Espace Citoyen
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M. MAHECOR DIOUF
INSA Strasbourg
5ème Année Génie Electrique
Année Universitaire : 2012/2013
Tuteurs :
Mme. Natacha NGO
M. Jacques CAVELIER
Fiche Objectifs.
Les sous-stations
stations de traction sont constituées de plusieurs cellules de départ en 1500V possédant
chacune son automatisme. Dans les anciennes sous-stations,
sous stations, l'automatisme est assuré par un
ensemble de relais.
En cas de blocage du disjoncteur, l’opérateur doit vérifier chaque relais pour trouver la panne. Et à
cause de la recrudescence de jeunes embauchés qui n’ont pas eu un temps de formation adéquat à
la lecture de schémas électrotechniques,
électrotechniques cet
et outil permettra une aide au dépannage et à la
formation.
Il s’agit d'équiper les départs de voies 1500V (schéma type A7) des sous-stations
sous d'une prise de
diagnostic sur laquelle brancher un équipement d'analyse (ordinateur portable) pour identifier au
plus vite la fonction et le relais en cause.
La SNCF (Société Nationale des Chemins de fer Français) est une entreprise publique française
opérant dans le transport ferroviaire.
ferroviaire
SNCF INFRA (pour infrastructure) est la branche du Groupe SNCF qui réalise, pour le compte de
Réseau Ferré de France (RFF), la gestion,
gestion, l’exploitation et la maintenance du réseau ferré national.
Elle est également dotée d’un centre d’ingénierie spécialisé dans les infrastructures ferroviaires.
J’ai effectué mon stage dans le cadre de l’amélioration de la maintenance (la recherche de défaut)
des départs disjoncteur 1500V de type A7 au sein du Groupe
roupe d’Appui de l’Agence EALE
(Equipements d’Alimentation des Lignes Electrifiées) de Paris Sud-Est.
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SNCF INFRA is the infrastructure division of the SNCF Group, and carries out track and other
infrastructure maintenance, design and construction. In addition,
addition it includes
include an engineering center
specializing in railway infrastructures.
I did my internship in a maintenance improvement purpose of the 1500V A7 type circuit breaker
within the EALE (Electrified lines supplies equipments) agency of Paris Sud-Est.
Sud
I had to design an electronic device and software system in order to analyze the A7 circuit breaker
closing default.
Résumé. ................................................................
................................................................................................
....................................................................... 2
Remerciements ................................................................................................................................
................................ ......................................................... 5
Introduction. ................................................................................................................................
................................ .............................................................. 6
1.1.1. Historique.................................................................................................................................
................................ ....................................................... 7
1.1.2. Organisation.................................................................................................................................
................................ .................................................. 8
1.2. Présentation
ation de SNCF INFRA.................................................................................................
....................................................... 10
3. Réalisations. ................................................................................................................................
................................ .................................................... 19
3.2. Etude
de des modes de défaillance et diagnostic associé. .................................................................
................................ 24
Bibliographie. ................................................................................................................................
................................ .......................................................... 51
Avant tout développement de ce rapport sur mon expérience à l’INFRAPOLE de Paris Sud-Est,
Sud il
apparait opportun d’adresser
sser mes sincères remerciements à :
● Mon établissement INSA de Strasbourg qui m’a permis de poursuivre mes études et d’être
sur la voix de réaliser mon projet professionnel et à tous les professeurs de la section Génie
Electrique pour leurs conseils et leurs disponibilités.
disp
● Monsieur TABIB
ABIB Akram (Dirigeant de l’Agence EALE)
● Aux agents de maintenance du GREN de Paris, qui m’ont accueilli pour que je puisse
effectuer des tests de mon système.
Mes remerciements vont aussi à tout le personnel du Groupe d’Appui et aux régulateurs sous-
station pour leurr disponibilité, leur soutien et leur accompagnement.. Ils m’ont beaucoup appris et
aidé au cours
ours de cette expérience professionnelle et ce avec beaucoup de patience et de pédagogie.
C’est dans ce cadre que j’ai effectué mon projet de Fin d’Etudes au sein du Groupe SNCF –
INFRAPOLE Paris Sud-Est,
Est, situé au centre Henri Lang, 16 Rue Chrétien de Troyes, Paris. Qui est
pour moi l’entreprise idéale pour un étudiant en génie électrique de réaliser un stage de fin
d’études.
