TD3 Corrigé
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: Grégoire Davrinche
Exercice 1
a) Risque spécifique d’une action (ou risque diversifiable) Le risque spécifique est lié à la
stratégie des dirigeants d’une société émettrice : politique d’investissement, innovation,
mauvaise gestion, etc.
b) Risque systématique (ou risque non diversifiable) Ce risque est appelé aussi risque de
marché. Il est dû au « système » du marché financier dans son ensemble. Toutes les
actions y sont soumises. Il n’est donc pas possible de le réduire par la diversification.
Le PER est un ratio utilisé pour repérer les actions surcotées et les actions sous-cotées.
PER = Cours de l’action / Bénéfice net par action (BNPA) attendu pour l’année en
cours. Le PER varie selon les secteurs d’activité ainsi qu’en fonction de la conjoncture
boursière
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Enseignant : Grégoire Davrinche
Nombre de jours séparant la date du coupon couru (25/10/2013) et la date du 31.12 2013.
La fraction courue du coupon inclut le délai s’écoulant entre la date de négociation et la date
de règlement (3j ouvrés) 6+30+31+3 = 70 jours
Le cours d’une obligation varie en sens inverse du taux d’intérêt. Quand le taux d’intérêt
diminue, le cours d’une obligation s’élève.
encouru.
Mr Firmin possède un portefeuille peu diversifié qui comprend des actions du seul secteur du
pétrole qui sont peu lucratives (rendements assez faibles).
Il détient des OAT ce qui constitue des actifs peu risqués (emprunt d’État).
Portefeuille soumis principalement aux évolutions des cours des stés pétrolières.
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Enseignant : Grégoire Davrinche
Exercice 2
Rendement :
Rentabilité :
Le risque d’une action se traduit par la volatilité de sa rentabilité (ou de son cours boursier).
Cette volatilité se mesure par le calcul de l’écart-type :
Variance action A : (29,34 – 35,54) ^2 + (41,74 – 35,54) ^2 )/ 2 = 38,50 en deux fois
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Enseignant : Grégoire Davrinche
Ecart-type : 12,165
La volatilité d’une action, et donc le risque de celle-ci, ne dépend pas uniquement des
caractéristiques internes de la société. Le risque global d’une action se compose d’un risque
spécifique (performance, qualité du management, secteur d’activité) ET d’un risque
systémique (ou de marché).
Le risque systémique est lié aux fluctuations générales subies par le marché financier et qui
affecte tous les titres (ex : conjoncture économique, situation géopolitique). Le risque
systémique n’affecte pas tous les titres de la même façon. Ainsi, il est possible que l’action
C soit particulièrement sensible à celui-ci.
En l’espèce, il est possible que malgré les bonnes performances économiques de la société C,
celle-ci opère dans un environnement particulièrement sensible susceptible d’affecter son
cours boursier. Contrairement au risque spécifique, le risque systémique n’est pas
diversifiable. Par conséquent, bien que l’actionnaire UNTEL dispose de titres dans plusieurs
secteurs d’activité, il ne peut pas agir sur ce type de risque.
Exercice 3
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Enseignant : Grégoire Davrinche
- Investissement dans des actifs sans risque : l’acquisition d’obligations assimilables au trésor
(OAT) constitue un investissement moins risqué que des actions. Bien que la rentabilité soit
moins importante que pour des actions, celle-ci est plus ou moins certaine. Toutefois, il
demeure un risque de non-paiement (non-solvabilité) et de cours (lié à la hausse des taux
d’intérêts).
- Différence entre les actions ALPHA et BETA : l’action ALPHA présente une rentabilité
supérieure et un risque supérieur à BETA : la rentabilité et le risque vont de pair en finance.
Une rentabilité plus forte implique nécessairement une volatilité de cette rentabilité plus
importante et un risque plus important.
- Différence entre les actions ALPHA et BETA et l’obligation GAMMA : les obligations
constituent des actifs « sans risque ». Par conséquent, leur rentabilité est moins importante,
bien que plus certaine. En l’espèce, il s’agit d’obligation assimilables au trésor (OAT). Le
risque de défaut de paiement (solvabilité) est donc minime.
La différence de rentabilité attendu entre un actif risqué et un actif « sans risque » est
représenté par la prime de risque.
Prime de risque = rentbilité d’un actif risqué – rentabilité d’un actif sans risque
Rentabilité d’un actif risqué = rentabilité d’un actif sans risque + Prime de risque
En l’espèce, l’objectif de LAMBDA est de se constituer une rente. Il n’a donc pas d’objectif
spéculatif particulier. Ce dernier a donc tout intérêt à conserver ses obligations et de profiter
du taux d’intérêt supérieur à celui du marché obligataire.
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Enseignant : Grégoire Davrinche
En cas de cession, l’acquéreur paiera les obligations à un prix plus important, dû à la baisse du
taux d’intérêt. Dans ce cas, le taux de rendement actuariel serait calculé ainsi :
Avec :
Le prix d’acquisition ayant augmenté suite à la baisse des taux d’intérêt, le taux de
rendement actuariel t sera nécessairement inférieur au taux d’intérêt de l’emprunt
obligataire (< 4,5%). Ce taux se rapprochera du nouveau taux fixé par la BCE (4%).