Le Dernier Jour D'un Condamnè

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Fiche pratique Auteur : Victor Hugo Titre et date de publication: Le

dernier jour d'un condamne


, publié en 1829.
Genre : Récit à la première personne ;
adoption des techniques de l’autobiographie, le journal intime
en particulier.
Histoire : Le livre est l’histoire d’un homme qui a été condamné a
mort et, il raconte ce qu’il vit pendant les dernières semaines de
sa vie. Nous ne savons ni le nom de cet homme ni ce qu’il a fait
pour être condamné à mort, mais nous pouvons comprendre et
vivre avec cet homme ce que veut dire être condamnés à mort.
Il nous raconte sa vie en prison ; nous parle de ses sentiments ;
peurs et espoir, de sa famille ; sa fille, sa femme et sa mère. Il
raconte aussi quelques bribes de son passé et cesse d’écrire
quand arrive le moment de l’exécution.
Composition : Le livre comporte trois parties : Bicêtre, la
Conciergerie et la Mairie. Bicêtre : le procès, le ferrage des forçats
et la chanson ; La Conciergerie : le voyage vers Paris, la rencontre
avec la friauche et la rencontre avec le geôlier qui lui demande
les numéros pour jouer à la loterie ; L’Hôtel de Ville : le voyage
dans Paris, la toilette du condamné et le voyage vers la Place de
Grève : l’échafaud.
Personnages : Le condamné à mort / Les
geôliers / Sa fille / Sa femme et sa mère / Le
prêtre. / La foule
Cadre:
Lieux : Les grandes prisons de Paris : Bicêtre, la
Conciergerie et l’Hôtel de Ville.
Durée : Cinq semaines, à partir du moment où le
protagoniste est condamné à mort jusqu’au
moment où il monte sur l’échafaud.
Thèmes : La peine de mort / La peur / la haine /
la religion / la violence contre les prisonniers /
l’injustice / la justice Enonciation, focalisation :
Le narrateur est le personnage : utilisation de la
première personne. Le narrateur # l’auteur.
Focalisation interne : accès au point de vue du
narrateur et à sa vision des choses et du monde..
Schéma actantiel
Le schéma narratif du récit:
Situation initiale: Le personnage-narrateur menait une vie heureuse
avec sa famille, sa fille Marie, sa femme et sa mère jusqu'au jour du
crime qui a bouleversé sa vie.
NB: Le récit commence in medias RES c'est-à-dire le moment où l'action
est déjà engagée. Puisque le plus important est la contestation de la
peine de mort, l'auteur fait ellipse Le schéma actanciel du récit
de cette situation initiale et passe directement aux faits. Toutefois il nous
est facile de déduire cette situation initiale à travers les flashes back.
(Analepsies, retour en arrière).
Elément perturbateur: Le meurtre commis par le narrateur-personnage.
Péripéties: Le jugement, l'emprisonnement, la condamnation à la peine
de mort, recherche du condamné d'une solution pour préserver sa vie.
Dénouement: Il n'y a pas de dénouement. Le condamné garde l'espoir
jusqu'à quelques moments avant l'exécution, mais à ce moment-là les
bourreaux préparent l'exécution. C'est une clausule ouverte, aux
lecteurs d'imaginer la fin puisque pour l'auteur ce qui compte c'est la
dénonciation de l'horrible peine de mort.
Situation finale: L'auteur a fait l'ellipse
Le livre est l'histoire d'un homme qui a été condamné a mort et, alors, il
se propose d'écrire ce qu'il vit pendant ses dernières semaines de vie.
Nous ne savons ni le nom de cet homme ni ce qu'il a fait pour être
condamné à mort, mais nous pouvons comprendre et vivre avec cet
homme ce que veut dire être condamnés à mort. Cet homme nous dit
tout ce qu'il fait quand il est en prison ; il devient aussi le spectateur de la
scène horrible du ferrage des forçats. Puis il pense au moment où il
devra aller à la guillotine ; il a peur mais il ne veut pas que les autres le
sachent. Il continue à espérer dans la grâce qu'il n'aura jamais. Il nous
parle aussi de sa fille et du jour où il a pu la voir et il nous dit qu'il a été
content parce qu'il a pu la voir, mais il n'est pas content parce qu'elle ne
l'a pas reconnu. Il nous décrit quelque aspect de son passé : une
rencontre avec une jeune fille; il décrit des monuments qu'il a vus. Il
cesse d'écrire quand le moment de l'exécution est arrivée : "Quatre
heures". Le livre est séparé en trois parties : Bicêtre, la Conciergerie et la
Mairie qui sont elles-mêmes séparées en trois parties : Bicêtre : le procès,
le ferrage des forçats et la chanson ; la Conciergerie : le voyage vers
Paris, la rencontre avec la friauche et la rencontre avec le geôlier qui lui
Composition de l’œuvre.
