Droit Des Contrats
Droit Des Contrats
Droit Des Contrats
: 2018-2019
LE
DROIT DES
CONTRATS
- Règlementation
-Contrats types
GECOS –FORMATION
Le Droit des Contrats s’intègre dans le droit civil considéré comme le droit
commun, le droit civil ayant longtemps régi de façon globale la vie privée des
hommes et leurs relations particulières. Le premier objet du droit civil est de
définir la Personnalité Juridique. Le second objet est de régir l’activité juridique
à laquelle les personnes physiques ou morales sont appelées à participer. Le
droit civil envisage donc deux domaines distincts : La Personne et l’Activité
économique dans laquelle s’inscrit le droit des obligations.
Le droit des obligations a pour objet l’étude des règles juridiques qui gouvernent
les rapports d’obligations naissant entre les hommes dans la société. En effet, la
vie sociale engendre entre les personnes, des multitudes de liens qui font peser
sur chaque individu, des exigences de toutes sortes : exigences morales ou
religieuses, sociales ou politiques… Et ces exigences se présentent sous forme
de devoirs : devoir à l’égard d’une divinité (Prière, rite), devoir à l’égard des
autres (Payer ses impôts, courtoisie…), devoir à l’égard de soi-même (Se
nourrir, s’instruire). Les seules obligations qui soient juridiques, sont celles qui
sont assorties de la sanction étatique, parce que reconnues comme telles par le
droit positif.
L’obligation est donc un lien de droit entre deux ou plusieurs personnes en vertu
duquel l’une (le créancier) peut exiger de l’autre (le débiteur) une prestation.
Exemple : L’emprunteur doit rembourser (Convention) , l’auteur fautif d’un
dommage doit le réparer (Légale).
Mais d’après les dispositions conjuguées des articles 1101 et 1370 du Code
Civil, l’obligation civile nait soit de la seule autorité de la loi, soit d’un délit,
d’un quasi-délit, d’un quasi-contrat ou d’un contrat.
Dans notre activité professionnelle, ou pour des besoins d’ordre privé, nous
passons quotidiennement des contrats les plus divers. Afin de leur donner une
sécurité juridique, le législateur est venu préciser la manière dont se concluent
et s’exécutent les plus importants d’entre eux. Ainsi une connaissance parfaite
des règles applicables à ceux-ci en général mais à ceux dits d’affaires en
particulier s’impose afin de mieux les négocier pour en tirer le maximum de
profit.
Georges Essis, chargé de cours 2
L’objectif du présent cours est donc d’une part de familiariser les apprenants à
l’environnement des contrats d’affaires les plus usuels pour leur permettre de les
identifier facilement et d’autre part, leur donner un schéma de réflexion et de
rédaction pour éviter les erreurs et autres pièges consistant notamment à
mentionner dans leurs conventions des stipulations illicites ou des clauses ayant
une efficacité illusoire ou les insérer sans en mesurer la portée.
Dans le contrat à titre gratuit, un seul des cocontractants est engagé et l’autre
enrichira son patrimoine sans contrepartie (la donation…) ; à contrario le
contrat à titre onéreux fait naitre un profit pour chacune des parties (la vente,
le louage..).
Les obligations sont certaines et connues dès leur conclusion pour ce qui est
du contrat commutatif (le contrat de transport, la vente…) le contrat aléatoire
quant à lui fait naitre des obligations qui sont incertaines et dépendent
d’évènements aléatoires (le pari…)
Ce sont :
Le contrat comme tout acte juridique nait c'est-à-dire se forme. Une fois formé,
il doit être valide sans quoi il est frappé de nullité.
A. La formation du contrat
A-1 L’offre
- Les formes : l’offre peut revêtir diverses formes (orales, écrites, affiches,
marchandises exposées avec affichage du prix, taxi en station,) et être faite
à personne dénommée ou à personne indéterminée.
- Les conditions : elle doit être précise et complète, c'est-à-dire comporter
tous les éléments nécessaires à la formation du contrat (objet bien
déterminé, prix bien défini…)
- Les effets : en principe tant qu’elle n’est pas encore acceptée, l’offre ne
peut être retirée. En fait si l’offre ne crée pas le contrat, elle crée
néanmoins des effets à l’égard du pollicitant.
Ainsi s’il n’a pas fixé de délai d’acceptation, l’offre doit être maintenue
dans un délai raisonnable, par contre s’il a fixé un délai d’acceptation, il
ne peut retirer son offre avant l’expiration du délai sauf refus express de
celui à qui elle est destinée. Le retrait précipité engage la responsabilité
délictuelle du pollicitant.
A-2 L’acceptation
C’est la manifestation de volonté par laquelle une personne donne son
accord à une offre qui lui est faite.
Elle peut être expresse c'est-à-dire orale, écrite, ou par geste.
Peut elle être tacite c’est à dire résulté d’un comportement ?
En principe le silence ne vaut pas acceptation sauf dans certains cas
particuliers tels que l’existence de relations d’affaires entre les parties
(tacite reconduction…) ou en cas d’accord sur les clauses essentielles du
contrat.
Les quatre conditions de validité du contrat énoncées par le code civil sont : le
consentement non entaché de vices, la capacité des parties, un objet certain
matière de l’obligation et une cause licite. La défaillance de l’une de ces quatre
conditions emporte nullité du contrat.
- L’erreur : elle est une cause de nullité de la convention si elle tombe sur
la substance même de la chose qui en est l’objet.
EX : vous achetez un tableau comme considéré comme une œuvre d’art,
vous apprenez plus tar à l’aide d’une expertise que le tableau ne l’est pas.
Elle est aussi la cause de nullité quand elle tombe sur la personne du
cocontractant dans le cas où la considération de la personne avec laquelle
on contracte joue un rôle déterminant.
- Le dol : on appelle dol, les manœuvres frauduleuses, tromperies,
mensonges, réticences dont une personne use pour en tromper une autre à
l’occasion d’un contrat.
EX : un commerçant simule des bénéfices exagérés pour vendre plus cher
son fonds de commerce.
