CM - Psychologie Clinique S1

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PSYCHOLOGIE CLINIQUE

18/09 Examen terminal sur les cm et les textes : Ledoux, marc,E&bonnal , Pedinielli

I.INTRODUCTION ET DEFINITION
1-1La psychologie
Psychologia qui signifie le souffle, l’esprit, l’âme (psukhe) et la science, l’étude, la recherche(loggia)
C’est l’étude scientifique des fait psychique, la connaissance empirique ou intuitive des sentiments,
des idées, des comportements, des manières de pensée, de sentir et d’agir qui caractérise une
personne ou un groupe
Elle constitue différente théorie et différent modèle et également une pratique on peut l’appliqué
concrètement elle appartient aux sciences humaines et elle a pour vocation générale de
diagnostiquer de conseiller de soigner et d’éduquer
Les sources de la psycho sont philosophique la psycho est née de la rencontre entre la philo et la
médecine c’est après la seconde guerre mondiale qu’est née la licence de psycho et en 1968 que les
premier UFR de psycho sont apparues elle a dû s’émanciper de la philosophie pour ne pas rester que
sur de la théorie et de même avec la médecine pour ne pas rester qu’une pratique. De la médecine
on a gardé l’aspect thérapeutique et de la philo l’aspect éthique, le questionnement permanant et la
réflexion. La psycho clinique de développe à la fin du 19 -ème S et elle vient de la médecine.

1-2- Clinique :
Chevet du patient et désigne l’activité et une forme de savoir, la vocation d’un médecin est de
s’occuper de son patient et la démarche clinique se base sur qlq de malade se fonde sur la notion de
rencontre entre médecin et un malade et permet d’acquérir un savoir sur un sujet unique, on
reconnait notre patient comme étant singulier et unique. Elle implique une forme de subjectivité. Il y
a trois formes de subjectivité :
1. Celle du sujet qui a sont histoire de vie, son problème, il a un point de vu subjectif propre à
lui de ce qui lui arrive.

2. Celle du praticien qui perçoit l’info.

3. La subjectivité inerrante a la situation elle-même et a l’interaction entre le patient et le


médecin, en fonction du lieu de la rencontre. Dans la pratique le psychologue clinicien
dispose de plusieurs outils différents qu’o appelle l’entretien clinique, l’observation, et les
tests et échelles. On parle de 2 formes de clinique, la clinique au mains nue (entretient et
observation utiliser par le praticien,) ou clinique armée ou instrumental lorsque les infos
vont être recueil à partir de test et d’échelles

1-3-La psychologie clinique :


Elle a pour objectif l’étude la plus complète possible des processus psychique (pensée
comportement) d’un individu ou d’un gp et étudie autant less normales que pathologique. Elle
concerne tous les âges de la vie (bebe->vieux). Elle peut aussi étudier les spécificités d’une classe
d’individu confronte à des situations similaires, on peut s’intéresse à ne classe d’âge spécifique (que
se passe t’il qd on devient vieux, les processus en jeu). Ou 0 un champ psychologique (maladie
mental)

Plusieurs auteurs ont donné une définition :


Lagache, 1949 : diapo
Anzieu,1983 : diapo on s’intéresse à toutes les classes de la vie
Ils définissent l’objet de l’étude (le patient l’ensembles des conduites humaines normal ou
pathologique), la méthode, comment on l’étudie (l’analyse et l’observation), et le but, pq on l’étudie
(le soin, l’éducation et le conseil)
Il s'agit d'une science de la conduite humaine, fondée principalement sur l'observation et l'analyse
approfondie des cas individuels, aussi bien normaux que pathologiques, et pouvant s'étendre à celle
des groupes » (Lagache, 1949)
« Elle est une psychologie individuelle et sociale, normale et pathologique ; elle concerne le nouveau-
né, l'enfant, l'adolescent, l'homme mûr et enfin le mourant. Le psychologue clinicien remplit 3
grandes fonctions : de diagnostic, de formation, d'expert, apportant le point de vue du psychologue
auprès d'autres spécialistes. Le psychologue clinicien reçoit une formation de base nécessaire mais
non suffisante pourdevenir éventuellement psychothérapeute (...) » (Anzieu, 1983)

II. PSYCHOLOGUE ? PSYCHIATRE ? PSTCHANALISTE ? PSYCHOTHERAPEUTHE ?

Psychologue : étude fac de psycho et à une licence de psycho et un master psycho. C’est un titre
protéger par la loi depuis 1985. Ne prescrit pas de médicaments mais dispose d’autre outils. Il y’a un
code de déontologie (le secret professionnel). Orientation psychothérapeutique divers selon les
différents courants.

Le psychiatre : la psychiatrie est la médecine des maladies mental les trois missions du psychiatre :
diagnostic, pronostic, traitement. Etude de médecine(6ans) + internat en psychiatrie(4ans). Ils vont
avoir une vue d’ensemble de leurs patients. Prescrit des médicaments, responsabilité médicale

Le psychanalyste : invente par Freud. La psychanalyse pose une hypothèse centrale que l’inconscient
existe et que tt nos conduites sont régies par notre inconscient. C’est à la fois un procédé pour
l’investigation des processus mentaux. C’est une méthode, une pratique psychothérapeutique. Et
c’est une série de concept qui rend compte du fonctionnement normal et pathologique de la vie
psychique. Le titre de psychanalyste n’est pas réglementé par la loi. Il faut en revanche avoir fait sa
propre psychanalyse. Et il faut faire une formation(8ans) et être reconnu.
Le psychothérapeute : il existe un décret de 2012 et le titre nécessite la validation d’une formation.
Psychologue clinique et le psychiatre peut avoir un titre de psychothérapeute sans formation.

III. PSYCHOPATHOLOGIE ET PSYCHOTHERAPIE

1. La psychopathologie : c’est la somme des savoir tentent de décrire, d’étudier, de


comprendre, et d’expliquer comment une pathologie peut apparaître au regard de la
dynamique psychologique du sujet, fonctionnement anormal. Cela signifie que le sujet
(psychologie) peut se déséquilibrer jusqu’à devenir pathologique (trouble)
La psychopathologie peut être définie comme une approche visant une compréhension
raisonnée de la souffrance psychique » Roussillon, 2007. Approche globale de l’analyse du
patient. Deux approches différentes de psychopathologie :
1 : approche nosographique : le DSM 5 et la CIM 10 (livre regroupant tous les troubles.
2 : approche psychodynamique.

2. La psychothérapie : manière de prise en charge psychologique, d’un trouble ou d’un


souffrance psychique cher un patient ou un groupe d’individu. Elle permet un changement
cher le patient. Il existe 400 types de psychothérapie et réponde chacune à un modèle
théorie. Quelle est la plus efficace pour tel ou tel trouble. (Rapport de l’Inserm sur
l’évaluation des psychothérapie) ce sont les points communs entre les différentes
psychothérapies qui vont impacter la réussite avec le patient : l’alliance thérapeutique.
L’alliance thérapeutique employé la première fois en 1913 par Freud, il la définit comme in
intérêt sérieux et une compréhension bienveillante de la par du thérapeute pour développer
un engagement réciproque entre le thérapeute et le patient dans la thérapie. Collaborer
contre un ennemi commun : la souffrance. Ce therme a été utilisé par Karl Rogers, il définit
cette notion d’engagement comme essentiel a la thérapie en employant plusieurs points :
-La confiance réciproque, la sécurité, on peut se fier a qlq.
-L’acceptation, elle implique que le psy accepte son patient tel qu’il est. Pas innée.
-La confidentialité, le patient doit se sentir libre d’expliquer, se sentir en confiance.
-But commun, créer a partir des 3 points (confiance, acceptation, confidentialité).
Collaboration entre le patient et le thérapeute, qui se fait dans la confiance, cette
collaboration est indispensable dans le cadre d’une psychothérapie
Chaque psychothérapie a un modèle thérapeutique différent .Il ya 4 grands courants
psychothérapeutique.
1. Thérapie d’inspiration psychanalytique
2. Les thérapies cognitives et comportementales
3. Les thérapies humanistes
4. Les thérapies systématiques
Il y a un 5eme courant qui commence a se développer : la thérapie intégrative : elle fait
référence a tous ce qui compose le patient : pensée, émotion et affect, psychophysiologie,
cognitifs, sociaux et interpersonnel
IV. DE L’ORIGINE DE LA PSYCHOLOGIE CLINIQUE

La clinique c’est construit sous l’influence de la philosophie et de la médecine au 18eme et 19eme


siècle :
- Elle va contribuer à une nouvelle définition des structures de soin.
- Elle permet de définir un nouveau statut, comment es ce qu’ion intègre une personne
souffrant de maladie mentale.
- Débat pour la singularité de l’individu et l’influence sociale.
- Positionnement au cœur de l’expertise scientifique
- Développement du nombre et de la qualité des observations cliniques
- Souhait d’une base de connaissance solide sur le fonctionnement et la dynamique du
psychisme.

