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Gynécologie HyperQcm Par Cours +commentaire Final

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D - Il existe une imprégnation progestéronique


E - L’ovulation n’a pas encore eu lieu

ABCE
La glaire ainsi décrite correspond à une imprégnation
oestrogénique maximale, précédent l’ovulation.
[7] La glaire est louche en cas d’infection génitale haute.
[308]
Au cours du cycle menstruel, le pic de LH
provoque: Le taux de 17 bêta estradiol plasmatique
A - La fin des règles chez la femme normale sans
B - La croissance du follicule contraception est le plus bas lors de
C - L’ovulation A - Phase folliculaire
D - Le début des règles B - Phase pré-ovulaire
E - La sécrétion doestradiol C - Ovulation
D - Phase lutéale
E – Menstruations
C
Le pic de LH qui succède à la sécrétion et au pic d’oestradiol E
provoque l’ovulation. La C’est la chute du taux d’oestrogène et de progestérone qui est à
croissance du follicule est sous la dépendance de la FSH l’origine des menstruations

[84]
[17]
Quel est (quels sont) parmi ces stéroïdes
A quelle période du cycle menstruel la celui(ceux) secreté(s) par des ovaires
sécrétion de la glaire cervicale est-elle normaux?
maximale chez une femme ayant des cycles A - Lestradiol
réguliers de 28 jours? B - Lestrone
A - 5ème jour C - Lestriol
B - 8ème jour D - La progestérone
C - 13ème jour E - La testostérone
D - 23ème jour ABDE
E - 28ème jour Seul l’oestriol est sécrété exclusivement par le placenta.
Oestradiol surtout et oestrone son sécrétés par la thèque interne
C et la granulosa, puis par le corps jaune avec la progestérone, la
La sécrétion de la glaire cervicale est maximale juste avant testostérone est aromatisée dans le stroma en petites quantités.
l’ovulation et possède des
caractères particuliers (filance, cristallisation en “feuille de [111]
fougère”).

[56] Un frottis vaginal présentant un aspect


caractérisé par un index acidophile élevé, un
index pycnotique élevé, des cellules isolées
La constatation chez une femme de 21 ans, les unes des autres, peu de leucocytes, peut
d’une glaire cervicale filante, claire, être interprété comme étant:
cristallisant en feuille de fougère à la A - Un frottis ovulatoire
dessiccation lente, donne un certain nombre B - Un frottis en phase lutéale
de renseignements. Une telle constatation C - Un frottis hyperoestrogénique
permet d’affirmer: D - Un frottis au cours de la grossesse
E - Un frottis au début de la phase folliculaire
A - Il n’y a pas de grossesse
B - Il n’y a pas d’infection génitale haute AC
C - La sécrétion oestrogénique est Il s’agit d’un frottis fait en période hyperoestrogénique ou

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ovulatoire. En phase lutéale ou grossesse, les cellules sont BC
basophiles plicaturées, desquammant en amas. En début de L’ensemble des données caractérisent une glaire en période pré-
cycle, les indices sont bas. ovulatoire donc en l’absence de toute imprégration progestative
lutéale (D) gravidique (A) ou thérapeutique (E). Une infection
génitale haute se traduit par une glaire louche.

[117]
[188]
Le pic ovulatoire de LH a pour origine
A - Le pic de FSH Parmi les affections suivantes, indiquez
B - L’augmentation de la progestérone celle(s) qui peut(peuvent) être
C - L’augmentation de la 17-OH-progestérone
responsable(s) de métrorragies:
D - Le pic d’oestradiol
E - Le pic de progestérone A - Une tumeur sécrétante de la granulosa
B - Un cancer de lendomètre
D C - Une salpingite
Le pic de LH succède (en moyenne de 15 h) au pic d’estradiol.
Le pic de 17 OH progestérone et le pic de FSH sont simultanés
D - Une adénomyose
au pic de LH. L’augmentation de la progestérone a lieu en phase E - Une tumeur vaginale
lutéale.
[188]
[120] ABCD
Les oestrogènes (oestriol) sont sécrétés par la granulosa
ovarienne.
Des métrorragies sont: Une tumeur vaginale est responsable de saignements vaginaux et
A - Une augmentation des règles en durée non de métrorragies qui sont par définition d’origine
endométriale.
B - Une augmentation des règles en
[196]
abondance
C - Un raccourcissement des cycles
Chez une femme habituellement réglée tous
D - Un saignement entre les règles
les 32 jours, le calcul du terme à partir de
E - Aucun des cas précédents
D
lovulation doit tenir compte dune phase pré-
Les métrorragies sont des saignements d’origine endo utérine ovulatoire de
survenant à distance des règles. A- 14 jours
Laugmentation de la durée des règles est l’hyperménorrhée,
l’augmentation de leur abondance polyménorrhée, un
B - 16 jours
raccourcissement des cycles la pollakiménorrhée. C- 18 jours
D - Variable entre 14 et 18 jours
[178]
E-Supérieure à 18 jours
C
La constatation chez une femme de 21 ans, Seule la phase lutéale est constante et inférieure ou égale à 14
jours donc la phase
dune glaire cervicale filante claire, préovulatoire est au minimum de 18 jours.
cristallisant en feuille de fougère, à la [202]
dessiccation lente, donne un certain nombre
de renseignements. Une telle constatation Dans les dix premières semaines de la
permet daffirmer: grossesse, des métrorragies peuvent être
A - Il y a une grossesse évolutive causées par:
B - Il ny a pas dinfection génitale haute A - Grossesse molaire
C - La sécrétion oestrogénique est B - Menace d’avortement spontané
satisfaisante C - Insertion basse du placenta
D - Il existe une imprégnation progestéronique D - Décollement prématuré du placenta
E - Cette patiente est sous contraception normalement inséré
progestative continue E - Prise d’aspirine

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[202] C - Les cancers génitaux
ABE
Les hémorragies dorigine placentaire nécessitent D - Les grossesses multiples
rindividualisation de ce dernier (15ème SA). E - Les cancers du sein
[386]
BD

[206]

Le corps jaune sécrète


A - Les H.C.G.
B - L’H.P.L.
C - La 17 Bêta - Oestradiol (02)
D - La progestérone
E - La L H.
CD
L’oestradiol et la progestérone sont sécrétées par le corps jaune.
Leur chute détermine les
règles. La stimulation par I’HCG sécrétée par le trophoblaste,
permet le maintient de l’activité du corps jaune.
HPL est sécrétée par le placenta.
LH est une gonadostimuline hypophysaire.

[224]

Quelle est la cause la plus fréquente


d’hémorragie génitale de la femme en
période pubertaire?
A - Hémopathie bénigne
B - Corps étranger vaginal
C - Adénocarcinome vaginal
D - Insuffisance lutéale
E - Endométriose

D
La dysovulation, fréquente en période pubertaire, est responsable
d’insuffisance du corps jaune et donc d’hémorragie génitale, dûe
à l’hyperoestrogénie relative (défaut de sécrétion de
progestérone). Elle se traduit par des cycles irréguliers et des
régies abondantes. Il faut néanmoins évoquer, en cas
d’hémorragie génitales abondantes répétés chez une jeune fille
bien réglée, une hémopathie bénigne dont elle est souvent le 1er
symptôme révélateur. L’adénocarcinome et le corps étranger
vaginal sont des causes rares et l’endométriose exceptionnelle à
cette période.

[386]

Quel(s) est (sont) le(s) risque(s) des


inductions de l’ovulation ?
A - Des hémorragies génitales
B - Des hyperstimulations ovariennes
3 | Page realise par Patoga
[70]

Quel est le lieu habituel et classique de la


fécondation?
A - Fond utérin
B - Pavillon de la trompe
C - Tiers externe de la trompe
D - Tiers interne de la trompe
E - Cul-de-sac de Douglas
C
La fécondation a lieu classiquement au niveau ampullaire (1/3
externe de la trompe), quelques heures après l’ovulation.

[91]

Au moment de l’implantation, le produit de


conception est au stade de
A - Blastomère
B - Blastocyste **
C - Gamète
D - Embryon
E - Morula
[91]
D
L’implantation se produit au 6è jour après la fécondation au
stade de blastocyste (creusé du blastocèle dans lequel fait saillie
le bouton embryonnaire).

[298]

Le lieu de la fécondation dans l’espèce


humaine se situe dans
A - Le fond utérin
B - Le tiers externe de la trompe
C - L’isthme tubaire
D - La surface ovarienne
E - La glaire cervicale
B
Sans commentaire

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[21]

[1] La vitalité de la grossesse au terme de 8


semaines d’aménorrhée avec
Le moyen le plus précoce pour métrorragies peut être vérifiée par:
diagnostiquer une grossesse est A - Mesure de la hauteur utérine
B - Auscultation des bruits du coeur au
A - Lexamen clinique
stéthoscope à ultrasons
B - La courbe thermique C - Un dosage des bêta HCG
C - La réaction immunologique de D - Echographie
grossesse dans les urines E - Courbe de température
D - Le dosage de Bêta HCG plasmatique [21]
E - Léchographie C
[1] Seule l’échographie, par la recherche de battements cardiaques et
D de mouvements actifs foetaux, permet d’affirmer la vitalité
Le dosage des béta HCG plasmatiques est le plus performant et ovulaire. Les bruits du coeur ne sont pas toujours perceptibles à
est positif (> ou égal 10 UI) au 1 0é jour de grossesse alors que ce terme au stéthoscope à ultra-sons et aucun des autres examens
la courbe thermique de nécessite un plateau prolongé de plus de ne permet isolément ce diagnostic.
16 jours après le décalage et que les réactions immunologiques
classiques de grossesse (seuil 31000 UI) ne se positivent quau
[23]
20è jour de grossesse environ, en même temps que le seuil de
sensibilité échographique : visualisation du sac ovulaire vers la
5è SA. Le dosage de I’HCG plasmatique est utile dans
toutes ces circonstances, sauf une. Laquelle?
A - Diagnostic précoce de la grossesse chez
[16] une femme stérile
B - Pronostic d’évolution d’une grossesse
Madame X est enceinte et présente une échographiquement évolutive
aménorrhée de dix semaines. Elle a des C - Diagnostic de la grossesse extra-utérine
hémorragies génitales modérées Parmi les D - Surveillance de la guérison des môles
examens ci-dessous, lequel permet daffirmer la hydatiformes
vitalité de loeuf? E - Surveillance de certains cancers ovariens
A - Les dosages dHCG urinaire traités
B - Les dosages doestrogènes et de
pregnandiol urinaires [23]
B
C - Léchographie utérine Le dosage plasmatique des HCG est utilisé dans le diagnostic
D - Le dosage de HPL précoce de grossesse ou de GEU (le plus sensible) ainsi qu’en
E - Aucun de ces examens tant que marqueur cellulaire de cellules anormales sécrétantes
(grossesse môlaire, cancers ovariens), Il ne donne pas de
renseignement supplémentaire par rapport à l’échographie sur
[16]
C l’évolution de la grossesse
Seule l’échographie, par la recherche de battements cardiaques
(visibles dès 7 SA) et de mouvements foetaux, permet d’affirmer
la vitalité ovulaire. Les HCG peuvent augmenter en l’absence [25]
d’embryon (grossesse môlaire) et un seul dosage d’HPL ne
permet pas de conclure.
Parmi les examens complémentaires demandés

5 | Page realise par Patoga


lors de la déclaration de [41]
D
grossesse lequel(lesquels) est (sont) Seule l’échographie peut faire le diagnostic de grossesse arrêtée
sur l’absence de battements cardiaques, de mouvement actif puis
obligatoire(s) le chevauchement des os du crâne, l’ascite foetale etc... Les
A - Groupe sanguin dosages hormonaux A et B isolés sur un dosage ne permettent en
aucun cas d’affirmer le diagnostic (c’est sans intérêt) et la
B - Protéinurie recherche des bruits du coeur aux ultrasons est souvent aléatoire
C - Glycémie à ce terme.

D - Recherche de la sérologie de la syphilis


E - Radio pulmonaire
[43]
[25]
ABD Quelle hypothèse, parmi les suivantes, fait
La loi prévoit à titre obligatoire le groupe sanguin, la protéinurie
et la sérologie syphilitique. évoquer une hauteur utérine à 26 cm à 34
Il est conseillé de pratiquer une glycémie à jeun. semaines d’aménorrhée chez une femme
La radiographie pulmonaire n’est réservée qu’en cas d’anomalie
clinique ou de terrain à risque dont le terme est connu avec précision?
de tuberculose. A - Une grossesse gémellaire
B - Une hypotrophie foetale
[30]
C - Une hypertrophie du placenta
D - Une grossesse normale
Le terme dune grossesse est calculé E - Un hydramnios
précisément grâce à l’échographie
A - A la 34ème semaine daménorrhée [43]
B
B - Au 15ème jour de gestation La hauteur utérine à 34 SA est de 29 cm (7 mois 1/2 de
C - Entre la 16ème et la 20ème semaine grossesse). L’utérus grandit de 4 cm par mois du 3ème au 7ème
daménorrhée mois puis de 2 cm par mois jusqu’à terme.

D - Entre la 28ème et la 32ème semaine


daménorrhée
E - Entre la 24ème et la 28ème semaine
[71]
d’aménorrhée

[30]
Quel est en pratique le premier examen à
C demander pour affirmer le diagnostic de
Plus l’échographie est réalisée précocément plus le calcul du
terme est précis grossesse devant un retard de règles de 10
- 6 à 8 S.A ± 5 jours (sac ovulaire) jours?
-8 à 12 S.A ± 3 jours (distance crâniocaudale)
- 13 à 24 S.A ± 1 semaine. A - Test immunologique de grossesse
Au 1 5è jour de gestation le sac ovulaire n’est pas encore visible. B - Dosage oestradiol plasmatique
C - Dosage progestérone plasmatique
D - Dosage doestriol urinaire
[41]
E – Echographie
Lexamen complémentaire le plus important [71]
pour établir le diagnostic dun arrêt spontané A
Sans commentaire.
dévolution de la grossesse entre 8 et 15
semaines d’aménorrhée est:
[77]
A - Le dosage des HCG urinaires
B - Le dosage des HCG plasmatiques
La grossesse entraîne un certain nombre de
C - Le dosage urinaires de prégnandiol et modifications biologiques.
oestrogènes Quelle(s) est(sont) la(les) propositions qui
D - L’échographie est(sont) correcte(s)?
E - L’enregistrement du rythme cardiaque 1 - Hyperleucocytose
fœtal 2 - Hémodilution

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3 - Hypercholestérolémie échéant.
P.M : Dans une grossesse môlaire, il existe une augmentation
4 - Accélération de la vitesse de des HCG sans développement embryonnaire.
sédimentation
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B
2,4=C 4=D 1,2,3,4E
[104]
[77]
E
Au cours de la grossesse, on note une augmentation du volume Une femme au 8ème mois de sa grossesse
plasmatique d’où une anémie par hémodilution responsable
d’une accélération de la VS. Il existe par ailleurs une
présente les résultats suivants. L’un d’entre
hyperleucocytose (9000 à 15000) et une hypercholestérolémie. eux est anormal, indiquez lequel:
A - Taux d’hémoglobine: 9 g/dl
[98] B - Fer sérique: 90 microg/dl (16 micromol/l)
C - Leucocytes: 12 x 109/1 (12000/mm3)
Une échographie est faite à 9 semaines D - Fibrinogène : 4 g/l
d’aménorrhée. Quel est l’élément quelle ne E - Vitesse de sédimentation globulaire: 30
permet pas dapprécier: mm en 1 heure
A - Lactivité cardiaque
B - La longueur crânio-caudale de [104]
l’embryon A
La grossesse s’accompagne d’une hyperleucocytose (9 000 à 15
C - La localisation du placenta 000 GBImm3), d’une accélération de la VS, d’une augmentation
D - L’existence des mouvements de du fibrinogène (supérieur ou égal à 4 g/l) et d’une anémie
l’embryon modérée par hémodilution (Hb supérieur à llg/l) avec baisse du
fer sérique supérieur ou égal à 80 mg/100 ml. Dans ce cas, une
E - Les dimensions du sac gestationnel Hb à 9 g doit faire rechercher une autre cause.
L’échographie faite entre 8 et 12 SA permet:
- la précision sur le terme par mesure de la longueur
crâniocaudale (± 3 jours)
- la dimension du sac gestationnel peut être mesurée mais est
moins précise à ce terme, [110]
- la vitalité foetale par l’existence de mouvements actifs et
l’activité cardiaque (à partir de 7 SA)
- par contre, le trophoblaste ne s’individualise en placenta qu’à Le meilleur paramètre échographique
partir de la 1 5è SA. permettant dapprécier lâge dune
grossesse dont la date de début est imprécise
est
[100]
A - La mesure du bi-pariétal à partir de la
13ème semaine daménorrhée
Madame X présente après une aménorrhée de
B - La mesure du sac gestationnel à 7
2 mois et demi des métrorragies d’abondance
semaines daménorrhée
modérée. Parmi les examens ci-dessous, quel
C - La mesure de la longueur fémorale à 24
est celui qui permet d’affirmer l’évolutivité de
semaines d’aménorrhée
la grossesse?
D - La mesure de la longueur cranio-caudale
A - Le dosage de I’HCG urinaire
de lembryon à 8 semaines daménorrhée
B - Le dosage de I’HCG bêta plasmatique
E - La mesure du diamètre abdominal
C - Le dosage de la progestérone plasmatique
transverse à 24 semaines daménorrhée
D - Le diagnostic immunologique de
grossesse [110]
E - L’échographie D
La précision pour ces différentes mesures est
- bi-pariétal après 13 SA ± 1 semaine
[100] - sac gestationnel 7 SA + ou - 5 jours
E
- fémur 24 SA ± 1 semaine
Aucun dosage hormonal isolé (HCG plasmatiques ou urinaires,
béta-HCG) ne permet d’affirmer l’évolutivité d’une grossesse (le - crâniocaudale 8 SA ± 3 jours
dosage de la progestérone n’y participe en aucun cas) seule - abdominal transverse 24 SA, critère de croissance pondérale.
l’échographie par la recherche de mouvements actifs et
battements cardiaques permet de rassurer la patiente dans le cas

7 | Page realise par Patoga


[140]
Quels sont les deux moyens les plus
Madame B, dorigine nord-africaine, 6ème précoces pour poser le diagnostic de
pare, enceinte de 32 semaines étant grossesse?
un peu pâle, vous avez demandé une A - L’examen clinique
NFS/VS dont voici le résultat: hématies B - La courbe thermique
37000001mm3 C - La réaction immunologique de
- hémoglobine 11 g/100 ml - hématocrite grossesse dans les urines
35 % - leucocytes 1 000Imm3 - VS. D - Le dosage de Béta HCG plasmatique
44/90 mmVous en déduisez que: E - Léchographie
A - C’est une numération VS. noramle
chez une femme enceinte
B - C’est une anémie qu’il faut explorer, [144]
BD
les autres paramètres sont normaux Les béta HCG urinaires sont positives au 10ème jour de
C - Il n’y a pas d’anémie, mais une grossesse.
Le plateau thermique> ou égal à 16 jours permet de suspecter
hyperleucocytose qui témoigne d’une une grossesse débutante.
infection à rechercher La R.I.G. classique urinaire (seuil de positivité 1000 UI) est
positive au 21ème jour d’une
D - La numération est normale, seule la grossesse normale.
vitesse de sédimentation est pathologique Léchographie ne permet de voir un sac ovulaire qu’à la 4ème
semaine de grossesse.
car très élevée
E - Etant donnée qu’il s’agit d’une Nord- ??????
Africaine, c’est très en faveur d’une
thalassémie
[156]
[140]
A
Au cours de la grossesse, il existe une anémie relative par Un cliché dit de contenu utérin est indiqué
hémodilution (augmentation du volume plasmatique)
responsable dune accélération de la VS.
pour
Il existe aussi une hyperleucocytose. A - Vérification de l’âge du foetus
B - Contrôle des points d’ossification du
[142] foetus
C - Mesure du périmètre crânien foetal
Au 7ème mois d’une grossesse normale, on D - Mesure du diamètre du détroit
s’attend à trouver: supérieur
A - Une créatinine sérique à 120 E - Appréciation du sexe du foetus
micromoles/litre [156]
AB
B - Une uricémie à 200 micromoles/litre Le contenu utérin, en appréciant la présence ou non des points
C - Une protéinurie de 0,60 g/24 h d’ossification permet une approximation sur l’âge du foetus au
3ème trimestre et donc de sa maturité, en l’absence de précision
D - Une pression artérielle à 145/90 sur le terme (date des dernières règles inconnue, absence
mmHg d’échographie précoce). Le périmètre crânien est mesuré in vivo
et le diamètre du détroit supérieur sur une radiopélvimétrie.
E - Une bactériurie de 104 germes/ml

[142]
B
La créatininémie est abaissée (< ou égale à 70 micromol/l) ainsi
que ruricémie (<ou égale à
240 micromol/l).
Il n’y a pas de protéinurie ni de bactériurie, la pression artérielle
est strictement inférieure à
[170]
140 mm Hg pour la systolique et 90 mmHg pour la diastolique.
Au cours d’une grossesse normale
débutante, le taux plasmatique de I’HCG
A - Double en 12 heures
[144] B - Double en 2 jours
8 | Page realise par Patoga
C - Double en 5 jours Les points d’ossification du membre inférieur sont repérables sur
les clichés radiologiques du contenu utérin à partir de 36 SA
D - Double en 8 jours (BELLARD) et 38 SA (TODT).
E - Aucune de ces propositions n’est
exacte

[170]
[230]
B
Le maximum est atteint entre la 8ème et la 12ème semaine puis
chute jusqu’à la 20ème semaine où il se maintient alors autour de
L’hormone lactogénique placentaire
5 000 Ul/24 h et disparaît dans les 5 jours suivant (H.P.L) ou hormone chorionique
l’accouchement.
somatomammotrophique (H.C.S.):
A - Est une hormone protéique synthétisée
par le syncitio-trophoblaste
B - Est une hormone protéique synthétisée
[209] par la surrénale foetale
C - A un taux plasmatique qui baisse après
Une patiente, habituellement bien réglée, la 35ème semaine jusqu’au terme
est vue pour la première fois en milieu de D - A un taux plasmatique proportionnel à
grossesse. Quel est le meilleur moyen pour la masse placentaire
préciser le terme de cette grossesse? E - Est surtout utile en cas de diabète ou
A - Léchographie d’iso-immunisation
B - Les dosages sanguins répétés de [230]
I’H.P.L. (hormone lacto-placentaire) AcD
LHPL est sans intérêt dans la surveillance du retard de
C - Le calcul à partir de la date des croissance intra-utérin depuis la pratique répétée des
dernières règles échographies.

D - La hauteur utérine
E - Les dosages urinaires répétés dH.C.G. [232]
(hormone gonado-chorionique)
[209] Madame R., primigeste de 28 ans, sans
C antécédent, vous consulte pour sa visite du
Lorsque les cycles sont réguliers, c’est la date des dernières
régies qui donne la meilleure approximation sur le terme. En 8ème mois. Vous mesurez la hauteur
effet l’échographie entre 20 et 26 SA donne une précision de utérine, elle est à 25 cm. Qu’en déduisez-
plus ou moins huit jours, ce qui la met en seconde position.
vous?
A - C’est normal pour le terme
[213] B - C’est trop important pour le terme, il
faut rechercher une erreur de terme
La surveillance échographique de la croissance C - C’est trop petit pour le terme, il faut
foetale repose sur la mesure à intervalles rechercher une erreur de terme
réguliers D - C’est trop petit pour le terme, il faut
A - Du diamètre bipariétal rechercher un retard de croissance intra
utérin
B - De la longueur du fémur
E - C’est trop gros pour le terme, il faut
C - Du diamètre abdominal transverse
rechercher un gros enfant ou des jumeaux
(diamètre ombilical)
D - Du rapport LIS [232]
E - Du nombre de points dossification du CD
Au cours du 8ème mois la hauteur utérine est comprise entre 28
membre inférieur et 32 cm.
Il faut donc rechercher une erreur de terme (date des dernières
ABC règles, recherche d’une échographie faite au 1er trimestre) et en
présence de données précises sur le terme, il faut rechercher une
La biométrie foetale repose sur la surveillance de ces 3
hypotrophie foetale par la mesure biométrique échographique.
paramètres sur les 2 échographies du deuxième et troisième
trimestre de grossesse.
Le rapport (lécithine/sphingomyéline) est une mesure
biochimique faite sur ponction du liquide amniotique afin
d’évaluer la maturité foetale.

9 | Page realise par Patoga


[238] B - La limite supérieure de la norme est
élevée en raison d’une diminution de la
Au cours dune grossesse normale, tous les filtration glomérulaire
phénomènes biologiques suivants sont C - La limite supérieure de la norme est
habituels, sauf un. Lequel ? abaissée en raison d’une augmentation de
A - Diminution du taux d’hémoglobine la filtration glomérulaire
B -Diminution de la masse globulaire D - La limite supérieure de la norme est
C - Diminution des réserve de fer élevée en raison d’une augmentation des
D - Augmentation de la vitesse de catabolismes
sédimentation E - La limite supérieure de la norme est
E - Stabilité du chiffre des plaquettes abaissée en raison d’une diminution des
catabolismes
[238]
B
La masse globulaire augmente au cours de la grossesse moins
vite que la masse plasmatique [240]
doù une diminution relative du taux d’hémoglobine et une C
diminution des réserves de fer. La créatininémie s’abaisse de 25 % en cours de grossesse en
Cette anémie relative est responsable dune accélération de la VS. raison d’une augmentation de la filtration glomérulaire malgré
Les plaquettes sont stables. l’augmentation du catabolisme.

[239]

Une échographie est faite à 12 semaines [242]


d’aménorrhée. Quel est l’élément qu’elle
ne permet pas d’apprécier? Chez une femme au huitième mois de
A - L’existence d’une malformation grossesse, indiquez le ou les résultats qui
cardiaque vous semble(nt) anormal(aux)
B - La longueur cranio-caudale de A - Vitesse de sédimentation globulaire à
l’embryon 30 mm à la première heure
C - Une anencéphalie B - Leucocytes = 11 000 I mm3
D - L’existence des mouvements de C - Taux d’hémoglobine = 9 gIdl
l’embryon D - Réticulocytes = 200 000 I mm3
E - Les dimensions du sac gestationnel E - Plaquettes = 600 000 I mm3
[239] CD
A Au troisième trimestre de la grossesse il existe une anémie par
Les dimensions du sac gestationnel sont sans intérêt à ce terme hémodilution responsable en partie d’une accélération de la VS,
mais la mesure est théoriquement réalisable - la longueur cranio- néanmoins le taux d’hémoglobine doit rester supérieur à 11 g/dl.
caudale et la recherche de mouvements actifs font partie de Les polynucléaires neutrophiles sont élevés et entraînent une
rexamen ainsi que l’étude du pôle céphalique qui permet le augmentation des globules blancs jusqu’à
diagnostic précoce danencéphalie. 15 000/mm3.
En revanche l’étude fine de la morphologie cardiaque n’est Les plaquettes sont inchangées ainsi que les réticulocytes.
réalisable que vers 20 - 22 SA.

[252]
[240]
L’évaluation de l’âge gestationnel peut être
Parmi ces propositions concernant établie à partir de
l’interprétation du dosage de créatininémie A - L’extension des stries plantaires
pendant la grossesse, une réponse est B - La maturation des cartilages de
exacte. Laquelle? l’oreille
A - La créatininémie est inchangée C - Le développement des organes
pendant la grossesse normale
10 | P a g e realise par Patoga
génitaux externes D - Au 12ème jour post-ovulatoire
D - Le développement des mamelons E - Après 8 jours de retard de règles
E - Le poids D
L’unité Bêta de I’HCG est spécifique de la grossesse et
détectable à partir du 11ème jour après l’ovulation dans le sang.
Il existe une détection dans les urines réalisable par des tests
[254] pharmaceutiques qui permettent un diagnostic théorique après un
seul jour de retard.

Madame X. est enceinte et présente une


aménorrhée de dix semaines. Elle a des
hémorragies génitales modérées. Parmi les
examens ci-dessous, lequel permet [284]
d’affirmer !a vitalité de l’oeuf?
A - Un dosage d’H.C.G. plasmatique Mme C..., 4ème geste, 3ème pare. A
B - Les dosages d’oestrogènes et de négatif, consulte à la 33ème semaine
pregnandiol urinaires d’aménorrhée pour la visite du 8ème mois.
C - Le dosage de prolactine La hauteur utérine est de 29 cm. Quel(s)
D - Le dosage de H.P.L. est (sont) parmi les examens suivants celui
E - Aucun de ces examens (ceux) que vous devez prescrire en
[254] fonction de cette consultation ?
E
L’échographie est le meilleur moyen à ce terme d’affirmer la
A - Amniocentèse
vitalité ovulaire (activité cardiaque B - Recherche dagglutinines
- mouvements actifs) et de rechercher une étiologie éventuelle
aux métrorragies. Un seul dosage d’HCG ou HPL ne permet pas
C - Glycémie à jeun et post prandiale
de renseigner sur l’évolutivité d’une grossesse. D - Uricémie
E - Protéinurie
[268] [284]
BE
La recherche d’agglutinines irrégulières chez les femmes de
En échographie ultra-sonore, l’estimation de Rhésus négatif non immunisées doit être mensuelle. Chez toute
femme, la recherche de protéinurie et de glycémie doit se faire à
l’âge gestationnel entre 9 et 13 semaines chaque consultation. La glycémie à jeun et post-prandiale et
d’aménorrhée est la meilleure avec: I’uricémie sont conseillées au cours de la visite du 6ème mois
mais non obligatoires en l’absence de pathologie de la grossesse.
A - Le bipariétal
B - La longueur fémorale
C - La distance cranio-caudale
D - Le périmètre crânien
E - Le périmètre abdominal
C
[297]
Entre 9 et 13 semaines la distance cranio-caudale est la plus
fiable, la plus précise, la plus reproductible et la plus aisée à Madame X. est enceinte de 8 semaines et a
réaliser. Après 13 SA c’est la mesure du BIP et du fémur qui
des hémorragies génitales modérées Parmi
donnent la meilleure estimation.
les examens ci-dessous, quel est celui qui
permet d’affirmer la vitalité de l’oeuf?
[277] A - Les dosages d’HCG urinaire
B - Les dosages d’oestrogènes et de
Un test immunologique dépistant des quantités pregnandiol urinaires
de bêta-HCG de l’ordre de la milliunité-
C - L’échographie utérine
D - Le dosage de HPL
internationale par ml de sang permet le
E - Aucun de ces examens
diagnostic de grossesse au plus tôt [297]
A - Après un seul jour de retard des règles C
A 8 semaines les battements cardiaques sont bien visibles et
B-Au l0èmejourdu cycle l’échographie permet en outre de visualiser un décollement du
pôle inférieur de l’oeuf ou l’expulsion d’un 2ème jumeau,
C - Dès la fécondation

11 | P a g e realise par Patoga


éventuellement responsables des hémorragies. [317]
Le terme de la grossesse peut être déterminé
avec une précision de plus ou moins 2 jours,
[301] par:
A - Le dosage de HCG urinaire
Pour la déclaration de grossesse, indiquez
B - La détermination de la longueur crânio-
les examens que vous devez
caudale
obligatoirement prescrire à la femme qui
vient vous consulter pour sa première C - Le dosage de I’HPL plasmatique
grossesse D - La mesure du diamètre bipariétal
A - Groupe sanguin E - Létude de la courbe ménothermique
B - Examen cyto bactériologique des
E
urines La précision de la longueur crânio-caudale et bipariétal est
C - Glycosurie/Albuminurie fonction du terme de la grossesse.
La courbe de température lorsqu’elle est interprétable permet
D - Sérologie HIV une bonne précision sur le terme
E - Agglutinines irrégulières (quelque soit l’âge de la grossesse !)

[301]
ACE
Les agglutinines irrégulières ne sont obligatoires que chez les
[344]
femmes rhésus (-) mais conseillées dans les autres cas. CBU et Parmi les éléments biologiques suivants,
sérologie HIV sont recommandés mais non obligatoires. le(s)quel(s) est (sont) augmenté(s)
physiologiquement au cours de la grossesse
[303] normale?
A - Hématocrite
La grossesse normale entraîne la(les) B - Fibrinogène
modification(s) biologique(s) suivante(s) chez C - Facteur Willebrand (VIII Ag ou VIII WF)
la femme enceinte D - Uricémie
A - Diminution de la vitesse de sédimentation E - Glycémie à jeun
B - Hypovolémie
C - Hyperleucocytose [344]
BC
D - Hyperuricémie Hématocrite, uricémie et glycémie sont abaissées pendant la
E - Hypercholestérolémie grossesse. Sont considérés comme pathologiques des chiffres de
glycémie à jeun supérieurs à 1 g (5,6 mmol/l) et à 1,4 g (7,8
[303] mmol/l) en post-prandial.
CE Le fibrinogène peut être augmenté jusqu’à 6 g/l et le facteur VIII
La V.S. est accélérée au cours de la grossesse et du post partum. est augmenté ainsi que les facteurs VII, Xet XII.
L’hypovolémie et
rhyperuricémie font partie du tableau de toxémie.
[350]
[309] A quel terme de la grossesse, en semaines
A quel moment doit-on effectuer le 2ème d’aménorrhée, commence-t-on à observer en
examen prénatal obligatoire? échographie une activité cardiaque foetale?
A- Dans les 15 premiers jours du 5ème mois A-4
B - Au cours du 6ème mois B-7
C - Au cours du 8ème mois C - 10
D - Dans les 15 premiers jours du 8ème mois D - 13
E - Dans les 15 premiers jours du 9ème mois E - 15

[309] [350]
B B
Le 1er examen a lieu avant la 15ème S.A. et le 3ème dans les 15 En fait, dès six semaines et demi d’aménorrhée sur appareils
premiers jours du 8ème mois. performants ou avec les sondes endovaginales.

12 | P a g e realise par Patoga


[360] C-24 Décembre 1983
Chez une femme au 8è mois de sa D-5 Janvier 1984
grossesse quel est le résultat anormal? E - 15 Décembre 1983
A - Taux d’hémoglobine: 105 g/dl. [12]
B - Fer sérique: 90 microg/dl (16
micromol/l) Quelle doit être la hauteur théorique de
C - Leucocytes : 12.109/1 (12.000/mm3) l’utérus à six mols révolus?
D - Fibrinogène : 4 g/l A - 18 cm
E - Aucun des examens ci-dessus B - 20 cm
C - 22 cm
[360] D - 24 cm
E
Il existe une anémie de dilution à partir de la 10ème semaine E - 28 cm
d’aménorrhée mais le chiffre couramment admis comme limite [13]
inférieure est 11 g/100 ml. Les leucocytes sont élevés surtout les
PNN ainsi que le fibrinogène jusqu’à 5-6 gIl.
Quelle est la durée du congé prénatal de
cette patiente?
[368] A - 4 semaines avant l’accouchement
Une échographie obstétricale à 34 SA B - 6 semaines avant l’accouchement
(semaines d’aménorrhée) peut: C - 8 semaines avant l’accouchement
A - Permettre le diagnostic d’ascite foetale D - 10 semaines avant l’accouchement
B - Permettre le diagnostic danencéphalie E - 12 semaines avant l’accouchement
C - Permettre le diagnostic de placenta praevia
D - Permettre le diagnostic de retard de [14]
croissance
E - Préciser le terme exact Létude des antécédents de Madame X. vous
permet de dire quelle appartient à une
population à risque:
[368] A - De malformation
ABCD B - De diabète gestationnel
L’échographie apporte une précision sur le terme de ± 2 jours de
7 à 12 semaines d’aménorrhée ; ± 7 jours de 15 à 24 semaines C - D’accouchement prématuré
d’aménorrhée et quasi nulle ensuite. Le diagnostic de retard de
croissance se fait sur deux échographies successives montrant
D - De pathologie vasculo-rénale
l’infléchissement de la courbe de croissance et nécessite la E - Thrombo-embolique
connaissance exacte du terme sur un examen à la 34ème semaine [11]
d’aménorrhée.
C
[11] Une grossesse normale accouche en moyenne 9 mois après le
cc début de cette grossesse, soit 39 semaines après les dernières
règles.
Madame X., 40 ans, est enceinte pour la
[12]
3ème fois, car elle a arrêté sa pilule en D
raison d’une L’utérus croit environ de 4 cm par mois à partir du 3ème mois et
hypertension artérielle. Elle pèse 60 kg de 2 cm à partir du 7ème mois de grossesse.
[13]
pour 1 m 55, les deux premières C
grossesses se sont En l’absence de complications, la loi prévoit 6 semaines de
déroulées sans problèmes. Les cycles de congé prénatal auquel on peut rajouter 2 semaines pour grossesse
dite “pathologique”. Il existe ici une HTA préalable à la
Madame X sont réguliers. Les dernières grossesse qui constitue un facteur de risque.
règles sont [14]
du 12Mars 1983. ABD
A 40 ans, le risque de trisomie 21 est augmenté et
l’amniocentèse proposée systématiquement. La surcharge
La date la plus probable de pondérale entraîne un risque accru de diabète gestationnel.
l’accouchement est: LHTA favorise la toxémie gravidique surajoutée.
A- 12Décembre1983
B - 12 Janvier 1984
13 | P a g e realise par Patoga
A - Permet la réalisation d’études
biochimiques
B - Permet la réalisation d’étude
hormonale
C - Permet la réalisation d’un caryotype
foetal
D - Permet la culture des cellules
foetales desquamées
E - Est limité au diagnostic des
foetopathies
[40]
[321]
ABCD
La (les) conséquence(s) de la rupture L’amniocentèse permet les études biochimiques (Alpha FT,
ACE dosages enzymatiques), hormonales (exemple : 17
prématurée des membranes peut(vent) hydroxyprogestérone dosée dans Ihyperplasie surrénale
congénitale) et la réalisation du caryotype après culture des
cellules foetales desquamées, ce qui permet le diagnostic de sexe
A - La prématurité (maladies récessives liées au sexe).
B - Placenta praevia
C - La présentation de la face
D - La procidence du cordon
E - La dysgravidie
[40]
AD
La rupture prématurée des membranes (avant tout début de
travail) entraîne un risque de procidence du cordon, (la
présentation n’appliquant pas nécessairement sur le segment
inférieur), et d’accouchement prématuré provoqué par l’infection
amniotique.
Le placenta bas inséré peut être un facteur étiologique (et non
une conséquence) de cette rupture. La présentation de la face
n’est pas plus fréquente.

