Chap. I: Mécanique Des Solides Et Des Fluides: 1 Notions de Cinématique

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Chap.

I : Mécanique des solides et des fluides

1 Notions de cinématique

1.1 Système de référence

1.1.1 Repos – Déplacement –Mouvement - Système de référence


Considérons un élève dans la classe. De deux choses l’une :
1. Ou bien il garde la même position, assis à sa table ;
2. Ou bien il ne conserve pas cette position et il se rend, par exemple, de son banc vers
le tableau.
Dans le premier cas, les distances d’un point quelconque de l’élève aux parois de la
classe ne varient pas. Nous disons qu’il est au repos dans la classe.
Dans le deuxième cas, les distances d’un point quelconque de l’élève aux parois de la
classe varient. Mais nous pouvons considérer ce changement de position de deux façons
différentes :
a) Considérons seulement la position de départ et la position d’arrivée, sans tenir compte
des positions intermédiaires ; nous disons que l’élève a effectué un déplacement dans
la salle.
b) Tenons compte en plus des positions initiales et finales, de toutes les positions
intermédiaires occupées pour passer d’une position à l’autre. Nous disons que l’élève
a effectué un mouvement dans la pièce.
Nous voyons donc que la notion de repos, de déplacement et de mouvement d’un
corps exigent nécessairement le choix de repères (dans notre cas, les murs de la salle),
par rapport auxquels on mesure les distances d’un point quelconque du corps considère.
Ces repères constituent un système de référence ou de comparaison. Si le corps était
absolument seul dans l’espace, il n’existerait pas de repères et les notions de repos,
déplacement ou de mouvement seraient dépourvues de sens.
L’étude des mouvements constitue l’objet de la cinématique.

1.1.2 Relativité du mouvement


Considérons un train en mouvement par rapport à la voie et un voyageur assis dans un
wagon. Par rapport au repère-voie, le voyageur est en mouvement ; mais par rapport au
repère-wagon, il est au repos. Pour le même voyageur, le paysage est animé par rapport à
lui, d’un mouvement en sens inverse de celui de la marche du train par rapport aux rails.
De même, pour l’observateur qui choisit la terre comme système de comparaison, c’est le
soleil qui tourne autour de la terre en 24 heures.

Par contre, si l’observateur prend comme repère le soleil, c’est la terre qui tourne sur
elle-même dans le sens inverse. En conséquence, les notions de repos et de mouvement
n’ont de sens que si l’on définit avec précision le système de référence dans lequel on
détermine la ou les positions d’un corps.

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Nous dirons donc :
Un corps est au repos par rapport à un système de référence, lorsque les distances des
points du corps à ceux du système de référence ne varient pas avec le temps. Il est en
mouvement, si les distances changent avec le temps.

1.1.3 Mouvement - Trajectoire


Le mouvement d’un solide est déterminé quand la position de chacun de ses points est
connue à chaque instant, dans un système de référence donné.
Le lieu des positions qu’occupe chaque point, à chaque instant, s’appelle trajectoire
du point.
Nous avons vu que les notions de repos et de mouvement n’avaient de sens que
relativement à un repère choisi. En est-il de même pour la notion de trajectoire ;
autrement dit, l’aspect d’une trajectoire dépend-il du système de référence ?
a) Un observateur est à califourchon sur un cheval de bois d’un « carrousel »
galopant. Par rapport à lui, un point M du cheval
est au repos et sa trajectoire se réduit à un seul
point M.
Si l’observateur est debout sur le plancher, la
trajectoire de M est un segment de droite vertical,
parcouru alternativement de bas en haut et de haut
en bas.
Si l’observateur est debout sur la place publique,
la trajectoire de M est une courbe en feston.
De son appareil, un aviateur laisse tomber un
objet. Pour un observateur terrestre,
la trajectoire est la courbe c. l’aviateur par
contre, voit continuellement le corps de plus en
plus bas, mais toujours au-dessous de lui. Pour
lui, la trajectoire du corps est une droite.

La notion de trajectoire, comme celle de repos ou de mouvement, n’a de sens que si


l’on précise le système de référence choisi.

1.2 Déplacements

1.2.1 Déplacement
Supposons qu’au cours d’un voyage en auto, nous partions de Liège (L1) pour nous
rendre à Bruxelles (L2). Si nous ne tenons compte que des positions de départ et
d’arrivées, sans nous préoccuper des positions intermédiaires, nous dirons qu’un point
quelconque de l’auto a effectué le déplacement de A en B.

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Pour en trouver les caractéristiques, il faut considérer le
segment AB, l’orienter à l’aide d’une flèche ayant sa
pointe en B et d’en mesurer la longueur.
Le déplacement du point est donc représenté par le
segment de droite orienté AB qui possède :
1. un point d’origine A et un point extrémité B ;

2. une grandeur caractérisée par la mesure de la


longueur du segment AB ;

3. une direction, celle de la droite à laquelle appartient AB ;

4. un sens bien déterminé, de A vers B.

Nous conviendrons de désigner ce segment orienté par la notation AB , ou encore d .

1.2.2 Notion de vecteur


Une distance, une masse, une durée…, sont caractérisées par un simple nombre qui en
exprime la mesure avec une unité appropriée. On les appelle des grandeurs scalaires.
Nous voyons par contre, que le déplacement d’un point n’est déterminé que si nous
fixons :
a) son origine ;

b) sa grandeur ;

c) sa direction ;

d) son sens.

On dit que le déplacement est une grandeur vectorielle. Une telle grandeur est
conventionnellement représentée par un segment orienté auquel on donne le nom de
vecteur.
Notation : V

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2 Notions de statique

2.1 Définition et mesure des forces

2.1.1 Notion de force


Une première idée de la notion de force nous est donnée par l’effort musculaire que
nous devons fournir, par exemple :
 Pour mettre en mouvement une voiture arrêtée ou pour l’arrêter, si elle est en
mouvement ;
 Pour faire varier la vitesse d’un mobile s’il est déjà en mouvement ;
 Pour comprimer une balle en caoutchouc ou pour allonger un ressort ;
L’existence d’une force se manifeste donc par ses effets qui sont :
 Modifier la vitesse d’un corps indéformable, c’est-à-dire produire une accélération ou
une décélération ;
 Déformer un corps maintenu immobile.
D’une manière générale, on donne le nom de force à toute cause capable de
produire une accélération (ou décélération) ou une déformation.
Donner-moi des exemples de force dans la vie quotidienne ?

2.1.2 Elément caractéristique d’une force


Essayons de préciser davantage la notion de force. Pour cela, exerçons sur un solide
une force de traction, par l’intermédiaire d’une corde AB
attachée en un point A de l’objet.
Lorsque la force agit, la corde se tend et constitue l’image
d’une droite AB. Les éléments de la force apparaissent ainsi
immédiatement :
1. Le point d’attache A de la corde est son point
d’application.
2. La droite AB, suivant laquelle la corde se tend, représente sa direction ou ligne
d’action.
3. Le sens dans lequel nous tirons est celui de la force.
4. D’autre part, nous avons instinctivement la notion d’avoir à exercer un effort plus ou
moins grand, suivant que nous voulons déplacer le solide plus ou moins rapidement
ou lui faire subir une déformation plus ou moins importante. Pour achever de
caractériser une force, il faut se donner un quatrième élément, qui est sa grandeur ou
intensité.

