Poly TP Bioch
Poly TP Bioch
Poly TP Bioch
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RECOMMANDATIONS
En outre, les étudiants présentant une allergie au latex doivent se procurer des gants de vinyle (en supermarché)
pour pouvoir manipuler les produits dangereux.
I - CAHIER DE LABORATOIRE
Ce cahier doit permettre à l’étudiant de garder une trace écrite de ce qu’il fait en TP et d’acquérir la rigueur
indispensable à la prise de notes lors d’un travail expérimental. Il permettra également de rédiger le compte rendu
de TP correspondant.
Le cahier de laboratoire est un document de travail personnel dont le contenu doit pouvoir être utilisé par toute
autre personne. A ce titre il doit être tenu sous une forme bien définie et être rédigé de manière claire et lisible.
Format et rédaction
Le cahier sera sans spirales et toutes les pages devront être numérotées.
Sur la première page (page 001), l’étudiant indiquera : nom, prénom, année d’étude, année universitaire. Les pages
002 à 005 seront réservées à l’écriture de la table des matières qui sera actualisée au fur et à mesure des séances.
Ce cahier est un document de travail, il doit donc être complété sur place et à chaque séance, si besoin est.
Le cahier de laboratoire doit être suffisamment complet pour qu’on puisse s’y référer et réaliser à nouveau
l’expérience décrite dans les mêmes conditions expérimentales et obtenir les mêmes résultats dans les limites
d’erreur établies.
Le cahier étant numéroté, aucune page ne pourra être arrachée. Une encre ineffaçable sera utilisée à la rédaction.
Ecrire directement dans le cahier sans rien retranscrire, pas de feuilles volantes. Si une erreur est constatée, il
faudra la rayer proprement sans la faire disparaître et écrire à côté la correction ainsi que le motif.
II - CONNAISSANCE DES PRODUITS CHIMIQUES ET DES RISQUES
Actuellement, il existe des centaines de milliers de substances organiques et de produits minéraux. Parmi eux, près
de 50 000 présentent, à divers degrés, un danger pour la santé et la sécurité des manipulateurs. Les risques associés
aux produits chimiques sont essentiellement de deux ordres : d'une part ces produits peuvent avoir une action
néfaste sur l'organisme et c'est alors leur toxicité qui intervient ; d'autre part ces produits sont souvent
inflammables.
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1) CONTAMINATION PAR LES SUBSTANCES DANGEREUSES
Les substances dangereuses peuvent :
1. contaminer la peau et les yeux par contact
2. contaminer l'air, sous forme de poussière, fumée, gaz, vapeur et aérosol
3. être portées à la bouche par méprise ou par les mains souillées.
Les substances dangereuses peuvent entrer dans l'organisme par plusieurs voies à la fois :
la voie respiratoire : les gaz, poussières, vapeurs, fumées pénétrant par inhalation dans les poumons et de là
dans le sang
la voie digestive : les solides ou liquides sont avalés dissous et résorbés au niveau du tube digestif plus ou
moins totalement
la voie cutanée : les liquides ou les gaz pénètrent dans l'organisme à travers la peau.
Chaque substance dangereuse a ses risques particuliers. On peut classer ces risques en se basant sur la nature des
effets. La réglementation classe les diverses substances en :
selon le danger et la nature spécifique des risques. Cette classification a été récemment modifiée et remplacé par
le Système Général Harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques (SGH) élaboré au niveau
international. L’acronyme « CLP » signifie en anglais, « Classification, Labelling, Packaging » c’est-à-dire
« classification, étiquetage, emballage ». Le règlement CLP est l’instrument réglementaire permettant de faire
appliquer les recommandations du SGH au sein de l’Union européenne. Ce texte européen définit les règles en
matière de classification, d’étiquetage et d’emballage des produits chimiques pour les secteurs du travail et de la
consommation.
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4) IDENTIFICATION DES SUBSTANCES DANGEREUSES
Une mesure importante qui permet de travailler en sécurité avec des substances dangereuses est la mise au point
d'un système d'identification et d'information efficace qui doit permettre d'identifier rapidement les substances, de
noter les risques dus à ces produits et de recommander des mesures préventives. On trouve des listes de substances
dangereuses avec leurs noms, symboles de dangers éventuels, catégories de risques : phrases R (risques) et S
(sécurité).
