Chap. I: Mécanique Des Solides Et Des Fluides: 1 Notions de Cinématique
Chap. I: Mécanique Des Solides Et Des Fluides: 1 Notions de Cinématique
Chap. I: Mécanique Des Solides Et Des Fluides: 1 Notions de Cinématique
1 Notions de cinématique
Par contre, si l’observateur prend comme repère le soleil, c’est la terre qui tourne sur
elle-même dans le sens inverse. En conséquence, les notions de repos et de mouvement
n’ont de sens que si l’on définit avec précision le système de référence dans lequel on
détermine la ou les positions d’un corps.
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
Nous dirons donc :
Un corps est au repos par rapport à un système de référence, lorsque les distances des
points du corps à ceux du système de référence ne varient pas avec le temps. Il est en
mouvement, si les distances changent avec le temps.
1.2 Déplacements
1.2.1 Déplacement
Supposons qu’au cours d’un voyage en auto, nous partions de Liège (L1) pour nous
rendre à Bruxelles (L2). Si nous ne tenons compte que des positions de départ et
d’arrivées, sans nous préoccuper des positions intermédiaires, nous dirons qu’un point
quelconque de l’auto a effectué le déplacement de A en B.
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
Pour en trouver les caractéristiques, il faut considérer le
segment AB, l’orienter à l’aide d’une flèche ayant sa
pointe en B et d’en mesurer la longueur.
Le déplacement du point est donc représenté par le
segment de droite orienté AB qui possède :
1. un point d’origine A et un point extrémité B ;
b) sa grandeur ;
c) sa direction ;
d) son sens.
On dit que le déplacement est une grandeur vectorielle. Une telle grandeur est
conventionnellement représentée par un segment orienté auquel on donne le nom de
vecteur.
Notation : V
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
2 Notions de statique
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
2.1.3 Mesure statique d’intensité des forces
Pour comparer les intensités de deux ou plusieurs forces, nous pouvons nous adresser à
l’un ou l’autre des deux effets qu’elles sont susceptibles de produire. Il est plus commode
de comparer des déformations que des accélérations. Nous ferons donc agir les forces sur
un même corps déformable, un ressort par exemple, auquel nous fixons une aiguille dont
nous observons les déplacements devant une échelle.
L’unité de mesure d’une force sera le Newton.
Le Newton est la force fournie à une masse de 1 kg qui subit une accélération de 1 m
toutes les secondes
Faisons agir sur le ressort, des forces de 1N, 2N, 3N,… et nous notons chaque fois la
position de l’aiguille. Nous obtenons ainsi un appareil gradué, que nous appelons
dynamomètre.
Il existe plusieurs types de dynamomètre
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
2.1.4 Représentation graphique des forces
Tout comme un déplacement, une force est entièrement déterminée par 4 éléments :
1. Son point d’application,
2. Sa direction,
3. Son sens
4. Son intensité (sa grandeur)
Nous pouvons aussi la représenter complètement par un vecteur. Pour cela,
on convient de représenter une force par un vecteur u . Le vecteur AB représente une
force de 4 Newtons appliquée en un point A du solide S,
agissant suivant la direction AB et dans le sens de A vers B.
Chaque fois que nous considérons une force en un instant
sur quatre éléments caractéristiques : son point
d’application, sa direction, son sens et son intensité, nous la
désignerons par la notion vectorielle AB ou F . Quand nous
tiendrons uniquement compte de son intensité, nous supprimerons, dans sa désignation,
la flèche caractéristique de la représentation vectorielle. Dans notre exemple, l’intensité
de la force F vaut F = 4 N.
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
2.2.3 Déplacement du point d’application d’une force le long de sa ligne d’action
Nous savons que nous ne modifions pas l’équilibre d’un solide indéformable,
en appliquant en deux de ses points A et B, deux
forces f et f ' directement opposées. Mais la
force f ' peut être équilibrée par la force f aussi
bien lorsque celle-ci est appliquée en A qu’en B,
ou n’importe quel autre point de la droite AB. La
force f produit toujours le même effet sur le
solide, si on la fait glisser le long de sa ligne d’action. D’où la conclusion :
On peut déplacer le point d’application d’une force le long de sa ligne d’action,
sans en modifier les effets.
Ceci nous permettra de placer son point d’application dans la position qui nous
conviendra le mieux.
