Rapport CCGPO
Rapport CCGPO
Rapport CCGPO
Contribution des
outils de contrôle
de gestion a la
performance des
organisations
1
Remerciements
Ce mémoire n’a pas toujours été un long fleuve tranquille… Pour le réaliser, J’ai
eu la chance d’échanger avec de nombreux acteurs de multiples façons.
Dans ces quelques lignes, je tiens à remercier tous ceux qui m’ont aidé à
préciser mes objectifs, à écarter les obstacles, et qui m’ont supportée pendant les
passages difficiles.
Enfin, j'adresse mes remerciements à mes parents qui ont toujours apprécié mes
capacités et mes compétences et qui m'ont encouragée tout au long de mes
études et qui ont toujours valorisé mon ambition et ma rigueur. Aucune phrase,
en ce monde, ne saurait exprimer ma reconnaissance et ma profonde gratitude.
Une pensée particulière pour mes amis qui m’ont vraiment aidé à faire ce travail.
2
Merci
Dédicaces
Ce travail est dédié :
A Dieu source de toute connaissance, clémence et miséricorde ;
A à mes parents pour exprimer mon amour sincère et ma profonde gratitude pour l’éducation
qu’ils m’ont donnés, ainsi leurs dévouements et leurs soutiens précieux ;
A à mes frères et ma sœur et mes amis qui m’ont soutenu lors de la réalisation de ce travail ;
A mon encadrante Mr KHARBOUCH Omar dont la compétence et la patience m’ont inculqué
la passion du travail.
3
Liste des figures
Figure 1 : le triangle du contrôle de gestion
5
4
Tableau 6: Méthode ABC (activity-based costing)
38
Tableau 7: tableau bord financier
43
Tableau 8 : Etat de soldes de gestion
45
Tableau 9 : Capacité d’autofinancement
49
Tableau 10 : Tableau bord économique
49
5
ROI: Return on Investment
ROA: Return on assets
R : Réalisation
P : Prévision
TN : trésorerie nette
TP : tableau de bord
VA : valeur ajoutée
Sommaire
Remerciement I
Dédicace II
Les abréviations III
Liste des figures IV
Liste des tableaux IV
Sommaire V
Introduction générale : VI
Chapitre 1 : Les fondements théoriques du contrôle de gestion 1
6
Section 2 : Les niveaux du contrôle de gestion et son processus
Section 3 : Les différents outils du contrôle de gestion
Conclusion générale 52
Bibliographie 54
Table des matières 61
Introduction générale
Dans un contexte marqué par la mondialisation et la concurrence intensive , le contrôle de
gestion ne peut être déconnecté du management des organisations , en mettant en œuvre des
nouvelles stratégies ,toute en assurant un pilotage des organisations en adéquation avec les
nouvelles stratégies .mais il reste impossible sans un travail préalable de hiérarchisation des
axes de performance ,cependant pour atteindre la performance souhaitée les organisations
doivent faire des choix stratégiques optimaux ,cela nécessite un suivi des objectifs , et qui dit
suivi ,dit pilotage et le contrôle de gestion , ce dernier est considéré comme l’outil le plus
efficace à améliorer la performance des organisations , et pour contrôler les stratégies ,choix
et objectifs des organisations il faut utiliser des instruments tels que : la comptabilité avec
deux composantes générale et analytique, la gestion budgétaire, le tableau de bord....
L’histoire du contrôle de gestion a commencé au début de 20émé siècle par Henry Fayol dans
sa citation « prévoir, organiser, commander, coordonner, et contrôler » dans sa théorie
7
administration industrielle et générale en 1916. Le concept du contrôle de gestion était un
concept statique, un moyen de surveillance, c'est-à-dire contrôler des événements déjà
produits, mais aujourd'hui le concept du contrôle de gestion a évolué pour prendre la place "
pilotage de performance" il définit comme : « une démarche permettant à une organisation
de piloter la réalisation progressive des objectifs de performance, tout en assurant la
convergence des actions engagées par les différentes entités de sa structure ».1 donc cette
définition et plusieurs définitions montrons que le contrôle de gestion est un outil de pilotage
des performances de l’organisation et une aide pour prendre des décisions optimales et
performantes.
Donc l’objet de cette recherche consiste à étudier et résoudre le problème théorique c'est-à-
dire l'impact des outils du contrôle de gestion sur la performance, et de savoir s'il existe une
relation entre le contrôle de gestion et la performance. L’illustration sera faite à partir d'une
validation empirique dans le contexte d’une coopérative industrielle.
Notre problématique s'articule autour de la question suivante :
Comment les outils de contrôle de gestion contribuer à l’amélioration de la performance de
l’organisation ?
1
Giraud F. & Saulpic O. & Nauleau G. & DELMOND M.H. & BESCOS P.L (2004), “Contrôle de
8
objectifs de ce dernier, jusqu'à arriver à la vérification de la relation entre le contrôle de
gestion et la performance par une étude de car dans le cadre des coopératives industrielles.
Plan du travail
Globalement, notre travail se compose de trois grands chapitres et pour pouvoir répondre à
cette problématique,
Dans un premier chapitre nous avons opté pour une méthodologie qui consiste dans un
premier temps à illustrer l’essentiel du contrôle de gestion, à travers une définition détaillée
du ce concept, et une présentation de ses missions et les objectifs, ainsi que les différents
niveaux et outils de ce dernier.
Alors que dans un deuxième chapitre on va traitre les fondements théoriques de la
performance qui vont s’articulent sur les notions de la performance dans la première section,
ensuite dans la deuxième section on va analyser la relation entre le contrôle de gestion et la
performance à travers des études et recherches des auteurs.
Et la troisième section va clarifier les typologies de la performance et leurs indicateurs, et
finalement dans le dernier chapitre, ce chapitre sera consacré à concrétiser tout ce qu’on a vu
dans le premier et le deuxième chapitre et surtout a montré comment le contrôle de gestion et
ses outils ont un impact sur la performance de l’organisation à travers un cas pratique.
9
Chapitre 1 : Les fondements théoriques du contrôle
de gestion
Le contrôle des activités et le domaine du contrôle de gestion qui en découle sont plutôt
corrélés à la phase d’industrialisation de la fin du 19eme siècle et surtout du début du 20eme
siècle. Né de l’évolution du monde technique et économique avec les analyses de Taylor 1905
sur le contrôle de productivité, les recherches de Gantt 1915 sur les charges de structure et les
choix de General Motors 1923 et de Saint Gobain 1935 pour des structures par division, le
contrôle de gestion concerne alors principalement l’activité de production mais ne s’appelle
pas encore ainsi.
