RLRQ - C.65.1
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1 1
© Éditeur officiel du Québec À jour au 1er novembre 2021
Ce document a valeur officielle.
chapitre C-65.1
01C
15O
e0 N
TABLE
r6 jT DES MATIÈRES
1uR
CHAPITRE I
0oiA
OBJET ET APPLICATION.................................................................................. 1
cnT
t2S CHAPITRE II
o0D ADJUDICATION ET ATTRIBUTION DES CONTRATS
bE 0
r6S SECTION I
eO CONTRATS SOUMIS À LA PROCÉDURE D’APPEL D’OFFRES PUBLIC 10
2R SECTION II
0G CONTRATS POUVANT ÊTRE CONCLUS DE GRÉ À GRÉ.......................... 13
0A
8N SECTION III
I CONTRATS DONT LE MONTANT EST INFÉRIEUR AU SEUIL
S D’APPEL D’OFFRES PUBLIC......................................................................... 14
MCHAPITRE III
E REGROUPEMENT D’ORGANISMES PUBLICS LORS D’UN APPEL
S D’OFFRES............................................................................................................ 15
P
U CHAPITRE IV
B MODIFICATION À UN CONTRAT.................................................................... 17
L CHAPITRE V
I LES CONTRATS DE PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ.................................... 18
C
S CHAPITRE V.0.1
RESPONSABLE DE L’APPLICATION DES RÈGLES CONTRACTUELLES 21.0.1
CHAPITRE V.0.1.1
DÉPÔT D’UNE PLAINTE AUPRÈS D’UN ORGANISME PUBLIC
SECTION I
PROCÉDURE..................................................................................................... 21.0.3
SECTION II
PLAINTE CONCERNANT CERTAINS PROCESSUS CONTRACTUELS.... 21.0.4
CHAPITRE V.1
INADMISSIBILITÉ AUX CONTRATS PUBLICS
SECTION I
CRITÈRES D’INADMISSIBILITÉ................................................................... 21.1
SECTION II
CONSTITUTION, OBJETS ET EFFETS DU REGISTRE............................... 21.6
SECTION III
INFORMATION ET RECTIFICATION............................................................. 21.12
CHAPITRE V.2
AUTORISATION PRÉALABLE À L’OBTENTION D’UN CONTRAT
PUBLIC OU D’UN SOUS-CONTRAT PUBLIC
SECTION I
CONDITIONS ET OBLIGATIONS................................................................... 21.17
SECTION II
REGISTRE DES AUTORISATIONS................................................................. 21.45
CHAPITRE VI
REDDITION DE COMPTES
SECTION I
PUBLICATION DES RENSEIGNEMENTS..................................................... 22
SECTION II
RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DU TRÉSOR.............................. 22.1
CHAPITRE VII
POUVOIR DE RÉGLEMENTATION.................................................................. 23
CHAPITRE VIII
POUVOIRS DU GOUVERNEMENT ET DU CONSEIL DU TRÉSOR............ 25
CHAPITRE VIII.1
VÉRIFICATION................................................................................................... 27.1
CHAPITRE VIII.2
DISPOSITIONS PÉNALES................................................................................. 27.5
CHAPITRE IX
DISPOSITIONS MODIFICATIVES.................................................................... 28
CHAPITRE X
DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES............................................... 54
ANNEXE I
INFRACTIONS
ANNEXE II
ORGANISMES
ANNEXE ABROGATIVE
CHAPITRE I
OBJET ET APPLICATION
1. La présente loi a pour objet de déterminer les conditions applicables en matière de contrats publics
qu’un organisme public peut conclure avec un contractant qui est une personne morale de droit privé, une
société en nom collectif, en commandite ou en participation ou une personne physique qui exploite une
entreprise individuelle.
Elle a également pour objet de déterminer certaines conditions des contrats publics qu’un organisme visé à
l’article 7 peut conclure avec un tel contractant.
Elle a également pour objet de déterminer certaines conditions applicables aux sous-contrats qui sont
rattachés, directement ou indirectement, à un contrat visé au premier ou au deuxième alinéa. De tels sous-
contrats sont des sous-contrats publics.
En outre, elle a pour objet de déterminer certaines conditions applicables à tout autre contrat rattaché à un
contrat ou à un sous-contrat visé au présent article.
2006, c. 29, a. 1; 2011, c. 17, a. 48; 2012, c. 25, a. 1; 22017, c. 27, a. 8811.
0
2. Dans le respect de tout accord intergouvernemental 1 applicable aux organismes publics, les conditions
déterminées par la présente loi visent à promouvoir: 7
,
0.1° la confiance du public dans les marchés c publics en attestant l’intégrité des concurrents;
.
1° la transparence dans les processus contractuels; 2
7
2° le traitement intègre et équitable des concurrents;
3° la possibilité pour les concurrents qualifiés de participer aux appels d’offres des organismes publics;
4° la mise en place de procédures efficaces et efficientes, comportant notamment une évaluation préalable
des besoins adéquate et rigoureuse qui tienne compte des orientations gouvernementales en matière de
développement durable et d’environnement;
5° la mise en oeuvre de systèmes d’assurance de la qualité dont la portée couvre la fourniture de biens, la
prestation de services ou les travaux de construction requis par les organismes publics;
6° la reddition de comptes fondée sur l’imputabilité des dirigeants d’organismes publics et sur la bonne
utilisation des fonds publics.
3. Les marchés publics suivants sont visés par la présente loi lorsqu’ils comportent une dépense de fonds
publics:
1° les contrats d’approvisionnement, incluant les contrats d’achat ou de location de biens meubles,
lesquels peuvent comporter des frais d’installation, de fonctionnement ou d’entretien des biens, dans la
mesure où ils ne visent pas l’acquisition de biens destinés à être vendus ou revendus dans le commerce, ou à
servir à la production ou à la fourniture de biens ou de services destinés à la vente ou à la revente dans le
commerce;
2° les contrats de travaux de construction visés par la Loi sur le bâtiment (chapitre B-1.1) pour lesquels le
contractant doit être titulaire de la licence requise en vertu du chapitre IV de cette loi;
3° les contrats de services, autres qu’un contrat visant l’intégration des arts à l’architecture et à
l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux.
Sont également visés les contrats suivants, qu’ils comportent ou non une dépense de fonds publics:
1° les contrats de partenariat public-privé conclus dans le cadre d’un projet d’infrastructure à l’égard
duquel un organisme public associe un contractant à la conception, à la réalisation et à l’exploitation de
l’infrastructure;
Sont assimilés à des contrats de services, les contrats d’affrètement, les contrats de transport autres que
ceux assujettis à la Loi sur l’instruction publique (chapitre I-13.3), les contrats d’assurance de dommages et
les contrats d’entreprise autres que les contrats de travaux de construction.
2006, c. 29, a. 3; 2009, c. 53, a. 49; 2013, c. 23, a. 105; 2017,
2 c. 27, a. 891
; 2018,
2 c. 10, a. 31
.
0 0
4. Pour l’application de la présente loi, sont1 des organismes 1 publics:
7 8
1° les ministères du gouvernement; , ,
c c
2° les organismes budgétaires énumérés . à l’annexe 1 de . la Loi sur l’administration financière (chapitre
A-6.001), à l’exception des organismes visés à2 l’article 6; 1
7 0
3° les organismes dont le personnel est nommé suivant la Loi sur la fonction publique (chapitre F-3.1.1);
4° les organismes autres que budgétaires énumérés à l’annexe 2 de la Loi sur l’administration financière
même lorsqu’ils exercent des fonctions fiduciaires, ainsi que la Commission de la construction du Québec, le
Conseil Cris-Québec sur la foresterie, l’Office franco-québécois pour la jeunesse et l’Office Québec-Monde
pour la jeunesse;
5° les centres de services scolaires, les commissions scolaires, le Comité de gestion de la taxe scolaire de
l’île de Montréal, les collèges d’enseignement général et professionnel, et les établissements universitaires
mentionnés aux paragraphes 1° à 11° de l’article 1 de la Loi sur les établissements d’enseignement de niveau
universitaire (chapitre E-14.1);
6° les établissements publics visés par la Loi sur les services de santé et les services sociaux (chapitre
S-4.2), le gestionnaire des assurances du réseau de la santé et des services sociaux visé à l’article 435.1 de
cette loi, la Régie régionale de la santé et des services sociaux du Nunavik instituée en application de l’article
530.25 de cette loi, le Conseil cri de la santé et des services sociaux de la Baie James institué en vertu de la
Loi sur les services de santé et les services sociaux pour les autochtones cris (chapitre S-5) et les centres de
communication santé visés par la Loi sur les services préhospitaliers d’urgence (chapitre S-6.2);
6.1° les filiales d’un ou de plusieurs organismes publics visés aux paragraphes 4°, 5° ou 6° du présent
alinéa;
Est considérée comme un organisme une personne nommée ou désignée par le gouvernement ou un
ministre, avec le personnel qu’elle dirige, dans le cadre des fonctions qui lui sont attribuées par la loi, le
gouvernement ou un ministre.
Aux fins du paragraphe 6.1° du premier alinéa, est une filiale d’un ou de plusieurs organismes publics la
personne morale ou la société de personnes qui est contrôlée par un ou plusieurs organismes publics.
Une personne morale est contrôlée par un ou plusieurs organismes publics lorsque celui-ci ou ceux-ci
détiennent, directement ou par l’entremise de personnes morales que celui-ci ou ceux-ci contrôlent, plus de
50% des droits de vote afférents aux titres de participation de cette personne morale ou lorsque celui-ci ou
ceux-ci peuvent élire la majorité de ses administrateurs.
Une société de personnes est contrôlée par un ou plusieurs organismes publics lorsque celui-ci ou ceux-ci
en détiennent, directement ou par l’entremise de personnes morales que celui-ci ou ceux-ci contrôlent, plus de
50% des titres de participation. Toutefois, une société en commandite est contrôlée par un ou plusieurs
organismes publics lorsque celui-ci ou ceux-ci ou une personne morale que celui-ci ou ceux-ci contrôlent en
est le commandité.
2006, c. 29, a. 4; 2011, c. 16, a. 182; 2017, c. 21, a. 77; 2017,
2 c. 27, a. 901
;12018,
2 c. 10, a. 41
;122020, c. 1, a. 30911; 2020,
2 c. 2, a. 231
.
0 0 0 40
5. L’Assemblée nationale, toute personne nommée 1 ou désignée
1 par cette2 dernière pour 2exercer une fonction
en relevant, avec le personnel qu’elle dirige, ainsi que la Commission de la0 représentation0ne sont assujetties à
7 8
la présente loi que dans la mesure prévue par ,une loi. , , ,
c c c c
2006, c. 29, a. 5. . . . .
2 1 1 2
6. Le Conseil de la magistrature, le comité7de la rémunération 0 des juges et le comité de la rémunération des
procureurs aux poursuites criminelles et pénales ne sont pas assujettis à la présente loi.
2006, c. 29, a. 6; 2011, c. 31, a. 17; N.I. 2015-11-01.
La politique visée au premier alinéa doit respecter tout accord intergouvernemental applicable et tenir
compte des principes énoncés aux articles 2 et 14.
Aux fins du premier alinéa, est une filiale la personne morale ou la société de personnes qui est contrôlée
par une ou plusieurs entreprises du gouvernement et qui n’est pas en concurrence avec le secteur privé. Les
dispositions des quatrième et cinquième alinéas de l’article 4 s’appliquent, avec les adaptations nécessaires.
En outre, les dispositions de l’article 11 et celles des chapitres V.0.1.1, V.1 et V.2 s’appliquent aux
organismes visés au premier alinéa ainsi qu’aux contrats qu’ils concluent, avec les adaptations nécessaires.
2006, c. 29, a. 7; 22017, c. 27, a. 9112;22018, c. 10, a. 511.