- La violence : c’est la contrainte exercée sur la volonté d’une personne
pour la forcer à contracter en la menaçant d’un mal considérable. La
violence doit présenter une certaine gravité.
EX : Vous ne pouvez pas payer à l’échéance l’un de vos créanciers ;
celui-ci menaçant de poursuite, vous oblige à passer un contrat
désavantageux pour vous.
B-2 : La capacité
B-3 : L’objet
L’objet du contrat désigne l’opération juridique que les parties ont voulu
effectuer. Il doit être déterminé ou déterminable, possible et dans le commerce,
conforme à l’ordre public et aux bonnes mœurs (prêt, assurance, donation…)
C’est la raison pour laquelle une personne a contracté, le motif, le mobile. Elle
doit être licite et morale.
Lorsque la nullité est prononcée par le juge, elle a un effet rétroactif c'est-à-dire
que le contrat est anéanti dés l’instant où il a été conclu.
Les contrats n’ont d’effet qu’à l’égard des parties contractantes ; ils ne nuisent
point au tiers et en principe ne lui profitent pas non plus.
Le principe est que le contrat ne peut être révoqué par une volonté unilatérale.
Si l’une des parties se refusait à exécuter ses obligations, elle engagerait sa
responsabilité contractuelle et pourrait même y être contrainte par les voies
d’exécution forcée.
Toutefois cette règle comporte des exceptions notamment pour les contrats
reposant sur la confiance mutuelle et ceux à durée indéterminée car l’idée est
que les parties ne peuvent pas s’engager éternellement d’où la possibilité pour
l’une de rompre le contrat à condition qu’elle ne nuise pas à l’autre
cocontractant.
B. L’exception d’inexécution
C’est une sorte de pression légale exercée par le créancier d’une obligation
contractuelle qui si cela est possible encore, refuse d’exécuter sa propre
obligation tant que le débiteur défaillant n’exécute pas la sienne.
C. La résolution et la résiliation
Aux termes de l’article 1709 du code civil, le bail est « un contrat par lequel une
personne (le bailleur) s’oblige à faire jouir l’autre (le locataire) d’une chose
pendant un certain temps et moyennant un certain prix »
Cette définition présente les éléments caractéristiques du contrat de bail qui sont
le transfert de la jouissance d’une chose pendant un certain temps, et le paiement
d’un loyer en contrepartie.
Le bail est un contrat par lequel on met à la disposition d’autrui une chose pour
en faire usage. Il est de l’essence de l’opération que le locataire soit en droit de
se servir de cette chose. Par ailleurs on s’accorde à penser que le bien faisant
l’objet du bail doit être une chose individualisée, et non consomptible.
C. UN CONTRAT TEMPORAIRE
Enfin le bail est un contrat à exécution successive en ce sens que l’exécution des
prestations est échelonnée dans le temps. L’art. 1713 du code civil déclare que
qu’on peut louer toutes sortes de choses, il y a donc une diversité de baux et
notre analyse portera sur le bail à usages commercial.
DEFINITION
Le bail à usage professionnel est régi par le titre I du livre 3 de l’acte uniforme
de l’OHADA portant Droit Commercial Général ; conformément à l’article
103 : « Est réputé bail à usage professionnel, toute convention écrite ou non,
existant entre une personne investie par la loi ou une convention du droit de
donner en location tout ou partie d’un immeuble compris dans le champ
d’application du présent Titre, et toute personne physique ou morale permettant
à cette dernière d’exploiter dans les lieux avec l’accord du propriétaire toute
activité commerciale, industrielle, artisanale ou professionnelle ».
- Le bailleur est tenu de délivrer les locaux en bon état ; il est présumé avoir
rempli cette obligation lorsque le bail est verbal ou lorsque le preneur a
signé le bail sans formuler de réserves quant à l’état des locaux.
- Il est tenu aussi d’exploiter les locaux donnés à bail en bon père de
famille et conformément à la destination prévue au contrat ou suivant
celle présumée d’après les usages de sa profession. Si le preneur donne
aux locaux un autre usage que celui auquel ils sont destinés et qu’il en
résulte un préjudice pour le bailleur, celui-ci pourra demander à la
juridiction compétente la résiliation du bail ; il en sera de même lorsque le
preneur voudra adjoindre à l’activité prévue au bail une activité connexe
ou complémentaire.
Si le bail est à durée indéterminée, toute partie qui entend le résilier doit donner
congé au moins six mois à l’avance à l’autre. Le preneur peut s’y opposer en
notifiant au bailleur son opposition au plus tard à la date prévue pour celui-ci à
défaut le congé prendra effet à la date fixée.
Le bailleur n’aura pas à verser ladite indemnité dans les cas suivants :
Celle-ci est égale au préjudice causé par le défaut de renouvellement, et son taux
à la valeur marchande du fonds déterminée suivant les usages de la profession.
A défaut d’accord sur le montant de cette indemnité, le juge sera celui qui la
fixera en tenant compte notamment du chiffre d’affaires, des investissements
réalisés par le preneur et de la situation géographique du local.
Par l’expression bail à usage d’habitation, il faut entendre aussi les locaux pris
en location par l’administration publique pour y installer ses services ou ceux
occupés par les associations reconnues d’utilité publique.
Le domaine des baux à usage d’habitation est désormais régit par la loi n°2018-
575 du 13 Juin 2018 relative au Bail à usage d’habitation et les dispositions du
code civil.
Désormais le Bail doit être conclu par écrit (Art.8) et non plus verbalement. Il
est possible soit alors de s’adresser à un notaire, soit de choisir l’un des modèles
de bail couramment utilisés. Il doit faire obligatoirement l’objet
d’enregistrement auprès de l’administration fiscale. Le bailleur est tenu de
remettre dans le délai de 30 Jours calendaires, un exemplaire de l’acte
d’enregistrement du contrat délivré par l’administration fiscale, au locataire.
