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Martyrs D'afghanistan

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MARTYRS D'AFGHANISTAN

Traduit par Ansar al Haqq

1985

YAHYA SENYOR AL-JEDDAWI

Yahya Senyor de Jeddah, Péninsule Arabe. Premier shahid de la


Péninsule Arabe en Afghanistan. Tué durant une ambuscade par les Forces Communistes
près de Jaji, Afghanistan, en 1985.
Ecrit par le Shahid Sheikh Abdullah Azzam

« Abu Muadh et j'ai senti le sang de Yahya le Martyr d'une distance de 500 mètres, pendant
qu'il était dans la voiture qui l'a prise à sa demeure finale ; à la terre qui s'est réjouie à l'addition
de son corps chaste, et que nous espérons qu'elle sera un jardin parmi les Jardins du Paradis. .."

« Ne pense pas que ceux qui ont été tués dans le sentier d'Allâh, soient morts. Au contraire, ils
sont vivants, auprès de leur Seigneur, bien pourvus » [Quran 3:169]

C'étaient les derniers mots par lesquels tu as offert l'adieu au monde, dans une lettre qui
a été trouvée dans ta poche par ton compagnon de voyage. C'était lui sur qui tu as
prononcé tes derniers souffles alors que ta tête était sur sa poitrine.

Muhammad Amin, notre porte-parole, m'a dit, « Yahya a écrit cette lettre la dernière nuit
qu'il vécut sur cette terre. »

Chaque chose en ton âme disait que tu serais le prochain Martyr. Il y avait tes frères qui
participèrent avec toi aux douleurs du chemin du sacrifice, la transpiration et le sang,
sous les pluies de balles et le tonnerre des canons, pour réveiller une Ummah dont les
profondeurs ont été remplies de faiblesse et qui voulait seulement sommeiller à la prise
de pied de chaque oppresseur tyrannique. Si elle s'est éveillée, c'est avec les enjambées
de soumission qu'elle a soumis à ses règlements. Combien de temps j'ai juré à ces gens,
O Yahya, que tu serais Martyr ? Ils t'auraient dit, « O Yahya, n'essaye pas de faire ça et
purifie toi beaucoup, » et tu aurais répondu, « Dieu interdit que je me purifie (Allah est Celui
qui me purifiera). » Ils te disaient ca, mais je sentais en moi même que tu serais Shahid.

C'était la Nuit de Arafat, et les Russes avaient bondi sur toi de dessus et de dessous. Les
coeurs avaient atteint les gorges ; tu te levas avec tes frères pour le Suhour du jêune du
Jour de Arafat dans la terre du combat, si le jêune de Arafat expie les péchés de deux
années, combien est grand alors le jêune de Arafat sous la lave aspergée du ciel comme
si c'était une douche de pluie ! Ceci, sans aucun doute, a une récompense qui est
beaucoup plus grande, et dans un hadith authentique, il est déclaré que quiconque jêune
un jour pour Allah, Allah mettra la distance entre lui et le Feu d'une longueur de
soixante-dix tranchées.

Et tes frères te dirent, « O Yahya, allons prendre le Suhour. »

Tu répondis, « je vais faire les ablutions. »

Alors tu t’expliquas, en disant,

« Par Allah, je ne suis pas en état de Janaba (l'impureté rituelle), plutôt je me baigne pour
rencontrer la Houri que j'ai vu dans mon rêve. Je n'ai jamais vu de femme dans mes rêves, mais
ce soir elle est venue à moi avec ses vêtements, son caractère charmeur, sa beauté, sa pureté, et le
noir de ses yeux - elle est la Houri ! »

Le combat de Jaji pris fin, mais tu n'étais pas chanceux, O Yahya, d'avoir atteind le
Martyr. Alors, tes frères commencèrent à plaisanter avec toi, disant, « Où est allée la
Houri, celle que tu disais qu'elle arriverait ? ! »

Un de tes frères arabes m'a dit, « Yahya s'est tenu debout devant les tombes de trois Martyrs
arabes qui sont au sommet de Jaji, et il a commencé à leur parler disant, 'Bientôt je vous
rejoindrai, avec la permission d'Allah'. »

Le sept du mois de Muharram 1405 (le 23 septembre 1985) arriva et ce jour-ci tu avais
rendez-vous avec le Martyr, le Martyr que tu n'arrêtais pas de répéter, jour et nuit.
C'était aux mains d'un groupe d'agents Communistes, qui ouvrirent le feu sur toi aux
portes de Jaji, que tu l'atteinis et que tu scellas la vente (de ton âme) -
insha-Allah.

O Yahya ! Ton sang parfumé commenca à couler et pas une seule personne ne resta à
touché ton corps ou se parfuma avec les gouttes de ton sang sans que l'odeur du musc
remplissent leur nez, et même tout ceux qui assistèrent à tes funérailles (plus de 100
personnes) commençaient à se demander : « Pourquoi n'avons nous pas été témoin, ni
n'avons senti une odeur dans toutes nos vies, meilleure ou plus parfumé que celle ci ? »

Abul Hassan Al-Maqdisi m'a dit, « Abu Muadh et j'ai senti le sang de Yahya le Martyr à une
distance de 500 mètres, alors qu'il était dans la voiture qui l'a prise à sa demeure finale ; à la terre
qui s'est réjouie à l'addition de son corps chaste, et que nous espérons qu'elle sera un jardin
parmi les Jardins du Paradis. »

Dr Ahmad m'a dit, « j'ai rencontré beaucoup de martyrs, mais je n'ai jamais senti une odeur
meilleure ou plus parfumée que celle-ci. »

Une goutte de sang coulant du corps du Shahid Yahya Senyor 24 heures après son
martyr.
Et Dr. Abu Muhammad m'a dit, « je suis entré dans la pièce ou le corps de Yahya été
enveloppé dans l'hôpital trois jours après qu'il ai été tué. L'odeur du musc se diffusait de tous les
coins ! »

Et Abu Hamza m'a dit, « Ma femme s'est approché de moi après mon retour des funérailles
disant, « Quel est ce parfum que je sens ? »

Tu as atteint une consolation, telle que ce temps ne pourrait frapper sa magnanimité, ni


ne pourrait fractionner son lien, ou diminuer sa force. Tu ne céda pas un moment. Tu
refusais que l'honneur des Musulmans soit violé, leur soutien réduit ou que leur victoire
soit piétinée. Tu ne resta pas assis patiemment pendant que les Musulmans étaient
humiliés, ni t'es tenu prêt, plutôt tu avancais vers Allah, calmement, et
inébranlablement, implacable et ferme.

Tu favorisais Wardak (une province d'Afghanistan) parce que tu la visita complètement.


Il n'y avait pas un camp où les Mujahidin résidaient, ni un rassemblement
des leurs, que tu n'y es pas entré et t'es familiarisé avec. Tu essaya de remplir leurs
besoins et leurs désirs, essayant d'enlever d'eux les manques de leur vie, et c'est pour
cette raison que tu t'appelais Abdur Rahman Abdul Kabir Al-Wardaki [celui de
Wardak].

Et ainsi, avec le scintillement d'un oeil, Yahya alla vers son Seigneur, et nous prions
qu'Allah l'enchante d'une Place Fidèle à côté du Trône du Souverain Puissant.

Tes jours parmis nous ne furent pas long, âgé de vingt ans ! Et ton âme retourna à son
Seigneur, laissant derrière elle la gloire aux racines profondes, et une mention
honorable. Nous demandons à Allah d'augmenter le bonheur sur ton entrée dans le
Monde des Anges.

Et nous demandons à Allah - le Puissant et le Majestueux - de nous ressusciter parmi les


bénies, et de nous accorder le Martyr, et de nous rassembler avec les Prophètes, que la
Paix et les Bénédictions d'Allah soient sur eux. Et nous demandons à Allah - le Puissant
et le Majestueux - de nous donner un remplaçant pour toi dans la bonté, et de donner la
capacité à ta mère, à ton père et tes frères de comprendre que tu es avec ton Créateur, et
nous L'invoquons de te faire intercésseur pour eux le Jour de Jugement.

Pour conclure, nous répétons le verset du Saint Qur'an : « Ne pense pas que ceux qui ont été
tués dans le sentier d'Allâh, soient morts. Au contraire, ils sont vivants, auprès de leur Seigneur,
bien pourvus et joyeux de la faveur qu'Allâh leur a accordée, et ravis que ceux qui sont restés
derrière eux et ne les ont pas encore rejoints, ne connaîtront aucune crainte et ne seront point
affligés.» [Quran 3:169-170]

Et Gloire et Louange à Toi. J'atteste qui il n'y a pas de Dieu digne d'être adoré sauf Toi, je
demande Ton pardon, et à Toi je me repens.

Ton frère Abu Muhammad.


La dernière lettre du Shahid Yahya Senyor :

Le Mujahid Musulman connait très bien son but, et pour cette raison tu le verra se déplaçer avec
une perspicacité de sa manière, et avec des pas fermes, qui
ne connaissent pas de retraite…il ne prête pas attention aux procès et punitions, plutôt il trouve
en eux l'objet de son repos parce qu'ils sont dand la Voie d'Allah :
- et quiconque marche sur la voie des Prophètes ne se demande pas s'il marche sur des épines ou
des lames.

La dernière lettre que le Shahid Yahya a écrit à sa famille est une meilleure (plus grande)
indication de la vérité de ce que nous avons parlé de lui ; écoutez le lorsqu'il dit :

"je suis ici…malgré les avions, les tanks, et les obus qui continuent jour et nuit, et malgré le froid
intense et la faim, je suis au sommet du bonheur et j'ai l'esprit en paix, parce que je sens que je
fais le plus aimé des actes à Allah, et Allah ne perd pas les récompenses de ceux qui agissent. Ce
Jihad est le seul moyen que cet homme puisse présenter à Allah des actes qui Lui plaisent et de
rendre à cette Ummah son honneur en entier."

1989

Dr Sheikh Abdullah Azzam, assassiné au Pakistan en 1989


SHEIKH ABDULLAH AZZAM

Dr. cheikh Abdullah Yusuf Azzam. Palestinien. Assassiné le 24 novembre 1989 à


Peshawar, au Pakistan, âgé de 48 ans.

Le Time Magazine écrivit à propos de lui qu'il "était celui qui fit revivre le Jihad du
vingtième Siècle". Abdullah Yusuf Azzam naquit dans le village Ass-ba'ah Al-Hartiyeh,
province de Jinin dans la terre sacrée et occupée, la Palestine en 1941 CE. Il fut amené
dans une maison humble où on lui enseigna l'Islam, et fut nourri avec
l'amour d'Allah, de Son Messager (alayhi salat wa salam), de ceux qui luttèrent dans la
voie d'Allah, des gens vertueux et du désir de l'au-delàs.