3. Un peu d’histoire, de Mesmer à Charcot


a- Mesmer : médecin allemand
Hypothèse : dans chacun de nous existe un fluide universel, se fluide permet l’intermédiaire entre
l’homme et la terre. Si un homme souffre c’est qu’il ya une mauvaise répartition du fluide et pour
soigner il faudrait rétablir cet équilibre grâce a des aimants. On peut le canaliser l’absorbé pour le
transmettre a d’autre personne, ce qui provoque des crises chez les malades pour les guérir.
Il a guérit un certain nombre de malades jusqu’à masam Thérèsa paradis , elle a 18 ans et elle a
perdu la vue a l’âge de 4ans. Il arrive a rétablir a redonner partiellement la vue, mais il ne touchait
plus la pension d’invalidité et le père a demander a Mesmer d’arrêter le soigner, elle reperd la vue. Il
par donc s’installer a paris. Il va donc inventer un traitement collectif pour pouvoir soigner plus de
monde : la méthode du « baquet » 1977 permettant de traiter une 20 aine de personne. Pendant ces
traitement il y’a eu des phénomène contagieux de crise magnétique. ( cris, rire compulsif). En 1784,
louis 16 a nommé 2 commissions d’étudier la pratique, l’une des commissions est l’académie de
médecine et la société de médecine royal. Ce rapport conclu « l’imagination sans magnétisme
produit des convulsions, le magnétisme sans imagination en produit rien. » -> le fluide n’existerait
pas mais dont la cause est du à l’imagination. Le rapport conclu que le traitement ne pouvait être
que dangereux pour les meurs. La méthode est discrédité
L’homme a une influence sur l’homme et il se passe des chose dans une relation thérapeutique
b- le marquis de Puysségur : adepte du mesmérisme
il entreprend de soigner un paysans , au lieu d’y avoir des convulsion il va tomber dans un état de
conscience différent qui ressemble au début de la mort mais qui enfaite vont se manifester des
capacite d’autodiagnostique et des capaciter extra-sensorielle.
Puysségur va appeler cela l’état de trans-somnambulisme. Il va expliquer une clair voyance des
malades sur leur maladie et les traitements qu’ils ont besoins. On va observer l’existence d’une
instance auto-guérisseuse
c- du romantise allemand à l’abbé Faria
avec Deleuze introduit le cadre thérapeutique , il améliore le rapport entre la relation du thérapeute
et du patient on observe les prémisse de l’alliance thérapeutique.
L’abbé Faria :il quittes les ordres, il se forme aux théorie de Mesmer et travail par injonction
(ex :dormez !) pour induire un état de trans qu’il appelle un sommeil lucide au cour duquel le patient
aurait l’intuition des solutions nécessaire a sa guérison.
La guérison vient du patient et du thérapeute
d- Charcot et Braid : notisme
braid :Au lieu d’utiliser l’injonction il va utiliser un objet brillant pour induire un état de trans. Début
de l’hypnose.
Charcot : Institutionalise ses théories. Charcot était un neurologue membre de l’académie de
médecine. Il va fonder l’école de la salpêtrière ou il va mener ses célèbre leçon du mardi pou il
présente des patientes hystériques . réhabilite l’hypnose comme un sujet d’étude scientifique et la
présente comme un fait somatique qui serait propre a l’hystérie. Il en décrit les grandes phases. A
l’école de Nancy, fondé par personne liébault et Bernheim, qui s’oppose aux travaux de Charcot. Ils
ne sont pas d’accord sur la nature de l’hypnose. L’école de Nancy pensent que l’hypnose est un
simple sommeil qui serait produit par la suggestion et qu’on peut utiliser comme un objet
thérapeutique. Alors que Charcot considère que l’hypnose est un symptôme propre à l’hystérie.
Jusqu’à ce que ca arrive aux oreille de Freud qui vient voir Charcot le temps d’un semestre

V. LA PSYCHOLOGIE CLINIQUE ET SES AUTEURS


1.sigmund Freud
Il a choisi la médecine et s’oriente vers la recherche au détriment de la pratique.
Freud va participer au cours du mardi de Charcot et va découvrir le mystère de de l’hystérie : on
observe des troubles mais sans liaisons organiques. Cela veut dire que les troubles se trouve dans le
psychisme. Il faut trouver une méthode thérapeutique. Il va aussi entendre parler de l’école de Nancy
et va être influencer par ce qu’il a vue et notamment par brueur. Il va publier « les études sur
l’hystérie » avec brueur basé sur le cas de Hannah. O : elle a des symptômes hystériques et c’est
grâce a l’hypnose qu’il a pu la soigner avec l’évocation de son premier symptôme. brueur va appeler
ca la méthode cathartique ou « talking cure » la parole a un pouvoir de libération ds traumatisme
refoulés. Ces traitements de la parole sont les prémisses de la psychanalyse. Il va s’inspirer de tout ça
pour développer le concept d’inconscient et la technique psychanalytique.
Il évoque pour la première fois le therme de psychologie clinique dans une lettre a son ami en 1999.
Pour Freud la psychologie clinique c’est l’application des connaissances psychologiques aux données
de l’expérience clinique.

2.Pierre Janet :
Philosophe, psychologue et médecin français.
Pionnier de la psychologie clinique en France. Car il va poser les bases d’une réelle psychologie
clinique, l’étude de la personne dans sa singularité. Il mentionne le therme de psychologie clinique
en 1887.
Il utilise se therme la dans le sens d’une psycho- philosophie, cad une psychologie édifier par les
philosophes à destination des médecins.
Il a une place importante car ca démarche a servi la psychologie clinique au travers de son intérêt
pour le particulier, par l’utilisation de l’écoute de l’observation fine et de l’étude de cas et grâce a sa
critique de l’excès de science.

3.juliette Favez-boutonnier :
Elle est fervente partisane de la psychologie clinique a mains nue elle met l’accent sur
l’intersubjectivité qui nait entre le thérapeute et le patient. Elle considère la psychologie clinique en
tant qu’étude de la personnalité singulière dans la totalité de sa situation et de son évolution
On lui doit la création du certificat de psychologie clinique a la sorbonne ne 1966, puis a la création
d’une UFR et grâce a son travail qlq année plus tard le premier titre de psychologie clinicien en 1971.

4.daniel Lagache (1903-1972) :
Philosophe, psychiatre et psychanalyste français. En 1949 il mène une conférence ou il va définir ce
qu’est la psychologie clinique.
C’est une psychologie concrète diriger par une méthode clinique dans l’objectif d’aider une personne
en souffrance.

5.Jean-Louis Pedinielli
Psychologue français a adopté une position similaire a celle de Lagache et pour lui la clinique c’est a
sous discipline de la psychologie dont l’objet est l’étude, l’évaluation, le diagnostic, l’aide et le
traitement de la souffrance psychique qlq soit sont origine. Pour lui on va utiliser plusieurs méthodes
et va maintenir l’alliance entre la méthode armée et à main nue pour lui les méthodes sont
complémentaires.