[190]

La (les) conséquence(s) de la rupture


prématurée des membranes peut(vent)
être:
A - Linfection ovulaire
B - Le placenta praevia
C - La présentation de la face
D - La procidence du cordon
E - La dysgravidie
[190]
AD
La procidence du cordon est favorisée par une présentation non
appliquée et le flux rapide de liquide amniotique.
La dysgravidie est éventuellement une cause mais non une
conséquence

[321]

Le prélèvement du liquide amniotique


par amniocentèse précoce:

14 | P a g e realise par Patoga


E - A franchi la vulve
[92]
[306]
On dit qu’une présentation est engagée lorsque
son plus grand diamètre La variété de dégagement d’une
A - Est au-dessus du détroit supérieur présentation céphalique la plus fréquente
B - A franchi le détroit supérieur est:
C - A franchi le détroit moyen A - Loccipito-sacrée
D - A franchi le détroit inférieur B - Loccipito-pubienne
E - A franchi la vulve
C - L’oblique iliaque gauche antérieure
D - L’oblique iliaque droite postérieure
[92] E - L’oblique iliaque gauche postérieure
B
L’engagement est défini par le passage du détroit supérieur par [306]
le plus grand diamètre de la présentation (les 2 doigts de C
l’accoucheur dirigés vers la 2è pièce sacrée butent sur la La présentation s’engage dans un diamètre oblique (le plus
présentation). fréquent est l’OlGA) et le
dégagement s’effectue dans un diamètre antéropostérieur,
occipito-pubien majoritairement.
[108]
[366]
Selon les critères utilisés en obstétrique, Les critères obstétricaux qui permettent de
une femme enceinte à terme est en début dire quune femme à terme est en début de
de travail en cas de travail comportent:
1 - Diminution des mouvements du foetus
A - Perte du bouchon muqueux
2 - Modification du col utérin
B - Présence de contractions utérines
3 - Rupture des membranes
régulières et devenant douloureuses
4 - Présence de contractions utérines
régulières et devenant douloureuses C - Rupture des membranes
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B D - Modification du col utérin
2,4=C 4=D 1,2,3,4E E - Engagement de la tête
[366]
BD
[108]
La perte du bouchon muqueux précède parfois de plusieurs jours
C
Le début de travail est défini par rapparition de contractions le début du travail (signe accessoire et inconstant).
utérines régulières, douloureuses, intenses et la modification du L’engagement de la tête foetale peut s’observer en fin de
col (ramollissement, centrage, raccourcissement, dilatation), la grossesse mais survient habituellement après la période de
rupture des membranes peut se faire avant tout début de travail et dilatation et n’est pas un signe de début de travail. La rupture des
la diminution des M.A. parfois observée n’est pas un critère. membranes précède parfois les contractions utérines, les
membranes peuvent rester intactes jusqu’à la fin du travail.

[243]

On dit quune présentation est engagée


lorsque son plus grand diamètre:
A - Est au-dessus du détroit supérieur
B - A franchi le détroit supérieur
C - A franchi le détroit moyen
D - A franchi le détroit inférieur
15 | P a g e realise par Patoga
[257]

[81] Dans la présentation du sommet dos à


gauche:
Quelle est la dimension moyenne du A - Le foyer d’auscultation des bruits
diamètre promonto-rétro-pubien du du coeur est à gauche et au dessus de
détroit supérieur? l’ombilic
A - 15 cm B - Le siège est au fond de l’utérus plus
B - 12,5 cm gros et mou que la tête
C - 10,5 cm C - Le toucher vaginal sent bien le siège
D - 13,5 cm du foetus
E - 9,5 cm D - Le front est perceptible au-dessous
de la symphyse
E - La pression sur le fond utérin fait
[81]
C saillir le plan du dos que l’on sent
Un bassin harmonieux permettant à priori l’accouchement voie
basse sur la radiopelvimétrie [257]
- PRP: Promonto rétro pubien supérieur à 10,5cm BE
- TM : Transverse médian supérieur à 12,5 cm La présentation du sommet est une présentation tête en bas.
d’où indice de Magnin = PRP + TM supérieur à 23. lorsque le dos est à gauche, il sagit d’une variété le plus souvent
antérieure, le dos est senti comme un plan bien dur à gauche et
en avant, le front est en regard du sacrum. Les bruits du coeur
sont perceptibles en regard du plan des épaules donc au dessous
[347] de l’ombilic.
Le siège est gros, ou irrégulier, arrondi, palpable au niveau du
fond utérin.
Un cliché de pelvimétrie [307]
A - Mesure des diamètres pelviens lorsquon
suspecte une dystocie foetomaternelle Lengagement de la tête foetale en
B - Mesure de la tête foetale présentation du sommet se définit
C - Mesure les diamètres du détroit supérieur comme:
D - Est réalisé de façon systématique chez A - Le franchissement du détroit
toutes les femmes ayant eu un traumatisme inférieur par le bregma
grave du bassin B - La prise de contact du pourtour
E - Est réalisé de façon systématique chez céphalique avec le détroit supérieur
toutes les femmes primipares C - Le franchissement de lexcavation
????? par la tête foetale
D - Le franchissement de laire du
[347] détroit supérieur par le diamètre sous
AD
occipito-bregmatique
La tête foetale bien que souvent visible n’est pas mesurée par
cette technique (artéfact de centrage). La pelvimétrie permet la E - Aucune des définitions ci-dessus nest
mesure des diamètres des détroits supérieurs et moyen satisfaisante
(biépineux) ainsi que la corde sacrée et la flèche sacrée.
[307]
D
L’engagement correspond au passage de la plus grande
circonférence céphalique par l’aire du détroit supérieur ce qui
correspond, dans une présentation du sommet bien fléchie, au
diamètre sous occipito-bregmatique.

16 | P a g e realise par Patoga


[57]

Après un accouchement normal, quelques


minutes après la délivrance, une
hémorragie génitale survient. Cette
hémorragie peut être causée par:
1 - Rétention du cotylédon
2 - Hypotonie utérine
3 - Plaie vaginale
4 - Plaie cervicale
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B
2,4=0 4=D 1,2,3,4E

[57]
E
Les hémorragies de la délivrance sont soit traumatiques
(déchirure cervico-vaginale, rupture utérine) soit liées à l’inertie
utérine qui impose la révision utérine à la recherche d’une
rétention placentaire.

17 | P a g e realise par Patoga


L’arrêt immédiat de la lactation fait exposer au risque d’abcès du
sein Cf .ECN page 268

[105]
[280]
Au 6 et 7ème jour du post-partum, le fond
utérin Une lymphangite du sein lors de l’allaitement
A - Est au-dessus de l’ombilic maternel est responsable de tous les signes
B - Atteint l’ombilic suivants, sauf un, lequel ?
C - Est à mi-chemin entre ombilic et A - Température à 40
symphyse B - Rougeur localisée ou traînée rouge
D - N’est plus perçu au-dessus de la symphyse C - Ganglions axillaires sensibles
E - Correspond à un utérus après les règles D - Existence de pus dans le lait
[105] E - Seins tendus très douloureux
C
L’involution utérine des suites de couche chez la primipare [280]
évolue classiquement selon le D
schéma suivant L’existence de pus dans le lait témoigne de la colonisation
- ombilic après l’accouchement (globe de sécurité) bactérienne et donc du stade de galactophorite voir d’abcès du
- mi-distance entre ombilic et symphyse au 6è jour sein.
- pelvien au 12è jour.
[324]
[265]
Au 6ème jour du post-partum des métrorragies
Complication de l’allaitement, la modérées et une température à 38° peuvent
lymphangite aigué être en rapport avec:
A - Débute de façon caractéristique au A - Une endométrite
2ème jour après l’accouchement B - Un petit retour de couches
B - Provoque un clocher thermique à 39°- C - Une hyperprolactinémie par doses
40° insuffisantes de Bromocriptine
C - Se manifeste habituellement par un D - Une thrombophlébite surale
placard superficiel du sein, prolongé par E - Une rétention placentaire
des traînées rouges en direction du creux [324]
axillaire homolatéral ADE
Toute fièvre en suite de couche doit faire rechercher une phlébite
D - Entraîne une symptomatologie des membres inférieurs (les métrorragies sont ici indépendantes)
bilatérale une phlébite pelvienne et une infection utérine en rapport ou non
E - Doit faire arrêter la lactation avec une rétention placentaire
immédiatement
[265]
B C E ?? E pour la galactophorite
La lymphangite aiguê apparait dans la 1ère semaine de [325]
l’allaitement, c’est la montée laiteuse qui survient au 2ème jour
(élimine A). Elle est classiquement unilatérale (élimine D). Elle
doit faire arrêter temporairement la lactation (tirer et jeter le lait) Le traitement de l’endométrite du post-
jusqu’à la guérison…// ?? c’est la galactophorite partum fait appel toujours à
18 | P a g e realise par Patoga
A - Les antibiotiques à large spectre
B - Les utérotoniques dérivés de l’ergot de
seigle
C - Une association estro-progestative
D - Des anti-inflammatoires
E - Des béta-bloquants
[325]
AB
En raison de l’association possible à une rétention, on utilisera
des utérotoniques en association à lantibiothérapie. Les anti-
inflammatoires ne sont pas obligatoires mais peuvent soulager la
douleur.
[336]

Une fièvre, au 3è jour des suites de


couches, peut être due à
A - Un abcès du sein
B - Une infection urinaire
asymptomatique par ailleurs
C - Une rétention de membranes
D - Une complication thrombo-embolique
E - Une épisiotomie non compliquée

[336]
BCD
L’abcès du sein se développe tardivement Q’ 15ème jour).
L’épisiotomie simple n’est pas fébrile.

[376]

Dans les suites de couches, une aménorrhée du


90è jour peut être due à

A - L’allaitement
B - Une nouvelle grossesse
C - Des synéchies après curetage utérin dans
le post-partum
D - La prise trop prolongée de Parlodel®
E - Un syndrome de Sheechan
[376]
ABCE
L’allaitement (hyperprolactinémie) peut retarder le retour de
couche, contrairement à la prise de Parlodel. Le curetage endo-
utérin en suite de couche est très synéchiant et doit être évité à
tout prix.

19 | P a g e realise par Patoga


C - Infection urinaire
D - Anencéphalie sans hydramnios
E - Diabète
[173]
D
Le placenta praevia, qui favorise la rupture prématurée des
[54] membranes, la grossesse gémellaire et le diabète ou
l’hydramnios, est souvent associé et l’infection urinaire, par le
biais de ramniotite secondaire, sont des causes possibles
La prématurité se définit par: d’accouchement prématuré.
A - Un poids de naissance inférieur à 2500
Kgs [216]
B - Un âge gestationnel inférieur à la
37ème semaine Madame L..., employée de bureau, âgée de
C - Un poids de naissance inférieur au 25 ans, est enceinte pour la troisième fois.
10ème percentile Elle a déjà accouché à la deuxième
D - Un âge gestationnel inférieur à 38 grossesse à 33 semaines. Sa nouvelle
semaines grossesse est normale, mis à part des
E - Un âge gestationnel inférieur à 32 métrorragies au troisième trimestre. Vous
semaines révolues retenez en faveur d’un risque
[54]
B d’accouchement prématuré:
La prématuritée est définie par l’âge gestationnel inférieur à 37 A - Employée de bureau
SA le poids de naissance inférieur au lOè percentile (2 500 g à
terme) définit l’hypotrophie. B - 25 ans
[102] C - Antécédent d’accouchement prématuré
D - Métrorragies au troisième trimestre
Tous les médicaments suivants peuvent E - Grossesse unique
être utilisés dans le traitement d’une
menace d’accouchement prématuré, sauf [216]
CD
un. Lequel? Un antécédent d’accouchement prématuré majore le risque de
prématurité pour les grossesses suivantes.
A - Progestérone Les métrorragies du 3ème trimestre sont à rapporter en premier
B - Aspirine lieu à une pathologie placentaire (placenta praevia, hématome
rétroplacentaire) mais peuvent être le prélude d’une menace
C - Bêta-bloquant d’accouchement prématuré lorsque toute autre étiologie a été
D - Indométacine éliminée.
E - Salbutamol. [283]

[102] Les bêta-mimétiques utilisés dans la


C
3 classes de médicaments sont utilisés dans la menace menace d’accouchement sont contre-
d’accouchement prématuré : les béta+ mimétiques (salbutanol), indiqués en cas de:
les progestatifs naturels et les A.I.N.S. pour leur action
antiprostaglandine myorelaxante. Les béta- à l’inverse ont un A - Hydramnios chronique
risque théorique de favoriser l’accouchement prématuré (bien B.- Myopie
que les béta- sélectifs soient parfois utilisés dans le traitement de
I’HTA gravidique). C - Hyperuricémie
D - Asthme
E - Troubles du rythme cardiaque

[283]
E
[173] Les cardiopathies, troubles du rythme cardiaque et hypertension
sont des contre-indications aux Bêta + et imposent un E.C.G
avant tout traitement. En cas d’hydramnios chronique on
Quelle est la circonstance qui ne constitue préfèrera utiliser les antiprostaglandines qui ont également pour
effet de diminuer la quantité de liquide amniotique.
pas un risque de menace
daccouchement prématuré?
A - Placenta praevia
B - Grossesse gémellaire [311]

20 | P a g e realise par Patoga


Une menace daccouchement prématuré C
peut se traduire par:
A - Contractions utérines douloureuses
B - Métrorragies
C - Douleurs ligamentaires
D - Modification du col
E - Hypertension artérielle

[311]
ABD
Les métrorragies sont dues au décollement du pâle inférieur de
l’oeuf lors des contractions utérines

[332]

La menace d’accouchement prématuré


cesse à:
A - 34 semaines d’aménorrhées révolues
B - 35 semaines d’aménorrhées révolues
C - 36 semaines d’aménorrhées révolues
D - 37 semaines d’aménorrhées révolues
E - 38 semaines d’aménorrhées révolues
[332]
D
Sans commentaire.

[358]

Sont cause de prématurité


A - Les utérus malformés
B - Les utérus cicatriciels
C - Les échographies trop répétées
D - Une hémodilution trop importante
E - L’absence d’oedèmes

[358]
A
La malformation utérine peut entraîner un accouchement
prématuré par hypoplasie utérine et béance cervicale.

[380]

Un nouveau-né prématuré est un nouveau-


né dont l’âge gestationnel est:
A - < 35 semaines
B - < 36 semaines
C - < 37 semaines
D - < 38 semaines
E - < 39 semaines

21 | P a g e realise par Patoga


Au cours des grossesses extra-utérines, la site
d’implantation ectopique le plus fréquent est
A - Le pavillon tubaire
B - L’ovaire
C - La portion isthmique de la trompe
D - L’ampoule tubaire
E - La portion interstitielle de la trompe
[5]
[79]
D
Lorsque lexamen clinique semble normal, Toutes les localisations ont été décrites lors d’une grossesse
dans le cas dune suspicion de grossesse extra-utérine mais la plus
extra-utérine, que faut-il faire fréquente est la grossesse ampullaire (78 %) contre 20 % pour
A - Reconvoquer la malade quinze jours l’isthmique.

plus tard pour nouvel examen [153]


B - Faire une coelioscopie
C - Demander un dosage de bêta HCG et Une femme jeune présente des métrorragies
une échographie d’installation récente et l’examen clinique
D - Lopérer immédiatement trouve une masse latéro-utérine douloureuse de
E - Aucune de ces actions nest correcte volume modéré Parmi les cinq éléments
suivants, quel est celui qui vous permet
[5]
C
pratiquement d’éliminer une grossesse extra-
En l’absence d’anomalie clinique évocatrice, toute suspicion de utérine en activité?
GEU doit faire demander un dosage des BHCG dont l’évolution
sur 48 heures renseigne sur l’évolutivité de la grossesse, et une A - Absence de retard de règles
échographie qui permet d’écarter le diagnostic lorsqu’elle B - Kyste de l’ovaire connu
retrouve une image intra-utérine et de la suspecter en cas
d’utérus vide avec une image annexielle et/ou liquidienne dans le C - Test de grossesse standard négatif
douglas. c’est après avoir réuni un faisceau d’arguments
cliniques et paracliniques que l’on posera l’indication opératoire
D - Existence d’un stérilet en place
(coelioscopie). E - Taux de la bêta-HCG plasmatique
inférieur à 5 milli-unités/ml
[9] [153]
E
Les bêta HCG sont sécrétées par le trophoblaste dès son
La grossesse extra utérine à une fréquence individualisation (9ème jour après l’ovulation).
accrue dans la(les) circonstance(s) C’est donc le dosage le plus sensible, avec un seuil de positivité
suivante(s) à 5 Ul/ml et le plus précoce.

A - Antécédent de stérilité
B - Antécédent de salpingite [261]
C - Antécédent d’avortement spontané du
deuxième trimestre Les facteurs de risques de grossesse extra-
D - Contraception par oestro-progestatif utérine comportent:
normo-dosé A - Les antécédents de salpingite aigué
E - Contraception par stérilet B - Les microprogestatifs
C - Le stérilet
[9]
ABE D - Les antécédents d’appendicectomie
La grossesse extra utérine est favorisée par les lésions tubaires E - L’âge supérieur à 40 ans
(salpingite, endométriose, plastie tubaire...) elle est retrouvée
classiquement de façon plus fréquente en cas de stérilet,
d’antécédent de stérilité et de contraception microprogestative. [261]
Par contre sa fréquence n’est pas modifiée par une contraception ABC
oestroprogestative normodosée ni par les A.T.C.D. Toute lésion tubaire infectieuse, endométriosique ou
d’avortements spontanés du 2è trimestre. chirurgicale, est un facteur de risque de GEU ainsi que les
microprogestatifs (effet non retrouvé dans les nouvelles
[79] spécialités) par diminution du brossage et du flux intra-tubaire.
Le stérilet prévient la grossesse intra-utérine et non la grossesse
extra-utérine dont le taux relatif est donc plus important.

22 | P a g e realise par Patoga


et D chirurgie abdomino-pelvienne par utérus globuleux
adhérence péri-tubaires à la mobilisation, des annexes sensibles
sans masse percue.
[281]
Quel(s) examen(s) complémentaire(s)
Parmi les signes cliniques ci-dessous, quel est proposez-vous pour préciser le
celui qui ne fait pas partie du tableau de diagnostic?
l’inondation par rupture cataclysmique de A - Abdomen sans préparation
grossesse ectopique? B - Hystérosalpingographie
A - Douleurs scapulaires
C - Echographie pelvienne
D - Prélèvements bactériologiques de
B - Douleur hypogastrique brutale
l’endocol
C - Tachycardie
E - Dosage des Béta-HCG plasmatiques
D - Contracture abdominale
E - Douleur du cul de sac de Doug las [80]
[281]
D Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous
La contracture abdominale accompagne la péritonite et non d’emblée?
l’hémopéritoine.
A - Endométrite ou salpingite
[390]
B - Torsion de kyste de l’ovaire
C - Endométriose pelvienne
Vous suspectez une GEU (Grossesse Extra
D - Grossesse extra-utérine
Utérine) chez une patiente. Votre examen
E - Menace d’avortement spontané fébrile
clinique est normal. Vous devez:
[81]
A - Revoir la patiente cliniquement 4 à 5 jours
plus tard
L’échographie révèle une masse latéro-
B - Faire une coelioscopie
utérine hétérogène de 3 x 4 cm de diamètre,
C - Faire une hystéroscopie
un épanchement liquidien du Douglas, et
D - Faire un dosage de HCG et une
une lacune anéchogène intra-utérine,
échographie
arrondie, de 1 cm de diamètre. Les bêta-
E - Faire un dosage de progestérone
HCG plasmatiques sont à 250 mUl/ml.
[390] Quelle est votre attitude?
D A - Abstention thérapeutique et contrôle
En l’absence de signes d’hémorragie abdominale (examen
clinique normal) qui imposeraient la coelioscopie, le dosage des dans 8 jours pour échographie et bêta-HCG
bêta HCG et l’échographie permettent d’affirmer la grossesse et B - Laparotomie exploratrice d’emblée
de montrer l’absence de sac intra-utérin avec éventuellement un
épanchement abdominal et/ou une masse annexielle suspecte, C - Curetage et surveillance clinique
plus rarement l’image précise de la GEU.
D - Coelioscopie
[79]
E - Biopsie d’endomètre et coelioscopie en
cc
fonction du résultat
Une patiente de 30 ans, aux cycles
réguliers et désirant un enfant, vous [82]
consulte pour une
aménorrhée de 6 semaines avec fébricule Au terme de votre démarche diagnostique,
à 38CC, douleurs pelviennes et épisode vous décidez d’une coelioscopie, au cours de
de laquelle vous découvrez une grossesse extra
métrorragies. On note dans ses utérine droite de 1 cm de diamètre,
antécédents plusieurs épisodes dannexite ampullaire; la trompe controlatérale est
et une intervention recouverte d’adhérences et présente un
tubaire par microchirurgie il y a un an. phimosis complet du pavillon. Quel geste
Vous retrouvez à l’examen clinique un thérapeutique vous semble le plus adapté?
23 | P a g e realise par Patoga
A - Conservation tubaire par césarienne
tubaire
B - Salpingectomie droite
C - Salpingectomie bilatérale
D - Salpingectomie droite et plastie tubaire
gauche
E - Salpingectomie droite et ligature
tubaire controlatérale
[79]
CDE
Toute aménorrhée secondaire impose la recherche dune
grossesse par dosage des BHCG. Dans ce contexte infectieux, les
prélèvements bactériologiques sont nécessaires et
l’hystérographie contre-indiquée. L’échographie renseigne sur la
présence d’un sac intrautérin et/ou d’une image annexielle
(G.E.U., hydrosalpinx).
[80]
ADE
La grossesse extra-utérine doit bien sûr être évoquée en premier
lieu (aménorrhée, antécédent de microchirurgie tubaire) avant de
soulever celui d’endométrite ou salpingite ou d’avortement
spontané fébrile. L’endométriose et la torsion de kyste sont
aseptiques au début.
[81]
D
La coelioscopie est impérative pour affirmer ou infirmer la
grossesse extra-utérine. L’image intra-utérine peut correspondre
à la caduque.
[82]
A
Compte-tenu de la petite taille de la grossesse et du mauvais état
de la trompe controlatérale, on propose une chirurgie
conservatrice.

24 | P a g e realise par Patoga


D - Béance de l’isthme
E - Anomalies chromosomiques de l’oeuf

[115]
E
Les malformations utérines, les fibromes utérins et la béance
cervico-isthmique sont responsables d’avortements tardifs du
[35] 2ème trimestre avec foetus vivant. Les anomalies
chromosomiques et l’insuffisance lutéale sont responsables
d’avortements du 1er trimestre, les 1ères étant les plus
Parmi les causes d’avortements tardifs fréquentes (40 à 60% des cas).
énumérées ci-dessous, lune est fausse
Laquelle?
(On désigne par avortement tardif, un [151]
avortement survenant au deuxième
trimestre de la grossesse) Une femme enceinte de 1 mois (6 semaines
A - Malformation du corps utérin d’aménorrhée) présente une menace
B - Placenta extra-chorialis d’avortement. Que conseillez-vous?
C - Béance cervico-isthmique A - Bêta-mimétiques
D - Aberration chromosomique B - Abstention thérapeutique
E - Infection du pôle inférieur de l’oeuf C - Progestatifs norstéroïdiens
D - Oestrogènes
[35] E - Cerclage
D
Les avortements tardifs sont principalement d’origine utérine
(malformation, béance) lorsque le foetus est vivant, et ovulaire [151]
(anomalie du placenta et du cordon, infection : listériose et B
syphilis surtout) lorsqu’il est mort. L’abstention thérapeutique est de règle au premier trimestre où
Les aberrations chromosomiques ne sont plus en cause (1ère les anomalies ovulaires (anomalies chromosomiques) sont une
cause au 1er trimestre). cause importante d’avortement spontané.

[181]
[64]
Une femme enceinte de 7 semaines
Dans les dix premières semaines de la présente une menace davortement.
grossesse des métrorragies peuvent être Quelle attitude recommandez-vous?
causées par: A - Bêta-mimétiques
A - Grossesse molaire B - Abstention thérapeutique
B - Menace d’avortement spontané C - Progestatifs norstéroïdiens
C - Insertion basse du placenta D - Oestrogènes
D - Hématome rétro placentaire E - Cerclage
E - Grossesse extra-utérine
[64] [181]
ABE B
Les complications placentaires nécessitent l’individualisation de L’abstention thérapeutique est de règle au 1er trimestre dans les
celui-ci qui n’a lieu qu’au 2ème trimestre. menaces d’avortement spontané car les causes ovulaires, en
particulier les anomalies chromosomiques, tiennent la place.

[115] [235]

Quelle est la cause la plus fréquente des Quelle est la malformation utérine qui
expose le plus aux avortements
avortements spontanés du 1er
trimestre de la grossesse? spontanés précoces?
A - Utérus bicorne
A - Causes hormonales
B - Malformations utérines B - Utérus unicorne vrai
C - Utérus pseudo-unicorne
C - Fibromes

25 | P a g e realise par Patoga


D - Utérus cloisonné Une femme enceinte de un mois présente une
E - Béance cervico-isthmique menace d’avortement. Quelle orientation
thérapeutique prenez-vous?
[235]
D A - Bêta-mimétiques
L’utérus cloisonné est la malformation utérine classiquement
B - Abstention
responsable du plus grand nombre d’avortements spontanés du
1er trimestre. Les autres malformations sont pourvoyeuses de C - Progestatifs norstéroïdiens
complications du 2ème trimestre. D - Estrogènes
E – Cerclage
[299] [362]
B
Les fausses couches spontanées précoces sont liées le plus
Une femme enceinte qui s’estime de ce fait
souvent à une anomalie
dans une situation de détresse et demande une chromosomique et tout geste visant à maintenir artificiellement
IVG, doit faire pratiquer celle-ci la grossesse est absurde.

A - Entre la 10ème et 15ème semaine de [385]


grossesse
B - Avant la fin de la 10ème semaine Une IVG peut se compliquer:
d’aménorrhée A - De rétention placentaire
C - Après la 15ème semaine d’aménorrhée B - D’infection génitale
D - Avant la fin de la 10ème semaine de C - De perforation utérine
grossesse D - De rupture du col de l’utérus
E - Aucune proposition précédente n’est E - D’engorgement mammaire
exacte [385]
[299] ABC
D Les complications doivent être énoncées lors de la visite légale.
La loi donne comme limite la fin de la 10ème semaine de Il faut y ajouter le risque de stérilité, le risque d’échec et
grossesse soit la 12ème semaine d’aménorrhée. d’accident d’anesthésie

La dechirure du col est rare et en rgle generale benigne


[334]

Un avortement avant 10 Semaines


d’Aménorrhée (SA) peut être dû à
A - Une anomalie chromosomique
B - Une hyperactivité maternelle
C - Une insuffisance hormonale
D - Une béance cervico-isthmique
E - Une allo-immunisation rhésus

[334]
AC
Les avortements du premier trimestre sont essentiellement liés à
une anomahe ovulaire (60 % anomalies chromosomiques).
L’insuffisance lutéale est rendue responsable d’avortements très
précoces (4 semaines d’aménorrhée). Les béances cervico-
isthmiques sont responsables d’avortements tardifs (deuxième
trimestre) et rallo-immunisation rhésus de mort in utéro (2ème-
3ème trimestre).

[362]

26 | P a g e realise par Patoga


d’hypertension a mis en évidence une
sténose de lartère rénale gauche. Depuis
un an, la tension artérielle est maintenue à
la normale par un traitement bêtabloquant
(400 mg d’acébutolol par jour). Elle vient
consulter pour un arrêt de règles de 8
semaines, les réactions biologiques de
grossesse sont positives. Vous devez
[3] décider:
A - Une interruption de grossesse en
raison du risque tératogène
Létat pré-éclamptique dune néphropathie B - Une interruption du traitement
gravidique typique comporte les symptômes C - Une interruption du traitement et son
suivants sauf un. Lequel? remplacement par un régime désodé et un
A - Une protéinurie souvent importante diurétique
B - Une uricémie souvent élevée D - Une interruption du traitement et
C - Une hypertension artérielle contrôle des lésions par une nouvelle
D - Des oedèmes artériographie
E - Poursuite du traitement sous
E - Une bactériurie importante
surveillance obstétricale et tensionnelle
[3]
[37]
E
E
L’état prééclamptique est caractérisé par une néphropathie
La poursuite du traitement par les béta-bloquants est possible
gravidique responsable, d’une HTA d’une protéinurie, d’une
compte-tenu d’une surveillance obstétricale et tensionnelle, en
hyperuricémie et d’une rétention hydrosodée (oedèmes), la
effet
bactériurie n’a pas de liaison avec ce tableau.
les béta- ne sont pas tératogènes et le risque théorique
d’hypoglycémie, de bronchospasme néonatal ou d’accouchement
prématuré n’a pas été démontré et est facilement traité.
L’hypertension est aggravée par la grossesse et peut se
[29] compliquer d’une toxémie surajoutée. L’artériographie et les
diurétiques sont contre-indiqués (majoration de l’hypovolémie,
irradiation foetale).
Un syndrome vasculo-rénal gravidique
peut bénéficier dun traitement par: [50]
1 - LAldomet®
2 - Le Nepressol® Une jeune femme primigeste de 28 ans, en
3 - Les bêtabloqueurs 39ème semaine d’aménorrhée, consulte
4 - Les diurétiques pour céphalées et sensations de mouches
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B volantes”. Il existe albuminurie(+ + +),
2,4=C 4=D 1,2,3,4E oedèmes des membres inférieurs et
[29]
supérieurs, prise de poids de 21 kg depuis
A le début de la grossesse. La T A est à 150/1
Les antidépresseurs centraux et les béta bloquants peuvent être 05. Le tracé cardiaque foetal est parfait.
utilisés dans le syndrome vasculorénal gravidique, par contre les
diurétiques sont contre-indiqués car ils aggravent le déficit relatif Le col utérin est long de 2 cm, ouvert à 1
du bilan hydrosodé. Les risques théoriques d’hypovolémie et de cm sur toute sa longueur:
bronchospasme néonataux liés à la prescription de bêta-
bloquants n’ont pas été vérifiés. A - Vous prescrivez un traitement anti-
hypertenseur à cette patiente en lui
précisant de revenir consulter dans une
semaine, si elle n’a pas accouché
B - Vous prescrivez un bilan
[37] d’hypertension à faire en ambulatoire:
créatinine, urée, acide urique, clearance,
Chez une femme de 28 ans, le bilan avant tout traitement antihypertenseur

27 | P a g e realise par Patoga


C - Vous demandez une UIV pour Quel est l’examen biologique e plus fiable
apprécier la fonction sécrétoire du rein pour évaluer le pronostic dune toxémie
D - Vous hospitalisez cette patiente gravidique?
immédiatement pour bilan et surveillance A - Glycémie
E - Vous interrompez la grossesse dans le B - Créatininémie
plus bref délai C - Triglycéridémie
D - Uricémie
[50] E - Natrémie
E
Il s’agit d’un syndrome prééclamptique chez une femme à terme
nécessitant de toute urgence le sauvetage maternel et foetal par [159]
l’interruption de grossesse (compte-tenu de l’absence de D
souffrance foetale et de l’état du col, un déclenchement est L’élévation de luricémie est statistiquement associée à la
possible) associé à un traitement antihypertenseur sous souffrance foetale : Nale < 240 micromol/l.
surveillance clinique accrue…//, ????? Les modifications de la créatininémie sont moins sensibles.

[168]
[85]
Chez une femme enceinte de 7 mois,vous
Parmi les éléments suivants, constatez l’apparition d’un oedème
lequel(lesquels) observe-t-on déclive, d’une protéinurie et d’une
habituellement dans la toxémie élévation tensionnelle Votre prescription
gravidique? comportera:
A - Un amaigrissement A - Régime normosodé
B - Abaissement de l’uricémie B - Diurétique
C - Une protéinurie C - Repos
D - Une hypertension artérielle D - Aldomet® (alphaméthyl-dopa)
E - La primiparité E - Inhibiteur de l’enzyme de conversion
[85]
CDE
[168]
La toxémie gravidique atteint classiquement la primipare. Elle
ACD
comporte une néphropathie glomérulaire responsable de la
Le traitement de la toxémie gravidique commence par le repos et
protéinurie, de rhyperuricémie et de f HTA. ainsi que d’une prise
la prescription dantihypertenseur centraux.
de poids et d’oedèmes rétentionnels.
Diurétiques et régime sans sel aggravent e bilan sodé négatif
(hypovolémie relative).
[132] [175]

Les toxémies gravidiques admettent A propos de grossesse et pression artérielle


comme critère(s) de gravité choisir la(les) proposition(s) exacte(s)
1 - Elévation de l’acide urique sérique A - Le volume plasmatique s’accroît au
2 - Diminution des plaquettes sanguines cours de la grossesse normale
3 - Diminution du fibrinogène B - La pression artérielle s’élève au cours
4 - Diminution de la créatinine sérique de la grossesse normale
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B C - Les résistances périphériques
2,4=C 4=D 1,2,3,4E s’abaissent au cours de la grossesse
normale
[132] D - Il existe une liaison statistique entre
A
L’élévation de ruricémie consécutive à la diminution de la hypertension artérielle de la grossesse et
filtration rénale est proportionnelle au degré de souffrance trouble de la croissance du foetus
foetale. La diminution des plaquettes et du fibrinogène signe la
CIVD diffuse. E - Le régime sans sel est la base du
La créatinine plasmatique est augmentée traitement de I’HTA de la grossesse
[175]
ACD
Chez la femme enceinte, il existe une augmentation de la
[159] volémie avec bilan sodé positif, augmentation de la filtration
rénale et baisse des résistances périphériques d’où baisse de la
tension artérielle. Dans la toxémie, il existe une hypovolémie

28 | P a g e realise par Patoga


avec bilan sodé moins positif, le régime sans sel est donc dans ce [195]
cas un facteur d’aggravation.
L’hypertension artérielle granidique est statistiquement liée à
l’hypotrophie foetale (ischémie utéroplacentaire).
Une femme enceinte de 7 mois et demi a une
pression artérielle de 16/10 cm de Hg, des
oedèmes malléolaires, une uricémie
élevée,une protéinurie à 2 g/24h.
[179] Lauscultation cardiopulmonaire est normale.
Parmi les traitements suivants, lequel
Parmi les cinq propositions suivantes toutes (lesquels) vous parai(ssen)t devoir être
sont exactes,sauf une. Laquelle ? Une envisagé(s)?
grossesse comportant un risque vasculo-rénal A - Aldomet®
est surveillée sur:
B - Zyloric® (Allopurinol)
A - La créatininémie
C - Lasilix®
B - Lurémie
D - Repos
C - Luricémie
E - Césarienne
D - La protéinurie des 24 heures
E - La prise de la tension artérielle [195]
AD
[179] Les diurétiques sont contre-indiqués car aggravent le déficit
B relatif en ions Na-t-. La césarienne ne se discute qu’en cas de
L’urémie est un très mauvais critère de surveillance de la souffrance foetale aiguê ou de résistance maternelle au
grossesse à risque vasculo-rénal. Elle baisse chez la femme traitement bien conduit.
enceinte mais son augmentation dans la grossesse toxémique est
perturbée par de nombreux facteurs métaboliques.

[234]

[182] La présence d’oedèmes des chevilles chez une


femme enceinte avec une créatininémie à 60
Parmi les schémas évolutifs suivants, micromoles par litre:
lequel correspond à lévolution habituelle
A - Justifie un traitement diurétique
de la tension artérielle chez la femme au
B - Est un signe spécifique de la néphropathie
cours dune grossesse?
gravidique
A - Abaissement tensionnel pendant la
première moitié de la grossesse puis retour C - Ne s’accompagne pas d’un risque
à la normale sur la fin d’insuffisance cardiaque
B - Elévation tensionnelle progressive D - Doit faire réduire l’apport calorique
pendant toute la grossesse E - Est le signe d’un apport alimentaire
C - Elévation tensionnelle pendant les 2 excessif de sodium
premiers trimestres
[234]
D - Abaissement au 3ème trimestre C
E - Aucune variation tensionnelle au cours La présence d’oedèmes des chevilles avec une TA et créatinémie
normale sans protéinurie est banale en cours de grossesse et
de la grossesse souvent en rapport avec un défaut du retour veineux et régressive
en décubitus. Les diurétiques sont contre indiqués en cours de
[182] grossesse. Les oedèmes de la moitié supérieure du corps sont un
A signe d’alerte en cas de néphropathie gravidique imposant
La tension artérielle est légèrement abaissée dans la 1ère moitié l’hospitalisation.
de la grossesse. L’apport calorique ne doit être réduit qu’en cas de prise de poids
Elle est aussi plus labile au détriment de la systolique. Elle doit excessive (supérieure à 1 kg par mois).
être strictement inférieure à
14/9.
[295]

La pré-éclampsie (toxémie) chez une

29 | P a g e realise par Patoga


primigeste est: [397]
A - Plus à craindre en cas de diabète
B - Liée à une ischémie placentaire Au 3ème mois d’une grossesse non
C - Source de retard de croissance in utéro compliquée chez une femme dont la
fonction rénale était normale
D - Associée à une hypovolémie
antérieurement à la grossesse, il est
E - Responsable d’une baisse de la clearance
habituel de constater:
de l’acide urique A - Une baisse des chiffres de pression
[295] artérielle
ABCDE B - Une baisse du taux d’urée sanguine
E - Il s’agit en fait d’une baisse de clearance relative, C - Une baisse du taux de créatinine
responsable d’une élévation de l’uricémie en fin de grossesse.
plasmatique
D - Une baisse de l’uricémie
E - Une protéinu rie à 0,80 g124h

[314] [397]
ABCD
Une protéinurie à 0,80 g/24 h est anormale et doit faire
Parmi les principaux traitements proposés chez rechercher une infection urinaire, une pathologie rénale
préexistante ou une toxémie surajoutée.
une femme enceinte
présentant une toxémie gravidique lequel est
déconseillé?
A - Régime normosodé
B - Anti hypertenseurs périphériques [357]
C - Anti hypertenseurs centraux
D - Diurétiques Quelles sont, des 5 situations gestationnelles
E - Béta bloquants suivantes, les deux qui ont le plus
[314] fréquemment responsables d’hypotrophie
D
foetale?
La toxémie gravidique s’accompagne d’une hypovolémie
relative qui contre-indique donc l’emploi des diurétiques et du A - Le diabète insulinoprive
régime hyposodé. B - Le tabagisme
C - L’hypertension artérielle
D - La primo-infection toxoplasmique
[357]
E - L’infection urinaire
Quelles sont, des 5 situations gestationnelles
[361]
suivantes, les deux qui ont le plus
Toutes les propositions suivantes sont exactes
fréquemment responsables d’hypotrophie
sauf une, Indiquez laquelle ? Au cours d’une
foetale?
grossesse normale on observe
A - Le diabète insulinoprive
A - Une augmentation du poo1 sodique
B - Le tabagisme
B - Une augmentation minime de la TA
C - L’hypertension artérielle
C - Une baisse de la créatininémie
D - La primo-infection toxoplasmique
D - Une baisse de l’uricémie
E - L’infection urinaire
E - Une augmentation de la quantité de
[357] glucose filtré
BC
Le diabète est responsable de macrosomie foetale. L’infection [361]
urinaire donne des menaces d’accouchement prématuré ou des B
infections foetales aiguès. La TA s’abaisse physiologiquement pendant la grossesse malgré
l’augmentation du pool sodique par vasodilatation.
L’augmentation du débit rénal entraîne une augmentation du
glucose filtré (réabsorbé) et une baisse de luricémie et de la

30 | P a g e realise par Patoga


créatininémie. consultation.
[367] Parmi les attitudes suivantes, lesquelles
La toxémie gravidique peut saccompagner de: préconisez-vous?
A - Un retard de croissance intra-utérin A - Arrêt de travail immédiat
B - Une accélération de la maturation foetale B - Surveillance tensionnelle régulière en
C - Un anasarque foeto-placentaire ambulatoire
D - Une souffrance foetale chronique C - Hospitalisation immédiate
E - Des ictères néonataux graves D - Bilan cardiovasculaire en service
spécialisé
[367]
ABD
E - Exploration rénale
L’ischémie placentaire entraîne une anoxie chronique
responsable de souffrance foetale et de retard de croissance [383]
pouvant entraîner la mort foetale. A terme et à poids foetal B
La tension diastolique reste normale et dans un premier temps un
comparable, il existe une accélération de la maturation. L’ictère
simple contrôle est justifié. Les autres mesures ne se discutant
n’est pas spécifique mais peut être lié à la prématurité. qu’en cas de minima > ou = à 9.

