Entretienexploratoire, Analyse, Synthese

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L’entretien exploratoire, analyse et

synthèse
Rappel plan schématique TIRSI
 Introduction
 Situation d’appel
 Questionnement
 Choix de la question de départ
 Phase exploratoire
- Recherche documentaire
- Entretien exploratoire
 Problématisation
 Conclusion

La phase exploratoire :
La phase exploratoire est l'étude du thème choisi dans le but d'atteindre une certaine qualité
d'information sur l'objet étudié et de trouver les meilleures manières de l'aborder.
Elle se fait en deux parties menées parallèlement :
 Le cadre conceptuel ou théorique.
 L'enquête exploratoire.

L’entretien exploratoire :
L’entretien exploratoire est aussi appelé « enquête sur le terrain ». D’une manière générale,
l’entretien exploratoire consiste à poser des questions en relation avec le thème du sujet traité
à des professionnels. On cherche à dégager des thèmes, des points d’accroche en entretien et
des points d’approche sur l’objet. On tâte un peu le terrain, on apprend à se repérer dans le
milieu enquêté, on prend des marques et des repères. Ces entretiens servent aussi à lancer des
ballons d’essai, c’est à dire voir les questions les plus pertinentes, les thèmes récurrents chez
les enquêtés et ce qui les intéresse le plus, ce sur quoi ils parlent le plus (permet de
s’interroger sur pourquoi ils en parlent autant, pourquoi c’est récurrent, qu’est ce que cela
cache…etc.). On récolte aussi un certain nombre de données, liées au terrain, réutilisable par
la suite.
Ces entretiens sont donc souvent utilisés en parallèle des premières lectures pour mettre au
jour la problématique et définir de manière plus précise l’objet à l’étude.
C’est dans cette partie que seront présentés les résultats de des entretiens exploratoires.

Comment rédiger la partie « entretien exploratoire » dans un TIRSI ?


Il est composé de 4 parties :
- La démarche exploratoire (ou protocole de recherche)
- Le guide d’entretien (en annexe)
- L’analyse des données
- La synthèse de l’analyse
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1) La démarche exploratoire (protocole de recherche) présentera:

 Le type d’échantillon : de quels types de professionnels s’agit-il ? (infirmières, aides-


soignantes, … etc.) et la justification de l’échantillonnage au regard du thème traité et/ou
de la question de départ ;

 Le type d’entretien : entretien directif (questions précises), entretien non directif (pas de
questions), entretien semi-directif (thèmes / questions ouvertes et définies) et la
justification de son choix en regard de l’objectif visé (Cf annexe « les différents types
d’entretien »). Le choix de l’outil dépend du sujet traité et de l’objectif visé. Dans le cadre
d’une recherche exploratoire, il est généralement du type « semi-directif » mais peut-être
aussi d’un autre type en accord de votre référent TIRSI.

 Les conditions d’enquête : où se déroule l’enquête ? (salle isolée ou non), durée estimée,
enregistrement ? (attention : nécessite une autorisation de la part de l’interviewé),
thème/sujet annoncé ? etc…

 Les limites de l’enquête : souvent, l’enquête est juste effectuée à titre indicatif et concerne
l’avis de quelques professionnels. En aucun cas, elle ne peut pas être considérée comme
représentative ou faisant état de généralité. Dans cette partie on peut aussi développer les
problèmes ou difficultés rencontrés lors de l’enquête.

 Les modalités d’analyse : quelles méthodes d’analyse allez-vous utiliser ? il est préférable
de rédiger cette partie une fois que vous avez réalisé et testé différentes analyses, de façon
à ne retranscrire que les plus pertinentes.

2) Le guide d’entretien

C’est un mémento, un guide des thèmes que vous allez aborder lors de l’entretien. Le choix
des thèmes dépend de la question et de la situation de départ. Il sera influencé par vos lectures
sur l’objet de la recherche (approche déductive).
Dans un travail de recherche en soins infirmiers, l’idéal est d’avoir une grille d’entretien qui
permet de faire une comparaison des notions théoriques avec les réponses données par les
professionnels lors de l’entretien. De ce fait, les questions doivent être choisies de manière à
ce qu’elles permettent un regard envers les différentes parties du cadre conceptuel.
C’est aussi un outil permettant de recueillir des informations de manière méthodique. Son rôle
est de structurer quelque peu l’interview afin de pouvoir mener des comparaisons.
Il permet de recueillir les pratiques, les opinions, les attitudes des soignants en regard d’un
objet d’étude et les déterminants sociaux (= caractéristique des interviewés : âge, sexe,
expérience professionnelle, ...etc.). Interroger sur les pratiques est fondamentale. En effet,
comment interpréter des opinions ou des représentations si on ne connait pas les pratiques ?
La souplesse de l’entretien (semi-directif ou directif) permet de réinterpréter la théorie
(approche inductive). Il comprend, en général, 4 à 6 questions.

