Session 2017 - Apres Midi

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 28

Bleu

Collez l’étiquette du candidat en respectant le cadre

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES


MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES
8 SEPTEMBRE 2017
APRÈS-MIDI

RUE ROYALE 180 / 1000 BRUXELLES / BELGIQUE


T +32 2 225 45 11 / F +32 2 225 45 05
WWW.ARES-AC.BE
BIOLOGIE

Question 1. Parmi les propositions suivantes relatives aux virus les plus courants, une seule est
fausse. Laquelle ?

A. Chaque virus ne contient qu'un seul type d'acide nucléique.


B. Les virus ne contiennent pas de ribosomes.
C. Les virus sont incapables de se multiplier en dehors d’une cellule.
D. Les protéines virales ont la particularité de ne pas induire de réaction immunitaire.

Question 2. Parmi les propositions suivantes se rapportant à la réplication de l’ADN génomique


humain, une seule est fausse. Laquelle ?

A. Le brin retardé est synthétisé sous forme de petits fragments.


B. Chaque molécule d’ADN n’est répliquée qu’une seule fois par cycle cellulaire.
C. À la fin de la réplication, la molécule d'ADN qui a servi de matrice est détruite.
D. L’ADN polymérase ajoute des désoxyribonucléotides à l'extrémité 3'OH d'une amorce.

Question 3. Parmi les affirmations relatives aux niveaux d’organisation biologique, une seule est
fausse. Laquelle ?

A. Une communauté et l’environnement qui l’entoure constituent un écosystème.


B. La biosphère englobe tous les organismes vivants et tous les milieux où se trouve la vie.
C. Les diverses populations qui vivent en interaction forment une espèce.
D. Un organe est constitué de plusieurs tissus.

Question 4. Quel exemple illustre le commensalisme ?

A. Les rats des villes qui se nourrissent des ordures des hommes.
B. Le lion qui dévore une antilope.
C. Les bactéries intestinales des ruminants qui leur permettent de digérer la cellulose.
D. L’insecte qui pond ses œufs dans une feuille.

Question 5. Quelle est la séquence exacte des organites cellulaires intervenant dans la production
et la sécrétion d'une enzyme par une cellule ?

A. Ribosome, réticulum endoplasmique, appareil de Golgi, membrane plasmique.


B. Ribosome, appareil de Golgi, réticulum endoplasmique, membrane plasmique.
C. Mitochondrie, ribosome, réticulum endoplasmique, membrane plasmique.
D. Mitochondrie, ribosome, appareil de Golgi, membrane plasmique.

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 02 sur 28
Question 6. Quel est l’avantage de la reproduction sexuée par rapport à la reproduction asexuée ?

A. Un nombre élevé de descendants.


B. Une fixation plus rapide d’une mutation bénéfique dans une population.
C. Une plus grande probabilité de variabilité génétique.
D. Une transmission plus efficace des gènes des parents aux descendants.

Question 7. Qu’est-ce qu’un anticorps ?

A. Une cellule fabriquée par le système immunitaire.


B. Un lymphocyte.
C. Une protéine produite par le système immunitaire.
D. Une protéine étrangère qui provoque une réaction immunitaire.

Question 8. Un procaryote :

A. a un génome composé d’ADN et d’ARN.


B. est, par définition, autotrophe.
C. ne possède pas de noyau.
D. a toujours besoin d’oxygène.

Question 9. Dans les cellules humaines intestinales normales, des chromosomes à deux
chromatides peuvent s’observer lors :

A. de la télophase de la mitose.
B. de la phase G2.
C. de la phase G1.
D. du début de la phase S.

Question 10. Une tétrade est le résultat de l’association de paires de chromosomes homologues et :

A. peut s’observer lors de la prophase de la deuxième division méiotique.


B. peut s’observer lors de la division des cellules de la peau humaine.
C. provient nécessairement d’un organisme haploïde.
D. permet le phénomène de recombinaison génétique.

Question 11. Dans le système ABO, les allèles A et B sont co-dominants mais tous deux dominent
l’allèle O. Ceci permet :

A. de connaître avec certitude le génotype d’un individu qui a le groupe O.


B. de connaître avec certitude le génotype d’un individu qui a le groupe B.
C. de connaître avec certitude le génotype d’un individu qui a le groupe A.
D. d’affirmer qu’un individu avec le groupe A a nécessairement un allèle O.

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 03 sur 28
Question 12. Parmi les propositions suivantes, une seule ne fait pas partie de la théorie de
l’évolution de Darwin. Laquelle ?

A. Toutes les espèces sont issues d’un ancêtre commun.


B. L’environnement joue un rôle déterminant sur le façonnage des espèces.
C. La sélection naturelle sélectionne les individus les plus aptes à survivre.
D. Les modifications de l’ADN sont responsables de la diversification des espèces.

Question 13. Combien de cellules obtient-on si une cellule mère subit cinq mitoses successives ?

A. 5
B. 10
C. 20
D. 32

Question 14. Dans la descendance d’une femme porteuse d’une maladie récessive liée au sexe
(chromosome X) et d’un homme sain :

A. 25 % des filles sont porteuses.


B. 25 % des garçons sont sains.
C. 50 % des filles sont malades.
D. 50 % des garçons sont malades.

Question 15. Voici l’arbre généalogique d’une maladie héréditaire :

Quel est le mode de transmission de la maladie ?

A. Autosomique dominant.
B. Autosomique récessif.
C. Lié au chromosome X dominant.
D. Lié au chromosome X récessif.

Question 16. Parmi les associations suivantes, une seule est fausse. Laquelle ?

A. Végétaux photosynthétiques – hétérotrophie


B. Respiration cellulaire – catabolisme
C. Maintien de la glycémie – homéostasie
D. Synthèse des protéines – anabolisme

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 04 sur 28
Question 17. Parmi les propositions suivantes, une seule est exacte. Laquelle ?

A. Les molécules organiques sont toujours solubles dans l’eau.


B. Les molécules organiques sont toujours des glucides.
C. Les molécules organiques ne sont jamais présentes dans les végétaux.
D. Les molécules organiques contiennent toujours un ou plusieurs atome(s) de carbone et
d’hydrogène.