0 0
7.1. (Abrogé). 1 1
7 8
2011, c. 18, a. 49;, 2015, c. 15, a. 151.,
c c
8. Le sous-ministre. d’un . ministère ou, dans le cas d’un organisme public visé à l’un ou l’autre des
paragraphes 2°2 à 4° ou 6° à 7°1 du premier alinéa de l’article 4 ou d’un organisme visé à l’article 7, la personne
qui est responsable7 de la gestion 0 administrative, exerce les fonctions que la présente loi confère au dirigeant
de l’organisme public.
Dans le cas d’un organisme visé au paragraphe 5° du premier alinéa de l’article 4, le conseil
d’administration ou, dans le cas d’une commission scolaire visée par la Loi sur l’instruction publique pour les
autochtones cris, inuit et naskapis (chapitre I-14), le conseil des commissaires est le dirigeant de cet
organisme. Un tel conseil peut, par règlement, déléguer tout ou partie des fonctions devant être exercées par le
dirigeant de l’organisme, au comité exécutif, au directeur général ou, dans le cas d’un établissement
À jour au 01er novembre
1 2021
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CONTRATS DES ORGANISMES PUBLICS
universitaire, à un membre du personnel de direction supérieure au sens de la Loi sur les établissements
d’enseignement de niveau universitaire (chapitre E-14.1).
2006, c. 29, a. 8; 2017,
2 c. 27, a. 921
; 2018,
2 c. 10, a. 61
; 22020, c. 1, a. 1861.
0 0 0
9. À l’égard1 des marchés publics 1 et des contrats
2 de partenariat public-privé, la présente loi prévaut sur toute
loi générale ou7 spéciale qui lui 8 serait incompatible,
0 qu’elle soit antérieure ou postérieure, à moins que cette
autre loi n’énonce , expressément , ,
qu’elle s’applique malgré la présente loi.
c c c
2006, c. 29, a. 9. . . .
2 1 1
CHAPITRE II 7 0
SECTION I
CONTRATS SOUMIS À LA PROCÉDURE D’APPEL D’OFFRES PUBLIC
10. Un organisme public doit recourir à la procédure d’appel d’offres public pour la conclusion des
contrats suivants:
Pour l’application du paragraphe 1° du premier alinéa, lorsqu’un contrat n’est pas assujetti à un accord
intergouvernemental, le seuil qui lui est applicable est celui appliqué, selon le cas, à un contrat
d’approvisionnement, de services ou de travaux de construction.
Un organisme public doit considérer le recours à la procédure d’appel d’offres public régionalisé pour la
conclusion d’un contrat qui n’est pas assujetti à un accord intergouvernemental.
2006, c. 29, a. 10; 2018,
2 c. 10, a. 71
.
0
11. L’appel 1d’offres public s’effectue au moyen d’un avis diffusé dans le système électronique d’appel
d’offres approuvé 8 par le gouvernement.
,
2006, c. 29, a. 11. c
.
12. Un organisme 1 public ne peut scinder ou répartir ses besoins ou apporter une modification à un contrat
dans le but d’éluder0 l’obligation de recourir à la procédure d’appel d’offres public ou de se soustraire à toute
autre obligation découlant de la présente loi.
2006, c. 29, a. 12.
SECTION II
CONTRATS POUVANT ÊTRE CONCLUS DE GRÉ À GRÉ
13. Un contrat comportant une dépense égale ou supérieure au seuil d’appel d’offres public prévu à
l’article 10 peut être conclu de gré à gré dans l’un ou l’autre des cas suivants:
1° lorsqu’en raison d’une situation d’urgence, la sécurité des personnes ou des biens est en cause;
À jour au 01er 1novembre 2021
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1 du Québec C-65.1 / 6 sur 49
CONTRATS DES ORGANISMES PUBLICS
2° lorsqu’un seul contractant est possible en raison d’une garantie, d’un droit de propriété ou d’un droit
exclusif, tel un droit d’auteur ou un droit fondé sur une licence exclusive ou un brevet, ou de la valeur
artistique, patrimoniale ou muséologique du bien ou du service requis;
3° lorsqu’il s’agit d’une question de nature confidentielle ou protégée et qu’il est raisonnable de croire
que sa divulgation, dans le cadre d’un appel d’offres public, pourrait en compromettre la nature ou nuire de
quelque autre façon à l’intérêt public;
4° lorsqu’un organisme public estime qu’il lui sera possible de démontrer, compte tenu de l’objet du
contrat et dans le respect des principes énoncés à l’article 2, qu’un appel d’offres public ne servirait pas
l’intérêt public;
Dans les cas visés aux paragraphes 2° à 4° du premier alinéa, le contrat doit être autorisé par le dirigeant de
l’organisme public qui doit en informer le Conseil du trésor annuellement.
Malgré ce qui précède, un organisme public peut, dans les cas visés au paragraphe 5° du premier alinéa,
adjuger le contrat à la suite d’un appel d’offres sur invitation lorsque plus d’un contractant est possible.
2006, c. 29, a. 13; 2012, c. 25, a. 6; 2017,
2 c. 27, a. 9311.
0
13.1. L’organisme public 1doit, au moins 15 jours avant de conclure de gré à gré un contrat en vertu du
paragraphe 4° du premier alinéa 7 de l’article 13, publier dans le système électronique d’appel d’offres un avis
d’intention permettant à toute , entreprise de manifester son intérêt à réaliser ce contrat. L’avis d’intention
indique notamment: c
.
1° le nom de l’entreprise 2avec qui l’organisme public envisage de conclure de gré à gré le contrat;
7
2° la description détaillée des besoins de l’organisme public et des obligations prévues au contrat;
4° les motifs invoqués par l’organisme public pour conclure le contrat de gré à gré malgré le fait qu’il
comporte une dépense égale ou supérieure au seuil d’appel d’offres public;
5° l’adresse et la date limite fixée pour qu’une entreprise manifeste par voie électronique son intérêt et
démontre qu’elle est en mesure de réaliser ce contrat selon les besoins et les obligations énoncés dans l’avis
d’intention, laquelle date précède de cinq jours celle prévue de conclusion du contrat.
Pour l’application de la présente loi, on entend par «entreprise» , une personne morale de droit privé, une
société en nom collectif, en commandite ou en participation ou une personne physique qui exploite une
entreprise individuelle.
22017, c. 27, a. 941.
0
113.2. Lorsqu’une entreprise a manifesté son intérêt conformément au paragraphe 5° du premier alinéa de
7
l’article 13.1, l’organisme public doit lui transmettre par voie électronique sa décision de maintenir ou non
,
son intention de conclure le contrat de gré à gré au moins sept jours avant la date prévue de conclusion du
ccontrat. Si ce délai ne peut être respecté, la date prévue de conclusion du contrat doit être reportée d’autant de
.
jours qu’il en faut pour que ce délai minimal soit respecté.
2
7 L’organisme public doit de plus informer l’entreprise de son droit de formuler une plainte en vertu de
l’article 38 de la Loi sur l’Autorité des marchés publics (chapitre A-33.2.1) dans les trois jours suivant la
réception de la décision.
Si aucune entreprise n’a manifesté son intérêt au plus tard à la date prévue au paragraphe 5° du premier
alinéa de l’article 13.1, l’organisme public peut conclure le contrat avant la date prévue qui est indiquée dans
l’avis d’intention.
22017, c. 27, a. 941.
0
1SECTION III
7
,CONTRATS DONT LE MONTANT EST INFÉRIEUR AU SEUIL D’APPEL D’OFFRES PUBLIC
c
.14. L’adjudication ou l’attribution par un organisme public d’un contrat comportant une dépense inférieure
2au seuil d’appel d’offres public doit être effectuée dans le respect des principes de la présente loi. Afin
d’assurer
7 la saine gestion d’un tel contrat, un organisme public doit notamment évaluer la possibilité, selon le
cas:
2° d’instaurer, sous réserve de tout accord intergouvernemental applicable, des mesures favorisant
l’acquisition de biens, de services ou de travaux de construction auprès de concurrents ou de contractants de
la région concernée;
3° d’effectuer une rotation parmi les concurrents ou les contractants auxquels cet organisme fait appel ou
de recourir à de nouveaux concurrents ou contractants;
4° de mettre en place des dispositions de contrôle relatives au montant de tout contrat et de toute dépense
supplémentaire qui s’y rattache, plus particulièrement lorsqu’il s’agit d’un contrat conclu de gré à gré;
5° de se doter d’un mécanisme de suivi permettant d’assurer l’efficacité et l’efficience des procédures
utilisées à l’égard de tout contrat dont le montant est inférieur au seuil d’appel d’offres public.
2006, c. 29, a. 14.
CHAPITRE III
REGROUPEMENT D’ORGANISMES PUBLICS LORS D’UN APPEL D’OFFRES
15. Plusieurs organismes publics peuvent se regrouper dans un même appel d’offres.
Un organisme public peut également participer à un regroupement avec une personne morale de droit
public dont les conditions de conclusion de contrat diffèrent de celles de la présente loi. Dans un tel cas, les
conditions applicables à cet appel d’offres sont celles auxquelles est assujetti l’organisme public ou la
personne morale de droit public qui procède à l’appel d’offres.
Malgré le deuxième alinéa, lorsqu’un organisme public et une personne morale de droit public se
regroupent sous l’égide du Centre d’acquisitions gouvernementales ou lorsque l’organisme public qui se
regroupe avec une telle personne est le Centre, les conditions applicables à l’appel d’offres sont celles de la
présente loi.
2006, c. 29, a. 15; 22020, c. 2, a. 241
.
0
16. Un organisme 2 public ne peut procéder à un appel d’offres visé à l’article 15 sans prendre en
0
considération l’impact d’un tel regroupement sur l’économie régionale.
,
Il en est de cmême du Centre d’acquisitions gouvernementales dans le cadre de l’acquisition d’un bien ou
d’un service pour . le compte d’un organisme public.
2
2006, c. 29, a. 16; 2020,
2 c. 2, a. 251
.
0
2 2021
À jour au 01er 1novembre
1 du0Québec
© Éditeur 1officiel C-65.1 / 8 sur 49
,
c
.
CONTRATS DES ORGANISMES PUBLICS
CHAPITRE IV
MODIFICATION À UN CONTRAT
17. Un contrat peut être modifié lorsque la modification en constitue un accessoire et n’en change pas la
nature.
Toutefois, dans le cas d’un contrat comportant une dépense égale ou supérieure au seuil d’appel d’offres
public, une modification qui occasionne une dépense supplémentaire doit de plus être autorisée par le
dirigeant de l’organisme public. Le dirigeant peut, par écrit et dans la mesure qu’il indique, déléguer le
pouvoir d’autoriser une telle modification. Dans le cadre d’une même délégation, le total des dépenses ainsi
autorisées ne peut cependant excéder 10% du montant initial du contrat.
Malgré le deuxième alinéa, une modification ne requiert pas d’autorisation lorsqu’elle résulte d’une
variation du montant sur lequel doit s’appliquer un pourcentage déjà établi ou, sous réserve de l’article 12,
d’une variation d’une quantité pour laquelle un prix unitaire a été convenu.
2006, c. 29, a. 17; 2012, c. 25, a. 7.
CHAPITRE V
LES CONTRATS DE PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ
18. Un contrat de partenariat public-privé est conclu, conformément au présent chapitre, dans le respect
des principes énoncés à l’article 2.
2006, c. 29, a. 18; 2009, c. 53, a. 50.
19. La procédure d’appel d’offres public peut comporter différentes étapes établies selon la complexité du
projet et le nombre de concurrents potentiellement intéressés. Les étapes de cette procédure doivent être
déterminées dans les documents d’appel d’offres mais elles peuvent être adaptées avec le consentement de la
majorité des concurrents concernés par les étapes subséquentes.
2006, c. 29, a. 19.