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Construction du guide d’entretien
La formulation des questions : ouvertes. Elles laissent la liberté à l’individu de s’exprimer
comme il le souhaite et permettre d’aborder les problèmes délicats (Ex : Qu’attendez-vous de
..., Pensez Vous que…, Selon vous, quel serait... ?).
Ne pas poser de question trop précise. Le but n’est pas de sous tirer des informations à tout
prix mais plutôt de chercher une discussion, un échange.
Préférez le « comment » au « pourquoi ».
Une seule question par question. Le nombre de question par thème dépend du nombre de
thèmes totaux et/ou de l’importance du thème pour le sujet traité.
Attention aux : « ne pensez vous pas que …, ou Savez vous que... ? » qui appellent des
réponses positives. Les questions tendancieuses, les questions porteuses d’idées, choquantes
dans leur formulation sont à proscrire.
Éviter les doubles négations.

Le vocabulaire : précis, simple, adapté à la population sondée. On évite d’utiliser les mots
chargés affectivement et socialement.

L’ordre des questions : raisonnable et logique, en allant du général au particulier. Éviter les
questions difficiles au début : risque de rebuter. Alternance de questions simples et difficiles.

Conduite à tenir
Avant l’entretien.
Définir les thèmes et formuler des questions qui vous aideront à répondre à la question de
départ mais qui ne soit pas trop spécifique (entretien exploratoire).
S’assurer d’avoir toutes les autorisations nécessaires (validation du questionnaire par le
référent TIRSI, accord de prise de RDV sur les terrains, accord de l’interviewé).
Prendre RDV.
Être au clair avec le guide d’entretien, le connaître sur le « bout des doigts » et réfléchir aux
éventuelles questions de relances.

Pendant l’entretien
Se présenter et présenter le thème général de l’enquête (il est possible de proposer un thème
plus large, et de voir comment il apparaît dans le discours et la place qu’il occupe).
Expliquer les buts et objectifs de la recherche.
Annoncé le déroulement de l’entretien : durée, outil d’enquête, mode de recueil de donné
(note, magnétophone, …), …
Garantir l’anonymat de la personne et du lieu.
Répondre aux questions de l’enquêté, et si besoin d’autres informations après l’entretien, mais
pas pendant.
Laisser au sujet la possibilité de refuser l’entretien et/ou de l’interrompre à tout moment.

Écouter attentivement même s’il s’agit de banalités et relancer sur certains thèmes.
Montrer qu’on ne porte pas de jugement de valeurs sur le discours (attention à la
communication non verbale)
Marquer de l’intérêt pour ce qui est dit, en utilisant des expressions telles que : «je vois… je
comprends… mmh...mmh… ».
Relancer (relance miroir : « Vous m’avez dit au début... tout à l’heure vous disiez...) afin
d’approfondir le sujet et d’explore les thèmes du guide d’entretien.
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Formuler des demandes d’informations ou de précisions (Ex : « Pourriez-vous m’en dire
plus…vous voulez dire que… »)
Répéter le thème : cela permet de recentrer le discours. Attention cela ne doit pas bloquer la
parole de l’interviewé.
Observer le sujet : gestes, attitudes, regards...
Aborder l’ensemble des questions prévues dans le guide même s’il vous semble que le sujet a
déjà partiellement répondu ou que la question ne vous semble plus pertinente. L’attitude de
l’enquêteur doit être la même au cours des divers entretiens.

C’est l’enquêté qui décide de terminer l’entretien. Pour cela, demander s’il n’a rien à ajouter,
ou s’il souhaite aborder un autre sujet.