Question 18. Dans l’espèce humaine, la fécondation a normalement lieu dans :

A. les ovaires.
B. les trompes utérines.
C. l’utérus.
D. le vagin.

Question 19. Le tableau ci-dessous présente les caractéristiques de l’axone de trois neurones :

La vitesse de l’influx nerveux sera :

A. la plus élevée dans le prolongement 2.


B. la plus élevée dans le prolongement 3.
C. identique dans les prolongements 1 et 3.
D. identique dans tous les prolongements.

Question 20. Le glucagon :

A. augmente le taux de glucose sanguin en stimulant la dégradation du glycogène dans les


cellules musculaires.
B. est une hormone hypoglycémiante.
C. est synthétisé par les cellules hépatiques.
D. est une protéine.

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 05 sur 28
MATHEMATIQUES

Question 21. La figure suivante donne une partie de la représentation graphique d’une fonction 𝑓
du deuxième degré, définie sur ℝ. Calculez 𝑓(10).

A. 81
B. 99
C. 101
D. 121

𝑥+3
Question 22. Quel est le domaine de définition de la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = ?
−2𝑥²+3𝑥

A. ℝ\{2; −3}
B. ℝ\{−2; 3}
2
C. ℝ\ {0; }
3
3
D. ℝ\ {0; }
2

(𝑥−2)𝑥
Question 23. Que vaut la limite lim ?
𝑥→+∞ 8+3𝑥²

1
A. −
4
B. 0
1
C.
3
D. +∞

Question 24. Une patiente hospitalisée en réanimation chirurgicale nécessite du Loxen IV selon la
prescription suivante : 3 mg/h en solution pure, au pousse-seringue électrique. Vous disposez
d’ampoules de 10 ml de Loxen IV dosées à 1 mg par ml. La seringue est à préparer avec 4 ampoules. A
8 heures ce matin, il restait 16 ml de Loxen IV dans la seringue. A quelle heure la seringue a-t-elle été
posée ?

A. 00h00 (minuit)
B. 00h30
C. 01h00
D. 02h00

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 06 sur 28
Question 25. Parmi les propositions suivantes, laquelle est vraie ?

A. ∀𝑎, 𝑏 ∈ ℝ+ , √𝑎 + 𝑏 = √𝑎 + √𝑏
B. ∀𝑎, 𝑏 ∈ ℝ+ , |𝑎 + 𝑏| = |𝑎| + |𝑏|
C. ∀𝑎, 𝑏 ∈ ℝ+ , 𝑎² + 𝑏² = (𝑎 + 𝑏)(𝑎 + 𝑏)
D. Aucune des propositions ci-dessus n’est vraie

Question 26. Un commerçant propose une réduction de 40% sur les prix affichés. Quel est le prix
affiché si la réduction est de 20 € ?

A. 40 €
B. 50 €
C. 60 €
D. 80 €

Question 27. En considérant l’illustration ci-dessous (pas à l’échelle), si 𝛼 = 60° et s = 3 cm, que
vaut r ? s
α

t r

A. 6 cm
B. 3√3 cm
C. 6√3 cm
D. Il n’y a pas suffisamment d’informations pour répondre à la question

𝜋
Question 28. Soit 𝛼 un angle dans le premier quadrant du cercle trigonométrique tel que > .
4
Parmi les propositions suivantes, laquelle est vraie ?

A. sin 𝛼 < 0
B. cos 𝛼 < 0
C. sin(2𝛼) < 0
D. cos(2𝛼) < 0

Question 29. Quel est le périmètre d’un rectangle dont la diagonale mesure 13 cm et dont un des
côtés mesure 5 cm ?

A. 17 cm
B. 34 cm
C. 60 cm
D. Il n’y a pas suffisamment d’informations pour répondre à la question

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 07 sur 28
𝜋
Question 30. Sachant que 0 < 𝛼 < et que sin(𝛼) = sin(2𝛼), que vaut 𝛼 ?
2

A. 0
𝜋
B.
4
𝜋
C.
3
𝜋
D.
2

Question 31. Dans le plan muni d’un système d’axes orthonormé, on considère les points A (1; 1)
⃑⃑⃑⃑⃑ ?
et B (3; 2). Quelles est la norme (la longueur) du vecteur 3𝐴𝐵

A. √5
B. 3√5
C. 15
D. 18

Question 32. Dans le plan muni d’un système d’axes orthonormé, on considère une droite 𝐿 de
pente négative qui coupe l’axe des ordonnées au point (0; 2). On considère également le triangle 𝐷
formé par 𝐿, l’axe des abscisses et l’axe des ordonnées. Si l’aire de 𝐷 vaut 6 unités d’aire, quelles sont
les coordonnées du point d’intersection de 𝐿 avec l’axe des abscisses ?

A. (0; −2)
B. (0; 0)
C. (2; 0)
D. (6; 0)

Question 33. La figure suivante est composée de trois hexagones réguliers identiques.

Parmi les égalités vectorielles suivantes, une seule est vraie. Laquelle ?

A. ⃑⃑⃑⃑⃑ − 𝐼𝐻
𝐴𝐷 ⃑⃑⃑⃑ = 𝐹𝐾
⃑⃑⃑⃑⃑
B. ⃑⃑⃑⃑⃑ ⃑⃑⃑⃑⃑
𝐹𝐷 − 𝐹𝐸 = 𝐴𝐽 ⃑⃑⃑⃑
C. ⃑⃑⃑⃑⃑ 𝐷𝐿 = ⃑⃑⃑⃑⃑
𝐴𝐺 + ⃑⃑⃑⃑⃑ 𝐶𝐾
D. ⃑⃑⃑⃑⃑⃑ + 𝐹𝐼
𝐵𝐷 ⃑⃑⃑⃑
⃑⃑⃑⃑ = 𝐴𝐽

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 08 sur 28
Question 34. Pour quelle valeur de 𝑥 l’échantillon {1,3,5,7, 𝑥} a-t-il une moyenne égale à 3 ?

A. −4
B. −1
C. 1
D. 5

Question 35. Des quatre histogrammes représentés ci-dessous, lequel correspond au jeu de
données ayant le plus petit écart-type ?

A. B.

C. D.

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 09 sur 28
RAISONNEMENT

Question 36. Un jeune de 17 ans, mesurant 1,75 m et pesant 115 kg, vient consulter son médecin
traitant car il se sent essoufflé lorsqu’il monte un étage par l’escalier. A l’auscultation le médecin
détecte une anomalie sévère du cœur. Le reste de l’examen est normal.
Quelle attitude devrait adopter le médecin traitant ?

