Exos Algebre Lineaire

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17 septembre 2002 17 septembre 2002

Plus généralement, montrer que :


rg f = rg f 2 + dim(Ker f ∩ Im f )
TD1 Algèbre linéaire
7. dim E = n. Soit f ∈ L(E) tel que f n+1 = 0, montrer f n = 0.
8. (X 2000) dim E = n. Soit f ∈ L(E) tel que f n = 0. Montrer que
PC*2 si F est un sous espace de E non réduit à {0} et stable par f alors
dim f (F ) < dim F .
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Soient f1 , . . . , fn n endomorphismes de E tels que fin = 0 et qui com-
mutent deux à deux. Montrer que f1 ◦ f2 ◦ · · · ◦ fn = 0.
Sauf mention contraire tous les espaces vectoriels considérés sont de di- 9. (Centrale 98) Soient E, F, G 3 R-espaces vectoriels :
mension finie sur un corps K précisé si nécessaire. u ∈ L(E, F ) v ∈ L(F, G) w = v ◦ u

(a) On suppose que w est un isomorphisme. Montrer que v est surjec-


1 Exercices généraux tive, u injective et F = Im u ⊕ Ker v.
1. (Centrale 98) Soit : (b) On suppose satisfaites les trois conditions de la question précé-
dente. w est-il un isomorphisme ?
En = {P ∈ C[X], (X n + 1)P (X) = P (X 2 )} 10. (X 2000) Soient f g ∈ L(E), montrer que :

(a) Montrer que c’est un sous espace de C[X]. dim Ker g ◦ f ≤ dim Ker f + dim Ker g

(b) Que dire du degré de P ∈ En . 11. Soit u ∈ L(E), montrer que :


(c) dimension de En et conclusion. dim Ker u2 ≤ 2 dim Ker u
2. (Mines 98 et 99) Soit E un R-espace vectoriel
S et (Ei )1≤i≤p des sous
espaces tous différents de E. Prouver que Ei 6= E. 12. (Mines 98) Soit M ∈ M4 (R) telle que M 2 = 0. Prouver que rg(M ) ≤ 2.
3. Soit (x) un système de n vecteurs de rang s dont on extrait un système 13. dim E = n. Soit f ∈ L(E) tel que f n = 0 et f n−1 6= 0. Montrer que les
de n0 vecteurs de rang s0 , prouver n − s ≥ n0 − s0 . sous espaces stables par f sont les Ker f k pour k ∈ {0, 1, . . . , n}.
4. Démontrer par récurrence descendante sur p que deux sous espaces de 14. Montrer que les matrices de rang 1 sont celles de la forme X t Y où X, Y
E de même dimension p ont un supplémentaire commun. sont des matrices colonnes non nulles. Donner un résultat analogue pour
celles de rang 2.
5. (X 2000) Soit α = e2iπ/5 .
15. (Centrale 98) Soient E et F deux R-espaces vectoriels de dimension
K = {a + bα + cα2 + dα3 , (a, b, c, d) ∈ Q4 } finie. Soit (Ei )1≤i≤n une familleQde sous espaces de E. On définit une
application φ de L(E, F ) dans ni=1 L(Ei , F ) par :
Montrer que K est un corps.
h 7→ (h|E1 , . . . , h|En )
6. Soit f ∈ L(E), montrer que : Pn
Prouver que φ est injective si et seulement si E = i=1 Ei . A quelle
2
rg f = rg f ⇔ E = Ker f ⊕ Im f condition est-t-elle surjective ?

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16. (Dimension quelconque) Soient f, g ∈ L(E) tels que pour tout − →x de 23. (Dimension quelconque). Soit f ∈ L(E) tel qu’il existe deux scalaires
E, le système (f ( −

