Les Sept Cles D'une Prière

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LES SEPT CLEFS

D’UNE PRIERE
VICTORIEUSE
LES SEPT CLEFS D’UNE PRIERE VICTORIEUSE

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Jean TSHIBANGU

LES SEPT CLEFS


D’UNE PRIERE
VICTORIEUSE

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LES SEPT CLEFS D’UNE PRIERE VICTORIEUSE

Jean TSHIBANGU
©2014 par Jean TSHIBANGU.
Révisé en Septembre 2016
Tous droits réservés.

Les écritures citées sont tirées de Louis Segond (Édition


révisée, 1991), et la version du semeur 2000.
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite,
stockée dans un système de récupération ou transmise, sous
quelque forme, par quelque moyen que ce soit, électronique,
mécanique, photocopie, enregistrement ou autre, sans
l’autorisation préalable de l’éditeur ou une licence permettant la
reproduction limitée.

ISBN 979-10-227-3314-4

Weapons of Spiritual Warfare 979-10-227-3212-3


Les armes du combat spiritual 979-10-227-3214-7
7 Chaves Para Uma Oração Vitoriosa 979-10-227-3759-3
La sorcellerie dans l’Eglise, mythe ou réalité ? 979-10-227-
3721-0
Demons & Curses, how to expel them? 979-10-227-3700-5
7 Keys to successful Prayers : 979-10-227-3669-5
L’Eglise de Jésus Christ Volume 1 979-10-227-4195-8
L’Eglise de Jésus Christ Volume 2 979-10-227-4196-5
L’Eglise de Jésus Christ Volume 3 979-10-227-4196-7
Le mariage en danger 978—1-291-31576-9
Le mariage aujourd’hui 979-10-227-3353-3
L’homme à la brèche, le manuel de
l’intercesseur 979-10-227-3254-3

Données de publication de la Librairie Britannique


Une rediffusion de cette publication est disponible
Deuxième Édition. Publié par Carems ministries
Distribué par Bookelis.com

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Jean TSHIBANGU

CONTENTS

Préface.......................................................................9
La Prière.................................................................21
Définition de la Prière..............................................21
Les Effets de la prière..............................................23
Les Sept Clefs D’une Prière Victorieuse..............39
La Foi.......................................................................41
Le Caractère de Dieu...............................................57
La Volonté de Dieu................................................105
Les Voies de Dieu..................................................114
Les Promesses de Dieu..........................................118
Les Jeûnes..............................................................120
Le Renouvellement de l’Alliance..........................123
Quelle Position Adopter pendant la prière ?.....153
La Prosternation.....................................................154
Les Mains Levées..................................................155
La Position à Genoux.............................................156
La position couchée...............................................157
Conclusion............................................................159
Autres Ouvrages du Même Auteur....................161
Au Sujet de l’Auteur............................................165

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LES SEPT CLEFS D’UNE PRIERE VICTORIEUSE

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Jean TSHIBANGU

Je dédie vivement cet ouvrage à ma merveilleuse et charmante


épouse, Monique, ma meilleure amie et la mère de mes enfants, pour ses
sacrifices et ses conseils à mes côtés.
À mes enfants chéris ;
À mes petits-fils et mes petites-filles ;
À mes beaux-fils et belles-filles ;
À tous mes enfants générés selon la volonté du Seigneur ;
Et aux membres du Ministère CAREMS.
Ma gratitude va à tous les collègues dans les ministères pour qui j’ai
une tendre affection ;
Je voudrais remercier spécialement tous ceux qui ont contribué d’une
manière ou d’une autre à ma réussite dans la vie.

Jean Tshibangu

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LES SEPT CLEFS D’UNE PRIERE VICTORIEUSE