A. Lui conseiller de faire beaucoup plus d’exercice physique pour réduire son poids et de
revenir dans un mois.
B. Rassurer le patient et lui conseiller de revenir dans un mois pour un nouveau contrôle.
C. Conseiller au patient de suivre un régime hypocalorique et le référer à un cardiologue.
D. Conseiller au patient de suivre un régime hypocalorique.

Question 37. Une patiente de 45 ans consulte pour fatigue chronique. L’analyse sanguine montre
un taux de globules rouges de 3,2 millions par mm3 (valeur normale : 4 à 5 millions par mm³) et une
proportion de globules rouges jeunes de 0,01 % (taux normal : 1 à 2 %). Quelle est l’hypothèse la
plus pertinente pouvant expliquer ce résultat d’analyse ?

A. Elle souffre d’une destruction ou d’une perte anormale de globules rouges.


B. Sa moelle osseuse compense correctement son manque de globules rouges.
C. Sa moelle osseuse fonctionne trop activement.
D. Sa moelle osseuse est trop peu active et ne compense pas son manque de globules rouges.

Question 38. Il est établi qu’une personne présentant les symptômes S doit forcément être atteinte
de la maladie M. On sait aussi qu’il suffit d’appliquer un traitement X pour guérir un patient atteint de
cette maladie lorsqu’elle est diagnostiquée à temps. Que pouvez-vous conclure du fait que Monsieur
B, qui présentait les symptômes S, souffre d’une façon prolongée de cette maladie M ?

A. Cette maladie n’a pas été diagnostiquée à temps chez ce patient.


B. Le traitement X ne lui a pas été administré.
C. Cette maladie n’a pas été diagnostiquée à temps chez ce patient OU le traitement X ne lui a
pas été administré.
D. Cette maladie n’a pas été diagnostiquée à temps chez ce patient ET le traitement X ne lui a
pas été administré.

Question 39. Le règlement du cabinet dentaire impose de porter un masque et des gants lorsqu’on
procède à l’examen d’un patient ou qu’on le soigne. Le port du masque et de gants est donc une
condition à l’exercice de la dentisterie. Mais de quel type de condition s’agit-il ?

A. D’une condition nécessaire mais non suffisante.


B. D’une condition suffisante mais non nécessaire.
C. D’une condition nécessaire et suffisante.
D. D’une condition ni nécessaire ni suffisante.

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 10 sur 28
Question 40. Sur le graphique suivant, est représenté par une croix le nombre m de personnes
atteintes d’une maladie M au cours de chacune des six dernières années et, par un cercle, le nombre n
de personnes atteintes d’une maladie N au cours de chacune de ces mêmes années dans la même
région du pays.

Que pouvez-vous en conclure ?

A. Que la maladie M est assurément la cause de la maladie N.


B. Que la maladie N est probablement la cause de la maladie M.
C. Qu’il existe peut-être une cause commune d’origine environnementale à ces deux maladies.
D. Qu’un même mécanisme biologique est sans doute à l’origine de ces deux maladies.

Question 41. La bilirubine est un pigment coloré provenant de la dégradation de l’hémoglobine


lors de la destruction des globules rouges âgés. Très peu soluble dans l’eau, elle circule d’abord dans
le sang, liée à l’albumine. Elle est alors très toxique, en particulier pour le système nerveux de l’enfant
où elle peut provoquer des lésions et des troubles fonctionnels. Ensuite, elle rejoint le foie où elle
subit une modification chimique (« conjugaison ») qui la rend peu toxique et soluble dans l’eau
(hydrosoluble). Elle passe dans l’intestin via la bile, puis est éliminée directement après modification
par les bactéries intestinales, ou repasse dans le sang pour rejoindre les reins et les urines (d’où leurs
couleurs respectives).

Un petit patient de 3 semaines est présenté à l’hôpital en urgence par ses parents qui ont constaté
des conjonctives (« blanc » de l’œil) jaunes-orangées ainsi que des mouvements anormaux des
muscles, des membres et des yeux. En outre, les selles sont, disent-ils, plus claires qu’auparavant. Un
dosage sanguin montre une bilirubine non conjuguée très élevée.
Selon vous, quelle est la cause la plus probable des troubles de ce bébé ?

A. Il y a une obstruction de la sécrétion de la bile et un reflux de la bilirubine conjuguée dans le


sang.
B. Il y a une anomalie de la flore intestinale.
C. Il y a une augmentation anormale de la destruction des globules rouges.
D. Il y a un trouble du fonctionnement des reins.

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 11 sur 28
Question 42. Une patiente de 40 ans et pesant 65 kg a 5 litres de sang. Une analyse montre que son
taux de globules rouges dont la durée de vie est de 120 jours s’élève à 4,8 millions par mm3. Quel est
le taux journalier de production des globules rouges par la moelle osseuse ?

A. 200 milliards
B. 200 millions
C. 96 milliards
D. 96 millions

Question 43. La formule sanguine normale chez un individu adulte exprimée par mm3 est la
suivante :
- globules rouges : 4 à 5 millions,
- globules blancs : 5 à 10.000,
- plaquettes : 150.000.
Une chute des globules rouges est le signe d’une anémie, l’augmentation des globules blancs suggère
une infection, une chute des plaquettes est le signe d’un trouble de la coagulation sanguine.
Devant un patient âgé, se plaignant de fatigue chronique et chez qui une analyse sanguine montre
une augmentation modérée des globules blancs, on peut émettre les hypothèses diagnostiques
suivantes. Quelle est l’hypothèse diagnostique la plus pertinente ?

A. Ce patient souffre d’une infection possible, il faut contrôler sa température et rechercher


d’éventuels autres signes d’infection.
B. Ce patient souffre d’une anémie car le transport de l’oxygène par les globules rouges dans
son sang est diminué.
C. Ce patient souffre d’une anomalie de la coagulation du sang et il faut lui demander s’il saigne
fréquemment ou s’il a souvent des « bleus » (hématomes) lorsqu’il se cogne.
D. Ce patient souffre d’une infection qui requiert la prescription immédiate d’antibiotiques.