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2.1.3 Mesure statique d’intensité des forces
Pour comparer les intensités de deux ou plusieurs forces, nous pouvons nous adresser à
l’un ou l’autre des deux effets qu’elles sont susceptibles de produire. Il est plus commode
de comparer des déformations que des accélérations. Nous ferons donc agir les forces sur
un même corps déformable, un ressort par exemple, auquel nous fixons une aiguille dont
nous observons les déplacements devant une échelle.
L’unité de mesure d’une force sera le Newton.
Le Newton est la force fournie à une masse de 1 kg qui subit une accélération de 1 m
toutes les secondes

Faisons agir sur le ressort, des forces de 1N, 2N, 3N,… et nous notons chaque fois la
position de l’aiguille. Nous obtenons ainsi un appareil gradué, que nous appelons
dynamomètre.
Il existe plusieurs types de dynamomètre

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2.1.4 Représentation graphique des forces
Tout comme un déplacement, une force est entièrement déterminée par 4 éléments :
1. Son point d’application,
2. Sa direction,
3. Son sens
4. Son intensité (sa grandeur)
Nous pouvons aussi la représenter complètement par un vecteur. Pour cela,
on convient de représenter une force par un vecteur u . Le vecteur AB représente une
force de 4 Newtons appliquée en un point A du solide S,
agissant suivant la direction AB et dans le sens de A vers B.
Chaque fois que nous considérons une force en un instant
sur quatre éléments caractéristiques : son point
d’application, sa direction, son sens et son intensité, nous la
désignerons par la notion vectorielle AB ou F . Quand nous
tiendrons uniquement compte de son intensité, nous supprimerons, dans sa désignation,
la flèche caractéristique de la représentation vectorielle. Dans notre exemple, l’intensité
de la force F vaut F = 4 N.

2.2 Equilibre d’un solide soumis à deux forces

2.2.1 Notion d’équilibre


Considérons un solide indéformable, au repos dans un système de référence (la terre).
Nous dirons qu’il est en équilibre dans ce système. Nous allons étudier les conditions
que doivent remplir des forces pour que, appliquées à un solide en équilibre, elles le
laissent en équilibre.

2.2.2 Forces directement opposées


Appliquons la force F1 au solide S (plaque de carton par exemple), en équilibre sur une
table. Nous constatons que pour le maintenir en équilibre, nous devons y appliquer une
seconde force F2 , de même direction, de
même intensité et de sens opposé.
On exprime souvent ces conditions en disant
que F2 est directement opposée à F1 .

Lorsqu’on soumet un solide en équilibre à l’action de deux forces, il reste en


équilibre si ces deux forces sont directement opposées.

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2.2.3 Déplacement du point d’application d’une force le long de sa ligne d’action
Nous savons que nous ne modifions pas l’équilibre d’un solide indéformable,
en appliquant en deux de ses points A et B, deux
forces f et f ' directement opposées. Mais la
force f ' peut être équilibrée par la force f aussi
bien lorsque celle-ci est appliquée en A qu’en B,
ou n’importe quel autre point de la droite AB. La
force f produit toujours le même effet sur le
solide, si on la fait glisser le long de sa ligne d’action. D’où la conclusion :
On peut déplacer le point d’application d’une force le long de sa ligne d’action,
sans en modifier les effets.
Ceci nous permettra de placer son point d’application dans la position qui nous
conviendra le mieux.

2.2.4 Principe de l’égalité de l’action et de la réaction (troisième loi de Newton)


I. Posons un objet très lourd S sur un rayon d’armoire S’. Le corps S agit sur la
planche S’ avec une force F dont intensité est égale à celle de son poids P .
La planche subit une flexion ; mais une fois cette déformation obtenue, le corps S
reste immobile. Il ne faudrait pas en conclure que son poids P a cessé d’exister.
Au contraire, une nouvelle force F ' doit être intervenue pour équilibrer le poids P
de manière à laisser S au repos. Nous pouvons en effet nous rendre compte de son
existence. Enlevons l’objet et appuyons avec la main sur la planche, de manière à
maintenir la même flexion. Nous sentons que la planche pousse sur la main. Donc,
elle réagissait de façon identique sur le corps qui y était pose.

F est l’action exercée par le corps S sur l’étagère S’.


F ' est la réaction exercée par étagère S’ sur S (pour maintenir équilibre).
II. Une personne se trouve dans la barque I : c’est le système S ; une autre dans la
barque II : c’est le système S’. A l’aide d’une rame, la première personne exerce
sur S’ une force F qui met S’ en mouvement. Mais simultanément, S se met aussi
en mouvement, comme s’il était soumis de la part de S’ a une force F '
directement opposée

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III. Nous pouvons aussi citer comme exemple une charge pendue au plafond.
Si un corps S exerce sur un autre corps S’ une force F (action), simultanément S’
exerce sur S une force F ' (réaction) égale intensité, de même direction et de sens
oppose.

2.3 Equilibre d’un solide soumis à des forces concourantes

Envisageons maintenant le cas où les forces sont concourantes, c’est-à-dire celui où les
lignes d’action des forces se coupent en un même point.

2.3.1 Les forces sont au nombre de trois

Soumettons le solide S, à l’action de deux forces concourantes F1 et F2 . L’expérience


montre que pour maintenir le corps en équilibre, il faut lui appliquer une troisième force
F3 concourante avec les deux autres et située dans le plan déterminé par F1 et F2 .
En général, les forces ne sont pas appliquées au point O de leurs lignes d’action.
Transportons alors les points d’application en O. Choisissons un échelle et traçons les
vecteurs OA , OB et OC respectivement équivalents aux vecteurs forces F1 , F2 et F3 .
Construisons le parallélogramme AODB ayant pour côtes F1 et F2 .

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Nous constatons, qu’aux erreurs expérimentales près, F3 est directement opposée au
vecteur OD porte par la diagonale du parallélogramme
De cette expérience nous tirons comme corollaire, la règle qui permet de trouver la
résultante de deux forces concourantes.

2.3.2 Résultante de deux forces concourantes


Le système de deux forces F1 et F2 équilibre F3 . La force unique R , directement
opposée a F3 équilibrerait aussi F3 . R est donc la force qui, à elle seule, produit le
même effet que l’ensemble F1 et F2 : c’est leur résultante. En vertu de expérience
précédente, R coïncide avec la diagonale d du parallélogramme construit sur F1 et F2 .

La résultante de deux forces concourantes F1 et F2 est le vecteur force R porte


par la diagonale du parallélogramme construit sur les deux vecteurs forces donnés,
en prenant comme origine commune le point de concours de leur ligne d’action.

