Edgewise

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 8

1

EDGEWISE
1°/ INTRODUCTION :

La méthode « EDGEWISE » est une technique fixe multiattache, qui a pour


objectif de déplacer les dents sur leurs arcades ou des arcades en totalité par rapport
à la base osseuse correspondante, ceci implique un contrôle absolu de tous les
mouvements réalisés et donc l’orientation des dents dans tous les sens de l’espace
(sens vetical-mésio-distal).

EDGE = côté le plus étroit. WISE = Fil


Et ne s’applique en principe qu’à des dispositifs fait d’arc rectangulaire
utilisé en plaçant le côté le plus étroit perpendiculairement à l’axe de la dent, ces arcs
sont engagés avec force ou avec très peu de jeu dans des attachements fixes ou sur
des bagues elles même scellées sur les dents.

L’EDGEWISE est la technique multi-attache qui fût crée pour répondre aux
exigences des mouvements orthodontiques, ce n’est par une méthode de traitement
mais c’est un système mécanique ; qui permet des déplacements dentaires
contrôlés.

La terminologie descriptive de l’appareillage est américaine, le caractère


universel de la terminologie nous oblige à conserver ces termes, mais nous
essayerons chaque fois que cela sera possible de donner une traduction dans le
texte, les utilisateurs de l’EDGEWISE ont pris l’habitude d’utiliser quelques mesures
ANGLOSAXONS ainsi nous avons jugé nécessaire d’ajouter une table de conversion
des principales mesures utilisées.

2°/ HISTORIQUE :

C’est en 1925 que fût présentée au cours d’une conférence à « NEW


LONDON » l’appareillage orthodontique « EDGEWISE ».

Le docteur EDWARD ANGLE son inventeur, est un orthodontiste qui avait


consacré sa vie, à la recherche d’une mécanique capable de lui permettre de traiter
ses patients en rétablissement l’occlusion aussi proche que possible de l’occlusion
idéale.
L’EDGEWISE était l’aboutissement de cette recherche et le dernier d’une série
successivement abandonnée, ANGLE la présentait comme « the latest and the best
in orthodontic mécanism »

Le premier article sur cette technique paru en (1928) dans la DENTAL


CASMOS mais il reste l’apanage d’un petit groupe d’initiés.
c’est à EDWARD ANGLE que l’orthodontie doit la méthode EDGEWISE. Né en
(1858) en (PENSYLVANIE) USA, il a publié ses travaux à partir de (1886), et il a
fondu une école destinée à l’enseignement de l’orthodontie qui la considère comme
une spécialité en (1900).

DESCRIPTION DES ELEMENTS DE L’APPAREILLAGE EDGEWISE


STANDARD :
2

L’EDGEWISE est un appareillage orthodontique amovo-inamovible. Il


comporte des éléments fixés sur les dents, qui leur transmettent les forces de
déplacement, et des éléments interchangeables qui, une fois attachée aux éléments
fixés, sont générateurs de ces forces. Tous ces éléments métalliques étaient à
l’origine en or, mais très rapidement l’acier inoxydable aux qualités mécaniques bien
supérieures a remplacé l’or dans leur fabrication.

Bagues :
Les bagues confectionnées sont formées sur les dents elles-mêmes à l’aide
de pinces spéciales (les pinces de Hawlett).
Ces bagues préformées satisfont dans la plupart des cas aux qualités requises pour
de bonnes bagues orthodontiques, c’est-à-dire :

- pouvoir s’adapter aussi intimement que possible à la morphologie dentaire,


- permettre une sertissure des bords occlusaux et cervicaux,
- être stables, c’est-à-dire résister à tout mouvement de bascule ou
d’enfoncement, avant même d’être scellées,
- avoir le minimum d’épaisseur inter proximale, tout en ayant suffisamment de
rigidité pour résister aux forces occlusales,
- éviter sur tout leur pourtour de léser l’attache gingivale.
Lorsque les points de contact entre les dents sont trop serrés, il est nécessaire de
prévoir une séance préalable d’écartement des dents par dispositif séparateur (tel
que fil de laiton).

