Mémoire Final
Mémoire Final
Mémoire Final
Rapport de soutenance
En vue de l’obtention du diplôme
de Licence professionnalisant en :
Génie de procédés
Thème :
Réalisé par :
MOKHNACHE Halim
Encadré par :
Mr KARABAGLI Abderrahmane
Tuteur de l’entreprise:
Mr HAMAIDI Ahmed SONATRACH (DP/TFT)/ Ingénieur
Remerciement
Liste des symboles
Liste des figures
Liste des tableaux
Introduction ………………………………………………………………………..……………. 1
1
Liste des Tableaux
X : Capacité d’adsorption.
Z : Facteur de compressibilité.
Rh : humidité relative.
Introduction
Introduction
1
Chapitre I
Chapitre I : Unité de traitement des gaz associés (UTGA) et généralités sur le gaz naturel
Les plus gros producteurs de gaz naturel sont les États-Unis, la Russie, le Qatar, l'Iran et
le Canada. A eu cinq, ils représentent plus de la moitié de la production mondiale. Grâce à
l’exploitation des gaz de schiste, les États-Unis sont les plus gros producteurs de gaz naturel
depuis 2009.
Pour justifier la mise en place d’infrastructures coûteuses (ex : gazoducs), les échanges de
gaz entre un opérateur chargé du transport et un producteur sont régis le plus souvent par des
2
Chapitre I Unité de traitement des gaz associés (UTGA) et généralités sur le gaz nature
contrats de longue durée et non par un mécanisme de trading basé sur l’équilibre de l’offre et de
la demande. Face à la prédominance du pétrole, les contrats d’achat de gaz de longue durée sont
en partie indexés sur le prix du baril de pétrole. Ainsi en 2006, le prix du gaz s’est apprécié en
Europe du fait d’une augmentation du prix du baril de pétrole. Néanmoins, les situations locales
peuvent entraîner un décrochage des prix du gaz (comme aux États-Unis) [1].
Production Consommation
Monde 3 460,6 3 393,0
États-Unis 728,3 759,4
Russie 578,7 409,2
Iran 172,6 170,2
Qatar 177,2 44,8
Canada 162,0 104,2
Norvège 108,8 4,7
Chine 134,5 185,5
Algérie 83,3 37,5
Pays-Bas 55,8 32,1
Royaume-Uni 36,6 66,7
Australie 55,3 29,2
Allemagne 7,7 70,9
Italie 6,6 56,8
France <1 35,9
Japon — 112,5
3
Chapitre I Unité de traitement des gaz associés (UTGA) et généralités sur le gaz naturel
75% des exportations de gaz naturel en 2018 ont été effectuées à travers les gazoducs, tandis que
25% ont été effectuées par le biais de livraisons de gaz naturel liquéfié (GNL). L’Italie a
représenté 35% des exportations de l’Algérie tandis que l’Espagne a représenté 31%, indique la
même source
La station UTGA (unité de traitement de gaz associé) est conçue pour la récupération des
gaz initialement torchés au niveau des centres de séparation, traitement par déshydratation et
compression à 80 kg/m2 par voie de conséquence la récupération du condensat [1].
I.3 Généralités sur le gaz naturel
Le gaz naturel est une énergie primaire non renouvelable bien répartie dans le monde propre et
de plus en plus utilisé. Il dispose de nombreuses qualités : abondance relative, souplesse d’utilisation,
qualités écologiques, prix compétitifs. La mise en œuvre de cette énergie repose sur la maitrise
technique de l’ensemble de la chaine gazière, qui va de production, de traitement et de transport. Le
gaz naturel, matière première de plus en plus recherchée tant pour des raisons d’environnement que
d’efficacité, est désormais considéré comme une énergie de premier choix pour les 21 éme siècle, en
raison de sa disponibilité et de sa qualité d’énergie propre qui joue un rôle de plus en plus grand dans
la génération électrique.
