Agribio 1
Agribio 1
Agribio 1
Introduction
Au cours des années 1960-70, l’agriculture à l’échelle mondiale s’est modernisée par
une augmentation d’intrants chimiques, par une nouvelle génération de machinerie lourde,
et par des monocultures à haut rendement (Evenson et Gollin, 2003). Cette dite « révolution
verte » a procuré une augmentation considérable des rendements de cultures céréalières
telles que le blé et le riz (FAO, 1996).
Cependant, vers la fin des années 1980, plusieurs ont constaté que cette intensification des
pratiques agricoles entraînait des nouveaux problèmes liés à la dégradation des sols et à la
résistance des insectes ravageurs et des phytopathogènes (Halberg et al., 2009; Pingali et
Rosegrant, 1994). Dans plusieurs cas, les producteurs ont répondu à ces nouveaux défis en
augmentant davantage leur épandage d’intrants chimiques, causant une contamination
importante de leur environnement et des problèmes de santé chez les
populations environnantes (Giovannucci, 2005; Pingali et Rosegrant, 1994; Shiva,
1992). Plus spécifiquement, la révolution verte a conduit à l’érosion et la compaction des
sols, à la baisse des nappes phréatiques, à la contamination des eaux souterraines par
le nitrate et à la salinisation des eaux douces en milieux arides (FAO, 1996; Singh, 2000;
Pingali et Rosegrant, 1994).
Outre le fait qu’elle a eu un impact négatif sur l’environnement, la révolution verte a
également exclu les producteurs plus pauvres pratiquant une agriculture à petite
échelle (Halberg et al., 2009; Holt-Giménez, 2006; Shiva, 1992). En effet, le succès de
cette révolution verte dépendait de l’association de plusieurs facteurs : l’accès au crédit,
l’accès aux intrants chimiques, l’utilisation de machinerie lourde et de systèmes
d’irrigation (Holt-Giménez, 2006). La combinaison de tous ces facteurs était cependant
inaccessible pour la majorité de la population mondiale, dont la majorité vivent en région
rurale et où l’agriculture représente la principale source de revenus (Holt-Giménez, 2006;
World Bank, 2012).
De plus, la révolution verte n’a pas contribué à la sécurité alimentaire dans les pays en
développement (Halberg et al, 2009; Parrot et Marsden, 2002). En effet, bien que la
production globale de nourriture ait augmenté, sa distribution est demeurée inégale. Ce fut
le cas dans plusieurs pays, tels que l’Inde, qui produit une quantité suffisante de nourriture
pour alimenter sa population, mais où la répartition inégale des terres entre les producteurs
n’a pas permis de conduire à une augmentation de la sécurité alimentaire (FAO, WFP et
IFAD, 2012; Halberg et al., 2009; Shiva, 1992).
De nos jours, l’agriculture est encore marquée par les pratiques agricoles de la
révolution verte. L’amélioration des rendements passe encore essentiellement par
des avenues scientifiques et technologiques, comme l’introduction d’espèces
génétiquement modifiées (OGM) (Azadi et Ho, 2010; Halberg et al., 2009). Or, l’accès des
pays en développement aux développements technologiques demeure faible. D’ailleurs,
les récentes augmentations de productivité enregistrées dans les pays en
développement ont été davantage associées à l’expansion des terres agricoles, bien
souvent en régions marginales, ce qui contribue à la déforestation, plutôt qu’à une
augmentation des rendements à l’hectare (Evenson et Gollin, 2003; FAO, 1996).
Une autre menace globale guette l’agriculture dans les pays en développement : les
changements climatiques. L’agriculture est le secteur qui est le plus vulnérable
aux changements climatiques (GIEC, 2007). En effet, il est reconnu que les rendements
agricoles des régions situées aux basses latitudes, dont la majorité sont des pays en
développement, seront négativement affectés par une élévation des températures et la
diminution des précipitations (Schmidhuber et Tubiello, 2007; World Bank, 2012). D’ailleurs,
les prévisions indiquent que l’avancement des terres arides, ces terres plus vulnérables
aux pratiques agricoles en raison de leur faible productivité et de leur ressources en eau
limitées, mènera à une perte considérable de terres arables (Schmidhuber et Tubiello,
2007; GIEC, 2007).