1° les critères et les modalités suivant lesquels l’organisme public procédera à l’évaluation des
concurrents et de leur proposition;
2° des dispositions permettant à l’organisme public de s’assurer en tout temps du respect des règles qui
lui sont applicables, notamment en matière d’accès aux documents des organismes publics et de protection
des renseignements personnels, et de satisfaire aux exigences de reddition de comptes;
21. Sous réserve des conditions de l’appel d’offres et conformément aux dispositions qui y sont
expressément prévues quant aux modalités des modifications qui peuvent y être apportées, un organisme
public peut:
1° après la première étape du processus de sélection et au cours de toute étape subséquente, entreprendre
des discussions avec chacun des concurrents retenus afin de préciser le projet sur le plan technique, financier
ou contractuel et, le cas échéant, permettre à chacun d’eux de soumettre une proposition pour cette étape;
2° au terme du processus de sélection, négocier avec le concurrent retenu toute disposition requise pour
en arriver à conclure le contrat tout en préservant les éléments fondamentaux des documents d’appel d’offres
et de la proposition.
2006, c. 29, a. 21.
CHAPITRE V.0.1
RESPONSABLE DE L’APPLICATION DES RÈGLES CONTRACTUELLES
2012, c. 25, a. 8; 2017, c. 27, a. 257.
21.0.1. Le dirigeant d’un organisme public doit désigner un responsable de l’application des règles
contractuelles.
Toutefois, deux organismes publics relevant du même ministre peuvent s’entendre pour que le responsable
de l’application des règles contractuelles de l’un des organismes agisse aussi comme responsable de l’autre
organisme.
2012, c. 25, a. 8; 2017, c. 27, a. 257.
1° de veiller à la mise en place, au sein de l’organisme public, de toute mesure visant à respecter les
règles contractuelles prévues par la présente loi et par ses règlements, ses politiques et ses directives;
2° de conseiller le dirigeant de l’organisme et de lui formuler des recommandations ou des avis sur leur
application;
3° de veiller à la mise en place de mesures au sein de l’organisme afin de voir à l’intégrité des processus
internes;
5° d’exercer toute autre fonction que le dirigeant peut requérir pour voir à l’application des règles
contractuelles.
2012, c. 25, a. 8; 2017,
2 c. 27, a. 951
.1
0
CHAPITRE V.0.1.1 1
7
DÉPÔT D’UNE , PLAINTE AUPRÈS D’UN ORGANISME PUBLIC
c
2017,
2 c. 27, a. 961..
0 2
1SECTION I 7
7
,PROCÉDURE
c
.
22017, c. 27, a. 961.
02
17
21.0.3. Un organisme public doit traiter de façon équitable les plaintes qui lui sont formulées dans le cadre
7 l’adjudication ou de l’attribution d’un contrat public. À cette fin, il doit se doter d’une procédure portant
de
,sur la réception et l’examen des plaintes.
c
. L’organisme public rend cette procédure accessible sur son site Internet.
2
7
Pour être recevable, la plainte doit être transmise par voie électronique au responsable identifié dans cette
procédure ou, à défaut, au dirigeant de l’organisme public. Dans le cas d’une plainte visée à l’article 21.0.4, la
plainte doit être présentée sur le formulaire déterminé par l’Autorité des marchés publics en application de
l’article 45 de la Loi sur l’Autorité des marchés publics (chapitre A-33.2.1).
22017, c. 27, a. 961.
0
1SECTION II
7
,PLAINTE CONCERNANT CERTAINS PROCESSUS CONTRACTUELS
c
2.
2017, c. 27, a. 961.
02
17
21.0.4. Lorsqu’elle concerne un appel d’offres public en cours, seul une entreprise intéressée ou un groupe
7d’entreprises intéressées à participer au processus d’adjudication ou son représentant peut porter plainte
,relativement à ce processus du fait que les documents d’appel d’offres prévoient des conditions qui n’assurent
cpas un traitement intègre et équitable des concurrents, ne permettent pas à des concurrents d’y participer bien
.qu’ils soient qualifiés pour répondre aux besoins exprimés ou ne sont pas autrement conformes au cadre
2normatif.
7
Les dispositions du premier alinéa s’appliquent également à un processus d’homologation de biens et de
qualification d’entreprises, avec les adaptations nécessaires.
Dans le cas d’un organisme visé à l’article 7, le présent article s’applique uniquement aux processus
contractuels préalables à la conclusion d’un contrat visé par un accord intergouvernemental.
2
2017, c. 27, a. 961.
0
1CHAPITRE V.1
7
,INADMISSIBILITÉ AUX CONTRATS PUBLICS
c
2011, c. 17, a. 49.
.
2
7SECTION I
CRITÈRES D’INADMISSIBILITÉ
Loi sur les impôts, relativement à une cotisation à l’égard de laquelle tout délai pour s’opposer est échu ou, si
la personne s’est opposée valablement à la cotisation ou a interjeté appel à l’encontre de la cotisation auprès
d’un tribunal compétent, cette opposition ou cet appel, selon le cas, est réglé de façon définitive.
Dans ces cas, les dispositions de la présente loi s’appliquent avec les adaptations nécessaires.
2
2020, c. 2, a. 261;22020, c. 16, a. 1011.
0 0
221.2. Lorsqu’une
2 personne liée à une entreprise a été déclarée coupable, en vertu d’un jugement définitif,
0 l’une ou l’autre
de 0 des infractions prévues à l’annexe I, cette entreprise devient inadmissible aux contrats
,
publics pour une , durée de cinq ans à compter de la consignation de cette situation au registre des entreprises
cnon admissibles c aux contrats publics.
. .
2 Pour l’application
1 de la présente loi, l’expression «personne liée» signifie, lorsqu’il s’agit d’une personne
morale, un de 6ses administrateurs et, le cas échéant, un de ses autres dirigeants de même que la personne qui
détient des actions de son capital-actions qui lui confèrent au moins 50% des droits de vote pouvant être
exercés en toutes circonstances rattachés aux actions de la personne morale et, lorsqu’il s’agit d’une société en
nom collectif, en commandite ou en participation, un de ses associés et, le cas échéant, un de ses autres
dirigeants.
Pour l’application du présent article, l’infraction commise par une personne liée autre que l’actionnaire
visé au deuxième alinéa doit avoir été commise dans le cadre de l’exercice des fonctions de cette personne au
sein de l’entreprise.
2011, c. 17, a. 49; 2011, c. 35, a. 47; 2012, c. 21, a. 14; 2017,
2 c. 27, a. 991
.1
0
21.2.0.0.1. Une entreprise pour laquelle 1 l’Autorité des marchés publics refuse d’accorder ou de
renouveler une autorisation visée au chapitre 7 V.2 ou révoque une telle autorisation est inadmissible aux
contrats publics à compter de la consignation, de cette décision au registre des entreprises non admissibles aux
contrats publics pour une durée de cinq ans cou jusqu’à la date qui précède celle où elle devient inscrite au
registre des entreprises autorisées, si cette dernière . date est moins tardive.
2
De plus, la personne morale dont l’entreprise 7 visée au premier alinéa détient des actions de son capital-
actions qui lui confèrent au moins 50% des droits de vote pouvant être exercés en toutes circonstances devient
inadmissible aux contrats publics, pour une durée identique à la durée d’inadmissibilité de l’entreprise, à
compter de la consignation de la situation visée au premier alinéa au registre des entreprises non admissibles
aux contrats publics.
22017, c. 27, a. 1001.
0
121.2.0.1. La consignation au registre des entreprises non admissibles aux contrats publics prévue à
7l’article 21.6 ne peut s’effectuer en vertu de l’article 21.1 ou du premier alinéa de l’article 21.2 dans l’une ou
,l’autre des situations suivantes:
c
. 1° l’infraction à l’origine de la déclaration de culpabilité a déjà été considérée par l’Autorité dans le cadre
de
2 l’application du chapitre V.2 et, à cette occasion, une autorisation a été délivrée à l’entreprise ou
7l’autorisation que celle-ci détenait n’a pas été révoquée ou a été renouvelée;
2° l’infraction à l’origine de la déclaration de culpabilité de même que cette déclaration n’ont pas encore
été considérées par l’Autorité dans le cadre d’une demande qui lui a été présentée en vertu du chapitre V.2 et
qui est actuellement à l’étude ou à la suite d’un avis donné en vertu de l’article 21.32.
2015, c. 6, a. 30; 22017, c. 27, a. 1011
.1
0
21.2.1. (Abrogé). 1
7
2011, c. 35, a. 48;, 2017,
2 c. 27, a. 1021.
c0
À jour au 01er novembre
1 . 1 2021
© Éditeur 1officiel
1 du 27Québec C-65.1 / 12 sur 49
7,
c
.
CONTRATS DES ORGANISMES PUBLICS
21.3. (Abrogé).
2011, c. 17, a. 49; 2011, c. 35, a. 49; 2012, c. 21, a. 15; 2017,
2 c. 27, a. 1021
.
0
21.3.1. Une entreprise qui devient inadmissible 1 aux contrats publics et qui exécute un contrat public est,
sous réserve d’une permission du Conseil du7 trésor accordée en vertu de l’article 25.0.2, réputée en défaut
d’exécuter ce contrat au terme d’un délai de, 60 jours suivant la date de son inadmissibilité. Toutefois, cette
entreprise n’est pas réputée en défaut d’exécution c lorsqu’il s’agit d’honorer les garanties à ce contrat.
.
2
2011, c. 35, a. 50; 2017, c. 27, a. 1031. 2
0 7
21.4. (Abrogé). 1
7
2011, c. 17, a. 49; 2017,
,2 c. 27, a. 1041.
c0
21.4.1. Une.1 entreprise inadmissible aux contrats publics ne peut, pour la durée de son inadmissibilité,
27
présenter une soumission pour la conclusion d’un contrat visé à l’article 3 avec un organisme public, conclure
un tel contrat, ni 7, conclure un sous-contrat public.
c
2011, c. 35, a. 51; 2012,
. c. 21, a. 16; 22017, c. 27, a. 1051.
2 0
21.5. (Abrogé). 7 1
7
2011, c. 17, a. 49; 2011, c. 35, a. 52; 22017,
, c. 27, a. 1061
.
0c
SECTION II 1.
72
CONSTITUTION, OBJETS ET ,7 EFFETS DU REGISTRE
c
2011, c. 17, a. 49. .
2
7
21.6. L’Autorité tient un registre des entreprises non admissibles aux contrats publics.
L’Autorité doit y consigner la déclaration de culpabilité d’une entreprise ou celle d’une personne qui lui est
liée au plus tard dans les 20 jours qui suivent la date où elle a été informée du jugement définitif.
Elle doit également y consigner chaque décision par laquelle elle refuse d’accorder ou de renouveler une
autorisation visée au chapitre V.2 ou par laquelle elle révoque une telle autorisation.
2
2011, c. 17, a. 49; 2017, c. 27, a. 1071
.
0
21.7. Le registre 1 indique, pour chaque entreprise inadmissible aux contrats publics, les renseignements
suivants: 7
,
1° s’il s’agit c d’une personne physique exploitant une entreprise individuelle, son nom, le nom de
l’entreprise, l’adresse
. de son principal établissement au Québec et, si elle est immatriculée, son numéro
d’entreprise du2Québec;
7
2° s’il s’agit d’une personne morale ou d’une société en nom collectif, en commandite ou en
participation, son nom, l’adresse de son principal établissement au Québec et, si elle est immatriculée, son
numéro d’entreprise du Québec;
3° selon le cas:
b) l’infraction ou les infractions pour lesquelles une déclaration de culpabilité touchant une personne liée
a entraîné son inscription au registre ainsi que le nom de la personne liée et celui de la municipalité sur le
territoire de laquelle elle réside;
Un règlement pris par l’Autorité en application du présent chapitre est soumis à l’approbation du Conseil
du trésor, qui peut l’approuver avec ou sans modification.
2011, c. 17, a. 49; 2011, c. 35, a. 53; 22017, c. 27, a. 10811.
0
21.8. Tout organisme public 1 désigné à l’annexe II doit, dans les cas, aux conditions et suivant les
modalités déterminés par règlement 7 de l’Autorité, lui transmettre les renseignements prévus à l’article 21.7.
,
Le gouvernement peut modifier c cette annexe.
.
