Ronéo Conf Anat Loco Membre Inf
Ronéo Conf Anat Loco Membre Inf
Ronéo Conf Anat Loco Membre Inf
2019-2020
L3 Professeur : Pr. Baqué
Nombre de pages : 14
ANATOMIE
Intitulé du cours:
Locomoteur
Membre inferieur
Plan du cours :
I- Le trigone de Scarpa
II- La région Glutéale
III- La fosse Poplitée
IV- La partie ostéoligamentaire du genou
Petite introduction sur la grandeur du médecin Scarpa avec Napoléon (je vous la met pas, on s’en care le cul)
Ce triangle est fondamental car il y passe les pédicules vasculaires nerveux et lymphatiques du mb inf. Ce
pédicule est composé de :
• L’Artère fémorale = au milieu, c’est la bissectrice de ce triangle. Obligatoirement une question
• La Veine fémorale = en dedans sur ça aux partiels parce que
• Le Nerf fémoral = en dehors. c’est très important !
Le fascia Lata recouvre l’ensemble des muscles de la loge antérieure de la cuisse, et on voit à l’avant de
ce fascia de nombreux orifices se former. Un gros orifice est à noter : la fosse ovale qui est formé par le
ligament falciforme d’Allan Burns où passe la veine Grande Saphène.
Les orifices de l’aponévrose permettent aux nombreux vaisseaux et veines de traverser le fascia et ainsi
de rejoindre ou de quitter le pédicule fémoral. Ainsi cette portion de l’aponévrose qui est située au niveau du
trigone fémoral de Scarpa est nommée le fascia Cribriformis ou fascia criblé Il laisse passer les éléments
superficiels que voici :
Cette veine draine le sang veineux superficiel du membre inf. Elle prend son origine en avant
de la malléole interne, monte le long de la face médiale de la jambe, du genou et puis de la cuisse et
devient très volumineuse pour former une crosse qui va passer au travers de l’orifice du fascia lata pour
rejoindre la veine fémorale qui elle-même va faire remonter le sang plus profond, sous fascial du mb inf
vers le cœur.
De plus, il y a 4 veines importantes qui se jettent dans la crosse de la veine grande saphène et qui
drainent la paroi de l’abdomen médialement ainsi que les organes génitaux externes.
- La veine saphène antérieure,
- La veine épigastrique superficielle,
- La veine sous cutanée abdominale,
- Les veines pudendales externes sup et inf, qui viennent des organes génitaux externes et drainent la peau
du pénis ou de la vulve.
Enfin, la grande veine saphène peut être malade quand sa continence n’est plus très bien assurée
par les valvules anti-reflux : elle va se dilater et former des varices du mb inf : c’est LA patho de la grande
veine saphène.
Les nerfs.
Schéma 4 : L’arbre nerveux fémoral
Ils proviennent du nerf fémoral et vont innerver la peau de la face antérieure de la cuisse.
Le nerf fémoral est un gros nerf qui provient des racines L2 L3 L4, son tronc se réunit dans le muscle ilio-psoas,
et il arrive au niveau du Scarpa sous le ligament inguinal. Il donne des fibres sensitivo-motrices profondes qu’on
verra plus tard, et des branches superficielles qui vont venir perforer le fascia cribriformis : les 3 perforantes du
nerf musculaire interne et externe. Elles innervent la peau de la face antérieure de la cuisse : territoire en raquette.
Mais l’innervation ne se limite pas aux trois perforantes (face ant. de la cuisse), car elle est prolongée par le
nerf Saphène, branche du nerf fémoral lui aussi, qui innerve la face médiale de la JAMBE.
L’innervation du nerf fémoral décrit donc un territoire en raquette face ant. cuisse et face médiale jambe.
La fémoralgie ≠ La méralgie = une douleur à la face externe de la cuisse qui est lié à une irritation du nerf
cutané-fémoro-latéral de la cuisse. Ce nerf provient de L1, arrive sous le ligament inguinal et prend en
charge l’innervation sensitive de la peau de la face EXTERNE de la CUISSE.
Passage au labo rapide : muscle Sartorius, muscle moyen adducteur, veines pudendales externes sup et
inf, artère pudendale externe, veine sous-cutanée abdominale, les ganglions lymphatiques de la crosse
saphène.
