Polycope Atomistique SMPC S1 2020-2021
Polycope Atomistique SMPC S1 2020-2021
Polycope Atomistique SMPC S1 2020-2021
Cours d’Atomistique
2020 - 2021
CHAPITRE I
CONNAISSANCES DE BASE
I-1-Electrons : symbole e
Découverte de l’électron:
La mise en évidence des électrons a été faite en 1895 par Joseph Thomson (physicien
anglais 1856-1940, Prix Nobel 1906). Quelques années plus tard, Robert Millikan
(physicien américain 1858-1963, Prix Nobel 1923) a pu déterminer la valeur de la charge
des électrons. La valeur absolue de cette charge représente la plus petite charge électrique qui
puisse exister. Toute charge électrique ne peut être qu’un multiple entier de celle de
l’électron. On utilise, en chimie surtout, la valeur absolue de la charge de l’électron comme
charge-unité. On la désigne par e.
Caractéristiques de l’électron
Vers 1908 Lord Ernest Rutherford (physicien anglais 1871-1937, Prix Nobel 1908)
expliquait une expérience qui se révéla fondamentale. Elle consistait à envoyer sur une feuille
d'or, d'épaisseur voisine du micromètre, un faisceau de particules alpha (He2+).
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Source (He2+)
Feuille d’or
Ecran fluorescent
Les particules alpha sont les ions He2+ découverts en 1898 de la radioactivité naturelle par
Henri Becquerel, Pierre et Marie Curie à partir de matériaux divers.
Rutherford constate que la majorité des particules passe à travers la feuille sans être déviée.
Toutefois, certaines particules sont violemment déviées et retournent du côté de la source.
1. L'atome est essentiellement constitué de vide ; d'où le fort taux de passage des
particules alpha à travers la feuille d'or.
2. L'atome, électriquement neutre, est constitué d'une partie chargée positivement, qui
est très petite: c'est ce qui explique la répulsion forte.
L’atome est donc constitué d’un noyau positif autour duquel gravite un nuage négatif,
constitué d’électrons.
Les neutrons sont des particules neutres de charge qn= 0 et de masse mn=1,675.10-27 kg.
Le proton et le neutron sont des nucléons
Remarque : La masse des électrons est négligeable par rapport à celles des protons et des
neutrons.
Mp+/me- = 1833 c’est-à-dire que la masse de l’électron est 1833 fois plus faible que
celle du proton.
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II - Structure de l’atome : modèle de Rutherford
L’atome possède une partie centrale appelée noyau autour de laquelle gravite un cortège
d’électrons. Le noyau est constitué de nucléons (protons et neutrons).
L’atome possède une neutralité électronique : Nombre d’électrons = Nombre de protons (Z)
Cependant, un atome peut perdre ou gagner un ou plusieurs électrons, notamment au cours de
réactions chimiques. Il n’est plus neutre et devient un ion (cation ou anion).
Exemple : Na+ ; Br
Exemple :
16 17 18 12 13 14 1 2 3
8 O 8O 8O ; 6C 6 C 6 C ; 1 H H
1 1 H
Certains isotopes naturels sont stables, d’autres sont radioactifs. On a pu par ailleurs
préparer un grand nombre d’isotopes artificiels qui n’existent pas dans la nature parce qu’ils sont
radioactifs avec une durée de vie très courte.
On utilise les isotopes radioactifs dans diverses applications. En médecine, par exemple, le
rayonnement qu’émettent ces isotopes permet de les suivre et de vérifier leur localisation dans
les organes.
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II-3-Unité de masse atomique (u.m.a)
L’unité de masse atomique (u.m.a) est définie comme le 1/12ème de la masse de l’atome
de carbone 12C.
Par convention, la masse d’une mole d’atome de l’isotope 12C est fixée à 12g exactement.
Une mole d’atomes ou un atome-gramme contient N atomes élémentaires.
N étant le nombre d’Avogadro dont la valeur est égale à 6,023.1023.
12 g
Donc la masse d’un atome de carbone 12C est égale à
N
II-4-Défaut de masse
La masse d’un noyau est toujours inférieure à la somme des masses des nucléons qui le
constituent.
Ce défaut de masse (m) est transformé en énergie (E) libérée au cours de la réaction :
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III - Radioactivité et réactions nucléaires
Lorsqu’un noyau est instable, il subit une transformation spontanée conduisant à la formation
d’un nouveau noyau . Ce phénomène porte le nom de radioactivité.
est appelé noyau père et est appelé noyau fils.
Cette transformation radioactive s’accompagne d’émission de particules et de rayonnements
électromagnétiques.
La radioactivité d’un corps peut être détectée par des compteurs Geiger. Elle se mesure en becquerels
(1 Bq = une désintégration par seconde).
On utilise aussi le curie (Ci) comme unité de radioactivité :
1Bq= 27x 10-12 Curies ou 1 Ci = 3,7 x 10 10 Bq
Ligne de stabilité
Excès de neutrons
noyaux radioactifs -
N=Z
Excès de protons
noyaux radioactifs +
Z
Diagramme (Z,N) 80
Courbe de stabilité des nucléides
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- Pour Z < 30 : les isotopes stables suivent à peu près la droite Z = N. Le nombre de neutrons
est à peu près égal à celui des protons.