Le livre est découpé en 49 chapitres de longueurs très variables allant d'un
paragraphe à plusieurs pages. Victor Hugo rythme ainsi la respiration du lecteur et lui
fait partager les états d'âme du condamné, ses éclairs de panique et ses longues
souffrances. On distingue trois lieux de rédaction Bicêtre où le prisonnier évoque son
procès, le ferrage des forçats et la chanson en argot. C'est là qu'il apprend qu'il vit sa
dernière journée. La Conciergerie qui constitue plus de la moitié du livre. Le
condamné y décrit son transfert vers Paris, ses rencontres avec la friauche,
l'architecte, le gardien demandeur de numéros de loterie, le prêtre, sa fille. On
partage ses souffrances, son angoisse devant la mort, sa repentance, sa rage et son
amertume. Une chambre de l'Hôtel de Ville où sont écrits les deux derniers chapitres,
un très long relatant sa préparation et le voyage dans Paris jusqu'à la guillotine,
l'autre très court concernant les quelques minutes qui lui sont octroyées avant
l'exécution. On remarque aussi plusieurs rétrospectives qui sont souvent des chapitres
: Chapitre II : Le procès Chapitre IV et V : le transfert et la vie quotidienne à Bicêtre
Chapitre XIII et XIV : le ferrage et le départ des forçats Chapitre XXVIII : le souvenir de
la guillotine Chapitre XXXIII : Pepita Descriptions présentes : celle de Bicêtre au
chapitre 4 celle du cachot au chapitre 10 celle de l’Hôtel de Ville au chapitre 37
celle de la place de Grève au chapitre 3 Diverses informations : chapitre 8 : l’homme
compte les jours qu’il lui reste à vivre chapitre 9 : l’homme pense à sa famille chapitre
13 :le ferrage des forçats chapitre 16 : chanson d’une jeune fille lorsque l’homme
séjourne à l’infirmerie chapitre 22 : transfert du prisonnier à la Conciergerie chapitre
23 : rencontre du successeur au cachot de Bicêtre chapitre 32 : demande du
gendarme par rapport aux numéros de la loterie chapitre 42 : rêve avec la vieille
dame chapitre 43 : le condamné voit une dernière fois sa petite fille qui ne le
reconnaît pas chapitre 48: transfert à l’Hôtel de Ville toilette du condamné on
emmène le prisonnier à la guillotine.
Résumé du chapitre I : Le roman s’ouvre par une réflexion sous forme d’un
monologue interne : Interprété dans sa cellule de Bicêtre, le narrateur se
rappelle son passé de liberté cependant il se trouve prisonnier de l’idée de
sa condamnation à mort. Cette pensée l’obsède et infecte sa vie. Elle est
présentée comme une femme à deux bras qui le secoue, hante ses rêves et
le poursuit partout
. Résumé du chapitre II : Récit de la proclamation de la condamnation à
mort : Le narrateur relate les événements passés le jour de la proclamation
de sa condamnation à mort. Il décrit aussi les juges, les jurés, la salle
d’audience, l’atmosphère qui y régnait et les gens qui ont assisté à son
procès. Séduit par les lumières, par les couleurs, par les bruits, le narrateur
chante la vie à travers ses sensations et ses impressions dans une ambiance
totalement contradictoire. Alors qu’il semble apprécier la vie dans toutes ses
dimensions, les jurés le condamnent à mort et brisent son espoir. Tout
redevient noir et triste à ses yeux.
Résumé chapitre III Retour au monologue interne : Le narrateur se livre à
une réflexion sur le bien-fondé de sa condamnation à mort. Il estime que les
humains sont tous des condamnés à mort. Ce qui diffère c’est la manière et
le temps.