2011, c. 17, a. 49; 2017,
2 c. 27, a. 1091.2
0 7
21.9. (Abrogé). 1
7
2011, c. 17, a. 49; 2017,
,2 c. 27, a. 1101.
c0
21.10. Les .1renseignements contenus dans le registre ont un caractère public et l’Autorité doit les rendre
accessibles sur 27son site Internet.
7,
2011, c. 17, a. 49; 2017,
2c c. 27, a. 1111.
0.
21.11. Les organismes
12 publics doivent, avant de conclure un contrat visé à l’article 3, s’assurer que chaque
soumissionnaire7 ou que l’attributaire n’est pas inscrit au registre ou, s’il y est inscrit, que sa période
d’inadmissibilité , aux contrats publics est terminée ou que les conditions prévues à l’article 25.0.3 sont
satisfaites. c
.
De même, une 2 entreprise qui a conclu un contrat visé à l’article 3 avec un organisme public doit, avant de
7
conclure tout sous-contrat requis pour son exécution, s’assurer que chacun de ses sous-contractants n’est pas
inscrit au registre ou, s’il y est inscrit, que sa période d’inadmissibilité aux contrats publics est terminée ou
que les conditions prévues à l’article 25.0.3 sont satisfaites, le cas échéant.
2011, c. 17, a. 49; 2011, c. 35, a. 54; 22017, c. 27, a. 1121.
0
SECTION III 1
7
INFORMATION ET RECTIFICATION ,
c
2011, c. 17, a. 49. .
2
7
21.12. L’Autorité informe par écrit et sans délai l’entreprise de son inscription au registre, des motifs de
cette inscription et de sa période d’inadmissibilité aux contrats publics.
L’entreprise doit ensuite transmettre par écrit à l’Autorité, dans le délai que celle-ci fixe, le nom de chaque
organisme public avec lequel un contrat visé à l’article 3 est en cours d’exécution de même que le nom et, le
cas échéant, le numéro d’entreprise du Québec de chacune des personnes morales dont elle détient des actions
du capital-actions qui lui confèrent au moins 50% des droits de vote pouvant être exercés en toutes
circonstances rattachés aux actions de la personne morale.
L’Autorité doit, dans les plus brefs délais, informer chaque organisme public concerné des renseignements
qu’elle obtient en application du deuxième alinéa.
2011, c. 17, a. 49; 2011, c. 35, a. 55; 22017, c. 27, a. 1131.
0
21.13. (Abrogé). 1
7
2011, c. 17, a. 49; 22017, c. 27, a. 1141.,
0 c
21.14. (Abrogé). 1 .
7 2
2011, c. 17, a. 49; 2,2017, c. 27, a. 1141.7
0c
21.15. Une 1.entreprise qui aurait été inscrite par erreur ou dont un renseignement la concernant est inexact
peut demander 72à l’Autorité d’apporter les rectifications requises au registre.
,7
c
L’Autorité vérifie l’exactitude de l’inscription auprès de l’organisme d’où proviennent les renseignements
puis effectue le. suivi approprié.
2
2011, c. 17, a. 49; 722017, c. 27, a. 1151
.1
0
21.16. L’Autorité 1 peut d’office ou sur demande supprimer une inscription au registre qui a été faite sans
droit. 7
,
2011, c. 17, a. 49; 2c2017, c. 27, a. 1161.
0.
CHAPITRE V.2 12
7
AUTORISATION , PRÉALABLE À L’OBTENTION D’UN CONTRAT PUBLIC OU D’UN SOUS-
CONTRAT PUBLIC c
.
2012, c. 25, a. 10.
2
7
SECTION I
CONDITIONS ET OBLIGATIONS
21.17. Une entreprise qui souhaite conclure avec un organisme public tout contrat comportant une
dépense, incluant la dépense découlant de toute option prévue au contrat, qui est égale ou supérieure au
montant déterminé par le gouvernement doit obtenir à cet effet une autorisation de l’Autorité des marchés
publics. Ce montant peut varier selon la catégorie de contrat.
Une entreprise qui souhaite conclure tout sous-contrat public comportant une dépense égale ou supérieure
à ce montant doit également être autorisée.
2012, c. 25, a. 10; 22017, c. 27, a. 1171
.1
0
Aux 1fins de l’article 21.17 de la présente loi, les contrats et sous-contrats de services visés sont, à
compter
7
du 2 novembre 2015, les contrats et sous-contrats de services comportant une dépense
égale
,
ou supérieure à 1 000 000 $, incluant, le cas échéant, le montant de la dépense qui serait
c
À jour au 01er 1novembre 2021
.
© Éditeur 1officiel
1 du Québec C-65.1 / 15 sur 49
2
7
CONTRATS DES ORGANISMES PUBLICS
Aux fins de l'article 21.17 de la présente loi, les contrats et sous-contrats visés sont, à compter du
24 octobre 2014, les contrats et sous-contrats de services et les contrats et sous-contrats de
travaux de construction comportant une dépense égale ou supérieure à 5 000 000 $, incluant, le
cas échéant, le montant de la dépense qui serait engagée si toutes les options de renouvellement
étaient exercées, et dont le processus d'adjudication ou d'attribution débute à compter du 24
octobre 2014. Décret 796-2014 du 10 septembre 2014, (2014) 146 G.O. 2, 3405.
21.17.1. Malgré le montant de la dépense établi par le gouvernement en application de l’article 21.17,
celui-ci peut, aux conditions qu’il fixe, déterminer qu’une autorisation est requise à l’égard des contrats
publics ou sous-contrats publics, même s’ils comportent un montant de dépense inférieur.
Le gouvernement peut également, aux conditions qu’il fixe, déterminer qu’une autorisation est requise à
l’égard d’une catégorie de contrats publics ou sous-contrats publics autre que celles déterminées en
application de l’article 21.17 ou déterminer qu’une autorisation est requise à l’égard de groupes de contrats
publics ou sous-contrats publics, qu’ils soient ou non d’une même catégorie.
Le gouvernement peut déterminer des modalités particulières relatives à la demande d’autorisation que
doivent présenter les entreprises à l’Autorité à l’égard de ces contrats ou sous-contrats.
2
2017, c. 27, a. 1181.
0
21.17.2.
1 Le gouvernement peut obliger une entreprise partie à un contrat public ou à un sous-contrat
7public qui est en cours d’exécution à obtenir, dans le délai qu’il indique, une autorisation de contracter.
,
c Le gouvernement peut déterminer des modalités particulières relatives à la demande d’autorisation que doit
.présenter l’entreprise à l’Autorité.
2
7
L’entreprise qui n’obtient pas son autorisation dans le délai prévu au premier alinéa est réputée en défaut
d’exécuter ce contrat public ou ce sous-contrat public au terme d’un délai de 30 jours suivant l’expiration de
ce délai.
2
2017, c. 27, a. 1181.
0
121.17.3. Une entreprise inscrite au registre des entreprises non admissibles aux contrats publics en vertu
7 l’article 21.1 ou de l’article 21.2 peut en tout temps présenter à l’Autorité une demande d’autorisation de
de
,contracter.
c
. La délivrance d’une telle autorisation entraîne, malgré toute disposition inconciliable, le retrait de
2l’entreprise à ce registre ainsi que le retrait de toute personne liée à cette entreprise dont l’inscription s’est
7effectuée en vertu de l’article 21.2.
2
2017, c. 27, a. 1181.
0
21.18.
1 L’entreprise qui conclut un contrat avec un organisme public ou qui conclut un sous-contrat public
7
doit être autorisée à la date de la conclusion de ce contrat ou de ce sous-contrat. Dans le cas d’un consortium,
,chaque entreprise le composant doit, à cette date, être individuellement autorisée.
c
. En outre, l’entreprise qui répond à un appel d’offres en vue de la réalisation d’un contrat public ou d’un
2
sous-contrat public doit être autorisée à la date du dépôt de sa soumission sauf si l’appel d’offres prévoit une
7date différente mais antérieure à la date de la conclusion du contrat.
Une autorisation doit être maintenue pendant toute l’exécution du contrat ou du sous-contrat.
2012, c. 25, a. 10.
21.19. (Abrogé).
2012, c. 25, a. 10; 22017, c. 27, a. 1191.
0
21.20. (Abrogé). 1
7
2012, c. 25, a. 10; ,22017, c. 27, a. 1191.
c0
21.21. Malgré .1 l’article 21.17, le dirigeant d’un organisme public peut conclure un contrat avec une
entreprise non 27autorisée si celle-ci n’a pas d’établissement au Québec et si le contrat doit s’exécuter à
7,
l’extérieur du Québec. Il doit en aviser par écrit le président du Conseil du trésor dans les 30 jours.
c
2012, c. 25, a. 10. .
2
21.22. Pour7 obtenir l’autorisation prévue aux articles 21.17 à 21.17.3, une entreprise doit en faire la
demande à l’Autorité.
2012, c. 25, a. 10; 22017, c. 27, a. 1201
.
0
21.23. La demande 1 d’autorisation doit être présentée à l’Autorité par la personne physique qui exploite
7
une entreprise individuelle, par un administrateur ou par un dirigeant dans le cas d’une personne morale ou
par un associé, dans le cas d’une société. Celui qui présente la demande agit à titre de répondant pour
l’application duc présent chapitre.
.
La demande2 doit être présentée selon la forme prescrite par l’Autorité. Elle doit être accompagnée des
renseignements7et des documents prescrits par règlement de l’Autorité et des droits déterminés conformément
à l’article 84 de la Loi sur l’Autorité des marchés publics (chapitre A-33.2.1). Les renseignements et les
documents exigés peuvent varier selon le type d’entreprise et le lieu où elle exerce principalement ses
activités.
2012, c. 25, a. 10; 22017, c. 27, a. 1211.
0
21.24. Pour1qu’une demande de délivrance d’autorisation soit considérée par l’Autorité, l’entreprise doit:
7
1° dans le ,cas d’une entreprise qui a un établissement au Québec, présenter une attestation de Revenu
Québec, qui necdoit pas avoir été délivrée plus de 30 jours avant la date du dépôt de sa demande, démontrant
qu’elle n’est pas . en défaut d’avoir produit les déclarations et les rapports qu’elle devait produire en vertu des
lois fiscales et qu’elle
2 n’a pas de compte payable en souffrance à l’endroit du ministre du Revenu, notamment
lorsque son recouvrement
7 a été légalement suspendu ou lorsque des dispositions ont été convenues avec elle
pour en assurer le paiement et qu’elle n’est pas en défaut à cet égard;
2° ne pas s’être vu refuser ou révoquer une autorisation dans les 12 derniers mois en application des
articles 21.26 à 21.28; l’Autorité peut considérer un délai plus court si, à sa satisfaction, l’entreprise a apporté
des correctifs nécessaires.
21.25. (Abrogé).
2012, c. 25, a. 10; 2015, c. 8, a. 86.
21.26. L’Autorité refuse à une entreprise de lui accorder ou de lui renouveler une autorisation ou révoque
une telle autorisation lorsque:
1° (paragraphe abrogé);
2° un de ses actionnaires est une personne physique qui détient au moins 50% des droits de vote rattachés
aux actions et pouvant être exercés en toutes circonstances et qui a, au cours des cinq années précédentes, été
déclaré coupable d’une infraction prévue à l’annexe I;
3° un de ses administrateurs ou un de ses dirigeants a été déclaré coupable, au cours des cinq années
précédentes, d’une infraction prévue à l’annexe I;
4° (paragraphe abrogé);
5° (paragraphe abrogé);
6° (paragraphe abrogé);
7° (paragraphe abrogé).
Une déclaration de culpabilité ne doit pas être considérée lorsqu’un pardon a été obtenu.
2012, c. 25, a. 10; 2015, c. 6, a. 31.