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Jean TSHIBANGU

Préface

La valeur d’un homme ne tient pas au nombre de ses années,


dit-on. Tel est le cas de l’auteur de ce livre qui se laisse découvrir
au fil du temps dans le monde du livre par ses différents
ouvrages mis sur le marché au cours de ce 21ème siècle. À
propos de son parcours notamment comme intercesseur, avant de
répondre à l’appel du ministère de Docteur de la parole, il exerce
les fonctions de pasteur dans une puissante église en Grande-
Bretagne.
Le thème qu’il aborde : « Les Sept Clefs d’une Prière
Victorieuse » ajoute une contribution dans la vie de l’Église
permettant à chacun d’y recourir comme instrument efficace qui
pourrait l’aider dans la relation qu’il doit avoir avec le Créateur.
Pour ce faire, l’auteur s’efforce de présenter aux lecteurs qui
ont choisi de reposer leur confiance en Dieu, le Créateur, les
grandes lignes des principes susceptibles de faciliter une réaction
favorable à leurs demandes.
En effet, lorsque les choses vont mal, et que les prières ne
sont pas exaucées, chacun se soucie d’en connaître les causes. Et
souvent, l’on pointe du doigt des innocents alors que le problème
se trouve ailleurs.
Aujourd’hui, certains ne croient pas en Dieu, se basant sur le
fait qu’ils ont eu à lui soumettre leurs requêtes qui sont restées
sans suite. D’autres sont totalement athées, et ne croient
nullement en lui.
Savoir comment prier efficacement est une des choses les
plus importantes qu’un chrétien doit faire dans sa vie quotidienne
afin de pouvoir rester dans les faveurs de Dieu.

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LES SEPT CLEFS D’UNE PRIERE VICTORIEUSE

Dans le présent ouvrage, l’auteur s’adresse principalement à


ceux qui sont croyants et pratiquants ; mais qui sont confrontés à
des situations irrésolues. Il n’y va pas par quatre chemins ; c’est
par la voie de la prière. En réalité, un croyant ne peut pas
connaître le succès dans l’accomplissement des desseins de Dieu
dans sa vie s’il ne sait pas prier selon les principes bibliques que
l’auteur développe dans cet ouvrage.

Nous trouvons dans cet ouvrage ces principes clairement


énoncés de façon à permettre au lecteur de se lancer avec
certitude et assurance dans le monde de l’invisible où se cache la
vérité biblique. A l’instar des règles de compétitions de ce
monde, l’athlète ne peut pas être couronné à moins qu’il ne
combatte selon les règles, le chrétien, pareillement ne peut
recevoir de réponse à sa prière que si elle est formulée
conformément aux principes de Dieu.

Jean 15 :7 stipule que si nous demeurons en Christ et que


Ses paroles demeurent en nous, tout ce que nous pouvons
demander nous sera accordé. Derrière cette écriture, nous voyons
la complicité, ou au moins l’intimité entre Christ et Ses disciples
que nous sommes dans l’obéissance et la mise en pratique de la
parole de Dieu. En d’autres termes, si nous sommes réellement
en Christ, nous pouvons ainsi prendre possession de tout ce qui
nous revient. Il s’agit ici de l’intimité positionnelle.

L’auteur du livre nous présente un éclairage sur ces


principes divins sur cette intimité que je vous recommande
sérieusement.

Pourquoi ne pas prendre votre temps à parcourir ces


quelques pages qui constituent l’essentiel de ce livre ?
L’invitation vous est lancée vivement.

David Smith

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Jean TSHIBANGU

Introduction

Souffre avec moi comme un bon soldat de Jésus-Christ. Il n’est


pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut
plaire à celui qui l’a enrôlé ; et l’athlète n’est pas couronné,
s’il n’a pas combattu suivant les règles (2 Timothée 2 :3-5).

C omme je me plongeais de plus en plus dans la


manipulation de la plume, je sentis un désir ardent
d’aborder ce thème essentiel qu’est la prière. En effet, les
raisons premières de cette orientation ne se sont pas manifestées
d’emblée, mais l’Esprit Saint le savait. En examinant
minutieusement de près les situations quotidiennes que nous
traversons, nous nous rendons vite compte qu’elles contiennent
toujours un brin d’informations qui peut être exploité, d’une
manière ou d’une autre, pour conduire sûrement à la solution
appropriée dans notre vie.

Dans l'exercice de leur ministère pastoral, les hommes de


Dieu se butent à des situations irrésolues qui, manifestement,
mettent en cause leur qualité de ministres de Dieu. C’est, par
exemple, lorsque les fidèles se heurtent à des cas difficiles qui
perdurent dans leur vie, et par conséquent, les poussent à
désespérer. Ils sont injustement accusés de tout et de rien.
Certains fidèles parviennent même à déserter les églises à la
recherche de cet homme qui peut leur apporter la consolation.