Résumé chapitre IV Retour au récit de l’incarcération à Bicêtre : L’arrivée à
Bicêtre. En attendant son pourvoi (=recours auprès d'une juridiction
supérieure contre la décision d'un tribunal) en cassation, le narrateur est
conduit à la prison de Bicêtre. De loin le prison ressemble à un château de
roi mais de plus près elle est délabrée(=en ruine, dans un très mauvais état)
et vétuste (=qui porte les marques de la vieillesse). Résumé
Résumé du chapitre V
Suite du récit de l’incarcération à Bicêtre : Lorsque le narrateur est
arrivé à Bicêtre, les gardes lui ont défendu tout objet tranchant qui
pourrait servir à un suicide puis ils lui ont remis une camisole. Durant les
premiers jours de ses séjours à Bicêtre le narrateur a été bien traité mais
battu par la suite comme n’importe quel prisonnier. Cependant
certaines faveurs lui ont été acceptées comme le papier, l’encre, les
plumes et une lampe. De même, il pouvait sortir dans la cour chaque
dimanche, ainsi il a côtoyé les autres prisonniers et a appris leur argot.
Résumé du chapitre VI Alors le narrateur a décidé de noter son journal
de châtiments. L’écriture devient une justification à la vie terne et
monotone de la prison. Il décide d’écrire pour communiquer ses
souffrances morales afin d’amener les décisions a abolir la peine de
mort. Il réalise à qu’ il s’attache à la vie. Résumé du
chapitre VII Le narrateur s’attarde sur sa situation et espère qu’on
s’intéresserait un jour à son cas. Mais l’idée de sa condamnation
continue de l’obséder et le torturer
Résumé du chapitre VII Le narrateur s’attarde sur sa situation et espère
qu’on s’intéresserait un jour à son cas. Mais l’idée de sa condamnation
continue de l’obséder et le torturer
Résumé du chapitre VIII En attendant son pourvoi en en cassation, le
narrateur passe son temps à compter les jours qui lui restent à vivre, il lui
reste donc six semaines.
Résumé du chapitre IX Le narrateur regrette de laisser derrière lui sa
femme, sa mère et surtout sa fille de trois ans sans protection et sans
ressources.
Résumé du chapitre X Le narrateur décrit sa cellule, c’est une petite
pièce à quatre murs en pierre avec une voûte et une petite porte en
fer où il y a une petite ouverture servant de fenêtre. Il y a aussi un
matelas en paille. A l’extérieur il y a un couloir qui relie les autres cellules
et un garde permanent
Résumé du chapitre 11 Pour passer le temps le narrateur lit et tente de
comprendre les inscriptions et les dessins sur les murs de sa cellule. Attiré
par des mots écrits par un sous-officier guillotiné pour ces idées
républicaines, il est pris de panique à la vue de l’échafaud dessiné sur
le mur.
Résumé du chapitre 12 : Le narrateur découvre les noms de quatre
criminels célèbres passés par la même cellule. Les sont écrits à coté du
nom de Papavoine, un criminel qui tuait les enfants. Il est alors pris de
terreur à l’idée de la mort et du tombeau.
Résumé du chapitre 13 Récit des préparatifs au départ des forçats pour Toulon : Le narrateur
raconte qu’un jour la prison était très agitée par le départ des forçats pour Toulon, Mis dans une
autre cellule pour suivre ce spectacle à travers une fenêtre, le narrateur s’attarde sur la
description de la grande cour de Bicêtre, des bâtiments vétustes, des fenêtres grillées et
principalement sur les visages des prisonniers qui regardent à travers ces fenêtres. Le spectacle
du départ commence à midi avec l’entée (=greffer) d’une charrette transportant des chaînes
servant à attacher les forçats et portant les habits qu’ils vont mettre pour le départ. Ensuite, les
argousins étendent ces chaînes dans un coin de la cour. Quand ce travail est fini, l’inspecteur
donne l’ordre au directeur pour laisser enter les forçats dans une petite cour où ils sont acclamés
par les prisonniers / spectateurs. Puis on les présente à l’appel après leur avoir fait passer une visite
médicale. Au moment où les forçats se préparent pour mettre les vêtements du voyage, une
pluie torrentielle commence à tomber. Accablés de froid dans leur nudité,
les forçats chantent leurs malheurs. Enfin, on les enchaîne dans des cordons que deux forgerons
fixent à leurs pieds et on leur donne à manger. Ce spectacle désolant rend le narrateur enragé, il
tente de s’enfouir mais il n’arrive pas et s’évanouit sur le champ.