5) ETIQUETAGE
L'étiquette sur tout emballage ou récipient doit comporter les indications suivantes :
1. le nom de la substance
2. les mentions spécifiques de danger et/ou les symboles qui s'y rapportent
3. les phrases mentionnant les risques particuliers dérivant de ces dangers : Phrases R (risques)
4. les phrases mentionnant les conseils de prudence destinés à pallier tous ces risques : Phrases S (sécurité)
5. le nom et l'adresse du fabriquant ou de toute autre personne qui met cette substance à la disposition des
utilisateurs.
- Eliminer le risque.
- Circonscrire le risque à la source.
- Prendre des mesures de prévention matérielle.
- Utiliser des moyens de protection.
- Au cours des manipulations de chimie, manipuler toujours au-dessus de la table :
Les souliers ne résistent pas à l'action des produits chimiques !
1. 7) PRECAUTIONS NECESSAIRES
La manipulation des produits dangereux doit être entourée de toutes les précautions nécessaires :
Porter des lunettes de protection.
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Indiquer au marqueur indélébile, sur chaque récipient la nature de la substance qu’il contient.
Ne jamais pipeter à la bouche. Porter des gants lors de la manipulation de produits corrosifs ou
hautement toxiques par contact (produits allergisants).
Travailler si possible sous une hotte ventilée pour les produits volatils toxiques par inhalation, ou pour
toute réaction susceptible de dégager des gaz toxiques, et loin d'une source de chaleur ou d'électricité
statique.
Ne jamais jeter à l'évier des solvants toxiques ou inflammables.
Se laver soigneusement les mains après la manipulation des produits toxiques.
Ne jamais fumer, boire, manger, dans la salle de travaux pratiques.
8) NETTOYAGE
A la fin de la séance de manipulation, videz dans les « bidons déchets » réservés à cet effet tout vos récipients
souillés et nettoyez toute votre verrerie sans oublier les inscriptions aux marqueurs.
Nettoyez soigneusement la paillasse ou la table quand des produits chimiques y sont tombés. Prenez un chiffon
ou un papier, éventuellement tenu avec une pince pour protéger les doigts.
Ranger comme à l’initial votre paillasse et débrancher les appareils électriques.
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LA MICROPIPETTE
Ex : P200
1
Le trait indique la virgule
0
après l’unité µL
0
0
Pour 1000 et P5000
Il est ABSOLUMENT INTERDIT d'utiliser les P20, P200 et P1000 en dehors des"fourchettes" précisées ci-
dessus.
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LES RAPPORTS ECRIS A LA MAIN NE SERONT PAS ACCEPTES
Le compte rendu doit obligatoirement être rédigé et traité dans l’ordre des différents points énoncés ci-
dessous.
Nom et prénom du ou des auteurs ; Date de la manipulation
Titre du TP
Doit comporter l’objectif de l’étude, les méthodes utilisées et les résultats principaux.
La partie Matériel et Méthode consiste à décrire le matériel spécifique utilisé en travaux pratiques et en la
description des protocoles utilisés. Vous devez rédiger et non établir des listes.
A. Matériel
La partie ‘matériel’ n’est pas indispensable, elle sert à décrire le matériel biologique utilisé (anticorps,
lignées cellulaires, enzymes) quand celui-ci est conséquent. Elle ne doit en rien être une liste exhaustive de
la verrerie utilisée et doit être rédigée sous forme de phrases.
B. Méthodes
Dans cette sous-partie vous décrivez vos manipulations en rédigeant. Vous devez impérativement indiquer
les concentrations des solutions mères que vous utilisez et les temps d’incubation. Si vous réalisez
plusieurs fois le même type d’expérience, ne la décrivez qu’une fois et faites un tableau pour résumer les
conditions particulières à chaque expérience. Vous devez être concis et nous devons être capables de refaire
la manipulation à partir de votre compte rendu.
Il ne faut surtout pas recopier le polycopié! (Si c’est le cas, c’est du plagiat)
IV- Résultats et discussion
Si le TP a donné lieu à plusieurs expériences, chacune d’entre-elles doit être décrite de la façon suivante :
Les résultats doivent être présentés sous forme de figure, incluse dans le texte ou donnée en annexe. Pour
les figures de résultat, vous devez :
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- Graphique : titre, échelle, équation de la courbe, coefficient de corrélation, légende
- Tableau : titre
- Figures imagée (photo, dessin ou autre) : titre, une légende qui permette de comprendre la
figure
Une figure doit se suffire à elle-même sans nécessiter de lire le texte à côté. Si vous avez fait des calculs
pour obtenir votre figure vous devez donner un exemple de calcul.