Bases collées :

L’innovation la plus importante de ces vingt dernières années a été l’utilisation,


comme supports des attachements orthodontiques, de bases métalliques
directement collées sur les dents par leurs faces internes qui portent des
microalvéoles ou un treillis métallique soudé. Les progrès accomplis dans le
domaine des produits adhésifs ont permis d’augmenter la fiabilité de ces collages
et d’en simplifier le mode opératoire.

Le collage peut être fait dent par dent en méthode directe, ou par groupe de
dents en méthode indirecte : les attachements sont alors positionnés sur modèle
au laboratoire et pris dans une gouttière de transfert en matériau souple (silicone
ou thermoplastique).

• Attachements principaux :
Ils se présentent sous deux formes : sur les dernières molaires baguées ce sont
des tubes, sur toutes les autres dents ce sont des verrous ou « brackets ».

Bracket d’EDGEWISE :
Il est constitué par un bloc de métal portant une gorge transversale en son
milieu ; cette gorge se présente comme une glissière à lumière rectangulaire de
dimension .022 X .028 destinée à recevoir des arcs rectangulaires dont la
dimension maximale est .0215 X .028 s’encastrant à friction douce.

Tube EDGEWISE :
3
Ce sont des tubes soudés à mi-hauteur de la face vestibulaire des bagues
des deuxièmes molaires ; la lumière rectangulaire de ces tubes a les mêmes
dimensions que celles des brackets.
Postérieurement, entre le tube et la bague il peut y avoir une encoche
(extension distale) qui permet l’accrochage d’une ligature

Attachements accessoires :
Ce sont es éléments soudés sur les faces vestibulaire ou linguales des
bagues t destinés à servir de points d’application aux forces auxiliaires de
l’EDGEWISE ;
Les plus fréquemment utilisés sont les suivants :

- le tube de force extra orale de lumière rond de (.045) ; il est juxtaposé au tube
ou au bracket de la dernière molaire supérieure baguée ; ces tubes sont
destinés à recevoir l’extrémité des arcs faciaux.
- Les crochets à ouverture distale soudés sur la face vestibulaire des dernières
molaires baguées, contre la paroi gingivale du tube EDEGEWISE ; ils servent
à l’accrochage d’anneaux élastiques.
- Les boutons ou les crochets linguaux (cleat lugs), situés sur la face linguale de
toutes
les bagues, sauf celles des incisives ; il sont très utiles pour la correction ou le
contrôle des rotations ou des inversions d’articulé.
- Des œilletons (eyelets) peuvent également être soudés à divers endroits de la
bague.

Eléments amovibles :
Ce sont les arcs, qui sont les éléments actifs spécifiques de l’appareillage
EDEGEWISE ; ils sont fabriqués à partir de fils d’acier de section et de
dimensions différentes en fonction des phases du traitement. Les premières
phases sont réalisées au moyen de fil de section ronde et dont les dimensions les
plus courantes sont : .014, .016, .018, .020. Puis dès que l’avancement du
traitement le permet, ces arcs ronds sont remplacés par des arcs d’EDGEWISE
proprement dits, de section rectangulaire et dont les dimensions usuelles sont :
.017 X .025, .019 X .025, 021 X .027, .0215 X .028. Le choix de la taille est
fonction de la nature de la phase ; les dimensions faibles par rapport à la lumière
des brackets servent pour les phases de travail où des déplacements dentaires
sont nécessaires, les autres pour les phases de stabilisation et d’ancrage.
• Forces extra orales :
Deux systèmes de forces extra orales peuvent être utilisés avec l’appareillage
EDGEWISE. Le système de l’arc facial (Pull head gear) ou l’arc à crochet en J de
Hickham ou de Lee).
Les trois principes spécifiques de l’EDGEWISE :