Cela a consisté à faire une analyse du fonctionnent général d’un schéma A7,
A7 étudier les différents
modes de défaillances, étudier aussi l’intégration d’une prise sur un départ disjoncteur et enfin
développer un système électronique et informatique d’analyse des pannes.
Enfin je conclurai ce rapport par un bilan global, les apports humains et techniques de ce stage
afin de souligner les compétences que j’ai pu développer et de faire le lien de cette expérience
avec mon projet professionnel.
1.1.1. Historique.
1937 : La Société Nationale des Chemins de fer Français (SNCF) est créée
pour une durée de 45 ans.
1997 : Création de RFF (Réseau Ferré de France), propriétaire du réseau ferré français. Il est
chargé du financement,
t, du développement, de la cohérence et de la mise en valeur du réseau. La
SNCF assure désormais deux missions distinctes :
2001:: Les régions deviennent Autorité Organisation de transport ferroviaire. Elles perçoivent de
l’état un budget de fonctionnement et formulent leurs exigences dans une convention passée avec
la SNCF.
2007 : TGV remporte un nouveau record mondial de vitesse sur rail avec 574,8 Km/h sur la ligne
grande vitesse Est Européenne (Strasbourg, Allemagne et Luxembourg).
2009 : Le marché ferroviaire français s’ouvre à la concurrence pour les trafics internationaux de
voyageurs.
2010 : Le transport public devient la première activité du groupe SNCF en volume avec 10
milliards de chiffre d’affaires attendus.
La SNCF est l’un des premiers groupes mondiaux de mobilité et de logistique, avec une présence
dans 120 pays, de 245 000 collaborateurs en 2011.
2011
Son chiffre d’affaire est de 32,6 milliards d’euros dont 23% à l’international et plus.
Le groupe est composé dee la maison mère EPIC, et s’appuie sur 5 branches d’activités :
3%
INFRA 5,2Mds €
15%
27% PROXIMITE 10,8Mds €
VOYAGE 7,2Mds €
35%
20%
GEODIS 8,9Mds €
Figure 2:
2 Contribution au chiffre d’affaire par branche
À chaque branche sont rattachées des filiales contrôlées par la maison mère et réparties de la
manière suivante :
SNCF Infrastructure
structure est répartie sur l’ensemble de la France. Elle regroupe 57000 agents dans 177
établissements. L’Infra présente un tiers des effectifs de la SNCF.
SNCF Infrastructure
structure surveille, entretient,
entretient, développe et gère les circulations sur le réseau pour le
compte de Réseau Ferré de France (RFF).
Chiffres clés
SNCF Infra est présent dans 36 pays, regroupe environ 51000 collaborateurs, avec un chiffre
d’affaire de 5,3 MDS en 2011. L’entreprise gère un parc de 1248 engins et matériel de
maintenance, 1000 chantiers majeurs, enregistre 15000 circulations quotidiennes de fret et
voyageurs, 30000 KM de lignes maintenues dont 2000 KM de lignes à grande vitesse (LGV) et
près de 14000 KM de lignes traités par massification de la maintenance.
• Atlantique
• Nord-est Normandie
• Paris Sud-Est
Le territoire Paris Sud-Est possède un effectif de 9800 agents. Il gère 16147 Km de voies dont
860 Km de LGV et 5380 Km non électrifiés.
• Entretenir les sous stations, postes et divers appareils de ligne permettant l’alimentation des
caténaires et installations diverses,
diverses
• Suivre et réaliser les études nécessaires à la maintenance et aux travaux sur les installations,
L’électricité livrée par RTE (filiale EDF) est transformée dans les sous-stations
sous stations avant de rejoindre
les caténaires et les installations de signalisation via des postes de traction électrique.
Le Groupe d’Appui (GA) est composé d’experts techniques dans le domaine des
Equipements d’Alimentation des Lignes Electrifiées (EALE).
Il est chargé de la gestion et de la mise à jour des schémas, des consignes de sécurités, des dessins
et nomenclatures de l’ensemble des installations.
Il assure également la partie étude dans le cadre des travaux d’amélioration ou de modification
d’installations existantes : il définit le matériel à utiliser selon les normes et règlements en vigueur
et réalise les schémas de câblage et d’implantation.
De plus,
us, le Groupe d’Appui gère le matériel en service ainsi que celui de réserve, il assure
l’approvisionnement en relation directe avec les fournisseurs dans les meilleures conditions de
coût et de délais.