L’évolution des premières formes du contrôle de gestion va apparaitre avec l’accroissement
de la taille des unités de production, donc il devient nécessaire de déléguer les taches, des
responsabilités tout en exerçant un contrôle opérationnel, ainsi que l’analyse des couts, les
organisations mettent en place des prévisions appelés « budget » et un suivi des réalisations
afin de faire les écarts entre eux.
Par la suite, avec le développement des biens et des services dans une conjoncture croissante,
les gestionnaires vont chercher dans le contrôle de gestion une aide aux décisions ainsi que
des voix pour contrôler les acteurs dans la structure.
Donc, le contrôle de gestion a passé d'un contrôle de productivité jusqu'à un outil de pilotage,
planification, d’aide à la décision ….
Dans ce chapitre on va aborder dans une première section les notions, objectifs et les
missions du contrôle de gestion, ainsi que le processus et les niveaux de ce dernier dans
une deuxième section, et dans la troisième section on va voir les différents outils du
contrôle de gestion.
2
Anthony R., Cité in : Le Duff R. ; Cliquet G. ; Valhen C-A., « Encyclopédie de gestion et de management »,
Dalloz, Paris, 1999. P 194
3
R. N. Anthony, Planning and Control Systems, A Framework for Analysis, Boston: Division of research,
Graduate School of Business Administration, Harvard University, 1965.
4
Gervais M., « Contrôle de gestion », Economica, Paris, 2005, P. 12
5
La Dynamique du contrôle de gestion Abdellatif Khemakhem Paru en janvier 1984
Selon H. Bouquin pour lui le contrôle de gestion est comme ensemble des taches et moyens
permettant de réconcilier entre l’action quotidienne des individus et les stratégies de
l’organisation.
Donc on peut dire que ces auteurs ont vu le contrôle de gestion comme un processus
permettant d’assurer et d’atteindre les stratégies et les objectifs des organisations d’une façon
efficace, efficiente et pertinente.
Pertinence efficacité
8
Guedj, N 1991 du « le contrôle de gestion pour l’améliorer la performance de l’entreprise » édition
d’organisation p 47
Contrôle de
gestion
Moyens Résultats
Efficience
Source : Löning H., Malleret V., Meric J., Pesqueux Y., Chiapello E., Michel D., Sole A., « Le contrôle de
gestion, organisation outils et pratiques, 3édDunod, Paris, 2008, P.06
9
Alazard C, et Separis, 2004 op, git, p,76
10
Le mot kaizen (改善 ?) est la fusion des deux mots japonais kai et zen qui signifient respectivement «
changement » et « meilleur ». La traduction française courante est « amélioration continue », Le kaizen est un
processus d'amélioration continue fonder sur des actions concrètes, simples et peu onéreuses.
directing), aider à résoudre les problèmes (Problem solving), et surtout la capacité de gère et
animer le souci.
La phase de planification
Selon F. GIRAUD (2005) : Le premier but de la planification est de fixer les objectifs, c’est à
dire la jauge à partir de laquelle seront appréciés les résultats. Lorsqu’il n’existe aucun
contrôle de gestion dans l’entreprise, la clarification de la nature de la performance constitue
la fonction dominante de la phase de planification, mais lorsque ce système est déjà en place,
la démarche reste néanmoins importante.12
Donc cette phase consiste à élaborer des objectifs et des plans a moyen long terme, on
distingue deux sortes de plans à savoir :
Plan stratégique
Plan opérationnel
On définit les objectifs à long terme, puis on les traduit à des actions opérationnelles, à travers
des politiques de commercialisation, d'investissement, de gestion des ressources humaines
(GRH) et de gestion financière. Dans cette phase il faut définir opérationnellement une
stratégie :
Choix des couples produit/marchés
Investissement et désinvestissement
Organisation et gestion des ressources humaines (GRH)
Adaptation de l'outil de production
Financement (plan).
11
Ardoine, Michel et Schmidt J, le contrôle de gestion, Paris, Ed. Public union 1985, P59
12
GIRAUD. F, « contrôle de gestion et pilotage de la performance », 2 e édition, GUALINO, 2005, p.24.
Budgétisation :
Le budget est l’image financière des plans d’action déjà fixées pour que les objectifs visés et
les moyens, sur le court terme (année en générale) concours vers la réalisation des
opérationnels, mais tiennent aussi compte des contraintes et des plans d’action décidés pour
l’année avenir
Donc cette phase est dans la définition, la coordination et permission des plans d'actions de
l’organisation.
C'est la phase de la mise en œuvre :
Commercial
Production, achat
Humaine
Financière, investissement
Mise en œuvre
Do
1.3. Méthode des coûts partiels [La méthode des coûts variables, La méthode des
coûts directs, La méthode des coûts spécifiques] :
La méthode des coûts partiels est une méthode utilisée en contrôle de gestion et en
comptabilité analytique. Elle permet de déterminer la marge de chaque produit et sa
contribution à la couverture des charges fixes. C’est une des méthodes qui peut être utilisée
par l’organisation pour connaitre la rentabilité de ses produits ou services de manière précise.
En reprenant les deux classifications ci-dessus, l’ensemble des charges incorporables peut être
représenté par le schéma suivant :
Charges variable charges fixes
Charges directes 1 3
Charges indirectes
2 4
Les différentes méthodes de coûts partiels vont privilégier l’une ou l’autre des deux
classifications.
1.3.1. La méthode des coûts variables
La méthode des coûts variables ne retient que les charges variables, qu’elles soient directes ou
indirectes, dans le coût des produits (zones 1 et 2).
16
Cours Mr Aomar BOUSLIHIM
1.3.2. La méthode des coûts directs
La méthode des coûts directs intègre dans les coûts uniquement les charges affectables sans
ambiguïté aux produits qu’il s’agisse de charges variables ou de charges fixes (zones 1 et 3).
1 3
1 3
2. Contrôle budgétaire :
« Le contrôle budgétaire est en effet une procédure permettant de dégager des écarts entre
résultats réels et résultats prévus, d’où chercher les causes et inspirer les mesures correctives
jugées souhaitables ».17
Le contrôle budgétaire comprend bien entendu un suivi afin de vérifier que les réalisations
sont bien conformes aux objectifs et, si elles ne le sont pas, on cherche la cause des écarts. Les
contrôleurs de gestion procèdent aux vérifications à partir des tableaux de bord et indicateurs
que chaque centre établit dans le cadre de son Reporting.
L’objectif ultime de la gestion budgétaire et du contrôle budgétaire est l’amélioration de la
performance économique de l’organisation. En effet, le contrôle budgétaire permet aux
responsables d’agir plus vite et mieux sur les variables contrôlables, et de gérer à l’avance et
par anticipation les écarts constatés, et de comprendre comment les résultats sont-ils générés ?