Question 44. Il est établi que toute personne atteinte d’une maladie M en guérit toujours si elle
prend le médicament X. Mais Madame A, une patiente précisément atteinte de cette maladie, refuse
de prendre ce médicament. Que pouvez-vous légitimement prédire ?

A. Que Madame A ne guérira pas.


B. Que Madame A ne guérira que si elle suit un autre traitement.
C. Que Madame A guérira si elle suit un autre traitement.
D. Rien.

Question 45. Une firme pharmaceutique affirme que la prise du nouveau médicament qu’elle met
sur le marché n’a que deux effets indésirables. Êtes-vous porté à la croire ?

A. Oui, car les conséquences de la découverte d’autres effets indésirables de ce médicament


seraient financièrement désastreuses pour elle.
B. Oui, pour peu que les tests qu’elle a menés pour l’établir soient assez nombreux et de qualité
suffisante.
C. Non, à moins qu’une autorité scientifique indépendante ne le confirme.
D. Non, parce qu’il est impossible de prouver une affirmation de ce genre.

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 12 sur 28
Question 46. Un journal à grand tirage annonce l’apparition d’une épidémie et illustre cette
information par le graphique suivant qui représente l’évolution du nombre de personnes en région
wallonne (4 millions d’habitants) affectées d’une maladie M lors des six derniers mois.

03/17 04/17 05/17 06/17 07/17 08/17

Quelle est la meilleure conclusion à en tirer ?

A. Que c’est manifestement le cas.


B. Que ces journalistes exagèrent.
C. Qu’il s’agirait, avant de parler d’épidémie, de comparer cette évolution à celles observées les
années précédentes pour cette même maladie M.
D. Qu’il s’agirait, avant de parler d’épidémie, de comparer cette évolution à celle observée dans
d’autres régions pour cette même maladie M.

Question 47. La maladie M, potentiellement mortelle, se manifeste toujours par la présence


simultanée de deux symptômes (S1 et S2).
Vous êtes médecin dans un service d’urgence. Monsieur X vous est envoyé par son médecin traitant
qui hésite à lui diagnostiquer cette maladie parce qu’il n’a observé chez lui que le symptôme S1.
Quelle attitude adoptez-vous sachant que le seul traitement efficace est très souvent mal toléré et
doit être impérativement administré le plus rapidement possible ?

A. Vous gardez Monsieur X en observation.


B. Vous rassurez Monsieur X en lui expliquant que s’il était atteint de cette maladie grave, il
présenterait forcément ces deux symptômes.
C. Vous administrez immédiatement le traitement.
D. Vous prenez l’avis d’un autre confrère.

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 13 sur 28
1. Veuillez lire attentivement le texte ci-dessous.
2. Répondez ensuite aux 7 questions suivantes.

Gestion du "patient informé" et intégration d’Internet dans la pratique clinique.


Les études documentant la façon dont les médecins interagissent avec les « patients informés »,
mettent en évidence des réactions polarisées (Méadel et Akrich, 2010). Certains cliniciens, très
critiques de la qualité de l’information disponible en ligne, jugent que les patients qui se renseignent
sur Internet sont généralement mal informés, exagérément inquiets et trop exigeants (Dedding et al.,
2011 ; McMullan, 2006). Ils considèrent aussi que les démarches de recherche en ligne des patients
augmentent le temps de consultation et font peser de nouvelles responsabilités sur le corps médical
qui doit clarifier ou corriger les informations inadéquates ou mal comprises, opération qui peut être
assez exigeante (Broom, 2005 ; McMullan, 2006 ; Murray et al., 2003b). Dans une étude réalisée dans
un service d’oncologie, les médecins rapportaient passer dix minutes supplémentaires pendant la
consultation à discuter des informations recueillies par les patients sur Internet (Helft, Hlubocky et
Daugherty, 2003). Lorsque les patients collectent des informations erronées ou non pertinentes ou
lorsqu’ils évoquent des connaissances auxquelles les cliniciens n’ont pas eu accès, ce qui peut être
perçu comme une menace à l’autorité clinique, certains médecins perçoivent une détérioration de la
relation de confiance établie avec le patient (Murray et al., 2003b).
A l’autre extrême, on trouve des cliniciens beaucoup plus ouverts à l’utilisation d’Internet par les
patients, surtout lorsque les informations rapportées par ces derniers sont jugées crédibles (Murray
et al., 2003). Ces cliniciens, qui sont souvent eux-mêmes utilisateurs d’Internet, considèrent que la
consultation de certaines ressources sur Internet peut être bénéfique pour le patient et l’aider à
prévenir et mieux vivre les problématiques de santé auxquelles il est confronté (van Uden-Kraan et
al., 2010). Ce point de vue rejoint celui de plusieurs chercheurs qui soulignent le potentiel
émancipateur d’Internet et son utilité pour renforcer le pouvoir d’agir (empowerment) des individus
à l’égard de leur santé (Eysenbach, 2008 ; Hardey, 2001). Le recours à Internet permettrait surtout
au patient de jouer un rôle plus actif, notamment parce qu’il poserait plus de questions pendant la
consultation (Iverson et al., 2008), ce qui aurait pour conséquence d’augmenter le temps réel
d’échange entre les protagonistes et de favoriser une compréhension des options de traitements et
une prise de décision partagée (Wald et al., 2007).
Quelles que soient les réactions des médecins, l’influence d’Internet dans le cabinet du médecin est
désormais incontournable, même si selon Méadel et Akrich (2010, p.43) le dispositif est souvent là
« en tiers » et rarement reconnu. En effet, les médecins interrogent rarement les patients pour savoir
s’ils ont effectué des recherches en ligne, ce qui n’est guère surprenant puisqu’ils ne sont pas formés
à interagir avec un « patient informé » (Gualteri, 2009 ; Hart et al., 2004 ; McMullan, 2006). Par
ailleurs, les expériences d’intégration d’Internet dans le cadre de la consultation sont rares bien que
largement encourageantes. Certains médecins pourraient ainsi jouer un rôle de conseiller à l’égard
de l’information disponible sur Internet, dirigeant leurs patients vers des ressources en ligne pour un
complément d’information (voir par exemple l’expérience pilote réalisée au Québec, Perreault,
2011). Une des limites identifiées dans le cadre de ces expérience est la difficulté pour les médecins
ou les équipes de soins de dresser une liste de ressources de qualité et de la tenir à jour (van Uden-
Kraan et al., 2010). Internet peut aussi être mobilisé comme support à la communication entre les
soignants et les patients (Bjoernes et al., 2012), mais cette pratique est là aussi très peu développée
d’une part, parce que les soignants doivent apprendre à engager une discussion sur Internet avec
leur patient, et d’autre part, parce que les ordres professionnels sont encore réticents à cautionner
ces modes d’interaction, surtout s’ils mobilisent les médias sociaux (Devi, 2011 ; Méadel et Akrich,
2010 ; Oudhoorn, 2008). Des enquêtes internationales soulignent pourtant qu’il s’agit d’une
demande d’une part importante de la population dans plusieurs pays (Santana et al., 2010 ; McDaid
et Park, 2010). Les usagers apprécieraient, entre autres, pouvoir prendre rendez-vous en ligne,

