Coll1 2013 Bielles Tirants
Coll1 2013 Bielles Tirants
Coll1 2013 Bielles Tirants
10/09/2013
• Historique
• Principe de la méthode
• Justifications suivant EC2
• Application aux cas courants
– Âme des poutres
– Semelles sur pieux
– Semelles superficielles
– Consoles courtes
– Poutres-voiles
– Poutres échancrées
– Nœuds des portiques
– Ouvertures dans les voiles, dalles, poutres
– Zones d’ancrage de la précontrainte
– Diaphragmes des tabliers de ponts
1
1 – Historique
2 – Principe de la méthode
Présentation
Méthode basée sur une modélisation de la structure par :
• des bielles, représentant les zones comprimées (béton)
• des tirants, représentant les zones tendues (acier)
• des nœuds, établissant les connexions entre les différentes zones
2
2 – Principe de la méthode
Domaine d’application
• Méthode utilisée pour la justification des poutres à l’effort EC2-6.2
tranchant dans les zones de continuité
EC2-9.9
• Méthode bien adaptée aux zones de discontinuité pour
lesquelles la RDM classique ne s’applique plus (hypothèse
de Navier-Bernoulli - conservation des sections planes)
Zone de discontinuité
2 – Principe de la méthode
Identification des zones de discontinuité
Zones B de continuité
Zones D de discontinuité (charge, géométrie)
l < 2h
3
2 – Principe de la méthode
Identification des zones de discontinuité
2 – Principe de la méthode
Les bielles
Bielle = fraction de la structure de béton soumise à effort de compression et
dont la ligne des centres de gravité peut être assimilée à une droite
3 types de bielles :
• prisme (a)
• bouteille (b)
• éventail (c)
4
2 – Principe de la méthode
Les tirants
deux types de tirants
• tirant primaire = armatures longitudinales équilibrant les bielles (modèles simples).
• tirant secondaire = armatures secondaires destinées à éviter l’éclatement des
bielles lorsque celles-ci sont soumises à une traction transversale (modèles affinés)
Tirants
secondaires
Tirant
primaire
2 – Principe de la méthode
Les nœuds
Nœuds = intersection entre bielles et/ou tirants
Géométrie
• nœud concentré = nœud ponctuel dont la position peut être connue de façon
précise. ex :intersection d’un tirant et d’une réaction d’appui
• nœud diffus = ne peut être localisé avec précision. ex : intersection de bielles
de directions différentes.
Efforts appliqués
Ftd,1
ax
d,m
T1
σR
F cd
C
T2
5
2 – Principe de la méthode
Règles de base :
• équilibre des efforts appliqués aux nœuds
• tractions dans le béton négligées
• bielles généralement orientées parallèlement à direction attendue des fissures
• forces extérieures appliquées sur les nœuds
• forces dans les bielles et tirants : uni-axiales
• précontrainte est traitée comme un chargement extérieur
• contraintes du béton dans un nœud sans tirants : peuvent être hydrostatiques
=> bielles perpendiculaires aux facettes du nœud [EC2-6.5.4(8)]
2 – Principe de la méthode
6
2 – Principe de la méthode
Exemple de modèle N
θ1 y
z d
θ1 θ2
a
Nœud CCT Tirant Nœud CCT
R1 L R2
z x
tan θ1 = = 1
inclinaison bielles et dimension nœuds déterminées par : a 2⋅ y
- considérations géométriques z = d− y
- respect des contraintes limites de compression N1
σ= = σ Rd,max
b ⋅ x1
2 – Principe de la méthode
Bielles et tirants :
• situés au centre de gravité
des diagrammes des
contraintes
• orientés suivant direction
principale des contraintes de
compression et de traction
7
2 – Principe de la méthode
Détermination du modèle – Méthode basée sur le cheminement des charges
Méthodologie :
• déterminer les charges et réactions d’appui ou contraintes de part et d’autre de l’élément
considéré afin de respecter l’équilibre des efforts
• subdiviser le diagramme des contraintes de façon que les charges appliquées sur un côté
de la structure trouvent leur contrepartie de l’autre côté, en considérant que les charges
qui cheminent relient le côté opposé sans se croiser.
• réaliser un système en treillis afin de transmettre les forces d’une extrémité à l’autre de
l’élément.
