Celex 32012R0965 FR
Celex 32012R0965 FR
Celex 32012R0965 FR
II
(Actes non législatifs)
RÈGLEMENTS
2. Les exploitants à des fins de CAT se conforment aux Un État membre non destinataire de la décision C(2009) 7633
dispositions pertinentes de l’annexe V lorsqu’ils exploitent: qui a l’intention d’utiliser la dérogation prévue dans ladite déci
sion notifie son intention à la Commission et à l’Agence avant
a) des avions et des hélicoptères utilisés à des fins: que la dérogation ne soit effective. La Commission et l’Agence
évaluent à quel point la modification ou l’utilisation prévue
i) d’opérations reposant sur une navigation fondée sur les s’écartent des conditions établies dans la décision C(2009)
performances (PBN); 7633 ou ont une incidence sur l’évaluation initiale de sécurité
effectuée dans le contexte de ladite décision. Si l’évaluation
indique que la modification ou l’utilisation prévue ne corres
ii) d’opérations qui respectent les spécifications de perfor pond pas à l’évaluation initiale de sécurité effectuée pour la
mances minimales de navigation (MNPS); décision C(2009) 7633, l’État membre concerné soumet une
nouvelle demande de dérogation conformément à l’article 14,
iii) d’opérations dans un espace aérien avec minimum de paragraphe 6, du règlement (CE) no 216/2008.
séparation verticale réduit (RVSM);
iv) d’opérations par faible visibilité (LVO); 3. Par dérogation à l’article 5, paragraphe 1, les vols liés à
l’introduction ou la modification du type d’aéronef, menés par
des organismes de conception ou de production dans le cadre
b) des avions et hélicoptères utilisés pour le transport de de leurs privilèges, continuent à être exécutés selon les condi
marchandises dangereuses (DG); tions établies dans la législation nationale des États membres.
Article 7 Article 8
Certificats de transporteur aérien Limitation du temps de vol
1. Les certificats de transporteur aérien (CTA) délivrés avant Les limitations des temps de vol et de service sont soumises aux
l’entrée en application du présent règlement par un État dispositions suivantes:
membre à des exploitants d’avions à des fins de CAT sont
réputés avoir été délivrés conformément au présent règlement
s’ils ont été délivrés conformément au règlement (CEE) a) pour les avions, l’article 8, paragraphe 4, et l’annexe III, sous-
no 3922/91. partie Q, du règlement (CEE) no 3922/91;
Toutefois, au plus tard le 28 octobre 2014: b) pour les hélicoptères, les exigences nationales.
Article 10
Le rapport de conversion décrit:
Entrée en vigueur
a) les exigences nationales sur la base desquelles le CTA avait 1. Le présent règlement entre en vigueur le troisième jour
été délivré; suivant celui de sa publication au Journal officiel de l’Union euro
péenne.
Le présent règlement est obligatoire dans tous ses éléments et directement applicable dans tout
État membre.
Par la Commission
Le président
José Manuel BARROSO
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/5
ANNEXE I
1) la «distance accélération-arrêt utilisable (ASDA)» désigne la longueur de roulement utilisable au décollage, à laquelle
s’ajoute le prolongement d’arrêt, à condition que ce prolongement d’arrêt soit déclaré utilisable par l’État où est situé
l’aérodrome et puisse supporter la masse de l’avion dans les conditions d’exploitation;
2) les «moyens acceptables de conformité (AMC)» sont des normes non contraignantes adoptées par l’Agence pour
illustrer des moyens permettant d’établir la conformité avec le règlement (CE) no 216/2008 et ses modalités
d’exécution;
3) la «liste de vérification en vue de l’acceptation» est un document utilisé pour effectuer le contrôle de l’apparence des
colis contenant des marchandises dangereuses, ainsi que des documents associés, afin de s’assurer que toutes les
exigences prévues ont été respectées;
4) un «aérodrome adéquat» est un aérodrome sur lequel l’aéronef peut être exploité, compte tenu des exigences
applicables en matière de performances et des caractéristiques de la piste;
b) le terme «enfant» désigne une personne âgée d’au moins 2 ans mais de moins de 12 ans;
6) un «avion» est un aéronef motopropulsé à voilure fixe et plus lourd que l’air, sustenté en vol par des réactions
aérodynamiques sur la voilure;
7) un «vol avec système d’imagerie nocturne (NVIS)» signifie, dans le cas d’opérations NVIS, qu’une partie d’un vol
effectué selon les règles de navigation à vue (VFR) est exécutée de nuit et que l’un des membres d’équipage utilise
des jumelles de vision nocturne (JVN);
8) un «aéronef» désigne un appareil qui peut se soutenir dans l’atmosphère grâce à des réactions de l’air autres que les
réactions de l’air sur la surface de la terre;
9) les «moyens de conformité alternatifs» constituent une alternative à des AMC existants ou proposent de nouveaux
moyens d’établir la conformité avec le règlement (CE) no 216/2008 et ses modalités d’exécution pour lesquelles
aucun AMC associé n’a été adopté par l’Agence;
10) l’«antigivrage», dans le cas de procédures au sol, désigne une procédure qui offre une protection contre la formation
de givre ou de glace et l’accumulation de neige sur les surfaces traitées d’un aéronef pour un laps de temps limité
(durée d’efficacité);
11) un «membre d’équipage de cabine» désigne un membre d’équipage disposant de qualifications appropriées, autres
que celles de membre d’équipage de conduite ou d’équipage technique, à qui un exploitant confie des tâches liées à
la sécurité des passagers et du vol pendant l’exploitation;
12) une «opération d’approche de catégorie I (CAT I)» désigne l’exécution d’une approche de précision aux instruments
et d’un atterrissage à l’aide d’un système d’atterrissage aux instruments (ILS), d’un système d’atterrissage micro-ondes
(MLS), d’un système d’atterrissage GLS [intégrant des données provenant de GNSS et de stations au sol (GNSS/
GBAS)], d’un radar d’approche de précision (PAR), ou d’un GNSS doté d’un système satellitaire à précision
augmentée par balises au sol (SBAS), avec une hauteur de décision (DH) de 200 ft minimum et une portée visuelle
de piste (RVR) d’au moins 550 m pour les avions et 500 m pour les hélicoptères;
13) une «opération d’approche de catégorie II (CAT II)» désigne l’exécution d’une approche de précision aux instruments
et d’un atterrissage à l’aide d’un ILS ou MLS avec:
14) une «opération d’approche de catégorie IIIA (CAT IIIA)» désigne l’exécution d’une approche de précision aux
instruments et d’un atterrissage à l’aide d’un ILS ou MLS avec:
15) une «opération d’approche de catégorie IIIB (CAT IIIB)» désigne l’exécution d’une approche de précision aux
instruments et d’un atterrissage à l’aide d’un ILS ou MLS avec:
16) une «catégorie A en ce qui concerne les hélicoptères» désigne un hélicoptère multimoteur disposant de caractéris
tiques d’isolation des moteurs et des systèmes spécifiées dans les codes de navigabilité applicables et pouvant être
exploité sur la base des données de décollage et d’atterrissage fondées sur un concept de panne du moteur le plus
défavorable, propre à assurer un atterrissage en sécurité sur une surface appropriée ou un niveau adéquat de
performances permettant la poursuite du vol en sécurité ou l’interruption du décollage à la suite de la panne
d’un moteur;
17) une «catégorie B en ce qui concerne les hélicoptères» désigne un hélicoptère monomoteur ou multimoteur qui ne
satisfait pas aux normes de la catégorie A. Les hélicoptères de catégorie B ne présentent aucune garantie quant à la
poursuite d’un vol en toute sécurité dans le cas d’une panne moteur et l’hypothèse d’un atterrissage non prévu;
18) les «spécifications de certification» (CS) sont des normes techniques adoptées par l’Agence qui indiquent des moyens
de démontrer la conformité au règlement (CE) no 216/2008 et ses modalités d’exécution et qui peuvent être utilisées
par un organisme à des fins de certification;
19) une «manœuvre à vue» désigne la phase visuelle d’une approche aux instruments visant à amener un aéronef en
position pour l’atterrissage sur une piste/aire d’approche finale et de décollage (FATO) dont la position ne permet
pas une approche directe;
20) un «prolongement dégagé» est une zone rectangulaire définie au sol ou sur l’eau sous le contrôle de l’autorité
compétente et choisie ou aménagée de manière à constituer une aire convenable au-dessus de laquelle un avion peut
exécuter une partie de sa montée initiale jusqu’à une hauteur spécifiée;
21) la «base des nuages» est la hauteur de la base des nuages les plus bas observés ou prévus à proximité d’un
aérodrome ou d’un site d’exploitation ou dans une zone d’exploitation spécifiée, qui est habituellement mesurée
par rapport à l’altitude de l’aérodrome ou, dans le cas d’opérations en mer, par rapport au niveau moyen de la mer;
22) un «partage de code» désigne des dispositions prises par un exploitant pour placer son code d’identification sur un
vol effectué par un autre exploitant, et vendre et émettre des titres de transport pour ledit vol;
23) une «zone habitée» désigne, par rapport à une agglomération, une ville ou des habitations, toute zone utilisée dans
une large mesure à des fins résidentielles, commerciales ou récréatives;
24) une «piste contaminée» est une piste dont plus de 25 % de la surface se trouvant sur la longueur et la largeur
utilisées est couvert par l’un des éléments suivants:
a) une pellicule d’eau de plus de 3 mm (0,125 in), ou de la neige fondue ou de la neige poudreuse en quantité
équivalente à plus de 3 mm (0,125 in) d’eau;
b) de la neige tassée formant une masse solide résistant à une nouvelle compression et restant compacte ou se
cassant par fragments si l’on tente de l’enlever (neige compacte); ou
25) la «réserve de route» désigne la quantité de carburant requise pour compenser des facteurs imprévus qui pourraient
avoir une incidence sur la consommation de carburant jusqu’à l’aérodrome de destination;
26) une «approche finale en descente continue (CDFA)» est une technique, compatible avec les procédures d’approche
stabilisée, consistant à effectuer le segment d’approche finale d’une procédure d’approche classique aux instruments
en descente continue, sans palier, depuis une altitude/hauteur égale ou supérieure à l’altitude/hauteur du point
d’approche finale jusqu’à un point situé à environ 15 m (50 ft) au-dessus du seuil de la piste d’atterrissage ou
jusqu’au point où la manœuvre d’arrondi devrait commencer pour le type d’aéronef utilisé;
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/7
27) la «visibilité météo convertie (CMV)» est une valeur, équivalente à une RVR, dérivée de la visibilité météo rapportée;
28) un «membre d’équipage» est une personne qui se voit attribuer par un exploitant des tâches à exécuter à bord d’un
aéronef;
29) les «phases critiques de vol», dans le cas d’avions, désignent le roulement au décollage, la trajectoire de décollage,
l’approche finale, l’approche interrompue, l’atterrissage, y compris le roulage à l’atterrissage, et toute autre phase du
vol que le pilote/commandant de bord désigne;
30) les «phases critiques de vol», dans le cas d’hélicoptères, désignent la circulation au sol, le vol stationnaire, le
décollage, l’approche finale, l’approche interrompue, l’atterrissage, et toute autre phase du vol que le pilote/comman
dant de bord désigne.
31) une «piste humide» désigne une piste dont la surface n’est pas sèche, mais à laquelle l’humidité présente ne confère
pas un aspect brillant;
32) le terme «marchandises dangereuses (DG)» désigne des articles ou des substances de nature à présenter un danger
pour la santé, la sécurité, les biens ou l’environnement et qui figurent sur la liste des marchandises dangereuses des
instructions techniques ou qui sont classés conformément à ces instructions;
33) un «accident concernant des marchandises dangereuses» désigne un événement associé et lié au transport de
marchandises dangereuses par voie aérienne causant des blessures graves ou la mort d’une personne ou des
dommages matériels importants;
a) un événement, autre qu’un accident concernant des marchandises dangereuses, associé et lié au transport de
marchandises dangereuses par voie aérienne, ne survenant pas nécessairement à bord d’un aéronef, et causant des
blessures à une personne, des dommages matériels, un incendie, des bris, des déversements, des fuites de fluides
ou des radiations, ou se traduisant par tout autre signe de dégradation de l’intégrité de l’emballage;
b) tout événement lié au transport de marchandises dangereuses qui met sérieusement en danger un aéronef ou ses
occupants;
35) le «dégivrage», dans le cas de procédures au sol, désigne une procédure par laquelle on enlève d’un aéronef le givre,
la glace, la neige ou la neige fondue, afin que les surfaces ne soient pas contaminées;
36) le «point défini après le décollage (PDAD)» désigne le point, dans la phase de décollage et de montée initiale, avant
lequel la capacité de l’hélicoptère de poursuivre le vol en sécurité, avec le moteur critique à l’arrêt, n’est pas assurée,
ce qui peut nécessiter un atterrissage forcé;
37) le «point défini avant l’atterrissage (PDAA)» désigne le point, dans la phase d’approche et d’atterrissage, après lequel
la capacité de l’hélicoptère de poursuivre le vol en sécurité avec le moteur critique à l’arrêt, n’est plus assurée, ce qui
peut nécessiter un atterrissage forcé;
38) la «distance DR» désigne la distance horizontale qu’un hélicoptère a parcourue depuis la fin de la distance de
décollage utilisable;
39) un «contrat de location coque nue» est un contrat conclu entre entreprises aux termes duquel l’aéronef est exploité
sur le certificat de transporteur aérien (CTA) du preneur;
40) la «masse à vide en ordre d’exploitation» désigne la masse totale de l’aéronef, à l’exclusion de tout carburant
utilisable et de toute charge marchande, prêt pour un type spécifique d’exploitation;
41) une «piste sèche» désigne une piste ni mouillée ni contaminée. Cette appellation comprend les pistes en dur
spécialement aménagées avec des rainures ou un revêtement poreux, et entretenues en vue de maintenir un
coefficient de freinage «efficace comme sur piste sèche», et ce même en présence d’humidité;
42) une «aire d’approche finale et de décollage en terrasse (ou FATO en terrasse)» désigne une FATO qui se trouve au
moins à 3 m au-dessus de la surface environnante;
43) un «aérodrome de dégagement en route (ERA)» est un aérodrome adéquat sur la route pouvant être demandé au
stade de la préparation du plan de vol;
44) un «système à vision augmentée (EVS)» désigne un dispositif électronique permettant d’afficher une image en temps
réel de l’environnement extérieur grâce à des capteurs d’imagerie;
L 296/8 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
45) «l’aire d’approche finale et de décollage (FATO)» désigne une aire définie pour l’exploitation des hélicoptères, au-
dessus de laquelle se déroule la phase finale de la manœuvre d’approche jusqu’au vol stationnaire ou jusqu’à
l’atterrissage et à partir de laquelle commence la manœuvre de décollage. Dans le cas des hélicoptères de classe
de performances 1, l’aire définie inclut l’aire utilisable de décollage interrompu;
46) l’«analyse des données de vol (FDM)» désigne l’utilisation proactive des données de vol numériques découlant des
opérations de routine en vue d’améliorer la sécurité aérienne. Elle ne peut déboucher sur des sanctions;
a) dans le cas des avions, désigne un simulateur de vol (FFS), un système d’entraînement au vol (FTD), un système
d’entraînement aux procédures de vol et de navigation (FNPT), ou un système basique d’entraînement au vol aux
instruments (BITD);
b) dans le cas des hélicoptères, désigne un simulateur de vol (FFS), un système d’entraînement au vol (FTD), ou un
système d’entraînement aux procédures de vol et de navigation (FNPT);
48) un «aérodrome ERA-carburant» désigne un aérodrome ERA choisi de manière à réduire la réserve de route;
49) le «système d’atterrissage par GBAS (GLS)» est un système d’approche et d’atterrissage à l’aide d’informations de
GNSS complétées par des informations provenant de stations au sol pour assurer le guidage de l’aéronef sur la base
de sa position GNSS latérale et verticale. La référence d’altitude géométrique est utilisée pour sa pente d’approche
finale;
50) le «personnel des services de secours au sol» désigne tout personnel des services de secours au sol (tels que policiers,
pompiers, etc.) participant au service médical d’urgence par hélicoptère (SMUH) et dont les tâches sont, de quelque
manière que ce soit, en rapport avec des opérations en hélicoptère;
51) une «immobilisation au sol» désigne l’interdiction formelle pour un aéronef de décoller et le fait de prendre les
mesures requises pour l’en empêcher;
52) un «collimateur de pilotage tête haute (HUD)» est un système d’affichage présentant les informations de vol dans le
champ de vision extérieur à l’avant du pilote sans réduire de manière significative la vision extérieure;
53) un «système d’atterrissage par guidage tête haute (HUDLS)» désigne l’ensemble du système embarqué assurant le
guidage tête haute du pilote durant l’approche et l’atterrissage et/ou la procédure d’approche interrompue. Il
comprend l’ensemble des capteurs, ordinateurs, sources d’alimentation, indications et commandes;
54) un «hélicoptère» désigne un aéronef plus lourd que l’air dont la sustentation en vol est obtenue principalement par
la réaction de l’air sur un ou plusieurs rotors qui tournent, entraînés par un organe moteur, autour d’axes
sensiblement verticaux;
55) un «membre d’équipage chargé des opérations d’hélitreuillage (HHO)» est un membre d’équipage technique à qui l’on
a attribué des tâches liées à l’utilisation d’un treuil;
56) le terme «héli-plateforme» désigne une FATO située sur une structure flottante ou fixe, en mer;
57) un «membre d’équipage du SMUH» désigne un membre d’équipage technique qui est embarqué dans un vol SMUH
aux fins de porter secours à toute personne ayant besoin d’une assistance médicale transportée à bord de l’héli
coptère et qui assiste le pilote pendant la mission;
58) un «vol de service médical d’urgence par hélicoptère (SMUH)» est un vol effectué par un hélicoptère exploité sous
agrément SMUH, dont le but est de faciliter l’assistance médicale d’urgence, lorsqu’un transport immédiat et rapide
est essentiel, en transportant:
a) du personnel médical;
59) une «base opérationnelle SMUH» désigne un aérodrome sur lequel les membres d’équipage du SMUH et l’hélicoptère
SMUH peuvent être mis en alerte pour des opérations SMUH;
60) un «site d’exploitation SMUH» est un site sélectionné par le commandant de bord lors d’un vol SMUH pour les
opérations d’hélitreuillage, l’atterrissage et le décollage;
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/9
61) un «vol HHO» est un vol effectué par un hélicoptère exploité sous agrément HHO, dont le but est de faciliter le
transfert de personnes et/ou de marchandises par hélitreuillage;
62) un «vol HHO en mer» est un vol effectué par un hélicoptère exploité sous agrément HHO, dont le but est de faciliter
le transfert de personnes et/ou de marchandises par hélitreuillage depuis ou vers un navire ou une structure en zone
maritime ou vers la mer elle-même;
63) un «passager HHO» désigne une personne qui doit être transférée par hélitreuillage;
64) un «site HHO» désigne une aire spécifique sur laquelle un hélicoptère effectue un transfert par treuil;
65) la «durée d’efficacité (HoT)» désigne la durée estimée pendant laquelle le liquide d’antigivrage empêchera la formation
de glace et de givre et l’accumulation de neige sur les surfaces protégées (traitées) d’un avion;
i) un atterrissage forcé en sécurité ne peut pas être accompli parce que la surface n’est pas adéquate;
ii) les occupants de l’hélicoptère ne peuvent être protégés de manière adéquate contre les éléments naturels;
iii) le temps de réponse ou la capacité de recherche et sauvetage ne sont pas appropriés au temps d’exposition
prévu; ou
i) pour le survol de l’eau, les zones maritimes situées au nord du parallèle 45N ou au sud du parallèle 45S
désignées par l’autorité de l’État concerné;
ii) les parties de zone habitée dépourvues d’aires d’atterrissage forcé en sécurité;
67) le «point de décision à l’atterrissage (PDA)» désigne le point utilisé pour la détermination des performances à
l’atterrissage et à partir duquel, en cas de défaillance d’un moteur reconnue à ce point, l’atterrissage peut être
poursuivi en sécurité ou interrompu;
68) la «distance d’atterrissage utilisable (LDA)» désigne la longueur de piste déclarée utilisable par l’État dans lequel se
trouve l’aérodrome et adaptée au roulage au sol d’un avion lors de l’atterrissage;
69) un «avion terrestre» désigne un aéronef à voilure fixe conçu pour décoller et atterrir sur la terre ferme, ce qui inclut
les avions amphibies exploités comme des avions terrestres;
70) une «exploitation locale d’hélicoptère» désigne une exploitation à des fins de transport aérien commercial d’héli
coptères ayant une masse maximale certifiée au décollage (MCTOM) supérieure à 3 175 kg et une configuration
opérationnelle maximale en sièges passagers (MOPSC) permettant d’accueillir un maximum de 9 personnes, effec
tuée de jour, sur des routes navigables par repérage visuel au sol, dans une zone géographique locale définie,
spécifiée dans le manuel d’exploitation;
71) les «procédures d’exploitation par faible visibilité (LVP)» désignent des procédures appliquées à un aérodrome en vue
d’assurer la sécurité des opérations lors des approches de catégorie I inférieures aux normes, de catégorie II hors
normes, de catégories II et III et des décollages par faible visibilité;
72) un «décollage par faible visibilité (LVTO)» est un décollage sur une piste où la RVR est inférieure à 400 m mais au
moins égale à 75 m;
73) une «opération de catégorie I inférieure aux normes (LTS CAT I)» désigne une opération d’approche et d’atterrissage
aux instruments de catégorie I à l’aide d’une DH de catégorie I, avec une valeur de RVR inférieure à celle qui serait
normalement associée à la DH applicable, mais qui n’est pas inférieure à 400 m;
74) la «configuration maximale approuvée en sièges passagers (MOPSC)» désigne la capacité maximale en sièges passa
gers d’un aéronef particulier, à l’exclusion des sièges des membres d’équipage, établie à des fins d’exploitation et
spécifiée dans le manuel d’exploitation. Reposant sur la configuration maximale en sièges passagers établie lors du
processus de certification mené pour le certificat de type (TC), le certificat de type supplémentaire (STC), ou une
modification apportée au TC ou STC en fonction de l’aéronef particulier, la MOPSC peut compter un nombre égal
ou inférieur de sièges en fonction des contraintes d’exploitation;
L 296/10 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
75) un «passager médical» désigne le personnel de santé transporté dans un hélicoptère durant un vol SMUH, compre
nant, mais sans s’y limiter, les médecins, et le personnel infirmier et paramédical;
76) la «nuit» désigne la période située entre la fin du crépuscule civil du soir et le début de l’aube civile ou toute autre
période similaire entre le coucher et le lever du soleil tel que prescrit par l’autorité compétente, définie par l’État
membre;
77) des «jumelles de vision nocturne (JVN)» consistent en un dispositif binoculaire à intensification de la lumière, qui se
porte sur la tête et améliore l’aptitude à conserver des références visuelles de surface pendant la nuit;
78) un «système d’imagerie nocturne (NVIS)» désigne l’intégration de tous les éléments requis pour utiliser de manière
efficace et sûre des JVN pendant des opérations en hélicoptère. Le système inclut au moins: des JVN, un éclairage
NVIS, des composants de l’hélicoptère, une formation et le maintien de la navigabilité;
b) les occupants de l’hélicoptère peuvent être protégés contre les éléments naturels; et
c) le temps de réponse ou la capacité de recherche et sauvetage sont appropriés au temps d’exposition prévu;
Dans tous les cas, les parties de zone habitée pourvues d’aires d’atterrissage forcé en sécurité sont considérées
comme non hostiles;
80) une «opération d’approche classique (NPA)» désigne une approche aux instruments avec une hauteur minimale de
descente (MDH), ou une DH dans le cas d’un vol selon la technique CDFA, qui n’est pas inférieure à 250 ft et une
RVR/CMV d’au moins 750 m pour les avions et 600 m pour les hélicoptères;
81) un «membre d’équipage NVIS» est un membre d’équipage technique qui participe à un vol NVIS;
82) un «vol NVIS» désigne un vol effectué de nuit en conditions météorologiques de vol à vue (VMC) et pendant lequel
l’équipage de conduite utilise des JVN dans un hélicoptère exploité sous agrément NVIS;
83) des «opérations en mer» sont des opérations dont une partie importante du vol est régulièrement effectuée au-dessus
de zones maritimes, au départ ou à destination de lieux situés en mer;
84) un «site d’exploitation» est un site, autre qu’un aérodrome, choisi par l’exploitant ou le pilote/commandant de bord,
en vue d’opérations d’atterrissage, de décollage et/ou de chargement externe;
85) les «opérations en classe de performances 1» sont celles avec un niveau de performance tel que, en cas de défaillance
du moteur critique, l’hélicoptère peut soit atterrir dans la distance utilisable pour le décollage interrompu, soit
poursuivre le vol en sécurité jusqu’à une aire d’atterrissage appropriée, selon le moment auquel survient la défail
lance;
86) les «opérations en classe de performances 2» sont des opérations telles que, en cas de défaillance du moteur critique,
le niveau de performance disponible permet à l’hélicoptère de poursuivre son vol en sécurité sauf lorsque cette
défaillance intervient tôt dans la manœuvre de décollage ou tard dans la manœuvre d’atterrissage, auquel cas un
atterrissage forcé peut s’avérer nécessaire;
87) les «opérations en classe de performances 3» sont des opérations telles que, en cas de défaillance d’un moteur à un
moment quelconque du vol, un atterrissage forcé peut s’avérer nécessaire avec un hélicoptère multimoteur mais sera
inévitable avec un hélicoptère monomoteur;
88) le «contrôle opérationnel» couvre la responsabilité de commencer, poursuivre, terminer ou dérouter un vol dans
l’intérêt de la sécurité;
89) une «opération de catégorie II hors normes (OTS CAT II)» désigne une opération d’approche et d’atterrissage de
précision aux instruments à l’aide d’ILS ou de MLS sur une piste dépourvue de tout ou partie des éléments du
système d’éclairage prévus pour les approches de précision de catégorie II, et avec:
90) les «avions de classe de performances A» comprennent les avions multimoteurs à turbopropulseurs disposant d’une
MOPSC supérieure à neuf ou d’une masse maximale au décollage supérieure à 5 700 kg, ainsi que tous les avions
multimoteurs à turboréacteurs;
91) les «avions de classe de performances B» sont des avions à turbopropulseurs disposant d’une MOPSC de neuf au
maximum et d’une masse maximale au décollage de 5 700 kg ou moins;
92) les «avions de classe de performances C» sont des avions dotés de moteurs à pistons, disposant d’une MOPSC
supérieure à neuf ou d’une masse maximale au décollage supérieure à 5 700 kg;
93) le «pilote commandant de bord» fait référence au pilote désigné pour le commandement et chargé de conduire le vol
en toute sécurité. Dans le cas des exploitations à des fins de transport aérien commercial, le «pilote commandant de
bord» est appelé «commandant de bord»;
94) le «principal établissement» désigne le siège social ou le siège principal d’un organisme au sein duquel sont exercées
les principales fonctions financières, ainsi que le contrôle opérationnel des activités visées par le présent règlement;
95) la «hiérarchisation des inspections au sol» désigne le fait d’accorder une attention particulière à une proportion
appropriée du nombre total des inspections au sol effectuées par une autorité compétente ou en son nom sur une
base annuelle, conformément aux dispositions de la partie ARO;
96) un «site d’intérêt public (PIS)» désigne un site utilisé exclusivement pour des opérations effectuées dans l’intérêt
public;
97) une «inspection au sol» consiste en l’inspection d’un aéronef, le contrôle des qualifications des membres d’équipage
de conduite et de cabine et de la documentation de vol en vue de vérifier la conformité avec les exigences
applicables;
98) un «intervalle de rectification» désigne une limitation de la durée des opérations avec des équipements en panne;
99) la «distance utilisable pour le décollage interrompu (RTODAH)» est la longueur de l’aire d’approche finale et de
décollage déclarée disponible et utilisable permettant aux hélicoptères exploités en classe de performances 1 de
mener à bien un décollage interrompu;
100) la «distance nécessaire pour le décollage interrompu (RTODRH)» est la distance horizontale nécessaire entre le début
du décollage et le point auquel l’hélicoptère s’immobilise à la suite d’une défaillance d’un moteur et de l’interruption
du décollage au point de décision au décollage;
101) la «portée visuelle de piste (RVR)» est la distance jusqu’à laquelle le pilote d’un aéronef placé sur l’axe de piste peut
voir les marques ou les feux qui délimitent la piste ou qui balisent son axe;
102) un «atterrissage forcé en sécurité» est un atterrissage ou amerrissage inévitable, dont on peut raisonnablement
espérer qu’il n’entraînera pas de blessures corporelles chez les occupants de l’aéronef ou chez des personnes à la
surface;
103) un «hydravion» désigne un aéronef à voilure fixe conçu pour décoller et atterrir sur l’eau, ce qui inclut les avions
amphibies exploités comme des hydravions;
104) des «pistes distinctes» désignent des pistes du même aérodrome formant des terrains d’atterrissage séparés. Ces pistes
peuvent se confondre ou se croiser de manière que, si l’une des pistes est bloquée, ce blocage n’empêche pas les
opérations planifiées sur l’autre piste. Chaque piste possède une procédure d’approche séparée fondée sur une aide à
la navigation distincte;
105) un «vol VFR spécial» est un vol VFR autorisé par le contrôle de la circulation aérienne à l’intérieur d’une zone de
contrôle dans des conditions météorologiques inférieures aux conditions VMC;
106) une «approche stabilisée (SAp)» est une approche effectuée d’une manière contrôlée et appropriée en termes de
configuration, d’énergie et de maîtrise de la trajectoire de vol depuis un point ou une altitude/hauteur prédéterminés
jusqu’à un point situé à 50 ft au-dessus du seuil ou, s’il est situé plus haut, jusqu’au point où la manœuvre d’arrondi
est lancée;
107) un «aérodrome de dégagement au décollage» est un aérodrome de dégagement où un aéronef peut atterrir si cela
devient nécessaire peu après le décollage et qu’il n’est pas possible d’utiliser l’aérodrome de départ;
108) le «point de décision au décollage (PDD)» désigne le point utilisé dans la détermination des performances de
décollage et à partir duquel, en cas de défaillance d’un moteur reconnue à ce point, le décollage peut soit être
interrompu soit être poursuivi en sécurité;
109) la «distance utilisable au décollage (TODA)», dans le cas des avions, désigne la longueur de roulement au décollage
utilisable, à laquelle s’ajoute le prolongement dégagé éventuel;
L 296/12 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
110) la «distance utilisable au décollage (TODAH)», dans le cas des hélicoptères, désigne la longueur de l’aire d’approche
finale et de décollage, à laquelle s’ajoute le prolongement dégagé pour hélicoptères, déclarée disponible et utilisable
par les hélicoptères pour mener à bien le décollage;
111) la «distance nécessaire au décollage (TODRH)», dans le cas des hélicoptères, désigne la distance horizontale néces
saire entre le début du décollage et le point où la vitesse de sécurité au décollage (VSD), une hauteur définie au-
dessus de la surface de décollage et une pente de montée positive sont atteintes, à la suite d’une défaillance du
moteur critique au PDD, les moteurs restants fonctionnant dans les limites approuvées;
112) la «trajectoire de décollage» désigne la trajectoire verticale et horizontale, avec le moteur critique à l’arrêt, depuis un
point défini à 1 500 ft au-dessus de la surface pour le décollage des avions et à 1 000 ft au-dessus de la surface
pour les hélicoptères;
113) la «masse au décollage» est la masse comprenant l’ensemble des éléments et personnes transportés au début du
décollage pour les hélicoptères et du roulement au décollage pour les avions;
114) la «longueur de roulement au décollage utilisable (TORA)» désigne la longueur de piste déclarée utilisable par l’État
dans lequel se trouve l’aérodrome et adaptée au roulage au sol d’un avion lors du décollage;
115) un «membre d’équipage technique» désigne un membre d’équipage participant à des opérations de transport aérien
commercial de type SMUH, HHO ou NVIS, qui n’est pas un membre d’équipage de conduite ou de cabine, auquel
l’exploitant attribue des tâches dans l’aéronef ou au sol en vue d’assister le pilote pendant les opérations SMUH,
HHO ou NVIS, lesquelles peuvent demander d’utiliser des équipements embarqués spécialisés;
116) les «instructions techniques (IT)» désignent la version applicable la plus récente des Instructions techniques pour la
sécurité du transport aérien des marchandises dangereuses, y compris le supplément et tout addendum, approuvée et
publiée par l’Organisation de l’aviation civile internationale;
117) la «charge marchande» désigne la masse totale des passagers, des bagages, du fret et des équipements spécialisés
embarqués, lest compris;
118) un «vol NVIS non assisté» désigne, dans le cas d’opérations NVIS, la partie d’un vol VFR effectuée de nuit sans qu’un
membre d’équipage utilise des JVN;
119) une «entreprise» est toute personne physique ou morale, poursuivant ou non un but lucratif, ou bien tout organisme
officiel doté ou non de la personnalité juridique;
120) «V1» désigne la vitesse maximale au décollage à laquelle le pilote doit prendre la première action pour arrêter l’avion
dans la distance d’accélération-arrêt. V1 désigne également la vitesse minimale au décollage, à la suite d’une panne
du moteur critique à VEF, à laquelle le pilote peut poursuivre le décollage et atteindre la hauteur requise au-dessus de
l’aire de décollage dans la distance pour le décollage;
121) «VEF» désigne la vitesse à laquelle le moteur critique est supposé tomber en panne pendant le décollage;
122) «l’approche à vue» est une approche au cours de laquelle la procédure d’approche aux instruments n’est pas exécutée
ou est interrompue et où l’approche est effectuée à l’aide de références visuelles du terrain;
123) un «contrat de location avec équipage» est un contrat conclu entre entreprises aux termes duquel l’aéronef est
exploité sur le CTA du loueur;
124) une «piste mouillée» désigne une piste dont la surface est couverte d’eau, ou d’une substance équivalente, en quantité
moindre que celle spécifiée dans la définition de la «piste contaminée», ou lorsque l’humidité présente en surface
suffit à rendre la piste réfléchissante, mais sans présence de flaques importantes.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/13
ANNEXE II
[PARTIE ARO]
SOUS-PARTIE GEN
EXIGENCES GÉNÉRALES
SECTION I
Généralités
ARO.GEN.115 Documentation de surveillance
L’autorité compétente fournit l’ensemble des actes législatifs, des normes, des règles, des publications techniques et des
documents associés au personnel correspondant aux fins de lui permettre de s’acquitter de ses tâches et d’exercer ses
responsabilités.
b) Des moyens de conformité alternatifs peuvent être utilisés pour établir la conformité avec les modalités d’exécution.
c) L’autorité compétente établit un système en vue d’évaluer de manière cohérente si tous les moyens de conformité
alternatifs qu’elle utilise, ou que des organismes et personnes sous sa surveillance utilisent, permettent d’établir la
conformité avec le règlement (CE) no 216/2008 et ses modalités d’exécution.
d) L’autorité compétente évalue tous les moyens de conformité alternatifs proposés par un organisme conformément au
point ORO.GEN.120 b) en analysant la documentation fournie et, si elle le juge nécessaire, en effectuant une
inspection de l’organisme.
Lorsque l’autorité compétente constate que les moyens de conformité alternatifs correspondent aux modalités d’exé
cution, elle doit sans délai:
1) notifier au demandeur que les moyens de conformité alternatifs peuvent être mis en œuvre et, le cas échéant,
modifier l’agrément ou le certificat du demandeur en conséquence; et
2) notifier leur contenu à l’Agence, en y incluant des copies de tout document pertinent;
3) informer les autres États membres des moyens de conformité alternatifs qui ont été acceptés.
e) Lorsque l’autorité compétente elle-même utilise des moyens de conformité alternatifs pour satisfaire aux exigences du
règlement (CE) no 216/2008 et de ses modalités d’exécution, elle:
1) les met à la disposition de tous les organismes et des personnes sous sa surveillance; et
L’autorité compétente fournit à l’Agence une description complète des moyens de conformité alternatifs, notamment
toute révision des procédures qui pourrait s’avérer pertinente, ainsi qu’une évaluation démontrant que les modalités
d’exécution sont satisfaites.
b) L’autorité compétente fournit à l’Agence les informations pertinentes en termes de sécurité provenant des comptes
rendus d’événements qu’elle a reçus.
b) L’Agence met en œuvre un système visant à analyser correctement toute information reçue relative à la sécurité et à
fournir sans délai aux États membres et à la Commission toute information, notamment des recommandations ou des
actions correctives à mettre en œuvre, qui serait requise pour leur permettre de réagir de manière opportune à un
problème de sécurité impliquant des produits, des pièces, des équipements, des personnes ou des organismes soumis
au règlement (CE) no 216/2008 et à ses modalités d’exécution.
c) Dès la réception des informations auxquelles il est fait référence aux points a) et b), l’autorité compétente prend les
mesures appropriées pour traiter le problème lié à la sécurité.
d) Les mesures prises en vertu du point c) sont immédiatement notifiées à toute personne ou organisme qui se doit de les
satisfaire en vertu du règlement (CE) no 216/2008 et de ses modalités d’exécution. L’autorité compétente notifie
également lesdites mesures à l’Agence et, lorsqu’une action conjuguée est nécessaire, les autres États membres concer
nés.
SECTION II
Gestion
ARO.GEN.200 Système de gestion
a) L’autorité compétente établit et maintient un système de gestion, comportant au moins:
1) des politiques et des procédures documentées décrivant son organisation, les moyens et les méthodes pour atteindre
la conformité avec le règlement (CE) no 216/2008 et ses modalités d’exécution. Lesdites procédures sont tenues à
jour et servent de documents de travail de base au sein de ladite autorité compétente pour toutes les tâches
concernées;
2) un nombre suffisant de membres du personnel pour s’acquitter de ses tâches et exercer ses responsabilités. Le
personnel est qualifié pour exécuter les tâches qui lui sont attribuées et dispose des connaissances et de l’expérience
nécessaires, ainsi que d’une formation initiale et de remise à niveau qui lui assurent une compétence constante. Un
système est mis en place pour planifier la disponibilité du personnel, aux fins de s’assurer de l’exécution correcte de
toutes les tâches;
3) des installations adéquates et des bureaux pour effectuer les tâches attribuées;
4) une fonction consistant à surveiller la conformité du système de gestion avec les exigences applicables et l’adé
quation des procédures, notamment par l’instauration d’un processus d’audit interne et d’un processus de gestion
des risques liés à la sécurité. La fonction de contrôle de la conformité comporte un système de retour d’informa
tions, vers les cadres dirigeants de l’autorité compétente, des constatations découlant des audits afin d’assurer la
mise en œuvre des actions correctives le cas échéant; et
5) une personne ou un groupe de personnes, responsable de la fonction de contrôle de la conformité et qui dépend en
dernier ressort des cadres dirigeants de l’autorité compétente.
b) Pour chaque domaine d’activité, y compris le système de gestion, l’autorité compétente nomme une ou plusieurs
personnes qui ont la responsabilité globale de la gestion de la/des tâche(s) pertinente(s).
c) L’autorité compétente établit des procédures participatives prévoyant un échange mutuel de toute information et de
toute assistance requises avec d’autres autorités compétentes impliquées, notamment en ce qui concerne les consta
tations et le suivi des actions prises résultant de la surveillance des personnes et des organismes qui exercent des
activités sur le territoire d’un État membre, mais qui sont certifiés par l’autorité compétente d’un autre État membre ou
par l’Agence.
d) Une copie des procédures liées au système de gestion, ainsi que de leurs mises à jour, est mise à la disposition de
l’Agence en vue d’une normalisation.
1) qu’elle a mis en place un système pour évaluer initialement et contrôler de manière continue que l’entité qualifiée
satisfait à l’annexe V du règlement (CE) no 216/2008.
2) qu’elle a établi un accord documenté avec l’entité qualifiée, approuvé par le niveau approprié d’encadrement des
deux parties, qui définit clairement:
b) L’autorité compétente s’assure que le processus d’audit interne et le processus de gestion des risques liés à la sécurité
exigés par le point ARO.GEN.200 a) 4) couvrent toutes les tâches de certification ou de surveillance continue
effectuées en son nom.
b) L’autorité compétente met à jour son système de gestion en temps opportun pour refléter toute modification apportée
au règlement (CE) no 216/2008 et à ses modalités d’exécution, de manière à assurer une mise en œuvre efficace.
c) L’autorité compétente notifie à l’Agence les modifications qui ont une incidence sur sa capacité à s’acquitter de ses
tâches et à exercer ses responsabilités au sens du règlement (CE) no 216/2008 et de ses modalités d’exécution.
ARO.GEN.220 Archivage
a) L’autorité compétente établit un système d’archivage assurant un stockage et une accessibilité adéquats, ainsi qu’une
traçabilité fiable, des éléments suivants:
3) l’attribution des tâches, couvrant les éléments demandés par le point ARO.GEN.205, ainsi que le détail des tâches
attribuées;
5) les détails relatifs aux cours de formation dispensés par les organismes certifiés et, le cas échéant, les dossiers
relatifs aux FSTD (entraîneurs synthétiques de vol) utilisés pour ce type de formation;
6) la surveillance des personnes et organismes qui exercent des activités sur le territoire de l’État membre mais qui
sont surveillés ou certifiés par l’autorité compétente d’un autre État membre ou par l’Agence, en vertu d’un accord
entre lesdites autorités;
7) l’évaluation et la notification à l’Agence de moyens de conformité alternatifs proposés par des organismes soumis
à certification, ainsi que l’évaluation des moyens de conformité alternatifs utilisés par l’autorité compétente elle-
même;
b) L’autorité compétente conserve une liste de tous les certificats d’organismes qu’elle a délivrés.
c) Tous les dossiers sont conservés pour la durée minimale spécifiée dans le présent règlement. En l’absence d’une telle
indication, les dossiers sont conservés pendant une durée minimale de cinq ans, dans le respect du droit applicable à la
protection des données.