Le gaz naturel est une énergie fossile comme l’huile ou le charbon présent naturellement dans
des roches poreuses sous forme gazeuse. C’est un mélange dont le constituant principal, de 70% à
95% est de méthane (CH4). Il est donc composé majoritairement d’hydrogène et de carbone, d’où son
nom d’hydrocarbure.
I.3.1 Sources du gaz naturel
Le gaz naturel remplit les pores et les fractures des roches sédimentaires par les profondeurs de
la terre et des fonds marins. La partie d'une formation sédimentaire qui renferme le gaz naturel est
souvent désignée sous les noms de "réservoir", " champ" ou "gisement".
Le gaz naturel existe partout dans le monde, seul ou associé à du pétrole brut. Il peut être piégé
dans différents types de roches sédimentaires, notamment des grès, des carbonates, des filons couche
de charbon des lits de schistes argileux ou ‘shales’ [3].
I.3.2 Origine des constituants
Les différentes compositions du gaz sont dues à la diversité de ses origines ou d’autres termes
de son gisement, on distingue alors :
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Chapitre I Unité de traitement des gaz associés (UTGA) et généralités sur le gaz nature
L’action de ces bactéries conduit généralement à la formation du sulfure d’hydrogène (H2S) qu’on
trouve comme un constituant dans le gaz brut, ce type de gaz où l’on trouve le soufre est dit gaz
impropre ou bien gaz sale [3].
I.3.2.2 Gaz thermique
Au cours de l’évolution des bassins sédimentaires, les sédiments animaux et végétaux portés à
des températures et des pressions élevées, subissent une dégradation thermique qui donne à côté des
hydrocarbures une légère gamme de composés non hydrocarbures tels que N2, CO2, H2O…etc.
La présence du sulfure d’hydrogène (H2S) dans ce gaz est rare ou négligeable [3].
I.3.3 Différents types de gaz naturel
L’apparition d’une phase liquide associés au gaz dépend des conditions de température et de
pression dans le réservoir et en surface de production, ceci nous conduit à distinguer les types de gaz
suivants :
I.3.3.1 Gaz sec
Ce type de gaz contient un grand pourcentage de méthane (CH4) et contient très peu d’éthane
(C2H6), il ne forme aucune phase liquide dans les conditions de production [3].
I.3.3.2 Gaz humide
Ce type de gaz forme une phase liquide (eau et/ou condensats) au cours de la production dans
les conditions de la surface quand il y’aura des chutes de pression et/ou de température, il est moins
concentré en hydrocarbures légers [3].
I.3.3.3 Gaz à condensats
Ce type de gaz forme une phase liquide (eau et/ou condensats) dans le réservoir et au cours de
la production la phase condensée est plus riche en constituant lourds [3].
I.3.3.4 Gaz associé
Ce dernier type de gaz se trouve généralement dans les gisements pétroliers. Il existe dans le
réservoir avec la phase huile soit sous forme libre (gaz de couverture) ou sous forme dissoute dans la
phase huile, le gaz dissous sera récupéré après la distillation atmosphérique du pétrole brute [3].
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Chapitre I Unité de traitement des gaz associés (UTGA) et généralités sur le gaz naturel
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Chapitre I Unité de traitement des gaz associés (UTGA) et généralités sur le gaz nature
Ce sont les procédés les plus utilisés car ils utilisent une mixture entre le procédé
PRITCHARD et le procédé HUDSON. Une vanne de détente JOULE-THOMSON ainsi qu’une
machine dynamique (TURBO-EXPANDER) sont utilisées en plus d’une boucle de propane pour
le refroidissement ce qui leur permet d’atteindre des températures plus basses allant jusqu’à
- 66°C. Dans ces procédés la séparation du gaz de ses impuretés est plus efficace.