Vous devez décrire vos résultats d’un point de vue qualitatif (ce que vous observez) et d’un point de vue
quantitatif. Vous devez être rigoureux sur cette analyse.
- Discussion :
Tout résultat obtenu doit être discuté soit en analysant la qualité de votre manipulation soit en le
comparant à la littérature. Cette discussion peut se faire progressivement au cours de l’analyse des
résultats.
Vous devez aller chercher dans la littérature et comparer vos résultats à des résultats théoriques.
En cas de différence avec les données théoriques, vous devez expliquer pourquoi en vous basant sur
les principes des techniques que vous avez utilisés.
- Conclusion :
Il faut absolument faire une phrase de conclusion sur vos résultats. Si vos résultats ne vous paraissent pas
suffisamment clairs pour répondre à la problématique, vous devez le dire à ce stade.
V – Conclusion et Perspectives
Pour cela, vous réalisez deux paragraphes distincts :
- un paragraphe de synthèse des diverses expériences mises en œuvres et voir si vous avez
répondu avec vos résultats à l’objectif de départ des travaux pratiques.
- Un paragraphe d’ouverture dans lequel vous proposerez des expériences complémentaires ou
des expériences à réitérer.
NB : Ce n’est pas la peine de gâcher des kilomètres de papier. Soyez concis et précis, vous ne serez
pas notés au poids.
VI – Références
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Introduction
Au cours de ces travaux pratiques les étudiants apprennent à doser, à séparer et à identifier des
biomolécules. Le dosage des biomolécules d’intérêt (glucides et protéines) est réalisé en utilisant des
méthodes colorimétriques. La séparation ainsi que l’identification des biomolécules se font par
l’utilisation de chromatographie sur couche mince (CCM). LE TRAVAIL DOIT ETRE PARTAGE.
LA PREMIERE SEANCE UN ETUDIANT DU BINOME REALISE LE DOSAGE ET LE
SECOND LA CCM. A LA 2E SEANCE LES ROLES SERONT INVERSES.
L’équation de la droite est obtenue en tenant compte de chacun des points de la gamme: la plupart du
temps, les imperfections expérimentales entraine l’obtention de points qui ne sont pas parfaitement
alignés. Pour obtenir une droite moyenne qui tient compte de tous les points il faut :
- calculer la pente moyenne : . Pour cela, pour chaque couple de point A, B, on calcule la
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- Calculer les coordonnées d’un point théorique : on pose x=1 par exemple, on a donc un point
de coordonnée x=1 et y= *1. On place ce point sur le graphique et on trace la droite entre
l’origine et celui-ci.
La qualité de la gamme étalon obtenue est estimée par une valeur statistique appelée coefficient de
corrélation et noté r2. Cette valeur est comprise entre 0 et 1, la valeur 1 correspondant à une droite
parfaite. On considère que les résultats obtenus correspondent bien à une droite si le coefficient de
corrélation est supérieur à 0,95, ce qui correspond à un écart moyen des points de 5% par rapport à la
droite moyenne. Cette valeur est obtenue en utilisant la fonction régression linéaire de votre calculatrice.
Nota Bene : En théorie, à concentration en biomolécule nulle, l’absorbance est nulle. En pratique, nos
biomolécules ne sont pas seules en solution et les ions ainsi que les réactifs de dosage peuvent absorber
un peu en présence des biomolécules. Afin de palier à cette absorbance non due à la concentration en
biomolécule, une expérience témoin est réalisée, dans laquelle la biomolécule est omise. L’absorbance
de ce témoin A0 sera retirée de l’absorbance mesurée pour les points de la gamme étalon ou de la solution
inconnue. On obtiendra un An=An-A0 pour chaque mesure. C’est cette valeur corrigée qui sera utilisée
pour le graphique.
Pour mesurer l’absorbance, le spectrophotomètre envoie sur une cuve contenant la solution à mesurer
un faisceau à la longueur d’onde voulue avec une intensité IO. Selon le milieu traversé, cette intensité va
être absorbée partiellement par l’échantillon et donc l’intensité va diminuer. Cette nouvelle valeur, notée
I, est mesurée par un détecteur. L’absorbance est donnée par A=log(I0/I), c’est donc une valeur sans
unité. La mesure du spectrophotomètre ne donne une valeur d’absorbance correcte en dessous de 1. Au-
dessus de A=1, nous sommes au-dessus des limites de mesure de l’appareil.