En pratique, l’entretien requiert 2 types de compétence :


- faire de bonnes interventions (les questions principales et les relances).
Conduire un entretien, c’est avoir avant tout une position d’humilité et une position de fausse
naïveté. Être naïf tout en sachant de quoi on parle, le but étant de faire parler les gens sur un
sujet qui nous intéresse, même si on le maîtrise. C’est avoir un rôle actif. Cherchez à
alimenter l’échange. Toutefois, attention de ne pas être trop interventionniste.
- écouter. Écouter n’est pas une compétence passive : durant l’entretien, vous
guidez la conversation, encouragé votre interviewé, suivez son propos. Cela nécessite de
comprendre ce qu’il vous dit et d’écouter attentivement. Il ne faut pas « avoir peur » des
anecdotes par exemple, qui peuvent sembler hors de propos. Au contraire, ces anecdotes
reflètent aussi des pratiques sociales, des instants de vie qui, si elles sont racontés à tel
moment, expriment quelque chose pour l’enquêté.
L’entretien est souvent une alternance entre ders phases informatives et des phases de prise de
position. Essayer d’exploiter les prises de position.

L’entretien permet de récolter deux types de données :


- Données dites objectives : la description du monde, les formes de pratiques et le talon
sociologique (âge, sexe, profession, statut matrimonial, lieu et mode d’habitat, origine
sociale, recueil de données statutaires spécifiques à l’individu, …etc.)
- Données dites subjectives : la relation au monde qui correspond à l’expression des points
des vues, aux prises de positions, aux opinions …etc.

Intérêt de l’enregistrement
Enregistrer l’entretien permet d’être plus attentif, de s’inscrire dans une attitude d’écoute tout
en observant l’interviewé. Il est possible de prendre parfois des notes en plus pour revenir sur
certains points et/ou pour faciliter la compréhension globale du discours.
Par contre, « se savoir enregistré » peu impressionner l’enquêté (le magnétophone fait passer
la parole privée vers la parole publique, exploitable, ce qui peut gêner).

3) L’analyse des données (ADD)

C’est une technique ayant pour objectif de dépouiller des données brutes pour parvenir à leur
analyse puis à leur interprétation. Utilisée de façon méthodique, l’ADD permet une recherche
de sens ou une attribution de sens au discours.
Elle permet d’objectiver des réponses de façon qualitative et quantitative.

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Selon Berelson, analyser c’est : « une mise en ordre systématique, objective, descriptive,
quantitative du contenu manifeste des communications, ayant pour but de les interpréter »

L’ADD a pour but d’apporter un sens, une signification au discours. Elle consiste donc à «
décoder » un message. Mais c’est aussi décomposer, réduire le langage en énoncés atomiques
pour en saisir la structure, le sens des faits correspondants.
Elle permet, enfin, de faire des liens et d’interpréter les résultats avec objectivité.

Les 3 phases de l’analyse :


- la retranscription
- le dépouillement et le classement
- l’analyse et l’interprétation des résultats

Retranscrire son entretien :


Un bon entretien approfondi est un entretien bien retranscrit. La transcription fait déjà partie
de l’analyse. Rendre compte de la parole de l’interviewé dans tout ce qu’elle a de complexe,
dans ses nuances …etc.
Il ne faut pas seulement saisir des mots qui sont dits mais aussi une tonalité de l’entretien (les
attitudes corporelles, les mal entendus, les silences, les hésitations …etc.). Les entretiens
seront d’autant plus riches et interprétables que la retranscription sera fidèle.

ATTENTION : il y a toujours l’illusion de la « fidélité pure », qui ne peut pas vraiment être
respectée, et ceux pour deux choses :
- On ne peut pas écrire comme l’on parle. Les normes du « bien parler » sont différentes
du « bien écrire » ;
- Transformer la parole en écrit fait forcément perdre une partie de la richesse de
l’interaction, et donc modifie le statut de la source, puisqu’on va figer certains instants de
l’entretien qui paraissent intéressants pour l’analyse.

Alors comment retranscrire ?


Il faut essayer de retranscrire de manière à ce que cela soit compréhensible sans dénaturer la
parole de l’interviewé. Retranscrire en évitant trop les répétitions successives inutiles pour la
compréhension, ponctuer de façon à structurer les écrits, supprimer les fautes manifestes
d’accord …etc. Tout ceci doit servir à ce que le texte ne soit pas rebutant à lire. Par contre
garder certaines remarques utiles entre parenthèse dans l’entretien qui marqueront justement
la tonalité de l’entretien et les attitudes de l’interviewé (il hésite longuement, il bégaie, il rit
ou il cherche le mot juste, long silence …etc.)