Les gaz acides accompagnant le gaz naturel sont généralement nuisibles le sulfure
d’hydrogène (H2S) est très corrosif et il représente un des poisons les plus dangereux pour les
catalyseurs notamment les adsorbants ; le dioxyde de carbone (CO2) est un gaz corrosif et il peut
former des hydrates carboniques en présence de l’eau (CO2.7H2O), et entraine par conséquent
des bouchages de conduite et/ou des équipements. L’élimination du gaz carbonique est
généralement appelée une décarbonatation. L’élimination des gaz acides s’effectue par le lavage
du gaz naturel avec une solution d’amine dans un absorbeur à contre-courant [3]. Deux types de
solution sont utilisés :
- La mono-éthanol-amine (M.E.A) : (OH-C2H4-NH2) est utilisée sous forme d’une solution
diluée de 15 à 20% massique par l’eau distillée.
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Chapitre I Unité de traitement des gaz associés (UTGA) et généralités sur le gaz naturel
8
Chapitre II
Les gaz associés BP réceptionnés sont envoyés à la section de compression, cette section de
compression est composée de deux unités de compression dont chacune est constituée de :
- Deux compresseurs de gaz BP entrainé par un moteur électrique avec ses installations
auxiliaires.
- Deux refroidisseurs.
- Deux ballons l’un pour l’aspiration et l’autre pour le refoulement.
Les gaz associés BP provenant des centres de séparation sont introduits dans le séparateur
d’entrée de gaz BP (D-201) pour la séparation des condensats.
Les gaz sortant du (D-201) sont amenés à deux unités de compression dont chacune a une capacité
de traitement correspondant à 50% de la quantité totale des gaz BP.
Les gaz d’alimentation BP sont introduits dans le compresseur de gaz (K-201A/B) par
l’intermédiaire du ballon d’aspiration (D-202A/B) où les gaz est séparé à nouveau de son liquide et
comprimé jusqu’à la pression équivalente à celle du gaz associe HP à l’arrivées.
Cette section est constituée de deux unités de compression dont chacune comporte :
9
Chapitre II Procédés de traitement des gaz associé à l’UTGA
Chaque unité de compression a une capacité suffisante pour comprimer 50% de la quantité
nominale de production du gaz de la station.
Les gaz HP amenant des centres de séparation sont introduits avec le gaz provenant du compresseur de
gaz BP dans le séparateur d’entrée de gaz HP (D-101) d’où le gaz est envoyé à deux trains identiques
de compression de gaz.
Dans chacun de ces trains, le gaz entre dans le premier compresseur (K- 101A/B) via le ballon
d’aspiration (D-102A/B) le gaz sortant du (K-101A/B) est mélangé au gaz chaud de régénération
provenant de la station de déshydratation et entré dans le deuxième compresseur (K-102A/B) après
avoir été refroidi par le refroidisseur complémentaire du premier compresseur (E-101A/B) et décanté
par le ballon d’aspiration du deuxième compresseur (D103A/B) le gaz de refoulement du (K-102A/B)
est refroidi par le refroidisseur complémentaire du deuxième compresseur (E-102A/B) et décanté par
le ballon de refoulement du compresseur (D104A/B), le gaz comprimé provenant des trains A et B sont
réunis ensemble et passent dans les schémas de déshydratation de gaz (D-301A/B/C).
Le gaz traité sortant du (D-402) est envoyé au ballon d’aspiration de ré-compression (D-105A/B) via
(E-104).
Après avoir quitté le (D-105A/B), le gaz traité est comprimé par le ré-compresseur (K-103A/B)
jusqu’à une pression suffisante (80 Kg/cm2) pour être expédie de la station, après avoir été refroidi par
le refroidisseur complémentaire de ré-compresseur (E-103A/B) le gaz comprimé est envoyé au réseau
du gaz lift et à la canalisation du gaz commercial.
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Chapitre II Procédés de traitement des gaz associé à l’UTGA
puis réinjecté dans le circuit de gaz refoulement compresseur 1er étage juste avant l’aérorefrigérant en
vue de condenser son eau dans le ballon (D103). L’automatisme de ses sécheurs est assuré par une
séquentielle électronique qui agit sur un système de vannes qui se prédisposent à chaque cycle [4].
Cette section a pour fonction d’assurer la production du gaz traité ainsi que l’extraction et
dégazage du condensat.