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 14 sur 28
communiquer avec leurs soignants entre deux rendez-vous pour poursuivre la prise en charge initiée
lors de consultations en face à face et recevoir les résultats de leurs tests par courriel. Ils se déclarent
aussi pour la grande majorité, selon une enquête française, très intéressés à consulter des ressources
Internet que proposerait le médecin (Conseil National de l’Ordre des Médecins, 2010). Ces pratiques
se développent dans certaines cliniques aux États-Unis, comme la clinique Mayo, et elles semblent
être appréciées tant par les médecins que leurs patients et favoriser la communication dans le cadre
du processus de soins (The Change Foundation, 2011 a et b).
Certaines des utilisations d’Internet par les médecins se développent à l’initiative des institutions de
soins qui souhaitent établir de nouvelles formes de communication avec les patients et le public et
faciliter la présence en ligne des soignants sur les médias sociaux (c’est le cas par exemple, à l’Institut
universitaire en santé mentale Douglas de Montréal, Ayoub, 2010). Ce type d’initiative semble
prometteur car les formats de diffusion sur les médias sociaux semblent souvent plus accessibles au
public que ceux des sites de communication institutionnelle (Chou et al., 2009). Toutefois, ces
initiatives sont encore peu nombreuses, l’implication en ligne des soignants restant globalement
limitée. Ils restent pourtant la source d’information considérée la plus fiable par les patients avec les
sites institutionnels (Sundar et al., 2011).
Des « applications mobiles » peuvent aussi être utilisées pour renforcer la communication médecin-
patient, comme par exemple, celles ciblant les patients diabétiques ou souffrant d’hypertension avec
pour objectif la gestion des relevés de glycémie ou de tension artérielle ou le soutien de la prise
médicamenteuse. Ces données médicales sont transmises aux professionnels de la santé qui peuvent
alors envoyer des recommandations aux patients, ce qui favorise un meilleur suivi. La possibilité
pour le patient de consulter ses données médicales, via un site où il accède à un dossier de santé
personnalisé documentant l’évolution de sa maladie, contribuerait aussi à renforcer son implication
dans le processus de soins. En Grande-Bretagne, le National Health Service (NHS) a d’ailleurs
recommandé aux médecins la prescription de telles applications, l’accès des patients et des médecins
aux données médicales étant réalisé via le site Choices du gouvernement (Wardrop, 2012).

Thoër Christine, « Internet : un facteur de transformation de la relation médecin-patient ? », dans :


Communiquer, 2013, n°10 : https://communiquer.revues.org/506.

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 15 sur 28
Question 48. Selon le texte, les ordres professionnels :

A. ne cautionnent pas le dialogue soignant/patient via Internet, sauf s'il mobilise les médias
sociaux.
B. cautionnent le dialogue soignant/patient via Internet à condition qu'il mobilise les médias
sociaux.
C. cautionnent le dialogue soignant/patient via Internet, à moins qu'il mobilise les médias
sociaux.
D. ne cautionnent pas le dialogue soignant/patient via Internet, à plus forte raison s'il mobilise
les médias sociaux.

Question 49. D’après le texte, les initiatives prises par certaines institutions et qui consistent à
établir de nouvelles formes de communication entre soignant et patient restent peu nombreuses :

A. par conséquent, l'implication des soignants reste limitée.


B. en raison de l'implication limitée des soignants.
C. quoique l'implication des soignants reste limitée.
D. ce qui limite l'implication des soignants.

Question 50. D’après le texte, dans plusieurs pays :

A. médecins et patients s’accordent majoritairement en faveur d’une interaction en ligne entre


eux via, par exemple, les réseaux sociaux.
B. médecins et patients s’accordent majoritairement contre une interaction en ligne entre eux
via, par exemple, les réseaux sociaux.
C. les médecins sont généralement favorables à une interaction en ligne via, par exemple, les
réseaux sociaux, avec leurs patients, au contraire de ceux-ci.
D. les patients sont généralement favorables à une interaction en ligne via, par exemple, les
réseaux sociaux, avec leurs médecins, au contraire de ceux-ci.

Question 51. Selon le texte, la prise d’informations sur Internet par les patients :

A. provoque la colère d’un grand nombre de médecins.


B. se fait à la grande satisfaction d’un grand nombre de médecins.
C. provoque des réactions antagonistes chez les médecins.
D. est fortement conseillée par la plupart des médecins.

Question 52. L’auteur du texte dit que, selon les chercheurs, la consultation de ressources sur
Internet :

A. permettrait au patient de se montrer plus impliqué lors de la consultation.


B. permettrait au patient de mieux vivre le stress d’une consultation.
C. empêcherait le patient de poser de bonnes questions.
D. empêcherait le patient de nouer une bonne relation avec le médecin.

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 16 sur 28
Question 53. Dans la phrase suivante : « Les études documentant la façon dont les médecins
interagissent avec les "patients informés", mettent en évidence des réactions polarisées. ». Par quel
terme peut-on le mieux remplacer « polarisées » ?

A. Extrêmes
B. Surprenantes
C. Cohérentes
D. Violentes

Question 54. Pour l’extrait suivant : « Ce type d’initiative semble prometteur car les formats de
diffusion sur les médias sociaux semblent souvent plus accessibles au public que ceux des sites de
communication institutionnelle (Chou et al., 2009). Toutefois, ces initiatives sont encore peu
nombreuses, l’implication en ligne des soignants restant globalement limitée. Ils restent pourtant la
source d’information considérée la plus fiable par les patients avec les sites institutionnels (Sundar et
al., 2011). ». Choisissez la reformulation qui vous semble la plus adéquate.