[377] [21]
Est (sont) typiquement augmenté(s) dans les cc
toxémies gravidiques Une primigeste à la 28ème semaine de
A - L’albuminémie grossesse présente une hauteur utérine à
B - La fibrinémie 24 cm, les
C - Le taux de plaquettes bruits du coeur sont présents, le col est
D - La créatininémie long fermé, la tension artérielle est à
E - L’uricémie 15/9 et on note
une albuminurie à 50 g/litre. Au cours
[377] de la surveillance, on constate une
ED
L’albuminémie, la fibrinémie et le taux de plaquettes sont
élévation de la TA à
normales ou abaissées par consommation et sont alors un signe 18/10,5 et une augmentation de
d’aggravation. La créatininémie et l’uricémie s’élèvent par l’albuminurie. A la 34ème semaine, la
diminution de la filtration rénale.
hauteur utérine est à 27
cm, le foetus est en siège, la TA est
[379] instable et l’enregistrement des bruits
Au cours de la grossesse, chez la mère du coeur de
A - Le débit cardiaque augmente de 65 % l’enfant montre un tracé plat.
B - La fréquence cardiaque diminue de 65 %
C - Le volume d’éjection systolique est stable Lors de la première consultation, vous
D - Un souffle diastolique est fréquent préconiserez:
E - Le débit cardiaque reste élevé dans l’heure A - Une hospitalisation immédiate
qui suit l’expulsion B - Consultation une fois par semaine
sans traitement
[379]
E
C - Une consultation une fois par
Le débit cardiaque, la fréquence cardiaque et la masse sanguine semaine avec repos au lit à domicile
augmentent pendant la grossesse. L’augmentation du débit D - Surveillance une fois par semaine
cardiaque est dû d’abord à l’augmentation du volume d’éjection
avec traitement hypotenseur
systolique, il augmente encore lors de l’accouchement et se
normalise dans les premières semaines post-partum E - Surveillance une fois par semaine
avec traitement diurétique
[383] [22]
Madame C., primigeste de 25 ans, sans
pathologie à la déclaration de grossesse, Parmi !es examens biologiques, quel est
présente au 5ème mois une T.A. à 14,5/8 celui qui a la plus grande valeur
cm Hg à deux reprises lors de votre prédictive de complications ultérieures?
31 | P a g e realise par Patoga
A - Cholestérolémie [23]
CE
B - Azotémie Le repos au lit strict est indispensable et permet d’améliorer la
C - Béta 1 Glycoprotéine perfusion foeto-placentaire. Il est associé aux hypotenseurs de
type centraux dans un premier temps. Les diurétiques et le
D - Uricémie régime sans sel sont formellement contre-indiqués car aggravant
E - Créatininémie Ihypovolémie plasmatique.
[24]
[23] DE
La souffrance foetale est dépistée par la répétition des tracés du
rythme cardiaque foetal qui doit rester bien fluctuant avec des
Quelles sont, parmi les prescriptions phases d’accélération et sans décélération. L’échographie foetale
suivantes, les deux plus utiles? permet de surveiller la croissance foetale (biométrie) et l’aspect
trophique du placenta (zones calcifiées, infarcies). Le dosage de
A - Diurétiques roestriol urinaire est moins couramment utilisé (insuffisance
B - Régime sans sel rénale, collecte incorrecte des urines, variabilité extrême du taux
de cette hormone).
C - Repos au lit [25]
D - Tranquillisants E
Devant le tableau de souffrance foetale chronique majeure
E - Hypotenseurs - retard de croissance intra-utérin (3 cm en 1 mois 1/2)
- tracé cardiaque foetal plat (non fluctuant).
Compte-tenu des données obstétricales
[24] - foetus en siège
- prématurité (mais viabilité)
- mère primigeste (voie basse exclue dans ce contexte), on
Quels sont les deux examens qui vont préconise la césarienne de
sauvetage maternel et surtout foetal immédiate.
vous permettre de mieux dépister la
souffrance foetale?
A - Dosage de l’oestriol urinaire
B - Dosage de l’hormone lactogène
placentaire
C - Dosage du pregnandiol urinaire
D - L’échographie foetale
E - Enregistrement des bruits du coeur
de l’enfant
[25]

A la 34ème semaine, devant les données


de l’examen, que préconisez-vous? A -
Poursuite de la grossesse sous
surveillance stricte jusqu’à la 38ème
semaine puis extraction du foetus
B - Déclenchement immédiat du travail
pour extraire l’enfant par voie basse
C - Test à l’ocytocine pour tester la
vitalité foetale
D - Prescription de vasodilatateurs pour
améliorer la circulation placentaire
E - Extraction immédiate de l’enfant
par césarienne

[21]
C
A la première consultation la hauteur utérine est en rapport avec
le terme (24 cm pour 6 mois de grossesse), la TA à la limite
supérieure de la normale et l’albuminurie modérée justifiant une
consultation hebdomadaire avec repos au lit strict.
[22]
D
Luricémie augmente parallèlement à la gravité du syndrome
vasculorénal. Elle a la valeur prédictive la meilleure comparée à
la créatininémie et razotémie.

32 | P a g e realise par Patoga


d’un enfant Rh + avec test de
Coombs positif, il faut très rapidement:
A - Faire en urgence une exsanguino-
[36] transfusion chez l’enfant
B - Faire des gamma-globulines anti-D à la
Le test de Kleihauer est utilisé pour: mère
A - Apprécier la maturité pulmonaire du C - Faire un dosage de bilirubine dans le
foetus sang de l’enfant
B - Diagnostiquer une immunisation foeto- D - Prévenir la mère qu’elle devra attendre
maternelle 2 ans avant une nouvelle grossesse
C - Rechercher la présence d’hématies E - Demander un test de Kleihauer
foetale dans le sang maternel [53]
D - Titrer les agglutinines immunes C
Un test de Coombs positif signifie que la mère est déjà
E - Préciser le sexe foetal sur cultures de immunisée définitivement et qu’il y a eu un passage
cellules amniotiques transplacentaire des immunoglobulines anti-D maternelles. Il est
trop tard pour la prévention et il faut apprécier l’importance du
[36] retentissement foetal (hémolyse) par le dosage de la
C bilirubinémie qui orientera la thérapeutique
Le test de Kleinhauer recherche la présence d’hématies foetales (exanguinotransfusion).
dans le sang maternel et permet ainsi de mesurer l’efficacité de [58]
la prévention de l’immunisation rhésus par l’injection préalable
d’immunoglobulines anti-D à la mère (toutes les hématies
foetales doivent être détruites). Quel est(quels sont) les examen(s)
Le diagnostic de l’immunisation foeto maternelle se fait sur la
nécessaire(s) pour reconnaître une
recherche d’agglutinines irrégulières chez la mère
[45] incompatibilité foeto-maternelle?
1 - Test de Coombs direct chez l’enfant
Quelle(s) est(sont), parmi ces circonstances 2 - Test de Coombs direct chez la mère
cliniques, celle(s) où une femme Rhésus 3 - Test de Coombs indirect chez la mère
négatif doit recevoir des immuglobulines 4 - Test de Coombs indirect chez l’enfant
anti-D Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0
A - Après erreur transfusionnelle avec un 4=D 1,2,3,4E
sang Rhésus positif [58]
B - Après amniocentèse précoce B
La recherche d’une immunisation foeto-maternelle se fait chez la
C - Dans les 72 heures qui suivent une mère par la recherche d’agglutinines irrégulières anti-D (test de
injection dlg anti-D si le contrôle montre la Coombs indirect) et chez l’enfant par la recherche d’hématies
persistance dhématies foetales dans le sang recouvertes d’anticorps (test de Coombs direct

maternel [80]
D - Après tout avortement dune femme
Rhésus négatif Toutes les propositions suivantes
E - Rapidement après la certitude de la s’appliquent à la foetoscopie, sauf une.
mort foetale Indiquez laquelle
A - Elle se pratique à la 10ème semaine
[45] d’aménorrhée
ABCDE
Toute agression médicale ou foetale chez une femme Rh négatif B - Elle permet la visualisation de certaines
non immunisée doit être suivie dans les 72 heures de l’injection régions du foetus
d’immunoglobuline anti-D.
C - Elle permet d’effectuer un prélèvement
[53] de sang foetal
D - Elle permet d’effectuer une biopsie de
Lorsque une femme Rh négatif a accouché peau du foetus

33 | P a g e realise par Patoga


E - Elle consiste en l’introduction, par voie [88]
C
abdominale, d’un système optique dans la La prévention de la maladie hémolytique du nouveau-né
cavité amniotique s’applique aux mères rhésus négatif, quel que soit le groupe, non
encore immunisées (test de Coombs indirect négatif) et porteuses
[80] d’un enfant rhésus positif.
A P.M. : Le test de Coombs indirect recherche les agglutinines
La foetoscopie nécessite pour l’introduction du système optique irrégulières chez la mère.
dans la cavité amniotique que celle-ci soit suffisamment vaste et
que le foetus soit bien développé afin que le repérage des [90]
vaisseaux du cordon pour prélèvement de sang foetal puisse se
faire. C’est à partir de la 20è S.A. qu’elle est réalisée.
Dans un ictère néonatal par incompatibilité
[83] érythrocytaire foeto maternelle,
toutes les perturbation biologiques suivantes
Un passage d’hématies foetales dans la peuvent se voir, sauf une
circulation maternelle est possible lors A - Anémie
A - D’un accouchement B - Thrombopénie
B - D’une interruption volontaire de C - Elévation de la bilirubine conjuguée
grossesse D - Elévation des transaminases
C - D’une fausse-couche spontanée précoce E - Erythroblastose
D - D’une amniocentèse
[90]
E - D’une échographie D
[83] L’incompatibilité érythrocytaire foeto-maternelle est responsable
ABCD d’une destruction des hématies foetales (anémie) suivie d’une
Tout traumatisme utérin spontané ou provoqué par une régénération médullaire (érythroblastose). L’hémolyse peut
manoeuvre ou un examen invasif est à priori responsable d’un s’accompagner d’une CIVD minime (consommation
passage d’hématies foetales dans le sang maternel, cause d’une plaquettaire) et est responsable de l’élévation de la bilirubine
immunisation des femmes rhésus négatif porteuses d’un foetus conjuguée et de l’ictère. Par contre, la cytolyse ne fait pas partie
rhésus positif. L’échographie est considérée comme non du tableau.
traumatique.

[88] [106]

Dans quelle association faut-il faire une Parmi les examens de laboratoire suivants,
prévention de la maladie hémolytique quel est celui (quels sont ceux) qui,
périnatale par injection d’immunoglobuline pratiqué(s) sur le sang du nouveau-né,
anti-D à l’accouchée? permettent d’étayer le diagnostic
A - Mère groupe O rhésus négatif - test de d’incompatibilité foeto-maternelle?
Coombs indirect négatif-enfant groupe A A - Test de Kleihauer
rhésus négatif B - Test de Coombs direct
B - Mère groupe O rhésus négatif- test de C - Test de falciformation
Coombs indirect positif-enfant groupe O D - Taux de bilirubine
rhésus positif E - Recherche d’hémoglobine F
C - Mère groupe O rhésus négatif - test de [106]
Coombs indirect négatif-enfant groupe O BD
Le test de Coombs direct sur le sang foetal permet de rechercher
rhésus positif
des hématies porteuses d’agglutinines irrégulières (transmises
D - Mère groupe B rhésus positif - test de par la mère) en cas d’incompatibilité foeto-maternelle. Le taux
Coombs indirect négatif-enfant groupe A de bilirubine (conjuguée) apprécie l’importance de l’hémolyse
chez le nouveau-né. Le test de Kleinhauer se pratique sur le sang
rhésus négatif maternel (recherche d’hématies foetales). Les autres tests n’ont
E - Mère groupe O rhésus négatif - test de rien à voir.
Coombs indirect négatif-enfant groupe O
rhésus négatif
[109]

34 | P a g e realise par Patoga


circulation maternelle
On effectue le dépistage des allo-immunisations au D - Au passage d’anticorps maternels dans
facteur D chez la femme enceinte Rhésus négatif la circulation foetale
par E - A une bilirubinémie élevée
A - Léchographie
B - La recherche des anticorps irréguliers anti- [163]
érythrocytaires C
C’est le passage d’hématies foetales Rh+ qui détermine chez la
C - Le dosage de bilirubine amniotique
mère, la sécrétion d’immunoglobulines anti-D susceptibles de
D - La recherche dérythroblastes passer le placenta et d’entraîner une hémolyse foetale.
E - Le test de Kleihauer [260] !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
[109]
B Dans quelle(s) association(s) faut-il faire une
Le dépistage des allo immunisations rhésus chez la femme
prévention de la maladie
enceinte Rh- se fait par la recherche mensuelle des agglutinines
irrégulières anti-D, le test de Kleihauer ne permet que de dépister hémolytique par injection
un passage d’hématies foetales dans le sang maternel et de d’immunoglobulines anti-D ?
vérifier si ceux-ci ont été détruits par l’injection préalable de
gammaglobulines anti-D.
A - Mère groupe O Rhésus -, test de
Coombs indirect négatif enfant groupe A
[114] Rhésus -
B - Mère groupe O Rhésus -, test de
En cas dallo-immunisation foeto-maternelle, Coombs indirect positif enfant groupe O
l’atteinte foetale est généralement traduite Rhésus + C
par C - Mère groupe O Rhésus -, test de
1 - Existence dun rythme cardiaque foetal Coombs indirect négatif enfant groupe O
sinusoïdal Rhésus +
2 - Un excès de liquide amniotique D - Mère groupe B Rhésus +, test de
3 - Existence dun excès de volume du Coombs indirect négatif enfant groupe A
placenta à l’échographie Rhésus -
4 - Existence dune exagération des E - Mère groupe O Rhésus -, test de
mouvements foetaux à l’échographie Coombs indirect négatif enfant groupe O
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 Rhésus –
4=D 1,2,3,4E
[114] B=C
A
Lalloimmunisation foeto-maternelle se traduit chez le foetus, [289]
dans les formes graves, par un tableau d’anasarque foeto-
placentaire avec hydramnios, ascite foetale, épaississement
placentaire (surcharge pigmentaire) et rythme cardiaque L’immunisation rhésus
sinusoïdal signant la souffrance foetale aiguê gravissime. Il A - Est dépistée par le dosage des
existe une diminution des mouvements actifs parfois perçue par
la mère. agglutinines chez les femmes rhésus négatif
B - Est une cause d’excès de hauteur
[163] utérine
C - Est responsable d’anémie foetale
Le mécanisme physiopathologique D - Est déclenchée par le passage des
d’immunisation foeto-maternelle dans le hématies foetales dans le sang maternel
système rhésus est lié E - Ne survient jamais lors d’une première
A - Au passage de leucocytes foetaux dans grossesse
la circulation maternelle
[289]
B - Au passage d’hématies maternelles dans
ACD
la circulation foetale L’immunisation rhésus est liée au passage d’hématies foetales
C - Au passage d’hématies foetales dans la dans la circulation maternelle ce qui peut survenir dès la
première grossesse notamment lors d’un geste médical

35 | P a g e realise par Patoga


(amniocentèse, version par manoeuvres externes). L’anémie D - Etude spectrophotométrique du liquide
hémolytique foetale est responsable d’un retard de croissance
variable, sans excès de liquide. amniotique
E - Technique Elisa
.. ???? B par hydramnios et ascite fœtal
[72]

[69] A la naissance, les examens pratiqués sur le


cc
sang du nouveau-né destinés à porter le
Une femme enceinte de groupe sanguin
diagnostic dallo-immunisation foeto-
AB rhésus négatif (éé dd ee) présente
maternelle comportent:
dans son
sérum un allo-anticorps anti-D (Rho) A - Groupage sanguin ABC-Rhésus
résultant d’une immunisation antérieure B - Test de Coombs direct
par grossesse. C - Test de Kleihauer
D - Numération formule sanguine
Au cours de cette grossesse, les examens E - Dosage de la biliru bine libre
légaux à réaliser chez la mère [73]
comprendront:
A - Une vérification du groupe sanguin Le groupe ABC Rhésus du sang utilisé pour
ABO et Rhésus l’exsanguino-transfusion pourrait être
B - Une recherche des anticorps (enfant du groupe A Rhésus positif)
irréguliers anti-érythocytaires A - A Rhésus négatif
C - Un titrage de ces anticorps si la B - B Rhésus positif
recherche précédente est positive C - C Rhésus négatif
D - Une recherche des anticorps D - C Rhésus positif
immuns anti-A et/ou anti-B E - A Rhésus positif
E - Un dosage de la bilirubine [69]
ABC
[70] Il faut systématiquement revérifier le groupe sanguin, rhésus, et
les agglutinines irrégulières qu’il faut doser (référence pour la
surveillance ultérieure). La bilirubinémie n’a d’intérêt que chez
Un dosage pondéral de l’anticorps anti-D le foetus.
sérique naturel sera envisagé si on observe: [70]
A
A - Une augmentation significative du titre Le dosage pondéral se fait en cas d’augmentation significative
de l’anticorps anti-D naturel B - du titre d’anticorps anti D naturel tous les 15 jours à partir du
L’apparition d’autres spécificités (AC) anti- 5ème mois.
[71]
érythrocytaires dans le sérum D
de la mère Le dosage de la bilirubinémie est réalisé par étude
spectrophotométrique ce qui implique que le tube doit être
C - Une augmentation du taux de la
transporté à l’abri de la lumière.
bilirubinémie maternelle [72]
D - Que le père est homozygote pour le gène ABDE
Le diagnostic de l’autoimmunisation rhésus repose sur la mise en
D évidence d’agglutinines sur les hématies foetales par le test de
E - L’apparition d’anticorps immuns anti- Coombs direct, après le groupage vérifiant la positivité rhésus.
A dans le sérum de la mère L’hémogramme et la bilirubinémie apprécient le retentissement
foetal par le degré d’hémorragie et l’importance de la
[71] régénération.
[73]
AC
Le dosage de la bilirubinémie est
Il est préférable de transfuser avec un sang isogroupe rhésus
classiquement réalisé par: négatif (les hématies rhésus + risquent d’être détruites par les
A - Technique radio-immunologique agglutinines), le sang O positif n’est pas incompatible.

B - Le test de Kleihauer
C - Technique biochimique (Diazoréaction)

36 | P a g e realise par Patoga


Parmi les antibiotiques suivants, quel(s) est
(sont) celui (ceux) contreindiqué(s) les 3
derniers mois de la grossesse
A - Tétracylines
B - Ampicilline
C - Aminosides
D - Chloramphénicol
E - Macrolides
[96]
ACD
Les tétracyclines absorbées par les dents provoquent une
[10] coloration et un hypoplasie dentaire. Les aminosides utilisés à
fortes doses cumulées sont responsables de toxicité auditive et
sont donc à éviter.
Un médicament tératogène, administré du Le chloramphénicol est contre-indiqué pendant toute la grossesse
(syndrome gris du nouveau- né).
28ème au 35ème jour de la
grossesse, peut entraîner une atteinte [39]
A - De l’oeil
B - Du système nerveux central Parmi les 5 vaccins suivants, citez celui(ceux)
C - Du coeur que Ion peut prescrire sans arrière pensée
D - Des membres pendant la grossesse
E - Des organes génitaux externes A - BCG
B - Vaccin antipolyomyélitique buvable
[10] C - Vaccin antirubéolique
ABcD
La période correspondante à la 6è semaine de grossesse (28è au
D - Vaccin antigrippal
30è jour de grossesse) est la formation des ébauches d’organes E - Vaccin antihépatite B
(embryogénèse). Seuls les organes génitaux externes seront
développés au début de la période foetale. [39]
DE
[28] Les vaccins vivants même atténués sont contre-indiqués pendant
la grossesse car susceptibles d’un passage transplacentaire. Le
vaccin antigrippal est inactivé et celui de l’hépatite B est un
Indiquer la(les) vaccination(s) qui, parmi vaccin antigénique donc peuvent être prescrits.
celle(s) proposée(s), est (sont)
contreindiquée(s) chez une femme enceinte de [212]
trois mois: A quel âge débute la minéralisation des
1 - Tétanos incisives lactéales?
2 - Rubéole A - Au 1er mois de la vie intra-utérine
3 - Poliomyélite antérieure aigué (vaccin B - Au 3ème mois de la vie intra-utérine
inactivé injectable) C - Au 8ème mois de la vie intra-utérine
4 - Poliomyélite antérieure aigué (vaccin D - A la naissance
vivant atténué buvable) E - A partir du 3ème mois
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 [212]
4=D 1,2,3,4E B
Ce qui a deux conséquences:
- l’intérêt de la supplémentation en fluor de la mère dès le
[28]
deuxième trimestre
C - La contre-indication des tétracyclines pendant toute la
Tous les vaccins vivants sont susceptibles d’être responsables grossesse (hypoplasie et coloration
d’une transmission virale maternofoetale et donc contre-indiqués des dents lactéales).
en cours de grossesse (le vaccin antitétanique est une anatoxine).

[214]
[96]
Parmi ces antibiotiques, il est possible
d’utiliser sans risque foetal au cours de la
37 | P a g e realise par Patoga
grossesse Parmi les antibiotiques suivants, indiquez
A - Céfalotine® celui ou ceux qui peut(vent) être
B - Vibramycine® administré(s) à la femme enceinte de 2
C - Erythromycine mois sans faire courir de risque
D - Claforan® notable à la mère et à l’enfant?
E - Chloramphénicol A - Céfalotine
B - Gentamicine
[214] C - Doxycycline
ACD
En l’absence d’allergie maternelle, les antibiotiques du groupe D - Erythromycine
des béta Lactamines (Céfalotine® - Claforan®) et les E - Triméthoprime-sulfaméthoxazole
Macrolides® (Erythromycine) sont utilisables sans danger pour
le foetus contrairement à la Vibramycine (hypoplasie et
coloration des dents) et les phénicols (“Grey Syndrome” du [262]
nouveau né). AD
Tétracyclines et Bactrim® (= triméthoprime - sulfaméthoxazole)
sont contre-indiqués pendant toute la grossesse.
La gentamicine présente un faible risque dototoxicité foetale et
ne peut donc être utilisée que pour des traitements brefs à doses
[223] modérées. On lui préfèrera les béta lactamines et macrolides,
La grossesse ne contre-indique pas la prise sans danger.
de
A - Tétracyclines [288]
B - Pénicilline
C - Amoxicilline La prise de barbituriques au cours de la
D - Rovamycine grossesse
E - Chloramphénicol A - Augmente le risque malformatif
B - Augmente le risque de détresse
[223] respiratoire
BCD
Les béta lactamines et macrolides sont sans danger pendant la C - Augmente le risque de postmaturité
grossesse. D - Expose à un syndrome de sevrage
Les tétracyclines sont contre-indiquées (hypoplasie et coloration
dentaire) ainsi que le chez le nouveau-né
chloramphénicol E - Expose le nouveau-né à des troubles
(“Grey syndrome” du nouveau-né).
hémorragiques

[288]
[233] ABD
Parmi les 5 propositions suivantes Les benzodiazépines ont été accusées aux USA d’augmenter le
risque de malformation (fente labiale) et sont contre-indiquées
concernant les antibiotiques autorisés au 1er trimestre de grossesse aux USA et non en Europe. Ils sont
pendant la grossesse, indiquez celle(s) qui responsable d’un syndrome de sevrage dans les 1ers mois de la
vie et l’Apgar à la naissance est statistiquement diminué.
est(sont) exacte(s) [300]
A - Tétracyclines La grossesse contre-indique
B - Cotrimoxazole A - Les injections d’immunoglobulines
C - Amoxicilline humaines
D - Spiramycine B - La vaccination antirabique
E - Chloramphénicol C - La vaccination antigrippale
[233]
D - La vaccination antirubéolique
CD E - La vaccination antipoliomyélitique par
Les sulfamides (cotrimoxazole) sont responsables d’éventuels voie parentérale
ictères nucléaires par hémolyse du nouveau-né.
[300]
Les phénicols (chloramphénicol) sont responsables de “grey
D
syndrome’ à la naissance et les tétracyclines, d’hypoplasie et
Les vaccinations à virus vivant atténué sont contre-indiquées
coloration dentaire.
pendant la grossesse mais le vaccin antigrippal est réputé sans
béta lactamines et macrolides sont utilisés sans danger
danger. En aucun cas une vaccination faite en début de grossesse
n’est une indication à un avortement thérapeutique.

[262]

38 | P a g e realise par Patoga


[161]
C
Toutes les autres propositions sont des tracés de souffrance
foetale avec dans l’ordre de gravité croissante E.D.A.B.

[279]

Parmi les éléments de surveillance de la


vitalité d’un foetus en fin de
[116] grossesse, quel est celui qui apporte le
maximum de renseignements?
Quel est l’examen le plus fiable pour A - L’amnioscopie
diagnostiquer une souffrance foetale in utéro B - Le comptage des mouvements actifs
au 3ème trimestre de la grossesse? C - L’échotomographie
A - Dosage de l’oestriol D - L’enregistrement du rythme cardiaque
B - Dosage de H.P.L. (hormone lactogène foetal
placentaire) E - L’amniocentèse
C - Amnioscopie [279]
D - Enregistrement du rythme cardiaque foetal D
L’échographie avec la réalisation d’un score de Maning est
E – Echographie l’examen le plus complet. L’enregistrement du RCF est le plus
facilement reproductible et donc le plus utilisé dans la
[116] surveillance de fin de grossesse.
D
L’enregistrement du rythme cardiaque foetal (R.C.F.) est le plus
[340]
sensible pour dépister une souffrance foetale au 3ème trimestre.
Il recherche un tracé aréactif: absence de phases d’accélération Dans le monitorage du rythme cardiaque foetal
(voire décélération), diminution de l’amplitude des fluctuations,
au maximum rythme sinusoïdal, bradycardie de gravité extrême. au cours de la grossesse, quel est l’élément de
Lamnioscopie apporte des informations au moment du terme bon pronostic?
lorsque le col est ouvert (couleur du liquide amniotique).
A - Rythme plat
L’échographie renseigne sur la croissance foetale et les
mouvements actifs mais malgré les scores définis (Magnin), la B - Rythme sinusoïdal
valeur prédictive est inférieure à renregistrement du R.C.F. C - Episodes d’accélération lors des
LH.P.L. d’origine exclusivement placentaire et l’oestriol témoin
du bien-être du couple foetoplacentaire sont moins sensibles et
mouvements foetaux
moins spécifiques (nombreuses sources d’erreur). Le dosage de D - Tachycardie
l’oestriolémie n’est considérée comme significative de E - Bradycardie
souffrance foetale que lorsque la chute est supérieure à 40 % de
la moyenne des 3 valeurs précédentes. [340]
C
[161] Le tracé évoque une souffrance foetale chronique lorsque les
fluctuations disparaissent (tracé plat) au maximum tracé
sinusoïdal. Tachycardie et bradycardie sont des signes de
Dans le monitorage du rythme cardiaque foetal souffrance foetale aiguê.
au cours de la grossesse, quel est l’élément de
bon pronostic?
A - Rythme plat
B - Rythme sinusoïdal
C - Episodes d’accélération lors des
mouvements foetaux
D - Tachycardie permanente, même en
l’absence de mouvements foetaux
E - Bonne récupération après un
ralentissement induit par une contraction
utérine

39 | P a g e realise par Patoga


Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0
4=D 1,2,3,4E
[75]
A
L’HTA gravidique survient classiquement chez la primipare
[26] dans le dernier trimestre de la grossesse et ne récidive pas ; par
contre, l’hématome rétro placentaire, qui peut mais n’est pas
obligatoirement une conséquence de cette première, peut
Chez une femme présentant un décollement récidiver.
placentaire avant lexpulsion, il est
indispensable de surveiller: [263]
1 - Diurèse horaire
2 - Courbes des pouls, T A Une deuxième geste, césarisée lors de la
3 - Crase sanguine première grossesse est adressée en urgence, à
4 - N.F.S. - plaquettes 34 semaines d’aménorrhée pour état de choc
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 avec hémorragie peu abondante, noirâtre.
4=D 1,2,3,4E L’examen retrouve une T.A. élevée à 16/10,
une contracture utérine et une souffrance
[26] foetale aigu. Le diagnostic le plus probable est:
C
Le décollement placentaire précédent l’expulsion comporte un A - Un syndrome du sinus marginal
risque majeur de souffrance foetale aiguê et chez la mère d’une B - Une rupture utérine
CIVD qu’il faut surveiller cliniquement et biologiquement
C - Un décollement prématuré du placenta
pendant et après l’expulsion.
normalement inséré
[67] D - Un décollement prématuré du placenta bas
inséré
Dans l’hémorragie rétroplacentaire typique, on E - Un infarctus myométral
observe en association avec les métrorragies:
[263]
A - Une contracture utérine C
B - Une douleur abdominale violente Les réponses A, B, C, D correspondent à un tableau de choc
hémorragique avec souffrance foetale aiguê, mais A et D
C - Un état de choc
entraînent une hémorragie abondante de sang rouge et B une
D - Une diminution de la hauteur utérine hypercinésie initiale et non une contracture ; enfin HTA est plus
E - Une souffrance fœtale souvent en rapport avec C
[369]
[67]
Chez une femme enceinte de 36 semaines
ABCE
Malgré la contracture utérine, l’hématome entraîne une d’aménorrhée, amenée aux urgences pour
augmentation de la hauteur utérine. La souffrance foetale aiguê hémorragie utérine, vous évoquez un
et la CIVD maternelle sont à prévenir en urgence par l’extraction
foetale et la réanimation.
hématome rétroplacentaire. Quel(s) signe(s)
oriente(nt) vers ce diagnostic?
[75] A - Contracture utérine
B - Fièvre à 38°5
L’hématome rétro-placentaire dans sa forme C - Absence de douleurs
complète: D - Disparition des bruits du coeur foetal
1 - Se traduit par une contracture du corps E - Impression de gros enfant
utérin
[369]
2 - Peut se compliquer de coagulopathie de AD
consommation L’hématome rétroplacentaire associe typiquement métrorragies,
contracture utérine
3 - Entraîne souvent la mort du foetus in utéro
douloureuse et disparition des bruits du coeur (mort foetale).
4 - Ne récidive jamais lors d’une grossesse
ultérieure

40 | P a g e realise par Patoga


[24] [372]

Quel est le dosage réalisé dans le liquide Quels sont les deux gestes
amniotique qui donne le meilleur reflet de la thérapeutiques préventifs systématiques
maturité pulmonaire foetale? à prescrire en salle de travail chez un
A - Créatinine nouveau-né normal?
B - Bilirubine A - La perfusion de sérum glucosé
C - Alpha-foeto-protéine B - Une injection de vitamine D
D - Lécithine/Sphingomyéline C - Une instillation oculaire d’un collyre
E - Glucide et acide urique antiseptique
D - Une administration de 20 ml de G
[24]
10 par sonde gastrique
D
Le dosage du rapport lécithine-sphingomyéline amniotique est le E - L’administration de 5 mg de
marqueur de la maturité pulmonaire, pratiqué en cas d’indication vitamine K
d’extraction prématurée. Le dosage de l’alpha-foetoprotéine
recherche une malformation foetale (anencéphalie, spina bifida, [372]
malformations digestives). La bilirubine amniotique permet CE
d’apprécier l’atteinte foetale dans les immunisations foeto Le collyre antiseptique permet d’éviter les conjonctivites
maternelles (chlamydiae, gonocoque...) transmises par passage dans les voies
génitales maternelles. La vitamine K est administrée par
intramusculaire dans la cuisse ou P.C. (5 gouttes à renouveler
dans les 12 premières heures) et prévient les risques d’une
hypovitaminose (troubles de la coagulation).

41 | P a g e realise par Patoga


comprimés, 40 mcg dEthinyl-Oestradiol -
La dose du progestatif reste constante.
Sagit-il?
A - Dune pilule classique combinée
B - Dune pilule minidosée combinée
[11]
C - Dune pilule séquentielle
D - Dune pilule minidosée biphasique
Parmi ces quatre propositions, la(lesquelles)
E - Dune micropilule
constitue(nt) une contre-indication
D
à la pose d’un dispositif intra-utérin
1 - Antécédent de salpingite récente [18]
D
2 - Cardiopathie valvulaire
Le terme “combiné” signifie l’association permanente oestro-
3 - Nulliparité progestative.
4 - Malformation utérine Le terme “séquentiel” signifie l’alternance d’oestrogènes puis de
progestatifs sur un cycle. Les micropilules sont des pilules
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 progestatives microdosées, enfin une pilule biphasique est une
4=D 1,2,3,4E 1234 pilule combinée avec 2 concentrations différentes d’oestrogènes
[11] selon les phases du cycle. Un minipilule contient moins de 50
E microg d’oestrogène.
Les antécédents de salpingite et les cardiopathies valvulaires
sont des contre-indications au
D.I.U en raison de l’augmentation du risque infectieux lié à sa
présence.
[19]
La nulliparité (hypoplasie relative) et les malformations utérines
augmentent le risque Quel(s) conseil(s) donnez-vous à une femme
d’expulsion et de difficulté lors de la pose et sont donc
également des contre-indications. mariée de 25 ans prenant une pilule
contraceptive oestro-progestative minidosée
[12] et devant recevoir une triple antibiothérapie
antituberculeuse (I NH, Rifampicine
La prescription de contraceptifs oraux: Ethambutol)
1 - Nécessite l’autorisation des parents pour A - Exclusion INH
les mineurs B - Exclusion Rifampicine
2 - N’est pas renouvelable C - Arrêt de toute contraception
3 - Est limitée à une durée d’un mois de D - Autre méthode contraceptive après avis
traitement spécialisé
4 - Est renouvelable dans la limite d’un an E - Diminution des doses de pilule oestro-
de traitement progestative D
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0
[19]
4
4=D 1,2,3,4E D
La rifampicine est un inducteur enzymatique et augmente le
[12] catabolisme des oestrogènes. Il faut donc, compte-tenu de
D l’importance primordiale de ce type de traitement, augmenter les
La prescription de contraceptifs oraux aux mineurs ne nécessite doses ou changer de type de contraception.
pas l’autorisation parentale (disposition légale), celle-ci se fait
pour 6 mois renouvelable 1 an.
[27]

[18] La micropilule progestative


1 - Peut faire diminuer le pic de LH
La composition dun oestroprogestatif est la 2 - Peut entraîner une insuffisance du corps
suivante jaune
Les 7 premiers comprimés contiennent 30 3 - Est contre-indiquée chez les femmes à
mcg dEthinyl-Oestradiol - Les 14 autres
42 | P a g e realise par Patoga
haut risque mammaire D - Un avortement spontané
4 - Est dune efficacité supérieure à celle de E - Un cancer du col de l’utérus
la pilule oestroprogestative
[52]
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 ABCDE
4=D 1,2,3,4E Toutes les causes de métrorragie doivent être envisagées, en
particulier la grossesse sur stérilet ne peut être éliminée.
123
[27] [62]
A
A - La micropilule respecte l’ovulation mais la perturbe
Parmi les circonstances suivantes, laquelle
(diminution du pic de LH, insuffisance du corps jaune) et
entraîne un climat d’hyperoestrogénie relative qui fait est une contre indication à la
déconseiller son utilisation chez les femmes à haut risque contraception oestro-progestative:
mammaire.
Son efficacité est moindre : indice de Pearl de 0,5 à 1 contre 0,1
A - Antécédent de kyste lutéinique
pour les minipilules oestroprogestatives et 0,01 pour les pilules B - Fibrome utérin
normodosées). C - Endométriose
D - Hyperplasie de l’endomètre
[37] E - Toutes ces propositions sont vraies
[62]
Parmi les propositions suivantes qui B
Les oestroprogestatifs ont une action atrophiante sur l’endomètre
concernent la pilule’, indiquez la réponse et peuvent donc être utilisés, dans l’hyperplasie utérine et
inexacte: l’endométriose (où l’on préfère une contraception progestative).
A - Elle peut être prescrite pour 3 mois avec L’antécédent de kyste lutéinique fera préférer l’utilisation
d’oestro-progestatifs normodosés. Seul le fibrome est une
une ordonnance renouvelable pour un an contre-indication relative compte-tenu de l’augmentation de
B - Elle peut être distribuée gratuitement volume possible et du risque de nécrobiose.
par les centres de planification et
[69]
d’éducation familiale
C - Sa prescription et sa délivrance aux
Madame L, prend un oestro-progestatif
mineurs nécessitent l’autorisation parentale
combiné à 50 microgrammes
D - Elle nécessite une prescription médicale
déthyniloestradiol : elle a lu qu’il existait
E - Elle représente actuellement la méthode
des pilules de la même famille. mais moins
contraceptive la plus utilisée
dosées en oestrogènes. Elle souhaiterait
[38] essayer, car elle a des nausées les premiers
C
jours de la prise. Que lui conseillez-vous?
La pilule peut être prescrite à partir de l’âge de 13 ans sans
autorisation parentale (loi du 4.12.74). Afin de pallier au A - Milligynon®
problème du non remboursement dans ce cas de figure, la loi B - Ovanon®
prévoit la distribution gratuite dans les centres de planning. La
loi fait exception aux règles de renouvellement pour la pilule qui
C - Diane®
est renouvelable 1 an. D - Minidril®
E - Microval®

[52] [69]
D
Milligynon® et Microval® sont 2 micropilules progestatives.
Devant des métrorragies survenant chez une Ovanon® est une pilule
femme porteuse d’un stérilet. Indiquez séquentielle, normodosée à 50 microg d’E.E. et Diane® est
combinée normodosée à 50 mg.
parmi les suivants, le(s) diagnostic(s) Seule Minidril® ne contient que 30 mg d’E.E.
envisageables(s) Autres réponses Adépal®, Miniphase®, Varnoline®.
A - Une grossesse extra-utérine
[73]
B - Une salpingite
C - Un fibrome sous-muqueux

43 | P a g e realise par Patoga


La contraception orale par détection
oestroprogestatifs est contre-indiquée quand C - Vitesse de sédimentation
existe D - Dosage du cholestérol sanguin total
A - Une intolérance aux hydrates de E - Numération des plaquettes sanguines
carbone
[94]
B - Une HTA BD
C - Une sarcoidose Les frottis cervicaux vaginaux annuels font partie de la
surveillance de toute femme ayant des rapports sexuels réguliers.
D - Une hyperlipémie
Il est conseillé de surveiller le bilan lipidique annuellement bien
E - Un antécédent de cancer mammaire que celui-ci ne semble pas être modifié secondairement lorsque
les premiers contrôles sont normaux. Le dosage des plaquettes
[73] ne permet pas de prévenir les accidents thromboemboliques.
ABDE
Le diabète, I’HTA, Ihyperlipémie et les ATCD de cancer
mammaire (hormono-dépendant) font partie des contre-
indications classiques des oestroprogestatifs auxquelles il faut [97]
rajouter essentiellement les ATCD thrombo-emboliques (ou
cardiopathie emboligène), les pathologies hépatiques éthyliques
La propriété anti-conceptionnelle d’une
et/ou cholestatiques ainsi que les ATCD d’ictère gravidique,
l’adénome à prolactine et l’otospongiose. La sarcoïdose n’est pas pilule oestro-progestative minidosée peut
une contre-indication. être altérée par la prise concommitante de
1 - Barbiturique
[76] 2 - Hydantoïne
3 - Rifampicine
L’information sur la contraception est 4 - Anti-inflammatoire
obligatoire légalement Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0
1 - Seulement après une césarienne 4=D 1,2,3,4E
2 - Seulement chez les mineurs avant 18 ans
3 - Uniquement chez les femmes ayant subi [97]
A
plus d’une interruption volontaire de Les oestrogènes sont détruits par le foie et toute accélération des
grossesse enzymes microsomiaux hépatiques, en accélérant leur
dégradation, diminue leur efficacité. L’association aux
4 - Après chaque interruption volontaire de inducteurs enzymatiques (barbituriques, hydantoïnes,
grossesse rifampicine) est contre-indiqué. Les antiinflammatoires ont été
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0 accusés de réduire l’efficacité des dispositifs intra-utérins.