La retranscription est un premier moyen d’analyse. Analyse puisqu’en écoutant la bande de


manière attentive et la retranscrivant le plus fidèlement possible on s’imprègne du discours,
on commence à voir apparaitre les liens, la structure de chaque discours ainsi que les thèmes
communs ou les divergences entre les discours.

Numéroter les entretiens et les lignes des entretiens. Il doit être possible de retrouver tout
élément cité dans son contexte et qui l’a dit. Les retranscriptions des entretiens doivent être
mises dans leur intégralité en annexe du TIRSI.

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Le dépouillement et le classement :
Après avoir retranscrit les entretiens et s’en être bien imprégné, il faut repérer dans les
données les unités de sens, c-à-d les idées, les réflexions qui ont le même sens.

Une fois les unités de sens repérées et chaque fois que c’est possible, il faut les rassembler en
catégories (notion générale représentant une classe ou un ensemble de signifiés). Ces
catégories doivent être sélectionnées en vue de l’intérêt des objectifs poursuivis dans le
TIRSI. Elles sont déduites du cadre théorique de la recherche, de la question de départ et/ou
de la situation (concept, mots clés, …) mais elles peuvent aussi provenir du contenu, certains
éléments non prévus peuvent apparaître (c’est ce qui fait l’intérêt et l’utilité des entretiens
exploratoires et de la recherche). Il n’existe donc pas de liste exhaustive de catégories.

Pour déterminer les catégories, vous devez :


- vous imprégner du contenu (lecture plusieurs fois)
- exclure les réponses particulières, atypiques (« ne sait pas », hors sujet, …)
- regrouper les réponses identiques (constitution d’une catégorie)
- regrouper par proximité (constitution d’une sous – catégorie)
- effectuer un tri à plat horizontal (exploitation de chaque question) et vertical
(exploitation de chaque entretien)
- effectuer un tri croisé (mise en relation de 2 questions, thèmes, concepts, …)
- dresser un « portrait » (sexe, âge, profession, formation, …etc.) des interviewés
- examiner les points communs et divergents

C’est la phase : « voilà ce que je vois »

La construction d’une grille d’analyse (tableau) à partir de vos mots clés / thèmes / concepts
explorés dans la recherche documentaire permet de classer les données recueillies (citation et
n° de ligne) et facilite la synthèse des réponses obtenues en les organisant par questions, par
entretiens et par catégories.
Ce ou ces tableaux pourront être mis en annexe.

L’analyse et l’interprétation des résultats


L’analyse est la confrontation de la théorie à la réalité de terrain. Analyser, c’est porter
réflexion en mobilisant des concepts, en rapprochant de ce qui est « dit » de ce qui « devrait
être » (d’où l’importance du cadre conceptuel). Autrement dit, c’est mobiliser le sens du
contenu au regard du cadre conceptuel.
Il ne suffit pas de comptabiliser des réponses, de faire des pourcentages. L’important est de
les analyser, d’en tirer des significations.

Ce travail consiste à faire des liens, des croisements entre les différentes tendances portées à
la lumière des éléments théoriques de références (cadre conceptuel) pour en tirer des
enseignements, des pistes de réflexion, des hypothèses.

Pour cela il faut décrire et comparer les résultats observés (points communs / différences),
mesurer les données (comparer le nombre d’unité de sens sur un même sujet entre le cadre
conceptuel et les entretiens). L’analyse est quantitative et qualitative (Cf cours DELIGNY 3.4
S4).

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Là encore, il n’y pas qu’une analyse mais des analyses qui sont fonction des relations
possibles entre les variables (dépend fortement de vos regroupements).

Exemples d’analyses :
 analyse thématique (horizontale) = regroupement par question portant sur le même
thème / concept / variable
 analyse bibliographique (verticale) = regroupement par type de personne et/ou par
question à l’intérieur d’un même entretien
 analyse croisée (catégorielle) = rubrique significatives mise en évidence dans le
dépouillement

Ex : Le mot : à répertorier ; les verbes actifs, les mots qui expriment un ressenti, l’emploi des
pronoms personnels (je, nous, ils, on... )

Ex : Le thème (analyse thématique). Repérer les noyaux de sens, les concepts mobilisés. Le
repérage d’un thème peut être difficile, car il peut être contenu dans un mot, ou dans un
paragraphe entier (Ex : la mort.)