Abdullah Azzam était un enfant distingué qui commenca à propager l'Islam dés son
plus jeune âge. Ses pairs l'on connu comme étant un enfant pieux. Il montrait des signes
de l'excellence dés son plus jeune âge. Ses enseignants le remarquèrent alors qu'il était
encore à l'école élémentaire. Cheikh Abdullah Azzam fut connu pour sa persévérance et
sa nature sérieuse depuis qu'il était petit garçon. Il reçut son éducation première et
secondaire dans son village, et continua ensuite ses études à l'Université agricole de
Khadorri où il obtint un Diplôme. Bien qu'il était le plus jeune de ses collègues, il était le
plus astucieux et le plus intelligent. Par la suite il fut monté (en grade) de l'Université de
Khadorri, et travailla comme enseignant dans un village appelé Adder dans le sud de la
Jordanie. Plus tard il joint l'Université de la Sharia dans l'Université de Damas où il
obtint un Diplôme B.A en Shariah (Loi islamique) en 1966. Après que les juifs eurent
capturé la Cisjordanie en 1967, cheikh Abdullah Azzam décida de migrer vers la
Jordanie, parce qu'il ne pouvait pas vivre sous l'occupation des juifs de la Palestine. Les
tanks Israeliens roulant dans la Cisjordanie sans aucune résistance le détermina encore
plus de migrer dans le but d'apprendre les compétences nécessaires pour combattre.

Dans les années 1960 il joint le Jihad contre l'occupation Israelienne de la Palestine de la
Jordanie. Peu aprés cela, il alla en Egypte et obtint un diplôme en Shariah de l'Université
d'Al-Azhar. En 1970 et après que le Jihad fut arrivé à une halte en forçant les forces PLO
hors de la Jordanie, il eut la fonction d'enseignant à l'Université jordanienne de Amman.
En 1971 il fut récompensé d'une érudition à l'Université d'Al-Azhar au Caire de laquelle
il obtint un diplôme de Doctorat en principe de Jurisprudence islamique (Usool-ul- Fiqh)
en 1973. Durant son séjour en Egypte il connu la famille de Sayyed Qutb.

Cheikh Abdullah Azzam passa un long temps à participer au Jihad en Palestine.


Cependant, les affaires la-bas n'étaient pas à son goût, les gens impliqués dans le Jihad
étaient loin de l'Islam. Il raconta comment ces gens passaient les nuits en jouant aux
cartes et en écoutant de la musique, dans l'illusion qu'ils exécutaient le Jihad pour libérer
Palestine. Cheikh Abdullah Azzam mentionna que, malgrés des milliers de personne
dans le camp ou il était, les gens qui faisaient leur Salah dans la congrégation
était tellement peu nombreux qu'ils pouvaient être comptés sur une main. Il essaya de
les guider vers l'Islam, mais sa tentative fut un échec.
Un jour il demanda à un des « Mujahidin » quelle était la religion derrière la révolution
palestinienne, l'homme répondit, tout à fait clairement et sans ménagements,

« Cette révolution n'a pas de religion derrière ca. »

Ce fut la dernière paille. Cheikh Abdullah Azzam quitta la Palestine, et alla en Arabie
saoudite pour enseigner dans les universités de là-bas.

Lorsque Cheikh Azzam se rendit compte que sans une force organisée la Ummah
n'aurait jamais la victoire, alors le Jihad et les Armes devinrent sa préoccupation et sa
récréation. « Le jihad et les armes seuls : aucune négociation, aucune conférence et aucun
dialogue, » disait-il.

En pratiquant ce qu'il prêchait, cheikh Abdullah Azzam était un des premiers Arabes à
avoir participer au Jihad contre les communistes de l'URSS en Afghanistan.

En 1979, quand il apprit le Jihad Afghan, il quitta sa position d'enseignant de


l'Université du Roi Abdul-Aziz de Jeddah, en Arabie saoudite et alla à Islamabad, au
Pakistan, afin de pouvoir participer au Jihad. Il alla au Pakistan pour être près du Jihad
Afghan, là-bas il connu les commandants du Jihad. Dans les premier temps de son
séjour au Pakistan, il fut nommé conférencier à l'Université islamique Internationale
d'Islamabad. Un peu plus tard il cessa l'Université pour consacrer tout son temps et son
énergie au Jihad en Afghanistan.
Dans les débuts des années 1980, cheikh Abdullah Azzam partit pour le Jihad en
Afghanistan. Dans ce Jihad il trouva la satisfaction de son désir et l'amour
immense de combattre dans la voie d'Allah, tout comme le Messager d'Allah (alayhi
salat wq salam) dit une fois, « Une heure passée au combat dans la voie d'Allah
vaut plus de soixante-dix années passée en prière à la maison. » [authentique,
At-Tirmithi et Al- Hakem].

Inspiré par ce Hadith, cheikh Abdullah Azzam immigra avec sa famille au Pakistan afin
d'être plus près du champ du Jihad. Peu aprés, il se déplaca d'Islamabad à Peshawar
pour être encore plus près du champ du Jihad et du Martyr.

A Peshawar, cheikh Abdullah Azzam fonda al Bait-ul-Ansar (Le Bureau des Services des
Mujahidines dans le but d'offrir toute assistance possible au Jihad Afghan et aux
Mujahidin en établissant et en gérant les projets qui soutiennent la cause. Le Bureau reçu
aussi et forma des volontaires affluant au Pakistan pour participer au Jihad et les répartit
aux fronts.

Prévisiblement, tout cela n'était pas assez pour satisfaire le désir ardent du Jihad de
cheikh Azzam. Ce désir le conduisit finalement à aller au front. Sur le champ de bataille,
le cheikh joua gracieusement son rôle destiné dans cette généreuse épopée d'héroïsme.
En Afghanistan il ne s'installa jamais dans un seul endroit. Il voyagea partout dans le
pays, visitant la plupart de ses provinces et états tel que Lujer, Qandahar, les Hauteurs
de Hindukush, la Vallée de Binjistr, Kaboul et Jalalabad. Ces voyages permirent à cheikh
Abdullah Azzam d'observer de première main les actions héroïques de ces gens
ordinaires, qui avaient sacrifié tout ce qu'ils possédaient y compris leur propre vie - pour
la Suprématie du Din de l'Islam.

A Peshawar, sur le retour de ces voyages, cheikh Azzam parlait constamment du Jihad.
Il pria de restaurer l'Unité parmi les commandants des Mujahidin divisés ; fit appel à
ceux qui n'avaient pas encore joint le combat de prendre les armes et de le suivre au
front avant qu'il ne fut trop tard.

Abdullah Azzam fut fort influencé par le Jihad en Afghanistan et le Jihad fut fort
influencé par lui étant donné qu'il consacra tout son temps pour sa cause. Il devint la
figure la plus éminente du Jihad Afghan à part des dirigeants afghans. Il n'épargna
aucun d'effort pour promouvoir la cause afghane au monde entier, surtout à travers la
Ummah Musulmane. Il voyaga partout dans le monde, passant voir les Musulmans
pour railler à la défense de leur religion et aux terres. Il écrivit plusieurs livres sur le
Jihad, tel que "Joindre la Caravane" et "la Défense des Terres Musulmanes". De plus, il
participa (physiquement) au Jihad afghan, malgré qu'il avait atteint la quarantaine. Il
traversa l'Afghanistan, du nord au sud, d'est en ouest, dans la neige, à travers les
montagnes, dans la chaleur et dans le froid, voyageant tantôt sur des ânes et tantôt à
pied. Les jeunes hommes avec lui étaient fatigués de tels efforts, mais pas cheikh
Abdullah Azzam.

Il changa l'avis des Musulmans sur le Jihad en Afghanistan et présenta le Jihad comme
une cause islamique qui concernait tous les Musulmans du monde. En raison de ses
efforts, le Jihad Afghan est devenu universel dans lequel les Musulmans des quatre
coins du monde participèrent. Des combattants volontaires islamiques commencèrent à
aller en Afghanistan des quatre coins de la Terre, pour accomplir leur devoir du Jihad et
pour la défense de leurs frères et soeurs Musulmans opprimés.

La vie du cheikh tournait autour d'un seul but, à savoir l'établissement de la Shariah
d'Allah sur la terre, et ceci est la responsabilité claire de chaque et tout Musulman. Afin
d'accomplir la noble mission de sa vie de restaurer le Khilafah, le cheikh se fixa au Jihad
(le combat armé pour établir l'Islam). Il cru que le Jihad devait être exécuté
jusqu'à ce que le Khilafah (la Loi islamique) soit établi si bien que la lumière de l'Islam
brillerai sur le monde entier.

Cheikh Abdullah Azzam accomplit le Jihad dans chaque voie possible, répondant ainsi à
l'appel d'Allah :

« Légers ou lourds, lancez-vous au combat, et luttez avec vos biens et vos personnes
dans le sentier d'Allah. Cela est meilleur pour vous, si vous saviez. » [Quran, 9:41]

Il éleva aussi sa famille, dans le même esprit, pour que sa femme, par exemple, puisse
s'occuper d'un orphelin et d'autres travaux humanitaires en Afghanistan. Il refusa
d'enseigner des positions à un certain nombre d'universités, déclarant qu'il ne cesserait
pas le Jihad jusqu'à ce qu'il soit martyr ou assassiné. Il réitéra que son ultime but était
toujours de libérer la Palestine. Il fut cité une fois disant,

" Je ne pourrais jamais quitter la Terre du Jihad, sauf dans trois circonstances. Si je suis
tué en Afghanistan. Si je suis tué à Peshawar. Ou bien si je suis attaché et expulsé du
Pakistan. "

Le jihad en Afghanistan fit de Abdullah Azzam le pilier principal du mouvement


Jihadiste des temps modernes. A travers sa participation dans ce jihad, et à travers la
promouvence et la clarification des obstacles qui furent érigés dans le chemin du Jihad, il
joua un rôle significatif pour changer l'avis des Musulmans sur le Jihad et son besoin. Il
était un modèle pour la jeune génération qui répondit à l'appel du Jihad. Il avait une
grande reconnaissance envers le Jihad et son besoin. Une fois il dit,

" Je me sens comme si j'avais neuf ans : sept ans et demi passé dans le Jihad afghan, et un
an et demi dans le Jihad en Palestine, et le reste des années n'a pas de valeur. "

De sa chaire cheikh Azzam réitérait toujours sa conviction que :

« Le jihad ne doit pas être abandonné jusqu'à ce qu'Allah (subhana wa ta'ala) soit adoré
Seul. Le jihad continue jusqu'à ce que la Parole d'Allah soit la plus élevée. Le jihad
jusqu'à ce que tous les peuples opprimés soient libérés. Le jihad pour protéger notre
dignité et restaurer nos terres occupées. Le jihad est le chemin de la gloire éternelle. »

L'histoire, de même que n'importe qui qu'a connu cheikh Abdullah Azzam de près,
témoignèrent tous de son courage pour parler de la vérité, sans tenir compte des
conséquences. Il fut toujours ennuyer dans l'attention de l'ordre d'Allah : « Expose donc
clairement ce qu'on t'a commandé et détourne-toi des associateurs. » [Quran, 15:94].