CRU (Compte-rendu unique) : suivi physique et économique de la production par équipe et sous
équipe des établissements chargés de la maintenance et des travaux sur les installations de l’infra.
Un Régulateur Sous-station
station
devant le Tableau de Contrôle
Optique du CSS.
Un Régulateur Sous-station
station
devant le Tableau de Contrôle
Optique au PAR.
Les installations sont surveillées et télécommandées à l’aide des systèmes informatiques suivants :
Cette unité est constituée de trois groupes d’entretien (GREN), dirigés par un DPX (Dirigeant de
Proximité) chacun, composés au total de sept équipes assurant la maintenance de l’ensemble des
installations
tions de la région de Paris-Sud-Est
Paris Est ainsi que sur la ligne du Bourbonnais jusqu’à Clermont-
Clermont
Ferrand et sur l’interconnexion île
î de France jusqu’à Annet.
La réforme prévoit la création d’un groupe public industriel intégré constitué de trois EPIC. Une
EPIC “mère“ et deux EPIC “filles“ que sont le Transporteur (SNCF) et le Gestionnaire
d’Infrastructure Unifié (GIU). L’EPIC “mère“ sera dirigé par un directoire composé de deux
présidents des EPIC
IC “filles“, sous l’autorité d’un conseil de surveillance.
Pour rappel, l’objectif est de réalisé une prise de diagnostic exploitable sur micro-ordinateur
micro
portable pour aider au dépannage les agents de maintenance de l’Agence EALE sur les départs de
voie 1500 V (schéma type A7) de la ligne PLM (Paris Lyon Méditerranée).
).
L’analyse de l’impact des contraintes sur le projet est essentielle car les caractéristiques
contraignantes repérées auront une incidence
inciden sur le bon fonctionnement du système. Chaque projet
est toujours un cas unique, sur ce projet les contraintes seront d’ordre technique :
- Tensions :
- Entrées/Sorties :
Un départ A7 est composé de 20 relais qui peuvent être source de blocage pour la fermeture du
disjoncteur. Chacun de ces
es relais et certains de leurs contacts seront testés
testé dans la procédure de
diagnostic afin de trouver la panne. Ces relais seront connectés à un microcontrôleur afin de tester
leur bon fonctionnement.
- Système d’acquisition :
Il sera composé de deux boitiers. Un premier boitier qui s’intégrera sur le Départ A7 (en façade
avant) et qui récupère l’ensemble des sorties concernées sur une prise (minimum 31 voies). Un
deuxième boitier portable où se trouvera le cœur du système (système électronique),
élec et qui servira
d’interface entre l’ordinateur et le Départ.
- Cartes électroniques :
La maquette finale sera réalisée sur carte électronique, et la fabrication de cette dernière ne pourra
pas se faire à la SNCF faute de matériel.
L’utilisateur aura le choix entre un logiciel sur PC et un afficheur LCD. L’afficheur servira de
roue de secours en cas d’oubli du connecteur USB, qu’on puisse tout de même faire un dépannage
avec le système sans PC.
Le logiciel sera développé sur système d’exploitation Windows Seven avec liaison USB. Il devra
être facile d’utilisation, rapidité d’exécution, affichage du résultat par texte et/ou graphique,
sauvegarde de l’historique de diagnostic.
Ci-dessous
dessous le schéma bloc fonctionnel de l’ensemble du système. Le départ A7 avec isolation
galvanique du reste du montage, l’alimentation en 120V continue venant du départ, la partie
conversion continu/continu (102V → 5V), le microcontrôleur interfacé avec l’afficheur LCD et
enfin le raccordement
ement au PC via USB.
Dans cette partie je vais développer les différentes étapes de la réalisation technique du système,
choix du matériel, dimensionnements, le programme du microcontrôleur qui permet de gérer le
système, la conception et enfin les tests réalisés en sous-station.
sous
- Fermeture en volontaire : c’est à dire que l’appui d’un commutateur permettra de fermer
directement le disjoncteur.
- Fermeture par asservissement : on parlera dans ce cas de disjoncteur commandé, l’ordre de
fermeture viendra de l’autre disjoncteur du secteur.
- Fermeture par le réenclencheur : après déclenchement
nchement suite à un défaut de ligne par
exemple, l’automatisme prépare une fermeture automatique du disjoncteur
isjoncteur au bout de 10
secondes.