Ex : L’objet ou le référent. Ex : Les soins à domicile. Il faudra repérer tout ce que le locuteur
exprime sur ce sujet.

Ex : La personne. Répertorier le nombre de fois où une personne est citée, où il est fait
référence à... Ex : Le médecin.

Ex : L’événement : Les récits sont découpés en unités d’actions autour de l’événement. Ex :


L’annonce d’une séropositivité, permet un découpage chronologique, avant, pendant, après.

Ex : L’unité numéraire : Étude portant sur la fréquence des mots (nombres), quantification.
Technique pouvant être associée à l’unité de contexte : ce qui permet de donner du sens.

 L’analyse de l’énonciation : Met l’accent sur l’articulation du discours.


 L’analyse de l’expression : Nombres de mots utilisés, verbes actifs, longueurs des
phrases, registres...

C’est la phase : « voilà comment je le comprends »

L’interprétation est l’étape finale de la démarche : elle reprend les éléments majeurs de
l’analyse et cherche à leur donner un sens au regard de la question de départ.
C’est le moment de retour au sujet, une confrontation entre ce que disent les auteurs et ce que
disent les personnes interrogées.
Toutefois, outre le type d’analyse choisie, il s’agit de pouvoir opérer une sorte «d’analyse
personnelle » plus subjective. Donc, on peut porter un regard « scientifique », puis un regard
plus personnalisé (moins objectif, réflexion personnelle)

Elle reprend la phase « voilà ce que je vois » et la phase « voilà comment je le comprends »
pour y ajouter la phase : « voilà comment cela éclaire mon questionnement / mon
raisonnement / mon sujet ».

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Pour cela il faut :
- Dégager les grandes lignes de ce que l’on découvre dans les tris et les analyses (=
ne prendre en compte que les éléments significatifs)
- Se demander ce que ces informations permettent de comprendre ou à quel nouveau
questionnement cela ouvre
- Faire des liens avec le sujet traité (mots clés, thèmes, question de départ)

L’analyse et l’interprétation des résultats des enquêtes peuvent être rédigées dans leur
globalité en suivant, comme plan, l’ordre selon lequel sont apparues les questions ou les
thèmes ; ou rédigées par partie comprenant chacune une typologie d’analyse.

C’est une méthode très complexe, pour laquelle il vaut mieux être accompagné par votre
référent TISI.

4) Synthèse de l’analyse

Cette étape consiste à présenter de manière synthétique votre analyse.

Selon la définition du Larousse, la synthèse est : « une opération intellectuelle par laquelle on
réunit en un tout cohérant structuré et homogène divers éléments de la connaissance ».

Il s’agit alors de :
- Reprendre les idées fortes développées dans l’analyse (les plus significatives et les
plus interpellantes) ;
- De regrouper les éléments communs au sein d’un même paragraphe
- De faire apparaitre les points de convergences et les points divergents, le cas
échéant, en ayant pris soin de croiser les différentes analyses et interprétations
- De mettre en évidence ce que l’étudiant a retenu au travers de l’ADD.

Pour en savoir plus : http://blog.expertmemoire.com/rediger-demarche-exploratoire-memoire-


infirmier/#sthash.cPvRYQp3.dpuf

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Bibliographie

BLANCHET, Alain, GOTMAN, Anne, L’enquête et ses méthodes : L’entretien, Nathan


Université, collection 128.

QUIVY, Raymond, VAN CAMPENHOUDT, Luc, Manuel de recherche en sciences


sociales, Dunod, 1988.

Site internet :

Méthodologie du travail de fin d’étude, BV,


FR.Www.issit.tn/.../Methodologie%20travail%20ecrit%20fin%20etudes.pdf

L’entretien comme méthode de recherche, Nicolas Lefère,


staps.univ-lille2.fr/fileadmin/user_upload/.../entre_meth_recher.pd

Introduction à l’entretien semi- directif, Jean-Michel Decroly,


homepages.ulb.ac.be/~jmdecrol/Upload.../GeogF419_EntretiensPP.pdf

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