FIche Management 1ère Année SEM
FIche Management 1ère Année SEM
FIche Management 1ère Année SEM
:
Une entreprise est un groupement humain hiérarchisé qui met en œuvre des moyens intellectuels,
physiques et financiers pour produire former, distribuer les richesses conformément à des buts
définis pour réaliser un profit.
l’ensemble des agents économiques ayant participé à l’activité de production de l’entreprise.
En Bref :
Une entreprise est un regroupement de moyens humains, matériels, immatériels (services) et financiers,
organisés pour réaliser un dessin, lucratif ou non, le plus souvent la fourniture de biens ou de services à un
ensemble plus ou moins ouvert de clients ou usagers, et ce, dans un environnement plus ou moins
concurrentiel.
Type de rémunération
Agents rémunérés
Le personnel Salaires
Richesses
l’entreprise
Les prêteurs Intérêts
La part de chaque agent dans la richesse créée dépend du degré de participation de celui-ci dans
l’activité économique.
1 Critères juridiques :
En fonction de la personne qui détient le capital et des objectifs retenus par l’entreprise, on distingue
deux types d’entreprises :
- les entreprises publiques : leur capital est détenu totalement ou en partie par l’Etat ou les
collectivités publiques.
- les entreprises privées où on distingue les entreprises individuelles dans lesquelles un seul
propriétaire assume tous les risques financiers (c’est le cas des artisans et des commerçants) ensuite
il y a les sociétés où plusieurs associés assument tous les risques (société de personnes) ou une partie
seulement (société de capitaux : SA, SARL).
2. Critères dimensionnels :
Les éléments ci-dessous pris séparément ou ensemble permettent de distinguer les petites,
moyennes et grandes entreprises.
- les Capitaux propres : mesurent entre autre l’importance des fonds apportés par les propriétaires.
Selon la nature de leur activité, les entreprises sont aussi classées par branche ou par secteur . Une
même entreprise peut se trouver classée dans plusieurs branches ; elle est par contre toujours
classée dans un même secteur, celui qui correspond à son activité principale.
- Les entreprises semi-publiques : ce sont des entreprises contrôlées par les pouvoirs publics (choix
d’investissement, niveau des prix, emploi…) mais où des personnes privées participent au financement ou à la
gestion.
- Les entreprises publiques : L’Etat détient l’intégralité du capital, et possède le pouvoir absolu de décision et
de gestion.
2. La classification dimensionnelle :
selon l’effectif : L’application des critères de mesure de la taille conduit à distinguer les petites entreprises
PE, les PME et les grandes entreprises. Le plus souvent, c’est le critère de l’effectif qui est retenu pour réaliser
cette partition. On distingue ainsi :
France: 0-9 === très petite 10-49 === petite E/se 50-499 === moyenne E/se > 500 == grande E/se
Le code des investissements de 1983 considère comme PME toute entreprise dont le C.A ne dépasse pas 7,5
millions de dirhams.
• Le secteur primaire: regroupe les E/ses liées à l’exploitation du milieu naturel, et aboutissant à la mise
à disposition de matières premières (agriculture, pêche, extraction minière)
• Le secteur secondaire: rassemble les E/ses qui réalisent la transformation des matières premières en
biens de production ou en biens de consommation (industrie, BTP…)
• Le secteur tertiaire: Inclut les entreprises réalisant la production de services (commerces, banques,
assurances, transport…)
Clark introduit un nouveau concept: “La loi des trois secteurs”. Le développement économique est lié à
l’évolution de la part respective de chacun des 3 secteurs dans l’activité économique;
D’aucuns aujourd’hui, parlent du secteur quaternaire : il concernerait les prestations intellectuelles (en
général, cette appellation désigne les sociétés de conseil informatique).
La logistique :
La logistique commence avec la localisation de l'entreprise; elle est liée à des facteurs économiques
(terrain, branchement eau, routes, impôts, main d'oeuvre, climat, localisation des clients, ...), sociaux
(niveau socio-culturel, conflits entre main d'oeuvre locale et celle amenée par l'entreprise, ...),
politiques et institutionnels (exonérations fiscales, aménagement de la région, réglementation, ...), et
techniques (climat, géographie, ...).
