TP Sclérometre Granulometrie

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Université 20 août 1955 SKIKDA

Faculté de Technologie

Département de GENIE CIVIL

Master

Spécialité : Ingénierie des matériaux

Travaux Pratiques

ANALYSE SUR BETON DURCI

ANALYSE GRANULOMÉTRIQUE

Réalisé par : SOLTANE CHEIBOUT TOUFIK Encadré par :


AYACHI

SOMMAIRE
PARTIE I. ANALYSE SUR BETON DURCI………..
……………………………………………………………..…..……..……...1
I.1.
Introduction...............................................................................................................................................
.........2
I.2. Essai au scléromètre
………………………………………………………………………………...……………….
…………..2
I.2.1.
Définition…………………………………………………………………………………………………
…………............……….…2
I.2.2. But de
l’essai……………………………………………………………………………………………………
……………….……..3
I.2.3.
Principe…………………………………………………………………………………………………
……………………….………..3
I.3. Site et conduite de l’essai ……………………………………………………..
………………………………..….………….4
I.4. Mode opératoire………………………………………..
…………………………………………………………...……………..4
I.5. Résultats des essais au scléromètre……………………………………………………..
…………………….……….6

PARTIE II. ANALYSE


GRANULOMÉTRIQUE…………………………………………………………………………..
…………7

II.1. Introduction……………………………………….……………………..
…………………………………………………………….8
II.2 essai d’analyse granulométrique……………………………………..
………………………………………………………..8
II.2.1 Définition…………………………………………………………………………………………..
…………………………………….8
II.2.2 But de
l’essai……………………………………………………………………………………………………..
.……………………8
II.2.3 Principe de
l’essai……………………………………………………………………………………………………
………….…..8
II.3 Le matériel utilisé pour l’essai………………………………..………………………………….
…………………………9
II.4 Mode opératoire pour la réalisation de l’analyse
granulométrique……………………………...9
II.5 Résultats…………………………………..……………...
………………………………………………………………………….....10
II.6 L’analyse de résultat de l'Analyse
granulométrique………………………………………………..………10

TABLE DES FIGURES

Figure (I.1): Marteau de Schmidt ou le


Scléromètre…………………………………………………………………...….3
Figure (I.2): Principe du Scléromètre……………………………………………………………….
…………………….……….3
Figure (I.2): Essai de
Scléromètre………………………………………………………………………………………….
………..4
Figure (I.3): Abaque donnant la résistance de compression en fonction de l’indice sclérométrique
IS…………………………………………………………………………………………………………
………………….5
Figure (II.1): Une machine à tamiser + ensemble de tamis
normalisés………………………………….....……9
Figure (II.2): Graphique pour courbe
granulométrique…………………………………………………………….…..11

TABLE DES TABLEAUX

Tableau I.1 Essai


scléromètre………………………………………………………………………………………………
…..………6
Tableau II.2 Essai analyse granulométrique……………………………………………………..
…………………….……..10
PARTIE I

ANALYSE SUR BETON DURCI

I.1. Introduction
La construction d’un élément en béton armé se compose d’une succession d’étapes.

Après la conception de la forme et des détails et le dimensionnement de la section et des


armatures.

1
Intervient le choix définitif des matériaux nécessaires (type de béton et d’aciers), les critères
déterminant étant la résistance (état de ruine), la déformabilité (état de service), la durabilité
(protection des armatures) et la mise en place (réseau d’armatures et ouvrabilité du béton).

Le béton est considéré comme un solide après achèvement de la prise, mais il s'agit en
fait d'un matériau en perpétuelle évolution :

 La poursuite des réactions d'hydratation du ciment dure plusieurs années.

 Les variations du milieu ambiant amènent des changements lents dans la structure du béton.

La réalisation des mesures directes des propriétés de résistance mécanique du béton d'un
ouvrage bâti entraînera des contraintes destructives. « Essai destructives ».

C’est pour ces raisons qu’une nécessité accrue pour la mise au point des méthodes non
destructives s’est révélée essentiel.

Ces essais sont rapides, souple à mettre en œuvre, et apportent de surcroît une réponse globale
à l’échelle d’une structure, dans le cadre des contrôles d’ouvrages neufs ou en construction et
comme diagnostic d’état d’ouvrages anciens, ou ayant subi des dommages suite à une
catastrophe « incendie, séisme... ».

Plusieurs méthodes non destructives d'évaluation ont été mises au point. Desquels, une
estimation de la résistance peut être obtenue, tel que :

 Méthode de dureté superficielle ou essai au scléromètre

I.2. Essai au scléromètre:


I.2.1. Définition

Cet essai non destructif, a été développé par Ernst Schmidt en 1948. Connu aussi sous le nom
l’essai au marteau Schmidt ou essai au scléromètre.