2.3.3 Intensité de la résultante


La grandeur de R dépend de intensité des composantes F1 et F2 et de la valeur de
l’angle  qu’elles forment. Si  augmente, R diminue et inversement.
Si  = 0, les forces F1 et F2 ont même direction et même sens ; R a même direction
et même sens et son intensité vaut F1 + F2.
Si  = 1800, les forces F1 et F2 ont la même direction et des sens opposes ; R a la
même direction, le sens de la plus grande et son intensité vaut F1 – F2.

2.3.4 Nombre quelconque de forces concourantes


Prenons le système ci-dessous. Trouvons
d’abord la résultante de deux de ces forces ;
nous sommes ramenés à un système
équivalent comprenant une force de moins.
Opérons de même sur celui-ci et ainsi de
suite. Dans le cas des quatre forces
considérées, le système est finalement réduit à
deux forces : R2 et F4 .

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Le solide est en équilibre si F4 est directement opposée à R2 , c’est-à-dire si la
résultante du système est nulle.
Sinon, nous composons R2 et F4 et leur résultante R est la résultante générale du
système de forces proposées.
Notons que nous sommes absolument maître de l’ordre dans lequel nous opérons la
composition, à condition de ne pas considérer la même force deux fois.
Un système de forces concourantes admet toujours une résultante. Si elle est
nulle, le solide est en équilibre.

2.4 Equilibre d’un solide soumis à des forces parallèles

Envisageons également le cas où les forces sont parallèles, c’est-à-dire celui où les
lignes d’action des forces sont parallèles

2.4.1 Les forces sont au nombre de trois


Soumettons le solide S à l’action de deux forces
parallèles et de même sens F1 et F2 . L'expérience montre
que pour le maintenir en équilibre, il faut lui appliquer
une troisième force F3 , dont les caractéristiques sont les
suivantes :
a) elle est située dans le plan forme par F1 et F2 ;

b) sa direction est parallèle à celle de F1 et F2 ;


c) son sens est opposé au deux autres forces ;
d) son intensité est égale F1 + F2 ;
e) son point d’application ramené sur la droite AB
qui joint les points d’applications des forces données, est au point O, tel que :
F1 xAO  F2 xBO

2.4.2 Résultante de deux forces parallèles et de même sens


Le système des deux forces F1 et F2 équilibre F3 .

La force unique R , directement opposée à F3 ,


équilibrerait aussi F3 . R produit donc à elle seule,
le même effet que l’ensemble F1 et F2 : c’est la résultante.

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La résultante de deux forces parallèles et de même sens, appliquées aux points A et B
d’un même solide, est la force R :
a) Parallèle aux directions ;
b) De même sens ;
c) Intensité égale à la somme de leurs intensités ;
d) Dont le point d’application ramené sur la droite AB qui
joint leurs points d’application, est le point O situé entre A
et B et tel que :
F1 xAO  F2 xBO

2.4.3 Résultante de deux forces parallèles et de sens contraires


Reprenons l’exemple précédent qui est en équilibre, mais désignons par F2 la force
F3 et par B son point d’application. Désignons par contre, par F3 la force F2 et par O
son point d’application. L'expérience montre que les longueurs des segments AO et BO
sont encore telles que :
F1 xAO  F2 xBO

On peut encore dire que le système des deux forces F1 et


F2 équilibrent F3 . Mais la force unique R directement
opposée a F3 équilibrerait aussi F3 . R produit donc à elle
seule le même effet que l’ensemble F1 et F2 : c’est leur
résultante
La résultante de deux forces, parallèles et de sens contraire
appliquées aux points A et B d’un même solide, est la force R :
a) Parallèle aux deux forces ;
b) De même sens que la plus grande ;
c) Intensité égale à la différence de leurs intensités ;
d) Dont le point d’application, ramené sur la droite AB qui
joint leurs points d’application, est le point O situé à
l’extérieur du segment AB, du côté de la plus grande force
et tel que :
F1 xAO  F2 xBO

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2.4.4 Nombre quelconque de force parallèle et de même sens
Les forces ne sont pas nécessairement toutes situées dans
un même plan. Composons d’abord deux de ces forces ; nous
sommes ramenés à un système équivalent comprenant une
force de moins. Opérons de même sur celui-ci et ainsi de
suite. La résultante finale R du système a la même direction
que les composantes et le même sens ; son intensité est égale
à la somme des intensités. Elle n’est jamais nulle ; le solide
n’est donc pas en équilibre.
Comme dans le cas des forces concourantes, nous pouvons
opérer la composition des forces dans un ordre quelconque.
Le point O, par ou passe la ligne d’action de la résultante finale et dont la position par
rapport aux points A, B, C, D, …reste invariable est le centre des forces parallèles.
Un système de forces parallèles et de même sens admet toujours une résultante
non nulle.

2.5 Couples de forces

2.5.1 Définition
Le système de deux forces d’égale intensité et de sens
contraire, situées dans le prolongement l’une de l’autre, laisse
le solide auquel il est appliqué, en équilibre.
Si, au lieu d’être confondues, les lignes d’actions de ces
deux forces F1et F1' de même intensité sont parallèles,
l’expérience montre qu’il n’y a pas équilibre. Le solide prend,
sous leur action, un mouvement de rotation autour d’un axe
perpendiculaire au plan formé par les deux vecteurs.

Un couple de force est un système de deux forces d’égale intensité, parallèles et de


sens contraires, appliquées en des points différents d’un solide et qui a pour effet de
communiquer au corps auquel il est appliqué, un mouvement de rotation.
Pour que le corps tourne d’une façon continue, il faut que les deux forces, tout en
restant parallèles entre elles, changent continuellement de direction.

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2.5.2 Moment d’un couple
Découpons dans une plaque de carton un
solide S. Appliquons-lui le couple  F1 , F1'  ;
 
nous pouvons le maintenir en équilibre en lui
appliquant un second couple  f1 , f1'  de sens
 
opposé. Celui-ci est-il le seul couple capable
d’équilibrer  F1 , F1'  ?
 

Nous constatons :

1. Qu’on peut l’équilibrer avec le couple  f 2 , f 2'  par exemple


 
2. Que l’intensité des forces dépend de la distance de leur ligne d’action. Plus les
lignes d’action s’écartent les unes des autres, plus l’intensité commune des forces
du couple diminue.
D’une manière générale :
La mesure du moment d’un couple est le produit de la mesure de l’intensité
commune des forces par la mesure de la distance entre leurs directions. On appelle
cette distance le bras d’un couple.
Deux couples de même moment, agissant dans le même sens, produisent le même
effet.
Lorsqu’on soumet un solide en équilibre à l’action de deux couples agissant dans
des sens opposés, il reste en équilibre si les mesures de leurs moments sont égales.
On désigne symboliquement le moment par la notion M.

M  fxd

Tout corps persévère dans l'état de repos ou de mouvement uniforme en ligne droite dans
lequel il se trouve, à moins que quelque force n'agisse sur lui, et ne le contraigne à changer
d'état.

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Equilibre d’un solide mobile autour d’un axe fixe

2.6 Equilibre des leviers

2.6.1 Définition
Un levier est constitué d’une barre rigide qui tourne autour d’un axe d’appui et qui est
soumise à l’action de deux forces (une force motrice et une force résistante) qui ont
tendance à faire tourner le levier dans des sens opposés.