2 – Principe de la méthode
8
2 – Principe de la méthode
fck
ν' = 1 −
250
9
3 – Justification des bielles et tirants suivant EC2
Tirants principaux
T
As = T = effort de traction dans le tirant
fyd
10
3 – Justification des bielles et tirants suivant EC2
Section d’acier des tirants Tirants secondaires des bielles épanouies
h θ
h=b h = H/2
b−a b−a b ef −a
tan θ = = tan θ =
4⋅z 2⋅b 4⋅z
11
3 – Justification des bielles et tirants suivant EC2
a 2 = a1 ⋅ sin θ + u ⋅ cos θ
Ftd1
σc
Fcd
σ c ≤ σ Rd,max = 0.75 ⋅ ν'⋅fcd
a
φm/2
Ftd2
φm
a=
2
12
3 – Justification des bielles et tirants suivant EC2
13
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.1 – Ame des poutres
Modélisation Bielles – Tirants
z bw
VEd
θ
Compression de la bielle
14
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.1 – Ame des poutres
Justification sur appui de rive
VEd
N2 =
sin θ'
f ck
σ Rd ,max = 0.85 ⋅ 1 − ⋅ f cd
250
UNIVERSITE INTERNE SETEC TPI – EC2 et méthode des bielles T. GENEST
θw θ'w θe
θ'e
x
a1w a1e
a1
15
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.2 – Semelles sur pieux – cas d’une semelle sur 2 pieux (N centré)
Modélisation EC2-9.8.1
axb
θ y
tirant principal
z ≈ 0.9 d
d− y
Bielle : tan θ =
L −a
2 4 => cot θ =
(
2 d − d2 − a(2 ⋅ L − a ) / 4 )
a a
Nœud poteau :
tan θ = 2
2⋅ y
compression béton
Fc NEd/2
NEd a
Fc = x= θ
2 ⋅ sin θ 2 ⋅ sin θ
16
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.2 – Semelles sur pieux – cas d’une semelle sur 2 pieux (N centré)
Ferraillage anti-éclatement des bielles
1 x L−a (Calcul en discontinuité totale)
T= ⋅ 1 − 0.7 ⋅ ⋅ FC avec H=
4 H 2 ⋅ cos θ
2 ⋅ T ⋅ cos θ
Aciers verticaux : A sv = à disposer sur 0.8 (L/2 –a/4)
f yd
2 ⋅ T ⋅ sin θ à disposer sur 0.8 z
A sh =
Aciers horizontaux : fyd
1 b1 b
T1 = ⋅ 1− ⋅ FC en partie supérieure (b1 = largeur poteau) semelle
4 b
1 b2
T2 = ⋅ 1− ⋅ FC en partie inférieure (b2 = largeur pieu)
4 b
b2 pieu
Les aciers correspondants seront placés transversalement en partie haute et basse de la semelle
: d
tan θ = .
Lt a
−
2 4
NEd
σ1 =
B ⋅ sin 2 θ
NEd
σ2 =
2 ⋅ B1 ⋅ sin 2 θ
Il faut vérifier : σ1 ≤ 0.9 fck et σ2 ≤ 0.9 fck
17
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.2 – Semelles sur pieux – cas d’une semelle sur 2 pieux (N centré)
Comparaison avec recommandations professionnelles
Méthode B -T
Recommandations
classique
professionnelles
professionnelles
N Ed .Lt a
As = 1.15 ⋅ .1 −
1.15 est un coefficient de majoration qui résulte des essais
4 d . f yd 2 Lt
NEd
τ= Il faut vérifier : τ ≤ 1.75 fctm
1.75 ⋅ b 0 ⋅ d Sinon prévoir des barres relevées
Aciers transversaux :
Prévoir au minimum des cadres en HA 10 e=0,12 m pour NEd ≤ 1,1 MN,
cette section étant à majorer au prorata pour charges supérieures
18
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.2 – Semelles sur pieux - cas d’une semelle sur 2 pieux (N et M)
Cas d’une semelle soumise à N et M sans aciers tendus dans poteau
N M
N M R1 = +
2 L
axb
N M
x R2 = −
x1 x2 2 L
N1 N2
y
a1 a2
x3
z d
θ1 θ2
R1 L R2
N1 N2
B C θ'2
C’
A θ1 θ2 D
R1 R2
19
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.2 – Semelles sur pieux - cas d’une semelle sur 2 pieux (N et M)
Cas d’une semelle soumise à N et M avec aciers tendus dans poteau
Modélisation 2
N M
Fs
N1 N2
C
B C’
θ3 θ2
A θ1 E D
R1 R2
N M
Fs
c
N1 N2
D’
B C θ'2
C’
θ2
A θ1 E D
R1 R2
20
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.3 – Semelles superficielles – cas d’une semelle avec charge centrée
NEd
nœud de type 1
axb
θ
y
?
