TP N°1:Traction: Département de Transports Et Equipements Des Hydrocarbures
TP N°1:Traction: Département de Transports Et Equipements Des Hydrocarbures
TP N°1:Traction: Département de Transports Et Equipements Des Hydrocarbures
TP N°1 :TRACTION
SELATNA Ayoub
REGGAI Mezyan
Groupe : LAMC19
Son exécution est facile et les résultats obtenus servent à dimensionner toutes sortes des
pièces allant d’un pignon microscopique jusqu’à la structure métallique d’un grand hall. Dans
la recherche on l’applique pour la caractérisation de nouveaux matériaux et dans industrie
pour les contrôles périodiques servant à surveiller la qualité des alliages, des polymères et
des céramiques.
1-BUT DE TP DE TRACTION :
De faire connaître le fonctionnement d’une machine de traction et des capteurs qui y sont appliqués.
De mesurer des courbes de traction sur des alliages d’aluminium, de cuivre, de laiton et des aciers.
D’interpréter les résultats obtenus : déterminer la limite élastique, l’allongement à rupture etc..
D’estimer la précision de mesure.
3-Materiels :
1-Appareille de traction :
cadran est permet de réaliser une multitude d’essais différents faisant intervenir des forces
de traction ou de compression.
La force d’essai est produite par un système hydraulique actionné à la main et affichée sur
un grand indicateur à aiguille.
L’allongement des échantillons est relevé au moyen d’un compteur à cadran.
Les principaux éléments de l’appareil de base sont les suivants :
-socle de la machine (1) doté poignées (11)
-châssis avec traverse fixe (2)
-cadre de charge avec traverses supérieure (3) et inferieur (4)
-système hydraulique composé d’un vérin principal (5) et d’un vérin de transmission avec
volant à main.
-affichage de la force (7)
-affichage de l’allongement au moyen d’un compteur à (8)
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FACULTE DES HYDROCARBURES ET DE LA CHIMIE
-Tête de serrage (9) avec échantillon (10)
2-Des éprouvettes :
L’essai de traction est le moyen le plus couramment employé pour caractériser le comportement
mécanique d’un matériau sous une sollicitation progressive à vitesse de chargement faible ou
modérée.
Des éprouvettes du matériau concerné, en forme de barreau cylindrique ou parallélépipédique,
comportant une partie centrale calibrée, raccordée à
chaque extrémité à deux têtes de section plus importante, sont fixées dans une machine de traction.
On a : .
- 𝑆0 étant l’aire de la section initiale et k un coefficient normalisé pour chaque matériau. Pour un métal,
on a
- Pour une éprouvette cylindrique, on a donc :
Où 𝑑0 est le diamètre initial de l’éprouvette.
La section de l’éprouvette est constante, et notée S0, La longueur totale de l’éprouvette est notée 𝑙𝑐,
La machine impose un allongement croissant à l’éprouvette, et enregistre simultanément
• l’effort appliqué F
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• l’allongement
Selon l’équipement utilisé, li est soit la longueur totale initiale 𝑙𝑐, soit une longueur initiale de référence
𝑙0, entre deux repères tracés sur l’éprouvette :
L’essai est généralement poursuivi jusqu’à rupture, après quoi on mesure un allongement rémanent
noté Δ𝑙𝑅.Au cours de l’essai, pour les matériaux dits fragiles, la rupture intervient avant toute
déformation plastique (= permanente), et se produit de façon brutale, avec une cassure rectiligne :
Figure 5, rupture fragile, Annexe 1.
Sinon, pour les matériaux dits ductiles, on observe d’abord un allongement élastique (= réversible)
généralement proportionnel à la charge (loi de Hooke) ; puis le matériau entre dans le domaine de
déformation plastique (= permanente), et la courbe devient plus
ou moins parabolique, avec une réduction localisée de la section de l’éprouvette (striction) avant la
rupture : Figure 6, rupture ductile, Annexe 1.
Le domaine élastique : est la zone où la déformation subie par l’éprouvette n’est pas définitive :
‘éprouvette revient à sa longueur initial dés que la charge est relâchée. Le point A sur Figure 4, auquel
correspond la limite élastique 𝑓𝑦marque la fin de cette zone. On remarque qu’il existe des
déformations normales ℇ𝑥 et transversales.Les contraintes et les déformations sont obtenues par les
relations suivantes :Dans le domaine élastique, la contrainte et la déformation sont liées par la loi de
Hooke :
Courbes de traction :
a. On peut tracer la courbe charge en fonction de l’allongement, soit F en fonction de Δl. Mais les
résultats dépendent de la forme et de la taille de l’éprouvette, donc ne sont pas propres au matériau.
b. Courbe conventionnelle : On préfèrera donc tracer la courbe en rapportant la force F à la section
initiale 𝑆0, et en rapportant l’allongement Δl à la longueur initiale 𝑙𝑖 : on obtient la courbe donnant la
contrainte σ en fonction de la déformation ℇ (= allongement relatif).(figure 7)
Module de Young :
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Le module de Young ou module d’élasticité (longitudinale) ou encore module de traction est la
constante qui relie la contrainte de traction (ou de compression) et la déformation pour un matériau
élastique isotrope.
Le physicien britannique Thomas Young (1773-1829) avait remarqué que le rapport entre la contrainte
de traction appliquée à un matériau et la déformation qui en résulte (un allongement relatif) est
constant, tant que
cette déformation reste petite et que la limite d’élasticité du matériau n’est pas atteinte. La loi
d’élasticité est la loi de Hooke
Partie pratique :
La courbe :
0 0 3000
0,0383 287,25
0,087209 596,61 2500
0,1412 987,7258
0,2005 1370
2000
0,28255 1723,54
0,340116 1900,32
1500
0,43779 2143,387
0,523255 2320,16
1000
0,6313 2461,85
0,75 2607,41
500
0,826 2651,612
1,683 2740
0
3 2519,03 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5
S0=(3.14*25)/50=1.75
A%=(53-50/50)*100=6
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Z=(1.75-0.77)/0.77=1.27
E=1900*1.75=1085.71 N/mm
Rm=2740*1.75=1565.71 N/mm
Ru=1723.55/1.75=9488.9 N/mm
CONCLUSION:
Dans ce TP, nous avons connaitre le fonctionnement d’une machine de traction et des
capteurs qui y sont appliqués, nous avons aussi mesuré des courbes de traction sur des
alliages d’aluminium, de cuivre, de laiton et de l’acier.
Ce TP nous a permis de mieux comprendre le comprendre le comportement des matériaux a
la traction.
Réference :
www.espace etudiante.net
laboratoire_materiaux.pdf
TRACTION_ACIERS.pdf
Les cours.