SECTION III
Surveillance, certification et mise en application
ARO.GEN.300 Surveillance
a) L’autorité compétente vérifie:
1) la conformité avec les exigences applicables aux organismes avant la délivrance d’un certificat d’organisme ou d’un
agrément, selon le cas;
2) le maintien de la conformité des organismes qu’elle a certifiés avec les exigences applicables;
3) la mise en œuvre des mesures de sécurité appropriées prescrites par l’autorité compétente, telles que prévues au
point ARO.GEN.135 c) et d).
b) Cette vérification:
1) s’appuie sur une documentation spécifiquement conçue pour apporter au personnel chargé de la surveillance de la
sécurité des indications quant à l’exercice de ses fonctions;
2) fournit aux personnes et aux organismes concernés les résultats de l’activité de surveillance de la sécurité;
3) repose sur des audits et des inspections, y compris des inspections au sol et des inspections inopinées; et
4) fournit à l’autorité compétente les preuves nécessaires dans le cas où des actions additionnelles s’avèrent nécessaires,
y compris les mesures prévues par les points ARO.GEN.350 et ARO.GEN.355.
c) La portée de la surveillance définie aux points a) et b) ci-dessus tient compte des résultats des activités de surveillance
passées et des priorités en matière de sécurité.
d) Sans préjudice des compétences des États membres et de leurs obligations telles qu’établies au point ARO.RAMP, la
portée de la surveillance des activités exercées sur le territoire d’un État membre par des personnes ou des organismes
établis ou résidant dans un autre État membre est déterminée sur la base des priorités en matière de sécurité, ainsi que
des activités de surveillance passées.
e) Lorsque l’activité d’une personne ou d’un organisme implique plusieurs États membres ou l’Agence, l’autorité compé
tente responsable de la surveillance en vertu du point a) peut consentir à ce que des tâches de surveillance soient
exécutées par la/les autorité(s) compétente(s) du/des État(s) membre(s) où a lieu l’activité ou par l’Agence. Toute
personne ou tout organisme soumis à un accord de ce type est informé de son existence et de son champ d’ap
plication.
f) L’autorité compétente recueille et traite toute information jugée utile pour la surveillance, notamment pour les
inspections au sol et les inspections inopinées.
b) En ce qui concerne les organismes certifiés par l’autorité compétente, le programme de surveillance est élaboré en
prenant en compte la nature spécifique de l’organisme, la complexité de ses activités, les résultats d’activités passées de
certification et/ou de surveillance requises par les points ARO.GEN et ARO.RAMP et est fondé sur l’évaluation des
risques associés. Sont inclus dans chaque cycle de planification de la surveillance:
1) les audits et les inspections, y compris les inspections au sol et les inspections inopinées, le cas échéant; et
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/17
2) les réunions organisées entre le cadre responsable et l’autorité compétente pour s’assurer que tous deux restent
informés des questions importantes.
c) En ce qui concerne les organismes certifiés par l’autorité compétente, un cycle de planification de la surveillance de
24 mois maximum est appliqué.
Le cycle de planification de la surveillance peut être réduit s’il est prouvé que le niveau de performance de l’organisme
en matière de sécurité a diminué.
Le cycle de planification de la surveillance peut être prolongé jusqu’à un maximum de 36 mois si l’autorité compétente
a établi qu’au cours des 24 mois précédents:
1) l’organisme a démontré son efficacité dans l’identification de dangers pour la sécurité aéronautique et dans la
gestion des risques associés;
2) l’organisme a démontré de manière continue, conformément au point ORO.GEN.130, qu’il maîtrise totalement tous
les changements;
4) toutes les actions correctives ont été mises en œuvre dans le laps de temps imparti ou prolongé par l’autorité
compétente, tel qu’établi au point ARO.GEN.350 d) 2).
Le cycle de planification de la surveillance peut être prolongé jusqu’à 48 mois maximum si, outre le point mentionné
ci-dessus, l’organisme a établi un système qui lui permet de rapporter à l’autorité compétente d’une manière continue
et efficace ses performances en termes de sécurité et sa conformité réglementaire, système que l’autorité compétente a
approuvé.
d) Pour les personnes titulaires d’une licence, d’une attestation, d’une qualification ou d’une autorisation délivrée par
l’autorité compétente, le programme de surveillance inclut des inspections, notamment des inspections inopinées, si
nécessaire.
e) Le programme de surveillance inclut l’enregistrement des dates auxquelles des audits, des inspections et des réunions
sont prévues, ainsi que les dates auxquelles ces audits, inspections et réunions ont eu lieu.
b) Lorsque l’autorité compétente est assurée de la conformité de l’organisme avec les exigences applicables, elle délivre le
ou les certificats comme prévu aux appendices I à II. Le ou les certificats sont délivrés pour une durée illimitée. Les
privilèges et la nature des activités pour lesquelles l’organisme est agréé sont définis dans les conditions d’agrément
jointes au(x) certificat(s).
c) Pour permettre à un organisme de mettre en œuvre des changements sans l’approbation préalable de l’autorité
compétente conformément au point ORO.GEN.130, l’autorité compétente approuve la procédure soumise par l’orga
nisme, qui définit la portée de tels changements et la manière dont ils seront gérés et notifiés.
L’autorité compétente définit les conditions dans lesquelles l’organisme peut exploiter pendant l’instruction de la
demande de modification, sauf si l’autorité compétente détermine que le certificat de l’organisme doit être suspendu.
Une fois satisfaite de la conformité de l’organisme avec les exigences applicables, l’autorité compétente approuve la
modification.
b) Sans préjudice de toute mesure additionnelle de mise en application, lorsque l’organisme met en œuvre des modifi
cations nécessitant l’approbation préalable sans qu’elle n’ait reçu l’approbation de l’autorité compétente au sens du
point a), l’autorité compétente suspend, limite ou retire le certificat de l’organisme.
c) Dans le cas de modifications ne nécessitant pas d’approbation préalable, l’autorité compétente évalue les informations
fournies dans la notification de l’organisme conformément au point ORO.GEN.130 afin de vérifier la conformité avec
les exigences applicables. À défaut de conformité, l’autorité compétente:
b) Une constatation de niveau 1 est émise par l’autorité compétente lorsqu’une non-conformité significative est détectée
par rapport aux exigences applicables du règlement (CE) no 216/2008 et de ses modalités d’exécution, par rapport aux
procédures et manuels de l’organisme ou par rapport aux conditions de l’agrément ou du certificat, qui réduit la
sécurité ou met gravement en danger la sécurité du vol.
1) le fait de ne pas avoir permis à l’autorité compétente d’accéder aux installations de l’organisme, comme prévu au
point ORO.GEN.140, pendant les heures d’ouverture normales et après deux demandes écrites;
2) l’obtention ou le maintien de la validité d’un certificat d’organisme par falsification des preuves documentaires
présentées;
3) une preuve d’une négligence professionnelle ou d’une utilisation frauduleuse du certificat d’organisme; et
c) Une constatation de niveau 2 est émise par l’autorité compétente lorsqu’une non-conformité est détectée par rapport
aux exigences applicables du règlement (CE) no 216/2008 et de ses modalités d’exécution, par rapport aux procédures
et manuels de l’organisme ou par rapport aux conditions de l’agrément ou du certificat, qui réduit la sécurité ou met
potentiellement en danger la sécurité du vol.
d) Lorsqu’une constatation est faite au cours de la surveillance ou par tout autre moyen, l’autorité compétente, sans
préjudice de toute action additionnelle exigée par le règlement (CE) no 216/2008 et ses modalités d’exécution,
communique par écrit la constatation à l’organisme et demande la mise en œuvre d’une action corrective pour
traiter la ou les non-conformités identifiée(s). Le cas échéant, l’autorité compétente informe l’État membre dans
lequel l’aéronef est immatriculé.
1) Dans le cas de constatations de niveau 1, l’autorité compétente prend immédiatement l’action appropriée pour
interdire ou limiter les activités et, si nécessaire, intervient en vue de retirer le certificat ou l’agrément spécifique ou
pour le limiter ou le suspendre en totalité ou en partie, en fonction de l’importance de la constatation de niveau 1,
jusqu’à ce que l’organisme ait appliqué une action corrective suffisante.
ii) évalue le plan d’actions correctives et le plan de mise en œuvre proposés par l’organisme et, si l’évaluation
conclut qu’ils sont suffisants pour traiter les non-conformités, les accepte.
3) Dans le cas où un organisme ne soumet pas de plan acceptable d’actions correctives ou n’exécute pas l’action
corrective dans le délai imparti ou prolongé par l’autorité compétente, la constatation passe au niveau 1 et des
actions sont prises comme établi au point d) 1).
4) L’autorité compétente enregistre toutes les constatations dont elle est à l’origine ou qui lui ont été communiquées
et, le cas échéant, les mesures de mise en application qu’elle a exécutées, ainsi que les actions correctives et la date
de clôture de l’action relative aux constatations.
e) Sans préjudice de mesures additionnelles de mise en application, lorsque l’autorité d’un État membre agissant en vertu
des dispositions du point ARO.GEN.300 d), identifie une non-conformité aux exigences applicables du règlement (CE)
no 216/2008 et de ses modalités d’exécution au sein d’un organisme certifié par l’autorité compétente d’un autre État
membre ou par l’Agence, elle en informe ladite autorité compétente et indique le niveau de la constatation.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/19
b) Si, dans le cadre de la surveillance ou par tout autre moyen, la preuve est établie d’une non-conformité par rapport aux
exigences applicables de la part d’une personne soumise aux exigences établies au règlement (CE) no 216/2008 et ses
modalités d’exécution et que la personne n’est pas titulaire d’une licence, d’une attestation, d’une qualification ou d’une
autorisation délivrée conformément audit règlement et à ses modalités d’exécution, l’autorité compétente qui a identifié
la non-conformité prend toutes les mesures nécessaires de mise en application afin d’éviter que la non-conformité ne
perdure.
SOUS-PARTIE OPS
OPÉRATIONS AÉRIENNES
SECTION I
Certification d’exploitants de transport aérien commercial
ARO.OPS.100 Délivrance du certificat de transporteur aérien
a) L’autorité compétente délivre un certificat de transporteur aérien (CTA) lorsqu’elle a la certitude que l’exploitant a
démontré qu’il est en conformité avec les éléments exigés au point ORO.AOC.100.
1) s’assure, après la vérification effectuée par l’exploitant conformément au point ORO.AOC.115, que l’exploitant du pays
tiers satisfait aux normes applicables de l’OACI;
2) se met en rapport avec l’autorité compétente de l’État de l’exploitant du pays tiers si nécessaire.
1) au point ORO.AOC.110 d), pour la prise en location coque nue d’un aéronef d’un exploitant de pays tiers;
2) au point ORO.AOC.110 c), pour la prise en location avec équipage d’un aéronef d’un exploitant de pays tiers;
3) au point ORO.AOC.110 e), pour la mise en location coque nue d’un aéronef à n’importe quel exploitant;
4) aux exigences pertinentes en matière de maintien de la navigabilité et d’opérations aériennes, pour la prise en
location coque nue d’un aéronef immatriculé dans l’Union et la prise en location avec équipage d’un aéronef d’un
exploitant de l’Union européenne.
b) L’autorisation d’un contrat de prise en location d’aéronefs avec équipage est suspendue ou retirée lorsque:
2) le loueur fait l’objet d’une interdiction d’exploitation en vertu du règlement (CE) no 2111/2005 du Parlement
européen et du Conseil (2).
c) L’autorisation d’un contrat de prise en location coque nue est suspendue ou retirée lorsque le certificat de navigabilité
de l’aéronef est suspendu ou retiré.
d) Lorsqu’elle reçoit une demande préalable d’autorisation d’un contrat de mise en location coque nue conformément au
point ORO.AOC.110 e), l’autorité compétente s’assure:
1) de la bonne coordination avec l’autorité compétente responsable de la surveillance continue de l’aéronef, confor
mément au règlement (CE) no 2042/2003 de la Commission (1), ou responsable de l’exploitation de l’aéronef s’il ne
s’agit pas de la même autorité;
SECTION II
Agréments
ARO.OPS.200 Procédure d’agrément spécifique
a) Dès la réception d’une demande d’octroi d’agrément spécifique ou de modification d’un tel agrément, l’autorité
compétente évalue la demande conformément aux exigences applicables de l’annexe V (partie SPA) et effectue,
selon le cas, un contrôle approprié de l’exploitant.
b) Une fois qu’elle a la certitude que l’exploitant se conforme aux exigences applicables, l’autorité compétente délivre ou
modifie l’agrément. L’agrément est détaillé dans les spécifications techniques établies à l’appendice II.
b) L’autorité compétente approuve la procédure de l’exploitant visant à étendre les intervalles de rectification B, C et D
applicables si les conditions spécifiées au point ORO.MLR.105 f) sont démontrées par l’exploitant et vérifiées par
l’autorité compétente.
c) L’autorité compétente approuve au cas par cas l’exploitation d’un aéronef ne respectant pas les contraintes imposées
par la LME mais respectant les contraintes d’une liste minimale d’équipements de référence (LMER) si les conditions
définies au point ORO.MLR.105 sont démontrées par l’exploitant et vérifiées par l’autorité compétente.
ARO.OPS.215 Agrément pour l’exploitation d’hélicoptères au-dessus d’un environnement hostile se trouvant en
dehors d’une zone habitée
a) L’État membre désigne des zones dans lesquelles des opérations en hélicoptère peuvent être exécutées sans que soit
assurée la possibilité d’effectuer un atterrissage forcé en sécurité, comme décrit au point CAT.POL.H.420.
b) Avant de délivrer l’agrément visé au point CAT.POL.H.420, l’autorité compétente aura pris en compte les raisons qui
empêcheraient l’exploitant d’utiliser des critères de performance appropriés.
ARO.OPS.220 Agrément pour l’exploitation d’hélicoptères au départ ou à destination d’un site d’intérêt public
L’agrément visé au point CAT.POL.H.225 inclut une liste des sites d’intérêt public, dressée par l’exploitant auquel
l’agrément s’applique.
SOUS-PARTIE RAMP
INSPECTIONS AU SOL D’AÉRONEFS APPARTENANT À DES EXPLOITANTS SOUMIS À LA SURVEILLANCE
RÉGLEMENTAIRE D’UN AUTRE ÉTAT
ARO.RAMP.005 Champ d’application
La présente sous-partie établit les exigences que doivent respecter l’autorité compétente ou l’Agence lorsqu’elles exercent
leurs tâches et responsabilités en ce qui concerne l’exécution d’inspections au sol d’aéronefs utilisés par des exploitants de
pays tiers ou par des exploitants soumis à la surveillance réglementaire d’un autre État membre, lorsque les aéronefs
atterrissent sur des aérodromes situés sur le territoire soumis aux dispositions du traité.
ARO.RAMP.100 Généralités
a) Tant l’aéronef que son équipage font l’objet d’une inspection en vertu des exigences applicables.
b) Outre l’exécution des inspections au sol prévues dans le programme de surveillance établi conformément au point
ARO.GEN.305, l’autorité compétente exécute une inspection au sol d’un aéronef qui est suspecté de ne pas être
conforme aux exigences applicables.
c) Dans le cadre de l’élaboration du programme de surveillance établi conformément au point ARO.GEN.305, l’autorité
compétente définit un programme annuel pour l’exécution des inspections au sol des aéronefs. Ce programme:
1) est fondé sur une méthode de calcul qui prend en compte les données historiques relatives au nombre et à la
nature des exploitants et au nombre d’atterrissages qu’ils ont effectués sur les aérodromes qui sont de son ressort,
ainsi que les risques en matière de sécurité; et
2) permet à l’autorité compétente de donner la priorité aux inspections des aéronefs sur la base de la liste mentionnée
au point ARO.RAMP.105 a).
d) Lorsqu’elle l’estime nécessaire et en coopération avec les États membres sur le territoire desquels l’inspection a lieu,
l’Agence exécute des inspections au sol d’aéronefs pour vérifier la conformité avec les exigences applicables à des fins:
3) d’inspection d’un organisme aux fins de vérifier la conformité avec les exigences applicables dans le cas de
situations potentiellement dangereuses.
1) les exploitants d’aéronefs identifiés sur la base de l’analyse des données disponibles conformément au point
ARO.RAMP.150 b) 4);
2) les exploitants ou les aéronefs signalés à l’Agence par la Commission européenne et qui sont identifiés sur la base:
i) d’un avis exprimé par le Comité de la sécurité aérienne (CSA) dans le cadre de la mise en œuvre du règlement
(CE) no 2111/2005 selon lequel une vérification supplémentaire de la conformité effective avec les normes de
sécurité applicables est nécessaire au moyen d’inspections au sol systématiques; ou
ii) d’informations communiquées à la Commission européenne par les États membres en vertu de l’article 4,
paragraphe 3, du règlement (CE) no 2111/2005;
3) les aéronefs exploités sur le territoire soumis aux dispositions du traité par les exploitants figurant à l’annexe B de la
liste des exploitants faisant l’objet d’une interdiction d’exploitation en vertu du règlement (CE) no 2111/2005;
4) les aéronefs exploités par les exploitants certifiés dans un État qui exerce une surveillance réglementaire sur les
exploitants figurant sur la liste mentionnée au point 3);
5) les aéronefs utilisés par un exploitant d’un pays tiers qui exerce ses activités pour la première fois au départ ou à
destination du territoire soumis aux dispositions du traité ou sur ce territoire, et dont l’autorisation délivrée
conformément au point ART.GEN.205 est limitée ou rétablie à la suite d’une suspension ou un retrait.
c) La liste est établie conformément aux procédures définies par l’Agence, après chaque mise à jour de la liste commu
nautaire des exploitants faisant l’objet d’une interdiction d’exploitation en vertu du règlement (CE) no 2111/2005, et
dans tous les cas au moins une fois tous les quatre mois.
1) disposent de la formation requise en aéronautique ou de connaissances pratiques pertinentes pour le/les point(s)
soumis à leur inspection;
i) une formation théorique et pratique spécifique adaptée, couvrant l’un ou plusieurs des points d’inspection
suivants:
A) poste de pilotage;
B) sécurité de la cabine;
C) état de l’aéronef;
D) soute;
ii) une formation sur le tas appropriée, dispensée par un inspecteur au sol expérimenté, désigné par l’autorité
compétente ou par l’Agence;
3) maintiennent la validité de leur qualification en suivant des formations de maintien des compétences et en
exécutant au moins 12 inspections au cours d’une période de 12 mois.
c) La formation mentionnée au point b) 2) i) est dispensée par l’autorité compétente ou par un organisme de formation
agréé conformément au point ARO.RAMP.120 a).
d) L’Agence établit et tient à jour des plans de formation et encourage l’organisation de cours de formation et de stages à
l’attention des inspecteurs aux fins d’améliorer la compréhension et la mise en œuvre uniforme de la présente sous-
partie.
e) L’Agence facilite et coordonne un programme d’échange d’inspecteurs visant à permettre aux inspecteurs d’acquérir
une expérience pratique et à contribuer à l’harmonisation des procédures.
1) a nommé un responsable de formation qui dispose de compétences sérieuses d’encadrement aux fins de garantir
que la formation dispensée satisfait aux exigences applicables;
3) dispense des formations qui suivent les plans établis par l’Agence conformément au point ARO.RAMP.115 d);
b) Si l’autorité compétente l’exige, l’Agence vérifie la conformité et le maintien de la conformité avec les exigences
mentionnées au point a).
c) L’organisme de formation est agréé pour dispenser une ou plusieurs formations des types suivants:
b) Lors de l’exécution d’une inspection au sol, les inspecteurs font tout ce qui est possible pour éviter tout retard excessif
de l’aéronef inspecté.
c) Au terme de l’inspection au sol, le pilote commandant de bord ou, en son absence, un autre membre de l’équipage de
conduite, voire un représentant de l’exploitant, est informé des résultats de l’inspection au sol au moyen du formulaire
établi à l’appendice III.
1) une constatation de catégorie 3 désigne toute non-conformité significative par rapport aux exigences applicables ou
aux clauses d’un certificat, qui est détectée et a un impact majeur sur la sécurité;
2) une constatation de catégorie 2 désigne toute non-conformité par rapport aux exigences applicables ou aux clauses
d’un certificat, qui est détectée et a un impact important sur la sécurité;
3) une constatation de catégorie 1 désigne toute non-conformité par rapport aux exigences applicables ou aux clauses
d’un certificat, qui est détectée et a un impact mineur sur la sécurité.
1) communique par écrit la constatation à l’exploitant, et y joint une demande de preuve que des actions correctives
ont été prises; et
2) informe l’autorité compétente de l’État dont relève l’exploitant et, le cas échéant, l’État dans lequel l’aéronef est
immatriculé et dans lequel les licences des membres d’équipage de conduite ont été délivrées. En tant que de besoin,
l’autorité compétente ou l’Agence demande que soit confirmé leur accord quant aux actions correctives prises par
l’exploitant conformément au point ARO.GEN.350 ou ARO.GEN.355.
b) outre le point a), dans le cas d’une constatation de catégorie 3, l’autorité compétente prend des mesures immédiates:
c) Lorsque l’Agence a fait état d’une constatation de catégorie 3, elle demande à l’autorité compétente de l’État sur le
territoire duquel l’avion a atterri de prendre les mesures qui s’imposent conformément au point b).
1) informe le pilote/commandant de bord ou l’exploitant que l’aéronef n’est pas autorisé à entamer le vol jusqu’à
nouvel ordre; et
b) L’autorité compétente de l’État dans lequel l’aéronef est immobilisé au sol informe immédiatement l’autorité compé
tente de l’État de l’exploitant et de l’État d’immatriculation de l’aéronef, si nécessaire, ainsi que l’Agence dans le cas d’un
aéronef immobilisé au sol qui est utilisé par un exploitant d’un pays tiers.
c) En coordination avec l’État de l’exploitant ou l’État d’immatriculation, l’autorité compétente définit les conditions dans
lesquelles l’aéronef peut être autorisé à décoller.
d) Si la non-conformité a une incidence sur la validité du certificat de navigabilité de l’aéronef, l’immobilisation au sol
n’est levée par l’autorité compétente qu’une fois que l’exploitant peut faire la preuve:
2) qu’il a obtenu une autorisation de vol conformément au règlement (CE) no 1702/2003 de la Commission (1), pour
un aéronef immatriculé dans un État membre;
3) qu’il a obtenu une autorisation de vol ou un document équivalent établi par l’État d’immatriculation ou l’État dont
relève l’exploitant dans le cas d’un aéronef immatriculé dans un pays tiers et exploité par un transporteur de
l’Union européenne ou d’un pays tiers; et
4) qu’il a obtenu une permission des pays tiers qui seront survolés, le cas échéant.
b) L’autorité compétente ou l’Agence introduisent dans la base de données centralisée toute information utile pour
l’application du règlement (CE) no 216/2008 et de ses modalités d’exécution, ainsi que pour l’exécution par l’Agence
des tâches qui lui incombent en vertu de la présente annexe, notamment les informations pertinentes mentionnées au
point ARO.RAMP.110.
c) Lorsque les informations visées au point ARO.RAMP.110 indiquent l’existence d’une menace potentielle pour la
sécurité, ces informations sont également communiquées sans retard à chaque autorité compétente et à l’Agence.
d) Lorsque des informations relatives à des déficiences d’un aéronef sont transmises par une personne à l’autorité
compétente, les informations visées aux points ARO.RAMP.110 et ARO.RAMP.125 a), sont rendues anonymes en
ce qui concerne leur source.
1) des informations visées au point ARO.RAMP.145, au moyen des formulaires établis aux appendices III et IV;
2) les informations fournies par des pays tiers ou des organismes internationaux qui ont conclu des accords appro
priés avec l’Union européenne, ou des organismes avec lesquels l’Agence a pris des dispositions appropriées
conformément à l’article 27, paragraphe 2, du règlement (CE) no 216/2008.
1) stocker les données provenant des États membres qui concernent des informations de sécurité relatives aux
aéronefs qui atterrissent sur des aérodromes situés sur le territoire soumis aux dispositions du traité;
2) établir, maintenir et mettre continuellement à jour une base de données centralisée contenant toutes les informa
tions visées au point a) 1) et 2);
4) analyser la base de données centralisée, ainsi que d’autres informations pertinentes relatives à la sécurité des
aéronefs et des transporteurs aériens et, sur cette base:
i) conseiller la Commission et les autorités compétentes quant aux actions immédiates ou à la politique de suivi à
mettre en œuvre;
ii) rendre compte à la Commission et aux autorités compétentes des problèmes potentiels en matière de sécurité;
iii) proposer des actions coordonnées à la Commission, ainsi qu’aux autorités compétentes, lorsque cela s’avère
nécessaire pour des raisons de sécurité, et assurer la coordination de telles actions au niveau technique;
5) se concerter avec d’autres institutions et organismes européens, organisations internationales et autorités compé
tentes de pays tiers en ce qui concerne les échanges d’informations.
c) l’analyse des résultats des inspections avec indication des catégories de constatations;
f) les annexes contenant les listes des inspections classées en fonction de l’État de l’exploitant aérien, du type d’aéronef, de
l’exploitant et du pourcentage de constatations par rapport au nombre d’inspections.
b) L’Agence publie annuellement un compte rendu d’informations complet qui est mis à la disposition du public et
contient l’analyse des informations reçues conformément au point ARO.RAMP.145. Ce compte rendu est simple et
facile à comprendre, et les sources des informations sont rendues anonymes.
L 296/26 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
Appendice I
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/27
Appendice II
L 296/28 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/29
Appendice III
L 296/30 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/31
Appendice IV
ANNEXE III
[PARTIE ORO]
SOUS-PARTIE GEN
EXIGENCES GÉNÉRALES
SECTION I
Généralités
ORO.GEN.105 Autorité compétente
Aux fins de la présente annexe, l’autorité compétente qui exerce une surveillance sur les exploitants soumis à une
obligation de certification est, dans le cas d’exploitants dont le principal établissement se trouve dans un État membre,
l’autorité désignée par ledit État membre.
c) L’exploitant établit et maintient un système destiné à exercer un contrôle opérationnel sur tout vol effectué selon les
clauses de son certificat.
d) L’exploitant veille à ce que ses aéronefs soient dotés des équipements requis pour la zone et le type d’exploitation, et
que ses équipages soient qualifiés en conséquence.
e) L’exploitant veille à ce que tous les membres du personnel désignés pour des opérations au sol et en vol, ou qui y
participent directement, soient correctement formés, aient démontré leurs aptitudes à effectuer les tâches qui leur
incombent plus particulièrement et soient conscients de leurs responsabilités ainsi que des implications desdites tâches
sur l’exploitation dans son ensemble.
f) L’exploitant établit des procédures et des consignes en vue d’exploiter chaque type d’aéronef en toute sécurité,
définissant les tâches et responsabilités du personnel navigant et du personnel au sol pour tous les types d’opérations
au sol et en vol. Ces procédures n’imposent pas aux membres d’équipage d’effectuer, pendant les phases critiques de
vol, des activités autres que celles nécessaires à l’exploitation sûre de l’aéronef.
g) L’exploitant veille à ce que tous les membres du personnel sachent qu’ils ont l’obligation de se conformer aux lois,
règlements et procédures des États membres dans lesquels sont effectuées les opérations et qui concernent l’exercice de
leurs tâches.
h) L’exploitant établit un système de liste de vérification pour chaque type d’aéronef dans lequel doivent voler les
membres d’équipage, pour toutes les phases du vol, en conditions normales, anormales et d’urgence, en vue de
s’assurer que les procédures opérationnelles du manuel d’exploitation sont respectées. La forme et l’utilisation des
listes de vérification suivent les principes des facteurs humains et prennent en compte la documentation applicable la
plus récente publiée par le constructeur de l’aéronef.
i) L’exploitant spécifie les procédures de planification du vol en vue d’une conduite du vol en toute sécurité en fonction
des performances de l’aéronef, d’autres restrictions opérationnelles ainsi que des conditions pertinentes attendues sur la
route à suivre ainsi que sur les aérodromes ou sites d’exploitation concernés. Lesdites procédures figurent au manuel
d’exploitation.
j) L’exploitant établit et maintient des programmes de formation destinés au personnel sur les marchandises dangereuses,
comme exigé par les Instructions techniques; ces programmes sont soumis à l’examen et à l’approbation de l’autorité
compétente. Les programmes de formation sont proportionnés aux responsabilités du personnel.
b) Les candidats à l’obtention d’un certificat initial fournissent à l’autorité compétente les documents démontrant la
manière dont ils satisfont aux exigences établies au règlement (CE) no 216/2008 et ses modalités d’exécution. Ladite
documentation inclut une procédure décrivant la manière dont les changements qui ne demandent aucune autorisation
préalable sont gérés et notifiés à l’autorité compétente.
b) Lorsqu’un exploitant soumis à certification souhaite utiliser un moyen de conformité alternatif aux moyens acceptables
de conformité (AMC) adoptés par l’Agence pour établir la conformité avec le règlement (CE) no 216/2008 et ses
modalités d’exécution, il fournit à l’autorité compétente, avant sa mise en œuvre, une description complète du moyen
de conformité alternatif. La description inclut toute mise à jour des manuels ou des procédures susceptibles d’être
pertinents, ainsi qu’une évaluation démontrant que les modalités d’exécution sont satisfaites.
L’exploitant peut mettre en œuvre ces moyens de conformité alternatifs sous réserve de l’obtention de l’autorisation
préalable de l’autorité compétente et de la réception de la notification prévue au point ARO.GEN.120 d).
ORO.GEN.130 Changements
a) Tout changement modifiant:
2) l’un des éléments du système de gestion de l’exploitant, tel que requis au point ORO.GEN.200 a) 1) et a) 2)
b) Pour tout changement exigeant une approbation préalable conformément au règlement (CE) no 216/2008 et ses
modalités d’exécution, l’exploitant introduit une demande auprès de l’autorité compétente et en obtient l’approbation.
La demande est introduite avant que soit apporté ledit changement, afin de permettre à l’autorité compétente de
déterminer le maintien de la conformité avec le règlement (CE) no 216/2008 et ses modalités d’exécution et de
modifier, le cas échéant, le certificat d’exploitant ainsi que les termes d’agrément correspondants qui y sont joints.
Le changement n’est mis en œuvre qu’à la réception d’une approbation officielle de la part de l’autorité compétente
conformément au point ARO.GEN.330.
L’exploitant exerce son activité dans les conditions établies par l’autorité compétente à l’occasion de tels changements,
selon le cas.
c) Tous les changements qui n’exigent pas d’approbation préalable sont gérés et notifiés à l’autorité compétente comme
défini dans la procédure approuvée par l’autorité compétente conformément au point ARO.GEN.310 c).
1) l’exploitant maintienne la conformité avec les exigences applicables du règlement (CE) no 216/2008 et de ses
modalités d’exécution, en tenant compte des dispositions liées au traitement des constatations définies au point
ORO.GEN.150;
2) l’autorité compétente ait accès à l’exploitant de la manière définie au point ORO.GEN.140 aux fins de déterminer le
maintien de la conformité avec les exigences applicables du règlement (CE) no 216/2008 et de ses modalités
d’exécution; et
b) En cas de retrait ou de restitution, le certificat doit être renvoyé sans délai à l’autorité compétente.
ORO.GEN.140 Accès
a) Aux fins de déterminer la conformité avec les exigences applicables du règlement (CE) no 216/2008 et de ses modalités
d’exécution, l’exploitant autorise à tout moment l’accès à toutes les installations, aéronefs, documents, dossiers,
données, procédures ou tout autre matériel liés à son activité soumise à certification, qu’elle soit sous-traitée ou
pas, à toute personne habilitée par l’une des autorités suivantes:
2) l’autorité agissant selon les dispositions du point ARO.GEN.300 d), ARO.GEN.300 e) ou ARO.RAMP.
b) L’accès aux aéronefs mentionné au point a) inclut la possibilité d’y pénétrer et d’y rester lors des opérations de vol, sauf
décision contraire du commandant de bord prise conformément au point CAT.GEN.MPA.135 en ce qui concerne le
compartiment de l’équipage de conduite, dans l’intérêt de la sécurité.
ORO.GEN.150 Constatations
Dès la réception d’une notification relative à des constatations, l’exploitant:
c) démontre la mise en œuvre des actions correctives à la satisfaction de l’autorité compétente, dans un laps de temps
convenu avec ladite autorité conformément au point ARO.GEN.350 d).
a) toute mesure de sécurité prescrite par l’autorité compétente conformément au point ARO.GEN.135 c); et
b) toute information de sécurité contraignante applicable publiée par l’Agence, notamment les consignes de navigabilité.
b) Sans préjudice du point a), l’exploitant rapporte à l’autorité compétente et à l’organisme responsable de la conception
de l’aéronef tout incident, défaillance, défaut technique, dépassement des limitations techniques, événement qui mettrait
en évidence des informations imprécises, incorrectes ou ambiguës contenues dans les données établies conformément
au règlement (CE) no 1702/2003 de la Commission (2) ou toute autre circonstance anormale qui a ou pourrait avoir
mis en danger l’exploitation en toute sécurité de l’aéronef, mais qui n’a pas débouché sur un accident ou un incident
grave.
c) Sans préjudice des dispositions du règlement (UE) no 996/2010, de la directive 2003/42/CE, du règlement (CE)
no 1321/2007 de la Commission (3) et du règlement (CE) no 1330/2007 de la Commission (4), les comptes rendus
visés aux points a) et b) sont établis selon la forme et la manière définies par l’autorité compétente et contiennent
toutes les informations pertinentes relatives aux circonstances connues de l’exploitant.
d) Des comptes rendus sont établis dès que possible, mais dans tous les cas dans les 72 heures qui suivent l’identification
par l’exploitant des circonstances auxquelles il est fait référence dans le compte rendu, sauf si des événements
exceptionnels l’en empêchent.
e) Lorsque cela s’avère pertinent, l’exploitant établit un compte rendu de suivi afin de détailler les mesures qu’il a
l’intention de prendre pour éviter que des événements similaires ne se répètent à l’avenir, dès que lesdites mesures
sont déterminées. Ce compte rendu est établi selon la forme et la manière spécifiées par l’autorité compétente.
SECTION 2
Gestion
ORO.GEN.200 Système de gestion
a) L’exploitant établit, met en œuvre et maintient un système de gestion qui comprend:
1) une définition claire de la chaîne de responsabilité dans l’ensemble de la structure de l’exploitant, et notamment la
responsabilité directe du cadre responsable en ce qui concerne la sécurité;
2) une description de la doctrine et des principes généraux de l’exploitant en matière de sécurité, le tout constituant la
politique de sécurité;
3) l’identification des dangers pour la sécurité aéronautique qui découlent des activités de l’exploitant, leur évaluation
et la gestion des risques associés, y compris les mesures prises aux fins d’atténuer le risque et de vérifier leur
efficacité;
5) une documentation relative aux processus principaux du système de gestion, notamment un processus visant à
sensibiliser le personnel à ses responsabilités et la procédure relative aux modifications de ladite documentation;
6) une fonction de surveillance de la conformité de l’exploitant avec les exigences applicables. La fonction de
surveillance de la conformité comporte un système de retour d’informations vers le cadre responsable afin d’assurer
la mise en œuvre effective des actions correctives le cas échéant; et
7) toute exigence supplémentaire recommandée dans les sous-parties pertinentes de la présente annexe ou d’autres
annexes applicables.
b) Le système de gestion correspond à la taille de l’exploitant ainsi qu’à la nature et à la complexité de ses activités, et
prend en compte les dangers inhérents à ces activités et les risques associés.
b) Lorsque l’exploitant certifié sous-traite une partie de son activité à un organisme qui n’est pas certifié lui-même
conformément à la présente partie pour mener à bien une telle activité, ce dernier travaille sous l’agrément de
l’organisme donneur d’ordre. L’organisme donneur d’ordre veille à ce que l’autorité compétente ait accès à l’organisme
sous-traitant, afin de déterminer le maintien de la conformité avec les exigences applicables.
b) Une personne ou un groupe de personnes est nommé par l’exploitant, avec la responsabilité de veiller à ce que
l’exploitant reste conforme aux exigences applicables. La/les personne(s) rend(ent) compte en dernier ressort au cadre
responsable.
c) L’exploitant dispose d’un personnel qualifié suffisant pour que les tâches et les activités planifiées soient exécutées
conformément aux exigences applicables.
d) L’exploitant maintient des dossiers adéquats relatifs à l’expérience, la qualification et la formation afin de démontrer la
conformité avec le point c).
e) L’exploitant veille à ce que tous les membres du personnel connaissent les règles et les procédures qui concernent
l’exercice de leurs tâches.
L 296/38 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
ORO.GEN.220 Archivage
a) L’exploitant établit un système d’archivage permettant un stockage adéquat et une traçabilité fiable de toutes les
activités menées, couvrant plus particulièrement tous les éléments mentionnés au point ORO.GEN.200.
c) Les dossiers sont stockés de manière à en assurer la protection contre les dommages, l’altération et le vol.
SOUS-PARTIE AOC
CERTIFICATION DE TRANSPORTEUR AÉRIEN
ORO.AOC.100 Introduction d’une demande de certificat de transporteur aérien
a) Sans préjudice du règlement (CE) no 1008/2008 du Parlement européen et du Conseil (1), avant de commencer
l’exploitation d’aéronefs à des fins commerciales, l’exploitant introduit une demande et obtient un certificat de trans
porteur aérien (CTA) délivré par l’autorité compétente.
2) une description de l’exploitation proposée, y compris le/les type(s) et le nombre d’aéronefs qui vont être exploités;
5) les noms des personnes désignées conformément au point ORO.AOC.135 a), ainsi que leurs qualifications et leur
expérience;
7) une déclaration indiquant que l’ensemble de la documentation envoyée à l’autorité compétente a été vérifiée par le
postulant et reconnue conforme aux exigences applicables.
1) qu’ils satisfont aux exigences applicables de l’annexe IV du règlement (CE) no 216/2008, ainsi que de la présente
annexe, de l’annexe IV (partie CAT) et de l’annexe V (partie SPA) du présent règlement, selon le cas;
2) que tous les aéronefs exploités disposent d’un certificat de navigabilité (CDN) conformément au règlement (CE)
no 1702/2003; et
3) que leur organisation et leur gestion sont adéquates et sont adaptées à leur taille et à leur domaine d’activité.
b) L’exploitant certifié conformément à la présente partie ne prend des aéronefs en location avec équipage que d’un
exploitant qui ne fait pas l’objet d’une interdiction d’exploitation en vertu du règlement (CE) no 2111/2005.
1) que l’exploitant du pays tiers est titulaire d’un CTA délivré conformément à l’annexe 6 de l’OACI;
2) que les normes de sécurité de l’exploitant du pays tiers en matière de maintien de la navigabilité et d’opérations
aériennes sont équivalentes aux exigences applicables du règlement (CE) no 2042/2003 et du présent règlement; et
3) que l’aéronef dispose d’un CDN standard délivré conformément à l’annexe 8 de l’OACI.
1) qu’un besoin opérationnel ne pouvant être satisfait par la prise en location d’un aéronef immatriculé dans l’Union
européenne a été mis en évidence;
2) que la durée de la prise en location coque nue ne dépasse pas sept mois sur toute période de 12 mois consécutifs;
et
3) que le respect des exigences applicables du règlement (CE) no 2042/2003 est assuré.
1) avoir vérifié que l’exploitant du pays tiers satisfait aux normes applicables de l’OACI; et
2) avoir fourni à l’autorité compétente des informations étayées permettant à celle-ci de se conformer aux dispositions
du point ARO.OPS.105.
b) Lorsqu’il met en œuvre l’accord de partage de code d’identification, l’exploitant surveille et évalue régulièrement le
respect permanent des normes applicables de l’OACI par l’exploitant du pays tiers.
c) L’exploitant certifié conformément à la présente partie ne vend ni ne délivre de titres de transport pour un vol effectué
par un exploitant d’un pays tiers lorsque ce dernier fait l’objet d’une interdiction d’exploitation en vertu du règlement
(CE) no 2111/2005 ou ne maintient pas la conformité avec les normes applicables de l’OACI.
ORO.AOC.120 Agrément pour dispenser une formation de membre d’équipage de cabine ou pour délivrer des
certificats de membre d’équipage de cabine
a) Lorsqu’il a l’intention de dispenser le cours de formation exigé par l’annexe V (partie CC) du règlement (UE)
no 290/2012, l’exploitant introduit une demande et obtient un agrément délivré par l’autorité compétente. À cette
fin, le postulant démontre la conformité avec les exigences relatives à l’organisation et au contenu du cours de
formation établies aux points CC.TRA.215 et CC.TRA.220 de ladite annexe fournit à l’autorité compétente:
2) les coordonnées personnelles et les qualifications des instructeurs en fonction des sujets de formation qui doivent
être couverts;
3) le/les nom(s) et adresse(s) du/des lieu(x) de formation où doit être tenue la formation;
L 296/40 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
4) une description des installations, des méthodes de formation, des manuels et du matériel de démonstration qui
doivent être employés; et
b) Si un État membre décide, conformément au point ARA.CC.200 de l’annexe VI (partie ARA) du règlement (UE)
no 290/2012, que des exploitants peuvent être agréés pour délivrer des certificats de membre d’équipage de cabine, le
postulant, outre le point a):
i) que l’organisme dispose de la capacité et fait preuve de la responsabilité requises pour effectuer cette tâche;
ii) que le personnel qui fait passer les examens est correctement qualifié et libre de tout conflit d’intérêts; et
iii) fournir à l’autorité compétente toutes les informations pertinentes, ainsi que les documents relatifs au certificat
qu’il délivrera et à leurs titulaires, à des fins d’archivage, de surveillance et de contrôle d’application par ladite
autorité.
c) Les agréments visés aux points a) et b) sont définis dans les spécifications techniques.