- Au-delà, la stabilité est obtenue quand N est supérieur à Z.
* Les noyaux dont le nombre de protons est trop grand sont du type émetteur bêta plus (β+)
* Les noyaux dont Z est trop faible sont du type émetteur bêta moins (β-)
* Enfin les noyaux lourds avec un excès de protons sont des émetteurs alpha (α)
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Cette radioactivité se manifeste lorsque le noyau présente un excès de neutrons. Au
cours de la désintégration, il y a émission d’un électron noté .
A
Z X A *
Z 1 Y 0
1 e
Exemple : le carbone 14 est émetteur du rayonnement β-
14
7 C 14
7 N 0
1 e
Il n'y a pas d'électron dans le noyau, mais le noyau peut en émettre en transformant un neutron
excédentaire en un proton et un électron suivant le bilan :
1
0 n 1
1 H 0
1 e
neutron proton électron
Les particules β sont assez peu pénétrantes, elles sont arrêtées par quelques millimètres
-
d'aluminium.
A
Z X A *
Z 1 Y 0
1 e
Exemple : l’oxygène 14 est émetteur β+ :
14
8 O 14
7 N 0
1 e
Un positon n'existe pas dans le noyau, il ne peut provenir que de la transformation d'un
nucléon (proton) comme suit :
1
1 H 1
0 n 0
1e
proton neutron positon
Les particules β+ ont une durée de vie très courte. La réaction avec un électron donne de
l'énergie sous forme d'un rayonnement électromagnétique suivant le bilan:
0
1 e 0
1 e
Les particules β+ sont plus pénétrantes mais moins ionisantes que les particules α. Elles sont
dangereuses pour la peau.
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Remarque : Un rayonnement ionisant est un rayonnement électromagnétique ou corpusculaire
capable de produire directement ou indirectement des ions lors de son passage à travers la matière.
c) Le rayonnement γ (gamma)
Les rayonnements γ ne sont pas directement ionisants, mais ils sont très pénétrants. Ils
peuvent traverser jusqu’à 20 cm de plomb.
III-3-1-Décroissance exponentielle
Chaque nucléide radioactif est caractérisé par une constante radioactive λ, qui est la
probabilité de désintégration d’un noyau par unité de temps. Elle s’exprime en s–1.
La constante λ ne dépend que du nucléide. Elle est indépendante du temps, des conditions
physiques et chimiques.
L'inverse de la constante radioactive est homogène à une durée appelée constante de temps
et notée (en s).
1
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III-3-2-Demi-vie d’un radioélément
La demi-vie des noyaux radioactifs peut s’étendre de fractions de secondes jusqu’au des
milliards d’années. Elle est caractéristique d’un nucléide particulier.
La demi-vie n’a qu’une valeur statistique. Elle indique qu’un noyau radioactif a une chance
sur deux de disparaître au bout d’une demi-vie.
à t½ = T : N (t1/ 2 ) N 0
No e
t1 / 2
t1/ 2
ln 2
ln 2
2
L'activité A (en becquerels) d'une source radioactive est égale au nombre moyen de
désintégrations par seconde dans l'échantillon.
A
N dé sin tégration N N
t t
A N
t t /
Ae 0
Ae
0
III-4-1-Fission nucléaire
Lorsque le noyau d'un atome lourd comme l'uranium 235 fissionne (se fragmente) en
deux noyaux plus petits, il se produit un évènement remarquable : l'addition des masses des
deux noyaux résiduels est inférieure à la masse du gros noyau d'origine.
Un neutron lent peut s’introduire dans un noyau d’uranium 235 et y rester. Le noyau excité se
scinde (se divise) en deux fragments suivant une multitude de possibilités dont l'une est :
1
0 n 235
92 U 94
38 Sr 139
54 Xe 301n
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Les neutrons sortants de cette réaction sont des neutrons rapides et peuvent donner lieu
à une fission nucléaire si on les ralentit (neutrons lents ou neutrons thermiques).
Lorsqu’on est en présence d’un nombre de noyaux U-235 assez important, les 2 ou 3 neutrons
libérés dans la réaction précédente peuvent donner lieu à 2 ou 3 nouvelles fission de U-235 et
ainsi de suite. Il s’ensuit une réaction en chaîne où le nombre de fissions augmente
rapidement en fonction du temps
III-4-2-Fusion nucléaire
4 11H 4
2H 2 10 e 2
- Dans les réacteurs de fusion thermonucléaires, la recherche porte sur la réaction
suivante :
2
1 H 13H 4
2 H 01n
: deutérium (noté D) : tritium (noté T)
Lorsque la valeur du rapport (A-Z)/Z) 1,5 on peut prévoir que l’élément manifestera
une radioactivité naturelle.
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Leur durée de demi-vie est très longue par rapport à l’âge de la Terre (4,5 milliards d’années).
On les trouve encore de nos jours.
* Certains noyaux fils obtenus lors de la désintégration de noyaux radioactifs peuvent avoir
une durée de demi-vie courte :
- Le radium 226 : t 1/2 =1 622 ans,
- Le radon 222 : t 1/2 = 3,82 j
- Le plomb 214 : t 1/2 = 3,05 min.