4=D 1,2,3,4E
[76]
D [112]
Toute l.V.G doit nécessairement être accompagnée d’une
information sur la contraception. C’est la seule clause prévue par
la loi.
La prescription dune pilule normodosée
présente des contre-indications ; citer parmi
les propositions suivantes celle(s) qui
constitue(nt) une contre-indication absolue
[94]
ou relative
A - Lhypertension artérielle
Parmi les examens suivants, lequel (lesquels)
B - La béance cervico-isthmique
doit (doivent) être réalisé(s) annuellement
C - Les antécédents de phlébite
pour la surveillance habituelle d’une
D - Lutérus cicatriciel
contraception orale par oestroprogestatifs
E - Le tabagisme après 40 ans
combinés minidosés chez une femme de 30
ans sans antécédent pathologique [112]
ACE
A - Dosage de la F S H plasmatique Les antécédents de phlébites et le tabagisme après 40 ans sont
B - Frottis cervico-vaginaux de cyto- une contre-indication aux progestatifs en raison du risque

44 | P a g e realise par Patoga


thrombo embolique accru ainsi que I’HTA qu’ils peuvent pas en elle-même l’avortement thérapeutique
majorer. La béance et l’utérus cicatriciel sont des contre-
indications relatives au D.I.U.

[125]
[119]
Quel(s) jour(s) du cycle recommande-t-on
habituellement de poser un stérilet? A - Le
Citer parmi les propositions suivantes
premier jour des règles
concernant la pilule minidosée celle(s) qui
B - Le dernier jour des règles
est(sont) exacte(s)
C - Le jour de lovulation
A - Le dosage des oestrogènes est
D - Sept jours après lovulation
généralement de 50 microgrammes
E - Deux jours avant les règles
B - Elle agit à trois niveaux (hypothalamo-
hypophysaire, utérin, cervical) [125]
C - Elle se prescrit tous les jours du cycle B
Afin d’éviter de poser un stérilet chez une femme enceinte et de
D - Le risque de grossesse n’est réellement se placer dans les meilleure conditions d’ouverture cervico-
important qu’après un oubli de isthmique, on conseille la pose d’un stérilet à la fin des règles.
48H
[129]
E - Elle induit peu d’effets métaboliques
mais assez souvent des troubles des règles
Les oestroprogestatifs sont contre-indiqués
[119] en cas de
BE
A - Diabète non insulino-dépendant
La pilule minidosée contient généralement 30, microg
d’oestrogène, elle agit à tous les niveaux (blocage hypothalamo- B - Goitre
hypophysaire, muqueuse utérine impropre à la nidation, glaire C - Hyperthyroïdie
cervicale imperméable). Elle se prescrit du 1er au 21ème jour du
cycle. Le risque de grossesse devient important après un oubli de
D - Hypercholestérolémie
12h. Elle induit peu d’effets métaboliques mais souvent des E – Hypertriglycéridémie
métrorragies en cours de cycle.
??? effet regulateur du cycle non N ?? [129]
ADE
Le diabète non insulino-dépendant est une contre-indication à la
prise d’oestroprogestatifs en raison de l’hyperinsulinisme
réactionnel, parfois à l’origine d’obésité.
[121] Les hyperlipémies sont une contre-indication formelle en raison
de caractère prédisposant aux accidents thrombo-emboliques.

Si une grossesse survient chez une femme


[130]
qui porte un stérilet et est dans
l’incertitude sur la poursuite de la grossesse,
Certaines méthodes de contraception sont
quelle est la conduite à tenir?
considérées comme très fiables
A - Avortement thérapeutique
avec un indice de Pearl théorique inférieur à
B - IVG
2% ; citer cette (ces) méthode(s)
C - Ablation du stérilet
parmi les suivantes:
D - Section des fils du stérilet
A - Le coït interrompu
E - Abstention et surveillance
B - Le stérilet au cuivre
échographique
C - La méthode du calendrier
[121] D - La pilule classique normodosée
C E - Les spermicides
L’ablation du stérilet, quand elle est possible, est impérative, le
risque morbide étant plus important lorsqu’il reste en place. La
grossesse sur stérilet est entachée de complications précoces [130]
BD
(avortement spontané, infection) plus fréquentes mais ne justifie
Seules les méthodes contraceptives par stérilet et contraception
hormonale sont fiables. L’indice de Pearl est de 4,7 à 8 pour les

45 | P a g e realise par Patoga


spermicides, 17 % d’échec pour le retrait et 30 % d’échec avec la une ordonnance renouvelable pour un an
méthode du calendrier.
B - Elle peut être distribuée gratuitement
par les centres de planification et
d’éducation familiale
[131] C - Sa prescription et sa délivrance aux
mineurs nécessitent l’autorisation parentale
Le micro-pilule progestative D - Elle nécessite une prescription médicale
1 - Peut faire diminuer le pic de LH E - Elle représente actuellement la méthode
2 - Peut entraîner une insuffisance du corps contraceptive la plus utilisée
jaune
3 - Est contre-indiquée chez les femmes à [147]
ABDE
haut risque mammaire Elle peut être délivrée au mineur sans autorisation parentale par
4 - Est contre-indiquée chez les femmes à un médecin (clause légale). Une des méthodes contraceptives les
plus utilisées est encore à ce jour la méthode du retrait malgré un
haut risque vasculaire taux d’échec de 17 % environ.
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0
4=D 1,2,3,4E
[165]
[131]
A
L’ovulation est en général respectée mais la modification du pic Indiquez, parmi les conditions suivantes,
de LH entraîne une insuffisance lutéale qui favorise les celle(s) qui peut (peuvent) être
perturbations menstruelles. Le climat d’hyperoestrogénie relative
consécutive explique sa contre-indication chez les femmes à haut
cause(s) de grossesse extra-utérine:
risque mammaire. Il n’existe pas de contre-indication A - Salpingite
métabolique. B - Stérilet
C - Malformation tubaire
D - Progestatifs microdosés
[135] E - Antécédents de plastie tubaire

La contraception orale par oestroprogestatif [165]


ACDE
est contre-indiquée de manière absolue ou Les progestatifs microdosés altèrent la motilité tubaire et les
relative dans les cas suivants, sauf un. mouvements ciliés et ralentissent ainsi le transport de l’oeuf dans
la trompe. Le stérilet ne protège pas de la GEU mais ne la
Lequel ? provoque pas ???? c’est un facteur de risque
A - Multiparité
B - Hypertension artérielle [184]
C - Phlébite profonde
D - Hépatite cholestatique Madame C.. .30 ans, sans antécédents, mère
E - Fibrome utérin de 2 enfants, est sous Stédiril®.
Au 10ème jour de son cycle, elle vous
[135]
téléphone à 10 heures du matin, car elle
A
Les antécédents d’HTA et thrombo-emboliques contre-indiquent a oublié de prendre sa pilule la veille.
les oestroprogestatifs en raison du risque de thrombose cérébrale. Que lui conseillez-vous?
L’hépatite cholestatique est majorée par les O.P. et le fibrome
utérin peut connaître une poussée évolutive.
A - De prendre maintenant le comprimé
oublié, et ce soir le comprimé prévu B -
D’attendre le soir pour prendre le
comprimé prévu et de jeter celui qui a
[147] été oublié
C - De prendre 2 comprimés le soir (celui
A propos de la pilule contraceptive, il est qui a été oublié + celui prévu) D - D’arrêter
exact en France que la plaquette là où elle en est, d’attendre
A - Elle peut être prescrite pour 3 mois avec l’hémorragie de

46 | P a g e realise par Patoga


privation et de recommencer une plaquette Les antécédents infectieux le contre-indiquent en raison du
risque de réveil et de récidive.
neuve
E - De faire au choix une des 4 solutions [201]
proposées ci-dessus
[184]
Devant des métrorragies survenant chez une
A femme porteuse d’un stérilet, indiquez
Le Stédiril® est une pilule combinée normodosée et un retard de parmi les suivants, le(s) diagnostic(s)
prise de 12 heure ne
compromet pas l’efficacité contraceptive.
envisageables(s)
A - Une migration du stérilet
[185] B - Une salpingite
C - Un fibrome sous-muqueux
La composition d’un oestroprogestatif est la D - Un avortement spontané
suivante E - Un condylome plan cervical
les 7 premiers comprimés contiennent 30
[201]
mcg d’Ethinyl-Oestradiol - les 14 autres ABCD
comprimés 40 mcg dEthinyl-Oestradiol - la Les condylomes cervicaux ne donnent pas de métrorragies qui
dose du progestatif reste constante. sont par définition d’origine endo-utérine.

S’agit-il
[204]
A - D’une pilule classique combinée
B - D’une pilule minidosée combinée
Ladministration dun contraceptif
C - D’une pilule séquentielle
oestroprogestatif est déconseillée chez les
D - D’une pilule combinée minidosée
femmes qui
biphasique
A - Ont une intolérance aux hydrates de
E - D’une micropilule
carbone
[185]
D B - Ont eu des enfants d’un poids supérieur
Il s’agit dune pilule minidosée : dose d’éthinyl oestradiol <50 à 4 kg à la naissance
mg et biphasique puisqu’il existe
2 paliers de dosage pour la composante oestrogénique.
C - Ont une dyslipémie
Enfin, il s’agit d’une pilule “combinée” associant les D - Fument plus d’un paquet de cigarettes
composantes oestrogéniques et par jour
progestatives et non “séquentielle” alternant celles-ci.
E - Ont un traitement anticomitial
[204]
[193] ABCDE
Les antécédents d’enfants d’un poids supérieur à 4 kg
surviennent chez des femmes prédisposées au diabète.
Parmi les propositions suivantes, citer Le tabagisme potentialise le risque thrombo-embolique.
celle(s) qui constitue(nt) une contre- Les anticomitiaux (barbituriques) sont des inducteurs
indication absolue ou relative à la pose dun enzymatiques et augmentent le catabolisme des
oestroprogestatifs en diminuant leur efficacité contraceptive.
stérilet:
A - Utérus bicorne
B - Salpingite [208]
C - Comitialité
D - Hypertension artérielle Chez une femme hypertendue qui vient de
E – Nulliparité subir une césarienne au 7ème mois, quelle(s)
mesure(s) de contraception vous semble(nt)
[193]
ABE pouvoir être appliquée(s) dans les 6
Les utérus hypoplasiques des nullipares et les utérus malformés premiers mois?
sont une contre-indication à la pose de stérilet compte-tenu du
risque élevé de rejet.
A - Pilule classique avec oestrogène et
progestatif

47 | P a g e realise par Patoga


B - Pilule à progestatif seul D - Mastose
C - Pose dun stérilet E - Jambes lourdes
D - Injection de progestérone retard
[226]
E - Contraception locale (diaphragme + BDE
spermicide) L’hyperoestrogénie relative favorise les métrorragies de
deuxième partie de cycle par hyperplasie muqueuse et
[208] insuffisance lutéale, ainsi que les mastodynies, mastose et les
BE jambes lourdes.
Les oestrogènes sont contre-indiqués en raison de I’HTA ainsi L’acné est en rapport avec une hyperandrogénie ou à l’effet
que les progestatifs normo ou macrodoses (progestérone retard). androgénique de certains progestatifs. L’état dépressif est plus
Le stérilet est contre-indiqué dans les suites proches d’une fréquent en période de carence oestrogénique.
césarienne.
La fertilité est diminuée dans le post partum et la contraception [246]
locale ou les microprogestatifs sont une bonne indication.

[221] Parmi les propositions suivantes, indiquez


celle qui est inexacte
La prescription d’une pilule A - Un traitement barbiturique diminue
oestroprogestative à 50 microgrammes lefficacité de la contraception orale B - La
d’éthinyloestradiol chez une femme de 30 venue d’une aménorrhée pendant 1 an après
ans présente des contre-indications. la prise
Indiquez parmi les propositions ci-dessous d’oestroprogestatif peut être due à l’effet
celle(s) qui constitue(nt) une contre- atrophiant prolongé de la pilule sur
indication absolue l’endomètre
A - Tension artérielle à 16/10 C - Le tabagisme augmente le risque
B - Triglycéridémie à 0,90 g/l vasculaire des oestroprogestatifs D - Un
C - Prise de Tranxène® le soir antécédent de thrombophlébite contre-
D - Antécédents de salpingite indique formellement la
E - Antécédents de phlébite prescription d’oestroprogestatifs
E - L’adénome hépatique est une
[221] complication possible des oestroprogestatifs
AE
L’hypertension artérielle et les antécédents thrombo emboliques [246]
sont des contre-indications B
absolues des oestro progestatifs normodosés. Les autres contre- Une aménorrhée post pilule de 1 an doit faire rechercher une
indications sont hyperprolactinémie (adénome hypophysaire) ou toute cause de
- l’hyperlipidémie (ici taux normaux) perturbation de l’axe hypotalamo-hypophysaire. L’effet
- le diabète
atrophiant des oestro-progestatifs en association est modéré et
- les cancers du sein et de l’utérus.
rapidement réversible

Tranxene est un benzodiazepame est un inducteur enzymatique Par les oestrogènes qu'ils contiennent, les contraceptifs oraux
donc c’est une contre indication relative peuvent contribuer à, et parfois être responsables de, divers
désordres fonctionnels et diverses lésionshépatiques, rares voire
meme un adenome hepatique ‘CO est un facteur de risque de
survenue des Adenome hepatique CAT chez une femme est de
[226] changer la methode contraceptive ‘

La prescription dune pilule normodosée


mais avec un climat trop oestrogénique peut
entraîner certains troubles d’adaptation et [250] !!!!
même certains états pathologiques : lequel
(lesquels) parmi les suivants Quelle maladie n’est pas une contre-
A - Acné indication aux oestro-progestatifs? A -
B - Métrorragie de 2ème partie du cycle Sclérose en plaques
C - Etat dépressif B - Porphyrie aigue
48 | P a g e realise par Patoga
C - Hyperlipidémie On rutilise après un curetage pour favoriser la ‘repousse’
muqueuse (action proliférative des oestrogènes donnés seuls en
D - Maladie de Crohn première partie).
E - Hypertension artérielle

[296]
[251]
Des ménorragies peuvent être causées
Dans la contraception par oestro- par:
progestatifs combinés A - Fibromyome utérin
A - Il existe une simulation du cycle B - Polypose utérine
physiologique C - Adénomyose
B - L’oestrogène agit seul au niveau du col D - Stérilet
C - L’oestrogène et le progestatif agissent E - Cancer du corps de l’utérus
au niveau de l’ovulation
[296]
D - La glaire cervicale est de mauvaise ABCDE
qualité Le cancer de l’utérus est responsable de métrorragies ou
ménométrorragies mais doit être évoqué de principe en raison de
E - La stimulation de l’endomètre est de sa gravité.
mauvaise qualité
[310]
[251]
CDE
Oestrogènes et progestatifs agissent en synergie en inhibant le Certaines contre-indications à la mise dun
cycle physiologique et en stérilet sont classiques. Parmi les
- bloquant l’ovulation
- rendant la glaire impropre à la migration des spermatozoïdes propositions suivantes laquelle(lesquelles)
(effet progestatif) retenez-vous?
- rendant la muqueuse impropre à la nidation
A - Antécédents psychiatriques
B - Cervicite à chlamydia
C - Valvulopathie aortique
[258] D - Utérus cloisonné
E – Obésité
Dans la contraception par oestro-
[310]
progestatifs séquentiels BCD
A - Loestrogène est dosé à 35 gamma La cervicite à chlamydia non traitée expose au risque de
salpingite sur stérilet. Le risque de greffe oslérienne est faible sur
déthinyl-oestradiol
une valvulopathie aortique. L’utérus cloisonné expose au risque
B - Seule la deuxième partie du cycle de rejet et d’échec de la méthode.
comprend oestrogènes et progestatifs
C - Loestrogène agit au niveau de la glaire [328]
cervicale
D - Elle peut être conseillée après une Le prescription de contraceptifs oraux:
I.V.G. A - Nécessite l’autorisation des parents
E - Elle présente un risque d’échec de 0,2 pour les mineurs
% année – femme B - N’est pas renouvelable
C - Est limitée à une durée d’un mois de
[258] traitement
BD
La dose de 35 gamma déthinyl-oestradiol correspond aux mini- D - Est renouvelable dans la limite d’un an
pilules combinées. C’est le progestatif qui agit au niveau de la de traitement
glaire cervicale en la rendant impropre à la migration des
spermatozoïdes.
E - N’est pas soumis à une prescription
Elle présente un risque déchec supérieur aux pilules médicale
oestroprogestatives combinées de rordre de 2 à 3 % année -
femme.

49 | P a g e realise par Patoga


[328] indications (infection, nulliparité) la pose d’un stérilet dans les
D 72 heures empêche la nidation d’une éventuelle grossesse
Seuls médicaments de la pharmacopée renouvelables dans la (jusqu’à 5 jours après le rapport) avec un taux d’échec < à 1 %.
limite cUun an.

[338] [378]

Parmi les affirmations suivantes concernant Une aménorrhée post-pilule


les stérilets, laquelle (ou A - Est due à une persistance de l’atrophie
lesquelles) est (sont) vraie(s)? de l’endomètre
A - Il faut éviter de le poser chez les B - Doit faire rechercher des synéchies
nullipares utérines
B - Il faut éviter de le poser chez les C - Doit faire rechercher une grossesse
tuberculeuses D - Impose une contraception par stérilet
C - Il faut éviter de le poser juste après pendant le temps des examens
l’accouchement E - S’accompagne toujours d’une
D - Il faut éviter de le poser après une galactorrhée
hépatite
E - C’est la contraception de choix de la [378]
AC
femme de 35 ans qui a réalisé son désir de L’aménorrhée post-pilule est fréquente, liée le plus souvent à
maternité. une période de latence avant la reprise spontanée du cycle
ovulatoire. Elle doit faire éliminer une grossesse et une
[338] hyperprolactinémie qui peut alors s’accompagner de
ABCE galactorrhée
La pose d’un stérilet entraîne un risque infectieux local qui fait
contre-indiquer son utilisation chez les nullipares dont l’utérus
hypoplasique le tolère qui plus est difficilement. En outre, toute
infection antérieure peut connaitre un rebond après la pose
[384]
(tuberculose génitale). Après l’accouchement, le volume utérin
et la béance cervicale font qu’il est fréquemment expulsé et il est
prudent d’attendre deux cycles spontanés avant la pose. Une femme de 30 ans habituellement
normalement réglée présente une
aménorrhée secondaire après l’arrêt dun
[353] contraceptif oral L’examen clinique ne
révèle rien d’anormal. Quels sont les deux
Devant une jeune femme mère de deux examens que vous demanderez en priorité?
enfants, qui a eu la veille un rapport A - FSH plasmatique
non protégé et craint une grossesse non B - Prolactinémie
désirée, que proposez-vous? C - Delta 4 androstendione plasmatique
A - La prise de Microval® 2 comprimés, D - Bêta-HCG plasmatique
puis 2 autres comprimés 12 heures plus tard E - Estradiol plasmatique
B - La prise de Stédiril® 2 comprimés, puis [384]
2 autres comprimés,12 heures plus tard BD
C - La pose d’un stérilet dans les 72 heures L’aménorrhée post-pilule doit faire rechercher une grossesse et
un adénome hypophysaire à prolactine.
D - 50 gamma d’Ethinyl oestrediol en 1
seule prise
E - La prise de 2 comprimés d’Adépal®,
puis 2 autres comprimés 12 heures plus tard [392]

[353]
Madame, Anne-Marie B., 30 ans, sans
BC
Adépal® et Microval® sont trop peu dosées pour être efficaces antécédent, mère de 2 enfants, est sous
de même 50 i d’EE est insuffisant. En l’absence de contre- Stediril®. Au 1 Oè jour de son cycle elle
50 | P a g e realise par Patoga
vous téléphone à 10 heures du matin car elle
a oublié de prendre sa pilule la veille. Que
lui conseillez-vous?
A - De prendre maintenant le comprimé
oublié et le soir le comprimé prévu B -
D’attendre le soir pour prendre le
comprimé prévu et de jeter celui qui a
été oublié
C - De prendre 2 comprimés le soir (celui
qui a été oublié + celui prévu) D - D’arrêter
la plaquette là ou elle en est, d’attendre
l’hémorragie de
privation et de recommencer une plaquette
neuve
E - De ne pas avoir de rapport sexuel
pendant le reste du cycle
[392]
A
L’oubli de pilule diminue l’efficacité de ce mode de
contraception et impose la prudence.

51 | P a g e realise par Patoga


D - Une grossesse compliquée
E - Une hyperplasie de l’endomètre
[66]
ABCDE
La période périménopausique est marquée par une irrégularité
des cycles et un climat d’hyperoestrogénie relative.
[46] Toutes les causes de métrorragies sont envisageables, en
particulier ne pas occulter la possibilité d’une grossesse.
Parmi les complications que peut entraîner
la carence oestrogénique de la ménopause, [74]
laquelle(lesquelle) retenez-vous:
A - Atrophie vaginale La constatation dune imprégnation
B - Hyperplasie de lendomètre oestrogénique chez une femme ménopausée
C - Involution mammaire depuis 10 ans est anormale. Parmi les causes
D - Hypersécrétion de la glaire cervicale suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) qui
E - Dysplasie du col utérin peut(peuvent) être à l’origine de cette
anomalie
[46] A - Existence d’une tumeur sécrétante de
AC
Les oestrogènes sont des hormones de prolifération de la l’ovaire
muqueuse endométriale et des canaux galactophores ; ils B - Sécrétion résiduelle d’oestrogènes par
assurent la trophicité du tractus génital et stimulent les sécrétions
l’ovaire ménopausique
glandulaires de l’endocol. La dysplasie cervicale diminue après
la ménopause. C - Apport exogène d’oestrogènes, à titre
thérapeutique
[61] D - Aromatisation des androgènes dans le
tissu graisseux
Sur le plan hormonal, la ménopause se E - Cancer de l’endomètre
caractérise par:
A - Un taux de FSH normal et d’estradiol [74]
ACD
bas L’ovaire connait une sécrétion résiduelle d’oestrogène après les
B - Un taux de FSH abaissé et destradiol derniers cycles pendant plusieurs mois mais jamais à 10 ans de la
ménopause.
élevé Le cancer de l’endomètre n’est jamais sécrétant contrairement à
C - Un taux de FSH élevé et d’estradiol bas certaines tumeurs ovariennes.
D - Un taux de FSH normal et d’estradiol Plusieurs spécialités médicales ou cosmétiques contiennent des
oestrogènes (parfois à l’insu de la patiente). Enfin le tissu
normal graisseux peut transformer les androgènes en oestrogènes par
E - Un taux de FSH augmenté et d’estradiol aromatisation de façon importante chez la femme obèse.
normal
[61] [134]
C
La ménopause est caractérisée par l’épuisement folliculaire donc
une sécrétion oestrogénique effondrée malgré l’élévation de la Parmi les actions pharmacologiques des
FSH (un peu moins que la LH) oestrogènes de synthèse administrés en
traitement continu, per os, on relève
[66]
1 - Une diminution de la tolérance au
glucose
Devant des métrorragies en période péri-
2 - Une augmentation de la synthèse des
ménopausique. indiquez, parmi es suivants,
lipoprotéines de basse densité
le(s) diagnostic(s) envisageable(s)
3 - Une augmentation du taux de
A - Un cancer de l’endomètre
triglycérides
B - Des métrorragies fonctionnelles
4 - Une diminution du taux
C - Une tumeur de l’ovaire
d’antithrombine
52 | P a g e realise par Patoga
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=C B - Dosage de FSH plasmatique
4=D 1,2,3,4E C - Dosage de LH plasmatique
D - Biopsie d’endomètre
[134]
E E - Echotomographie pelvienne
Les oestrogènes de synthèse augmentent les triglycérides et les
VLDL et augmentent le rapport HDL/LDL. Ils diminuent [162]
l’antithrombine et altèrent la tolérance au glucose. B
L’élévation de la FSH à cet age est caractéristique de la
[138] ménopause. L’élévation de la LH est plus variable, modulée par
le taux de stéroïdes circulants.
Parmi les affections suivantes, une seule nest L’oestradiol plasmatique continue à être sécrété par l’ovaire et la
biopsie d’endomètre peut être normale, montrer une atrophie ou
pas une contre-indication au contraire une hyperplasie.
formelle des oestro-progestatifs Laquelle?
A - Tumeurs malignes du sein et de l’utérus [169]
B - Accidents thrombo-emboliques
C - Fibrome utérin Le profil hormonal un an après castration
D - Hépatite cholestatique chez une femme obèse sans
E - Adénome hypophysaire traitement substitutif comporte
A - Taux élevé de F.S.H.
[138] B - Taux normal de L.H.
C
Le fibrome utérin, bien que classiquement contre-indiquant C - Absence totale d’oestradiol
l’utilisation des oestroprogestatifs en raison du risque D - Absence totale de progestérone
d’augmentation de volume et de nécrose aseptique, est en règle
stable si l’oestroprogestatif utilisé est normodosé ou a’”climat E - Taux normal de prolactine
progestatatif”, l’hyperoestrogénie relative étant à éviter. [169]
ADE
La FSH est constamment élevée, même longtemps après la
ménopause.
La LH l’est de façon inconstante en fonction des taux
[143]
hormonaux circulants.
L’oestradiol est encore sécrété par l’ovaire puis par la
Les oetroprogestatifs sont contre-indiqués conjugaison périphérique de
l’androsténédione surréalien.
en cas de La progestérose n’est plus sécrétée en l’absence de corps jaune.
A - Diabète non insulino-dépendant
B - Goitre [174]
C - Hyperthyroïdie
D - Hypercholestérolémie Devant des métrorragies en période post-
E – Hypertriglycéridémie ménopausique, indiquez, parmi les suivants,
le(s) diagnostic(s) envisageable(s)
[143]
ADE
A - Une atrophie endométriale
Les oestrogènes diminuent la tolérance au glucose et sont donc B - Des métrorragies fonctionnelles
contre-indiqués dans le diabète non insulino-dépendant. C - Une tumeur de l’ovaire
Laugmentation des triglycérides et du cholestérol par les
oestrogènes majorent le risque thrombo-embolique des D - Une adénomyose
hyperlipémies. E - Une hyperplasie de l’endomètre

[162] [174]
ABcDE
L’atrophie utérine par carence oestrogénique est un diagnostic
Une patiente de 45 ans, en aménorrhée classique mais l’hyperoestrogénie relative chez les obèses ou en
depuis 9 mois,avec bouffées période post-ménopausique immédiate peut être responsable
d’hyperplasie endométriale, cause de métrorragies.
vasomotrices, s’inquiète de savoir si elle est Une tumeur sécrétante de l’ovaire (oestrogène) est une cause
ménopausée. Quel examen plus rare à rechercher après avoir éliminé par I’hystéroscopie-
paraclinique peut aider à ce diagnostic? curetage, des étiologies plus courantes. L’adénomiose peut être
encore responsable de métrorragies dans les situations
A - Dosage d’oestradiol plasmatique d’hyperoestrogénie relative.

53 | P a g e realise par Patoga


Les métrorragies dites fonctionnelles représentent un diagnostic [291]
d’élimination. CD
Le traitement non hormonal de la ménopause classique (exemple
: Agréal®) n’agit que sur les bouffées de chaleur et les crises
sudorales qui les accompagnent mais d’autres traitements
[177] peuvent agir sur les douleurs ostéo-articulaires (anti-
inflammatoires)
Indiquez le(les) symptôme(s) clinique(s)
B pour TIBOLONE LIVIAL
pouvant accompagner la phase de
préménopause: [318]
A - Mastodynie
B - Troubles du rythme menstruel Dans la ménopause confirmée:
C - Syndrome prémenstruel A - Le taux de FSH est plus élevé que le
D - Atrophie vulvaire taux de LH
E – Ménorragies B - Il persiste une faible sécrétion de
progestérone par transformation
[177]
ABCE périphérique des androgènes
La préménopause est caractérisée par un climat C - L’administration de progestatifs
d’hyperoestrogénie relative (chute plus importante de la
progestérone due à l’augmentation des cycles anovulatoires).
provoque une hémorragie de privation
L’atrophie vulvaire est plus tardive après un déficit D - Il existe un taux important destriol
oestrogénique prolongé E - Il existe une hyperprolactinémie
d’entrainement
[272]
[318]
Parmi les diagnostics suivants, quel(s) est A
Le taux d’oestriol circulant est supérieur au taux d’oestradiol lié
(sont) celui (ceux) pouvant se à la conversion périphérique des androgènes surrénaliens. La
rapporter à une métrorragie post- progestérone disparaît. En l’absence d’hyperoestrogénie
iatrogène ou tumorale, l’administration de progestatifs n’entraîne
ménopausique?
pas d’hémorragie de privation.
A - Hyperplasie adénomateuse atypique
B - Thécome ovarien [335]
C - Atrophie endométriale
D - Adénocarcinome tubaire Parmi les signes suivants et les examens
E - Prise d’DVESTIN (Estriol) pour complémentaires suivants, sur
sécheresse vaginale lesquels peut-on se baser pour adapter la
posologie d’un traitement hormonal
[272]
ABCDE substitutif post-ménopausique?
Les métrorragies post-ménopausiques doivent faire rechercher A - Bouffées de chaleur
une hyperoestrogénie iatrogène (E) ou tumorale (B) responsables
d’hyperplasie endométriale (A). Le diagnostic d’atrophie est un
B - Tension des seins
diagnostic d’élimination après avoir recherché une tumeur C - Sécheresse vaginale
utérine ou annexielle (D). D - La concentration minérale osseuse
E - Glycémie et triglycérides
[291]
[335]
Le traitement non hormonal de la ABCD
L’hypoestrogénie relative se manifeste par la reprise ou la
ménopause est capable d’améliorer: persistance des bouffées de chaleur, l’atrophie cutanéo-
A - Prurit vulvaire muqueuse, l’absence d’hémorragie de privation.
L’hyperoestrogénie se traduit par un gonflement mammaire
B - Sécheresse vaginale
douloureux et des ménorragies. La concentration minérale
C - Bouffées de chaleur osseuse évaluée à 2 examens successifs à un an d’intervalle
D - Crises sudorales permet d’apprécier l’efficacité de la supplémentation
oestrogénique sur la prévention de l’ostéoporose. L’évolution de
E - Douleurs ostéo-articulaires la glycémie et des triglycérides est indépendante du taux
d’oestrogènes plasmatiques.

54 | P a g e realise par Patoga


[342]

Parmi les signes cliniques suivants, indiquez


celui (ceux) qui est (sont) une (des)
conséquence(s) possible(s) de la ménopause
A - Hypotension artérielle
B - Ostéoporose
C - Augmentation du risque cardio-
vasculaire par athérosclérose
D - Epaississement de la peau
E - Sécheresse vaginale
[342]
BCDE
En dehors des conséquences classiques telles que sècheresse
vaginale par atrophie de la muqueuse, épaississement de la peau
par hyperandrogénie relative, ostéoporose par augmentation
relative de lostéoclasie, il est actuellement bien démontré que les
oestrogènes naturels protègent du risque d’athérosclérose.

[375]

Dans la ménopause confirmée:


A - FSH est plus élevée que LH
B - Une faible sécrétion de progestérone
persiste par transformation des androgènes
C - L’administration de progestatifs ne
provoque pas dhémorragie de privation
D - Il existe une sécrétion importante
d’oestriol
E - Il existe une hyperprolactinémie
d’entraînement
[375]
AC
L’absence d’ovulation entraîne l’absence de sécrétion de
progestérone. Il persiste de faibles taux d’oestrogènes
insuffisants pour que l’administration de progestatifs ne
provoque une hémorragie de privation.

55 | P a g e realise par Patoga


[87]
BD
Les leucorrhées du trichomonas sont classiquement abondantes,
liquides, verdâtres, spumeuses, nauséabondes, et ne
s’accompagnent pas de lésions périnéales (contrairement aux
candidoses et à l’herpès). Elles sont favorisées par un milieu
alcalin (contrairement aux candidoses).

[118]
[59]

Les leucorrhées en relation avec une vaginite à


Des leucorrhées prurigineuses, d’aspect blanchâtre
gonocoque sont caractérisées par:
et grumeleux, d’apparition récente, évoquent
A - Lassociation rare à des signes urinaires
d’emblée une des pathologies suivantes. Laquelle?
A - Infection à trichomonas vaginalis B - Leur aspect spumeux
C - La fragilité du microbe lorsqu’on ne dispose
B - Infection à gonocoque
pas dun milieu de transport approprié
C - Infection mycosique à Candida
D - Le risque accentué de stérilité par propagation
D - Infection herpétique par virus dé type Il
ascendante canaliculaire E - L efficacité habituelle
E – Oxyurose
du métronidazole (Flagyl®)
[59]
C [118]
La description est typique d’une candidose vaginale. Le CD
trichomas dorme une leucorrhée verdâtre spumeuse très liquide Les leucorrhées gonococciques sont graves par le risque de
et le gonocoque une leucorrhée brunâtre épaisse. Les lésion stérilité par propagation ascendante du germe (contrairement au
herpétiques (col et vulve) sont érosives (précédées de vésicules chlamydia qui diffuse par les plexus vasculaires et atteint la
en bouquet) et souvent douloureuses. muqueuse tubaire tardivement). Le germe est très fragile et
Loxyurose est une pathologie digestive. difficile à mettre en évidence On le retrouve fréquemment au
niveau urétéral (prélèvement systématique). Laspect spumeux et
la sensibilité au Flagyl® sont le fait du trichomonas.