Résumé du chapitre 14 Après s’être transporté à l’infirmerie, le narrateur a repris connaissance, il
s’est enroulé ensuite dans ses draps et sa couverture dont la chaleur lui a donné l’envie de se
rendormir. Mais le bruit de cinq charrettes transportant les forçats le réveille. Conduit par des
gendarmes à cheval et des argousins à pieds, le convoi prend départ pour un voyage de vingt
cinq jours de souffrances et de misères. Emu par ce spectacle désolant, le narrateur préfère la
guillotine à la galère.
Résumé du chapitre 15 Retour au cachot, le narrateur est remis dans son cachot. L’idée de sa
condamnation continue de le torturer moralement au point où il espère obtenir une grâce car il
tient à la vie plus que jamais. Mais il est trop tard.
Résumé du chapitre 16 Quand le narrateur était à l’infirmerie, il avait entendu la voix d’une jeune
fille de quinze ans chanter une chanson où il est question d’assassinat et de mort. Il fut terrifié
parce que tout est prison à Bicêtre, tout lui rappelle la mort.
Résumé chapitre 17 Le narrateur rêve d’évasion mais son rêve ne peut être réalisé, il est
interrompu par l’idée de l’incarcération et de la condamnation.
Résumé du chapitre 19 Le directeur de la prison rend visite au narrateur dans son cachot pour lui
demander s’il se plaint d’un quelconque mauvais traitement. Pris de panique, le narrateur croit
que l’heure de son exécution est venue.
Résumé du chapitre 20 Terrifié, le narrateur imagine la prison comme une sorte de monstre à moitié humain, à moitié
objet qui le torture, le boire et le tue.
Résumé du chapitre 21 A six heures et demi du matin le narrateur a été visité dans son cachot par un prêtre puis par
l’huissier (officier ministériel chargé de signifier les actes de procédure et de mettre à exécution les jugements de la Cour
royale de Paris qui lui apprendre le rejet de sa demande du pourvoi en cassation et son transfert à la Conciergerie.
Résumé du chapitre 22 Le narrateur quitte son cachot et se fait conduire dans la voiture qui l’a ramené à Bicêtre vers
Paris, le convoi arrive à Paris vers huit heures et demi du matin. La foule, avide de sang, s’est déjà attroupée pour ne pas
manquer l’exultation
. Résumé du chapitre 23 Une fois arrivé au Palais de Justice, le narrateur s’est senti investi d’une certaine liberté qui n’a
pas tardé à disparaître à la vue des sous-sols. Remis par l’huissier au directeur, le narrateur a été enfermé dans un
cabinet en compagnie d’un autre condamné âgé de
55 ans et qui attend à son tour son transfert à Bicêtre. Après avoir entendu l’histoire du vieux, le narrateur a échangé, par
peur, sa redingote contre la veste du vieillard. Enfin il est reconduit à une chambre dans l’attente de son exécution.
Résumé du chapitre 24 Le narrateur regrette amèrement l’échange de sa redingote qui n’était que par peur.
Résumé du chapitre 25 Le narrateur est amené ensuite à une cellule où on lui a donné une table, une chaise et tout pour
écrire. Mais on a installé avec lui un gendarme pour empêcher toute tentative du suicide.
Résumé du chapitre 26 Le narrateur a écrit une lettre à sa fille dans laquelle il exprime toute sa douleur et son amertume.
Il accuse les hommes de vouloir laisser une enfant de trois ans orphelin. L’attente de l’exécution semble exercer un effet
terrifiant sur le narrateur qui espère un miracle pour le sauver.
Résumé du chapitre 27 Le narrateur est pris dans un tourbillon de peur et de terreur au point où il n’ose pas écrire le mot «
guillotine ». il imagine que son exécution sera atroce.
Résumé du chapitre 28 Ayant déjà assisté à une exécution, le narrateur imagine comment sera la sienne. Il croit que les
préparatifs ont déjà commencé par le graissage de la rainure.
Résumé du chapitre 29 Dans un moment de délire, le narrateur espère la grâce royale mais en vain
Résumé du chapitre 30 : Le prêtre est revenu consoler le narrateur et l’assister dans ces derniers moments. Le prêtre qui
exerce cette fonction depuis des années se fait renvoyé par le narrateur qui veut rester seul pendant sa réflexion.