* Les radionucléides formés par impact : impact d’un noyau stable avec une particule
cosmique ou issue de la désintégration.
14
7 N 01n 14
6 C 11H
Le carbone 14 est radioactif, sa durée de demi-vie : t 1/2 = 5568 ± 30 ans
III-6-Radioactivité artificielle
On parle de radioactivité artificielle quand il s'agit d'éléments fabriqués par l'homme.
Les atomes très lourds (numéro atomique Z élevé) sont très instables et ont donc une durée de
vie très courte.
En 1934, Irène et Frédéric Joliot –Curie découvrent la radioactivité artificielle.
Une feuille d’aluminium est bombardée avec des particules alpha
-Première étape :
27
13 Al 4
2 He 30
15 P* 01n
C’est une transmutation (α, n) produisant du phosphore 30 radioactif. Le phosphore 30 est
émetteur de rayonnement β+.
-Deuxième étape :
30
15 P* 30
14Si 10e 00
Pour obtenir des radionucléides artificiels, on peut utiliser différents projectiles : des
particules chargées comme les protons, les particules alpha ou les deutons (noyaux de
deutériums notés D ) ou des particules neutres comme les neutrons n.
La proportion de carbone 14 par rapport à l'isotope 12 abondant, de l'ordre de 10-12, est à peu
près constante car il est régénéré dans l'atmosphère selon la réaction.
14
7 N 01n 14
6 C 11H
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Tous les organismes vivants échangent du CO2 avec l'atmosphère. Les tissus fixent l'élément
carbone, la proportion du carbone 14 dans les tissus est donc identique à celle de l'atmosphère
tant que l'organisme est en vie. A leur mort, les organismes cessent de fixer l’élément carbone
et la quantité de carbone 14 non régénéré diminue selon la loi de décroissance radioactive. Il
se désintègre selon l’équation.
14
C
6 N
14
7
0
1 e
En mesurant à un instant t l’activité A (t) d’un échantillon organique mort, de masse connue,
on peut déterminer son âge
ln A 0
A t t /
ln
A
t t
A
e e
A 0 A 0
t1/ 2
ln 2
t
t1 / 2
ln A
0
ln 2 A
La quantité de carbone 14 restant dans un échantillon est encore mesurable jusqu’à 50 000 ans
environ.
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CHAPITRE II
LE MODELE QUANTIQUE DE L’ATOME
MODELE DE BOHR
I-Introduction
Visible
Radio, Télévision Radar, Micro-ondes Infrarouge Ultraviolet Rayons X Rayons Y
I I I I I I I I I I I I I I I I I I
Le domaine du visible, le seul auquel notre œil est sensible, est extrêmement étroit. Il s’étend de
4.10-7 à 8.10-7 m. A l’intérieur de cet intervalle, la longueur d’onde détermine la couleur perçue.
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II-2- Emission et absorption du rayonnement par la matière
Energie
relative
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II-4- Description du spectre de l’atome d’hydrogène
L’ensemble des raies correspondant à une même valeur de n1 constitue une série; n2
prenant la suite des valeurs (n1+1), (n1+2), (n1+3), …….
Suivant la valeur de n1, cette formule permet de trouver plusieurs séries de raies.
Cinq séries de raies ont été mises en évidence. Elles portent les noms des physiciens qui les ont
étudiées
Série n1 n2 Régions
LYMAN 1 2,3,.. U.V 1000 à 4000 Å
BALMER 2 3,4,… Visible 4000 à7000 Å
PASCHEN 3 4,5,… I.R. 7000 à 105 Å
BRACKETT 4 5,6,… I.R.
PFUND 5 6,7,… I.R.
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a-Traitement mécanique Application du Principe Fondamental de la Dynamique
1 qq'
Fe ( )( )
4 0 r2
Avec q = +Ze et q’= -e ; on obtient :
Pour l’atome d’hydrogène, le nombre de protons Z est égal à 1, on obtient l’expression suivante :
e2 me v 2
4 0 r 2 r
L’énergie totale du système (Et) est la somme de l’énergie cinétique (Ec) et de l’énergie
potentielle (Ep)
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Et = Ec + Ep
me v 2
L’expression de l’énergie cinétique est : Ec
2
A partir de la relation (1), l’expression de l’énergie cinétique devient :
1 Ze 2
Ec ( )
8 0 r
L’énergie potentielle est due à l’attraction de l’électron par le noyau de l’ à la distance r.
r r r
Ze 2 1 Ze 2 dr Ze 2
E p Fe dr dr r 2 4 0 r
4 0 r 2
4 0
Ze 2
1
Et ( )
8 0 r (2)
Lorsque r ; E=0 ; r =0 ; E
Ce résultat ne permet pas d’expliquer le spectre atomique discontinu observé pour l’atome
l’hydrogène. Pour pouvoir interpréter ce spectre, Bohr avança des hypothèses
b-Hypothèses de Bohr
L’énergie d’un atome ne peut pas varier de façon continue. Elle ne peut prendre que des
valeurs bien déterminées : E1, E2, ….
