Théorie Des Mécanismes - Introduction
Théorie Des Mécanismes - Introduction
Théorie Des Mécanismes - Introduction
Introduction
Théorie des mécanismes : Introduction
Objectifs :
• de vérifier l’aptitude d’un mécanisme existant à réaliser la
loi entrée/sortie recherchée,
• de mettre en évidence les conditions géométriques dont
dépend le bon fonctionnement du mécanisme.
• de rechercher des dispositions constructives pour lesquelles
on est certain de pouvoir les dimensionnement.
Théorie des mécanismes : Introduction
Classification :
On distinguera :
figure 2-a : les chaînes continues ouvertes (l = n – 1) ;
figure 2-b : les chaînes continues fermées (l = n) ;
figure 2-c : les chaînes complexes fermées (l > n).
Théorie des mécanismes : Chaînes de solides
Chaîne ouverte
Chaîne complexe :
𝜸=𝟏−𝒏+ 𝒍
« γ » est appelé nombre cyclomatique de la chaîne complexe.
La connaissance du nombre cyclomatique est intéressante car elle permet de
définir de nombre minimal de chaîne à étudier pour décrire le mécanisme.
Pour un mécanisme ayant le graphe de
liaison ci-contre:
Parmi Les six cycles, les cycles 1, 2 et 3 par exemple sont indépendants.
En effet : g = 9 - 7 + 1= 9 - 6 = 3
Théorie des mécanismes
Objectif :
L’analyse géométrique d’un mécanisme permet de mettre en évidence les relations
entrée/sortie.
Hypothèses de l’étude :
L'étude des mécanismes repose sur deux hypothèses fondamentales :
Les contacts entre les pièces sont modélisés par des liaisons parfaites :
• Liaison sans jeu,
• Contact sans déformation locale,
• Contact maintenu,
• Contact sans frottement (la puissance développée par les efforts de
contact est nulle).
Théorie des mécanismes : L’analyse géométrique d’un mécanisme
Référentiel :
En associant :
• un point origine (O),
• une base orthonormée directe 𝐵 = 𝑥, Ԧ 𝑦,
Ԧ 𝑧Ԧ
On constitue un repère orthonormé direct nommé ; 𝑅 = 𝑂, 𝑥, Ԧ 𝑦,
Ԧ 𝑧Ԧ
La position d'un point quelconque de l'espace peut être définie sans ambiguïté
dans ce repère.
Coordonnées opérationnelles
• xB et yB sont les coordonnées du point B en bout de chaîne dans le repère
Relation directe :
En écrivant la relation du vecteur position OB :
Et exprime les coordonnées xB et yB en fonction de 1 et 2.
Théorie des mécanismes : Loi entrée-sortie d'un mécanisme
Loi géométrique entrée-sortie d’une chaîne simple fermée :
La fermeture géométrique :
Elle consiste à écrire la relation de vecteurs-position traduisant la fermeture de la chaîne.
La fermeture sur les vecteurs positions est réalisée par l'écriture d'une relation de Chasles:
𝑶𝟎 𝑶𝟎 = 𝑶𝟎 𝑶𝟏 + 𝑶𝟏 𝑶𝟐 + 𝑶𝟐 𝑶𝟑 . . . +𝑶𝒏 𝑶𝟎 = 𝟎
Les projections de ces relations dans une base orthonormée donneront 3 relations scalaires entre
les paramètres du mécanisme, dans un cas spatial, et 2 pour une étude plane.
Théorie des mécanismes : Loi entrée-sortie d'un mécanisme
Loi entrée-sortie d’une chaîne simple fermée :
Par fermeture géométrique ou une fermeture angulaire
Application : Système bielle manivelle
Le système bielle-manivelle permet de transformer un mouvement de rotation
en mouvement de translation (ou inversement).
Schéma cinématique et paramétrages ;
Théorie des mécanismes : Loi entrée-sortie d'un mécanisme
Loi entrée-sortie d’une chaîne simple fermée :
Par fermeture géométrique ou une fermeture angulaire
Calcul d’une loi d’entrée sortie par produit scalaire de 2 vecteurs d’orientation
relative constante
La loi entrée/sortie dans le cas de chaines fermées peut parfois se faire en
tenant compte de la particularité angulaire du système (conservation d’une valeur
angulaire lors du mouvement par exemple).
Dans le cas de mécanismes spatiaux, il est parfois nécessaire de traduire des
particularités géométriques :
• Perpendicularité :
Produit scalaire de 2 vecteurs d’orientation
OA ⊥ OB OA OB = 0
• Colinéarité :
OA // OB OA OB = 0
Théorie des mécanismes : Loi entrée-sortie d'un mécanisme
Loi entrée-sortie d’une chaîne simple fermée :
La loi entrée-sortie :
Elle s'établit simplement en écrivant que les deux axes du croisillon sont
perpendiculaires :
𝒖 .𝒗 = 𝟎
On trouve :
𝜃𝑠 𝒕 = 𝒂𝒓𝒄𝒕𝒂𝒏( 𝜃𝑒 (𝒕) 𝒄𝒐𝒔(𝜶 ))
Théorie des mécanismes : Loi entrée-sortie d'un mécanisme
Application : Réducteur :
Schéma cinématique :
r1 . Θ1 = r2 . Θ2
Théorie des mécanismes
Il faut pour cela que la vitesse V (M,2/1) soit constamment contenue dans le plan
de contact, ce qui se traduit par une projection nulle sur la normale, soit :
Mobilité_Hyperstatisme
Théorie des mécanismes :
Approche cinématique :
But :
Dégager le nombre de paramètres cinématiques à imposer afin de
déterminer toute la cinématique et déduire les lois entrées-sorties.