1-Optimiser le transport (taux de chargement des camions, possibilité de mutualiser avec des autres
entreprises)
5-Impliquer l’ensemble du personnel dans l’entreprise : L’implication est une source de motivations
6-Nouer des relations de partenariats avec les fournisseurs et les impliquer dans l’élaboration du
cahier de charges
Une multiplication des transports (l’absence de stock entraine des livraisons chaque jour) avec
pour conséquences une saturation du réseau routier et les nuisances environnementales
L'approvisionnement est aussi une branche de la logistique et elle constitue l'activité la plus
évolutive en raison des efforts pour en réduire le coût. Son domaine est limité à la gestion des flux
physiques mais on y ajoute la gestion des flux d'informations liés aux flux physiques. Optimiser le prix
des produits utilisés, la qualité des produits, les coûts (stockage, transport, commande,
assurance, ...), et les délais. Pour cela, il faut se poser bien des questions. L'une d'elles est le choix
entre un fournisseur unique (prix, ...) ou plusieurs fournisseurs (concurrence, mais qualité différente).
Aussi, faut-il sous-traiter ? Lors de la prise en considération des besoins d'approvisionnement, les
responsables doivent veiller que les besoins exprimés soient pertinents eu égard aux possibilités
offertes par le marché. Pour procéder à la sélection des fournisseurs, il est indispensable de bien
connaître les caractéristiques des produits à acheter et l'ensemble des possibilités offertes par le
marché: 4 critères : qualité, prix, service, condition de paiement. Les résultats de la négociation
acheteur/fournisseur dépendent du rapport des forces en présence, c'est-à-dire du pouvoir de
négociation des participants. A la réception de commandes, contrôles quantitatifs et qualitatifs.
L’organisation :
TAYLOR
Propension des gens à limiter leur effortMotivation=Salaire
Rationalisation de la production (OST :organisation scientifique du W)
Il faut que le système soit rigide dont les ouvriers n’ont aucune initiative
Sélection des hommes en fonction des taches et formation contrôle
étroit du travail et commandement éclaté :
==Division verticale du W :Séparation de la conception et de l’exécution
==D. Horizontale du W : Taches reparties, ouvriers spécialisés
==Autorité fonctionnelle :
La motivation est fondée sur des facteurs psychologiques, les conditions de travail ainsi
que la dynamique du groupe
LINKERT
Il distingue 4 types de management :
Mangement autoritaire : Faible communication/Centralisation des
décisions/Eloignement chef-subordonné
Management consultatif :Implication des subordonnés/Bonne communication/Travail
en équipe
Management paternaliste :Soumission des subordonnés /Faible communication/Travail
en équipe peu favorisé
Management Participatif :Excellente communication /Décentralisation des décisions
/Autocontrôle/Cohésion de l’organisation/Autonomie
===>Ce dernier est le meilleur selon LINKERT
ARGYRIS
La performance nécessite une confiance interpersonnelle :Aborder des sujets délicats
Il met en valeur l’apprentissage individuel afin de répondre aux nécessites qui sont
causées par la transformation continue des organisations.