6. Lightner Witmer :
Psychologue américain, travail avec les enfants qui souffrent d’handicap mental et ouvre une clinique
psychologie en 1887 base sur la guidance parentale. Il va présenter sa nouvelle discipline à l’APA
(American psychological association) en 1896. L’APA va accepter sa discipline en 1919. Jusqu’en
1947 ou l’APA va mettre en place le statut de psychologue clinicien.

7.La psychologie clinique aujourd’hui


Forte influence de la psychanalyse dans la formation clinique. Forte influence initiale de la
psychanalyse dans la formation clinique.
En parallèle, développement d'une approche plus quantitative
Grandes différences selon les universités.
"Guerres idéologiques" car le psychisme est très complexe à étudier
A Nantes, modèle intégratif qui utilise plusieurs approches.

8. L'objet de la psychologie clinique : synthèse


Au delà de la maladie psychique et/ou physique, au delà de la souffrance, l'objet d'étude de la
psychologie clinique est "l'étude d'une personnalité singulière dans la totalité de sa situation et
de son évolution" (Favez Boutonnier, 1959)

– La singularité : Chacun a des interprétations différentes, notre identité psychique


nous est propre, notre psychisme est l'ensemble de notre monde intérieur, la manière
dont on se définit aux autres, on se considère soi même, son rapport aux autres
– La totalité : On va tenir compte de la totalité des comportements, de ce qui est visible
ou non, toute l'histoire du patient, totalité de ce qu'il est, et a été.
– En contexte : On doit le mettre en contexte, mettre en lien avec l'environnement
social du patient, les interactions réciproques entre son environnement et lui même

CM 2

I. FORMATION DE PSYCHOLOGUE CLINICIEN


1. Obtenir le titre de psychologue clinicien en France

Diplôme de niveau bac +5 complété par un DU pour se spécialiser

Code de déontologie

2. Psychologie clinique dans le monde

Aux USA au canada et en Angleterre le psy doit être titulaire d’un doctorat pour obtenir le titre et le
droit de pratiquer.

L’internat de psychologie : dernière 2tape de la formation sous la supervision d’un docteur den
psychologie, les internes effectuent des diagnostic, évaluation, psychothérapies, recherche, etc…

Rémunéré aux états unis 18000 €

II. LA PRATIQUE
1. Ou travaille les psychologues cliniciens  ?

Au près d’enfant, d’adolescent, adultes, personnes âgées.

 Exercent en libérale 25%


 Institue privée 15%
 Education national 25%
 Hôpitaux publics 20%
 Justice 2%
 recherche 3%
 Autres 10%

2. Les missions des psychologues cliniciens


 Evaluation
 Conseil / éducation thérapeutique
 Soutien
 Psychothérapies
 Formation des étudiants
 Enseignement
 Recherche

III. COMPETENCES ET METHODES DU PSYCHOLOGUE CLINICIEN


Trois types de compétences :
- Savoir théorique
- Savoir faire
- Savoir être

1. Savoir théorique
Ensemble des connaissances intellectuelles qui sont acquise a l’université à travers les lectures.
Il comprend de savoir connaitre les savoir historique.
Les aspects épistémologiques : les différentes théories qui sous-tendent les
L’épistémologie : c’est un savoir sur les savoirs.

2. Savoir faire
Capacité à mettre une œuvre une habilité gestuelle ou conceptuelle et les savoir nécessaire afin de
mener a bien une activité. Les savoir faire se développe a partir des savoir théorique. Ce sont toutes
les techniques dont va disposer le psychologue clinicien (échelle, test) pour réalise un bilan
psychologique. On retrouve dans les savoirs faires les capacités d’observations et les techniques
d’entretiens. Le savoir faire contient aussi toutes les techniques thérapeutiques. C’est compétence
vont s’acquérir et s’améliorer tout au long. Les qualités d’écriture et d’expression orale.

2-a Le bilan psychologique


Photographie du fonctionnement de l’individu à un moment donné.
On évalue un patient avec une demande de soins (psychothérapie), il faut comprendre pourquoi
avant alors on fait un bilan. En fonction de la problématique de l’individu on choisit l’outils adapter
(échelle, test, …)
Le bilan : c’est l’ensemble des donnés recueil au moyen de ses outils
Il y a plusieurs objectifs :
 Bilan pour évaluer le fonctionnement intellectuel (cognitif) du patient
 Aider au diagnostic du problème psychique
 Aide a l’indication thérapeutique (quel traitement va être adapter a mon patient)
 Evaluer les effets de la prise en charge (l’évolution)
 Aide aux pronostic (comment peut évoluer mon patient.

Le bilan se fait en plusieurs étapes :


 La demande : comment le psy va évaluer la pertinence de réaliser un bilan.
 Passation standardisée : L’usage des tests et du bilan est réserve au psychologue. Les
consignes et les conditions de passations du bilan doivent être les mêmes pour pouvoir
rendre les résultats comparables.
 Analyse des résultats : comparer les résultats du patient aux résultat de la population.
Nécessaire pour émettre des hypothèses
 Restitution au patient : obligation éthique et déontologique. On doit faire un retour sur nos
hypothèses.

2-b Les méthodes du psychologue clinicien


Méthodes d’une approche quantitative :
Elle a pour objectif de quantifier, avoir des données chiffrées, on peut quantifier des
comportement (ex : mesurer lors d’une dépression le nombre de fois où elle est dans son
canapé), des cognitions (pensées), des émotions. Ça évite les biais.

 On détermine un certain nombre de variable et poser des hypothèses à priori (intensité


de la tristesse, etc…)
 Outils (de la méthode a mains armée) : questionnaires, échelles qui vont permettre
d’obtenir un score.
 On utilise les statistiques pour mettre à jour les différences dans les populations.
 Utilisé principalement dans le champs de la recherche et utilisé en clinique lors des bilan
psychologiques.

Les tests cognitifs :

 WISC échelle d’intelligence pour enfant entre 6 et 16ans, durée de 2H


 WAIS échelle d’intelligence pour adulte après 16ans. On obtient un QI.
Pour Wechsler L’intelligence c’est la capacité d’un individu à initier des actions dirigées vers
un but, a penser de manière réaliste et a interagir efficacement avec son environnement.

Les tests de personnalité : personnalité = « caractéristique relativement stable er générale


de la manire d’etre d’une personne dans ue façon de réagir aux situations dans lesquelles
elle se trouve »
MMPI, NEO-PI-R, Big five inventory
Ces tests se base sur le fait que notre personnalité peut être découpé en différent traits

Tests projectifs : exploite les réponses spontanées des personne face a des stimulus
ambigus. Le patient va projeter de sa vie privée. La consigne laisse une certaine liberté de
réponse. Une certaine part d’ambiguïté du materiel qui ouvre donc différentes
interprétations possibles.
Le plus utilisé :
 Le test de worchar (taches d’encres). Permet d’évaluer les lignes de force qui organise le
sujet.
 Le TAT (thématique aperception test) par murray,1935. Montrer des dessins qui
représente une situation sociale, variée, ambiguë et on va demander au patient de
recompter des histoire a partir des dessins.
 Le CAT enfant de moins de 7 ans (comme le TAT)
 Le test de la patte noire. Il va choisir les planches et recompter les histoires est les classé
par préférences.

Méthode d’une approche qualitative :


Rendre intelligible la vie psychique du sujet singulier. Prise en compte de l’observateur sur le
sujet.
Devereux dit que rien ne peut être complètement objectifs. L’observateur doit se replacer au
cœur du processus et doit prendre conscience qu’il n’observe que des réactions a ses propres
observations.
Elle peut porter sur un matériel très divers :
 Une séquence très courte ; comme l’analyse d’un lapsus en comprenant l’écart de ce
qu’elle voulait dire et ce qu’elle a dit.
 Un jeu ; le jeu de la bobine, Freud,
 Une séance ; une première consultation
 Dix entretiens ; évolution d’une thérapie familiale, de groupe, individuel.
 Plusieurs années ; une vie, une thérapie
 Une œuvre d’art ; un film, un livre, une poésie

3. Savoir être
Capacité a manifesté des attitudes des comportements qui sont adapter aux différentes situations
que l’on va rencontrer
Compétence interrelationnelle, entrer en communication avec l’autre, les compétences qui vont
permettre de maintenir la communication et créer un climat propice a l’échange
 Le tact : délicatesse, capacité d’adaptation dans nos apports aux autres.
 L’écouter : capacité d’écoute, accueillir une parole de telle sorte que le patient se sente
compris et encouragé dans l’expression de cette parole.
 L’empathie : disposition psychique a se représenter la représentation d’autrui. (les
émotions).