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
III. Nous pouvons aussi citer comme exemple une charge pendue au plafond.
Si un corps S exerce sur un autre corps S’ une force F (action), simultanément S’
exerce sur S une force F ' (réaction) égale intensité, de même direction et de sens
oppose.
Envisageons maintenant le cas où les forces sont concourantes, c’est-à-dire celui où les
lignes d’action des forces se coupent en un même point.
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
Nous constatons, qu’aux erreurs expérimentales près, F3 est directement opposée au
vecteur OD porte par la diagonale du parallélogramme
De cette expérience nous tirons comme corollaire, la règle qui permet de trouver la
résultante de deux forces concourantes.
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
Le solide est en équilibre si F4 est directement opposée à R2 , c’est-à-dire si la
résultante du système est nulle.
Sinon, nous composons R2 et F4 et leur résultante R est la résultante générale du
système de forces proposées.
Notons que nous sommes absolument maître de l’ordre dans lequel nous opérons la
composition, à condition de ne pas considérer la même force deux fois.
Un système de forces concourantes admet toujours une résultante. Si elle est
nulle, le solide est en équilibre.
Envisageons également le cas où les forces sont parallèles, c’est-à-dire celui où les
lignes d’action des forces sont parallèles
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
La résultante de deux forces parallèles et de même sens, appliquées aux points A et B
d’un même solide, est la force R :
a) Parallèle aux directions ;
b) De même sens ;
c) Intensité égale à la somme de leurs intensités ;
d) Dont le point d’application ramené sur la droite AB qui
joint leurs points d’application, est le point O situé entre A
et B et tel que :
F1 xAO F2 xBO
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
2.4.4 Nombre quelconque de force parallèle et de même sens
Les forces ne sont pas nécessairement toutes situées dans
un même plan. Composons d’abord deux de ces forces ; nous
sommes ramenés à un système équivalent comprenant une
force de moins. Opérons de même sur celui-ci et ainsi de
suite. La résultante finale R du système a la même direction
que les composantes et le même sens ; son intensité est égale
à la somme des intensités. Elle n’est jamais nulle ; le solide
n’est donc pas en équilibre.
Comme dans le cas des forces concourantes, nous pouvons
opérer la composition des forces dans un ordre quelconque.
Le point O, par ou passe la ligne d’action de la résultante finale et dont la position par
rapport aux points A, B, C, D, …reste invariable est le centre des forces parallèles.
Un système de forces parallèles et de même sens admet toujours une résultante
non nulle.
2.5.1 Définition
Le système de deux forces d’égale intensité et de sens
contraire, situées dans le prolongement l’une de l’autre, laisse
le solide auquel il est appliqué, en équilibre.
Si, au lieu d’être confondues, les lignes d’actions de ces
deux forces F1et F1' de même intensité sont parallèles,
l’expérience montre qu’il n’y a pas équilibre. Le solide prend,
sous leur action, un mouvement de rotation autour d’un axe
perpendiculaire au plan formé par les deux vecteurs.
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
2.5.2 Moment d’un couple
Découpons dans une plaque de carton un
solide S. Appliquons-lui le couple F1 , F1' ;
nous pouvons le maintenir en équilibre en lui
appliquant un second couple f1 , f1' de sens
opposé. Celui-ci est-il le seul couple capable
d’équilibrer F1 , F1' ?
Nous constatons :
M fxd
Tout corps persévère dans l'état de repos ou de mouvement uniforme en ligne droite dans
lequel il se trouve, à moins que quelque force n'agisse sur lui, et ne le contraigne à changer
d'état.
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
Equilibre d’un solide mobile autour d’un axe fixe
2.6.1 Définition
Un levier est constitué d’une barre rigide qui tourne autour d’un axe d’appui et qui est
soumise à l’action de deux forces (une force motrice et une force résistante) qui ont
tendance à faire tourner le levier dans des sens opposés.
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
2.6.3 Condition d’équilibre des leviers
Fm x Bm = Fr x Br
Un levier est en équilibre lorsque les mesures des moments des forces motrices et
résistantes autour de l’axe d’appui sont égales.
Cette règle est d’application pour les trois genres de leviers.
Un levier est avantageux lorsqu’il permet de développer une force motrice inférieure
à la force résistante.