HERZBERG
Distingue entre 2 facteurs de satisfaction du travail :
Facteurs d’hygiène :Conditions du travail/Salaire/Sécurité
====>Des facteurs dont la satisfaction est nécessaire pour éviter la démotivation, mais
influençant peu la motivation
====> Facteurs sur lesquels il faut agir afin de satisfaire et de motiver les salariés
MAC CLELLAND motivation par l’accomplissement
Il existe plusieurs besoins mais 3 sont fondamentaux :
ALDEFER
Il distingue entre 3 besoins essentiels :
B. D’existence :physiologique
B. De relations : Appartenance à un groupe
B. De croissance : Estime en soi
BARNARD
Il distingue entre organisation formelle et informelle :
Formel Ecole classique /InformelleEcole des relations humaines
Il distingue entre efficacité (niveau de performance identifié) et efficience (capacité de
satisfaction des membres) Les deux nécessitent la coopération
Il redéfini le concept d’autorité : Le subordonné ne suivra les ordres du leader que si il les
trouve légitimes et acceptables ou conforme aux objectifs
THEORIE DE CONTINGENCE
Selon cette théorie il n y a pas un système idéal d’organisation comme les classiques
pensent , l’organisation selon eux dépend de plusieurs facteurs internes et externes
FACTEURS INTERNES :
Technologique : (les travaux de WOODWARD) : Production a
l’unité(flexibilité)/Production en masse/Production en continue
Taille :si la taille de l’entreprise augmente il faut avoir recours Différenciation(+de
fonction-branches..)(LAWRENCE ET LORSH)/ Standardisation des produits /Formalité des
communications :(communication +complexe à gérer) /Décentralisation des décisions
(nouveau niveau de hiérarchie )
L’âge : Selon GRENIER L’entreprise passe par une série de phases liées entre elles :=>P1
Création=>P2 Direction =>P3 Délégation =>P4 Coordination =>P5 Collaboration interpersonnel
Stratégie : Alfred Chandler : changement de stratégie de l E/se=>Changement de structure
de L E/se
FACTEUR EXTERNES :
L’environnement
Selon BURNNS et STALKER L’entreprise est liée à l’environnement qui est instable/complexe
ce qui l’affecte
Marché StableStructure mécaniste(rigide)Centralisation
/Formalisation/Communication vertical
Marché instableStructure organique(flexibilité)Responsabilité partagée
/Communication horizontale
Théorie de contingence de l’organisation
Pas de méthode unique ou universelle d’une bonne gestion
Le design de l’E/se est équipé de son environnement avec qui il doit être en bonne
relation (même avec ses sous-ensembles)
Théorie de contingence du Leadership
L’efficacité du leadership dépend des demandes imposées par la situation
Théorie de contingence de décision (de Vroom et YETTON ou la théorie
normative de décision )
La prise de décision dépend de plusieurs facteurs :
La quantité d’information possédée par le leader et ses suiveurs
La probabilité que les suiveurs acceptent ou non la décision du leader
La théorie de GELINIER
DPO /DPPO L’efficacité est déterminée par la structure et non par les
techniques de production /Il faut faire confiance à la concurrence /La confiance en
l’homme est la base de sa participation à la production
La convention est mise en œuvre quand existe une zone d’incertitudes
LES STUCTURES ORGANISATIONNELLES
Définitions :
LUSSATO: Ensemble des relations non fortuites reliant des éléments entre eux (la S ne nait
pas spontanément)
Caractéristiques
Organes Fonctions
Opérationnel/D’exploitation Participe directement à la production/commercialisation
Services fonctionnels Soutient les organes opérationnels (finance, comptabilité…)
Etat-major Des experts qui conseillent et assistent
Relations :
Genre de structure :
Formelle : organes et liaisons hiérarchique entre les individus de l’entreprise
Informelle : Structure selon laquelle les gens de l’entreprise gèrent leurs relations (normes
partagés) Elle permet une meilleur circulation des informations mais de même elle peut
rendre inefficace l’action du dirigeant
Structure simple, claire, très stable et définit sans ambiguïté les responsabilités
Structure divisionnelle
Principe de décentralisation : chaque division => Responsable (décideur)
Risque de conflit entre les différentes divisions pour l’obtention de ressources, ce qui
entraine un risque de dés économies d’échelle
Structure matricielle :( Double commandement)