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LES SEPT CLEFS D’UNE PRIERE VICTORIEUSE

Nous avons été témoins d’échanges houleux accompagnés


de réactions musclées, provenant des aigris et déçus, contre les
églises et leurs dirigeants ; ils considèrent que les vrais miracles
n’existent plus, et que les hommes de Dieu, de nos jours, sont
dépourvus du pouvoir de guérison et de miracle. C’est le cas
d’un frère d’une certaine église qui échangeait avec d’autres sur
les difficultés auxquelles il était confronté. Il disait en substance
qu’il était découragé car depuis qu’il priait, il ne connaissait que
problèmes sur problèmes, et qu’il avait l’impression que Dieu
n’était pas dans l’église. Et survint une sœur qui lui répondit : Je
pense que vous avez raison, notre Pasteur n’a pas l’onction et il
n’a pas l’Esprit Saint.

Un autre vint à moi un jour et dit : « Pasteur, voici


maintenant deux jours que le Seigneur continue à me parler sur
notre église. Il m’a dit qu’il est disposé à nous bénir, mais le
conteneur dans lequel il peut verser ses bénédictions n’est pas
pur ».

Nonobstant les deux cas cités ci-dessus, sans vouloir éluder


les autres, cela a constitué pour moi une sorte d’interpellation. En
réponse à toutes ces situations fortuites qui constituent la base du
refroidissement de certains, je me suis rappelé toutes les
souffrances de Moïse dans la direction du peuple d'Israël.
Lorsque les choses marchent, le langage de chacun est que Dieu
est avec moi. Il m'écoute, mais lorsque les choses ne marchent
pas, le responsable est vite trouvé : c’est le pasteur. Cette attitude
m’inspira pour comprendre qu’il y avait besoin plus d’un
enseignement adressé aux membres de mon église sur cette
question. Alors, l’Esprit me suggéra d’aller au-delà d’un
enseignement limité à ma seule église ; et la question était :
comment atteindre ceux qui ne sont pas membres de l’église,
mais qui connaissent les mêmes problèmes ? J’arrivai à la
décision d’écrire cet ouvrage pendant que je continuais à
enseigner à ceux qui étaient à ma portée.

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Jean TSHIBANGU

Le passage de Jacques 4 :3-4 avait le plus motivé ma


préoccupation : Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que
vous demandez mal qui complète Jean 15 :7.

Avant que le frère ne vînt me communiquer sa


préoccupation, j’étais en prières pour le sermon du dimanche, et
le Seigneur m’inspira de parler sur la crainte de Dieu. Il me
renvoya dans le livre du Deutéronome chapitre 4, et en son
dixième verset où Moïse rappelle le message de l’Éternel :
Souviens-toi du jour où tu te présentas devant l’Éternel, ton
Dieu, à Horeb, lorsque l’Éternel me dit : Assemble auprès de moi
le peuple ! Je veux leur faire entendre mes paroles, afin qu’ils
apprennent à me craindre tout le temps qu’ils vivront sur la terre, et
afin qu’ils les enseignent à leurs enfants (Nouvelle Édition LOUIS
SECOND).
De la crainte de Dieu à la prière, il n’y a qu’un pas.

Dans l’adresse de l’apôtre Paul aux Philippiens, il dit :


Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur. Je le répète : réjouissez-
vous ! Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur
est proche. Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites
connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec
des actions de grâces. Et la paix de Dieu qui surpasse toute
intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ (4 :6).

Cette exhortation est aussi une consolation aux inquiétudes


du peuple d’Israël reprises dans le livre de Jérémie 15, son verset
18, lorsqu’ils se tourmentaient cherchant à savoir pourquoi leur
souffrance était continuelle et pourquoi leur plaie était
douloureuse et ne voulait pas se guérir. Israël dit : Serais-tu pour
moi comme une source trompeuse, comme une eau dont on n’est pas
sûr ?

Le Seigneur donna la réponse dans le chapitre 30 du même


livre, au verset 12 : Ta blessure est grave, ta plaie est douloureuse.
Nul ne défend ta cause, pour bander ta plaie ; tu n’as ni remède, ni
moyen de guérison. Tous ceux qui t’aimaient t’oublient, aucun ne
prend souci de toi ; car je t’ai frappé comme frappe un ennemi, je t’ai
châtié avec violence, à cause de la multitude de tes iniquités, du grand

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LES SEPT CLEFS D’UNE PRIERE VICTORIEUSE

nombre de tes péchés. Pourquoi te plaindre de ta blessure, de la


douleur que cause ton mal ? C’est à cause de la multitude de tes
péchés que je t’ai fait souffrir ces choses.