17
Michel Gervais, contrôle de gestion et planification de l’entreprise, Ed ECONOMICA, 1987, P 286
responsable
Concertation, définition des
objectifs d’activité, Mise en oeuvre Explications, ajustements
engagement
3. Tableau de bord :
Le tableau de bord est l’organisation d’information permanentes destinées à faciliter
l’exercice des responsabilités dans l’organisation.
Il est constitué d’un ensemble limité d’indicateurs (de 5 à 10), et conçu pour permettre aux
gestionnaires de prendre connaissance de l’état de l’évolution des systèmes qu’il pilote. C’est
un outil de diagnostic immédiat et de contrôle permanent.
Le tableau de bord permet de rapprocher les résultats des objectifs à atteindre.
Les écarts entre réalisations et prévisions permettent d’envisager l’état prévisible du système
et de mettre en œuvre les mesures correctives nécessaires.
Le tableau de bord est un ensemble cohérant au sein duquel les informations sont collectées et
diffusées de manière systémique et rationnelle sous différentes formes ; le but étant d’attirer
l’attention du responsable sur les informations clés pour accélérer l’analyse et le processus de
décision.18
Ses outils peuvent être énumérer comme suite :
A- Les ratios
B- Les graphiques
C- Les tableaux
18
LOROY. M, « Le tableau de bord au service de l’entreprise », Organisation, Paris, 2001, p.76.
D- Les clignotants.
4. Benchmarking :
Pour faire face à la concurrence acharnée, l’entreprise doit se mesurer par référence aux
entreprises concurrentes. À cet effet, l’étude, l’analyse et les processus du ses différentes
activités en comparaison avec les autres entreprises d’une grande utilité pour mieux maitriser
ces couts et se positionner sur le marché.
On distingue quatre types de benchmarking à savoir :
Benchmarking horizontaux
Benchmarking fonctionnel
Benchmarking interne
Benchmarking compétitif
4.1. Benchmarking horizontal :
Consiste tous simplement à identifier dans n’importe quels secteurs d’activité les processus
similaires pour les comparer à ce des autres entreprises, en vue d’améliorer la performance et
la durée de vie
Conclusion
Aujourd’hui le contrôle de gestion n’est plus une aide de la gestion, qui se limité sur un
ensemble des techniques pour mesurer, comparer des activités, mais maintenant il permet de
collaborer entre les acteurs de l’organisation. Donc le contrôle de gestion a passé d’un
pilotage de quelques variables à un pilotage permanent de multiples variables.
Finalement la principale préoccupation du contrôle de gestion est veillée à l’alignement entre
les performances stratégiques et celles opérationnelles et ce afin de garantie la pérennité de
l’organisation et la création de la valeur ajoutée. Sachant que le contrôle de gestion diffère
d’une organisation a une autre en fonction de sa taille mais aussi de la culture de ses
dirigeants, le degré de formalisation du contrôle de gestion s’exprime à travers des procédures
et des outils.
19
Cours Mr Aomar BOUSLIHIM
Chapitre 2 : Les fondements théoriques de la
performance
Depuis longtemps la performance était limitée à sa dimension financière , cette performance
qui consiste à réaliser la rentabilité souhaitée par les actionnaires avec le chiffre d’affaire et la
part de marche , qui assurent la pérennité de l’organisation , mais depuis quelques années elle
est passé d’une performance financière a une performance plutôt globale , cependant pour
assurer cette performance globale les organisations sont contraint à mettre en place des
démarches pour agir des variables et des champs de la performance : ( qualité, ressources
humaines , ou valeur ).
Donc dans ce chapitre on va traiter dans la première section la notion de la performance
par les différents auteurs, et par la suite on va voir la relation entre le contrôle de
gestion et la performance en se basant sur des études des auteurs qui montrent cette
relation, et dans la troisième section on abordera les typologies de la performance ainsi
que ses indicateurs.
Lorino : « La performance dans une entreprise est tout ce qui, contribue à améliorer le
couple valeur- coût, et seulement ce qui contribue à atteindre les objectifs stratégiques ».23
Donc la performance n'est pas forcément ce qui contribue à diminuer le coût ou à augmenter
la valeur isolément, mais à améliorer la situation et participe à atteindre les objectifs
stratégiques.
21
MACHESNY, « Economie d'entreprise », EYROLLES, 1991, p.38.
22
BOUGUIGNON Annick, « Peut-on définir la performance ? », Revue française de comptabilité, n° 269
23
LORINO Philipe, « Méthode et pratique de la performance, le guide du pilotage », Organisation, 1998, p.18.
Figure 6 : Triangle de la performance
Pertinence
Objectifs Moyens
Performance
Efficacité Efficience
Résultats
Pertinence : la capacité à mesurer l’adéquation entre les objectifs et les moyens mobilisés
Efficacité : la capacité à atteindre les résultats fixés indépendamment des moyens utilisés
Efficience : la capacité à atteindre les objectifs d’une façon optimal prenant en compte les
économies des ressources.
Donc la performance globale est la combinaison de ces trois capacités.
Rappelons que la performance est restée longtemps rattachée à sa dimension financière, cette
performance qu’était présentée comme l’illustration de la productivité et la rentabilité de
l’organisation. Mais, avec les évolutions, la performance n’est plus restée attachée à une seule
dimension financière, Progressivement, la notion de performance s’est élargie en englobant à
la fois une dimension interne à l’organisation, jugée par l’efficacité et l’efficience de
ressources utilisées, et une dimension externe. « La performance revêt des aspects multiples,
sans doute convergents, mais qui méritent d’être abordés dans une logique plus globale que la
seule appréciation de la rentabilité pour l’entreprise ou pour l’actionnaire » [Marmuse 1997].
24
[AFGI 1992] :
25
L’approche sociotechnique est issue des courants de pensée inspirés des sciences humaines et sociales. Elle
considère que l'organisation ne dépend ni de la technologie seule, ni de la situation psychologique et sociale
des hommes au travail mais des deux. Son fonctionnement résulte d'une combinaison conjointe et optimale de
l'organisation sociale et de l'organisation technique.
a) Pour mieux piloter la valeur
Piloter la valeur pour les différentes parties prenantes
Il faut développer divers indicateurs pour piloter les ressources humaines, donner des
informations aux clients sur les produits et services, aux actionnaires sur les résultats
financiers, à la société civile sur la responsabilité sociale de l’entreprise (pollution, emploi…).
Des tableaux de bord sociaux et sociétaux se développent et une extension du contrôle de
gestion : le contrôle de gestion sociale pour une meilleure gestion des effectifs, des
rémunérations, dans un contexte instable et incertain.
