CM - Psychologie Clinique S1
CM - Psychologie Clinique S1
CM - Psychologie Clinique S1
18/09 Examen terminal sur les cm et les textes : Ledoux, marc,E&bonnal , Pedinielli
I.INTRODUCTION ET DEFINITION
1-1La psychologie
Psychologia qui signifie le souffle, l’esprit, l’âme (psukhe) et la science, l’étude, la recherche(loggia)
C’est l’étude scientifique des fait psychique, la connaissance empirique ou intuitive des sentiments,
des idées, des comportements, des manières de pensée, de sentir et d’agir qui caractérise une
personne ou un groupe
Elle constitue différente théorie et différent modèle et également une pratique on peut l’appliqué
concrètement elle appartient aux sciences humaines et elle a pour vocation générale de
diagnostiquer de conseiller de soigner et d’éduquer
Les sources de la psycho sont philosophique la psycho est née de la rencontre entre la philo et la
médecine c’est après la seconde guerre mondiale qu’est née la licence de psycho et en 1968 que les
premier UFR de psycho sont apparues elle a dû s’émanciper de la philosophie pour ne pas rester que
sur de la théorie et de même avec la médecine pour ne pas rester qu’une pratique. De la médecine
on a gardé l’aspect thérapeutique et de la philo l’aspect éthique, le questionnement permanant et la
réflexion. La psycho clinique de développe à la fin du 19 -ème S et elle vient de la médecine.
1-2- Clinique :
Chevet du patient et désigne l’activité et une forme de savoir, la vocation d’un médecin est de
s’occuper de son patient et la démarche clinique se base sur qlq de malade se fonde sur la notion de
rencontre entre médecin et un malade et permet d’acquérir un savoir sur un sujet unique, on
reconnait notre patient comme étant singulier et unique. Elle implique une forme de subjectivité. Il y
a trois formes de subjectivité :
1. Celle du sujet qui a sont histoire de vie, son problème, il a un point de vu subjectif propre à
lui de ce qui lui arrive.
Psychologue : étude fac de psycho et à une licence de psycho et un master psycho. C’est un titre
protéger par la loi depuis 1985. Ne prescrit pas de médicaments mais dispose d’autre outils. Il y’a un
code de déontologie (le secret professionnel). Orientation psychothérapeutique divers selon les
différents courants.
Le psychiatre : la psychiatrie est la médecine des maladies mental les trois missions du psychiatre :
diagnostic, pronostic, traitement. Etude de médecine(6ans) + internat en psychiatrie(4ans). Ils vont
avoir une vue d’ensemble de leurs patients. Prescrit des médicaments, responsabilité médicale
Le psychanalyste : invente par Freud. La psychanalyse pose une hypothèse centrale que l’inconscient
existe et que tt nos conduites sont régies par notre inconscient. C’est à la fois un procédé pour
l’investigation des processus mentaux. C’est une méthode, une pratique psychothérapeutique. Et
c’est une série de concept qui rend compte du fonctionnement normal et pathologique de la vie
psychique. Le titre de psychanalyste n’est pas réglementé par la loi. Il faut en revanche avoir fait sa
propre psychanalyse. Et il faut faire une formation(8ans) et être reconnu.
Le psychothérapeute : il existe un décret de 2012 et le titre nécessite la validation d’une formation.
Psychologue clinique et le psychiatre peut avoir un titre de psychothérapeute sans formation.
2.Pierre Janet :
Philosophe, psychologue et médecin français.
Pionnier de la psychologie clinique en France. Car il va poser les bases d’une réelle psychologie
clinique, l’étude de la personne dans sa singularité. Il mentionne le therme de psychologie clinique
en 1887.
Il utilise se therme la dans le sens d’une psycho- philosophie, cad une psychologie édifier par les
philosophes à destination des médecins.
Il a une place importante car ca démarche a servi la psychologie clinique au travers de son intérêt
pour le particulier, par l’utilisation de l’écoute de l’observation fine et de l’étude de cas et grâce a sa
critique de l’excès de science.