d
A−a
θ débord = ≤h
2
A/2 x B/2
AxB
Inclinaison bielle :
d− y 4(d − y )
bielle tan θ = =
A −a A −a
4
a
4
=> cot θ =
2
a
(
⋅ d − d2 − a(A − a ) / 4 )
a
nœud tan θ = 2 =
2⋅ y 4⋅ y
(calcul en contrainte hydrostatique)
UNIVERSITE INTERNE SETEC TPI – EC2 et méthode des bielles T. GENEST
Aciers du tirant :
NEd
Effort dans le tirant : Fs =
2 ⋅ tan θ
Aciers du tirant : As =
NEd
a ⋅ fyd
(
⋅ d − d2 − a(A − a ) / 4 )
21
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.3 – Semelles superficielles – cas d’une semelle avec charge centrée
Domaine d’application : A −a
≤ d≤ A −a
4
NEd N ⋅ (A − a )
Effort dans tirant : Fs = = Ed
2 ⋅ tan θ 8⋅d
La condition d ≥ (A-a) / 4 permet de considérer qu’il n’est pas nécessaire de procéder à des
vérifications concernant l’effort tranchant, le poinçonnement et la compression des bielles
EC2-9.8.2.2
22
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.3 – Semelles superficielles – cas d’une semelle avec charge centrée
Récapitulation des différentes méthodes (cas d’une semelle avec charge centrée)
Méthode Effort de traction dans les aciers Exemple
principaux
N M
Modélisation 1
a
Fcd1 Fcd2
F’sd Fsd
x1 x2
F1 x’1 x’2 F2
23
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.3 – Semelles superficielles – cas d’une semelle avec N et M
Application de la méthode des bielles
N M
Modélisation 2
a
Fcd1 Fcd2
F’sd Fsd
x1 x2
F1 x’1 x’2 F2
EC2-J3 : ac ≤ z0
1 ≤ tan θ ≤ 2.5
45° ≤ θ ≤ 68.2°
a
d − d 2 − 2 ⋅ a C + ∆a C + 1 ⋅ a 1 HEd
Inclinaison de la bielle cot θ =
2 avec ∆a c = ⋅ aH
a1 FEd
UNIVERSITE INTERNE SETEC TPI – EC2 et méthode des bielles T. GENEST
24
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.4 – Consoles courtes
Vérification de la compression du béton
•En partie basse en A
FC F sin θ F
σA = = Ed = Ed ≤ σR,d max = ν'⋅fcd
b w ⋅ x1 b ⋅ a1 b w ⋅ a1
w sin θ
=> On détermine a1 de façon à respecter cette condition
•En partie haute en B
FEd
-sur la face horizontale σB1 =
bw ⋅ a
FC
- sur la face inclinée σB2 = avec x = a . sin θ + 2c . cos θ
bw ⋅ x
2 ⋅ T ⋅ sin θ z
A sh = à disposer sur 0.8 z
fyd
=>
2 ⋅ T ⋅ cos θ
A sv = à disposer sur aV
f yd
aciers de construction
a = largeur moyenne bielle
au départ des nœuds A et B As,h (cadres horizontaux)
25
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.4 – Consoles courtes
•Aciers horizontaux :
As,lnk ≥ 0.25 As,main
à mettre en place si ac < 0.5 hc.