ORO.AOC.125 Exploitation à des fins non commerciales d’aéronefs figurant dans les spécifications techniques
par le titulaire d’un CTA
Le titulaire d’un CTA peut exploiter à des fins non commerciales un aéronef habituellement utilisé à des fins commerciales
et qui figure dans les spécifications techniques de son CTA, pour autant que l’exploitant:
a) décrive cette exploitation en détail dans le manuel d’exploitation, ce qui implique notamment:
2) l’indication claire de toute différence existant entre les procédures opérationnelles utilisées dans le cadre d’une
exploitation à des fins commerciales et celles d’une exploitation à des fins non commerciales;
3) un moyen d’assurer que tout le personnel participant à l’exploitation est tout à fait familiarisé avec les procédures
associées;
b) soumet à l’autorité compétente, pour approbation préalable, les différences identifiées entre les procédures opération
nelles mentionnées au point a) 2).
b) Le système d’analyse des données de vol ne peut être utilisé à des fins de sanction et est assorti des garanties adéquates
pour protéger les sources des données.
1) opérations de vol;
3) opérations au sol; et
2) L’ensemble du personnel affecté à des opérations au sol et en vol ou participant directement à de telles opérations:
ii) démontre son aptitude à exécuter les tâches qui lui ont été attribuées; et
iii) est conscient de ses responsabilités et de la relation qui existe entre les tâches dont il s’acquitte et l’exploitation
dans son ensemble.
c) Supervision du personnel
1) L’exploitant nomme un nombre suffisant de superviseurs du personnel, en tenant compte de la structure de son
organisation et du nombre de personnes employées.
2) Les tâches et responsabilités desdits superviseurs sont définies, et toute autre disposition nécessaire est prise pour
garantir qu’ils puissent exercer leurs responsabilités de supervision.
3) La supervision des membres d’équipage et du personnel participant à l’exploitation est effectuée par des personnes
disposant d’une expérience adéquate et des compétences qui permettent d’atteindre les normes définies dans le
manuel d’exploitation.
a) fait usage d’installations d’assistance au sol propres à garantir la sécurité de ses vols;
b) établit, sur sa base principale d’exploitation, des moyens d’assistance opérationnelle appropriés à la zone et au type
d’exploitation; et
c) veille à ce que l’espace de travail disponible sur chaque base d’exploitation suffise au personnel dont les actions
peuvent avoir une incidence sur la sécurité de l’exploitation. Sont pris en compte les besoins de l’équipe au sol, du
personnel chargé du contrôle opérationnel, du rangement et de l’affichage des dossiers essentiels et de la préparation
des vols par les équipages.
b) L’exploitant est en mesure de distribuer sans délai des instructions opérationnelles et d’autres informations.
SOUS-PARTIE MLR
MANUELS, REGISTRES ET RELEVÉS
ORO.MLR.100 Manuel d’exploitation – généralités
a) L’exploitant établit un manuel d’exploitation tel que défini au point 8.b. de l’annexe IV du règlement (CE)
no 216/2008.
b) Le contenu du manuel d’exploitation correspond aux exigences établies dans la présente annexe, dans l’annexe IV
(partie CAT) et dans l’annexe V (partie SPA), selon le cas, et ne contrevient pas aux conditions contenues dans les
spécifications techniques du certificat de transporteur aérien (CTA).
d) Tous les membres du personnel d’exploitation accèdent facilement aux parties du manuel d’exploitation qui concernent
leurs tâches.
e) Le manuel d’exploitation est tenu à jour. Tous les membres du personnel sont informés des modifications qui
concernent leurs tâches.
f) Chaque membre d’équipage reçoit une copie personnelle des sections du manuel d’exploitation qui concernent ses
tâches. Chaque détenteur d’un manuel d’exploitation, ou des sections appropriées du manuel, est responsable de tenir
sa copie à jour en y intégrant les modifications ou les révisions fournies par l’exploitant.
L 296/42 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
1) dans le cas de modifications qui doivent être notifiées conformément aux points ORO.GEN.115 b) et
ORO.GEN.130 c), l’exploitant fournit à l’autorité compétente les modifications prévues avant la date d’entrée en
vigueur; et
2) dans le cas de modifications de procédures associées à des éléments exigeant une approbation préalable confor
mément au point ORO.GEN.130, l’approbation est obtenue avant que la modification n’entre en vigueur.
h) Nonobstant les dispositions du point g), lorsque des modifications ou des révisions immédiates sont requises dans
l’intérêt de la sécurité, elles peuvent être publiées et appliquées immédiatement, pour autant que toute approbation
requise ait fait l’objet d’une demande.
j) L’exploitant s’assure que les informations extraites de documents approuvés, et toute mise à jour qui y a été apportée,
sont correctement reportées dans le manuel d’exploitation. Ceci n’empêche pas l’exploitant d’utiliser des données et des
procédures plus restrictives dans le manuel d’exploitation.
k) L’exploitant veille à ce que tous les membres du personnel soient en mesure de comprendre la langue dans laquelle
sont rédigées les parties du manuel d’exploitation pertinentes pour leurs tâches et responsabilités. Le contenu du
manuel d’exploitation est présenté sous une forme qui peut être utilisée sans difficulté et respecte les principes relatifs
aux facteurs humains.
a) Partie A: généralités/fondements, comprenant toutes les politiques, consignes et procédures d’exploitation qui ne sont
pas liées à un type d’aéronef;
b) Partie B: sujets liés à l’exploitation de l’aéronef, comprenant toutes les consignes et procédures liées au type d’aéronef,
et qui prennent en compte les différences entre des types/classes, des variantes ou des aéronefs particuliers utilisés par
l’exploitant;
c) Partie C: exploitation à des fins de transport aérien commercial, comprenant les consignes et informations relatives à la
route/au rôle/à la région et à l’aérodrome/au site d’exploitation;
d) Partie D: formation, comprenant l’ensemble des instructions relatives à la formation du personnel nécessaires pour
assurer la sécurité de l’exploitation.
b) La LME et toute modification qui y est apportée sont approuvées par l’autorité compétente.
c) L’exploitant modifie la LME dans un délai acceptable après toute modification applicable à la LMER.
1) un préambule, comprenant notamment des conseils et des définitions à l’attention des équipages de conduite et du
personnel de maintenance qui utilisent la LME;
2) le statut de révision de la LMER sur laquelle repose la LME, ainsi que le statut de révision de la LME, et
e) L’exploitant:
1) établit des intervalles de rectification pour chaque instrument, équipement ou fonction en panne figurant dans la
LME. L’intervalle de rectification de la LME n’est pas moins restrictif que l’intervalle correspondant de la LMER;
3) n’exploite l’aéronef au terme de l’intervalle de rectification défini dans la LME que lorsque:
f) Sous réserve d’approbation par l’autorité compétente, l’exploitant peut faire usage d’une procédure en vue de prolonger
une fois des intervalles de rectification applicables aux catégories B, C et D, pour autant que:
1) la prolongation des intervalles de rectification reste dans le champ d’application de la LMER pour le type d’aéronef;
2) la prolongation de l’intervalle de rectification soit, au maximum, de la même durée que l’intervalle de rectification
défini dans la LME;
3) la prolongation de l’intervalle de rectification ne soit pas utilisée comme un moyen normal d’effectuer des
rectifications d’éléments de la LME et ne soit utilisée que lorsque des événements indépendants de la volonté de
l’exploitant ont empêché d’exécuter la rectification;
4) une description des tâches et des responsabilités spécifiques de contrôle des prolongations soit établie par l’ex
ploitant;
6) un plan soit établi pour l’exécution de la rectification dès que l’occasion se présente.
g) L’exploitant établit les procédures opérationnelles et d’entretien auxquelles il est fait référence dans la LME, en prenant
en compte les procédures opérationnelles et d’entretien auxquelles il est fait référence dans la LMER. Lesdites procé
dures sont incluses dans les manuels de l’exploitant ou la LME.
h) L’exploitant modifie les procédures opérationnelles et d’entretien auxquelles il est fait référence dans la LME à la suite
de toute modification applicable aux procédures opérationnelles et d’entretien auxquelles il est fait référence dans la
LMER.
1) les procédures opérationnelles auxquelles il est fait référence dans la LME lorsqu’il prévoit d’exploiter et/ou exploite
l’aéronef alors que l’élément figurant sur la liste est en panne; et
2) les procédures d’entretien auxquelles il est fait référence dans la LME avant d’exploiter l’aéronef alors que l’élément
figurant sur la liste est en panne.
j) Sous réserve d’une approbation spécifique au cas par cas par l’autorité compétente, l’exploitant peut exploiter un
aéronef dont certains instruments, équipements ou fonctions sont en panne en ne respectant pas les contraintes de la
LME mais en respectant celle de la LMER, pour autant que:
1) les instruments, équipements ou fonctions concernés entrent dans le champ d’application de la LMER comme défini
dans les données établies conformément au règlement (CE) no 1702/2003;
2) l’approbation ne constitue pas un moyen normal d’exploiter des aéronefs en ne respectant pas les contraintes de la
LME approuvée et ne soit utilisée que lorsque des événements indépendants de la volonté de l’exploitant l’ont
empêché d’être en conformité avec la LME;
3) une description des tâches et des responsabilités spécifiques de contrôle de l’exploitation de l’aéronef en vertu d’une
telle approbation soit établie par l’exploitant; et
4) un plan soit établi en vue de réparer les instruments, équipements ou fonctions en panne ou de recommencer à
exploiter l’aéronef en respectant les contraintes de la LME dès que l’occasion se présente.
ORO.MLR.115 Archivage
a) Les dossiers relatifs aux activités visées au point ORO.GEN.200 sont conservés pendant au moins 5 ans.
b) Les informations suivantes utilisées pour la préparation et l’exécution d’un vol, ainsi que les comptes rendus y associés,
sont conservés pendant 3 mois:
2) la documentation NOTAM/AIS (avis aux navigants/services d’information aéronautique) propre à la route, si elle est
éditée par l’exploitant;
L 296/44 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
4) la notification de chargements spéciaux, incluant les renseignements écrits fournis au pilote/commandant de bord à
propos des marchandises dangereuses;
6) les rapport(s) de vol aux fins d’enregistrer les informations détaillées de tout événement ou tout fait marquant que
le pilote/commandant de bord estime devoir rapporter ou enregistrer.
c) Les dossiers du personnel sont conservés pour les durées indiquées ci-dessous:
Licences des membres d’équipage de conduite et certifi Tant que le membre d’équipage exerce les privilèges de sa
cats des membres d’équipage de cabine licence ou de son certificat pour l’exploitant de l’aéronef
d) L’exploitant:
1) conserve des archives de toutes les formations, contrôles et qualifications de chaque membre d’équipage, selon les
dispositions de la partie ORO; et
e) L’exploitant conserve les informations utilisées pour la préparation et l’exécution d’un vol, ainsi que les dossiers de
formation du personnel, même s’il cesse d’exploiter ledit aéronef ou d’être l’employeur du membre d’équipage, pour
autant que l’événement en question intervienne au cours des périodes de conservation prévues au point c).
f) Si un membre d’équipage devient membre d’équipage pour un autre exploitant, l’exploitant met à la disposition du
nouvel exploitant les dossiers dudit membre d’équipage, pour autant que l’événement en question intervienne au cours
des périodes de conservation prévues au point c).
SOUS-PARTIE SEC
SÛRETÉ
ORO.SEC.100.A Sûreté du compartiment de l’équipage de conduite
a) Dans un avion équipé d’une porte d’accès au compartiment de l’équipage de conduite, cette porte est verrouillable et
l’équipage de cabine dispose de moyens pour prévenir l’équipage de conduite en cas d’activités suspectes ou d’atteintes
à la sûreté dans la cabine.
b) Tous les avions de transport de passagers d’une masse maximale certifiée au décollage de plus de 45 500 kg ou d’une
MOPSC de plus de 60 sièges passagers et qui servent au transport commercial de passagers doivent être équipés d’une
porte d’accès au compartiment de l’équipage de conduite agréée, pouvant être verrouillée et déverrouillée depuis
chacun des sièges pilotes et conçue de manière à satisfaire aux exigences opérationnelles applicables en matière de
navigabilité.
c) Dans tous les avions dotés d’une porte d’accès au compartiment de l’équipage de conduite conformément au point b)
ci-dessus:
1) cette porte est fermée avant la mise en route des moteurs en vue du décollage et verrouillée lorsque l’exigent les
procédures de sûreté ou le pilote commandant de bord, et ce jusqu’à l’arrêt des moteurs après l’atterrissage, sauf
l’entrée ou la sortie de personnes habilitées est jugée nécessaire, conformément aux programmes nationaux de
sûreté de l’aviation civile; et
2) des moyens doivent être prévus aux fins de surveiller depuis chacun des sièges pilotes l’intégralité de la zone à
l’extérieur du compartiment de l’équipage de conduite de manière à pouvoir identifier les personnes demandant à y
accéder et de détecter tout comportement suspect ou toute menace éventuelle.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/45
SOUS-PARTIE FC
ÉQUIPAGE DE CONDUITE
ORO.FC.005 Champ d’application
La présente sous-partie établit les exigences auxquelles doit satisfaire l’exploitant qui effectue des exploitations à des fins de
transport aérien commercial en ce qui concerne la formation, l’expérience et la qualification de l’équipage de conduite.
b) L’équipage de conduite inclut des membres supplémentaires lorsque le type d’exploitation le demande et n’est pas
ramené à un nombre inférieur à celui spécifié dans le manuel d’exploitation.
c) Tous les membres d’équipage de conduite sont titulaires d’une licence et de qualifications délivrées ou acceptées
conformément au règlement (UE) no 1178/2011 de la Commission (1) et correspondent au niveau des tâches qui
leur sont attribuées.
d) Un membre d’équipage de conduite peut être relevé de ses fonctions aux commandes pendant le vol par un autre
membre d’équipage de conduite disposant des qualifications nécessaires.
e) Lorsqu’il fait appel aux services de membres d’équipage de conduite ayant un statut d’indépendant ou travaillant à
temps partiel, l’exploitant vérifie que toutes les exigences applicables de la présente sous-partie et les éléments
pertinents de l’annexe I (partie FCL) du règlement (UE) no 1178/2011, notamment les exigences relatives à l’expérience
récente, sont satisfaites, compte tenu de tous les services rendus par le membre d’équipage de conduite de vol à
d’autres exploitants, aux fins de déterminer plus particulièrement:
1) le nombre total de types d’aéronefs ou de variantes sur lesquels il exerce ses fonctions; et
2) les limitations applicables en matière de temps de vol et de service, ainsi que les exigences en matière de repos.
b) L’exploitant ne désigne un membre de l’équipage de conduite comme pilote/commandant de bord que s’il:
2) dispose d’une connaissance adéquate de la route ou de la zone dans laquelle le vol sera effectué, ainsi que des
aérodromes, y compris des aérodromes de dégagement, des installations et des procédures à utiliser;
3) dans le cas d’opérations en équipage multiple, a suivi un cours relatif au commandement dispensé par l’exploitant
s’il passe du statut de copilote à celui de pilote/commandant de bord.
c) Le pilote/commandant de bord ou le pilote auquel la conduite du vol peut être déléguée a accompli une formation
initiale de familiarisation avec la route ou la zone utilisée pendant les vols, ainsi qu’avec les aérodromes, installations et
procédures à utiliser. Cette connaissance des routes/zones et des aérodromes est maintenue en exerçant au moins une
fois ses activités sur cette route ou dans cette zone ou sur l’aérodrome au cours d’une période de 12 mois.
d) Dans le cas d’avions de classe de performances B exploités à des fins de transport aérien commercial en VFR de jour, le
point c) n’est pas applicable.
b) Des rubriques de la formation CRM sont intégrées à la formation relative au type ou à la classe d’aéronef, ainsi qu’à la
formation de maintien des compétences et dans le cours de commandement.
1) lorsqu’il passe à un aéronef pour lequel une nouvelle qualification de type ou de classe est exigée;
b) Le stage d’adaptation de l’exploitant inclut une formation sur l’équipement installé dans l’aéronef en fonction des rôles
des membres de l’équipage de conduite.
b) Le manuel d’exploitation spécifie lorsqu’une telle formation aux différences ou une formation de familiarisation est
nécessaire.
b) Chaque membre d’équipage de conduite est contrôlé régulièrement aux fins de démontrer sa compétence dans
l’exécution de procédures normales, inhabituelles et d’urgence.
ORO.FC.135 Qualification pilote pour exercer sur les deux sièges pilotes
Les membres d’équipage de conduite qui peuvent se voir attribuer des tâches sur l’un ou l’autre des sièges pilotes se
soumettent à une formation et à un contrôle appropriés, comme spécifié dans le manuel d’exploitation.
b) Des procédures et/ou des restrictions d’exploitation appropriées sont spécifiées dans le manuel d’exploitation pour tout
exercice des activités sur plusieurs types ou variantes.
1) conformément aux programmes et aux plans de formation établis par l’exploitant dans le manuel d’exploitation;
2) par du personnel ayant les qualifications appropriées. Dans le cas d’un entraînement en vol et sur simulateur
d’entraînement au vol, ainsi que des contrôles, le personnel qui dispense la formation et procède aux contrôles est
qualifié conformément à l’annexe I (partie FCL) du règlement (UE) no 1178/2011.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/47
b) Lorsqu’il établit les programmes et plans de formation, l’exploitant inclut les éléments obligatoires pour le type
concerné tels que définis dans les données établies conformément au règlement (CE) no 1702/2003.
c) Les programmes de formation et de contrôles, ainsi que les plans de formation et l’utilisation d’entraîneurs synthé
tiques de vol (FSTD) individuels sont agréés par l’autorité compétente.
d) Dans la mesure du possible, le FSTD est une réplique de l’aéronef utilisé par l’exploitant. Les différences entre le FSTD
et l’aéronef sont décrites et présentées lors d’une d’une séance d’information ou d’une formation, selon le cas.
e) L’exploitant établit un système permettant de surveiller correctement les modifications apportées au FSTD et de
s’assurer que ces modifications n’ont aucune incidence sur l’adéquation des programmes de formation.
b) Le commandant de bord peut déléguer la conduite du vol à un autre pilote disposant des qualifications adéquates
conformément à l’annexe I (partie FCL) du règlement (UE) no 1178/2011, pour autant que les exigences du point
ORO.FC.105 b) 1), b) 2) et c) soient satisfaites.
c) Exigences propres à l’exploitation des avions selon les règles de vol aux instruments (IFR) ou de nuit.
1) L’équipage de conduite de vol est constitué d’au moins deux pilotes pour tous les avions à turbopropulseurs dont la
configuration maximale approuvée en sièges passagers (MOPSC) est supérieure à neuf, ainsi que pour tous les
avions à turboréacteurs.
2) Les avions autres que ceux couverts par le point c) 1) sont exploités par un équipage de conduite constitué d’au
moins deux pilotes, sauf si les exigences du point ORO.FC.202 sont satisfaites, auquel cas ils peuvent être exploités
par un seul pilote.
1) Pour toute exploitation d’hélicoptères disposant d’une MOPSC supérieure à 19 et pour l’exploitation en IFR
d’hélicoptères disposant d’une MOSPC supérieure à 9:
ii) le commandant de bord est titulaire d’une licence de pilote de ligne (hélicoptère) [ATPL(H)], ainsi que d’une
qualification aux instruments, délivrées conformément à l’annexe I (partie FCL) du règlement (UE)
no 1178/2011.
2) Toute exploitation non couverte par le point d) 1) peut être effectuée par un seul pilote en vol IFR ou de nuit, pour
autant que les exigences du point ORO.FC.202 soient satisfaites.
2) exclusivement dans le cas d’opérations au-dessus du niveau de vol (FL) 200, un pilote disposant des qualifications
minimales suivantes:
i) une ATPL;
ii) un stage d’adaptation et contrôle, dont une formation de qualification de type, conformément au point
ORO.FC.220;
iii) toutes les formations de maintien de compétences et les contrôles conformément aux points ORO.FC.230 et
ORO.FC.240;
2) uniquement dans le cas d’opérations au-dessus du niveau de vol (FL) 200, un copilote de renfort en croisière
disposant des qualifications minimales suivantes:
i) une licence de pilote commercial (CPL) valide avec qualification de vol aux instruments;
L 296/48 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
ii) un stage d’adaptation et contrôle, y compris une formation de qualification de type conformément au point
ORO.FC.220, à l’exception de l’exigence relative à l’entraînement au décollage et à l’atterrissage;
iii) une formation de maintien des compétences et un contrôle conformément au point ORO.FC.230, à l’exception
de l’exigence relative à l’entraînement au décollage et à l’atterrissage.
c) Un mécanicien navigant peut être relevé en vol par un membre d’équipage disposant des qualifications adéquates
conformément aux règles nationales applicables.
a) L’exploitant inclut dans le manuel d’exploitation un programme de stage d’adaptation et de maintien des compétences
du pilote qui comporte des exigences additionnelles pour une exploitation monopilote. Le pilote aura entrepris une
formation relative aux procédures de l’exploitant, concernant plus particulièrement:
b) Les contrôles périodiques exigés par le point ORO.FC.230 sont effectués en situation de conduite monopilote sur le
type ou de la classe d’aéronef concerné dans un environnement représentatif de l’exploitation.
1) a au moins 50 heures de temps de vol en IFR à son actif sur le type ou la classe d’avion concerné, dont 10 heures
en tant que commandant de bord; et
2) a effectué au cours des 90 jours précédents sur le type ou la classe d’avion concerné:
i) cinq vols en IFR, dont trois approches aux instruments, en situation de conduite monopilote; ou
1) a au moins 15 heures de temps de vol de nuit à son actif, qui peuvent être incluses dans les 50 heures de temps de
vol en IFR visées au point c) 1); et
2) a effectué au cours des 90 jours précédents sur le type ou la classe d’avion concerné:
1) a un total de 25 heures d’expérience de vol en IFR à son actif dans l’environnement d’exploitation applicable; et
2) a une expérience de vol de 25 heures en situation de conduite monopilote sur le type spécifique d’hélicoptère, agréé
pour le vol monopilote en IFR, dont 10 heures de vol peuvent avoir été effectuées sous supervision, et incluant
cinq secteurs de vol de ligne en IFR sous supervision en utilisant les procédures monopilotes; et
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/49
i) cinq vols en IFR en situation de conduite monopilote, comportant trois approches aux instruments effectuées
sur un hélicoptère agréé à cette fin; ou
ii) un contrôle lors d’une approche aux instruments en IFR en situation de conduite monopilote sur le type
d’hélicoptère concerné, un système d’entraînement au vol (FTD) ou un simulateur de vol (FFS).
1) un entraînement sur FSTD, dont une formation au vol orientée vol de ligne (LOFT) et/ou une formation en vol;
4) une formation en vol de ligne en tant que commandant de bord sous supervision, avec au moins:
5) accomplir un contrôle de vol de ligne en tant que commandant de bord et démontrer une connaissance adéquate
de la route ou de la zone dans laquelle les vols seront effectués, ainsi que des aérodromes, y compris les
aérodromes de dégagement, les installations et les procédures à utiliser; et
ORO.FC.215 Formation initiale à la gestion des ressources d’équipage (CRM) dispensée par l’exploitant
a) Le membre d’équipage de conduite a suivi un cours de formation CRM initial avant de commencer à effectuer des vols
de lignes sans supervision.
b) La formation CRM initiale est dispensée par au moins un formateur CRM dûment qualifié, qui peut être assisté par des
experts afin de traiter de sujets spécifiques.
c) Si le membre d’équipage de conduite n’a pas, au préalable, reçu de formation théorique sur les facteurs humains au
niveau ATPL, il suit, avant la formation CRM initiale ou en combinaison avec cette dernière, un cours théorique
dispensé par l’exploitant et reposant sur le programme de formation ATPL relatif aux performances et aux limites
humaines, comme établi dans l’annexe I (partie FCL) du règlement (UE) no 1178/2011.
b) Lorsqu’un membre d’équipage de conduite a commencé un stage d’adaptation de l’exploitant, il n’est pas affecté à des
tâches de vol sur un aéronef d’un autre type ou d’une autre classe avant que le stage ne soit achevé ou qu’il y soit mis
fin. Les membres d’équipage qui n’exercent que sur des avions de classe de performances B peuvent être affectés à des
vols sur d’autres types d’avions de classe de performances B pendant les stages d’adaptation, dans la mesure nécessaire
pour maintenir l’exploitation.
c) L’étendue de l’entraînement requis par le membre d’équipage de conduite dans le cadre du stage d’adaptation de
l’exploitant est déterminée conformément aux normes de qualification et d’expérience spécifiées dans le manuel
d’exploitation, compte tenu de son expérience et des formations précédentes qu’il a suivies.
1) se soumet au contrôle hors ligne de l’exploitant ainsi qu’à l’entraînement sécurité-sauvetage et au contrôle associé
avant de commencer à effectuer des vols de ligne sous supervision (LIFUS); et
2) effectue le contrôle en ligne après avoir terminé les vols de ligne sous supervision. Dans le cas d’avions de classe de
performances B, le LIFUS peut être effectué sur tout avion appartenant à la classe applicable.
L 296/50 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
e) Dans le cas d’avions, les pilotes qui se sont vu délivrer une qualification de type reposant sur une formation à temps de
vol zéro (ZFTT):
1) commencent à effectuer des vols de ligne sous supervision au plus tard 21 jours après avoir accompli l’examen
pratique ou après avoir suivi la formation correspondante dispensée par l’exploitant. Le contenu d’une telle
formation est décrit dans le manuel d’exploitation;
2) effectuent six décollages et atterrissages dans un FSTD au plus tard 21 jours après avoir accompli l’examen pratique
sous la supervision d’un instructeur de qualification de type pour les avions [TRI(A)] occupant l’autre siège de
pilote. Le nombre de décollages et d’atterrissages peut être réduit lorsque des crédits sont définis dans les données
établies conformément au règlement (CE) no 1702/2003. Si lesdits décollages et atterrissages n’ont pas été effectués
dans les 21 jours, l’exploitant prévoit un stage de remise à niveau. Le contenu d’un tel stage est décrit dans le
manuel d’exploitation;
3) effectuent les quatre premiers décollages et atterrissages du LIFUS dans un avion sous la supervision d’un TRI(A)
occupant l’autre siège de pilote. Le nombre de décollages et d’atterrissages peut être réduit lorsque des crédits sont
définis dans les données établies conformément au règlement (CE) no 1702/2003.
2) Lorsque l’on demande au membre d’équipage de conduite d’exercer ses activités en régime IFR, le contrôle hors
ligne de l’exploitant s’effectue sans référence visuelle extérieure, selon le cas.
3) La durée de validité du contrôle hors ligne de l’exploitant est de 6 mois civils. Dans le cas de l’exploitation d’avions
de classe de performances B en VFR de jour au cours de saisons qui ne dépassent pas 8 mois consécutifs, un seul
contrôle hors ligne de l’exploitant est suffisant. Le contrôle hors ligne est effectué avant le début de l’exploitation à
des fins de transport aérien commercial.
4) Le membre d’équipage participant à une exploitation de jour et sur des routes exploitées par repérage visuel au sol
dans un hélicoptère à motorisation non complexe peut accomplir le contrôle hors ligne de l’exploitant dans un seul
des types utilisés pour lesquels il possède une qualification. Le contrôle hors ligne de l’exploitant est effectué
systématiquement sur le type d’aéronef utilisé le moins récemment pour le contrôle hors ligne. Les types d’héli
coptères concernés qui peuvent être regroupés aux fins du contrôle hors ligne de l’exploitant sont mentionnés dans
le manuel d’exploitation.
5) Nonobstant le point ORO.FC.145 a) 2), dans le cas de l’exploitation d’hélicoptères à motorisation non complexe de
jour et sur des routes exploitées par repérage visuel au sol, ainsi que d’avions de classe de performances B, un
commandant de bord disposant des qualifications requises, désigné par l’exploitant et formé aux concepts CRM et à
l’évaluation des compétences CRM, peut procéder au contrôle. L’exploitant informe l’autorité compétente des
personnes désignées.
c) Contrôle en ligne
1) Chaque membre d’équipage de conduite accomplit un contrôle en ligne sur l’aéronef aux fins de démontrer son
aptitude à mener à bien les opérations normales en ligne décrites dans le manuel d’exploitation. La durée de validité
du contrôle en ligne est de 12 mois civils.
2) Nonobstant le point ORO.FC.145 a) 2), un commandant de bord dûment qualifié désigné par l’exploitant, formé
aux concepts CRM et à l’évaluation des compétences CRM, peut procéder aux contrôles en ligne.
e) Formation CRM
1) Des rubriques de la formation CRM sont intégrées à toutes les phases correspondantes de la formation de maintien
des compétences.
2) Chaque membre d’équipage de conduite suit une formation CRM modulaire spécifique. Toutes les matières prin
cipales de la formation CRM sont couvertes par des sessions de formation modulaires réparties de manière aussi
uniforme que possible par période de trois ans.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/51
f) Chaque membre d’équipage de conduite suit un entraînement au sol et en vol dans un FSTD ou un aéronef, ou un
entraînement combiné dans un FSTD et un aéronef au moins tous les 12 mois civils.
g) Les durées de validité mentionnées au point b) 3) et aux points c) et d) sont comptées à partir de la fin du mois durant
lequel le contrôle a été passé.
h) Lorsque les formations ou les contrôles exigés ci-dessus sont entrepris au cours des 3 derniers mois de la période de
validité, la nouvelle période de validité est comptée à partir de la date d’expiration initiale.
ORO.FC.235 Qualification du pilote pour exercer ses activités sur les deux sièges pilotes
a) Les commandants de bord dont les fonctions leur demandent d’exercer leurs activités sur l’un ou l’autre des sièges
pilotes et de remplir les fonctions de copilote, ou les commandants de bord chargés de dispenser une formation ou
d’effectuer des activités de contrôle, accomplissent une formation et un contrôle supplémentaires, comme défini dans
le manuel d’exploitation. Le contrôle peut être effectué en même temps que le contrôle hors ligne de l’exploitant
spécifié au point ORO.FC.230 b).
c) Dans le cas des hélicoptères, les commandants de bord effectuent également leurs contrôles hors ligne de l’exploitant
dans les sièges de gauche et de droite, en alternance, pour autant que lorsque le contrôle hors ligne de qualification de
type est combiné avec le contrôle hors ligne de l’exploitant, le commandant de bord accomplisse son entraînement ou
son contrôle sur le siège normalement occupé.
d) Lorsque des manœuvres moteur coupé sont effectuées dans un aéronef, la panne moteur est simulée.
e) Lors de l’exercice des activités depuis le siège du copilote, les contrôles exigés par le point ORO.FC.230 pour l’exercice
des activités depuis le siège du commandant de bord doivent en outre être valides et à jour.
f) Le pilote relevant le commandant de bord doit avoir démontré, lors des contrôles hors ligne de l’exploitant spécifiés au
point ORO.FC.230 b), sa maîtrise de drills et de procédures ne relevant normalement pas de sa responsabilité. Lorsque
les différences entre le siège de gauche et le siège de droite ne sont pas significatives, la pratique peut être effectuée
indifféremment depuis l’un ou l’autre siège.
g) Le pilote, autre que le commandant de bord, occupant le siège du commandant de bord démontre, lors des contrôles
hors ligne de l’exploitant spécifiés au point ORO.FC.230 b), son aptitude à pratiquer les exercices et procédures qui
relèveraient normalement de la responsabilité du commandant de bord agissant en tant que pilote non aux
commandes. Lorsque les différences entre le siège de gauche et le siège de droite ne sont pas significatives, la pratique
peut être effectuée indifféremment depuis l’un ou l’autre siège.
2) le niveau minimum d’expérience sur un type ou une variante avant de commencer la formation relative à un autre
type ou une autre variante ou son exploitation;
3) le processus par lequel un membre d’équipage qualifié sur un type ou une variante sera formé et qualifié sur un
autre type ou une autre variante; et
4) toutes les exigences applicables en matière d’expérience récente pour chaque type ou variante.
b) Lorsqu’un membre d’équipage de conduite exerce ses fonctions tant sur des hélicoptères que sur des avions, ledit
membre d’équipage est limité à exercer exclusivement sur un type d’avion et un type d’hélicoptère.
c) Le point a) ne s’applique pas à l’exploitation d’avions de classe de performances B si elle est limitée à des classes
d’avions monopilotes à moteur à pistons exploités en VFR de jour. Le point b) ne s’applique pas à l’exploitation
d’avions de classe de performances B si elle est limitée à des classes d’avions monopilotes à moteur à pistons.
L 296/52 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
4) formation au commandement;
b) L’ATQP comporte une formation et des contrôles qui établissent et maintiennent un niveau de compétence au moins
équivalent à celui atteint en se conformant aux dispositions des points ORO.FC.220 et ORO.FC.230. Le niveau de
compétence atteint par la formation et la qualification de l’équipage de conduite est démontré avant l’octroi de
l’agrément ATQP par l’autorité compétente.
c) L’exploitant qui introduit une requête d’agrément ATQP fournit à l’autorité compétente un plan de mise en œuvre,
comportant une description du niveau de compétence que doivent atteindre la formation et la qualification de
l’équipage de conduite.
d) Outre les contrôles exigés par le point ORO.FC.230 et le point FCL.060 de l’annexe I (partie FCL) du règlement (UE)
no 1178/2011, chaque membre d’équipage de conduite se soumet à une évaluation type vol en ligne (LOE) dans un
FSTD. La durée de validité d’une LOE est de 12 mois civils. La durée de validité est comptée à partir de la fin du mois
durant lequel le contrôle a été réalisé. Lorsque la LOE est entreprise dans les trois derniers mois de la période de
validité, la nouvelle période de validité est comptée à partir de la date d’expiration initiale.
e) Après deux ans d’exploitation avec un ATQP agréé, l’exploitant peut, sur approbation de l’autorité compétente,
prolonger les périodes de validité des contrôles relevant du point ORO.FC.230 comme suit:
1. Contrôle hors ligne de l’exploitant jusqu’à 12 mois civils. La durée de validité est comptée à partir de la fin du mois
durant lequel le contrôle a été réalisé. Lorsque le contrôle est entrepris dans les trois derniers mois de la période de
validité, la nouvelle période de validité est comptée à partir de la date d’expiration initiale.
2. Contrôle en ligne jusqu’à 24 mois civils. La durée de validité est comptée à partir de la fin du mois durant lequel le
contrôle a été réalisé. Lorsque le contrôle est entrepris dans les six derniers mois de la période de validité, la
nouvelle période de validité est comptée à partir de la date d’expiration initiale.
3. Contrôle de sécurité-sauvetage jusqu’à 24 mois civils. La durée de validité est comptée à partir de la fin du mois
durant lequel le contrôle a été réalisé. Lorsque le contrôle est entrepris dans les six derniers mois de la période de
validité, la nouvelle période de validité est comptée à partir de la date d’expiration initiale.
1) lorsqu’il transporte des passagers en dehors d’un rayon de 50 NM (90 km) depuis un aérodrome de départ, il a au
moins 500 heures de temps de vol à son actif sur avion ou est titulaire d’une qualification aux instruments valide;
ou
2) dans le cas d’une exploitation d’un type multimoteur en IFR, il a au moins 700 heures de temps de vol à son actif
sur avion, dont 400 heures en tant que pilote commandant de bord. Lesdites heures incluent 100 heures en IFR et
40 heures sur avion multimoteur. Les 400 heures en tant que pilote commandant de bord peuvent être remplacées
par des heures effectuées en tant que copilote dans un système d’équipage multipilote établi, défini dans le manuel
d’exploitation, sur la base de deux heures de temps de vol en tant que copilote pour une heure de temps de vol en
tant que pilote commandant de bord.
b) Dans le cas d’exploitation en VFR de jour d’avions de classe de performances B, le point a) 1) n’est pas applicable.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/53
1) dans le cas d’une exploitation en IFR, il a au moins 700 heures de temps de vol total à son actif sur hélicoptère,
dont 300 heures en tant que pilote commandant de bord. Ces heures incluent 100 heures en IFR. Les 300 heures
en tant que pilote commandant de bord peuvent être remplacées par des heures effectuées en tant que copilote
dans un système d’équipage multipilote établi, défini dans le manuel d’exploitation, sur la base de 2 heures de
temps de vol en tant que copilote pour une heure de temps de vol en tant que pilote commandant de bord;
ii) a 300 heures de temps de vol sur hélicoptère à son actif, dont 100 heures en tant que pilote commandant de
bord et 10 heures en tant que pilote volant de nuit.
SOUS-PARTIE CC
ÉQUIPAGE DE CABINE
ORO.CC.005 Champ d’application
La présente sous-partie établit les exigences auxquelles doit satisfaire l’exploitant lorsqu’il exploite un aéronef avec
équipage de cabine.
SECTION 1
Exigences générales
ORO.CC.100 Nombre de membres et composition de l’équipage de cabine
a) Le nombre de membres et la composition de l’équipage de cabine sont déterminés conformément au point 7.a. de
l’annexe IV du règlement (CE) no 216/2008, en tenant compte des facteurs opérationnels ou des circonstances propres
au vol à effectuer. Au moins un membre d’équipage de cabine est affecté à l’exploitation d’aéronefs dont la MOPSC est
supérieure à 19 lorsqu’au moins un passager est transporté.
b) En application du point a), le nombre minimal de membres d’équipage de cabine est le plus élevé des nombres
suivants:
1) le nombre de membres d’équipage de cabine établi lors du processus de certification de l’aéronef mené confor
mément aux spécifications de certification applicables, pour la configuration de cabine utilisée par l’exploitant; ou
2) si le nombre prévu au point 1) n’a pas été établi, le nombre de membres d’équipage de cabine établi lors du
processus de certification de l’aéronef pour la configuration maximale en sièges passagers certifiée, réduit d’une
unité par tranche entière de 50 sièges passagers que compte la configuration de cabine utilisée par l’exploitant en
moins par rapport à la configuration maximale en sièges certifiée; ou
3) un membre d’équipage de cabine par groupe de 50 sièges passagers, complet ou incomplet, installés sur le même
pont de l’aéronef exploité.
c) Dans le cas d’une exploitation à laquelle sont affectés plusieurs membres d’équipage de cabine, l’exploitant nomme l’un
des membres comme responsable rendant compte au pilote/commandant de bord.
2) ils ont été jugés physiquement et mentalement aptes à s’acquitter de leurs tâches et à exercer leurs responsabilités
en toute sécurité conformément aux exigences applicables de l’annexe IV (partie MED) du règlement (UE)
no 1178/2011; et
3) ils ont accompli avec succès toutes les formations et subi les contrôles applicables exigés par la présente sous-partie
et disposent des compétences pour s’acquitter des tâches qui leur sont attribuées conformément aux procédures
définies dans le manuel d’exploitation.
L 296/54 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
b) Avant d’attribuer des tâches à des membres d’équipage de cabine ayant un statut d’indépendant ou travaillant à temps
partiel, l’exploitant vérifie que toutes les exigences applicables de la présente sous-partie sont satisfaites en prenant en
compte tous les services rendus par le membre d’équipage de cabine à d’autres exploitants aux fins de déterminer plus
particulièrement:
1) le nombre total de types d’aéronefs et de variantes sur lesquels il exerce ses fonctions; et
2) les limitations applicables en matière de temps de vol et de service, ainsi que les exigences en matière de repos.
c) Les membres d’équipage de cabine en fonction, ainsi que leur rôle en ce qui concerne la sécurité des passagers et du
vol, doivent être clairement identifiables par les passagers.
b) Chaque cours de formation inclut un enseignement théorique et pratique, ainsi qu’une pratique individuelle ou
collective, en fonction de chaque matière de la formation, afin que chaque membre d’équipage de cabine atteigne
et maintienne le niveau adéquat de compétence conformément à la présente sous-partie.
2) est dispensé par du personnel dûment qualifié pour les matières à couvrir.
d) Pendant toute formation exigée par la présente sous-partie ou à l’issue de celle-ci, chaque membre d’équipage de cabine
passe un examen couvrant toutes les matières composant le programme de formation concerné, à l’exception de la
formation relative à la gestion des ressources d’équipage (CRM). Les examens sont conduits par du personnel dûment
qualifié aux fins de vérifier que le membre d’équipage de cabine a atteint et/ou maintient le niveau de compétence
requis.
e) Les cours de formation CRM, et les modules CRM le cas échéant, sont dispensés par un instructeur de CRM pour les
équipages de cabine. Lorsque des rubriques CRM sont intégrées à d’autres formations, un instructeur de CRM pour les
équipages de cabine est chargé de définir et de mettre en œuvre le programme de cours.
1) reçoit un cours de formation initiale comme spécifié au point CC.TRA.220 de ladite annexe; et
2) réussit l’examen correspondant avant d’entreprendre une autre formation exigée par la présente sous-partie.
b) Des rubriques du programme de formation initiale peuvent être combinées avec la première formation propre à un
type d’aéronef et au stage d’adaptation de l’exploitant, pour autant que les exigences du point CC.TRA.220 soient
satisfaites et que de telles rubriques soient enregistrées comme matières du cours de formation initiale dans le dossier
de formation des membres d’équipage de cabine concernés.
2) une affectation par l’exploitant à la fonction de membre d’équipage de cabine sur un autre type d’aéronef.
b) Lorsqu’il établit les programmes et plans de formation relatifs à la formation propre au type d’aéronef et au stage
d’adaptation de l’exploitant, l’exploitant inclut, s’ils sont disponibles, les éléments obligatoires pour le type concerné
tels que définis dans les données établies conformément au règlement (CE) no 1702/2003.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/55
1) comprend une formation et des exercices pratiques sur un dispositif d’entraînement représentatif ou sur l’aéronef
lui-même; et
i) description de l’aéronef dans la mesure nécessaire à l’exercice des tâches qui incombent à l’équipage de cabine;
ii) tous les équipements et systèmes de sécurité installés qui concernent les tâches de l’équipage de cabine;
iii) l’actionnement et l’ouverture effective, par chaque membre d’équipage de cabine, de chaque type ou variante
des portes et des sorties normales et des issues de secours, en mode normal et d’urgence;
iv) la démonstration de l’utilisation des autres issues, dont les fenêtres du compartiment de l’équipage de conduite;
vii) utilisation du siège, du système de retenue et de l’équipement d’oxygène utilisé en cas d’incapacité du pilote.