21.26.1. Pour l’application du présent chapitre et malgré l’article 21.29, une entreprise, une personne ou
une entité est réputée avoir été déclarée coupable d’une infraction prévue à l’annexe I lorsqu’une pénalité lui a
été imposée en vertu de l’un ou l’autre des articles 1079.13.1, 1079.13.2, 1082.0.2 et 1082.0.3 de la Loi sur
les impôts (chapitre I-3), relativement à une cotisation à l’égard de laquelle tout délai pour s’opposer est échu
ou, si l’entreprise, la personne ou l’entité s’est opposée valablement à la cotisation ou a interjeté appel à
l’encontre de la cotisation auprès d’un tribunal compétent, cette opposition ou cet appel, selon le cas, est réglé
de façon définitive.
Dans ces cas, les dispositions de la présente loi s’appliquent avec les adaptations nécessaires.
2
2020, c. 2, a. 271;22020, c. 16, a. 111.1
0 0
221.27. L’Autorité
2 peut refuser à une entreprise de lui accorder ou de lui renouveler une autorisation ou
0révoquer une autorisation
0 si elle ne satisfait pas aux exigences élevées d’intégrité auxquelles le public est en
,
droit de s’attendre, d’une partie à un contrat public ou à un sous-contrat public.
c c
2012,
. c. 25, a. 10..
2 1
21.28. Pour6 l’application de l’article 21.27, l’intégrité de l’entreprise, celle de ses administrateurs, de ses
associés, de ses dirigeants ou de ses actionnaires et celle des autres personnes ou entités qui en ont,
directement ou indirectement, le contrôle juridique ou de facto, peut être examinée.
0.1° le fait que l’entreprise, un de ses actionnaires non visés au paragraphe 2° du premier alinéa de
l’article 21.26, un de ses associés ou une autre personne ou entité qui en a, directement ou indirectement, le
contrôle juridique ou de facto ait été déclaré coupable, au cours des cinq années précédentes, d’une infraction
prévue à l’annexe I;
0.2° le fait que l’entreprise ait été déclarée coupable par un tribunal étranger, au cours des cinq années
précédentes, d’une infraction qui, si elle avait été commise au Canada, aurait pu faire l’objet d’une poursuite
criminelle ou pénale en vertu d’une infraction prévue à l’annexe I;
0.3° le fait que l’entreprise ait, au cours des deux années précédentes, fait l’objet d’une décision de
suspension de travaux exécutoire en vertu de l’article 7.8 de la Loi sur les relations du travail, la formation
professionnelle et la gestion de la main-d’oeuvre dans l’industrie de la construction (chapitre R-20);
0.4° le fait que l’entreprise ait, au cours des deux années précédentes, été condamnée par un jugement
final à payer une réclamation fondée sur le paragraphe c.2 du premier alinéa de l’article 81 de cette loi;
1° les liens qu’entretient l’entreprise ou une personne ou entité mentionnée au premier alinéa avec une
organisation criminelle au sens du paragraphe 1 de l’article 467.1 du Code criminel (L.R.C. 1985, c. C-46) ou
avec toute autre personne ou entité qui s’adonne au recyclage des produits de la criminalité ou au trafic d’une
substance inscrite aux annexes I à IV de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (L.C.
1996, c. 19);
2° le fait que l’entreprise ou une personne ou entité mentionnée au premier alinéa ait été poursuivie, au
cours des cinq années précédentes, à l’égard d’une des infractions visées à l’annexe I;
3° le fait qu’une entreprise, l’un de ses administrateurs, de ses associés, de ses dirigeants ou de ses
actionnaires ou une personne ou entité qui en a, directement ou indirectement, le contrôle juridique ou de
facto ait, directement ou indirectement, le contrôle juridique ou de facto de l’entreprise qui demande une
autorisation ou qui fait l’objet d’une autorisation et ait été, au moment de la commission par une autre
entreprise d’une infraction prévue à l’annexe I, l’un des administrateurs, associés, dirigeants ou actionnaires
ou l’une des personnes ou entités qui avait, directement ou indirectement, le contrôle juridique ou de facto de
cette autre entreprise, à condition que cette dernière ait été déclarée coupable, dans les cinq années
précédentes, de cette infraction;
4° le fait que l’entreprise soit, directement ou indirectement, sous le contrôle juridique ou de facto d’une
autre entreprise qui a été déclarée coupable, au cours des cinq années précédentes, d’une infraction prévue à
l’annexe I ou que l’un des administrateurs, associés ou dirigeants de cette autre entreprise ou qu’une personne
ou entité qui avait, directement ou indirectement, le contrôle juridique ou de facto de cette dernière l’a été au
moment de la commission de cette infraction;
5° le fait que l’entreprise ou une personne ou entité mentionnée au premier alinéa ait, dans le cours de ses
affaires, été déclarée coupable ou poursuivie, au cours des cinq années précédentes, à l’égard de toute autre
infraction de nature criminelle ou pénale;
6° le fait que l’entreprise ou une personne ou entité mentionnée au premier alinéa, a, de façon répétitive,
éludé ou tenté d’éluder l’observation de la loi dans le cours de ses affaires;
7° le fait qu’une personne raisonnable viendrait à la conclusion que l’entreprise est la continuité d’une
autre entreprise qui n’obtiendrait pas une autorisation;
8° le fait qu’une personne raisonnable viendrait à la conclusion que l’entreprise est le prête-nom d’une
autre entreprise qui n’obtiendrait pas une autorisation;
9° le fait qu’il n’y a pas d’adéquation entre les sources légales de financement de l’entreprise et ses
activités;
10° le fait que la structure de l’entreprise lui permet d’échapper à l’application de la présente loi.
Pour l’application de l’article 21.27, l’Autorité peut également considérer le fait qu’une personne en
autorité agissant pour l’entreprise est poursuivie ou a été déclarée coupable, au cours des cinq années
précédentes, d’une infraction prévue à l’annexe I.
Une déclaration de culpabilité ne doit pas être considérée lorsqu’un pardon a été obtenu. Néanmoins, il est
permis de tenir compte, entre autres, des faits et circonstances entourant la perpétration d’une infraction pour
laquelle un pardon a été obtenu.
Pour une entreprise qui est une société publique, est un actionnaire au sens du présent article celui qui
détient 10% ou plus des droits de vote rattachés aux actions.
2012, c. 25, a. 10; 2015, c. 6, a. 32; 2017, c. 27, a. 122.
21.29. Aux fins des articles 21.26 à 21.28, l’Autorité ne tient pas compte d’un recours pendant à
l’encontre d’une déclaration de culpabilité.
2012, c. 25, a. 10.
Une entreprise qui, postérieurement à la transmission de renseignements visée au premier alinéa, retire sa
demande d’autorisation ne peut présenter une nouvelle demande à l’Autorité dans les 12 mois qui suivent ce
retrait à moins que l’Autorité ne le lui permette.
2012, c. 25, a. 10; 2013, c. 23, a. 106; 2017,
2 c. 27, a. 1231.
0
21.31. Dans les plus brefs délais 1 suivant la réception des renseignements, un commissaire associé visé à
l’article 21.30 donne à l’Autorité 7 un avis à l’égard de l’entreprise qui demande l’autorisation.
,
L’avis doit indiquer le motif c pour lequel il est recommandé, le cas échéant, de refuser ou de ne pas
.
renouveler une autorisation en application des articles 21.26 à 21.28.
2
2012, c. 25, a. 10; 2013, c. 23, a. 107. 7
21.32. En tout temps pendant la durée de validité d’une autorisation, un commissaire associé visé à
l’article 21.30 peut effectuer des vérifications à l’égard des entreprises autorisées. S’il constate, dans le cours
de ses vérifications, que la validité d’une autorisation est susceptible d’être affectée, il donne un avis à cet
effet à l’Autorité. L’avis doit indiquer le motif pour lequel il est recommandé de révoquer une autorisation en
application des articles 21.26 à 21.28.
2012, c. 25, a. 10; 2013, c. 23, a. 108.
21.33. Les vérifications prévues aux articles 21.30 et 21.32 peuvent être effectuées, conformément aux
dispositions de la Loi concernant la lutte contre la corruption (chapitre L-6.1), par les équipes de vérification
visées au paragraphe 1° de l’article 10 de cette loi ainsi que par toute personne autorisée à cette fin par un
commissaire associé visé à l’article 21.30.
2012, c. 25, a. 10; 2013, c. 23, a. 109.
21.34. L’Autorité transmet aux commissaires associés visés à l’article 21.30 tout nouveau renseignement
concernant une entreprise qu’elle obtient de celle-ci, d’un organisme public ou autrement.
2012, c. 25, a. 10; 2013, c. 23, a. 110.
21.35. L’Autorité peut exiger d’une entreprise la communication de tout renseignement nécessaire à
l’application du présent chapitre. L’entreprise doit alors communiquer à l’Autorité le renseignement exigé
dans le délai imparti par celle-ci. En cas de défaut, l’Autorité peut, selon le cas, annuler la demande
d’autorisation ou suspendre l’autorisation de l’entreprise.
Elle peut également annuler la demande d’autorisation ou suspendre l’autorisation d’une entreprise qui fait
défaut de communiquer à un commissaire associé visé à l’article 21.30, dans le délai que ce dernier indique,
les renseignements nécessaires à l’application du présent chapitre que celui-ci demande.
À jour au 01er 1novembre 2021
© Éditeur 1officiel
1 du Québec C-65.1 / 20 sur 49
CONTRATS DES ORGANISMES PUBLICS
Une entreprise dont la demande d’autorisation est annulée en vertu du présent article ne peut présenter une
nouvelle demande à l’Autorité dans les 12 mois qui suivent cette annulation à moins que l’Autorité ne le lui
permette.
Une entreprise dont l’autorisation est suspendue peut toutefois exécuter un contrat public ou un sous-
contrat public si elle était autorisée à la date de sa conclusion ou, dans le cas où l’entreprise répond à un appel
d’offres, si elle était autorisée à la date et à l’heure limites fixées pour la réception et l’ouverture des
soumissions.
2012, c. 25, a. 10; 2017,
2 c. 27, a. 1241
.1
0
21.36. L’Autorité 1 peut, avant de refuser d’accorder ou de renouveler ou avant de révoquer une
7
autorisation, demander à l’entreprise d’apporter les correctifs nécessaires dans le délai qu’elle indique.
,
2012, c. 25, a. 10. c
.
21.37. L’Autorité 2 doit, avant de refuser d’accorder ou de renouveler une autorisation ou avant de la
révoquer, notifier 7 par écrit à l’entreprise le préavis prescrit par l’article 5 de la Loi sur la justice administrative
(chapitre J-3) et lui accorder un délai d’au moins 10 jours pour présenter ses observations par écrit ou fournir
d’autres documents pour compléter son dossier.
L’Autorité peut, dans un contexte d’urgence ou en vue d’éviter que ne soit causé un préjudice irréparable,
prendre une décision sans être tenue à ces obligations préalables. Dans ce cas, l’entreprise visée par la
décision peut, dans le délai qui y est indiqué, présenter ses observations par écrit ou fournir d’autres
documents pour compléter son dossier afin d’en permettre le réexamen par l’Autorité.
2012, c. 25, a. 10.
21.38. À l’expiration du délai prévu au premier alinéa de l’article 21.37 et après avoir examiné, le cas
échéant, les observations de l’entreprise, l’Autorité informe celle-ci de sa décision.
L’entreprise dont l’autorisation est expirée doit, dans un délai de 10 jours à compter de cette expiration,
transmettre par écrit à l’Autorité le nom de chaque organisme public avec lequel elle a un contrat en cours
d’exécution, sauf si elle peut poursuivre l’exécution d’un contrat public ou d’un sous-contrat public en vertu
du quatrième alinéa de l’article 21.41.
2
2012, c. 25, a. 10; 2017, c. 27, a. 1251
.
0
21.39. L’Autorité 1 informe les commissaires associés visés à l’article 21.30, Revenu Québec, la
Commission de7 la construction du Québec et la Régie du bâtiment du Québec de sa décision d’accorder, de
,
refuser ou de révoquer une autorisation. Elle les informe également d’une demande de retrait du registre.
c
L’Autorité doit . également informer, dans les plus brefs délais, chaque organisme public concerné des
renseignements2qu’elle obtient d’une entreprise en application du deuxième alinéa de l’article 21.38.