2.6.2 Classification des leviers


2.6.2.1 Levier inter-appui
L’axe d’appui est situé entre la force motrice et la force résistante.

2.6.2.2 Levier inter-moteur

La force motrice est située entre l’axe d’appui et la force résistante

2.6.2.3 Levier inter-résistant

La force résistante est située entre l’axe d’appui et la force motrice

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2.6.3 Condition d’équilibre des leviers

Fm x Bm = Fr x Br
Un levier est en équilibre lorsque les mesures des moments des forces motrices et
résistantes autour de l’axe d’appui sont égales.
Cette règle est d’application pour les trois genres de leviers.

2.6.4 Classification des différents leviers

Un levier est avantageux lorsqu’il permet de développer une force motrice inférieure
à la force résistante.
Or : Fr x Br = Fm x Bm
Fm Br
Donc : 
Fr Bm

Nom du Br Fm Conclusion Schéma


levier Bm Fr

Br Fm Fm = Fr
=1 =1
Bm Fr
Levier
indifférent

Br Fm Fm > Fr
Levier inter- >1 >1
Bm Fr
appui Levier
désavantageux

Br Fm Fm < Fr
<1 <1
Bm Fr
Levier
avantageux

Levier inter- Br Fm Fm > Fr


>1 >1
moteur Bm Fr
Levier
désavantageux

Levier inter- Br Fm Fm < Fr


<1 <1
résistant Bm Fr
Levier
avantageux

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2.7 Equilibre des poulies

2.7.1 Définition
Une poulie est constituée d’un disque qui tourne autour d’un axe horizontal soutenu
par une fourche. Sur l’épaisseur du disque se trouve une rainure appelée gorge destinée à
recevoir une corde, un câble ou une chaîne.

2.7.2 Classification des poulies


2.7.2.1 Poulie fixe
Nous supposerons que la poulie est suffisamment mobile autour
de son axe pour que la corde ne puisse pas glisser. Alors, les forces
agissantes f et F peuvent être considérées comme appliquées
respectivement en M et N, tangentiellement à la circonférence
intérieure de la gorge. L’expérience montre que dans ces
conditions
f=F
Nous pouvons d’ailleurs assimiler la poulie à un levier inter
appui MON dont les bras de levier OM et ON sont égaux. La condition d’équilibre est
donc
f x OM = F x ON
Avantage : changer le sens de la force motrice. On tire
le poids vers le bas.
Désavantage : la force motrice doit être égale à la force
résistante.
2.7.2.2 Poulie mobile
Nous ne considérons que le cas où les cordons PO et AM sont
F
parallèles. L’expérience montre que f  . D’ailleurs, la poulie
2
étant en équilibre, nous pouvons considérer le point O comme
l’axe d’un levier. La poulie est alors assimilable à un levier inter
résistant, dont l’axe se réduit au point O et dont les bras de levier
sont OM et ON. La condition d’équilibre est donc encore f x OM =
F
F x ON. Comme OM = 2 x ON, on a bien f  .
2
Avantage : elle permet de développer une force motrice qui vaut la
moitié de la force résistante.

Désavantage : il faut exercer la force motrice vers le haut. Il faut tirer l’extrémité du fil
du double de la longueur de la hauteur de déplacement.

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2.7.2.3 Le palan

Le palan combine la poulie fixe et la mobile (dans l’exemple ci-dessus 2 mobiles et 2


fixes)
Avantage : on réduit la force motrice. Il permet de diriger la force motrice vers le bas.
Désavantage : il faut tirer la longueur du fil de n fois la longueur du déplacement où n
désigne le nombre de poulies.

2.7.3 Equilibre du treuil


L’expérience montre que :
fxR=Fxr

Le mécanisme se comporte donc comme un levier d’axe O, dont les bras de levier
sont respectivement O’’A et O’B.
Dans toute position d’équilibre du treuil, l’intensité de la force motrice est
donnée par la relation
r
f  Fx
R

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2.8 Règle des moments

I. Les leviers, les poulies, le treuil que nous venons d’étudier sont des solides rigides
assujettis à tourner sans frottement autour d’un axe fixe O et que l’on soumet
uniquement à l’action de deux forces f et F qui tendent à leur imprimer des
rotations de sens inverses.
Dans ces conditions :
Pour toutes positions d’équilibre, les mesures des moments des forces f et F
autour de l’axe sont égales : M0 f = M0 F
II. Si l’axe d’un levier est horizontal et si son poids n’est pas négligeable il faudra en
tenir compte.*
M0 F = M0 f + M0 P

III. On peut généraliser d’avantage et considérer un nombre plus grand de forces


agissantes.

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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
La règle des moments :
Quand un solide mobile sans frottement autour d’un axe fixe est en équilibre sous
l’action de plusieurs forces, la somme des mesures des moments des forces qui tend
à produire une rotation dans un sens est égale à la somme des mesures des moments
des forces qui tendent à produire une rotation de sens contraire.
La condition d’équilibre de la figure ci-dessus s’écrit :

M0 f 1 + M0 f 3 + M0 f 5 = M0 f 2 + M0 f 4

2.9 Equilibre d’un solide pesant reposant sur un plan horizontal

2.9.1 Le centre de gravité


Un objet ponctuel placé dans le voisinage de la terre est soumis à une force : son poids.
(Déterminez les caractéristiques du poids si cet objet a une masse de 200g ?)
 .
 .
 .
 .

Représenter cette force sur un schéma :

Envisageons, à présent, un objet d’un certain volume.

Si nous voulons représenter le poids de cet objet, il est nécessaire de connaître le point
d’application. Où se situe t-il ?

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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
Nous pouvons considérer l’objet comme un ensemble d’objets ponctuels. Le poids de
chaque objet ponctuel est une force verticale dirigée vers le bas. Le poids de l’objet dans
son entièreté est la résultante de toutes les forces parallèles (voir point 3.3.4.).
Le point d’application de cette force résultante est un point particulier appelé centre
de gravité (symbole : G).

Centre de gravité
(G)

Déterminer le centre de gravité des surfaces régulières et homogènes suivantes :

De même le centre de gravité d’un solide régulier et homogène coïncide avec le centre
géométrique du solide.
Exemple :

La méthode du fil de suspension : suspendre le corps par un point et tracer sur ce


corps le prolongement du fil de suspension ; suspendre le corps par un deuxième point et
tracer à nouveau le prolongement du fil. A l’intersection des deux prolongements se
trouve le point G.
Définition : le centre de gravité d’un corps est un point fixe par rapport aux autres
points de ce corps, par où passe la ligne d’action du poids de ce corps, quels que soient
son orientation et le lieu où il se trouve.

20/52
Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
Exercices :
1) Cocher la ou les affirmations(s) fausse(s) :
o Le centre de gravité peut se trouver à l’extérieur de la matière constituant
l’objet.
o Le centre de gravité est plus proche des parties les plus denses d’un objet.
o Le centre de gravité coïncide toujours avec le centre de géométrie d’un objet.
o Le centre de gravité est fixe pour un objet donné.
2) Cocher la ou les affirmation(s) correcte(s) :
o Si on fore un trou à l’endroit du centre de gravité, l’objet n’a plus de centre de
gravité.
o Si on fore un trou à l’endroit du centre de gravité, le centre de gravité se situe
toujours au même endroit, donc au centre du trou.
o Si on fore un trou à l’endroit du centre de gravité, le centre de gravité se
déplace et se met au bord du trou.
o Si on fore un trou à l’endroit du centre de gravité, l’objet prend un nouveau
centre de gravité situé dans la matière.