A. Bien qu’encourageantes, les initiatives en matière de communication électronique avec les


patients ne recueillent pas le succès espéré, même si elles semblent aussi dignes de
confiance, pour les patients, que les sites institutionnels.
B. Bien que légitimées scientifiquement, les initiatives en matière de communication
électronique avec les patients ne recueillent pas le succès espéré, même si elles semblent
aussi dignes de confiance, pour les patients, que les sites institutionnels.
C. Bien que passionnantes, les initiatives en matière de communication électronique avec les
patients ne recueillent pas le succès espéré, alors qu’elles semblent davantage dignes de
confiance, pour les patients, que les sites institutionnels.
D. Bien que rassurantes, les initiatives en matière de communication électronique avec les
patients provoquent un tollé général chez les médecins, même si elles semblent aussi dignes
de confiance, pour les patients, que les sites institutionnels.

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 17 sur 28
1. Veuillez lire attentivement le texte ci-dessous.
2. Répondez ensuite aux 2 questions suivantes.

La sérologie consiste surtout à mettre en évidence des indices de présence de pathogènes dans
l'organisme, au moyen de différents tests. Elle permet une approche quantitative et qualitative, avec
par exemple le dosage d'anticorps spécifiques. Elle est donc liée à l'étude des immunoglobulines du
sérum sanguin ou d'autres liquides organiques. Elle est utilisée comme outil diagnostic, comme outil
de dépistage (SIDA, hépatite, etc.), comme outil épidémiologique et de plus en plus
écoépidémiologique.
En raison de réactions croisées, du développement à bas bruit de certains pathogènes, ou du délai
nécessaire à l'apparition détectable d'anticorps, ce n'est pas un outil de diagnostic fiable à 100 %.
Une « sérologie positive » pour un micro-organisme X (ou séropositivité) signifie simplement que
l'organisme a, dans un passé plus ou moins récent, été en contact avec le micro-organisme X ou un
fragment de celui-ci et synthétisé des anticorps dirigés contre celui-ci. Ce micro-organisme peut ne
plus être présent, mais si plusieurs sérologies successives montrent une augmentation du taux
d'anticorps, c'est qu'il y a infection (ou réinfection) en cours.
Pour établir un diagnostic, deux prélèvements espacés de deux à quatre semaines sont souvent utiles
pour montrer une ascension marquant une infection récente. Les dépistages nécessitent en général
un seul prélèvement.
La sérologie peut être utilisée également pour s'assurer de l'efficacité d'une vaccination (c'est le cas
par exemple pour l'hépatite B). Elle peut enfin servir au diagnostic d'une maladie auto-immune.
Le taux d'anticorps augmente après un contact avec un microbe, si celui-ci est détecté par le système
immunitaire. Les premiers anticorps produits, après un temps de latence, appartiennent à la classe
des IgM (immunoglobuline M). Celle-ci laisse progressivement place à une autre classe, les IgG
(immunoglobuline G), qui seront plus durablement produites par l'organisme.
En cas de réinfection par un même agent pathogène, le taux d'IgG réaugmente brutalement par un
phénomène mémoire du système immunitaire vis-à-vis du pathogène.
Le temps de latence et l’effet mémoire diffèrent selon les maladies, et selon le patient et l'état de son
système immunitaire. Certains pathogènes (virus de la grippe par exemple) peuvent, au moins
provisoirement, mais à plusieurs reprises successives, déjouer le système immunitaire en changeant
par mutation leurs protéines de surface, ou en utilisant une sorte de déguisement constitué de
protéines directement prélevées à l'hôte. Leur détection par le système immunitaire et par la
sérologie peut alors être plus tardive.

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 18 sur 28
Question 55. Parmi les propositions suivantes, une seule est fausse. Laquelle ?

A. Selon le type d’immunoglobulines détecté pour un pathogène donné, il est possible de définir
si la maladie est récente ou ancienne.
B. Un taux négatif pour un pathogène donné ne permet pas d’exclure une infection
extrêmement récente due à ce pathogène.
C. Un patient peut présenter des anticorps contre un pathogène même s’il n’a pas subi une
maladie due à ce pathogène.
D. Un même pathogène induit toujours la formation des mêmes immunoglobulines.

Question 56. Une patiente enceinte subit un dépistage pour la toxoplasmose, une infection due à
un parasite pathogène qui peut provoquer des malformations congénitales graves. Une analyse
sérologique montre la présence d’IgM en grandes quantités dans son sang. Parmi les propositions
suivantes, une seule est vraie. Laquelle ?

A. Cette patiente a bien été vaccinée contre le toxoplasme et il n’y a aucun risque pour son futur
enfant.
B. Cette patiente a fait une infection ancienne due au toxoplasme et est immunisée.
C. Cette patiente a fait une infection récente et il existe des risques pour le fœtus.
D. La fiabilité des tests sérologiques n’étant pas absolue, il n’est pas possible de tirer une
conclusion valable de l’analyse.

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 19 sur 28
1. Veuillez lire attentivement le texte ci-dessous.
2. Répondez ensuite aux 7 questions suivantes.