Pour les pays en développement, il ne s’agit donc plus de penser le modèle agricole
uniquement sur la productivité, mais bien de le repenser en intégrant des
préoccupations de durabilité, de résilience et d’accessibilité aux petits producteurs.
L’agriculture biologique, qui vise une exploitation durable des ressources locales et
le maintien de la santé de l’environnement et des travailleurs, peut constituer une
solution pour une agriculture durable adaptée aux besoin des pays en développement
(Badgley et al., 2007; Halberg et al., 2009; IFOAM, 2009). Dans un contexte de
changements climatiques, cette avenue est d’autant plus prometteuse qu’un nombre
important d’études ont montré que lors de périodes de sécheresse, les systèmes agricoles
biologiques ont des rendements supérieurs aux systèmes agricoles conventionnels
(Giovannucci, 2005; Gomiero et al., 2011; Pretty et al., 2003; Scialabba et Müller-
Lindenlauf, 2010).
Afin d’explorer cette proposition, l’objectif de cet essai est d’identifier les conditions et
les stratégies qui permettraient de faire de l’agriculture biologique une voie de
développement réaliste et durable pour les petits producteurs des pays en développement.
Dans cet essai, le terme « pays en développement » englobe les pays les moins avancés,
dont les populations vivent dans une extrême pauvreté, mais également les pays
émergents, qui connaissent une croissance économique rapide et une forte
industrialisation (ONU, 2011; PNUD, 2013). Ces pays qualifiés d’émergents, tels que le
Mexique, l’Argentine, le Brésil, la Chine, l’Inde, et l’Afrique du Sud, abritent également
un grand nombre de producteurs à statut précaire qui pratiquent une agriculture de
petite échelle (PNUD, 2013; Willer, 2012).
I- Classification conceptuelle
Contrairement aux critiques qui affirment qu’il s’agit d’un retour à l’agriculture de nos
grands-parents ou que la majeure partie de l’agriculture africaine est déjà biologique, que
cela ne peut pas fonctionner, l’agriculture biologique est une combinaison sophistiquée de
sagesse ancienne et d’innovations écologiques modernes qui permettent d’aider à maîtriser
les effets générateurs de rendement des cycles nutritifs, les insectes bénéfiques et la
synergie des cultures (Source : Sidwaya). L’agriculture biologique est une combinaison
sophistiquée de sagesse ancienne et d’innovations écologiques modernes qui permettent
d’aider à maîtriser les effets générateurs de rendements des cycles nutritifs, les insectes
bénéfiques et la synergie des cultures.
L’agriculture biologique est présente au Burkina Faso sous sa forme moderne depuis plus de
20 ans avec un potentiel intéressant. Cependant les initiatives locales existantes, qui
satisfont une clientèle ciblée, présentent l’inconvénient de reposer sur une confiance
réciproque difficile à conserver à plus grande échelle (http://www.autreterre.org).
Environnementaux
• Impact positif pour la biodiversité car l’AB s’inscrit dans un paysage diversifié et
conservation des sols en maintenant leur fertilité
3. D’autres services, par exemple la qualité des paysages et des zones sauvages, n’ont pas
de bénéfice direct pour l’agriculteur mais profitent à l’ensemble de la collectivité.