La méthode de dureté superficielle consiste essentiellement à une auscultation du béton, en


utilisant une masse donnée activée par une certaine énergie puis mesurer ensuite le
rebondissement.

Figure (I.1): Marteau de Schmidt ou le Scléromètre


- Un marteau testeur gradué.
- Un bloc ou une enclume d’étalonnage permettant le réglage de l’appareil.
- Une pierre à polir.
I.2.2. But de l’essai :
Cet essai permet de contrôler les performances mécaniques des bétons et notamment la
résistance à la compression notée fc.
Afin d’évaluer la dureté et l’homogénéité de surface d’un parement en béton.

I.2.3. Principe
Il s’agit de mesurer le rebondissement d’une masselotte projetée par un ressort qui se
comprime lors de l’application de l’appareil contre la surface du béton à mesurer.
La hauteur du rebond de cette masselotte est lue sur une échelle graduée :

C’est l’indice sclérométrique noté Is .

Le principe de base de l’essai au scléromètre est que le rebond d’une masse élastique dépend
de la dureté de la surface sur laquelle frappe la masse, comme présenté sur la figure (I.2).

Figure (I.2): Principe du Scléromètre

I.3. Site et conduite de l’essai :


Le site lieu de l’essai et le mur de soutènement, située à proximité du département du génie
civil de la faculté de Technologie.
Un ouvrage en béton armé.

Pour cela nous avons:


- Établis un constat de l’état des support « mur de soutènement ».
- Vérifier que les surfaces de béton testées sont dans état brutes (sans enduit, peinture, couche
de laitance ou particules étrangères. Parfaitement planes et lisses (sans rugosités). Sinon on
procède à son polissage avec la pierre à polir pour avoir une surface moulée.
- S’assurer que les points de test ne doivent pas présenter des nids de gravier, des écaillages,
une porosité élevée, les armatures apparentes doivent être évitées.
- Eviter les régions proches des arrêtes de l’élément dans le choix des points d’essai.
-
I.4. Mode opératoire :
- La surface testée est une file divisée en points. On prend 20 mesures égale au nombre de
points. La distance entre 2 points de mesure est d'au moins 85 cm.
85 85 85 85 85

- Maintenir fermement le scléromètre de manière à permettre à la tige de percussion de


frapper perpendiculairement la surface d’essai,

- Augmenter progressivement la pression exercée sur la tige jusqu’au déclenchement du


choc,
- Après le choc, on enregistre la valeur indiquée par l’indice de rebondissement, appelé
indice sclérométrique ls.

Figure (I.2): Essai de Scléromètre

A partir de l’indice sclérométrique Is de la zone testée et de l’abaque fourni avec l’appareil


scléromètre. On peut déduire directement la résistance du béton
Figure (I.3): Abaque donnant la résistance de compression en fonction de l’indice sclérométrique
IS.

Remarque :

Pour plus de précision, les deux valeurs minimales et les deux valeurs maximales sont
écartées.

I.5. Résultats des essais au scléromètre :

Ouvrage : Mur de soutènement / département génie civil


SCLÉROMÈTRE Valeur résistance Fc28/
Indice sclérométrique ls
abaque
1 28 32
2 23 29
3 33 35
4 34 36
5 20 27
6 26 31
7 26 31
8 10 20
9 28 32
10 26 31
11 14 23
12 34 36
13 32 34
14 30 33
15 40 39
16 33 35
17 46 42
18 38 38
19 24 30
20 33 35
L’indice sclérométrique IS. Moyen = 29,25
MOYENNE
Fc 28 = 33,43

Tableau I.1 Essai scléromètre

Les essais n°8, n°11, n°15 et n°17 sont à négliger. On prend la moyenne des 18 essais.
La résistance moyenne peut être estimée à 33,43 MPA

On peut juger que le béton de la partie d’ouvrage étudié à partir des indications du
Scléromètre.
Présente une haute résistance.

Partie II

ANALYSE GRANULOMÉTRIQUE
II.1. Introduction
Les granulats sont nécessaires pour la fabrication des bétons, elles permettent de diminuer la
quantité de liant qui est économiquement onéreux.
Elles augmentent la stabilité dimensionnelle (retrait) et elles sont plus résistants qu’un mortier
de ciment.
On appelle granulat un ensemble de grains minéraux, de dimensions comprises entre 0 et 125
mm, de provenance naturelle ou artificielle,

II.2. Essai d’analyse granulométrique.

II.2.1 Définition
L’analyse granulométrique du sol, permet de caractériser le sol et de comprendre son
fonctionnement.
La répartition des différentes fractions granulométriques permet de classer le sol dans une
classe de texture, qui définit certains paramètres de comportement physiques, de rétention en
eau utile, de capacité à stocker les éléments fertilisants, de risques de pertes par lessivage

II.2.2 But de l’essai.