Chaque salarié : Un chef de projet / Responsable fonctionnel
Favorise les relations transversales et la collaboration entre les salariés sur un thème
commun
Elle se justifie en cas de : Nouveauté, coopération éphémère, incertitude sur les résultats, des
délais relativement strictes
Les nœuds : entités économique qui sont en Arcs : liaison entre nœuds (règles, procédures)
coopération
Les fonctions du réseau La structure du contrôle
Elle fait éclater les frontières de l’entreprise et la permet de s’adapter à l’environnement
Les composantes de l’organisation selon MINTZBERG
Centre Sommet Ligne Technostructure Fonctions de L’idiologie
opérationnel stratégique hiérarchique support
Production Haut Managers, Etat-major, Services non Eléments
dirigeants, supervisent le conseille, planifie, liés culturels
définissent la CO, appliquent organise directement à partagés au
stratégie de les décisions du la P° mais sein de
l’E/se S.S aident l’organisation,
la distingue
des autres
Pouvoir centralisé, ligne hiérarchique réduite, voir inexistante bonne capacité d’adaptation
Fonction du support élevé pour assurer la coordination entre les membres (ex : cabinet
d’expertise comptable, hôpitaux)
Importance des fonctions de support => Assurer la coordination entre les divisions
(Ex : Entreprises multinationale)
Organisation missionnaire :
Structure très informelle, repose sur les croyances (idéologie)
Plus précisément
Couts/Prix : Mise en concurrence des fournisseurs pour réduire les couts / assurer la
standardisation
Continuité : Prévoir les besoins/ Etablir des relations de partenariat avec le fournisseur
La gestion du stock
Stock : Ensemble des biens conservés pour être utilisés ou vendu
Ses rôles :
B : le stock de sécurité : faire face aux accélérations de consommation pendant le délai de
réapprovisionnement/ faire face à un retard de livraison
C : le stock de réapprovisionnement : niveau de stock à partir duquel il faut déclencher la demande
Indemnités de retard
FORMULE DE WILSON
Cout de possession : (Q/2+SS)*PU*t Q: nombre de pièces approvisionné, t: taux de
possession de l’entreprise, SS: stock de sécurité ; PU: prix unitaire
+
Cout de passation : (N/Q)*CL N : nombre de pièces consommé, CL: cout d’approvisionnement
= COUT TOTALE
JAT : les postes et les ateliers ne sont incités à produire que le nécessaire
S/ce commercial (dernier poste au niveau chronologique) ==Besoin==>S/ce
fabrication==Besoin d’approvisionnement==> Postes précédents KANBAN est détachée
est laissée au service amant=> Ordre de fabrication
Flexibilité mais le rendement de l’E/se est dépendant de ces sous-traitants => Pression
sur les salariés
La gestion de la production
Les systèmes de production
Le système de production est un résultat de plusieurs facteurs :
Production en discontinu : P° des produits finis différenciés, réalisée par des séries ou unités dont
l’implantation est réalisée en ateliers fonctionnels (mêmes postes dans une même usine) ou en
ligne/chaîne ou cellules/îlots
Production à la commande : P° incitée par le demande d’un client ou à partir d’un prototype, ne
débute qu’après la demande du client car l’E/se ne gère aucun stock
Production pour le stock : P° des biens de grande C° pour lesquels la demande est anticipée,
nécessite un SI afin de prévoir et de produire de grande quantités afin de réaliser les économies
d’échelles
A- Le processus de production
B- Le pilotage de la production
Pilotage par l’amont (flux poussés) : planification de P° qui anticipe les besoins de la clientèle,
nécessite la constitution des stocks à chaque stade de P°, un SI pour prévoir les besoins d’où
optimiser les coûts. Exemple : PBC (planification des besoins en composants) est un outil=>Ajuster
les délais de livraison
Pilotage par l’aval (flux tendus) : Un poste de P° ne produit que ce qui lui est demandé par le poste
situé directement en aval(JAT) tout est client et fournisseur, dans ce mode on vise 0stock
Le système d’information
Définition de l’information :
Une information est un renseignement concernant un objet, un événement, un concept, …
déterminé.
Elle est mémorisée sous la forme d’une collection de données (Ex : base de données).
R. Reix "informer c'est fournir des représentations pour résoudre des problèmes ; ces représentations
doivent être adaptées au contexte d'utilisation".