1) comprend une formation et des exercices pratiques sur un dispositif d’entraînement représentatif ou sur l’aéronef
lui-même;
2) comporte une formation relative aux procédures d’exploitation standard de l’exploitant applicables aux membres
d’équipage de cabine qui se voient attribuer des tâches par l’exploitant pour la première fois;
3) couvre au moins les matières de formation spécifique suivantes en fonction du type d’aéronef à exploiter:
ii) emplacement, dépose et utilisation de tous les équipements portatifs de sécurité-sauvetage transportés à bord;
v) une formation à la lutte contre le feu et la fumée comprenant l’utilisation de tous les équipements de lutte
contre l’incendie et de protection représentatifs de ceux existant à bord;
2) un type d’aéronef ou une variante sur lequel il vole actuellement et présentant des différences:
1) est déterminé si nécessaire sur la base d’une comparaison avec le programme de formation accompli par le membre
d’équipage de cabine conformément au point ORO.CC.125 c) et d) pour le type pertinent d’aéronef; et
2) comprend une formation et des exercices pratiques dans un dispositif d’entraînement représentatif ou l’aéronef lui-
même en fonction de la matière à couvrir dans la formation aux différences.
c) Lorsqu’il établit les programmes et les plans de la formation aux différences concernant une variante d’un type
d’aéronef en cours d’exploitation, l’exploitant inclut, s’ils sont disponibles, les éléments obligatoires pour le type
d’aéronef pertinent et ses variantes tels que définis dans les données établies conformément au règlement (CE)
no 1702/2003.
ORO.CC.135 Familiarisation
Au terme de l’exécution d’une formation propre au type d’aéronef et du stage d’adaptation de l’exploitant sur un type
d’aéronef, chaque membre d’équipage de cabine accomplit, sous supervision, une familiarisation adéquate sur le type
d’aéronef avant d’exercer ses fonctions de membre d’un équipage de cabine comportant le nombre de membres minimum
requis conformément au point ORO.CC.100.
b) Le maintien des compétences couvre les actions incombant à chaque membre de l’équipage de cabine lors de
procédures normales et d’urgence, ainsi que lors d’exercices applicables à chaque type d’aéronef et/ou variante sur
lequel il doit exercer.
1) La formation de maintien des compétences inclut des exercices pratiques effectués annuellement par chaque
membre d’équipage de cabine aux fins de simuler l’utilisation de chaque type ou variante de portes et issues
normales et de secours servant à l’évacuation des passagers.
2) la formation de maintien des compétences inclut également, à des intervalles n’excédant pas trois ans:
i) l’actionnement et l’ouverture effective, par chaque membre d’équipage de cabine, de chaque type ou variante des
portes et des issues normales et de secours, en modes normal et d’urgence;
ii) l’actionnement effectif, par chaque membre de l’équipage de cabine, dans un dispositif d’entraînement repré
sentatif ou l’aéronef lui-même, de la porte de sécurité du compartiment de l’équipage de conduite, tant en mode
normal qu’en mode d’urgence, ainsi que du siège et du système de retenue, ainsi qu’une démonstration pratique
de l’équipement d’oxygène utilisé en cas d’incapacité du pilote;
iii) la démonstration de l’utilisation de toutes les autres issues, dont les fenêtres du compartiment de l’équipage de
conduite; et
B) la manière d’endosser un gilet de sauvetage et de mettre en place un équipement portatif d’oxygène ainsi
qu’un équipement de protection respiratoire (PBE);
viii) les aspects aéromédicaux et les premiers secours, y compris l’équipement associé;
2) la formation de maintien des compétences inclut également, à des intervalles n’excédant pas trois ans:
ii) une démonstration pratique de l’utilisation des listes de vérification de l’équipage de conduite;
iii) une formation réaliste et pratique à l’utilisation de tous les équipements de lutte contre le feu, dont des
vêtements de protection, représentatifs de ceux transportés à bord de l’aéronef;
B) la manière de mettre en place et d’utiliser un PBE dans un espace clos empli de fumée simulée.
e) Durées de validité:
1) La durée de validité de la formation annuelle de maintien des compétences est de 12 mois civils, comptés à partir
de la fin du mois durant lequel le contrôle a été réalisé.
2) Si la formation de maintien des compétences et les contrôles demandés au point a) sont entrepris dans les trois
derniers mois civils de la période de validité, la nouvelle période de validité est comptée à partir de la date
d’expiration initiale.
3) Pour les matières de la formation à effectuer tous les trois ans spécifiées au point c) 2) et au point d) 2), la période
de validité est de 36 mois civils comptabilisés à partir de la fin du mois au cours duquel les contrôles ont été
réalisés.
1) n’a exercé aucune tâche en vol, il accomplit un stage de remise à niveau et un contrôle pour chaque type d’aéronef
sur lequel il doit exercer ses fonctions, avant de se voir attribuer l’exécution de telles tâches; ou
2) n’a exercé aucune tâche en vol sur un type particulier d’aéronef, il accomplit sur ledit type d’aéronef, avant de se
voir à nouveau attribuer l’exécution de tâches:
b) Le programme du stage de remise à niveau pour chaque type d’aéronef couvre au moins:
3) l’actionnement et l’ouverture effective, par chaque membre d’équipage de cabine, de chaque type ou variante des
portes et des issues normales et de secours, ainsi que de la porte de sécurité du compartiment de l’équipage de
conduite, en modes normal et d’urgence;
4) la démonstration de l’utilisation de toutes les autres issues, dont les fenêtres du compartiment de l’équipage de
conduite;
c) L’exploitant peut choisir de remplacer un stage de remise à niveau par une formation de maintien des compétences si
le retour en service du membre d’équipage de cabine commence au cours de la période de validité de la dernière
formation de maintien des compétences et du contrôle associé. Si ladite période de validité a expiré, un stage de remise
à niveau ne peut être remplacé que par une formation propre au type d’aéronef et un stage d’adaptation de l’exploitant,
comme prévu au point ORO.CC.125.
L 296/58 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
SECTION 2
Exigences additionnelles pour l’exploitation à des fins de transport aérien commercial
ORO.CC.200 Chef de cabine
a) Lorsque plusieurs membres d’équipage de cabine sont nécessaires, la composition de l’équipage de cabine inclut un
chef de cabine désigné par l’exploitant.
b) L’exploitant ne nomme un membre d’équipage de cabine au poste de chef de cabine que s’il:
1) a au moins un an d’expérience en tant que membre d’équipage de cabine exerçant ses fonctions; et
c) Le cours de chef de cabine couvre toutes les tâches et les responsabilités d’un chef de cabine et doit inclure au moins
les éléments suivants:
d) Le chef de cabine est responsable devant le commandant de bord de la conduite et de la coordination des procédures
normales et d’urgence spécifiées dans le manuel d’exploitation, y compris de l’interruption des tâches non liée à la
sécurité à des fins de sécurité ou de sûreté.
e) L’exploitant établit des procédures aux fins de sélectionner le membre d’équipage de cabine le plus qualifié pour qu’il
remplisse la fonction de chef de cabine si le responsable désigné n’est plus en mesure d’exercer ses fonctions. Les
modifications apportées à ces procédures sont notifiées à l’autorité compétente.
ORO.CC.205 Réduction de l’équipage de cabine pendant les opérations au sol et dans des circonstances impré
vues
a) Lorsque des passagers se trouvent à bord d’un aéronef, le nombre minimum de membres d’équipage de cabine requis
en vertu du point ORO.CC.100 est présent dans la cabine.
b) Sous réserve des conditions définies au point c), ce nombre peut être réduit:
1) pendant des opérations normales au sol qui n’impliquent pas d’avitaillement/reprise de carburant lorsque l’aéronef
se trouve sur son aire de stationnement; ou
2) dans des circonstances imprévues, si le nombre de passagers transportés à bord de l’aéronef est réduit. Dans ce cas,
un compte rendu est soumis à l’autorité compétente au terme du vol.
c) Conditions:
1) des procédures garantissant qu’un niveau équivalent de sécurité est atteint avec le nombre réduit de membres
d’équipage de cabine, particulièrement en ce qui concerne l’évacuation des passagers, sont établies dans le manuel
d’exploitation;
2) l’équipage de cabine réduit inclut un chef de cabine comme spécifié au point ORO.CC.200;
3) au moins un membre d’équipage de cabine est requis par groupe de 50 sièges passagers, complet ou incomplet,
installés sur le même pont de l’aéronef;
4) dans le cas d’opérations normales au sol avec des aéronefs qui nécessitent plus d’un membre d’équipage de cabine,
le nombre déterminé conformément au point c) 3) est augmenté pour inclure un membre d’équipage de cabine par
paire d’issues de secours pour chaque niveau.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/59
a) ils sont titulaires d’un certificat valable délivré conformément à l’annexe V (partie CC) du règlement (UE) no 290/2012;
b) ils sont qualifiés sur le type d’aéronef ou la variante conformément à la présente sous-partie;
c) ils satisfont aux autres exigences applicables de la présente sous-partie et de l’annexe IV (partie CAT);
b) Une fois qu’un membre d’équipage de cabine a accompli un cours de formation et a réussi le contrôle associé,
l’exploitant:
1) met à jour le dossier de formation du membre d’équipage de cabine conformément au point ORO.MLR.115; et
2) lui fournit une liste indiquant les périodes de validité actualisées, applicables aux types d’aéronefs et aux variantes
sur lesquels le membre d’équipage de cabine est qualifié pour exercer ses fonctions.
1) le matériel de sécurité-sauvetage et les procédures normales et d’urgence propres au type d’aéronef sont semblables;
et
2. les procédures normales et d’urgence qui ne sont pas propres à un type d’aéronef sont identiques.
b) Aux fins du point a) et en ce qui concerne la formation et la qualification des membres d’équipage de cabine,
l’exploitant considère:
1) chaque aéronef comme un type ou une variante, compte tenu, lorsqu’elles sont disponibles, des données pertinentes
établies conformément au règlement (CE) no 1702/2003 en ce qui concerne le type ou la variante d’aéronef en
question; et
2) les variantes d’un type d’aéronef comme des types différents si elles ne sont pas semblables dans les domaines
suivants:
b) Les membres d’équipage de cabine qui ne disposent d’aucune expérience préalable dans l’exercice de leurs fonctions en
tant que membre unique d’équipage de cabine ne se voient affectés à des opérations de ce type qu’une fois qu’ils ont:
1) accompli une formation comme exigé au point c), en plus des autres formations et contrôles applicables exigées
par la présente sous-partie;
2) réussi les contrôles visant à vérifier leurs compétences pour s’acquitter de leurs tâches et exercer leurs responsa
bilités conformément aux procédures définies dans le manuel d’exploitation; et
3) entrepris une familiarisation en vol d’au moins 20 heures et 15 secteurs sur le type d’aéronef concerné sous la
supervision d’un membre d’équipage de cabine disposant d’une expérience adéquate.
L 296/60 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
c) Les matières suivantes sont en outre couvertes lors de la formation, en mettant plus particulièrement l’accent sur des
activités correspondant à une exploitation avec un seul membre d’équipage de cabine:
4) documentation;
SOUS-PARTIE TC
ÉQUIPAGE TECHNIQUE DANS LE CADRE D’OPÉRATIONS SMUH, HHO OU NVIS
ORO.TC.100 Champ d’application
La présente sous-partie établit les exigences que doit satisfaire l’exploitant lorsqu’il exploite un aéronef à des fins de
transport aérien commercial avec des membres d’équipage technique dans le cadre de services médicaux d’urgence par
hélicoptère (SMUH), d’opérations avec système d’imagerie nocturne (NVIS) ou d’opérations d’hélitreuillage (HHO).
2) sont physiquement et mentalement aptes à s’acquitter des tâches qui leur sont attribuées et à exercer leurs
responsabilités;
3) ont suivi toutes les formations applicables exigées par la présente sous-partie aux fins d’exécuter les tâches qui leur
sont attribuées;
4) ont subi une évaluation qui démontre leur aptitude à s’acquitter de toutes les tâches qui leur sont attribuées
conformément aux procédures spécifiées dans le manuel d’exploitation.
b) Avant d’attribuer des tâches à des membres d’équipage technique ayant un statut d’indépendant ou travaillant à temps
partiel, l’exploitant vérifie que toutes les exigences applicables de la présente sous-partie sont satisfaites, en prenant en
compte tous les services rendus par le membre d’équipage technique à d’autres exploitants aux fins de déterminer plus
particulièrement:
1) le nombre total de types d’aéronefs ou de variantes sur lesquels il exerce ses fonctions;
2) les limitations applicables en matière de temps de vol et de service, ainsi que les exigences en matière de repos.
c) La formation et le contrôle sont exécutés pour chaque cours de formation par du personnel disposant des qualifica
tions requises et de l’expérience dans les matières à couvrir. L’exploitant informe l’autorité compétente sur le personnel
qui effectue les contrôles.
a) une connaissance générale et théorique de l’aviation et des règles de l’aviation couvrant tous les sujets pertinents par
rapport aux tâches et/ou responsabilités confiées à un membre d’équipage technique;
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/61
c) une formation à la survie sur terre et en milieu aquatique, adaptée au type et à la zone d’exploitation;
1) avant de se voir affecter pour la première fois par l’exploitant à une fonction de membre d’équipage technique; ou
2) lors du passage à un type ou une classe d’aéronef différent(e), en cas de différence dans l’un des équipements ou
l’une des procédures mentionnés au point b).
1) l’emplacement et l’utilisation de tous les équipements de sécurité et de survie transportés à bord de l’aéronef;
3) le matériel embarqué utilisé pour s’acquitter de ses tâches dans l’aéronef ou au sol aux fins d’assister le pilote lors
d’opérations SMUH, HHO ou NVIS.
b) L’exploitant indique dans le manuel d’exploitation quand une telle formation aux différences est nécessaire.
b) La formation de maintien des compétences inclut un enseignement théorique et pratique, ainsi qu’un entraînement
pratique.
b) Le membre d’équipage technique qui n’a pas exercé de tâches en vol sur un type ou une classe spécifique d’aéronef au
cours des six mois précédents accomplit, avant de se voir affecter à une fonction sur le type ou la classe d’aéronef:
ANNEXE IV
[PARTIE CAT]
SOUS-PARTIE A
EXIGENCES GÉNÉRALES
CAT.GEN.100 Autorité compétente
L’autorité compétente est l’autorité désignée par l’État membre dans lequel l’exploitant a son principal établissement.
SECTION 1
Aéronefs motorisés
CAT.GEN.MPA.100 Responsabilités de l’équipage
a) Le membre d’équipage est responsable de l’exécution correcte de ses tâches qui sont:
b) Le membre d’équipage:
1) informe le commandant de bord, si celui-ci n’a pas encore été informé par un autre membre d’équipage, de toute
panne, défaillance, anomalie ou défaut qui, selon lui, pourrait affecter la navigabilité ou l’exploitation en toute
sécurité de l’aéronef, y compris les systèmes d’urgence;
2) informe le commandant de bord, s’il n’a pas encore été informé par un autre membre d’équipage, de tout incident
qui a mis ou aurait pu mettre en péril la sécurité de l’exploitation;
3) satisfait aux exigences relatives aux procédures de compte rendu d’événements établies par l’exploitant;
4) respecte toutes les limitations des temps de vol et de service (FTL), ainsi que les exigences en matière de repos qui
s’appliquent à ses activités;
i) maintient à jour son dossier individuel en ce qui concerne les heures de vol et de service, ainsi que les périodes
de repos, comme mentionné dans les exigences ftL applicables; et
ii) fournit à chaque exploitant les données nécessaires pour planifier les activités conformément aux exigences ftL
applicables.
1) lorsqu’il est sous l’influence de substances psychotropes ou de l’alcool ou qu’il est inapte du fait d’une blessure, de la
fatigue, d’un traitement médical, d’une maladie ou d’autres causes similaires;
2) après avoir fait de la plongée sous-marine ou un don de sang, si un laps de temps raisonnable ne s’est pas écoulé;
4) s’il doute d’être en état d’accomplir les tâches qui lui ont été attribuées; ou
5) s’il sait ou soupçonne qu’il souffre de fatigue comme mentionné au point 7.f. de l’annexe IV du règlement (CE)
no 216/2008, ou s’il ne se sent pas en état pour une autre raison, au point que le vol puisse être mis en danger.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/63
1) est responsable, dès qu’il arrive à bord et jusqu’à ce qu’il quitte l’aéronef à la fin du vol, de la sécurité de tous les
membres d’équipage, des passagers et du fret qui se trouvent à bord;
i) dans le cas des avions, à partir du moment où l’avion est prêt à effectuer le roulage au sol avant le décollage
jusqu’à l’immobilisation de l’avion à la fin du vol et l’arrêt des moteurs utilisés comme unités de propulsion
principales;
3) a autorité pour donner tous les ordres et prendre toutes les actions qu’il juge nécessaires pour assurer la sécurité
de l’aéronef et des personnes et/ou biens transportés à bord conformément au point 7.c. de l’annexe IV du
règlement (CE) no 216/2008;
4) a autorité pour débarquer toute personne ou toute partie du chargement, dont il estime qu’elle peut constituer un
danger potentiel pour la sécurité de l’aéronef ou de ses occupants;
5) n’autorise pas le transport à bord de l’aéronef d’une personne qui semble être sous l’influence de l’alcool ou de
drogues au point d’être susceptible de compromettre la sécurité de l’aéronef ou de ses occupants;
6) a le droit de refuser de transporter des passagers non admissibles, des personnes expulsées ou des personnes en
état d’arrestation si leur transport présente un risque quelconque pour la sécurité de l’aéronef ou de ses occupants;
7) s’assure que tous les passagers reçoivent des informations sur l’emplacement des issues de secours, ainsi que sur
l’emplacement et l’utilisation du matériel de sécurité-sauvetage pertinent;
8) s’assure du respect de toutes les procédures opérationnelles et des listes de vérification conformément au manuel
d’exploitation;
9) n’autorise aucun membre d’équipage à se livrer à une quelconque activité pendant les phases critiques de vol, à
l’exception des tâches requises pour assurer la sécurité de l’exploitation de l’avion;
ii) en cas d’accident ou d’incident devant faire l’objet d’un rapport obligatoire:
11) décide d’accepter ou non un aéronef présentant des éléments non utilisables admis par la liste des déviations
tolérées (CDL) ou la liste minimale d’équipements (LME);
12) s’assure que la visite prévol a été effectuée conformément aux exigences de l’annexe I (partie M) du règlement (CE)
no 2042/2003;
13) a la certitude que les équipements de secours appropriés restent facilement accessibles pour une utilisation
immédiate.
b) Dans une situation d’urgence exigeant une décision et une réaction immédiates, le commandant de bord ou le pilote
investi de la conduite du vol prend toute mesure qu’il estime nécessaire dans ces circonstances conformément au
point 7.d. de l’annexe IV du règlement (CE) no 216/2008. Il peut, dans un tel cas, s’écarter des règles, ainsi que des
procédures et méthodes opérationnelles dans l’intérêt de la sécurité.
L 296/64 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
c) Lorsqu’un aéronef en vol a effectué une manœuvre à la suite d’un avis de résolution (AR) du système anticollision
embarqué (ACAS), le commandant de bord soumet un compte rendu ACAS à l’autorité compétente.
1) Lorsqu’un risque aviaire potentiel est constaté, le commandant de bord en informe immédiatement l’unité des
services de la circulation aérienne (ATS) dès que la charge de travail de l’équipage de conduite le permet.
2) Lorsqu’une collision aviaire s’est produite avec l’aéronef dont il a la responsabilité, le commandant de bord soumet
à l’autorité compétente, après l’atterrissage, un compte rendu écrit de collision aviaire, si la collision a causé des
dommages significatifs à l’aéronef ou la perte ou la défaillance de toute fonction essentielle.
CAT.GEN.MPA.115 Personnel ou membres d’équipage autres que l’équipage de cabine présents dans la cabine
L’exploitant s’assure que le personnel ou les membres d’équipage autres que les membres d’équipage de cabine en service,
qui s’acquittent de leurs tâches dans la cabine d’un aéronef:
a) ne sont pas confondus avec des membres d’équipage de cabine en service par les passagers;
c) n’entravent pas l’exécution des tâches des membres de l’équipage de cabine en service.
3) a reçu une formation concernant le plan de l’aérodrome, les routes, la signalisation, les marques, le balisage
lumineux, la signalisation et les instructions du contrôle de la circulation aérienne (ATC), la phraséologie et les
procédures;
4) est capable de se conformer aux normes opérationnelles requises pour déplacer de manière sûre l’avion sur
l’aérodrome.
2) un représentant de l’autorité compétente ou de l’autorité chargée des inspections, pour autant que cette présence
soit nécessaire à l’exécution de ses responsabilités officielles; ou
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/65
3) autorisée par les instructions figurant au manuel d’exploitation et transportée conformément à celles-ci.
1) l’accès au compartiment de l’équipage de conduite n’entraîne pas de distraction et ne nuise pas au déroulement du
vol; et
2) toutes les personnes transportées dans le compartiment de l’équipage de conduite soient familiarisées avec les
procédures de sécurité pertinentes.
b) Lorsqu’une autorisation a été octroyée, l’exploitant s’assure que les armes et munitions de guerre:
1) sont rangées dans l’avion dans un endroit inaccessible aux passagers durant le vol; et
c) L’exploitant veille à ce que, avant le début du vol, le commandant de bord reçoive des informations détaillées sur les
armes et munitions de guerre devant être transportées, ainsi que sur leur emplacement à bord de l’aéronef.
1) qu’elles sont rangées dans l’avion dans un endroit inaccessible aux passagers durant le vol; et
2) dans le cas d’armes à feu ou de toute autre arme à munitions, qu’elles ne sont pas chargées.
c) Les munitions des armes de sport peuvent être transportées dans les bagages enregistrés des passagers, sous réserve de
certaines limitations, conformément aux Instructions techniques.
a) afin de prendre des mesures nécessaires à la sécurité de l’aéronef ou de toute personne, animal ou des marchandises
qui s’y trouvent; ou
b) à une partie de l’aéronef où du fret ou des fournitures sont transportées, et conçue pour permettre à une personne d’y
accéder pendant que l’aéronef est en vol.
4) l’original du certificat acoustique, y compris la traduction anglaise, si un tel certificat a été délivré par l’autorité
chargée de la délivrance du certificat acoustique;
10) le compte rendu matériel de l’aéronef, conformément à l’annexe I (partie M) du règlement (CE) no 2042/2003;
11) les données détaillées du plan de vol circulation aérienne (ATS) déposé, si applicable;
12) les cartes actualisées et appropriées pour la route suivie par le vol proposé et toutes les routes sur lesquelles on
peut raisonnablement penser que le vol pourrait être dérouté;
13) les procédures et informations relatives aux signaux visuels à utiliser par un aéronef d’interception et un aéronef
intercepté;
14) les informations relatives aux services de recherche et de sauvetage pour la zone du vol prévu, aisément accessibles
dans le compartiment de l’équipage de conduite;
15) les parties du manuel d’exploitation nécessaires aux membres d’équipage pour exercer leurs fonctions, qui sont
facilement accessibles aux membres d’équipage;
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/67
16) la LME;
17) la documentation appropriée pour la préparation du vol sous la forme d’avis aux navigants (NOTAM) et de
services d’information aéronautique (AIS);
22) la notification des catégories spéciales de passagers (SCP) et des chargements spéciaux, si applicable, et
23) toute autre documentation pouvant être pertinente pour le vol ou qui est exigée par les États concernés par ce vol.
b) Nonobstant le point a), dans le cas de l’exploitation d’aéronefs à motorisation non complexe en VFR de jour, qui
décollent et atterrissent sur le même aérodrome ou site d’exploitation au cours d’une période de 24 heures, ou restent
dans une zone locale spécifiée dans le manuel d’exploitation, les documents et informations suivants peuvent être
conservés à l’aérodrome ou au site d’exploitation:
1) le certificat acoustique;
c) Nonobstant le point a), dans le cas de la perte ou du vol de documents spécifiés aux point a) 2) à a) 8), l’exploitation
peut se poursuivre jusqu’à ce que le vole atteigne sa destination ou un lieu où des documents de remplacement
peuvent être fournis.
1) que les informations relatives au vol, compte tenu du type d’exploitation, sont conservées au sol;
2) que celles-ci sont conservées jusqu’à ce qu’elles aient été copiées là où elles vont être archivées; ou, si cela n’est pas
faisable,
3) que ces mêmes informations sont transportées dans un conteneur à l’épreuve du feu à bord de l’aéronef.
3) les NOTAM concernant la route s’ils sont spécifiquement édités par l’exploitant;
b) L’exploitant effectue des contrôles et des évaluations opérationnels des enregistrements provenant des enregistreurs des
paramètres de vol (FDR), des enregistrements provenant des enregistreurs de conversation du poste de pilotage (CVR),
ainsi que des enregistrements des liaisons de données pour garantir le fonctionnement continu des enregistreurs.
c) L’exploitant conserve les enregistrements effectués pendant la durée de fonctionnement du FDR conformément au
point CAT.IDE.A.190 ou CAT.IDE.H.190, sauf pour des besoins d’essais et d’entretien des FDR, auquel cas il est
possible d’effacer jusqu’à une heure des enregistrements les plus anciens au moment de l’essai.
d) L’exploitant conserve et tient à jour les documents contenant les informations nécessaires à la conversion des données
brutes du FDR en paramètres exprimés en unités exploitables.
e) L’exploitant transmet tout enregistrement provenant d’un enregistreur de vol ayant été conservé, si l’autorité compé
tente en décide ainsi.
1) Les enregistrements obtenus avec le CVR ne peuvent être utilisés à des fins autres que celles de l’enquête consé
cutive à un accident ou à un incident devant faire l’objet d’un compte rendu obligatoire que moyennant accord de
tous les membres d’équipage et du personnel de maintenance concernés.
2) Les enregistrements obtenus avec le FDR ou provenant de liaison de données ne peuvent être utilisés à des fins
autres que celles de l’enquête consécutive à un accident ou à un incident devant faire l’objet d’un compte rendu
obligatoire que si ces enregistrements sont:
b) Le transport de marchandises dangereuses effectué exclusivement par un exploitant agréé conformément à l’annexe V
(partie SPA), sous-partie G, sauf:
1) lorsque les marchandises ne sont pas soumises aux instructions techniques conformément à la partie 1 desdites
instructions; ou
2) lorsqu’elles sont transportées par des passagers ou des membres d’équipage, ou se trouvent dans les bagages,
conformément à la partie 8 des instructions techniques.
c) Un exploitant établit des procédures pour faire en sorte que toutes les mesures raisonnables soient prises pour
empêcher le transport de marchandises dangereuses à bord par inadvertance.
d) L’exploitant fournit aux membres du personnel les informations nécessaires leur permettant d’exercer leurs responsa
bilités, comme exigé par les instructions techniques.
e) Conformément aux Instructions techniques, l’exploitant rapporte sans délai à l’autorité compétente et à l’autorité
concernée de l’État dans lequel l’événement s’est produit:
2) la découverte de marchandises dangereuses non déclarées ou mal déclarées dans le fret ou le courrier; ou
3) la constatation que des marchandises dangereuses sont transportées par des passagers ou des membres d’équipage,
ou se trouvent dans leurs bagages, en l’absence de conformité avec la partie 8 des instructions techniques.
f) L’exploitant veille à ce que les passagers soient informés sur les marchandises dangereuses conformément aux instruc
tions techniques.
g) L’exploitant s’assure que des notes d’information sont transmises aux points d’acceptation du fret, afin de fournir des
renseignements sur le transport de marchandises dangereuses comme exigé par les instructions techniques.
SOUS-PARTIE B
PROCÉDURES OPÉRATIONNELLES
SECTION 1
Aéronefs motorisés
CAT.OP.MPA.100 Utilisation des services de la circulation aérienne
a) L’exploitant s’assure que:
1) les services de la circulation aérienne (ATS) adaptés à l’espace aérien et les règles de l’air applicables sont utilisés
pour tous les vols, partout où ils sont disponibles;
2) les instructions relatives aux opérations en vol entraînant une modification du plan de vol ATS sont, dans la
mesure du possible, coordonnées avec l’unité ATS concernée avant transmission à un aéronef.
b) Nonobstant le point a), et sauf si requis par les exigences de l’espace aérien, l’utilisation des ATS n’est pas nécessaire
pour:
2) les hélicoptères disposant d’une MCTOM inférieure ou égale à 3 175 kg, exploités de jour et sur des routes
navigables par repérage visuel au sol; ou
pour autant que les dispositions relatives aux services de recherche et sauvetage puissent être maintenues.
2) aux hélicoptères.
b) Un aérodrome isolé est un aérodrome pour lequel la réserve de carburant de dégagement plus la réserve finale
nécessaire pour rejoindre l’aérodrome de dégagement adéquat le plus proche à destination est supérieure aux
valeurs suivantes:
1) pour les avions équipés de moteurs à pistons, le carburant nécessaire pour voler 45 minutes, plus 15 % du temps
de vol prévu en croisière ou deux heures, la valeur retenue étant la moins élevée; ou
2) pour les avions équipés de moteurs à turbine, le carburant nécessaire pour voler 2 heures en consommation de
croisière normale au-dessus de l’aéroport de destination, y compris la réserve finale de carburant.
L 296/70 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
b) L’utilisation d’un collimateur de pilotage tête haute (HUD), d’un système d’atterrissage par guidage tête haute (HUDLS)
ou d’un système à vision augmentée (EVS) peut permettre l’exploitation avec une visibilité plus faible que les
minimums opérationnels établis pour l’aérodrome, si elle est agréée conformément au point SPA.LVO.
c) Lors de l’établissement de minimums opérationnels pour l’aérodrome, l’exploitant prend en compte les éléments
suivants:
3) les dimensions et caractéristiques des pistes/aires d’approche finale et de décollage (FATO) susceptibles d’être
sélectionnées pour utilisation;
4) l’adéquation et les performances des aides visuelles et non visuelles disponibles au sol;
5) les équipements disponibles à bord de l’aéronef pour assurer la navigation et/ou le contrôle de la trajectoire de vol
lors des phases de décollage, d’approche, d’arrondi, d’atterrissage, de roulage à l’atterrissage et d’approche inter
rompue;
6) aux fins de déterminer les marges de franchissement exigées, les obstacles situés dans les aires d’approche, les aires
d’approche interrompue et les trouées d’envol nécessaires pour l’exécution des procédures d’urgence;
d) L’exploitant spécifie la méthode utilisée pour déterminer les minimums opérationnels d’un aérodrome dans le manuel
d’exploitation.
e) Les minimums établis pour une procédure donnée d’approche et d’atterrissage ne sont utilisés que si toutes les
conditions suivantes sont remplies:
1) les équipements au sol portés sur la carte nécessaire pour la procédure envisagée sont en fonctionnement;
2) les systèmes à bord de l’aéronef nécessaires pour ce type d’approche sont en fonctionnement;
b) Approches classiques
1) Toutes les approches classiques sont effectuées selon la technique des approches finales à descente continue (CDFA).
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/71
2) Nonobstant le point 1), un autre type d’approche peut être utilisé pour une combinaison approche/piste donnée s’il
est approuvé par l’autorité compétente. Dans ces cas, la portée visuelle minimale de piste (RVR) applicable:
i) est augmentée de 200 m pour les avions de catégories A et B et de 400 m pour les avions de catégories C et D;
ou
ii) dans le cas d’aérodromes pour lesquels le maintien de l’exploitation actuelle présente un intérêt public et où la
technique CDFA ne peut être appliquée, est établie et revue régulièrement par l’autorité compétente compte tenu
de l’expérience de l’exploitant, du programme de formation et des qualifications de l’équipage de conduite.
CAT.OP.MPA.120 Approche à l’aide d’un radar embarqué (ARA) pour le survol de l’eau — hélicoptères
a) Une ARA n’est entreprise que si:
2) soit:
i) la hauteur minimale de descente (MDH) est déterminée à l’aide d’un radioaltimètre; soit
ii) l’altitude minimale de descente (MDA) plus une marge adéquate est appliquée.
b) Une ARA vers une plateforme ou un navire en mouvement ne s’effectue que dans le cas d’une exploitation multipilote.
c) La distance de décision assure le franchissement d’obstacles comme il convient dans le cas d’une approche interrompue
par rapport à toute destination pour laquelle une ARA est prévue.
d) L’approche n’est poursuivie au-delà de la distance de décision ou en dessous de la MDA/H que lorsqu’une référence
visuelle a été établie avec la destination.
e) Dans le cas d’une exploitation monopilote, la MDA/H et la distance de décision sont augmentées de marges appro
priées.
b) Nonobstant les dispositions du point a), un commandant de bord peut accepter une clairance ATC s’écartant de la
route de départ ou d’arrivée publiée, à condition de respecter la marge de franchissement des obstacles et de prendre
en compte toutes les conditions d’exploitation. Dans tous les cas, l’approche finale est effectuée à vue ou suivant les
procédures d’approche aux instruments établies.
c) Nonobstant les dispositions du point a), l’exploitant peut utiliser des procédures différentes de celles prévues au
point a) à condition qu’elles aient été approuvées par l’État où se situe l’aérodrome et qu’elles soient spécifiées dans
le manuel d’exploitation.
b) Les procédures:
1) garantissent que la sécurité est prioritaire par rapport à la lutte contre le bruit; et
2) sont conçues pour une utilisation simple et sûre, sans augmentation significative de la charge de travail de
l’équipage lors des phases critiques de vol.
b) Les procédures:
1) garantissent que la sécurité est prioritaire par rapport à la lutte contre le bruit; et
2) sont conçues pour une utilisation simple et sûre, sans augmentation significative de la charge de travail de
l’équipage lors des phases critiques de vol.
1) des installations et des services au sol, y compris des services météorologiques, appropriés pour l’exploitation
prévue, sont disponibles;
2) les performances de l’aéronef permettent de se conformer aux exigences en matière d’altitude minimale de vol;
3) les équipements de l’aéronef satisfont aux exigences minimales relatives à l’exploitation prévue; et
b) L’exploitant s’assure que l’exploitation est conduite en respectant toutes les restrictions de route ou de zone d’ex
ploitation imposées par l’autorité compétente.
c) Le point a) 1) ne s’applique pas à l’exploitation d’aéronefs à motorisation non complexe en VFR de jour, au départ et à
destination du même aérodrome ou site d’exploitation.
a) dans le cas d’hélicoptères exploités en classe de performances 3 sont disponibles des aires qui permettent d’exécuter un
atterrissage forcé en toute sécurité, sauf lorsque l’hélicoptère dispose d’une autorisation permettant de l’exploiter
conformément au point CAT.POL.H.420;
b) dans le cas d’hélicoptères exploités en classe de performances 3 et effectuant des opérations de «transit côtier», le
manuel d’exploitation contient des procédures aux fins de garantir que la largeur du couloir côtier et le matériel
embarqué correspondent aux conditions du moment.
CAT.OP.MPA.140 Distance maximale par rapport à un aérodrome adéquat pour les avions bimoteurs sans
agrément ETOPS
a) Sauf approbation de l’autorité compétente délivrée conformément à l’annexe V (partie SPA), sous-partie F, l’exploitant
ne peut exploiter un avion bimoteur sur une route comportant un point éloigné d’un aérodrome adéquat d’une
distance supérieure à (dans des conditions normales et en air calme):
i) soit une configuration maximale approuvée en sièges passagers (MOPSC) supérieure ou égale à 20;
ii) soit une masse maximale au décollage supérieure ou égale à 45 360 kg,
la distance parcourue par l’avion en 60 minutes à la vitesse de croisière avec un moteur en panne (OEI), déterminée
conformément au point b);
la distance parcourue en 120 minutes ou, moyennant l’approbation de l’autorité compétente, jusqu’à 180 minutes
pour les avions à turboréacteurs, à la vitesse de croisière OEI, déterminée conformément au point b);
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/73
i) la distance parcourue en 120 minutes à la vitesse de croisière OEI, déterminée conformément au point b); ou
b) L’exploitant détermine, pour le calcul de l’éloignement maximal par rapport à un aérodrome adéquat pour chaque type
ou variante d’avion bimoteur exploité, une vitesse ne dépassant pas VMO (vitesse maximale d’exploitation) et fondée sur
la vitesse vraie que l’avion peut maintenir avec un moteur en panne.
c) L’exploitant inclut les données ci-après, propre à chaque type ou variante, dans le manuel d’exploitation:
1) que la combinaison avion/moteur possède un agrément de type ETOPS en termes de conception et de fiabilité pour
l’exploitation prévue;
2) qu’un ensemble de conditions a été mis en œuvre pour garantir que l’avion et ses moteurs sont entretenus aux fins
de répondre aux critères de fiabilité nécessaire; et
3) que l’équipage de conduite et tout le personnel participant à l’exploitation sont formés et correctement qualifiés
pour effectuer l’exploitation prévue.
1) des altitudes minimales de vol qui respectent la marge de franchissement du relief requise, compte tenu des
exigences de la sous-partie C; et
b) La méthode de détermination des altitudes minimales de vol doit être approuvée par l’autorité compétente.
c) Lorsque les altitudes minimales de vol établies par l’exploitant diffèrent de celles fixées par les États survolés, les valeurs
les plus élevées sont appliquées.
b) L’exploitant s’assure que la préparation des plans de vol est fondée au moins:
ii) les données actualisées propres à l’aéronef fournies par un système de suivi de la consommation de carburant;
et
2) sur les conditions dans lesquelles le vol doit être effectué, notamment:
c) L’exploitant s’assure que, lors de la préparation du vol, le calcul de la quantité minimale de carburant utilisable
nécessaire pour le vol comprend:
2) la consommation d’étape;
i) la réserve de route;
et
d) L’exploitant s’assure que les procédures de replanification en vol pour le calcul du carburant utilisable nécessaire
lorsque le vol doit suivre une route ou se diriger vers un aérodrome de destination autre que l’un de ceux prévus
initialement, comprennent:
i) la réserve de route;
et
A) une réserve de route qui n’est pas inférieure à 5 % de la consommation d’étape prévue ou, dans le cas d’une
replanification en vol, à 5 % du carburant nécessaire pour le reste du vol; et
B) une réserve finale de carburant permettant de voler pendant 45 minutes supplémentaires dans le cas de
moteurs à pistons ou 30 minutes pour les moteurs à turbine;
iv) une réserve de dégagement permettant d’atteindre l’aérodrome de dégagement à destination via l’aérodrome de
destination, si un aérodrome de dégagement à destination est nécessaire; et
b) Nonobstant le point CAT.OP.MPA.150 b) à d), dans le cas d’hélicoptères dont la MCTOM est inférieure ou égale à
3 175 kg, volant de jour sur des routes navigables par repérage visuel au sol ou exploités localement, la politique de
carburant garantit qu’au terme du vol ou d’une série de vols, la réserve finale de carburant n’est pas inférieure à une
quantité suffisante pour:
2) 20 minutes de temps de vol à une vitesse de croisière normale pour des opérations dans une zone qui dispose de
sites d’atterrissage de précaution continus et adaptés.
1) les personnes à mobilité réduite (PRM) qui, sans préjudice du règlement (CE) no 1107/2006, sont toute personne
dont la mobilité est réduite en raison d’un handicap physique, sensoriel ou locomoteur, permanent ou temporaire,
d’un handicap ou d’une déficience intellectuelle, ou de toute autre cause de déficience, ou de l’âge;
3) les personnes expulsées, les passagers non admissibles ou les personnes en état d’arrestation.
b) Les SCP sont transportées dans des conditions qui garantissent la sécurité de l’aéronef et de ses occupants confor
mément aux procédures établies par l’exploitant.
c) Les SCP ne se voient pas attribuer de sièges ou n’occupent pas de sièges qui permettent un accès direct aux issues de
secours, ni là où leur présence pourrait:
d) Le commandant de bord est informé à l’avance lorsque des SCP doivent être transportées à bord.
a) seuls des bagages à main pouvant être rangés adéquatement et en toute sécurité sont introduits dans la cabine; et
b) tous les bagages et le fret embarqués qui, s’ils étaient déplacés, pourraient provoquer des blessures ou des dégâts, ou
entraver les allées et les issues, sont rangés de manière à empêcher leur déplacement.
a) sont informés et reçoivent des instructions visuelles relatives à la sécurité, selon une forme qui facilite l’application des
procédures pertinentes dans le cas d’une situation d’urgence; et
b) reçoivent une notice individuelle de sécurité sur laquelle des pictogrammes indiquent l’utilisation des équipements de
secours, ainsi que l’emplacement des issues qu’ils sont susceptibles d’utiliser.
b) Le vol n’est pas entamé tant que le commandant de bord n’a pas la certitude que:
1) toutes les dispositions du point 2.a.3 de l’annexe IV du règlement (CE) no 216/2008 concernant la navigabilité et
l’immatriculation de l’aéronef, les instruments et les équipements, la masse et la position du centre de gravité (CG),
les bagages et le chargement, ainsi que les limitations d’exploitation de l’aéronef, peuvent être respectées;
2) l’aéronef n’est pas exploité d’une manière allant à l’encontre des dispositions de la liste des déviations tolérées
(CDL);
3) les parties du manuel d’exploitation nécessaires à la conduite du vol sont disponibles à bord;
4) les documents, l’information complémentaire et les formulaires qui doivent être disponibles conformément au point
CAT.GEN.MPA.180 sont à bord;
5) les cartes, graphiques et documents associés, ou des données équivalentes, sont disponibles dans des versions
actualisées pour réaliser l’exploitation prévue de l’aéronef, y compris tout déroutement qu’il est raisonnable d’en
visager;
6) les installations et services au sol nécessaires pour le vol prévu sont disponibles et appropriés;
7) les dispositions du manuel d’exploitation afférentes aux exigences en matière de carburant, d’huile et d’oxygène, aux
altitudes minimales de sécurité, aux minimums opérationnels d’aérodrome et à la disponibilité d’aérodromes de
dégagement, si nécessaire, peuvent être respectées pour le vol prévu; et
c) Nonobstant le point a), un plan de vol exploitation n’est pas exigé pour l’exploitation en VFR:
1) des avions à motorisation non complexe qui décollent et atterrissent sur le même aérodrome ou site d’exploitation;
ou
2) des hélicoptères dont la MCTOM est inférieure ou égale à 3 175 kg, exploités de jour et sur des routes navigables
par repérage visuel au sol comme spécifié dans le manuel d’exploitation.
i) à une heure de vol à la vitesse de croisière OEI, en conditions standard sans vent, figurant au manuel de vol de
l’aéronef (AFM), en se fondant sur la masse réelle au décollage; ou
ii) au temps de déroutement ETOPS approuvé conformément à l’annexe V (partie SPA), sous-partie F, sous réserve
de toute restriction liée à la LME, jusqu’à un maximum de deux heures, à la vitesse de croisière OEI, en
conditions standard sans vent, figurant à l’AFM, en se fondant sur la masse réelle au décollage;
2) pour les avions trimoteurs et quadrimoteurs, à deux heures de vol à la vitesse de croisière OEI, en conditions
standard sans vent, figurant à l’AFM, en se fondant sur la masse réelle au décollage.