Il est de toute évidence que la rupture de la communion avec


Dieu est cette principale cause de malheur ; cette rupture a lieu
lorsque l’homme pèche (Esaïe 59 :1-2). L’Éternel qui est un
Dieu miséricordieux leur tendit Sa main en les invitant à revenir
à Lui. Nous le lisons dans ce passage de Jérémie : Ainsi parle
l’Éternel qui fait ces choses, l’Éternel qui les conçoit et les
exécute, Lui dont le nom est l’Éternel ; invoque-moi, et je te
répondrai ; je t’annoncerai de grandes choses, des choses cachées
que tu ne connais pas (Jérémie 33 :2-3).

Le seul souci du Créateur est de nous voir revenir à Lui pour


refaire notre relation personnelle avec lui. Ce peuple ne pouvait
invoquer Dieu qu’en recourant à la prière. Christ dit : Priez sans
cesse. En demeurant dans la prière, nous avons cette relation, et
la force de la garder.

Il est sans doute évident que la prière est la seule voie


obligée et une fonction importante de notre vie, car elle permet
non seulement de parler à Dieu, mais aussi de contrecarrer les
attaques du Diable. Nous voyons Job qui n’avait pas péché y
recourir dans le but de comprendre ce qui se passait autour de
lui. Le Seigneur l’exauça en le rétablissant dans son état de
prospérité.

Dans la vie courante, quand un enfant est né, il est attendu


qu’un jour, il commence à marcher à quatre pattes, et enfin
debout. S’il commence à marcher sur deux pieds, après la
marche, la prochaine étape sera le langage. Cet enfant
commencera à communiquer ses besoins par le langage
intelligible et audible. Si à l’âge de parler, il ne parle pas d’une
manière claire, ses parents sont inquiets. Tel est le cas du
chrétien qui accepte Christ, il doit être capable de communiquer
ses besoins à Dieu par la prière.

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Jean TSHIBANGU

Bon nombre de croyants qui blasphèment Dieu sont de ceux


qui ne connaissent pas la parole de Dieu, et par conséquent
viennent à Lui afin d’avoir tout de suite, et maintenant, des biens
matériels, ou encore trouver la solution à un problème donné,
chercher la guérison, le mariage, les richesses, les promotions ;
bref, qui viennent pour escroquer Dieu ; -mais en réalité ils n’ont
pas le souci d’avoir une relation intime et personnelle avec Lui.
Cherchez premièrement le Royaume de Dieu et Sa justice, et
toutes les choses seront données par-dessus.

Les principes bibliques sont aujourd’hui moins observés au


profit des habitudes, coutumes, et de l’activisme. Par le souci
d’apparaître ou la manipulation des faibles, l’activisme prend le
dessus par l’organisation des programmes des jeûnes, des prières
kilométriques, et malencontreusement suivis. Daniel avait
procédé de la même manière, mais la réponse de l’Éternel ne
dépendait pas du nombre de jours durant lesquels il avait jeûné,
car dès le premier jour, il avait déjà la réponse. L’ange Michael
venu en secours lui dit : dès le premier jour où tu as appliqué ton
cœur à comprendre et à t’humilier devant ton Dieu, ta prière a été
entendue ; et je suis venu vers toi en réponse à tes paroles. Voilà
en exemple quelques éléments qui nous montrent ce qui intéresse
Dieu. Notre Dieu n’est pas « un gaspilleur », Il donne à ceux qui
lui appartiennent, qui savent lui adresser de bonnes paroles.

L’ancien Président américain, Abraham Lincoln sortait


d’une réunion au cours de laquelle de bonnes résolutions avaient
été prises en faveur du pays. Mais curieusement, il était triste. Ce
qui attira l’attention de l’un de ses secrétaires qui l’approcha
pour en connaître la raison. Ce dernier lui dit : Président, Dieu
est de notre côté, nous avons espoir que ça va marcher. A.
Lincoln lui répondit : ce qui me préoccupe n’est pas que Dieu ne
soit pas de notre côté, mais plutôt, de savoir si nous sommes
aussi du côté de Dieu ? Notre relation avec Dieu doit être
bilatérale. Nombreux viennent à Lui pour demander, et ils en ont
fait même un ministère pendant qu’ils n’ont aucun souci de
chercher à savoir ce qu’ils peuvent aussi faire pour plaire à Dieu.