Au-delà des indicateurs « classiques » de l’activité économique et financière de l’entreprise, il
est nécessaire de mettre en œuvre des baromètres qualitatifs fluctuants en fonction de
l’instabilité interne et/ou externe pour s’adapter aux variables à piloter.
Conclusion
Donc on peut retenir qu’il existe une relation entre le CG et la performance , puisque le CG
est considéré comme l’outil de pilotage ,ce dernier et a l’aide de son processus qui consiste à
planifier (plan a LT/CT) dans un premier temps (les actions , objectifs ou buts) pour fixer
comment on va atteindre la performance , et par la suite on concrétise (ces actions, objectifs
ou buts )a des budgets , et finalement on procède à l’exécution les (actions , objectifs ou buts)
et d’évaluer ces dernières afin de voir est ce que l’organisation a atteint la performance déjà
fixée c.-à-d. ( l’objectif fixé )ou il y a des écarts (soit R<P ou P<R ) qui doivent être corrigés.
documents
documents comptables documents de gestion
previsionnels
performence passée performance presente
performance future
bilan reporting bussines plan
compte resultats tableau de bord budget
tableux des flux de KPI prévision
tresororie
Performance externe :
La performance externe s'adresse de façon générale aux acteurs en relation contractuelle avec
l'organisation. Elle est principalement tournée vers les actionnaires et les organismes
financiers, et porte sur le résultat présent et futur.
Performance interne :
La performance interne est celle qui concerne essentiellement les acteurs internes de
l'organisation. Les managers de l'organisation, qui sont responsables de la performance
s'intéressent plus au processus d'atteinte des résultats. Il s'agit pour eux de prendre, d'organiser
et de mettre en œuvre l'ensemble des décisions de valorisation des ressources internes et
externes afin d'atteindre les objectifs de l'organisation.
Le tableau suivant fait ressortir les particularités de chaque performance.
performance économique
La performance économique correspond à la capacité à assurer un niveau satisfaisant
d’accroissement de la valeur et de la productivité d’une organisation.
Il s'agit principalement état des soldes de gestion.
Les indicateurs de la performance économique
Marge brute : pour les organisations exerçant une mesure commerciale, ce flux correspond à
la marge brute :
Marge brute = Ventes des marchandises - Coût d'achat des marchandises vendues.
Pour les organisations exerçant une activité de production, ce flux correspond à la
production :
Production de l'exercice = Production vendue + Production stockée + Production immobilisée
La valeur ajoutée : La VA exprime la richesse crée par l’organisation. C’est la véritable
production d’une organisation industrielle.
Valeur ajoutée = Production (marge et production) - Avec Consommation de l’exercice
(Achats consommés de M/Fournitures + Autres charges externes)
L’excédent brut d'exploitation : il correspond au résultat économique brut lié à l'activité
opérationnelle d’organisation. L’E.B. E désigne la véritable rentabilité de l'exploitation.
E.B.E = V.A + subventions d'exploitation - impôts, taxes et versements assimilés charges du
personnel.
Le résultat d'exploitation : est calculé avant charges et produits financiers mais il prend en
compte les autres éléments d’exploitation.
R. E=EBE + Autres produits d‘exploitation + Reprises d’exploitation - Autres charges
d’exploitation – Dotations d’exploitation
Le résultat courant est constitué par la somme du résultat d’exploitation et du résultat
financier. Il permet donc de mesurer l’impact de la politique financière de l’organisation sur
son résultat d’exploitation.
R.C = Résultat d’exploitation +/- Résultat financier (produits financiers – charges
financières).
Le résultat non courant représente le résultat réalisé par une organisation lors de ces
opérations non récurrentes (une cession d’immobilisation, un remboursement
exceptionnel…). Il s’agit donc des produits et des charges qui ne sont pas liés à l’activité
courante de l’organisation et qui ne sont pas financiers.
R.N.C= Produits non courants – Charges non courantes.
Le résultat net : ce solde permet aux actionnaires et aux analystes financiers d'apprécier la
performance et la rentabilité de l’organisation.
R. N=Résultat courant avant impôt +/- Résultat non courant – Impôt sur les bénéfices
Rentabilité économique RETURN ON ASSETS(ROA) mesure la rentabilité des actifs
engagés, c’est-à-dire la capacité de l’organisation à générer des bénéfices à partir des moyens
de production. Pour ne tenir compte que de l’activité « normale » de l’organisation , le résultat
d’exploitation est retenu (les éléments financiers et non courants sont donc exclus).
Les moyens de production correspondent à la valeur des immobilisations brutes + la valeur
du besoin en fonds de roulement d’exploitation (BFRE).
ROA = résultat d’exploitation / actif économique (AI+BFR) ou capitaux investis
(CP+DETTES) *100
Tableau de bord économique
La performance financière:
C’est la capacité d’une organisation à faire des profits, à être rentable en faisant de la valeur
ajoutée et en atteignant ses objectifs financiers. La performance financière est imposée par la
loi, certaines organisations sont dans l’obligation de faire à chaque fin d’exercice, une
synthèse sous forme de bilan et de compte de résultat, en effet ces documents contiennent les
informations de base pour évaluer la performance financière de l’organisation.
Les indicateurs de la performance financière :
La performance financière s’évalue grâce plusieurs indicateurs, ROE, ROI, profitabilité,
l’autofinancement, et plusieurs ratios.
Rentabilité des investissements RETURN ON INVESTISSMENT ROI : indicateur
représentant la capacité d’une organisation à réaliser des bénéfices à partir des moyens mis en
œuvre.
ROI = gain de l’investissement – coût de l’investissement) / coût de l’investissement.
Rentabilité financière RETURN ON EQUITY (ROE) La rentabilité financière mesure la
rentabilité des capitaux propres d'une organisation. Il permet de savoir si l'organisation arrive
à générer de la rentabilité avec ses fonds propres.
ROE= résultat net/capitaux propres *100
On peut calculer le ROE des deux entreprises :
ROE de l’entreprise 1 = 10 / 100 = 10%
ROE de l’entreprise 2 = 10 / 80 = 12,5%
Après ce calcul, on pourrait se dire que l’entreprise 2 est la plus efficace puisqu’elle génère un
ROE supérieure (12,5%). Mais ça serait omettre de prendre en compte les capitaux apportés
par les emprunts.
ROTC « return on total capital »:
ROTC = résultat d’exploitation/ (capitaux propres + emprunts de l’année N-1)
Reprenons notre exemple pour calculer les différents ROTC :
ROTC de l’entreprise 1 = 10 / (100 + 0) = 10%
ROTC de l’entreprise 2 = 10 / (80 + 30) = 9,09%
Au niveau des capitaux totaux employés, c’est bien l’entreprise 1 la plus profitable avec 10%.