Définition du SI :
Reix : "Un SI est un ensemble organisé de ressources : matériel, logiciel, personnel, données,
procédures permettant d'acquérir, traiter, stocker, communiquer des informations (sous forme de
données, textes, images, sons, etc…) dans des organisations". Ces ressources sont interreliées
Pour ROWE2, l’organisation est un système finalisé au sein d’un environnement, elle utilise un système
d’information pour relier le système de production aux buts de l’organisation (alignement stratégique).
Son but est de fournir à chacun, au bon moment, les données fiables nécessaires à son travail.
Sa pertinence s’apprécie en fonction de sa capacité à répondre précisément aux besoins de
l’organisation sans générer de lourdeur.
2.2 – Les composantes du système d’information
Le SI détermine le fonctionnement de l’organisation, car chaque action nécessite de l’information.
Il constitue un facteur de régulation et de coordination des activités.
Il est nécessaire à toute décision:
- pour fournir les informations nécessaires sous une forme acceptable ;
- pour effectuer les simulations (exploration des choix possibles) ;
- pour communiquer les décisions, les objectifs associés ;
- pour contrôler l’effet des décisions et permettre des corrections éventuelles.
SI de direction, aide
stratégique, pilotage
SI opérationnel, transactionnel
Le découpage en systèmes ou sous-systèmes n’a rien d’absolu. Un autre découpage du système
d’information couramment utilisé en corrélation avec les sous-systèmes de l’organisation est le
suivant
Le système opérant, qui assure le fonctionnement courant, peut être associé à un MIS
(management information system).
Le système de décision est associé à un DSS (decision support system), en français SIAD
(système informatique d’aide à la décision, système d’information d’aide à la décision ou
système interactif d’aide à la décision).
Le rôle de la DSI a fortement évolué depuis son apparition dans les entreprises dans les années 70. La
tendance globale est la suivante :
- En termes d’architecture technique on est progressivement passé de système centraux (LE service
informatique) à des systèmes largement distribués (le client internaute passe commande depuis chez
lui) ;
- En termes d’organisation et de management on est progressivement passé d’une direction centrée
sur les technologies, puis sur les utilisateurs, enfin sur la stratégie ;
- En termes de stratégie on est passé d’un couplage très faible avec le SI à un couplage beaucoup
plus fort.
On parle « d’entreprise étendue » pour désigner un ensemble d’acteurs économiques associés pour
la réalisation de projets communs au sein d’alliances ou de partenariats. Pour une entreprise le
développement d’un SI capable d’interagir avec celui de ses partenaires (contexte de SI «
extraorganisationnel ») est un facteur clé de succès pour faire vivre, pérenniser et croître son
influence sur son secteur d’activité et son marché.
Plus le lien entre information et action est court, plus l’entreprise est disponible, réactive,
efficiente donc potentiellement rentable et capable de se différentier. Pour le contenu
opérationnel de l’information, on peut simplement prendre l’exemple de Google qui dispose
d’un avantage stratégique majeur car il possède la base d’information la plus complète sur le
Web
ERP/PGI
L'acronyme ERP signifie "Enterprise Ressource Planning" traduit en français par Progiciel de
Gestion Intégré ou PGI. Un PGI est un progiciel qui permet de gérer l'ensemble des
processus d'une entreprise intégrant l'ensemble de ses fonctions comme la GRH, la gestion
financière et comptable, l'aide à la décision, la vente, la distribution, l'approvisionnement,
…
Concrètement, les avantages de la mise en place d'un PGI sont les suivants:
L'intégrité et l'unicité du SI, c'est à dire qu'un PGI permet une logique et une ergonomie
unique à travers sa base de données, elle aussi unique au sens "logique". Ceci se traduit par
le fait qu'il peut exister plusieurs bases de données "physiques" mais celles-ci respectent la
même structure. En bref, un PGI permet d'éviter la redondance d'information entre différents SI
de l'entreprise.
