Devoir 17
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Corrigé du devoir 17
Exercice 1
S ∈ Sn++ (R) si et seulement si toutes ses valeurs propres sont strictement positives.
t
X tM M X = t (M X) M X = kM Xk2
Comme M est inversible et que X est non nul, on a M X non nul. Donc kM Xk2 > 0.
Ainsi
t
X tM M X > 0
Donc
t
M M est symétrique définie positive.
b. La matrice tM M est donc diagonalisable dans Mn (R) et toutes ses valeurs propres sont strictement positives. Notons
ses valeurs propres λ1 , . . . , λn .
Il existe donc P ∈ On (R) telle que
t
P (tM M )P = D, soit tM M = P D tP, avec D = diag (λ1 , . . . , λn )
Posons alors
p p
∆ = diag ( λ1 , . . . , λn ) et S = P ∆ tP
On a
S 2 = P ∆ tP P ∆ tP = P ∆2 tP = P D tP = tM M
De plus S est symétrique réelle, semblable à ∆, donc ses valeurs propres sont stictement positives. Donc S ∈
Sn++ (R).
n p
Y
c. On a det S = det ∆ = λi > 0. Donc
i=1
S est inversible.
Posons R = M S −1 . Il vient
t
RR = t(S −1 ) tM M S −1 = S −1 S 2 S −1 = In
Donc
R est orthogonale.
n
X
Tr(Σ) = λi .
i=1
b. La matrice Σ est symétrique réelle, donc il existe donc P ∈ On (R) telle que tP Σ P = D, avec D matrice diagonale.
Il vient alors Q Σ = Q P D tP, puis, par propriété de la trace,
Tr (Q Σ) = Tr (Q P D tP ) = Tr (tP Q P D) = Tr(Q1 D)
c. L’inégalité du (b) est valable pour toute Q ∈ On (R) , et on a une égalité lorsque Q = In .
On en déduit que
Tr Σ = max Tr (Q Σ) = sup Tr (Q Σ)
Q∈On (R) Q∈On (R)
h i
sup Tr (Q Σ) = Tr(Σ).
Q∈On (R)
Å ã
a b
4. a. La matrice A = appartient à H2 si, et seulement si, a, b, c et d sont dans {−1, 1} et ab + cd = 0. On
c d
obtient huit cas possibles :
Å ã Å ã Å ã Å ã Å ã Å ã Å ã Å ã
−1 1 1 −1 1 1 1 1 1 −1 −1 1 −1 −1 −1 −1
, , , , , ,
1 1 1 1 1 −1 −1 1 −1 −1 −1 −1 −1 1 1 −1
3
b. i. Soit A ∈ Hn .
A √
La matrice A0 = √ a ses vecteurs colonnes deux à deux orthogonaux comme A. De plus, en divisant par n,
n
les vecteurs colonnes de A0 deviennent de norme 1.
Donc A0 ∈ On (R), donc t (A0 ) A0 = In . On en déduit que
t
A A = n In .
ii. Non .
√
Par exemple, la matrice A = n In vérifie tAA = n In , mais elle n’appartient pas à Hn .
1
iii. Posons encore A0 = √ A. On a t (A0 ) A0 = In , donc A0 ∈ On (R), donc les vecteurs colonnes de A0 sont
n
deux à deux orthogonaux, et il en est de même de ceux de A. Ainsi
A ∈ Hn .
c. i. f (Hn ) est une partie non vide de R car Hn est non vide.
Si A ∈ Hn , on a ses coefficients ai,j dans {−1, 1}. Donc
n X
X n n X
X n
|f (A)| ≤ 1≤ 1 = n2
i=1 j=i i=1 j=1
Donc n n X
n
X X
Tr (A T ) = (AT )i,i = ai,k
i=1 i=1 k=i
On a bien
Tr (A T ) = f (A).
iii. On pose
1
A0 = √ A ∈ On (R)
n
On a
√ √
f (A) = Tr (A R S) = n Tr (A0 R S) ≤ n Tr S,
α2 = 3
4
Exercice 2
∀n ∈ N∗ , P (X = n) = P (Y = n) = q n−1 p
• Supposons m < n.
Comme Max(X, Y ) > Min(X, Y ), on a P ((U = m) ∩ (V = n)) = 0.
• Supposons m = n.
Alors Max(X, Y ) = Min(X, Y ) implique que X = n et Y = n.
On a donc, puisque les variables X et Y sont indépendantes,
• Supposons m > n.
On a alors deux possibilités : (X = m et Y = n) ou (X = n et Y = m).
Comme les deux événements sont incompatibles, on a :
= P (X = m) × P (Y = n) + P (X = n) × P (Y = m)
= 2 p2 q m+n−2
P (V = n) = p2 q 2n−2 + 2 p q 2n−1
leur réunion est l’événement (X + Y = n). On a donc, compte-tenu que les variables X et Y sont indépendantes, :
P (Z = n) = P (U + V = n)
= P (X + Y = n)
n−1
X
= P ((X = k) ∩ (Y = n − k))
k=1
n−1
X
= P (X = k) × P (Y = n − k)
k=1
n−1
X
= p q k−1 p q n−k−1
k=1
= (n − 1) p2 q n−2
Exercice 3
1. On a
am −a
∀m ∈ N, P ((X = m)) = e , E(X) = a, V (X) = a
m!
2. Pour chaque client, le fait d’être volé ou pas correspond à une épreuve de Bernoulli de paramètre p.
De plus on considére que le fait pour deux clients d’être volés sont deux événements indépendants.
Donc, pour un jour donné, et si k 6 n, l’événement que k clients soient volés sachant qu’ils sont n dans le magasin suit
une loi binomiale de paramètre n et p. On a
n
pk (1 − p)n−k si k 6 n
P ((Y = k)|(X = n)) = k
0 si k > n
3. On a Y (Ω) = N.
La suite d’événements (X = n)n∈N constitue un système complet d’événements, donc d’après la formule des probabilités
7
totales :
+∞
X
P (Y = k) = P ((Y = k)|(X = n)) P (X = n)
n=0
+∞
X
= 0+ P ((Y = k)|(X = n)) P (X = n)
n=k
+∞
X n an −a
= pk q n−k × e
k n!
n=k
+∞
X n! an −a
= pk q n−k × e
k! (n − k)! n!
n=k
Å ãk +∞
p 1 X (a q)n
= e−a
q k! (n − k)!
n=k
Å ãk +∞
p 1 X (a q)n+k
= e−a
q k! n=0 n!
Å ãk +∞
p 1 X (a q)n
= e−a (a q)k
q k! n=0 n!
Å ãk
p 1
= e−a (a q)k ea q
q k!
Finalement
(a p)k −a p
P (Y = k) = e
k!
Donc la variable aléatoire Y suit une loi de Poisson : Y ,→ P(a p).
Comme Y + Z = X, on a