A la suite de cet exemple, vous comprendrez pourquoi il faut faire attention au ROE : une
entreprise peut tout à fait diminuer ses capitaux propres et s’endetter en empruntant afin
d’augmenter artificiellement son ROE.
Le ratio de couverture des capitaux propres met en évidence la capacité de l’entreprise à
financer non seulement ses emplois stables mais aussi son besoin en fonds de roulement
d’exploitation :
Couverture des capitaux propres = financement permanent / (actif immobilisé +BFR)
Ratio d’endettement :
Le ratio d'endettement compare les dettes (court, moyen et long terme) au total des actifs que
possède l'organisation.
Ratio d’endettement = (Actifs – Capitaux Propres) / Actifs*100
Ratio d’autonomie financière :
Ratio d’autonomie financière : = capitaux propres/ total du bilan *100.
Il mesure la part relative des capitaux propres dans le passif, plus le ratio est élevé la situation
est bonne et s’il est inférieure à 0,5, la capacité de prendre des crédits est réduite.
Ratio d’Indépendance financière :
Le ratio d’Indépendance financière met en avant l’état de l’endettement financier de
l’organisation par rapport ses fonds propres.
Ratio d’Indépendance financière = capitaux propres/capitaux permanents*100
La performance financière est liée à la performance sociale car une équipe bien organisée et
bien motivées mener l’organisation vers des résultats financière positive et vis vers ça.
Tableau bord financier
Il existe d’autres ratios qu’on va voir dans le troisième chapitre
La performance sociale :
La performance sociale est la capacité de l’organisation a mobilisé efficacement des RH, pour
cela il doit s’assurer de leur bien-être, pratiquement l’organisation va mettre en œuvre des
actions visent à améliorer les conditions de travail et la rémunération fin de motiver les
salariés à s’investir, la performance sociale est également stratégique, a fin de soignée
l’images que l’organisation renvoi a son environnement
Les indicateurs de la performance sociale :
Turn-over : Le turnover désigne dans une organisation le renouvellement des effectifs, suite à
des recrutements et des départs du personnel.
Taux de turn-over = [(Nombre de départs au cours de l’année N + Nombre d’arrivées au cours
de l’année N) /2] / Effectif au 1er janvier de l’année N
Taux d’absentéisme : est le rapport du nombre d'heures d'absence par rapport au nombre
d'heures théoriques de travail (c'est-à-dire le nombre d'heures qui auraient été travaillées sans
absence).
Taux d’absentéisme= (Nombre d’heures d’absences de la période / Nombre d’heures de
travail en théorie sur la période) x 100
Taux de rétention :
Nombre d’employés en début de période + embuches externes – départs /nombre d’employés
en début de période + les embuches externes*100
Taux d’encadrement :
Nombre de cadres / l'effectif total des employés permanents*100
Taux de promotion
Taux de promotion = (Nombre de salariés promus à une catégorie sociale professionnelle
supérieure /effectif permanent) *100
Ratio de conflictualité les indicateurs de conflictualité traduisent une dégradation du climat et
peuvent être annonciateur de crises graves, parmi ces indicateurs il y’a ratio d’intensité
conflictuelle.
Intensité conflictuelle= Nombre de jours ou d’heures perdus/nombre de grévistes
Taux de licenciement :
Nombre de licenciements/effectif moyen*100
Bilan social est un instrument qui permet de recapituler les principales données chiffrés
permettant d’apprécier la situation d’une organisation dans le domaines social , Le bilan
social comporte des informations sur l'emploi, les rémunérations et charges accessoires, les
conditions de santé et de sécurité, les autres conditions de travail, la formation, les relations
professionnelles, le nombre de salariés détachés et le nombre de travailleurs détachés
accueillis ainsi que sur les conditions de vie des salariés et de leurs familles.
La performance commerciale :
La performance commerciale d’une organisation peut constituer une véritable garantie de la
santé financière de l’organisation, en effet la performance commerciale est la capacité d’une
organisation à offrir un produit / service adopte aux besoins des consommateurs, il faut noter
que l’organisation ne doit pas se résumer à l’acquisition des nouveaux clients mais aussi à la
fidélisation de la clientèle existante.
La performance commerciale est mesurée par plusieurs indicateurs :
Il existe plusieurs manières de catégoriser les indicateurs, qu’ils soient quantitatifs ou
qualitatifs :
Chiffre d’affaire or le nombre des produit vendus ne suffit pas pour apprécier la
performance commerciale, il faut aussi comparer :
Par rapport aux objectifs fixés
Dans le temps : observer l’évolution (taux d’évolution)
Avec les concurrents : (comparer la part de marche : en volume et en valeur)
Part de marche en volume = NBR produits vendus par l’entreprise / NBR total des produits
vendus sur la marche
Part de marche en valeur = Cade l’entreprise /CA total sur la marche
Taux de conversion prospect/client : il mesure le nombre de ventes par rapport au nombre de
rendez-vous prospects.
Taux de conversion prospect/client =Nbr de prospects /Nbr visiteurs * Nbr clients / Nbr
prospects*100
Taux de rétention client (Customer Rétention Rate) ou taux de fidélisation : il s’agit des
clients qui continuent à vous faire confiance après une première commande.
CRR = [(CF-CN) ÷ CD] x 100
26
(F.G. Bakker et al., 2005 : 284 ; W.C. Frederick, 1994).
27
F. Mauléon et F. Silva, 2009 : 24).
La responsabilité sociétale de l’entreprise reprend la finalité économique mais en lui ajoute
une finalité sociale et une finalité environnementale (intègre la dimension écologique pour
réduire les externalités négative), ces derniers valorisent d'une part les entreprises ayant des
modes de production respectueux de l'environnement et de leurs salariés, et permettent d'autre
part de réaliser des économies de long terme en matière de consommation d'eau, d'énergie et
de matières premières.
Wood (1991) « Une configuration organisationnelle de principes de responsabilité sociétale,
de processus de sensibilité sociétale et de programmes, de politiques et de résultats
observables qui sont liés aux relations sociétales de l’entreprise ».
Clarkson (1995) « Capacité à gérer et à satisfaire les différentes parties prenantes de
l’entreprise ».