Un PGI est un outil multilingue et multidevise, il est donc adapté au marché mondial, en
particulier aux multinationales.
Pas d'interface entre les modules, il y a synchronisation des traitements et optimisation des
processus de gestion. De même, la maintenance corrective est simplifiée car celle-ci est
assurée directement par l'éditeur et non plus par le service informatique de l'entreprise.
(Celui-ci garde néanmoins sous sa responsabilité la maintenance évolutive: amélioration des
fonctionnalités, évolution des règles de gestion, etc.).
Un PGI permet de maîtriser les stocks, élément important pour la plupart des
entreprises car les stocks coûtent chers
Dans certaines grandes entreprises, la formation des utilisateurs se fait en plusieurs étapes :
des formateurs (souvent des consultants ERP qui après avoir participé à plusieurs
implémentations de SI, se reconvertissent dans la formation ERP) forment d’autres
formateurs, nommés alors « super-user ». Ces derniers forment alors les « end-user », c'est à
dire les utilisateurs finaux.
Articles à lire
Bien que les formes de structure des organisations et leur processus de décision stratégique soit
une nouveauté du programme instauré par la réforme de la filière en 2016, le sujet de
management HEC de 2015 demandait déjà aux candidats de réfléchir quelles conséquences
l’acquisition d’une autre entité pouvait avoir sur la structure interne de l’entreprise. Le sujet de
2017 demandait cette fois de « décrire le processus de décision stratégique ». Si une partie de la
réponse devait mentionner les travaux de Learned, Guth, Andrews et Christensen de 1957 et leur
modèle LGAC d’analyse de décision stratégique des entreprises, car ce sont leurs travaux qui
démontré que cette analyse devait d’abord passer par un diagnostic externe de l’environnement
puis un diagnostic interne de l’entreprise (qui n’étaient ici pas demandés), l’autre devait
mentionner le caractère entrepreneur du dirigeant dans ses décisions, celui-ci n’ayant pas hésité
à se lancer sur un marché de niche jusque-là totalement délaissé en France, avec pour volonté
principale celle d’innover, ce mot étant martelé tout le long du sujet. Dès lors, les mots
entrepreneurs et innovation étant mis côte à côte, le nom de Schumpeter est la première chose
qui vient à l’esprit. Certes, c’est un auteur que l’on a plus l’habitude d’utiliser en économie, mais
les épreuves de HEC s’inspirent grandement, depuis la réforme, d’éléments de sociologie des
organisations directement tirés du programme d’ESH des ECE, en attestent les annexes
théoriques sur Herbert Simon, Elton Mayo, Coase ou encore Williamson ces dernières années.
Passons donc en revue (liste non exhaustive) quelques auteurs indispensables sur ces deux
notions très liées qui sont encore assez mal maîtrisées par les candidats car récentes.
Structure et prise de décision : de quoi parle-t-
on ?
Dans Structure et dynamique des organisations (1979), Henry MINTZBERG définie la structure
comme l’ensemble des règles et des moyens permettant au dirigeant de l’entreprise de répartir,
coordonner et de contrôler l’exécution des activités au sein de l’organisation afin de les orienter
dans un but commun : celui de réaliser les finalités de l’entreprise.
Dans La main invisible du manager (1973), Alfred Chandler distingue deux types de structure très
récurrentes : Les firmes en U et les firmes en M (de nombreux autres auteurs ont par la suite
théorisé d’autres structures mais nous nous concentrerons sur ce modèle).
La firme en U est l’organisation dans laquelle le pouvoir de décision est très centralisé. Peu
de libertés et de marges de manœuvres sont laissées au personnel. La division des tâches et
claire et précise et doit être rigoureusement respectée. La firme possède donc une structure très
rigide qui est difficile à remettre en cause. Ce type de structure correspond généralement aux
grandes entreprises. Seuls les dirigeants participent au processus de de décision, ceux en
dessous dans la hiérarchie devant se contenter d’exécuter les décisions. La rigidité qu’entraîne
ce type de structure est problématique lorsque l’entreprise se trouve dans un environnement
instable car sa rigidité l’empêchera d’être réactive et de s’adapter rapidement aux évolutions du
marché.