x ), g( −

x )) soit lié. Montrer qu’en général (à préciser) distincts a et b vérifiant (f − aId) ◦ (f − bId) = 0.
le système (f, g) est lié dans L(E).
(a) Etablir l’existence de λ et µ tels que λ(f −aId) et µ(f −bId) soient
17. Soit f ∈ L(E, F ), E 0 un sous espace de E, F 0 un sous espace de F . des projecteurs.
Montrer les relations :
(b) Prouver que Im(f − bId) = Ker(f − aId).
dim(f (E 0 )) = dim E 0 − dim(E 0 ∩ Ker f ) (c) Calculer f n pour n ∈ N.
(d) Si ab 6= 0, prouver que f ∈ GL(E) et calculer f n pour n ∈ Z.
dim(f −1 (F 0 )) = dim E − rg f + dim(F 0 ∩ Im f )
24. f, g ∈ L(E). On suppose que :
18. Soit f ∈ L(E, F ), g ∈ L(F, G), h ∈ L(G, H) . Prouver les relations :
f + g = Id et rg f + rg g ≤ n = dim(E)
rg f + rg f − dim(F ) ≤ rg g ◦ f ≤ min(rg f, rg g)
Démontrer que f et g sont des projecteurs tels que f ◦ g = g ◦ f = 0.
rg(g ◦ f ) + rg(h ◦ g) ≤ rg g + rg(h ◦ g ◦ f ) Généraliser à un nombre fini d’endomorphismes vérifiant des propriétés
analogues.
19. f, g ∈ L(E, F ). Montrer les inégalités :
25. Soient L1 et L2 deux sous espaces de L(E) tels que :
| rg f − rg g| ≤ rg(f + g) ≤ rg f + rg g
L(E) = L1 + L2
20. Prouver que : et
∀(f, g) ∈ L1 × L2 , f ◦ g + g ◦ f = 0
rg(f + g) = rg(f ) + rg(g) ⇔ Im f ∩ Im g = {0} et E = Ker f + Ker g
Montrer que L1 = 0 ou L2 = 0.
21. (Dimension quelconque). Prouver que f ∈ L(E) commute avec un pro- 26. Soit u ∈ L(E, F ), v ∈ L(F, E). Prouver que deux propriétés entrainent
jecteur p si et seulement si Ker f et Im f sont stables par p et qu’il la troisième :
suffit, pour cela, d’avoir : i) u◦v◦u=u
ii) v◦u◦v =v
f (y) ∈ Ker p ⇒ y ∈ Ker p et f (y) ∈ Im p ⇒ y ∈ Im p iii) rg u = rg v

22. (Mines 2001, dimension quelconque) Soient p et q deux projecteurs de 27. (Mines 2000)Soit E un espace vectoriel de dimension n sur K et F un
E tels que p ◦ q = 0. Soit r = p + q − q ◦ p. sous espace de dimension p. Calculer la dimension de :
(a) Montrer que r est un projecteur. V = {u ∈ L(E), / F ⊂ Ker u}
(b) Montrer que :
Ker r = Ker p ∩ Ker q 28. Etudier le rang des endomorphismes de L(E) définis par :
Im r = Im p + Im q v 7→ v ◦ u v 7→ u ◦ v v 7→ u ◦ v ◦ u
(c) Montrer que Im p et Im q sont en somme directe. où u est un endomorphisme donné.

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29. Soit f une application non constante de Mn (C) dans C telle que, pour 37. Quels sont les endomorphismes de E qui commutent avec tous les en-
tout couple de matrices, on ait : domorphismes de E, avec tous les automorphismes de E ?
38. dim E = 3. Trouver les f ∈ L(E) tels que f 4 = f 2 .
f (A B) = f (A) f (B)
39. Soit A ∈ Mn (R) telle que A2 = −In . Que vaut Tr A ?
Montrer que f (A) = 0 si et seulement si A est singulière. 40. Montrer que tout hyperplan de Mn (K) contient au moins une matrice
30. (X 2001) On prend P et Q dans R[X]. deg P = a et deg Q = b. Montrer inversible.
l’équivalence des deux propositions suivantes : 41. E = Rn [X], (a, b) ∈ N2 tels que a < b. Soit f l’endomorphisme de E
i) Il existe U et V dans R[X] tels que U P + V Q = 1. défini par :
P 7→ X 2 P ” − (a + b − 1)XP 0 + abP
ii) La famille (P, X P, . . . , X b−1 P, Q, X Q, . . . , X a−1 Q) est libre.
Trouver les dimensions de l’image et du noyau de f . En déduire les
31. Noyau, image de l’endomorphisme de R3 [X] défini par : solutions de
X 2 P ” − 2XP 0 + 2P = Q
P 7→ (X 4 − 1) P (X) mod X 4 − X
où Q est donné de degré au plus trois en fonction des coefficients de
32. Soient A et B deux polynômes non constants de C[X] de degrés respec- Q?
tifs n, m. Etudier le rang de l’application linéaire de Cm−1 [X]×Cn−1 [X] 42. (X 2000) Soit X une partie finie, non vide, d’un espace vectoriel com-
dans Kn+m−1 [X] définie par : plexe E telle que 0 6∈ X. Construire une forme linéaire f ∈ E ∗ telle
que Y
(U, V ) 7→ A U + B V f (x) 6= 0
x∈X
33. (X 2001) Soient A, B deux matrices carrées de taille n telles que A + .
cB soit nilpotente pour n + 1 valeurs de c, montrer que A et B sont 43. Montrer que tout endomorphisme est somme de deux automorphismes.
nilpotentes. 44. Si u ∈ L(E), il existe v ∈ GL(E) tel que v ◦ u soit un projecteur.
34. A, B ∈ Mn (R). Noyau, image de l’endomorphisme de R défini par : 45. (Mines 99) Calculer M 2 où M = (aij )1≤i,j≤n est définie par ai,j = Cji−1
quand j ≥ i − 1 et 0 sinon.
X 7→ X + Tr(A X) B 46. Toutes les matrices carrées considérées sont de même taille n. Si A =
n
(ai,j ) 1≤i≤p est une matrice rectangulaire et M une matrice carrée, on
35. (CCP 99) Calculer A avec : 1≤j≤q
note A ⊗ M la matrice bloc :
 