Equitabilité
Solidarité
Performance Performance
sociale Durable Viable
economique
Vivable
Santé-environnement Mode de production
Et de consommation
Perofmance
environnementale
La performance stratégique :
Pour assurer sa pérennité, une organisation doit se démarquer de ses concurrents, et pour ce
faire, elle doit se fixer des objectifs stratégiques appropriés, tels que l'amélioration de la
qualité de ses produits, l'adoption d'un marketing original ou l'adoption d'une technologie de
fabrication plus performante. Pour la haute direction, le souci majeur à cette étape est de
communiquer ses objectifs stratégiques au personnel et d'assurer leur transformation en
objectifs opérationnels afin d'atteindre la performance à long terme ou performance
stratégique.28
SWOT
28
Daniel BACHET, « Quelle performance pour les entreprises et pour l'emploi ? », Revue Economie et Politique,
Novembre- Décembre 1998, pp.46-47.
5 forces de porter
ABM
Benchmarking
Conclusion
Dans ce chapitre, nous récapitulant que la performance est un résultat obtenu, lié à l’atteinte
d’un objectif, sachant que la performance dépasse le cadre de l’efficience et l’efficacité elle
s’articule autour du triptyque (Efficience – Efficacité – pertinence). En plus de ça la
performance peut-être piloter à travers le CG ce dernier permet aussi de l’améliorer d’une
façon permanente et de la guide à travers les outils déjà cité dans le premier chapitre, et selon
des études des auteurs qui montrent cette relation entre ces deux concepts. Finalement pour
mieux répondre aux enjeux de CG et sa capacité de contribuer à l’amélioration de la
performance, notre prochain chapitre va pratiquer et éclaircir mieux ces deux concepts (CG et
la performance).
Chapitre 3 : étude pratique cas de coopérative
COLAIMO
Afin de répondre au premier et le deuxième chapitre d’une manière générale, les notions du
contrôle de gestion ainsi le processus de ce dernier, et la performance des organisations
industrielles, on a donc élaboré une étude de cas pour mieux valorise et comprendre les
techniques d’analyse du contrôle de gestion ainsi que les indicateurs de mesure de la
performance au sein des coopératives.
Nous traitons dans ce chapitre le cadre pratique de l’étude de cas, dans une première section
nous nous présentons l’organisation et ses différentes états financiers, puis dans une deuxième
section nous traiterons les missions du contrôleur de gestion et finalement dans la troisième
section on va pratiquer les outils du contrôle de gestion ainsi que l’analyse de la performance
financière et économique et leurs indicateurs.
Présentation générale :
En 1953, la Société Coopérative Laitière du Maroc Oriental a connu le jour (SOCOLMO).
Cette dénomination changera en 1994 pour devenir la Coopérative Laitière du Maroc Oriental
sous le sigle connu jusqu’aujourd’hui : COLAIMO.
COLAIMO a connu un événement très spécial avec l’inauguration de l’usine de production
COLAIMO II avec un coût s’élevant à 50.000.000 DH.29
29
http://colaimo.net/qualite-sociale/
Tableau 3 : les informations de la coopérative COLAIMO
Nomination Coopérative Laitière du Maroc Oriental
Signe commercial COLAIMO
Forme juridique Coopérative
Siège social et usine Route El Aounia
Tel 05 36 74 03 66/
Fax 05 36 74 12 87
E-mail [email protected]
Web www.colaimo.ma
Capital 21 390 300 Dhs
Prix d’une part sociale 150 et minimum à souscrire 10
Directeur général Hassan Ettahiri
Date de création 13 Novembre en 1953
Date de démarrage 1956
Coopérateurs 5000
Effectif du personnel 500
Activité principale Traitement et commercialisation du lait et ses
dérivés
Activité secondaire Fabrication d’aliment de bétail
Logistique 75 véhicules dont 16 voitures de service 3031
Source :élaborer par moi-même à partir des données de la coopérative
Répartition du capital :
Figure 9 : répartition du capital
30
31
répartition du capitale
subven
tion du Credit C,N,C,A
ministé COLAIMO
re de subvention du ministére de
l'agricul l'agriculture et de péche maritime
ture et
de Credit
péche C,N,C,A
COLAIM
O maritim 47%
e
41%
12%
L’unité COLAIMO II a été créée avec un coût s’élevant à 50.000.000 financé comme suit :
Industriel :
COLAIMO offre aux producteurs des service de collecte, de fabrication et de
commercialisation de produits laitière, d’amélioration génétique du bétail et
d’approvisionnement en fourrages. L’unité de transformation se compose de 4 blocs :
Lait pasteurisé
Leben
Crème beurrerie
Et dessert.33
Et pour valoriser la production de ses adhérents, la coopérative s’est fixée comme objectifs
essentiels d’améliorer les revenus des éleveurs, de réduire les charges et d’améliorer les
facteurs de production tout en veillant à la qualité des produits transformées ainsi qu’à
l’augmentation de la production laitière de ses adhérents.
s/es reception
s/es magasin
s/es commercial
s/es personnel
s/es de caisse
s/es de la tresorerie
direction generale
standard et
secrétariat
s/es informatique et
coordination
unité de fabrication
s/es comptabilité
d'aliments du betail
s/es du controle de
collecte du lait
gestion
département de
département fabrication
production
traitement du laite et
fabrication des
dérivés
maintenance par
vehicules
departement
maintenance
maintenance usine
34
http://colaimo.net/qualite-sociale/
Source : élaborer par moi-même à partir des données de la coopérative
1. Puisque le passif s’agit d’une ressource et l’actif s’agit d’un emploi, donc d’après le FRN de
COLAIMO, qu’est positif donc on constate que la coopérative dispose de la liquidité et arrive
à finance son AI.
Un FRN positif signifie que l’excèdent va financier le BFR (total / partiel) et le solde va
contribue à former la TN de la coopérative.
2. COLAIMO dispose d’un BFR positif et un BFR positif indique que les dettes fournisseurs de
COLAIMO ne sont pas suffisantes pour couvrir l’activité à court terme (stock. Clients…), et
qu’il sera donc nécessaire de recourir au financement extérieur.
Mais un BFR positif n’est pas forcément grave, mais il alerte sur le fonctionnement d’activité
de la coopérative. Donc elle peut faire :
- augmenter les délais de paiement fournisseurs / diminuer les délais de règlement client
- ou exiger un acompte à la conclusion de la vente,
- disposer de suffisamment de fonds de roulement, c’est-à-dire des ressources autres que le
chiffre d’affaires pour assurer votre cycle d’exploitation.
3. Puisque le montant de la trésorerie nette est positif, les ressources de COLAIMO permettent
de couvrir l’intégralité de ses besoins.la situation financière de la coopérative semble saine
étant donné qu’elle se trouve en mesure de financer des dépenses nouvelles sans avoir à un
mode de financement externe.