Or : Fr x Br = Fm x Bm
Fm Br
Donc :
Fr Bm
Br Fm Fm = Fr
=1 =1
Bm Fr
Levier
indifférent
Br Fm Fm > Fr
Levier inter- >1 >1
Bm Fr
appui Levier
désavantageux
Br Fm Fm < Fr
<1 <1
Bm Fr
Levier
avantageux
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
2.7.1 Définition
Une poulie est constituée d’un disque qui tourne autour d’un axe horizontal soutenu
par une fourche. Sur l’épaisseur du disque se trouve une rainure appelée gorge destinée à
recevoir une corde, un câble ou une chaîne.
Désavantage : il faut exercer la force motrice vers le haut. Il faut tirer l’extrémité du fil
du double de la longueur de la hauteur de déplacement.
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
2.7.2.3 Le palan
Le mécanisme se comporte donc comme un levier d’axe O, dont les bras de levier
sont respectivement O’’A et O’B.
Dans toute position d’équilibre du treuil, l’intensité de la force motrice est
donnée par la relation
r
f Fx
R
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
2.8 Règle des moments
I. Les leviers, les poulies, le treuil que nous venons d’étudier sont des solides rigides
assujettis à tourner sans frottement autour d’un axe fixe O et que l’on soumet
uniquement à l’action de deux forces f et F qui tendent à leur imprimer des
rotations de sens inverses.
Dans ces conditions :
Pour toutes positions d’équilibre, les mesures des moments des forces f et F
autour de l’axe sont égales : M0 f = M0 F
II. Si l’axe d’un levier est horizontal et si son poids n’est pas négligeable il faudra en
tenir compte.*
M0 F = M0 f + M0 P
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
La règle des moments :
Quand un solide mobile sans frottement autour d’un axe fixe est en équilibre sous
l’action de plusieurs forces, la somme des mesures des moments des forces qui tend
à produire une rotation dans un sens est égale à la somme des mesures des moments
des forces qui tendent à produire une rotation de sens contraire.
La condition d’équilibre de la figure ci-dessus s’écrit :
M0 f 1 + M0 f 3 + M0 f 5 = M0 f 2 + M0 f 4
Si nous voulons représenter le poids de cet objet, il est nécessaire de connaître le point
d’application. Où se situe t-il ?
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
Nous pouvons considérer l’objet comme un ensemble d’objets ponctuels. Le poids de
chaque objet ponctuel est une force verticale dirigée vers le bas. Le poids de l’objet dans
son entièreté est la résultante de toutes les forces parallèles (voir point 3.3.4.).
Le point d’application de cette force résultante est un point particulier appelé centre
de gravité (symbole : G).
Centre de gravité
(G)
De même le centre de gravité d’un solide régulier et homogène coïncide avec le centre
géométrique du solide.
Exemple :
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
Exercices :
1) Cocher la ou les affirmations(s) fausse(s) :
o Le centre de gravité peut se trouver à l’extérieur de la matière constituant
l’objet.
o Le centre de gravité est plus proche des parties les plus denses d’un objet.
o Le centre de gravité coïncide toujours avec le centre de géométrie d’un objet.
o Le centre de gravité est fixe pour un objet donné.
2) Cocher la ou les affirmation(s) correcte(s) :
o Si on fore un trou à l’endroit du centre de gravité, l’objet n’a plus de centre de
gravité.
o Si on fore un trou à l’endroit du centre de gravité, le centre de gravité se situe
toujours au même endroit, donc au centre du trou.
o Si on fore un trou à l’endroit du centre de gravité, le centre de gravité se
déplace et se met au bord du trou.
o Si on fore un trou à l’endroit du centre de gravité, l’objet prend un nouveau
centre de gravité situé dans la matière.
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
2.9.2.2 Base d’appui
Un meuble repose sur le pavement par plusieurs points d’appui : La surface limitée
par la ligne convexe obtenue en joignant les points de contact du solide avec le plan, de
façon à n’en laisser aucun extérieur, forme la base d’appui ou de sustentation.
Exemple :
2.9.2.3 Equilibre
Reprenons l’escabeau ci-dessus.
En son centre de gravité G
suspendons un fil à plomb. Faisons
reposer l’escabeau sur un plan
horizontal, en plaçant sous deux
pieds voisins des cales de hauteurs
croissantes. L’expérience montre
que l’équilibre est rompu dés que la
verticale du fil à plomb quitte la base de sustentation.