3.juliette Favez-boutonnier :
Elle est fervente partisane de la psychologie clinique a mains nue elle met l’accent sur
l’intersubjectivité qui nait entre le thérapeute et le patient. Elle considère la psychologie clinique en
tant qu’étude de la personnalité singulière dans la totalité de sa situation et de son évolution
On lui doit la création du certificat de psychologie clinique a la sorbonne ne 1966, puis a la création
d’une UFR et grâce a son travail qlq année plus tard le premier titre de psychologie clinicien en 1971.
4.daniel Lagache (1903-1972) :
Philosophe, psychiatre et psychanalyste français. En 1949 il mène une conférence ou il va définir ce
qu’est la psychologie clinique.
C’est une psychologie concrète diriger par une méthode clinique dans l’objectif d’aider une personne
en souffrance.
5.Jean-Louis Pedinielli
Psychologue français a adopté une position similaire a celle de Lagache et pour lui la clinique c’est a
sous discipline de la psychologie dont l’objet est l’étude, l’évaluation, le diagnostic, l’aide et le
traitement de la souffrance psychique qlq soit sont origine. Pour lui on va utiliser plusieurs méthodes
et va maintenir l’alliance entre la méthode armée et à main nue pour lui les méthodes sont
complémentaires.
6. Lightner Witmer :
Psychologue américain, travail avec les enfants qui souffrent d’handicap mental et ouvre une clinique
psychologie en 1887 base sur la guidance parentale. Il va présenter sa nouvelle discipline à l’APA
(American psychological association) en 1896. L’APA va accepter sa discipline en 1919. Jusqu’en
1947 ou l’APA va mettre en place le statut de psychologue clinicien.
CM 2
Code de déontologie
Aux USA au canada et en Angleterre le psy doit être titulaire d’un doctorat pour obtenir le titre et le
droit de pratiquer.
L’internat de psychologie : dernière 2tape de la formation sous la supervision d’un docteur den
psychologie, les internes effectuent des diagnostic, évaluation, psychothérapies, recherche, etc…
II. LA PRATIQUE
1. Ou travaille les psychologues cliniciens ?
1. Savoir théorique
Ensemble des connaissances intellectuelles qui sont acquise a l’université à travers les lectures.
Il comprend de savoir connaitre les savoir historique.
Les aspects épistémologiques : les différentes théories qui sous-tendent les
L’épistémologie : c’est un savoir sur les savoirs.
2. Savoir faire
Capacité à mettre une œuvre une habilité gestuelle ou conceptuelle et les savoir nécessaire afin de
mener a bien une activité. Les savoir faire se développe a partir des savoir théorique. Ce sont toutes
les techniques dont va disposer le psychologue clinicien (échelle, test) pour réalise un bilan
psychologique. On retrouve dans les savoirs faires les capacités d’observations et les techniques
d’entretiens. Le savoir faire contient aussi toutes les techniques thérapeutiques. C’est compétence
vont s’acquérir et s’améliorer tout au long. Les qualités d’écriture et d’expression orale.
Tests projectifs : exploite les réponses spontanées des personne face a des stimulus
ambigus. Le patient va projeter de sa vie privée. La consigne laisse une certaine liberté de
réponse. Une certaine part d’ambiguïté du materiel qui ouvre donc différentes
interprétations possibles.
Le plus utilisé :
Le test de worchar (taches d’encres). Permet d’évaluer les lignes de force qui organise le
sujet.
Le TAT (thématique aperception test) par murray,1935. Montrer des dessins qui
représente une situation sociale, variée, ambiguë et on va demander au patient de
recompter des histoire a partir des dessins.
Le CAT enfant de moins de 7 ans (comme le TAT)
Le test de la patte noire. Il va choisir les planches et recompter les histoires est les classé
par préférences.
3. Savoir être
Capacité a manifesté des attitudes des comportements qui sont adapter aux différentes situations
que l’on va rencontrer
Compétence interrelationnelle, entrer en communication avec l’autre, les compétences qui vont
permettre de maintenir la communication et créer un climat propice a l’échange
Le tact : délicatesse, capacité d’adaptation dans nos apports aux autres.