Salovey & mayer : definice l’intelligence émotionnel


- Perception et appréciation des émotions chez soi et chez autrui que leur expression
- Régulation des émotions chez soi et chez les autres
- Utilisation des émotions dans la résolution de problèmes

Compétence de métaréflexion : capacité à se regarder soi-même en train de réfléchir.


Métacognition Capacité a penser nos pensées, s’interroger sur ce que le patient nous fais éprouver.
Capacité méta que le patient va également apprendre à développer
Métaphore du mirroir, activité du clinicien > mirroir car on va refléter on reflete au patient sa propre
image. L’aider a percevoir ce que lui-même, le patient, n’est pas en mesure de percevoir.
Il faut effectuer un travail personelle qui va permettre de mieux se connaitre pour ne pas projeter au
patient.

Trois types de compétences :

Savoir
théoriques

Savoir
Savoir
faire
être

CM3 : l’observation clinique

I. PRINCIPES EPISTHEMOLOGIQUE DE L’OBSERVATION


Principes épistémologiques : méthode essentielle pour le psy clinicien accès a un matériel clinique
très riche. Observer est complexe car la réalité psychique n’est pas directement observable.

L’observation est une déformation/ mutilation de la réalité, ne rend pas compte de l’entièreté de la
situation vécu.

Il est difficile d’observer, on doit avoir une position de modestie, de prudence, puisque les choses
peuvent nous échapper.

Les dérives :

 Se cacher derrière la théorie t se priver de la rencontre réelle du sujet


 Voir des éléments de soi en l’autre.

Observer nécessite d’écouter l’autre.

L’observation du patient se fait dans un certain cadre. C’est le cadre qui rend intelligible les éléments
de l’observation. On ne peut pas tout observer on doit choisir. Comprendre la fonction
métaphorique, comprendre les logiques qui son propre a ses propres fonctionnements.

Deux éléments extrêmement importants :

 Le souci du détail ; ex être attentifs à toutes les différentes variations du réelle


 La fluidité de l’attention, à se concentrer sur des éléments fluidifiants et de s’adapter en
fonction des besoins cliniques. Déplacer ses observations sur 3 niveaux : entre observation
externe et interne. Entre l’Implication et distanciation. Entre théories et clinique Réussir a
focaliser
II. DEUX GRANDS TYPES D’OBSERVATION :
 Observation externe
 Observation interne

1. L’observation externe

Chaque seconde on est confronté a plusieurs millions d’information. On va donc en percevoir qu’une
partie, on sélectionne une partie. Cette selection se fait en fonction de notre attention et de la
fluidité de la quel on peut déplacer cette attention. L’observation est la capacité a déplacer son
attention de manière suffisamment fluide pour pouvoir intégrer les différents registre de la
communication. On va transformer aussi l’information autrement dit on va construire. La perception
est une construction.

Merleau-Ponty : « L’organisme donne forme a son environnement en même temps qu’il est façonné
par lui »

On vie dans une illusion et la vie qu’on se représente est une hallucination, mais suffisamment stable.
(Winnicott)

2. L’observation est une construction

Faire une différence entre perception et construction est un leurre. Pensée qu’il existerait une
perception objective est un leurre. Ce que nous percevons est partielle on retient que ce qui est le
plus signifiant pour nous.

Ce qu’on perçoit en entretient clinique est pareil

3. Comment et quoi observer ?

 Le langage non verbale : la posture du patient, comment il s’assoit, le regard, qu’es-ce qu’il
regarde, comment il s’adresse a nous, ca respiration.

D’après Fritz : Le patient va nous adresser quelque chose a son insu. Ce langage non verbale est
beaucoup plus fiable que le langage verbale.

 Les mots : le rythme des mots, les mots utilisé, le niveau de vocabulaire, l’intonation,
comment le patient associe les idées les unes avec les autres, la fluidité
 L’interaction entre le verbale et le non-verbale : parfois un signe verbale aura un sens
seulement accompagné d’un non verbale. Un signe qu’il soit verbale ou non verbale n’a de
sens que dans un contexte donné et de ce point de vu chaque sujet peut être consideré
comme un contexte spécifique, une subjectivité qui lui est propre.

4. L’observation interne
On développe des capacités d’auto-observassions voir d’auto-représentassions de son expérience
propre dans l’entièreté de son expérience. On accède à nos cognitions, nos émotions, nos 5 sens,
ressenti corporel.

On prend conscience de ses de ses images mentales.

 Kosslyn : travaux représentations sur les opérations mentales il a découvert que la


représentation mentale et proportionnel a ce qui ce passerait dans la réalité. Il pense que
cette pensé est un ensemble d’opération sur nos représentations mentales elle sont
cognitive et émotionnel.

L’observation interne va permettre de ressentir en nous les émotions de l’autre. Nos patient (de
manière inconsciente) vont nous faire vivre en entretient ce que eux vive dans leur vie quotidienne. Il
faut comprendre ce qui ce passe en nous pour comprendre que ces émotions ne nous appartienne
pas mais sont le reflet de ce que lui vie.

 Les neurones miroirs

S’active lorsqu’on fait une action ou lorsqu’on voit quelqu’un faire l’action , ou lorsqu’on imagine
cette action. Découvert en 1996. Avec les neurones miroirs on tend a reproduire automatiquement a
l’intérieure de soit les mouvement d’autrui. Ces neurones miroirs semblent applique dans les
processus affectifs tel que l’empathie.

Meta cognition : capacité a pensée sur notre propre pensée.

Résumé

Interne :

1. Capacité ase ressentir et se représenter soi-même corporellement


2. Capacité ase ressentir et se représenter soi-même émotionnellement
3. Capacité ase ressentir et se représenter soi-même mentalement (méta cognition)
4. Capacité ase ressentir et se représenter soi-même en tant que « je »

Toutes ses émotions sont organisées d’un certain point de vu. Tout ce que l’on observe nous
appartient et représente notre singularité, notre subjectivité.

Aller-retour entre observation interne et l’observation externe, ce qui rend difficile de séparer ce
qu’on est en train d’observé de l’observateur que l’on est. C’est un travail qui change a chaque
séances, on a pas la même écoute, pas la même sensibilité selon les patient, selon le moment ou on
rencontre le patient. Les ne nous imprègne pas tous de la même manière.

III. LA COMPLEXITE DU LIEN ENTRE L’OBSERVATEUR ET L’OBSERVE


1. Lien observateur-observé

On ne peut pas les distinguer dans l’entretient clinique. L’observateur observe l’observé mais
l’observé observe aussi l’observateur. Ce qui signifie que la manière dont vous observé votre patient
aura un impact sur la manière dont il se comporte. Le patient ne va pas être comme dans la vie de
tous les jours.

« L’observé observe l’observateur en train de l’observé » interaction constante des subjectivités du


patient et du thérapeute.

Décrire-construire : fait de ne plus pouvoir distinguer le thérapeute de son observation. La manière


dont on décrit ce qu’on observe va modeler ce qu’on est en train d’observé. Chacun explore la vie
psychique de l’autre de manière automatique et inconsciente et deviendra très rapidement
complexe de déterminer quoi appartient a qui.

Widlocher : processus de la co-pensée. Idée de la co-construction d’une réalité psychique que


produisent ensemble le patient et le clinicien.