Dans le premier cas le bail peut cesser à la suite d’une résiliation unilatérale par
le bailleur ou le locataire, c’est un congé
Dans le second cas, les parties déterminent d’avance la durée de leur convention
qui est souvent un multiple de trois (3, 6,9 ou 12 ans). Le bail prend alors fin au
terme du temps fixé.
Il n’est pas toujours facile de distinguer entre les grosses et les réparations dites
locatives, cependant l’article 25 de la dite loi et l’article 606 du code civil
indique que les grosses réparations sont celles concernant les gros murs, les
canalisations, les voutes, le rétablissement des poutres et des couvertures
entières, les mûrs porteurs, les fosses d’aisance et les canalisations etc.
Mais à cela il faut ajouter toute une série de réparations importantes comme les
réparations des escaliers, l’entretien des barres d’appui des fenêtres et des
balcons, les réparations devenues nécessaires par la vétusté ou la force
majeure… si le propriétaire refuse d’effectuer les réparations qui sont à sa
charge, on peut l’y contraindre par une action en justice ou même effectuer les
dits travaux soi même.
En principe non car il n’est pas tenu de garantir les locataires contres les voies
de fait commises par les tiers, cependant si l’immeuble est pourvu d’un
concierge, le propriétaire doit être considéré comme responsable des vols s’ils
ont été rendus possibles ou favorisés par un défaut de surveillance du concierge.
Il faudra alors prouver la faute ou la négligence du concierge.
Le bailleur est enfin tenu de garantir le locataire contre les vices de la chose
louée, tant ceux qui sont existants au moment de la conclusion du contrat que
ceux qui se sont produits par la suite, même si lors de la conclusion il ignorait
les vices. Il pourra être par exemple considéré comme responsable des
infiltrations d’eau dues au mauvais état du sol.
Georges Essis, chargé de cours 17
Quels sont les droits du locataire en cas de trouble de jouissance ? En premier
lieu exiger la cessation du trouble, éventuellement l’exécution des travaux
nécessaires à cet effet. En second lieu, mais à condition que ce soit un trouble
grave, demander la résiliation du bail. En troisième lieu, si le trouble est dû à
une faute du bailleur, demander des dommages et intérêts.
Il doit rendre la chose louée en bon état à la fin de la location. User de la chose
en bon père de famille, cela veut notamment dire être tenu de ne pas troubler la
jouissance des autres locataires ; le tapage nocturne constant peut donner lieu à
la résiliation du bail.
En principe on peut élever des animaux domestiques dans son appartement sauf
convention contraire, mais il convient de veiller à ce que ces animaux ne
troublent pas les voisins ou ne salissent pas de façon anormale les locaux.
Les loyers se règlent en principe à l’échéance de chaque mois, mais les parties
peuvent convenir que le paiement sera effectué d’avance. De plus le propriétaire
Georges Essis, chargé de cours 18
peut lors de l’entrée dans les lieux exiger le paiement de plusieurs mois de
loyers d’avance qui seront imputés aux loyers devant être versés à la fin du bail
ou le versement d’un cautionnement à titre de garantie. Le locataire qui ne paye
pas son loyer risque de voir son bail être résilié et être expulsé.
Notons enfin que la preuve du paiement des loyers se fait par les quittances en
général, et que les loyers des maisons se prescrivent par cinq ans, passé ce délai
le propriétaire ne peut plus réclamer leur paiement.
Le bail à durée déterminé prend fin de plein droit à l’arrivée du terme. Par
contre, s’il s’agit d’un bail à durée indéterminé, un congé est nécessaire.
Le congé a pour effet de mettre fin au bail, le preneur sera autorisé ou obligé de
quitter les lieux loués ; le propriétaire pourra demander l’expulsion du locataire
récalcitrant.
En cas de destruction totale de la chose louée par cas fortuit, le bail est résilié de
plein droit. Par destruction totale il faut entendre non seulement la destruction
matérielle de la chose par exemple à la suite d’un incendie mais également
l’impossibilité absolue d’utiliser les lieux loués, notamment à la suite d’une
interdiction administrative ou d’une expropriation pour cause d’utilité publique.
Normalement le décès de l’une des parties ne met pas fin au bail qui continuera
sans modification entre la partie survivante et les héritiers de la partie décédée.
Mais il est possible d’insérer une clause contraire dans le bail.
Rappelons que l’inexécution par l’une des deux parties de ses obligations est une
cause fréquente de résiliation ; mais même si le bail contient une clause de
résolution expresse ou encore une clause résiliation de plein droit, une
intervention du juge est nécessaire pour prononcer la résiliation du bail.
Mis au point aux USA dans les années 30, le leasing fit son apparition en France
en 1960 et introduit en Côte d’Ivoire en 1970. Il est réglementé par le décret n°
70-06 du 07 janvier 1970.
Il faut entendre par matériel et outillage, non seulement tout ce qui touche à
l’industrie et le commerce mais aussi tout ce qui touche à l’artisanat et
mêmes aux professions libérales.
- L’affectation du bien
- La propriété du bien
- Les modalités
VOISINES
III-1/Crédit-bail et location-vente.
Dans les deux cas le locataire à la jouissance immédiate des biens mais n’en
devient propriétaire qu’à la fin de la location ; il n’ya donc pas transfert
immédiat de la propriété. Les deux se distinguent dans la mesure où le crédit
locataire dispose d’une option alors que dans la location-vente, elle n’existe
pas.
Dès lors que le P.V. est approuvé par le locataire, ce dernier ne peut
introduire une demande en résolution du contrat de crédit- bail pour défaut de
délivrance. De même le locataire qui a signé son P.V. par erreur sans examen
partiel ne peut pas ensuite se prévaloir en l’encontre de la société de crédit-
bail du défaut de livraison du matériel.