L’écouter : capacité d’écoute, accueillir une parole de telle sorte que le patient se sente
compris et encouragé dans l’expression de cette parole.
L’empathie : disposition psychique a se représenter la représentation d’autrui. (les
émotions).
Savoir
théoriques
Savoir
Savoir
faire
être
L’observation est une déformation/ mutilation de la réalité, ne rend pas compte de l’entièreté de la
situation vécu.
Il est difficile d’observer, on doit avoir une position de modestie, de prudence, puisque les choses
peuvent nous échapper.
Les dérives :
L’observation du patient se fait dans un certain cadre. C’est le cadre qui rend intelligible les éléments
de l’observation. On ne peut pas tout observer on doit choisir. Comprendre la fonction
métaphorique, comprendre les logiques qui son propre a ses propres fonctionnements.
1. L’observation externe
Chaque seconde on est confronté a plusieurs millions d’information. On va donc en percevoir qu’une
partie, on sélectionne une partie. Cette selection se fait en fonction de notre attention et de la
fluidité de la quel on peut déplacer cette attention. L’observation est la capacité a déplacer son
attention de manière suffisamment fluide pour pouvoir intégrer les différents registre de la
communication. On va transformer aussi l’information autrement dit on va construire. La perception
est une construction.
Merleau-Ponty : « L’organisme donne forme a son environnement en même temps qu’il est façonné
par lui »
On vie dans une illusion et la vie qu’on se représente est une hallucination, mais suffisamment stable.
(Winnicott)
Faire une différence entre perception et construction est un leurre. Pensée qu’il existerait une
perception objective est un leurre. Ce que nous percevons est partielle on retient que ce qui est le
plus signifiant pour nous.
Le langage non verbale : la posture du patient, comment il s’assoit, le regard, qu’es-ce qu’il
regarde, comment il s’adresse a nous, ca respiration.
D’après Fritz : Le patient va nous adresser quelque chose a son insu. Ce langage non verbale est
beaucoup plus fiable que le langage verbale.
Les mots : le rythme des mots, les mots utilisé, le niveau de vocabulaire, l’intonation,
comment le patient associe les idées les unes avec les autres, la fluidité
L’interaction entre le verbale et le non-verbale : parfois un signe verbale aura un sens
seulement accompagné d’un non verbale. Un signe qu’il soit verbale ou non verbale n’a de
sens que dans un contexte donné et de ce point de vu chaque sujet peut être consideré
comme un contexte spécifique, une subjectivité qui lui est propre.
4. L’observation interne
On développe des capacités d’auto-observassions voir d’auto-représentassions de son expérience
propre dans l’entièreté de son expérience. On accède à nos cognitions, nos émotions, nos 5 sens,
ressenti corporel.
L’observation interne va permettre de ressentir en nous les émotions de l’autre. Nos patient (de
manière inconsciente) vont nous faire vivre en entretient ce que eux vive dans leur vie quotidienne. Il
faut comprendre ce qui ce passe en nous pour comprendre que ces émotions ne nous appartienne
pas mais sont le reflet de ce que lui vie.
S’active lorsqu’on fait une action ou lorsqu’on voit quelqu’un faire l’action , ou lorsqu’on imagine
cette action. Découvert en 1996. Avec les neurones miroirs on tend a reproduire automatiquement a
l’intérieure de soit les mouvement d’autrui. Ces neurones miroirs semblent applique dans les
processus affectifs tel que l’empathie.
Résumé
Interne :
Toutes ses émotions sont organisées d’un certain point de vu. Tout ce que l’on observe nous
appartient et représente notre singularité, notre subjectivité.
Aller-retour entre observation interne et l’observation externe, ce qui rend difficile de séparer ce
qu’on est en train d’observé de l’observateur que l’on est. C’est un travail qui change a chaque
séances, on a pas la même écoute, pas la même sensibilité selon les patient, selon le moment ou on
rencontre le patient. Les ne nous imprègne pas tous de la même manière.