[72]
[122]

Une biopsie endométriale faite dans un cas


Toutes les propositions suivantes concernant les
d’endométrite suppurée montre un grand nombre de
facteurs de risques d’une
A - Plasmocytes
infection génitale haute sont exactes, sauf une.
B - Polynucléaires à noyaux pycnotiques
Laquelle?
C - Cellules glandulaires altérées
A - Maximum de fréquence avant 30 ans
D - Histiocytes épithélioïdes
B - Risque accru par la prise d’un microprogestatif
E – Mastocytes
C - Risque accru chez la nullipare
[72] D - Le D.I.U. est un facteur de risque
BC E - Protection partielle par l’utilisation de
Il s’agit d’une réaction à médiation cellulaire non spécifique. On contraceptifs locaux
ne retrouve donc ni des plasmocytes (médiation humorale) ni des
mastocytes (anaphylaxie spécifique) mais des polynucléaires et B
des cellules glandulaires altérées L’infection génitale haute est dans la majorité des études
considérée comme favorisé par la présence d’un D.I.U., à
[87] l’inverse de la contraception orale (diminution de la perméabilité
de la glaire cervicale) et surtout mécanique (préservatifs,
Les leucorrhées en relation avec une vaginite à spermicides également antiseptiques) diminuent le risque relatif.
La nullipare (à priori nombre de partenaires plus élevé) est plus
trichomonas sont exposée.
A - Favorisées par un pH acide
B - Abondantes [141]
C - Epaisses
D - Spumeuses Une salpingite aiguê peut avoir pour séquelle(s)
E - Accompagnées volontiers de lésions périnéales A - Une stérilité tubaire
correspondant à une propagation du microbe lui- B - Une grossesse extra-utérine
même C - Une infection urinaire chronique

56 | P a g e realise par Patoga


D - Une dyspareunie favorise la candidose vaginale, de même pour la sélection de la
flore vaginale saprophyte par une antibiothérapie à large spectre
E - Des douleurs abdominales
ainsi que pour les maladies générales immunidéficientes.
[141]
ABDE [264]
Laltération de la muqueuse tubaire est responsable de grossesse
extra-utérine et de stérilité. Les adhérences externes pelviennes Une mycose vaginale:
sont souvent causes de douleurs abdominales et de dyspareunie
A - Est toujours d’origine vénérienne
séquellaire.
B - S’accompagne fréquemment d’un foyer
[154] candidosique digestif
C - Doit faire rechercher un diabète
Les leucorrhées physiologiques en relation avec une D - Peut provoquer un prurit important
desquamation vaginale sont caractérisées par E - Peut s’accompagner de dysurie
A - Leur survenue en période post-menstruelle
[264]
immédiate BCD
B - Leur aspect lactescent La mycose vaginale est une infection opportuniste (élimine A).
C - Leur abondance modérée Elle peut s’accompagner de brûlures vulvaires lors des mictions
mais non de dysurie (élimine E) qui doit faire rechercher une
D - L’association fréquente à un prurit vulvaire
cystite associée.
E - L’inutilité habituelle de toute thérapeutique

[154]
BCE
Les leucorrhées n’entraînent jamais de troubles fonctionnels.
[267]

Quel(s) examen(s) est(sont) utile(s) en cas


d’infection utéro-annexielle aigué A - NFS - VS
[176] B - Hystérosalpingographie
C - Coelioscopie
Les vaginites à trichomonas peuvent être traitées D - Prélèvements bactériologiques cervico-
efficacement par: vaginaux
A - L’Amphotéricine B (Fungizone®) E – Hystéroscopie
B - LEconazole (Gynopévaryl 150®)
C - Le Nimorazole (Naxogyn 1000®) [267]
ACD
D - Le Métronidazole (Flagyl®)
Les manoeuvres endo-utérines susceptibles de disséminer
E - La Nystatine (Mycostatine®) [176] l’infection (B-E) sont contre- indiquées en période aigué. La
CD coelioscopie permet un geste diagnostique, bactériologique
Le trichomonas est un parasite sensible aux nitro-imidazolés (prélèvements directs) et thérapeutique (lavage, évacuation d’un
(antiprotozoaires à large spectre) (Naxogyn®-Flagyl®) et non hydrosalpynx, libération d’adhérences) qui justifient son coût et
aux dérivés non nitrés de l’imdazole : éconazole, miconazole qui son caractère invasif.
sont fungicides ainsi que l’amphotéricine B et la nyshline.
[287]

[192] Quel(s) germe(s) est (sont) responsable(s) de


leucorrhées malodorantes? A - Gardnerella
Parmi les états suivants le(s)quel(s) peu(ven)t Vaginalis
favoriser une candidose B - Trichomonas
vaginale? C - Tréponèmes
A - Contraception orale D - Candida albicans
B - Traitement par bêta-bloquants E - Strepto B
C - Antibiothérapie générale [287]
D - Diabète AB
E – Grossesse Le tréponème ne donne pas de leucorrhée. Les levures et les
strepto B donnent des
[192] leucorrhées peu odorantes.
ACDE
L’hyperoestrogénie locale augmente l’acidité du milieu qui

57 | P a g e realise par Patoga


[294] L’hystérographie est contre-indiquée (risque de dissémination).
L’échographie pelvienne n’est ni sensible ni spécifique (parfois
image de pyosalpynx ou d’épanchement pelvien) mais est
Une patiente de 37 ans vous consulte pour couramment demandée. Le frottis retrouve des signes indirects
ménorragies douloureuses d’infection (nombreux polynucléaires) mais doit être évité dans
habituelles. Quel(s) diagnostic(s) recherchez-vous? ce contexte (fausses atypies).
A - Fibrome sous séreux pédiculé
[382] !!!!!!
B - Adénomyose
Une jeune femme, porteuse d’un D.l.U. (Dispositif
C - Atrophie endométriale
Intra Utérin), consulte en urgence en raison de
D - Endométrite
douleurs pelviennes, de troubles du transit et de
E - Myome intra-cavitaire
leucorrhées fétides. L’examen gynécologique, très
[294] douloureux, révèle des érosions diffuses sur le col
BDE utérin, le vagin, la vulve. Quel diagnostic semble le
- Le fibrome sous séreux n’est pas responsable de ménorragies
plus probable?
contrairement au fibrome
sous muqueux. A - Endométrite à colibacilles
- L’atrophie est responsable de métrorragies post- B - Vulvo-vaginite herpétique de primo-infection
ménopausiques. C - Salpingite à chlamydiae
- L’adénomyose donne typiquement des ménorragies
D - Pelvi-péritonite gonoccique
douloureuses.
- L’endométrite doit être systématiquement recherchée bien E - Vaginite et endométrite à Gardnerella
qu’étant plus souvent responsable
de méno-métorragies douloureuses récentes.

[313] [393]
Chez la femme, les trichomonases génitales Madame M. 66 ans a une leucorrhée à germes
cliniques se caractérisent par banals avec une vaginite assez importante Vous
lavez traité avec des antibiotiques locaux et
A - Vulvovaginite aigué généraux pendant 10 jours. Elle revient un mois
B - Leucorrhées spumeuses aérées, continuelles après avec un tableau clinique identique. Pourquoi?
C - Prurit vulvaire tardif résistant le plus souvent A - Lantibiotique était inadapté, il faut faire un
au traitement nouveau prélèvement avec antibiogramme
D - Un examen au spéculum montrant une B - Il faut faire un traitement antibiotique par voie
muqueuse vaginale inflammatoire avec piquetés orale
hémorragiques C - Il fallait traiter le partenaire
E - Une diminution des troubles pendant la D - Il faut associer des oestrogènes pour améliorer
grossesse et à la ménopause la trophicité vaginale
[313]
E - Il faut faire un traitement antibiotique par voie
BD parentérale
C - Le prurit vulvaire est retrouvé lorsqu’il existe une mycose
associée. [393]
A - Il sagit le plus souvent dune forme sub-aiguê. La forme aiguê D
est < 10 % et est plus L’atrophie vaginale par carence oestrogénique est un facteur
caractéristique de l’infection gonococcique. favorisant des vaginites non spécifiques de la ménopause

[345] [6]
Devant un tableau clinique évocateur, parmi les cc
examens suivants quel est celui ou ceux permettant
Une jeune femme de 19 ans consulte
de faire le diagnostic dinfection utéro annexielle?
pour des douleurs pelviennes apparues
A - Echographie pelvienne
depuis 24
B - Hystérographie
heures s’accompagnant de nausées et de
C - Prélèvement bactériologique dendocol
D - Coelioscopie
fièvre à 38°. lI n’y a pas de trouble du
E - Frottis endométrial transit. Il n’y a
aucun antécédent pathologique notable
[345] et depuis quatre ans, cette patiente
ACD
prend une pilule
58 | P a g e realise par Patoga
oestro-progestative combinée Parmi les éléments cliniques, quel(s)
normodosée sans surveillance médicale. est(sont) celui(ceux) qui vous oriente(nt)
A l’examen physique : absence d’ictère, vers le diagnostic de salpingite?
météorisme abdominal discret, A - Leucorrhées jaunâtres
palpation de la région B - Douleur à la mobilisation utérine
hypogastrique normale mais C - Fièvre à 38°
hypochondre droit sensible avec discrète D - Cul de sac vaginal gauche souple et
défense à ce niveau, Il peu sensible
n’y a aucun trouble du transit intestinal. E - Etat nauséeux
L’examen pleuro-pulmonaire est [8]
normal. L’examen au
spéculum montre l’existence de Parmi les examens complémentaires
leucorrhées jaunâtres mêlées de sang et suivants, lequel vous paraît le plus
après prélèvements adapté pour confirmer le diagnostic de
bactériologiques et nettoyage local, le col salpingite?
apparaît légèrement inflammatoire sans A - Coelioscopie
autre B - Hystérographie
anomalie. C - Biopsie de l’endomètre
Les touchers pelviens sont douloureux : D - Hémoculture
cul de sac latéral droit empâté, très E - Radiographie de l’abdomen sans
sensible et préparation
douleur à la mobilisation de l’utérus
ainsi qu’au niveau du cul de sac [9]
postérieur. Le cul de sac
gauche paraît souple et peu sensible. Parmi les résultats suivants des
Le reste de l’examen clinique est normal prélèvements bactériologiques, quels
; en particulier, la rate n’est pas perçue, sont les agents pathogènes qui sont
les fosses susceptibles dêtre à l’origine de la
lombaires sont souples et indolores et il salpingite?
n’y a aucun signe d’accompagnement. A - Staphylocoques blancs
Parmi les examens complémentaires qui B - Colibacilles
ont été demandés en urgence, on note les C - Bacilles de Doderlein
résultats D - Candida albicans
suivants : NFS, 11 000 GB dont 78 % de E - Gonocoques
polynucléaires-neutrophiles. [10]
Transaminases SGOT: 25 UI (N 40), 200
UI (N 300) Au vu de ces résultats, quel traitement
ECBU : 25.000 leucocytes altérés par ml préconisez vous parmi ceux qui sont
et 1000 colibacilles. proposés?
A - Ampicilline 3 g par jour
Parmi les diagnostics suivants, ce B - Gentalline® 160 mg par jour
tableau clinique et paraclinique est C - Flagyl® 15g par jour
compatible avec: D - Mycostatine® ovule
A - Appendicite aigué E - Ces quatre prescriptions sont
B - Pneumopathie de la base droite valables en association
C - Pyélonéphrite aigué [6]
AE
D - Pancréatique aigué Les signes orientent vers une pathologie infectieuse prédominant
E - Salpingite aigué à droite avec des signes de pelvipéritonite compatible avec une
appendicite ou une salpingite.
[7] [7]
ABcE
Seule l’unilatéralité des renseignements fournis par le toucher

59 | P a g e realise par Patoga


vaginal ne correspondent pas à la description classique de [65]
salpingite.
[8]
A Parmi les examens complémentaires,
La coelioscopie est préconisée d’emblée chez la femme jeune
soucieuse de sa fertilité suivants citer celui(ceux) qui est(sont)
ultérieure afin de utilisé(s) pour confirmer votre
- confirmer le diagnostic
- faire des prélèvements bactériologiques au siège de l’infection, hypothèse diagnostique
- décrire les lésions et apprécier le pronostic, A - Coelioscopie
- éventuellement libérer quelques adhérences.
N.B.: L’hystérographie et la biopsie d’endomètre sont contre- B - Biopsie dendomètre
indiquées en terrain infectieux. C - Hystérosalpingographie
[9]
BE D - Hémogramme
Les candida albicans, bacilles de Doderleïn et staphylocoques E - Urographie intra-veineuse
blancs ne sont jamais responsables d’infection génitale haute en
l’absence de déficit immunitaire sévère. Le gonocoque est le [66]
germe le plus fréquemment retrouvé (avec les chlamydia).

[10]
Le diagnostic est établi : que prescrit-on
E généralement?
Afin de préserver au maximum le pronostic de fertilité, il faut A - Une antibiothérapie double ou triple
être actif au départ sur rensemble de la flore bactérienne
susceptible d’être responsable de l’infection, par une B - Un anti-inflammatoire
antibiothérapie bactéricide à large spectre secondairement C - Un progestatif de synthèse en
adaptée au résultat des prélèvements. Il est bon de prévenir une
candidose vaginale secondaire à cette antibiothérapie par continu
antimycotique local. D - Une laparotomie immédiate
[64] E - Un désinfectant urinaire
cc [67]
Madame S. 23 ans, consulte le 14février
1986 son médecin traitant pour une Pour affirmer la guérison, que vérfier?
douleur A - La disparition des germes sur les
hypogastrique intense apparue assez prélèvements
brusquement le matin même ; la B - La disparition de la leucocytose
température est à 39°C C - La normalisation de
depuis l’apparition de la douleur qui est l’hystérosalpingographie
continue. L’interrogatoire ne met en D - La disparition de la douleur
évidence aucun pelvienne
antécédent notable en dehors de suites E - La normalisation de l’échographie
de couches fébriles après un premier rénale bilatérale
accouchement [68]
le 25 Janvier 1986. lI existe une défense
sus-pubienne, le toucher vaginal est très Quelle(s) séquelle(s) est (sont)
douloureux retrouvée(s) électivement dans les suites
et objective un empâtement diffus et de cette affection lorsqu’elle est non ou
hyperalgique des deux culs de sac mal traitée?
latéraux du vagin. A - Urétéro-hydronéphrose
B - Insuffisance lutéale
Quel diagnostic évoquez-vous en C - Algie pelvienne
premier? D - Hémorragie génitale
A - Nécrobiose aseptique E - Stérilité
B - Appendicite [64]
C - Torsion de kyste de l’ovaire E
Il s’agit d’une infection pelvi génitale bilatérale. La nécrobiose
D - Pyélonéphrite bilatérale aseptique et la torsion de kyste sont asymétriques au départ.
[65]
E - Infection génito-pelvienne AD
La coelioscopie est un examen à faire de 1ère intention chez une
femme jeune désireuse de grossesse afin
- de faire un prélèvement bactériologique dans de bonnes
conditions

60 | P a g e realise par Patoga


- de confirmer le diagnostic et d’apprécier l’étendue des lésions
(pronostic)
- de lever des adhérences éventuelles.
L’hémogramme fait partie du bilan pour apprécier
l’hyperleucocytose.
Biopsie d’endomètre et hystérographie sont contre-indiquées
dans un tableau infectieux et non utiles dans ce cas.
[66]
AB
Une antibiothérapie à large spectre est entreprise (les
associations bactériennes sont fréquentes) comprenant entre
autre un anti-anaérobie et anti-chlamydia, associés dans de
nombreuses équipes à un traitement anti-inflammatoire dès
l’apyrexie obtenue. La laparotomie ne se discute qu’en cas
d’abcès.

[67]
BD
La surveillance de l’efficacité du traitement repose sur la
disparition des signes cliniques (douleurs),la disparition de
I’hyperleucocytose et la normalisation de la V.S. Une
coelioscopie est pratiquée dans certaines équipes après un laps
de temps variable. Les prélèvements endoutérins ne sont pas
pratiqués.
[68]
CE
Le risque majeur de la salpingite est la stérilité par obturation
tubaire. Les algies pelviennes séquellaires sont fréquentes
(adhérences), la survenue d’une hémorragie génitale doit faire
rechercher une récidive ou une autre pathologie.

61 | P a g e realise par Patoga


[149]
C
Ladénofibrome est la tumeur solide bénigne la plus fréquente de
la femme jeune.

[158]
Les cancers du sein qui comportent à la fois
des récepteurs d’oestradiol et des récepteurs de
progestérone sont hormonosensibles dans un
[31]
certain pourcentage de cas. Lequel?
Une femme de 20 ans présente un nodule
A - 10 %
mammaire de 2 cm de diamètre d’apparence
B - 20 %
clinique bénigne. Quelle est la première
C - 30 %
hypothèse à laquelle vous pensez?
D - 80 %
A - Cancer
E - 100 %
B - Kyste
C - Fibro-adénome [158]
D - Lipome D
L’étude de Mc Guire regroupant 5 publications rapporte 80 % de
E – Tuberculose réponse aux antioestrogènes dans les formes porteuses de
récepteurs. Les autres auteurs estiment que 60 % environ de ces
[31] tumeurs répondent à l’hormonothérapie.
C
La tumeur mammaire la plus fréquente à cet âge est le
fibroadénome.
[180]
Parmi les examens suivants, lequel est le plus
sensible pour le dépistage des cancers du sein
après cinquante ans?
[124] A - La thermographie
Quel est lexamen le plus sensible pour le B - La mammographie
dépistage des cancers du sein ? C - Lautopalpation
D - Léchographie
A - La thermographie
E - Le dosage sérique de lA C.E.
B - La mammographie
C - Lautopalpation [180]
D - Léchographie B
La mammographie est particulièrement performante dans les
E - Le dosage sérique de lACE. seins peu denses, en involution lipomateuse des femmes
ménopausées et permet de dépister des tumeurs infracliniques.
[124]
B
La mammographie permet de dépister des tumeurs infracliniques
(groupement de microcalcifications par exemple), la
thermographie et l’échographie sont moins sensibles pour les [191]
tumeurs inférieures ou égales à 1 cm. L’ACE est utilisé dans la Le risque de cancer du sein est augmenté en
surveillance des tumeurs traitées et non dans le dépistage.
cas de:
[149] A - Antécédents familiaux de cancer du sein
Une femme de 20 ans présente un nodule B - Multiparité
mammaire de 2 cm, de diamètre d’apparence C - Nulliparité
clinique bénigne. D - Adénofibrome
Quel est le diagnostic le plus probable? E - Hypertrophie mammaire
A - Cancer [191]
B - Kyste ACD
C - Fibro-adénome Risque 2 fois plus élevé.
C - Risque augmenté de même chez les femmes ayant eu leur
D - Lipome premier enfant tardivement (après 35 ans).
E – Tuberculose D - Le fibroadénome isolé chez la femme jeune ne semble pas

62 | P a g e realise par Patoga


constituer un facteur de risque, par contre chez la femme de plus [211]
de 40 ans où il rentre souvent dans le cadre de la maladie
fibrokystique, il augmente le risque. Une femme présente un nodule mammaire
isolé du quadrant supéro-externe.
[205] Une mammographie est pratiquée. Un autre
Madame D, vous consulte pour une tumeur du examen para-clinique est
sein. Quel(s) est (sont) le(s) élément(s) qui indispensable. Lequel?
vous fait (font) penser qu’elle est à haut risque A - Echographie
de cancer du sein? B - Cytoponction
A - Elle a été opérée d’une mastopathie C - Galactographie
bénigne D - Thermographie
B - Elle a eu 4 enfants E – Xérographie
C - Elle prend la pilule
[211]
D - Sa mère a eu un cancer du sein B
E - Elle a eu ses premières règles tard - 16 ans C’est l’association : examen clinique, mammographie, cytologie
mammaire, qui assure la plus grande spécificité et sensibilité
[205] dans le dépistage du cancer du sein.
AD
Les mastopathies bénignes multiplient par deux le risque de [249]
cancer du sein, en particulier la maladie fibrokystique avec
hyperplasie proliférante et atypies cellulaires. La maladie de Paget du sein
De même un cancer du sein chez un ascendant ou collatéral A - Se transmet par l’allaitement
multiplie par 2 ce risque.
B - Est une atteinte du mamelon souvent
Le risque est augmenté chez les femmes nulli ou paucipares ou
au 1er enfant tardif, dont les 1ères règles sont précoces (< 13 associée à un cancer méconnu sous-jacent
ans) et la ménopause tardive (> 50 ans). C - Est un comédo-carcinome
La majorité des enquêtes ne mettent pas en évidence de relation
significative avec la prise de contraceptif oral.
D - Est plus fréquente chez les asiatiques
E - Apparaît avant 40 ans
[207]
[249]
Parmi les propositions suivantes, concernant B
le cancer du sein, laquelle La maladie de Paget du sein est une lésion d’allure eczémateuse
du mamelon plus fréquente après 40 ans et très souvent associée
(lesquelles) est(sont) vraie(s) ?
à un cancer sous-jacent à composante canalaire. Le comédo-
A - L’épithélioma du sein représente le cancer carcinome est un cancer invasif à composante canalaire, de bon
le plus fréquent chez la femme B - Le risque pronostic, caractérisé par de nombreuses microcalcifications à la
mammographie.
de cancer du sein est augmenté chez la patiente
dont la soeur [304]
a présenté un carcinome mammaire Concernant le fibroadénome du sein
C - L’augmentation de l’antigène carcino- A - Il sagit dune tumeur plus fréquente avant
embryonnaire est toujours en rapport avec une 35 ans
métastase hépatique B - A la mammographie l’opacité est
D - Un écoulement sanglant témoigne toujours homogène entourée dun halo clair
d’un carcinome intragalactophorique C - La ponction est nécessaire
E - Une poussée évolutive d’un cancer du sein D - La conduite a tenir consiste à répéter la
contre-indique la mastectomie immédiate mammographie 3 mois plus tard
[207] E - li sagit dune tumeur qui dégénère souvent
ABE
Un écoulement sanglant doit toujours faire rechercher un [304]
carcinome intra-galactophorique parfois responsable. ABC
LACE est augmenté dans environ 20% des cas non Ladénofibrome dégénère exceptionnellement (on retrouve dans 4
métastatiques. % des pièces de tumorectomie pour fibrome un adénocarcinome
Le taux annuel de mortalité par cancer du sein est de 28/1 00 000 associé). L’examen clinique régulier et la mammographie tous
soit le 1er rang avant les cancers digestifs. les ans sont préconisés en cas de traitement conservateur mais
rexérèse chirurgicale est la plus souvent pratiquée

63 | P a g e realise par Patoga


[339] C - Dosage de la prolactine
L’une des propositions suivantes est D - Dosage de la ferritine dans le lait
considérée comme un facteur de risque pour le E - Dosage de la béta HCG
cancer du sein. Laquelle?
A - Multiparité [356]
B - Bas niveau socio-économique Madame D vous consulte pour une tumeur du
C - Premières règles tardives sein Quels sont le ou les
D - Première grossesse après 30 ans éléments qui vous font penser, qu’elle est à
E - Ménopause précoce haut risque de cancer du sein ?
A - Elle a 45 ans
[339] B - Elle a eu 4 enfants
D
Les facteurs de risque de cancer du sein sont C - Elle prend la pilule
- antécédents familiaux D - Sa mère a eu un cancer du sein
- premières règles précoces
E - Elle a eu ses premières règles tard (après
- pathologie mammaire bénigne
- nulli ou panciparité 16 ans)
- première grossesse tardive
- ménopause tardive. [356]
AD
Le cancer du sein est d’autant plus fréquent que l’âge augmente.
[343]
Le rôle de la pilule n’a pu être confirmé (nombreuses études
Dans le cancer du sein, les métastases contradictoires). La pilule doit être arrêtée dès que l’on suspecte
atteignent avant tout trois organes; lesquels? une tumeur maligne.

A - Les os
B - Le foie
[391]
C - Les ovaires Parmi ces cinq signes, lequel d’entre eux doit être
D - Le thymus considéré comme
E - Les poumons spécialement évocateur d’un cancer du sein ?
A - Douleur
[343] B - Rétraction du mamelon
ABE C - Rougeur
Le bilan du cancer du sein comprend donc un cliché des D - Ecoulement du mamelon
poumons, une échographie E - Hypertrophie unilatérale du sein
hépatique et une scintigraphie osseuse.
[354] [391]
Parmi les antécédents suivants, lesquels B
L’écoulement unipore, surtout lorsqu’il est sanglant, doit faire
doivent être considérés comme pratiquer un examen cytologique et radiologique à la recherche
facteurs de risque du cancer du sein ? d’un cancer mais la rétraction récente du mammelon doit
également faire pratiquer un examen radiologique recherchant
A - Cancer du sein chez sa mère
une tumeur.
B - Première règles précoces avant 10 ans
C - Grossesse avant 20 ans
D - Allaitement maternel des 2 enfants
E – Hyperprolactinémie
[354]
AB
Cf. commentaire [339].

[355] !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Dans le cancer du sein, il est important, pour
surveiller la patiente, de disposer de certains
dosages; lesquels?
A - Dosage du CA 15/3
B - CA 125

64 | P a g e realise par Patoga


[47]
Une femme ménopausée depuis 5 ans présente
des métrorragies. Lexamen au spéculum
montre un col normal, le toucher vaginal
retrouve un utérus polymyomateux et les
ovaires ne sont pas perçus; à lorigine de ces
métrorragies, on peut mettre en évidence:
1 - Cancer de lendomètre
[32] 2 - Cancer de lendocol
Après hystérectomie élargie type Wertheim, 3 - Hyperplasie de lendomètre
précédée de curiethérapie intravaginale, une 4 - Fibrome sous-séreux
perte d’urine, d’apparition immédiatement Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0
post-opératoire, correspond vraisemblablement 4=D 1,2,3,4E
à
[47]
A - Une fistule vésico-vaginale radique
A
B - Une lésion chirurgicale du sphincter strié Les fibromes responsables de métrorragies sont les fibromes
de l’urèthre sous muqueux (qui érodent la muqueuse).

C - Une fistule urétéro-vaginale


[127]
D - Une incontinence urinaire d’effort
Madame X, 60 ans, présente des saignements
E - Une vessie neurologique centrale
post-ménopausiques, son col est apparemment
hyperactive
sain; vous lui faites un frottis qui revient classe
[32] IV avec des cellules glandulaires. Laquelle des
C explorations suivantes s’impose chez cette
La curiethérapie intravaginale et la dévascularisation urétérale
lors du Wertheim sont patiente?
responsables de complications post-opératoires à type de fistule A - Colposcopie et biopsie dirigée
urétéro vaginale par nécrose
B - Conisation
C - Léchographie
[42] D - Hystérographie
Parmi les affirmations suivantes concernant les E - Frottis itératif après désinfection vaginale
cancers du col, l’une est [127]
fausse A
La présence de cellules anormales sur le frottis impose de
A - Les cancers du col surviennent
préciser le type de lésion (dysplasie, cancer in situ, cancer
habituellement chez les femmes plus jeunes infiltrant) par la colposcopie, qui permet de biopsier la lésion la
que celles qui ont un cancer de l’endomètre plus suspecte, afin d’adapter secondairement la conduite
thérapeutique aux résultats anatomopathologiques.
B - Ils sont très lymphophiles On ne pratique d’hystérographie que lorsque la colposcopie est
C - Ils sont hormono-dépendants normale. Le frottis, après désinfection, est indiqué dans une
D - II s’agit d’épithélioma épidermoïde classe 3.

E - Ils se révèlent rarement par des métastases [139]


à distance Quelle est la nature histologique de la tumeur
[42] primitive maligne la plus
C fréquemment observée au niveau du col utérin
Le cancer du col est un cancer de l’épithélium de revêtement, le
plus souvent épithélioma épidermoïde (plus rarement
A - Epithélioma malpighien ou carcinome
cylindrique) et n’est pas hormonodépendant contrairement aux épidermoïde
cancers du sein et à un moindre degré aux cancers de B - Epithélioma glandulaire ou
l’endomètre. Son extension est d’abord locorégionale, les
chaînes ganglionnaires iliaques sont rapidement envahies. L’âge adénocarcinome
est de 45 ans contre 60 pour le cancer de l’endomètre. C - Leiomyosarcome

65 | P a g e realise par Patoga


D - Fibrosarcome paramétrial jusqu’à la paroi pelvienne
E – Lymphome B - L’atteinte des paramètres est toujours
bilatérale
[139]
A C - Le traitement initial est une curiethérapie
Le col est revêtu d’un épithélium malpighien non kératinisé. D - Le traitement initial est la chirurgie
Les carcinomes épidermoïdes sont les plus fréquents suivis par
E - Le traitement initial est la radiothérapie
les adénocarcinomes développés à partir des glandes ou de
répithélium cylindrique de l’endocol. externe
[167]
[148] AE
Le stade T3 non vaginal est l’envahissement de un ou deux
paramètres en totalité, ne laissant pas d’espace libre entre la
L’examen cytologique d’un frottis cervico- tumeur et le mur pelvien. Le traitement en est la radiothérapie
vaginal: externe, seule ou associée à la curiethérapie.
1 - Permet le diagnostic de certaines
maladies virales [172]
2 - Coûte moins de 200 francs
3 - Permet le diagnostic de certaines Lors d’un examen cytologique par frottis du
infestations parasitaires col utérin, la réponse “Classe V de
4 - Permet d’affirmer le diagnostic de Papanicolaou” indique:
cancer sans recourir à la biopsie A - Un état inflammatoire
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B B - La présence d’une tumeur maligne
2,4=C 4=D 1,2,3,4E C - Une dysplasie sévère
[148]
D - L’existence d’une hyperoestrogénie
A E - La probabilité d’une infection virale
Seul l’examen anatomopathologique permet le diagnostic du
cancer.
Le frottis permet de suspecter une infection virale sur la présence [172]
de koïlocytes. On peut retrouver des trichomonas ou des levures. B
La classe 5 montre la présence de cellules malignes sur le frottis
et impose la recherche d’une tumeur maligne (qui peut être
[152] endocervicale ou exocervicale). Parfois le bilan bien conduit ne
retrouve qu’une dysplasie cervicale sévère.

Parmi les agents infectieux suivants, lequel


peut vraisemblablement intervenir dans la
genèse du cancer du col? [218]
A - Trichomonas
B - Gonocoque Un cancer du col au stade lB peut correspondre
C - Chlamydia à toutes les caractéristiques suivantes sauf une
D - Papillomavirus Laquelle?
E - Mycoplasme A - Cancer épidermoïde du col utérin
[152]
B - Adénocarcinome du col utérin
D C - Cancer micro-invasif
Les papilloma virus (virus des condylomes plans) et certains
sous type d’herpès virus, ont été retrouvés dans le génome des D - Cancer limité au col
cellules cervicales cancéreuses. E - Cancer avec extension lymphatique
[218]
C
[167] La classification repose sur l’examen clinique et ainsi exclut
l’envahissement lymphatique qui peut exister ou non.
Le cancer micro-invasif est un cancer “préclinique”
A propos d’un cancer du col de l’utérus T3 non correspondant au stade lA. La nature anatomopathologique du
cancer n’intervient pas dans la stadification
vaginal, indiquez la(les)
affirmation(s) exacte(s)
A - Le T.R. retrouve un envahissement
66 | P a g e realise par Patoga
[225]
D
[222] La résection ambulatoire par bistournage du polype ou exérèse à
la pince est la méthode habituellement utilisée dans ce cadre
avec examen anatomopathologique de la pièce d’exérèse.
Le cancer in situ du col
Un examen extemporané est indiqué en cas de lésion suspecte,
A - Ne succède jamais à une dysplasie prélevée lors d’une anesthésie générale.
B - N’a pas de signes cliniques Une biopsie simple est réalisée sur des lésions étendues, souvent
planes, dont l’exérèse n’est pas possible simplement.
C - Est souvent associé à une virose génitale La ponction biopsie se fait sur des lésions situées en profondeur
D - Peut être traité par une conisation au laser des tissus. Enfin l’examen cytologique concerne les liquides
E - Est le plus souvent traité par une ponctionnés ou les frottis cellulaires.

intervention de Wertheim

[222]
[247]
BCD
Le cancer in situ du col succède souvent à une dysplasie dont il
représente la forme la plus sévère, Il est en règle La stadification du cancer du col en stade I ou
asymptomatique. On retrouve dans la majorité des cas des Il se fait lors
stigmates d’infection virale (Papillomavirus).
Il peut être traité par conisation faite au large en zone saine. A - De lurographie intraveineuse
L’intervention de Wertheim est réservée aux cancers invasifs. B - De la lymphographie
C - Du scanner
[241]
D - Du toucher vaginal sous anesthésie
générale
Vous avez fait faire à Madame R., 26 ans,
E - De la colposcopie
2ème pare sous oestroprogestatif, un frottis
cervico-vaginal de dépistage. La cytologie [247]
répond classe III. Que conseillez-vous à la CDE
La stadification du cancer du col est clinique et se fait par
patiente? l’appréciation lors d’un toucher vaginal au mieux sous
A - Refaire un frottis dès l’année prochaine anesthésie générale, d’une infiltration vaginale et/ou
paramétriale. La colposcopie peut renseigner sur une invasion de
B - Refaire un frottis après un traitement
la muqueuse vaginale mais est insuffisante à elle seule.
désinfectant le col La sensibilité du scanner est encore inférieure à la sensibilité de
C - Arrêter la pilule l’examen clinique mais est souvent pratiquée dans le bilan
d’invasion.
D - Proposer une conisation au laser L’urographie et la lymphographie n’interviennent pas dans les
E - Proposer un traitement radio-chirurgical stades I à Il

[241] [270]
B
La classe III correspond à des lésions inflammatoires du col
souvent de nature infectieuse qui ne permettent pas de conclure Une tumeur cervico-utérine classée Il b dans la
sur une éventuelle lésion. Il faut donc refaire rapidement le
classification FIGO correspond a:
frottis après désinfection locale.
A - Une tumeur de plus de 2 cm, ne dépassant
pas 5 cm de diamètre
[225] B - Une tumeur étendue aux autres organes
pelviens, sans atteindre le péritoine
Quelle méthode choisira-t-on pour préciser la C - Une tumeur infiltrant le col jusqu’à
nature exacte dune petite lésion polypeuse de l’isthme
l’orifice de l’exocol? D - Une tumeur dépassant le col et infiltrant le
A - Biopsie paramètre sans atteindre la paroi
B - Examen extemporané E - Une tumeur intéressant le tiers inférieur du
C - Examen cytologique vagin
D - Biopsie exérèse
[270]
E - Ponction biopsie D
Voir définition

67 | P a g e realise par Patoga


[315] compte-rendu ne mentionne pas la présence de
cellules endo-cervicales
Une femme de 52 ans, consultant pour D - Doivent toujours être réalisés au moyen
métrorragies, présente une tumeur d’un prélèvement effectué par examen au
bourgeonnante et hémorragique du col de spéculum non lubrifié et avant le T.V.
lutérus. Parmi ces différents examens, quel est E - Doivent être suivis d’une colposcopie en
celui qui permet dévaluer latteinte des cas d’anomalie cytologique sans lésion
paramètres? cliniquement visible au spéculum
A - Toucher vaginal
[333]
B - Toucher rectal BCDE
C - Cystoscopie Le risque de cancer du col augmente progressivement jusqu’à la
cinquantaine puis se
D - Hystérométrie
stabilise ensuite.
E – Restoscopie
?? C 3 ou 6 ??
[315]
B
Les paramètres sont les lames tissulaires situées latéralement par [330]
rapport au conduit cervicovaginal et sont donc explorées par le
toucher rectal (au mieux toucher bi-digital : vaginal + rectal). Auquel des états suivants correspond un
frottis vaginal de classe IV
(classification de Papanicolaou)?
[329]
A - Une cervicite
B - Un dysfonctionnement hormonal
Un frottis de dépistage sur un col utérin
C - Une dysplasie mineure
cliniquement normal est étiqueté D - Un épithélioma
classe III de la classification de Papanicolaou. E - Aucun de ces états
Quelle attitude proposez-vous? A - Nouveau
frottis un an plus tard [330]
D
B - Hystérectomie Sans commentaire.
C - Conisation
D - Colposcopie avec biopsie [341]
E - Electrocoagulation du col
Le cancer invasif du col utérin
[329]
D
A - Est habituellement un adénocarcinome
Devant un frottis de classe III, on peut soit proposer un frottis B - Guérit dans plus de 80 % des cas, lorsque
après traitement local anti- inflammatoire, soit faire d’emblée l’atteinte est localisée au col
une colposcopie avec biopsies dirigées pour préciser la nature
des lésions. C - Dissémine surtout par voie lymphatique
D - Se manifeste le plus fréquemment par des
saignements
E - Le bilan d’extension doit comporter une
[333] cystoscopie
BCD
Les frottis cervico-vaginaux pour le dépistage Le cancer invasif du col utérin est habituellement un carcinome
du cancer du col de l’utérus épidermoïde (épithélium pavimenteux) plus rarement un
A - Ne doivent être pratiqués que chez les adénocarcinome (épithélium cylindrique de l’endocol). Le riche
réseau lymphatique péricervical constitue la première voie de
femmes non ménopausées, et jusqu’à 5 ans dissémination. Les métrorragies provoquées ou spontanées sont
après la ménopause un mode de révélation fréquente. La cystoscopie n’est indiquée
que dans les stades Il antérieurs et plus. Dans les stades I la
B - Doivent être pratiqués jusqu’à 65 ans chez survie à 10 ans est de
toute femme exposée au cancer du col 85 %.
C - Doivent être répétés dans les 6 mois si le