aciers disposés sous forme de cadres horizontaux
•Aciers verticaux :
As,lnk ≥ 0.50 FEd / fyd
à mettre en place si ac > 0.5 hc et si FEd > VRd,c
section à positionner entre nu d’appui de la
console et le nu intérieur de la zone
d’application de la charge
26
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.5 – Poutres-voiles
Exemple de modélisations
Exemple 2 : poutre-voile chargée par force ponctuelle centrée
F
A A'
15°
T1
C1
C1
T1
C3
C3
α T
0,2
R1
R2
27
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.5 – Poutres-voiles
Exemple de modélisations
Exemple 4 : poutre-voile chargée par force ponctuelle fortement excentrée
28
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.5 – Poutres-voiles
Exemple de modélisations
Exemple 6 : poutre-voile avec ouverture
Modèle 1
Modèle 2
Modèle 1 + 2
z
tan θ =
(L − a) 4
On peut retenir :
Position du tirant
Tirant :
T
As = avec T = R / tan θ
f yd
29
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.5 – Poutres-voiles
Application aux poutres voiles à une travée chargées uniformément
Vérification de la compression du béton dans le nœud d’appui
appui :
R
σ C1 = ≤ 0.85 ⋅ ν '⋅fcd
b ⋅ a1
bielle :
R sin θ
σ C2 = ≤ 0.85 ⋅ ν'⋅fcd
b ⋅ a2
a 2 = a1 ⋅ sin θ + u ⋅ cos θ
a R
T = 0.25 ⋅ 1− 2 ⋅
b' sin θ
30
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.5 – Poutres-voiles
Application aux poutres voiles à une travée chargées uniformément
Tirants secondaires
T ⋅ sin θ
Ah = à répartir sur 0.8 z
fyd
T ⋅ cos θ
Av = à répartir sur l = 0.8 z / tan θ
fyd
EC2-9.7
L’article 9.7 de l’EC2 prévoit un ferraillage minimal en treillis
réparti sur chaque face :
Cependant, l’annexe nationale permet de ne pas mettre ce ferraillage minimal si la justification est
faite par la méthode des bielles et tirants
31
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.6 – Poutres échancrées
Exemple de calcul
P1 P2
F
C=
sin θ
T = F ⋅ cot θ
C T1 T3
C2
θ
T1 = F − P1 T
C1 T2
T F
tan θ1 = 1 => θ1 θ1 θ2
T
T
C1 =
cos θ1
T2 = T ⋅ tan θ1
Ft ⋅ 2 φm
σc = S = bw ⋅ ⋅ 2
S 2
2 ⋅ Ft
σc =
b w ⋅ φm
a"1 φm/2
φm/2
Fc
32
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.7 – Nœuds des portiques
Modélisation des nœuds de portiques avec moments négatifs
Cas des portiques avec éléments de hauteur très différente
0.4 ≤ tan θ ≤ 1
Fcd1 = Ftd1
Ftd3 = Ftd1
Ftd1
Fcd3 =
cos θ
Fcd3
Compression des bielles : σc = ≤ σ R ,d max = 0.75 ⋅ ν'⋅f cd
S
Ftd1
Aciers horizontaux intermédiaires : As =
f yd
33
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.7 – Nœuds des portiques
Modélisation des nœuds de portiques avec moments positifs
Cas des portiques avec éléments de même hauteur et angle du portique fortement
ρ > 2%)
tendu (ρ
34
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.8 – Ouverture dans les voiles - ouverture isolée
On peut se ramener au cas des poutres-voiles.
Longueur de calcul : L = l + a
Largeur de l’appui a :
R
σc = ≤ σRd,max = 0.85 ⋅ ν '⋅fcd
a ⋅ b ⋅ sin 2 θ
Hauteur z : z = 0.6 L
35
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.9 – Ouverture dans les dalles
Modélisation en bielles et tirants
36
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.11 – Zones d’ancrage de la précontrainte
Cas d’un ancrage isolé centré
Longueur de régularisation : l = h
Angle d’inclinaison des bielles : θ = atan (2/3) = 33.7° EC2-8.10.3 (5)
P
σ=
a ⋅ a'
37
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.11 – Zones d’ancrage de la précontrainte
Cas d’un ancrage isolé
Définition du prisme de 1ère régularisation :
prisme de 1ère régularisation
c’
a’
axa’ a c
c et c’ doivent vérifier : P
σ= ≤ 0.6 ⋅ fck
c ⋅ c'
Profondeur δ :
aciers
aciers du tirant
d’éclatement dans le
modèle B-T
38
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.11 – Zones d’ancrage de la précontrainte
Cas d’un ancrage isolé excentré
39
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.12 – Diaphragmes des ponts
Tabliers à caisson avec appui direct des âmes sur appareils d’appui
Reprise des efforts horizontaux appliqués en partie supérieure des tabliers caissons
EC2-2 Annexe OO
40
4 – Application de la méthode B –T aux cas courants
4.12 – Diaphragmes des ponts
Tabliers à caisson avec appui indirect des âmes sur appareils d’appui
41
5 – Conclusion
Méthode B – T :
• aide à la compréhension du fonctionnement des structures
•bien adaptée au dimensionnement des structures dans les zones de discontinuité
•éclaire certaines prescriptions de l’EC2
• conduit à des sections d’acier à peu près équivalentes à celles trouvées par la
réglementation française
• nécessite un minimum d’expérience pour définir le modèle le plus approprié.
Utiliser les cas types
• Possibilité de développer des logiciels basés la méthode B -T
42