On ne peut pas les distinguer dans l’entretient clinique. L’observateur observe l’observé mais
l’observé observe aussi l’observateur. Ce qui signifie que la manière dont vous observé votre patient
aura un impact sur la manière dont il se comporte. Le patient ne va pas être comme dans la vie de
tous les jours.
2. Transfère et contre-transfère
Vient de Freud : initialement Freud était en dificulté avec certaines de ses patientes présentant une
hytéries qui vont avoir tendance a projeter sur lui une relation idéalisé.
Contre transfère : ensemble des réaction inconsciente vis-à-vis du patient en lien avec le vécu
infantile du thérapeute et qui peut interférer avec l’interprétation que le thérapeute fait de ses
observations. Il peut avoir une action défavorable sur notre action thérapeutique s’il n’a pas été
repérer et élabore par le psychologue
Le transfert et contre- transfert sont des outils fondamentaux pour comprendre la vie psychique du
patient.
Emmi Pikler était une pédiatre hongroise et à développé une méthode d’observation fine dans les
années 30. C’est une méthode qui à été utilisée particulièrement dans une pouponnière à Loczy pour
les orphelin de la guerre.
Elle insiste sur la nécessité de jeux libres de l’enfant. (jeux sans règles) ainsi que la nécessité de
développer une observation précise de l’enfant pour permettre aux soignants ou aux parents de
rencontrer l’enfant réel et non l’enfant imaginaire.
Elle propose alors d’apprendre aux soignants à prendre des observations régulières, répétées, notées
et partagées sans jugement ni interprétation.
En développant cette manière d’observer, l’adulte développe un intérêt pour l’enfant qui a déjà en
soit une fonction soignante. Bien observer c’est déjà commencé à être dans le soin.
Selon Pikler:
-s’identifier à lui
Esther Bick était psychanalyste d‘origine polonaise qui travaillait en Angleterre. Elle a aussi développé
une méthode d’observation fine ) développé dans les années 70 dans une clinique à Londres,
Tvistock. Cette méthode était une méthode de formation qui visait à apprendre par l’expérience à
éguiser ses facultés d’observation apprises à observer en détail les mimiques et les mouvements du
petit. L’idée est de revenir aux idées de bases sans jugements ni d’interprétation.
Elle s’effectue en séance d’observation entre la naissance et les 2 ans de l’enfant à son domicile, 1
fois par semaine pendant 1h.
- La « tabula rasa » pour observer en ne sachant rien (observer avec une ouverture d’esprit et une
découverte. il faut rendre notre esprit disponible pour réellement observer et rencontrer ce qu’il se
passe réellement.
- Règle de non interférence, il ne faut pas interférer avec ce qu’on est en train d’observer pour tenter
de limiter l’effet de l’observation. Pendant la séance, on ne prend pas de note et on interagit ni avec
le bébé ni les parents. Le second temps est la rédaction d’un compte rendu détaillé, on demande de
se souvenir et de noté tout sans faire de tris et sans chercher de sens aprioris. Dans ce compte rendu,
l’observateur doit observer sa propre subjectivité. Dans le troisième temps, il se fait en groupe,
chaque semaine, auprès d’un proviseur lui même formé à la méthode. Chacun va lire son compte
rendu intégralement et va évoquer les interprétations qu’il fait de cela un temps d’analyse.
Elle s’est développée aux ETATS UNIS. Le baqeut de Mesmer serait précurseur des psychothérapies
de groupe.
- Groupe ouvert, les patients peuvent partir et revenir quand ils veulent.
C’est un peu plus proche que de la réalité.
Intérieur : on prend part du groupe (ex: groupe collage dans psychiatrie avec comme thématique, la
famille. le psychothérapeute va aussi y participer)
Lien inter-transférentiel (KAES, 1976) Qu’est ce que les déférents Co-thérapeute vont
projeter les uns sur les autres.
Observer les différents niveaux de réalité :
o réalité individuelle
o réalité groupal (comment je peux la comprendre aux regards de la réalité du groupe
qui est face à moi)
o réalité institutionnel (comment je la comprends au regard de l’institution dans
laquelle je travaille)
o réalité sociale (comment elle est influencée par la société dans laquelle on vit)
Qu’observe-t-on ?
