DM Chimie Revision

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DM Chimie

CCP PSI 2012


L’eau sous forme liquide est un élément essentiel à la vie telle que nous la connaissons. Néanmoins, elle doit aussi contenir une quantité
suffisante de dioxygène dissous pour réguler la nature de la faune et de la flore.
Diagramme potentiel-pH du manganèse
On donne le diagramme potentiel-pH du manganèse à 298 K, pour une concentration totale en manganèse dissous valant 1·10−2 mol.L−1
exactement. On s’intéresse aux espèces suivantes : Mn(s) , Mn(OH)2(s) , Mn(OH)3(s) , Mn3+ (aq) et Mn2+ (aq) .
On superpose en pointillés le diagramme E-pH de l’eau. Les frontières verticales se trouvent à pH=2,8 et pH=8,6 .

(1) Préciser le nombre d’oxydation du manganèse dans chacune des formes envisagées. En déduire quelles sont les espèces qui
correspondent à chacun des domaines numérotés de I à V.

(2) Rappeler les deux demi-équations “rédox” associées à l’eau. En déduire les deux équations des droites qui délimitent le domaine
de stabilité de l’eau, avec la convention habituelle P(H2(g) ) = P(O2(g) ) = 1 bar, à T = 298 K.

(3) D’après les positions des domaines de prédominance ou d’existence des différentes espèces liées au manganèse, déterminer les
valeurs approchées du pK s de Mn(OH)2(s) et du potentiel standard E ◦ (Mn2+ (aq) /Mn(s) ).

(4) Donner l’équation E = f (pH) de la frontière entre l’espèce II et l’espèce IV.

(5) Quelques expériences

(a) Lorsqu’on verse un morceau de manganèse dans de l’eau légèrement acidifiée, on observe un dégagement gazeux. De quel
gaz s’agit-il ?
(b) Avec la même expérience effectuée en milieu basique (pH≈11), on observe rapidement que le dégagement gazeux s’arrête.
Proposer une explication.

Dosage du dioxygène dissous :


Première étape : On remplit d’eau à doser une fiole de V0 = 250 mL jusqu’à son trait de jauge. On y place un barreau aimanté. On
ajoute ensuite quelques pastilles de soude et 2,00 g de chlorure de manganèse.

(6) On bouche immédiatement la fiole jaugée avant d’agiter jusqu’à dissolution des réactifs. Justifier cette opération.

(7) Écrire le bilan de la réaction chimique entre la soude et le manganèse (II).

(8) Écrire le bilan de la réaction chimique entre le composé obtenu par la réaction précédente et le dioxygène dissous dans l’eau.

(9) Justifier la nécessité de l’utilisation de la soude pour cette première étape du dosage.

1
Deuxième étape : On ouvre la fiole jaugée au bout de 30 minutes, on verse son contenu dans un erlenmeyer et on ajoute immédiatement
un peu d’acide sulfurique concentré et 1,00 g d’iodure de potassium.

(10) Pourquoi attendre un temps si long avant d’effectuer cette seconde étape ? Quelle(s) précaution(s) indispensable(s), liée(s) à la
sécurité, doit-on prendre lors de cette deuxième étape ?

(11) Après addition de l’acide sulfurique, sous quelle forme se trouve le Mn ?

(12) Ecrire le bilan de la réaction chimique entre ce composé et l’ion iodure. Quelle est la constante d’équilibre de cette réaction ?

(13) En fait, le diiode est peu soluble dans l’eau, mais soluble dans une solution contenant des ions iodures. On obtient alors un ion
I−
3 (aq) . La solution est alors limpide et de couleur jaune. Quelle équation doit-on écrire en toute rigueur pour cette deuxième
étape?

Troisième étape : On prélève alors un volume V t = 100 mL de cette solution et on la dose par une solution de thiosulfate de sodium de
concentration C t = 1,50 · 10−2 mol.L−1 . On utilise de l’iotect (thiodène) comme indicateur de fin de réaction qui donne une coloration
bleue à la solution en présence de I2(aq) .

(14) Quel instrument de verrerie faudrait-il utiliser pour mesurer ce prélèvement ?

Le dosage effectué cet hiver nous a donné un volume à l’équivalence : V eq = 15,3 mL avec une incertitude à 95% de 0,5 mL.

(15) Écrire l’équation bilan entre le thiosulfate et I−


3 (aq) , ou entre le thiosulfate et le diiode. Cette réaction peut-elle être considérée
comme totale ?
 
(16) En déduire la concentration de dioxygène dissous O2(aq) .
On précisera les différentes sources d’erreurs sur sa détermination, et on évaluera l’incertitude (avec 95% de confiance) sur cette
concentration. On mettra en évidence les éventuelles hypothèses formulées et on les vérifiera à l’aide du résultat final.
 
(17) Le même dosage, effectué au printemps, nous avait fourni une concentration O2(aq) = 4,32 · 10−4 mol.L−1 avec une incertitude
relative à 95% de 0,03. Ce résultat est-il en accord avec le dosage réalisé cet hiver ? Sinon commenter.

Potentiels standards à 298 K :


E ◦ (I2(aq) /I− (aq) ) = 0,62 V, E ◦ (S4 O62− (aq) /S2 O32− (aq) ) = 0,08 V
E ◦ (O2(g) /H2 O(l) ) = 1,23 V, E ◦ (H+ (aq) /H2(g) ) = 0,00 V.
RT
On prendra à 298 K : ln(x) = 0,06 log(x)
F
Masses molaires :
du chlorure de manganèse (MnCl2 , 4H2 O) : 198 g.mol−1 .
de l’iodure de potassium KI : 166 g.mol−1 .

2/2

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