Si l’AFM ne mentionne pas de vitesse de croisière OEI, la vitesse à utiliser est celle obtenue en réglant le(s) moteur(s)
restant(s) à la puissance maximale continue.
b) Pour tous les vols effectués selon les règles de vol aux instruments (IFR), l’exploitant sélectionne au moins un
aérodrome de dégagement à destination, sauf si l’aérodrome de destination est isolé ou:
1) la durée du vol prévu, du décollage à l’atterrissage, ou, en cas de replanification en vol conformément au point
CAT.OP.MPA.150 d), le temps de vol restant jusqu’à la destination, ne dépasse pas six heures; et
2) l’aérodrome de destination dispose de deux pistes distinctes utilisables et les observations et/ou les prévisions
météorologiques pertinentes pour l’aérodrome de destination indiquent que, pour la période débutant une heure
avant l’heure d’arrivée estimée à l’aérodrome de destination et se terminant une heure après celle-ci, le plafond sera
au moins égal à la plus élevée des valeurs suivantes, 2 000 ft ou 500 ft au-dessus de la hauteur de circuit et la
visibilité au sol sera d’au moins 5 km.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/77
1) les observations et/ou les prévisions météorologiques pertinentes concernant l’aérodrome de destination, indiquent
que, pour la période débutant une heure avant l’heure estimée d’arrivée et se terminant une heure après celle-ci, les
conditions météorologiques seront en dessous des minimums applicables pour la préparation du vol; ou
d) L’exploitant fait figurer au plan de vol exploitation tout aérodrome de dégagement requis.
b) Dans le cas de vols en IFR ou lors de vols en VFR et de navigation par d’autres méthodes que le repérage visuel au sol,
le commandant de bord définit au moins un aérodrome de dégagement à destination dans le plan de vol exploitation
sauf si:
1) l’aérodrome de destination est un aérodrome côtier et l’hélicoptère suit une route ayant son point de départ en mer;
2) dans le cas d’un vol vers toute autre destination sur terre, la durée du vol et les conditions météorologiques qui
prévalent sont telles que, à l’heure estimée d’arrivée au site d’atterrissage prévu, une approche et un atterrissage sont
possibles en conditions météorologiques de vol à vue (VMC); ou
3) le site d’atterrissage prévu est isolé et aucun site de dégagement n’est disponible; dans ce cas un point de non-retour
(PNR) est déterminé.
1) les observations et/ou les prévisions météorologiques pertinentes concernant l’aérodrome de destination indiquent
que, pour la période débutant une heure avant l’heure estimée d’arrivée et se terminant une heure après celle-ci, les
conditions météorologiques seront en dessous des minimums applicables pour la préparation du vol; ou
d) l’exploitant peut sélectionner des aérodromes de dégagement à destination situés en mer lorsque les critères suivants
sont appliqués:
1) un aérodrome de dégagement à destination situé en mer est utilisé exclusivement après un PNR. Avant le PNR, des
aérodromes de dégagement à terre sont utilisés;
3) dans la mesure du possible, la disponibilité d’une héli-plateforme est garantie. Les dimensions, la configuration et le
franchissement d’obstacles des héli-plateformes ou d’autres sites sont évalués aux fins d’établir l’adéquation opéra
tionnelle pour une utilisation en tant qu’aérodrome de dégagement par chaque type d’hélicoptère que l’on se
propose d’utiliser;
4) les conditions météorologiques minimales sont établies compte tenu de la précision et de la fiabilité des informa
tions météo;
6) un aérodrome de dégagement en mer n’est sélectionné que si l’exploitant a établi une procédure dans le manuel
d’exploitation.
e) L’exploitant fait figurer au plan de vol exploitation tout aérodrome de dégagement requis.
b) Minimums de préparation des vols pour un aérodrome de destination autre qu’un aérodrome isolé
L’exploitant ne choisit l’aérodrome de destination que lorsque:
1) les observations et/ou les prévisions météorologiques pertinentes indiquent que, pour la période débutant une heure
avant l’heure estimée d’arrivée à l’aérodrome et se terminant une heure après celle-ci, les conditions météorolo
giques seront égales ou supérieures aux minimums applicables pour la préparation du vol, à savoir:
ii) pour les approches classiques ou les manœuvres à vue, le plafond égal ou supérieur à la MDH;
ou
c) Minimums de planification des vols pour un aérodrome de dégagement à destination, un aérodrome isolé, un aérodrome
ERA-carburant, un aérodrome de dégagement en route (ERA).
L’exploitant ne sélectionne un aérodrome pour l’un de ces usages que si les observations et/ou prévisions météoro
logiques pertinentes indiquent que, pour la période débutant une heure avant l’heure estimée d’arrivée et se terminant
une heure après celle-ci, les conditions météorologiques sur cet aérodrome seront égales ou supérieures aux minimums
de préparation du vol figurant dans le tableau 1.
Tableau 1
Minimums de préparation des vols
Aérodrome de dégagement à destination, aérodrome de destination isolé, aérodrome ERA-carburant et aérodrome de
dégagement en route
b) Minimums de préparation des vols pour un aérodrome de destination et un/des aérodrome(s) de dégagement à destination
L’exploitant ne sélectionne l’aérodrome de destination et/ou un/des aérodrome(s) de dégagement à destination que
lorsque les observations et/ou les prévisions météorologiques pertinentes indiquent que, pour la période débutant une
heure avant l’heure estimée d’arrivée à l’aérodrome ou au site d’exploitation et se terminant une heure après celle-ci, les
conditions météorologiques seront égales ou supérieures aux minimums applicables pour la préparation du vol, à
savoir:
1) sauf exception prévue au point CAT.OP.MPA.181 d), les minimums de préparation des vols pour un aérodrome de
destination sont:
ii) pour les opérations d’approche classique, le plafond est égal ou supérieur à la MDH;
2) les minimums de préparation des vols pour les aérodromes de dégagement à destination figurent au tableau 1.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/79
Tableau 1
Minimums de préparation des vols pour un aérodrome de dégagement à destination
b) Dans le cas d’une exploitation depuis un site où il est impossible de soumettre un plan de vol ATS, ce dernier est
transmis dès que possible après le décollage par le commandant de bord ou l’exploitant.
b) Pour tous les autres types de carburant, les précautions indispensables sont prises et l’aéronef est correctement servi
par du personnel qualifié prêt à déclencher et diriger une évacuation de l’aéronef par les moyens les plus pratiques et
rapides disponibles.
2) Pendant toutes les autres phases du vol, chacun des membres de l’équipage de conduite devant se trouver en service
dans le compartiment de l’équipage de conduite reste au poste qui lui a été assigné, à moins que son absence ne
soit justifiée par l’exercice de responsabilités liées au vol ou la nécessité de satisfaire des besoins physiologiques, à
condition qu’au moins un pilote dûment qualifié demeure à tout moment aux commandes de l’aéronef.
3) Pendant toutes les phases du vol, chacun des membres de l’équipage de conduite devant se trouver en service dans
le compartiment de l’équipage de conduite demeure vigilant. Dans le cas contraire, des mesures visant à remédier à
cette situation sont prises. En cas de fatigue imprévue, une procédure de repos contrôlé, organisée par le comman
dant de bord, peut être mise en œuvre si la charge de travail le permet. Le repos contrôlé pris de cette manière n’est
en aucun cas considéré comme faisant partie d’une période de repos aux fins du calcul des limitations de temps de
vol ni invoqué pour justifier une quelconque prolongation de la période de service.
1) au sol:
2) en vol:
et
b) Dans les conditions visées au point a), le microcasque ou équivalent se trouve dans une position permettant son
utilisation pour des communications radio bidirectionnelles.
2) Pendant toutes les autres phases du vol, chacun des membres de l’équipage de conduite présent dans le compar
timent de l’équipage de conduite garde sa ceinture de sécurité attachée aussi longtemps qu’il occupe son poste.
b) Passagers
1) Avant le décollage et l’atterrissage, et pendant le roulage au sol, et dès qu’il l’estime nécessaire dans l’intérêt de la
sécurité, le commandant de bord s’assure que chaque passager à bord occupe un siège ou une couchette et a sa
ceinture de sécurité ou, le cas échéant, son système de retenue correctement attaché.
2) L’exploitant prend des dispositions pour que l’occupation d’un siège d’avion par plusieurs personnes ne soit
autorisée que pour certains sièges déterminés. Le commandant de bord s’assure que l’occupation par plusieurs
personnes ne se fasse que dans le cas d’un adulte et d’un bébé correctement attaché par une ceinture additionnelle
supplémentaire ou un autre dispositif de retenue.
b) Le commandant de bord s’assure qu’avant le décollage et l’atterrissage, et lorsqu’il l’estime nécessaire dans l’intérêt de la
sécurité, tous les équipements et bagages sont dûment arrimés.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/81
c) lorsque l’aéronef se trouve sur la piste, sauf si l’exploitant a déterminé des procédures pour limiter les risques pendant
les opérations au sol;
d) en dehors des zones pour fumeurs désignées, dans les couloirs et les toilettes;
e) dans les compartiments cargo et/ou dans toute autre zone où des marchandises sont transportées sans être condi
tionnées dans des conteneurs résistants au feu ou recouvertes d’une bâche résistante au feu; et
1) n’entreprend le décollage; ou
2) ne poursuit le trajet au-delà du point à partir duquel un plan de vol ATS modifié entre en vigueur, dans le cas d’une
replanification en vol
que s’il dispose d’informations indiquant qu’à l’heure d’arrivée, les conditions météorologiques prévues à l’aérodrome de
destination et/ou aux aérodromes de dégagement requis sont égales ou supérieures aux minimums de préparation du
vol.
b) Lors de vols IFR, le commandant de bord ne poursuit le vol vers l’aérodrome de destination prévu que si les
informations les plus récentes indiquent qu’à l’heure d’arrivée prévue, les conditions météorologiques à destination,
ou du moins à un aérodrome de dégagement à destination, sont supérieures ou égales aux minimums opérationnels
applicables de l’aérodrome.
c) Lors de vols VFR, le commandant de bord n’entreprend le décollage que si les observations et/ou prévisions météo
rologiques pertinentes indiquent que les conditions météorologiques, sur la route ou la partie de route devant être
suivie en VFR, seront, le moment venu, égales ou supérieures aux limites VFR.
a) du point de décision lorsque la procédure de la réserve de route réduite (RCF) est appliquée; ou
que s’il dispose d’informations indiquant qu’à l’heure d’arrivée les conditions météorologiques prévues à l’aérodrome de
destination et/ou aux aérodromes de dégagement requis seront égales ou supérieures aux minimums opérationnels
applicables de l’aérodrome.
a) Dans le cas d’un vol en VFR en hélicoptère au-dessus de l’eau sans que la terre ferme soit visible, le commandant de
bord n’entreprend le décollage que si les observations et/ou les prévisions météorologiques indiquent que le plafond
nuageux sera au-dessus de 600 ft de jour ou de 1 200 ft de nuit.
L 296/82 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
b) Nonobstant le point a), lors d’un vol entre des héli-plateformes situées dans un espace aérien de classe G dans lequel le
secteur au-dessus de l’eau est inférieur à 10 NM, les vols en VFR peuvent être effectués lorsque les limites atteignent ou
dépassent les valeurs suivantes:
Tableau 1
Minimums pour voler entre des héli-plateformes situées dans un espace aérien de classe G
De jour De nuit
(*) La base des nuages est telle que le vol est autorisé à la hauteur spécifiée, en dessous et hors des nuages.
(**) Les hélicoptères peuvent être exploités avec une visibilité en vol réduite à 800 m dans la mesure où la structure de destination ou
intermédiaire est visible en permanence.
(***) Les hélicoptères peuvent être exploités avec une visibilité en vol réduite à 1 500 m dans la mesure où la structure de destination
ou intermédiaire est visible en permanence.
c) Un vol en hélicoptère vers une héli-plateforme ou une FATO en terrasse n’est exécuté que lorsque la vitesse moyenne
du vent observée à l’héli-plateforme ou à la FATO en terrasse est inférieure à 60 kt.
b) Le commandant de bord n’entreprend un décollage que si l’aéronef est dégagé de tout dépôt susceptible d’avoir une
incidence négative sur les performances et/ou la maniabilité de l’aéronef, sauf dans les limites spécifiées au point a) et
dans le manuel de vol de l’aéronef.
b) Le commandant de bord n’entreprend un vol ou ne vole sciemment en conditions de givrage réelles ou attendues que
si l’aéronef est certifié et équipé pour faire face à de telles conditions.
c) Si les conditions de givrage dépassent celles pour lesquelles l’aéronef est certifié ou si un aéronef n’étant pas certifié
pour voler dans des conditions de givrage connues doit faire face à des conditions de givrage, le commandant de bord
sort sans retard de la zone soumise aux conditions de givrage en changeant de niveau et/ou de route, et si nécessaire
en déclarant une urgence à l’ATC.
a) selon les informations disponibles, les conditions météorologiques régnant sur l’aérodrome ou le site d’exploitation,
ainsi que l’état de la piste ou de la FATO devant être utilisée, n’empêchent pas un décollage et un départ en sécurité; et
a) des situations anormales ou d’urgence nécessitant l’application des procédures inhabituelles ou d’urgence; ou
b) des conditions météorologiques de vol aux instruments (IMC) à l’aide de moyens artificiels.
ii) vérifier si le carburant utilisable restant est suffisant pour achever le vol, conformément au point b); et
2) Si le suivi en vol du carburant montre que le carburant utilisable qui restera à l’arrivée à l’aérodrome de destination
est inférieur:
ii) à la réserve finale si aucun aérodrome de dégagement n’est requis, le commandant de bord prend les mesures
appropriées et se dirige vers un aérodrome adéquat, de manière à se poser en toute sécurité avec, au minimum,
la réserve finale.
3) Le commandant de bord déclare une situation d’urgence lorsque la quantité calculée de carburant utilisable à
l’atterrissage sur l’aérodrome adéquat le plus proche permettant un atterrissage en toute sécurité est inférieure à la
réserve finale.
i) Lors d’un vol en procédure «réserve de route réduite», pour poursuivre vers l’aérodrome de destination 1, le
commandant de bord s’assure que le carburant utilisable restant au point de décision n’est pas inférieur au total:
B) de la réserve de route, à savoir 5 % du carburant nécessaire depuis le point de décision jusqu’à l’aérodrome
de destination 1;
D) de la réserve finale.
L 296/84 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
ii) Lors d’un vol selon la procédure du point prédéterminé (PDP), pour poursuivre vers l’aérodrome de destination,
le commandant de bord s’assure que le carburant utilisable restant au PDP n’est pas inférieur au total:
C) du carburant additionnel.
b) Le commandant de bord veille à ce que la quantité de carburant utilisable restant en vol ne soit pas inférieure à la
quantité de carburant nécessaire pour se rendre à un aérodrome ou un site d’exploitation permettant d’effectuer un
atterrissage en sécurité, et qu’il reste une réserve finale.
c) Le commandant de bord déclare une situation d’urgence lorsque la quantité réelle utilisable de carburant à bord est
inférieure à la réserve finale.
b) Si la RVR/visibilité transmise est inférieure aux minimums applicables, l’approche n’est pas poursuivie:
2) dans le segment d’approche finale, dans le cas où l’altitude/hauteur de décision (DA/H) ou l’altitude/hauteur
minimale de descente (MDA/H) est supérieure à 1 000 ft au-dessus de l’aérodrome.
c) Lorsqu’il n’y a pas de RVR disponible, des valeurs équivalentes de RVR peuvent être obtenues en convertissant la
visibilité transmise.
d) Si, après le passage des 1 000 ft au-dessus de l’aérodrome, la RVR/visibilité transmise passe sous les minimums
applicables, l’approche peut être poursuivie jusqu’à la DA/H ou la MDA/H.
e) L’approche peut être poursuivie en dessous de la DA/H ou de la MDA/H jusqu’à l’atterrissage complet, pour autant que
les repères visuels appropriés pour le type d’opération d’approche et la piste prévue soient acquis à la DA/H ou à la
MDA/H et maintenus.
f) La RVR de l’aire de toucher des roues est toujours déterminante. Si elles sont transmises et pertinentes, la RVR
médiane et celle d’extrémité de piste sont également déterminantes. La valeur minimale de RVR médiane est de 125 m
ou la valeur de RVR nécessaire pour l’aire de toucher des roues si celle-ci est inférieure, et de 75 m pour la RVR
d’extrémité de piste. Dans le cas d’aéronefs dotés d’un système de guidage ou de commande de maintien d’axe au
roulement, la valeur minimale de RVR médiane est de 75 m.
Tableau 1
Catégories d’aéronefs correspondant aux valeurs de VAT
A Moins de 91 kt
B De 91 à 120 kt
C De 121 à 140 kt
D De 141 à 165 kt
E De 166 à 210 kt
d) L’exploitant peut appliquer une masse à l’atterrissage inférieure pour déterminer la VAT pour autant que l’autorité
compétente l’ait autorisé. Une telle masse à l’atterrissage inférieure est une valeur fixe, indépendante des conditions
changeantes des opérations quotidiennes.
SOUS-PARTIE C
PERFORMANCES ET LIMITATIONS OPÉRATIONNELLES DES AÉRONEFS
SECTION 1
Avions
CHAPITRE 1
Exigences générales
CAT.POL.A.100 Classes de performances
a) L’avion est exploité conformément aux exigences applicables en matière de classe de performances.
b) Dans le cas où la conformité totale avec les exigences applicables de la présente section ne peut être démontrée en
raison de caractéristiques spécifiques de conception, l’exploitant applique des normes de performances agréées qui
assurent un niveau de sécurité équivalent à celui du chapitre correspondant.
CAT.POL.A.105 Généralités
a) La masse de l’avion:
1) au début du décollage; ou
2) dans le cas d’une replanification en vol, au point à partir duquel le plan de vol exploitation revu est appliqué,
L 296/86 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
n’excède pas la masse à laquelle les exigences du chapitre approprié peuvent être satisfaites pour le vol à entre
prendre. Des réductions prévues de la masse au cours du vol peuvent être prises en compte, ainsi que le cas d’une
vidange rapide de carburant.
b) Les données approuvées relatives aux performances qui figurent dans le manuel de vol de l’aéronef sont utilisées pour
déterminer la conformité avec les exigences du chapitre approprié, complétées, si nécessaire, par d’autres données
prévues au chapitre correspondant. L’exploitant indique les autres données dans le manuel d’exploitation. Lors de
l’application des facteurs prévus dans le chapitre approprié, tous les facteurs opérationnels figurant déjà dans les
données de performances du manuel de vol de l’aéronef peuvent être pris en compte pour éviter la double application
des facteurs.
c) La configuration de l’avion, l’environnement et le fonctionnement des systèmes pouvant avoir un effet défavorable sur
les performances sont dûment pris en compte.
d) Pour le calcul des performances, une piste humide peut être considérée comme piste sèche s’il ne s’agit pas d’une piste
en herbe.
e) L’exploitant tient compte de la précision des cartes lors de l’évaluation des exigences en matière de décollage figurant
aux chapitres applicables.
CHAPITRE 2
Classe de performances A
CAT.POL.A.200 Généralités
a) Si les données approuvées relatives aux performances figurant dans le manuel de vol de l’aéronef sont insuffisantes,
elles sont complétées, si nécessaire, par d’autres données en ce qui concerne les points suivants:
1) prise en compte de conditions d’exploitation défavorables, raisonnablement prévisibles, telles qu’un décollage et un
atterrissage sur des pistes contaminées; et
2) prise en considération d’une panne de moteur dans toutes les phases du vol.
b) Dans le cas de pistes mouillées et contaminées, les données relatives aux performances déterminées conformément aux
normes applicables en matière de certification des avions lourds ou des données équivalentes sont utilisées.
c) L’utilisation d’autres données auxquelles il est fait référence au point a) et d’exigences équivalentes mentionnées au
point b) est définie dans le manuel d’exploitation.
CAT.POL.A.205 Décollage
a) La masse au décollage ne dépasse pas la masse maximale au décollage spécifiée dans le manuel de vol de l’aéronef,
compte tenu de l’altitude-pression et de la température ambiante sur l’aérodrome de départ.
b) Les exigences suivantes sont satisfaites pour définir la masse maximale autorisée au décollage:
1) la distance accélération-arrêt ne doit pas être supérieure à la distance accélération-arrêt utilisable (ASDA);
2) la distance de décollage ne doit pas être supérieure à la distance de décollage utilisable, avec un prolongement
dégagé ne dépassant pas la moitié de la longueur de roulement au décollage utilisable (TORA);
5) sur une piste mouillée ou contaminée, la masse au décollage n’est pas supérieure à celle autorisée pour un décollage
sur une piste sèche effectué dans les mêmes conditions.
c) Lors de la démonstration de la conformité avec les dispositions du point b), les éléments suivants sont pris en compte:
1) l’altitude-pression de l’aérodrome;
5) pas plus de 50 % de la composante de face du vent signalée, ni moins de 150 % de la composante arrière du vent
signalée; et
6) la diminution, le cas échéant, de la longueur de piste due à l’alignement de l’avion avant le décollage.
iv) pas plus de 50 % de la composante de face du vent signalée, ni moins de 150 % de la composante arrière du
vent signalée.
2) les changements de trajectoire ne sont pas autorisés avant d’avoir atteint, sur la trajectoire nette de décollage, une
hauteur égale à la moitié de l’envergure, mais non inférieure à 50 ft au-dessus de l’extrémité de la TORA. Ensuite,
jusqu’à une hauteur de 400 ft, l’avion n’est pas supposé effectuer de virage de plus de 15°. Au-delà de 400 ft, des
virages de plus de 15° peuvent être prévus, mais sans dépasser un angle de 25°.
3) toute partie de la trajectoire nette de décollage sur laquelle l’avion est incliné à plus de 15° doit franchir tous les
obstacles situés à moins de la distance horizontale indiquée aux point a), b) 6) et b) 7) avec une marge verticale
d’au moins 50 ft.
4) dans le cas d’opérations demandant des virages avec un angle d’inclinaison latérale plus élevé mais inférieur à 20°,
entre 200 ft et 400 ft, ou de 30° maximum au-dessus de 400 ft, les dispositions du point CAT.POL.A.240 sont
applicables.
5) Il y a lieu de tenir dûment compte de l’influence de l’angle d’inclinaison latérale sur les vitesses et la trajectoire de
vol, y compris l’augmentation de distance résultant d’une vitesse d’exploitation accrue.
6) Dans les cas où la trajectoire de vol prévue ne doit pas être modifiée avec un angle supérieur à 15°, l’exploitant
n’est pas tenu de prendre en compte les obstacles situés à une distance latérale supérieure à:
i) 300 m, si le pilote est en mesure de maintenir la précision de navigation requise dans la zone de prise en
compte des obstacles; ou
ii) 600 m, pour les vols effectués dans toutes les autres conditions.
7) Dans les cas où la trajectoire de vol prévue doit être modifiée avec un angle supérieur à 15°, l’exploitant n’est pas
tenu de prendre en considération les obstacles situés à une distance latérale supérieure à:
i) 600 m, si le pilote est en mesure de maintenir la précision de navigation requise dans la zone de prise en
compte des obstacles; ou
ii) 900 m, pour les vols effectués dans toutes les autres conditions.
c) L’exploitant établit des procédures d’urgence pour se conformer aux exigences des points a) et b), et pour fournir une
route sûre évitant les obstacles, qui permette à l’avion soit de répondre aux exigences en route du point
CAT.POL.A.215, soit de se poser sur l’aérodrome de départ ou sur un aérodrome de dégagement au décollage.
L 296/88 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
b) La pente de la trajectoire nette de vol doit être positive à une altitude d’au moins 1 000 ft au-dessus du sol et de tous
les obstacles situés le long de la route, jusqu’à 9,3 km (5 NM) de part et d’autre de la route prévue.
c) La trajectoire nette de vol doit permettre à l’avion de poursuivre son vol depuis son altitude de croisière jusqu’à un
aérodrome où un atterrissage peut être effectué conformément aux dispositions des points CAT.POL.A.225 ou
CAT.POL.A.230, selon le cas. La trajectoire nette de vol doit respecter une marge verticale d’au moins 2 000 ft au-
dessus du sol et de tous les obstacles situés le long de la route, jusqu’à 9,3 km (5 NM) de part et d’autre de la route
prévue en tenant compte des éléments suivants:
3) la vidange du carburant est autorisée pour autant que l’avion puisse atteindre l’aérodrome avec les réserves de
carburant requises, à condition qu’une procédure sûre soit utilisée; et
4) l’aérodrome où l’avion est supposé atterrir après une panne de moteur doit répondre aux critères suivants:
i) les exigences en matière de performances en fonction de la masse prévue à l’atterrissage sont satisfaites; et
ii) les observations et/ou prévisions météorologiques, ainsi que les informations sur l’état du terrain, indiquent que
l’avion peut se poser en toute sécurité à l’heure estimée d’atterrissage.
d) L’exploitant porte les marges latérales indiquées aux points b) et c) à 18,5 km (10 NM) si la précision de navigation ne
correspond pas au minimum aux performances de navigation requises 5 (RNP5).
CAT.POL.A.220 En route — avions à trois moteurs ou plus, dont deux moteurs en panne
a) À aucun point sur la route prévue un avion possédant trois moteurs ou plus ne se trouve – à une vitesse de croisière
en régime économique tous moteurs en fonctionnement, à une température standard et en air calme – à plus de
90 minutes d’un aérodrome où les exigences en matière de performances applicables à la masse prévue à l’atterrissage
sont satisfaites, à moins qu’il ne respecte les dispositions des points b) à f).
b) Les données relatives à la trajectoire nette avec deux moteurs en panne en route doivent permettre à l’avion de
poursuivre son vol, dans les conditions météorologiques prévues, depuis le point où deux moteurs sont supposés
tomber en panne simultanément jusqu’à un aérodrome où il peut atterrir et s’immobiliser en appliquant la procédure
prévue en cas d’atterrissage avec deux moteurs en panne. La trajectoire nette de vol doit respecter une marge verticale
au moins égale à 2 000 ft au-dessus du sol et de tous les obstacles situés le long de la route, jusqu’à 9,3 km (5 NM) de
part et d’autre de la route prévue. Si les conditions météorologiques ou l’altitude exigent l’utilisation de systèmes de
protection contre le givrage, l’incidence de leur utilisation sur la trajectoire nette de vol doit être prise en compte. Si la
précision de navigation n’atteint pas au moins RNP5, l’exploitant porte les marges latérales indiquées ci-dessus à
18,5 Km (10 NM).
c) Les deux moteurs sont supposés tomber en panne au point le plus critique de la partie de la route où l’avion – volant
à une vitesse de croisière en régime économique tous moteurs en fonctionnement, à la température standard et en air
calme – se situe à plus de 90 minutes d’un aérodrome où les exigences en matière de performances applicables à la
masse prévue pour l’atterrissage sont satisfaites.
d) La trajectoire nette de vol doit présenter une pente positive à une hauteur de 1 500 ft au-dessus de l’aérodrome prévu
pour l’atterrissage à la suite d’une panne de deux moteurs.
e) La vidange du carburant est autorisée pour autant que l’avion puisse atteindre l’aérodrome avec les réserves de
carburant requises, à condition qu’une procédure sûre soit appliquée.
f) La masse prévue de l’avion à l’instant où les deux moteurs sont supposés tomber en panne ne doit pas être inférieure à
celle qui inclurait une quantité de carburant suffisante pour atteindre l’aérodrome prévu pour l’atterrissage à une
altitude d’au moins 1 500 ft directement au-dessus de l’aire d’atterrissage, et voler ensuite en palier pendant
15 minutes.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/89
1) dans les 60 % de la distance d’atterrissage utilisable (LDA) pour les avions à turboréacteurs; et
b) En ce qui concerne les opérations d’approche à forte pente, l’exploitant utilise la distance d’atterrissage affectée d’un
facteur conformément au point a), sur la base d’une hauteur au seuil inférieure à 60 ft mais au moins égale à 35 ft, et
satisfait aux dispositions du point CAT.POL.A.245.
c) Dans le cas d’atterrissages courts, l’exploitant utilise la distance d’atterrissage affectée d’un facteur conformément au
point a) et se conforme aux dispositions du point CAT.POL.A.250.
d) Lors de l’établissement de la masse à l’atterrissage, l’exploitant prend en compte les éléments suivants:
1) l’altitude de l’aérodrome;
2) pas plus de 50 % de la composante de face du vent, ni moins de 150 % de la composante arrière du vent; et
2) l’avion atterrira sur la piste qui sera le plus probablement attribuée compte tenu de la direction et de la force
probables du vent, de la manœuvrabilité de l’avion au sol et d’autres conditions, telles que les aides à l’atterrissage et
le relief.
f) Si l’exploitant n’est pas en mesure de se conformer au point e) 1) pour un aérodrome de destination équipé d’une seule
piste faisant dépendre l’atterrissage d’une composante de vent précise, la régulation de l’avion peut être effectuée à
condition que deux aérodromes de dégagement permettant de se conformer pleinement aux points a) à e) soient
désignés. Avant d’entreprendre une approche en vue de l’atterrissage sur l’aérodrome de destination, le commandant de
bord s’assure qu’un atterrissage est possible en respectant totalement les dispositions des points a) à d), ainsi que du
point CAT.POL.A.225.
g) Si l’exploitant n’est pas en mesure de se conformer au point e) 2) pour l’aérodrome de destination, la régulation de
l’avion ne peut être effectuée que si un aérodrome de dégagement permettant de se conformer pleinement aux
points a) à e) est désigné.
b) Lorsque les observations et/ou les prévisions météorologiques pertinentes indiquent qu’à l’heure estimée d’arrivée la
piste pourrait être contaminée, la LDA est au minimum égale à la plus grande des deux valeurs suivantes: la distance
d’atterrissage déterminée conformément au point a), ou au moins 115 % de la distance d’atterrissage déterminée sur la
base des données approuvées relatives à la distance d’atterrissage sur une piste contaminée, ou de données équivalentes.
L’exploitant indique dans le manuel d’exploitation si des données équivalentes relatives à la distance d’atterrissage
doivent être appliquées.
c) Une distance d’atterrissage sur une piste mouillée plus courte que celle prévue au point a), mais non inférieure à celle
requise au point CAT.POL.A.230 a), peut être utilisée si le manuel de vol de l’aéronef comporte des informations
spécifiques supplémentaires relatives aux distances d’atterrissage sur pistes mouillées.
L 296/90 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
d) Une distance d’atterrissage sur une piste contaminée spécialement préparée et plus courte que celle prévue au point b),
mais non inférieure à celle requise au point CAT.POL.A.230 a), peut être utilisée si le manuel de vol de l’aéronef
comporte des informations spécifiques complémentaires relatives aux distances d’atterrissage sur pistes contaminées.
e) Dans le cas des dispositions des points b), c) et d), les critères définis au point CAT.POL.A.230 sont appliqués en
conséquence, à l’exception du point CAT.POL.A.230 a), qui ne s’applique pas au point b) ci-dessus.
b) Aux fins d’obtenir ladite approbation, l’exploitant fait la preuve que les conditions suivantes sont respectées:
1) le manuel de vol de l’aéronef comporte des données approuvées relatives à l’accroissement nécessaire de la vitesse
d’exploitation et des données devant permettre la construction de la trajectoire de vol compte tenu de l’accrois
sement des vitesses et des angles d’inclinaison;
2) le suivi à vue de la trajectoire doit être disponible pour une navigation précise;
3) les conditions météorologiques minimales et les limitations de vent doivent être spécifiées pour chaque piste; et
4) l’équipage de conduite doit connaître suffisamment la route à parcourir, ainsi que les procédures à utiliser confor
mément au point ORO.OPS.FC.
b) Aux fins d’obtenir ladite approbation, l’exploitant fait la preuve que les conditions suivantes sont respectées:
1) le manuel de vol de l’aéronef inclut l’angle de descente maximal approuvé, toute autre limitation, les procédures
normales, anormales ou d’urgence pour l’approche à forte pente, ainsi que les modifications des données de
longueur de piste en cas d’utilisation des critères d’approche à forte pente;
2) à chaque aérodrome où des opérations d’approche à forte pente doivent être effectuées:
i) un système de référence de plan de descente approprié, composé d’au moins un système de référence visuelle,
est disponible;
b) Aux fins d’obtenir ladite approbation, l’exploitant fait la preuve que les conditions suivantes sont respectées:
1) la distance utilisée pour le calcul de la masse autorisée à l’atterrissage peut être constituée de la longueur
disponible de l’aire de sécurité déclarée plus la LDA déclarée;
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/91
2) l’État dans lequel se trouve l’aérodrome a déterminé un intérêt général manifeste et une nécessité pour de telles
opérations en raison de l’éloignement de l’aérodrome ou des contraintes physiques concernant l’extension de la
piste;
3) la distance verticale entre la trajectoire du regard du pilote et la trajectoire de la partie la plus basse des roues ne
dépasse pas trois mètres, lorsque l’avion se trouve sur un plan de descente normale;
4) la RVR/visibilité minimale n’est pas inférieure à 1 500 m et les limitations en matière de vent sont spécifiées dans
le manuel d’exploitation;
5) les exigences en matière d’expérience minimale des pilotes, de formation et de familiarisation avec les aérodromes
spéciaux sont spécifiées et satisfaites;
6) la hauteur de franchissement au début de la longueur disponible de l’aire de sécurité déclarée est de 50 ft;
7) l’utilisation de l’aire de sécurité déclarée est approuvée par l’État dans lequel se trouve l’aérodrome;
9) la largeur de l’aire de sécurité déclarée centrée sur le prolongement de l’axe de piste n’est pas inférieure à la plus
grande des deux valeurs suivantes: le double de la largeur de la piste ou le double de l’envergure;
10) l’aire de sécurité déclarée est exempte d’obstacles ou de creux pouvant mettre en danger un avion se posant avant
la piste et aucun objet mobile n’est autorisé sur l’aire de sécurité déclarée lorsque la piste est utilisée pour des
opérations avec atterrissage court;
11) la pente de l’aire de sécurité déclarée ne dépasse pas 5 % ascendant et 2 % descendant dans le sens de l’atterrissage;
et
12) des conditions supplémentaires, si elles sont spécifiées par l’autorité compétente, compte tenu des caractéristiques
du type de l’avion, des caractéristiques orographiques de la zone d’approche, des aides à l’approche disponibles et
d’éléments liés à l’approche interrompue/atterrissage interrompu.
CHAPITRE 3
Classe de performances B
CAT.POL.A.300 Généralités
a) L’exploitant n’exploite pas d’avion monomoteur:
1) de nuit; ou
2) en conditions météorologiques de vol aux instruments (IMC), sauf en vol VFR spécial.
b) Les bimoteurs non conformes aux exigences de montée du point CAT.POL.A.340 sont considérés par l’exploitant
comme des monomoteurs.
CAT.POL.A.305 Décollage
a) La masse au décollage ne dépasse pas la masse maximale au décollage spécifiée dans le manuel de vol de l’aéronef,
compte tenu de l’altitude-pression et de la température ambiante sur l’aérodrome de départ.
b) La distance de décollage sans facteurs, indiquée dans le manuel de vol, ne dépasse pas:
i) la TORA;
c) Lors de la démonstration de la conformité avec le point b), les éléments suivants sont pris en compte:
6) pas plus de 50 % de la composante de face du vent signalée, ni moins de 150 % de la composante arrière du vent
signalée.
1) la trajectoire de décollage commence à une hauteur de 50 ft au-dessus de l’aire située à la fin de la distance de
décollage requise par le point CAT.POL.A.305 b) et se termine à une hauteur de 1 500 ft du sol;
2) l’avion n’est pas incliné tant qu’il n’a pas atteint une hauteur de 50 ft au-dessus du sol, et, par la suite, l’angle
d’inclinaison latérale ne dépasse pas 15°;
3) une panne du moteur critique intervient au point de la trajectoire de décollage tous moteurs en fonctionnement où
la référence visuelle qui permet d’éviter les obstacles est susceptible d’être perdue;
4) la pente de la trajectoire de décollage de 50 ft jusqu’à la hauteur présumée de la panne moteur est égale à la pente
moyenne tous moteurs en fonctionnement durant les phases de montée et de transition pour atteindre la confi
guration en route, multipliée par un facteur de 0,77; et
5) la pente de la trajectoire de décollage à partir de la hauteur atteinte conformément au point a) 4) jusqu’à la fin de la
trajectoire de décollage est égale à la pente de montée avec un moteur en panne en route indiquée dans le manuel
de vol de l’aéronef.
b) Dans les cas où la trajectoire de vol prévue ne doit pas être modifiée avec un angle supérieur à 15°, l’exploitant n’est
pas tenu de prendre en compte les obstacles situés à une distance latérale supérieure à:
1) 300 m, si le vol est effectué dans des conditions qui permettent une navigation à vue, ou si des aides à la
navigation sont disponibles pour permettre au pilote de maintenir la trajectoire prévue avec la même précision; ou
2) 600 m, pour les vols effectués dans toutes les autres conditions.
c) Dans les cas où la trajectoire de vol prévue doit être modifiée avec un angle supérieur à 15°, l’exploitant n’est pas tenu
de prendre en considération les obstacles situés à une distance latérale supérieure à:
2) 900 m, pour les vols effectués dans toutes les autres conditions.
d) Lors de la démonstration de la conformité avec les points a) à c), les éléments suivants sont pris en compte:
4) pas plus de 50 % de la composante de face du vent signalée, ni moins de 150 % de la composante arrière du vent
signalée.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/93
1) l’avion ne vole pas à une altitude supérieure à celle où la vitesse ascensionnelle est de 300 ft/min, tous les moteurs
fonctionnant dans les conditions spécifiées de puissance maximale continue; et
2) la pente en route avec un moteur en panne est égale à la pente brute de descente ou de montée, selon le cas,
respectivement augmentée ou diminuée de 0,5 %.
1) l’avion ne vole pas à une altitude supérieure à celle où la vitesse ascensionnelle est de 300 ft/min, le moteur
fonctionnant dans les conditions spécifiées de puissance maximale continue; et
1) l’altitude de l’aérodrome;
2) pas plus de 50 % de la composante de face du vent, ni moins de 150 % de la composante arrière du vent;
b) Dans le cas d’opérations d’approche à forte pente, l’exploitant utilise la distance d’atterrissage affectée d’un facteur
conformément au point a), sur la base d’une hauteur au seuil inférieure à 60 ft mais au moins égale à 35 ft, et satisfait
aux dispositions du point CAT.POL.A.345.
c) Dans le cas d’atterrissages courts, l’exploitant utilise la distance d’atterrissage affectée d’un facteur conformément au
point a), et se conforme aux dispositions du point CAT.POL.A.350.
d) Pour effectuer la régulation de l’avion conformément aux points a) à c), il y a lieu de considérer que:
2) l’avion atterrira sur la piste qui sera le plus probablement attribuée compte tenu de la direction et de la force
probables du vent, de la manœuvrabilité de l’avion au sol et d’autres conditions, telles que les aides à l’atterrissage et
le relief.