Cet instrument a besoin d’être calibré : il faut lui faire mesurer avant chaque expérience la valeur I0,
c’est ce qu’on appelle le zéro du spectrophotomètre ou le blanc. Pour cela, on peut notamment ne rien
mettre dans l’instrument, appuyer sur le bouton « zéro ». Dans ce cas, on dit qu’on fait le zéro sur l’air.
C’est ce qui sera réalisé ici.
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III. Chromatographie de partage sur couche mince (CCM)
Lorsqu’une substance est mise en présence de solvants non miscibles A et B, elle se répartit en solution
entre ces deux solvants avec des concentrations Ca et Cb telles que : Ca/Cb= constante. Cette constante
est appelée coefficient de partage de la substance considérée entre les deux solvants. A une température
donnée et un système de solvants donné, cette constante est une caractéristique de la substance étudiée
et indépendante de la concentration de la substance et n’est pas affectée par la présence d’autres solutés.
Les chromatographies sur papier, sur couche mince et sur colonne sont basées sur le principe de la
chromatographie de partage.
La phase stationnaire utilisant dans les TP de biochimie sera une couche mince de gel de silice sur plaque
d’aluminium et la phase mobile des solvants non miscibles.
Les composants constitutifs du soluté se distribuent le long du parcours du solvant, selon leur coefficient
de partage, entre le solvant organique et la phase aqueuse qui imprègne le support de silice. La
chromatographie est ascendante, le solvant migrant du bas vers le haut du support. La distance parcourue
par chaque substance depuis l’origine (ligne de base) par rapport front du solvant, définit Rf :
La Rf est caractéristique d’une substance dans des conditions expérimentales données. Pour identifier
une substance inconnue, il faut analyser par chromatographie simultanément une substance connue,
présumée identique à celle qu’on étudie.
IV. SECURITE
Produit Etiquetage
Butanol Inflammable ; Corrosif
Acide acétique Inflammable ; Corrosif
Ninhydrine Nocif ; Irritant
Réactif de folin Nocif ; Irritant
3,5-dinitrosalicylate (DNS) Nocif ; Irritant ; Inflammable ; Corrosif
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Travail Pratique 1 : Glucides
Les glucides sont les biomolécules les plus abondantes sur terre. Les glucides peuvent avoir un rôle
structural, énergétique ou fonctionnel. Les disaccharides résultent de la condensation de deux oses via
une liaison O-osidique.
Nous disposons d’un diholoside d’intérêt biologique dont nous cherchons à déterminer la structure. Nous
devons donc déterminer sa composition en oses ainsi que le type de liaison les unissant.
Pour cela, nous allons réaliser une chromatographie de partage sur couche mince après différents
traitements afin d’identifier les oses constituant le diholoside d’intérêt.
Chaque binôme aura un diholoside à caractériser (A, B ou C). Plusieurs échantillons de ce diholoside
seront traités de la manière décrite ci-dessous avant d’être séparé par CCM.
1. Protocole CCM
- Tracer la ligne de base au crayon à papier à 2cm du bord de la plaque de silice et un point
tous les 1,4cm sur cette ligne à partir de l’extrémité.
- Déposer les échantillons : trois oses témoins (glucose, fructose et galactose) ainsi que les
solutions expérimentales a,b,c,d sur ces points à l’aide d’une pipette Pasteur. Les dépôts
doivent être de petits points et non de grosses taches. Sécher au sèche-cheveux
immédiatement après le dépôt.
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- Déposer la plaque (échantillon en bas) dans la cuve de chromatographie contenant le mélange
de solvant : nbutanol/ethanol/eau (3:2:1)
- Laisser migrer le solvant jusqu’au deux tiers de la hauteur de la plaque.
- Tracez la ligne de solvant à l’aide d’un crayon à papier puis séchez la plaque au sèche-
cheveux
- Révéler en pulvérisant une solution de KMnO4 (0.5%) dans 0.1 M NaOH.
- Sécher à l’étuve à 110°C 15 à 20 min.
- Tracez le contour des points obtenus au crayon gris et mesurer la distance de chaque point et
du front de solvant par rapport à la ligne de base.