Le malade imaginaire.
En quoi une pub de 30 secondes pour un shampoing pourrait-elle remplacer des études et
recherches scientifiques ? L’appropriation de la science par l’ensemble de la société est une belle idée.
C’est en tout cas ce que croyaient les philosophes des Lumières au XVIIIe siècle qui voyaient dans la
diffusion des connaissances au plus grand nombre le moyen d’assurer les progrès politique et moral
de l’humanité. Ainsi, l’Encyclopédie de Diderot, commencée en 1750 s’inscrit dans ce mouvement :
rédiger, imprimer et diffuser une somme raisonnée des sciences, des arts et des métiers. Le
bénéfice ? C’est qu’on est plus libre et moins crédule. Littéralement, « l’appropriation de la science
par l’ensemble de la société » signifie que la science devient la propriété du plus grand nombre et
qu’il peut en disposer comme on dispose de sa maison ou de sa voiture. Ainsi, si j’ai quelques
connaissances en mécanique, si je sais comment fonctionne le moteur de ma voiture, je serai capable
de savoir un peu mieux distinguer le vrai du faux quand le garagiste me dira que la panne vient des
bougies, de la batterie, etc. J’aurais donc moins tendance à croire n’importe quoi.
C’est ainsi que Condorcet, un autre philosophe des Lumières, explique le bénéfice apporté par la
diffusion des connaissances dans une Esquisse d’un tableau des progrès de l’esprit humain : « Toute
erreur est combattue dès sa naissance. » Grâce à la diffusion des connaissances permise notamment
par l’imprimerie, les idées fausses sont « ébranlées par cela seul qu’il est devenu impossible d’en
empêcher la discussion, de cacher qu’elles pouvaient être rejetées et combattues ». Après, on peut
remplacer le garagiste par n’importe quel chef religieux qui impose son pouvoir à des fidèles qui sont
prêts à croire n’importe quoi. De même qu’un garagiste peut inventer une panne et faire croire au
conducteur qu’il doit bien la réparer, de même, le religieux peut inventer des malheurs et des maux
qu’il est seul à guérir. Ainsi, précise Condorcet, « on imagina jusqu’à un enfer d’une durée limitée, que
les prêtres avaient le pouvoir d’abréger. » C’est d’ailleurs cette même manipulation que dénonce
Molière dans Le malade imaginaire. Ce sont surtout ses médecins, notamment le bien nommé
monsieur Purgon, qui assurent à Argan qu’il est malade. Par suite, ils n’ont pas de mal à lui faire
payer très cher des traitements inefficaces censés guérir une maladie qu’il n’a pas. Mais s’il ne
s’imaginait pas malade ? On se doute que les discours de son médecin n’auraient aucun effet sur lui et
par suite, qu’il ne lui laisserait pas le traiter et le triturer à sa guise. Il ne le laisserait pas lui faire des
saignées et des lavements et surtout, il n’obéirait pas à ses ordres. Pourquoi Argan s’en remet-il à son
médecin ? D’abord, parce qu’il pense être malade, ensuite, parce que monsieur Purgon prétend
disposer d’un savoir qu’il est seul à connaître. Alors, si le malade imaginaire était moins ignorant, il
ne croirait pas ceux qui lui disent qu’il est malade, et saurait que leur prétendue médecine n’est pas
une vraie science.
La science de la publicité a toutes les caractéristiques des fausses sciences. « Si les médecins avaient
le vrai art de guérir, écrit Pascal à la même époque que Molière, ils n’auraient que faire des bonnets
carrés ; la majesté de ces sciences serait assez vénérable d’elle-même. Mais n’ayant que des sciences
imaginaires, il faut qu’ils prennent ces vains instruments qui frappent l’imagination à laquelle ils ont
affaire ; et par là, en effet, ils s’attirent le respect. » Après des siècles de progrès au cours desquels la
médecine est devenue une vraie science, reposant sur des connaissances solides du corps humain, la
publicité nous ramène au Moyen-âge, lorsque les gens se soumettaient volontiers à ceux qui
prétendaient disposer seuls d’un savoir. Qu’est-ce que cette fameuse blouse blanche du scientifique
de la publicité, sinon une nouvelle version des bonnets carrés évoqués par Pascal ? Si les crèmes
antirides et autres shampoings tenaient leurs promesses, ils n’auraient que faire des faux chercheurs
pour se vendre. Le latin ou le grec a été remplacé par des termes pseudo-scientifiques parfois

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 20 sur 28
inventés de toutes pièces, mais c’est bien la même chose.
Cette représentation de la science a pour but d’impressionner le consommateur et de lui faire
imaginer les pouvoirs d’un produit qui n’existent pas. Le discours ampoulé et jargonneux entretient
l’idée que la science peut tout et qu’elle n’est accessible qu’à un petit nombre auquel les autres
peuvent se soumettre. Quelle différence, entre le religieux qui invente un enfer pour prétendre qu’il a
le pouvoir d’en libérer ses fidèles et le médecin qui invente une maladie pour prétendre qu’il a le
pouvoir de la guérir ? Quelle différence, entre le garagiste qui invente une panne pour prétendre qu’il
a le pouvoir de la réparer et le fabricant de crèmes qui se sert de la peur de la vieillesse et de la mort
pour prétendre qu’il a le pouvoir d’y remédier ?
Face à la science publicitaire, nous sommes tous des malades imaginaires : nous nous croyons
malades de notre nature, changeante, vieillissante et cherchons le moyen d'y échapper. Or, la vraie
démarche scientifique consisterait plutôt à faire comprendre aux gens que le temps, la vieillesse et la
mort sont inscrits dans la nature des choses et qu’il ne sert à rien de chercher à les fuir. Nous sommes
des malades imaginaires, et nous gâchons le temps qu’il nous reste en dépensant des fortunes, parce
que nous pensons seulement au temps qu’il ne nous reste pas.

Vervisch Gilles, « Quelques grammes de Philo dans un monde de pub », Max Milo, 2012, pp.85-88.

Question 57. Ce texte s’intitule « Le malade imaginaire » parce que le personnage de Molière :

A. est un exemple de ceux que Pascal qualifie de « bonnets carrés ».


B. personnifie l’appropriation de la science par l’ensemble de la société.
C. croit en la médecine comme le consommateur actuel croit en la publicité.
D. est le prototype du charlatan qui exploite l’ignorance de ses victimes.

Question 58. Dans cet extrait : « il est devenu impossible d'en empêcher la discussion, de cacher
qu'elles pouvaient être rejetées et combattues », le pronom « elles » représente :

A. les connaissances en général.


B. les idées fausses.
C. les connaissances diffusées par l'imprimerie.
D. les idées dont on discute.

Question 59. Dans cet extrait : « Le bénéfice ? C’est qu’on est plus libre et moins crédule. »,
l'adjectif « crédule » a pour synonyme :

A. stupide
B. croyant
C. ridicule
D. candide

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 21 sur 28
Question 60. Pourquoi l’auteur se réfère-t-il aux Lumières dans le contexte de son argumentation ?

A. Parce que ce sont les Lumières qui ont commencé à diffuser les connaissances vers le grand
public.
B. Parce que l’époque des Lumières a vu la médecine commencer à obtenir des résultats
sérieux.
C. Parce que les philosophes des Lumières ont écrit l’Encyclopédie contre les abus religieux.
D. Parce que les philosophes des Lumières pensaient qu’il fallait favoriser le progrès moral et
politique.