Tant que l’électron reste sur un même niveau énergétique, il ne peut ni émettre ni
absorber de rayonnement.
L’échange d’énergie avec le milieu extérieur ne peut se faire que si l’électron passe de
manière brusque d’un niveau En1 à un autre En2 et que cette différence est égale à l’énergie du
quantum : E = En2. - En1 = h
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Ne sont permises que les orbitales conduisant à un moment angulaire qui soit un multiple
entier de h /2 . Autrement dit le moment angulaire du système ne peut prendre que des valeurs
discontinues ou quanta. Ainsi l’expression mathématique de l’hypothèse de Bohr est :
h
M me vr n( )
2
Avec n=1, 2, 3,…… (Tous les nombres entiers jusqu’à l’infini)
Le moment cinétique orbital est dit quantifié.
D’où
h 1
v n( )( )
2 me r
Si nous remplaçons l’expression de la vitesse v dans l’équation (1), nous obtenons celle du rayon
de l’orbite :
h 2 0
rn ( 2
)
me e 2
Le rayon des orbites permises à l’électron, dans l’atome d’hydrogène, est donc fonction du
nombre quantique n.
Nous pouvons donc à présent calculer l’énergie correspondant à chaque orbitale permise en
remplaçant l’expression de r dans l’équation (2) :
1 mee4
E 2 ( 2 2)
n 8h 0
Avec n=1 et en remplaçant les constantes par leur valeur :
e = 1,602.10-19 C ; h = 6,624.10-34 J.s ; me = 9,109.10-31 kg et 0 = 1/36.109 (SI)
E1
D’où rn n 2 r1 n 2 a0 et En
n2
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c-Confrontations avec l’expérience
me 4 hc 1 1
E En2 En1 h 2 2
8h 2 02 n1 n2
me 4
1 1 1
3 2 2 2
8h c 0 n1 n2
On identifie facilement cette relation avec la formule de Ritz. Le calcul de la constante
effectué par la formule donne :
1 1 1 me 4
RH 2 2 RH 3 2
n1 n2 8h c 0
RH= 10973740m-1 ; Cette valeur est proche de la valeur expérimentale
Définition : Les hydrogénoïdes sont des ions qui possèdent un nombre de protons
supérieur à un (Z>1) et qui ne renferment qu’un seul électron tel que He+, Li2+ ; Be3+
n 2 h 2 0 n2
r ( ) ( )r1
Z me 2 Z
Z 2 me 4 Z2
L’expression de l’énergie est : Et ( 2 )( 2 2 ) ( 2 ) E1
n 8 0 h n
n2 Z2
rn ( )r1 et En ( 2 ) E1
Z n
1 1 1
D' où RH Z 2 2 2 avec n n
n1 n2
2 1
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Insuffisance du modèle de Bohr
Bohr ne considère que des orbites circulaires définies par un nombre quantique n. Or,
lorsqu’on place l’atome d’hydrogène dans un champ extérieur (électrique ou magnétique), on
observe des déplacements ou même des nouvelles raies, non prévisibles par la théorie de
BOHR (effets Stark et Zeeman).
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CHAPITRE III
MODELE ONDULATOIRE DE L’ATOME
NOTIONS DE MECANIQUE QUANTIQUE
I- Introduction
L’énergie des électrons est quantifiée, elle ne peut prendre que certaines valeurs ou
niveaux d’énergie. Cette idée est conservée dans le modèle ondulatoire qui est une théorie
nouvelle fondée sur des idées modernes concernant les propriétés ondulatoires de l’atome.
Le mouvement des électrons s’effectue sur des trajectoires ou orbites stables et
circulaires. Cette représentation est abandonnée pour être remplacée par la notion de
probabilité de présence.
Au début du XXème siècle, les scientifiques faisaient une distinction entre la matière et
le rayonnement. Ils admettaient que :
la matière était faite de corpuscules localisés, parfaitement soumis aux lois de la
mécanique rationnelle (Newton).
le rayonnement présente un comportement ondulatoire (interférence, diffraction),
suivant les lois de l’électromagnétisme (Maxwell).
Certains faits expérimentaux relatifs aux phénomènes à l’échelle atomique imposent une
révision de ces données.
II-1-Effet photo-électrique
Découvert en 1887 par Hertz, l’effet photo-électrique réside dans le fait que les
métaux soumis à l’action de la lumière, émettent des électrons. Il est impossible d’expliquer
l’effet photo-électrique sur la base de la théorie ondulatoire de la lumière.
En 1905, Einstein a montré que l’effet photo-électrique peut s’expliquer aisément si l’on
assimile la lumière à un flux de particules : les photons.
Einstein a également montré que la masse du corps est liée à son énergie par la relation :
E = mc2
En percutant les électrons, les photons leur apportent de l’énergie en conformité avec
l’équation de Planck
E = h (h : constante de Planck)
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Les relations de Planck et d’Einstein permettent d’obtenir la relation entre la longueur d’onde
de la lumière et la masse du photon.
Le photon n’a pas de masse de repos (masse relativiste); c’est la conséquence de son
déplacement à la vitesse de la lumière.