68 | P a g e realise par Patoga


[152]
D
Les papilloma virus (virus des condylomes plans) et certains
[373] sous type d’herpès virus, ont été retrouvés dans le génome des
cellules cervicales cancéreuses.
Les métrorragies provoquées sont
caractéristiques [26]
A - Du fibrome utérin cc
B - Du cancer du col Madame X., serveuse de bar, a 30 ans et
C - Du cancer de l’endomètre consulte pour métrorragies minimes.
D - Des tumeurs de l’ovaire Dans les
E - Des métrorragies fonctionnelles antécédents, on retient une tuberculose
[373] pulmonaire traitée sans séquelles à l’âge
B de 20 ans.
Les métrorragies sont par définition des saignements d’origine
Une première grossesse à l’age de 17 ans
endo-utérine, néanmoins l’habitude a consacré le terme de
métrorragies provoquées (par les rapports ou l’examen). aux terminée par une l.V.G. puis 3 grossesses
saignements cervicaux, qui doivent faire évoquer de principe un avec
cancer du col. accouchement normal à terme. Madame
X a eu un stérilet pendant 2 ans 1/2. lI a
[389]
été retiré
lors d’une salpingite à gonocoques en
Auquel des cancers suivants, une femme de 45
1982. Elle prend actuellement Adépal®,
ans, employée de maison, qui a eu ses
les dernières
premières règles à 14 ans, qui a eu 4 enfants régies normales sont terminées depuis 2
dont le premier à l’âge de 19 ans, les a tous les jours. A l’examen, le vagin est un peu
quatre allaités plus d’un mois, est-elle rouge, le col
particulièrement exposée? parait remanié au spéculum, le toucher
A - Adénocarcinome du corps utérin vaginal montre un utérus un peu gros
B - Carcinome épidermoïde du col utérin avec un myome
C - Carcinome épidermoide du vagin du fond de 3 cm de diamètre, sensible.
D - Cancer de l’ovaire Les ovaires sont normaux.
E - Adénocarcinome du sein
L’étude des antécédents de Madame X
[389] permet de penser qu’elle appartient à
B
Les facteurs de risque du cancer du col sont le milieu socio- une population à risque de
économique défavorisé, la première grossesse précoce, la A - D’accouchement prématuré
multiparité, les partenaires multiples, les premiers rapports
sexuels précoces et les MST. Le pic de fréquence se situe B - Cancer du sein
autours de 45 ans. L’allaitement et la première grossesse précoce C - Cancer du col
diminue le risque de cancer du sein.
D - D’accident thrombo-embolique
E - Dysplasie de la vulve
[27]
[152]
Quel(s) examen(s) complémentaire(s)
demandez-vous?
Parmi les agents infectieux suivants, lequel A - Une échographie pour préciser la
peut vraisemblablement intervenir dans la topographie du fibrome
genèse du cancer du col? B - Un frottis cervico-vaginal
A - Trichomonas C - Une hystérographie pour
B - Gonocoque rechercher un fibrome intra-cavitaire
C - Chlamydia
D - Un curetage
D - Papillomavirus E - Une N F S
E - Mycoplasme
69 | P a g e realise par Patoga
[28] [42]
cc
Les examens complémentaires pratiqués chez une femme de 32 ans, sans
sont normaux, mais le frottis revient classe antécédent particulier, un frottis
III, que faut-il cervicovaginal
faire? systématique met en évidence des
A - Une conisation cellules classe IV. L’examen
B - Un curetage biopsique gynécologique complet
C - Un nouveau frottis après un traitement montre un col utérin inflammatoire, le
anti-inflammatoire
vagin est normal de même que les
paramètres. Le reste
D - Une biopsie du col
de l’examen clinique ne montre aucune
E - Un prélèvement bactériologique
anomalie. La biopsie du col conclut à
endocervical
l’existence de
[29] cellules malignes épidermoïdes qui
restent limites à l’épithélium sans
Le second frottis revient classe IV. Quelle(s) dépasser sa membrane
attitude(s) proposez-vous? basale.
A - Hystérectomie totale
B - Conisation du col Quelle est la conclusion de ce compte
C - Nouveau frottis cervical dans 6 mois rendu anatomopathologique?
D - Curiethérapie cervico vaginale A - Carcinome malpighien invasif
E - Colposcopie et biopsie cervicales B - Carcinome glandulaire
dirigées C - Carcinome para-malpighien
D - Carcinome in situ
[26] E - Carcinome micro-invasif
AC
Madame X. appartient à une population à risque de cancer du col
- milieu socio-économique bas [43]
- 1ers rapports sexuels dans l’adolescence (avant 17 ans)
- infection génitale
- profession à risque de partenaires sexuels multiples Le traitement de choix en est:
- précocité de la première grossesse, multiparité (supérieur à 3).
Et à risque d’accouchement prématuré
A - Une hystérectomie simple
- travail en station debout prolongée B - Une colpohystérectomie avec
- 3 enfants à charge
- milieu socio-économique bas. lymphadénectomie
Par-contre, elle n’entre pas dans la population à risque de cancer C - Une hystérectomie avec annexectomie
du sein
- multiparité (plus de 3 enfants) bilatérale
- 1ère grossesse jeune (avant 30 ans). D - Une colpectomie
[27]
BE E - Une amputation du col ou une
Il est impératif de pratiquer un frottis cervico-vaginal compte-
tenu du terrain à risque et de l’aspect remanié du col. La
conisation
topographie du myome est appréciée par l’examen clinique et [44]
rend inutile l’échographie. L’hystérographie et le curetage sont
contre-indiqués dans un contexte infectieux (antécédents de
salpingite, utérus sensible, métrorragies), la numération apprécie Lexamen de la pièce opératoire montre qu’il
les conséquences de la spoliation sanguine répétée et l’éventuelle
hyperleucocytose. sagit dun cancer invasif. Quel est le 1er relai
[28]
CE
de drainage lymphatique du col utérin?
Le frottis classe III (inflammatoire) nécessite une désinfection A - Iliaque interne
locale et générale suivie d’un nouveau frottis. Le prélèvement
bactériologique endocervical permet d’adapter le traitement. B - Lombo-aortique
[29] C - Obturateur
E
La présence de cellules suspectes sur le frottis nécessite une D - Iliaque primitif
confirmation anatomopathologique faite au mieux par la E - Inguinal
colposcopie avec biopsies dirigées. Selon les résultats (invasifs
ou in situ), on pratiquera l’hystérectomie ou la conisation. [45]

70 | P a g e realise par Patoga


[83]
Il sagit dun Ti. Que doit comporter le bilan cc
pré-thérapeutique? A - Une lymphographie Vous recevez un frottis cervico-vaginal
pédieuse bilatérale classe IV (classification de
B - Une coelioscopie Papanicolaou) concernant
C - Une urographie intra-veineuse une patiente de 34 ans que vous suivez
D - Un dosage de béta H.C.G. régulièrement. Elle n’a aucun signe
E - Une radiographie pulmonaire fonctionnel.
[46]
Indiquez le(s) examen(s) que vous devez
effectuer:
Le risque d’atteinte ganglionnaire à ce stade
A - Nouveaux frottis
de la maladie est
B - Hystérographie
A - Inférieur à 5%
C - Hystéroscopie
PropositionB B-10à15% D - Colposcopie
C - 25 à 40 % E - Biopsie cervicale sur chaque lèvre
D - 45 à 65 % du col
E - Nul [84]
[42]
D
Labsence de dépassement de la membrane basale définit le Il s’agit de lésions de dysplasie sévère
carcinome in situ ou non invasif. situées sur la lèvre antérieure du col,
Il s’agit d’un carcinome épidermoïde (du revêtement) par
dont la limite supérieure n’est pas vue.
opposition au carcinome glandulaire
(adénocarcinome). Indiquez le point de départ le plus
[43] fréquent de ces lésions
E A - La muqueuse de l’endocol
Dans un premier temps, la conisation (amputation intra-vaginale
du col), si elle passe à distance des limites du foyer tumoral en
B - Les glandes de l’endocol
zone saine, permet de guérir 100% des carcinomes in situ (sous C - La muqueuse de l’exocol
réserve de la découverte de foyers d’invasion à l’examen de la D - La muqueuse du cul-de-sac vaginal
pièce).
[44]
antérieur
C E - La zone de jonction des muqueuses
Le premier relais lymphatique du col est le ganglion obturateur pavimenteuse et cylindrique
au niveau des chaînes iliaques externes. Ensuite le drainage se
fait vers les ganglions iliaques primitifs puis les chaînes lombo-
aortiques. Il existe aussi quelques voies de drainage iliaque [85]
interne accessoires. Les ganglions inguinaux ne sont jamais
atteints. Quel geste diagnostique et thérapeutique
[45]
ACE devez-vous proposer?
Le bilan préthérapeutique comporte une radiographie de thorax A - Hystérectomie totale
afin de rechercher une métastase pulmonaire (exceptionnelle à ce B - Conisation du col
stade) et de servir de référence pour la surveillance ultérieure.
Une urographie intra-veineuse cherche une compression
C - Vaporisation laser
urétérovésicale (qui signerait un stade plus tardif) mais a surtout D - Curiethérapie vaginale
pour but de localiser les uretères avant la chirurgie (intervention E - Electrocoagulation des lésions
de Wertheim). Enfin, certaines équipes pratiquent encore une
lymphographie pédieuse bilatérale afin de juger de
[86]
l’envahissement ganglionnaire.
[46] Lexamen anatomo-pathologique de la
C
pièce découvre un foyer d’épithélioma
Le stade Ti est un stade clinique correspondant à un cancer sans
envahissement viscéral ex cervical (cancer limité au col) mais intra-épithélial. Les limites de la pièce
n’excluant pas l’envahissement ganglionnaire qui est retrouvé à dexérèse sont en zone saine. Que
ce stade sur les pièces opératoires (curage iliaque) dans 25 à 40 proposez-vous?
% des cas.
A - Une chimiothérapie complémentaire
B - Une radiothérapie complémentaire

71 | P a g e realise par Patoga


C - Une curiethérapie complémentaire
D - Une hystérectomie totale de principe
E - Une simple surveillance
[87]

Parmi les agents sexuellement [228]


transmissibles suivants, quel(s) est (sont)
celui (ceux) corrélés au diagnostic de Une endométriose génitale peut être traitée
dysplasie sévère? efficacement par:
A - Mycose A - Bêta-mimétique
B - Trichomonas B - Estrogène pur
C - Papilloma virus C - Progestatif pur
D - Herpès D - Danazol (Danazol®)
E - Streptocoque du groupe B E – Castration
[83]
D
[228]
La présence de cellules suspectes impose la confirmation
anatomopathologique par colposcopie avec biopsie dirigée (et CDE
non à l’aveugle) d’où découlera l’indication thérapeutique. En L’endométriose est oestrogéno-dépendante.
l’absence d’anomalie, on pratiquera alors une hystéroscopie avec Toute interruption de la synthèse d’oestrogène (castration -
biopsie. antagonistes du LHRH) ou traitement antioestrogène (danazol -
[84] progestatif puissant) sont susceptibles de faire régresser les
E lésions.
C’est au point le plus haut situé dans lendocol (zone de jonction)
que démarrent les dysplasies, ce qui impose de voir cette zone A l’inverse une oestrogénothérapie exclusive va aggraver les
lors de la colposcopie et le cas échéant de compléter l’examen lésions.
par la microcolposcopie. Les béta mimétiques n’ont pas d’action.

[85]
B
[294]
La conisation s’impose. Les limites de l’exérèse doivent être en
zone saine (confirmation anatomopathologique) compte-tenu de
l’absence de visibilité de la jonction lors de la colposcopie. Une patiente de 37 ans vous consulte pour
[86]
E
ménorragies douloureuses
La conisation enlevant l’ensemble de la lésion non invasive habituelles. Quel(s) diagnostic(s)
guérit dans 100 % des cas mais impose une surveillance par recherchez-vous?
frottis ultérieur.
[87] A - Fibrome sous séreux pédiculé
CD B - Adénomyose
Les virus herpès (du type 2) et papilloma virus (responsable des
condylomes) ont été
C - Atrophie endométriale
retrouvés dans des lésions dysplasiques et sont correlés avec le D - Endométrite
diagnostic. E - Myome intra-cavitaire
[294]
BDE
- Le fibrome sous séreux n’est pas responsable de ménorragies
contrairement au fibrome
sous muqueux.
- L’atrophie est responsable de métrorragies post-
ménopausiques.
- L’adénomyose donne typiquement des ménorragies
douloureuses.
- L’endométrite doit être systématiquement recherchée bien
qu’étant plus souvent responsable
de méno-métorragies douloureuses récentes.

72 | P a g e realise par Patoga


isolé). Une association avec une HTA ou un diabète est
retrouvée de façon significative. Par contre, les progestatifs sont
des “protecteurs” théoriques.

[133]

Une femme ménopausée depuis 5 ans présente


[14] des métrorragies. L’examen au spéculum
montre un col normal, le toucher vaginal
Une femme de 55 ans sous retrouve un utérus polymyomateux et les
oestrogénothérapie présente des ovaires ne sont pas perçus. A l’origine de ces
métrorragies. Le bilan est le suivant : - métrorragies, on peut mettre en évidence:
Examen clinique normal - Cytologie 1 - Cancer de l’endomètre
cervicale normale - 2 - Atrophie endométriale
Hystérosalpingographie: muqueuse épaisse 3 - Hyperplasie de l’endomètre
-Biopsie à la canule de Novak: 4 - Synéchie
endomètre hyperplasique. Vous devez Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=C
A - Rassurer la malade et poursuivre 4=D 1,2,3,4E
l’oestrogénothérapie
B - Rassurer la malade et arrêter [133]
l’oestrogénothérapie A
Chez la femme ménopausée depuis 5 ans, il peut exister soit un
C - Rassurer la malade et prescrire des climat d’hyperoestrogénie relative, favorisée par l’obésité,
progestatifs responsable d’hyperplasie endométriale et de cancer de
rendomètre, soit une carence oestrogénique pouvant entraîner
D - Compléter le bilan par un curetage de
une atrophie de l’endomètre.
la cavité utérine
E - Compléter le bilan par une
échographie

[14]
[145]
D
Aucun des examens du bilan ne permet d’éliminer un cancer de
l’endomètre dont c’est le terrain (femme ménopausée - Madame R. 50 ans, consulte pour des
traitement oestrogénique isolé - hyperplasie endométriale) et métrorragies. Quel(s) élément(s) vous font dire
souvent l’unique symptôme (métrorragies), la biopsie a pu passer
à distance d’un cancer débutant. quelle est à haut risque de cancer de
Il faut donc pratiquer un curetage soigneux de l’ensemble de la
muqueuse endométriale car seule l’anatomopathologie peut
l’endomètre?
affirmer le diagnostic. A - Elle nest pas ménopausée
B - Elle na pas eu d’enfants. ayant été traitée
[99] sans succès pour stérilité
C - Elle pèse 70 kg pour 1 m50
Parmi les facteurs suivants, tous sont D - Sa pression artérielle est de 170/1 00
considérés comme favorisant le mmHg
développement d’un cancer du corps utérin, E - Elle prend des progestatifs depuis
sauf un plusieurs mois pour régulariser son cycle
A - Obésité
B - Diabète [145]
BCD
C - Hypertension Les facteurs de risque de cancer de l’endomètre sont les causes
D - Traitement progestatif ou les conséquences d’une hyperoestrogénie relative ou absolue
E - Traitement oestrogénique - obésité, grande taille, stérilité non mécanique, fausses couches
répétées, syndrome prémenstruel, dysménorrhée, ménopause
[99]
tardive > ou égal à 55 ans, traitement oestrogénique isolé
D
- diabète et HTA sont associés de façon significative.
Le cancer de l’endomètre survient préférentiellement dans un
climat d’hyperoestrogénie (obésité - traitement oestrogénique

73 | P a g e realise par Patoga


A menopause tardive est un facteur de risque aussi C - Fréquent chez les femmes soumises à une
hyperoestrogénie
D - Fréquent chez les obèses
[155]
E - Traité habituellement par les progestatifs
seuls
Parmi les symptômes suivants observés après
la ménopause, lequel (lesquels) doi(ven)t faire [215]
rechercher un cancer de l’endomètre? ABCD
Le cancer de rendomètre est le plus fréquent des cancers
A - Métrorragie gynécologiques après 40 ans. Il survient sur un terrain
B - Adénopathie inguinale d’hyperoestrogénie relative (traitement oestrogénique isolé -
obésité - périménopause). Toute métrorragie post-ménopausique
C - Hydrorrhée
doit avoir un examen anatomopathologique de l’endomètre.
D - Polype accouché par le col
E - Leucorrhée avec brûlures vaginales [219]
[155]
AD Une femme de 65 ans nulligeste consulte pour
Toute métrorragie chez la femme ménopausée doit faire métrorragies postménopausiques. Elle est
rechercher un cancer de l’endomètre, ainsi que le polype
accouché par le col dit “sentinelle qui se développe sur le même
obèse, hypertendue et diabétique. L’examen
terrain que le cancer. constate seulement un écoulement de sang
Les cancers de l’endomètre ne métastasent jamais dans le assez peu abondant par le col utérin. Quel est
territoir inguinal ?? ??. Une hydrorrhée doit faire rechercher un
cancer de la trompe.
le diagnostic le plus probable?
A - Carcinome de l’ovaire
Et le stade IV ??
B - Myome utérin sous-muqueux
On peut trouvé des ecoullement sereuse « hydrorrhé » ou meme C - Adénocarcinome de l’endomètre
des leucorrhées purulentes et fetides « pyometrie » D - Polype endocervical
Donc ABCD on eut trouvé des leucorrhée mais sans brulures E - Carcinome du col utérin
vaginales
[219]
C
[183] Le cancer gynécologique de l’endomètre est le cancer le plus
fréquent chez la femme ménopausée en particulier sur un terrain
Toutes les conditions suivantes sont des à risque comme ici (diabète-obésité-hypertension artérielle) et en
l’absence de lésion cervicale, il s’agit donc du 1er diagnostic à
facteurs de risque de cancer de évoquer.
l’endomètre, sauf une Laquelle?
A - Obésité [220]
B - Ménopause tardive
C - Grande multiparité Les facteurs de risque de cancer de
D - Traitement oestrogénique post- l’endomètre comportent:
ménopausique A - Obésité
E - Tumeurs féminisantes de l’ovaire B - Diabète
[183] C - Hyperplasie de l’endomètre
C
La grande multiparité est un facteur de risque du cancer du col.
D - Femme jeune
Les autres facteurs de risque proposés ont en commun le climat E - Cancer du col familial
d’hyperoestrogènie relative
[220]
[215] ABC
Lhyperplasie atypique de l’endomètre est une lésion
précancéreuse.
Le cancer de l’endomètre est: Le risque est également augmenté sur un terrain
d’hyperoestrogénie relative (obésité - diabète gras)
A - Très fréquent entre 40 et 50 ans
C’est un cancer de la femme ménopausée ou en périménopause,
B - Révélé par des métrorragies post sans relation avec le cancer du col.
ménopausiques

74 | P a g e realise par Patoga


[245] [296]
ABCDE
Le cancer de l’utérus est responsable de métrorragies ou
ménométrorragies mais doit être évoqué de principe en raison de
Des métrorragies post-ménopausiques sa gravité.
évoquent en premier lieu
A - Des règles persistantes [316]
B - Une prise intempestive d’hormones
C - Un cancer de l’endomètre Une femme de 68 ans, obèse, hypertendue,
D - Un cancer du col présente depuis plusieurs semaines des
E - Un fibrome métrorragies intermittentes. Un examen
gynécologique met en évidence un utérus
[245]
C
augmenté de volume, sans anomalie du
Tout saignement survenant après la ménopause doit faire col. Quel examen proposez-vous pour
évoquer en premier lieu et jusqu’à preuve du contraire, un cancer établir le diagnostic?
de l’endomètre dont il est le mode de révélation habituel et le
A - Hystéroscopie
plus fréquent dans cette classe d’âge.
B - Biopsie de lexocol
C - Frottis cervico-vaginal
D - Curetage biopsique étagé sous A.G.
[275] E - Biopsie endo-utérine à la seringue de
Novak
Quel est le traitement complémentaire après
[316]
hystérectomie pour un cancer de l’endomètre D
stade I grade I chez une femme de 65 ans chez Il existe une forte suspicion clinique d’adénocarcinome utérin
dont le diagnostic est anatomopathologique et se fait au mieux
laquelle l’examen de la pièce opératoire à par curetage biopsique après hystéroscopie, ce qui permet de
montré un envahissement du myomètre préciser la limite par rapport à l’isthme utérin. Les frottis
d’endomètre et la biopsie à l’aveugle (Novak) sont insuffisants
jusqu’au tiers externe? (risque de faux négatifs).
A - Chimiothérapie
B - Hormonothérapie
C - Radiothérapie pelvienne [326]
D - Hormonothérapie + radiothérapie Le pronostic de ladénocarcinome de
E - Chimiothérapie + hormonothérapie l’endomètre est fonction de
A - Profondeur d’infiltration du myomètre
[275] B - Extension au col de l’utérus
C
En l’absence de lymphadénectomie et donc de renseignement sur C - Degré de différenciation histologique
l’envahissement lymphatique on pratiquera une radiothérapie D - Envahissement ganglionnaire
pelvienne d’autant plus que la tumeur envahie le 1/3 externe du
E - Association à une adénomyose
myomètre. La chimiothérapie n’est pas utilisée dans le traitement
initial et l’indication de l’hormonothérapie est discutée et ne fait
[326]
pas encore l’objet d’un consensus clinique.
ABCD
L’envahissement ganglionnaire est le principal facteur
pronostique

[296] [1]
cc
Des ménorragies peuvent être causées par: Une femme de 47 ans, nulligeste, jusque
A - Fibromyome utérin là normalement réglée, présente depuis
B - Polypose utérine 3 semaines
C - Adénomyose des métrorragies génitales persistantes
D - Stérilet d’abondance moyenne. Elle n’a aucun
E - Cancer du corps de l’utérus rapport depuis
3 mois.

75 | P a g e realise par Patoga


L’examen clinique montre un utérus sexuels
bosselé, indolore, discrètement E - Hystérosalpingographie
augmenté de volume et il [4]
n y a pas de sensibilité particulière à la
mobilisation. Les culs-de-sac vaginaux Quelle(s) origine(s) pensez-vous retenir
sont souples et pour expliquer la fièvre à 38°2 du
libres, sans masse latéro-utérine. début, alors qu’il n’y a aucune infection
L’examen au spéculum avait montré un intercurrente?
col sain en A - Endométrite
apparence. La température est à 38°2 c. B - Nécrobiose d’un noyau fibromateux
Le reste de l’examen somatique est sous- séreux
normal. C - Dysfonction cortico-hypothalamo-
hypophysaire s’intégrant dans le cadre
Parmi les examens complémentaires d’un syndrome pré-ménopausique
suivants, quel est celui qui vous paraît D - Salpingite
immédiatement le plus utile et non E - Toutes ces propositions sont vraies
contre-indiqué?
A - Frottis cervico-vaginaux de [5]
cytodétection
B - Biopsie d’endomètre Quelle(s) origine(s) pourriez-vous retenir
C - Radiographie de l’abdomen sans pour expliquer les métrorragies?
préparation A - Cancer de endomètre
D - Numération - formule sanguine et B - Fibrome sous-muqueux
taux d’hémoglobine C - Nécrobiose dun noyau myomateux sous-
E - Hystérosalpingographie séreux
[2] D - Choriocarcinome
E - Synéchie corporéale
Quel est votre choix parmi ces différents
traitements pour arrêter rapidement [1]
l’hémorragie? D
Compte-tenu du contexte infectieux (hyperthermie), la biopsie
A - Corticothérapie par voie orale d’endomètre et l’hystérosalpingographie sont contre-indiqués.
B - Antiseptiques locaux La Numération Formule Sanguine et l’hémoglobinémie
renseignent sur l’importance de l’anémie par spoliation
C - Oestrogénothérapie parentérale (probable) et l’état infectieux.
D - Curetage hémostatique
[2]
E - Prescription de bromocriptine per
C
os (Parlodel) On utilise classiquement les oestrogènes injectables (ex:
[3] Prémarin®) dans un premier temps afin de réserver le curetage
(le risque de perforation est augmenté par le contexte infectieux)
en cas d’échec.
Cette femme a été hospitalisée et mise [3]
sous antibiotique. Après 21 jours, elle ne AE
saigne plus et n’a plus de fièvre. Quels L’infection étant jugulée, il est possible, en l’absence de
saignement, de pratiquer selon les possibilités une
sont le (les) examen(s) hystérosalpingographie et/ou une hystéroscopie afin de visualiser
complémentaire(s) qui vous parai(ssen)t la cause du saignement (fibrome sous-muqueux probable). Le
indispensable(s) pour définir la cause de scanner est un mauvais examen pour apprécier une lésion endo-
l’hémorragie: la NFS montre 3.600.000 utérine à fortiori la coelioscopie.
[4]
G R, 6 500 G B et la VS est à 6-14. AD
A - Hystéroscopie La nécrobiose aseptique d’un fibrome sous-séreux aurait été
B - Coelioscopie retrouvée lors de l’examen initial (douleur exquise à la
palpation). Une endométrite et une salpingite sont compatibles
C - Scannographie pelvienne avec ce type de tableau car ne sont pas toujours douloureuses.
D - Dosage plasmatique des stéroïdes [5]

76 | P a g e realise par Patoga


AB C - Sarcome embryonnaire du vagin
Le choriocarcinome ne peut se discuter qu’en cas d’antécédent
de grossesse. Les synéchies corporéales ne sont pas des causes D - Cancer malpighien du col utérin
de métrorragie. La nécrobiose de fibrome est douloureuse. Le E - Adénocarcinome de l’endomètre
cancer de l’endomètre doit de principe être évoqué et recherché
par un curetage biopsique. L’étiologie vraisemblable est le
[38]
fibrome sous-muqueux. D
[38] Il s’agit de saignements survenus en dehors des règles (femme
ménopausée) ce qui définit les métrorragies. Les ménorragies
cc sont l’augmentation du volume des règles.
Une femme de 63 ans, pesant 78 kg pour [39]
E
1,60 m, consulte pour des saignements par le Compte-tenu des facteurs de risque : obésité, ménopause tardive,
vagin. On ne trouve pas d’antécédent oestrogénothérapie isolée et de l’aspect normal du col à
l’examen, le 1er diagnostic à évoquer à cet âge est le cancer de
particulier sauf la prise d’oestrogènes l’endomètre.
[40]
depuis la C
ménopause intervenue à l’âge de 56 ans. Seule l’anatomopathologie permet d’affirmer le diagnostic par
curetage endo-utérin biopsique. Les autres examens participeront
L’examen gynécologique révèle un col éventuellement au bilan préthérapeutique avec l’hystérographie.
normal, [41]
E
l’utérus est de taille normale. Seuls les cancers du sein et de l’endomètre sont
épidémiologiquement en rapport avec une hyperoestrogénie.

Le symptôme pour lequel consulte cette


[52]
patiente s’appelle:
cc
A - Hémorragies vaginales
Une patiente âgée de 47 ans consulte
B - Ménorragies
pour ménorragies. Dans ses antécédents
C - Méno-métrorragies on trouve une
D - Métrorragies stérilité primaire d’origine ovarienne
E - Leucorrhées avec de longues périodes de
[39] spanioménorrhée.
A l’examen, la malade pèse 80 kg pour
Quel diagnostic évoquez-vous en premier? une taille de 1m60. L’examen clinique
A - Cancer de la vulve retrouve un col
B - Atrésie vaginale sain, un utérus un peu gros, indolore et
C - Cancer du vagin une tumeur pelvienne de 6 cm de
D - Cancer du col utérin diamètre antéro latéral droite par
E - Cancer de l’endomètre rapport à l’utérus, séparée de ce dernier
[40] par un sillon, mobilisable avec
l’utérus de consistance assez ferme.
Quel examen demandez-vous pour Un bilan paraclinique nous donne les
confirmer ce diagnostic? renseignements suivants
- frottis cervicaux de dépistage : aucune
A - Frottis cervical
cellule suspecte.
B - Colposcopie
- échotomographie pelvienne: utérus de
C - Curetage biopsique
volume normal, ovaires mis en évidence
D - Urographie intraveineuse ; le gauche
E - Scanner pelvien est porteur d’un follicule translucide de
[41] 18 mm de diamètre au 20ème jour du
cycle. Il existe
Parmi les cancers suivants, un ou plusieurs en avant et à droite de l’utérus une
sont épidémiologiquement liés à la prise tumeur de nature solide homogène,
d’oestrogènes: mesurant 7 cm de
A - Cancer malpighien de la vulve diamètre.
B - Cancer de l’ovaire - l’hystérographie objective une cavité
77 | P a g e realise par Patoga
utérine non déformée avec un aspect en C - Envahissement ganglionnaire
double contour D - Situation par rapport à l’isthme
plus ou moins régulier de l’endomètre E - Embois vasculaires
au niveau de la corne droite. [57]

QueI(s) est(sont) le(s) diagnostic(s) La localisation métastatique la plus


plausible(s)? fréquente du cancer de l’endomètre est:
A - Hyperplasie atypique de A - Poumons
l’endomètre B - Foie
B - Polype endométrial C - Ovaires
C - Sarcome de l’endomètre
D - Vagin
D - Adénocarcinome de l’endomètre
E – Cerveau
E - Fibrome interstitiel
[53] [52]
AD
Les fibromes interstitiels et les sarcomes de l’endomètre sont des
Dans un but diagnostique vous tumeurs intra-pariétales donc ne peuvent pas être séparées de
demandez: l’utérus par un sillon . Le polype donnerait une image de lacune
A - Hystéroscopie endo-utérine, l’adénocarcinome de l’endomètre est le diagnostic
à éliminer formellement, l’extension extra-cavitaire (annexielle)
B - Scanner
est probable. L’hyperplasie atypique peut lui être associée ou
C - Curetage biopsique expliquer l’image en double contour. Il peut enfin s’agir d’un
D - Coelioscopie fibrome sous- séreux.
E - Dosages hormonaux [53]
AC
[54] Lhystéroscopie avec curetage biopsique permet de faire le
diagnostic anatomopathologique, ce qui est dangereux et
En dehors de toute pathologie maligne, aléatoire sous coelioscopie (biopsies contre-indiquées). Le
scanner est demandé dans le bilan d’extension mais non pour
le traitement peut comporter: affirmer le diagnostic. Les dosages hormonaux ont peu d’intérêt
A - Hystérectomie diagnostique.
B - Myomectomie [54]
AC
C - Progestatifs Lhyperplasie utérine et le fibrome utérin sont favorisés par un
D - Simple surveillance avec rendez- climat d’hyperoestrogénie et traités par progestatifs. Compte-
vous 6 mois plus tard tenu de l’âge et de la stérilité, il est licite de proposer une
E - Estrogènes hystérectomie d’emblée d’autant qu’il existe un facteur de risque
important de dégénérescence cancéreuse.
[55] [55]
ACE
Parmi les éléments ci-dessous, vous Les facteurs de risques du cancer de l’endomètre sont ceux qui
favorisent ou révèlent un climat d’hyperoestrogénie relative :
retenez comme facteur(s) de risque de insuffisance lutéale des ovaires micropolykystiques, ménopause
cancer de l’endomètre? tardive, obésité, diabète, polype de l’endomètre, hyperplasie
A - Polype endocol endométriale, nullipare, traitements oestrogéniques isolés.
[56]
B - Ménopause précoce BCDE
C - Obésité diabète Le pronostic du cancer de l’endomètre dépend comme pour toute
D - Multiparité tumeur de la différenciation cellulaire et de l’envahissement
ganglionnaire et à distance (présumé sur la présence dembols
E - Ovaires micropolykystiques
vasculaires). Compte-tenu de la richesse du drainage
lymphatique de l’isthme, son atteinte est de mauvais pronostic
[56] ainsi que la pénétration myométriale. L’âge n’intervient pas
directement.
[57]
Parmi les éléments suivants vous retenez D
comme intervenant(s) dans le L’extension est d’abord locorégionale vers le vagin (15%), puis
pronostic du cancer de l’endomètre aux annexes (10%), enfin par voie hématogène au foie et aux
poumons.
A - Age
B - Pénétration dans le myomètre

78 | P a g e realise par Patoga


[101] [104]
cc
Il s’agit d’une patiente de 62 ans, mère Sur le compte rendu de l’examen
de 3 enfants, ménopausée à 50 ans qui anatomo-pathologique de la pièce
consulte pour opératoire figurent les 5 informations
des pertes rosées ayant duré une suivantes Quelle(s) est(sont) celle(s) qui
semaine. Elle mesure 163 cm, pèse 69 a(ont) une valeur pour le pronostic
kilos et est en bon ultérieur?
état général. L’examen général, A - Adénocarcinome du fond utérin
l’examen des aires ganglionnaires, B - Dysplasie cervicale modérée
l’examen des seins et du C - Infiltration du myomètre sur 3 mm
col est normal. L’utérus est de volume D - Adénocarcinome bien différencié
normal, les annexes ne sont pas percues. E - Absence datteinte ganglionnaire sur
L’hystérographie met en évidence une les 20 ganglions examinés
lacune régulière du fond utérin. [105]

Chez cette patiente, quel est le meilleur Compte-tenu du compte-rendu


examen pour éliminer ou affirmer anatomo-pathologique, dans quelle
l’existence d’un cancer de l’endomètre? catégorie de survie à 5 ans peut-on
A - Cytologie endo-utérine classer cette patiente?
B - Biopsie à la canule de Novak A - 90 %
C - Echographie B - 75 %
D - Curetage sous anesthésie générale C - 60 %
E - Coelioscopie D - 50 %
[102] E - 30 %
[101]
D
Un adénocarcinome infiltrant limité à la Sans commentaire.
cavité utérine est confirmé, [102]
B
l’hystérométrie est de 7 cm. Quel est le (lA) : tumeur limitée au corps utérin avec hystérométrie
stade de ce cancer? inférieure ou égale à 8 cm.
[103]
A - Adénocarcinome in situ DE
B - lA Elle vise à stériliser les cellules en migration vaginale, pelvienne
et lymphathique.
C - lB
D - Il [104]
CDE
E - IV
L’atteinte limitée à la muqueuse endométriale est le meilleur
[103] pronostic que rinvasion pariétale (myomètre...).
[105]
Cette patiente bénéficie d’une B
Connaissance.
curiethérapie vaginale avant son
intervention. Quel(s) est(sont) le(s)
but(s) de cette irradiation ?
A - Stériliser une éventuelle extension
cervicale
B - Stériliser les paramètres
C - Stériliser la lésion endométriale
D - Prévenir une récidive vaginale
E - Permettre de limiter le geste
chirurgical

79 | P a g e realise par Patoga


La radiothérapie est inefficace.

[13]

Quelle indication thérapeutique, parmi les


suivantes, vous paraît la plus logique chez
[2] une femme de 50 ans présentant un gros
utérus fibromateux avec ménométrorragie
Parmi ces propositions concernant le fibrome et déformation de la cavité utérine à
l’hystérographie?
et la grossesse, laquelle est fausse
A - Myomectomie
A - Le fibrome peut gêner le diagnostic dune B - Progestatifs
grossesse jeune C - Oestrogènes
D - Hystérectomie totale sans
B - Si on constate quil existe un fibrome au
conservation des ovaires
3ème trimestre dune grossesse, E - Hystérectomie subtotale avec
il faut faire une myomectomie conservation des ovaires
C - La nécrobiose aseptique est plus fréquente
[13]
D - On observe plus souvent des présentations D
anormales Il s’agit d’un fibrome sous-muqueux (déformation de la cavité
utérine à l’hystérographie) sur lequel le traitement progestatif est
E - Le fibrome peut constituer un obstacle à peu efficace. En raison de l’absence de grossesse envisageable et
de la proximité de la ménopause on peut proposer en 1ère
laccouchement intention une hystérectomie totale non conservatrice.

[2]
B [48]
Au cours de la grossesse, le fibrome peut se compliquer plus
fréquemment de nécrobiose aseptique et entraîner une expulsion
prématurée ou une dystocie lors de l’accouchement (obstacle
La complication la plus fréquente du
praevia, présentation anormale) ; enfin, en déformant l’utérus il fibrome sous-muqueux est:
gêne l’appréciation de la hauteur utérine surtout pour une A - La torsion
grossesse jeune. En l’absence de complication, il est illicite de
B - Linfection
proposer une myomectomie au 3è trimestre.
C - Les métrorragies
[8] D - La transformation en cancer
E - La nécrobiose aseptique
Le traitement non chirurgical du fibrome [48]
utérin comporte en général: C
L’anomalie de la muqueuse utérine au contact du fibrome est
A - L’administration d’oestrogènes responsable de sa principale complication : les métrorragies. La
torsion concerne les fibromes sous séreux pédiculés. La
B - L’administration d’androgènes dégénérescence sarcomateuse est exceptionnelle.
C - L’administration de progestatifs
D - Un traitement radiothérapique [55]
E - Une association de plusieurs de ces
thérapeutiques La présence d’un fibrome utérin et d’une
grossesse implique la connaissance
[8] de certains risques et attitudes thérapeutiques,
C
Le fibrome utérin a une physiopathologie encore mal connue
parmi lesquels vous retenez
mais est favorisé par une hyperoestrogénie locale, on A - Indication de cerclage systématique en
administrera donc un anti-oestrogène (progestatif ou LH-RH). raison du risque d’avortement tardif
Les oestrogènes et les androgènes (transformation métabolique
en oestrogènes) sont contre- indiqués. B - Administration de progestatifs durant le
premier trimestre de la grossesse

80 | P a g e realise par Patoga


C - Césarienne systématique à terme Dans la grossesse môlaire responsable d’une HU excessive, il
n’y a pas de foetus donc pas de bruits du coeur.
D - Risque d’accouchement prématuré
E - Surveillance accrue de la délivrance [89]
(risque d’hémorragie par inertie utérine)
[55]
Quel est le fibrome utérin pour lequel le
DE traitement chirurgical est le plus
Le fibrome risque de se compliquer pendant la grossesse souvent nécessaire?
(torsion, nécrobiose) et de compliquer la grossesse :
accouchement prématuré, obstacle praevia, hémorragie de la A - Fibrome sous-séreux pédiculé
délivrance. B - Fibrome fibreux intra-cavitaire
Il nécessite donc une surveillance accrue mais aucun geste
C - Fibrome de l’isthme
préventif systématique n’est indiqué.
D - Fibrome intra-mural
E - Fibrome du col
[78]
[89]
B
On prescrit souvent des progestatifs en cas de Tous ces types de fibromes peuvent être “chirurgicaux” en raison
de complication (torsion du sous-séreux pédiculé, nécrobiose de
ménorragies d’importance moyenne en relation lintra-mural, surinfection du fibrome du col stérilité ou obstacle
avec un fibrome utérin ; à quelle époque du praevia du fibrome isthmique) mais la complication la plus
cycle les prescrit-on généralement? fréquemment observée est les ménométrorragies en rapport avec
le fibrome (polype fibreux) intra-cavitaire nécessitant un geste
A - Pendant les règles chirurgical (curetage, myomectomie sous hystéroscope ou
B - Du 5ème au 14ème jour du cycle hystérectomie).
C - Du 10ème au 20ème jour du cycle
[160]
D - Du 16ème au 25ème jour du cycle
E - En continu
Toutes ces étiologies peuvent donner une
[78] hémorragie génitale externe en fin de
D
Les ménorragies sur utérus fibromateux sont souvent dues à
grossesse, sauf une. Laquelle?
l’hyperplasie endométriale généralement associée et c’est elle A - Insertion basse du placenta
que l’on traite en prescrivant des progestatifs en 2è partie de B - Hématome rétro-placentaire
cycle
C - Polype endocervical décidualisé
[86] D - Nécrose dun fibrome pédicule sous séreux
E - Rupture d’un utérus cicatriciel
Vers la 16ème semaine d’aménorrhée, [160]
l’examen obstétrical note un col long et fermé, D
une hauteur utérine à 24 cm, des bruits du Un fibrome sous-séreux pédiculé n’est pas en contact avec la
muqueuse endométriale et ne provoque pas de métrorragie en cas
coeur foetal bien perçus. Quelle(s) de nécrobiose.
conclusion(s) peut(vent) être compatible(s)
avec ces constatations? [187]
A - Grossesse normale
B - Grossesse gémellaire Parmi les propositions suivantes, indiquez
C - Grossesse môlaire celle(s) qui sapplique(nt) aux
D - Erreur de terme fibromes intra-cavitaires ?
E - Grossesse et fibrome A - Ils peuvent coexister avec un utérus de
volume normal
[86]
BDE
B - Ils s’associent fréquemment à des
A 16 semaines d’aménorrhée (3è mois), la hauteur utérine est de ménorragies
12-13cm (approximativement 4 cm/mois jusqu’au 7è mois). Un C - Ils résistent au traitement progestatif
excès de hauteur utérine peut être en rapport avec une grossesse
multiple ou un fibrome méconnu ou plus fréquemment une D - Ils donnent une ballonnisation de l’utérus
erreur de terme.