Il en est question aux articles 1787 et suivants du code civil. C’est le contrat par
lequel un entrepreneur s’engage moyennant rémunération à exécuter pour une
personne un ouvrage de façon indépendante. Contrat de services par excellence,
le contrat d’entreprise a progressivement pris une importance pratique
presqu’équivalente à celle de la vente, précisément à cause du développement
considérable du secteur des services. Cela va de la construction, à la réparation
d’appareils électroménagers, en passant par le développement de pellicules
photographiques, les prestations des teinturiers, la gestion des titres, les conseils
en gestion, le transport des personnes et des biens, la location de biens meubles
et immeubles…
La difficulté de qualifier le contrat d’entreprise est d’autant plus grande que les
parties n’usent que très rarement du terme « entreprise » et baptisent plutôt leurs
conventions du nom qui désigne l’objet de la prestation de l’entrepreneur
(transport, assistance juridique, construction…).
Bien partageant des points communs, ces deux types de contrat sont distincts à
bien d’égard.
Le bail est une convention par laquelle, une personne (le bailleur) s’engage à
procurer la jouissance d’un bien à une autre personne (le locataire) moyennant le
paiement d’un loyer.
Il est donc à priori distinct du contrat d’entreprise dans lequel il s’agit de faire
une chose.
L’entrepreneur est une personne nantie d’un savoir-faire et d’un savoir à faire
valoir.
Le contrat d’entreprise se forme par la rencontre des volontés exprimées par les
parties sur les éléments essentiels de la prestation.
Pour ceux-ci il faut tenir compte des dispositions du code des marchés publics ;
cependant une distinction est faite entre les petits contrats de travaux et de
fourniture et de service dont le montant maximum est de 30 millions et les
contrats plus importants appelés marchés publics.
Pour les 1er, la conclusion n’est soumise à aucune procédure particulière, leur
règlement se fait sur facture ; pour les 2nd, ils doivent nécessairement être passés
par écrit et soumis à la procédure des marchés publics. En outre leur conclusion
n’est pas libre à cause des deniers publics qui sont en jeu, ce qui requiert pour
l’administration la prise de toutes les garanties dans le choix de l’entrepreneur
par le biais de certaines techniques de passation de marchés telles que l’appel
d’offres.
Elle consiste à accomplir une certaine tâche, faute de quoi l’entrepreneur est
exposé à certaines sanctions : l’exécution forcée sous astreinte ou la
condamnation à des dommages et intérêts.
Elles découlent de l’article 1135 du code civil qui dispose que « les
conventions obligent non seulement à ce qui y est exprimé, mais encore à
toutes les suites que l’équité, l’usage ou la loi donne à l’obligation d’après sa
nature. »
Il pèse sur lui également une obligation de conseil car il doit en tant que
spécialiste conseiller son client sur les conditions d’installation et d’emploi
des appareils qu’il fournit ainsi que sur l’efficacité du service. En outre il est
astreint à une obligation de sécurité ainsi il est admis que l’entrepreneur est
tenu de réparer les dommages-intérêts causés par les malfaçons.
Il peut arriver que le prix de la prestation des services ne soit pas fixé au
moment de la conclusion des contrats. Dans ce cas il pourrait être déterminé par
l’entrepreneur à l’issue des travaux. Le maitre d’œuvre peut le contester et saisir
le juge pour sa détermination.
Qu’il soit déterminé par les parties ou par le juge, le maitre d’ouvrage doit payer
le prix convenu selon les modalités prévues.
Le maitre d’ouvrage peut avoir des raisons de ne pas payer le prix. Il peut par
exemple se prévaloir du caractère défectueux des travaux ou du retard apporté
dans leur exécution.
Par cet acte, le maitre d’ouvrage devient gardien de la chose et donc désormais
il assure les risques et ne pourra plus se plaindre des vices apparents ou des
défauts de conformité.
Cette réception peut être partielle ou intégrale, il peut donc refuser les travaux
ou les accepter avec réserve.
La réception peut avoir lieu avant la livraison et vice versa. Le maitre d’ouvrage
peut donner son accord avant toute livraison ou il peut tout aussi bien entrer en
possession du bien avant réception si au moment de la livraison il n’a pas eu le
temps de faire les vérifications nécessaires.
On souligne souvent que la vente est le plus usité des contrats car c’est un acte
juridique que l’on accomplit sans cesse, sans même se rendre compte qu’il s’agit
d’un contrat. Elle permet de réaliser d’une part des choses aussi faciles que
banales telles que se procurer des produits utilisés dans la vie courante (se
procurer du pain, du sucre, des chaussures, des fruits) et d’autre part des
opérations lourdes de conséquences comme acquérir un logement ou du
matériel industriel. Elle est également la mieux encadrée juridiquement et c’est
certainement aussi le contrat dont l’étude est la plus enrichissante parce qu’il est
toujours cité à titre d’exemples dans l’étude de la théorie générale des
obligations.
C’est donc le contrat par lequel la propriété d’un bien est transférée moyennant
une contrepartie monétaire.
La définition ainsi donnée classe la vente dans la famille des contrats nommés,
synallagmatique, commutatif en principe consensuel et à titre onéreux.
Elle se distingue à bien d’égard des conventions voisines telles que l’échange, la
location-vente et la donation.
Ils ne restent donc que le consentement et la chose qui nécessitent une étude
détaillée ; et l’article 1583 du code civil dispose à cet effet que la vente n’est
parfaite que si les parties sont convenues de la chose et du prix.
Le vendeur doit faire une offre qui apparait comme la volonté exprimée par
ce dernier d’aliéner son bien. Il peut le faire à personne déterminée ou au
public. En outre elle doit être complète et précise.
En principe l’offre lie le vendeur, toutefois il peut la retirer tant qu’elle n’est
pas acceptée sauf si elle est assortie d’un délai.
Face à l’offre il faut une acceptation pour conclure le contrat ; elle est donc la
manifestation de volonté de celui qui est satisfait par la proposition du
vendeur. Cette acceptation doit porter sur les éléments essentiels du contrat à
savoir la chose et le prix pour produire ses effets sauf si les parties ont
La vente ne sera valable que si le consentement des parties est intègre c'est-à-
dire pas donner par erreur ou surpris par dol ou extorqué par la violence.
Affecté par l’un des vices le consentement est nul et la vente est annulable.