1 1 0
A = 0 1 1 (aij M )
1≤i≤p
0 0 1
1≤j≤q

36. (CCP 99) Soient A et B des matrices carrées de taille n telles que : Prouver que, si les matrices rectangulaires A et B sont multipliables
dans le bon ordre :
A B = 0 et A + B inversible (A ⊗ M ).(B ⊗ In ) = AB ⊗ M (A ⊗ In ).(B ⊗ M ) = AB ⊗ M
Montrer que rg A + rg B = n. En déduire le rang de A ⊗ M en fonction de ceux de A et M .

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47. (CCP 97) Trouver L triangulaire inférieure et U triangulaire supérieure Etudier le rang de la matrice suivante et donner une relation de liaison
unipotente telle que :   entre ses lignes puis entre ses colonnes :
1 0 1  
 1 1 0  = LU 2 −1 1 3 4
0 1 1  2 −1 2 1 4 
 
 2 −3 1 2 −2 
 
48. (CCP et Mines 98) Soit E un K-espace vectoriel de dimension n,  1 0 1 −2 −6 
 
(φi )1≤i≤p p formes linéaires sur
T E. Montrer que les (φi ) sont indépen-  4 −1 3 −1 −8 
dantes si et seulement si dim 1≤i≤p Ker φi = n − p. 1 2 1 −1 0
49. (Mines 98) Montrer que le commutant d’une matrice A ∈ M2 (R) est
un sous espace de dimension 2 ou 4. 2. (avec Maple) Donner une base du sous espace de R4 engendré par le
50. (Centrale 2000) Soit N le sous espace de Mn (K) engendré par les système de vecteurs dont la matrice, dans la base canonique, est :
matrices nilpotentes.  
2 1 3 3
(a) Montrer que, dans un anneau (A, +, ×), la somme et le produit  −3 2 −1 −1 
de deux éléments nilpotents qui commutent est nilpotent.  
 4 −1 2 1 
(b) Montrer que Eij ∈ N pour i 6= j. −1 2 −3 −7
(c) Montrer que Eii − Ejj ∈ N .
(d) Comparer N et l’ensemble des matrices de trace nulle. Meme question dans R5 avec :
51. (X99) Soit H un hyperplan de Mn (R) qui ne contient aucune matrice  
1 1 0 1
inversible. 1 0 1 2 
 
(a) Montrer que pour toute matrice M ∈ Mn (R), il existe un unique 1 2 −1 0 
 
réel λM tel que M − λM In ∈ H. 2 1 1 −3 
(b) Montrer que M 7→ λM est linéaire. 0 −1 1 1
(c) Calculer λM lorsque M est nilpotente.
On donnera aussi une base d’un supplémentaire de ce sous espace.
(d) Conclure en utilisant l’exercice 50.
3. Rang des matrices (ai,j )1≤i,j≤n