Cette hypothèse a reçu une confirmation expérimentale lorsque C. Davisson et S. Germer ont
montré, en 1927, qu’un faisceau d’électrons peut être diffracté par un cristal, comme le sont
les rayons X. Ceci signifie que l’électron est à la fois onde et particule.
Les mesures ont montré que les électrons d’énergie 54 eV ont une onde associée de 1,65Å. Or
la relation de De Broglie prévoit une longueur d’onde de 1,67 Å.
L’accord entre la théorie et l’expérience est remarquable.
Cependant pour les macro-objets, les valeurs des longueurs d’ondes sont très petites.
Pour une particule de masse 1g se mouvant à la vitesse de 1cm/s, est égale à 6,6.10-27cm.
Cela signifie que les propriétés ondulatoires des macro-objets ne peuvent être décelées
d’aucune façon.
L’une des conséquences les plus importantes de la nature dualistique de la matière est
le principe d’incertitude d’Heisenberg établi en 1927. Ce principe affirme qu’il est impossible
de déterminer simultanément la vitesse et la position exacte d’un corps en mouvement.
Ceci veut dire que, lorsque l’on gagne en précision sur la mesure de la vitesse d’un
corpuscule, on perd automatiquement sur la précision avec laquelle on mesure sa position et
réciproquement. Heisenberg a montré que la limite inférieure de cette incertitude est donnée
par la constante de Planck divisée par 2. La relation d’incertitude a la forme :
h
x p
2
x est l’incertitude sur la position
p est l‘incertitude sur la quantité de mouvement
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Puisque p = mv, l’incertitude peut s’écrire :
h
x v
2 m
La relation d’incertitude permet d’éclaircir plusieurs particularités du micro monde.
Puisque la grandeur h/2 est très petite, les incertitudes sur les valeurs sont absolument
insignifiantes pour des macro-objets. Les effets de ces incertitudes ne peuvent être détectés
par aucun instrument. En étudiant le mouvement des macro-objets, il faut parler de leur
trajectoire exacte et utiliser la mécanique classique.
Si la masse est petite (masse d’un électron) on ne peut pas ignorer les deux termes x et v..
Ceci conduit à la conception probabilistique du mouvement de l’électron.
L’onde associée à un électron est une onde stationnaire. Son amplitude en chaque
point de l’espace est indépendante du temps; elle est représentée par une fonction
mathématique appelée fonction d’onde ou orbitale notée (lettre grecque appelée psi).
L’orbitale est fonction des trois coordonnées (cartésiennes ou sphériques) de l’espace par
rapport au noyau.
les coordonnées sphériques sont liées aux
coordonnées cartésiennes par les
relations suivantes :
x = r sincos
y = r sinsin
z = r cos
dP 2 dv
La densité de probabilité de présence de l’électron au point considéré (ou densité
électronique) est donnée par la relation suivante :
dP
D
dv
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II-5- Equation de Schrödinger : calcul des fonctions d’onde
Les fonctions d’onde ne sont pas accessibles expérimentalement mais seulement par le
calcul. Elles sont solutions d’une équation différentielle, appelé équation de Schrödinger
(physicien autrichien, prix Nobel 1933) :
h2 2 2 2
2 ( 2 2 2 ) V E
8 me x y z
h2
2 V E
8 me
H E
E : énergie totale de l’électron
V : énergie potentielle de l’électron
m : masse de l’électron
h : constante de Planck
2 2 2
: Laplacien 2 2
x 2 y z
H : opérateur hamiltonien
Cette équation doit être considérée comme le principe fondamental de la mécanique quantique
tout comme F = dp/dt principe fondamental de la mécanique classique.
Si le volume dans lequel on cherche l’électron est l’espace entier, on est certain de
l’y trouver. Ceci veut dire que la probabilité de trouver l’électron dans tout l’espace
est égale à 1 (ou 100% de chance de rencontrer l’électron dans tout l’espace).
L’intégrale de 2 doit satisfaire la relation :
0
2 dv 1
On dit que la fonction d’onde est normée.
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La résolution de l’équation de Schrödinger montre que celle-ci n’a de solutions physiquement
acceptables que pour certaines valeurs de l’énergie appelées « valeurs propres » de
l’opérateur Hamiltonien.
Nous retrouvons ainsi le principe de quantification de l’énergie c’est à dire :
E1
En
n2
A chaque valeur propre (E) correspond une ou plusieurs fonctions ( qui
satisfont aux conditions exigées pour la fonction d’onde ; elles sont dites
« fonctions propres » de l’opérateur hamiltonien.
Important : l’équation de Schrödinger ne peut être résolue que pour les systèmes à un seul
électron : hydrogène et ions hydrogénoïdes.
Pour les systèmes à plusieurs électrons, il faudrait prendre en compte les interactions noyau-
électron et les interactions électron-électron. Pour la résolution dans ces cas, nous avons
recours à des approximations.
Ze 2
V (r ) Ep
4 0 r
avec Z=1 pour l’atome d’hydrogène, l’équation de Schrödinger devient :
h2 Ze 2
[( 2 ) ( )] E
8 me 4 0 r
Si on prend comme origine des coordonnées le noyau, nous remarquons que l’emploi des
coordonnées sphériques s‘impose puisque V dépend de r.