L 296/94 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
e) Si l’exploitant n’est pas en mesure de se conformer au point d) 2) en ce qui concerne l’aérodrome de destination, la
régulation de l’avion ne peut être effectuée que si un aérodrome de dégagement permettant de se conformer pleine
ment aux points a) à d) est désigné.
b) Lorsque les observations et/ou les prévisions météorologiques pertinentes indiquent que la piste pourrait être conta
minée à l’heure estimée d’arrivée, la distance d’atterrissage ne dépasse pas la LDA. L’exploitant indique dans le manuel
d’exploitation les données relatives à la distance d’atterrissage qui doivent être appliquées.
c) Une distance d’atterrissage sur une piste mouillée plus courte que celle prévue au point a), mais non inférieure à celle
requise par le point CAT.POL.A.330 a), peut être utilisée, si le manuel de vol comporte des informations spécifiques
supplémentaires relatives aux distances d’atterrissage sur pistes mouillées.
a) Montée au décollage
1) Tous moteurs en fonctionnement
i) La pente de montée stabilisée après décollage est de 4 % au minimum avec:
B) le train d’atterrissage sorti sauf s’il est rétractable en 7 secondes maximum, auquel cas il peut être considéré
comme rentré;
D) une vitesse de montée au moins égale à la plus élevée des deux valeurs suivantes: 1,1 VMC (vitesse minimale
de contrôle au sol ou près du sol) ou 1,2 VS1 (vitesse de décrochage ou vitesse minimale stabilisée en vol en
configuration d’atterrissage).
ii) La pente de montée stabilisée à 1 500 ft au-dessus de l’aire de décollage est au moins de 0,75 % avec:
A) une puissance n’excédant pas la puissance produite 8 secondes après le début de l’action sur les commandes
de puissance, en partant de la position ralenti en vol minimum;
b) Aux fins d’obtenir ladite approbation, l’exploitant fait la preuve que les conditions suivantes sont respectées:
1) le manuel de vol de l’aéronef inclut l’angle de descente maximal approuvé, toute autre limitation, les procédures
normales, anormales ou d’urgence pour l’approche à forte pente, ainsi que les modifications des données de
longueur de piste en cas d’utilisation des critères d’approche à forte pente; et
2) à chaque aérodrome où des opérations d’approche à forte pente doivent être effectuées:
i) un système de référence de plan de descente approprié, composé d’au moins un système de référence visuelle,
est disponible;
b) Aux fins d’obtenir ladite approbation, l’exploitant fait la preuve que les conditions suivantes sont respectées:
1) la distance utilisée pour le calcul de la masse autorisée à l’atterrissage peut être constituée de la longueur
disponible de l’aire de sécurité déclarée plus la LDA déclarée;
2) l’utilisation de l’aire de sécurité déclarée est approuvée par l’État dans lequel se trouve l’aérodrome;
3) l’aire de sécurité déclarée doit être exempte d’obstacles ou de creux pouvant mettre en danger un avion se posant
avant la piste et aucun objet mobile n’est autorisé sur l’aire de sécurité déclarée lorsque la piste est utilisée pour
des opérations avec atterrissage court;
4) la pente de l’aire de sécurité déclarée ne dépasse pas 5 % ascendant et 2 % descendant dans le sens de l’atterrissage;
6) la largeur de l’aire de sécurité déclarée, centrée sur le prolongement de l’axe de piste, n’est pas inférieure au double
de la largeur de la piste;
7) la hauteur de franchissement au début de la longueur disponible de l’aire de sécurité déclarée est au moins de
50 ft;
8) les conditions météorologiques minimales sont spécifiées pour chaque piste devant être utilisée et ne sont pas
inférieures aux plus élevées des valeurs suivantes: les minimums VFR ou les minimums d’approche classique;
9) les exigences en matière d’expérience minimale des pilotes, de formation et de familiarisation avec les aérodromes
spéciaux sont spécifiées et satisfaites;
10) des conditions supplémentaires, si elles sont spécifiées par l’autorité compétente, compte tenu des caractéristiques
du type de l’avion, des caractéristiques orographiques de la zone d’approche, des aides à l’approche disponibles et
d’éléments liés à l’approche interrompue/atterrissage interrompu.
CHAPITRE 4
Classe de performances C
CAT.POL.A.400 Décollage
a) La masse au décollage ne dépasse pas la masse maximale au décollage spécifiée dans le manuel de vol de l’aéronef,
compte tenu de l’altitude-pression et de la température ambiante sur l’aérodrome de départ.
b) Pour les avions dont le manuel de vol contient des données relatives à la longueur de piste au décollage ne tenant pas
compte d’une panne moteur, la distance, à compter du début du roulement au décollage, nécessaire à l’avion pour
atteindre une hauteur de 50 ft au-dessus du sol, tous les moteurs fonctionnant dans les conditions spécifiées de
puissance maximale au décollage, multipliée par un coefficient de:
ne dépasse pas la longueur de roulement au décollage utilisable (TORA) sur l’aérodrome de décollage.
c) Pour les avions dont le manuel de vol contient des données relatives à la longueur de piste au décollage tenant compte
d’une panne moteur, les exigences ci-après sont satisfaites conformément aux spécifications du manuel de vol:
2) la distance de décollage n’est pas supérieure à la distance de décollage utilisable (TODA), avec un prolongement
dégagé ne dépassant pas la moitié de la TORA;
5) sur une piste mouillée ou contaminée, la masse au décollage n’est pas supérieure à celle autorisée pour un décollage
sur une piste sèche effectué dans les mêmes conditions.
5) pas plus de 50 % de la composante de face du vent signalée, ni moins de 150 % de la composante arrière du vent
signalée; et
6) la diminution, le cas échéant, de la longueur de piste due à l’alignement de l’avion avant le décollage.
b) La trajectoire de décollage commence à une hauteur de 50 ft au-dessus de l’aire située à la fin de la distance de
décollage requise par le point CAT.POL.A.405 b) ou c), selon le cas, et s’achève à une hauteur de 1 500 ft au-dessus du
sol.
c) Lors de la démonstration de la conformité avec le point a), les éléments suivants sont pris en compte:
4) pas plus de 50 % de la composante de face du vent signalée, ni moins de 150 % de la composante arrière du vent
signalée.
d) Les changements de trajectoire ne sont pas autorisés avant d’avoir atteint, sur la trajectoire de décollage, une hauteur de
50 ft au-dessus du sol. Ensuite, jusqu’à une hauteur de 400 ft, l’avion n’est pas supposé effectuer de virage de plus de
15°. Au-delà de 400 ft, des virages de plus de 15° peuvent être prévus, mais sans dépasser un angle de 25°. Il y a lieu
de tenir dûment compte de l’influence de l’angle d’inclinaison latérale sur les vitesses et la trajectoire de vol, y compris
l’augmentation de la distance résultant d’une vitesse d’exploitation accrue.
e) Dans les cas où il ne faut pas modifier la trajectoire de vol d’un angle supérieur à 15°, l’exploitant n’est pas tenu de
prendre en considération les obstacles situés à une distance latérale supérieure à:
1) 300 m, si le pilote est en mesure de maintenir la précision de navigation requise dans la zone de prise en compte
des obstacles; ou
2) 600 m, pour les vols effectués dans toutes les autres conditions.
f) Dans les cas où il faut modifier la trajectoire de vol d’un angle supérieur à 15°, l’exploitant n’est pas tenu de prendre en
considération les obstacles situés à une distance latérale supérieure à:
1) 600 m, si le pilote est en mesure de maintenir la précision de navigation requise dans la zone de prise en compte
des obstacles; ou
2) 900 m, pour les vols effectués dans toutes les autres conditions.
L 296/98 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
g) L’exploitant établit des procédures d’urgence pour se conformer aux exigences des points a) à f) et pour fournir une
route sûre évitant les obstacles, qui permette à l’avion soit de répondre aux exigences en route du point
CAT.POL.A.410, soit de se poser sur l’aérodrome de départ ou sur un aérodrome de dégagement au décollage.
1) aux altitudes minimales de sécurité en chaque point de l’itinéraire à parcourir ou de tout itinéraire de déroutement
programmé, spécifiées dans le manuel d’exploitation ou calculées sur la base des informations relatives à l’avion qui
y sont contenues; et
2) aux altitudes minimales requises pour se conformer aux exigences des points CAT.POL.A.415 et 420, selon le cas.
b) La pente de la trajectoire de vol est positive à une altitude de 450 m (1 500 ft) au-dessus de l’aérodrome où l’avion est
supposé atterrir après la panne d’un moteur.
c) La vitesse ascensionnelle disponible de l’avion est supposée inférieure de 150 ft/min à la vitesse ascensionnelle brute
spécifiée.
d) Les marges latérales indiquées au point a) sont portées à 18,5 km (10 NM), si la précision de navigation n’atteint pas
au moins RNP5.
e) La vidange de carburant en vol est autorisée dans la mesure où elle permet de rejoindre l’aérodrome avec les réserves
de carburant requises, à condition qu’une procédure sûre soit utilisée.
CAT.POL.A.420 En route — avions à trois moteurs ou plus, dont deux moteurs en panne
a) À aucun point sur la route prévue un avion possédant trois moteurs ou plus ne se trouve – à une vitesse de croisière
en régime économique tous moteurs en fonctionnement, à une température standard et en air calme – à plus de
90 minutes d’un aérodrome où les exigences en matière de performances applicables à la masse prévue à l’atterrissage
sont satisfaites, à moins qu’il ne respecte les dispositions des points b) à e).
b) La trajectoire deux moteurs en panne indiquée permet à l’avion de poursuivre son vol, dans les conditions météoro
logiques prévues, en franchissant tous les obstacles situés jusqu’à 9,3 km (5 NM) de part et d’autre de la route prévue
avec une marge verticale d’au moins 2 000 ft, jusqu’à un aérodrome où les exigences en matière de performances
applicables à la masse prévue à l’atterrissage sont satisfaites.
c) Les deux moteurs sont supposés tomber en panne au point le plus critique de la partie de la route où l’avion – volant
à une vitesse de croisière en régime économique tous moteurs en fonctionnement, à la température standard et en air
calme – se situe à plus de 90 minutes d’un aérodrome où les exigences en matière de performances applicables à la
masse prévue pour l’atterrissage sont satisfaites.
d) La masse prévue de l’avion à l’instant où les deux moteurs sont supposés tomber en panne n’est pas inférieure à celle
qui inclurait une quantité de carburant suffisante pour atteindre l’aérodrome prévu pour l’atterrissage à une altitude
d’au moins 450 m (1 500 ft) directement au-dessus de l’aire d’atterrissage, et voler ensuite en palier pendant
15 minutes.
e) La vitesse ascensionnelle disponible de l’avion est supposée inférieure de 150 ft/min à celle spécifiée.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/99
f) Les marges latérales indiquées au point b) sont portées à 18,5 km (10 NM), si la précision de navigation n’atteint pas
au moins RNP5.
g) La vidange de carburant en vol est autorisée, dans la mesure où elle permet de rejoindre l’aérodrome avec les réserves
de carburant requises, à condition qu’une procédure sûre soit utilisée.
1) l’altitude de l’aérodrome;
2) pas plus de 50 % de la composante de face du vent, ni moins de 150 % de la composante arrière du vent;
2) l’avion atterrira sur la piste qui sera le plus probablement attribuée compte tenu de la direction et de la force
probables du vent, de la manœuvrabilité de l’avion au sol et d’autres conditions, telles que les aides à l’atterrissage et
le relief.
c) Si l’exploitant n’est pas en mesure de se conformer au point b) 2) en ce qui concerne l’aérodrome de destination, la
régulation de l’avion n’est effectuée que si un aérodrome de dégagement permettant de se conformer pleinement aux
points a) et b) est désigné.
b) Lorsque les observations et/ou les prévisions météorologiques pertinentes indiquent que la piste pourrait être conta
minée à l’heure estimée d’arrivée, la distance d’atterrissage ne dépasse pas la LDA. L’exploitant indique dans le manuel
d’exploitation les données relatives à la distance d’atterrissage qui doivent être appliquées.
SECTION 2
Hélicoptères
CHAPITRE 1
Exigences générales
CAT.POL.H.100 Applicabilité
a) Les hélicoptères sont exploités conformément aux exigences applicables en matière de classe de performances.
1) lorsqu’ils sont exploités à destination/au départ d’aérodromes ou de sites d’exploitation situés dans un environne
ment hostile habité, sauf lorsqu’ils sont exploités à destination/au départ d’un site d’intérêt public (PIS) conformé
ment au point CAT.POL.H.225; ou
2) lorsque leur MOPSC est supérieure à 19, sauf s’ils sont exploités à destination/au départ d’une héli-plateforme en
classe de performances 2 en vertu d’une autorisation conformément au point CAT.POL.H.305.
L 296/100 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
c) Sauf disposition contraire du point b), les hélicoptères dont la MOPSC est supérieure à 9 mais inférieure ou égale à 19
sont exploités en classe de performances 1 ou 2.
d) Sauf disposition contraire du point b), les hélicoptères dont la MOPSC est inférieure ou égale à 9 sont exploités en
classe de performances 1, 2 ou 3.
CAT.POL.H.105 Généralités
a) La masse de l’hélicoptère:
1) au début du décollage; ou
2) dans le cas d’une replanification en vol, au point à partir duquel le plan de vol exploitation revu est appliqué,
n’excède pas la masse à laquelle les exigences applicables de la présente section peuvent être satisfaites pour le vol qui
doit être entrepris, compte tenu des réductions de masse prévues au fur et à mesure du déroulement du vol, ainsi que
d’une vidange de carburant telle que prévue par les dispositions pertinentes.
b) Les données approuvées relatives aux performances qui figurent dans le manuel de vol de l’aéronef sont utilisées pour
déterminer la conformité avec les exigences de la présente section, complétées, si nécessaire, par d’autres données
prévues par les exigences pertinentes. L’exploitant spécifie lesdites autres données dans le manuel d’exploitation. Lors
de l’application des facteurs prévus dans la présente section, tous les facteurs opérationnels figurant déjà dans les
données de performances du manuel de vol peuvent être pris en compte pour éviter la double application des facteurs.
c) Lors de la démonstration de la conformité avec les exigences de la présente section, les éléments suivants sont pris en
compte:
1) la masse de l’hélicoptère;
2) la configuration de l’hélicoptère;
i) l’altitude-pression et la température;
ii) le vent:
A) sauf exception prévue au point C), en ce qui concerne les exigences relatives au décollage, à la trajectoire de
décollage et à l’atterrissage, la prise en compte du vent ne dépasse pas 50 % de toute composante constante
de face du vent signalée de 5 kt, voire plus;
B) dans le cas où un décollage et un atterrissage avec une composante arrière de vent sont autorisés par le
manuel de vol, et dans tous les cas en ce qui concerne la trajectoire de décollage, pas moins de 150 % de
toute composante arrière de vent signalée est pris en compte; et
C) lorsqu’un anémomètre permet d’obtenir une mesure précise de la vitesse du vent au point de décollage et
d’atterrissage, des composantes de vent supérieures à 50 % peuvent être établies par l’exploitant, pour autant
qu’il démontre à l’autorité compétente que la proximité de la FATO et la précision accrue de l’anémomètre
assurent un niveau équivalent de sécurité;
i) la moitié de la largeur minimale définie dans le manuel de vol – ou, lorsque aucune largeur n’est définie,
«0,75 × D», D étant la dimension la plus grande de l’hélicoptère lorsque ses rotors tournent;
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/101
iii) plus:
A) 0,10 × distance DR pour des opérations en IFR avec une aide précise à la navigation;
B) 0,15 × distance DR pour des opérations en IFR avec une aide classique à la navigation; ou
ii) lorsque l’on considère la trajectoire d’approche interrompue, la zone de prise en compte des hauteurs d’obstacles
ne commence qu’à la fin de la distance utilisable au décollage.
3) Dans le cas d’opérations avec décollage initial effectué visuellement et converti en IFR/IMC au point de transition,
les critères exigés au point 1) s’appliquent jusqu’au point de transition et les critères exigés au point 2) s’appliquent
après le point de transition. Le point de transition ne peut être situé avant la fin de la distance nécessaire au
décollage pour les hélicoptères (TODRH) exploités en classe de performances 1 ou avant le point défini après le
décollage (PDAD) pour les hélicoptères exploités en classe de performances 2.
b) Dans le cas d’un décollage utilisant une procédure de recul ou de transition latérale, un obstacle situé dans la zone de
recul ou de transition latérale est pris en compte, aux fins de satisfaire aux exigences relatives au franchissement
d’obstacles, si la distance latérale à laquelle il se trouve du point le plus proche sur la surface sous la trajectoire de vol
prévue n’est pas supérieure à:
1) la moitié de la largeur minimale définie dans le manuel de vol ou, lorsque aucune largeur n’est définie, «0,75 × D»;
3) plus:
i) dans le cas d’opérations en VFR de jour, 0,10 × la distance parcourue depuis l’arrière de la FATO, ou
ii) dans le cas d’opérations en VFR de nuit, 0,15 × la distance parcourue depuis l’arrière de la FATO.
c) Les obstacles situés au-delà des distances indiquées ci-après peuvent être ignorés:
1) 7 × rayon du rotor (R) pour des opérations de jour, si l’on a la certitude de disposer de la précision de navigation
requise en se référant à des repères visuels appropriés pendant la montée;
2) 10 × R pour des opérations de nuit, si l’on a la certitude de disposer de la précision de navigation requise en se
référant à des repères visuels appropriés pendant la montée;
3) 300 m si une précision suffisante de navigation est fournie par des aides à la navigation appropriées; ou
CHAPITRE 2
Classe de performances 1
CAT.POL.H.200 Généralités
Les hélicoptères exploités en classe de performances 1 sont certifiés en catégorie A ou équivalente, telle que déterminée
par l’Agence.
CAT.POL.H.205 Décollage
a) La masse au décollage ne dépasse pas la masse maximale au décollage spécifiée dans le manuel de vol pour la
procédure à utiliser.
L 296/102 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
1) il est possible d’interrompre le décollage et d’atterrir sur la FATO en cas de panne du moteur critique identifiée au
point de décision au décollage (TDP) ou avant celui-ci;
2) la distance nécessaire pour le décollage interrompu (RTODRH) n’est pas supérieure à la distance utilisable pour le
décollage interrompu (RTODAH); et
4) Nonobstant le point b) 3), la TODRH peut être supérieure à la TODAH si l’hélicoptère qui subit une panne du
moteur critique identifiée au TDP peut franchir tous les obstacles jusqu’à la fin de la TODRH avec une marge
verticale d’au moins 10,7 m (35 ft), lorsqu’il poursuit le décollage.
c) Lors de la démonstration de la conformité avec les points a) et b), il y a lieu de prendre en compte les paramètres du
point CAT.POL.H.105 c) applicables à l’aérodrome ou au site d’exploitation de départ.
d) La partie du décollage allant jusqu’au TDP et l’incluant est exécutée avec le sol en vue, de manière à pouvoir effectuer
un décollage interrompu.
e) Dans le cas d’un décollage avec procédure de recul ou de transition latérale, avec une panne du moteur critique
identifiée au TDP ou avant ce dernier, l’hélicoptère franchit tous les obstacles présents dans la zone de recul ou de
transition latérale avec une marge appropriée.
1) La masse au décollage est telle que la trajectoire de décollage assure un dégagement vertical au-dessus de tous les
obstacles situés dans la trajectoire de montée, qui ne soit pas inférieur à 10,7 m (35 ft) pour des opérations en VFR
et 10,7 m (35 ft) + 0,01 × la distance DR pour des opérations en IFR. Seuls les obstacles correspondant aux
dispositions du point CAT.POL.H.110 doivent être pris en compte.
2) lorsqu’un changement de direction de plus de 15° est effectué, il y a lieu de prendre en compte l’influence de l’angle
d’inclinaison latérale sur la capacité à respecter les exigences relatives au franchissement d’obstacles. Ce virage ne
doit être entrepris qu’une fois atteinte une hauteur de 61 m (200 ft) au-dessus de l’aire de décollage, sauf si cela fait
partie d’une procédure approuvée incluse dans le manuel de vol.
b) Lors de la démonstration de la conformité avec le point a), il y a lieu de prendre en compte les paramètres du point
CAT.POL.H.105 c) applicables à l’aérodrome ou au site d’exploitation de départ.
1) Lorsqu’il est prévu que le sol ne soit plus en vue à un moment du vol, la masse de l’hélicoptère permet un taux de
montée d’au moins 50 ft/minute avec le moteur critique en panne à une altitude d’au moins 300 m (1 000 ft) ou
600 m (2 000 ft) dans des régions montagneuses, au-dessus du sol et de tous les obstacles situés le long de la route
jusqu’à 9,3 km (5 NM) de part et d’autre de la route prévue.
2) lorsqu’il est prévu que le vol s’effectue sans que le sol soit en vue, la trajectoire de vol permet à l’hélicoptère de
poursuivre son vol depuis l’altitude de croisière jusqu’à une hauteur de 300 m (1 000 ft) au-dessus d’un site
d’atterrissage où un atterrissage peut être effectué conformément au point CAT.POL.H.220. La trajectoire de vol
respecte une marge verticale au moins égale à 300 m (1 000 ft) ou 600 m (2 000 ft) en région montagneuse, au-
dessus du sol et des obstacles situés le long de la route, jusqu’à 9,3 km (5 NM) de part et d’autre de la route prévue.
Des techniques de descente progressive peuvent être utilisées.
3) lorsqu’il est prévu que le vol s’effectue en VMC avec le sol en vue, la trajectoire de vol permet à l’hélicoptère de
poursuivre son vol depuis l’altitude de croisière jusqu’à une hauteur de 300 m (1 000 ft) au-dessus d’un site
d’atterrissage où un atterrissage peut être effectué conformément au point CAT.POL.H.220, sans qu’à aucun
moment il ne vole sous l’altitude de vol minimale applicable. Il y a lieu de prendre en compte les obstacles se
trouvant à 900 m de part et d’autre de la route.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/103
1) le moteur critique est supposé tomber en panne au point le plus défavorable de la route;
3) la vidange du carburant est autorisée pour autant que l’hélicoptère puisse atteindre l’aérodrome ou le site d’ex
ploitation avec les réserves de carburant requises et qu’une procédure sûre soit appliquée; et
c) Les marges latérales indiquées aux points a) 1) et a) 2) sont portées à 18,5 km (10 NM), si la précision de navigation
ne peut être assurée pendant 95 % du temps de vol total.
CAT.POL.H.220 Atterrissage
a) La masse à l’atterrissage de l’hélicoptère à l’heure estimée d’atterrissage ne dépasse pas la masse maximale spécifiée dans
le manuel de vol pour la procédure à utiliser.
b) Dans le cas d’une panne du moteur critique identifiée au point de décision d’atterrissage (PDA) ou avant ce dernier, il
est possible soit d’atterrir et de s’arrêter dans la FATO, soit d’effectuer un atterrissage interrompu et de franchir tous les
obstacles présents sur la trajectoire de vol avec une marge verticale de 10,7 m (35 ft). Seuls les obstacles correspondant
aux dispositions du point CAT.POL.H.110 doivent être pris en compte.
c) Si une panne du moteur critique est identifiée au PDA ou après ce dernier, il est possible:
d) Lors de la démonstration de la conformité avec les points a) à c), il y a lieu de prendre en compte les paramètres
applicables du point CAT.POL.H.105 c) pour l’heure estimée d’atterrissage à l’aérodrome ou au site d’exploitation de
destination, voire à tout aérodrome de dégagement, le cas échéant.
e) La partie de l’opération d’atterrissage entre le PDA et le toucher des roues est effectuée avec le sol en vue.
2) la taille du PIS ou les obstacles présents aux alentours ne permettent pas de respecter les exigences d’une
exploitation en classe de performances 1;
3) l’exploitation est effectuée avec un hélicoptère dont la MOPSC est inférieure ou égale à 6;
5) la masse de l’hélicoptère n’est pas supérieure à la masse maximale spécifiée dans le manuel de vol pour une pente
de montée de 8 % en air calme à la vitesse de décollage en sécurité adéquate (VTOSS), avec le moteur critique en
panne et les moteurs restants fonctionnant à un niveau de puissance approprié; et
6) l’exploitant a obtenu préalablement une autorisation d’exploitation auprès de l’autorité compétente. Avant de
pouvoir effectuer de telles opérations dans un autre État membre, l’exploitant obtient l’aval de l’autorité compétente
dudit État.
b) Des procédures propres au site sont établies dans le manuel d’exploitation en vue de réduire au minimum la durée
pendant laquelle les occupants de l’hélicoptère et les personnes au sol seraient mis en danger en cas de panne moteur
pendant le décollage et l’atterrissage.
c) Pour chaque PIS, le manuel d’exploitation contient: un schéma ou une photographie comportant des repères, indiquant
les aspects principaux, les dimensions, la non-conformité avec les exigences de la classe de performances 1, les dangers
principaux et le plan d’urgence en cas d’incident.
L 296/104 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
CHAPITRE 3
Classe de performances 2
CAT.POL.H.300 Généralités
Les hélicoptères exploités en classe de performances 2 sont certifiés en catégorie A ou équivalente, telle que déterminée
par l’Agence.
i) le type d’hélicoptère; et
ii) exécuter les actions d’entretien préventif recommandées par le fabricant de l’hélicoptère ou du moteur;
iii) inclure les procédures de décollage et d’atterrissage dans le manuel d’exploitation, lorsqu’elles n’existent pas
encore dans le manuel de vol;
v) prévoir un système destiné à fournir au fabricant des comptes rendus d’événements relatifs aux pertes de
puissance, aux coupures moteur ou aux pannes moteur;
et
CAT.POL.H.310 Décollage
a) La masse au décollage ne dépasse pas la masse maximale spécifiée pour un taux de montée de 150 ft/min à 300 m
(1 000 ft) au-dessus du niveau de l’aérodrome ou du site d’exploitation avec le moteur critique en panne et le ou les
moteurs restants fonctionnant à un niveau de puissance approprié.
b) Dans le cas d’opérations autres que celles spécifiées au point CAT.POL.H.305, le décollage est effectué de manière à ce
qu’un atterrissage forcé puisse être exécuté en sécurité jusqu’à atteindre le point auquel la poursuite du vol en sécurité
est possible.
c) Dans le cas d’opérations effectuées conformément au point CAT.POL.H.305, outre les dispositions du point a):
1) la masse au décollage ne dépasse pas la masse maximale au décollage spécifiée dans le manuel de vol pour un
stationnaire hors effet de sol (AEO OGE) en air calme, tous moteurs en fonctionnement, à un niveau de puissance
approprié; ou
ii) avec tout hélicoptère au départ d’une héli-plateforme située dans un environnement hostile,
la masse au décollage tient compte: de la procédure; de l’évitement du bord de la plateforme et d’une descente adaptée
à la hauteur de l’héli-plateforme avec le ou les moteurs critiques en panne et les moteurs restants fonctionnant à un
niveau de puissance approprié.
d) Lors de la démonstration de la conformité avec les points a) à c), il y a lieu de prendre en compte, au point de départ,
les paramètres applicables du point CAT.POL.H.105 c).
e) La partie de l’opération de décollage qui précède le moment où l’exigence du point CAT.POL.H.315 est respectée
s’effectue avec le sol en vue.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/105
CAT.POL.H.325 Atterrissage
a) La masse à l’atterrissage à l’heure estimée d’atterrissage ne dépasse pas la masse maximale spécifiée pour un taux de
montée de 150 ft/min à 300 m (1 000 ft) au-dessus du niveau de l’aérodrome ou du site d’exploitation avec le moteur
critique en panne et le ou les moteurs restants fonctionnant à un niveau de puissance approprié.
1) un atterrissage interrompu peut être effectué conformément aux exigences du point CAT.POL.H.315; ou
2) dans le cas d’opérations autres que celles spécifiées au point CAT.POL.H.305, l’hélicoptère peut effectuer un
atterrissage forcé en sécurité.
c) Dans le cas d’opérations effectuées conformément au point CAT.POL.H.305, outre les dispositions du point a):
1) la masse à l’atterrissage ne dépasse pas la masse maximale au décollage spécifiée dans le manuel de vol pour un
stationnaire AEO OGE en air calme, tous moteurs en fonctionnement, à un niveau de puissance approprié; ou
ii) avec tout hélicoptère à destination d’une héli-plateforme située dans un environnement hostile,
la masse à l’atterrissage prend en compte la procédure et une descente adaptée à la hauteur de l’héli-plateforme avec le
moteur critique en panne et le ou les moteurs restants fonctionnant à un niveau de puissance approprié.
d) Lors de la démonstration de la conformité avec les points a) à c), il y a lieu de prendre en compte les paramètres
applicables du point CAT.POL.H.105 c) à l’aérodrome de destination ou à tout aérodrome de dégagement, le cas
échéant.
e) La partie de l’opération d’atterrissage après laquelle il n’est plus possible de satisfaire à l’exigence du point b) 1) est
effectuée avec le sol en vue.
CHAPITRE 4
Classe de performances 3
CAT.POL.H.400 Généralités
a) Les hélicoptères exploités en classe de performances 3 sont certifiés en catégorie A ou équivalente, telle que déterminée
par l’Agence, ou en catégorie B.
b) L’exploitation n’est effectuée que dans un environnement non hostile, sauf s’il s’agit:
2) d’une exploitation selon les dispositions du point c), pour les phases de décollage et d’atterrissage.
c) Dans la mesure où l’exploitant dispose d’une autorisation conformément au point CAT.POL.H.305, l’exploitation peut
être effectuée au départ/à destination d’un aérodrome ou d’un site d’exploitation situé en dehors d’un environnement
hostile habité sans disposer d’une capacité d’atterrissage forcé en sécurité:
1) au cours du décollage, avant d’atteindre Vy (vitesse pour le taux de montée idéal) ou 200 ft au-dessus de l’aire de
décollage; ou
2) de nuit;
CAT.POL.H.405 Décollage
a) La masse au décollage est la plus faible des valeurs suivantes:
1) la MCTOM; ou
2) la masse maximale au décollage spécifiée pour un stationnaire en effet de sol, tous moteurs fonctionnant à la
puissance de décollage ou, si les conditions sont telles qu’un stationnaire en effet de sol n’est pas susceptible d’être
établi, la masse au décollage spécifiée pour un stationnaire hors effet de sol, tous moteurs fonctionnant à la
puissance de décollage.
b) Sauf exception prévue au point CAT.POL.H.400 b), dans le cas d’une panne moteur, l’hélicoptère est capable d’exécuter
un atterrissage forcé en sécurité.
CAT.POL.H.410 En route
a) L’hélicoptère est capable, tous les moteurs fonctionnant dans les conditions spécifiées de puissance maximale continue,
de poursuivre sa route prévue ou de se diriger vers un point de déroutement prévu sans voler à aucun moment en
dessous de l’altitude de vol minimale applicable.
b) Sauf exception prévue au point CAT.POL.H.420, dans le cas d’une panne moteur, l’hélicoptère est capable d’exécuter
un atterrissage forcé en sécurité.
CAT.POL.H.415 Atterrissage
a) La masse à l’atterrissage de l’hélicoptère à l’heure estimée d’atterrissage est la plus faible des valeurs suivantes:
2) la masse maximale à l’atterrissage spécifiée pour un stationnaire en effet de sol, tous les moteurs fonctionnant à la
puissance de décollage ou, si les conditions sont telles qu’un stationnaire en effet de sol n’est pas susceptible d’être
établi, la masse à l’atterrissage spécifiée pour un stationnaire hors effet de sol, tous les moteurs fonctionnant à la
puissance de décollage.
b) Sauf exception prévue au point CAT.POL.H.400 b), dans le cas d’une panne moteur, l’hélicoptère est capable d’exécuter
un atterrissage forcé en sécurité.
CAT.POL.H.420 Exploitation d’hélicoptères au-dessus d’un environnement hostile se trouvant en dehors d’une
zone habitée
a) L’exploitation d’hélicoptères à turbine dont la MOPSC est inférieure ou égale à 6, dans un environnement hostile non
habité sans capacité d’atterrissage forcé en sécurité, n’est effectuée que si l’exploitant s’est vu délivrer une autorisation
par l’autorité compétente à la suite d’une évaluation des risques en matière de sécurité réalisée par l’exploitant. Avant
de pouvoir effectuer cette exploitation dans un autre État membre, l’exploitant obtient l’aval de l’autorité compétente
dudit État.
1) n’effectue cette exploitation que dans les zones et aux conditions spécifiées dans l’autorisation;
3) justifie le fait que les limites de l’hélicoptère ou d’autres raisons valables empêchent l’utilisation des critères de
performances appropriés; et
c) Nonobstant les dispositions du CAT.IDE.H.240, une telle exploitation peut être exécutée sans disposer d’équipement
d’oxygène de subsistance, pour autant que l’altitude cabine ne dépasse pas 10 000 ft pendant plus de 30 minutes, et ne
dépasse jamais 13 000 ft d’altitude-pression.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/107
SECTION 3
Masse et centrage
CHAPITRE 1
Aéronefs motorisés
CAT.POL.MAB.100 Masse et centrage, chargement
a) Durant toute phase d’exploitation, le chargement, la masse et le centre de gravité (CG) de l’aéronef sont en conformité
avec les limites spécifiées dans le manuel de vol, ou le manuel d’exploitation si celui-ci est plus restrictif.
b) L’exploitant établit la masse et le CG de tout aéronef sur la base d’une pesée réelle préalablement à sa mise en service
initiale, et ensuite tous les quatre ans, si des masses individuelles par aéronef sont utilisées, et tous les neuf ans, si des
masses de flotte sont utilisées. Les effets cumulés des modifications et des réparations sur la masse et le centrage sont
pris en compte et dûment renseignés. Les aéronefs font l’objet d’une nouvelle pesée si l’effet des modifications sur la
masse et le centrage n’est pas connu avec précision.
c) La pesée est accomplie par le fabricant de l’aéronef ou par un organisme de maintenance agréé.
d) L’exploitant détermine la masse de tous les éléments d’exploitation et des membres d’équipage inclus dans la masse à
vide en ordre d’exploitation de l’aéronef, par pesée ou par utilisation de masses forfaitaires. L’influence de leur position
sur le CG de l’aéronef est déterminée.
e) L’exploitant établit la masse de la charge marchande, y compris tout ballast, par pesée réelle ou détermine la masse
marchande par référence à des masses forfaitaires des passagers et des bagages.
f) Outre les masses forfaitaires pour les passagers et les bagages enregistrés, l’exploitant peut utiliser des masses forfai
taires pour d’autres éléments de la charge, s’il démontre à l’autorité compétente que ces éléments ont la même masse
ou que leur masse se trouve dans des tolérances définies.
g) L’exploitant détermine la masse de la charge de carburant sur la base de la densité réelle ou, si celle-ci n’est pas connue,
une densité calculée selon une méthode décrite dans le manuel d’exploitation.
2) la charge marchande correspond aux données utilisées pour le calcul de la masse et du centrage de l’aéronef.
i) L’exploitant se conforme aux limitations de structure additionnelles telles que la résistance du plancher, la charge
maximale par mètre courant, la masse maximale par compartiment cargo et la limite maximale de places assises. Dans
le cas des hélicoptères, l’exploitant prend également en compte les variations de charge pendant le vol.
j) L’exploitant spécifie dans le manuel d’exploitation les principes et les méthodes utilisés pour le chargement et le
système de masse et centrage qui satisfont aux exigences des points a) à i). Ce système doit couvrir tous les types
d’exploitations prévues.
i) dans le cas d’avions de classe de performances B et d’hélicoptères, il n’est pas nécessaire d’indiquer la position
du CG sur le document de masse et centrage si, par exemple, la répartition de la charge est conforme au tableau
de centrage pré-calculé ou si l’on peut démontrer que, pour l’exploitation prévue, un centrage correct peut être
assuré quelle que soit la charge réelle.
Les informations ci-dessus sont disponibles dans les documents de préparation du vol ou dans les systèmes de masse
et centrage. Certaines de ces informations peuvent figurer dans d’autres documents aisément accessibles pour utilisa
tion.
b) Lorsque les données et les documents de masse et centrage sont générés par un système informatisé de masse et
centrage, l’exploitant vérifie l’intégrité des données fournies.
c) La personne responsable de la supervision du chargement de l’aéronef confirme par signature manuscrite ou marque
équivalente que la charge et sa répartition sont conformes à la documentation de masse et de centrage transmise au
commandant de bord. Le commandant de bord indique son acceptation par signature manuscrite ou marque équi
valente.
d) L’exploitant prévoit des procédures applicables aux changements de dernière minute apportés à la charge, afin d’assurer
que:
1) tout changement de dernière minute après l’établissement de la documentation de masse et de centrage est porté à
la connaissance du commandant de bord et inscrit dans les documents de préparation du vol contenant la
documentation de masse et de centrage;
2) les modifications maximales de dernière minute tolérées concernant le nombre de passagers ou la charge admise en
soute sont spécifiées; et
3) si ces maximums sont dépassés, une nouvelle documentation de masse et de centrage est établie.
e) L’exploitant obtient l’autorisation de l’autorité compétente s’il souhaite utiliser, comme source principale de régulation,
un système informatisé embarqué intégré de masse et de centrage ou un système informatisé indépendant de masse et
de centrage. L’exploitant démontre la précision et la fiabilité dudit système.
SOUS-PARTIE D
INSTRUMENTS, DONNÉES ET ÉQUIPEMENTS
SECTION 1
Avions
CAT.IDE.A.100 Instruments et équipements — généralités
a) Les instruments et équipements exigés par la présente sous-partie sont agréés conformément au règlement (CE)
no 1702/2003, à l’exception des éléments suivants:
1) fusibles de rechange;
2) torches électriques;
3) chronomètre de précision;
4) porte-carte;
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/109
7) mégaphones;
b) Les instruments et équipements qui ne sont pas exigés par la présente sous-partie et ne doivent pas être agréés
conformément au règlement (CE) no 1702/2003, mais qui sont transportés à bord pendant un vol, sont conformes
aux dispositions suivantes:
1) les informations fournies par ces instruments, équipements ou accessoires ne sont pas utilisées par l’équipage de
conduite aux fins de satisfaire aux exigences de l’annexe I du règlement (CE) no 216/2008 ou des points
CAT.IDE.A.330, CAT.IDE.A.335, CAT.IDE.A.340 et CAT.IDE.A.345; et
2) les instruments et équipements n’ont pas d’incidence sur la navigabilité de l’avion, même en cas de panne ou de
défaillance.
c) Si un équipement doit être utilisé par un membre d’équipage de conduite à son poste pendant le vol, il doit pouvoir
être facilement utilisable depuis ce poste. Lorsqu’un même équipement doit être utilisé par plus d’un membre de
l’équipage de conduite, il doit être installé de manière à pouvoir être facilement utilisable depuis tout poste à partir
duquel il doit être utilisé.
d) Les instruments utilisés par tout membre de l’équipage de conduite sont disposés de façon à permettre à un membre
d’équipage de conduite de lire facilement les indications depuis son poste, en devant modifier le moins possible sa
position et son axe de vision normaux lorsqu’il regarde en avant, dans le sens de la trajectoire de vol.
e) Tous les équipements de secours nécessaires sont facilement accessibles pour une utilisation immédiate.
b) si l’exploitant est autorisé par l’autorité compétente à exploiter l’avion en respectant les contraintes de la liste minimale
d’équipements de référence (LMER).
b) Le nombre de fusibles de rechange devant être transporté à bord est le plus élevé des nombres suivants:
2) d’un éclairage alimenté par le circuit électrique de bord assurant un éclairage approprié de l’ensemble des instru
ments et des équipements indispensables à une exploitation sûre de l’avion;
L 296/110 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
3) d’un éclairage alimenté par le circuit électrique de bord assurant l’éclairage de tous les compartiments occupés par
des passagers; et
4) d’une torche électrique pour chaque membre d’équipage requis à bord, facilement accessible depuis leur poste
désigné.
1) de feux de navigation/position;
2) de deux phares d’atterrissage, ou d’un seul phare avec deux filaments alimentés séparément; et
3) des feux prévus par le règlement international pour prévenir les abordages en mer s’il s’agit d’un avion exploité
comme hydravion.
i) le cap magnétique;
iii) l’altitude-pression;
v) la vitesse ascensionnelle;
vii) l’assiette;
viii) le cap;
x) le nombre de Mach chaque fois que les limites de vitesse sont exprimées en nombre de Mach.
b) Dans le cas où deux pilotes sont nécessaires pour l’exploitation, un dispositif additionnel séparé est disponible pour le
second pilote, aux fins d’afficher:
1) l’altitude-pression;
3) la vitesse ascensionnelle;
4) le virage et le dérapage;
5) l’assiette; et
6) le cap.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/111
c) un moyen de prévenir toute défaillance des systèmes anémométriques due à la condensation ou au givrage est
disponible pour:
1) les avions dont la MCTOM est supérieure à 5 700 kg ou dont la MOPSC est supérieure à 9; et
2) les avions dont le premier certificat individuel de navigabilité a été délivré à partir du 1er avril 1999.
d) Les avions monomoteurs dont le premier certificat individuel de navigabilité a été délivré avant le 22 mai 1995 sont
exemptés des exigences prévues aux points a) 1) vi), a) 1) vii), a) 1) viii) et a) 1) ix) si leur mise en conformité nécessite
qu’ils subissent une modification de rattrapage.
1) le cap magnétique;
4) la vitesse ascensionnelle;
5) le virage et le dérapage ou, dans le cas d’avions équipés d’un dispositif de secours destiné à mesurer et afficher
l’assiette, le dérapage;
6) l’assiette;
7) le cap stabilisé;
9) le nombre de Mach chaque fois que les limites de vitesse sont exprimées en nombre de Mach.
d) Un moyen de prévenir les défaillances, en raison de la condensation ou du givre, des systèmes anémométriques exigés
aux points a) 3) et h) 2);
e) Un moyen d’informer l’équipage de conduite de la panne des dispositifs exigés au point d) dans le cas des avions:
1) pour lesquels un certificat individuel de navigabilité a été délivré à partir du 1er avril 1998; ou
2) pour lesquels un certificat individuel de navigabilité a été délivré avant le 1er avril 1998, dont la MCTOM est
supérieure à 5 700 kg, et la MOPSC est supérieure à 9.
f) À l’exception des avions à hélices dont la MCTOM est inférieure ou égale à 5 700 kg, deux systèmes indépendants de
mesure de la pression statique.
g) Un dispositif de mesure de pression statique et une source alternative de pression statique pour les avions à hélices
dont la MCTOM est inférieure ou égale à 5 700 kg.
h) Dans le cas où deux pilotes sont nécessaires pour l’exploitation, un dispositif séparé est disponible pour le second
pilote, aux fins d’afficher:
1) l’altitude-pression;
3) la vitesse ascensionnelle;
4) le virage et le dérapage;
L 296/112 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
5) l’assiette; et
6) le cap stabilisé.
i) Un dispositif de secours destiné à mesurer et afficher l’assiette, qui peut être utilisé depuis chacun des postes de pilote
pour les avions dont la MCTOM est supérieure à 5 700 kg ou dont la MOPSC est supérieure à 9, et qui:
1) est alimenté en permanence en régime d’exploitation normale et, en cas de panne générale du système d’alimen
tation électrique normal, par une source indépendante de celui-ci;
2) fonctionne de manière fiable pendant au moins 30 minutes après une panne générale du système d’alimentation
électrique normal, compte tenu d’autres charges affectant le circuit de secours et des procédures d’exploitation;
5) dispose d’un éclairage approprié durant toutes les phases d’exploitation, sauf pour les avions dont la MCTOM est
inférieure ou égale à 5 700 kg, déjà immatriculés dans un État membre à la date du 1er avril 1995, et équipés d’un
horizon artificiel de secours placé sur la planche de bord gauche;
6) indique clairement à l’équipage de conduite lorsque l’horizon artificiel de secours est alimenté par le système
électrique de secours; et
7) lorsque l’horizon artificiel de secours possède sa propre alimentation, il doit être indiqué sur l’instrument lui-même
ou sur le tableau de bord que cette alimentation est utilisée;
j) un porte-cartes placé de manière à permettre une lecture aisée et pouvant être éclairé pour les vols de nuit.