Avant tout traitement orthodontique, il est indispensable d’établir un diagnostic


complet. Ce diagnostic doit permettre de définir un certain nombre d’objectifs
de traitement dans le but de rétablir une occlusion idéale. Mais la réalisation
de ces objectifs est souvent tributaire des limites de la technique employée.
En EDGEWISE cette limitation n’existe pas. Les résultats de l’analyse
d’arcade et de l’analyse céphalométrique détermineront le plan de traitement
et la fin du traitement doit être obtenue conforme aux objectifs grâce à trois
principes spécifiques de l’EDGEWISE :
- le contrôle tridimensionnel des mouvements dentaires.
- La maîtrise des zones d’ancrage.
- Le concept de l’arc idéal.
4
Mouvements dentaires contrôlés :
Ils sont réalisés au moyen des arcs et des forces auxiliaires, forces extra
orales ou forces intra ou intermaxillaires. En EDGEWISE moderne deux types
d’arcs sont utilisés consécutivement : des arcs ronds et des arcs rectangulaires.

- Arcs ronds :
Ils n’existaient pas dans la méthode originale où le fil rectangulaire était utilisé dès
le début du traitement. L’arc était alors adapté à la malformation et les
déformations atténuées progressivement, mais les arcs ronds inspirés des
techniques dites de forces légères, se sont avérés plus rapides et plus efficaces
dans l’accomplissement de certains mouvements, aussi les utilisateurs de
l’EDGEWISE ont adopté ces arcs ronds pour les premières phases du traitement.
Ces arcs agissent par leur élasticité suivant le principe de l’ancrage réciproque.

- Arcs rectangulaires :
Ils sont spécifiques de l’EDGEWISE. Leur taille varie en fonction de la phase
pour laquelle ils sont utilisés. Pour un appareillage où la lumière des
attachements est .022 X .028. Seuls les arcs de finition et les arcs de
stabilisation ou d’ancrage auront la taille maximale
.025 X .028. Les autres arcs dits travaillants auront un diamètre inférieur, le 1er
pouvant être .017 X .025 ou .018 X .025.
Les arcs travaillants d’EDGEWISE sont construits à partir d’un fil d’acier
rectangulaire contourné sur chant pour lui donner approximativement la forme
de l’arcade : ce sont des « blanks » ou ébauches. Sur ces ébauches un certain
nombre de plicatures ou de courbures seront faites de telle sorte que l’arc ait en
face de chaque attachement une conformation et une orientation particulière
propre à la position recherchée pour chaque dent et c’est l’effet de l’assemblage
attachement-arc qui délivrera la force à la dent et provoquera son déplacement.

Courbures de 1er ordre :


Ce sont les premières courbures introduites sur une ébauche d’arc
rectangulaire formée à plat. Ces courbures n’affectent pas la planéité de l’arc. Elles
sont réalisées au moyen de la pince de Tweed n° 442 dont les mors sont appliqués
sur les petits côtés de l’arc. Elles consistent en des accentuations de courbes ou des
plicatures en baïonnette vers l’extérieur de l’ébauche (offset) ou vers l’intérieur
(inset). Elles peuvent quelquefois être exagérées (hypercorrection des rotations).

Courbures du 2ème ordre :


Ce sont des courbures réalisées dans un plan vertical au moyen d’une pince
n° 442 servant d’étau, les mors étant en contact avec les surfaces larges de l’arc
rectangulaire. La plicature est réalisée par pression digitale de chaque côté de la
pince. Lorsque la portion d’arc distale à la pince est pliée en direction gingivale cette
courbure est appelé « tip back Bend ». Lorsque la partie d’arc mésiale à la pince est
pliée en direction gingivale c’est un « tip forward ». Une section d’arc portant un « tip
back » introduit dans une lumière d’attachement parallèle au plan d’occlusion
provoquera une distoversion de la dent. Une section d’arc portant un « tip forward »
dans les mêmes conditions provoquera une mésio-version. Les courbures du
deuxième ordre ont donc pour rôle de contrôler la direction mésio-distale de l’axe des
dents. Les « tip back » sont utilisés systématiquement dans une phase du traitement
en EDGEWISE appelée préparation d’ancrage (décrite plus loin), soit isolement sur
la dernière molaire, soit en série sur les dents postérieures à la canines. Les « tip
forward » sont utilisés pour contrebalancer l’action parasite de certaines forces. Cette
courbure favorise un déplacement parallèle des dents voisines du site d’extraction.