Un solide pesant reposant sur un plan horizontal est en équilibre si la verticale
passant par son centre de gravité ne tombe pas en dehors de sa base de d’appui.
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
2.10 Equilibre d’un solide mobile autour d’un axe fixe
Un solide pesant, mobile sans frottement autour d’un axe vertical fixe, est en équilibre
dans toutes les positions où la verticale passant par le centre de gravité rencontre l’axe.
2.11.1 Définition
C’est un plan qui forme avec tout plan horizontal un angle aigu , appelé angle
d’inclinaison.
2.11.2 Conclusion
En l’absence de frottements, un solide uniquement soumis à l’action de son poids F
ne peut être en équilibre sur un plan incliné. Dans ces conditions, pour le maintenir en
équilibre, il faut le soumettre à une force f parallèle à la pente et d’intensité valant :
h
f F
D
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
3 Principes de dynamique
La deuxième loi de Newton permet de calculer les effets sur le mouvement d’un corps
causés par l’application de forces. C’est une relation de cause à effet.
Lorsqu’une seule force est exercée sur un corps, on a :
F ma
Lorsque plusieurs forces sont exercées sur un corps, on a :
FR ma
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
3.3 Relation entre poids et masse
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
Ce même sac de billes allonge plus le ressort du dynamomètre sur terre que sur la lune
et plus sur la lune que dans l’espace. Il est soumis à une force différente suivant l’endroit.
L’intensité de la force de pesanteur que subit un corps est le poids de ce corps. Le sac de
bille a donc une force de pesanteur qui dépend de son emplacement dans l’univers.
Résumé :
sens :
intensité :
point d’application :
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
La lune ayant une masse six fois moindre, l’attraction de celle-ci sur les objets est six
fois moindre
Voici un astronaute, son poids total avec son matériel sur la terre
s’élève à 1400 N. Vu son poids élevé, il se déplace difficilement.
Sur la lune, le même astronaute aura un poids six fois plus petit que
1400 N.
1400 N
Sa masse sur la lune sera 140kg . Sa masse sur la lune
9,81 m s 2
sera égale à sa masse sur la terre.
Justifier les affirmations ci-dessus ?
Une personne a un poids de 600 N sur la Terre, quel sera son poids sur :
la Lune :
Mars :
Et toi ? Sur la terre ? Sur la lune ? Sur Mars ?
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
3.3.2.1 La direction de la force pesanteur
En un lieu donné, la droite d’action de la force pesanteur est matérialisée par le fil à
plomb en équilibre. Cette direction est verticale.
Sur ces dessins les verticales semblent parallèles. Comment cela se fait-il ?
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
3.3.2.2 Le sens de la force pesanteur
Au pôle nord comme au pôle sud, les corps tombent vers le bas. Que signifie vers le bas ?
A l’équateur, latitude 0°
1 kg équivaut à 9,78 N
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
3.3.3 Résumé
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
La balance permet de mesurer la masse d’un corps par comparaison avec des masses
marquées. La masse d’un corps est la quantité de matière qui constitue ce corps. Pour un
même corps elle est invariable.
Le fléau est muni d’une longue aiguille (3) dont la pointe se déplace devant une
échelle graduée (2) fixée au socle.
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
3.4.2 Les qualités d’une bonne balance
1. Fidélité : une balance est fidèle si elle reprend la même position d’équilibre
lorsque, après les avoir enlevées, on remet les même masses dans les plateaux.
Une telle balance doit toujours donner le même résultat quand on recommence la
même pesée.
2. Justesse : une balance est juste quand, le fléau étant dans une position
d’équilibre, on ne modifie pas cette position d’équilibre en changeant les plateaux
de masses égales.
3. Sensibilité : une balance est sensible à une surcharge donnée quand l’aiguille
balaie un angle perceptible lorsqu’on ajoute cette surcharge à l’un des plateaux.
4. Exactitude : une balance est exacte si le déplacement des masses dans les
plateaux ne modifient pas la position d’équilibre du fléau.
Deuxième équilibre :
Enlever le corps C et les masses additionnelles.
Equilibrer la même tare T en plaçant en a
uniquement des masses marquées valant m2
grammes, par exemple.
