Ouvrages Hydrauliques - Docx3eme HYD
Ouvrages Hydrauliques - Docx3eme HYD
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Département Hydraulique
Mode d’évaluation:
Contrô le continu: 40%; Examen: 60%.
Chapitre1. Différents types de barrages et choix du profil type
Si le sol est trop déformable, les tassements sous le poids de l’ouvrage et ensuite les
mouvements sous la poussée horizontale seront difficilement supportés par la structure
monolithique d’un barrage poids, même équipé de joint, d’où un risque de fissures
anarchique ; cela exclut pratiquement les fondations non rocheuse, voire même les roches
faibles (craies, marnes), sauf cas d’ouvrages modestes. De même, une forte inclinaison des
poussées n’est pas acceptable par les fondations non rocheuses ; lorsqu’on ne peut pas faire
Autrement (barrage en rivière sur dépôts sableux par exemple), il est nécessaire de
dimensionner très largement le barrage en vue de réduire les inclinaisons des forces, et par
ailleurs, de renforcer le massif d’appui par des parois moulées ou palplanches.
En matière d’étanchéité, il s’agit d’une part de réduire les fuites en fondations susceptibles
de diminuer la rentabilité de l’aménagement, mais surtout de réduire autant que possible le
risque de sous-pression déstabilisatrice. On y parvient en plaçant sous le barrage :
Au pied amont, un organe artificiel d’étanchement, qui peut être soit une paroi moulée
en béton (béton normal ou béton plastique plus déformable), soit un écran d’injection :
en général, une seul ligne de forages dans les roches, mais 3 à 5 lignes dans les sols).
Quelques mètres (de l’ordre de 10 à 15% de charge d’eau) à l’aval de l’écran étanche,
une première ligne de drain foré, éventuellement tubés et munis de crépines, destinés à
recueillir le débit résiduel et à neutraliser les sous-pressions ; pour que ce résultat soit
effectif les drains doivent avoir un diamètre assez gros (100 mm minimum) et un
intervalle modéré (1.50 à 5 m).
En complément, on draine généralement aussi la masse de fondation située sous la
surface d’appui jusqu’au pied aval du barrage.
Dans les fondation rocheuses, la résistance mécanique est la plus part du temps limitée
par la présence de discontinuités, comme des failles ou des joints, qui découpent le
massif en blocs ; les discontinuités les plus dangereuses sont celles qui sont remplies
par des produits argileux de décomposition de la roche, car la résistance au
cisaillement de ces joints est faible, c’est la raison pour laquelle les reconnaissances
géotechniques doivent pouvoir identifier à coup sur la présence de surface de faiblesse
en fondation, surtout celles orientées horizontalement ou peu inclinées, et pouvant
donc déboucher sur l’aval.
Il n’existe pas de moyen économique d’améliorer sensiblement les propriétés
mécaniques des fondations rocheuses ; c’est la raison pour laquelle on déroche la
partie superficielle, souvent de moindre qualité, jusqu’à une profondeur permettant de
trouver un appui satisfaisant ; la profondeur varie de 1 à 10m (ou plus) selon le
gradient de qualité et la taille du barrage. De telles excavations sont effectuées à
l’explosif de manière contrôlées, c’est-à-dire avec une maille serrée, des charges
limitées, et un pré découpage périphérique afin de ne pas endommager la roche laissée
en place .
Chacun d’eux est défini par un niveau d’accélération et un spectre de fréquence, qui
serviront Dans le calcul de la structure .
I.3.1.5.Conditions générales d’environnement :
D’autres natures de données, moins importantes dans la mesure où elles n’influent que
rarement sur la faisabilité d’un barrage, sont toutefois indispensable pour mener le projet à
son terme : citons notamment les conditions climatiques (températures extrêmes, gel), qui
constituent des sollicitations supplémentaires du futur ouvrage, les propriétés chimiques de
l’eau, parfois agressive vis-à-vis de certains matériaux notamment le béton, la disponibilité de
matériaux de construction de qualité à proximité, les accès, etc. .
I.3.2.Matériaux disponibles :
La disponibilité dans le site, ou à proximité, de matériaux utilisable pour la construction
d’un barrage a une incidence considérable, souvent même prépondérante sur le choix du type
de barrage :
Sols utilisable en remblais ;
Enrochement pour remblai ou protection de talus,
Agrégats à béton (matériaux alluvionnaires ou concassés) ;
Liants (ciment, cendres volantes, …).
I.5.6.1. Avantages :
Dans les régions arides ou semi-arides, le barrage en surface connaît souvent d’importantes
pertes par évaporation de la retenue en saison sèche. A l’opposé, la retenue créée dans le sous
sol par un barrage souterrain n’en subit qu’à un degré beaucoup plus faible. La diminution du
volume utile de la retenue, due à l’évaporation, y est pratiquement nulle.
Le barrage souterrain dont le corps est logé dans le sous-sol présente une stabilité mécanique
remarquable par rapport au barrage en surface et ne nécessite donc pas d’entretien. Même s’il
est endommagé, les dégâts ne s’étendent pas aux régions d’aval.
Le barrage souterrain est destiné à l’exploitation des nappes phréatiques qui sont
réalimentées par des chutes de pluie. Permettant ainsi d’utiliser des ressources renouvelables, il
peut éviter le tarissement.
I.5.6.2. Inconvénients:
L’eau retenue par un barrage souterrain s’accumule dans les interstices des sols qui
constituent le réservoir. Le volume de la retenue est donc déterminé par le volume des vides
contenus, dans ces sols (porosité efficace) et n’atteint que 10 à 30 % du volume du réservoir
Le barrage empêche les eaux souterraines de s’écouler en aval et peut provoquer par
conséquent un tarissement dans les régions d’aval. Mais les nappes souterraines d’aval ne
dépendent pas toujours uniquement des eaux souterraines se trouvant à l’emplacement du
barrage. Il est par ailleurs possible de concevoir un barrage laissant passé une partie de l’eau
retenue. Ce problème peut donc être résolu par un choix judicieux de l’emplacement, fait en
tenant compte du mécanisme d’écoulement des eaux souterraines, ou par des modifications
ingénieuses de la structure du barrage.
Le barrage souterrain risque de provoquer une salinisation des sols superficiels du réservoir
à la suite de la remontée à la surface et de l’évaporation subséquente de l’eau retenue. Mais
ce phénomène ne peut se produire que lorsque la retenue est à un niveau proche de la surface
du sol. Il est donc possible d’éviter ce problème, en fixant le niveau maximal de la retenue à
une profondeur suffisante au-dessous de la surface du sol .