Courbures du 3ème ordre :


5
Elles sont réalisées au moyen de 2 pinces situées dans un plan perpendiculaire
à l’arc et dont les mors sont appliqués sur la grande surface de l’arc ; l’une des
pinces servant d’étau reste immobile, l’autre pince effectue un mouvement de
torsion.
Cette modification de forme de l’arc s’appelle le torque. Le torque désigne donc un
état et pas un mouvement. C’est la conformation en torsion d’un arc rectangulaire.
Bien que les courbures du troisième ordre soit chronologiquement les dernières à
être introduites sur l’arc d’EDGEWISE nous les décrirons mieux à partir d’une
ébauche d’arc ne portant aucune autre courbure. A ce stade l’arc posé sur une
plaque de verre adhère sur toute la surface d’un grand côté du fil rectangulaire. La
plaque de verre représente le plan de l’arc. Si l’on saisit l’arc à l’aide de la pince 442
appliquée sur les grands côtés en n’importe quel point de l’arc, l’axe de la pince se
trouve dans le plan de l’arc.

Maitrise des zones d’ancrage :


Les forces utilisées pour réaliser les mouvements orthodontiques de dents
sont des forces réciproques entre le point d’ancrage de la force et son point
d’application. L’intérêt de la technique « Edgewise » est de pouvoir effectuer ces
mouvements en contrôlant, ave précision le déplacement des zones d’ancrage et
des zones de travail conformément aux objectifs du traitement.
• Définition de la zone d’ancrage :
Une zone d’ancrage est définie comme une zone qui résiste au déplacement
sous l’effet des forces orthodontiques. Si la zone se situe au niveau dento-
alvéolaire cette résistance peut être variable ; c’est-à-dire que la zone d’ancrage
peut subir elle-même un déplacement souhaité ou non. Ce mouvement est
désigné par le terme de « perte d’ancrage ». Pour évaluer le degré de résistance
que nous souhaitons, trois éléments seront à prendre en considération :
- la position recherchée de l’incisive mandibulaire en fin de traitement.
- Le résultat de l’analyse d’arcade mandibulaire qui précisera l’indication et le
site des dents à extraire.
- Le rétablissement de rapports de classe 1 d’Angle entre les arcades.
Ces trois objectifs définis nous serons en mesure de classer nos traitements en
trois catégories :
- les cas d’ancrage maximal où la zone d’ancrage ne devra subir aucun
déplacement.
- Les cas d’ancrage modéré où une petite perte d’ancrage est permise.
- Les cas d’ancrage minimal où un mouvement mésial assez important des
dents postérieures est souhaitable.
On distinguera trois d’ancrage :
- les ancrages naturels.
- Les ancrages renforcés.
- Les ancrages préparés.

Concept de l’arc idéal :


La mise en place d’arcs appelés « arcs idéaux » représente l’ultime étape d’un
traitement en Edgewise, Toutes les phases précédentes avec leurs arcs, leurs
forces, leurs auxiliaires n’ont de raison d’être que le fait de permettre l’introduction
simple des arcs idéaux. La grande originalité de cette technique est de réaliser le
déplacement contrôlé des dents vers la position souhaité à la fin du traitement.
Pour un patient donné il serait donc possible à partir d’un « set-up » (remontage
des dents des modèles de plâtre selon les objectifs prévus du traitement)
visualisant la fin du traitement de construire ces arcs idéaux avant même le début
du traitement. Ces arcs idéaux auront pour rôle :

- de déterminer la forme d’arcade optimale pour le patient,


6
- de positionner les dents dans le sens vestibulo-lingual de telle sorte que des
points de contact anatomiques normaux soient rétablis, en fonction de la
morphologie de chaque dent,
- de positionner les dents de telle sorte que leurs axes aient une orientation
vestibulo-linguale correcte.
- De réaliser une concordance entre l’arcade supérieure et l’arcade inférieure
pour rétablir la normalité des relations occlusales.