Les mouvements de groupes , particuliere aux position symbolique, on peut observer la mise
en place du porte parole c’est celui qui va mettre des mots sur la souffrance du groupe et on
peut observer aussi le porte symptômes , il va exprimer lui aussi la souffrance du groupe
mais par la production de symptômes
But de l’expérience
- Offrir a ses jeunes pour venir déposer ce qu’il avaient a déposer sans jugement, pour libérer
l’expression de la parole et des émotions (pour a long terme diminuer la violence)
- Résonances :
- Médiation : un petit ballon que l’adolescent peut prendre et malaxer durant la séance, il
permet également de tenir compte des troubles du comportement.
- Elle se sont poser la question de leurs places en tant qu’intervenantes dans le groupe
I. L’étude de cas
Reflet partiel de la réalité, souvent rédigé sous forme d’un compte rendu.
On commence par une rapide présentation du patient (sexe, âge, situation professionnel,
situation personnelle).
Le motif de la consultation. Pourquoi le patient se retrouve fasse a nous : appeler la
demande du patient. L’origine de la demande : vient de lui-même ou qui lui a demandé et
pourquoi. Dans quelle mesure la demande u patient (si il en a une) correspond aux difficultés
que vous allé observer.
Anamnèse histoire de sa vie
Antécédant personnelle et familiaux. Histoire des troubles : est ce que le patient a déjà été
confronté a des troubles psychiques, si oui on va s’intéresser à cette histoire. S’il y a eu
beaucoup d’épisode, la fréquence, tendance a s’accentué ou à diminuer. On s’intéresse aux
symptômes, s’il arrive brutalement ou arrive petit à petit. Si on peut repérer des éléments
déclencheurs.
Sémiologie actuelle : description des symptômes. Relevé des signes et des symptômes que
présente actuellement le patient. Un symptôme fait souvent rupture avec le fonctionnement
attendu. Les symptômes on les observe dans le comportement verbale ou non verbale. On
peut connaitre les symptômes grâce au dossier médicale, auprès d’autre professionnel,
auprès de la famille (avec consentement). On va être attentif à l’absence de certain signe
(comme certaines émotions). On observe les symptômes aussi avec nos impressions
Les éléments médicaux : est-ce que mon patient a un traitement, si oui lequel ? depuis
combien de temps est-il mis en place ? les effets attendus d’un antidépresseur mettent 2 à 3
semaines à agir. Est-ce que le patient est observant, l’observance thérapeutique c’est
l’adéquation entre les comportements du patient et les recommandations médicales. Savoir
si il a déjà été hospitalisé, combien de fois, est ceque les hospitalisation se faisait a sa
demande ou sous contraintes. Connaitre le rapport que le patient entretien avec le monde
médical
Hypothèse diagnostic : les seule a pouvoir poser un diagnostic sont les médecins, les psy
pose des hypothèse diagnostic , pour l’argumenter on va faire des liens avec les symptômes
qu’on observe. Ce travail la s’appelle du diagnostic différentielle : pour en faire on connait
toutes les informations du patient , les confronter au maladies.
Les entretiens :
Directif : basé sur un système de questions/réponses menées par le psychologue. On peut
utiliser des questions dites ouvertes mais on va généralement privilégier les questions
fermées. Question ouverte ouvre la discussion, à l'inverse des questions fermées (oui, non,
jcp), ferme plus la discussion. Utilisé quand on a besoin d'obtenir des informations précises,
notamment dans la recherche ou de l'expertise. Soutien psychologique. Quand la patient a des
difficultés d'élaboration, difficile pour le patient de réfléchir. Psychologue met son appareil
psychique au service de son patient
Semi–Directif : Va laisser une plus grande liberté au patient, va privilégier les questions
ouvertes pour soutenir la parole du patient. On peut recentrer sur le sujet si patient s'égare
Non–Directif : Ne requiert aucune intervention de la part du psychologue, le patient est aux
commandes de l'entretien.