Sur chaque occasion cheikh Abdullah Azzam rappelait cela à tous Musulmans,

« Les Musulmans ne peuvent pas être battus par les autres. Nous Musulmans, nous ne
sommes pas battus par nos ennemis, mais plutôt, nous sommes battus par
nos propres êtres. »

Il était un bel exemple dans les manières islamiques, dans sa piété, son dévouement à
Allah et sa modestie dans toute chose. Il n'adulerait jamais dans ses relations avec les
autres. Cheikh Azzam écouta toujours la jeunesse, il était digne et ne permis pas à la
crainte d'accéder à son coeur courageux. Il jeuna continuellement notament en faisant le
jeûne du Prophète Dawud. Il conseilla fortement aux autres de jêuner le lundi et le jeudi.
Le cheikh était un homme de droiture, honnête et vertueux, et ne diffama jamais les
autres et ne parla jamais en mal sur un Musulman. Comme le Jihad en Afghanistan était
arrivé, il avait réussi à unir ensemble tous les groupes de combattant du Jihad Afghan.
Naturellement, une telle fierté à l'Islam causa la grande détresse aux ennemis de cette
religion, et ainsi ils complotèrent pour l'éliminer. Dans les années 1989, une quantité
mortelle d'explosif de TNT fut placée en dessous de la chaire de laquelle il livrait le
sermon tous les vendredis. C'était une telle quantité si effrayante que si elle avait
explosé, elle aurait détruit toute la mosquée, ensemble avec tout le monde dedans. Des
centaines de Musulmans auraient été tués, mais Allah mit la protection sur eux et la
bombe n'explosa pas. Les ennemis, déterminés d'accomplir leur sale tâche, essayèrent un
autre complot dans Peshawar, peu après dans la même année Quand Allah (subhana wa
ta'ala) voulu que cheikh Abdullah Azzam devait quitter ce monde pour être en Sa
compagnie la plus proche (nous espérons qu'il en soit ainsi), le cheikh parti dans une
manière glorieuse. C'était un jour de vendredi, le 24 novembre 1989.

Les ennemis d'Allah plantèrent trois bombes sur une route si réduite que seulement une
voiture seule pouvait rouler dessus. C'était la route que cheikh Abdullah Azzam
empreintait pour la Prière du vendredi. Ce vendredi, le cheikh, avec deux de ses propres
fils, Ibrahim et Muhammad, et avec un des fils du cheikh Tamim Adnani (un autre héros
du Jihad afghan), conduisait sur cette route. La voiture stoppa à la position de la
première bombe, et le cheikh s'arrêta pour continuer le chemin à pied. Les
ennemis, attendaient au passage, lorsque la bombe explosa. Une explosion bruyante et
un grand tonnerre furent entendus dans toute la ville. Les gens émergèrent de la
mosquée, et contemplèrent une scène terrible. Seulement un petit fragment de la voiture
resta. Le jeune fils Ibrahim vola à 100 mètres dans les airs ; les deux autres jeunes furent
jetés à une distance similaire, et leurs restes furent dispersés parmi les arbres et les
câbles éléctriques. Quant au cheikh Abdullah Azzam, son corps fut trouvé poser contre
un mur, totalement intact et pas du tout défiguré, un peu de sang seulement sortait de sa
bouche. Cette explosion fatale mit fin en effet au voyage de cheikh Abdullah Azzam
dans ce monde qui avait bien dépensé son temps dans le combat, luttant et combattant
dans la Voie d'Allah (subhana wa ta'ala). Il obtint ainsi sa vrai et éternelle vie dans les
jardins du Paradis - nous demandons à Allah qu'il en soit ainsi - qu'il sera heureux avec
l'illustre compagnie de « ceux qui seront avec ceux qu'Allah a comblés de Ses bienfaits:
les prophètes, les véridiques, les martyrs, et les vertueux. Et quels bons compagnons que
ceux-là! » [Quran, 4:69]. Ce fut dans cette voie que ce grand héros et ce grand
réformateur de l'Islam parti de l'arène du Jihad et de ce monde, ne retourna jamais. Il fut
enterré au Cimetière des Shuhadaa'* de Pabi à Peshawar, où il joint des centaines
d'autres Shuhadaa'*.

Qu'Allah l'accepte comme martyr, et lui accorde la plus haute position au Paradis.

Le combat qu'il représenta continue, malgré les ennemis de l'Islam. Il n'y a pas de Terre
de Jihad aujourd'hui dans le monde, ni un combat de Mujahid dans la Voie d'Allah, qui
ne soit pas inspiré par la vie, les enseignements et les travaux de cheikh Abdullah
Azzam (qu'Allah ait Pitié de lui).

Nous demandons à Allah (subhana wa ta'ala) d'accepter les actes de cheikh Abdullah
Azzam et de l'amener à la plus Haute Partie du Paradis. Nous demandons à Allah
(subhana wa ta'ala) de soulever pour cette Ummah plus de cheikhs de ce calibre, qui
prennent leur science au champ de bataille au lieu de la limiter aux livres seulement.

Avec cet article, nous enregistrons les événements de l'histoire islamique qui eurent lieu
dans les dix années de 1979 à 1989, et qui continuent d'arriver. Comme dit une fois
cheikh Abdullah Azzam,

" En effet, l'histoire islamique n'est pas écrite excepté avec le sang des Shuhadaa'* ,
excepté avec les histoires des Shuhadaa'* et avec les exemples des Shuhadaa'*. "

« Ils veulent éteindre avec leurs bouches la lumière d'Allah, alors qu'Allah ne veut que
parachever sa lumière, quelque répulsion qu'en aient les mécréants. C'est Lui qui a
envoyé Son messager avec la bonne direction et la religion de la vérité, afin qu'elle
triomphe sur toute autre religion, quelque répulsion qu'en aient les associateurs. »
[Quran, 9:32-33].

Note :

*Shuhadaa' : pluriel de Shahid; qui signifie martyr.

Shafeeq Ibrahim Al-Madani, tué en Afghanistan en 1989

Shafeeq Al-Madani qui vient de Madinah Al-Munawarrah, Péninsule Arabique.


Tué en se défendant contre un Communiste offensif prés de Jalalabad,
Afghanistan, le 5 Juillet 1989. Agé de 20 ans. Ecrit par le
Shahid Sheikh Abdullah Azzam
"...Je vous aurais quitté pour être recueilli par Allah des ventres des bêtes et des gosiers des
oiseaux."

"L'ennui soit à sa mère, il commencerait une guerre si il avait les hommes."

Ainsi les héros du champ de bataille furent tués, l'un après l'autre et les terres de
Jalalabad engloutirent les lions l'un après l'autre. La douleur anéantit le coeur d'Abu
Abdullah Usama bin Ladin. Quand il fit ses adieux à un autre de ses enfants, une
nouvelle bombe tomba sur son coeur, déchirant un autre morceau de ca, et le laissant se
tordre dans l'agonie. Avant de pouvoir s'occuper de son coeur bléssé, une nouvelle
flèche infligerait plus de blessures, ainsi il éraflerait les croûtes des blessures précédentes
qui avaient à peine guéri. Avec chaque voyageur d'Allah, le maintient de son silence
semblerait dire :

"Toutes les afflictions sont-elles avec moi, chacune d'elle?


Alors comment es tu arrivé de la foule?
Je fut profondément bléssé, alors là-bas ne reste pas
Une place pour les blessures des flèches et des épées."

Abu Zhahab fut tué, alors Abu Abdullah Usama me dit : "je n'ai jamais pleuré une âme
comme j'ai pleuré l'âme d'Abu Zhahab." Khalid suivit Abu Zhahab, à qui Abu Abdullah
Usama dit : "Personne ne m'était aussi cher que Khalid, ensuite Abdul-Mannan et
Abdur-Rahman Al-Misri."

Comme pour Jalalabad, là-bas les terres du destin saisirent le corps d'Abu Tariq
Al-Ma'ribi, ensuite elles saisirent le corps d'Abu Qutaybah, qui provoqua des larmes
abondantes. La mort toucha ensuite Shafeeq, et ainsi la séparation de l'amour fut une
épreuve pour la patience de l'âme. Quant à Shafeeq, dit de lui ce dont tu es satisfait - du
courage, de la patience et d'endurance - pour qu'il fut l'un des plus jeunes hommes à
venir au Jihad en Afghanistan.

Son Arrivé en Afghanistan :

Il vint, le sixième des six étudiants d'un savant connu de Madinah Al-Munawarrah.
Parmis ces étudiants furent les Shuhadaa' (Martyrs) Abu Qutaybah et Khalid Al-Kurdi.
Ils marchèrent sur le sentier épineux portant des chaussures avec d'insupportables
épines, et buvant les agonies des chagrins. Je les accompagnai dans leur voyage les
premiers jours, et je serais très inquiet pour eux, avec leur peau délicate et leur corps
mince. L'affaire actuelle était au-dessus de leur capacité, et était un fardeau pesant
lourdement sur leurs épaules. Louanges à Allah, la dernière chose qu'on imaginerait
serait ces hommes continuant leur voyage sur ce chemin douloureux et sanglant, mais
ils restèrent fermes, et Allah leur donna la force de persévérer. Ces hauts pilliers de
l'Islam furent abaissés après un temps, et ils nous manquaient vraiment.

Chacun a ses excuses pour abandonner le Jihad, mais se tiendront-ils sur ces
justifications devant Allah Ar-Rahman le Jour du Jugement ? C'est quelque peu douteux.
Au Camp d'Entrainement d'Usama bin Zayd :

Asadullah, commandant du Camp d'Entrainement d'Usama bin Zayd, était une


personnalité éminente pour beaucoup de frères arabes qui vinrent au Jihad, du à son
courage, et au fonctionnement de son camp. Shafeeq alla à lui, avec certains de ses frères
arabes. Une invasion communiste du camp eut lieu pendant leur séjour là-bas, et
l'ennemi entra dans la salle ou Shafeeq était. Ce fut un miracle de cisaillement qui sauva
Shafeeq et Abu Hanifah de l'ennemi : Allah leur ordonna de vivre. Le jour suivant, les
Mujahidin voulurent reprendre le camp des mains du Kufr. Shafeeq était l'un de ces
lions qui attaquèrent l'ennemi, avec Jal-ar Rahman. Le camp fut repris et Jal-ar-Rahman
fut martyr. Shafeeq voyagea entre les camps de Jadoudiyah dans Pakhtia et Kunar,
puis son père vint en Afghanistan pour le ramener à Madinah, ce qu'il réussit à faire.

Je séjournai à Madinah, et là-bas je vis Shafeeq, travaillant dans le Haram (la mosquée
sainte) de Madinah. Il me pris pour une visite du Haram, mais il ne resta pas longtemps
; il semblait agité. Il reviendrait inévitablement en Afghanistan, par tous les moyens
possibles, et il le fit après un court moment. Après un moment, Abu Abdullah Usama
parti finalement au Jihad et commenca à construire le Repaire de son Lion : une tâche
qui au commencement fit face à beaucoup de problèmes et d'obstacles. Il collabora avec
deux personnes, Shafeeq et un autre. Le Repaire du Lion commenca à se développer,
jour après jour, mais le froid amer du gel d'hiver était de trop pour les frères qui le
creusèrent durant leur première année en Afghanistan, ainsi je m'inquiéterais
considérablement pour eux.

La Bataille du Repair du Lion, Jaji, 1987 :

Ramadhan 1987 CE (1407 QH), Allah décréta pour ce petit camp Arabe d'affronter une
cruelle attaque par les Russes et les Communistes. Allah décréta également une victoire
pour les Musulmans, dans lesquels les frères Arabes jouèrent une partie majeure - après
celle d'Allah (Subhana Wa Ta'ala).