La vente se conclut sans aucune solennité, cela veut dire en effet que la
rédaction d’un acte notarié ou sous seing privé n’est pas une condition
nécessaire à sa validité.
Ces modalités affectent pour les unes le contenu, et les autres son échange.
La P.S.V. vaut vente lorsque l’acheteur et le vendeur sont d’accord sur la chose
et le prix de vente sauf si la vente porte sur un immeuble ou sur un fond de
commerce pour laquelle est nécessaire l’accomplissement de certaines
formalités (rédaction d’un acte authentique ou sous seing privé).
Dans la vente avec dédit, les parties introduisent dans le contrat une clause
permettant à l’une des parties ou même les deux de se dédire ; c'est-à-dire de
se délier de leurs obligations en payant une certaine somme d’argent appelée
Georges Essis, chargé de cours 37
dédit. Cette faculté qui est admise au nom de la liberté contractuelle, n’est
concevable qu’à l’intérieur d’un délai déterminé et dans la mesure où la
partie qui en use supporte le paiement d’une contrepartie. L’exercice de la
faculté de dédit entraine la résolution de la vente.
Quand elle est stipulée au profit des deux parties on parle d’arrhes qui se
présente comme une somme d’argent versée par l’acheteur à l’occasion d’une
promesse synallagmatique de vente, dans laquelle chacune des parties a le
droit de se défaire de la vente ; l’acheteur en abandonnant la somme versée et
le vendeur le cas échéant en versant le double.
Il faut noter qu’elles se différencient de l’acompte qui est une fraction du prix
que paie l’acheteur en exécutant son obligation avant celle du vendeur. Elle
ne permet aux parties de se dédire car le contrat est déjà conclu et une partie
du prix payée.
Quant au réméré, elle est une clause contractuelle qui permet au vendeur de
reprendre la chose vendue à certaines conditions. L’article 1660 du code
civil, dispose que la faculté de réméré ne peut être stipulée pour une durée
excédant 5 ans. A l’expiration du dit délai, le vendeur en perd le bénéfice. En
l’exerçant il est tenu de rembourser à l’acheteur le prix de vente et les frais de
contrat. Tant que celui-ci n’est pas remboursé il peut conserver le bien en sa
possession car il en demeure propriétaire.
- Cas dans les ventes à l’essai : selon l’article 1588 du code civil, il s’agit
de la vente dans laquelle la chose vendue est essayée d’abord et sa
conclusion subordonnée à l’accord de l’acheteur à la suite de l’essai.
Pour qu’il y ait essai, il faut que les parties l’ait prévu dans leurs stipulations
contractuelles, cependant il peut résulter des usages notamment dans le cas de la
vente des vêtements prêt à porter.
Quant aux effets de la clause, avant la dégustation il n’y a pas de vente, l’objet
reste par conséquent la propriété du vendeur ; il a l’obligation de mettre à la
disposition de l’acheteur les moyens d’opérer la dégustation au lieu fixé par la
convention. Après la dégustation l’acheteur garde la liberté de conclure ou non.
II/- LA CHOSE
La chose peut être corporelle (vente) ou incorporelle (cession) ; dans tous les cas
pour être valable la vente doit porter sur une chose susceptible d’être aliénée,
déterminée ou déterminable.
Ainsi la chose vendue doit exister, mais il n’est pas nécessaire qu’elle existe au
moment de la conclusion de la vente car la vente d’une chose future est bien
valable (vente d’un immeuble en construction). Si la chose ne se réalise pas, la
vente est considérée comme nulle.
Toutes les choses ne sont pas susceptibles d’être vendues, pour diverses raisons
dont l’ordre public.
Ainsi sont considérées comme inaliénables parce que contraire à l’ordre public
les choses hors de commerce tel que le corps humain.
Pour que le contrat se forme, il ne suffit pas seulement que la chose existe, il
faut encore qu’elle soit déterminée ou déterminable.
III/- LE PRIX
C’est une somme d’argent que l’acheteur doit payer au vendeur en contrepartie
de l’aliénation de la chose.
Le prix doit consister en une somme d’argent et doit être réel et sérieux.
Si un contrat translatif de propriété est sans prix ce ne peut être une vente, mais
plutôt une donation, ou un échange.
Pour que la vente soit valable, le prix doit être réel et sérieux.
Le prix n’est pas réel lorsqu’il est fictif c’est à dire simulé (le prix exprimé dans
l’acte de vente n’a pas vocation à être payé).
EX : les parties dans un acte apparent de vente conviennent un certain prix par
ailleurs elles décident dans une contre-lettre que le prix stipulé ne sera pas payé,
une telle vente est faite sans prix donc invalide.
Quant au prix sérieux, c’est celui qui n’est pas dérisoire c’est à dire qui ne
présente pas mis en rapport avec la chose une disproportion telle qu’on ne peut
le considérer comme une contrepartie de cette chose. Une telle vente est nulle
car on assimile le prix dérisoire à un prix inexistant.
Aux termes de l’article 1591 du code civil, le prix de la vente doit être déterminé
et désigné par les parties.
Le prix déterminé est celui dont le montant est fixé de façon précise.
Il peut être fixé par le vendeur (vente en magasin) ou par l’acheteur (vente aux
enchères publiques) ou dépendre des cours au jour de la livraison.
En côte d’ivoire le transfert de propriété dans la vente se fait dès l’échange des
consentements (transfert solo consensus).Celui des risques en est subordonné.
La vente est parfaite entre les parties et la propriété est acquise de droit à
l’acheteur à l’égard du vendeur dès qu’on est convenu de la chose et du prix,
quoique la chose n’ait pas encore été livrée et ni le prix pas encore payé.
Ce transfert solo consensus ne vaut que pour les ventes des corps certains.
Dans les ventes avec transfert de propriété retardée, les risques restent à la
charge du vendeur. De même lorsque la livraison de la chose vendue nécessite
un transport, le code civil faisant application de la règle solo consensus, met les
risques à la charge de l’acheteur.
Cette règle selon laquelle le transfert des risques est lié à celui de la propriété,
connait des limites.