- Deux séparateurs.
- Un échangeur gaz/gaz et un échangeur gaz/liquide.
- Un stripper.
- Un rebouilleur de stripper.
- Deux pompes de rebouilleur.
- Installation d’évacuation de condensat avec un refroidisseur.
Le gaz sec en provenance des trois sécheurs (section de déshydratation) est divisé en deux
écoulements, l’un d’entre eux subit un échange thermique avec le gaz provenant de séparateur à basse
pression dans l’échangeur gaz-gaz (E-402) et l’autre avec le liquide provenant du séparateur à haute
pression (D-401) dans l’échangeur gaz-liquide (E-403) ces deux écoulements de gaz sont ensuite
mélangés à nouveau et entrent dans le séparateur HP (D-401), le liquide extrait est envoyé au stripper
(C-401).
Le gaz émanant du séparateur HP, subit une détente adiabatique dans le (D-402) afin de réduire
son point de rosée et le liquide condensé est collecté dans le stripper (C-401) une légère fraction gazeuse
est dégagée du condensat. Le liquide de fond est reprisé par les pompes de rebouilleur (G401) puis
réchauffé à l’aide du rebouilleur de stripper (H-401) le condensat de fond est envoyé au centre de
séparation après avoir été refroidi par le refroidisseur de condensat (E-401) [4].
II.2.1 Adsorption
C’est une opération qui dure 8 heures, elle est réalisée à haute pression 80.6 kg /cm2. Le gaz
provenant de la compression 2éme étage (k102A/B) est dirigé par l’intermédiaire des vannes
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Chapitre II Procédés de traitement des gaz associé à l’UTGA
d’adsorption sur le sécheur en séquence (vanne : XV302/303, Sécheur : D-301A). Une fois le gaz
débarrassé de son eau, il est envoyé vers la section traitement en transitant par les filtres V-
301A/B.
II.2.2 Chauffage
Le gaz sortant des fours à une température de 290°C passe sur le tamis moléculaire à
désorber pendant 8 heures. A la sortie de la tour á régénérer le fluide contenant l’eau en vapeur est
réinjecté au refoulement du compresseur du 1er étage (K102A/B) en amont des aérorefrigérant
E101A/B.
II.2.3 Refroidissement
Elle se déroule en 8 heures, le gaz utilisé provient du gaz traité de la commercialisation où
il est détendu à une pression de 32 kg/cm2, par la vanne automatique PCV101. Un piquage de gaz
est réalisé en amont de l’aéroréfrigérant E-103A/B et en aval de la PCV101 pour maintenir la
température du fluide de refroidissement à 50°C grâce à la TCV102. Une fois que le gaz a servi
au refroidissement du tamis moléculaire en séquence, il est dirigé sur les fours H301A/B pour les
besoins de la régénération.
II.2.4 Système de pressurisation /dépressurisation des sécheurs
A chaque fin de cycle et pour permettre aux sécheurs de travailler dans leurs conditions
d’adsorption 80.6 kg/cm2 et de refroidissement /régénération 30kg/cm2, un système de vannes est
prévu dans ce sens.
II.2.5 Description du déshydrateur D301 (sécheur)
Le déshydrateur D301 est une colonne constituée d'une virole et de deux fonds bombés, Il
comporte :
- Deux distributeurs, d'entrée et de sortie.
- Plusieurs tubulures (deux trous d'hommes, un évent).
- Un support pour le lit.
- Des poutres et des grilles capables de supporter le lit du tamis.
- Une grille constituée par une toile métallique de 12 Mesh au-dessous du lit du tamis
moléculaire.
- Une grille constituée par une toile métallique de 20 Mesh surmontée d'une autre toile de
12 Mesh et sur une autre de 4 Mesh placée au-dessous du lit de billes en céramique de 1/2".
12
Chapitre II Procédés de traitement des gaz associé à l’UTGA
13
Procédés de traitement des gaz
14
Chapitre III
Déshydratation de Gaz
Chapitre III Déshydratation de gaz
A. Structure I
Concerne des molécules de petite taille tel que le méthane (CH4), l’éthane (C2H6) et le
dioxyde de carbone (CO2).