C'est sur les épaules de ces hommes que des nations sont établies. Abul-Shaheed
Al-Arhabi a dit :

« J'étais dans la bataille. Chacun voulait se reposer pendant quelques instants en raison des
immenses afflictions nous entourant, qui pesaient sur nos âmes. Pendant ce temps critique, je vis
Shafeeq avec son corps mince, portant les mortiers sur son dos de nouveau au lancement dans la
direction de l'ennemi, alors je me suis dit : « C'est sur les épaules de ces hommes que le Jihad est
construit, » après quoi je me suis immédiatement corrigé et j'ai dit, « en effet, c'est sur les épaules
de ces hommes que des nations sont établies. »

Shafeeq continue le voyage :

Le voyage continua, et l'afflux des frères arabes accrut, juste après la Bataille du
Repaire du Lion. Shafeeq continua à se déplacer d'un endroit à l'autre, un soldat
anonyme. Personne ne parla de lui, et personne ne le connut, excepté ceux qui vécurent
sous la protection d'Abu Abdullah. Il travailla à Khost, mais lorsque les volcans de
Jalalabad éclatèrent, il alla à Jalalabad, et il serait seulement vu dans les premières
positions sur lesquelles les lignes les plus directes du feu tombèrent. Les hommes
commencèrent graduellement à tomber, fièrement, dans ce domaine de courage, alors
que Shafeeq continuait son voyage, attendant sa mort. Je n'ai pas trouvé de vers d'Abu
Talib qui conviennent le plus pour un martyre Arabe que Shafeeq :

« Moins affligé dans les calamités qu'une flèche,


Et plus rapide pour avancer qu'un dard
Le plus honorable des enfants du monde, un lion tu apparais.
Comme une épée, découpant en tranches à travers le désastre,
Maintenant le combat tout autour,
Chaque épée, manipulée comme un membre de la famille."

J'avais écrit des lignes pour un autre frère Arabe Shahid, mais quand la nouvelle du
martyre de Shafeeq m'atteignit, j'ai pensé : « Shafeeq est plus digne de ces vers. »

La vérité est que la crainte n'a tenu à aucun endroit dans les vies des ces jeunes qui sont
allés au Jihad étant très jeunes, qui ont grandi dans le feu des épreuves, et qui ont mûri
sur les flammes de son fourneau. Durant ses patrouilles, Shafeeq atteignait les positions
près du champ de bataille ou une distance de 20m de Jalalabad de sorte qu'il put écouter
le discours des soldats. Si la poésie était parlée par une de leurs langues, il dirait :

« Gloire à Celui qui m'a créé, quel plaisir


Dans ce que d'autres considèrent comme la plus grande douleur
Le Temps est étonné de la façon dont je porte ses tribulations,
Et à la patience de mon corps avec lui boulversant des événements."

Le martyre : 3ème de Dhul-Hijjah 1409 (le 5 juillet 1989) :

Les Communistes voulurent approcher le centre des frères Arabes, alors ils saisirent
l'occasion de l'Eid, quand les frères Afghans s'écartèrent du camp pour passer l'Eid avec
leurs familles. Les mécréants tirèrent profit de cela et envoyèrent trois chars blindés sur
la route principale vers Khush Kanbad et Kryzkabar. Les Mujahidin préparèrent leurs
fusées antichars pour attaquer les Russes, mais ils furent embarassés devant l'apparence
des chars russes dans les collines. Un des frères partit en avant avec un pistolet de
82mm, mais il ne réussit pas à mettre le feu, alors Shafeeq prit un lanceur de fusée de
75mm et tira une partie des missiles sur les chars, détruisant certains d'entre eux. Les
véhicules russes étaient nombreux, cependant, et s'approchaient rapidement. Shafeeq fut
ainsi conduit aux autres frères pour battre en retraite tandis qu'il les tenait au loin avec
un autre frère. Par conséquent, seulement ces deux restèrent combattant les chars
eux-mêmes. Quelques instants plus tard, un char mit le feu à une partie qui attérit sur
Shafeeq et dispersa ses membres dans l'air. Les frères Arabes se retirèrent et Abu
Ubaidah fit une descente dans les magasins pour attaquer les Russes une fois de plus.
Un autre frère fut blessé. Les Arabes essayèrent de le porter pour l'abriter, mais à ce
moment les chars étaient très proches, alors le frère blessé demanda aux autres de le
laisser et d'essayer de se sauver. Ils se retirèrent une fois de plus, et l'ennemi entra dans
leur poste. Cependant, durant leur séjour, les Mujahidin ne leur permirent pas de
dormir pendant trois mois - incapable de se reposer, et de s'installer.

Ainsi Shafeeq fut déchiré, pour qu'Allah le recueille des gosiers des oiseaux et des
ventres des bêtes. Comme le Prophète (alayhi salat wa salam) a dit sur la mort de
Hamzah bin Abdul-Mutallib :

« Si ce n'était pour la tristesse de Saffiyah, je vous aurais quitté pour être recueilli par Allah des
ventres des bêtes et des gosiers des oiseaux. »

ABU TAYYIB AL-MAGHRIBI

Abu Tayyib Al-Maghribi, du Maroc. Tué durant un Offensif Communiste contre


Shokhdara, Afghanistan, en 1989.
Ecrit par le Shahid Sheikh Abdullah Azzam.

De la splendeur du Monde il s'enfuit,


Des tentations d'Amérique il vint,
Avec la fleur de la jeunesse, il fut cassé,
Et avec son humidité cette branche fut serrée.

Je l'ai rencontré dans une conférence en Amérique en Décembre 1988, et il commenca à


me suivre de place en place. Sous la prétention du journalisme, il fut autorisé à rester
seul avec moi dans un hôtel, fréquantant ma chambre de temps en temps. Ensuite, toute
la Louange appartient à Allah, il s'accrocha à moi, ne permettant aucune séparation de
lui. Lorsque la fin de la conférence arriva sans vue, il commenca à me tenter en m'offrant
des visites de sa ville résidentielle. Il vint avec un groupe de jeune venant de Arlington,
qui me dirent : "Abu Tariq, le pilote est dans notre ville, et cela bourdonne pour le Jihad
comme un devoir de ruche de le visiter. C'est proche de Oklahoma, et tu peux aller
là-bas en voiture". J'allais donc avec la voiture du frère Mustafa Rajab, et j'allais avec eux
dans leur ville. Les heures dans lequelles j'ai rencontré Abu Tariq après une longue
séparation de lui furent passionnantes et émouvantes. Il participa à la création des
fondements du Bureau de Service, et pris le commandement durant le voyage charitable,
que le bureau de service entrepris.

Abu Tayyib décida de divorcer trois fois avec la terre d'Amérique, ne jamais y retourner.
Je suis retourné à Peshawar, et quelques temps après Abu Tayyib m'a suivi. Je l'ai pris à
Sada, et à ce point le bruit des personnes qui appellent à l'Islam au travail était toujours
une pensée dans l'esprit des gens, mais je lui ai conseillé d'en faire une réalité, et il fut
ensuite le premier à s'engager dans cette activité. Il voulait vraiment servir cette religion
et Allah (subhana wa ta'ala) lui accorda la science de l'éducation Islamique et la culture.
Le rayonnement était apparent sur son visage, le rayonnement du courage qui pénétra
ses membres, et la pureté de son âme qui brillait à travers son front. Et quel
rayonnement y a t-il de plus beau que cette détermination éveillée?

Chaque fois que les courages des faucons s'éveillent,


Et bouge avec le coeur et les âmes,
Les jeunes virent un endroit résistant pour leur détermination dans les alentours et dans les
horizons lumineux.
Tu es le faucon, construit donc ton nid et vit,
Sur la cime des hauteurs et sur les sommets des montagnes.

Au Ramadan

Au Ramadan, Dr. Hamzah retourna de Kabul et nous parla de son besoin de docteurs
Mujahid, disant qu'il serait personnellement responsable de leurs études, qu'ils seraient
un groupe sauvé de l'Enfer. J'en parlais dans la mosquée de ce besoin précieux, et
j'atteignit un courage dans Abu Tayyib. Par conséquent, Dr. Hamzah était capable de le
persuader et de l'envoyer à Kabul. A l'Eid-ul-Fitr, Abul-Hasan Al-Madani retourna de
Kabul et m'informa de l'arrivée de quelques frères Arabes. Il dit qu'il s'aperçut de parmi
eux un jeune particulier, qui apparaissait sincère, et qui avait quelques traits de qualités
de chef. Alors il l'entraina pour être le Commandant d'un groupe, sans l'avoir jamais
connu avant son arrivé à Kabul.

A Shokhdara

Il débarqua à Shokhdara avec Abu Ali Al-Maaliki, et décida de rester là-bas. le champs
de bataille s'agrandit, et l'accalmie tranquille devint un violent rugissement des
Mujahidin et les aéroports de l'ennemi, à qui le hurlement retentit nuit et jour près de
Kabul. les Mujahidin se retirèrent de At-Tiba ou Abu Ali résidait, après qui personne
ne resta là-bas excepté Abu Ali et cinq de ses frères Arabes, tel que s'il partaient aussi,
Kryzmyr tomberait dans les mais des ennemis d'Allah. Ils se promirent donc entre eux
de ne pas quitter l'endroit, jusqu'à ce que leurs corps furent ouverts déchirés. La
situation ici satisfaisait aussi Abu Tayyib, et il trouva son âme dans les flammes de
l'amour, et ce fut ici qu'il vit, sur l'étendue de son espoir, un paisible endroit.

Ses sentiments sont apparents dans de nombreuses formes,


Parmi les hommes, quelques fois comme l'eau ou un mirage.
Et son envier peut l'appeler un homme fou,
Si les épées se rencontraient, mais certains esprits sont boiteux.

Le Compte de Muhammad Al-Mushtaq, le meilleur ami d'Abu Tayyib

Après la prière de l'Isha le soir du 29 Juin 1989, son ami et compagnon de toujours,
Muhammad Al-Mushtaq Al-Maghribi vint vers moi et me demanda émerveillé : "Abu
Tayyib est-il mort?" Je répondis, "Un frère Algérien venant de Peshawar entendit
Taqi-ud-Din Al-Jazai'ree, qui retournait de Shokhdara, parlait de ca." Alors je lui dit,
"Demande à Abul-Hasan al-Madani, il est dans la pièce de contrôle." Il alla à la pièce de
contrôle et il y avait Muhammad Al-Mushtaq, dans l'obscurité de la nuit, incapable de
trouver une expression de chagrin autre que des larmes étouffant son visage. A travers
les larmes il appela l'âme de son frère, Abu Tayyib, qui l'avait accompagné durant le
voyage du Maroc à l'Amérique à Sada. Qu'Allah (subhana wa ta'ala) lui fasse
miséricorde et qu'Il nous unisse avec lui pami les pieux. Et ainsi Abu Tayyib mourru, et
sa mort paisible vint seulement après qu'il se fut démontré à lui même qu'il était un
faucon, et un lion passionné. En un flash il fut partit, et ils nous manquait d'être parmi
nous, après que nous ayions obtenus avec ce combat ce que personne d'autre n'ai obtenu
avec leurs pleurs, leurs tirs et discours. Muhammad Al-Mushtaq, son frère bien aimé et
son ami de toujours a écrit à propos de lui :

Hasan Walafee - Abu Tayyib - est né dans la ville de Fez le 3 Mars 1964. C'était un jeune
qui fut élevé d'un très jeune âge sur l'amour et la servitude de la Religion. Il jeunait les
Lundis et Jeudis, et il se tenait entre les deux mais d'Allah (subhana wa ta'ala) durant le
dernier tiers de la nuit. La prière du Witr ne l'évitait jamais, et le Livre d'Allah ne le
quittait jamais, qu'il fut en voyage ou non. Il recevait toujours sa guidée quotidienne du
Qur'an, quelque soit la circonstance, et il était, qu'Allah lui fasse miséricorde, constant
dans les souvenirs de la récitation du matin et du soir. Il ne dormait jamais, sauf en état
de purification, et il ne dormait jamais sauf après avoir lu la Sourate Al-Mulk (Sourate
67), même s'il était fatigué. Quelques fois le sommeil le conquérait, alors il prenait un
petit somme avant de terminer sa récitation, mais il battait toujours son sommeil en se
réveillant et en finissant la Sourate.