CAT.IDE.A.135 Équipements additionnels pour les vols en IFR avec un seul pilote
Les avions exploités en vol IFR monopilote sont équipés d’un pilote automatique pouvant maintenir au moins l’altitude et
le cap.
1) les avions à turbopropulseurs dont la MCTOM est supérieure à 5 700 kg ou dont la MOPSC est supérieure à 9; et
2) d’alerter l’équipage de conduite, au moins par une alarme sonore, de tout écart par rapport à l’altitude présélec
tionnée.
c) Nonobstant le point a), les avions dont la MCTOM est inférieure ou égale à 5 700 kg et dont la MOPSC est supérieure
à 9, dont le premier certificat individuel de navigabilité a été délivré avant le 1er avril 1972 et qui étaient déjà
immatriculés dans un État membre au 1er avril 1995, sont exemptés de la présence à bord d’un système avertisseur
d’altitude.
b) Les avions à moteurs à pistons dont la MCTOM est supérieure à 5 700 kg ou dont la MOPSC est supérieure à 9 sont
équipés d’un système d’avertissement et d’alarme d’impact (TAWS) qui satisfait aux exigences d’un équipement de
classe B, comme spécifié dans une norme appropriée.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/113
b) les avions non pressurisés dont la MCTOM est supérieure à 5 700 kg; et
b) Le système d’éclairage utilisé ne doit pas provoquer d’éblouissement ou de reflets susceptibles de gêner les membres
d’équipage dans l’accomplissement de leurs tâches.
2) les avions multimoteurs à turbine dont la MCTOM est inférieure ou égale à 5 700 kg, dont la MOPSC est
supérieure à 9 et dont le premier certificat individuel de navigabilité a été délivré à partir du 1er janvier 1990.
b) Le CVR est en mesure de garder en mémoire les données enregistrées pendant au moins:
1) les deux dernières heures de fonctionnement dans le cas des avions mentionnés au point a) 1) lorsque le certificat
individuel de navigabilité a été délivré à partir du 1er avril 1998;
2) les 30 dernières minutes de fonctionnement dans le cas des avions mentionnés au point a) 1), lorsque le certificat
individuel de navigabilité a été délivré avant le 1er avril 1998; ou
3) les 30 dernières minutes de fonctionnement, dans le cas des avions mentionnés au point a) 2).
2) les communications vocales des membres de l’équipage de conduite via le système d’interphone et via le système
d’annonces publiques, si installé;
L 296/114 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
i) dans le cas des avions dont le premier certificat individuel de navigabilité a été délivré à partir du 1er avril 1998,
les signaux sonores reçus via chaque microphone de casque ou de masque utilisé;
ii) dans le cas des avions mentionnés au point a) 2) dont le premier certificat individuel de navigabilité a été délivré
avant le 1er avril 1998, les signaux sonores reçus via chaque microphone de casque ou de masque, dans la
mesure du possible;
et
4) les signaux vocaux ou sonores identifiant les aides à la navigation ou à l’approche envoyés aux casques ou aux
haut-parleurs.
d) Le CVR commence à enregistrer avant que l’avion ne se déplace par ses propres moyens et poursuit cet enregistrement
jusqu’à la fin du vol, lorsque l’avion n’est plus en mesure de se déplacer par ses propres moyens. En outre, dans le cas
d’avions pour lesquels un certificat individuel de navigabilité a été délivré à partir du 1er avril 1998, le CVR commence
automatiquement à enregistrer avant que l’avion ne se déplace par ses propres moyens et poursuit cet enregistrement
jusqu’à la fin du vol, lorsque l’avion n’est plus en mesure de se déplacer par ses propres moyens.
e) Outre les dispositions du point d), en fonction de la disponibilité d’alimentation électrique, le CVR commence à
enregistrer dès que possible pendant les vérifications faites dans le poste de pilotage avant la mise en route des moteurs
au début du vol, et jusqu’aux vérifications faites dans le poste de pilotage immédiatement après l’arrêt des moteurs à la
fin du vol, dans le cas:
1) des avions visés au point a) 1) pour lesquels un certificat individuel de navigabilité a été délivré après le 1er avril
1998; ou
1) les avions dont la MCTOM est supérieure à 5 700 kg et dont le premier certificat individuel de navigabilité a été
délivré à partir du 1er juin 1990;
2) les avions à turbine dont la MCTOM est supérieure à 5 700 kg et dont le premier certificat individuel de naviga
bilité a été délivré avant le 1er juin 1990; et
3) les avions multimoteurs à turbine dont la MCTOM est inférieure ou égale à 5 700 kg, dont la MOPSC est
supérieure à 9 et dont le premier certificat individuel de navigabilité a été délivré à partir du 1er avril 1998.
b) Le FDR enregistre:
1) le temps, l’altitude, la vitesse air, l’accélération normale et le cap et peut garder en mémoire les données enregistrées
pendant au moins les 25 dernières heures de fonctionnement, pour les avions visés au point a) 2) dont la MCTOM
est inférieure à 27 000 kg;
2) les paramètres requis pour déterminer avec précision la trajectoire de vol de l’avion, la vitesse, l’assiette, la puissance
des moteurs et la configuration des dispositifs agissant sur la portance et la traînée et peut garder en mémoire les
données enregistrées pendant au moins les 25 dernières heures de fonctionnement, pour les avions visés au point a)
1) dont la MCTOM est inférieure à 27 000 kg et dont le premier certificat individuel de navigabilité est délivré
avant le 1er janvier 2016;
3) les paramètres requis pour déterminer avec précision la trajectoire de vol de l’avion, la vitesse, l’assiette, la puissance
des moteurs, la configuration et le fonctionnement et peut garder en mémoire les données enregistrées pendant au
moins les 25 dernières heures de fonctionnement, pour les avions visés aux points a) 1) et a) 2) dont la MCTOM
est supérieure à 27 000 kg et dont le premier certificat individuel de navigabilité est délivré avant le 1er janvier
2016;
4) les paramètres requis pour déterminer avec précision la trajectoire de vol de l’avion, la vitesse, l’assiette, la puissance
des moteurs et la configuration des dispositifs agissant sur la portance et la traînée et peut garder en mémoire les
données enregistrées pendant au moins les 10 dernières heures de fonctionnement, pour les avions visés au point a)
3) dont le premier certificat individuel de navigabilité est délivré avant le 1er janvier 2016; ou
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/115
5) les paramètres requis pour déterminer avec précision la trajectoire de vol de l’avion, la vitesse, l’assiette, la puissance
des moteurs, la configuration et le fonctionnement et peut garder en mémoire les données enregistrées pendant au
moins les 25 dernières heures de fonctionnement, pour les avions visés aux points a) 1) et a) 3) et dont le premier
certificat individuel de navigabilité est délivré à partir du 1er janvier 2016.
c) Les données proviennent de sources de l’avion permettant d’établir une corrélation précise avec les informations
présentées à l’équipage de conduite.
d) Le FDR commence automatiquement à enregistrer avant que l’avion ne soit en mesure de se déplacer par ses propres
moyens et poursuit cet enregistrement jusqu’à ce que l’avion ne soit plus en mesure de se déplacer par ses propres
moyens. En outre, dans le cas d’avions pour lesquels un certificat individuel de navigabilité a été délivré à partir du
1er avril 1998, le FDR commence automatiquement à enregistrer avant que l’avion ne puisse se déplacer par ses
propres moyens et arrête automatiquement cet enregistrement à la fin du vol, lorsque l’avion n’est plus en mesure de
se déplacer par ses propres moyens.
1) les messages de communication par liaison de données relatifs aux communications ATS au départ et à destination
de l’avion, y compris les messages relatifs aux applications suivantes:
v) surveillance automatique en mode diffusion, dans la mesure du possible compte tenu de l’architecture du
système;
vi) données de contrôle opérationnel de l’aéronef, dans la mesure du possible compte tenu de l’architecture du
système; et
2) les informations qui permettent la corrélation avec tout enregistrement associé aux communications par liaison de
données et stocké en dehors de l’avion; et
3) les informations relatives à la durée et à la priorité des messages de communication par liaison de données, compte
tenu de l’architecture du système.
b) L’enregistreur utilise un mode d’enregistrement et de stockage numérique des données et des informations et permet
d’extraire lesdites données. La méthode d’enregistrement permet de faire correspondre les données à celles enregistrées
au sol.
c) L’enregistreur est capable de conserver les données enregistrées pendant au moins la même durée que celle définie pour
les CVR au point CAT.IDE.A.185.
e) Les exigences applicables à la logique de démarrage et d’arrêt de l’enregistreur sont les mêmes que celles applicables à
la logique de démarrage et d’arrêt du CVR, figurant aux points CAT.IDE.A.185 d) et e).
a) un enregistreur combiné pour les données de vol et les conversations du poste de pilotage si l’avion doit être équipé
d’un CVR ou d’un FDR;
L 296/116 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
b) un enregistreur combiné pour les données de vol et les conversations du poste de pilotage dans le cas d’avions dont la
MCTOM est inférieure ou égale à 5 700 kg, qui doivent être équipés d’un CVR et d’un FDR; ou
c) deux enregistreurs combinés pour les données de vol et les conversations du poste de pilotage dans le cas d’avions
dont la MCTOM est supérieure à 5 700 kg, qui doivent être équipés d’un CVR et d’un FDR.
CAT.IDE.A.205 Sièges, ceintures de sécurité, systèmes de retenue et dispositifs de retenue pour enfants
a) Les avions sont équipés:
1) d’un siège ou d’une couchette pour toute personne à bord âgée d’au moins 24 mois;
2) d’une ceinture de sécurité pour chaque siège passager et de ceintures de retenue pour chaque couchette, sauf
exception prévue au point 3) ci-dessous;
3) d’une ceinture de sécurité avec système de retenue de la partie supérieure du torse pour chaque siège passager et des
ceintures de retenue pour chaque couchette dans le cas d’avions dont la MCTOM est inférieure à 5 700 kg et dont
la MOPSC est inférieure à 9, après le 8 avril 2015;
4) d’un dispositif de retenue enfant pour chaque personne à bord de moins de 24 mois;
5) d’une ceinture de sécurité avec système de retenue de la partie supérieure du torse intégrant un dispositif de retenue
automatique du torse de l’occupant dans le cas d’une décélération rapide:
i) sur chaque siège de l’équipage de conduite, ainsi que tout siège adjacent à un siège pilote;
ii) sur chaque siège d’observateur situé dans le compartiment de l’équipage de conduite;
6) d’une ceinture de sécurité avec système de retenue de la partie supérieure du torse sur les sièges pour le nombre
minimal requis de membres d’équipage de cabine.
2) comporte, sur les sièges des membres d’équipage de conduite, sur tout siège adjacent au siège pilote ainsi que sur
les sièges pour le nombre minimal requis de membres d’équipage de cabine, deux sangles d’épaule et une ceinture
de sécurité qui peuvent être utilisés séparément.
a) dans le cas d’avions dont la MOPSC est supérieure à 19, d’une porte séparant la cabine du compartiment de l’équipage
de conduite, portant un panneau «Réservé à l’équipage» et équipée d’un dispositif de verrouillage afin d’empêcher les
passagers d’ouvrir cette porte sans l’autorisation d’un membre d’équipage de conduite;
b) d’un système facilement accessible permettant d’ouvrir chaque porte séparant un compartiment passagers d’un autre
compartiment doté d’issues de secours;
c) d’un dispositif permettant de maintenir ouverts une porte ou un rideau séparant la cabine d’autres zones auxquelles il
faut accéder pour atteindre, d’un quelconque siège passager, toute issue de secours requise;
d) d’une étiquette apposée sur chaque porte intérieure ou à proximité d’un rideau donnant accès à une issue de secours
destinée aux passagers, pour indiquer que cette porte ou ce rideau doivent rester ouverts lors du décollage et de
l’atterrissage; et
e) d’un dispositif permettant à tout membre de l’équipage de déverrouiller toute porte normalement accessible aux
passagers et pouvant être verrouillée par ceux-ci.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/117
Tableau 1
Nombre requis de trousses de premiers secours
0 – 100 1
101 – 200 2
201 – 300 3
301 – 400 4
401 – 500 5
501 ou plus 6
2) tenues à jour.
b) Le commandant de bord s’assure que les médicaments ne sont administrés que par des personnes dûment qualifiées.
3) tenues à jour.
b) La quantité d’oxygène visée au point a) est calculée en tenant compte d’un débit moyen égal à au
3 trois litres/minute/personne en conditions de température et pression normales avec un gaz déshydraté (STPD).
Cette quantité d’oxygène doit être suffisante pour alimenter pendant toute la durée de vol restante, après une
dépressurisation de la cabine à une altitude cabine supérieure à 8 000 ft mais ne dépassant pas 15 000 ft, au
moins 2 % des passagers transportés et, en tout état de cause, pas moins d’une personne.
c) Les systèmes de distribution doivent être en nombre suffisant, en aucun cas moins de deux, et permettre à l’équipage
de cabine d’utiliser l’oxygène.
d) L’équipement d’oxygène de premiers secours fourni est capable de produire un débit d’au moins 4 litres STPD par
minute pour chaque utilisateur.
b) Les avions pressurisés exploités à des altitudes-pression supérieures à 25 000 ft sont équipés:
2) d’un nombre suffisant de prises et de masques en excédent ou d’équipements d’oxygène portatifs munis de
masques, répartis de manière uniforme dans la cabine, permettant une disponibilité immédiate d’oxygène à
l’usage de chaque membre d’équipage de cabine requis;
3) d’un système distributeur d’oxygène relié à des terminaux d’alimentation en oxygène immédiatement utilisables par
tous les membres de l’équipage de cabine, membres d’équipage supplémentaires et occupants de sièges passagers,
quel que soit le siège qu’ils occupent; et
c) Dans le cas d’avions pressurisés dont le premier certificat individuel de navigabilité a été délivré après le 8 novembre
1998 et qui sont exploités à des altitudes-pression supérieures à 25 000 ft, ou inférieures ou égales à 25 000 ft dans
des conditions qui ne leur permettraient pas de descendre en toute sécurité à 13 000 ft en quatre minutes, les systèmes
individuels de distribution d’oxygène visés au point b) 3) se déploient automatiquement.
d) Le nombre total d’unités de distribution et de prises d’oxygène mentionnées au point b) 3) et au point c) est supérieur
d’au moins 10 % au nombre de sièges. Les équipements supplémentaires sont répartis de manière uniforme dans toute
la cabine.
e) Nonobstant le point a), pour les avions non certifiés pour voler à des altitudes supérieures à 25 000 ft, les exigences en
matière d’alimentation en oxygène prévues pour les membres d’équipage de cabine, les membres d’équipage supplé
mentaires et les passagers peuvent être limitées à la totalité du temps de vol à des altitudes-pression de la cabine
comprises entre 10 000 ft et 13 000 ft, pour l’ensemble des membres de l’équipage de cabine requis et pour au moins
10 % des passagers, à condition qu’en tout point de la route à suivre l’avion puisse descendre en toute sécurité à une
altitude-pression cabine de 13 000 ft en moins de 4 minutes.
f) La quantité minimale à fournir figurant au tableau 1, ligne 1, élément b) 1) et ligne 2 couvre la quantité d’oxygène
nécessaire pour une descente en 10 minutes à une vitesse constante depuis l’altitude maximale certifiée d’exploitation
de l’avion jusqu’à 10 000 ft, suivie de 20 minutes à 10 000 ft.
g) La quantité minimale à fournir figurant au tableau 1, ligne 1, élément b) 2) couvre la quantité d’oxygène nécessaire
pour une descente en 10 minutes à une vitesse constante depuis l’altitude maximale certifiée d’exploitation de l’avion
jusqu’à 10 000 ft, suivie de 110 minutes à 10 000 ft.
h) La quantité minimale à fournir figurant au tableau 1, ligne 3, couvre la quantité d’oxygène nécessaire pour une
descente en 10 minutes à une vitesse constante depuis l’altitude maximale certifiée d’exploitation de l’avion jusqu’à
15 000 ft.
Tableau 1
Besoins minimaux en oxygène pour les avions pressurisés
1) Occupants des sièges de l’équipage a) La totalité du temps de vol lorsque l’altitude-pression de la cabine est
de conduite se trouvant en service supérieure à 13 000 ft.
1) 30 minutes pour les avions certifiés pour voler jusqu’à 25 000 ft; et
2) 2 heures pour les avions certifiés pour voler à des altitudes égales ou
supérieures à 25 000 ft.
2) Membres d’équipage de cabine a) La totalité du temps de vol lorsque l’altitude-pression de la cabine est
requis supérieure à 13 000 ft, mais pas moins de 30 minutes.
3) 100 % des passagers (*) La totalité du temps de vol lorsque l’altitude-pression de la cabine est supé
rieure à 15 000 ft, mais en aucun cas moins de 10 minutes.
4) 30 % des passagers (*) La totalité du temps de vol lorsque l’altitude-pression de la cabine est supé
rieure à 14 000 ft, mais inférieure à 15 000 ft.
5) 10 % des passagers (*) Le reste du temps de vol, lorsque l’altitude-pression de la cabine est supé
rieure à 10 000 ft mais ne dépasse pas 14 000 ft, après les 30 premières
minutes à ces altitudes.
(*) Le nombre de passagers figurant au tableau 1 fait référence aux passagers réellement transportés à bord, y compris ceux âgés de
moins de 24 mois.
Tableau 1
Besoins minimaux en oxygène pour les avions non pressurisés
1) Occupants des sièges du comparti La totalité du temps de vol à des altitudes-pression supérieures à 10 000 ft.
ment de l’équipage de conduite se
trouvant en service et membres
d’équipage qui assistent l’équipage
de conduite dans ses tâches
2) Membres d’équipage de cabine La totalité du temps de vol à des altitudes-pression supérieures à 13 000 ft
requis et toute période de plus de 30 minutes à des altitudes-pression supérieures à
10 000 ft mais ne dépassant pas 13 000 ft.
3) Membres d’équipage supplémen La totalité du temps de vol à des altitudes-pression supérieures à 13 000 ft.
taires et 100 % des passagers (*)
4) 10 % des passagers (*) La totalité du temps de vol après 30 minutes à des altitudes-pression supé
rieures à 10 000 ft, mais ne dépassant pas 13 000 ft.
(*) Le nombre de passagers figurant au tableau 1 fait référence aux passagers réellement transportés à bord, y compris ceux âgés de
moins de 24 mois.
2) du gaz respirable à chaque membre d’équipage de cabine requis, à proximité de son poste désigné; et
3) du gaz respirable fourni par un PBE portatif destiné à un membre de l’équipage de conduite, à proximité de son
poste désigné, dans le cas d’avions exploités avec un équipage de conduite de plus d’une personne et sans équipage
de cabine.
b) Un PBE destiné aux membres d’équipage de conduite est placé dans le compartiment de l’équipage de conduite et est
facilement accessible en vue d’une utilisation immédiate par chaque membre d’équipage de conduite requis, lorsqu’il
occupe son poste.
c) Un PBE à l’usage des membres d’équipage de cabine est installé à proximité de chaque poste de membre d’équipage de
cabine requis.
L 296/120 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
d) Les avions sont équipés d’un équipement supplémentaire de protection respiratoire portatif installé à proximité
immédiate de l’extincteur à main visé au point CAT.IDE.A.250, ou à proximité immédiate de l’entrée du compartiment
cargo, dans le cas où l’extincteur est situé à l’intérieur d’un compartiment cargo.
e) Lorsqu’ils sont employés, les PBE ne doivent pas empêcher l’utilisation des dispositifs de communication visés aux
points CAT.IDE.A.170, CAT.IDE.A.175, CAT.IDE.A.270 et CAT.IDE.A.330.
b) Au moins un extincteur à main est placé, ou est facilement accessible pour utilisation, dans chaque office ne se
trouvant pas dans la cabine principale.
c) Au moins un extincteur à main est disponible pour utilisation dans chaque compartiment cargo ou de bagages de
classe A ou B et dans chaque compartiment cargo de classe E accessible en vol aux membres de l’équipage.
d) La nature et la quantité d’agent extincteur doivent être adaptées aux types d’incendies susceptibles de se déclarer dans le
compartiment où l’extincteur est destiné à être utilisé, et réduire au minimum les risques de concentration de gaz
toxiques dans les compartiments occupés par des personnes.
e) Les avions sont équipés du nombre d’extincteurs à main atteignant au moins le nombre prévu au tableau 1, placés
dans un endroit approprié pour être facilement accessibles dans chaque compartiment passagers.
Tableau 1
Nombre d’extincteurs à main
7 – 30 1
31 – 60 2
61 – 200 3
201 – 300 4
301 – 400 5
401 – 500 6
501 – 600 7
601 ou plus 8
b) Si la MOPSC est supérieure à 200, une hache ou un pied-de-biche supplémentaire est placé dans l’office situé le plus à
l’arrière, ou à proximité de celui-ci.
c) Les haches et les pieds-de-biche placés dans la cabine ne doivent pas être visibles des passagers.
Figure 1
Indication des zones de pénétration
b) Nonobstant le point a) ci-dessus, ces équipements ou dispositifs ne sont pas nécessaires aux issues situées sur les ailes
si le point auquel le cheminement d’évacuation aboutit se situe à une hauteur inférieure à 1,83 m (6 ft) au-dessus du
sol, pour un avion au sol avec le train d’atterrissage sorti et les volets en position de décollage ou d’atterrissage (la
position la plus élevée par rapport au sol).
c) Les avions dans lesquels une issue de secours distincte doit être réservée à l’équipage de conduite et dont le point le
plus bas de l’issue de secours se situe à une hauteur de plus de 1,83 m (6 ft) au-dessus du sol sont équipés d’un
dispositif pour aider tous les membres de l’équipage de conduite à atteindre le sol en sécurité, en cas d’urgence.
2) après la rupture ou le défaut d’extension d’une ou de plusieurs jambes du train d’atterrissage, dans le cas des avions
pour lesquels un certificat de type a été délivré après le 31 mars 2000.
CAT.IDE.A.270 Mégaphones
Les avions dont la MOPSC est supérieure à 60 et transportant au moins un passager sont équipés du nombre suivant de
mégaphones portatifs alimentés par des batteries, facilement accessibles pour utilisation par les membres de l’équipage en
cas d’évacuation d’urgence:
Tableau 1
Nombre de mégaphones
61 à 99 1
100 ou plus 2
b) Dans les avions à plusieurs ponts de passagers, au moins 1 mégaphone est requis si la configuration totale en sièges
passagers est supérieure à 60.
b) Dans le cas d’avions dont la MOPSC est supérieure à 19, le système d’éclairage de secours visé au point a) comprend:
4) dans le cas des avions dont la demande d’un certificat de type ou d’un document équivalent a été déposée avant le
1er mai 1972, et volant de nuit, l’éclairage extérieur de toutes les issues de secours sur les ailes, et des issues pour
lesquelles des dispositifs d’aide à l’évacuation sont exigés;
5) dans le cas des avions dont la demande d’un certificat de type ou d’un document équivalent a été introduite avant
le 30 avril 1972, et volant de nuit, l’éclairage extérieur de toutes les issues de secours pour les passagers; et
6) pour les avions dont le premier certificat de type a été délivré à partir du 31 décembre 1957, un ou des systèmes
de balisage de l’itinéraire d’évacuation d’urgence à proximité du sol dans les cabines de passagers.
c) Pour les avions dont la MOPSC est inférieure ou égale à 19, et certifiés selon les codes de navigabilité de l’Agence, le
système d’éclairage de secours visé au point a) inclut les équipements mentionnés au point b) 1) à 3).
d) Pour les avions dont la MOPSC est inférieure ou égale à 19, et qui ne sont pas certifiés selon les codes de navigabilité
de l’Agence, le système d’éclairage de secours visé au point a) inclut les équipements mentionnés au point b) 1).
e) Les avions dont la MOPSC est inférieure ou égale à 9 et exploités de nuit sont équipés d’un système d’éclairage général
de la cabine propre à faciliter l’évacuation de l’avion.
1) de deux ELT, dont l’un est automatique, pour les avions dont le premier certificat individuel de navigabilité a été
délivré après le 1er juillet 2008; ou
2) d’un ELT automatique, ou deux ELT de tout type, pour les avions dont le premier certificat individuel de naviga
bilité a été délivré jusqu’au 1er juillet 2008.
b) Les avions dont la MOPSC est inférieure ou égale à 19 sont au moins équipés:
1) d’un ELT automatique pour les avions dont le premier certificat individuel de navigabilité a été délivré après le
1er juillet 2008; ou
2) d’un ELT de tout type pour les avions dont le premier certificat individuel de navigabilité a été délivré jusqu’au
1er juillet 2008.
c) Un ELT de tout type est capable de transmettre simultanément sur les fréquences 121,5 MHz et 406 MHz.
1) les avions terrestres survolant une étendue d’eau à plus de 50 NM de la côte, ou décollant d’un aérodrome ou
atterrissant sur un aérodrome où la trajectoire de décollage ou d’approche est disposée de façon telle au-dessus de
l’eau qu’en cas de problème la probabilité d’un amerrissage existe; et
b) Chaque gilet de sauvetage ou dispositif individuel de flottaison équivalent est muni d’un dispositif électrique d’éclairage
destiné à faciliter la localisation des personnes.
1) d’une ancre flottante et d’autres équipements nécessaires pour faciliter l’amarrage, l’ancrage ou la manœuvre de
l’hydravion sur l’eau, appropriés à sa taille, à son poids et à sa manœuvrabilité; et
2) d’équipements permettant d’émettre les signaux sonores prévus par le règlement international pour prévenir les
abordages en mer, le cas échéant.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/123
d) Les avions survolant une étendue d’eau et éloignés d’un site se prêtant à un atterrissage d’urgence d’une distance
supérieure à:
1) celle correspondant à 120 minutes de vol à la vitesse de croisière ou à 400 NM, la distance la plus courte étant
retenue, pour les avions capables de poursuivre leur vol jusqu’à un aérodrome, en cas de panne du ou des moteurs
critiques en un point quelconque de la route ou des déroutements planifiés; ou
2) celle correspondant à 30 minutes de vol à la vitesse de croisière ou à 100 NM, la distance la plus courte étant
retenue, pour tous les autres avions,
1) des canots de sauvetage en nombre suffisant pour transporter toutes les personnes à bord, rangés de manière à
permettre une utilisation aisée en cas d’urgence et d’une capacité suffisante pour permettre d’accueillir la totalité des
survivants en cas de perte d’une des embarcations ayant la plus grande capacité nominale;
3) du matériel de survie, y compris les moyens de subsistance adaptés à la nature du vol concerné; et
3) d’équipements de survie additionnels pour l’itinéraire à suivre, en tenant compte du nombre de personnes à bord.
b) Les équipements de survie additionnels prévus au point a) 3) peuvent ne pas être embarqués lorsque l’avion:
1) reste à une distance d’une zone où les opérations de recherche et de sauvetage ne sont pas particulièrement
difficiles, inférieure à:
i) 120 minutes de vol à la vitesse de croisière avec un moteur en panne (OEI) pour les avions capables de
poursuivre leur vol jusqu’à un aérodrome avec une panne du ou des moteurs critiques en un point quelconque
de la route ou des déroutements planifiés; ou
ii) 30 minutes de vol à la vitesse de croisière pour tous les autres avions;
2) ne s’éloigne pas au-delà de la distance correspondant à 90 minutes de vol, à la vitesse de croisière, d’un site se
prêtant à un atterrissage d’urgence, dans le cas des avions certifiés conformément à la norme de navigabilité
applicable.
CAT.IDE.A.325 Casque
a) Les avions sont équipés d’un microcasque ou d’un laryngophone ou d’un dispositif équivalent pour chacun des
membres de l’équipage de conduite à leur poste désigné dans le compartiment de l’équipage de conduite.
b) Les avions volant en IFR ou de nuit sont pourvus, sur les commandes manuelles de contrôle en tangage et roulis, d’un
bouton d’alternat radio pour chacun des membres d’équipage de conduite requis.
CAT.IDE.A.340 Équipement radio pour les vols en VFR sur des routes navigables par repérage visuel au sol
Les avions exploités en VFR sur des routes navigables par repérage visuel au sol disposent de l’équipement de radio
communication nécessaire dans des conditions normales de propagation radio pour remplir les fonctions suivantes:
b) communiquer avec les stations ATC appropriées depuis tout point d’un espace aérien contrôlé dans lequel des vols
sont prévus; et
CAT.IDE.A.345 Équipement de communication et de navigation pour les opérations en IFR ou en VFR sur des
routes non navigables par repérage visuel au sol
a) Les avions exploités en IFR ou en VFR sur des routes non navigables par repérage visuel au sol sont dotés des
équipements de radiocommunication et de navigation qui satisfont aux exigences applicables de l’espace aérien.
b) L’équipement radio comprend au moins deux systèmes de radiocommunication indépendants permettant, dans des
conditions normales d’exploitation, de communiquer avec une station au sol appropriée à partir de tout point de la
route, déroutements compris.
c) Nonobstant le point b), pour les opérations sur de courtes distances en espace NAT MNPS sans traversée de l’Atlan
tique Nord, les avions sont équipés d’au moins un système de communication à grande distance au cas où des
procédures de communication différentes sont publiées pour l’espace aérien concerné.
d) Les avions disposent d’équipements de navigation suffisants pour assurer qu’en cas de panne d’un équipement à tout
moment du vol, les équipements restants permettent de naviguer en toute sécurité conformément au plan de vol.
e) Les avions effectuant des vols dont l’atterrissage est prévu en conditions météorologiques de vol aux instruments (IMC)
sont dotés d’équipements appropriés en mesure de fournir une aide jusqu’à un point à partir duquel un atterrissage en
vol à vue peut être effectué, pour chaque aérodrome où il est prévu d’atterrir en IMC, ainsi que pour tout aérodrome
de dégagement désigné.
b) Si les produits de données de navigation électroniques prennent en charge une application de navigation requise dans
le cadre d’une exploitation pour laquelle l’annexe V (partie SPA) exige une autorisation, l’exploitant démontre à
l’autorité compétente que le processus appliqué et les produits fournis présentent des niveaux d’intégrité adéquats
pour l’utilisation prévue des données.
c) L’exploitant contrôle en permanence l’intégrité tant des processus que des produits, soit de manière directe, soit en
surveillant la conformité des fournisseurs tiers.
d) L’exploitant assure la distribution et l’insertion en temps utile de données de navigation électroniques actualisées et
inaltérées à tous les avions qui le demandent.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/125
SECTION 2
Hélicoptères
CAT.IDE.H.100 Instruments et équipements — généralités
a) Les instruments et équipements exigés par la présente partie sont agréés conformément au règlement (CE)
no 1702/2003, à l’exception des éléments suivants:
1) fusibles de rechange;
2) torches électriques;
3) chronomètre de précision;
4) porte-carte;
6) mégaphones;
b) Les instruments et équipements qui ne sont pas exigés par la présente sous-partie et ne nécessitent pas d’agrément
conformément au règlement (CE) no 1702/2003, mais qui sont transportés à bord pendant un vol, sont conformes
aux dispositions suivantes:
1) les informations fournies par ces instruments, équipements ou accessoires ne sont pas utilisées par l’équipage de
conduite aux fins de satisfaire aux exigences de l’annexe I du règlement (CE) no 216/2008 ou des points
CAT.IDE.H.330, CAT.IDE.H.335, CAT.IDE.H.340 et CAT.IDE.H.345; et
2) les instruments et équipements n’ont pas d’incidence sur la navigabilité de l’hélicoptère, même en cas de panne ou
de défaillance.
c) Si un équipement doit être utilisé par un membre d’équipage de conduite à son poste pendant le vol, il doit pouvoir
être facilement utilisable depuis ce poste. Lorsqu’un même équipement doit être utilisé par plus d’un membre de
l’équipage de conduite, il doit être installé de manière à pouvoir être facilement utilisable depuis tout poste à partir
duquel il doit être utilisé.
d) Les instruments utilisés par tout membre de l’équipage de conduite sont disposés de façon à permettre au membre
d’équipage de conduite de lire facilement les indications depuis son poste, en devant modifier le moins possible sa
position et son axe de vision normaux lorsqu’il regarde en avant, dans le sens de la trajectoire de vol.
e) Tous les équipements de secours nécessaires sont facilement accessibles pour une utilisation immédiate.
b) si l’exploitant est autorisé par l’autorité compétente à exploiter l’hélicoptère en respectant les contraintes de la liste
minimale d’équipements de référence (LMER).
b) Outre les dispositions du point a), les hélicoptères exploités de nuit ou en IFR sont équipés:
1) d’un éclairage alimenté par le circuit électrique de bord aux fins d’assurer un éclairage approprié de l’ensemble des
instruments et des équipements indispensables à une exploitation sûre de l’hélicoptère;
2) d’un éclairage alimenté par le circuit électrique de l’hélicoptère assurant l’éclairage de tous les compartiments
occupés par des passagers;
3) d’une torche électrique pour chaque membre d’équipage requis à bord, facilement accessible depuis leur poste
désigné;
4) de feux de navigation/position;
5) de deux phares d’atterrissage, dont au moins un est réglable en vol de manière à pouvoir illuminer le sol devant et
derrière l’hélicoptère, ainsi que de part et d’autre de l’appareil; et
6) des feux prévus par le règlement international pour prévenir les abordages en mer s’il s’agit d’un hélicoptère
amphibie.
i) le cap magnétique;
iii) l’altitude-pression;
v) la vitesse ascensionnelle;
vi) le dérapage; et
b) Dans le cas où deux pilotes sont nécessaires pour l’exploitation, un dispositif additionnel séparé est disponible pour le
second pilote, aux fins d’afficher:
1) l’altitude-pression;
3) la vitesse ascensionnelle; et
4) le dérapage.
c) Les hélicoptères dont la MCTOM est supérieure à 3 175 kg ou tout hélicoptère volant au-dessus d’étendues d’eau sans
que la terre ferme soit en vue, ou lorsque la visibilité est inférieure à 1 500 m, sont équipés d’un dispositif destiné à
mesurer et afficher:
1) l’assiette; et
2) le cap.
d) Les hélicoptères dont la MCTOM est supérieure à 3 175 kg ou dont la MOPSC est supérieure à 9 disposent d’un
moyen de prévenir toute défaillance des systèmes anémométriques due à la condensation ou au givrage.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/127
1) le cap magnétique;
4) la vitesse ascensionnelle;
5) le dérapage;
6) l’assiette;
7) le cap stabilisé; et
b) Deux dispositifs de mesure et d’affichage de l’altitude-pression. Dans le cas d’une exploitation monopilote en VFR de
nuit, un altimètre barométrique peut être remplacé par un radio-altimètre.
d) Un moyen de prévenir les défaillances, en raison de la condensation ou du givre, des systèmes anémométriques exigés
aux points a) 3) et h) 2).
e) Un moyen d’informer l’équipage de conduite de la panne des dispositifs exigés au point d) dans le cas des hélicoptères:
1) pour lesquels un certificat individuel de navigabilité a été délivré à partir du 1er août 1999; ou
2) pour lesquels un certificat individuel de navigabilité a été délivré avant le 1er août 1999, dont la MCTOM est
supérieure à 3 175 kg, et la MOPSC est supérieure à 9.
1) est alimenté en permanence en régime d’exploitation normale et, en cas de panne générale du système d’alimen
tation électrique normal, par une source indépendante de celui-ci;
5) fonctionne de manière fiable pendant au moins 30 minutes ou la durée nécessaire pour voler jusqu’à un site
d’atterrissage de dégagement approprié lors d’une exploitation en terrain hostile ou en mer, la durée la plus longue
étant retenue, après une panne totale du système d’alimentation électrique normal, compte tenu d’autres charges
affectant le circuit de secours et des procédures d’exploitation;
7) est associé à un dispositif permettant d’alerter l’équipage de conduite lorsqu’il fonctionne sur son alimentation
électrique propre, y compris lorsqu’il s’agit de l’alimentation de secours.
g) Une prise de pression statique alternative aux fins de mesurer l’altitude, la vitesse air et la vitesse ascensionnelle.
L 296/128 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
h) Dans le cas où deux pilotes sont nécessaires pour l’exploitation, un dispositif séparé est disponible pour le second
pilote, aux fins d’afficher:
1) l’altitude-pression;
3) la vitesse ascensionnelle;
4) le dérapage;
5) l’assiette; et
6) le cap stabilisé.
i) Dans le cas de vols en IFR, un porte-carte placé de manière à permettre une lecture aisée et pouvant être éclairé pour
les vols de nuit.
CAT.IDE.H.145 Radioaltimètres
a) Les hélicoptères survolant des étendues d’eau sont équipés d’un radioaltimètre capable d’émettre une alerte sonore en
dessous d’une hauteur prédéterminée, ainsi qu’une alerte visuelle à une hauteur que le pilote peut sélectionner, dans le
cas d’un vol:
3) de nuit; ou
4) à une distance de la terre ferme correspondant à plus de trois minutes de vol à une vitesse de croisière normale.
b) Le système d’éclairage utilisé ne doit pas provoquer d’éblouissement ou de reflets susceptibles de gêner les membres
d’équipage dans l’accomplissement de leurs tâches.
b) nonobstant le point a), un hélicoptère dont la MOPSC est supérieure à 9 et inférieure à 20 est exempté de l’obligation
d’être équipé d’un système d’annonces publiques si:
2) l’exploitant est en mesure de démontrer que la voix du pilote est audible et intelligible pendant le vol depuis tous
les sièges passagers.
2) les hélicoptères dont la MCTOM est supérieure à 3 175 kg et dont le premier certificat individuel de navigabilité a
été délivré à partir du 1er janvier 1987.
b) Le CVR est en mesure de garder en mémoire les données enregistrées pendant au moins:
1) les deux dernières heures de fonctionnement dans le cas des hélicoptères mentionnés aux points a) 1) et a) 2) dont
le premier certificat individuel de navigabilité est délivré à partir du 1er janvier 2016;
2) la dernière heure de fonctionnement dans le cas des hélicoptères mentionnés au point a) 1) dont le premier
certificat individuel de navigabilité est délivré à partir du 1er août 1999 et avant le 1er janvier 2016;
3) les 30 dernières minutes de fonctionnement dans le cas des hélicoptères mentionnés au point a) 1) dont le premier
certificat individuel de navigabilité a été délivré avant le 1er août 1999; ou
4) les 30 dernières minutes de fonctionnement dans le cas des hélicoptères mentionnés au point a) 2) dont le premier
certificat individuel de navigabilité est délivré avant le 1er janvier 2016.
2) les communications vocales des membres de l’équipage de conduite via le système d’interphone et via le système
d’annonces publiques, si installé;
i) dans le cas d’hélicoptères dont le premier certificat individuel de navigabilité a été délivré à partir du 1er août
1999, les signaux sonores reçus via chaque microphone de membre d’équipage;
ii) dans le cas d’hélicoptères dont le premier certificat individuel de navigabilité a été délivré avant le 1er août 1999,
les signaux sonores reçus via chaque microphone de membre d’équipage, dans la mesure du possible;
4) les signaux vocaux ou sonores identifiant les aides à la navigation ou à l’approche envoyés aux casques ou aux
haut-parleurs.
d) Le CVR commence automatiquement à enregistrer avant que l’hélicoptère ne se déplace par ses propres moyens et
poursuit cet enregistrement jusqu’à la fin du vol, lorsque l’hélicoptère n’est plus en mesure de se déplacer par ses
propres moyens.
e) Outre les dispositions du point d), dans le cas d’hélicoptères visés au point a) 2) dont le premier certificat individuel de
navigabilité a été délivré à partir du 1er août 1999:
1) le CVR commence automatiquement à enregistrer avant que l’hélicoptère ne se déplace par ses propres moyens et
poursuit cet enregistrement jusqu’à la fin du vol, lorsque l’hélicoptère n’est plus en mesure de se déplacer par ses
propres moyens; et
2) en fonction de la disponibilité d’alimentation électrique, le CVR commence à enregistrer dès que possible pendant
les vérifications faites dans le poste de pilotage avant le vol, et jusqu’aux vérifications faites dans le poste de pilotage
immédiatement après l’arrêt des moteurs à la fin du vol.
L 296/130 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
1) les hélicoptères dont la MCTOM est supérieure à 3 175 kg et dont le premier certificat individuel de navigabilité a
été délivré à partir du 1er août 1999;
2) les hélicoptères dont la MCTOM est supérieure à 7 000 kg ou dont la MOPSC est supérieure à 9, et dont le premier
certificat individuel de navigabilité a été délivré à partir du 1er janvier 1989, mais avant le 1er août 1999.