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
3.5 Masse volumique et densité des solides et des liquides
L’expérience journalière nous apprend que, parmi les métaux, l’aluminium est léger et
le plomb lourd. Quel est le sens précis de ces expressions courantes ?
Pour le savoir, cherchons à traduire les faits en langage scientifique. Prenons deux
corps de même volume, l’un en plomb, l’autre en aluminium : la masse du premier est
beaucoup plus grande que celle du second. La sensation qui se traduit par la phrase ci-
dessus correspond donc à la notion de masse pour un volume donné, c’est-à-dire de
masse volumique (on disait aussi masse spécifique).
La masse volumique est une caractéristique importante d’une substance homogène. Si
m et v représentent respectivement la masse et le volume d’un corps, sa masse volumique
est donnée par la formule :
m m
ou
V V
kg kg
3 (unités internationales)
m m3
3.5.1.2 Unités
Dans le système d’unité international (S.I.), on mesure les masses en kilogramme et les
volumes en mètres cubes ; l’unité de masse volumique est donc le kilogramme par mètre
cube (symbole : kg m 3 )
On utilise parfois d’autres unités, notamment :
Le gramme par centimètre cube ( g cm 3 )
Le gramme par litre ( g l )
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
3.5.1.3 Quelques valeurs
3.5.2 La densité
Pour déterminer la masse volumique d’une substance, il faut mesurer la masse et le
volume d’une certaine quantité de cette substance. La mesure de la masse se fait sans
difficultés grâce à une bonne balance. Par contre, la détermination précise d’un volume
est difficile ; elle n’est possible que pour un solide ayant une forme géométrique simple.
Il est beaucoup plus aisé de comparer deux masses volumiques, car toutes les
opérations sont alors des pesées. C’est ainsi que se justifie l’introduction de la notion de
densité.
Pour des raisons dues à la technique des mesures, il est nécessaire que le corps de
comparaison soit un liquide ; de tout temps, le choix de l’eau s’est imposé, car c’est un
liquide abondant qu’on peut assez facilement obtenir à l’état pur.
x
densité
eau
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
Définition : la densité d’un corps est le rapport entre le nombre qui mesure la masse
volumique d’un corps et le nombre qui mesure la masse du même volume d’eau pure à
4°C (1000 kg m 3 )
Le nombre qui exprime la densité d’un corps est un rapport et est donc sans unité.
3.5.3 Application
Détermination de la densité d’un corps liquide grâce au densimètre à poids constant.
Densimètre : c’est un corps flottant constitué d’un lest surmonté d’une tige fine
graduée qui nous donne par simple lecture la densité du liquide concerné.
Il existe un densimètre pour des densités inférieures et supérieures à
l’eau.
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
20 100 50
20 200 25
20 12,5
20 150
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
Force (N) Surface (cm²) Elévation du jeton (cm)
20 100 50
40 100 100
15 100
La pression est le rapport entre la force exercée et la surface sur laquelle elle s’exerce.
F
p
S
N
pa ou
m²
2. quelle devrait être la surface du plateau sur laquelle s’applique la force pour que le
« dong » retentisse en développant une force de 20 N ?
4. Comment varie la pression exercée par une force si celle-ci double, et que sa
surface ne change pas ?
5. Comment varie la pression si la surface sur laquelle agit la force est réduite de
moitié ?
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
La pression exercée est directement proportionnelle à la force
7. Quelle est la pression exercée par une lame de couteau dont la tranche a une
longueur de 20 cm et une largeur de 0,05 mm lorsqu’on appuie sur la lame avec
une force de 40 N ?
8. Voici la carte d’identité de la tour Eiffel.
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
4.1.1.2 Variation de la pression
1. Dans certaines situations, il est intéressant d’augmenter la pression sans modifier
la force. Que fait-on alors ?
2. Dans d’autres situations, il est intéressant de diminuer la pression sans modifier la
force. Que fait-on alors ?
Voici des situations dans lesquelles l’homme ou la nature ont tiré profit de ce
phénomène. Justifier dans chaque cas.
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
Nous pouvons donc dire que l’air est une matière et nous pouvons dés lors rappeler ses
caractéristiques.
L’air est un corps simple car il est constitué de molécule identique.
C’est un mélange homogène car on ne peut pas distinguer les différents constituants.
