effectuer un
choix de câbles pour chaque type de liaisons. Les câbles reliant les sous répartiteurs aux
différents points d’utilisations (PC ou appareillages) sont en cuivre.
j1- Donner les caractéristiques des liaisons entre répartiteur et sous répartiteurs (liaison
verticale) :
j2- Donner les caractéristiques des liaisons entre sous répartiteurs et points d’utilisations
(PC ou passerelle d’interface des appareils communicants) :
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Câble VDI cuivre 4 paires torsadées
Impédance 100ohms
Type SFTP pour environnement industriel perturbé.
Catégorie 5 ou 6 (performances élevés cat. 6)
Gaine LS0H ou LSZH (Low Smoke Zero Halogen) pour liaisons intérieures
j3- Donner les caractéristiques des liaisons entre les appareils communicants (bus
Modbus) :
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Partie C : Motorisation d’une cuve de fabrication du cantal
L’étude porte sur la vérification du dimensionnement du moteur entraînant les pales de brassage et de
découpage d’une cuve de fabrication du cantal et sur la réalisation d’une fiche de maintenance
préventive pour ce dit moteur.
- Présentation :
Les deux opérations de découpage puis de brassage sont réalisées en utilisant le même outil (voir schémas et
plans ci-dessous).
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Croquis du sous-ensemble « brassage découpage » :
Les cotes sont indiquées en mm. Accouplement
730
Sens 1 Sens 1
Outil de brassage
et de découpage
700
245 350
5 Pale qui permet le brassage
Cadre de l’outil
Fils de découpe Variateur : LSFMV 2303 8T
Réducteurs : OT2403
ns=11,5tr.mn-1
Pale
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C1 – Déterminer par le calcul la puissance que doit fournir le moteur et sa fréquence de rotation
(toutes les étapes du calcul seront développées ci-dessous).
La cuve a une capacité de 12 000 litres de lait. La vitesse maximum de brassage et de découpage est de
11,5 tr.mn-1 .
Pour ce calcul de puissance plusieurs hypothèses sont à poser. Les masses des éléments (outils, pales,
bras de levier, etc.) sont négligeables. Le caillé n’oppose aucune résistance sur le cadre et les fils de
découpe des outils. La résultante des actions du caillé sur la pale s’applique au centre de gravité de
cette dernière. Elle est normale au plan de la pale. Pour une surface plane se déplaçant dans un
liquide, cette résultante est F = k.S.V² avec k, un coefficient qui tient compte de la forme de la pale et
de la viscosité du lait (ici k = 1,4.103) ; F est exprimé en N, S la surface de la pale en m² et V la vitesse
linéaire de la pale en m.s-1.
Sa puissance utile de 2,2 kw est supérieure à la puissance maximale nécessaire (1533W) lors du brassage et
sa vitesse de synchronisme de 1500tr/min (pour f de la tension d’alimentation = 50hz) permet d’obtenir la
vitesse maximale de 1426 tr/min demandée.
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C 3 – Expliquer le fonctionnement de l’ensemble variateur moteur. Vous développerez
particulièrement :
■ le principe de fonctionnement du moteur,
■ les différentes techniques pour faire varier la vitesse de ces moteurs,
■ le principe de fonctionnement du variateur utilisé en indiquant les différents blocs
fonctionnels et leur rôle.
C’est un moteur asynchrone triphasé : Le stator est constitué de 3 enroulements, ces 3 enroulements alimentés par 3
courants triphasés créent un champ magnétique tournant à la vitesse de synchronisme, celle-ci dépend du nombre de
paire de pole « créé » lors du bobinage. Le rotor dit à cage d’écureuil, siège de courants induits qui s’opposent à la
cause qui leur donne naissance (loi de Lenz e = -dØ/dt) est entraîné en rotation par le champ magnétique statorique.
De cette opposition apparaît un glissement qui va croissant avec la charge.
Pour faire varier la vitesse d’un moteur asynchrone on fait varier la fréquence de la tension d’alimentation du moteur
car n = f/p ou p nombre de paires de pôles est constant. On obtient une vitesse directement proportionnelle à la
fréquence de U. Cette solution n’a qu’un seul inconvénient son coût de mise en œuvre mais c’est maintenant la plus
utilisée.
Le variateur utilisé est un modulateur de fréquence. Il fait varier la fréquence de la tension en maintenant le rapport
U/f constant.
Le modulateur redresse la tension du réseau grâce à un pont mixte, lisse le courant avec la bobine et enfin ondule la
tension continue obtenue par les 2 blocs précédents en modulation de largeur d’impulsion.