Section 2 : DESCRIPTION DU SERVICE
CONTROLE DE GESTION DE COOPERATIVE
COLAIMO :
1. Organisation du service du contrôle de gestion :
Le département Contrôle de Gestion de COLAIMO est structuré de manière à répondre à ces
différentes missions qui se traduisent dans le quotidien par un suivi budgétaire des différentes
activités, des Reporting mensuels d’activité et de gestion des rapports d’activités regroupant
des tableaux de bord destinés aux différentes directions et à la direction générale.
La collecte des informations des opérateurs à travers les rapports d’activités ce qui suppose un
travail d’assistance et de conseil au préalable ;
La fiabilisation des données communiquées pour une bonne compréhension de l’activité et
une meilleure analyse des écarts ;
Le calcul des effets pour l’appréciation des écarts ;
L’élaboration des rapports d’activité et diffusion aux directions concernées et à la direction
générale ;
La coordination et animation pour l’élaboration des budgets (2 par an pour le mois d’Avril et
d’Août) ;
La participation à l’élaboration du plan stratégique ;
Le suivi budgétaire ;
Contrôle de gestion commercial : Recettes : ventes par familles de produits, ventes par
zones, par produit et par vendeur.
Dépenses : mobilier de bureau, amortissements, Main d’ouvre directe, informatique,
amortissement des véhicules, entretien, combustibles, vendeurs, tester l’utilité de la publicité.
Contrôle de gestion Maintenance : le contrôleur de gestion doit cerner les pannes des
machines pour savoir les anticiper dans l’avenir ; notons qu’il y a une différence entre réparer
et maitriser une panne et l’idéal serait de savoir comment maitriser les pannes afin de
minimiser les coûts.
Donc :
Couts revient de lait pasteurisé sachet ½ L :
CR(s)=91 900dh CRU(s)=91 900/50 000=1.838dh
Couts revient de lait pasteurisé sachet ½ L :
CR(c)=306 600dh CRU(c)=306 600/100 000=3.066
Sachant que le chiffre d’affaire est :
CA(s) :50 000*3.5dh = 175 000dh
CA(c) :100 000*3.5dh = 350 000dh
Alors
Résultat (s)=175 000-91 900=83 100dh (soit 1.662dh de gain par sachet)
Résultat (c)=350 000-306 600=43 400 (soit 0.43dh de gain par carton)
4. Ratios de rentabilité :
Rentabilité financière (ROE) :
ROE = Résultat net / capitaux propres *100
= 3 741 442/122 779 239 *100
= 3.05%
Le rendement des capitaux propres indique le taux de rendement que les actionnaires
obtiennent de leurs actions. COLAIMO obtienne le rendement de 3.05% % sur l'actif des
actionnaires. Cela signifie que chaque Dirham investi à l'origine produit un actif de 0.0305
dirham.
COLAIMO peut améliorer la rentabilité financière servie aux associés en améliorant la
rentabilité économique dégagée par l'utilisation de l'actif.
Les ratios :
1. Taux de marge :
Marge brute concerne l’activité de négoce (les activités commerciales).
Marge brute = marge brute / achats *100
Marge brute (2019) = -12 232 /6112 *100
= -200.13% (-2.0013)
Marge brute (2018) = 17 155/72000*100
= 23,82%
C’est-à-dire que pour chaque 100dh de ventes l’organisation réalise une marge négative de
2,0013dh en 2019, alors que l’année précédente2018 a réalisé un taux de marge de 23.82%, ce
qui signifie que l’activité commerciale de la coopérative s’dégradée.
Donc la coopérative peut se focaliser sur l’activité de production en ignorant l’activité
commerciale ou d’essayer de changer sa politique commerciale.
2. Marge de production :
Marge de production (2019) = (production de l’exercice – consommation de l’exercice)
/consommation*100
= 299 872 0963 – 254 502 888 /254 502 888 *100
= 18%
Marge de production (2018) =256 627 922-218 877 297/218 877 297
= 17.25%
C’est-à-dire que pour chaque 100dh de ventes l’organisation réalise une marge de 18%.
La marge de production de la coopérative a augmenté par rapport l’année précédente, en
passant de 17.25% à 18% soit une augmentation de 4.348%, cela s’exprime par sa force des
ventes.
3. Valeur ajoutée
Exprime la richesse crée par l’organisation, c’est la véritable production d’une organisation
industrielle.
Donc tout au long de ce travail au sein de la coopérative COLAIMO, nous avons procéder à la
comptabilité analytique, et à travers les méthodes ABC et CA pour analyser les couts des
produits laitière de la coopérative, ainsi que on a analysé la performance financière et
économique à travers des ratios et des tableaux de bord , tout ça pour pouvoir vérifier la
relativité entre le contrôle de gestion et la performance de la coopérative, et d’après les
résultats obtenus, les comparaisons des prévisions et réalisations et les comparaisons entre
l’année 2019 et 2018, il nous a apparu le contrôle de gestion est un outil indispensable qui
permet d’améliore et de piloter la performance de la coopérative d’une façon permanent et de
prendre des décisions optimales. Ainsi que, le service de contrôle de gestion est, cependant,
garant de la comptabilité analytique, du suivi des couts et des tableaux de bord. Ces fonctions
sont directement liées à une comparaison entre prévisions et réalisations et aux buts
d’amélioration de la performance et de maîtrise des coûts dans un contexte de plus en plus
concurrentiel.
Donc l’analyse de ces différents indicateurs nous a confirmé le rôle essentiel de la fonction
"contrôle de gestion" dans l’amélioration de la performance de COLAIMO.
Conclusion générale
Puisque les organisations vivent dans un environnement instable et de la concurrence
acharnée donc elle devient difficile pour eux d’être toujours performante. Le contrôle de
gestion devenu maintenant une fonction importante dans l’amélioration des performances des
organisations, cette fonction qui dépend de la taille de l’organisation, du statut et de l’activité
de l’organisation. Dans les grandes entreprises c’est le directeur général ou le directeur
financier qui exécute les techniques du contrôle de gestion, alors que dans les PME c’est le
comptable ou le dirigeant qui exécute les techniques du contrôle de gestion.
Et pour améliorer et atteindre la performance, il faut mettre l’accent sur la relation entre le
contrôle de gestion et les différents processus de l’organisation, le contrôle de gestion en
collaboration avec les acteurs de l’organisation et à travers ses divers outils permet de guide,
maitriser, anticiper, et surtout piloter et améliorer la performance.
Notre objectif était d’analyse les outils du contrôle de gestion et leurs impacts sur la
performance des organisations, à travers ce travail nous avons pu arriver aux constats suivants
:
Et finalement pour répondre à l’objectif ultime de ce travail, nous avons élaboré une étude de
cas en se basant sur les données de la coopérative COLAIMO.