2.9.2 Equilibre d’un solide sur un plan horizontal


2.9.2.1 Question
 Trois boîtes cylindriques placées sur un plan incliné :
 la première descend en roulant sur le plan incliné,
 la deuxième reste immobile,
 la troisième monte en roulant sur le plan incliné.
Pourquoi ?

 La tasse de bébé se redresse seule.


Pourquoi ?

21/52
Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
2.9.2.2 Base d’appui
Un meuble repose sur le pavement par plusieurs points d’appui : La surface limitée
par la ligne convexe obtenue en joignant les points de contact du solide avec le plan, de
façon à n’en laisser aucun extérieur, forme la base d’appui ou de sustentation.
Exemple :

2.9.2.3 Equilibre
Reprenons l’escabeau ci-dessus.
En son centre de gravité G
suspendons un fil à plomb. Faisons
reposer l’escabeau sur un plan
horizontal, en plaçant sous deux
pieds voisins des cales de hauteurs
croissantes. L’expérience montre
que l’équilibre est rompu dés que la
verticale du fil à plomb quitte la base de sustentation.
Un solide pesant reposant sur un plan horizontal est en équilibre si la verticale
passant par son centre de gravité ne tombe pas en dehors de sa base de d’appui.

2.9.2.4 Types d’équilibres


2.9.2.4.1 Equilibre stable

Considérons un cône homogène posé sur sa


base. A ce moment, il est immobile : on dit
qu’il est en équilibre ; cela signifie que la
résultante des forces qui s’exercent sur lui est
nulle.
Ecartons le légèrement de sa position
d’équilibre. Que se passe-t-il ?
Un tel équilibre est appelé équilibre stable.
Un objet est en équilibre stable si, lorsqu’on l’écarte légèrement de sa position
initiale, il y revient.

22/52
Chap. I : Mécanique des solides et des fluides

2.9.2.4.2 Equilibre instable

Considérons un cône homogène placé sur


sa pointe. A ce moment, il est en équilibre
(la résultante qui s’exerce sur lui est nulle).
Ecartons-le légèrement de sa position
d’équilibre. Que se passe-t-il ?
Un tel équilibre est appelé équilibre
instable.
Un objet est en équilibre instable si,
lorsqu’on l’écarte légèrement de sa position d’équilibre, il s’en écarte d’avantage.
2.9.2.4.3 Equilibre indifférent

Considérons un cône homogène placé sur


le côté. A ce moment, il est en équilibre.

Ecartons-le légèrement de sa position


d’équilibre en se faisant pivoter. Que se
passe-t-il ?
Un tel équilibre est appelé équilibre
indifférent.
Un objet est en équilibre indifférent si, lorsqu’on l’écarte légèrement de sa position
initiale, il conserve sa nouvelle position.
2.9.2.4.4 Exercices
Pour les objets suivant donner les types d’équilibres ?

23/52
Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
2.10 Equilibre d’un solide mobile autour d’un axe fixe

Un solide pesant, mobile sans frottement autour d’un axe vertical fixe, est en équilibre
dans toutes les positions où la verticale passant par le centre de gravité rencontre l’axe.

Donner des exemples d’équilibre stable, instable et indifférent ?

2.11 Equilibre d’un solide sur un plan incliné sans frottement

2.11.1 Définition
C’est un plan qui forme avec tout plan horizontal un angle aigu , appelé angle
d’inclinaison.

2.11.2 Conclusion
En l’absence de frottements, un solide uniquement soumis à l’action de son poids F
ne peut être en équilibre sur un plan incliné. Dans ces conditions, pour le maintenir en
équilibre, il faut le soumettre à une force f parallèle à la pente et d’intensité valant :
h
f F
D

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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides

3 Principes de dynamique

3.1 Principe de l’inertie (première loi de Newton)

Il comporte deux parties :


 L’observation courante nous montre qu’un solide, au repos dans son système de
référence, ne peut se mettre en mouvement que s’il est sollicité par une force
(définition d’une force). D’où :
Quand un solide est soumis à un ensemble de forces dont la résultante est
nulle, s’il est au repos dans son système de référence, il reste au repos et
réciproquement.
 Considérons maintenant un solide en mouvement dans un système de référence. Il
se meut en ligne droite. Si le polissage est parfait, les forces de frottements
tendraient à devenir nulles et le mouvement serait effectivement rectiligne et
uniforme. D’où :
Quand un solide est soumis à un ensemble de forces dont la résultante est
nulle, s’il est en mouvement, son mouvement est une translation rectiligne
uniforme et réciproquement.
Dans le deux cas, repos ou translation rectiligne uniforme, le mobile ne possède pas
d’accélération.

3.2 Principe de proportionnalité entre forces et accélérations (deuxième loi de


Newton)

La deuxième loi de Newton permet de calculer les effets sur le mouvement d’un corps
causés par l’application de forces. C’est une relation de cause à effet.
 Lorsqu’une seule force est exercée sur un corps, on a :

F  ma
 Lorsque plusieurs forces sont exercées sur un corps, on a :
FR  ma

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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
3.3 Relation entre poids et masse

3.3.1 Masse et poids

La masse d’un corps est la quantité de matière de ce corps. Elle s’exprime en


kilogramme et se mesure à l’aide d’une balance. Quel que soit le lieu où l’on considère
l’objet, sa masse reste la même.
Imaginer et schématiser une procédure expérimentale simple pour montrer que la
masse d’un objet qui ne flotte pas sur l’eau est identique dans l’air et dans l’eau.

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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
Ce même sac de billes allonge plus le ressort du dynamomètre sur terre que sur la lune
et plus sur la lune que dans l’espace. Il est soumis à une force différente suivant l’endroit.
L’intensité de la force de pesanteur que subit un corps est le poids de ce corps. Le sac de
bille a donc une force de pesanteur qui dépend de son emplacement dans l’univers.
Résumé :

3.3.2 La force de pesanteur


Au voisinage de la terre, de la lune, d’un astre, tous les corps sont soumis à une force
appelée force de pesanteur.
Déterminer ses éléments :
 direction :

 sens :

 intensité :

 point d’application :

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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
La lune ayant une masse six fois moindre, l’attraction de celle-ci sur les objets est six
fois moindre
Voici un astronaute, son poids total avec son matériel sur la terre
s’élève à 1400 N. Vu son poids élevé, il se déplace difficilement.

Sur la lune, le même astronaute aura un poids six fois plus petit que
1400 N.
1400 N
Sa masse sur la lune sera  140kg . Sa masse sur la lune
9,81 m s 2
sera égale à sa masse sur la terre.
Justifier les affirmations ci-dessus ?