7
2012, c. 25, a. 10; 2013, c. 23, a. 111.
21.40. L’entreprise autorisée doit aviser l’Autorité de toute modification relative aux renseignements déjà
transmis dans les délais prévus par règlement de l’Autorité.
2012, c. 25, a. 10.
21.41. Une autorisation est valide pour une durée de trois ans.
Une entreprise doit faire une demande de renouvellement afin de demeurer autorisée. La demande de
renouvellement doit être présentée à l’Autorité au moins 90 jours avant le terme de la durée de cette
autorisation.
Une autorisation demeure valide, sous réserve d’une révocation durant ce délai, si la demande de
renouvellement est présentée dans ce délai, et ce, jusqu’à ce que l’Autorité statue sur cette demande. Les
conditions et les modalités applicables pour une demande d’autorisation s’appliquent au renouvellement de
celle-ci.
Malgré l’article 21.18, l’entreprise qui n’est plus autorisée en raison du seul fait qu’elle n’a pas fait sa
demande de renouvellement dans le délai requis en application du deuxième alinéa peut, malgré la date
d’expiration de l’autorisation, continuer les contrats publics ou les sous-contrats publics en cours d’exécution
jusqu’à la décision de l’Autorité relative au renouvellement de l’autorisation.
2012, c. 25, a. 10.
21.41.1. Une entreprise dont l’autorisation expire alors qu’elle exécute un contrat public pour lequel une
telle autorisation est requise est, sous réserve d’une permission du Conseil du trésor accordée en vertu de
l’article 25.0.4, réputée en défaut d’exécuter ce contrat au terme d’un délai de 60 jours suivant la date
d’expiration de l’autorisation si aucune demande de renouvellement n’a été présentée à l’Autorité. Toutefois,
cette entreprise n’est pas réputée en défaut d’exécution lorsqu’il s’agit d’honorer les garanties à ce contrat.
2
2017, c. 27, a. 1261.
0
121.42. Le gouvernement peut modifier l’annexe I.
7
,2012, c. 25, a. 10.
c
.21.43. Un règlement pris par l’Autorité en application du présent chapitre est soumis à l’approbation du
2Conseil du trésor, qui peut l’approuver avec ou sans modification.
7
2012, c. 25, a. 10; 2017,
2 c. 27, a. 1271
.1
0
21.44. Une1 décision du gouvernement prise en application du deuxième alinéa de l’article 21.8, du
premier alinéa 7de l’article 21.17 ou de l’article 21.42 entre en vigueur le 30e jour qui suit sa publication à la
Gazette officielle , du Québec ou à toute date ultérieure qui y est déterminée.
c
.
En outre, une décision du gouvernement prise en application de l’article 21.17.1 ou 21.17.2 entre en
vigueur le jour 2où elle est prise ou à toute date ultérieure qu’elle indique et doit être publiée dans les plus brefs
7
délais à la Gazette officielle du Québec.
Les articles 4 à 8, 11 et 17 à 19 de la Loi sur les règlements (chapitre R-18.1) ne s’appliquent pas à ces
décisions.
2012, c. 25, a. 10; 2017,
2 c. 27, a. 1281
.
0
SECTION II 1
7
REGISTRE DES , AUTORISATIONS
c
2012, c. 25, a. 10. .
2
7
21.45. L’Autorité tient un registre des entreprises qu’elle autorise à contracter ou à sous-contracter en
vertu du présent chapitre.
21.46. Le registre a un caractère public et l’Autorité doit le rendre accessible aux citoyens.
2012, c. 25, a. 10.
21.47. L’Autorité peut exiger d’une entreprise autorisée la communication de tout renseignement
nécessaire à la tenue du registre.
2012, c. 25, a. 10.
21.48. Une entreprise qui n’a pas de contrat public ou de sous-contrat public en cours d’exécution peut
demander à l’Autorité le retrait de son autorisation. Dans ce cas, l’Autorité retire le nom de cette entreprise du
registre.
2012, c. 25, a. 10.
CHAPITRE VI
REDDITION DE COMPTES
2011, c. 17, a. 50.
SECTION I
PUBLICATION DES RENSEIGNEMENTS
22. Un organisme public doit publier les renseignements relatifs aux contrats qu’il a conclus, comportant
une dépense égale ou supérieure à 25 000 $, dans les cas, aux conditions et selon les modalités déterminés par
règlement du gouvernement. Ce règlement peut notamment prévoir des modalités permettant que ces
renseignements puissent être rendus disponibles électroniquement, en format ouvert et sur un support
informatique permettant leur réutilisation.
Outre le montant initial de chaque contrat, ces renseignements comprennent notamment chaque dépense
supplémentaire excédant de plus de 10% ce montant de même que le montant total payé par l’organisme
public pour chacun de ces contrats.
2006, c. 29, a. 22; 2012, c. 25, a. 11.
SECTION II
RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DU TRÉSOR
22.1. Le président du Conseil du trésor doit, au plus tard le 13 juin 2014 et par la suite tous les cinq ans,
soumettre au gouvernement un rapport sur l’application de la présente loi.
Les dirigeants d’organismes visés à l’article 4 fournissent au président du Conseil du trésor, au moment
déterminé par le Conseil du trésor, les informations de reddition de comptes considérées nécessaires à la
production de ce rapport.
Ce rapport est déposé à l’Assemblée nationale dans les 30 jours suivant sa production au gouvernement ou,
si elle ne siège pas, dans les 30 jours de la reprise de ses travaux.
2011, c. 17, a. 51; 2012, c. 25, a. 12.
CHAPITRE VII
POUVOIR DE RÉGLEMENTATION
1° déterminer toute condition, autre que celles prévues par la présente loi, à laquelle est assujetti un
contrat d’un organisme public visé au premier alinéa de l’article 3 ou au paragraphe 1° du deuxième alinéa de
cet article, un sous-contrat qui s’y rattache ou un autre contrat rattaché à de tels contrats ou sous-contrats, y
compris une règle ou une modalité de gestion d’un contrat ou d’un sous-contrat;
2° déterminer les contrats, autres que ceux visés au premier alinéa de l’article 3 ou au paragraphe 1° du
deuxième alinéa de cet article, qui sont assujettis à la présente loi et déterminer les conditions de tels contrats,
lesquelles peuvent, sous réserve de dispositions législatives existantes, différer de celles autrement applicables
en vertu de la présente loi;
3° déterminer des modes de sollicitation d’une soumission et les règles d’attribution d’un contrat d’un
organisme public qui leur sont applicables;
4° déterminer les contrats, autres que ceux visés par les paragraphes 1° et 2° du premier alinéa de l’article
10, qui doivent faire l’objet d’un appel d’offres public;
5° déterminer les cas, autres que ceux visés par les paragraphes 1° à 4° du premier alinéa de l’article 13,
où un contrat comportant une dépense égale ou supérieure au seuil d’appel d’offres public peut être conclu de
gré à gré;
6° déterminer les cas, les conditions et les modalités selon lesquels un organisme public doit publier les
renseignements relatifs aux contrats qu’il a conclus et qui comportent une dépense égale ou supérieure à
25 000 $;
7° déterminer les cas, autres que ceux prévus par la présente loi, où les contrats sont soumis à
l’autorisation du gouvernement, du Conseil du trésor, d’un dirigeant d’un organisme public ou d’une personne
que le règlement désigne;
8° (paragraphe abrogé);
9° (paragraphe abrogé);
13.1° déterminer les conditions et les modalités applicables aux plaintes visées à l’article 21.0.4 ainsi qu’à
leur traitement;
14° déterminer les documents relatifs à la conformité à certaines lois et règlements qu’un contractant visé
au premier alinéa de l’article 1 qui est intéressé à conclure un contrat avec un organisme public ou qui est
intéressé à conclure un sous-contrat se rattachant à un tel contrat doit détenir de même que les cas, les
conditions et les modalités relatifs à leur obtention, à leur détention et à leur production;
15° déterminer, parmi les dispositions d’un règlement édicté en vertu du présent article, celles dont la
violation constitue une infraction;
16° établir, malgré toute disposition inconciliable d’une loi générale ou spéciale, un mécanisme visant le
règlement des différends susceptibles d’avoir un impact sur le paiement d’un contrat public ou d’un sous-
contrat public et déterminer dans quels cas, à quelles conditions et suivant quelles modalités ce mécanisme
s’applique.
2006, c. 29, a. 23; 2011, c. 17, a. 52; 2011, c. 18, a. 50; 2011, c. 35, a. 56; 2012, c. 25, a. 13; 22017, c. 27, a. 1301
.12
0 20
23.1. Le gouvernement peut, lorsqu’il est d’avis que l’intérêt public l’exige 1 et sur recommandation
01 du
Conseil du trésor, édicter un règlement relatif à l’un ou l’autre des objets prévus à l’article 7 17 23 lorsque ces
objets se rapportent à un contrat d’un organisme visé à l’article 7. , 7,
c ,c
2011, c. 18, a. 51; 2017,
2 c. 27, a. 1311. . c.
0 2 .2
24. Les conditions 1 des contrats et les cas où ils sont soumis à une autorisation, 7 en vertu 27 du premier alinéa
de l’article 23, 7peuvent varier à l’égard de l’ensemble des contrats, de certaines catégories 7 de contrats ou de
certains contrats , faits par un organisme public ou par une catégorie d’organismes publics , qu’un règlement
désigne. c a
. .
2006, c. 29, a. 24; 22011, c. 18, a. 52.
7 1
24.1. (Abrogé). 3
2011, c. 18, a. 53; 2012, c. 25, a. 15. 012
24.2. Le ministre du Revenu est chargé de l’application et de l’exécution des dispositions réglementaires
prises en vertu des paragraphes 14° et 15° du premier alinéa de l’article 23 et de l’article 23.1 lorsqu’un tel
règlement l’indique.
À cette fin, la Loi sur l’administration fiscale (chapitre A-6.002) s’applique avec les adaptations
nécessaires.
24.3. Le président du Conseil du trésor peut, par arrêté, autoriser la mise en oeuvre de projets pilotes
visant à expérimenter diverses mesures destinées à faciliter le paiement aux entreprises parties aux contrats
publics que détermine le Conseil du trésor ainsi qu’aux sous-contrats publics qui y sont liés et à définir des
normes applicables en cette matière.
Dans le cadre d’un projet pilote, le président du Conseil du trésor peut notamment, malgré toute disposition
inconciliable d’une loi générale ou spéciale, prescrire l’application de différents calendriers de paiement, le
recours à un mécanisme de règlement des différends et des mesures de reddition de comptes selon des
conditions et des modalités qu’il édicte, lesquelles peuvent différer de celles prévues par la présente loi et ses
règlements.
Le président du Conseil du trésor peut, en tout temps, modifier un projet pilote ou y mettre fin. Il peut
également déterminer, parmi les conditions et les modalités d’un projet pilote, celles dont la violation
constitue une infraction et fixer les montants minimum et maximum dont est passible le contrevenant. Ces
montants ne peuvent être inférieurs à 2 500 $ ni supérieurs à 40 000 $.
Les conditions et les modalités d’un projet pilote doivent être publiées sur le site Internet du secrétariat du
Conseil du trésor. Ces conditions et ces modalités peuvent varier selon les organismes publics et les contrats
et les sous-contrats publics visés.
Le Conseil du trésor peut, pendant une période d’une année suivant l’entrée en vigueur des conditions et
des modalités visées au deuxième alinéa, déterminer les contrats publics soumis à un projet pilote. Cette
période peut être prolongée par celui-ci pour une durée n’excédant pas un an.
Malgré toute disposition inconciliable, la durée d’un projet pilote ne peut excéder trois ans suivant l’entrée
en vigueur des conditions et des modalités visées au deuxième alinéa.
2017,
2 c. 27, a. 1321.