Il était un jeune vaillant qui n'avait aucune peur de l'ennemi. L'Islam et son Appel était
sa vie; ils ne l'auraient jamais fatigué ni même ennuyé. Nous étions ensemble au lycée,
ou il donnait toujours des lectures sur l'Islam et répondait au scepticisme des
Communistes et des apostats, ils étaient leurs étudiants ou leurs professeurs. Après qu'il
fut allé à l'Université, il refusa d'entrer dans la discipline des Etudes Islamiques parce
qu'il avait vu que la plupart des étudiants étaient musulmans. Au lieu de cela, il entra
dans les disciplines de phisolophie et psychologie, parce que la plupart des étudiants, si
ce n'est moin de 99% d'entre eux étaient athés.

Il était capable de leur donner le message de l'Islam, et il devint une épine dans leur
gorge. Il joua un rôle effectif dans le département, duquel certains de ses enseignants
commencèrent à avoir des sentiments de haine envers lui, et lui ont fait échouer ses
examens. Il se trouvait en embuscade pour les Communistes et les athés, alors quand il
entendait parler de l'une de leurs lectures, il les suivait et les stoppait en le prononcant. Il
était, qu'Allah lui fasse miséricorde, un possesseur d'un savoir extensif sur la culture
Islamique et la litérature moderne, et il était particulièrement passionné des livres de
Muhammad et Sayed Qotb, spécialement "Dans l'ombre du Qur'an". Il aimait aussi les
livres de Fathi Yakan Al-Harakeeya, et aimait beaucoup les livres des pieux
prédécesseurs, tel que Ibn Taymiyyah et Ibnul Qayyim. Il était, qu'Allah lui fasse
miséricorde, un membre actif du Mouvement Islamique, et c'était rare de le trouver dans
une situation autre que servir le groupe, que ce fut pour appeler les gens à l'Islam ou
éduquer les coeurs des gens avant leurs esprits. Il occupait une place dans les coeurs de
tous qu'il fut en voyage ou sur place; chaque personne qui le rencontrait l'aimait au
premier regard. Il eut très tôt des liens avec le magazine Marocain "Al-Islah". Il écrivit
aussi de longs traités sur l'Afghanistan - passé et présent. Il écrivit une lettre émouvante
à sa mère révélant combien il était proche d'Allah - Gloire à Lui et Exalté soit-il! - Nous
le respectons ainsi et nous ne faisons l'éloge de personne au dessus d'Allah. Ceci
s'applique à sa haute maîtrise d'expression et ses liens avec la culture Islamique - les
livres révolutionnaires. Nous espérons donc qu'Allah le protègera avec Sa miséricorde et
fera de lui un intercésseur pour nous, pour sa mère ainsi que sa famille le Jour du
Jugement. Il est L'Audient, Le Très-Proche, Celui qui exauce.

DR. NASIR AL-JAZAIRI

Dr. Nasir Al-Jazairi (Halwaji Ammar), qui vient d'Algerie. Tué en se défendant contre
une Offensive Communiste à Shokhdara, Afghanistan, en 1989.
Ecrit par le Shahid Sheikh Abdullah Azzam

Le docteur des Coeurs et des Corps, Le Prêcheur de la Vallée.

"Je pense que les docteurs recevront une lourde punition le Jour du Jugement en raison de leur
manque de traitement des bléssés sur le champs de bataille. "

Son ami de toujours, Taqiudin, était avec lui durant ses derniers instants de vie dans
lesquels il fit ses adieux au monde. Ils vivaient ensembles dans la Vallée du Jihad (la
Vallée de Soufa en Afghanistan), et dans la forêt des lions. Il fut diplômé d'une grande
école et étudia par la suite pour être technicien dans un laboratoire. Il fut ensuite
diplômé de l'Institut avec son frère Abu Bashir Al-Jazairi. Il travailla à l'hôpital de la
Vallée, et devint brillant dans cette branche.

Lui, qui menait une vie confortable dans un environnement protégé, vivait dans le jardin
de la dawah Islamique. Il poussait par la permission de son Seigneur, et mûrissait à
travers le merveilleux fruit avec lequel Allah inspira les penseurs Islamique de cet âge. Il
touchait les mains de la jeunesse et il les guidait. ET Sayyid Qutb - qu'Allah lui fasse
miséricorde - avait un rôle dans ce que Allah lui avait préparé. Son Dieu lui donna du
talent qui s'écoulait à travers sa plume, couramment et éloquent. Allah rendit les
expressions de Sayyid belles et magnifiques, et ses mots l'encourageaient à travser sa
vie. Allah décréta la mort de Sayyid d'une manière haute et digne, lui qui insufflait vie et
âme par ses paroles, et qui pénétrait les coeurs des enfants de la nation. Ce fut aussi le
cas pour les derniers écrivains Islamiques qui ont suivi ses pas.

Nasir grandit à travers les tables de ces penseurs, et au coin de sa maison il y avait une
petite bibliothèque remplie de leurs livres. Et dans le fond il y avait une place réservée
aux livres de la Sirah (Biographie du Prophète alayhi salat wa salam), et la Sirah était le
sujet de lecture qu'il faisait dans les mosquées des cerccles des étudiants. Il commentait
les événements de la Sirah, et son explication était telle que son ami, Taqiudin était
rempli d'admiration envers lui. Certains frères lui montraient leur admiration et Nasir
leur répondait: "Je cherche le pardon d'Allah."

Au Pays du Jihad

Nasir quitta la Vallée en 1985 et partit au le Pays du Jihad, laissant derrière lui un vide
énorme. Mais qui serait un homme plus beau et convenable pour remplir ce vide si ce
n'est son frère Ali? Dès l'arrivé de Nasir au pays du Jihad, il travailla comme assistant
dans sa branche au côté de Dr. Salih Al-Libi. Ensuite Nasir retourna en Algérie et
commenca à fréquenter la maison de la famille de Dr. Salih, il y avait de l'amour et de la
loyauté envers lui.

Nasir retourna au Jihad pour la deuxième fois, il partit vers la vallée Afghane de Soufa.
La-bas il commenca a se dévouer à son travail de docteur, car il y avait un manque de
docteurs en Afghanistan à cette époque. Six mois plus tard, Abul-Hassan Al-Madani
l'affecta à travailler dans l'un des hôpitaux, ce qui plut grandement à Nasir. Sa joie
augmenta à l'arrivé de Taqiudin et Jamaludin, ses frères bien-aimés. Jamaludin était un
jeune qu'Allah guida à travers les efforts de Nasir. Nasir disait: "Je ne sais pas ce qui
devrait m'enchanté le plus: travailler à l'hôpital des Mujahidin, ou bien l'arrivé de
Taqiudin et Jamaludin."

Cela dura trois jours seulement.

"Tu es retoruné vers nous, mais nos âmes n'étaient pas satisfaites
Aspirant pour toi. Et nos yeux ne sont pas devenus secs."

Cela dura trois jours seulement durant lesquels le professeur rencontra ses élèves, avant
que la filature de la mort ne saisissent l'âme de Jamaluldin. Cela se passa la même
semaine durant laquelle Wasil - le Commandant de l'unité à Shokhdara - trouva le
martyre, laissant un profond chagrin dans les âmes de tout le monde. La langue de
Nasir le lui rappelait constament, sans savoir qu'ils se rencontreraient par la suite encore
une fois, seulement un jour ou deux, si Allah leur accorde le Paradis à tous les deux, et si
leurs âmes volent dans le coeur des oiseaux verts.

Le Jour Promis arriva

Les troupes du gouvernement partirent pour Shokhdara, et au quatrième jour, les frères
prièrent le Fajr. Et comme à leurs habitudes, ils firent les invocations du matin suivi
d'une lecture d'une partie du Qur'an. Ensuite, à 08:30, ils eurent des informations sur
l'arrivé des troupes, les Mujahidin allèrent donc en hâte en haut de la montagne. Quant
à Nasir, il partit faire le Wudhu (ablution). Taqiudin essaya de le presser, mais Nasir
insista afin de compléter son Wudhu avant d'aller se réfugier dans les montagnes.

Des cris de "Allahu Akbar!" et "La ilaha illallah!" résonnaient dans la montagne, pendant
que les lions d'Allah s'assuraient que l'ennemi goûtait aux flammes du feu de ce monde
avant celles de l'Enfer. L'ennemi commencait à reculer, à être en défaite. Les obus (des
bombardements) des Mujahidin commencaient à s'épuiser, Nasir et Taqiudin allèrent
donc en chercher d'autres. Sur le chemin, alors que Taqiudin demandait à Nasir d'aller
plus vite, un obus tomba au milieu d'eux. Taqiudin détourna son visage de l'explosion et
son nez était dans la poussière. Après que celle ci se fut dissiper, Taqiudin partit voir
Nasir. Les éclats d'obus avaient pénétré son corps, le blessant sérieusement. Taqiudin le
porta à une cave et commenca à lire la Sourate Yasin (Qur'an, Sourate 36) sur Nasir,
pendant que (le sang de) ses veines jaillissait.

Et l'âme de Nasir partit rejoindre son Créateur avant même que Taqiudin ne finisse de
réciter la Sourate pour la troisème fois. Ceci fut témoin en sa faveur, lui qui resta
derrière, lui qui cherhcait le terrain mais ne pouvait trouver en lui prêcheur ni docteur, il
disait - "Que diront les savants, les prêcheurs et les docteurs à leur Seigneur le Jour du
Jugement pour leur absence du Jihad dans la voie d'Allah?"

Nasir m'avait envoyé un message, me demandant de leur envoyer un docteur ou même


quelques médicaments, il disait aussi: "Une femme chrétienne venait soigner les
Mujahidin bléssés, mais ou sont les Musulmans?"

J'ai entendu le message de Abul-Junaid après le retour de Faryab, ou il vit le besoin


urgent d'avoir des docteurs au champs de bataille. Il nous avait montré une vidéo
montrant les jambes d'un bléssé qui avaient été mutilées et il disait: "Cela se passe alors
que le Mujahid est éveillé et conscient. Vous pouvez remarquer que 10-20 personnes
sont mortes de la douleur alors que le docteur essayait de voir leurs jambes et leurs
mains."

Abul-Junaid envoya un message aux docteurs à propos du Jihad, alors qu'il vivait à
travers les crises de leur absence: "Je pense que les docteurs recevront une lourde
punition le Jour du Jugement en raison de leur manque de traitement des bléssés sur le
champs de bataille."