Pour la rédaction du compte-rendu vous devez suivre les consignes données au début du polycopié.
Pour la partie résultat, sur la chromatographie sur couche mince, vous devez :
- donner votre chromatogramme légendé .
- donner les Rf ( sous forme de tableau) des points de tous les chromatogrammes.
Vous en déduirez la structure de ce diholoside. Comment confirmer vos résultats ?
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Partie II : Dosage des oses par le 3,5-dinitrosalicylate (DNS)
Le dosage des oses par le DNS repose sur le pouvoir des oses à réduire les complexes organiques. La
réaction s’effectue à chaud et en milieu alcalin. Il y a réduction de l'acide 3, 5-dinitrosalicylique
(composé jaune) en acide 3-amino-2-hydroxy-5-nitrobenzoïque (3-amino-5-nitrosalicylique) (composé
rouge- orangé), voir figure 5. L'intensité de la coloration rouge est proportionnelle à la concentration de
l'ose dans la solution.
3. Protocole expérimental.
Pour réaliser le dosage d’une solution de concentration inconnue de glucose en utilisant le DNS, vous
disposez:
Afin d’obtenir une gamme étalon, différentes dilutions de la solution standard seront réalisées dans des
tubes à essai selon la procédure suivante :
Traitement commun :
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- vortexer.
- incuber 5min au bain-marie bouillant.
- refroidir dans de la glace
- compléter le volume de chaque tube à 10mL avec de l’eau distillée.
- laisser reposer 15 minutes à température ambiante.
- lire les absorbances à = 530 nm après avoir fait le zéro avec le blanc (sans glucose).
Pour rédiger cette partie du compte rendu, vous devez vous appuyer sur les consignes données au début
du polycopié.
En annexe à votre compte rendu, vous ajouterez le tableau contenant les données brut (densité optique
pour chaque dosage) ainsi que le détail des calculs.
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Travail Pratique 2 : Protéines
Les acides aminés sont les constituants essentiels des protéines. Ils sont liés les uns aux autres par une
liaison peptidique de façon à former des enchaînements polypeptidiques. L’agencement spatial de
chaque chaine et de l’ensemble des chaines les unes par rapport aux autres, confèrent à la protéine une
conformation dont dépend son rôle biologique. La composition quantitative et qualitative en acides
aminés et leur séquence dans les chaines polypeptidiques confèrent la structure primaire d’une protéine.
Nous disposons d’un tripeptide d’intérêt biologique dont nous cherchons à déterminer la structure. Nous
devons donc déterminer sa composition en acides aminés ainsi que l’ordre de ces acides aminés dans la
séquence.
Pour cela, nous allons réaliser une chromatographie de partage sur couche mince afin d’identifier les
acides aminés constituant le tripeptide d’intérêt.
Les solutés à testés seront issus d’un tripeptide qui aura subit différents traitements :
6. Protocole CCM
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- Tracer la ligne de base au crayon à papier à 2cm du bord de la plaque de silice et un point
tous les 1,4cm sur cette ligne à partir de l’extrémité.
- Déposer les échantillons : trois acides aminés témoins et deux fois l’échantillon que vous
testez (un des quatre présentés ci-dessus) sur ces points à l’aide d’une pipette Pasteur. Les
dépôts doivent être de petits points et non de grosses taches. Sécher au sèche-cheveux
immédiatement après le dépôt.
- Déposer la plaque (échantillon en bas) dans la cuve de chromatographie contenant le mélange
de solvant : Butanol/acide acétique/H2O : 4 :2 :1.
- Laisser migrer le solvant jusqu’au deux tiers de la hauteur de la plaque.
- Tracez la ligne de solvant à l’aide d’un crayon à papier puis séchez la plaque au sèche-
cheveux
- Révéler en pulvérisant une solution de ninhydrine à 0,2% dans du butanol (sous une hotte
chimique).
- Sécher à l’étuve à 110°C
- Tracez le contour des points obtenus au crayon gris et mesurer la distance de chaque point et
du front de solvant par rapport à la ligne de base.
- Notez les résultats des autres binômes à l’aide d’un dessin à l’échelle de leur plaque.
- Jeter la plaque dans le contenant prévu à cet effet.
Pour la rédaction du compte-rendu vous devez suivre les consignes données au début du polycopié.