Question 61. Quelle proposition se rapproche le plus du sens de cette phrase : « Le discours
ampoulé et jargonneux entretient l’idée que la science peut tout et qu’elle n’est accessible qu’à un
petit nombre auquel les autres peuvent se soumettre. » ?

A. Les discours des scientifiques complexent la plupart des gens.


B. Les discours des scientifiques excluent la plupart des gens.
C. Certaines formes d’expression amènent à faire croire que la science est réservée à une élite.
D. Certaines formes d’expression amènent à faire croire que la science n’existe pas réellement.

Question 62. Quelle proposition se rapproche le plus du sens de cette phrase : « Si les crèmes
antirides et autres shampoings tenaient leurs promesses, ils n’auraient que faire des faux chercheurs
pour se vendre. » ?

A. Si les crèmes et autres shampoings ont besoin de faux chercheurs pour se vendre, c’est qu’ils
ne sont pas efficaces.
B. Si les crèmes et autres shampoings ont besoin de faux chercheurs pour se vendre, c’est que
leurs concepteurs ont promis le meilleur.
C. Si ces chercheurs étaient de vrais chercheurs, les crèmes et soins antirides tiendraient leurs
promesses.
D. Si ces chercheurs étaient de vrais chercheurs, les crèmes et soins antirides n’auraient pas
besoin de publicité.

Question 63. Que signifie cette citation de Pascal : « Si les médecins avaient le vrai art de guérir, ils
n'auraient que faire des bonnets carrés ; la majesté de ces sciences serait assez vénérable d'elle-
même. Mais n’ayant que des sciences imaginaires, il faut qu'ils prennent ces vains instruments qui
frappent l’imagination à laquelle ils ont affaire ; et par là, en effet, ils s'attirent le respect. » ?

A. L’ignorance des gens rend nécessaire de respecter des formes particulières pour les guérir.
B. Comme d’autres corporations, les médecins étaient obligés de porter une tenue distinctive.
C. Faute de connaissances réelles, les médecins avaient besoin de rites pour être pris au sérieux.
D. Les médecins utilisaient des instruments particuliers pour soigner certaines maladies.

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 22 sur 28
1. Veuillez lire attentivement le texte ci-dessous.
2. Répondez ensuite aux 2 questions suivantes.

Le paludisme ou malaria est une maladie infectieuse due à un parasite du genre Plasmodium,
propagée par la piqûre de certaines espèces de moustiques anophèles vivant dans des zones chaudes
et humides.
Avec 207 millions de personnes malades et 627 000 décès en 2012, le paludisme demeure la
parasitose la plus importante. 80 % des cas sont enregistrés en Afrique subsaharienne.
Le parasite du paludisme est principalement transmis, la nuit, lors de la piqûre par une femelle
moustique du genre Anopheles, elle-même contaminée après avoir piqué un individu impaludé. Le
parasite infecte les cellules du foie de la victime puis circule dans le sang, en colonisant les globules
rouges et en les détruisant. Il peut persister inactif dans les cellules pendant de longues périodes.
Le symptôme le plus classique du paludisme est la répétition cyclique d'une sensation de froid
soudaine suivie de frissons avec fièvre durant quatre à six heures, survenant toutes les 48 heures. Le
paludisme grave est causé quasi exclusivement par les infections de P. falciparum et survient
généralement 6 à 14 jours après l'infection. Ce type de paludisme peut entrainer le coma et la mort
s'il n'est pas traité, surtout chez les jeunes enfants et les femmes enceintes qui sont particulièrement
vulnérables. Des maux de tête sévères constituent souvent un autre symptôme aspécifique du
paludisme. D'autres signes cliniques incluent une augmentation de la taille du foie et de la rate et de
l’hypoglycémie ainsi qu'une altération de la fonction rénale. Le paludisme sévère peut progresser
extrêmement rapidement et causer la mort en quelques jours voire quelques heures d'où l'intérêt
d'un diagnostic réellement rapide. Dans les cas les plus graves, le taux de mortalité peut dépasser
20 %, même avec des soins importants.

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 23 sur 28
Question 64. Un enfant âgé de 5 ans est amené par ses parents chez le médecin car il présente de
fortes fièvres depuis 3 jours. Il se plaint de maux de tête, est peu réactif et frissonne à certains
moments. A l’interrogatoire, il ressort que les parents sont revenus d’un safari au Kenya, il y a quinze
jours. Sur base de ces informations, quelle hypothèse pouvez-vous exclure avec certitude au sujet de
la cause de ces fièvres ?

A. Si l’enfant a accompagné ses parents, il faut envisager une malaria et demander des examens
complémentaires en urgence.
B. Si l’enfant n’a pas accompagné ses parents, une malaria est possible via une transmission du
parasite à partir de ses parents par des contacts cutanés.
C. Si l’enfant n’a pas accompagné ses parents, une infection grippale pourrait être la cause de
son état.
D. Si l’enfant a accompagné ses parents, il pourrait souffrir d’une autre maladie infectieuse.

Question 65. Un homme âgé de 60 ans se présente avec une fièvre modérée et variable depuis
quelques jours. A l’interrogatoire, on apprend qu’il a travaillé dans la coopération au développement
en République Démocratique du Congo pendant de nombreuses années, mais qu’il en est revenu
depuis 2 ans. Sa compagne retourne encore régulièrement en République Démocratique du Congo.
L’hypothèse d’un paludisme peut-elle être retenue et pourquoi ?

A. Non, car l’infection aiguë par le plasmodium n’existe pas en Belgique.


B. Oui, vu ses longs séjours passés dans un pays au climat tropical.
C. Oui, car il n’a plus pris de médicament contre la malaria depuis plusieurs années.
D. Non, car le paludisme n’atteint que les enfants et les femmes enceintes.

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 24 sur 28
BROUILLON

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 25 sur 28
BROUILLON

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 26 sur 28
BROUILLON

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 27 sur 28
BROUILLON

EXAMEN D’ENTRÉE ET D’ACCÈS EN SCIENCES MÉDICALES ET EN SCIENCES DENTAIRES – 8 SEPTEMBRE 2017 – APRÈS-MIDI
ARES – ACADÉMIE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
/ 28 sur 28

Vous aimerez peut-être aussi