A travers l’utilisation du compost et des légumineuses, l’agriculture durable ne fait pas appel
aux engrais chimiques et est autosuffisante en azote. L’agriculture biologique est deux fois
moins gourmande en énergie que l’agriculture intensive, à surface égale, en excluant les
pesticides et surtout les engrais chimiques. Or 1 tonne d’azote nécessite 1,4 tonne
équivalent pétrole. Comme l’AB apporte moins d’azote que l’agriculture intensive, les sols
émettent moins de protoxyde d’azote, émis à 75% par l’agriculture et contribuant 310 fois
plus au réchauffement climatique que le CO2. La méthode de compostage, contrairement
aux méthodes de stockage traditionnelles de déchets organiques émettant du méthane par
fermentation anaérobie, n’émet que très peu de méthane car il implique une fermentation
en présence d’air. Les émissions de N2O sont moindres, en raison aussi de la rotation des
cultures (amélioration de la structure des sols) et de l’aération des sols.
Economiques
L’agriculture biologique, en limitant l’utilisation des intrants, nécessite un besoin de main
d’œuvre supplémentaire et ainsi, stimule le développement rural, en créant des revenus et
des emplois. Dans les espaces ruraux devenus insuffisamment concurrentiels, elle permet
une occupation des territoires et au renforcement d’une activité socio-économique.
Rendement : L’agriculture biologique a souvent des rendements moins importants, mais ces
différences sont très variables selon les productions. Les écarts sont plus importants pour la
production de céréales que pour l’élevage laitier. Dans des pays qui pratiquent une
agriculture majoritairement extensive, les rendements de l’agriculture biologique sont
souvent similaires.
Dans les pays en voie de développement, l’agriculture biologique permet d’augmenter les
rendements, souvent très bas, grâce aux techniques de compostage, l’utilisation d’engrais
verts et des systèmes permettant de mieux retenir l’eau. Certaines expériences, dont celle
de Pierre Rabhi au Burkina Faso, a permis de doubler, voire tripler les rendements des
cultures vivrières des paysans.
Toutefois, les cultures biologiques, étant plus résistantes, apportent des rendements
supérieurs en cas de sécheresse, inondations ou autre déséquilibre climatique.
De plus, l’agriculture intensive ayant causé la dégradation des sols, ce « manque à gagner »
est compensé par la productivité plus faible dans certains cas de l’AB. La recherche pourrait
améliorer ses rendements (99% de la recherche finance aujourd’hui l’agriculture classique).
Une étude menée au Kenya a démontré que dans les zones à fort potentiel (c’est-à-dire avec
des précipitations importantes et une bonne qualité de sol), la production bio est moins
élevée que la production conventionnelle. Dans les zones arides, régions plus pauvres ayant
une piètre qualité de sol, la production bio dépasse systématiquement celle des agriculteurs
conventionnels. C’est dans les régions pauvres frappées par la sècheresse où les problèmes
de famine sont les plus graves, que l’AB peut contribuer grandement à améliorer la sécurité
alimentaire, en Afrique subsaharienne, par exemple.
Une étude sur 7 ans portant sur 1000 fermiers cultivant 3200 ha dans le district de Maïkaal,
dans le centre de l’Inde, établit que la production moyenne de coton, de blé et de piment
était jusqu’à 20 % plus élevée dans les fermes biologiques que dans les fermes
conventionnelles de la région. Les agriculteurs et les scientifiques agricoles attribuent les
rendements plus élevés dans les fermes bio de cette région sèche aux cultures de
couverture, au compost et à d’autres pratiques qui augmentent la teneur en matière
organique (qui aide à retenir l’eau) dans les sols.
Le marché de l'alimentation bio et ses prix plus élevés attirent les petits pays, selon Nadia
Scialabba, spécialiste de l'agriculture biologique pour la FAO, l'organisation des Nations unies
pour l'alimentation et l'agriculture. Ce marché est possible "pour de très petits pays qui ne
sont pas compétitifs en quantité, mais qui voudraient l'être en qualité", résume-t-elle. Le
marché mondial du bio était estimé à 44,5 milliards d'euros en 2010, selon les chiffres de
l'Institut de recherche sur l'agriculture biologique et la Fédération internationale des
mouvements de l'agriculture biologique (Ifoam).