Sauf cas particuliers, la majorité des psychologues vont alterner entre ces 3 modes d'entretien,
la plupart du temps on a donc un entretien semi-directif.
2 – Les interventions
– Entame : début de l'entretien. Important car premier contact avec patient. Il faut être
présent verbalement et non-verbalement
– Reprise : Reprendre les derniers mots du patient, relancer le fil de ses idées, peut lui
permettre de ré-expliquer un propos confus pour vous. Peut venir marquer notre
étonnement, prendra la forme d'une interjection. Venir réaffirmer quelque chose
– Recherche informative : Besoin d'infos supplémentaires, de précisions, mais faire
attention à ce qu'entretien ne se transforme pas en interrogatoire, trouver les mots pour
poser nos questions sans casser le discours du patient
– Relance : Pour relancer quand le sujet est en panne, quand patient ne sait plus quoi
apporter à l'entretien ou à l'inverse est en train de s'égarer, ou encore en train de se
cacher derrière des discours écrans (quel temps il fait? Etc, ne pas parler du problème)
pour le ramener sur ce qui l'amène ici. Trouver le moment opportun pour réorienter
voire recadrer le patient.
– Ponctuation : Va servir à signifier notre présence et notre écoute lorsque notre
intervention n'est pas requise, onomatopées par ex... Ponctuation essentielle en fin
d'entretien sera aussi non-verbale. Manière non-verbale pour ponctuer entretien :
chercher son agenda par ex...
– Reformulation : Consiste à redire de manière plus concise et/ou plus explicite ce que
le patient vient d'exprimer. Peut nous permettre de vérifier si on a bien compris ce que
le patient nous a dit, offre une occasion pour le patient de ré expliquer sa pensée.
– Interprétation : Forme la plus développée des interventions. Peut permettre au patient,
si réussie, d'accéder à la signification réelle de l'un de ses symptômes. On propose au
patient notre interprétation. On peut lui proposer des liens entre des expériences
vécues et le symptôme qu'il ressent. Il faut sentir le moment pour lui communiquer. Si
on lui envoie trop tôt, le patient n'est pas prêt à faire face à cette interprétation et on va
réveiller ses défenses, va être sur la défensive. Mais si on communique interprétation
au bon moment, on provoque chez le patient un sentiment de justesse, de vérité chez le
patient. Il n'y a que le patient qui peut dire si elles sont juste ou pas, c'est ce qu'il va en
faire qui va nous intéresser. Interprétation dans un but thérapeutique, pas en dehors.
Les silences (accepter le silence) : Le psychologue peut être silencieux, l'idée de se taire,
mais ne veut pas dire que l'on coupe toute communication avec le patient, c'est même tout le
contraire -> indiquer que l'espace appartient au patient, et qu'il est libre de parler.
Les silences du patient, situations délicates, peut être tenté de combler les silences, voir ce
qu'on va en faire. Peut être déconcertant.
Deux types de silences : certains nécessaires pour le patient, il faut les respecter, serait peu
judicieux de couper sa réflexion. Au contraire, certains seront pénibles pour les patients. Il
faut les repérer car il faut intervenir. La plupart du temps le patient est submergé par une
émotion, il ne faut pas laisser le patient la gérer seul.
IV – Le cadre et la déontologie
Installation du cadre est fondamentale, car c'est ce dernier qui permet de proposer un espace
contenant, un espace sécurisant qui libère la parole.
Le cadre externe : Le lieu, le bureau, la fréquence (muet, implicite). Dispositif dans lequel on
intervient, cadre psychothérapeutique, cadre de recherche, d'expertiste. Plus spécifiquement
les caractéristiques du cadre externe vont définir les conditions de la rencontre.
Le cadre le plus courant est le bureau, avec plus ou moins de souplesse, agencement du
bureau (fauteuils, chaises, confort, propreté, calme, silence, isolation, boite de mouchoirs).
Thérapie familiale, nb de chaises, de fauteuils, leurs tailles, jeux...