2) la trajectoire de vol, la vitesse, l’assiette, la puissance du moteur et le fonctionnement et doit pouvoir garder en
mémoire les données enregistrées pendant au moins les 8 dernières heures de fonctionnement, pour les hélicop
tères visés au point a) 1) dont le premier certificat individuel de navigabilité est délivré avant le 1er janvier 2016;
3) la trajectoire de vol, la vitesse, l’assiette, la puissance du moteur et le fonctionnement et doit pouvoir garder en
mémoire les données enregistrées pendant au moins les 5 dernières heures de fonctionnement, pour les hélicop
tères visés au point a) 2).
c) Les données proviennent de sources de l’hélicoptère permettant d’établir une corrélation précise avec les informations
présentées à l’équipage de conduite.
d) Le FDR commence automatiquement à enregistrer avant que l’hélicoptère ne puisse se déplacer par ses propres moyens
et arrête automatiquement cet enregistrement une fois que l’hélicoptère n’est plus en mesure de se déplacer par ses
propres moyens.
1) les messages de communication par liaison de données relatifs aux communications ATS au départ et à destination
de l’hélicoptère, y compris les messages relatifs aux applications suivantes:
v) surveillance automatique en mode diffusion, dans la mesure du possible compte tenu de l’architecture du
système;
vi) données de contrôle opérationnel de l’aéronef, dans la mesure du possible compte tenu de l’architecture du
système;
2) les informations qui permettent la corrélation avec tout enregistrement associé lié aux communications par liaison
de données et stocké en dehors de l’hélicoptère; et
3) les informations relatives à la durée et à la priorité des messages de communication par liaison de données, compte
tenu de l’architecture du système.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/131
b) L’enregistreur utilise un mode d’enregistrement et de stockage numérique des données et des informations et permet
d’extraire rapidement lesdites données. La méthode d’enregistrement permet de faire correspondre les données à celles
enregistrées au sol.
c) L’enregistreur est capable de conserver les données enregistrées pendant au moins la même durée que celle définie
pour les CVR au point CAT.IDE.H.185.
e) Les exigences applicables à la logique de démarrage et d’arrêt de l’enregistreur sont les mêmes que celles applicables à
la logique de démarrage et d’arrêt du CVR figurant au point CAT.IDE.H.185 d) et e).
CAT.IDE.H.205 Sièges, ceintures de sécurité, systèmes de retenue et dispositifs de retenue pour enfants
a) Les hélicoptères sont équipés:
1) d’un siège ou d’une couchette pour toute personne à bord âgée d’au moins 24 mois;
2) d’une ceinture de sécurité pour chaque siège passager et de ceintures de retenue pour chaque couchette;
3) dans le cas des hélicoptères dont le premier certificat individuel de navigabilité a été délivré à partir du 1er août
1999, d’une ceinture de sécurité avec système de retenue de la partie supérieure du torse à utiliser dans chaque
siège passager par chaque passager âgé d’au moins 24 mois;
4) d’un dispositif de retenue enfant pour chaque personne à bord de moins de 24 mois;
5) d’une ceinture de sécurité avec système de retenue de la partie supérieure du torse intégrant un dispositif de retenue
automatique du torse de l’occupant dans le cas d’une décélération rapide, sur chaque siège de membre d’équipage
de conduite;
6) d’une ceinture de sécurité avec système de retenue de la partie supérieure du torse sur les sièges pour le nombre
minimal requis de membres d’équipage de cabine.
2) comporte, sur les sièges des membres d’équipage de conduite ainsi que sur les sièges pour le nombre minimal
requis de membres d’équipage de cabine, deux sangles d’épaule et une ceinture de sécurité qui peuvent être utilisés
séparément.
2) tenues à jour.
Tableau 1
Besoins minimaux en oxygène pour les hélicoptères complexes non pressurisés
1) Occupants des sièges du comparti La totalité du temps de vol à des altitudes-pression supérieures à 10 000 ft.
ment de l’équipage de conduite se
trouvant en service et membres
d’équipage qui assistent l’équipage
de conduite dans ses tâches
2) Membres d’équipage de cabine La totalité du temps de vol à des altitudes-pression supérieures à 13 000 ft
requis et toute période de plus de 30 minutes à des altitudes-pression supérieures à
10 000 ft mais ne dépassant pas 13 000 ft.
3) Membres d’équipage supplémen La totalité du temps de vol à des altitudes-pression supérieures à 13 000 ft.
taires et 100 % des passagers (*)
4) 10 % des passagers (*) La totalité du temps de vol après 30 minutes à des altitudes-pression supé
rieures à 10 000 ft, mais ne dépassant pas 13 000 ft.
(*) Le nombre de passagers figurant au tableau 1 fait référence aux passagers réellement transportés à bord, y compris ceux âgés de
moins de 24 mois.
Tableau 2
Besoins minimaux en oxygène pour les hélicoptères non pressurisés à motorisation non complexe
1) Occupants des sièges du comparti La totalité du temps de vol à des altitudes-pression supérieures à 13 000 ft
ment de l’équipage de conduite se et toute période de plus de 30 minutes à des altitudes-pression supérieures à
trouvant en service, membres 10 000 ft mais ne dépassant pas 13 000 ft.
d’équipage qui assistent l’équipage
de conduite dans ses tâches et
membres d’équipage de cabine
requis
2) Membres d’équipage supplémen La totalité du temps de vol à des altitudes-pression supérieures à 13 000 ft.
taires et 100 % des passagers (*)
3) 10 % des passagers (*) La totalité du temps de vol après 30 minutes à des altitudes-pression supé
rieures à 10 000 ft, mais ne dépassant pas 13 000 ft.
(*) Le nombre de passagers figurant au tableau 2 fait référence aux passagers réellement transportés à bord, y compris ceux âgés de
moins de 24 mois.
b) Au moins un extincteur à main est placé, ou est facilement accessible pour utilisation, dans chaque office ne se
trouvant pas dans la cabine principale.
c) Au moins un extincteur à main est disponible pour utilisation dans chaque compartiment cargo accessible en vol aux
membres d’équipage.
d) La nature et la quantité d’agent extincteur doivent être adaptées aux types d’incendies susceptibles de se déclarer dans
le compartiment où l’extincteur est destiné à être utilisé, et réduire au minimum les risques de concentration de gaz
toxiques dans les compartiments occupés par des personnes.
e) Les hélicoptères sont équipés du nombre d’extincteurs à main atteignant au moins le nombre prévu au tableau 1,
placés dans un endroit approprié pour être facilement accessibles dans chaque compartiment passagers.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/133
Tableau 1
Nombre d’extincteurs à main
7 – 30 1
31 – 60 2
61 – 200 3
Figure 1
Indication des zones de pénétration
CAT.IDE.H.270 Mégaphones
Les hélicoptères dont la MOPSC est supérieure à 19 sont équipés d’au moins un mégaphone portatif alimenté par
batteries, facilement accessible pour utilisation par les membres de l’équipage en cas d’évacuation d’urgence.
1) d’un système d’éclairage de secours disposant d’une alimentation indépendante aux fins de fournir une source
d’éclairage général de la cabine pour faciliter l’évacuation de l’hélicoptère; et
2) de signes d’emplacement et de marquages des issues de secours visibles à la lumière du jour ou dans l’obscurité.
b) Les hélicoptères sont dotés d’un marquage des issues de secours visible à la lumière du jour ou dans l’obscurité
lorsqu’ils sont exploités:
1) en classe de performances 1 ou 2 lors d’un vol au-dessus de l’eau à une distance de la terre ferme correspondant à
plus de 10 minutes de temps de vol à une vitesse de croisière normale;
2) en classe de performances 3 lors d’un vol au-dessus de l’eau à une distance de la terre ferme correspondant à plus
de 3 minutes de temps de vol à une vitesse de croisière normale.
b) Les hélicoptères exploités en classe de performances 1 ou 2 utilisés lors d’opérations en mer, en vol au-dessus de l’eau
dans un environnement hostile et à une distance de la terre ferme correspondant à plus de 10 minutes de temps de
vol à une vitesse de croisière normale sont équipés d’un ELT automatique largable (ELT(AD)].
L 296/134 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
c) Un ELT de tout type est capable de transmettre simultanément sur les fréquences 121,5 MHz et 406 MHz.
1) en classe de performances 1 ou 2 lors d’un vol au-dessus de l’eau à une distance de la terre ferme correspondant à
plus de 10 minutes de temps de vol à une vitesse de croisière normale;
2) en classe de performances 3 lors d’un vol au-dessus de l’eau au-delà d’une distance franchissable en autorotation par
rapport à la terre ferme;
b) Chaque gilet de sauvetage ou dispositif individuel de flottaison équivalent est muni d’un dispositif électrique d’éclairage
destiné à faciliter la localisation des personnes.
a) en classe de performances 1 ou 2 lors d’un vol au-dessus de l’eau en soutien à des opérations en mer, à une distance
de la terre ferme correspondant à plus de 10 minutes de temps de vol à une vitesse de croisière normale, lorsque les
observations ou les prévisions météorologiques dont dispose le commandant de bord indiquent que la température de
l’eau sera inférieure à plus 10 °C pendant le vol, ou lorsque la durée estimée de sauvetage sera supérieure à la durée
estimée de survie;
b) en classe de performances 3 lors d’un vol au-dessus de l’eau à une distance de la terre ferme supérieure à la distance
franchissable en autorotation ou à la distance d’atterrissage forcé en sécurité, lorsque les observations ou les prévisions
météorologiques dont dispose le commandant de bord indiquent que la température de l’eau sera inférieure à plus
10 °C pendant le vol.
CAT.IDE.H.300 Canots de sauvetage, ELT de survie et équipement de survie lors de vols prolongés au-dessus de
l’eau
Les hélicoptères exploités:
a) en classe de performances 1 ou 2 lors d’un vol au-dessus de l’eau à une distance de la terre ferme correspondant à plus
de 10 minutes de temps de vol à une vitesse de croisière normale;
b) en classe de performances 3 lors d’un vol au-dessus de l’eau à une distance de la terre ferme correspondant à plus de
3 minutes de temps de vol à une vitesse de croisière normale, sont équipés:
1) s’ils transportent moins de 12 personnes, d’au moins un canot de sauvetage d’une capacité nominale correspondant
au moins au nombre maximum de personnes à bord, rangé de manière à faciliter son utilisation rapide en cas
d’urgence;
2) s’ils transportent plus de 11 personnes, d’au moins deux canots de sauvetage rangés de manière à faciliter leur
utilisation rapide en cas d’urgence, permettant ensemble d’accueillir toutes les personnes pouvant être transportées à
bord et, en cas de perte de l’un d’eux, ayant une capacité de surcharge suffisante pour accueillir toutes les personnes
présentes à bord de l’hélicoptère dans les canots restants;
3) d’au moins un ELT de survie (ELT(S)] pour chacun des canots de sauvetage exigés; et
4) du matériel de survie, y compris les moyens de subsistance adaptés à la nature du vol concerné.
c) d’équipements de survie additionnels pour l’itinéraire à suivre, en tenant compte du nombre de personnes à bord.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/135
CAT.IDE.H.310 Exigences additionnelles pour les hélicoptères effectuant des opérations en mer en zone mari
time hostile
Les hélicoptères exploités lors de vols en mer en zone maritime hostile, à une distance de la terre ferme correspondant à
plus de 10 minutes de temps de vol à une vitesse de croisière normale, satisfont aux exigences suivantes:
a) lorsque les observations ou les prévisions météorologiques dont dispose le commandant de bord indiquent que la
température de l’eau sera inférieure à plus 10 °C pendant le vol, ou lorsque le temps de sauvetage est estimé supérieur
au temps calculé de survie, ou si le vol est prévu de nuit, toutes les personnes à bord portent une combinaison de
survie;
b) tous les canots de sauvetage transportés à bord conformément au point CAT.IDE.H.300 sont installés de manière à
être utilisables dans l’état de la mer qui a servi à évaluer les caractéristiques d’amerrissage, de flottaison et d’équilibre de
l’hélicoptère aux fins de satisfaire aux exigences d’amerrissage dans le cadre de la certification;
c) l’hélicoptère est équipé d’un système d’éclairage de secours disposant d’une alimentation indépendante aux fins de
fournir une source d’éclairage général de la cabine pour faciliter l’évacuation de l’hélicoptère;
d) toutes les issues de secours y compris celles de l’équipage, ainsi que leurs dispositifs d’ouverture, sont clairement
marqués aux fins de guider les occupants qui utilisent les issues à la lumière du jour ou dans l’obscurité. Les marquages
en question sont conçus pour rester visibles si l’hélicoptère a chaviré et que la cabine est submergée;
e) toutes les portes non largables qui sont prévues comme issues de secours en cas d’amerrissage disposent d’un dispositif
de maintien en position ouverte, afin qu’elles n’interfèrent pas avec la sortie des occupants quelles que soient les
conditions en mer jusqu’au maximum exigé lors de l’évaluation de l’amerrissage et de la flottaison;
f) toutes les portes, fenêtres et autres ouvertures du compartiment passagers qui ont été évaluées comme étant adaptées
pour une sortie sous l’eau sont équipées d’un dispositif permettant leur ouverture en cas d’urgence.
g) les passagers et les membres d’équipage portent des gilets de sauvetage en toutes circonstances, sauf s’ils ont revêtu une
combinaison de survie intégrée qui répond aux exigences combinées de la combinaison de survie et du gilet de
sauvetage.
CAT.IDE.H.315 Hélicoptères certifiés pour une exploitation sur l’eau — équipements divers
Les hélicoptères certifiés pour être exploités sur l’eau sont équipés:
a) d’une ancre flottante et d’autres équipements nécessaires pour faciliter l’amarrage, l’ancrage ou la manœuvre de
l’hélicoptère sur l’eau, appropriés à sa taille, à son poids et à sa manœuvrabilité; et
b) d’équipements permettant d’émettre les signaux sonores prévus par le règlement international pour prévenir les
abordages en mer, le cas échéant.
b) Les hélicoptères sont conçus pour atterrir sur l’eau ou certifiés pour amerrir conformément au code de navigabilité
applicable ou munis d’équipements de flottaison de secours lorsqu’ils sont exploités:
1) en classe de performances 1 ou 2 lors d’un vol au-dessus de l’eau dans un environnement non hostile à une
distance de la terre ferme correspondant à plus de 10 minutes de temps de vol à une vitesse de croisière normale;
2) en classe de performances 2, lorsqu’ils décollent ou atterrissent au-dessus de l’eau, à l’exception du cas d’une
exploitation dans le cadre d’un service médical d’urgence par hélicoptère (SMUH) où, aux fins de réduire l’expo
sition, l’atterrissage ou le décollage depuis un site d’exploitation SMUH situé dans un environnement habité est
effectué au-dessus de l’eau;
3) en classe de performances 3 lors d’un vol au-dessus de l’eau à une distance de la terre ferme supérieure à celle
permettant un atterrissage forcé en sécurité.
CAT.IDE.H.325 Casque
Lorsqu’un système de radiocommunication et/ou de radionavigation est requis, l’hélicoptère est équipé d’un microcasque
ou d’un système équivalent, ainsi que d’un bouton d’alternat radio situé sur les commandes de vol pour chacun des pilotes
et/ou des membres d’équipage requis à leur poste désigné.
L 296/136 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
CAT.IDE.H.340 Équipement radio pour les vols en VFR sur des routes navigables par repérage visuel au sol
Les hélicoptères exploités en VFR sur des routes navigables par repérage visuel au sol disposent de l’équipement de
radiocommunication nécessaire dans des conditions normales de propagation radio pour remplir les fonctions suivantes:
b) communiquer avec les stations ATC appropriées depuis tout point d’un espace aérien contrôlé dans lequel des vols
sont prévus; et
CAT.IDE.H.345 Équipement de communication et de navigation pour les opérations en IFR ou en VFR sur des
routes non navigables par repérage visuel au sol
a) Les hélicoptères exploités en IFR ou en VFR sur des routes non navigables par repérage visuel au sol sont dotés des
équipements de radiocommunication et de navigation qui satisfont aux exigences applicables de l’espace aérien.
b) L’équipement radio comprend au moins deux systèmes de radiocommunication indépendants permettant, dans des
conditions normales d’exploitation, de communiquer avec une station au sol appropriée à partir de tout point de la
route, déroutements compris.
c) Les hélicoptères disposent d’équipements de navigation suffisants pour assurer qu’en cas de panne d’un équipement à
tout moment du vol, les équipements restants permettent de naviguer en toute sécurité conformément au plan de vol.
d) Les hélicoptères effectuant des vols dont l’atterrissage est prévu en conditions météorologiques de vol aux instruments
(IMC) sont dotés d’équipements appropriés en mesure de fournir une aide jusqu’à un point à partir duquel un
atterrissage en vol à vue peut être effectué, pour chaque aérodrome où il est prévu d’atterrir en IMC, ainsi que
pour tout aérodrome de dégagement désigné.
ANNEXE V
AGRÉMENTS SPÉCIFIQUES
[PARTIE SPA]
SOUS-PARTIE A
EXIGENCES GÉNÉRALES
b) qu’un programme de formation des membres de l’équipage de conduite participant à ces opérations a été établi;
c) que des procédures opérationnelles ont été établies, qui définissent:
1) les équipements devant être emportés à bord, y compris leurs limites opérationnelles et les inscriptions appropriées
sur la liste minimale d’équipements (LME);
SOUS-PARTIE C
EXPLOITATION SELON LES SPÉCIFICATIONS DE PERFORMANCES MINIMALES DE NAVIGATION (MNPS)
b) que les données affichées, témoins et commandes de navigation sont visibles et utilisables par chaque pilote qui occupe
son poste de service;
c) qu’un programme de formation des membres de l’équipage de conduite participant à ces opérations a été établi;
1) les équipements devant être emportés à bord, y compris leurs limites opérationnelles et les inscriptions appropriées
dans la LME;
4) les procédures d’urgence, y compris celles spécifiées par l’autorité responsable de l’espace aérien concerné;
SOUS-PARTIE D
OPÉRATIONS DANS UN ESPACE AÉRIEN AVEC MINIMUM DE SÉPARATION VERTICALE RÉDUIT (RVSM)
b) que des procédures de surveillance et de compte rendu des erreurs de maintien d’altitude ont été établies;
c) qu’un programme de formation des membres de l’équipage de conduite participant à ces opérations a été établi;
1) les équipements devant être emportés à bord, y compris leurs limites opérationnelles et les inscriptions appropriées
dans la LME;
d) d’un transpondeur de radar secondaire (SSR) transmettant l’altitude-pression, qui peut être raccordé au système de
mesure d’altitude utilisé pour le contrôle de l’altitude.
b) Des comptes rendus de ces événements sont envoyés à l’autorité compétente dans les 72 heures. Les comptes rendus
incluent une analyse initiale des facteurs à l’origine des erreurs et des mesures prises pour éviter que ces événements ne
se répètent.
c) Lorsque des erreurs de maintien d’altitude sont enregistrées ou reçues, l’exploitant prend des mesures immédiates pour
remédier aux conditions qui ont provoqué les erreurs et fournit sur demande des comptes rendus de suivi à l’autorité
compétente.
SOUS-PARTIE E
OPÉRATIONS PAR FAIBLE VISIBILITÉ (LVO)
f) opération d’approche à l’aide de systèmes à vision augmentée (EVS) pour laquelle un crédit opérationnel est appliqué
pour réduire les minimums de portée visuelle de piste (RVR) d’un facteur ne dépassant pas le tiers de la RVR publiée.
1) chaque aéronef concerné est certifié pour une exploitation dans le cadre d’opérations CAT II; et
i) en étant automatiquement couplée à un système d’atterrissage automatique qui doit être agréé pour des
opérations CAT IIIA; ou
ii) à l’aide d’un système d’atterrissage par guidage tête haute (HUDLS) jusqu’à au moins 150 ft au-dessus du seuil.
b) L’exploitant n’effectue des opérations CAT II, OTS CAT II ou CAT III que si:
1) chaque aéronef concerné est certifié pour des opérations ayant une hauteur de décision (DH) inférieure à 200 ft, ou
aucune DH, et est équipé conformément aux exigences de navigabilité applicables;
2) un système d’enregistrement de la réussite ou de l’échec de l’approche et/ou de l’atterrissage automatique est établi
et maintenu afin de contrôler la sécurité globale de l’exploitation;
L 296/140 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
5) toute annonce de hauteur en dessous de 200 ft au-dessus du seuil de l’aérodrome est déterminée par un radio-
altimètre.
c) L’exploitant n’effectue des opérations d’approche à l’aide d’un EVS que si:
1) l’EVS est certifié aux fins de la présente sous-partie et combine les images obtenues par capteurs à infrarouge et les
informations de vol sur le HUD;
2) dans le cas d’opérations avec une RVR inférieure à 550 m, l’équipage de conduite est constitué d’au moins deux
pilotes;
3) pour les opérations CAT I, la référence visuelle naturelle aux repères de la piste est atteinte au moins à 100 ft au-
dessus du seuil de l’aérodrome;
4) pour les procédures d’approche avec guidage vertical (APV) et les opérations d’approche classique (NPA) effectuées
avec la technique CDFA, la référence visuelle naturelle aux repères de la piste est atteinte au moins à 200 ft au-
dessus du seuil de l’aérodrome et les exigences suivantes sont satisfaites:
ii) le segment d’approche allant du repère d’approche finale (FAF) jusqu’au seuil de la piste est direct et l’angle entre
la trajectoire d’approche finale et l’axe de la piste ne dépasse pas 2o;
iv) les composantes transversales du vent maximales établies lors de la certification de l’EVS ne sont pas dépassées.
1) si l’aérodrome a été agréé pour de telles opérations par l’État dans lequel il se trouve; et
2) des procédures d’exploitation par faible visibilité (LVP) ont été établies.
b) Si l’exploitant sélectionne un aérodrome sur lequel le terme LVP n’est pas utilisé, l’exploitant s’assure que des
procédures équivalentes satisfaisant aux exigences des LVP sont utilisées sur l’aérodrome en question. Cette situation
est clairement indiquée dans le manuel d’exploitation ou dans un manuel de procédures, avec des indications à
l’équipage de conduite sur la manière de déterminer si des LVP équivalentes sont appliquées.
1) satisfait aux exigences du manuel d’exploitation en matière de formation et de contrôle, et notamment d’entraî
nements sur entraîneurs synthétiques de vol (FSTD), en ce qui concerne l’exécution de vols dans les valeurs limites
de RVR/visibilité et de DH propres à la nature de l’exploitation et au type d’aéronef;
2) des LVP adéquates sont appliquées en fonction des informations reçues des services de la circulation aérienne (ATS);
b) Le pilote/commandant de bord a la certitude que l’état de l’aéronef et des systèmes embarqués pertinents est adéquat
pour l’opération spécifique à effectuer.
SOUS-PARTIE F
EXPLOITATION LONG-COURRIER D’AVIONS BIMOTEURS (ETOPS)
SPA.ETOPS.100 ETOPS
Dans le cadre d’une exploitation à des fins de transport aérien commercial, les avions bimoteurs ne sont exploités au-delà
d’une distance limite déterminée conformément au point CAT.OP.MPA.140 que si l’exploitant s’est vu délivrer un
agrément d’exploitation ETOPS par l’autorité compétente.
a) que la combinaison avion/moteur possède un agrément de type ETOPS en termes de conception et de fiabilité, pour
l’exploitation prévue;
b) qu’un programme de formation des membres de l’équipage de conduite et de tout le personnel d’exploitation
participant à ces opérations a été établi et que les membres de l’équipage de conduite et tout le personnel d’exploi
tation impliqués sont dûment qualifiés pour effectuer les opérations prévues;
c) que l’organisation et l’expérience de l’exploitant sont adéquates pour effectuer l’opération prévue;
b) Avant d’effectuer un vol ETOPS, l’exploitant s’assure qu’un aérodrome de dégagement en route ETOPS est disponible,
dans le temps de déroutement approuvé de l’exploitant, ou dans un temps de déroutement fondé sur l’état opéra
tionnel de l’avion en fonction de la LME, le temps le plus court étant retenu.
c) L’exploitant fait figurer au plan de vol exploitation et au plan de vol ATS tout aérodrome de dégagement en route
ETOPS requis.
b) L’exploitant indique dans le manuel d’exploitation la méthode pour établir les minimums opérationnels pour l’aéro
drome de dégagement en route ETOPS prévu.
Tableau 1
Minimums de préparation des vols pour un aérodrome de dégagement en route ETOPS
SOUS-PARTIE G
TRANSPORT DE MARCHANDISES DANGEREUSES
a) établit et maintient un programme de formation destiné à l’ensemble du personnel concerné et démontre à l’autorité
compétente qu’une formation adéquate a été dispensée à tout le personnel;
b) établit des procédures opérationnelles destinées à garantir la sécurité de manipulation des marchandises dangereuses à
toutes les étapes du transport aérien, qui contiennent des informations et des instructions concernant:
2) les exigences relatives à l’acceptation, la manutention, le chargement, l’arrimage et la séparation des marchandises
dangereuses;
3) les actions prises dans le cas d’un accident ou d’un incident de l’aéronef lorsque des marchandises dangereuses sont
transportées;
6) les tâches de tout le personnel concerné, particulièrement en ce qui concerne l’assistance au sol et la manutention
de l’aéronef;
c) assure que les marchandises dangereuses sont accompagnées des documents de transport requis, complétés par la
personne qui fait transporter les marchandises dangereuses par voie aérienne, sauf lorsque les informations applicables
aux marchandises dangereuses sont fournies sous forme électronique;
d) assure que lorsqu’un document de transport de marchandises dangereuses est fourni sous forme écrite, une copie du
document est conservée au sol où il sera possible d’y accéder dans un délai raisonnable jusqu’à ce que les marchandises
aient atteint leur destination finale;
e) assure qu’une copie des informations fournies au pilote/commandant de bord est conservée au sol et que ladite copie,
ou les informations qu’elle contient, sont aisément accessibles pour l’aérodrome du dernier point de départ et celui du
prochain point d’arrivée prévu, jusqu’à la fin du vol auquel se rapportent les informations;
f) conserve la liste de vérification en vue de l’acceptation, le document de transport et les informations transmises au
pilote/commandant de bord pendant au moins trois mois après la fin du vol;
SOUS-PARTIE H
EXPLOITATION D’HÉLICOPTÈRE ASSISTÉE PAR DES SYSTÈMES D’IMAGERIE NOCTURNE
1) effectue des opérations de transport aérien commercial (CAT) et est titulaire d’un CTA CAT délivré conformément à
l’annexe III (partie ORO);
b) Radio-altimètre. Les hélicoptères sont équipés d’un radio-altimètre capable d’émettre une alerte sonore en dessous d’une
hauteur prédéterminée, ainsi qu’une alerte sonore et visuelle à une hauteur que le pilote peut sélectionner, et qui son
directement identifiables pendant toutes les phases d’un vol NVIS.
c) Éclairage compatible NVIS des aéronefs. Pour compenser le champ réduit de vision périphérique et le besoin d’augmenter
la perception de la situation, les éléments suivants sont fournis:
1) un éclairage de la planche de bord compatible NVIS, si installé, pouvant éclairer les instruments de vol essentiels;
4) un dispositif permettant de déposer ou d’éteindre les lampes intérieures non compatibles NVIS.
d) Équipements NVIS supplémentaires. Les équipements NVIS supplémentaires suivants sont fournis:
1) une source d’alimentation de secours ou secondaire pour les jumelles de vision nocturne (JVN);
e) Toutes les JVN utilisées lors d’un vol NVIS sont de type, génération et modèle identiques.
f) Maintien de la navigabilité
1) Les procédures de maintien de la navigabilité contiennent les informations nécessaires pour effectuer l’entretien
régulier et l’inspection des équipements NVIS installés dans l’hélicoptère et couvrent au moins:
2) Toute modification ou toute maintenance ultérieures de l’aéronef sont conformes à l’agrément de navigabilité NVIS.
b) L’exploitant établit la hauteur de transition minimale à partir de laquelle une assistance au vol peut être initiée/arrêtée.
b) Expérience. L’expérience minimale du commandant de bord est d’au moins de 20 heures de vol en VFR de nuit en tant
que pilote/commandant de bord d’un hélicoptère avant d’entreprendre la formation.
c) Entraînement opérationnel. Tous les pilotes ont accompli l’entraînement opérationnel en suivant les procédures NVIS
reprises dans le manuel d’exploitation.
d) Expérience récente. Tous les pilotes et les membres d’équipage technique NVIS qui effectuent des opérations NVIS ont
accompli trois vols NVIS au cours des 90 derniers jours. L’expérience récente peut être à nouveau établie lors d’un vol
d’entraînement dans l’hélicoptère ou dans un simulateur de vol (FFS) agréé, comprenant les éléments du point f) 1).
e) Composition de l’équipage. L’équipage minimum est celui comportant le nombre de membres le plus élevé parmi ceux
spécifiés:
2) Membres d’équipage
i) Les programmes de formation de l’équipage: améliorent la connaissance de l’environnement de travail et des
équipements NVIS; améliorent la coordination de l’équipage et comportent des mesures pour réduire au
minimum les risques associés à l’entrée dans des conditions de faible visibilité, ainsi qu’aux procédures NVIS
normales et d’urgence.
SOUS-PARTIE I
OPÉRATIONS D’HÉLITREUILLAGE
1) effectue des opérations de CAT et est titulaire d’un CTA CAT délivré conformément à l’annexe III (partie ORO);
2) démontre à l’autorité compétente qu’il satisfait aux exigences contenues dans la présente sous-partie.
b) Des consignes de maintenance applicables aux équipements et aux systèmes d’hélitreuillage sont établies par l’exploi
tant en accord avec le fabricant et incluses dans le programme de maintenance de l’hélicoptère de l’exploitant
conformément au règlement (CE) no 2042/2003.
b) les opérations à terre de nuit, sauf dans le cas d’opérations d’hélitreuillage sur un site d’exploitation de service médical
d’urgence par hélicoptère (SMUH).
b) Expérience. Le niveau minimum d’expérience du commandant de bord qui conduit des vols HHO n’est pas inférieur à:
i) 1 000 heures en tant que pilote/commandant de bord d’hélicoptères, ou 1 000 heures en tant que copilote lors
de vols HHO, dont 200 heures en tant que pilote commandant de bord sous supervision; et
ii) 50 cycles d’hélitreuillage effectués en mer, dont 20 cycles effectués de nuit si des opérations de nuit sont
effectuées, un cycle d’hélitreuillage désignant un cycle d’abaissement et de levage du crochet du treuil.
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/145
i) 500 heures en tant que pilote/commandant de bord d’hélicoptères, ou 500 heures en tant que copilote lors de
vols HHO, dont 100 heures en tant que pilote commandant de bord sous supervision;
ii) 200 heures d’expérience opérationnelle dans des hélicoptères, acquise dans un environnement opérationnel
similaire à celui des opérations prévues; et
iii) 50 cycles d’hélitreuillage, dont 20 cycles effectués de nuit si des opérations de nuit sont effectuées.
c) Entraînement opérationnel et expérience. Réussite d’un entraînement conformément aux procédures HHO figurant dans le
manuel d’exploitation et expérience pertinente dans le rôle et l’environnement dans lesquels les opérations HHO sont
effectuées.
d) Expérience récente. Tous les pilotes et les membres d’équipage HHO qui participent à des opérations HHO ont effectué
au cours des 90 derniers jours:
1) dans le cas d’opérations de jour: toute combinaison de trois cycles d’hélitreuillage de jour ou de nuit, chacun
comportant une transition depuis et vers le vol stationnaire;
2) dans le cas d’opérations de nuit: trois cycles d’hélitreuillage de nuit, chacun comportant une transition depuis et
vers le vol stationnaire.
e) Composition de l’équipage. La composition minimale de l’équipage pour les opérations de jour ou de nuit est définie dans
le manuel d’exploitation. L’équipage minimal dépendra du type d’hélicoptère, des conditions météorologiques, du type
de mission et en outre, pour les opérations en mer, de l’environnement du site HHO, de l’état de la mer et des
mouvements du navire. L’équipage minimum n’est en aucun cas inférieur à un pilote et un membre d’équipage HHO.
f) Formation et contrôle
1) La formation et les contrôles sont exécutés conformément à un plan de cours détaillé approuvé par l’autorité
compétente et figurant au manuel d’exploitation.
2) Membres d’équipage
i) Les programmes de formation de l’équipage: améliorent la connaissance de l’environnement de travail et des
équipements HHO; améliorent la coordination de l’équipage et comportent des mesures pour réduire au
minimum les risques associés aux procédures HHO normales et d’urgence, ainsi qu’aux décharges d’électricité
statique.
ii) Les mesures mentionnées au point f) 2) i) sont évaluées lors de contrôles de compétences effectués de jour en
conditions météorologiques de vol à vue (VMC), ou lors de contrôles de compétences de nuit en VMC lorsque
des opérations HHO de nuit sont effectuées par l’exploitant.
b) Des extraits pertinents du manuel d’exploitation sont mis à la disposition de l’organisme pour lequel les opérations
HHO sont effectuées.
SOUS-PARTIE J
OPÉRATIONS DE SERVICE MÉDICAL D’URGENCE PAR HÉLICOPTÈRE
1) effectue des opérations de CAT et est titulaire d’un CTA CAT délivré conformément à l’annexe III (partie ORO);
2) démontre à l’autorité compétente qu’il satisfait aux exigences contenues dans la présente sous-partie.
L 296/146 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
SPA.HEMS.115 Communications
Outre la conformité avec les dispositions du point CAT.IDE.H, les hélicoptères effectuant des vols SMUH disposent
d’équipements de communication permettant les communications bidirectionnelles avec l’organisme pour lequel les
opérations SMUH sont effectuées et, dans la mesure du possible, de communiquer avec le personnel des services de
secours au sol.
Tableau 1
Minimums opérationnels SMUH
2 PILOTES 1 PILOTE
DE JOUR
500 ft et au-dessus Tel que défini par les mini 500 ft et au-dessus Tel que défini par les mini
mums applicables en VFR mums applicables en VFR
pour l’espace aérien pour l’espace aérien
DE NUIT
(*) Pendant la phase en route, la visibilité peut être réduite à 800 m pendant de cours instants lorsque le sol est en vue et que
l’hélicoptère est manœuvré à une vitesse permettant de voir les obstacles suffisamment tôt pour éviter la collision.
(**) Pendant la phase en route, la base des nuages peut descendre à 1 000 ft pour de courts instants.
b) Les conditions météorologiques minimales pour l’envoi en mission et la phase en route d’un vol SMUH effectué en
classe de performances 3 sont un plafond nuageux à 600 ft et une visibilité de 1 500 m. La visibilité peut être réduite
à 800 m pour de courts instants lorsque le sol est en vue et que l’hélicoptère est manœuvré à une vitesse permettant
de voir les obstacles suffisamment tôt pour éviter la collision.
b) Décollage et atterrissage
1) Les hélicoptères qui effectuent des opérations à destination/au départ de l’aire d’approche finale et de décollage
(FATO) d’un hôpital se trouvant dans un environnement hostile habité et utilisé comme base opérationnelle SMUH
sont exploités en classe de performances 1.
2) Les hélicoptères qui effectuent des opérations à destination/au départ de la FATO d’un hôpital qui se trouve dans un
environnement hostile habité et n’est pas utilisé comme base opérationnelle SMUH sont exploités en classe de
performances 1, excepté lorsque l’exploitant est titulaire d’une autorisation conforme aux dispositions du point
CAT.POL.H.225.
3) Les hélicoptères qui effectuent des opérations à destination/au départ d’un site d’exploitation SMUH situé dans un
environnement hostile sont exploités en classe de performances 2 et sont exemptés de l’autorisation exigée au point
CAT.POL.H.305 a), pour autant qu’ils respectent les dispositions des points CAT.POL.H.305 b) 2) et b) 3).
25.10.2012 FR Journal officiel de l’Union européenne L 296/147
4) Le site d’exploitation SMUH est suffisamment vaste pour assurer une marge suffisante par rapport à tous les
obstacles. Pour les opérations de nuit, le site est éclairé afin de permettre son repérage et celui de tout obstacle
présent.
SPA.HEMS.130 Exigences en matière d’équipage
a) Sélection. L’exploitant établit des critères de sélection des membres d’équipage pour les missions SMUH, en prenant en
compte l’expérience acquise.
b) Expérience. Le niveau minimum d’expérience du commandant de bord qui conduit des vols SMUH n’est pas inférieur à:
1) soit:
i) 1 000 heures en tant que pilote/commandant de bord d’un aéronef, dont 500 heures en tant que pilote/
commandant de bord d’hélicoptères; soit
ii) 1 000 heures en tant que copilote lors d’opérations SMUH, dont 500 heures en tant que pilote commandant de
bord sous supervision et 100 heures en tant que pilote/commandant de bord d’hélicoptères;
2) 500 heures d’expérience opérationnelle dans des hélicoptères, acquise dans un environnement opérationnel simi
laire à celui des opérations prévues; et
3) dans le cas des pilotes effectuant des vols de nuit, 20 heures de vol en VMC de nuit en tant que pilote/commandant
de bord.
c) Entraînement opérationnel. Réussite d’un entraînement opérationnel conformément aux procédures SMUH figurant dans
le manuel d’exploitation.
d) Expérience récente. Tous les pilotes effectuant des opérations SMUH ont à leur actif au moins 30 minutes de vol effectué
par seule référence aux instruments, en hélicoptère ou sur FSTD, au cours des six derniers mois.
e) Composition de l’équipage
1) Vol de jour. L’équipage minimum de jour est constitué d’un pilote et d’un membre d’équipage technique SMUH.
i) L’équipage peut être réduit à un pilote uniquement lorsque:
A) sur un site d’exploitation SMUH, le commandant de bord doit aller chercher des fournitures médicales
supplémentaires. Dans ce cas, le membre d’équipage technique SMUH peut rester sur place pour porter
assistance aux personnes malades ou blessées pendant que le commandant de bord effectue ce vol;
B) après l’arrivée au site d’exploitation SMUH, l’installation de la civière empêche le membre d’équipage
technique SMUH d’occuper le siège avant; ou
C) le passager médical a besoin de l’assistance du membre d’équipage technique SMUH pendant le vol.
ii) Dans les cas décrits au point i), les minimums opérationnels sont définis par les exigences applicables de
l’espace aérien; les minimums opérationnels SMUH figurant au tableau 1 du point SPA.HEMS.120 ne sont pas
utilisés.
iii) Le commandant de bord ne peut atterrir sur un site d’exploitation SMUH sans l’assistance du membre
d’équipage technique occupant le siège avant que dans le cas décrit au point i) A).
2) Vol de nuit. L’équipage minimum de nuit est constitué de:
i) deux pilotes; ou
ii) un pilote et un membre d’équipage technique SMUH dans des zones géographiques spécifiques définies par
l’exploitant dans le manuel d’exploitation, en prenant en compte les éléments suivants:
A) des points de repère au sol adéquats;
B) le système de suivi du vol pour la durée de la mission SMUH;
C) la fiabilité des installations d’observation météorologique;
D) la liste minimale d’équipements SMUH;
E) le concept de continuité de l’équipage;
F) la qualification minimale de l’équipage, la formation initiale et de maintien des compétences;
G) les procédures opérationnelles, y compris la coordination de l’équipage;
H) les conditions météorologiques minimales; et
I) d’autres considérations liées à des conditions locales spécifiques.
f) Formation et contrôle de l’équipage
1) La formation et les contrôles sont exécutés conformément à un plan de cours détaillé approuvé par l’autorité
compétente et figurant au manuel d’exploitation.
L 296/148 FR Journal officiel de l’Union européenne 25.10.2012
2) Membres d’équipage
i) Les programmes de formation de l’équipage: améliorent la connaissance de l’environnement de travail et des
équipements SMUH; améliorent la coordination de l’équipage et comportent des mesures visant à réduire au
minimum les risques associés au transit en route en conditions de faible visibilité, à la sélection de sites
d’exploitation SMUH, ainsi qu’aux profils d’approche et de départ.
A) lors de contrôles de compétences de jour en VMC ou de contrôles de compétences de nuit en VMC, lorsque
des opérations SMUH sont effectuées par l’exploitant; et
b) Personnel des services de secours au sol. L’exploitant prend toutes les mesures raisonnables pour s’assurer que le personnel
des services de secours au sol est familiarisé avec les équipements et l’environnement de travail SMUH, ainsi qu’avec les
risques associés aux opérations au sol sur un site d’exploitation SMUH.
c) Patient médical. Nonobstant les dispositions du point CAT.OP.MPA.170, des instructions ne sont données que si les
conditions médicales le permettent.
b) Des extraits pertinents du manuel d’exploitation sont mis à la disposition de l’organisme pour lequel les opérations
SMUH sont effectuées.
b) Sur chaque base opérationnelle, les pilotes disposent d’installations leur permettant d’obtenir des observations et des
prévisions météorologiques actualisées et disposent d’un système de communication suffisant avec les services de
contrôle de la circulation aérienne (ATS) appropriés. Des installations adéquates sont prévues pour la planification
de toutes les tâches.
2) 20 minutes de temps de vol à une vitesse de croisière normale pour des opérations dans une zone qui dispose de
sites d’atterrissage de précaution adaptés et disponibles.
SPA.HEMS.155 Avitaillement avec des passagers en cours d’embarquement, à bord ou en cours de débarque
ment
Lorsque le commandant de bord juge nécessaire d’effectuer un avitaillement avec des passagers à bord, cette opération
peut être effectuée avec les rotors à l’arrêt ou avec les rotors tournant pour autant que les exigences suivantes soient
satisfaites:
c) des équipements de lutte contre le feu d’une capacité suffisante sont placés de manière à être immédiatement
disponibles en cas d’incendie; et
d) du personnel est immédiatement disponible en suffisance pour éloigner les patients de l’hélicoptère en cas d’incendie.