Les proportions des différents constituants de l’air sont les suivantes :
21 % : (symbole chimique : )
78 % : (symbole chimique : )
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
1. A partir des schémas suivants, énonce les caractéristiques de l’air ?
L’air est …
L’air est …
3. Comment peser de l’air ?
Synthèse :
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
4.2.2 La pression atmosphérique
L’air étant pesant, il exerce sur toute surface en contact avec lui, une pression. La
pression due au poids de l’air est appelée pression atmosphérique.
Comment la mettre en évidence ? (expliquer moi l’expérience de Magdebourg et de
Torricelli)
L’atmosphère exerce sur les corps une pression appelée pression atmosphérique qui
s’exerce dans toutes les directions et sur toutes les parois d’un objet.
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
Comment expliquer que nous ne ressentions pas habituellement les effets de la
pression atmosphérique ?
4.2.2.1 Le baromètre
On appelle baromètre les instruments destinés à la mesure de la pression
atmosphérique. Le moyen le plus sûr de mesurer une pression est de
l’équilibrer par une colonne de liquide ; c’est pourquoi l’instrument
fondamental pour la mesure de la pression atmosphérique est le baromètre à
mercure, c’est-à-dire en somme le tube de Torricelli.
Usage du baromètre :
Météorologie
La mesure d’altitude
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
4.3.1.2 Pression à l’intérieur des liquides
Réalisons deux expériences :
1. Plaçons le manomètre à deux hauteurs différentes dans un récipient contenant de
l’eau. (schématiser l’expérience)
2. Plaçons la capsule à même hauteur dans deux récipients différents : contenant de
l’eau et l’autre de l’alcool (schématiser l’expérience).
Il y a une force verticale dirigée vers le haut qui diminue le poids du corps.
Le poids du corps hors du liquide est son poids réel
Le poids du corps dans un liquide est son poids apparent.
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
4.3.3 La poussée d’Archimède
4.3.3.1 Le principe
Tout corps plongé dans un fluide, subit de la part de ce fluide une force :
1. verticale (direction)
Expérience :
En I, dés que le corps est plongé dans le liquide, le
fléau s’incline sous l’action de la poussée
d’Archimède. A l’aide d’une pipette, transportons du
liquide du récipient dans le plateau p.
Nous constatons que, quelles que soient la nature
du liquide, la forme du corps, son orientation, sa
profondeur, l’équilibre est toujours rétabli lorsque
nous avons transporté un volume de liquide égal à
celui déplacé par le corps. La poussée est donc égale,
en intensité, au poids du volume de liquide déplacé
par le solide.
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
4.3.3.2 Position d’un solide dans un liquide
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
5.2 Puissance
a. Une machine est deux fois plus puissante qu’une autre si elle effectue un travail
deux fois plus grand en un même temps.
b. Une machine est deux fois plus puissante qu’une autre si elle effectue le même
travail deux fois plus vite.
La puissance (P) d’une machine est donc une grandeur directement proportionnelle au
travail effectué et inversement proportionnelle au temps mis pour accomplir ce travail.
T ou W
P
t
t = temps en seconde
T ou W = travail en J
P = Puissance (J/s ou W)
Un watt est la puissance d’une machine qui effectue un travail de 1 joule en 1 seconde.
Autres types d’unité :
W.h
kW.h
cal
kcal
Donner moi le lien entre toutes ces unités ?
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
6 Résumé
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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
Définissez la base de sustentation ? (+ exemple)
Quelle est la condition d’équilibre d’un objet suspendu par un point ? Citez les
différents types que l’on peut rencontrer (+ exemple) ?
Expliquer l’expérience de Magdebourg ainsi que la conclusion de celle-ci ?
Définissez la pression atmosphérique (+unité) ? Comment peut-on mettre en
évidence son existence.
A l’aide de quel instrument de mesure peut-on mesurer la densité d’un liquide ?
Comment peut-on déterminer la masse volumique d’un corps liquide (expliquer) ?
Définissez la masse volumique et la densité d’un corps. Donnez la formule et les
unités respectives ?
Enoncer les conditions d’équilibre des leviers et donner la formule ? Qu’est-ce
qu’un levier avantageux ?
Donnez les conditions d’équilibre des corps flottants ?
Que connaissez-vous à propos de la pression dans les liquides ? Comment peut-on
la mesurer ?
Définissez les qualités d’une balance ?
Donnez l’unité de pression et citez deux multiples de celle-ci ?
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