Pour la partie résultat, sur la chromatographie sur couche mince, vous devez :
- donner votre chromatogramme légendé et faire un dessin des autres chromatogrammes
- donner les Rf ( sous forme de tableau) des points de tous les chromatogrammes.
Vous en déduirez la séquence de ce tripeptide
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Partie II : Méthodes de dosage des protéines
Différentes méthodes existent pour déterminer la concentration en protéine d’une solution inconnue.
Parmi ces méthodes, nous pouvons citer les dosages colorimétriques. Ces dosages consistent à colorer
spécifiquement les protéines en solution. Il existe trois méthodes de dosage colorimétriques qui diffèrent
par les réactifs utilisés mais aussi par la sensibilité du dosage :
- Méthode du biuret : la zone d’utilisation est située entre 1 et 20 g.L-1. Les protéines sont
dosées par la formation en milieu alcalin d’un complexe entre le cuivre et la liaison
peptidique.
- Méthode de Folin-Ciocalteu : la zone d’utilisation est située entre 0,1 et 1 g.L-1 de protéines.
Le réactif de Folin (acide phosphotungstique et phosphomolybdique) donne une coloration
bleue avec la tyrosine, le tryptophane, la cystéine et d’autres acides aminés. La coloration
varie selon la composition en acides aminés des protéines.
- Méthode de Folin-Lowry : La zone d’utilisation est située entre 5 et 100 mg.L-1. En combinant
le réactif de Folin avec le réactif de biuret, Lowry a réalisé un dosage très sensible. Cependant,
ce dosage fait intervenir non seulement les liaisons peptidiques mais aussi certains acides
aminés spécifiques tels que les acides aminés aromatiques et la coloration varie d’une protéine
à l’autre.
Pour réaliser le dosage d’une solution de concentration inconnue de protéine par la méthode de Folin-
Lowry, vous disposez de:
Afin d’obtenir une gamme étalon, on va réaliser différentes dilutions de la solution de protéine standard.
Pour cela, on va mettre différents volumes Vi (0-0,1-0,2-0,3-0,4-0,6-0,8-1 mL) et compléter avec de
l’eau jusqu’à 2mL.
Pour plus de précision dans les mesures, on réalise également plusieurs dilutions de la solution
inconnues. Pour cela, on met différents volumes Vi de cette solution (0-0,5-1-2 mL) et on complète à
2mL avec de l’eau. Chaque dilution sera réalisée deux fois (en duplicata).
Vous devez d’abord préparer le réactif D à partir des réactifs a, B et C. Pour cela, ajouter dans une fiole
jaugée de 50mL : 0,5 mL de B, 0,5 mL de C et compléter jusqu’au trait de jauge avec la solution A.
Dans chaque tube :
- Ajouter 3mL de la solution D
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- Vortexer
- Attendre 10 minutes
- Ajouter 0,1mL de réactif de Folin
- Vortexer
- Incuber 30mn à l’obscurité
Nota bene : Pour une bonne qualité de vos mesures, vous ne devez pas changer de manipulateur au cours
de l’ajout d’un réactif. Par exemple, la personne qui ajoute la protéine dans le tube 1, l’ajoute dans tous
les tubes. De cette façon ; l’erreur potentiellement réalisée est la même dans tous les tubes.
Si vous mesurez l’absorbance, en prenant vos tubes dans l’ordre des concentrations croissantes en
protéine, vous n’avez pas besoin de laver la cuve entre deux mesures. Vous aurez besoin de deux cuves :
une pour la gamme étalon et une pour les échantillons.
ATTENTION :
- Vos valeurs ne sont valables que si l’absorbance est inférieure à 1
- Les valeurs d’absorbance des échantillons doivent être inférieures à la valeur d’absorbance la
plus forte de la gamme étalon. Cette gamme n’est pas extrapolable aux plus fortes
concentrations.
Pour rédiger cette partie du compte rendu, vous devez vous appuyer sur les consignes données au début
du polycopié.
- Présenter un graphique avec la droite étalon (courbe standard) avec l’équation, le r2 et les
légendes appropriées
- Vous devrez déterminer la concentration en protéine inconnue dans chaque tube par la
méthode graphique et par le calcul.
- Vous devrez utilisez ces valeurs pour en déduire la concentration en protéine dans la solution
inconnue mère (avant dilution).
En annexe à votre compte rendu, vous ajouterez le tableau donné en fin de polycopié en justifiant chaque
calcul en prenant un tube pour exemple.
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