Accession de La CI À L'indépendance-2
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Terminale
INTRODUCTION
Quels sont les facteurs déclencheurs et les principales étapes de la marche vers
l’indépendance ?
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II- LES ETAPES DE LA DECOLONISATION
Elle est convoquée par le Comité Français de Libération Nationale (CFLN) crée en
1943 à Alger et dirigé par le général de Gaulle et René Pleven (commissaire aux colonies).
b- Les objectifs
Assouplir le système colonial
réaffirmer l’autorité de la France et
encourager l’effort de guerre des Africains
c- Les recommandations : elles sont de deux ordres
Au plan économique et social
Industrialisation progressive des colonies
Développement de l’agriculture
Mise en place d’un régime douanier plus libéral et plus souple
Suppression progressive du code de l’indigénat
Révision progressive du régime des prestations du travail forcé
L’ouverture des emplois aux indigènes qui à compétence égale
percevront désormais les mêmes rémunérations que les européens
Le développement de l’enseignement des filles et des garçons
La création des syndicats professionnels et d’inspections du travail
L’amélioration du service d’assistance médicale
Au plan politique
La représentation des colonies dans la future assemblée constituante
française.
Liberté d’association (possibilité de création de syndicats et de partis
politiques)
d- Les conséquences
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La création du Syndicat Agricole Africain (SAA)
En 1943, André Latrille gaulliste devient gouverneur de la Côte d’Ivoire. Après
avoir favorisé les plantations ivoiriennes, il permet et encourage dans l’esprit de
Brazzaville la constitution d’un syndicat des planteurs de Côte d’ivoire. En effet, les
grands propriétaires terriens : Gabriel Dadié, Fulgence Brou, George Kassi, Joseph
Anoma, Djibril Diaby, Lamine Touré, Houphouët Boigny se retrouvent le 10 juillet 1944 à
« l’étoile du Sud » (Treichville) et créent le SAA. La présidence est confiée à Houphouët
Boigny.
Les objectifs du SAA sont les suivants :
- Lutter pour l’institution du travail volontaire
- Briser le monopole des colons dans l’acquisition de la main-d’œuvre
- Défendre les intérêts des planteurs ivoiriens
e- Les limites
- Non représentation des africains à Brazzaville
- Exclusion de toutes idées d’autonomie et d’indépendance.
- Non application de l’ensemble des promesses
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- L’élaboration de lois telles que la loi Houphouët-Boigny supprimant le
travail forcé, la loi du 16 avril 1946 : liberté de réunion, la loi du 27
septembre 1946 : liberté de la presse.
- La constitution de 1946 n’a pas amélioré la situation des colonisés qui vont
à travers leurs leaders créer des partis politiques :
Le PDCI-RDA crée en avril 1946 par les membres du SAA
Création de nombreux autres partis politiques : le Parti Progressiste
de Côte d’Ivoire (PPCI) crée en mars 1946 par Kouamé Benzène, le Bloc Démocratique
Éburnéen (BDE) crée en 1947 par Etienne Djaument, l’Entente des Indépendants de Côte
d’Ivoire (EICI) crée décembre 1949 par Touré André, la Section Française de
l’International Ouvrière (SFIO) crée en 1956 avec Dignan Baïlly.
Ces reformes vont susciter chez les ivoiriens un enthousiasme mais il sera de
courte durée ; l’espoir va face à la lutte.
b- Le moyen de la lutte :
C’est l’apparentement du PDCI au parti communiste français
L’objectif de cette loi était de donner aux AOF et AEF une autonomie interne. Elle
exclue toute structure fédérale. Elle serra sévèrement critiquée. Senghor reconnait sa
valeur mais lui reproche de balkaniser l’Afrique.
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réclamer à la France un nouveau cadre institutionnel pour évolution plus rapide de leurs
pays.
C’est dans ce contexte que le général de Gaulle revient au pouvoir pour désamorcer
la crise.
3- De la Communauté franco-africaine en 1958 à l’indépendance en
1960
CONCLUSION
Après plus de 60 ans d’occupation française, la Côte d’Ivoire accède à
l’indépendance. En dépit de quelques incidents malheureux, cette indépendance a été
négociée pacifiquement contrairement à celle de l’Algérie