- Ouverture en volontaire : ouverture par appui direct sur un commutateur.
- Ouverture par asservissement : le déclenchement du deuxième disjoncteur de la section
entrainera l’ouverture de celui-ci.
celui
- Ouverture par DDL (Détecteur
(Détecte Défaut de Ligne) : le disjoncteur s’ouvre lorsqu’il ya un
défaut sur la caténaire..
- Ouverture par Max de I : Lorsque le courant est trop important, le champ magnétique n’est
plus assez intense pour maintenir le DJ qui s’ouvre.
La mise en veille du départ correspond à la mise sous tension des circuits de commande de la
cellule de voie. On vient préparer la fermeture du Disjoncteur en excitant les relais 248.01, 248.02,
154.03 et 203 par fermeture du sectionneur tête de câble (voir Figure 9 ci-dessous - Annexe1 -
Folio 16 - section 7).
1;< temps:
Si aucun défaut de ligne n’existe, on lance la séquence de fermeture par action sur un bouton
(terminal de télécommande si on est en distance ou TPL si on est en local).
Le disjoncteur après avoir fait son premier temps, on renforce le champ magnétique de la bobine
de maintien, on désexcite la bobine d’enclenchement, après une temporisation de 2 secondes le
deuxième temps est fait, puis on insert une résistance d’économie et le disjoncteur est fermé.
L’asservissement permet :
Son rôle est de protéger une section caténaire de telle sorte à faire déclencher tous les disjoncteurs
alimentant ce secteur, lorsqu’un seul d’entre eux a déclenché sur un défaut, ou sur ordre.
Description :
• Avoir une tension continue sur les auxiliaires des départs (Mode
( veille → relais 203).
• Mise en service de l’asservissement des sous-stations
sous et postes de sectionnement (relais
( 295.01,
295.02, 295.03)
• Donner un ordre d’enclenchement
’enclenchement en volontaire au disjoncteur de l’une des sous-stations
sous A ou
B (mise sous 1500V du secteur et mise sous tension 48V des fils pilotes par une extrémité →
relais 204)
• Le relai 201 s’excite et permet le maintien de l’enclenchement de la sous-station
sous commandante,
et l’enclenchement des autres disjoncteurs du secteur.
Ce disjoncteur (sous-station
station A) donnera l’ordre de fermeture au disjoncteur de la sous-station
sous
encadrante B si celle-ci
ci est asservie.
Le réenclencheur (relais 181) est mis en service 5 secondes après que le 201.01
201 soit excité.
3.1.7. Le réenclencheur.
Fonctionne uniquement avec asservissement (relais 295.01). Ne fonctionne pas lors de l’ouverture
volontaire et lors d’une ouverture par asservissement.
Le courant de traction qui passe dans le disjoncteur provoque un champ magnétique en opposition
à celui de la bobine de maintien. Lorsque ce courant est trop important, le champ magnétique n’est
plus assez intense pour maintenir
maintenir le Disjoncteur fermé qui s’ouvre sous l’action des ressorts. On
dit qu’il déclenche par “Max de I“.
Lorsque le disjoncteur déclenche par “Max de I“, il ouvre ses contact auxiliaires (interlocks), le
relais 181 du réenclencheur est excité et 10 secondes après
après la séquence de fermeture du
disjoncteur se lance automatiquement.
En début du mode volontaire on vérifie toujours si le mode veille est effectif, et dans ce mode
veille on inclut le relais 156.01 (défaut de ligne).
ligne)
Après avoir observé la mise sous tension du relais 103, on ira vérifier l’alimentation
l’alimen de la bobine
de maintien du disjoncteur par ses contacts M2-T2
M2 et M4-T4 (C810).
Figure 15:
15 Diagramme de diagnostic DJ en commandant
En commandé le relais 204 n’intervient pas, on détecte la tension sur la caténaire, ensuite on
attend l’impulsion sur le relais 201. Les défauts qu’on peut avoir dans ce cas sont soit au niveau
des contacts qui ferment et alimentent la boucle d’asservissement (0-12
(0 → 230, Co-Do → 180 et
31-34#41-44 → 295.02) et le maintien du 103 par les contacts 7-11
7 → 201.01
1.01 et 21-24
21 → 295.02.
Si la tension arrive au relais 103, dans ce cas aucun défaut n’est détecté dans l’asservissement en
commandé.