L’essai consiste à classer les différents grains qui constituent l’échantillon en utilisant une
série de tamis emboîtés les uns sur les autres dont les dimensions des ouvertures sont
décroissantes du haut vers le bas.

Ce classement permet de nommer, selon les deux limites des dimensions des grains, le
matériau analysé.
Le matériau est placé dans le tamis supérieur et le classement des grains s’obtient par
vibration de l’ensemble de la colonne des tamis.
Cette vibration peut être mécanique ou manuelle.
L’analyse granulométrique permet ainsi de connaitre les différentes classes granulaires en
fractionnant les matériaux à l’aide des tamis.

On appelle :
1. Le tamisage: Opération qui consiste à séparer les granulats en différentes fractions au
moyen d’une série de tamis de caractéristiques connues.
2. Le tamisât (ou passant) : c’est l’ensemble des matériaux qui passent à travers le tamis
3. Le refus: c’est l’ensemble des matériaux qui retenue sur le tamis

II.2.3. Principe de l’essai:


- L'essai consiste à fractionner au moyen d'une série de tamis, un matériau en plusieurs
classes granulaires de tailles décroissantes.
- Les masses des différents refus et tamisât sont rapportées à la masse initiale du matériau en
pourcentage.

Les pourcentages ainsi obtenus sont exploités sous forme graphique.


II.3. Le matériel utilisé pour l’essai
Figure (II.1): une machine à tamiser + ensemble de tamis normalisés

- une machine à tamiser


- une série de tamis conformes (08 tamis plus le fond)
- un couvercle qui évite la perte de matériau pendant le tamisage et un réceptacle de fond pour
recueillir le dernier tamis.
- une main écope pour le remplissage
- un balance de portée 5kg.

Matériau utilisée
- Echantillon de sable-
- l’échantillonnage la masse de l’échantillon est M = 2000 g

II.4. Mode opératoire pour la réalisation de l’analyse


granulométrique :
- Préparation de l’échantillon qui sera analysé. Le choix du matériau imposera aussi le choix
des tamis. L’échantillon choisi devra être sec.
- Monter la colonne de tamis dans l’ordre décroissant en mettant le tamis avec la plus grosse
maille en haut et le tamis avec la plus petite maille en bas, en finissant avec le fond de tamis et
le couvercle de la colonne.
- On Verse le matériau sec dans le tamis.
- On Ferme le couvercle de la colonne de tamise.
- Allumer le tamis pour secouer mécaniquement la colonne de tamis.

En observant que le tamisage de l’échantillon s’est achevé, on procède au pesage :


- Reprendre un à un les tamis en ajoutant le fond et le couvercle le tamisât intégrant le tamis
suivant et le refus restant dans le tamis initial.
- On détermine à l’aide de la balance électronique la masse de chaque refus.
- On réalise cette opération sur tous les refus y compris le matériau dans le fond de la colonne
de tamis
II.5. Résultats
 Peser le refus du tamis ayant la plus grande maille : soit Tamis 1 MM.
 Poursuivre la même opération avec tous les tamis de la colonne pour obtenir les masses des
différents refus cumulés.
 Les masses des différents refus cumulés sont rapportées à la masse totale de l'échantillon.
- On remplit le tableau correspondant avec les résultats des masses obtenues et calculant les
pourcentages de refus et tamisât pour chaque tamis.
- On trace sur la feuille de graphique vierge la courbe de granulométrie à l’aide des résultats
obtenus.

Le résultat de l’analyse granulométrique est représenté sur le tableau suivant :

Refus Cumulé Refus cumulé Tamisât


Tamis (mm) Refus Partiel (g)
(g) (%) cumulé (%)
1 9,1 9,1 0,46% 99,54
0,71 28,2 37,3 1,87% 98,13
0,5 179,4 216,7 10,84% 89,16
0,25 1655,6 1872,3 93,62% 6,38
0,18 95,2 1967,5 98,38% 1,62
0,125 15,9 1983,4 99,17% 0,83
0,09 1,6 1985 99,25% 0,75
0,063 2 1987 99,35% 0,65
Fond 3,5 1990,5 99,53% 0,47

Tableau II.2 Essai analyse granulométrique

On a :

S = R Cumulé + R Partiel = 1990,5 + 3,5 = 1994g


La perte = ((M – S ) / M).100 = ((2000 – 1994) / 2000).100 = 0.3% < 2%

Alors le résultat de tamisage est acceptable.

II.6. L’analyse de résultat de l'Analyse granulométrique :


Après traçage de la courbe granulométrique. (Voir graphique joint)
On constate que le pourcentage des éléments compris entre 0.315 mm et de 1 mm est de plus
> 65%.

Il s’agit d’un sol sable moyen.

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