81 | P a g e realise par Patoga


à l’hystérosalpingographie douloureuses.
- L’endométrite doit être systématiquement recherchée bien
E - Leur traitement est chirurgical qu’étant plus souvent responsable
de méno-métorragies douloureuses récentes.
[187]
ABCDE
Les myomes intra-cavitaires ou sous-muqueux sont responsables
[296]
de métrorragies par l’altération de la muqueuse qui les recouvre
ou par Ihyperplasie muqueuse associée. Ils déforment Des ménorragies peuvent être causées par:
régulièrement les contours de la cavité utérine à I’H.S.G. qui est
dite “soufflée” ou “ballonisée”.
A - Fibromyome utérin
B - Polypose utérine
B - Ils s’associent fréquemment à des C - Adénomyose
métrorragies !! D - Stérilet
E - Cancer du corps de l’utérus
[282]
[296]
ABCDE
Une patiente de 37 ans vous consulte pour
Le cancer de l’utérus est responsable de métrorragies ou
ménorragies douloureuses ménométrorragies mais doit être évoqué de principe en raison de
habituelles Outre l’examen clinique, quel sa gravité.

examen conseillez-vous en priorité?


A - Coelioscopie
[346]
B - Frottis endométrial
C - Hystérographie
Parmi les propositions suivantes concernant les
D - Courbe de température
fibromes utérins quelles sont celles qui sont
E - Echographie pelvienne
fausses ?
[282] A - Dégénérescence maligne dans 10 % des
E cas après la ménopause
L’échographie, mieux tolérée que l’hystérographie, renseigne
comme celle-ci sur la présence d’anomalies muqueuses B - Incontinence urinaire à leffort
(hyperplasie, polype) ou musculeuse (fibrome, adénomyose) C - Clivage chirurgical possible
éventuellement responsables, et constitue le 1er examen de
D - Cause de stérilité
débrouillage avant la biopsie d’endomètre (hyperplasie-
insuffisance lutéale) ou la coelioscopie (endométriose). E - Augmentation de volume sous leffet des
oestrogènes

[294] [346]
A

Une patiente de 37 ans vous consulte pour on peut trouvé des incontinance urinaire a l’effort déjà se sont
parmi les circonstances de découverte
ménorragies douloureuses La compression vésicale par le fibrome peut donner des signes
habituelles. Quel(s) diagnostic(s) recherchez- d’irritation vésicale (impériosités, pollakiurie). Il ne dégénère
vous? qu’exceptionnellement en sarcome. Son rôle éventuel dans la
stérilité est contesté (obstacle tubaire, obstacle à la nidation).
A - Fibrome sous séreux pédiculé
B - Adénomyose [359]
C - Atrophie endométriale
D - Endométrite Mme L. , 38 ans, est porteuse d’un myome
E - Myome intra-cavitaire sous séreux de 5 cm de diamètre découvert à
[294]
un examen systématique, il y a trois ans. Elle
BDE est admise en urgence; le diagnostic de
- Le fibrome sous séreux n’est pas responsable de ménorragies nécrobiose du myome est porté : sur quel(s)
contrairement au fibrome
sous muqueux. signe(s)
- L’atrophie est responsable de métrorragies post- A - Douleurs pelviennes
ménopausiques.
B - Dysménorrhée
- L’adénomyose donne typiquement des ménorragies

82 | P a g e realise par Patoga


C - Température à 38° normalement réglée, présente depuis 3
D - Métrorragies semaines
E - Anémie hypochrome des métrorragies génitales persistantes
d’abondance moyenne. Elle n’a aucun rapport
[359]
AC depuis
Les métrorragies et l’anémie accompagnent les myomes sous- 3 mois.
muqueux ou interstitiels. La dysménorrhée est un signe
L’examen clinique montre un utérus bosselé,
d’endométriose ou d’adénomyose.
indolore, discrètement augmenté de volume et
[395] il
n y a pas de sensibilité particulière à la
L’apparition de ménorragies chez une femme mobilisation. Les culs-de-sac vaginaux sont
en période d’activité génitale doit faire évoquer souples et
d’abord libres, sans masse latéro-utérine. L’examen au
A - Un cancer du col spéculum avait montré un col sain en
B - Un fibrome utérin apparence. La température est à 38°2 c.
C - Un cancer de l’endomètre Le reste de l’examen somatique est normal.
D - Une malformation utérine
E - Une synéchie Parmi les examens complémentaires suivants,
quel est celui qui vous paraît immédiatement le
[395]
B plus utile et non contre-indiqué?
Les ménorragies sont le fait le plus souvent d’une insuffisance A - Frottis cervico-vaginaux de cytodétection
lutéale avec hyperoestrogénie relative et hyperplasie
B - Biopsie d’endomètre
endométriale souvent associée au fibrome sous-muqueux dont le
rôle dans les ménorragies n’est encore pas bien précisé. C - Radiographie de l’abdomen sans
préparation
[294] D - Numération - formule sanguine et taux
d’hémoglobine
Une patiente de 37 ans vous consulte pour E - Hystérosalpingographie
ménorragies douloureuses
habituelles. Quel(s) diagnostic(s) recherchez- [1]
D
vous? Compte-tenu du contexte infectieux (hyperthermie), la biopsie
A - Fibrome sous séreux pédiculé d’endomètre et l’hystérosalpingographie sont contre-indiqués.
La Numération Formule Sanguine et l’hémoglobinémie
B - Adénomyose
renseignent sur l’importance de l’anémie par spoliation
C - Atrophie endométriale (probable) et l’état infectieux.
D - Endométrite [2]
E - Myome intra-cavitaire
Quel est votre choix parmi ces différents
[294]
BDE traitements pour arrêter rapidement
- Le fibrome sous séreux n’est pas responsable de ménorragies l’hémorragie?
contrairement au fibrome
sous muqueux.
A - Corticothérapie par voie orale
- L’atrophie est responsable de métrorragies post- B - Antiseptiques locaux
ménopausiques. C - Oestrogénothérapie parentérale
- L’adénomyose donne typiquement des ménorragies
douloureuses.
D - Curetage hémostatique
- L’endométrite doit être systématiquement recherchée bien E - Prescription de bromocriptine per os
qu’étant plus souvent responsable (Parlodel)
de méno-métorragies douloureuses récentes
[2]
[1] C
On utilise classiquement les oestrogènes injectables (ex:
cc Prémarin®) dans un premier temps afin de réserver le curetage
Une femme de 47 ans, nulligeste, jusque là (le risque de perforation est augmenté par le contexte infectieux)

83 | P a g e realise par Patoga


en cas d’échec. séreux
[3] D - Choriocarcinome
E - Synéchie corporéale
Cette femme a été hospitalisée et mise sous
antibiotique. Après 21 jours, elle ne saigne [5]
AB
plus et n’a plus de fièvre. Quels sont le (les) Le choriocarcinome ne peut se discuter qu’en cas d’antécédent
examen(s) complémentaire(s) qui vous de grossesse. Les synéchies corporéales ne sont pas des causes
de métrorragie. La nécrobiose de fibrome est douloureuse. Le
parai(ssen)t indispensable(s) pour définir la
cancer de l’endomètre doit de principe être évoqué et recherché
cause de l’hémorragie: la NFS montre par un curetage biopsique. L’étiologie vraisemblable est le
3.600.000 G R, 6 500 G B et la VS est à 6-14. fibrome sous-muqueux.

A - Hystéroscopie
B - Coelioscopie
C - Scannographie pelvienne
D - Dosage plasmatique des stéroïdes sexuels
E - Hystérosalpingographie
[3]
AE
L’infection étant jugulée, il est possible, en l’absence de
saignement, de pratiquer selon les possibilités une
hystérosalpingographie et/ou une hystéroscopie afin de visualiser
la cause du saignement (fibrome sous-muqueux probable). Le
scanner est un mauvais examen pour apprécier une lésion endo-
utérine à fortiori la coelioscopie.
[4]

Quelle(s) origine(s) pensez-vous retenir pour


expliquer la fièvre à 38°2 du
début, alors qu’il n’y a aucune infection
intercurrente?
A - Endométrite
B - Nécrobiose d’un noyau fibromateux sous-
séreux
C - Dysfonction cortico-hypothalamo-
hypophysaire s’intégrant dans le cadre d’un
syndrome pré-ménopausique
D - Salpingite
E - Toutes ces propositions sont vraies
[4]
AD
La nécrobiose aseptique d’un fibrome sous-séreux aurait été
retrouvée lors de l’examen initial (douleur exquise à la
palpation). Une endométrite et une salpingite sont compatibles
avec ce type de tableau car ne sont pas toujours douloureuses.

[5]

Quelle(s) origine(s) pourriez-vous retenir pour


expliquer les métrorragies?
A - Cancer de endomètre
B - Fibrome sous-muqueux
C - Nécrobiose dun noyau myomateux sous-

84 | P a g e realise par Patoga


C - Polype endocervical décidualisé
D - Nécrose dun fibrome pédicule sous séreux
E - Rupture d’un utérus cicatriciel
[160]
D
Un fibrome sous-séreux pédiculé n’est pas en contact avec la
muqueuse endométriale et ne provoque pas de métrorragie en cas
de nécrobiose.

[22]
[166]
Lorsque surviennent des métrorragies, rouges
et abondantes, au 3ème trimestre de la Dans l’insertion basse du placenta
grossesse, sans lésion du col, quel est l’examen A - Le placenta est toujours inséré sur le
segment inférieur
complémentaire à demander pour affirmer
B - Il y a toujours des hémorragies soit
l’étiologie?
pendant la grossesse soit pendant
A - Une amniocentèse tardive
l’accouchement
B - Un dosage doestriol C - Quand il y a des hémorragies au cours
C - Une échographie du travail, la rupture de la poche des eaux
D - Un enregistrement du rythme cardiaque peut les arrêter
foetal D - L’hémorragie liée à l’insertion basse
E - Un dosage de prégnandiol du placenta peut entraîner une anémie
[22]
foetale sévère
C E - L’échographie peut faire le diagnostic
Le premier diagnostic évoqué est le placenta praevia et seule à 35 semaines
l’échographie permet de préciser la localisation placentaire.
[166]
ACDE
La définition du placenta bas inséré est son insertion partielle sur
[150] le segment inférieur.
Lorsqu’il s’associe à des hémorragies il s’appelle alors placenta
praevia. Celles-ci ne sont pas
Devant des métrorragies, rouges et abondantes, systématiques.
au 3ème trimestre de la grossesse, sans lésion L’anémie foetale sévère est exceptionnelle, il s’agit le plus
souvent d’une hypoxie.
du col, l’examen complémentaire à demander L’échographie permet le diagnostic dès l’individualisation du
segment inférieur.
est:
A - Une amniocentèse
B - Un dosage d’oestriol [286]
C - Une échographie
D - Une amnioscopie Devant une hémorragie du 3ème trimestre de
E - Un dosage de prégnandiol la grossesse, choisir parmi les propositions
[150]
C suivantes celle(s) qui est(sont) compatible(s)
Le premier diagnostic à évoquer devant des métrorragies isolées avec le diagnostic de placenta praevia.
de sang rouge au 3ème trimestre est le placenta bas inséré
A - Présence d’accélérations transitoires sur le
diagnostiqué par l’échographie
rythme cardiaque foetal
[160] B - Fibrinogène à 0,9 g/l
C - Uricémie à 511 mmol/l
Toutes ces étiologies peuvent donner une D - Absence de protéinurie
hémorragie génitale externe en fin de E - Utérus contracté par intermittence
grossesse, sauf une. Laquelle?
[286]
A - Insertion basse du placenta ADE
B - Hématome rétro-placentaire Le placenta praevia (recouvrant ou bas inséré) provoque une

85 | P a g e realise par Patoga


hémorragie de sang rouge de type mécanique par décollement du augmentés par la grossesse et la spoliation sanguine de la
pôle inférieur de l’oeuf (contractions, TV.) et est donc délivrance et atteignent 0,01 glj alors que les apports par
indépendant dune toxémie (C) ou d’un trouble de la coagulation absorption duodénale ne sont que de 1 à 5 mg, la femme enceinte
(B). Si l’hémorragie est peu abondante le rythme cardiaque puise donc sur ses réserves (1 g environ).
foetal peut rester normal (A).

[365] [146]

Le placenta praevia Parmi les caractères suivants, indiquez celui


A - Est un facteur de rupture prématurée des (ceux) qui s’applique(nt) aux
membranes anémies gravidiques par carence martiale:
B - Peut ne se manifester qu’à accouchement A - Elles sont plus fréquentes que les
C - Favorise les présentations dystociques anémies mégaloblastiques
D - Nécessite toujours une césarienne B - Elles sont liées en grande partie au
E - Peut entraîner une contracture utérine transport de fer de la mère vers le foetus et
[365] le placenta
ABC C - Elles s’accompagnent en général dune
La rupture prématurée des membranes, plus fréquente, est due à
microcytose
la moindre résistance de celles-ci, près de l’insertion placentaire.
L’obstacle praevia que constitue le placenta favorise les D - Elles nécessitent une transfusion
présentations anormales. Si le placenta est non recouvrant, la sanguine lorsque le taux d’hémoglobine est
voie basse est possible lorsque l’hémorragie génitale est
contrôlée.
inférieur à 8 g/100 ml
E - Le traitement est l’acide folique
[146]
ABCD
Lacide folique traite les anémies mégaloblastiques par carence
folique. Néanmoins, lassociation des 2 carences est fréquente et
elles sont souvent traitées de façon concomitante.

[278]
[15]
Chez une femme enceinte de 8 mois, vous
Parmi les caractères suivants, indiquez celui avez la certitude d’une thrombose veineuse
qui s’applique aux anémies gravidiques par fémorale sans embolie pulmonaire. Quelle
carence thérapeutique préconisez- vous dans
martiale: l’immédiat?
A - Elles sont plus fréquentes que les A - Antivitamines K avec dose de charge
anémies mégaloblastiques B - Héparinothérapie par voie
B - Elles sont liées en grande partie au intraveineuse
transport de fer de la mère vers le foetus et C - Anti-agrégants plaquettaires
le placenta D - Traitement thrombolytique
C - Elles s’accompagnent en général d’une E - Interruption de la veine cave inférieure
microcytose [278]
D - Elles nécessitent une transfusion B
L’hospitalisation et le décubitus dorsal strict s’imposent avec
sanguine lorsque le taux d’hémoglobine l’héparinothérapie IV, en sachant que celle-ci ne traverse pas la
est inférieur à 8 g/100 ml barrière placentaire contrairement aux antivitamines K, contre-
E - Toutes ces propositions sont exactes indiquées pendant la grossesse ainsi que les thrombolytiques.
L’interruption de la VCI ne se discute qu’en cas d’embolies
[15] récidivantes.
E
Toutes les propositions sont exactes, les besoins en fer sont

86 | P a g e realise par Patoga


Parmi les formations ovariennes kystiques
suivantes, quelle est celle qui est douée du plus
haut potentiel de malignité?
A - Kyste dermoïde
B - Cystadénome séreux
C - Kyste folliculaire
D - Kyste accompagnant la môle hydatiforme
E - Kyste mucoïde
[33]
[60]
B
Parmi ces propositions concernant l’évolution Les kystes fonctionnels (folliculaires) et ceux qui accompagnent
spontanée habituelle des kystes fonctionnels de une môle hydatiforme ne dégénèrent pas. Le kyste dermoïde
l’ovaire, laquelle vous parait la plus dégénère rarement le cystadénome séreux dégénère le p souvent.

constamment exacte [68]


A - Evolution vers un kyste organique
B - Dégénérescence maligne possible La conduite thérapeutique pour un
C - Hypersécrétion hormonale responsable
cystadénome séreux de l’ovaire est:
d’une hyperplasie de l’endomètre
A - Labstention
D - Augmentation de volume considérable
B - Le traitement par progestatifs
avec distension abdominale
C - Lexérèse chirurgicale
E - Régression spontanée
D - La radiothérapie
[33] E - La chimiothérapie
E
Une des caractéristiques fondamentale du kyste fonctionnel (ou [68]
folliculaire) de l’ovaire est sa régression en fin de cycle (visible C
sur 2 échographies à 2 cycles différents). Il ne dégénère jamais et Le cystadénome séreux de l’ovaire est une tumeur organique
est non sécrétant, son volume est modéré. bénigne à contenu liquide, persistante sur 2 examens
échographiques faits sur 2 cycles différents. En raison de son
potentiel dégénératif, l’exérèse chirurgicale est impérative.

[51]
[101]

Chez une femme ménopausée de 55 ans ayant


En cas de tumeur ovarienne solide ou mixte à
une ascite néoplasique en rapport avec un l’échographie, chez une jeune fille, il faut
carcinome ovarien à développement pelvi-
A - Ne rien faire
abdominal, quelle attitude doit-on préconiser B - Opérer d’emblée
en premier:
C - Ponctionner par voie coelioscopique
A - Chirurgie exploratrice D - Refaire l’échographie après les régies
B - Chimiothérapie après scanner suivantes
C - Radiothérapie abdomino-pelvienne E - Faire un test thérapeutique par oestro-
D - Abstention thérapeutique progestatif ou progestatif
E - Ponction et traitement hormonal [101]
B
[51] Une tumeur solide ou mixte est par définition une tumeur
A organique (par opposition aux kystes fonctionnels) et donc
Dans les tumeurs ovariennes, à priori néoplasiques, la chirurgie suspecte. Il est inutile de contrôler par une deuxième
dite “de 1er look est indiquée pour le diagnostic échographie. La ponction est dangereuse car elle peut entraîner
anatomopathologique, le bilan d’extension et la réduction une dissémination de cellules malignes dans la cavité péritonéale
tumorale. le cas échéant. Il s’agit dune indication opératoire formelle pour
diagnostic anatomopathologique.
[60]

87 | P a g e realise par Patoga


[137] [396]

Quel est le symptôme le plus souvent Chez une femme de 50 ans le traitement
révélateur des cancers de l’ovaire? chirurgical d’un cancer limité à un seul ovaire
A - Des métrorragies comprend
B - Des signes de compression rectale A - Une ovariectomie unilatérale
C - Une augmentation du volume de B - Une annexectomie bilatérale
l’abdomen C - Une omentectomie
D - Des signes de compression vésicale D - Une hystérectomie totale
E - Une adénopathie susclaviculaire E - Une lymphadénectomie iliaque bilatérale
[137] [396]
C BC D
L’ovaire étant libre dans la cavité péritonéale, l’augmentation de En l’absence de désir de grossesse potentiel, le traitement du
son volume puis l’ascite, tous deux perceptibles par une cancer de l’ovaire stade I associe l’hystérectomie totale avec
augmentation du volume de l’abdomen, sont en général le ovariectomie bilatérale ainsi que l’omentectomie (fréquence des
symptôme révélateur. micrométastases).

[198] [93]
cc
Parmi les formations ovariennes kystiques Madame X. , âgée de 45 ans, vient
suivantes, quelle est celle qui est douée du plus consulter pour des méno-métrorragies
haut potentiel de malignité. ? capricieuses. La
A - Kyste dermoïde patiente a eu 2 enfants sans incidents.
B - Cystadénome séreux Elle était bien réglée jusqu’à
C - Kyste du corps jaune l’apparition de ses
D - Kyste accompagnant la môle hydatiforme métrorragies. Elle n’a pas maigri.
E - Kyste mucoïde L’examen de l’abdomen le montre un
peu tendu. Le toucher
[198] vaginal trouve dans le cul de sac droit
B
Le cystadénome séreux, et à un moindre degré le kyste mucoïde,
une masse arrondie, séparée de l’utérus
sont susceptibles de dégénérer. Cette dégénérescence est rare par un sillon,
pour le kyste dermoïde.
Les kystes fonctionnels (corps jaune, môle hydatiforme) ne
mobile.
dégénèrent jamais.
Parmi les examens suivants,
lequel(lesquels) demanderez vous pour
asseoir le diagnostic?
[199]
A - Abdomen sans préparation
B - Echotomographie du petit bassin
Dans le bilan du cancer de l’ovaire, le C - Hystérosalpingographie
marqueur le plus approprié est D - Coelioscopie
A - L’alphafoetoprotéine E - Biopsie de la masse sous coelioscopie
B - LHCG bêta [94]
C - L’antigène carcino-embryonnaire
D - Le C 15-3 La patiente, sur les conseils de son
E - Le CA 125 chirurgien, a accepté une laparotomie.
Vous assistez à l’opération. Le
[199]
E chirurgien trouve un gros ovaire droit
Le Ca 125 est retrouvé dans 80 à 85 % des cancers de rovaire sans végétation en surface. Si vous étiez
essentiellement le cystadénocarcinome séreux. à sa place, laquelle(lesquelles) de ces
L’alpha foetoprotéine et HCG sont élevées dans certains
dysembryomes.
attitudes choisiriez-vous?

88 | P a g e realise par Patoga


A - Ponctionner l’ovaire tumoral in situ [97]
B - Faire une biopsie chirurgicale de cet cc
ovaire Madame T..., âgée de 34 ans consulte
C - Enlever l’ovaire en question pour pour l’apparition depuis 2 mois environ
faire une examen histologique d’une pesanteur
extemporané en prenant garde de ne pas pelvienne. A l’interrogatoire, on ne
le rompre retrouve pas la notion d’aménorrhée ou
D - Faire une hystérectomie totale avec de métrorragies
annexectomie d’emblée E - Faire une mais celle d’un amaigrissement de 4 kg
ovariectomie bilatérale en 2 mols. L’examen révèle une
augmentation de
[95] l’abdomen localisée en sous-ombilical.
Le toucher vaginal avec palpation
En admettant que la patiente examinée montre la présence
ait un cancer de l’ovaire au stade III, d’une masse annexielle à droite,
auquel de ces éléments attacheriez-vous irrégulière et non mobile. L’utérus
une importance pronostique? parait de taille normale.
A - Présence dascite libre L’auscultation pulmonaire est normale.
B - Sténose localisée et partielle du grêle
C - Atteinte des coupoles Quel est le diagnostic le plus probable de
diaphragmatiques la maladie?
D - Présence dun gros utérus envahi A - Kyste folliculaire ovarien droit
E - Volume des lésions restant en fin B - Choriocarcinome placentaire
dintervention C - Cancer épithélial ovarien
[96] D - Cancer colique sigmoïdien
E - Cancer de l’endomètre
Lespérance de survie actuelle à 5 ans des [98]
femmes atteintes de cancer de
l’ovaire est actuellement Parmi les examens paracliniques
A - 80 % suivants, vous devez demander:
B - De l’ordre de 75 % A - Lymphographie bipédieuse
C - de l’ordre de 50 % B - Frottis du col utérin
D - De l’ordre de 25 % C - Echographie abdomino pelvienne
E - De 0 % D - Dosage de l’Ag Ca 125
[93] E - U.l.V.
BD
L’échographie dans un premier temps permet de préciser la [99]
nature solide ou liquide de la masse et d’orienter sur sa nature.
La coelioscopie, en cas de confirmation de la nature ovarienne.
[94] Un traitement chirurgical à visée
C curatrice est entrepris dans un premier
Toute tumeur organique de l’ovaire impose son exérèse pour
étude anatomopathologique de l’ensemble de la pièce. temps. On constate une carcinose
péritonéale. Comment classez-vous cette
[95]
E
maladie?
La chirurgie réductrice précède la chimiothérapie et A - Stade I a
radiothérapie. Seul le volume des lésions restant en fin B - Stade I b
dintervention conditionne le pronostic ultérieur (l’ensemble des
C - Stade Il
autres propositions font partie de la description possible d’un
stade 3). Des lésions de plus de 2 cm ne peuvent pas être D - Stade III
stérilisées par la radiothérapie. E - Stade IV
[96]
D [100]
Tous stades confondus, l’espérance de vie globale est de 25 % à
5 ans. Il s’agit d’un cancer de mauvais pronostic

89 | P a g e realise par Patoga


L’examen histologique montre des cellules
indifférenciées de grade III. Devant une
exérèse tumorale incomplète, on décide de
débuter une chimiothérapie qui comporte
du Cisplatinum. Parmi les effets secondaires
suivants, vous attribuez au Cisplatinum
A - Alopécie
B - Surdité
C - Insuffisance rénale
D - Pancytopénie
E - Fibrose pulmonaire
[97]
C
L’utérus est de taille normale (élimine B, E), le sigmoïde est à
gauche et se cancérise plus tard, on est donc orienté vers une
pathologie maligne (élimine A) de l’annexe droite (augmentation
de volume rapide, masse irrégulière et fixée, amaigrissement) et
par argument de fréquence vers un cancer épithélial ovarien.
[98]
BCDE
L’échographie permet de préciser la nature (liquide ou solide).
L’urographie intra-veineuse précise la position des uretères avant
l’intervention chirurgicale et le retentissement éventuel de la
tumeur sur l’appareil urinaire.
Le CA 125 est un marqueur tumoral souvent élevé dans les
tumeurs ovariennes. La lymphographie est inutile car les
métastases ganglionnaires sont tardives et leur présence ne
modifie pas la conduite thérapeutique.
Le frottis du col est conseillé bien que l’hystérectomie totale soit
faite si elle est possible.
[99]
D
Le stade III est défini par l’atteinte intra-péritonéale extra-
pelvienne en l’absence de métastase extra-abdominale clinique.
[100]
BCD
La toxicité rénale de ce produit nécessite une diurèse provoquée
> ou égale à 3 1/24 h. Lors de son administration, cette toxicité
est cumulative (liée à la dose totale).
Lototoxicité porte sur les hautes fréquences, la plupart du temps
se réduit à des bourdonnements d’oreilles.
La pancytopénie est plus rare (myélodépression).

90 | P a g e realise par Patoga


sont les éléments qu’il faudra faire intervenir
dans la décision obstétricale (choix du moment
du mode d’accouchement)?
A - Parité
B - Echographie
C - Rythme cardiaque foetal
[123] D - Equilibre diabétique
E - Notion d’utérus cicatriciel
Laction hypoglycémiante des sulfamides
[370]
antidiabétiques peut être ABCE
potentialisée par lun des médicaments suivants, La parité intervient dans le choix du mode d’accouchement
lequel (ATCD de césarienne, voie basse, poids des enfants à la
naissance). L’échographie renseigne sur la biométrie
A - Tétracycline (macrosomie) et le bien-être foetal (score de Magnin).
B - Pénicilline G L’enregistrement du RCF dépiste une souffrance foetale
éventuelle. La notion d’utérus cicatriciel intervient dans la
C - Noramidopyrine décision de césarienne.
D - Antivitamines K
E - Hormones thyroïdiennes
[123]
D
Les antivitamines K inhibent le catabolisme hépatique des
sulfamides hypoglycémiants.
Les hormones thyroïdiennes sont hyperglycémiantes.
Les autres produits n’interagissent pas.

[305]

Une jeune femme désire une grossesse et elle


est atteinte d’un diabète insulinodépendant
depuis lenfance. Parmi les propositions
suivantes, quelle est celle qui est fausse ?
A - Grossesse à éviter en cas de rétinopathie
proliférante
B - Education à lautosurveillance glycémique
si celle-ci n’est pas effectuée
C - L’hyperglycémie au moment de la
conception na pas de signification péjorative
D - Il peut être utile de conseiller le port dune
pompe à insuline pendant la grossesse
E - L’équilibre pourra être surveillé par
l’hémoglobine glycosylée pendant la grossesse
[305]
C
L’hyperglycémie au moment de la conception est accusée
d’augmenter les malformations congénitales. La grossesse chez
la diabétique doit donc être programmée afin d’équilibrer
parfaitement le diabète au moment de la conception

[370]

Au cours du 3ème trimestre de la grossesse


chez une patiente diabétique insulinée, quels

91 | P a g e realise par Patoga


la grossesse car susceptibles d’un passage transplacentaire. Le
vaccin antigrippal est inactivé et celui de l’hépatite B est un
vaccin antigénique donc peuvent être prescrits

[95]

Chez une femme enceinte dont la sérologie de


la toxoplasmose est négative, vous devez
conseiller de:
A - Faire une sérologie de la toxoplasmose
[6]
une fois par mois jusqu’à l’accouchement
B - Bien cuire la viande
Une femme enceinte au terme de 2 mois a eu
C - Bien cuire les poissons
un contact avec un enfant. Il apparaît chez
D - Bien laver les fruits et les légumes
celui-ci une éruption rubéoliforme 4 jours plus
E - Eviter les chats
tard Le sérodiagnostic est pratiqué deux jours
après l’apparition de l’éruption de le nfant. [95]
ABDE
Le titre est de 1/60. Quelle est votre
Le cycle du parasite toxoplasme passe par le chat, ses
interprétation ? excréments (susceptibles de contaminer fruits et légumes) puis le
A - C’est une immunité ancienne, vous muscle des herbivores (boeuf et porc) ; les poissons ne sont pas
concernés, Il est conseillé de pratiquer mensuellement un
rassurez la patiente B - Vous demandez un contrôle sérologique jusqu’à l’accouchement.
contrôle sérologique à 15 jours d’intervalle C -
Vous demandez un fractionnement avec 107]
recherche d’lgM D - Vous estimez nécessaire
de faire pratiquer une injection de Quels sont les virus dans la liste ci-dessous qui
gammaglobulines spécifiques ont un pouvoir tératogène reconnu?
E - Vous concluez à une rubéole de primo A - Poliovirus
infection et demandez un avortement B - Virus de la rubéole
C - Virus de la rage
[6]
A D - Virus de l’hépatite A
La durée d’incubation minimale de la rubéole est de 14 jours. Le E - Virus des inclusions cytomégaliques
dosage fait ici au 6è jour du contact permet donc de conclure à
une immunité ancienne et de rassurer la patiente (seuil de
[107]
positivité = 1/20). B
Les malformations foetales congénitales d’origine virale
[39] (tératogénicité) sont dues au virus de la rubéole (cataracte,
microcéphalie, malformations cardiaques, surdité) et au
cytomégalovirus (hydrocéphalie, microcéphalie, encéphalie,
Parmi les 5 vaccins suivants, citez celui(ceux) cécité, mort in utéro).
Le virus de la polio n’entraîne pas de malformation mais peut
que Ion peut prescrire sans arrière pensée être transmis en fin de grossesse.
Le virus de l’hépatite A peut être tenu responsable de mort in
pendant la grossesse utéro mais pas de malformations.
A - BCG
B - Vaccin antipolyomyélitique buvable
C - Vaccin antirubéolique
D - Vaccin antigrippal [128]
E - Vaccin antihépatite B
Une femme enceinte de 8 semaines reste au
[39] contact 3 jours (J O J 3) auprès dun enfant
DE
Les vaccins vivants même atténués sont contre-indiqués pendant
atteint dune éruption rubéolique. On ignore si

92 | P a g e realise par Patoga


elle est immunisée Un séro-diagnostic de B - Syphilis
rubéole est réalisé au jour J 7, le laboratoire C - Rubéole
retrouve un taux danticorps en inhibition de D - Cytomégalovirus
Ihémaggiutination positive au 1/128 E - Hépatite épidémique de type A
A - Il sagit dune immunité acquise
[189]
antérieurement ABCD
B - Il sagit dune immunité dapparition récente La listériose peut provoquer chez le nouveau-né une méningite,
hépatite ou septicémie.
C - li sagit d’un résultat ininterprétable
La syphilis congénitale associe des lésions cutanéo-muqueuses,
D - Ce résultat sera interprétable seulement une hépatosplénomégalie et
avec la comparaison avec un examen de ascite.
La rubéole est responsable de cataracte, microcéphalie,
contrôle réalisé 15 jours au plus tard malformation cardiaque et surdité.
E - Il faut réaliser l’injection de gamma- Le cytomégalovirus dorme une hydrocéphalie ou microcéphalie,
globulines spécifiques anti-rubéolique à la encéphalie et surdité.
L’hépatite A ne donne pas d’embryofoetopathie
mère
[217]
[128]
A Madame R. est enceinte pour la deuxième fois.
L’incubation de la rubéole est de 14 jours minimum, le
sérodiagnostic se positive le jour de l’éruption. La première grossesse s’est déroulée
Un taux de 1/128ème au 7ème jour signe donc une immunisation normalement. Vous avez noté sur son dossier:
ancienne son groupe sanguin ORh+, sérologie rubéole
[157] 1/20, sérologie toxoplasmose négative. Vous
devez obligatoirement prescrire pour la
Parmi les 5 infections ci-dessous, indiquer déclaration de sa deuxième grossesse
celle(s) qui fait (font) courir un A - Sérologie rubéole
danger pour la grossesse ou le foetus B - Sérologie toxoplasmose
A - Herpès génital C - Sérologie syphilis
B - Cytomégalovirus D - Agglutinines irrégulières
C - Toxoplasmose E - Sucre et albumine dans les urines
D - Virus de l’hépatite B [217]
E – Listeria BCE
La sérologie de la rubéole étant positive lors de la 1ère grossesse
[157] il n’est pas nécessaire de la redemander.
ABCDE Une recherche d’agglutinines irrégulières est recommandée pour
L’herpès génital peut être responsable d’encéphalite herpétique rechercher une immunisation dans les autres groupes (E,E, KelI)
chez le nouveau-né mais non obligatoire pour la déclaration puisque la patiente est
(contamination le plus souvent au moment de la naissance) rhésus positif.
- le cytomégalovirus est responsable de mort foetale in utéro ou
de malformations céphaliques [227]
- la toxoplasmose est responsable de mort in utéro et d’atteinte
oculaire ou neurologique
- la listériose est responsable de mort in utéro, de méningite, Au cours d’une toxoplasmose acquise chez une
hépatite ou septicémie néonatale. femme enceinte non
Enfin le virus de l’hépatite B ne donne pas de malformation mais
peut provoquer une mort
immunisée
foetale in utéro ou une hépatite néonatale (rare) et un A - Le plus grand risque de contamination
accouchement prématuré foetale se rencontre au cours du dernier
trimestre de la grossesse
[189]
B - La prescription de Spiramycine
(Rovamycine®) diminue le risque de
Parmi les infections suivantes, laquelle
contamination foetale
(lesquelles) est (sont) susceptible(s) de donner
C - C’est au cours du premier trimestre de la
une embryo-foetopathie:
grossesse que le foetus peut contracter la forme
A - Listériose
93 | P a g e realise par Patoga
grave (méningo-encéphalomyélite) de la vous permettront d’affirmer que le nouveau-né
maladie de cette femme nest pas contaminé?
D - Les immunoglobulines lgM A - Examen clinique initial normal
antitoxoplasmiques de la mère passent B - Absence dlgM spécifiques à la sérologie
habituellement la barrière placentaire néo-natale
E - Au cours du dernier trimestre de la C - Négativation de la sérologie chez l’enfant
grossesse le foetus peut être atteint de dans les premiers mois
toxoplasmose congénitale infraclinique dans D - Fond d’oeil et radiographie du crâne
près de 50% des cas normaux
E - Traitement maternel par la spiramycine
[227]
ABCE pendant les trois derniers mois de la grossesse
La toxoplasmose est plus fréquemment transmise au troisième
trimestre (50 %) mais plus grave lors du premier trimestre [244]
(méningo-encéphalomyélite)
Le traitement diminue le risque de contamination foetale et
améliore le pronostic foetal. Seules les lgG maternelles passent Une femme enceinte au terme de deux mois a
la barrière placentaire. Les IGM spécifiques foetales eu un contact avec un enfant. Il apparaît chez
n’apparaissent qu’après 20 SA et sont donc spécifiques de la
contamination foetale (intérêt de la ponction in utéro de sang
celui-ci une éruption rubéoliforme quatre jours
foetal au cordon). plus tard. Le sérodiagnostic maternel est
pratiqué deux jours après l’apparition de
l’éruption de l’enfant. Le titre est de 1/80. Que
[231] faites-vous?
A - C’est une immunité ancienne, vous
Madame L. ,3ème geste, 3ème pare, est rassurez la patiente
enceinte de 38 semaines. Elle vous appelle car B - Vous demandez un contrôle sérologique à
elle a une température à 390 évoquant un 15 jours d’intervalle
syndrome grippal. L’examen clinique et C - Vous demandez un fractionnement avec
obstétrical est normal. Quelle conduite recherche d’lgM
immédiate proposez-vous? D - Vous estimez nécessaire de pratiquer une
A - Vous prescrivez du paracétamol et vous injection de gammaglobulines spécifiques
surveillez l’évolution E - Vous concluez à une rubéole de primo-
B - Vous demandez un examen infection et demandez un avortement
cytobactériologique des urines
C - Vous demandez un Paul et Bunnell 244]
A
D - Vous demandez une hémoculture Un titre, même faible (>1/20 ou 25 UJ/ml ) affirme l’immunité
E - Vous prescrivez de l’Ampicilline 3 g/jour ancienne.
Les immunoglobulines apparaissent en effet 14 jours après le
[231] contage en même temps que les signes cliniques éventuels.
BDE
Tout syndrome grippal fébrile en cours de grossesse doit faire
robjet de prélèvements bactériologiques urinaires (l’infection
urinaire est souvent asymptomatique et souvent fébrile) et d’une
[259]
hémoculture qui est le prélèvement le plus sensible pour la
recherche de listériose. Une antibiothérapie active sur les listéria Madame R.. , 22 ans, vous consulte pour une
doit alors être entreprise dans l’attente des résultats.
lésion vulvaire douloureuse.
Vous constatez des vésicules en bouquet sur la
[253] !!!!!!!!!! grande lèvre, certaines étant
rompues. Il existe des adénopathies inguinales
Vous avez la certitude dune séro-conversion homolatérales sensibles. Elle a
pour la toxoplasmose au 7ème mois de 38°5. Quel(s) diagnostic(s) devez-vous
grossesse de Madame X. - - Quel(s) élément(s) soulever?

94 | P a g e realise par Patoga


A - Une syphilis [269]
E
B - Des condylomes vulvaires La présence dAg HB5 et HBe chez la mère témoigne d’une
C - Un herpès génital infection en cours à haut risque contagieux. La transmission se
fait en particulier au moment de l’accouchement et des 1ères
D - Un cancer
semaines et la prévention se fait par l’injection de gamma-
E - Une mycose vulvaire globulines Anti HB5 et de la 1ère dose vaccinale.