Une personne a un poids de 600 N sur la Terre, quel sera son poids sur :
la Lune :
Mars :
Et toi ? Sur la terre ? Sur la lune ? Sur Mars ?

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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
3.3.2.1 La direction de la force pesanteur
En un lieu donné, la droite d’action de la force pesanteur est matérialisée par le fil à
plomb en équilibre. Cette direction est verticale.

Sur le schéma ci-dessous trace la direction de quatre forces de pesanteur de différents


endroits.
Ces verticales sont-elles parallèles ?

Sur ces dessins les verticales semblent parallèles. Comment cela se fait-il ?

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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
3.3.2.2 Le sens de la force pesanteur
Au pôle nord comme au pôle sud, les corps tombent vers le bas. Que signifie vers le bas ?

3.3.2.3 Facteurs influençant le poids (ou l’intensité de la force pesanteur)

A Paris, latitude 49°


1 kg équivaut à 9,81 N

Au pôle Nord, latitude


90°
1 kg équivaut à 9,83 N

A l’équateur, latitude 0°
1 kg équivaut à 9,78 N

Comment sera ta masse à l’équateur ? plus petite / égale / plus grande


Comment sera ton poids aux pôles ? plus petit / égal / plus grand
Comment sera ta masse sur le Mont Blanc ? plus petite / égale / plus grande
Comment sera ton poids sur le Mont Blanc ? plus petit / égal / plus grand
Comment sera ta masse dans la navette spatiale ? plus petite / égale / plus grande
Comment sera ton poids dans la navette spatiale ? plus petit / égal / plus grand

30/52
Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
3.3.3 Résumé

31/52
Chap. I : Mécanique des solides et des fluides

32/52
Chap. I : Mécanique des solides et des fluides

3.4 Equilibre de la balance et mesure des masses

La balance permet de mesurer la masse d’un corps par comparaison avec des masses
marquées. La masse d’un corps est la quantité de matière qui constitue ce corps. Pour un
même corps elle est invariable.

3.4.1 Description de la balance

Une tige rigide et légère, le fléau (4), porte


en son milieu un prisme dont une arrête, le
couteau central (5), est tournée vers le bas.

Le couteau central repose sur une petite


surface très dure, le coussinet (6), attachée à la
colonne servant de socle (7) au système.

Chaque extrémité du fléau porte un prisme


dont une arrête, appelée couteau latéral (8), est
dirigé vers le haut.

Chaque couteau latéral supporte un étrier (1)


auquel s’accroche un plateau (9).

Le fléau est muni d’une longue aiguille (3) dont la pointe se déplace devant une
échelle graduée (2) fixée au socle.

33/52
Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
3.4.2 Les qualités d’une bonne balance
1. Fidélité : une balance est fidèle si elle reprend la même position d’équilibre
lorsque, après les avoir enlevées, on remet les même masses dans les plateaux.
Une telle balance doit toujours donner le même résultat quand on recommence la
même pesée.
2. Justesse : une balance est juste quand, le fléau étant dans une position
d’équilibre, on ne modifie pas cette position d’équilibre en changeant les plateaux
de masses égales.
3. Sensibilité : une balance est sensible à une surcharge donnée quand l’aiguille
balaie un angle perceptible lorsqu’on ajoute cette surcharge à l’un des plateaux.
4. Exactitude : une balance est exacte si le déplacement des masses dans les
plateaux ne modifient pas la position d’équilibre du fléau.

3.4.3 Les types de pesées


1. Pesée simple : Le corps de masse inconnue étant placé dans un des plateaux, on
rétablit l’équilibre en déposant des masses marquées dans l’autre plateau.
2. Pesée double : Si nous avons une balance non juste il faut utiliser ce système.
Premier équilibre :
Placer le corps C sur l’un des plateaux, soit A.
Placer sur B une tare T dont le poids fait pencher le
fléau de son côté. Rétablir l’équilibre en plaçant à
côté de C des masses marquées valant m1 grammes,
par exemple.

Deuxième équilibre :
Enlever le corps C et les masses additionnelles.
Equilibrer la même tare T en plaçant en a
uniquement des masses marquées valant m2
grammes, par exemple.

En comparant les deux équilibres, il vient : x = m2 – m1

34/52
Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
3.5 Masse volumique et densité des solides et des liquides

3.5.1 La masse volumique


3.5.1.1 Définition
Placer un récipient identique sur chacun des plateaux d’une balance. Verser dans ces
récipients des volumes égaux d’eau et d’alcool.
Que constatez-vous ?

L’expérience journalière nous apprend que, parmi les métaux, l’aluminium est léger et
le plomb lourd. Quel est le sens précis de ces expressions courantes ?
Pour le savoir, cherchons à traduire les faits en langage scientifique. Prenons deux
corps de même volume, l’un en plomb, l’autre en aluminium : la masse du premier est
beaucoup plus grande que celle du second. La sensation qui se traduit par la phrase ci-
dessus correspond donc à la notion de masse pour un volume donné, c’est-à-dire de
masse volumique (on disait aussi masse spécifique).
La masse volumique est une caractéristique importante d’une substance homogène. Si
m et v représentent respectivement la masse et le volume d’un corps, sa masse volumique
 est donnée par la formule :
m m
 ou  
V V
kg kg
3  (unités internationales)
m m3
3.5.1.2 Unités
Dans le système d’unité international (S.I.), on mesure les masses en kilogramme et les
volumes en mètres cubes ; l’unité de masse volumique est donc le kilogramme par mètre
cube (symbole : kg m 3 )
On utilise parfois d’autres unités, notamment :
 Le gramme par centimètre cube ( g cm 3 )
 Le gramme par litre ( g l )

 La tonne par mètre cube ( t m 3 )

35/52
Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
3.5.1.3 Quelques valeurs

3.5.2 La densité
Pour déterminer la masse volumique d’une substance, il faut mesurer la masse et le
volume d’une certaine quantité de cette substance. La mesure de la masse se fait sans
difficultés grâce à une bonne balance. Par contre, la détermination précise d’un volume
est difficile ; elle n’est possible que pour un solide ayant une forme géométrique simple.
Il est beaucoup plus aisé de comparer deux masses volumiques, car toutes les
opérations sont alors des pesées. C’est ainsi que se justifie l’introduction de la notion de
densité.
Pour des raisons dues à la technique des mesures, il est nécessaire que le corps de
comparaison soit un liquide ; de tout temps, le choix de l’eau s’est imposé, car c’est un
liquide abondant qu’on peut assez facilement obtenir à l’état pur.

x
densité 
 eau

36/52
Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
Définition : la densité d’un corps est le rapport entre le nombre qui mesure la masse
volumique d’un corps et le nombre qui mesure la masse du même volume d’eau pure à
4°C (1000 kg m 3 )
Le nombre qui exprime la densité d’un corps est un rapport et est donc sans unité.

3.5.3 Application
Détermination de la densité d’un corps liquide grâce au densimètre à poids constant.
Densimètre : c’est un corps flottant constitué d’un lest surmonté d’une tige fine
graduée qui nous donne par simple lecture la densité du liquide concerné.
Il existe un densimètre pour des densités inférieures et supérieures à
l’eau.