2. Transfère et contre-transfère

Vient de Freud : initialement Freud était en dificulté avec certaines de ses patientes présentant une
hytéries qui vont avoir tendance a projeter sur lui une relation idéalisé.

il va considérer que ce transfert est un outil d’analyse et un allié thérapeutique puissant

Transfert : en psychanalyse il est essentiellement le déplacement d’une conduite émotionnel par


rapport a une objet infantile, spécialement les parents, a un autre objet, spécialement le
psychanalyste au cour du traitement. ce que le patient déplace de sa vie psychique sur le clinicien

Contre transfère : ensemble des réaction inconsciente vis-à-vis du patient en lien avec le vécu
infantile du thérapeute et qui peut interférer avec l’interprétation que le thérapeute fait de ses
observations. Il peut avoir une action défavorable sur notre action thérapeutique s’il n’a pas été
repérer et élabore par le psychologue

On va avoir besoins d’un travail de supervision. (psy qui va chez un psy)

contre -attitude : ce que le clinicien ressent consciemment a l’égard de son patient.

Le transfert et contre- transfert sont des outils fondamentaux pour comprendre la vie psychique du
patient.

IV. LES DIFFERENTS TYPES D4OBSERVATIONS .

1. L’observation chez le bébé Vidéo sur le bébé de 11 mois.

Emmi Pikler était une pédiatre hongroise et à développé une méthode d’observation fine dans les
années 30. C’est une méthode qui à été utilisée particulièrement dans une pouponnière à Loczy pour
les orphelin de la guerre.

Elle insiste sur la nécessité de jeux libres de l’enfant. (jeux sans règles) ainsi que la nécessité de
développer une observation précise de l’enfant pour permettre aux soignants ou aux parents de
rencontrer l’enfant réel et non l’enfant imaginaire.

Elle propose alors d’apprendre aux soignants à prendre des observations régulières, répétées, notées
et partagées sans jugement ni interprétation.
En développant cette manière d’observer, l’adulte développe un intérêt pour l’enfant qui a déjà en
soit une fonction soignante. Bien observer c’est déjà commencé à être dans le soin.

Selon Pikler:

-Observer l’enfant, c’est faire connaissance avec lui.

-Les yeux ne suffisent pas pour observer.

-Observer : -sentir et penser à sa place

-entrer dans son monde (l’altérité)

-s’identifier à lui

-Ne pas chercher dans nos souvenirs.

-Mais regarder, écouter, observer.

Esther Bick était psychanalyste d‘origine polonaise qui travaillait en Angleterre. Elle a aussi développé
une méthode d’observation fine ) développé dans les années 70 dans une clinique à Londres,
Tvistock. Cette méthode était une méthode de formation qui visait à apprendre par l’expérience à
éguiser ses facultés d’observation apprises à observer en détail les mimiques et les mouvements du
petit. L’idée est de revenir aux idées de bases sans jugements ni d’interprétation.

Elle s’effectue en séance d’observation entre la naissance et les 2 ans de l’enfant à son domicile, 1
fois par semaine pendant 1h.

Elles donnent 2 consignes:

- La « tabula rasa » pour observer en ne sachant rien (observer avec une ouverture d’esprit et une
découverte. il faut rendre notre esprit disponible pour réellement observer et rencontrer ce qu’il se
passe réellement.

- Règle de non interférence, il ne faut pas interférer avec ce qu’on est en train d’observer pour tenter
de limiter l’effet de l’observation. Pendant la séance, on ne prend pas de note et on interagit ni avec
le bébé ni les parents. Le second temps est la rédaction d’un compte rendu détaillé, on demande de
se souvenir et de noté tout sans faire de tris et sans chercher de sens aprioris. Dans ce compte rendu,
l’observateur doit observer sa propre subjectivité. Dans le troisième temps, il se fait en groupe,
chaque semaine, auprès d’un proviseur lui même formé à la méthode. Chacun va lire son compte
rendu intégralement et va évoquer les interprétations qu’il fait de cela un temps d’analyse.

4.2 L’observation dans le groupe


4.3 RAPPEL: 3 textes à lire pour les partiels. Le groupe de psychothérapeutique ou la
psychothérapie de groupe.

Elle s’est développée aux ETATS UNIS. Le baqeut de Mesmer serait précurseur des psychothérapies
de groupe.

On va se poser des questions en amont qui vont permettre de construire le programme de


psychothérapie. On va poser des objectifs et en fonction de ces objectifs, on va pouvoir répondre aux
autres questions.
1. - Groupe fermé, ce sont toujours les mêmes patients au sein du
déroulement. On va très vite construire une identité du
groupe qui permettra de se rassurer et de se sentir en sécurité.

- Groupe ouvert, les patients peuvent partir et revenir quand ils veulent.
C’est un peu plus proche que de la réalité.

2. Nombre de séance / Séance unique

3. Groupe de parole / à médiation (quand la parole ne suffit pas), la musique,


le dessin pour la médiation

4. La co-thérapie (on peut le faire entre 2 psy ou avec d’autre professionnel


(infirmière etc)

5. Patients avec la même pathologie

6. Autour d’un sujet commun

Il y a une construction du cadre qui a une fonction de délimitation notamment à l’espace


spatio-temporelle de la thérapie différencier quand on est en thérapie ou non. Il y a une heure de
début connu de tous et une aussi une heure de fin connu de tous. Il limite aussi ce que l’on fait et dit
en psychothérapie, et pose une limite sur les liens qu’on peut avoir et les liens qu’on ne peut pas
avoir. Le cadre à aussi une fonction de contenance, c’est l’idée que le patient doit se sentir en
sécurité, en confiance pour venir déposer quelque chose qui est douloureux, intime ou culpabilisant.
Il ne parle pas si il le sent pas.

Le groupe en pratique sont les groupes d’affirmations de soins, à médiation, de photolangage


etc… Cela va permettre de faire un peu connaissance avec leur singularité, découvrir ce qu’il les
caractérise, eux. Il va pouvoir observer comment le patient entre en relation avec l’autre, comment il
interagit en groupe. Le groupe c’est aussi un lieu d’expérimentation.

Observer le groupe : comment et quoi?

- Densité d’information (attention difractée..)


- Le groupe comme catalyseur, ce qui participe à la densité de l’information. Tout va
s’exprimer de manière plus dense, plus forte.
- Caisse de résonance (recevoir l’information du patient, l’amplifier ou renvoyer)

Observer de l’intérieur ou de l’extérieur :

Extérieur : en retrait, on interagit pas, on prend des notes.

Intérieur : on prend part du groupe (ex: groupe collage dans psychiatrie avec comme thématique, la
famille. le psychothérapeute va aussi y participer)

 Lien inter-transférentiel (KAES, 1976) Qu’est ce que les déférents Co-thérapeute vont
projeter les uns sur les autres.
 Observer les différents niveaux de réalité :

o réalité individuelle
o réalité groupal (comment je peux la comprendre aux regards de la réalité du groupe
qui est face à moi)
o réalité institutionnel (comment je la comprends au regard de l’institution dans
laquelle je travaille)
o réalité sociale (comment elle est influencée par la société dans laquelle on vit)

Qu’observe-t-on ?

 L’ambiance, l’atmosphère : la synthèse intuitive émotionnelle des mouvements qui


traversent, l’ensemble des personnes
 Les positions, si le patient s’assoie toujours à côté des mêmes personnes, si certain
deviennent leader, porte parole…
 Les résonnances / phénomene de miroir
 Les besoins homéostatique: l’homéostasie (état d’équilibre qui permet de construire son
identité groupal)

 Mécanisme de défense group : mécanisme psychique que l’individu utilise de manière


inconsciente pour faire fasse a la tension psychique (et a l’angoisse)

Quelques mécanismes de défenses :

o Resistance aux changements ; ex : par le silence


o Le passage à l’acte :
 Quand le groupe transgresse le cadre thérapeutique (par exemple a chaque
fois le groupe arrive en retard)
 L’éclatement du groupe (c’est normal, observé au début de la prise en
charge)
 La contagion émotionnelle (si un ressent de la colère, tous le groupe ressent
de la colère)
 L’attaque du bouc émissaire (vont prendre un rôle : leader, bouc émissaire)
o Individuelle : juger l’un des participant souvent pour éviter de parler de soi
 L’illusion groupal : Etat psychique collectif que les membres du groupe peuvent formuler (en
disant on est plutôt bien ensemble, on est un bon groupe), c’ets une idéalisation du groupe
qui est nécessaire pour le bon fonctionnement du groupe thérapeutique.