Pour l’intégration de la prise, il y aura un boitier fixé sur le départ comme le montre l’image ci-
ci
dessous. À l’aide d’un connecteur DB37 on récupère l’ensemble des points nécessaire à la
recherche de défaut (au total 29 sorties), puis on les raccorde
raccorde aux borniers de la carte.
L’alimentation 120V du boitier électronique passe par cette prise sachant que l’isolation
l’ est de
1000V
V entre deux bornes du connecteur ce qui est largement suffisant pour notre application.
Le schéma ci-dessous
dessous permet de mieux comprendre le fonctionnement du système : les flèches
symbolisent
sent les données et les traits la puissance (l’alimentation).
Départ A7 Alimentation
Le microcontrôleur
trôleur utilisé est un PIC18F4520 de chez Microchip, il intègre une communication
USART.. L’alimentation se compose d’un convertisseur continu-continu
continu continu (120V→5V),
(120V tension
nécessaire au fonctionnement du système. L’afficheur LCD est un 16 caractères en deux lignes
monté en mode 4 bits.
Etude de la liaison
ison USART à établir entre le microcontrôleur et l’ordinateur.
USART est une abréviation signifiant Universal Synchronous & Asynchronous Receiver
Transmitter.. C'est un circuit électronique qui permet de mettre en série les octets à transmettre.
Cela signifie
ie que les bits constituant l'octet sont transmis les uns après les autres sur un seul fil et
non simultanément sur 8 fils.
L'ordinateur envoie les données en parallèle (autant de fils que de bits de données). Il faut donc
transformer ces données pour les faire passer à travers une liaison série qui utilise un même fil
pour faire passer tous les bits de données.
Les vitesses normalisées sont : 110, 300, 1200, 2400, 4800, 9600, 19200, 38400, 57600, 115200
230 400, 460 800, 921 600, 1 843 200, 3 686 400 baud. Dans le cas de ce projet, la vitesse de
transmission sera automatique choisit pour l’utilisateur,
l’utilisateur, enfin d’éviter des erreurs éventuelles.
Pour pouvoir communiquer, les deux entités connectées doivent partager les mêmes paramètres de
transmission.
Pour le système la configuration utilisée est communément appelée « 9600 8N1 » Cela signifie: 8
bits de données, pas de parité (N), un bit de stop, avec une vitesse de 9600 Bauds.
“Erreur
Erreur de dépassement“
dépassement (Overrun error) : se produit lorsque le récepteur ne peut pas
traiter le caractère qui vient d’arriver avant que le suivant n’arrive, on parle d’espace tampon pour
contenir les caractères reçu. Si le CPU ne dessert pas l’UART assez rapidement et que le tampon
tamp
est plein, une erreur de dépassement se produit, et les caractères entrants seront perdus.
“Erreur de trame“ (Framing error) : se produit lorsque les bits de “START“ et de “STOP“
“
ne sont pas valides. Il faut bien identifier le début d’un caractère d’entrée,
d’entrée, il sert de référence pour
les bits restants. Si la ligne des données n’est pas dans l’état prévu lorsque le bit de stop est
sollicité, une erreur de trame se produit.
“Erreur de parité“ : se produit lorsque le bit de parité est erroné, ce bit est facultative.
Dans
ans cet exemple ce bit sera désactivé du côté ordinateur et microcontrôleur, donc l’erreur ne se
produira pas.
3.4.4. Dimensionnement
imensionnement et choix des éléments du système.
système.
Cette étape fait partie du cœur du projet, il conditionne l’ensemble des éléments qui contribuent au
bon fonctionnement du système (fiabilité et efficacité → robustesse). J’y ai développé le choix de
chaque élément et dimensionner certains composants, en tenant en compte des contraintes
générales du départ disjoncteur.
disjoncteur
Au niveau
iveau du départ on dispose d’un espace avec rail ou l’on peut fixer un boitier qui contiendra
la carte de la prise avec ses borniers pour fixer les fils qui arriveront des relais.
Réf : TA 090706
Réf : 1734350-1
Pour assurer une isolation galvanique entre l’interface et le départ, plusieurs méthodes possibles
sont proposées : transformateur de tension, optocoupleur, relais électromécanique. Cette isolation
galvanique n’est possible que si les deux circuits primaire et secondaire sont indépendants (et pas
de masse commune).
Je vais donc faire une brève comparaison des composants types optocoupleur (SSR) et relais
électromécanique (EMR).