37/52
Chap. I : Mécanique des solides et des fluides

4 Statique des fluides

4.1 Notion de pression

4.1.1 Pression entre solide


4.1.1.1 Définition
Voici une attraction rencontrée à la foire. Elle
consiste à faire retentir une cloche, située au sommet du
système, en propulsant une masse actionnée par une
frappe énergique sur la surface d’un plateau.
Deux personnes vont réfléchir à des situations
adéquates pour gagner à ce jeu.
Elles réalisent différentes manipulations soit en
variant la force de frappe, soit en modifiant la taille du
plateau sur lequel s’applique la force.
Voici leur résultat repris dans les tableaux ci-dessous.
Complèter-les.

Force (N) Surface (cm2) Elévation du jeton (cm)

20 100 50

20 200 25

20 12,5

20 150

Que pouvons-nous en conclure ?

38/52
Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
Force (N) Surface (cm²) Elévation du jeton (cm)

20 100 50

40 100 100

100 200 « dong »

15 100

Que pouvons-nous en conclure ?

La pression est le rapport entre la force exercée et la surface sur laquelle elle s’exerce.
F
p
S
N
pa ou

1. Calculer la pression exercée sur le plateau lors du « dong » ?

2. quelle devrait être la surface du plateau sur laquelle s’applique la force pour que le
« dong » retentisse en développant une force de 20 N ?

3. Réaliser un graphique pour chaque tableau :

a) La pression en fonction de la surface

b) La pression en fonction de la force

Quelle est l’allure du graphique ?

4. Comment varie la pression exercée par une force si celle-ci double, et que sa
surface ne change pas ?

5. Comment varie la pression si la surface sur laquelle agit la force est réduite de
moitié ?

6. Indiquer une croix en face des propositions correctes :

39/52
Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
La pression exercée est directement proportionnelle à la force

La pression exercée est inversement proportionnelle à la force

La pression est directement proportionnelle à la surface

La pression est inversement proportionnelle à la surface

7. Quelle est la pression exercée par une lame de couteau dont la tranche a une
longueur de 20 cm et une largeur de 0,05 mm lorsqu’on appuie sur la lame avec
une force de 40 N ?
8. Voici la carte d’identité de la tour Eiffel.

Quelle est la surface de contact au sol ?

9. On veut enfoncer un piquet verticalement dans le sol. Chaque coup de marteau


représente une force de 120 N ? La section du piquet est de 4 cm²
Quelle est la pression exercée sur le sol à chaque coup de marteau ?

Quelle serait la pression si on taillait le piquet et si la pointe mesurerait 3 mm² ?

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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
4.1.1.2 Variation de la pression
1. Dans certaines situations, il est intéressant d’augmenter la pression sans modifier
la force. Que fait-on alors ?
2. Dans d’autres situations, il est intéressant de diminuer la pression sans modifier la
force. Que fait-on alors ?
Voici des situations dans lesquelles l’homme ou la nature ont tiré profit de ce
phénomène. Justifier dans chaque cas.

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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides

4.2 Statique des gaz (air)

4.2.1 Propriété de l’air


L’air est partout autour de nous, mais il est difficile de s’en rendre compte car on ne le
voit pas : il est incolore.
Pourtant, nous pouvons à partir d’exemples simples, le mettre en évidence.
Imagine quelques expériences simples qui montrent la présence de l’air autour de
nous.

Nous pouvons donc dire que l’air est une matière et nous pouvons dés lors rappeler ses
caractéristiques.
L’air est un corps simple car il est constitué de molécule identique.
C’est un mélange homogène car on ne peut pas distinguer les différents constituants.
Les proportions des différents constituants de l’air sont les suivantes :

 21 % : (symbole chimique : )

 78 % : (symbole chimique : )

 0,03 % (symbole chimique : )

Quelle est la représentation moléculaire qui correspond le mieux à l’air ?

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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
1. A partir des schémas suivants, énonce les caractéristiques de l’air ?

L’air est …

2. Si l’on bouche l’orifice de la seringue et ensuite on tire sur le piston.


Que se passe-t-il quand on lâche le piston ?

L’air est …
3. Comment peser de l’air ?

Synthèse :

L’air est incolore, inodore et insipide.

L’air est compressible, extensible, élastique et pesant.

C’est un gaz, il n’a donc ni forme, ni volume propres.

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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
4.2.2 La pression atmosphérique
L’air étant pesant, il exerce sur toute surface en contact avec lui, une pression. La
pression due au poids de l’air est appelée pression atmosphérique.
Comment la mettre en évidence ? (expliquer moi l’expérience de Magdebourg et de
Torricelli)

Expliquer les photographies suivantes

L’atmosphère exerce sur les corps une pression appelée pression atmosphérique qui
s’exerce dans toutes les directions et sur toutes les parois d’un objet.

44/52
Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
Comment expliquer que nous ne ressentions pas habituellement les effets de la
pression atmosphérique ?

4.2.2.1 Le baromètre
On appelle baromètre les instruments destinés à la mesure de la pression
atmosphérique. Le moyen le plus sûr de mesurer une pression est de
l’équilibrer par une colonne de liquide ; c’est pourquoi l’instrument
fondamental pour la mesure de la pression atmosphérique est le baromètre à
mercure, c’est-à-dire en somme le tube de Torricelli.

Diverses raisons imposent le choix du mercure comme liquide


barométrique :
1. sa très forte densité fait que la hauteur de la colonne est relativement
faible, environ 75 cm ;
2. le mercure est un liquide qu’on sait obtenir très pur et dont la masse
volumique est connue avec précision ;
3. enfin et surtout, nous verrons que tout liquide, placé dans le vide, se
vaporise d’autant plus qu’il est volatil ; le mercure l’est extrêmement
peu, de sorte que la pression de vapeur dans la chambre barométrique au-dessus
du liquide est toujours parfaitement négligeable.

Usage du baromètre :
 Météorologie

 La mesure d’altitude

4.3 Statique des liquides

4.3.1 Pression à l’intérieur des liquides


4.3.1.1 Appareil de mesure
La capsule manométrique : est constitué d’un tube en « U »
contenant un liquide (généralement du mercure (Hg) ou de l’eau) ;
une branche est en communication avec le vase où l’on veut mesurer
la pression ; l’autre branche est ouverte à l’atmosphère. La
dénivellation h mesure l’écart entre la pression cherchée X et la
pression atmosphérique pa.

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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
4.3.1.2 Pression à l’intérieur des liquides
Réalisons deux expériences :
1. Plaçons le manomètre à deux hauteurs différentes dans un récipient contenant de
l’eau. (schématiser l’expérience)
2. Plaçons la capsule à même hauteur dans deux récipients différents : contenant de
l’eau et l’autre de l’alcool (schématiser l’expérience).

Conclusion : La pression à l’intérieur d’un liquide est directement proportionnelle à la


hauteur ainsi qu’à la densité du liquide.

4.3.2 Poids réel et poids apparent


Calcule, à l’aide d’un dynamomètre, le poids d’un corps de ton choix. Il pèse par
exemple 50 N.
Plonge ce corps suspendu au dynamomètre dans l’eau.
Schématise ton expérience
Que constates-tu ?