2 Techniques de calcul matriciel ai,j = (i + j + p)2 ai,j = sin(θi + θj )

2.1 Calcul de rangs 4. (Centrale 98) Rang de la matrice :


 
1. (avec Maple) Etudier le rang des matrices suivantes : 1 a b
    a 1 b
2 −1 3 m−2 −4 2 4 b a 1
 −4 m 1   2 1 m−1 1 
   
 −2 1 m   1 2 −3 −2 
10 −5 −6 −1 m+1 2 −3

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2.2 Systèmes linéaires 11. On considère le système non linéaire suivant d’inconnue (X, Y ) ∈ Mn (R)2 :

5. (avec Maple) Etudier les systèmes suivants : 
 XY + Y X = 0
 X2 = Y 2 = 0
 
 x + 2y − mz = 1 

 
 XY 6= 0
x + y + z + t = 3  2x + my − z = 2m2
x + my + z − mt = m + 2

 
 mx − y = 2m − 1 (a) Montrer que, pour n = 2, le système n’a pas de solution.
mx − y − mz − t = −1 

 −x + y + z = 2m (b) Montrer que, pour n = 2r, (r ≥ 2), il y a une solution telle que
rg X = r.
6. (CCP 98) Discuter le système : (c) Etudier le cas où n est impair.
 12. (CCP 99) Soient (a1 , a2 , . . . , an ) et (b1 , b2 , . . . , bn ) deux systèmes de

x + y + z = 1 réels. Etudier le système linéaire (S) de n équations à n inconnues dont
ax + by + cz = 2 l’équation d’indice i ∈ [|1, n|] est :

 3
a x + b 3 y + c3 z = 1
X
n
xj
3 =1
avec a, b, c racines de X − λX + 1 − µ. ai − bj
j=1
7. Etudier les systèmes suivants :
  [Introduire une fraction rationnelle idoine]

 ay + bz + ct = a + b + c 
 ax + by + t = a + b

 

 ax + cz + bt = a  bx + ay + z = a − b 2.3 Inversion de matrices
 bx + cy + at = b
  y + az + bt = a + 1


 
 13. (CCP 2000) Inverser A = [min(i, j)]1≤i,j≤n .
 cx + by + az = c  x + bz + at = a − 1
14. (Mines 2000, CCP 2001) Soit A = (ai,j ) ∈ Mn (C) telle que, pour tout
On discutera suivant la position du point (a, b) ou (a, b, c). i: X
|ai,i | > |ai,j |
8. Résoudre dans Mn (K) : j6=i

t
X + X = Tr(X)A Montrer que A est inversible.
15. (CCP 99) Inverser
9. (TPE 2001) On considère la matrice A = (αi − βj )1≤i,j≤n ∈ Mn (K).  
1 0 ............ 0
(a) Étudier son rang.  ... ... .. 
1 .
(b) Structure et dimension de l’espace des solutions du système A X =  .. 
0 1 . . . . . . .
Y où Y ∈ Mn,1 (K) ?  
. . .. 
 .. . . . . . . . . . . . .
10. (CCP 99) Résoudre dans Mn (R) :  
0 . . . 0 1 1 0
X + Tr(X) A = B 1 ................ 1

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16. Inverser, quand c’est possible :


 
a−b−c 2a 2a
 2b b−a−c 2b 
2c 2c c−a−b

17. a, b, c sont les racines de X 3 − 3X + 1. Calculer l’inverse de :


 
1 1 1
a b c
a2 b 2 c 2

18. Inverse de :  
1 2 3 ... n
0 1 2 . . . n − 1
. 
. ... ... ...
. ... 
. ... ... .. 
 .. . 
0 ............ 1

19. Inverser la matrice (|i − j|)1≤i,j≤n .


20. Soient (a1 , . . . , an ) ∈ (C∗ )n et (b1 , . . . , bn ) ∈ Cn . Inverser, quand c’est
possible, la matrice (mi,j ) définie par mi,j = bi pour i 6= j et mi,i =
ai + b i .
21. A quelle condition sur A, la matrice :
 
2A −4A
A −A

est-t-elle inversible ?
 
22. Calculer l’inverse de la matrice Cij 0≤i,j≤n . On convient que Cij = 0 si
j < i.
h i
1
23. Inverser la matrice i+j .
1≤i,j≤n

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