Les appels des bléssés sont-ils seulement entendus par une dizaine de docteurs dans le
Monde Islamique? Vous trouverez que certains de ces hommes dans les hôpitaux des
gouvernements ne travailleront même pas dans leur propre pays sans être payer pour
chaque minute qui passe.

"Seuls ceux qui entendent répondent à l'appel [de la foi].Et quant aux morts, Allâh les
ressuscitera; puis ils Lui seront ramenés.." [Quran 6:36]

Et nous demandons à Allah - Gloire à lui et Exalté soit-Il - d'accepter le martyre de notre
frère Nasir et de nous réunir avec lui dans les hauteurs du Paradis.

JAMALUDEEN AL-JAZAIRI
Jamaludeen Al-Jazairi (Rashid Al-Ghowli), qui vient d'Algérie. Tué lors d'une
offensive des Communistes sur Shokhdara Afghanistan, en 1989. Ecrit par le Shahid
Sheikh Abdullah Azzam.

"J'ai vu Rashid dans un rêve mangeant dans les mains des Hour Al-Ain (Jeunes Filles du
Paradis)"

Dans la Vallée du Jihad à Soufa, Rachid trouva le martyre, et dans cette vallée il
prospéra. Il se leva et partit au combat avec les contemporains du Mouvement
Islamique. Si le Jihad n'était pas sa première priorité, il n'y aurait aucune justification
pour l'existence et l'Appel de ce mouvement. Et de quoi parleraient les grands prêcheurs
si ce n'est des épées, des flèches et lances?

Mais ou était Rachid lorsqu'il devait prendre le billet d'avion? Il était convaincu de
l'obligation du Jihad à travers les exploits des combattants d'Afghanistan qu'il avait
entendu, et à travers les histoires des Salaf (Pieux prédécesseurs) qui avaient un courage
et un caractère exceptionnel.

Le seul choix qu'avait Rachid, quoi qu'il en pense, était de laisser son éducation et son
travail, de laisser les fruits de son travail honnête et la sueur de son front pour aller
acheter un billet. Il aurait remplit son devoir seulement avec le billet, et obtenir un billet
devint un devoir en soi-même. Et si le (devoir du) Jihad serait remplit avec son départ
pour l'Afghanistan, la lutte pour acheter un billet était alors un Fard (obligation).

Il partit de l'Algérie pour la Turquie afin essayer d'obtenir un visa pour le Pakistan,
mais sa demande fut rejetée, il perdit alors espoir d'obtenir un visa en Turquie. Ensuite,
de Turquie il alla en Syrie et Allah décréta qu'il obtint son visa là-bas. Lorsqu'il atteignit
le Pakistan, il alla au camp de Khalid bin Walid, ou il reçut un entrainement militaire,
après lequel il alla à Khost, et ensuite à Nangarhar et Jalalabad. Là-bas il fut responsable
de l'éxécution de la grande artillerie. Les Afghans l'aimaient beaucoup, et le
Commandant Afghan lui confia la tâche de traquer les fugitifs. Et sa réputation se
répandit alors comme un feu sauvage parmi les ennemis d'Allah jusqu'à ce qu'il résida
une peur de lui dans leurs cœurs.

Un jour, le rugissement des cannons se fit entendre jusqu'à la chambre de Rachid, et


deux de ses murs s'éffondrèrent sur lui. Il eut des blessures légères, et il partit se faire
soigner à Shokhdara, accompagné de Taqiudin. Là-bas Jamaludin avait une réunion
passionnante avec son professeur, Dr. Nasir Al-Jazairi, après une longue absence. Ils
passèrent trois jours ensembles, qui passèrent comme un clingnement d'œil. Le troisième
jour, les chars des ennemis vinrent pour prendre d'assault la localité ou résidaient les
frères Arabes. Jamaludin sortit son arme lança une grenade dans la direction d'un
véhicule armé proche, et les 'Allahu Akbar!' chantés par les Arabes s'entendaient partout
dans les nuages du ciel. Les mécréants furent battus, et les chants de la victoire
s'entendaient dans toutes les directions. Les mécréants commencèrent à reculer, laissant
leurs blessers derrières eux, Taqiudin partit chercher plus d'obus. A son retour, dans la
belle odeur de la victoire, Taqiudin demanda ou était passé Jamaludin et Uthman
Al-Yemeni. Les Afghans lui dirent qu'ils étaient montés au refuge en haut de la
montagne, Taqiudin les suivirent afin de les voir. Soudain, il entendit les hurlements
d'un frère Afghan: "Shahid! Shahid!"

Taqiudin demanda pourquoi il criait ainsi, le frère lui répondit: "Deux frères Arabes ont
trouvé le martyre." Taqiudin avança vers l'emplacement des martyres, et il vit Jamaludin
étendu, enveloppé dans un linceul. Il était partit rejoindre son Seigneur, et il reposait là
laissant derrière lui un profond chagrin dans les cœurs de ceux qui l'aimaient. Les
martyres furent transportés aux cimetière des Martyres, et Rachid fut enterré au côté de
Ahmad Al-Jazairi et du Commandant Wasil. Ces tombes restent des témoins
permanents de la bataille d'Afghanistan qui est une Bataille de Foi et des Arabes qui
sont une partie de l'histoire de l'Afghanistan Islamique moderne. Les frères Arabes sont
des briques vertueuses qui réservent leur place dans le château de l'Empire Islamique,
qui sera bâtit à Kabul insh'Allah.

Bonne nouvelle de Abu Muhammad al-Jazairi : Abu Muhammad et Rashid furent


bléssés par le même obus. Il reçut un éclat d'obus qui lui fit une blessure à la tête, et il fut
transporté à l'hôpital de Peshawar. Il perdit conscience pendant un moment en raison de
sa grande souffrance. Après avoir reprit conscience il dit: "J'ai vu Rashid dans un rêve
mangeant dans les mains des Hour Al-Ain (Jeunes Filles du Paradis)"

YASEEN AL-JAZAIRI

Yaseen Al-Jazairi (Abdur-Rab-un-Noor Hameed), qui vient d'Algérie. Tué dans une
bataille contre une offensive des Forces Communistes à Shokhdara, Afghanistan, en
1989.
Ecrit par le Shahid Sheikh Abdullah Azzam

Il a fuit le mariage dans sa vie, pour le mariage dans l'Au-delàs


Il vint de la Vallée de Soufa, et quelle belle vallée fut-elle,
Rejetant de ses mâchoires beaucoup de ses enfants pour qu'ils soient des lions du Jihad.
Il resta au Jihad plus longtemps que les autres frères Algériens. Le martyre, Fawzi bin
Ali, seul nous suffisait dans la Vallée.

Une Famille Islamique


Il fut élevé avec les yeux ouverts dans l'épanouissement du Renouveau Islamique, dans
lequel son parfum se répandit aux quatre coins du monde, et sa lumière représentait
tous les pays Islamiques. Il fut diplômé de la grande école, et travailla ensuite dans
l'administration. Ses parents l'avait fiancé à une fille, ils voulaient que leurs yeux se
réjouissent à la vue d'un petit enfant. Les fiançailles prirent place et les préparations
pour le mariage commencèrent. Quelques moments avant le mariage Yasin était en trin
de feuilleter un magazine sur le Jihad dans la Terre du Courage et du Sacrifice – que
pouvait-il y avoir après cela? Les savants ont dit que remplir un Fard Ain (une
Obligation Islamique pour les Musulmans) ne nécessite pas la permission des parents,
alors O Ame! Quelle excuse as tu auprès d'Allah après avoir su cela? Le mariage est-il
une excuse valable pour s'abstenir du Jihad? Les Compagnons du Messager d'Allah
alayhi salat wa salam ne se sont-ils pas mariés, ou n'ont-ils pas désiré le mariage? Cela
les empêchait t-il de remettre leurs âmes pour supporter cette Religion? Ces questions
étaient continuelles et courantes; sa pensée ne pouvait pas s'en débarasser. Il devint
occupé par ces pensées, et ne pouvait abandonner l'idée de découvrir les réponses à ces
questions.

Il décida finallement qu'il devait absolument acheter un billet pour partir au Jihad avec
l'argent qu'il avait économisé pour son mariage. Quant au mariage, il se fera surement
au Paradis avec les Jeunes Vierges du Paradis aux Grands yeux. Allah n'a t-il pas dit:

"Dis: "Si vos pères, vos enfants, vos frères, vos épouses, vos clans, les biens que vous
gagnez, le négoce dont vous craignez le déclin et les demeures qui vous sont agréables,
vous sont plus chers qu'Allah, Son messager et la lutte dans le sentier d'Allah, alors
attendez qu'Allah fasse venir Son ordre. Et Allah ne guide pas les gens pervers"." [Quran
9:24]

Le Visa Pakistanais

Yasin quitta l'Algérie, et commenca à chercher un moyen d'obtenir un visa pour le


Pakistan, il alla donc en Turquie. Mais il trouva qu'il y avait beaucoup de difficultés
pour obtenir un visa Pakistanais, en raison des pressions faites par les Juifs sur le
Pakistan. Le monde tremblerait avec la peur des Musulmans sans défense uniquement.
Comment se sentiraient-ils si ces personnes portaient des armes, si les Mujahidin
lançaient une attaque pour détruire les ennemis d'Allah durant leur sommeil. (Si cela se
produisait) les mécréants ne trouveraient plus jamais le sommeil pour dormir.
Yasin partit ensuite dans un état Arabe. Après de long efforts, et lorsque les cœurs
atteignirent les gorges, Allah lui facilita l'obtention du visa. Yasin partit donc au
Pakistan et reçut sa part d'entrainement militaire, mais ou aller? Dans la Vallée Afghane
de Soufa (la Vallée de Shokhdara). Allah lui facilita la-bàs pour rester parmi les habitants
de la Vallée. Abu Ali devint un vis-chef pour tous les commandants. C'était comme si les
Afghans étaient eux les invités et Abu Ali l'habitant.

A Shokhdara
Yasin reçut un char comme butin d'une bataille. Il conaissait auparavent les chars
Russes, et il commenca à les conduire et à les utiliser comme moyen de transport dans le
quartier. Il se ruait dans les batailles avec son char et transportait avec lui une caméra
vidéo pour filmer les explosions des bombes, mais il ne filmait pas les chars et les
immeubles icendiés. Après une année entière passée dans la Vallée de Shokhdara, Yasin
trouva la paix et la joie dans cette Vallée, et il avait désormais des amis et des proches
la-bàs.

A Kryzmyir

Le nombre de Mujahidin diminuait à Kryzmir (une province de Shokhdara) en raison


des nombreux tués. Cela s'en suivit par un coup de tonerre dans le ciel et le grondement
des cannons, l'attention des Russes était tout le temps porté sur la conception de moyens
pour détruire les Musulmans. Les frères Arabes refusaient d'appeler les habitants à fair
face à leur destin en se rendant à l'état au cas ou ils devaient se battre à leur côté et
préfèreraient la mort en deuxième ligne de défense pour Kaboul. Leur massacre
s'intensifia. L'Etat connaisait la localisation des Arabes, et il savait que la distance entre
eux n'était seulement que de quelques mètres. Et ainsi, les obus manquaient rarement
leur cible ou perdaient leur chemin.