3) Plan profond du triangle de Scarpa.
Point dissection : incision de l’aponévrose fémorale au niveau de la base du triangle + au niveau du bord
médial de la cuisse ; puis on récline tout le système superficiel (aponévrotique, cutané, vasculaire et
nerveux) et on voit le pédicule fémoral.
Point ostéologie de l’articulation coxo-fémorale : on voit la branche ilio-pubienne de l’os coxal, l’éminence
ilio-pectinéale, la vallée du psoas, la bandelette ilio-pectinéale, l’épine du pubis, le pubis, la tête du fémur,
l’EIAI.
Entre l’EIAS et l’épine du pubis il y a le ligament inguinal qui est l’arche sur laquelle repose l’ensemble des
muscles de la paroi abdominale.
Point PATHO : Ne pas passer à côté des fractures du col du fémur. Pour cela, il faut savoir
remarquer une altération du cintre cervico-obturateur qui est la marque d’une fracture engrenée. Important
de savoir aussi que le petit trochanter est postérieur
On arrive donc dans le plan profond du trigone de Scarpa, alias « la boite du Scarpa ».
Il est formé de deux muscles : l’iliaque qui est un « éventail » (s’insère à la face interne de l’os
iliaque) et le psoas qui est un « auvent » (s’insère sur les 5 vertèbres lombaires). Ils s’unissent et forment un
muscle très puissant avec un sillon qui persiste entre eux. Le muscle sort de la cavité pelvienne (il est
postérieur) et devient un fuseau extrêmement puissant qui s’insère sur le petit trochanter.
Ce muscle permet la flexion de la cuisse, c’est donc un muscle fléchisseur et rotateur interne de
la cuisse car le petit trochanter est postérieur, on s’en sert donc pour monter les escaliers.
Il rajoute plus tard que c’est le muscle protecteur de l’articulation coxo-fémorale qui ne se luxe
quasiment jamais en avant grâce à lui.
2. Le muscle pectiné.
Ce muscle s’insère sur la partie médiale de la branche ilio-pubienne de l’os coxal ainsi qu’en
arrière du fémur, sur la ligne âpre.
Son nom provient de « pecten » en latin qui veut dire peigne, parce qu’il est fait de 2 faisceaux comme les
deux dents d’un peigne.
C’est un muscle adducteur.
Notez pour ceux qui deviendront chir digestif : « Il y a un épaississement aponévrotique du pectinée
qu’on appelle le ligament de Cooper, épaississement solide sur lequel on fait la chirurgie de réparation
des hernies »
Les parois du Scarpa sont formées (comme déjà dit précédemment) par :
LE PEDICULE FEMORAL:
1) « Retenez, je vous en supplie il y aura un QCM là-dessus : le pédicule est formé par une artère,
l’artère fémorale qui est au centre.
L’artère fémorale vient dans le prolongement de l’artère iliaque externe (/!\pas de l’interne) et 4
travers de doigts au-dessous de la ligne de Malgaigne elle va donner une grosse branche que l’on appelle
l’artère fémorale profonde, en arrière et en dehors : en canon de fusil. Cette artère est très importante car
elle va vasculariser tous les muscles du membre inf.
Retenez donc que la collatéralité de la fémorale profonde est très importante car c’est elle qui
vascularise réellement le membre inférieur !! (il y a des branches pour l’articulation, tout ça tout ça qu’il nous épargne)
2) Sachez aussi que : l’artère est au milieu et la veine fémorale est en dedans, contre l’artère.
La veine fémorale reçoit la veine saphène et lorsqu’il y a une phlébite fémorale complète c’est le
réseau de secours saphène qui prend le relai pour que le sang retourne au cœur. Redite, une phlébite
fémorale complète peut entrainer une dilation et des varices secondaires (/!\pas essentielles).
C’est pourquoi après une opération on ne laisse pas les patients alités trop longtemps, on les lève le jour même.
3) Toujours sur le pédicule fémoral : Artère au milieu, veine en dedans, nerf fémoral en dehors.