Tension d’isolation
Les relais SSR sont testés à 100% en ce qui concerne la tension de claquage d’entrée/sortie. La
valeur minimum est de 1500VRMS appliquée pendant 60s.
Circuits de pilotage :
Dans un circuit de relais EMR, le relais est activé par le courant qui traverse la bobine d’entrée
avec un transistor pour activer et désactiver le relais et une diode en parallèle
parallèle avec la bobine pour
canaliser et dissipé le pic inductif résultant.
Dans la solution SSR on a une Led à la place de la bobine et la diode de protection, le transistor de
commande n’existe pas dans ce cas.
cas. Le seul ajout requis est une résistance de contrôle
co pour limiter
le courant dans la Led.
Au niveau d’un
un EMR, la commutation mécanique et la dégradation des contacts qui en découlent
déterminent l’usure et les défaillances. Les relais SSR, quant à eux n’ont pas de parties mobiles ni
de contacts sujets à l’usure. Le nombre de cycles de commutation n’a pas d’incidence sur une
défaillance du SSR.
Consommation :
Les relais EMR doivent activer une bobine pour réaliser l’opération de commutation. Un relais
EMR requiert une puissance de 80mW pour activer la bobine. L’approche de principe est
comparable pour un SSR. Toutefois, il s’agit dans ce cas d’une Led, ce qui correspond à une
puissance requise nettement plus faible de l’ordre de 3mW.
3
L’EMR nécessite une énergie 25 fois plus grande que celui d’un SSR. Une consommation réduite
signifie une reconduction des contraintes thermiques.
En guise de synthèse, on peut avancer les avantages spécifiques suivants des relais SSR :
Coût d’utilisation
tion inférieur
Couplage logique direct
Faible consommation
Plus basse tension de commande
Fiabilité plus élevée
Durée de vie électrique plus grande
Meilleur isolation entre entrée et sortie
Meilleure immunité aux chocs et vibrations
Mon choix se porte donc sur l’optocoupleur pour assurer cette isolation galvanique.
Etant donner que les relais de la boucle d’asservissement sont bidirectionnels, il nous faut des
optocoupleur qui fonctionnent aussi bien dans les deux sens (tensions négatives ou positives).
Pour diminuer le nombre de composants à intégrer dans le circuit j’ai opté pour un CI contenant 4
optocoupleur à 4 voies.
Réf : ACPL-844-000E
La tension de la Led est égale à 1,4V et en entrée on a 120V, 48V ou 12,5V, on peut donc
facilement déterminer la résistance d’entrée :
BCDEFGH IJK JPP
?@ A MN ?O A Z[ A 1,4Z Z\\ A 5Z ][ A 20^_
^_ ]\ A 50^_
LK LQ
?O A 100Ω
Pour les relais 120V, étant donné la chute de tension aS qu’on aura aux bornes de la résistance
RE, le puissance que consomme
somme la résistance sera une élément déterminant.
Donc au minimum il faut que cette résistance puisse dissiper un puissance de 3 Watt.
d) Le Microcontrôleur :
22 entrées TOR pour les sorties des optocoupleurs (les relais du départ),
6 sorties pour l’afficheur LCD,
3 entrés TOR pour la commande du LCD,
2 E/S (Rx-Tx)
Tx) pour la liaison
lia série microcontrôleur ↔ PC (USART),
On a donc besoin au total de 33 E/S minimum, avec une interface de type USART pour réaliser le
système.
e) Alimentation du système :
Critères de choix :
Le but est de déterminer le convertisseur qui supporte un peu plus de 120V en entrée isolée
isolé de la
sortie, qui fournit en sortie une tension qui s’approche le plus possible de 5V, qui apporte le
meilleur rendement, quii coute le moins cher et qui soit le plus petit possible.