 La chaine associative groupal : c’est-à-dire comment la parole passe de l’un a l’autre et


comment les idées sont associées les unes aux autres.

 Les mouvements de groupes , particuliere aux position symbolique, on peut observer la mise
en place du porte parole c’est celui qui va mettre des mots sur la souffrance du groupe et on
peut observer aussi le porte symptômes , il va exprimer lui aussi la souffrance du groupe
mais par la production de symptômes

Exemple de groupe thérapeutique  :


L’expérience inclus 5 adolescent âgé de 12 a 15ans :
1 fille (Elodie) et 4 garçons
Il s’agissait de 5 séances de 45 minutes
Un espace spacieux et familier et en rupture avec les temps éducatifs.
Choix d’une co-thérapie : une psychologue et une infermière , toujours les mêmes pour les 5 séances.
Pour maximiser un lien de confiance avec les ados.
Elles appellent le groupe : groupe d’expression
Déroulement des séances  :
- Sélection d’un thème
- Discussion : chacun va s’exprimés. Une des intervenantes ecrit sur le tableau les idées, les
points communs et l’autre lance et relance le sujet
- Bilan de fin de séances
- Après groupe : les intervenantes discute des séances

But de l’expérience
- Offrir a ses jeunes pour venir déposer ce qu’il avaient a déposer sans jugement, pour libérer
l’expression de la parole et des émotions (pour a long terme diminuer la violence)
- Résonances :
- Médiation : un petit ballon que l’adolescent peut prendre et malaxer durant la séance, il
permet également de tenir compte des troubles du comportement.
- Elle se sont poser la question de leurs places en tant qu’intervenantes dans le groupe

Observation des 5 séances  :


On se concentre sur leurs positions physique.
CM 4 : l’entretien clinique
Remarque préalable
Entretien clinique : c’est un échange e
Outils qu’on utilise explicitement pour recheuillir des information sur le patient dans un but
qui reste a définir
On recueille des information sur le vecu du patient, sur sa souffrance, ses difficultés qu’elle
soit actuelle ou passé, ses interrogations et sur ce qu’il est pour appréhender un individu
singulier.
Le but que nous on va se donner est de le comprendre , de diagnostiquer et d’apporter une
aide
L’entretien clinique implique une relation asymétrique :
- L’un des deux vient parler de sa vie intime l’autre non ,
- L’un des deux est formé a l’entretien clinique l’autre non,
- L’un des deux a un « pouvoir » sur l’autre,
L’entretien clinique peut prendre plusieurs formes…

I. L’étude de cas
Reflet partiel de la réalité, souvent rédigé sous forme d’un compte rendu.
On commence par une rapide présentation du patient (sexe, âge, situation professionnel,
situation personnelle).
Le motif de la consultation. Pourquoi le patient se retrouve fasse a nous : appeler la
demande du patient. L’origine de la demande : vient de lui-même ou qui lui a demandé et
pourquoi. Dans quelle mesure la demande u patient (si il en a une) correspond aux difficultés
que vous allé observer.
Anamnèse histoire de sa vie
Antécédant personnelle et familiaux. Histoire des troubles : est ce que le patient a déjà été
confronté a des troubles psychiques, si oui on va s’intéresser à cette histoire. S’il y a eu
beaucoup d’épisode, la fréquence, tendance a s’accentué ou à diminuer. On s’intéresse aux
symptômes, s’il arrive brutalement ou arrive petit à petit. Si on peut repérer des éléments
déclencheurs.
Sémiologie actuelle : description des symptômes. Relevé des signes et des symptômes que
présente actuellement le patient. Un symptôme fait souvent rupture avec le fonctionnement
attendu. Les symptômes on les observe dans le comportement verbale ou non verbale. On
peut connaitre les symptômes grâce au dossier médicale, auprès d’autre professionnel,
auprès de la famille (avec consentement). On va être attentif à l’absence de certain signe
(comme certaines émotions). On observe les symptômes aussi avec nos impressions

Les éléments médicaux : est-ce que mon patient a un traitement, si oui lequel ? depuis
combien de temps est-il mis en place ? les effets attendus d’un antidépresseur mettent 2 à 3
semaines à agir. Est-ce que le patient est observant, l’observance thérapeutique c’est
l’adéquation entre les comportements du patient et les recommandations médicales. Savoir
si il a déjà été hospitalisé, combien de fois, est ceque les hospitalisation se faisait a sa
demande ou sous contraintes. Connaitre le rapport que le patient entretien avec le monde
médical
Hypothèse diagnostic : les seule a pouvoir poser un diagnostic sont les médecins, les psy
pose des hypothèse diagnostic , pour l’argumenter on va faire des liens avec les symptômes
qu’on observe. Ce travail la s’appelle du diagnostic différentielle : pour en faire on connait
toutes les informations du patient , les confronter au maladies.

II. L’entretien clinique


Nos entretiens dépendent de l'institution, l'expérience, la formation, le patient, le moment de
la rencontre
Savoir-être : Positionnement/Orientation du cadre interne

Quelques notions essentielles :


- La neutralité bienveillante ((Freud a beaucoup écrit dessus, par Bergler la première
fois, 1937). Freud dénonce l'orgueil thérapeutique et l'orgueil éducatif en considérant
qu'il est contre-indiqué de donner des directives aux patients, tels que rassembler les
souvenirs ou penser à une certaine période de notre vie. La neutralité est l'idée que
le psychologue clinicien se doit de laisser parler la personne sans faire intervenir sa
propre vie, ses propres problèmes ou ses propres sentiments. Il se doit d'être neutre
quant aux valeurs religieuses, morales et sociales de ses patients. Pour tenir cette
neutralité, le clinicien doit faire tomber ses propres à prioris, ses propres limites.
Concrètement, on doit s'abstenir de prendre position face aux conflits internes du
sujet, sur ce qu'il est, sur ce qu'il fait et sur ce qu'il dit. Le psychologue ne doit pas
désirer pour son patient, on l'accompagne dans son désir de mieux-être sans le
désigner pour autant. On ne va pas lui transmettre ce qui nous semblerait juste, mais
on va se concentrer sur ce qui lui semble juste. Utiliser les capacités méta-réflexives,
observations internes qui va nous permettre de trouver un juste équilibre entre
froideur et identification, trop loin et trop proche. Cette neutralité soutient l'idée de
non-jugement vis-à-vis du patient, on offre un espace de non-jugement au patient, il
va pouvoir déposer, parler de sa souffrance, de ses difficultés, de ses hontes... Espace
sans jugement bienveillant et sécurisant. Cette même bienveillance va permettre au
patient de se sentir autorisé à tout dire. Bion a proposé de changer le terme
"bienveillant" par "contenante". Il trouvait que le terme bienveillant renvoyait à
quelque chose de religieux, de châritable, et que le terme "contenante" était plus
précis pour décrire la notion. On s'abstient de toute argumentation/contre-
argumentation avec le patient.
– L'empathie (Rogers) et la présence du clinicien. S'immerger dans le monde subjectif
de l'autre, d'approcher le plus intimement possible l'expérience du patient, tout en ne
se laissant pas déborder émotionnellement. Il s'agit de saisir avec autant d'exactitude
que possible les références internes et les composantes émotionnelles d'une autre
personne et à les comprendre comme si on était cette autre personne. La qualité de
notre compréhension empathique va permettre de rendre compte d'une écoute active
qui va signifier au patient notre présence active, notre attention à son égard, qu'on
l'entend, qu'on le considère dans sa singularité. Toutes ces notions participent à la mise
en place de l'alliance thérapeutique.
– L'alliance thérapeutique (Rogers)
– Les "Moments de rencontre" (Stern). Entre deux psychismes, moments clés dans le
processus thérapeutiques, particulièrement propice à un travail d'interprétation ou
d'éclaircissement. Fait advenir le changement, deux mondes qui se rencontrent et se
comprennent.