Résumé chapitre 31 Dans ces derniers moments de retranchement, l’architecte de la prison est entré dans la cellule où
se trouve le narrateur pour prendre des mesures afin de rénover les murs l’année suivante puis il échange des propos
avec le narrateur avant de se faire renvoyé par le gendarme.
Résumé du chapitre 32 : Le gendarme chargé de surveiller le narrateur a été échangé par un autre, un superstitieux et
mordu des loteries. Il supplie le narrateur de le visiter dans ces rêves, une fois mort, pour lui donner des numéros
gagnants. Le narrateur lui demande en échange ses vêtements en vue d’une éventuelle évasion, mais le gendarme
ridicule refuse et le désespoir regagne le narrateur.
Résumé du chapitre 33 Le narrateur sentant l’heure de la mort approcher se réfugie dans le rêve. Il retrouve des
souvenirs d’enfance et de jeunesse en compagnie de sa bien-aimée la petite
Espagnole Pepa. Il garde surtout le souvenir d’une soirée passée ensemble où ils sont échangés des bises.
Résumé du chapitre 34 Le narrateur retrouve dans le souvenir ses années d’innocence mais il revoit en crime et tente de
se repentir. Malheureusement il n’a pas le temps de le faire. Il en pense qu’à son heure qui approche.
Résumé du chapitre 35 Le narrateur envie les gens ordinaires qui vaquent à leurs taches quotidiennes.
Résumé du chapitre 36 Le narrateur se rappelle le jour où il est allé voir la cathédrale
Notre-Dame de Paris. Au moment où il est arrivé au sommet de la tour, la cloche a sonné
et a fait trembler tout le toit. Heureusement il a évité une chute mortelle.
Résumé du chapitre 37 Le narrateur revoit l’Hôtel de Ville dont l’aspect triste lui rappelle la
Grève au moment des exécutions avec les rassemblements des spectateurs.
Résumé du chapitre 38 L’heure de l’exécution approche, il ne lui reste que deux heures et
quarante cinq minutes. Le narrateur ressent alors des douleurs physiques atroces.
Résumé du chapitre 39 Le narrateur imagine comment il va vivre le moment de son
exécution. Il vit ce moment par prévision. Mais le fait d’y penser le fait souffrir davantage.
Résumé du chapitre 40 Poussé par son instinct de survie , le narrateur pense au roi Charles
X en espérant une éventuelle grâce.
Résumé du chapitre 41 Le narrateur décide d’affronter la mort avec courage. Il imagine
alors ce que sera sa vie après la mort. Cela pourrait être des abîmes de lumières sans fin ou
des gouffres hideux où tout sera noir et où le narrateur tombera sans cesse. Il imagine aussi
les morts pourraient se rassembler dans la place de la Grève pour assister à l’exécution du
bourreau par un démon. Le narrateur voudrait savoir ce qu’il adviendra de son âme après
la mort. Dans ce moment de crise à l’approche de l’exécution le narrateur réclama un
prêtre pour soulager sa douleur
Résumé du chapitre 42 Après l’arrivée du prêtre, le narrateur a dormi pendant quelques
instants. Il a fait alors un rêve étrange : il rêve qu’il était chez lui avec des amis, qu’ils
avaient parlé de quelque chose qui les avait effrayés puis ils avaient entendu un bruit dans
la maison, c’était une vielle femme qui s’était cachée dans la cuisine. Au moment où il a
rêvé que la vielle le mordait, il s’est réveillé puis on lui a annoncé la présence de sa fille.
Résumé du chapitre 43 Malheureusement sa fille ne l’a pas reconnu. Elle ne l’a pas vu
depuis un an. Il a tenté
de lui faire comprendre qu’il est son vrai père mais la fille ne l’a pas cru. Rien ne le rattache
à présent à la vie. Il se laisse conduire à la mort docilement.
Résumé du chapitre 44 Pendant l’heure qui lui reste à vivre le narrateur se ressaisit et revoit dans
son esprit comment sera son exécution. Il pense au bourreau, à la foule, aux gendarmes et à la
place de Grève.
Résumé du chapitre 45 Il imagine la foule en train de l’applaudir, une foule insensible à ses
souffrances. Il pense à ce lieu fatal qui est la place de Grève et à toutes les têtes qui
tomberaient après lui dans l’indifférence totale.