Dans ces conditions, l’expression d’une fonction d’onde peut être mise sous la forme du
produit de deux termes indépendants :
(r,R(r) .Y( R(r) : partie radiale de la fonction d’onde
Y(: partie angulaire de la fonction d’onde
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Les conditions physiques auxquelles est soumise la fonction entrainent l’apparition de trois
nombres entiers appelés « nombres quantiques ».
n, l, m
Cependant ces trois nombres quantiques ne déterminent pas complètement le mouvement des
électrons dans l’atome. En effet l’électron tourne autour de lui-même. Il est assimilé à un
barreau aimanté, ayant un pôle nord et un pôle sud. Ce mouvement est appelé « spin ». C’est
le quatrième nombre quantique appelé « nombre quantique magnétique de spin » noté « s »
qui spécifie la direction du spin dans l’espace.
Les valeurs des quatre nombres quantiques identifient un électron dans un atome comme est
identifié un habitant d’une ville par une adresse qui comporte : ville, rue, numéro, étage.
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Pour des raisons historiques, les valeurs 0, 1, 2 et 3 sont désignées respectivement par s, p, d
et f.
l 0 1 2 3
orbitale s p d f
Exemple :
n =1 ; l=0 ; m=0 une seule orbitale de type s : 1s
n =2 ; l=0 ; m=0 une seule orbitale de type s : 2s
; l=1 ; m = -1, 0, 1 trois orbitales de type p : 2px ,2py et 2pz
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Nous verrons par la suite que l’équation de Schrödinger peut être résolue pour les systèmes à
plusieurs électrons en faisant des approximations. Pour les atomes polyélectroniques, l’état de
chaque électron se détermine par les valeurs de quatre nombres quantiques n, l, m et s comme
dans le cas de l’atome d’hydrogène.
Dans chaque orbitale, il ne peut y avoir que 2 électrons au maximum.
Ces électrons sont représentés par des flèches dirigées soit vers le nord (s = +1/2) soit vers le
sud (s = -1/2).
Exemple :
En mécanique quantique, un niveau d’énergie est dit dégénéré quand il existe plusieurs
fonctions d’ondes correspondant à cette valeur de l’énergie.
Pour l’atome d’hydrogène, une valeur du nombre quantique principal n correspond à n2
fonctions orbitale différentes mais de même énergie En. Ces états d’énergie En sont donc n2
fois dégénérés.
Pour les atomes polyélectroniques, à chaque valeur de n sont associés n 2 orbitales
atomiques et 2n2 électrons au maximum (paragraphe IV).
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III-3- 1- Orbitales « s »
La désignation usuelle des orbitales dont les fonctions sont n, 0,0 est l’orbitale « s » .
La fonction angulaire des orbitales « s » est une constante. La valeur de la fonction n, 0,0
est donc indépendante de et de et ne dépend que de r. Pour un rayon constant, cette
fonction est donc la même dans toutes les directions (c’est à dire quelque soit la valeur de
et de Les orbitales s présentent une symétrie sphérique.
a) Surfaces d’isodensité :
En tout point de la surface d'une sphère de rayon r, la fonction d’onde n, 0,0 a la même
valeur. Les sphères centrées sur le noyau sont donc des surfaces d'isodensité électronique
c'est-à-dire d'égale densité électronique.
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Ainsi l’expression Dr = dP/ dr = 2 4r2 définit la densité radiale de probabilité.
Sa valeur pour une distance r donnée permet de connaitre à quelle distance du noyau
l’électron se trouve le plus souvent.
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III-3- 2- Orbitales « p »
Pour une valeur du nombre quantique n ≥2, le nombre quantique azimutal « l » peut
prendre la valeur 0 et 1.
Lorsque l =1, il existe trois orbitales notées « p » qui correspondent aux trois valeurs du
nombre quantique magnétique m : -1, 0, 1.
Ainsi et à partir de la deuxième couche électronique (nombre quantique n ≥2), il peut être
défini une sous couche p comportant trois orbitales désignées par les symboles px, py et pz.
Les trois fonctions correspondantes sont alors : n, 1,-1 (py) ; n, 1,0 (pz) et n, 1,1 (px).
La partie angulaire de la fonction n, 1,0 pour l’orbitale pz dépend de et non de Celle
correspondant aux orbitales px et py sont fonctions à la fois de et de
1
Par exemple : Pour 2pz, 2,1,0 (2 )1/ 2 cos r e r / 2
4
Pour cette orbitale pz, les régions où la probabilité électronique est maximale se trouvent
le long de l’axe z (de part et d’autre du noyau). Dans le plan xy, la probabilité de trouver
l’électron est nulleCe plan est appelé “plan nodal”.
Les orbitales px et py ont le même caractère que l’orbitale pz, mais leur axe de symétrie de
révolution est l’axe x ou l’axe y.
Les trois orbitales d’une sous couche p sont donc orientées respectivement selon les trois axes
orthogonaux x, y et z.