Taqiudin a dit: "Yasin et je fus témoin de la dernière bataille. Il filma ses flammes et
retourna à la maison pour laisser la caméra la-bàs. Dès qu'il atteignit la maison, un obus
attérit sur elle et coupa sa jambe. Abdul-Haq Al-Jaza'iri vint alors et pansa les bléssés de
leur sang qui jaillisait. Nous apportâmes le cheval sur lequel nous voulions transporter
Yasin à Jarieez, un voyage qui dura deux nuits. Un heure après avoir quitter Shokhdara,
l'âme de Yasin retourna à son Créateur. "

Ainsi Yasin retourna au Seigneur des Mondes. Nous espèrons qu'Allah – Gloire à Lui et
Exalté soit-Il – l'acceptera parmi les pieux, et le mariera aux Jeunes Vierges du Paradis
aux Grands Yeux. Et ainsi tu est partit, O Yasin, après que tu nous ai enseigné beaucoup
de choses. Tu nous a appris que:

"Si vous tombez dans le désire de la gloire,


Ne soyez pas satisfait de ce côté de célébrité,
Car le goût de la mort dans une petite affaire,
Est comme la présentation de la mort dans une grande affaire."

ABU ABDULLAH AL-MA'RIBI

Abu Abdullah Al-Ma'ribi (Saalim Umar Saalim Al-Haddad), du


Yémen. Tué lors des batailles contre les forces Communistes à Jalalabad, Afghanistan,
en 1989. Ecrit par le Shahid Written Sheikh Abdullah
Azzam.
"Je porterai mon âme en ma main
Et je la jetterai au plus profond de la mort.
Que ce soit la Vie, qui satisfasse l'ami
Ou la Mort, qui enrage l'ennemi."

Dans l'un des quartiers de Mar'ib au Nord du Yémen, Salim nacquit dans une maison de
gens de science, religieux et de bonnes mannières. Son père était un des Prêcheurs
Islamiques de son quartier, mais la main de la mort le saisit laissant derrière lui 15
membres de sa famille recherchant quelqu'un pour les aider et leur donner de la
nourriture chaque mois. Il trouvèrent uniquement Saalim, alors il devait les aider,
prendre leurs problèmes fermement en mains, et se charger des affaires de ses frères et
de sa famille.

Salim commença, avec son frère Abu Salim, à travailler durement pour élever ces vies,
malgré les épreuves. Salim et son frère entendirent parler du Jihad, Abu Salim partit
donc en Afghanistan. Je su qu'il était à Sada, et Allah décréta qu'il participe à l'Opération
la tannière des Lions au mois de Ramadan en 1987 (1407 AH). Et Allah tua le chef de la
milice du quartier au travers des mains de Abu Saalim – c'est ce que les Mujahidin
pensèrent lorsu'il virent son corps.

Quant à Salim, Allah l'honora au Jihad pour la première fois en 1987, il retourna par la
suite au Yémen. Cependant, après son retour son âme resta dépendante de ce baume
guérissant. Lui et ses frères se relayaient pour aller au Jihad, et cette famille gagna
l'envoi de quatre de ses lions pour cette cause.

Au mois de Sha'baan en 1989 (1409 AH), Salim retourna au Jihad, ou le moulin tournant
de la guerre à Jalalabad écrasait les nerfs et les esprits des frères, ou les grandes lances
attrapaient les épées. Abu Salim vint et se jetta entre les mâchoires de la mort, il disait:

"Je porterai mon âme en ma main


Et je la jetterai au plus profond de la mort.
Que ce soit la Vie, qui satisfasse l'ami
Ou la Mort, qui enrage l'ennemi."

Il participa à la conquête de Farkand, l'Etat de Zay, Qamousar et Shinjar. Saalim


s'installa à Qamousar derrière la gâchette de la lourde mitrailleuse DShK, donnant sur la
81è Division, qui défendait Jalalabad. Le ciel était en feu avec les têtes de la nation, tandis
que les chars ennemis, et les bombes de leurs mortiers étaient renvoyés précipitément
aux frère Arabes, exposant sur eux une pluie de missiles. Les Arabes répétaient tout le
temps :

"Bien que les crânes des héros sont en eux,


Leurs têtes tombent comme des cailloux dans un endroit ou les cailloux sont nombreux,
Nous déchirons les têtes de l'ennemi,
Et nous fauchons leurs cous comme des brins d'herbe trempés."

Le Rêve

Abu Salih Muthanna Al-Mar'ibi raconta: Le 22 du mois de Shawwal, Salim se réveilla de


son sommeil riant et la joie apparaissait sur son visage. Il me saisit ensuite par le col et
dit: "Réjouis toi, car je vais être martyre insha-Allah." Je répondis:
"Insha-Allah, en Palestine." Il dit:
"Non, ici en Afghanistan." J'ai vu mon père m'attraper en rigolant, et il était content
pour moi.

La bombe arriva et permis à l'Ange de la Mort de prendre avec lui les âmes de Salim et
Abu Qutayba As-Souri (l'apprenti charpentier). Ainsi Salim rejoignit Allah – Toutes les
Louanges sont à Lui et Exalté soit-Il – laissant derrière lui un profond chagrin dans le
cœur de ses frères, car il fut martyre – d'après ce qu'ils croient – avant eux. Tout le
monde pria pour qu'il meurre de cette manière, et nous espèrons qu'Allah nous réunira
avec lui au Firdaws.

SHAMSUDEEN AL-AFGHANI

Shamsudeen Al-Afghani, d'Afghanistan. Tué combattant contre une offensive


Communiste près de Jalalabad, Afghanistan, le 5 Juillet 1989. Agé de 19 ans.
Ecrit par le Shahid Sheikh Abdullah Azzam.

J'ai écrit son récit, bien que je n'ai pas écrit les récits des martyres Afghans (à cause de
leur nombre, et par manque de temps). J'ai voulu écrire le récit des commandants
Afghans car leur histoire est une lueur d'espoir pour la nation Islamique, et parce que il
y a un exemple à suivre pour tous ceux qui veulent briser les chaînes de l'esclavage et se
débarasser des chaînes de l'humiliation.

Lorsque j'écrivais les récits des martyres, je voulais raconter les histoires des frères
Arabes uniquement, mais j'ai écrit le récit de Safiullah Afdali en raison de mes liens
proches envers lui. J'ai aussi écrit le récit de Abdul-Fath, et maintenant je me retrouve en
train d'écrire le récit de ce martyre, car j'ai entendu beaucoup d'éloges envers lui de la
bouche des autres frères.

Notre martyre Shamsudin nacquit à Darzab. Sa principale affaire était de chercher une
ligne de front active pour combattre, pour mettre fin à sa vie, et pour rencontrer son
Seigneur. Il quitta sa famille cinq ans plutôt, et il voyagea à travers de nombreux états
d'Afghanistan. Il tomba amoureux de la ville de Shoulkar, la ville dans laquelle résidait
le fondateur du Jihad de Balath, Dhabih-ullah. Là bas vint un tireur de lourds
armements. Il quitta ensuite Shoulkar, recherchant la mort une fois de plus. Il arriva à
Badakhshan, ensuite partit pour Takhar, puis finit finalement à Peshawar.
Arrivé à Peshawar, il rencontra le groupe de Hamza bin Abdul-Muttalib, sous le
commandement de Abul-Junaid. Il savait que Shamsudin était un ingénieur en armes, et
qu'il était capable de réparer la majorité des armes, Abdul-Junaid garda donc ce
précieux Mujahid. Il demanda à Shamsudin si il aimerait l'accompagner à Faryab, ou il y
avait un Institut Islamique (pour les affaires militaires et l'éducation Islamique), il joigna
ainsi la caravane. (Il enseigna à une classe complète à Almar les sciences militaires et
l'éducation Islamique.) Il disait la vérité, quelqu'en soit les circonstances, et il s'installa
finalement dans l'institut de Meymaneh, le front le plus actif dans Faryab, avec Sayyid
'Alaaudin. Il connu la bravoure et la franchise de 'Alaaudin, et ses préjugés envers les
ennemis d'Allah, et les gens chantaient souvent sa bravoure et son honneur. Et c'est ainsi
que lorsque Shamsudin le vit, il tomba amoureux de son caractère, et leurs âmes se
rencontrèrent, comme le Prophète (alayhi salat wa slaam) a dit: "Les âmes sont comme
des soldats armés; celle qui en connaît une autre, s'aimeront entre elles, et celle qui n'en
connaît pas sera différente." L'amour ne fit qu'augmenter entre ces deux frères.
'Alaaudin voulait mettre en lieu sûr son frère Meymanah, il lui offrit donc la chance du
marriage, et il insista sur ca (avec l'aide d'un autre commendant, Sayyid Nouran Akbar).
Allah décréta finalement le marriage de Shamsudin avec une femme du quartier. Allah
instaura en lui un amour profond pour le Jihad, qui gagna son cœur et son âme. Il aimait
le temps ou il s'asseyait avec son compagnon de nuit (son arme), et le réparait, ou le
nettoyait, ou bien l'essayait. Il était un expert dans la réparation des armes.

Une fois un frère Arabe lui dit: "Tu t'es marié avec le Jihad." Shamsudin répondit: "Ils
m'ont marié à une femme pour me contrarier."

La Journée des Adieux

Ils rencontrèrent l'ennemi dans la Bataille de Karwan Bashi. La guerre éclata et le combat
fut féroce, et les lions cachés surgirent de leur tanière. Le poète était satisfait de chanter
leurs louanges, disant: Si il devenait affligé, il plaçait sa détermination en face de ses
yeux. Et mettait de côté la mention des résultats.

Je me laverai de la honte, avec l'épée


Pour gagner uniquement ce qu'Allah me décrète de gagner.
Mes possessions sont humbles envers moi.
Si ma main droite se replie en arrière pendant que je remporte ma demande.

Les gens d'Almunyah commencèrent à insérer leurs ongles et à retirer les âmes de
Shamsudin et Ridwan (le Saoudien) dans cette bataille, et ils allèrent vers Allah. Nous
espérons qu'Il fasse que nous et eux atteignons la position de ceux qui nous ont
précédés.

DR SALIH AL-LEEBEE
Dr Salih Muhammad Al-Leebee, de Libye. Tué lors d'une bataille contre les Forces
Communistes à Jalalabad, Afghanistan en 1989. Ecrit par le Shahid Sheikh Abdullah
Azzam.

"...The treatment is prayer, then food, then medicine."

"…Le traitement est la prière, ensuite la nourriture, et ensuite les médicaments."

Je n'ai seulement rencontré que quelques personnes qui avaient une telle noblesse et un
tel honneur. Il arriva de Grande-Bretagne, poussé par son grand espoir d'atteindre le
martyre pour entrer au Paradis dont la largeur équivaut à celle des cieux et de la terre. Il
était étudiant en pédiatrie (la médecine des enfants), mais le désir du Paradis le tira à la
Terre de la Gloire et du Jihad. Il ne pouvait plus supporter de voir le trafique des routes
chargées de Londres ni même la fumée de ses usines. Ses oreilles ne pouvaient plus
supporter d'entendre le déferlement de la Thames, ou le tic tac de Big Ben. Il trouva un
nouvel amour, celui de l'Afghanistan, qui saisit son cœur, il essaya ainsi de le joindre. Il
naqcuit en 1951 à Benghazi, Libye. Il atteignit un niveau MBBS à l'Université de
Qaaryounis à Benghazi.