Résumé du chapitre 46 Il pense à sa fille qui l’a déjà oublié et veut lui écrire une histoire.
Résumé du chapitre 47 Note : Le narrateur n’avait pas le temps pour écrire son histoire.
Résumé du chapitre 48 L’heure de l’exécution est arrivé, on demande au narrateur de se
préparer mais il se sent faible. On l’a emmené dans une chambre au rez-de-chaussée du palais
de Justice où son bourreau avec ses deux valets l’attendait. On lui a coupé les cheveux puis on
lui a attaché les mains derrière le dos et on a coupé le col de sa chemise ensuite on lui a lié les
deux pieds puis on lui a noué les deux manches de sa veste sur le menton. On l’a pris sous les
aisselles pour le conduire à la guillotine. La foule est là qui attend hurlante. Les gendarmes, les
soldats sont aussi là pour accompagner le condamné. Mis dans une charrette avec le prêtre, le
narrateur frémit de peur devant cette foule enragée. Sur le chemin qui mène à la place de
Grève la foule s’est attroupée. Sous une pluie fine la charrette passe par le pont- au- Change,
par le quai aux Fleurs puis par la coin du Palais. Attiré par une Tour, le narrateur demande au
prêtre des informations sur cet édifice. Ce dernier lui a dit qu’elle s’appelle crucifix et le baise
pour avoir du courage à affronter la foule qui semble l’effrayer plus que la mort. Passant par le
quai, le narrateur entre dans une sorte d’ivresse qui enveloppe son esprit et le coupe de la
réalité au point où il ne distingue plus rien. Son corps commence à sentir la mort. Tout défile
devant ses yeux sans qu’il puisse y accorder la moindre attention. Seule la voix de la foule se fait
entendre. Enfin la charrette arrive à la place de Grève, le narrateur demande alors une dernière
faveur : écrire ses dernières volontés.

Résumé du dernier chapitre 49 Poussé par son instinct de la survie, le narrateur supplie un
commissaire chargé de suivre l’exécution de lui accorder cinq minutes dans l’espoir d’avoir une
grâce au dernier moment. Malheureusement on est venu le chercher à quatre heures de
l’après-midi pour l’exécuter. Fin
Arguments pour la peine capitale _
Un meurtrier prive un individu de sa vie. De quel droit et au nom de quoi
? _ Aucun individu ne peut se permettre d'une façon arbitraire de tuer, violer, etc.
. _ la peine de mort n'est pas un moyen de répression mais une forme de prévention ou tout du
moins de dissuasion.
_ Si la vie est sacrée pourquoi laisser le droit a certaines personnes d'en faire ce qu'elles veulent
?
_ En quoi une société se discrédite en adoptant la peine de mort ? _. Les crimes commis qui font
mériter la peine de mort permettent-ils encore de considérer l’assassin comme un être humain ?
Les droits de l’homme ne peuvent par conséquent plus être invoqués quand on parle de peine
de mort.

La question _ Les erreurs judiciaires : il ne faut pas non plus exagérer. Ils sont totalement fiables. O
de la condamnation des innocents n’est pas celle de la peine de mort, mais de la faillibilité de la
justice. _. La peine de perpétuité est tout aussi inhumaine : c’est condamner à vivre, tout en
sachant qu’on ne sortira jamais. En prison à perpétuité, le condamné perd le peu d’humanité
qui lui restait, et devient un animal.
_. Un meurtrier, un violeur etc. n’a jamais l’impression d’avoir fait du mal, on ne peut attendre
qu’il mette lui-même un terme à ses jours
_. Il n’existe aucune garantie que les condamnés à mort ou à perpétuité (selon les pays) ne
commettront pas à nouveaux leurs crimes s’ils sortent, même très vieux. Mieux vaut supprimer
totalement cette probabilité, même si elle est infime. 4. mieux vaut une erreur judiciaire et la
condamnation à mort d’un suspect, que la mort de nouvelles victimes qui n’auront même pas
eu la chance de passer devant un tribunal. Il y aura toujours plus de victimes de récidivistes
libérés après une peine plus ou moins longue, que de condamnés à mort par erreur. _. Pour un
criminel qui deviendra un ange, combien seront libérés sous serment et recommenceront une,
dix, cent fois avant d’être repris ?
Réaliser par : Abdelaziz Ou-maaou
Pour: 1 baccalauréat
Bonne chance

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