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LES SEPT CLEFS D’UNE PRIERE VICTORIEUSE

Le diable utilise la manipulation dans les églises aujourd’hui


pour démontrer que Dieu n’agit plus, et que les hommes de Dieu
sont des aventuriers. Nous le vivons au jour le jour et autour de
nous, et cela est un souffle de vent qui ne nous affecte plus
négativement du tout, surtout en ces temps où les chrétiens de
maison se multiplient.

Plusieurs mouvements entrant et/ou sortant qui sont


observés dans nos églises locales, soit pour aller dans les
nouvelles églises, ou rester à la maison, ou soit encore tenter
d’autres expériences sont la preuve palpable de l’ignorance de la
réalité dans la relation que nous devons avoir avec notre Père.
Ceux qui sont auteurs de ces mouvements semblent les justifier
par le souci de trouver des églises où Dieu est vivant et capable
de répondre à leurs demandes. Christ qui guérissait ou devant un
nécessiteux, mettait en exergue la foi de la personne. Ces
hommes vagabonds spirituels taxent les hommes de Dieu
d’aventuriers ou de « sans Saint-Esprit » du fait qu’ils ne voient
pas la main de Dieu dans leur vie. Ce qu’il faudrait savoir est que
le Pasteur n’est pas un magicien, mais un instrument que le
Seigneur utilise pour communiquer Ses bénédictions à celui qui a
cru en Lui.

Abraham, qui est notre père de la foi, avait opéré combien


des miracles dans sa vie ? Les miracles comme les guérisons sont
concomitamment l’œuvre de la manifestation du Saint-Esprit, et
de la souveraineté de Dieu, et non du pasteur. Vous pourriez
faire le tour des églises, mais si vous n’avez pas une relation
personnelle avec Dieu, vous ne trouverez jamais ce que vous
cherchez, car Dieu n’exauce pas les prières formulées avec des
intentions malveillantes. C’est comme un paralytique qui se dit :
si le Seigneur me guérit, je mettrai le monde sur ma tête afin de
récupérer le temps passé dans l’inactivité. Dieu répondra
difficilement à pareille prière.

La réponse à toutes les inquiétudes et défaites nous est


donnée dans le passage cité au début de ce point : l’athlète n’est
pas couronné, s’il n’a pas combattu suivant les règles (2

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Jean TSHIBANGU

Timothée 2 :3-5). S’il ne respecte pas les règles, il est disqualifié.


Il s’agit de connaître ces règles et les mettre en pratique. Ce que
nous disons pour l’athlète s’applique aussi au chrétien, le vrai
chrétien et disciple de Christ.

Nous voulons dire qu’en général le non-exaucement de nos


prières n’est pas nécessairement imputable aux serviteurs de
Dieu ou à la cible privilégiée « les pasteurs » – mais en grande
partie au manque de la mise en pratique des règles du jeu que
nous appelons les clefs, d’une part, et à la souveraineté de Dieu
de l’autre.

Suivons l’exemple des disciples de Christ qui sont allés Le


voir pour lui demander de leur apprendre comment prier
(Matthieu 6 :5-13). Jésus leur apprit comment le faire. Cet
enseignement donné aux disciples ne s’est pas arrêté en leur
temps, il est aussi applicable de nos jours.

Sur témoignage et expérience de ceux qui nous ont


précédés, il s’avère clairement que Dieu, dans Sa souveraineté,
ne répond pas à toutes les prières. Dieu n’est pas impressionné
par le nombre de jours que durent nos jeûnes, nos prières ni par
le ton sur lequel nous le faisons, mais Il est plutôt intéressé par
notre obéissance à Ses commandements, notre fidélité à Sa
parole.

Nous pouvons jeûner autant de jours que nous pouvons,


prier et gémir comme nous le pouvons, mais le dernier mot
appartient à Dieu. Certaines des prières sont restées sans suite
durant un temps ou une génération, mais elles se sont accomplies
dans les générations suivantes. Demeurez dans la prière car un
chrétien qui n’a pas la vie de prières est semblable à quelqu’un
qui est dans le coma ou encore qui souffre de troubles de
tension : hypo ou hyper (tension) – à un bâtiment dont
l’installation électrique n’a pas de connexion avec le générateur
ou au réseau – à un véhicule dont le moteur est en panne, sans
batterie.

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