0
124.4. Un organisme public doit, sur demande du président du Conseil du trésor, lui transmettre la liste des
7contrats qu’il projette de conclure et qui répondent aux conditions que celui-ci détermine.
,
c2017,
2 c. 27, a. 1321.
.0
2124.5. Les organismes publics et les entreprises parties aux contrats publics et aux sous-contrats publics
77soumis à un projet pilote en application de l’article 24.3 doivent, dans le cadre de l’application du mécanisme
, règlement des différends prescrit, recourir, lorsque requis, aux services de la personne morale de droit privé
de
àc but non lucratif ayant conclu une entente avec le président du Conseil du trésor pour mettre en oeuvre ce
.
mécanisme.
2
2
72017, c. 27, a. 1321.
0
124.6. Le président du Conseil du trésor ou toute personne qu’il désigne comme enquêteur peut faire
7
enquête sur toute matière de sa compétence relative à l’application d’un projet pilote édicté en vertu de
,
l’article 24.3.
c
. Sur demande, l’enquêteur s’identifie et produit le certificat signé par le président du Conseil du trésor
2
attestant sa qualité.
7
2
2017, c. 27, a. 1321.
0
124.7. Au terme d’un projet pilote, le président du Conseil du trésor publie, sur le site Internet du secrétariat
7 Conseil du trésor, un rapport sur la mise en oeuvre du projet dans lequel il évalue les modalités d’un cadre
du
,
réglementaire visant à établir des mesures destinées à faciliter le paiement aux entreprises parties aux contrats
cpublics et aux sous-contrats publics qui y sont liés.
.
22017, c. 27, a. 1321.
70
1
CHAPITRE VIII
7
POUVOIRS
, DU GOUVERNEMENT ET DU CONSEIL DU TRÉSOR
c
2012, c. 25, a. 17.
.
2
725. Le gouvernement peut, sur recommandation du Conseil du trésor, autoriser un organisme public ou un
organisme visé à l’article 7 à conclure un contrat selon des conditions différentes de celles qui lui sont
applicables en vertu de la présente loi et fixer, dans un tel cas, les conditions applicables à ce contrat.
Le Conseil du trésor peut autoriser un organisme public ou un organisme visé à l’article 7 à conclure un
contrat selon des conditions différentes de celles qui lui sont applicables en vertu d’un règlement pris en vertu
de la présente loi et fixer, dans un tel cas, les conditions applicables à ce contrat.
2006, c. 29, a. 25; 2011, c. 17, a. 53; 2012, c. 25, a. 18; 22017, c. 27, a. 1331.
0
er 1
À jour au 01 1novembre 2021
7
© Éditeur 1officiel
1 du Québec C-65.1 / 26 sur 49
,
c
.
CONTRATS DES ORGANISMES PUBLICS
25.0.1. Le Conseil du trésor peut, lors de circonstances exceptionnelles, permettre à un organisme public
de conclure de gré à gré un contrat ou permettre à un tel organisme ou à un organisme visé à l’article 7 de
poursuivre un appel d’offres public malgré le fait que ce contrat ou cet appel d’offres soit visé par une
ordonnance de l’Autorité des marchés publics rendue en vertu du paragraphe 1° ou du paragraphe 2° du
premier alinéa de l’article 29 de la Loi sur l’Autorité des marchés publics (chapitre A-33.2.1). Le Conseil du
trésor peut assortir cette permission de conditions.
De plus, le Conseil du trésor peut, pour un motif d’intérêt public, permettre à un organisme public ou à un
organisme visé à l’article 7 de poursuivre l’exécution d’un contrat malgré le fait que ce contrat soit visé par
une décision de l’Autorité prise en vertu du paragraphe 6° du premier alinéa de l’article 29 de cette loi. Le
Conseil du trésor peut assortir cette permission de conditions.
22017, c. 27, a. 1341.
0
125.0.2. Dans les 30 jours suivant la notification par l’Autorité de l’inadmissibilité d’une entreprise aux
7
contrats publics, un organisme public ou un organisme visé à l’article 7 peut, pour un motif d’intérêt public,
,demander au Conseil du trésor de permettre la poursuite de l’exécution d’un contrat public. Le Conseil du
c
trésor peut assortir cette permission de conditions, notamment celle que l’entreprise soit soumise, à ses frais, à
.des mesures de surveillance et d’accompagnement.
2
72017,
2 c. 27, a. 1341
.
0
25.0.3.
1 Malgré l’article 21.4.1, le Conseil du trésor peut, lors de circonstances exceptionnelles, permettre à
7 organisme public ou à un organisme visé à l’article 7 de conclure un contrat avec une entreprise
un
,inadmissible aux contrats publics ou permettre à une entreprise de conclure un sous-contrat rattaché
c
directement à un contrat public avec un sous-contractant inadmissible aux contrats publics. Le Conseil du
.
trésor peut assortir cette permission de conditions, notamment celle que l’entreprise ou le sous-contractant
2
inadmissible soit soumis, à ses frais, à des mesures de surveillance et d’accompagnement.
7
En outre, malgré l’article 21.4.1, lorsqu’un organisme public ou un organisme visé à l’article 7 constate
qu’il y a urgence et que la sécurité des personnes ou des biens est en cause, le dirigeant de cet organisme peut
permettre de conclure un contrat avec une entreprise inadmissible aux contrats publics ou permettre à une
entreprise de conclure un sous-contrat rattaché directement à un contrat public avec un sous-contractant
inadmissible aux contrats publics. Le dirigeant de l’organisme doit toutefois en aviser par écrit le président du
Conseil du trésor dans les 15 jours.
Les dispositions des premier et deuxième alinéas s’appliquent également, avec les adaptations nécessaires,
lorsqu’il s’agit de permettre la conclusion d’un contrat public ou d’un sous-contrat rattaché directement à un
contrat public avec une entreprise qui ne détient pas une autorisation de contracter alors qu’une telle
autorisation est requise.
22017, c. 27, a. 1341.
0
125.0.4. Dans les 30 jours suivant la notification donnée par l’Autorité en application du deuxième alinéa
7de l’article 21.39 de l’expiration de l’autorisation de contracter de l’entreprise, un organisme public ou un
,organisme visé à l’article 7 peut, pour un motif d’intérêt public, demander au Conseil du trésor de permettre la
c
poursuite de l’exécution d’un contrat public. Le Conseil du trésor peut assortir cette permission de conditions,
.notamment celle que l’entreprise soit soumise, à ses frais, à des mesures de surveillance et
2d’accompagnement.
7
2
2017, c. 27, a. 1341.
0
125.0.5. Le président du Conseil du trésor rend publics sur un site Internet, dans un délai de 15 jours
7suivant la permission du Conseil du trésor accordée en vertu de l’un ou l’autre des articles 25.0.1 à 25.0.4 ou
,
dans un délai de 15 jours suivant l’avis que le président du Conseil du trésor reçoit du dirigeant de
cl’organisme en vertu du deuxième alinéa de l’article 25.0.3, le nom de l’organisme public visé, celui de
.
2
er 1
7À jour au 10 novembre 2021
© Éditeur 1officiel
1 du Québec C-65.1 / 27 sur 49
CONTRATS DES ORGANISMES PUBLICS
l’entreprise ou du sous-contractant visé ainsi qu’une description sommaire des circonstances ou des motifs
considérés. Le président publie également ces informations à la Gazette officielle du Québec.
22017, c. 27, a. 1341.
0
125.1. Le Conseil du trésor peut établir des politiques pour déterminer des conditions concernant la
7désignation des responsables de l’application des règles contractuelles et établir des mesures visant à les
,
soutenir et à favoriser la cohérence dans l’exécution de leurs fonctions.
c
2012,
. 2
c. 25, a. 19; 2017, c. 27, a. 1351
.
2 0
26.
7 Le Conseil
1 du trésor peut édicter des directives concernant la gestion des contrats
7
d’approvisionnement, de services et de travaux de construction des organismes publics. Ces directives
peuvent notamment , déterminer des cas où l’autorisation du dirigeant d’un organisme public est requise. Elles
c
peuvent viser l’ensemble des organismes publics ou un groupe d’organismes publics en particulier. Ces
directives lient .les organismes publics concernés.
2
Les directives 7 édictées en vertu du premier alinéa peuvent également porter sur les contrats qui sont faits
avec une personne physique qui n’exploite pas une entreprise individuelle ou toute autre entité non
mentionnée à l’article 1.
2006, c. 29, a. 26; 2012, c. 25, a. 20; 2017,
2 c. 27, a. 1361.
0
27. Le Conseil du trésor peut 1 édicter des formules types de contrats ou d’autres documents standards de
même que des clauses types de7 documents applicables par les organismes publics qu’il détermine.
,
2
2006, c. 29, a. 27; 2012, c. 25, a. 21; c2017, c. 27, a. 1371.
.0
CHAPITRE VIII.1 21
7
VÉRIFICATION ,
c
2011, c. 17, a. 54.
.
2
27.1. Afin de favoriser l’amélioration 7 continue de la gestion contractuelle des organismes publics, le
président du Conseil du trésor a compétence pour vérifier l’adjudication et l’attribution des contrats d’un
organisme ou d’un groupe d’organismes visés par la présente loi ainsi que l’application qu’ils font des autres
mesures de gestion contractuelle touchant ces contrats.
À cette fin, le président du Conseil du trésor peut, par écrit, désigner une personne qui sera chargée de cette
vérification.
2011, c. 17, a. 54; 22017, c. 27, a. 1381.
0
27.2. (Abrogé). 1
7
2011, c. 17, a. 54; 2,2017, c. 27, a. 1391.
0c
27.3. L’organisme 1. visé par une vérification effectuée en vertu du présent chapitre doit, sur demande du
président du Conseil72 du trésor, lui transmettre ou autrement mettre à sa disposition tout document et tout
renseignement ,7que celui-ci juge nécessaires pour procéder à la vérification.
c
2011, c. 17, a. 54. .
2
7
27.4. Le président du Conseil du trésor communique son avis et, le cas échéant, les recommandations qu’il
juge appropriées au Conseil du trésor. Ce dernier peut alors requérir de l’organisme qu’il apporte des mesures
correctrices, effectue les suivis adéquats et se soumette à toute autre mesure qu’il détermine .
2011, c. 17, a. 54; 2014, c. 17, a. 31; 22017, c. 27, a. 1401.
0
CHAPITRE VIII.2 1
7
DISPOSITIONS PÉNALES ,
c
2012, c. 25, a. 22.
.
2
27.5. Quiconque fait une déclaration 7 fausse
ou trompeuse à l’Autorité des marchés publics dans le but
d’obtenir, de renouveler ou de conserver une autorisation visée aux articles 21.17 à 21.17.3 ou dans le but
d’obtenir le retrait de son nom du registre des autorisations commet une infraction et est passible d’une
amende de 5 000 $ à 30 000 $ dans le cas d’une personne physique et de 15 000 $ à 100 000 $ dans les autres
cas.
2012, c. 25, a. 22; 22017, c. 27, a. 1411.
0
27.6. Quiconque 1 fait une déclaration fausse ou trompeuse dans le cadre d’une soumission en application
de la présente loi 7 commet une infraction et est passible d’une amende de 5 000 $ à 30 000 $ dans le cas d’une
personne physique , et de 15 000 $ à 100 000 $ dans les autres cas.
c
2012, c. 25, a. 22. .
2
27.7. Une entreprise7 qui est inadmissible aux contrats publics ou qui n’est pas autorisée en vertu du
premier alinéa de l’article 21.17 ou en vertu de l’article 21.17.1 alors qu’elle devrait l’être et qui présente une
soumission pour un contrat public lorsque ce contrat fait l’objet d’un appel d’offres ou conclut un contrat
public commet une infraction et est passible d’une amende de 2 500 $ à 13 000 $ dans le cas d’une personne
physique et de 7 500 $ à 40 000 $ dans les autres cas, sauf s’il lui a été permis de conclure un contrat en vertu
de l’article 25.0.3.
2012, c. 25, a. 22; 2017,
2 c. 27, a. 1421
.