La firme en M, au contraire, est beaucoup plus souple. Bien qu’une répartition des activités soit
présente, les activités ne sont pas hermétiques. Les salariés ne sont pas « enfermés dans des
cases ». De plus, ceux-ci sont écoutés et peuvent influencer le processus de décision
stratégique. De par sa souplesse, la firme en M est beaucoup plus réactive et bien plus en
mesure de survivre dans un environnement incertain. Cependant, elle semble difficilement
applicable aux grandes entreprises où le nombre de salariés est bien trop important, et convient
donc parfaitement aux PME et TPE.
Ainsi, cette distinction entre firme en M et firme en U rappelle deux visions diamétralement
opposées de la « bonne structure » d’entreprise entre deux auteurs phares : Max Weber et
Joseph A. Schumpeter.
Ainsi, pour prendre un exemple concret, on remarque que dans le sujet 2017, le dirigeant de
l’entreprise correspond clairement à l’entrepreneur tel que le décrit Schumpeter. C’est un « risk-
taker » dont la volonté d’innover est sa principale motivation. Son organisation est donc une firme
en M où le processus de décision stratégique est décentralisé et motivé selon ses valeurs et son
instinct. Ce type de structure lui permet de prendre des décisions en adéquation avec son
environnement instable car cela lui permet d’être réactif. En outre, la souplesse est bien plus
pertinente dans une PME que la bureaucratie car cela entraînerait des rigidités dans le
processus de décision stratégique inutiles.
Commençons par le plus évident qui est celui de la taille. En effet, comme nous
l’avons déjà vu, la firme en U semble indispensable pour les grandes
entreprises tandis que la firme en M est beaucoup plus pertinente pour des
organisations plus petites. Mais la firme en U entraînant souvent de la rigidité,
ce qui peut causer la perte de l’entreprise dans un environnement toujours
plus instable et concurrentiel où la réactivité est clairement un facteur clé de
succès, les firmes ont de plus en plus tendance à limiter leur taille pour éviter
de devoir adopter une structure en U comme le décrit Ernst Schumacher
dans Small is beautiful (1973).
L’environnement est également un facteur qu’il faut nécessairement prendre en compte. BURNS
et STALKER, dans The management of innovation (1961) affirment que si la firme en U ne
pose pas de problème dans un environnement stable et prévisible où l’entreprise est un leader
incontestable, sa rigidité l’est beaucoup plus lorsque l’environnement exige de devoir s’adapter
en permanence pour survivre sur le marché.
Selon MASAHIKO AOKI dans The cooperative game theory of the firm (1984), la nationalité
de l’entreprise influence également la structure. Celui-ci constate notamment que les
entreprises japonaises adoptent plus souvent une structure en M tandis que les occidentaux
préfèrent la bureaucratie (il parle de firme en J pour la firme en M et de firme en H pour la firme
en U mais les caractéristiques essentielles sont identiques).
Enfin, selon Chandler, d’autres facteurs internes à l’entreprise peuvent faire évoluer sa structure.
Par exemple, l’acquisition de nouvelles technologies peuvent rendre la firme dépendante de
celle-ci et la rigidifié. La culture de l’entreprise peut également plus ou moins inciter les salariés à
participer aux processus de décision .
La longue traîne
EEM
Marketing digital
La longue traîne
En analysant le classement des meilleures ventes d’un site : on observe généralement que le
marché est composé de
-->quelques produits vendus en très grand nombre, qui occupent la tête du classement (top des
ventes),
Cependant, ces produits faisant l’objet d’une demande plus faible peuvent,
conjointement, représenter une part de marché égale ou supérieure à celle des meilleures
ventes.
=> Cela est rendu possible grâce à Internet qui permet à un site de proposer beaucoup plus de
choix qu’un magasin traditionnel et offre des moyens pour le mettre en avant .