Le nerf fémoral provient des racines L2-L3-L4, il se constitue donc à l’étage abdominal au sein du
muscle ilio-psoas, et va sortir dans le Scarpa en général un peu à l’écart du pédicule vasculaire (à 2 travers
de doigts) entre le faisceau iliaque et le faisceau psoas. Ainsi il est contenu dans la gaine aponévrotique très
solide qui entoure le muscle ilio-psoas, c’est à dire le fascia iliaca (solide et qui maintient l’ilio-psoas dans
une gaine aponévrotique très forte)
Bloc Ilio Fascial : Geste indiqué dans la fracture du fémur, pour pouvoir déplacer un patient du lieu de
l’accident à l’hôpital. Anesthésie locale du nerf fémoral : on pique 2cm en dehors de l’artère que l’on
trouve avec le pouls. On injecte de la Xylocaïne : on traverse trois tissus résistants : la peau, l’aponévrose
(fascia lata) puis on arrive sur le fascia iliaca plus solide, on le franchit, et on se retrouve ensuite dans
l’espace musculaire de l’ilio-psoas et donc au bon endroit pour anesthésier le nerf fémoral. +++
Ce nerf fémoral permet l’extension de la jambe, donc une paralysie du nerf fémoral entraine une
paralysie de l’extension.
Passage au labo rapide : artère fémorale, veine fémorale, nerf musculaire externe, artère fémorale
profonde, tronc du nerf fémoral divisé très rapidement dans la cuisse.
Petit ajout : l’artère fémorale superficielle se trouve dans le Canal de Hunter.
Explication du geste à effectuer pour mettre en place une voie veineuse centrale dans la veine fémorale :
1) Poser son doigt sur l’artère fémorale et sentir le pouls.
2) Piquer en médial si on veut atteindre la veine, et piquer en latéral si on veut toucher le nerf.
3) Remplacer par un cathéter et remplir la patiente (le débit est important et remonte directement au cœur
droit par la veine cave).
Pour mesurer la pression artérielle centrale ou pour remonter dans une artère supérieure (cérébrale ou
coronaire), on peut piquer directement sous le doigt dans l’artère fémorale.
La région est limitée par 4 droites : une ligne horizontale qui passe par le sommet des crêtes iliaques, deux
latérales qui passe par le repère palpable du grand trochanter, et une par le sillon sous fessier. (Le muscle
grand fessier, ne correspond pas à la limite inferieur car ce muscle est oblique.) + une par le sillon inter
fessier.
Il a y un amas graisseux stéatopyge, la graisse de cette région est particulière, elle est dense, et caractéristique du
morphotype gynoide.
On ouvre la couche superficielle et on trouve les muscles pelvi-trochantériens : les muscles fessiers.
Repères osseux principaux : grande échancrure sciatique qui se termine par l’épine, la petite échancrure sciatique,
le petit trochanter, le foramen obturé, la lame quadrilatère, la symphyse pubienne, le sacrum…
o Grand fessier (=couvercle de la cocote minute car difficile de savoir ce qu’il se passe dessous) :
C’est le muscle le plus puissant de l’organisme ; il s’insère sur les bords latéraux du sacrum, le
coccyx et l’espace situé en arrière de la crête glutéale supérieure. Il couvre entièrement la région. Il
permet au tronc de se relever et aux humains d’être bipède.
o Moyen fessier : très important car il oriente le pas ; il est situé en arrière de la ligne glutéale
antérieure, en avant de la ligne glutéale postérieure et va s’insérer au sommet du grand trochanter et
c’est un muscle important dans la rotation et surtout dans l’abduction car il est latéral au grand
trochanter.
o Petit fessier : recouvert par le moyen fessier ; il s’insère sur la partie antérieure du grand trochanter.
Également abducteur.
Il existe 6 muscles pelvi trochantérien, ils sont tous rotateurs externes car ils sont tous placés en arrière de
l’articulation coxo-fémorale :
o Piriforme : (= Pyramidale du bassin) Il prend son origine au bord antéro-latéral du sacrum et sort par
la grande incisure ischiatique et va s’insérer sur le sommet de la fossette digitale du grand
trochanter : il détermine les canaux infra et supra piriforme où passent des éléments vasculaires et
nerveux. Il est triangulaire et se termine 8 fois sur 10 par un tendon nacré.
o 2 Gastrocnémiens/ Jumeaux (sup et inf): jumeaux de l’obturateur interne de l’épine ischiatique jusqu’à
la fossette digitale.
o Obturateur externe : en dehors du foramen obturé. Il est caché sur ces schémas normalement, miroir de
l’obturateur interne.
o Carré fémoral : Il est tendu entre les région ischiatique et trochantérienne (en dessous de la fossette
digitale). Il est rectangulaire comme son nom l’indique. Important car couvre la gouttière entre l’ischion et
le fémur, la gouttière ischio-trochantérienne.