C4 – Justifier le choix de n’utiliser qu’un seul moteur pour entraîner les deux outils. Vous donnerez
trois raisons au moins :
Raison économique : achat d’un seul moteur et d’un seul variateur ; simplification de l’installation tant mécanique
qu’électrique ; simplification de la maintenance.
Raison technique : sûreté de fonctionnement, les pales ne pourront jamais entrer en collision ;
Raison qualitative : le brassage et le découpage se font à la même vitesse dans toute la cuve.
C5 – On vous demande d’élaborer une fiche qui permettra au service maintenance de vérifier
périodiquement tant « l’état » électrique que mécanique du moteur. Donner le mode opératoire pour
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vérifier l’isolement électrique du moteur et la gamme de démontage de l’ensemble moteur-réducteurs
afin de faire remplacer les roulements du moteur en atelier par un mécanicien.
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Partie D : automatisme d’une cuve de fabrication du cantal
Le service de maintenance souhaite améliorer les documents décrivant le fonctionnement des cuves à
fromages fermées, afin de faciliter les interventions de maintenance. L’outil de description retenu est
le GRAFCET.
D1 – A l’aide des documents fournis, compléter le GRAFCET d’un point de vue système décrivant le
fonctionnement de la phase de soutirage du sérum.
0
Panier relevé et verrouillé et
Ordre soutirage sérum
Soutirage du sérum
4
Ordre de fin de soutirage ou comptage
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Partie E : conditionnement de l’air d’une cave d’affinage du cantal
L’étude porte sur le dimensionnement du conditionneur frigorifique d’une cave. On vous demande de
réaliser le bilan thermique de la cave pour vérifier les caractéristiques techniques qui ont conduit au
choix du conditionneur en place.
- Présentation - :
. Des gaines textiles pour diffuser de façon homogène l’air traité dans la cave.
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E 1 – Déterminer la quantité de chaleur à retirer de la cave (toutes les étapes du calcul seront
développées ci-dessous).
E11 – Calculer les apports de chaleurs par transmission à travers les parois.
Q2= (N.V.ke)/Ve
Q2= (1,1x2702x49)/0, 8
Q3= m.C. ∆θ
Q4 = 107 424 kJ
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E 2 – Calculer la quantité de chaleur à retirer de la cave et en déduire la puissance frigorifique du
conditionneur
QT = ΣQi = 113 754 + 182 047 + 7 484 400 +107 424 = 7 887 625 kJ
Thygre 60 000
Les conditionneurs d’air inox comprennent différentes sections que l'air traverse dans l'ordre suivant :
La section de reprise d'air, grâce à ces 2 ventilateurs hélicoïdes, permet de récupérer l’air de la cave, de le
compléter avec un apport d’air neuf et de forcer la circulation d’air dans le conditionneur.
L’air soufflé est conduit vers la section de lavage qui comprend un bac à niveau constant muni d'un trop-
plein et d'une vidange. Un appoint d'eau continu permet un renouvellement de l'eau (déconcentration des
produits dissous).
Un système de pulvérisation d'eau assure le lavage de l’air grâce à des pulvérisateurs en acier inoxydable
montés sur une rampe en inox.
La pompe de lavage, placée sur le côté du caisson, fonctionne en circuit fermé sur le bac.
Son fonctionnement est sécurisé par un détecteur de niveau à flotteur interdisant la marche en cas, de
manque d'eau dans le bac.
L’air lavé et humide passe alors au travers d’une section de batteries d'échange constituée d'une batterie
froide en tubes et ailettes galvanisés et d'une batterie chaude à tubes lisses galvanisés au bain, elle permet
d'obtenir les conditions de température demandées par circulation d'eau froide et d'eau chaude.
La section de soufflage d'air constituée d'un plénum de soufflage en partie haute du conditionneur, avec 2
gaines en inox permet la liaison avec les gaines textiles implantées dans la salle. Ces gaines textiles sont
réparties dans le local de façon à réaliser une répartition homogène de l'air traité.
Une sonde de température et d'hygrométrie combinée (ROTRONIC), placée à l'intérieur du local, agit sur un
régulateur DC 9100 (JOHNSON) ; celui-ci compare la mesure à la consigne affichée.
En fonction de l'écart, il émet un signal qui fait réagir une vanne 3 voies modulante contrôlant la circulation
d'eau glycolée et une vanne 3 voies modulante contrôlant la circulation d'eau chaude.
En demande de froid, la régulation pilote la vanne froid
En demande de chaud, la régulation pilote la vanne chaud
En demande de déshumidification, la régulation pilote la vanne froid.
CAPLP interne génie électrotechnique DOSSIER CORRIGE Session 2008 Page 28/28