->Par exemple, le site Amazon.com réalise 50% de ses ventes sur les 130 000 premières
références du site.
Cette pratique permet de solliciter de manière très ouverte des idées ou conseils des
consommateurs.
-> Par exemple, Coca-Cola a organisé en 2009 un concours vidéo avec eYeka où il était demandé
aux internautes Singapouriens de concevoir une publicité pour la boisson Coca-Cola Zero.
- Amélioration de la transparence des prix grâce à une meilleure information sur les prix ;
- La baisse des prix en ligne : Les sites de comparateurs de prix ont contribué à accentuer ces
phénomènes ;
- Les enchères. Elles ont connu une croissance importante avec le développement de
plateformes C to C qui permettent leur réalisation (eBay…) ;
- Yield management
- Prix test : Internet, de par son interactivité et ses possibilités de personnalisation, permet de
tester facilement l’impact d’un changement de prix.
Par exemple, Pixmania.com utilise Internet pour réaliser des expérimentations sur les prix et
déterminer la sensibilité prix de ses consommateurs
->supprimer les coûts associés à la vente des produits/services à travers le canal et répercuter
éventuellement cette économie sur le prix proposé au consommateur.
- les intermédiaires assurent un certain nombre de fonctions (informations sur le marché, effort
promotionnel, gestion du processus de commande et de la transaction, stockage et transport,
installation et service après-vente…). Les supprimer, signifie que ces fonctions devront être
supportées par les autres intermédiaires voire uniquement par le producteur dans le cas de la
vente directe ;
Stratégies multicanal/crosscanal
Aujourd’hui, grâce aux développements de l’e-commerce, de plus en plus d’entreprises optent
pour une stratégie multicanal : site Internet, magasin, centre d’appel, catalogue, Smartphone/tablettes…
- Démarche multicanal en « silos » : Plusieurs canaux où chaque canal est géré de manière
indépendante. L’ajout d’un site web marchand en complément d’un réseau de magasins s’est
fait de manière déconnectée des magasins et sans échanges possibles avec ceux- ci ;
Sur le site, les produits sont classés par univers et mis en scène dans un catalogue interactif.
Les fiches produits mettent en avant un ensemble d’éléments favorisant un comportement
Ikea met également à disposition du consommateur une application permettant de visualiser les
produits en situation dans son intérieur sur un plan 3D à l’échelle ou via réalité augmenté. Les
produits sont automatiquement ajoutés à sa liste d’achat
refuser de vendre sur Internet, vendre en ligne uniquement par le biais de revendeurs, vendre
en ligne uniquement sur son site ou bien vendre en ligne à la fois sur son site et celui de ses
revendeurs.
->Ils permettent à un site de générer rapidement un trafic ciblé à partir des moteurs de
recherche.
- Marketing viral : exploitation du bouche-à-oreille sur Internet (partage sur des réseaux sociaux
par exemple)
Salah-eddine Miadi
La théorie de la longue traîne a été popularisée en 2004 par Chris Anderson, rédacteur en chef du magazine américain,
2009). En analysant le classement des meilleures ventes d’un site, on observe généralement que le marché est composé de
quelques produits vendus en très grand nombre, qui occupent la tête du classement (top des ventes), et d’une multitude
d’autres produits vendus en nombre plus limité (traîne). Cependant, ces produits faisant l’objet d’une demande plus faible
peuvent, conjointement, représenter une part de marché égale ou supérieure à celle des meilleures ventes. Cela est rendu
possible grâce à Internet qui permet à un site de proposer beaucoup plus de choix qu’un magasin traditionnel et offre des
moyens pour le mettre en avant. Par exemple, le site Amazon.com réalise 50% de ses ventes sur les 130 000 premières
références grâce à Internet qui permet à un site de proposer beaucoup plus de choix qu’un magasin traditionnel et offre
des moyens pour le mettre en avant. Par exemple, le site Amazon.com réalise 50% de ses ventes sur les 130 000 premières
références du site.