Le dynamomètre indique une valeur plus faible. Il pèse maintenant 30 N.


Comment expliquer cette différence ?

Il y a une force verticale dirigée vers le haut qui diminue le poids du corps.
Le poids du corps hors du liquide est son poids réel
Le poids du corps dans un liquide est son poids apparent.

La poussée sera égale à : Préel  Papparent  Poussée


Cette poussée s’appelle la poussée d’Archimède.

46/52
Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
4.3.3 La poussée d’Archimède
4.3.3.1 Le principe
Tout corps plongé dans un fluide, subit de la part de ce fluide une force :
1. verticale (direction)

2. dirigée vers le haut (sens)

3. appliquée en un point appelé le centre de poussée (point d’application)

4. égale au poids du fluide déplacé (intensité).

Expérience :
En I, dés que le corps est plongé dans le liquide, le
fléau s’incline sous l’action de la poussée
d’Archimède. A l’aide d’une pipette, transportons du
liquide du récipient dans le plateau p.
Nous constatons que, quelles que soient la nature
du liquide, la forme du corps, son orientation, sa
profondeur, l’équilibre est toujours rétabli lorsque
nous avons transporté un volume de liquide égal à
celui déplacé par le corps. La poussée est donc égale,
en intensité, au poids du volume de liquide déplacé
par le solide.

47/52
Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
4.3.3.2 Position d’un solide dans un liquide

Dessiner les trois cas possibles ( FA  P , FA  P et FA  P )


4.3.3.3 Conditions d’équilibre des corps flottant
Un corps flottant est en équilibre lorsque :

 Le centre de poussée et le centre de gravité sont sur la même verticale.

 La force d’Archimède est égale au poids total du corps.

48/52
Chap. I : Mécanique des solides et des fluides

5 Travail des forces et puissance

5.1 Travail des forces

La mesure du travail d’une force f constante en


grandeur, direction et sens, dont le point d’application
subit un déplacement d , est égal au produit de la mesure
de d par la mesure f’ de la projection orthogonale de f
sur la direction du déplacement.
On écrit :
T  f ' xdx cos 

C’est l’expression générale du travail.


Notion plus simple :
Supposons que nous devions amener un objet de 60 N à une hauteur de 4 m.

Quelle est l’intensité de la force


exercée ?
Sur quelle distance l’objet a-t-il été
déplacé ?
Sur quelle distance le point
d’application de la force a-t-il été
déplacé ?
Quel est le travail fourni ?

Nous pouvons donner une définition simple du travail :


Le produit F.d caractérise le travail. Le travail (W ou T) effectué par une force sur un
objet se mesure par le produit de l’intensité de la force exercée par la distance parcourue.
Cette définition n’est valable que dans le cas où le déplacement et la force ont même
direction et même sens.
L’unité du travail est le joule (J). Un joule est le travail effectué par une force de 1 N
qui déplace un objet sur une distance de 1 m dans la même direction et le même sens.

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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides

5.2 Puissance

a. Une machine est deux fois plus puissante qu’une autre si elle effectue un travail
deux fois plus grand en un même temps.
b. Une machine est deux fois plus puissante qu’une autre si elle effectue le même
travail deux fois plus vite.
La puissance (P) d’une machine est donc une grandeur directement proportionnelle au
travail effectué et inversement proportionnelle au temps mis pour accomplir ce travail.

T ou W
P
t
t = temps en seconde
T ou W = travail en J
P = Puissance (J/s ou W)
Un watt est la puissance d’une machine qui effectue un travail de 1 joule en 1 seconde.
Autres types d’unité :
 W.h
 kW.h
 cal
 kcal
Donner moi le lien entre toutes ces unités ?

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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides

6 Résumé

 Enoncer le principe d’Archimède ?


 Donnez la définition d’une force, de l’unité de la force, ainsi que l’instrument qui
permet de mesurer une force ?
 Définissez la pression et donner la formule ?
 Définissez la résultante de plusieurs forces de direction différentes (+ exemple) ?
 Quel phénomène permet à la ventouse de se fixer ?
 Pourquoi un tank est-il souvent équipé de chenille et pas de roue ?
 Au moyen de quel instrument mesure-t-on la pression atmosphérique et quelle est
sa valeur ?
 Qu’est-ce que le poids d’un corps ? Donnez les caractéristiques de la force
pesanteur et le nom de l’instrument permettant de la mesurer.
 Y a t-il une différence entre le poids et la masse d’un corps ?
 Qu’est-ce que le travail ? Définissez son unité (+exemple)
 Qu’est-ce que la puissance ? Définissez son unité (+ exemple) ?
 Définissez un levier ainsi que les différentes familles de leviers ? Donnez un
exemple de chaque famille avec un schéma ?
 On immerge dans l’eau deux sphères de même volume ; l’une en plomb et l’autre
en aluminium. Dans quel cas la force d’Archimède sera-elle plus grande ?
 Tous les leviers inter-appui sont-ils avantageux ? expliquer et démontrer ?
 Qu’est-ce qu’une poulie ? Citez les différents types (+ exemple)
 Décrivez la balance de précision ?
 Expliquer pourquoi la pression et la surface sont deux grandeurs inversement
proportionnelles ? Donnez deux exemples.
 Citez les différents modes de pesée et expliquez-les ?
 Qu’est-ce qu’un plan incliné ? Expliquer ses avantages et inconvénients, indiquer
également sa condition d’équilibre ?
 Enoncer le principe d’inertie (+exemple) ?
 Donnez la définition d’une force, de l’unité de la force, ainsi que l’instrument qui
permet de mesurer une force ?
 Comment représente-t-on une force ?
 Si j’immerge 1 kg de plomb et 1 kg de bois laquelle des deux matières va flotter et
pourquoi ?
 Que faut-il pour qu’un solide posé sur un plan horizontal soit en équilibre ?
Définissez les trois types d’équilibre (+ 1 exemple par types)

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Chap. I : Mécanique des solides et des fluides
 Définissez la base de sustentation ? (+ exemple)
 Quelle est la condition d’équilibre d’un objet suspendu par un point ? Citez les
différents types que l’on peut rencontrer (+ exemple) ?
 Expliquer l’expérience de Magdebourg ainsi que la conclusion de celle-ci ?
 Définissez la pression atmosphérique (+unité) ? Comment peut-on mettre en
évidence son existence.
 A l’aide de quel instrument de mesure peut-on mesurer la densité d’un liquide ?
 Comment peut-on déterminer la masse volumique d’un corps liquide (expliquer) ?
 Définissez la masse volumique et la densité d’un corps. Donnez la formule et les
unités respectives ?
 Enoncer les conditions d’équilibre des leviers et donner la formule ? Qu’est-ce
qu’un levier avantageux ?
 Donnez les conditions d’équilibre des corps flottants ?
 Que connaissez-vous à propos de la pression dans les liquides ? Comment peut-on
la mesurer ?
 Définissez les qualités d’une balance ?
 Donnez l’unité de pression et citez deux multiples de celle-ci ?

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