• Forme d’arcade idéale pour le patient :


Ce concept de forme d’arcade individualisée est essentiel en thérapeutique
Edgewise. Il ne concerne pas seulement l’aspect esthétique mais également
la stabilité du résultat.

Courbures des arcs idéaux :


A partir de l’ébauche préparée sur la charte les courbures des trois ordres sont
placées sur les arcs.

Courbures du 1er ordre :


L’utilité de ces courbures est de parfaite l’alignement des dents selon le
contour idéal
De l’arcade. Elle prendra en compte la morphologie des couronnes dentaires de telle
sorte qu’après l’action de cet arc chaque dent retrouve avec ses collatérales des
points de contact anatomiques normaux. La ligne passant par les bords incisifs, les
pointes cuspidiennes des canines et les crêtes vestibulaires des prémolaires et de
molaires sera alors une ligne continue.

Arc mandibulaire :
- Il ne portera aucune déformation au niveau des incisives mais la partie
antérieure de l’arc sera très légèrement aplatie pour se trouver en retrait par
rapport à la ligne guide.
- A partir d’une marque située entre l’incisive latérale et la canine l’arc subira
une accentuation de sa courbe : la courbure canine.
- Au niveau du point de contact canine et 1ère prémolaire, un légère plicature est
faite, en forme de baïonnette, sortant l’extérieur de la ligne guide (« offset »).
- Enfin au niveau du point de contact entre 2ème prémolaire et 1 molaire un
« offset » plus important est réalisé.
- Enfin au niveau du point de contact entre 1ère et 2ème molaire, l’arc
mandibulaire est légèrement angulé vers l’intérieur de la ligne. Cette plicature
est connue sous le nom de « toe in ».

Arc maxillaire :
- Une première déformation sera faite entre incisive centrale et incisive latérale
du fait du volume moins important de cette dernière. Cette déformation en baïonette
intérieure porte le nom d’ « inset ».
- Au niveau du contact incisive latérale canine, l’arc est ramener à l’extérieur et
contourne la canine par une courbure accentuée.
- La déformation suivante est située entre la 2ème prémolaire et la 1ère molaire :
c’est un « offset ».
- Lorsque les 2èmes molaires sont baguées un dernier « offset » un peu moins
marqué est fait entre 1ère et 2 ème molaires.
Ces courbures du 1er ordre ayant été introduites dès les premiers arcs les
corrections faites par les arcs idéaux sont mineures.

Courbures du 2ème ordre :


7
Elles sont fonction des mouvements effectués pendant le traitement. Si une
préparation d’ancrage de type Tweed a été faite de « tip back bends » seront placés
sur l’arc idéal. « Tip back », « tip forward » et « steps » peuvent être nécessaires
pour l’hypercorrection des anomalies verticales (supraclusions). Les « artistic bends
sont placés dans le secteur antérieur.

Courbures du 3ème ordre.


Les arcs travaillants sont supposés avoir redonné à toutes les dents une
orientation linguo-vestibulaire correspondant à la position fonctionnelle. La surface
vestibulaire des couronnes présente alors une angulation spécifique par rapport au
plan d’occlusion. L’axe d’insertion des brackets varie donc en fonction de cette
angulation. Le rôle des arcs idéaux est de finir à réaliser cette angulation et en fin
d’action les arcs seront passifs sur toute leur longueur.
Description :
A la mandibule
- pas de torque au niveau incisif.
- peu ou pas de torque au niveau des canines.
- Torque progressif radiculo-vestibulaire sur les secteurs latéraux à partir des
prémolaires.
Au maxillaire :
- torque radiculo-palatin dans le secteur antérieur ;
- Torque variable sur la canine en fonction de sa morphologie et de la position
de lumière du brackets.
- Torque progressif radiculo-vestibulaire sur les secteurs latéraux à partir es
prémolaires.

Conclusion :
Dans tous les cas où le traitement consiste en des déplacements
dentaires la technique Edgewise est celle qui offre les possibilités mécaniques les
plus rigoureuses. Depuis son invention elle a donné naissance à différentes
méthodes
8

Pr. N.A FOUATIH

Vous aimerez peut-être aussi