Structure I: 2M1 6M2 46H2O.
Avec :
M1 : représente deux petites cavités (polyèdres constitués de 12 faces pentagonales et référencées
512).
M2 : représente les six grandes cavités (polyèdres constitués de 12 faces pentagonales et de 2 faces
hexagonales et référencées 512 62).
B. Structure II
Le cristal unitaire de cette structure est composé de 136 molécules d’eau mélangée avec les
hydrocarbures : propane, isobutane, n-butane.
Structure II : 16M1 8M3 136H2O.
15
Chapitre III Déshydratation de gaz
- Déshydratation du gaz à un point de rosée plus faible, ceci est possible par des adsorbants
qui éliminent le maximum d’eau [3].
III.1.5 Procédés de déshydratation de gaz naturel
La déshydrations du gaz naturel est réalisée par différents types de procédés :
- La déshydratation par refroidissement du gaz
- L'absorption.
- La perméation gazeuse(membrane).
- L’adsorption.
III.1.5.1 Déshydratation par refroidissement du gaz
La teneur en eau du gaz naturel au point de saturation diminue lorsque la pression augmente
ou lorsque la température diminue. Par conséquence la compression et/ou le refroidissement sont
généralement utilisés comme étape de pré-déshydratation, avant un procédé d’adsorption ou
d’absorption.
16
Chapitre III Déshydratation de gaz
L’absorption est un procédé de récupération des fractions lourdes contenues dans le gaz,
donc il s’agit d’un transfert partiel ou total des fractions lourdes de la phase gazeuse vers la phase
liquide. Donc l’opération d’absorption consiste à faire circuler à contre-courant dans une colonne
d’absorption, le gaz du bas et le glycol du haut. En descendant le glycol à travers les plateaux de
la colonne il absorbe l’eau [3].
Les procédés de séparation utilisent la séparation par passage sélectif (perméation) d’un ou
plusieurs composés. La composition de la matière passant à travers la membrane est donc
différente de la composition de celle retenue par la membrane. En pratique, les membranes sont
intégrées dans un support pour former ce que l’on appelle un module. Le flux passant à travers la
membrane est appelé perméat, et le flux retenu par la membrane est appelé retentât. La différence
de pression entre le flux entrant et le flux du perméat crée la force motrice de la séparation, la
fraction du flux d’entrée qui passe à travers la membrane est appelée taux de conversion [3].
L’adsorption est un phénomène de surface qui correspond à la fixation des molécules d’un
fluide à la surface d’un solide. Lorsque les molécules gazeuses sont en contact avec une surface
solide, la vapeur d’eau dissoute dans le gaz est d’abord condensée dans les pores puis maintenues
à la surface des pores par des forces qui dépendent des réactions ou des interactions physiques [3].
17
Chapitre III Déshydratation de gaz
Actuellement l’adsorption n’est utilisée industriellement que des domaines assez restreints
(séchage, traitement des huiles et traitement du gaz).
18
Chapitre III Déshydratation de gaz
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Chapitre III Déshydratation de gaz
B. Alumine activée
L’alumine activée est obtenue par la déshydratation partielle des certaines alumines par voie
thermique. Cet adsorbant est stable jusqu’à 500°C, sa régénération se fait par voie thermique entre
200 et 250°C, il est surtout utilisé pour le séchage dynamique des gaz dans la chaleur d’eau est
d’environ de 1240 cal/mole [5].
C. gel de silice
Le gel de silice c’est le produit d’une neutralisation d’une solution de silicate de soude par
un acide minéral dilué, il se forme un gel qui est ensuite lavé pour le débarrasser des sels minéraux
formés au cours de la neutralisation, puis desséché et grillé. Le produit obtenu contient 92% de
silice, 6% d’eau et 2% de sels minéraux résiduels, et se présente généralement sous forme de grains
translucides.