- TEN 8-7212WI Tension d’entrée : 43V à 160V, Tension de sortie : 12V fixe
Courant Max en sortie : 666mA, Soit 8W maximum en sortie
Rendement : 86%
Tension d’isolation : 1,5kV
Dimensions (Longueur x largeur x Hauteur) : 32mm x 20,8mm x 10,2mm
Prix ≈ 36€€
- TEN 8-7213WI Tension d’entrée : 43V à 160V, Tension de sortie : 15V fixe
Courant Max en sortie : 533mA,
mA, Soit 8W maximum en sortie
Rendement : 86%
Tension d’isolation : 1,5kV
Dimensions (Longueur x largeur x Hauteur) : 32mm x 20,8mm x 10,2mm
Prix ≈ 36€€
- THP 3-7222 Tension d’entrée : 36V à 160V, Tension de sortie : ±12V
±12 fixe
Courant Max en sortie : ±125mA, Soit 3W
W maximum en sortie
Rendement : 83%
Tension d’isolation : 4kV
Dimensions (Longueur x largeur x Hauteur) : 31,8mm
mm x 20,3mm
20, x 10,7mm
Prix ≈ 52€€
Etant donné que le microcontrôleur fonctionne avec une tension d'alimentation de 5V, le
microcontrôleur sera alimenté par le régulateur 5V suivant : MC7805ACTG
La solution est d’utilisée le circuit MAX232 et un connecteur DB9, on a ainsi créé une liaison
série entre le microcontrôleur
crocontrôleur et le PC. Mais cela ne suffit donc plus maintenant pour les
ordinateurs dépourvus de port série, il faut rajouter à cela un convertisseur Série↔USB.
Série
3.4.5. Schémas
chémas électriques.
électriques
Alimentation
Communication
La connectique la plus courante sur un ordinateur est la prise USB, j’utilise donc ce moyen de
communication entre la partie hard et soft de notre réalisation.
Le protocole USB
B est assez compliqué j’ai utilisé un convertisseur USB-UART
UART afin que les flots
de données soient facilement utilisables et exploitables.
Figure 23:
23 Schéma convertisseur MCP2200 USB↔Série
↔Série
Ci-dessous
dessous les photos de la carte électronique et du boitier de la prise du départ.
La carte fait 182mm de Longueur et 102mm de Largeur, sachant que le boitier contenant fait
190mm de Longueur, 110mm de largeur et 60 mm de Hauteur.
J’ai choisi de mettre un plan de masse pour le négatif des 120V du départ A7 et pour le zéro de la
tension de référence en sortie du régulateur. Ceci a pour but de rendre plus homogène la
distribution des masses sur toute la carte et améliorer la compatibilité électromagnétique.
L’objet
objet ici est de présenter le programme du microcontrôleur qui permet de gérer les différents
modes de diagnostic du système. Le code source est disponible en Annexe 5.
1. Méthode de développement.
Code source plus lisible et donc plus facilement modifiable par rapport à l’assembleur par
exemple
Code source quasi portable (si le projet doit évoluer en changeant de microcontrôleur, le
programme est très facilement adaptable)
Facilité de développement
2. Fonctionnement du programme.
Ecouter
er le port série en permanence
Lire les caractères envoyés par l’ordinateur via l’USB
Envoyer le résultat du diagnostique à l’ordinateur via l’USB
Réagir et exécuter les demandes du logiciel de diagnostic
Récupérer les informations issues du départ A7
Enregistrer
egistrer ses informations dans l’EEPROM si besoin
Le programme principal est basé sur la lecture continue du caractère reçu (envoyé par le logiciel
de diagnostic) sur
ur le port, il compare ensuite ce
ce caractère à ceux correspondants aux types de
diagnostics, ensuite il va au sous programme de diagnostic correspondant, puis il renvoie au PC le
résultat du diagnostic avec le caractère reçu.
Code:
USARTWriteByte('1');
Cela veut dire que le mode veille s’est bien passé, et le µC enverra à l’USART la valeur “a1’’,
“ et
cette valeur reçue par le logiciel sera interprétée dans le programme Visual Basic et le résultat
final affiché sous forme de texte et graphique Cf. Figure 28.
Choix de développement
Le logiciel va servir de premier Interface Homme Machine (IHM) au boitier électronique, il faudra
donc trouver un langage de programmation qui puisse permettre de développer une application
graphique particulièrement bien adapté au test, à l’instrumentation et à l’automatisation. Ce
logiciel pourrait être définit comme un programme permettant de contrôler et de visualiser un
processus physique externe (via port USB).
J’ai choisi de développer ce dernier avec Visual basic 2010 qui est une évolution du langage
Visual Basic conçue pour générer efficacement des applications de type sécurisé et orientées objet.
Visual Basic permet de cibler des périphériques Windows, Web et des appareils mobiles. Les
programmes écrits en Visual Basic
Basic bénéficient de la sécurité et de l’interopérabilité entre les
langages.