 La capacité à être surpris à chaque rencontre : chaque personne est différente


(Theodor Reik) Importance de ne pas catégoriser les patients à priori, pas d'étiquetage
Tout est intéressant, compréhension GLOBALE du sujet, conscient et inconscient,
dans la communication (non) verbale.

 Double écoute : Le manifeste et le latent, conscient/inconscient, derrière le manifeste.


Pour accéder au contenu latent, certains psychologues vont utiliser la technique de
l'attention flottante.

 L'attention flottante (Freud, 1923) : "Le médecin analysant s'abandonne, dans un


état d'attention uniformément flottante, à sa propre activité mentale inconsciente, évite
le plus possible de réfléchir et d'élaborer des attentes conscientes, ne veut, de ce qu'il a
entendu, rien fixer en particulier dans sa mémoire et capte de la sorte l'inconscient du
patient avec son propre inconscient".

Ne pas porter son attention de manière volontaire sur l'un ou l'autre des aspects de la rencontre
pour garder une capacité libre de toute attention dirigée.
Être ouvert à l'entièreté de l'expérience grâce à l'attention flottante.
Attention à la position du "sujet supposé savoir" (Lacan, 1967), rester dans cette position
pourrait nuire à l'effet thérapeutique.
La personne s'attend à ce qu'on soit compétent, qu'on comprenne sa souffrance, et souvent
s'attend à ce qu'on trouve une solution pour le soulager -> Sujet supposé savoir.
Mais on a pas de savoir à priori sur ce qui va fonctionner/soulager le patient
Démarche thérapeutique va permettre ça, mais accompagnement du patient va permettre de
trouver solution, pas le thérapeute.
Serait absurde d'imaginer que psychologue a une solution pour un monde qu'il ne connait pas
Patient est seul à vivre dans ce monde là, il attend que le psychologue travaille pour lui.
Un juste milieu doit être trouvé, psychologue accompagne mais ne trouve pas une solution
tout seul
L'art de l'entretien clinique : On va devoir mettre en oeuvre un certain nombre de savoir
être qu'il va falloir contrôler pour que l'entretien clinique advienne.

III – Les types d'entretiens et d'interventions

1 – Les types d'entretiens

Les entretiens :
Directif : basé sur un système de questions/réponses menées par le psychologue. On peut
utiliser des questions dites ouvertes mais on va généralement privilégier les questions
fermées. Question ouverte ouvre la discussion, à l'inverse des questions fermées (oui, non,
jcp), ferme plus la discussion. Utilisé quand on a besoin d'obtenir des informations précises,
notamment dans la recherche ou de l'expertise. Soutien psychologique. Quand la patient a des
difficultés d'élaboration, difficile pour le patient de réfléchir. Psychologue met son appareil
psychique au service de son patient
Semi–Directif : Va laisser une plus grande liberté au patient, va privilégier les questions
ouvertes pour soutenir la parole du patient. On peut recentrer sur le sujet si patient s'égare
Non–Directif : Ne requiert aucune intervention de la part du psychologue, le patient est aux
commandes de l'entretien.

Sauf cas particuliers, la majorité des psychologues vont alterner entre ces 3 modes d'entretien,
la plupart du temps on a donc un entretien semi-directif.

2 – Les interventions

On va beaucoup parler des interventions verbales, favoriser au maximum la parole du patient,


dire au patient qu'on l'écoute et qu'on le comprend.

Les relances (entame, reprise, recherche informative, relance, ponctuation, reformulation,


interprétation):

– Entame : début de l'entretien. Important car premier contact avec patient. Il faut être
présent verbalement et non-verbalement
– Reprise : Reprendre les derniers mots du patient, relancer le fil de ses idées, peut lui
permettre de ré-expliquer un propos confus pour vous. Peut venir marquer notre
étonnement, prendra la forme d'une interjection. Venir réaffirmer quelque chose
– Recherche informative : Besoin d'infos supplémentaires, de précisions, mais faire
attention à ce qu'entretien ne se transforme pas en interrogatoire, trouver les mots pour
poser nos questions sans casser le discours du patient
– Relance : Pour relancer quand le sujet est en panne, quand patient ne sait plus quoi
apporter à l'entretien ou à l'inverse est en train de s'égarer, ou encore en train de se
cacher derrière des discours écrans (quel temps il fait? Etc, ne pas parler du problème)
pour le ramener sur ce qui l'amène ici. Trouver le moment opportun pour réorienter
voire recadrer le patient.
– Ponctuation : Va servir à signifier notre présence et notre écoute lorsque notre
intervention n'est pas requise, onomatopées par ex... Ponctuation essentielle en fin
d'entretien sera aussi non-verbale. Manière non-verbale pour ponctuer entretien :
chercher son agenda par ex...
– Reformulation : Consiste à redire de manière plus concise et/ou plus explicite ce que
le patient vient d'exprimer. Peut nous permettre de vérifier si on a bien compris ce que
le patient nous a dit, offre une occasion pour le patient de ré expliquer sa pensée.
– Interprétation : Forme la plus développée des interventions. Peut permettre au patient,
si réussie, d'accéder à la signification réelle de l'un de ses symptômes. On propose au
patient notre interprétation. On peut lui proposer des liens entre des expériences
vécues et le symptôme qu'il ressent. Il faut sentir le moment pour lui communiquer. Si
on lui envoie trop tôt, le patient n'est pas prêt à faire face à cette interprétation et on va
réveiller ses défenses, va être sur la défensive. Mais si on communique interprétation
au bon moment, on provoque chez le patient un sentiment de justesse, de vérité chez le
patient. Il n'y a que le patient qui peut dire si elles sont juste ou pas, c'est ce qu'il va en
faire qui va nous intéresser. Interprétation dans un but thérapeutique, pas en dehors.

Les silences (accepter le silence) : Le psychologue peut être silencieux, l'idée de se taire,
mais ne veut pas dire que l'on coupe toute communication avec le patient, c'est même tout le
contraire -> indiquer que l'espace appartient au patient, et qu'il est libre de parler.
Les silences du patient, situations délicates, peut être tenté de combler les silences, voir ce
qu'on va en faire. Peut être déconcertant.
Deux types de silences : certains nécessaires pour le patient, il faut les respecter, serait peu
judicieux de couper sa réflexion. Au contraire, certains seront pénibles pour les patients. Il
faut les repérer car il faut intervenir. La plupart du temps le patient est submergé par une
émotion, il ne faut pas laisser le patient la gérer seul.

La prise en compte des défenses et le "respect du symptôme". Être conscient des


possibilités dans l'ici et maintenant du patient, ne pas vouloir aller trop vite au risque de le
perdre. Nos interventions vont respecter les symptômes. Les symptômes sont souvent là pour
quelque chose, à quoi sert le symptôme? Va souvent venir signifier une souffrance. Ne pas
chercher à les supprimer avant de comprendre leur rôle.

IV – Le cadre et la déontologie

Installation du cadre est fondamentale, car c'est ce dernier qui permet de proposer un espace
contenant, un espace sécurisant qui libère la parole.
Le cadre externe : Le lieu, le bureau, la fréquence (muet, implicite). Dispositif dans lequel on
intervient, cadre psychothérapeutique, cadre de recherche, d'expertiste. Plus spécifiquement
les caractéristiques du cadre externe vont définir les conditions de la rencontre.
Le cadre le plus courant est le bureau, avec plus ou moins de souplesse, agencement du
bureau (fauteuils, chaises, confort, propreté, calme, silence, isolation, boite de mouchoirs).
Thérapie familiale, nb de chaises, de fauteuils, leurs tailles, jeux...
Ce qu'il ya dans le bureau va déterminer ce qu'il va se passer
Le temps = 45 minutes
Fréquence des rendez-vous, rythme des rendez vous, tenir compte des éléments contractuels
(accords sur le paiement)
Cadre, ce qui le fait, c'est un espace un rituel des repères temporels, des règles et des limites.
simple et évident : qu'on y entre et que l'on peut en sortir
Lien entre début et fin de l'entretien. Il sait quand il est en entretien
Espace de contenance qui vient sécuriser, qui vient contenir, en ça il libère la parole, et à une
fonction limitative. Cadre qui structure les choses, l'espace et le temps de l'entretien. Cadre =
enveloppe autour de l'entretien clinique

Le cadre interne : la posture du praticien (formation, attitude).