Orbitales p
px py pz
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IV- Atomes à plusieurs électrons
Pour ce système, il y’a deux forces d’attraction (noyau-électron) et une force de répulsion
(électron-électron)
Chaque électron est attiré par le noyau, mais repoussé par les autres électrons. En
conséquence la force d’attraction qu’il subit, est plus faible que celle qu’il aurait s’il était seul.
On dit que les autres électrons font écran entre lui et le noyau. Afin de tenir compte de cet
effet d’écran, on néglige la force de répulsion et on définit pour le noyau, une charge
nucléaire effective (notée Z*) :
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h2
On obtient donc : H (1 2 ) (V1* V 2* )
8 me
2
Avec
Z *e 2
1 Z *e2
1
V (
*
) et V (*
)
4 0 r1 4 0 r2
1 2
h2 h2
D’où H ( 2 1 V1 ) ( 2 2 V 2* ) H1 H 2
*
8 me 8 me
Les électrons étant indépendants les uns des autres, il n’y a pas de relation entre leurs
coordonnées. Ce qui permet de ramener la résolution de l’équation de Schrödinger
polyélectronique (impossible à résoudre mathématiquement) à celle des équations
monoélectroniques du type hydrogénoïde.
Autrement dit, l’équation H= E peut s’écrire pour chaque électron Hi i= Ei i
h2 Z *e 2
[( 2 ) i ( )]i Eii
8 me 4 0 ri
2
Z*
Avec En ( 2
) E1 et Zi* = Z - j→i
n*
j→i : Somme des constantes d’écran des électrons j sur l’électron considéré i.
n* : nombre quantique apparent
n 1 2 3 4 5 6
n* 1 2 3 3,7 4 4.2
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Calcul des constantes d’écran j→i
Il existe des règles empiriques dites « règles de Slater » qui permettent le calcul des
constantes d’écran. Ces règles sont les suivantes :
Les groupes de niveaux sont d’abord rangés arbitrairement par n croissant, ensuite par
l croissant :
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
1s 2s2p 3s3p 3d 4s4p 4d 4f 5s5p 5d 5f 6s6p 6d 6f
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IV- 1- Remplissage des orbitales
Deux électrons d’un même atome ne peuvent pas avoir leurs quatre nombres quantiques
identiques (n, l, m, s).
1
n 3, 0 ; m 0 ; s
2
Ex : 2 électrons sur 3s (3s 2 )
n 3 , 0 ; m 0 ; s 1
2
1 1
s s
2 2
Remarque :
Les électrons sont dits appariés l’électron est dit célibataire
Exemple
L’azote N (Z= 7) 7 électrons à placer : 1s2 2s2 2p3
Couche de valence
Les électrons de la couche de nombre n le plus grand ou qui appartiennent à des sous- couches
en cours de remplissage jouent le rôle principal dans les réactions chimiques. Ces électrons
sont appelés électrons de valences. Ce sont eux, en particulier qui participent à la formation
des liaisons. On appelle cette couche : couche externe ou couche périphérique ou couche
de valence.
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Vérification expérimentalement de la règle de Hund : propriétés magnétiques
Exemple :
couche
K 1
L 2
M 3
N 4
O 5
P 6
Q 7
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L’ordre de remplissage:
Exercices à faire :
1- Donner la structure électronique (configuration électronique) de chacun des éléments
suivants :
H (Z= 1) ; Li ( Z= 3) ; Na (Z= 11) ; K (Z= 19) ; F (Z= 9) ; Cl (Z=17) et Br (Z= 35)
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CHAPITRE IV
CLASSIFICATION PERIODIQUE DES ELEMENTS
I - Historique
Les chimistes se sont aperçus depuis longtemps que certains des éléments chimiques
présentaient des propriétés analogues, par exemple le chlore, le fluor et le brome etc…
Au milieu du 19ème siècle, la première classification systématique des éléments chimiques qui a
été publiée est celle de Mendeleïev. Les 66 éléments connus à cette époque étaient rangés par
ordre de masse atomique croissante, dans un tableau formé de lignes et de colonnes de telle sorte
que les éléments présentant des propriétés analogues se trouvent dans la même colonne.
Cependant, un élément chimique peut avoir différents nombres de masse (cas des
isotopes), c’est pour cela qu’il est défini par son numéro atomique et non par son nombre de
masse.
Actuellement, le tableau périodique des éléments chimiques, issu de celui proposé par
Mendeleïev, est construit à partir du numéro atomique croissant des divers éléments.
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Le nombre d’électrons périphériques correspond au numéro de la colonne.
Ces éléments possèdent un seul électron sur la couche de valence. Ils constituent le premier
groupe du tableau périodique appelé « famille des alcalins ».
Chaque ligne horizontale ou période commence par un élément ayant 1 électron sur l’orbitale s
(ns1).et se termine par un élément à structure périphérique saturée (ns2 np6).
II-2- Blocs
Bloc « s » : 2 groupes
- Le groupe IA appelé famille des alcalins.
Leur structure externe est : ns1 (1 électron de valence).
- Le groupe IIA appelé famille des alcalino-terreux.
Leur structure externe est : ns2 (2 électrons de valence).