20
Chapitre III Déshydratation de gaz
Le gel de silice est stable jusqu’à 400°C. on le régénère entre 120 et 250°C. Il est utilisé
principalement pour le séchage dynamique de l’air et des gaz, il adsorbe le plus d’eau dans les
conditions des pressions moyennes et moins des hydrocarbures que le charbon actif [5].
D. Tamis moléculaires
Ils se présentent sous forme de poudre cristalline ou de granulés obtenus en agglomérant la poudre
avec un liant inerte (environ 20% en poids). Les tamis désignés par des lettres différentes ont des
système cristallins différents. A l’intérieur d’un même système cristallin, le diamètre effectif des
pores varie suivant la nature de l’ion métallique chargé de neutraliser la charpente anionique des
cristaux. C’est ainsi que par échange de la majorité des ions sodium par des ion calcium, on passe
des tamis 4A° aux tamis 5A°. le diamètre effectif des pores passant de 4,2 à 5 A°.
Leur nom vient de ce qu’ils sont susceptibles de séparer des molécules suivant leur taille : les
molécules trop grosses pour avoir accès aux cavités à travers les pores sont exclues.
21
Chapitre III Déshydratation de gaz
C’est ainsi que les tamis 5°A adsorbent les paraffines normales (diamètre 4,9 °A), mais non
les iso-paraffines [5].
22
Chapitre III Déshydratation de gaz
23
Chapitre III Déshydratation de gaz
24
Chapitre III Déshydratation de gaz
Heure 0 à 8 8 à 16 16 à 00
25
Chapitre III Déshydratation de gaz
26
Chapitre III Déshydratation de gaz
D. Phase
La phase (liquide ou gazeuse), dans laquelle les tamis moléculaires opèrent influence très
largement la hauteur de la zone de transfert de masse. La vitesse d’adsorption en phase liquide est
pratiquement égale à 1/10 de la vitesse d’adsorption en phase gazeuse. Ceci signifie que la vitesse
de passage d’un système liquide doit être relativement faible pour maintenir la hauteur de la zone
de transfert de masse, et par conséquent celle de la colonne, dans un ordre de grandeur raisonnable.
E. vitesse de passage
La possibilité de compenser une vitesse de transfert de masse faible par un temps de contact
prolongé est applicable dans certaines limites.
Une vitesse de passage trop faible pourrait soulever des problèmes de distribution. En phase
gazeuse, les vitesses superficielles les plus favorables varient entre 5 et 15 mètres par minute. Par
ailleurs, on ne doit pas descendre en dessous de limite correspondant au régime turbulent, car au
régime laminaire, le transfert de masse s’effectue dans de mauvaises conditions. Par contre, une
vitesse de passage trop élevée pourrait entraîner la formation de tourbillons [3].
27
Chapitre IV
Dimensionnement d’un
hydrateur
Chapitre IV Dimensionnement d’un hydrateur
Fraction
Composant
molaire (%)
N2 1,71
CO2 1
CH4 73,68
C2H6 11,25
C3H8 6,68
IC4H10 0,75
nC4H10 2,21
IC5H12 0,7
nC5H12 0,99
C6H14 0,7
C7H16 0,31
C8H18 0,01
28
Chapitre IV Dimensionnement d’un hydrateur
Fraction
Composant
molaire (%)
N2 1,31
CO2 0,85
CH4 75,28
C2H6 12,58
C3H8 5,43
IC4H10 0,47
nC4H10 1,23
IC5H12 0,46
nC5H12 0,34
C6H14 0,06
C7H16 0,31
C8H18 0,01
29
Chapitre IV Dimensionnement d’un hydrateur
dG = 0,73
Avec :
Z : 0,83.
P = 80 bar = 1160 psia.
T = 50°C = 581,67°R.
R = 10,73 psia ft3/lb.
C. La vitesse superficielle
La vitesse superficielle du gaz est donnée par l’équation suivante :
vg = G.Z.T [V.3]
162.P.dG
Z : facteur de compressibilité.