Ainsi la mise en demeure de livrer que l’acheteur fait au vendeur met les risques
à la charge de ce dernier. En outre la principale limite est la liberté contractuelle
II-1/-l’obligation de délivrance
La délivrance est l’acte matériel par lequel le vendeur à ses frais met, le bien à la
disposition de l’acheteur dans l’état dans lequel il se trouve au moment de la
vente.
Pour ce qui est du délai dans lequel la délivrance doit intervenir, il relève de la
convention des parties. En l’absence de stipulations contractuelles ; la
jurisprudence prescrit un délai dit raisonnable apprécié selon les usages et
objectif du contrat. Pour ce qui est du lieu, il relève encore de la volonté des
parties. Si rien n’a été stipulé par les parties au contrat, la délivrance doit se faire
au lieu ou était le bien au moment de la vente.
Elle a pour objet de garantir à l’acheteur une chose apte à l’usage auquel elle est
destinée.
La garantie ne joue pas en cas d’achat à ses risques et périls d’une chose
d’occasion.
Il convient de noter que le vice perd son caractère caché lorsque l’acheteur
d’une manière ou d’une autre en a eu connaissance au moment de la vente.
Ensuite le vice doit être rédhibitoire, c est à dire empêchant l’usage normal de
la chose, ce n’est pas le cas lorsqu’il est mineur (affectant uniquement les
qualités secondaires de la chose et facilement repérable)
Enfin le vice doit être inhérent à la chose : autrement dit il doit être imputable à
la vente ; c'est-à-dire se rattachant concomitamment ou antérieurement à la
vente.
NB : ses conditions sont cumulatives et l’action en garantie des vices cachés doit
être intentée dans un bref délai. La preuve incombe à l’acheteur qui doit
démontrer l’existence du vice avant la livraison de la chose.
Dans tous les cas l’acheteur doit respecter la date contractuelle et s’exécuter sans
qu’il ne soit nécessaire de le mettre en demeure. Tout retard est constitutif d’une
faute à moins qu’il n’obtienne un délai de grâce ou un nouveau délai consenti
par le vendeur.
Pour ce qui est des sanctions, il faut relever que quand l’acheteur ne paie pas le
prix, le vendeur dispose , de toutes les actions de droit commun.
En matière mobilière, il a le droit de reprendre le bien vendu s’il est encore entre
les mains de l’acheteur ; outre ce droit de revendication, le vendeur impayé est
habilité à saisir la chose en quelques mains dans lesquelles elle se trouve.
Le schéma qui est donc proposé dans cette partie du cours, se résume en cinq
points qui concentrent en leur sein toutes les réponses aux interrogations qu’un
négociateur-rédacteur de contrats est susceptible de se poser.
S’agissant d’une personne physique, il sera indiqué son nom, son prénom
usuel, sa profession, son adresse et son enseigne commercial.
Et
La personne liée par la convention sera celle dont l’identité figure dans
l’acte, à moins qu’une clause expresse du document stipule clairement que
telle signataire intervient au nom et pour le compte d’une autre personne.
Lorsque l’un des partenaires déclare agir pour autrui, l’autre devra veiller à
deux préoccupations :
ET
Si la garantie ne porte que sur une fraction des engagements du mandant, il sera
préférable pour éviter tous risques d’erreurs de l’exprimer dans un document
extérieur. Si elle recouvre toutes les obligations du mandant, on pourra adopter
la technique de rédaction suivante :
Nous savons qui s’est engagé, il s’agit maintenait de déterminer qui va rester
engagé, l’un des contractant tient t-il absolument à conserver le même
interlocuteur ? Acceptera t’il au contraire que celui-ci transfère ses droits et
obligations à une autre personne ? Dans cette hypothèse, pourra-t-il agir à sa
guise ou sous réserve d’une autorisation ? les réponses à toutes ces questions
seront élaborées dans des chapitres divers de la convention.
Celles-ci s’imposent dans tous les contrats dans lesquels, l’une des parties
acceptent de conclure en considération de la personnalité du cocontractant ou eu
égard à l’individu exerçant la direction effective de l’entreprise cocontractantes.
- Personne physique
- Personne morale
« X peut céder tout ou partie des droits et obligations à son profit ou à sa
charge des termes du présent contrat qu’en vertu d’une autorisation écrite
préalable de M. même muni de cette autorisation il demeure garant de la
parfaite exécution des obligations transférées ».
« Dans le cas où il aurait recours à une tierce personne pour exécuter tout ou
partie du présent marché, l’entrepreneur aura le libre choix de ses sous-
traitants ou fournisseurs ; toutefois ce recours ne fera naître aucun lien de
droit entre ces derniers et son client vis-à-vis duquel l’entrepreneur restera en
tout état de cause seul responsable de la parfaite exécution de la convention ».
Cet article qui se situe juste après la désignation des parties sert à exprimer la
volonté commune des contractants de se lier pour un objet qui sera
succinctement résumé.
Le terme fournisseur désigne celui des parties qui vend, fabrique, construit ou
prodigue des services.
Dans l’hypothèse la plus simple (vente d’un produit, fourniture d’un service) il
suffit de designer les marchandises en spécifiant ses composantes, sa dimension,
son poids, sa qualité, l’usage auquel il est destiné et qui bien souvent
déterminera ses qualités spécifiques. S’il agit d’un contrat à exécution
successive il faudra mentionner le rythme des livraisons.
III-1/- Le prix
Les litiges relatifs au prix des contrats sont nombreux et assez variés.
De prime abord, le rédacteur devra éviter certaines erreurs fatales, s’il garde
présentes dans son esprit ces préoccupations suivantes :
« Les prix sont établies hors taxes. Celles actuellement en vigueur ainsi que
celles qui seraient susceptibles de grever dans l’avenir les opérations
convenues dans le contrat sont et seront à la charge de l’acheteur »
Même à l’occasion d’une opération ponctuelle, les rapports des parties sont
susceptibles de se prolonger dans le cadre d’une garantie contractuelle ou de
renaitre si le produit ou le service s’avère de mauvaise qualité au point d’amener
le bénéficiaire ou l’acquéreur à mettre en cause la responsabilité contractuelle du
fournisseur pour vice caché.