3.7-
IV- Inconvénients de l’agriculture biologique
Malgré tout l’intérêt de l’agriculture biologique, notamment pour ce qui est des résultats
qualitatifs, la régularité et de l’homogénéité, les résultats techniques qui concernent les
rendements quantitatifs de la plupart des cultures biologiques sont inférieures à ceux de
l’agriculture conventionnelle.
De plus, l’agriculture bio élimine beaucoup de risques sanitaires induits par l’usage de
certains intrants chimiques, mais elle introduit aussi des facteurs de risques liés à certaines
pratiques :
- l'emploi de fertilisants organique peut amener des germes pathogènes pour l'homme;
c'est vrai aussi en agriculture classique ;
L’agriculture biologique est contrainte à réaliser sans cesse une recherche d’amélioration
qualitative par une recherche d’alternatives aux comportements de l’agriculture
productiviste, ceci grâce à des expertises pluridisciplinaires et le partage des expériences.
C’est la mise en œuvre concrète d’une alternative pour les agriculteurs productivistes qui
sont soumis à la pression commerciales des firmes agro-pharmaceutiques et des chambres
d’agricultures.
Par ailleurs la culture biologique a coûté beaucoup d’argent aux premiers agriculteurs
biologiques. En effet, contraints à devoir faire leurs preuves auprès des autres agriculteurs
désignés comme expert et de la FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants
Agricoles), ils ne pouvaient bénéficier des aides agricoles et de certains prêts.
De plus en 2006 chaque état de l'union européenne choisit les modalités d'attribution des
aides de la politique agricole commune (PAC). La France a établi un système d'aide nouveau
qui doit fonctionner jusqu'en 2013. Elle a choisi de calculer pour chaque agriculteur le
montant de ces aides en fonction de ses revenus moyens pendant les années 2000, 2001,
2002. Il découle de cette pratique délibérément choisie que les cultivateurs de céréales
subventionnés alors à 350 euros l'hectare, vont percevoir des aides, tandis que les
agriculteurs biologiques, mais aussi les éleveurs, de vaches laitières ou bétail de boucherie,
qui utilisent l'herbe comme fourrage, ne toucheront plus grand chose. Ceux qui choisissent
d'améliorer la qualité de l'eau et des produits agricoles sont ainsi sanctionnés.
Mais comme toute chose a ses bons et ses mauvais côtés, le bio présente aussi certains
inconvénients, dont le principal reste le prix. Selon l’INRA, les produits issus de l’agriculture
bio seraient en moyenne 30% plus chers que les produits conventionnels. Ce qui peut
pourtant s’expliquer par les rendements de production plus modestes, ou par le recours à
davantage de main d’œuvre, par la collecte et la distribution insuffisamment développées,
ou encore par le coût du contrôle et de la certification. On pourrait aussi parler de certains
inconvénients au niveau des cosmétiques bio : agissant moins vite, moins ciblés et
s’adressent plutôt à tous les types de peau, se conservent moins, et peuvent causer
certaines allergies…( http://www.grainesbio.com/).
Avec la mise en place d’un label biologique (AB) selon un système participatif, les produits
biologiques seront à la portée du consommateur. Ce label permettra aux producteurs qui
produisent déjà de manière naturelle de certifier leurs productions à un coût raisonnable
permettant de vendre les produits sans surcoût et de trouver des débouchés
(http://www.autreterre.org). En ce sens l’agriculture biologique contribuerait à la création
d’emploi et l’amélioration des conditions de vie des producteurs. C’est pourquoi, la recherche
pour l’amélioration de la pratique de l’agriculture biologique au Burkina Faso en devrait être
une priorité.
Pour une amélioration de la pratique de l’agriculture biologique au Burkina Faso plusieurs
perspectives doivent être mises en œuvre tant sur le plan sous régional que national.