G : la vitesse massique admise donnée par l’équation de IEBOUX
G = 3600(1,06.ρG.ρB.DP)0,5 [V.4]
31
Chapitre IV Dimensionnement d’un hydrateur
Q.P.TS
qa = Z [V.5]
1440.PS.T
Avec :
Q : 4877400 (Sm3/j).
P : 800 (kPa).
T : 323 (k).
qa = 24,06 (m3/min) = 849,67 (ft3/min).
IV.2.1.2 Diamètre de lit
4.qa
d = ( π.v )0,5 [V.6]
g
Avec :
vg = 4,14 (m/min).
qa = 24,06 (m3/min).
d = 2,72 m.
IV.2.1.3 La quantité d’eau adsorbé dans un cycle d’adsorption
4Q.Yw
mw = [V.7]
24
32
Chapitre IV Dimensionnement d’un hydrateur
Yw = 105 lbH2O/MMScF
Q = 170,15 MMScF/j
mw = 337, 65 Kg H2O/h
hz = 2,3 m.
Avec :
mw = 1350,56 Kg H2O/cycle.
d = 2,72 m.
ρB = 730,4 kg/m3.
x : capacité d’adsorption =10,9% d’après le constructeur pour éviter la dégradation du tamis.
hB = 2,91 m.
IV.2.1.6 Masse du tamis moléculaire
π d2 ρB hB
M= [V.10]
4
hB= hauteur de lit.
d = diamètre de lit.
Avec :
hB= 2,91 m.
33
Chapitre IV Dimensionnement d’un hydrateur
d = 2,72 m.
M = 12350,4 kg
IV.2.1.7 Calcul de la quantité de chaleur nécessaire pour la régénération
A. Phase de chauffage
La quantité de chaleur fournie pour la régénération est égale à la chaleur nécessaire pour le
chauffage des sécheurs plein de la température de régénération, cette quantité de chaleur est la
somme des énergies suivante :
Q1 : Quantité de chaleur de chauffage du tamis moléculaire.
On note que la masse des hydrocarbures désorbés constituent 10% de la masse de l’eau désorbée:
mH = 0,1 meau
Q6: Quantité de chaleur perdue vers l’extérieur, elle est estimée à 10% de la somme des autres
quantité de chaleur.
Donc la quantité de chaleur reçue du gaz chauffant est la somme de toutes les quantités de
chaleurs de Q1 à Q6 :
34
Chapitre IV Dimensionnement d’un hydrateur
La quantité de chaleur cédée par le gaz chauffant est la même quantité reçue par l’adsorbeur en
régénération en valeur absolue mais de signe négatif :
Données de calcul
Température du gaz de régénération T : 554 °F
Masse totale du dessicant M : 27225,5 lb
Masse des billes céramiques : 911.42 lb
Quantité d'eau adsorbée par cycle : 2963,2 lb
Chaleur spécifique des tamis moléculaires : 0,22 Btu/lb°F
Chaleur spécifique des billes céramiques : 0,25 Btu/lb°F
Chaleur spécifique de l'acier : 0,12 Btu/lb°F
Chaleur spécifique de l'eau : 1 Btu/lb°F
Chaleur spécifique des hydrocarbures : 0,91 Btu/ lb°F
Chaleur spécifique latente des hydrocarbures : 111 Btu/lb°F
He : chaleur latente de désorption de l'eau : 1800 Btu/lb°F
Masse de la colonne vide : 28660.06 lb
Avec :
m tamis = 27225,5 lb
Cp tamis = 0,22 Btu/lb°F
Tf = 554 °F
Ti = 122 °F
Q1 = 25,8 x 105 Btu
35
Chapitre IV Dimensionnement d’un hydrateur
Avec :
m billes = 8734,704 lb
Cp billes = 0,25 Btu/lb°F
Comme les unités de mesure sont des unités anglo- saxonnes, tous nos calculs sont traduits en
ces unités.