A Ghazni

Il atteignit la terre du Jihad et y chercha ses champs de bataille mais ne trouva même pas
un seul docteur Arabe sur la ligne de front. Il porta alors son arme dans une main, et son
couteau et son premier appareil d'équipement dans l'autre. Après s'être renseigné
d'avantage, Allah le guida avec les Mujahidin à Ghazni, ou il resta durant huit mois,
mangeant, buvant et dormant avec les Mujahidin, ne pensant a aucun salaire ni même
recherchant les biens de la vie de ce bas monde à Londres comparé à la vie d'un
Mujahid, ou le repas consiste en du pain et un thé. Quant au dîner, c'était le bouillon
Afghan, qui avaient une couche épaisse de graisse et personne parmi les non-Afghans
était à l'abri d'une possible diahrée sévère, qui quelques fois pouvait être fatale.

L'Arrivée des Arabes

L'arrivée du premier groupe des Mujahidin Arabes au Nord de l'Afghanistan –


Abdullah Anas, Abu Asad et Muhammad Amin – était une bénédiction parmi les
bénédictions. Il leur fallut 46 jours pour atteindre Balakh (Mazaar Sharif) durant lequel
Muhammad Amin était sur le point de mourir, et la jeunesse de Abdullah Anas chuta. Et
Balakh fut rempli de gens qui voulaient voir les Arabes. Combien de personnes âgées
dont les cheveux étaient devenus blanc, marchèrent dans la neige durant des jours,
s'appyant sur leur bâton de marche avec leur main droite, tenant avec leur main gauche
son enfant ou petit enfant, pour que ces enfants obtiennent les bénédictions d'une main
Arabe sur sa tête.

Le Retour de Ghazni
J'ai rencontré Dr.Salih à son retour de Ghazni. Abdullah Anas était déjà retourné de
Mazar Sharif après qu'il fut consterné par la présence de Français dans un hôpital équipé
d'instruments modernes. Abdullah Anas s'emporta dans une rage avec le chef du
quartier, Muhammad Alam, et le juge du quartier, Abdullah. Leur réponse fut: "Jusqu'à
maintenant, nous n'avons vu aucun Arabe avant vous, et ces personnes françaises sont
arrivées il y a quelques années. Pourquoi n'ammenez vous pas un docteur Arabe
Musulman, ou un non-Arabe, pour que nous puissons nous dispenser de ces gens?"
Abdullah Anas persista à chercher un docteur Arabe, Allah ordonna donc de le guider
au Dr. Saalih, un autre docteur Egyptien, ils allèrent donc à Balakh – la ville de la science
et des savants, célèbre pour son histoire.

L'Arrivée de Dr. Saalih

Dr. Salih arriva à Balakh et les Français avaient atteint les profondeurs des cœurs des
gens. Non seulement ils les soignaient pour leurs maladies, mais ils apportaient aussi
des cadeaux et sucreries aux patients, les visitaient chez eux, et leur donnaient de
l'argent. Lors de l'arrivée du Dr. Saalih à Balakh, les Français étaient étrangers du pays.
Après que les cœurs commençaient à permettre à ces docteurs étrangers d'entrer dans
leurs profondeurs, soudainement ils renoncèrent immédiatement suivant une loi du juge
Abdullah, qui dit: "Les traitements des Français sont interdits, de même le fait de se
mélanger à eux et s'asseoir avec eux." Et ainsi en l'espace d'un jour, Balakh devint hostile
envers eux. Leurs traitements étaient une nécessité précieuse, et les nécessités sont
considérées selon leurs besoins, cependant il n'y avait plus besoin d'eux. Les Français
ressentirent cette hostilité et cette isolation, ils demandèrent au chef de la province, "Il
paraît que vous n'avez plus besoin de nous." La réponse fut "Oui", les Français
demandèrent à prendre leurs instruments, les Mujahidin n'y s'y objectèrent pas et dirent
aux Français: "Prenez ce que vous voulez et quitter la ville." Les Français firent ainsi.

Le Miracle du Dr. Salih

Quelques instants avant l'arrivée du Dr. Saalih, un des Mujahidin fut blessé avec un
éclat d'obus dans sa colonne vertébrale, qui atteignit la moelle épinière et le paralysa. On
le présenta aux Français qui dirent, "Il est impossible de le guérir." Mais ils proférèrent
un mot de mécréance, ils dirent "Allah n'est pas capable de le guérir." Glorifié soit-Il de
ce grand mensonge qu'ils disent! Ensuite on présenta ce Mujahid au Dr. Saalih qui me
dit, "Je l'ai trouvé cassé physiquement et émotionellement. Il devint incapable de quitter
le lit. Il urinait et vidait ses intestins sur lui-même. Je lui dit, "C'est simple, c'est simple, si
Allah le veut. Notre Seigneur te guérira." Dr. Saalih dit, "Je lui ai dit de surlever son
esprit cassé." Dr.Saalih commenca à le soigner avec des médicaments et la prière. Ce fut
seulement un court moment avant que le Mujahid recouvre la santé, et se hâte vers la
ligne de front pour continuer sa lutte dans le sentier du bien face aux ennemis d'Allah.
Les gens de Balakh commencèrent à répéter: "Un ami pieux (Saalih) est arrivé. Son nom
est Dr. Saalih."

Deux ans à Balakh


Dr. Saalih passa deux années à Balakh. Il était un très bon père et éducateur pour les
frères Arabes. Certaines fois on pouvait le trouver en train de leur enseigner le Qur'an,
d'autres fois on le retrouvait en train de les abriter autour de lui comme le fait la poule
avec ses poussins. Les Arabes devinrent très attachés à l'hôpital et ne pouvaient plus en
partir. Leur travail militaire devint centré sur le quartier environnant l'hôpital. C'est
là-bas, sur le haut d'une colline, que Marwaan Hadidn le Syrien que nous aimons
beaucoup, le Mujahid, mourut. Ses frères Arabes l'appelaient Abu Haatim en raison de
sa générosité. Il ne conservait jamais aucun de ses salaires, et il donnait son argent soit
en achetant des affaires pour ses frères Arabes ou des affaires pour l'hôpital due au
manque de médicaments, il fut forcé de nous envoyer à Peshawar pour demander une
avance de son salaire pour les prochain six mois, pour qu'il puisse ainsi acheter des
médicaments pour l'hôpital. Abbaas dit: "J'ai vécu avec lui durant six mois et je le
conseillais de diminuer certaines de ses dépenses. Il me répondait, Ceci est mon
commerce entre moi et mon Seigneur."

Une proposition de marriage

Il est connu que les Afghans sont stricts dans le fait de permettre le marriage de leurs
filles avec des non-Afghans, mais avec Dr. Saalih, c'étaient eux qui venaient offrir leurs
filles à lui dans l'espoir (du marriage), pour ce qu'ils pensaient de sa bonté et loyauté.

Le Retour de Mazaar Sharif

Dr. Saalih retourna à Peshawar et resta là-bas pendant un moment. La Bataille de la


Tanière des Lions prit place en Ramadan 1470 AH (1987), il y participa et fut bléssé.
Vous ne souhaitiez jamais le voir dans un endroit qui était en feu, mais vous le voyiez
toujours là-bas. Les blessures du docteur n'étaient pas vraiment sérieuses. Il était sur la
ligne de front de feu ou la terre fait éruption avec les volcans et ou tombent du ciel des
pluies de lave brulante.

Ni l'étalon, rugissant le jour de l'attaque,


Ni le tigre enragé, ni le lion, ni le léopard,
Sont plus enthousiasmes que lui lorsqu'il se hâte vers la bataille qui élève les héros ou les tue.
Combien de personnes ses mains ont tué?
Si la mort était retardée de son temps convenu,
Il aimait cela, et n'y tardait pas.

La Caravane de Takhaar

Nous le choisîmes ensuite pour accompagner la caravane de Abu Ibrahim à Takhaar. La


caravane était la plus grande à être entré en Afghanistan, et transporta avec elle ce que
personnes de pouvait imaginer comme appareils, médicaments et chaussures. Elle
contenait aussi vingt et un Arabes qu'Abu Ibrahim selectionna dans de nombreux
camps. La caravane avait aussi deux autres docteurs, Dr. Abu Dardaa' Al-Misri et Dr.
Muhammad Umar Al-Iraqi. Lors de leur arrivée à Takhaar, ils eurent un cours médicale
à donner à un groupe d'Afghans et les entrainèrent comme infirmiers. Il soignait
seulement les patients après leur avoir pris leur paquet de cigarettes et leur en avoir fait
une condition pour ses soins.
Dr. Saalih resta à l'hôpital durant 16 mois, mais il recherchait le combat. Il voulait la
mort quelque soit l'endroit ou il pourrait la trouver.

Le Chant du Dr. Saalih

Il répétait tout le temps ces lignes:


"Que voulez vous?
Je veux une simple personne sur le Qur'an,
Qui ne craint ni les menaces ni les promesses,
Qui prennent exemple sur Usaama bin Zaid et Khalid bin Al-Walid.
Son seul souhait est de mourir martyre dans le Chemin d'Allah."

Le Retour de Takhaar

Dr. Saalih retourna de Takhaar en Ramadan 1409 de l'Hégire, mais n'y resta pas. La
Bataille de Jalalabad était féroce, et dans sa période la plus intense. Il y entra pour à la
fois tester ses compétences et satisfaire son appétit, son amour pour le combat.
"Le bruit des armes satisfait mes oreilles,
Et le jaillissement du sang exite mon âme,
Comment puis-je donc être patient face au complot de l'envié,
Et comment puis-je supporter le complot de l'ennemi?"

Il resta à Jalalabad parmi ses frères qui furent engloutis par la terre l'un après l'autre,
jusqu'à ce que le nombre de martyres équivale à quatre vingt dix, incluant de nombreux
soldats de la Terre de Tanjarhaar. En fait, ils étaient la crème de la nation, les meilleurs
de ses enfants - nous les considérons ainsi et nous n'élevons personne au-dessus
d'Allah.

Le traitement du Dr. Saalih

Il disait aux patients que le traitement est la prière, ensuite les médicaments, ensuite la
nourriture.

Le Martyre le 20 Octobre 1989 (20 Safar 1410 AH)

Et ainsi vinrent les bombes qu'Allah décréta pour marquer la fin du voyage. Elles le
saisirent au côté d'un autre frère honorable, Ahmad Al-Mubarak As-Somali, et le voyage
du Docteur Arabe Musulman prit fin, le docteur qui mena la course en Afghanistan,
depuis qu'il fut le premier docteur à y entrer. Le corps qui fut teinté de sang atteignit
Pesharwar et les funéraille avançait dans un cortège digne vers Pabi ou se posait le
cimetière des martyres. Là-bas, Dr. Saalih fut enterré entre ses frères martyrs, Arabes et
Afghans.

Je pleure pour toi, sans mentir, la douleur ne part pas,


O toi, qui rencontre le sourire éternel des Houris,
Si toutes les blessures de mon cœur étaient guéries,
La blessure que tu a causé, O Docteur, ne guérira jamais,
Lorsque tu étais ouvert déchiré, nous écrasions toute la victoire,
Si seulement mes gens savaient ce que nous avons anéanti.

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