A retenir :
Le piriforme délimite 2 canaux : le canal infra et le canal supra piriforme.
Gouttière supra-piriforme :
L’artère glutéale supérieure, branche de l’hypogastrique (=iliaque interne), passe dans le canal supra
piriforme et est destiné à la vascularisation des fessiers. Elle est accompagnée d’un nerf qui est destiné à
l’innervation du grand et moyen fessier.
Gouttière infra-piriforme :
Le nerf sciatique, qui est en avant du muscle piriforme, passe dans l’échancrure infra-piriforme. L’artère
glutéale inférieure passe aussi par cette gouttière, accompagnée par le nerf honteux (=pudendal interne).
Rappel : Le petit trochanter est en postérieur ! (Il l’a dit 15 fois au moins)
o Le nerf grand sciatique (= nerf sciatique) vient de L4 L5 forme un tronc commun en rapport avec
les ailerons du sacrum nommé le tronc lombosacré + par S1, S2, S3. Il sort en infra-piriforme et va
venir se localier dans la gouttière osseuse palpable (=la gouttière trochantéro-ischiatique.) dans la
région glutéale. C’est le plus gros et le plus long nerf de l’organisme (il va jusqu’aux ongles des
pieds en partant de la moëlle).
Un chirurgien qui veut remplacer la hanche doit faire attention au nerf sciatique car il est en plein milieu. Donc il
va sectionner le tendon nacré du pyramidal, l’obturateur interne et les deux jumeaux, repérer le carré fémoral
(qu’il sectionne aussi si besoin), il va relever ce rideau pelvi-trochantérien qui relève du coup le nerf avec lui,
puis il va pouvoir changer la hanche.
o Le nerf pudendal interne (=honteux) : provient des racines S2, S3, S4 et n’a qu’un court trajet
dans la région de la fesse, il fait le tour de l’épine ischiatique : sort dans la grande échancrure et
revient dans la petite échancrure, pour rejoindre le périnée. Il revient en dedans de l’ischion dans le
canal d’Alcock dans un déboulement de l’aponévrose du muscle obturateur interne. C’est le nerf du
clitoris/ pénis, il gère la fonction sexuelle.
PATHO :
Cet espace décollable est le lieu de nombreux épanchements aussi bien liquidiens qu’aériques
(notamment après injection de produit en intramusculaire dans la fesse).
Deux grands tableaux : (mal connu des médecins)
Grosse fesse rouge aigue hémorragique: fracture du bassin avec hématome collecté ds espace graisseux.
Grosse fesse rouge aigue septique: épanchement infecté après injection de produit en IM
Quand un patient arrive aux urgences avec douleur aux fesses, injection IM récente ou plaie pénétrante
de la fesse récente, réaliser une échographie pour vérifier s’il n’y a pas un épanchement !!!
Tout ça est recouvert par le grand fessier qui a une insertion large qui va jusqu’au sacrum.
On fait donc les piqures dans le quadrant supéro-externe où il y a moins de risque au niveau nerveux et
vasculaire.
Passage labo rapide: Nerf sciatique, Moyen fessier, muscle Pyriforme avec son tendon nacré, tendon du muscle
obturateur interne, et les deux muscles jumeaux, muscle carré fémoral.
Chez l’enfant, il y a tellement de cartilage qu’on ne voit pas bien du tout sur une image radiologique.
Cintre cervico-obturateur : s’il n’est plus aligné, c’est qu’il y a une « rupture du cintre » : le col du fémur n’est
plus axé avec le foramen obturé : fracture du fémur.
4 Signes cliniques d’une fracture du fémur :
-Raccourcissement du membre inf,
-passage en antérieur du petit trochanter,
-douleur
-rupture du cintre
(Changement de ronéiste)
Elle est délimitée par 4 groupes musculaires : les gastrocnémiens médial et latéral en bas du losange et les ischio-jambiers en
haut avec le couple Semi-tendineux/ Semi-membraneux pour la partie supéro-médiale et le Biceps fémoral pour la partie
supéro-latérale du losange.