Hypothèses :
• Solide indéformable:
• Les liaisons parfaites.
La mobilité :
Est le nombre de paramètres cinématique indépendants qu’il faut
connaître pour définir les mouvements de toutes les pièces du mécanisme.
La mobilité utile :
La mobilité utile « mu » est la mobilité souhaitée du système qui entraîne le
mouvement de plusieurs pièces (loi entrée/sortie, …).
La mobilité interne :
La mobilité interne « mi » est une mobilité qui caractérise le mouvement
d’une pièce du mécanisme indépendamment des mouvements des autres pièces. Ce
mouvement est indépendant de la loi entrée sortie. Souvent, ces mobilités internes
sont dues à des rotations de pièces sur elle mêmes.
Théorie des mécanismes :
Approche cinématique_ Mobilité cinématique :
Calcul de la mobilité :
La recherche des mobilités interne et utile se fait à partir de l’analyse du schéma
cinématique ou à partir d’une étude cinématique de la chaîne complexe de solides.
n= N L
Ic = n
i =1
ci
Théorie des mécanismes :
Approche cinématique_ Mobilité cinématique :
V
(4/3) A, R + V(3/2) A,R + V(2/1) A,R + V(1/0 A,R = V(4/0) A,R
V A, 4 / 3 + V A,3 / 2 + V A, 2 /1 + V A,1/ 0 + V A, 0 / 4 = 0
4 / 3 + 3 / 2 + 2 /1 + 1/ 0 + 0 / 4 = 0
Théorie des mécanismes :
Nombre cyclomatique :
Le nombre de cycles indépendants du mécanisme est :
γ = l - n +1
EC = 6g
Théorie des mécanismes :
Approche cinématique_ Mobilité cinématique :
Noté; Rg[Ec].
m = IC - Rg[Ec]
Théorie des mécanismes :
Approche cinématique_ Mobilité cinématique :
m = IC - Rg[Ec]
h = EC - Rg[Ec]
si m=0, le mécanisme est immobile,
si m>0, le système est mobile de mobilité m.
La mobilité « m » ne peut pas être négative
Théorie des mécanismes :
n= N L
Is = n
i =1
si
Théorie des mécanismes :
Approche statique _ hyperstaticité :
Pour le solide 1
(S →S )+ (S →S )+ (Ext →S )= 0
(S →S )+ (S →S )= 0
0 1 2 1 1
Pour le solide 2
1 2 3 2
ES = 6 (Np - 1)
Théorie des mécanismes :
Approche statique _ hyperstaticité :
Ce système est un système linéaire avec second membre, qui peut être écrit sous la
forme matricielle suivante :
Théorie des mécanismes :
Approche statique _ hyperstaticité :
h = IS - Rg[Es]
Degré d'hyperstatisme Correspond au nombre d’inconnues de liaison que l’on
ne peut pas déterminer par le système.
Théorie des mécanismes :
Approche statique _ hyperstaticité :
h = IS - Rg[Es]
D’après le système d'équation , on peut déterminer le nombre m tel que :
m = IC - Rg[Ec] m = ES - Rg[Es]
Théorie des mécanismes :
Approche statique _ hyperstaticité :
• h < 0 : Pour une chaîne continue fermée, si le calcul conduit à h < 0, il est probable
que la détermination de mc n'a pas été faite correctement.
Théorie des mécanismes :
Méthode de la loi globale_Aspect statique :
On a deux relations :
h = IS - Rg[Es] m = ES - Rg[Es]
h= m + I S - ES
Théorie des mécanismes :
Méthode de la loi globale_Aspect statique :
Récapitulatif
Théorie des mécanismes :
Méthode de la loi globale_Aspect cinématique:
On a deux relations :
m = IC - Rg[Ec] m = ES - Rg[Es]
On a
h= m + I S - ES
Alors h= m - I C + EC
Théorie des mécanismes :
Méthode de la loi globale_Aspect cinématique:
Récapitulatif
Théorie des mécanismes :
Approche cinématique :
Degré d’hyperstaticité d’un mécanisme
Le degré d’hyperstaticité (h) d’un mécanisme caractérise la surabondance des
liaisons constituants le mécanisme.
Un système est isostatique (h=0) s’il est possible de déterminer la totalité des
inconnues de liaison en appliquant le principe fondamental de la statique à chacune
des pièces du mécanisme.
Chaque inconnue non déterminable par le PFS est un degré d’hyperstaticité
(H>0).
Analyse globale du degré d’hyperstatisme
Les relations déterminées jusqu’à présent permettent de trouver le degré de
mobilité cinématique ou le degré d’hyperstatisme à partir d’une étude analytique
aboutissant aux équations cinématiques.
L’écriture des systèmes d’équations est alors superflue. Une méthode de
détermination globale du degré d’hyperstatisme est préférée.
h = mu + mi + 6 g - I c