Visual basic 2010 comme les précédentes versions, permet de créer rapidement et facilement
des applications basées sur le .NET Framework. Le .NET Framework est un kit de composants
compos
logiciels structurels pouvant être utilisé par un système d’exploitation Microsoft Windows et
Microsoft Windows Mobile.
Cette section d’écrit donc la documentation conceptuelle relative à l’application de diagnostic. Ci-
Ci
dessous, quelques exemples de fenêtres et les codes Visual Basic correspondants.
Au démarrage de la page d’accueil Cf. Figure 27,, j’affiche un message de bienvenue, l’heure du
système, les logos de l’entreprise, un système d’identification par mot de passe et des boutons de
commandes.
En cliquant sur le bouton “Diagnostic“ par exemple, la fenêtre de diagnostic va s’ouvrir. Et après
le design, on associe le code correspondant à la fonction de l’élément de la fenêtre.
C’est dans cette fenêtre Figure 28 que le diagnostic du départ se fera, on peut voir :
Exemples de codes :
'Au chargement de la page de Diagnostic, détecter tous les ports série du système et
remplir la zone de liste déroulante Port
myPort = IO.Ports.SerialPort
SerialPort.GetPortNames () 'Obtenir tous les ports COM disponibles
3.4.8.2. L’écran
’écran LCD.
Dans le document technique de ce dernier comme tout périphérique, l’afficheur se voit doté d’un
jeu d’instructions qui permett de le contrôler, par exemple :
//Initialisation du LCD
void LCDInit(void)
{
Delay100TCYx(120
120); //Attendre 50ms
LCD_Clear();
LCD_RS=0;
LCD_DATA=0b00000010
0b00000010; // mode 4 bits, 1 ligne
LCD_STROBE();
Delay10TCYx(60);
); //Attendre 50us
LCD_RS=0;
0b00101000);
LCD_Write(0b00101000 //Mode 4bits, 2 lignes, matrice 5x8
LCD_RS=0;
0b00000110);
LCD_Write(0b00000110 //Curseur décale vers la droite
LCD_RS=0;
0b00001100);
LCD_Write(0b00001100 //Afficheur ON, curseur invisible et fixe
}
Dans le programme l’afficheur est activé dès la mise sous tension du système,
système il indiquera à
l’utilisateur l’endroit où il se trouve dans le dépannage. Il permet également de choisir un type de
diagnostic dans un menu qui se déroule automatiquement sous la commande d’un seul bouton
poussoir.
Pour
ur ce projet j’ai fait une mise en concurrence au travers de deux fournisseurs. À la SNCF, pour
certains projets d’envergure la mise en concurrence peu impliquer beaucoup plus de fournisseurs
(appel d’offre).
Le coût total du projet peut être estimé à 115€€ si je prends en compte les frais de port du matériel.
Le prix de revient du système global proposé sans la main d’œuvre est détaillé sur le tableau ci-
ci
dessous. C'est-à-dire
dire la somme des couts d’achat hors taxes
taxes des matières et produits entrants dans
la composition du système.
Ce projet de fin d’études a été très enrichissant tant du point de vu professionnel que personnel, le
bilan que j’en tire est très positif. Les éléments que je me suis fixé dans le cahier des charges en
accord avec l’entreprise ont pu être respectés :
En effet des problèmes ont été rencontrés au moment des tests en sous-station,
station, des difficultés qui
ont été plutôt d’ordre technique,
technique, le fonctionnement du système était différent à celui obtenu au
labo :
Pour une entreprise comme la SNCF, le fonctionnement des appareils au niveau des installations
est quasi permanent, je ne pouvais donc pas avoir le monopôle
monopôle du départ A7 à ma guise. C’est
pour cela il faut faire au préalable une étude technique beaucoup plus
us approfondie de l’appareil sur
lequel on travail.
Toutefois il serait possible d’apporter une amélioration au système. En effet une extension a été
prévue sur la carte électronique, pour la mise en place d’un
d’un module Bluetooth permettant la
communication sans fil, notamment le développement d’une application sur tablette tactile.
http://fr.wikipedia.org/wiki.Programmation_orient%C3%A9e_objet
http://msdn.microsoft.com
Communication RS232
http://extremeelectronics.co.in/microchip
http://extremeelectronics.co.in/microchip-pic-tutorials
http://www.microchip.com/wwwproducts/Devices.aspx?dDocName=en546923