La capsule articulaire du genou représente le fond de la fosse poplitée et elle est renforcée par les structures ligamentaires.
On retrouve également les différents tendons des muscles délimitant le losange avec :
le tendon du biceps fémoral qui vient se terminer sur la tête de la fibula,
le tendon du muscle semi-membraneux qui se termine en 3 parties :
- Tendon direct : sur le condyle médial du tibia
- Tendon réfléchi : longe le condyle médial, et se termine sous le ligament collatéral médial du tibia
- Tendon récurrent : se termine sur la capsule articulaire du genou et la renforce.
Et le tendon du semi-tendineux qui vient se terminer en rejoignant les 2 autres muscles de la patte d’oie sur le condyle
médial du tibia.
Remarque : muscles de la patte d’oie = Sartorius(ex couturier), Demi-tendineux, gracile ( ex Droit Interne).
Mnémotechnique : S = DI/DT
Les gastrocnemiens qui viennent s’insérer sur la capsule et les condyles femoraux.
Sous les gastrocnemiens, on retrouve le soleaire qui vient s’insérer sur l’arcade du soleaire (importante car le pédicule
vasculaire passe dedans).
On retrouve l’artère poplitée qui est la continuité de l’artère fémorale (cheminant au milieu de la face supérieure du triangle de
scarpa -> pointe du triangle -> ⅓ moyen de la cuisse dans le canal sub-sartorial ( Canal de Hunter) -> Hiatus du grand
adducteur -> région postérieure du genou).
Cette artère est l’élément le plus médial et profond de la fosse (elle se termine dans l’arcade du soleaire).
Vient ensuite la veine poplitée, au milieu et plus superficielle et enfin la terminaison du nerf ischiatique, l’élément le plus latéral
et superficiel, qui se divise en 2 nerfs : le nerf tibial et le nerf fibulaire commun (ex SPE, innervant la loge latérale de la
jambe) possédant un rapport étroit avec le col de la fibula (rq : le nerf fibulaire commun est responsable de la flexion dorsale du
pied. En cas de fracture de la tête de la fibula, le nerf peut être lésé et entraîner un déficit créant une boiterie « en steppage » par
incapacité à relever le pied lors de la marche : pied tombant)
Lors de fracture de l’extremité supérieure du tibia (exemple du motard), il peut y avoir un recul de la partie fracturée et créer
une compression ou rupture de l’artère au niveau de l’arcade du soleaire.
la collateralité au niveau de cette zone est beaucoup moins importante que celle du Scarpa, et une occlusion brutale de l’artère
poplitée entraine une ischémie de la jambe.
Cette occlusion par rupture sous-intimale/thrombus peut passer inaperçue car masquée par la douleur de la fracture (fracture de
Watson-Jones). Cela peut aboutir à une amputation.
Fascia poplité (prolongeant le fascia fémoral) avec présence de la veine petite saphène et sa crosse ( fait pareil que la grande
saphène) et se jette dans la veine poplitée. Elle peut être source de varices.
Cette petite saphène est importante en cas de thrombose veineuse surale, elle sert de système de secours.
Petites perforations de nerfs innervant la partie postérieure du genou.
Rq : ischémie des artères des membres inférieurs entraînent des claudications intermittentes, mais à la différence d’un problème
neurologique, l’ischémie crée une souffrance musculaire et entraîne de fortes douleurs.
IV-Articulation du genou :
Le genou est une articulation qui doit en même temps être très stable, mais très mobile en même temps. Elle possède en
réalité deux articulations au sein de la même zone articulaire :
- L’articulation femoro-tibiale
- L’articulation femoro-patellaire
Le mouvement principal du genou est l’axe de flexion/extension avec comme amplitude 120° en flexion (140° si la hanche est
fléchie) et 0° d’extension ( si une extension existe, on appelle ça un récurvatum et c’est pathologique).
Le genou est très stable dans le plan frontal.