« Le client achètera aux conditions générales de vente et aux prix du tarif du
fournisseur dont un exemplaire contresigné par chaque partie et annexé aux
présentes. Toutes modifications dudit tarif sera immédiatement notifié au
client et deviendra applicable aux livraisons répondant aux commandes
formulées postérieurement à la réception de ladite notification »ù2
Il est bien entendu qu’en cas de refus du client de passer des commandes sur la
base modifiée, le contrat deviendra automatiquement néant sans indemnité due
par qui que ce soit.
Après avoir noté la nature des prestations promise et la durée convenue, pour
leur exécution, le rédacteur du contrat devra les relire en se demandant si ces
stipulations par leur imprécision et leur laconisme ne risquent pas plus tard de
prêter à des interprétations divergentes et notamment d’entrainer les partenaires
au-delà de ce qu’ils ont voulu.
Il peut arriver que les deux personnes aient défini de commun accord leurs
engagements mutuels soit en n’entendant ne pas à avoir à les exécuter avant la
réalisation d’un évènement déterminé.
Un fait étranger aux parties peut aussi placer l’une d’entre elles dans
l’impossibilité de remplir ses obligations.
Il serait alors sage de régler dans le contrat les conséquences de telles situations.
- Dommage à l’ouvrage
« L’entrepreneur répond de tous les dommages qu’il causera à l’ouvrage,
au matériels et équipements destinés à y être incorporés pendant la durée
de ses prestations, et cela sans préjudice des indemnités de retard et le cas
échéant, de la résolution du marché, avec ses conséquences financières »
- Pour réduire le plus possible les risques de contestations sur son champ
d’application
- Pour décider du sort de la convention atteinte par le cas de force majeur
Chacune des parties, après avoir épuisé tous les moyens en son pouvoir pour
remplir ses obligations, sera en cas de force majeure ou assimilée, dégagé de
l’exécution des obligations définies dans le présent contrat.
Recenser tous les cas de litiges serait une tâche matériellement impraticable.
Mais le rédacteur pourra s’interroger sur l’opportunité de préciser :
Les réponses sont contenues dans les clauses dites de « résolution », pénalités
attribution de compétences, arbitrage, législation applicable.
Dans le silence des conventions sur ce point, on fera application des dispositions
prévues à l’article 1184 du code civil qui fait cas de la clause résolutoire, celle
qui opère révocation du contrat synallagmatique où l’une des deux parties ne
satisfera pas point son engagement.
Ces clauses vont de paire habituellement avec les clauses de résolution dont
elles sont à la fois la conséquence et le complément.
Elles visent essentiellement à préciser l’un ou l’autre des points suivants : les
divers chefs de préjudice qui seront en considération en vue d’obtenir une
réparation, le quantum de la réparation.
Il sera souvent opportun de préciser tous les dommages dont la réparation pourra
être réclamée par la partie victime d’une inexécution contractuelle. Cela
permettra d’éviter toute contestation sur le point de savoir si telle ou telle
conséquence était ou non prévisible lors de la conclusion. On écrira ainsi :
« Dans les 8 jours suivant la terminaison du contrat, pour quelque cause que
ce soit, le matériel mis en dépôt par le vendeur chez l’acheteur lui sera
restitué sans qu’il ne soit besoin d’une mise en demeure. L’exécution de cette
obligation sera au besoin prescrite par simple ordonnance de référer
exécutoire sur minute et avant enregistrement du président du tribunal du lieu
de dépôt auquel i lest fait, pour le cas particulier attribution de compétence ».
- Clauses d’arbitrage
Si les deux arbitres n’arrivent pas à rendre une sentence d’accord sur les deux
mois qui suivent la désignation du dernier d’entre eux, ils choisir un troisième
arbitre de telle façon que le litige soit tranché par un tribunal arbitral au
complet. En cas de désaccord des deux arbitres sur le choix du troisième
arbitre, celui sera désigné à la requête de la partie la plus diligente par
ordonnance du président du tribunal de ……
Les arbitres seront dispensés de suivre les règles de procédure ( y compris les
délais ) et les règles de droit qui ne seraient d’ordre public. Ils décideront en
équité, en qualité d’amiables compositeurs, et ce en dernier ressort. Les parties
renoncent à cet effet à se pourvoir par toutes voies judiciaires contre la
sentence »
La présente convention est un acte de vente d’un bien meuble, soumis à titre
principal aux dispositions qui suivent, déterminant les éléments essentiels de la
vente ; et aux règles supplétives du code civil applicables en matière de contrat.
La présente vente est conclue et acceptée par toutes les parties moyennant la
somme de 4.500.000 FCFA
Le présent acte est soumis à toutes les formalités exigées par la loi, notamment à
la mutation qui, doit être effectuée auprès des services du guichet unique
automobile.
LE VENDEUR L’ACQUEREUR
Et
Article 1 : le présent contrat consiste en un contrat de travail dans lequel le futur
salarié s’engage à mettre son activité à la disposition de l’employeur sous la
subordination duquel il se place moyennant rémunération
Article 3 : il sera chargé de l’entretien des espaces verts desdites résidences
Article 5 : le salarié s’engage à observer toutes les instructions et les consignes
qui lui seront par le major d’hommes.
Article 6 : l’employeur s’engage à faire bénéficier au salarié des congés payés
annuels conformément aux dispositions légales.
Article 13 : le présent contrat pourra être renouvelé une fois pour une duré de
24 mois ce avec l’accord des deux parties dans des conditions qui seront fixées
lors de la prochaine reconduction.
Article 14 : le présent contrat est rompu de plein droit dans les cas sous visés
Article 15 : auront effet exonératoire attaché au cas de force majeure les faits
dont l’énumération n’est pas limitative : tout événement hors du contrôle des
parties et notamment tout acte des autorités de fait ou de droit, de grèves, les
incendies, les inondations, les explosions, les émeutes ou guerres ou conflits
armés, les rebellions…
Article 16 : en cas de survenance d’un tel évènement, le contrat sera suspendu
simplement et la durée de suspension s’ajoutera à la durée ferme initialement
stipulée.