Q2 = 9,43 x 105 Btu
m colonne = 28660.06 lb
m eau = 2963,2 lb
Cp eau = 1 Btu/lb°F
ΔHdésorption/eau = 1800 Btu/lb°F
Q4 = 9,11 x 105 Btu
- Quantité de chaleur de désorption et de chauffage des hydrocarbures.
36
Chapitre IV Dimensionnement d’un hydrateur
Q6 = 6 x 105 Btu
Donc la quantité de chaleur reçue du gaz chauffant est la somme de toutes les quantités de
chaleurs de Q1 à Q6 :
On peut tirer le débit du gaz de refroidissement en divisant sa masse tirée de la relation par le
temps de refroidissement :
m Gaz froid (Q1 + Q2 + Q3)
q Gaz froid = = [V.22]
t Gaz froid t.Cp Gaz froid (TH –Td)
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Chapitre IV Dimensionnement d’un hydrateur
On a :
Td = 331 °F
Cp Gaz froid = 0, 56 Btu/lb °F
Q1 = 25,8 x 105 Btu
Q2 = 9,43 x 105 Btu
Q3 = 14,8 x 105 Btu
Quantité de chaleur totale à enlever : Q Gaz froid = 5 x 106 Btu
Le débit du gaz de refroidissement : q Gaz froid = 5000 lb/h
Tableau IV.3 : Résultats de calcul de dimensionnement de sécheur.
Paramètres Résultats
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Chapitre IV Dimensionnement d’un hydrateur
3,280
Hauteur total du lit (m) 2,91
D’après les résultats regroupés dans le tableau, nous constatons qu’il n’y a pas une grande
différence entre les valeurs du design et les valeurs calculées, ceci nous permis de dire que la
méthode de dimensionnement est vérifiée. Les sécheurs D301 A/B/C assurent leurs rôles dans les
conditions du design.
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Conclusion
Introduction
L’exploitation du gaz naturel se heurte à des difficultés majeures citons comme exemple la
présence de l’eau (sous forme liquide ou vapeur ) qui peut entrainer des problèmes de corrosion
et/ou de bouchage due à la formation d’hydrates , alors il est nécessaire de réduire la teneur en eau
dans le gaz par séchage dans des déshydrateurs à tamis moléculaires qui sont généralement
dimensionnés pour traiter une charge donnée quel que soit la saison .
L’étude de la section de déshydratation (UTGA/TFT) a abouti aux conclusions suivantes :
- ceci nous a permis de recalculer les dimensions des sécheurs existants au niveau de l’unité.
- la teneur en eau dans le gaz est un facteur clé pour déterminer et optimiser une unité de
déshydratation.
- la diminution de la température d’alimentation du sécheur permet de réduire la teneur en eau dans
le gaz brut, qui peut être exploitée en augmentant le temps d’adsorption.
- l’augmentation de temps d’adsorption permet de réduire le nombre de cycles /j et donc augmenter
la durée de vie de tamis moléculaires.
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Références bibliographiques
Références bibliographiques
Références bibliographiques
1 C° (9/5.C°+32) F°
1 mm 0.03936 inch
فان الهدف,نظرا للمشاكل التي تواجهها وحدة تجفيف الغاز المرتبط ت ف ت بسبب التغيير المكثف لمحتوى الغربال الجزيئي
هده الدراسة مكنتنا من التعرف على العوامل المؤثرة على,من دراستنا هو التحقق من التصميم عن طريق المعطيات الحالية
. عملية تجفيف الغاز المرتبط
Résumé
L’unité de déshydratation du gaz associé de TFT rencontre des problèmes de changement excessif
de la charge de tamis moléculaire, le but de cette étude est de vérifier le design à travers le cas
actuel. Cette étude nous a permis de connaître tous les paramètres influant sur l’opération de
déshydratation du gaz associé.
Abstract
Tin Fouyé Tabenkort (TFT) deshydratation unit of gas associated having problems
of excessive changing of the load molecular sieves. The object of this study is to verified the design
as well as the current case. This study allowed us to know all the parameters influencing the
deshydratation operation of associated gas.