Ce qu'il ya dans le bureau va déterminer ce qu'il va se passer
Le temps = 45 minutes
Fréquence des rendez-vous, rythme des rendez vous, tenir compte des éléments contractuels
(accords sur le paiement)
Cadre, ce qui le fait, c'est un espace un rituel des repères temporels, des règles et des limites.
simple et évident : qu'on y entre et que l'on peut en sortir
Lien entre début et fin de l'entretien. Il sait quand il est en entretien
Espace de contenance qui vient sécuriser, qui vient contenir, en ça il libère la parole, et à une
fonction limitative. Cadre qui structure les choses, l'espace et le temps de l'entretien. Cadre =
enveloppe autour de l'entretien clinique
Plus le cadre externe est diminué, plus le psy devra avoir un cadre interne important
Cadre déontologique ; sert à protéger le patient et lui donne la possibilité d'espérer les
meilleurs résultats possibles. Les relations entre thérapeute et patient. Définit les devoirs liés à
l'exercice de la pratique clinique, ce cadre est régi par le code de déontologie des
psychologues. Ce qu'on peut faire, ne pas faire, ce qu'on doit faire, ne doit pas faire, fixe des
obligations et interdictions.
- 1ere règle : respect de la personne. Chaque personne doit se sentir respecté en tant
qu'être humain. Secret professionnel.
Relation psychothérapeutique n'est en aucun cas relation personnelle, ce n'est donc pas une
relation affective, amicale, sexuelle. On ne reçoit pas des gens que l'on connait.
On va recevoir l'enfant seul et avec parent, avec enfant seul, dépend des demandes
Plusieurs possibilités : enfant avec parents, enfants avec parents et fraterie, on peut également
ne recevoir que les parents, généralement dans le cas de la perception d'un symptôme chez
l'enfant
La relation enfant/parents
Fin prématurée de l'entretien avec les enfants pour causes : parents, appréhension...
On considère que l'enfant va intégrer sa vie psychique au travers du jeu, besoin de ce support
externalisé pour intégrer sa vie psychique. Le jeu participe à la construction psychique de
l'enfant.
On peut proposer à un enfant de faire un dessin. Dessin peut être libre, ou alors de dessiner un
bonhomme, une maison, sa famille, qui offre une représentation de sa vie psychique.
Squiggles : Gribouillages.
Psychologue et enfants dessinent tour à tour des formes abstraites qui prennent
progressivement forme
L'enfant est invité à raconter ce qu'il voit, ou raconter une histoire, et lui proposer de donner
un nom au dessin co-créé avec le psychologue.
Va permettre à l'enfant de parler de lui, de ses angoisses, par l'intermédiaire d'un échange qui
est initialement non verbal
Vignette clinique.
Psychologue peut représenter monde des adultes donc peut être autorité parentale
Attitude ni trop adulte ni trop ami, trouver équilibre en utilisant notamment le cadre, attentif
au respect de l'individu, la reconnaissance du sujet dans sa singularité, le non-jugement
être en alliance avec les parents sans pour autant que ça nuise au lien avec l'adolescent
Les symptômes masqués : hors des tableaux classiques, expression différente d'une maladie
Vignette clinique
Absence de demande
Une rencontre sans rendez-vous, discussions, dans la salle de vie commune, ateliers
thérapeutiques, couloirs, de manière formelle
Ecoute, présence empathique, aide à la compréhension, soutien face aux difficultés de leurs
vies.
Vient souvent signer une rupture entre ce que le sujet était et ce que le sujet vivait
Perte humaine, (perte d'un mari ou d'une femme, perte d'une personne proche), perte de vue,
de la capacité à marcher.
Soutenir verbalisation
Travail de vieillir : Schauder -> Travail de vieillir se caractérise par la tentative de porter un
regard sur l'ensemble de son histoire personnelle afin de pouvoir situer la fin de sa vie dans la
trajectoire totale de sa propre vie
Dépression chez sujet âgé -> Plaintes somatiques, renvoient elles à des véritables
perturbations somatiques, masquer une dépression?
Vignette clinique
IX – Conclusion générale
Définir le travail clinique et le replacer dans son histoire
Proposer une première initiation à l'entretien clinique et ses spécificités en fonctions des
moments de la vie.