Article 17 : le présent contrat pourra être rompu par la volonté commune des
parties.
Article 18 : le présent contrat pourra être rompu pour cause de faute lourde de
l’employé.
En 6 exemplaires
L’EMPOLYEUR LE SALARIE
D’une part
Et
D’autre part
TITRE1 : DE L’OBJET
Art 1 : le bailleur donne à titre commercial au preneur qui accepte, un magasin
à deux nivaux dans l’immeuble « ZAHER », avec les escaliers recouvert de
carreaux à l’intérieur de la partie situé au rez-de-chaussée, sis à Yopougon
quartier millionnaire comprenant une douche, un WC, deux portes d’entrée à
fermeture métallique, trois fenêtres faites en baie vitré protégés par des antis-
vols en fer, le mur recouvert de carreaux gris à l’intérieur, la façade est
Art 2 : le magasin avec tous les éléments ci-dessus cités sont parfaitement
connus du preneur pour avoir été visités, en compagnie du bailleur.
Art 4 : le bail est consenti pour une duré de 3 ans, à compter du premier janvier
2006 et ce jusqu’au 31 décembre 2008.
Art 5 : le présent bail est consenti et accepté moyennant un loyer mensuel de
150.000 FCFA payable d’avance au plus tard, le dernier jour ouvrable précédant
le cinq de chaque mois et par virement bancaire sur le compte SGBCI N°
116578945326
Art 7 : afin de garantir le paiement régulier du loyer ainsi que les charges de
réparations et d’entretien la somme de 600.000 FCFA sera versée à la signature
du présent bail ;
Art 8 : cette somme sera restituée au preneur à la fin du bail après avoir remis
les lieux en l’état et constatés par le bailleur.
Art 9 : le preneur doit payer le loyer convenu dans le présent bail. Il doit, en cas
de révision, payer le nouveau loyer accepté.
Art 10 : le preneur doit uniquement donner un usage commercial au local inscrit
dans le présent bail.
Art 14 : si le preneur ne paie pas au plus tard le 05 du mois le loyer, une pénalité
de 10% lui sera appliquée.
Art 15 : s’il n’est pas offert au preneur un bail dans les nouveaux locaux après la
restauration ou la transformation des locaux, le bailleur devra lui verser une
somme d’un montant équivalent à 3 mois de loyer.
Art 16 : si le bailleur est exproprié, le bail prend fin et il doit dédommager le
preneur en lui payant le montant de deux mois de loyer.
Art 17 : après deux mois de loyers restés impayés, le bailleur peut mettre fin au
bail et demander au preneur de libérer les lieux par un acte extrajudiciaire.
Art 18 : si le bailleur ne réagit pas face à l’entretien et aux grosses réparations
prévues à l’article 9 ci-dessus, le preneur se réserve le droit de les faire aux
frais du bailleur.
Art 22 : le preneur doit être informé 3 mois avant toute éventuelle vente de
l’immeuble par le bailleur.
Art 23 : le droit applicable est la loi ivoirienne en vigueur et les dispositions
communautaires en matière contractuelle ainsi que les stipulations du présent
contrat.
2 exemplaires
LE BAILLEUR LE PRENEUR
LE BAILLEUR
D’une part
ET
LE PRENEUR
D’autre part
DESIGNATION
DUREE
Le présent bail est consenti pour une durée de deux années entières qui
commenceront à courir à partir du 01 décembre 200.. jusqu’au 31 décembre
200….
Aux termes des deux années, le présent bail est renouvelable par tacite
reconduction si le preneur ne se rend pas coupables de fautes graves telles que
non-paiement de loyers, ou infractions sérieuses quelconques.
CLAUSES ET CONDITIONS
USAGE
Le preneur ne pourra donner aux locaux loués d’autre usage que d’habitation à
l’exclusion de tout autre, même temporairement, il n’aura aucun recours contre
le BAILLEUR ni du fait de la concurrence que pourraient lui faire d’autres
locataires de l’immeuble, ni du fait de troubles de jouissance résultat d’actes
quelconques de ces derniers.
ENTRETIEN ET RPARATIONS
AMENAGEMENTS, TRANSFORMATIONS
GARANTIE
PRIX
Tout retard dans le paiement entrainera, sans qu’aucune mise en demeure ne soit
nécessaires, une majoration de 10% par mois et ce à titre de clause pénale
expressément acceptée parle PRENEUR.
A défaut d’accord sur le prix révisé le litige sera porté devant le juge des référés
du lieu de situation de l’immeuble.
CLAUSE RESOLUTOIRE
A défaut de paiement d’un seul terme de loyer, ou des charges à son échéance
ou d’exécution d’une quelconque des clauses et conditions du bail, le présent
contrat sera résilié de plein droit, si bon semble au BAILLEUR et sans
formalités judicaires, huit jours après une mise en demeure, par lettre
recommandée avec accusé de réception, de payer ou de remplir les conditions
du bail annonçant la volonté du BAILLEUR d’user du bénéfice de cette clause
Georges Essis, chargé de cours 80
et demeurée sans effet, quelque soit la cause de cette carence et nonobstant
toutes consignations ultérieures, l’expulsion sera prononcée par simple
ordonnance de référé, le tout sans préjudice de tous dommages et intérêts qui
comprendront notamment tous les frais de procédure judiciaire en y incluant
ceux de tous officiers ministériels qu’auront nécessité les poursuites ou
réclamations.
ELECTION DE DOMICILE
Pour l’exécution des présentes, les parties font élection de domicile entraînant
attribution de juridiction.
Il est précisé qu’en cas de litige, les juridictions d’Abidjan seront seules
compétentes sauf application de la clause résolutoire du présent contrat.
Abidjan le :………………………………………………….
LE BAILLEUR LE PRENEUR