Rq : En cas de déchirement d’un ménisque mettant en péril sa vascularisation, on se retrouve avec un corps étranger dans le
genou créant un blocage méniscal très handicapant. À l’époque, on retirait les ménisques mais en quelques années, les patients
opérés se retrouvaient avec des arthroses précoces femoro-tibiales, la chirurgie d’aujourd’hui est maintenant plus conservatrice.
On rajoute maintenant la patella, qui se place bien au-dessus de l’interligne articulaire femoro-tibial, et vient se loger au niveau
de sa trochée fémorale.
On place le ligament patellaire en bas, le tendon quadricipital en haut, qui est la terminaison commune des 4 chefs du
quadriceps et le vaste médial et latéral du quadriceps (le médial descendant plus bas que le latéral).
La patella est donc sustendue par un gros muscle (le quadriceps) qui tire dessus et permet d’étendre la jambe. Mais la patella ne
bouge presque pas, c’est le fémur qui bouge pendant le mouvement car la patella est attachée à un os.
La flexion de genou est réalisée par les ischio-jambiers et l’extension par le quadriceps uniquement.
S’il existe une fracture horizontale de la rotule, une section du tendon quadricipital ou du ligament rotulien, il y a rupture de
l’appareil extenseur avec perte de l’extension active du genou, créant une impossibilité de marcher.
La patella est plaquée contre la trochleé femorale en flexion, cela crée des pressions importantes entre la patella et le fémur, c’est
la que l’arthrose peut apparaître.
La patella est également fixée par des éléments ligamentaires latéraux, les ailerons patellaires , empêchant les luxations de
rotule.
Si la patella sort de sa trochlee fémorale, elle sortira le plus souvent vers l’extérieur, soit de cause traumatique, soit un problème
de défaut d’axe du genou (souvent chez les jeunes filles) par déviation exagérée du vecteur de force de traction vers l’extérieur.
La patella permet d’augmenter le bras de levier du quadriceps.
On replace l’appareil extenseur, le ménisque. Normalement le genou est stable dans un plan antero-postérieur, en cas de tibia qui
part vers l’avant on parle de tiroir antérieur et s’il part vers l’arrière de tiroir postérieur. Pour prévenir ces tiroirs , le fabricant à
mis en place des ligaments collatéraux et centraux.
Les ligaments collatéral médial et latéral, ainsi que les ligaments croisés se croisent 2 à 2 : les 2 croisés se croisent (logique)
mais les 2 ligaments collatéraux se croisent aussi avec un qui part vers l’avant et l’autre vers l’arrière ce qui permet une grande
stabilité.
Selon si le genou est fléchi ou tendu, il y aura toujours 2 des 4 ligaments qui seront bien tendus pour maintenir la stabilité du
genou.
Pour être plus précis :
- le ligament collatéral médial et le ligament croisé antéro-externe possèdent la même orientation : vers le bas et l’avant
- le ligament collatéral latéral et le ligament croisé postéro-interne possèdent la même orientation : vers le bas et l’arrière
Le ligament croisé antérieur croise donc l’axe du ligament collatéral latéral
Le ligament croisé postérieur croise donc l’axe du ligament collatéral médial
Rq : En cas de rupture d’un ligament croisé, s’il n’y a pas de douleur et que le patient n’est pas sportif, il n’y a pas d’indication
d’opérer car le reste des structures ainsi que le renforcement musculaire suffit à palier la rupture du ligament.
Rq : une rupture du croisé antérieur crée un tiroir antérieur, une rupture du croisé postérieur entraîne un tiroir postérieur.
Rq : La contrainte est différente entre un genou fléchi et un genou en extension, les zones de pressions ne sont pas les mêmes.
Certaines zones de cartilage non-portantes peuvent être prélevées par le chirurgien pour remplacer un défaut de cartilage dans
une zone portante.
En terme de sémiologie, les entorses bénignes sont en general les entorses de l’appareil ligamentaire périphérique et les
entorses graves sont celles de l’appareil ligamentaire central.
En cas de rupture d’un croisé, comme ils sont intra-articulaires et extra-synoviaux, il va y avoir un saignement dans
l’articulation (épanchement de sang = hémarthrose), ce qu’on ne retrouve pas en cas d’atteinte des ligaments externes.
Le double croisement des 2 systèmes ligamentaires est également très important.
Les insertions terminales des ischios-jambiers participent aussi à la stabilité du genou.
DISSECTION AU LABO :