La manière dont le psychologue et le patient se représentent subjectivement la situation de la
rencontre. La manière dont le psychologue a intégré les données basiques qui constituent
l'entretien de par sa formation et son expérience. Développé au travers de l'expérience.
Parfois, le cadre interne sera une posture qui aura ses fonctions de contenance et de limite. Il
sera important pour le psychologue de s'interroger sur un cadre interne pour offrir un espace
sécurisant.

Plus le cadre externe est diminué, plus le psy devra avoir un cadre interne important

Cadre déontologique ; sert à protéger le patient et lui donne la possibilité d'espérer les
meilleurs résultats possibles. Les relations entre thérapeute et patient. Définit les devoirs liés à
l'exercice de la pratique clinique, ce cadre est régi par le code de déontologie des
psychologues. Ce qu'on peut faire, ne pas faire, ce qu'on doit faire, ne doit pas faire, fixe des
obligations et interdictions.

- 1ere règle : respect de la personne. Chaque personne doit se sentir respecté en tant
qu'être humain. Secret professionnel.

Relation psychothérapeutique n'est en aucun cas relation personnelle, ce n'est donc pas une
relation affective, amicale, sexuelle. On ne reçoit pas des gens que l'on connait.

Rencontre clinique : démarche volontaire, patient consentant, le psychologue ne peut


contraindre à la rencontre clinique.

Compétence du praticien : le métier de psychologue, nécessite une formation continue, ne


jamais stopper sa formation. N'intervient pas si on ne se sent pas compétent, ex : on ne reçoit
pas des enfants si l'on ne se sent pas assez expérimenté. Responsabilité et qualité scientifique :
le psychologue doit être en mesure de justifier le choix de ses outils et de ses méthodes.

V – L'entretien clinique chez l'enfant

1 – Les spécificités de l'entretien chez l'enfant


L'enfant ne vient pas seul, prendre en compte la famille, dimension familiale.

On va recevoir l'enfant seul et avec parent, avec enfant seul, dépend des demandes

On peut rencontrer une dyade père enfant, mère enfant

Enfant seul avec synthèse avec parents à la fin

Plusieurs possibilités : enfant avec parents, enfants avec parents et fraterie, on peut également
ne recevoir que les parents, généralement dans le cas de la perception d'un symptôme chez
l'enfant

La réalité psychique de l'enfant n'est pas celle de l'adulte, ni les symptômes

Va falloir être en mesurer d'appréhender la subjectivité de l'enfant et de se mettre à sa place

Comment est adressé l'enfant? Qui l'adresse? Quelle est la demande?

Ce qu'il comprend de l'entretien, qui est le praticien...

Anamnèse/Symptômes avec les parents

La relation enfant/parents

Alliance thérapeutique avec les parents,

Fin prématurée de l'entretien avec les enfants pour causes : parents, appréhension...

Le bilan éventuel (Ex : WISC, CAT)

La médiation thérapeutique chez l'enfant

On considère que l'enfant va intégrer sa vie psychique au travers du jeu, besoin de ce support
externalisé pour intégrer sa vie psychique. Le jeu participe à la construction psychique de
l'enfant.

L'utilisation des médiations :

On peut proposer à un enfant de faire un dessin. Dessin peut être libre, ou alors de dessiner un
bonhomme, une maison, sa famille, qui offre une représentation de sa vie psychique.

Le jeu : Game ou Play (ex : Les Squiggles de Winnicott)

Winnicott différencie le game et le play :


– Game se fait dans un environnement structuré et dont les règles sont immuables

– Play est un jeu libre, spontané qui va favoriser la créativité et l'intégration

Squiggles : Gribouillages.

Psychologue et enfants dessinent tour à tour des formes abstraites qui prennent
progressivement forme

L'enfant est invité à raconter ce qu'il voit, ou raconter une histoire, et lui proposer de donner
un nom au dessin co-créé avec le psychologue.

Va permettre à l'enfant de parler de lui, de ses angoisses, par l'intermédiaire d'un échange qui
est initialement non verbal

Le médium malléable (ex : la pâte à modeler)

Attention aux surinterprétations, et à la projection de notre propre vie psychique

Médiation sert d'intermédiaire entre patient et psychologue.

Vignette clinique.

VI. Les spécificités de l'entretien clinique chez l'adolescent

La particularité de la demande chez l'adolescent : dépendance et autonomie

Répondre à différents niveaux de demande, demande des parents, de l'adolescent parfois


difficile à comprendre

La question de l'alliance thérapeutique

Différents défis: développer cette alliance

Psychologue peut représenter monde des adultes donc peut être autorité parentale

Attitude ni trop adulte ni trop ami, trouver équilibre en utilisant notamment le cadre, attentif
au respect de l'individu, la reconnaissance du sujet dans sa singularité, le non-jugement

être en alliance avec les parents sans pour autant que ça nuise au lien avec l'adolescent

La prise de risque et la recherche identitaire


Rien n'est tabou, champ de bataille de l'identité

Conduites classiques ou souffrances psychiques?

Prodomes : symptômes avant coureurs de la maladie

Les symptômes masqués : hors des tableaux classiques, expression différente d'une maladie

Vignette clinique adolescent

VII – L'entretien clinique chez l'adulte

Vignette clinique

VIII- L'entretien clinique chez l'âgé

1 – Les spécificités de l'entretien clinique chez l'âgé

Absence de demande

génération non sensibilisée à la psychologie

Rencontres dans les institutions, maison de retraite...

Une rencontre sans rendez-vous, discussions, dans la salle de vie commune, ateliers
thérapeutiques, couloirs, de manière formelle

Cadre différent, non professionnel type bureau, variable

L'entrée en EHPAD (Etablissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes)

"Impact psychique réel" "Travail de vieillir"

Ecoute, présence empathique, aide à la compréhension, soutien face aux difficultés de leurs
vies.

Parfois premier rdv avec psychologue

Impact psychique réel

Vient souvent signer une rupture entre ce que le sujet était et ce que le sujet vivait

N'est plus indépendante

Perte humaine, (perte d'un mari ou d'une femme, perte d'une personne proche), perte de vue,
de la capacité à marcher.

Perte d'une certaine forme de liberté : où marcher, quoi manger...

Peut les renvoyer à leur mort

Accueillir pensées et émotions notamment négatives qui peuvent émerger

Soutenir verbalisation

Prévenir un risque de décompensation

Phénomènes de glissement : se laisser mourir

Travail de vieillir : Schauder -> Travail de vieillir se caractérise par la tentative de porter un
regard sur l'ensemble de son histoire personnelle afin de pouvoir situer la fin de sa vie dans la
trajectoire totale de sa propre vie

Grande complexité des tableaux cliniques, des symptômes observables...

Pathologies somatiques qui peuvent advenir, processus de vieillissement

Enchevêtrement de différents symptômes qui vont se chevaucher, se masquer, rendre la


compréhension beaucoup plus compliquée

Dépression chez sujet âgé -> Plaintes somatiques, renvoient elles à des véritables
perturbations somatiques, masquer une dépression?

Se décentrer des savoirs théoriques pour s'adapter aux spécificités du vieillissement

Tenir compte des handicaps liés à l'avancée en âge, surdité, cécité.

Prise en charge médicamenteuse?

Sortir des préjugés

Vignette clinique

IX – Conclusion générale
Définir le travail clinique et le replacer dans son histoire

Préciser la pratique du métier de psychologue clinicien

Inviter à la réflexion sur l'observation clinique

Proposer une première initiation à l'entretien clinique et ses spécificités en fonctions des
moments de la vie.

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