Bloc « p » : 8 groupes
- Le groupe IIIA appelé famille de l’aluminium.
Leur structure externe est ns2 np1 (3 électrons de valence)
………………………………………………
- Le groupe VIIA appelé famille des halogènes de structure externe ns2 np5 (7 électrons
de valence).
- Le groupe VIIIA appelé famille des gaz rares (ou gaz inertes) de couche externe
saturée ns2 np6 (8 électrons de valence), excepté l’hélium dont la couche externe est saturée par
2 électrons uniquement (1s2).
Exemple : He ; Ne ; Ar ; Kr ; Xe ; Rn.
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Bloc « d » : 10 groupes
Le bloc d, appelé famille des métaux de transition, est constitué de 10 colonnes formant 8
groupes:
Exemple :
1-Structure électronique de l’élément scandium Sc (Z=21)
Selon Klechköwsky :
Cr (Z=24)
Selon Klechköwsky :
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Cu (Z=29)
Selon Klechköwsky :
-Bloc « f » : 2 familles:
- Les lanthanides : ce sont les éléments 4f qui suivent le Lanthane (La) : 4f14f14
- Les actinides : ce sont les éléments 5f qui suivent l’actinium (Ac) : 5f15f14
Dans une colonne, chaque élément A possède une couche de plus que celui se trouvant
au-dessus. Le rayon atomique de cet élément (rA) augmente donc du haut vers le bas.
Dans une période le nombre de couches est constant, mais Z (ou Z*) augmente
régulièrement : si Z* augmente, la force d’attraction électrostatique (Fe) augmente et le
rayon diminue de la gauche vers la droite.
Cas des cations A+ : le départ d’un électron externe diminue l’effet d’écran sur ceux qui restent.
Ils sont donc plus attirés par le noyau. La force d’attraction augmente et le rayon diminue.
rA+ < rA
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Cas des anions A- : l’ajout d’un ou plusieurs électrons à un atome A augmente l’effet d’écran
(Z* diminue), la force d’attraction diminue donc le rayon augmente.
rA- > rA
Li Li + e
Li+ Li + e r(Li 3+) < r(Li 2+) < r(Li +) < r(Li )
Li2+ Li + e
Remarque : Pour des espèces chimiques (atomes ou ions) ayant la même structure électronique
c’est à dire isoélectroniques, le rayon diminue lorsque Z augmente.
Exemple : 16 S 2 ; 18 Ar et 19 K r( 19 K ) < r( 18 Ar ) < r( 16 S 2 )
------------------------------------
A(n-1)+ → An+ + e- : In : énergie de nème ionisation avec In = E(An+ ) - E(An-1)
Les énergies d’ionisation sont toujours positives car il faut fournir de l’énergie pour arracher
l’électron.
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Variation de l’énergie de première ionisation I1 (ou premier potentiel d’ionisation) avec le
numéro atomique Z
Plus le rayon est petit, plus l’électron est proche du noyau et plus il est difficile de l’arracher.
Donc l’énergie nécessaire pour arracher cet électron est plus grande.
Li Li + e I1
Li+ Li + e I2 I1 < I2 < I3 car r(Li) > r(Li +) > r(Li2+ )
Li2+ Li + e I3
Les métaux alcalins ont les valeurs de leur premier potentiel d’ionisation (I1) les plus bas. Ils
perdent facilement leur unique électron de valence.
Les gaz inertes possèdent les énergies d’ionisation les plus élevées du fait de leur grande
stabilité (couche de valence saturée).
-Pour les éléments du bloc s, ce sont les électrons s qui partent en premier.
-Pour les éléments du bloc p, ce sont les électrons p qui partent en premier.
-Pour les éléments du bloc d, ce sont les électrons ns qui partent en premier avant (n-1)d.
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III-4- Affinité électronique : (AE)
C’est l’énergie libérée lorsqu’on fixe un électron à un atome à l’état gazeux.
A(g) + 1e A(g)
Une affinité électronique correspond à une plus grande stabilité de l’anion A par rapport à
l’atome A. C’est le cas des halogènes dont les anions Apossèdent la structure du gaz inerte le
plus proche. Ils présentent les affinités les plus élevées.
Exemple : L’anion Cl possède la structure électronique du gaz inerte qui suit dans le tableau
périodique (Ar).
Remarque : l’addition d’un électron n’est pas le processus inverse de l’ionisation. L’électron
s’ajoute à un atome neutre.
Soit la molécule AB
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Le fluor est l’élément chimique le plus électronégatif, son électronégativité a été fixée
arbitrairement à la valeur F = 4. Cependant l’élément chimique francium est considéré comme
étant le moins électronégatif (Fr = 0,79)
Remarque
L’électronégativité
varie comme l’énergie
d’ionisation Ei.
Les non-métaux se trouvent sur la droite du tableau périodique (sauf la colonne 18 des gaz
rares).
-Certains sont solides (soufre, iode et phosphore). D’autres sont gazeux (N2,Cl2). Un seul
est liquide (Br2).
- Ils sont tous isolants.
- Ils forment des ions négatifs.
Les semi métaux dits également métalloïdes se trouvent à la frontière entre les métaux et les
non métaux.
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