0
27.8. Une entreprise1 qui, dans le cadre de l’exécution d’un contrat avec un organisme public ou avec un
organisme visé7 à l’article 7, conclut un sous-contrat avec une entreprise inadmissible ou qui n’est pas
autorisée en vertu , du premier alinéa de l’article 21.17 ou en vertu de l’article 21.17.1 alors qu’elle devrait
l’être commet une c infraction et est passible d’une amende de 2 500 $ à 13 000 $ dans le cas d’une personne
physique et de .7 500 $ à 40 000 $ dans les autres cas, sauf s’il lui a été permis de conclure un contrat en vertu
de l’article 25.0.3.2 Ce sous-contractant inadmissible ou non autorisé commet également une infraction et est
passible de la même 7 peine.
2
2012, c. 25, a. 22; 2017, c. 27, a. 1431
.
0
27.9. Une entreprise1 qui omet de transmettre un renseignement requis en vertu du deuxième alinéa de
l’article 21.12 ou 7 du deuxième alinéa de l’article 21.38 commet une infraction et est passible d’une amende de
5 000 $ à 30 000 , $ dans le cas d’une personne physique et de 15 000 $ à 100 000 $ dans les autres cas.
c
2012, c. 25, a. 22; 2017,
.2 c. 27, a. 1441
.
20
27.10. Une 71entreprise qui omet d’aviser l’Autorité, conformément à l’article 21.40, de toute modification
7
relative aux renseignements déjà transmis pour l’obtention d’une autorisation commet une infraction et est
passible d’une ,amende de 2 500 $ à 13 000 $ dans le cas d’une personne physique et de 7 500 $ à 40 000 $
dans les autres ccas.
.
2012, c. 25, a. 22. 2
7
Le premier alinéa ne s’applique pas lorsque les documents d’appel d’offres prévoient qu’une telle
communication doit s’effectuer après la date de réception des soumissions aux fins de leur évaluation.
2
2017, c. 27, a. 1451.
0
127.10.2. Un membre d’un comité de sélection qui révèle ou fait connaître, sans y être dûment autorisé, un
7renseignement de nature confidentielle qui lui est transmis ou dont il a eu connaissance dans le cadre de ses
,fonctions au sein du comité commet une infraction et est passible d’une amende de 5 000 $ à 30 000 $.
c
2.
2017, c. 27, a. 1451.
02
1727.11. Un contractant qui présente à l’organisme public une demande de paiement fausse ou trompeuse
7
qui comprend un montant auquel il n’a pas droit commet une infraction et est passible d’une amende de
5, 000 $ à 30 000 $ dans le cas d’une personne physique et de 15 000 $ à 100 000 $ dans les autres cas.
c
2012,
. c. 25, a. 22.
2
27.12.
7 Quiconque contrevient à une disposition d’un règlement dont la violation constitue une infraction
en vertu du paragraphe 15° de l’article 23 commet une infraction et est passible d’une amende de 5 000 $ à
30 000 $ dans le cas d’une personne physique et de 15 000 $ à 100 000 $ dans les autres cas.
2012, c. 25, a. 22; 2015, c. 8, a. 87.
27.13. Quiconque aide une personne à commettre une infraction prévue à l’un ou l’autre des articles 27.5
à 27.12 ou par un encouragement, un conseil, un consentement, une autorisation ou un ordre amène une autre
personne à la commettre commet lui-même cette infraction.
2012, c. 25, a. 22.
27.14. En cas de récidive, le montant des amendes minimales et maximales prévues par le présent chapitre
est porté au double.
2012, c. 25, a. 22.
27.14.1. Une poursuite pénale doit être intentée dans un délai de trois ans après que l’infraction a été
portée à la connaissance du poursuivant. Toutefois, aucune poursuite ne peut être intentée s’il s’est écoulé
plus de sept ans depuis la date de la perpétration de l’infraction.
2
2017, c. 27, a. 1461.
0
127.15. (Abrogé).
7
2
,2012, c. 25, a. 22; 2017, c. 27, a. 1471
.
c 0
CHAPITRE
. IX1
2 7
DISPOSITIONS
7 , MODIFICATIVES
c
28. (Omis). .
2
2006, c. 29, a. 28. 7
33. (Omis).
2006, c. 29, a. 33.
51. (Omis).
2006, c. 29, a. 51.
52. Une référence à la Loi sur l’administration publique (chapitre A-6.01) est remplacée par une référence
à la Loi sur les contrats des organismes publics (chapitre C-65.1) partout où elle se trouve dans les
dispositions suivantes:
8° (paragraphe abrogé);
53. À moins que le contexte n’indique un sens différent, dans tout règlement, décret ou autre document,
une référence au chapitre V de la Loi sur l’administration publique (chapitre A-6.01) ou à un règlement pris
ou adopté en vertu de cette loi en matière de gestion des contrats est, le cas échéant, une référence à la
disposition correspondante de la présente loi.
2006, c. 29, a. 53.
CHAPITRE X
DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
54. Les règlements suivants sont réputés avoir été pris conformément à l’article 23:
1° un règlement pris ou réputé pris en vertu de la Loi sur l’administration publique (chapitre A-6.01) en
matière de gestion des contrats;
2° le Règlement sur les règles particulières concernant les contrats d’approvisionnement, les contrats de
construction et les contrats de services de la Société immobilière du Québec, approuvé par le décret n° 76-96
(1996, G.O. 2, 1221);
3° le Règlement sur les règles particulières concernant certains contrats conclus par la Société québécoise
d’assainissement des eaux, approuvé par le décret n° 1229-94 (1994, G.O. 2, 5343);
4° un règlement pris en vertu de la Loi sur les collèges d’enseignement général et professionnel (chapitre
C-29), de la Loi sur l’instruction publique (chapitre I-13.3), de la Loi sur les services de santé et les services
sociaux (chapitre S-4.2) ou de la Loi sur les services de santé et les services sociaux pour les autochtones cris
(chapitre S-5), relatif aux contrats d’approvisionnement, aux contrats de construction ou aux contrats de
services;
5° (paragraphe abrogé).
Les dispositions de ces règlements continuent de s’appliquer, compte tenu des adaptations nécessaires,
jusqu’à ce qu’elles soient remplacées ou abrogées par un règlement pris en vertu de la présente loi.
2006, c. 29, a. 54; 2011, c. 16, a. 183.
55. Les Règles sur les frais de déplacement des personnes engagées à honoraires, édictées par la décision
du Conseil du trésor C.T. 170100 du 14 mars 1989 et modifiées par les décisions du Conseil du trésor C.T.
170875 du 23 mai 1989, C.T. 171025 du 6 juin 1989, C.T. 177747 du 3 juillet 1991, C.T. 178690 du 12
novembre 1991, C.T. 182100 du 13 janvier 1993, C.T. 198916 du 15 octobre 2002, C.T. 199969 du 25 juin
2003, C.T. 200484 du 9 décembre 2003, C.T. 201797 du 7 décembre 2004 et C.T. 202701 du 2 août 2005,
demeurent en vigueur jusqu’à ce qu’elles soient remplacées par des dispositions au même effet prises
conformément à la présente loi.
2006, c. 29, a. 55.
56. Le système électronique d’appel d’offres, communément appelé «SEAO» , fourni par le prestataire de
services sélectionné par le secrétariat du Conseil du trésor et visé au décret n° 493-2004 (2004, G.O. 2, 2701)
est réputé avoir été approuvé par le gouvernement pour l’application de la présente loi.
2006, c. 29, a. 56.
57. Les procédures d’adjudication de contrat entreprises avant le 1er octobre 2008 se poursuivent
conformément aux dispositions en vigueur à la date du début des procédures d’adjudication.
2006, c. 29, a. 57.
58. Tout contrat en cours le 1er octobre 2008 est continué conformément aux dispositions de la présente loi
à moins qu’il n’y ait incompatibilité avec une disposition du contrat, auquel cas cette dernière prévaut.
2006, c. 29, a. 58.
58.1. Malgré l’article 9 de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des
renseignements personnels (chapitre A-2.1), ne peuvent être divulgués par un organisme public ou par un
membre de son personnel:
2° un renseignement permettant d’identifier une personne comme étant un membre d’un comité de
sélection constitué conformément au cadre normatif.
ANNEXE I
(Articles 21.26, 21.28 et 21.42)
INFRACTIONS
___________________________________________________________________________________
346 Extorsion
___________________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________________
7 Production de substances
___________________________________________________________________________________
12 Production
239 (2.3)
Utiliser le numéro d’assurance sociale d’un
particulier ou le numéro d’entreprise d’un
contribuable ou d’une société de personnes
qui lui est fourni, le communiquer ou
permettre qu’il soit communiqué
___________________________________________________________________________________
327 (1) e)
Avoir conspiré avec une personne pour
commettre une infraction visée aux alinéas
a) à c) de 327 (1)
___________________________________________________________________________________
573.3.3.5
Révéler ou faire connaître, sans
autorisation, un renseignement de
nature confidentielle obtenu dans
le cadre des travaux d’un comité
de sélection
___________________________________________________________________________________
Loi sur les contrats 27.5 Faire une déclaration fausse ou trompeuse
des organismes à l’Autorité des marchés financiers
publics dans le but d’obtenir une autorisation de
(chapitre C-65.1) contracter ou de se retirer du registre
610.1 2°
Effectuer un don illégal visé
au paragraphe 1° de
l’article 610.1
___________________________________________________________________________________
219.8 4°
Faire une déclaration fausse
relativement à sa contribution
___________________________________________________________________________________
Contrevenir à l’article 90 -
contribution non volontaire
d’un électeur, contribution non
effectuée à même les biens de
l’électeur ou contribution
effectuée avec compensation,
contrepartie ou remboursement
Contrevenir à l’article 91 -
contribution excédant le
montant maximal permis
Contrevenir au troisième
alinéa de l’article 127.7 -
contribution excédant le
montant maximal permis
Loi sur les valeurs 160 avec Ne pas agir de bonne foi avec honnêteté,
mobilières 202 équité et loyauté
(chapitre V-1.1)
Règlement sur les 37.4 avec Produire une attestation de Revenu Québec
contrats 45.1 qui contient des renseignements faux ou
d’approvisionnement inexacts, produire l’attestation d’un tiers,
des organismes faire une fausse déclaration concernant la
publics détention d’une attestation
(chapitre C-65.1,
r. 2) 37.5 avec Aider une personne à contrevenir à l’article
45.1 37.4
___________________________________________________________________________________
Règlement sur les 50.4 avec Produire une attestation de Revenu Québec
contrats de services 58.1 qui contient des renseignements faux ou
des organismes inexacts, produire l’attestation d’un tiers,
publics faire une fausse déclaration concernant la
(chapitre C-65.1, détention d’une attestation
r. 4)
50.5 avec Aider une personne à contrevenir à l’article
58.1 l’article 50.4
___________________________________________________________________________________
Règlement sur les 40.6 avec Produire une attestation de Revenu Québec
contrats de travaux 58.1 qui contient des renseignements faux ou
de construction des inexacts, produire l’attestation d’un tiers,
organismes publics faire une fausse déclaration concernant la
(chapitre C-65.1, détention d’une attestation
r. 5)
40.7 avec Aider une personne à contrevenir à l’article
58.1 40.6
___________________________________________________________________________________
2012, c. 25, a. 25; 2015, c. 6, a. 34; 2016, c. 17, a. 44; 2015, c. 8, a. 88; 2017, c. 27, a. 150; 2018, c. 23, a. 750; D. 827-2019 du
14.08.2019, (2019) 151 G.O. 2, 3751.
ANNEXE II
(Article 21.8)
ORGANISMES
ANNEXE ABROGATIVE
Conformément à l’article 9 de la Loi sur la refonte des lois et des règlements (chapitre R-3), le chapitre 29 des
lois de 2006, tel qu’en vigueur le 1er août 2009, à l’exception de l’article 60, est abrogé à compter de l’entrée
en vigueur du chapitre C-65.1 des Lois refondues.