Donc d’après les outils du contrôle de gestion, l’analyse de la performance financière ,analyse
performance économique et les tableaux de bord , nous pouvons dire que COLAIMO, étant
une coopérative appartient à un secteur industriel qui joue sur les prix ,nécessite d’analyser les
couts et qui a besoin en permanence d’avoir des données ponctuelles, fiables et pertinentes,
doit impérativement intégrer la comptabilité analytique dans sa boite à outils car la
connaissance des outils de la comptabilité analytique est un élément d’information non
négligeable pour conduire une coopérative et en contrôler la gestion.
Pour compléter, on peut dire que l’harmonie entre la fonction du contrôle de gestion et sa
contribution à l’amélioration de la performance ne peut être un succès sauf si le manager
obtient des données le plus rapidement possible et en permanence. Ce qui ne peut être assuré
qu'à travers l'élaboration d’un certain nombre d’outils de pilotage rapides et synthétiques
facilitant ainsi la prise de décision.
Bibliographie
Ouvrages
Giraud F. & Saulpic O. & Nauleau G. & DELMOND M.H. & BESCOS P.L (2004),
“Contrôle de Gestion et pilotage de la performance”, 2ème édition, Gualino Editeur, Paris.
Anthony R., Cité in : Le Duff R. ; Cliquet G. ; Valhen C-A., « Encyclopédie de gestion et de
management », Dalloz, Paris, 1999.
R. N. Anthony, Planning and Control Systems, A Framework for Analysis, Boston: Division
of research, Graduate School of Business Administration, Harvard University, 1965.
Gervais M., « Contrôle de gestion », Economica, Paris, 2005.
La Dynamique du contrôle de gestion Abdellatif Khemakhem Paru en janvier 1984.
H. Bouquin (1994). Les fondements du contrôle de gestion. Presse universitaire de France «
Que sais-je ? » ; N°2892 ; Paris
Lowe E.A 1971 « on the idea of management control system: integrating accounting and
management control “the journal of management studies, vol VIII, p,5; cite par Bouquin H.
Guedj, N 1991 du « le contrôle de gestion pour l’améliorer la performance de l’entreprise ».
Alazard C, et Separis, 2004 op, git.
Ardoine, Michel et Schmidt J, le contrôle de gestion, Paris, Ed. Public union 1985.
GIRAUD. F, « contrôle de gestion et pilotage de la performance », 2 e édition, GUALINO,
2005.
Gérard MELYON, comptabilité analytique, 3eme Edition BREAL, 2004.
M. GERVAIS, « Contrôle de gestion », 7eme édition Economica, Paris.
Michel Gervais, contrôle de gestion et planification de l’entreprise, Ed ECONOMICA, 1987.
LOROY. M, « Le tableau de bord au service de l’entreprise », , Paris, 2001,.
CHANDLER. A.D, « Organisation et performance des entreprises », 1992.
MACHESNY, « Economie d'entreprise », EYROLLES, 1991.
BOUGUIGNON Annick, « Peut-on définir la performance ? »,
LORINO Philipe, « Méthode et pratique de la performance, le guide du pilotage », 1998.
F.G. Bakker et al., 2005 : ; W.C. Frederick, 1994.
F. Mauléon et F. Silva, 2009.
Daniel BACHET, « Quelle performance pour les entreprises et pour l'emploi ? », Revue
Economie et Politique, 1998.
Mémoires
1. « Le contrôle de gestion au sein des établissements publics » réalisé par : ALLOU
Bahia sous la direction du professeur : LECHHEB Houda
2. Université Abderrahmane Mira-Bejaia faculté « Le contrôle de gestion et sa
contribution à la performance de l’entreprise » Réalisé et présenté par : Sous la
direction :1. Mr Akkouche Hamza Mr Arab Zoubir 2. Mr Zidi Amar
3. ARAB. Zoubir, « le contrôle de gestion à l’hôpital : méthodes et outils cas de la mise
en place de la méthode ABC à l’hôpital khalil Amrane», Thèse de magister en
économie de la santé et développement durable, Directeur de recherche : Mr
BRAHAMIA Brahim.
Webographie
https://fr.slideshare.net/Moussale/le-contrle-de-gestion-wwwcoursdefsjescom
https://www.ladissertation.com/Soci%C3%A9t%C3%A9/Citoyennet%C3%A9/Aper
%C3%A7u-historique-de-la-fili%C3%A8re-bovine-laiti%C3%A8re-COLAIMO-
125098.html.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Coop%C3%A9rative_laiti%C3%A8re_du_Maroc_oriental
http://colaimo.net/qualite-sociale/
.
Liste des annexes
ACTIF Exercice 2019 Exercice
précédant
2018
Brut Amortissements Net Net
& provisions
Actif Immobilisé [A] 231 634 127 915 919 103 637 103 319 615
312 393
Immobilisation en non-valeur 2 190 006 1 899 609 290 397 533 263
Immobilisations incorporelles 119 070 70 607 48 463 35 570
Immobilisations corporelles 223 131 125 945 703 97 185 96 556 982
436 733
Immobilisations financière 6 193 800 - 6 193 800 6 193 800
Ecart de conversion-actif - - - -
Actif Circulant [B] 35 801 658 35 801 28 843 816
658
Stocks 17 484 763 - 17 484 17244840
763
Créances 18 316 895 - 18 316 11 598 976
895
Titres et valeurs de placement - - - -
Ecarts de conversion-actif - - - -
Trésorerie-actif [C] 7 672 878 - 7 672 878 10 501 737
TOTAL GENERAL [D] = [A]+[B]+ 27 518 848 127 915 919 147 111 142 665 168
[C] 929
Annexe 1 : Actif de coopérative COLAIMO
Annexe 2 : Passif de la coopérative COLAIMO
PASSIF
Exercice 2019 Exercice
précèdent 2018
Financement permanent [A} 122 779 239 119 020 229
Capitaux propres 122 779 239 119 020 229
Capital sociale ou personnel 21 390 300 21 388 800
Capital appelé dont versé - -
Prime d’émission de fusion et d’apport 99 180 76 130
Ecarts de réévaluation 639 361 -
Réserves légale 13 748 530 13 700 935
Autres réserves 5 934 030 5 914 199
Report à nouveau 77 865 757 77 543 543
Résultat de l'exercice 3 741 442 396 622
Résultat en instance d’affectation - -
Capitaux propres assimiles - -
Subventions d'investissement - -
Provisions réglementées - -
Dette de financement - -
Provisions durables pour risques et
charges
Ecart de conversion-passif
Dettes du passif circulant[B] 23 762 729 23 644 939
Trésorerie passive [C] 569 961 -
TOTAL GENERAL [D] = [A]+[B]+[C] 147 111 929 142 665 168