En effet, au niveau sous régional :
- il serait nécessaire de développer un standard régional ouest africain sur l’agriculture
biologique afin de baisser le coût de la certification et ouvrir la voie à la possibilité
d’un standard unique africain à moyen terme qui aura plus de légitimité politique en
terme d’accréditation par l’Union Européenne, les Etats-Unis et le Japon qui
constituent aujourd’hui les principaux marché des produits biologique en particulier.
- la mise en place d’une coalition régionale dans l’optique d’intégrer des principes
et des valeurs de l’agriculture biologique dans les mécanismes et initiatives
régionaux de développement agricole (recherche développement,
vulgarisation-conseils, commerce).
- la mise en place d’un système régional d’information sur le marché pour les
produits de l’agriculture biologique et améliorer également les relations d’affaires
dans les chaînes de valeurs agricoles biologiques.
Au niveau national nous formulons les recommandations suivantes :
Institutionnalisation et orientation politique
L’intégration de l’agriculture biologique dans les lois et politiques d’orientation agricole et la
prise de décrets et d’actes administratifs valorisant le terroir, les paysages et de l’intégration
de l’agriculture et de l’élevage.
Il faudrait également la mise en place d’une politique de gestion des différentes filières de
production biologique : Cela favoriserait un cadre de concertation entre les acteurs de la
filière et l’Etat. En effet Les échanges d’informations agro-économiques constituent de nos
jours, de grands enjeux aussi bien pour chaque acteur de la filière que pour l’Etat. La mise au
point d’un cahier de charge de référence pour les producteurs s’intéressant à l’agriculture
biologique est aussi essentielle pour une meilleure pratique.
Assurer une formation continue des agents dans le domaine de l’agriculture biologique
L’agriculture biologique est un type de production à haute intensité de connaissances. Par
conséquent, il est important de réactualiser à tout moment les connaissances des agents
d’agriculture chargés de former et d’appuyer techniquement les producteurs. L’Etat doit
s’engager également à donner des moyens aux agents afin qu’ils puissent suivre les
producteurs des produits biologiques et vulgariser de même les bonnes pratiques agricoles en
ce qui concerne l’agriculture biologique.
Améliorer la productivité
L’amélioration de la productivité au champ ne peut se réaliser qu’en agissant sur les facteurs
susceptibles d’engendrer des transformations qualitatives au niveau de l’appareil de
production. Ainsi, la stratégie globale est basée sur les axes ci-après :
- intensification de la production (gestion intégrée de la fertilité des sols, des ravageurs
et de l’eau ; favoriser l’accès aux intrants, aux équipements etc.) ;
- recherche-développement ;
- renforcement des capacités de production;
- encouragement la construction des fosses fumières ;
- réduction des coûts de production à travers les subventions par l’état ;
- amélioration et maintien de la fertilité des sols ;
- rotation et diversification des cultures ;
- sélection des variétés de coton adaptées aux conditions agrocliamtiques ;
- apport régulier de fumure organique ;
- aménagement anti érosif.
Assurer une formation continue aux acteurs
L’agriculture biologique est un type de production à haute intensité de connaissances.
Par conséquent, il est important que les producteurs reçoivent un appui technique compétent
et opportun à travers des séances de formation.
Conclusion
Les conditions naturelles, notamment le climat, parfaitement adaptées à l'horticulture constituent de
réelles chances pour le Sénégal (et pour d'autres pays africains) sur le marché biologique européen.
Malheureusement, dans ces pays, peu de choses sont faites pour la mise en place de
structures institutionnelles favorables à l'agriculture biologique qui permette la mise en
place d'un véritable interlocuteur des gouvernements pour la reconnaissance de leur label
par les pays importateurs. Le COSAB en tant qu'organisation mixte travaillera dans ce sens.
Avant tout, il est nécessaire que les producteurs fassent preuve d'un certain
professionnalisme qui leur permettrait de répondre à la demande, tant sur le plans qualitatif
qu'esthétique et de la régularité de la production. Pour cela, un programme adéquat de
formation devra être élaborer par le COSAB qui en sera le maître d'œuvre.