[259]
[271]
AC
La présence de vésicules en bouquet évoque en tout premier lieu
un herpès génital mais la fièvre et les adénopathies Un syndrome nommé “toxic shock syndrome”
homolatérales sensibles, moins typiques de ce diagnostic,
doivent faire rechercher systématiquement une syphilis associée,
est observé chez la femme après port de
la contamination pouvant être multiple ou concomitante sur ce tampons vaginaux qui favorisent la pullulation
terrain ‘à risque”. d’une espèce bactérienne et la sécrétion de ses
toxines. Parmi les espèces bactériennes
[266]
suivantes, laquelle est responsable?
A - Escherichia coli
Madame Z. 39 ans, vous consulte pour un petit
B - Shigella dysenteriae
bouton à la vulve apparu depuis 8 jours. A
C - Staphylococcus aureus
l’examen, on retrouve une ulcération de 1 cm
D - Staphylococcus albus
de diamètre, recouverte d’une sérosité, à peine
E - Streptococcus du groupe B
indurée, la palpation est indolore. Il existe
quelques ganglions perçus indolores au [271]
triangle de scarpa. Quel(s) diagnostic(s) C
Sans commentaire
soulevez vous?
A - Un herpès génital [276]
B - Un condylome
C - Une syphilis Chez une femme enceinte et non prémunie
D - Une donovanose contre la toxoplasmose indiquer le rythme de
E - Un cancer de la vulve surveillance sérologique toxoplasmique dans le
[266]
cadre de la prévention de la toxoplasmose
ACE congénitale.
Les réponses A, C, D, E sont compatibles avec une ulcération A - Surveillance hebdomadaire
vulvaire néanmoins l’herpès est souvent multifocal douloureux
et non induré, mais doit être évoqué par argument de fréquence B - Surveillance inutile
et le cancer de la vulve apparaît chez une femme plus âgée C - Surveillance trimestrielle
(moins de 60 ans), mais doit être évoqué en raison de sa gravité.
D - Sérologie à l’accouchement
Le condylome n’est pas ulcéré et la donovanose est une
ulcération chronique large à fond granuleux, sans adénopathies, E - Surveillance mensuelle
chez une femme d’origine tropicale et est exceptionnelle en
FranGe [276]
E
Le risque foetal en cas d’infection toxoplasmique pendant la
[269] grossesse est présent toute la durée de celle-ci bien que le risque
soit plus faible (mais les conséquences plus graves) au 1er
trimestre. La surveillance est donc classiquement mensuelle ainsi
Quel traitement préventif préconisez-vous à un qu’à l’accouchement par prélèvement au cordon.
nouveau-né de mère Ag HBs et Ag HBe
positifs? [292]
A - Aucun traitement
B - Immunoglobulines polyvalentes Une femme enceinte de deux mois présente un
C - Vaccination seule contage rubéolique le 5 mai. Le 8 mai, la
D - Immunoglobulines spécifiques seules sérologie de la rubéole demandée en urgence
E - Séro-vaccination (dosage de lgG) revient positive à i/i 28. lI faut
théoriquement

95 | P a g e realise par Patoga


A - Proposer une interruption de grossesse [312]
B - Faire une ponction de cordon à 20
semaines d’aménorrhée Chez une femme enceinte, la présence dun
C - Rassurer la patiente : son enfant ne risque taux sérique élevé danticorps antitoxoplasme
rien de classe lgM prédominante:
D - Faire durgence des gamma-globulines A - Na aucune valeur diagnostique
spécifiques B - Est le reflet dune réponse humorale de
E - Refaire dans 3 semaines un dosage des lgG type primaire
associé à un dosage des lgM C - Protège le foetus de latteinte du
toxoplasme
[292]
C D - Est un signe de réinfection toxoplasmique
Les immunoglobulines apparaissent au 14ème jour après le de la mère
contage (virémie). Une sérologie positive au 3ème jour témoigne
E - Induit une immunité contre la rubéole
d’une immunité ancienne.
[312]
[300] B
Laugmentation des lgM correspond à une primo-infection
toxoplasmique, elles peuvent néanmoins persister à un taux plus
La grossesse contre-indique faible des mois après l’infection mais la classe lgG est alors
A - Les injections d’immunoglobulines prédominante. De même lors de la réinfestation seules les lgG
humaines s’élèvent.

B - La vaccination antirabique
[319]
C - La vaccination antigrippale
D - La vaccination antirubéolique
Quelle est la pathologie maternelle à
E - La vaccination antipoliomyélitique par
rechercher en cas de risque de surdité
voie parentérale
néonatale?
[300] A - Ascendant atteint doto-spongiose
D B - Contage rubéolique pendant la gestation
Les vaccinations à virus vivant atténué sont contre-indiquées
pendant la grossesse mais le vaccin antigrippal est réputé sans C - Mère travaillant en milieu bruyant pendant
danger. En aucun cas une vaccination faite en début de grossesse la grossesse
n’est une indication à un avortement thérapeutique.
D - Tabagisme
E - Contage de toxoplasmose pendant la
gestation
[319]
[302] B
En cas de primo-infection rubéolique entre 12 et 16 SA 35 % des
enfants sont atteints de surdité congénitale.
Parmi les propositions thérapeutiques
suivantes, citer celle(s) qui doit (doivent) être [322]
effectuée(s) à la naissance chez le nouveau-né
de mère antigène HBs positif: Lherpès génital maternel est dangereux pour le
A - Gammaglobulines non spécifiques foetus. Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s)
B - Gammaglobulines spécifiques du virus B exacte(s)
C - Vaccin seul A - HSV1 est moins dangereux quHSV2
D - Séro-vaccination B - Il peut être responsable d’encéphalite
E - Vidarabine à petites doses néonatale
C - L’infection maternelle est surveillée par
[302]
D
une variation des lgM spécifiques
Voir question [269]. D - L’infection maternelle est surveillée par
une variation des lgG spécifiques

96 | P a g e realise par Patoga


E - Le traitement par l’Acyclovir est contre- trimestre de la grossesse, qui se plaint de fièvre
indiqué chez l’enfant avant l’âge de un an apparemment isolée à 40°C avec frissons,
[322] quels sont les deux diagnostics à évoquer en
B
HSV1 est majoritairement buccal et non génital (10 %). La priorité?
surveillance se fait classiquement par culture des prélèvements A - Listériose
cervico-vaginaux vulvaires hebdomadaires à partir de la 34ème
B - Pneumonie atypique
SA. LAcyclovir peut être utilisé chez la mère en fin de grossesse
et chez l’enfant contaminé C - Grippe
D - Infection des voies urinaires
[323] E - Infection par le cytomégalovirus
[349]
La rubéole congénitale
AE
A - Atteint les voies biliaires Listériose et infection à CMV sont à évoquer en priorité, non
B - Est responsable d’une infiltration pour leur fréquence mais pour leur gravité sur le foetus (mort in
utéro). L’infection des voies urinaires sera recherchée
monocytaire du cordon à la naissance systématiquement mais est rarement asymptomatique à ce degré.
C - Est responsable d’une cataracte
D - Peut entraîner une phocomélie
E - Est une des causes principales de fentes [351]
labio-palatines
Madame D. est enceinte de 8 semaines, elle
[323]
C garde pour la première fois un enfant de 2 ans
A - Il existe une hépatite avec ictère sans atteinte des voies chez qui apparait ce jour une éruption qui
biliaires.
évoque pour vous une rubéole certaine.
D - L’altération des os longs (bandes claires métaphysaires) ne
provoque pas de phocomélie Madame D. ignore son immunité rubéolique et
vous lui faite un prélèvement sanguin
[331] immédiat pour connaître son immunité.
Lorsqu’elle vous apporte le résultat du
Une femme enceinte de six semaines vient laboratoire, elle est très inquiète car le taux
consulter avec les résultats des examens d’lgG est à 1/1 280. Que lui dites-vous?
sérologiques de la toxoplasmose suivants: lgG A - Il s’agit d’une rubéole, comme vous êtes
1000 UI. Test de Remington: négatif. Le enceinte de 8 semaines, il faut avorter, en
médecin doit: raison du risque de malformation foetale
A - Faire avorter sa patiente B - Il faut faire un deuxième prélèvement dans
B - La rassurer puisqu’elle est immunisée 15 jours, si le taux augmente de 2 dilutions
C - Ne rien faire avant les résultats d’un cela voudra dire qu’il y a rubéole et qu’il faut
nouvel examen sérologique de contrôle avorter
D - Traiter avec de la Rovamycine® C - Il faut faire un deuxième prélèvement pour
E - Traiter avec de la Rovamycine et de la doser les lgG et les IGM si les lgG sont seules
Pyriméthamine (Fansidar®) élevées, il s’agit d’une immunité ancienne,
[331] aucune crainte
B D - Le prélèvement ayant été fait le jour de
Un taux de 1000 Ul/mI d’lgG est élevé et on ne peut se contenter
l’apparition de l’éruption chez l’enfant, il
de rabsence d’lgM pour conclure à une infection ancienne, seul
un deuxième dosage montrant la stagnation des taux permet de s’agit d’une immunité ancienne avec taux
rassurer la patiente. d’anticorps élevés
E - Il faut à 20 semaines de grossesse faire un
prélèvement sanguin au cordon sous
[349]
échographie pour savoir si l’enfant a fait ou
non une rubéole
Chez une femme enceinte, au troisième

97 | P a g e realise par Patoga


[351] E - Le risque est identique tout au long de la
D
Sans commentaire grossesse
[374]
[363] D
Un accouchement prématuré fébrile avec Le risque de contamination est de < 20 % en début de grossesse
tableau pseudo-grippal doit faire suspecter contre 70 % en fin de grossesse. En revanche, la gravité de
l’infection est beaucoup plus élevée en début de grossesse
avant tout une des maladies suivantes. (maximum entre 10 et 17 semaines d’aménorrhée) où l’on trouve
Laquelle? les formes léthales et les atteintes pluriviscérales.
A - La toxoplasmose
Il faut faire la differance entre le risque de contamination et la
B - La rubéole gravité de l’infection
C - La listériose
D - L’herpès [381]
E - La mononucléose infectieuse En cas de séroconversion toxoplasmique au
cours dune grossesse
[363] A - Le foetus est toujours contaminé
C
La listériose, maladie bénigne en dehors de la grossesse, se B - Le foetus a plus de risque d’être contaminé
manifeste par un tableau pseudogrippal fébrile qui peut entraîner si l’infection a lieu en début de grossesse
une mort in utéro ou un travail prématuré. Toute fièvre en cours
de grossesse impose donc la recherche dune listériose et
C - Le foetus peut posséder des anticorps
fantibiothérapie adaptée antitoxoplasmatiques de classe lgG
D - Le titre des anticorps antitoxoplasmatiques
[371] du foetus est toujours supérieur à celui de la
Les examens suivants du sang du cordon mère
peuvent orienter vers une E - Le foetus possède toujours des anticorps
toxoplasmose congénitale: antitoxoplasmatiques de classe lgM
A - Hémogramme
B - Dosage LDH [381]
C
C - Dosage gamma GT La contamination foetale est d’autant plus fréquente et d’autant
D - Dosage de la biliru bine moins grave qu’elle a lieu tard dans la grossesse. Le foetus
possède les anticorps transmis par la mère (lgG) et parfois des
E - Dosage des lgM non spécifiques
anticorps spécifiques (lgM) dont l’absence ne permet pas
d’éliminer l’infection foetale.
[371]
ABCE
Les signes biologiques indirects de l’infection toxoplasmique [387]
foetale sont réosinophilie, la thrombopénie, l’augmentation des
lgM globales, des gamma GT et des LDH. La présence d’lgM
Une femme enceinte au terme de 34 semaines
spécifiques et risolement des parasites par inoculation à la souris est hospitalisée en urgence, pour une fièvre à
lorsqu’ils sont négatifs n’éliminent pas la possibilité d’infection. 40 degrés. Elle accouche 3 heures plus tard
d’un enfant de 2,100 g en état de souffrance
aigué. Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous?
A - Toxoplasmose aiguè
[374] B - Tuberculose
Quelle est la période de la grossesse où le C - Syphilis
risque de contamination foetale est le plus D - Listériose aiguê
élevé en cas de primo-infection E – Herpès
toxoplasmique?
A - Le premier mois [387]
D
B - Les trois premiers mois
[30]
C - Du 4ème au 6ème mois
cc
D - Les trois derniers mois Une jeune femme, à la 30ème semaine de
grossesse, développe un état infectieux

98 | P a g e realise par Patoga


d’allure D - Discospondylite
grippale comportant fièvre à 39°, E - Pleuro-pneumopathie
frissons, myalgies. L’examen clinique [34]
montre une
tuméfaction modérée des ganglions Quel(s) examen(s) faut-il mettre en oeuvre
cervicaux La vitalité foetale ne semble pour assurer rapidement le
pas compromise. diagnostic chez cette jeune femme?
compte tenu du terrain, vous suspectez A - Prélèvement de gorge
une infection à listeria monocytogènes. B - Hémogramme
C - Ponction lombaire
Parmi les propositions suivantes,
D - Sérologie spécifique
laquelle (lesquelles) peut (peuvent)
E - Hémocultures
s’appliquer à ce germe?
[35]
A - Bacille anaérobie strict
B - Bacille à gram positif
C - Sporulé Quelle(s) peut (peuvent) être la (les)
D - Immobile conséquence(s) de la listériose
E - Peu résistant dans le milieu maternofoetale non traitée chez cette jeune
extérieur femme?
[31] A - Accouchement prématuré
B - Malformations cardiaques
Quelle(s) caractéristique(s) C - Risque de stérilité ultérieure
épidémiologique(s) peut (peuvent) D - Septicémie néonatale
s’appliquer à la listériose? E - Malformations oculaires
A - Contamination digestive [36]
B - Maladie sexuellement transmise
C - Transmission par un arthropode Quelle attitude thérapeutique vous paraît la
vecteur plus appropriée au cas de cette jeune
D - Germe hydrotellurique femme?
E - Réservoir strictement humain A - Spiramycine pendant 3 semaines
[32]
B - Gentamicine jusqu’à l’accouchement
C - Ampicilline pendant 3 semaines
Parmi les agents suivants, lequel
(lesquels) pourrai(en)t être D - Ampicilline jusqu’à l’accouchement
responsable(s) d’un tableau identique E - Acide nalidixique jusqu’à
chez cette jeune femme? l’accouchement
A - Streptocoque B [37]
B - Yersinia entérocolitica
C - Eschérichia coli Quelle est la meilleure prophylaxie de la
D - Toxoplasma gondii listériose néonatale?
E - Tréponèma pallidum A - Prélèvement vaginal lors de chaque
visite prénatale
[33] B - Surveillance régulière de la sérologie
C - Hémocultures systématiques à chaque
Chez la femme enceinte, quelle(s) autres épisode fébrile maternel
traduction(s) clinique(s) peut D - Prélèvement de gorge systématique à
(peuvent) avoir la listériose? chaque épisode fébrile maternel
A - Abcès gynécologiques E - Vaccination sous contraceptifs de toute
B - Latence totale femme séronégative
C - Méningite purulente

99 | P a g e realise par Patoga


[30] Monocytogènes.
B
La listéria monocytogène est un bacille gram positif non capsulé,
non sporulé mais pourvu de cils périphériques qui le rendent
mobile. C’est un germe résistant que l’on trouve dans le milieu
Cutre la grossesse, d’autres terrains
extérieur (réservoir tellurique). peuvent favoriser la pathogénicité de ce
[31] germe relativement rare ; ainsi vous
AD
Ce germe est ubiquitaire (réservoir tellurique) et donc retenez:
susceptible de contaminer les aliments et l’eau par opposition A - Enfance
aux germes transmis par un vecteur ou par rapports sexuels.
[32] B - Adulte jeune
D C - Cirrhose éthylique
Il faut penser systématiquement à la toxoplasmose, souvent
asymptomatique mais parfois responsable dadénopathies D - Cancer digestif
cervicales et de syndrome grippal grave par le risque de E - Asthme
transmission foetale. Les autres germes sont spécifiques d’une
localisation infectieuse particulière qui prédomine par rapport au
syndrome grippal. [75]
[33]
BCE Au cours de cette méningite, quelle est
La listériose est parfois totalement latente et explique certaines
morts foetales in utéro (prélèvements bactériologiques
l’anomalie la plus évocatrice de
placentaires systématiques). Elle peut provoquer une méningite l’examen cytochimique du LCR?
purulente (fréquemment à liquide clair). Il existe des formes A - Hyper-albuminorachie avec
pleuropulmonaires pseudotyphoïdiennes chez des patients
immunodéprimés dont les femmes enceintes font partie. hypercytose lymphocytaire pure
[34] B - Hypoglycorachie avec hypercytose
E
Les hémocultures retrouvent le plus souvent le germe en période lymphocytaire pure
fébrile. La sérologie donne des résultats inconstants et trop C - Glycorachie normale ou abaissée et
tardifs. La ponction lombaire ne se discute qu’en cas de signes
méningés, ce qui n’est pas le cas. L’hémogramme est non hypercytose panachée (présence de
spécifique et le prélèvement de gorge exceptionnellement positif polynucléaires et de lymphocytes en
(contamination digestive).
[35] quantité à peu près égale)
AD D - Hyperchlorurachie avec
Le foetus contaminé risque une septicémie responsable de mort
in utéro, accouchement prématuré, ou avortement selon le terme hypercytose lymphocytaire pure
et des localisations méningées ou hépatiques responsables de E - Hypoglycorachie avec hypercytose à
lourdes séquelles. Les malformations oculaires sont dues
particulièrement à la toxoplasmose et les malformations polynucléaires
cardiaques évoquent la rubéole. Des avortements successifs ont [76]
été attribués dans quelques observations à la listériose sans que
l’on puisse parler de stérilité.
[36] Quelle(s) est (sont) la (les) possibilité(s)
C
La listéria est sensible à l’ampicilline, aux céphalosporines et à prévisible(s) dévolution de la
la gentamicine. Le trait grossesse?
classique se fait par 3 à 6 g/24 heures d’ampicilline pendant 3
semaines. A - Accouchement à terme dun enfant
[37] normal
C
Seule la pratique systématique d’hémocultures a chaque épisode B - Accouchement à terme dun enfant
maternel permet de dépister et guérir une listériose maternelle. Il porteur dune cardiopathie
n’existe pas de vaccin (contrairement à la rubéole) et les autres
examens sont très peu sensibles. C - Accouchement proche du terme dun
[74] enfant porteur dune listériose néonatale
cc D - Avortement au cours de l’évolution
Cette femme de 32 ans, enceinte de 3 de la méningite
mois, est hospitalisée pour un syndrome E - Aucune des manifestations
méningé précédentes
modérément fébrile, un état sub- [77]
comateux et une paralysie oculomotrice.
La ponction lombaire Quel traitement proposez-vous chez
montre un liquide opalescent dont cette patiente?
l’examen bactériologique révèlera la A - Ampicilline
présence de Listéria B - Chloramphénicol

100 | P a g e realise par Patoga


C - Céphalosporine, type Cefotaxime® Quel est le diagnostic le plus probable?
D - Erythromycine A - Cholestase gravidique
E - Tétracycline B - Hépatite virale
[78] C - Hépatite listérienne
D - Hépatite carentielle
Quelle(s) est (sont) la(les) autre(s) E - Péri hépatite à chlamydia
localisation(s) fréquente(s) de ce germe? [89]
A - Hépatiques
B - Pleuro-pulmonaires Quel(s) examen(s) biologique(s) allez-
C - Rénales vous demander?
D - Infection placentaire A - Transaminases
E - Aucune d’entre elles B - Phosphatases alcalines
[74] C - Bilirubine
CD
Toutes les situations d’immunodépression cellulaire favorisent le D - Cholestérol
développement de ce germe ubiquitaire qui devient alors E - Electrophorèse des protides
virulent.
[75] sanguins
C
Malgré sa nature bacillaire, la listéria peut donner des méningites
à liquide clair lymphocytaires mais le tableau d’hypercytose [90]
panachée est le plus fréquemment retrouvé.

[76]
Le(s) risque(s) encouru(s) par ce foetus
AD est(sont)
La listériose est grave pour le foetus responsable d’avortement et A - Prématurité
de septicémie foetale en l’absence de traitement précoce adapté.
Elle n’est pas responsable de malformation foetale (cardiopathie) B - Hypotrophie
et l’absence d’avortement signifie que le foetus est indemne C - Mort in utéro
lorsque le traitement est adapté.
D - Malformation cardiaque
[77]
A E - Hépatite chronique
Le traitement classique est l’ampicilline 3 à 6 g/24 h pendant 3 [91]
semaines. Les aminosides et céphalosporines peuvent également
être utilisées.
[78] Le signe de gravité de cet ictère gravidique
BD est:
Les atteintes classiques sont l’infection placentaire à rechercher
systématiquement par prélèvement bactério-placentaire en cas de A - Prurit
mort foetale in utéro ou souffrance foetale inexpliquée, lors de la B - Hypercholestérolémie à 4 g/l
délivrance. Chez la mère elle, peut réaliser un tableau
C - Pouls à 55
pseudogrippal, pseudotyphoïdien.
D - Taux prothrombine à 50 %
[88] E - Présence dacétone + au Labstix
cc [92]
Madame A. présente à 37 semaines un
ictère cutanéo-muqueux net avec prurit En plus des règles hygiéno-diététiques que
modéré. prescrivez-vous systématiquement
L’ictère s’est installé progressivement ?
avec un syndrome pseudo-grippal et des A - Cholestéramine (Questran®)
vomissements. La température est à B - Bétamimétiques
37,6°. Sur le plan obstétrical, la H.U. est C - Ampicilline
à 32 cm et le D - Héparine
foetus bouge bien. Le col n’est pas E - Aucune des propositions ci-dessus
modifié. La T.A. est à 125/70. Au
Labstix : albumine-, [88]
B
glycosurie -, acétone +, nitrite -. Il s’agit en l’absence de signes infectieux du tableau classique de
la cholestase gravidique. Dans ce contexte pseudogrippal, c’est

101 | P a g e realise par Patoga


l’hépatite virale qui est évoquée en premier lieu. [44]
[89]
ABC
Le bilan hépatique recherche une cytolyse (transaminases) et Une aménorrhée secondaire peut être due à:
apprécie le degré de la cholestase
A - Un traitement par Dogmatil®
(phosphatases alcalines, bilirubine).
[90] B - Une hyperprolactinémie
CE C - Une hyperandrogénie
La prématurité est définie par l’accouchement avant 37 S.A.
donc est ici exclue, de même pour les malformations et
D - Un hypopituitarisme
rhypotrophie. L’atteinte foetale peut entraîner une hépatite E - Un syndrome de Turner
chronique ou la mort foetale in utéro (rare). On pratiquera une
séroprophylaxie systématique à la naissance. [44]
[91] ABCD
D Le syndrome de Turner (caryotype 45, X0) est responsable d’une
La gravité essentielle est liée à l’insuffisance hépatique avec aménorrhée primaire. L’hypopituitarisme peut être secondaire,
baisse des facteurs de coagulation, ex : syndrome de Sheehan, tumeur hypophysaire.
augmentant le risque maternel et obstétrical (hémorragie de la
délivrance). [49]
[92]
A
Le prurit peut être combattu par le Questran® après échec des Une aménorrhée primaire, après 18 ans,
antihistamiques car il est théoriquement non absorbé. avec taille normale et caractères sexuels
normaux peut être due à
A - Une dysgénésie gonadique
B - Une malformation utéro-vaginale
C - Un impubérisme
D - Une ménopause précoce
E - Une cause iatrogène
[49]
[20] B
En l’absence d’anomalies des caractères sexuels secondaires
impliquant un fonctionnement hypothalamo-hypophyso-ovarien
Les propositions suivantes sont fausses, sauf satisfaisant, une aménorrhée primaire est en rapport avec une
une Le bilan d’une aménorrhée secondaire malformation utéro-vaginale.
chez une femme de 35 ans montre une selle
turcique normale, un taux élevé de FSH et
de LH plasmatiques, un taux normal de
prolactine et de testostérone, un test de
grossesse négatif, un taux très bas de [63]
progestérone, un examen gynécologique
normal. Le diagnostic s’oriente vers: Une jeune fille de 13 ans dont les seins sont
A - Une dysgénésie gonadique développés, consulte pour
B - Une syndrome de Stem et Leventhal absence de régles Il sagit
C - Une tumeur hypophysaire vraisemblablement:
D - Une ménopause précose A - Dune aménorrhée primaire
E - Une aménorrhée psychogène B - D’un retard pubertaire
hypogonatrophique
[20] C - D’un retard pubertaire
D
L’augmentation de FSH et LH signe l’origine basse de hypergonadotrophique
l’aménorrhée. D - D’une anorexie mentale
La dysgénésie gonadique est responsable d’une aménorrhée
E - D’un état normal
primaire et dans le syndrome de
Stem Leventhal, l’élévation de FSH et LH est dissocié et
[63]
l’examen retrouve en général de gros
E
ovaires polykystiques et un hirsutisme (hyperandrogénie).
Le développement des seins précède l’apparition des règles chez

102 | P a g e realise par Patoga


la jeune fille, de 2 ans environ. Les 1ères règles surviennent en 3 - Un blocage hypothalamo-hvpophysaire
moyenne à 13 ans sous nos climats. li y a donc lieu de rassurer
cette jeune fille. 4 - Un syndrome dAsherman
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0
[82] 4=D 1,2,3,4E
[113]
Chez une femme de taille normale, ayant B
des caractères sexuels secondaires Le syndrome de Sheehan est dû à la nécrose ischémique de
l’hypophyse secondaire à un collapsus circulatoire sévère et
normaux, âgée de plus de 18 ans, une prolongé, ce qui est exclu par l’énoncé.
aménorrhée primaire peut être due à: Le syndrome dAsherman est une aménorrhée secondaire à une
A - Une dysgénésie gonadique synéchie utérine après curetage, exclu également.
B - Une malformation utéro-vaginale Le blocage hypothalamo-hypophysaire peut être fonctionnel,
psychogène ou en rapport avec un adénome à prolactine à
C - Un impubérisme rechercher.
D - Une ménopause précoce La grossesse est dans ce contexte le 1er diagnostic à évoquer.
E - Une cause iatrogène

[82]
B
La dysgénésie gonadique et l’impubérisme s’accompagnent de [126]
caractères sexuels secondaires anormaux. Une ménopause
précoce et une cause iatrogène sont responsables d’aménorrhée
secondaire. Lorsquune fille a une aménorrhée primaire
Une malformation utéro-vaginale (ex: Rokitansky - Kuster)
s’accompagne d’un trouble des règles sans trouble de la
et un taux de FSH plasmatique élevé, il peut
sécrétion hormonale (ovaires normaux, caractères sexuels sagir de:
secondaires normaux).
1 - Une puberté retardée
2 - Une aplasie utéro-vaginale
3 - Une dystrophie polykystique des ovaires
[93] 4 - Une dysgénésie gonadique
Compléments corrects : 1,2,3A 1,3B 2,4=0
Une jeune fille de 16 ans présente une 4=D 1,2,3,4E
aménorrhée caractérisée par une
[126]
augmentation très nette des D
gonadotrophines Au niveau de quel(s) Une élévation de la FSH signe l’origine “basse” de l’aménorrhée
primaire : anomalie ovarienne
organe(s) peut siéger l’étiologie?
(dysgénésie gonadique). Une aplasie utéro-vaginale ne
A - L’hypothalamus s’accompagne pas de modification de
B - L’hypophyse FSH (ovaires normaux) et la FSH est basse dans les retards
pubertaires. La maladie des
C - Les ovaires ovaires polykystiques est responsable d’une aménorrhée
D - Les surrénales secondaire. ????
E - La thyroïde
[171]
[93]
C
L’augmentation des gonadotrophines (LH - FSH) est consécutive
Une aménorrhée secondaire chez une
à une anomalie femme de 30 ans peut être la
périphérique. Seul un dysfonctionnement ovarien est à l’origine conséquence de:
d’une aménorrhée.
A - Une malformation utérine
[113]
B - Un prolapsus
C - Une endométriose
Une aménorrhée du post partum après un
D - La prise prolongée des oestro-
accouchement spontané normal doit faire
progestatifs
penser à:
E - Un fibrome intra-cavitaire
1 - Une nouvelle grossesse
2 - Un syndrome de Sheehan

103 | P a g e realise par Patoga


[171] E - Une hypoplasie surralienne
D
Les malformations utérines sont responsables d’aménorrhée congénitale
primaire, l’endométriose et le fibrome intra-cavitaire provoquent
des ménométrorragies. Le prolapsus n’entraîne pas de troubles [197]
des règles. B
En cas d’aménorrhée persistante il faut rechercher un adénome à Dans le syndrome de Turner, l’impubérisme et Ihyperplasie
congénitale des surrénales; il existe une anomalie des caractères
prolactine associé
sexuels secondaires. La ménopause précoce est une aménorrhée
secondaire
[186]
[203]
Une aménorrhée secondaire peut être
due à: Le syndrome de Stein-Leventhal est
A - Un traitement par Dogmatil® caractérisé par:
B - Une hyperprolactinémie A - Hypersécrétion de prolactine
C - Une hyperandrogénie B - Hyper-réponse à LH-RH
D - Une grossesse C - Gros ovaires à coque épaisse
E - Un syndrome de Turner D - Oestrone de base supérieure à la
normale
[186]
ABCD E - D4 Androsténedione augmenté
Le syndrome de Turner est une cause d’aménorrhée primaire. Le
Dogmatil® peut provoquer une hyperprolactinémie. [203]
BCE
Les ovaires sclérodystrophiques sécrètent trop dandrogènes et
pas assez doestrogènes. Les pics de gonadostimulines
disparaissent avec un taux de base supérieure à la normale et une
repousse explosive au test au LH-RH, la conséquence en est la
spanioménorrhée anovulatoire.

[194]
[236]

Une aménorrhée secondaire peut être


Le syndrome d’Asherman, responsable
causée par:
d’une aménorrhée complète,
A - Grossesse
correspond à:
B - Ovaire micropolykystique
A - Une absence congénitale de vagin
C - Hyperprolactinémies iatrogènes
B - Un retard pubertaire simple
D - Syndrome du testicule féminisant
C - Une hypotrophie ovarienne majeure
E - Causes psychogènes
D - Une tuberculose utérine
[194] E - Une synéchie utérine après curetage
ABCE
Le testicule féminisant est une cause d’aménorrhée primaire [236]
(absence d’organes génitaux internes). E
Sans commentaire. Par définition

[248]
[197]
Une ma!ade présente une spanioménorrhée.
Une aménorrhée primaire, après 18 ans,
Une dystrophie sciérokystique des ovaires,
avec taille normale et caractères sexuels
type Stein-Leventhal se traduit par:
normaux peut être due à
A - Anovulation
A - Un syndrome de Turner
B - Une malformation utéro-vaginale B - Bouffées de chaleur
C - Un impubérisme C - Hirsurtisme
D - Une ménopause précoce D - Galactorrhée
E - Gros ovaires

104 | P a g e realise par Patoga


[248] D - Dysgénésie gonadique
ACE
Le tableau clinique du Stem Leventhal réunit chez une femme E - Syndrome de Turner
[285]
présentant des troubles des règles de type spanioménorrhée, une
DE
courbe thermique anovulatoire, une hyperandrogénie avec - FSH élevée indique qu’il s’agit d’une cause ovarienne
hirsutisme, des gros ovaires blancs nacrés avec une coque lisse et anovulatoire (D-E).
épaisse. - FSH est normale dans A et C.
Il n’y a pas de carence oestrogénique donc pas de bouffées de - B est une cause d’aménorrhée secondaire.
chaleur et pas d’hyperprolactinémie donc pas de galactorrhée.

[256] !!!!!!!!!!!!!
[290]
Chez une jeune fille aménorrhéique par un
syndrome de Turner, l’origine d’une Parmi les causes des aménorrhées primaires
hypertension artérielle constatée peut être on note
A - Un syndrome de Conn A - La ménopause précoce
B - Une malformation rénale B - Le syndrome de Turner
C - Un phéochromocytome C - Le syndrome de Rokitansky
D - Une coarctation aortique D - Les synéchies totales traumatiques
E - Une malformation des voies excrétrices E - Le syndrome de Sheehan
urinaires
[290]
BC
[273] Les synéchies totales traumatiques font suite à des manoeuvres
endo-utérine (curetage), ce qui implique un cycle normal au
Quel(s) type(s) d’anomalie devez-vous départ, contrairement aux synéchies infectieuses (tuberculose)
qui peuvent se constituer avant la puberté.
évoquer chez une jeune fille de 18 ans non
réglée?
[293]
A - Tuberculose génitale
B - Utérus unicorne
Dans l’exploration dune aménorrhée, une
C - Utérus bicorne bicervical avec
LH à l6ng/ml (normale : 2,5 à 5 ng/ml) peut
hémivagin borgne
correspondre à:
D - Syndrome de Rokitansky
A - Une grossesse
E - Syndrome de Turner
B - Une aménorrhée psychogène
[273]
ADE C - Un syndrome de Stein-Leventhal
Le diagnostic d’aménorrhée primaire est compatible avec D - Une aménorrhée utérine
l’absence d’utérus fonctionnel, exemple : synéchie post-
tuberculeuse (A), l’absence congénitale de vagin avec utérus
E - Des dosages effectués en phase
fonctionnel (D) et la dysgénésie gonadique (E). En revanche la ovulatoire
présence dau moins une corne utérine communiquante (B-C)
permet l’apparition des règles. [293]
CE
Une LH élevée indique que l’aménorrhée est d’origine ovarienne
(élimine B-D) mais il peut également s’agir d’un pic
[285] préovulatoire. Dans le syndrome de Stein-Leventhal la LH est
élevée et la FSH reste normale.

Lorsque chez une jeune fille avec une


aménorrhée primaire le taux
plasmatique de FSH est élevé, on peut
évoquer: [352] !!!!
A - Puberté retardée
B - Dystrophie ovarienne micro- Une aménorrhée est l’absence de règles
polykystique depuis au moins:
C - Aplasie utéro-vaginale A - 2 mois
B - 3 mois
105 | P a g e realise par Patoga
C - 6 mois - bilan hormonal plasmatique:
D - 9 mois F S.H. normale (15 ng/ml), L.H. élevée
E - 12 mois (4 ng/ml)
Oestradiol bas (50 pg/ml), progestérone
basse (0,6 ng/ml)
[394] Delta-4 androstènedione élevée (2800
pg/ml) ainsi que la testostérone (800
Lapparition des règles après pg/ml), 17 OHP
l’administration de progestérone, chez une normale (0,4 nglml).
femme aménorrhéique permet d’affirmer Prolactine normale (300 uU/ml).
que: - Caryotype : 46, XX
A - L’imprégnation oestrogénique est - H.S.G. petite cavité utérine,
présente perméabilité tubaire bilatérale
B - Le rétro-contrôle positif de LH aux - Radiographie de selle turcique
hormones sexuelles est-intact normale.
C - L’endomètre est atrophique
D - La FSH est normale
On peut parler d’aménorrhée
secondaire parce que l’absence de règles
E - Le taux de prolactine est normal
dure plus de:
[394] A - 3 mois
A B - 6 mois
L’apparition de règles après administration de progestérone
nécessite une imprégnation oestrogénique préalable suffisante
C - 9 mois
qui peut exister en cas d’hyperprolactinémie. Ce test n’apporte D - 12 mois
pas de renseignements sur le fonctionnement E - 18 mois
hypothalamohypophysaire
[59]
[58] Parmi les propositions diagnostiques
cc suivantes, laquelle retenez-vous?
Madame D., âgée de 24 ans, consulte A - Aménorrhée psychogène
pour aménorrhée secondaire et stérilité B - Syndrome de Rokitanski
primaire. C - Syndrome de Stein-Leventhal
Réglée à 14 ans, elle a présenté des D - Ménopause précoce
cycles irréguliers de 40 à 60 jours jusquà E - Aménorrhée ovarioplégique
râge de 18
ans. Elle a alors débuté une [60]
contraception orale par oestro-
progestatifs par Stéridril®, Parmi les examens complémentaires
poursuivie pendant 4 ans sans suivants, lequel convient-il de pratiquer
interruption. Depuis l’arrêt de cette pour le confirmer?
contraception, elle n’est A - Coelioscopie
plus réglée. B - Test au TRH
A l’examen clinique, on note
C - Courbe ménothermique
- taille 1m60, poids 60 kilos
D - Test au LH-RH
- hypertrichose modérée et peau
acnéique E - Dosage des bêta-HCG
- col sain avec absence de glaire [61]
- au toucher vaginal, l’utérus est
hypoplasique, les ovaires un peu gros. Quel traitement proposez-vous si la patiente
Différents examens complémentaires désire une grossesse?
sont pratiqués A - Clomid®
B - Acétate de cyprostérone
106 | P a g e realise par Patoga
C - Résection cunéiforme des ovaires de peu d’intérêt et le caryotype normal dans les aménorrhées
secondaires sans malformation. La prolactinémie est normale
D - Parlodel® donc la radiographie de la selle turcique a des chances de l’être
E - Séquence H.M.G - H.C.G aussi.
[62]

La normalité du dosage de 17
hydroxyprogestérone permet d’éliminer le
diagnostic de
A - Hyperplasie surrénale congénitale
B - Stein-Leventhal
C - Ménopause précoce
D - Dysgénésie gonadique
E - Tumeur ovarienne audio-séro-
sécrétante
[63]

Parmi les examens rapportés dans l’, il


n’était pas nécessaire de
pratiquer en première intention
A - Progestérone plasmatique
B - Caryotype
C - Radio de selle turcique
D - LH plasmatique
E - Prolactine plasmatique
[58]
A
L’aménorrhée secondaire est définie par l’absence de règles
depuis plus de 3 mois.
[59]
C
Le tableau décrit le syndrome de Stein-Leventhal avec ovaires
polykystiques (blancs nacrés et augmentés de volume) avec
spanioménorrhée puis anovulation et hyperandrogénie relative. Il
existe une hypersensibilité hypophysaire à la LHRH et LH est
élevée.
[60]
D
Le meilleur examen est le test au LHRH qui montre une réponse
explosive du LH La
coelioscopie nest pas pratiquée systématiquement.
[61]
A
La résection cunéiforme des ovaires était le traitement classique
peu efficace visant à favoriser l’ovulation ; on utilise
actuellement le Clomid® qui est compétitif avec roestradiol au
niveau hypothalamique et supprime le rétro-contrôle
hypophysaire d’où libération de FSH et maturation folliculaire.
[62]
A
La 17 hydroxyprogestérone est élevée dans les déficits
congénitaux en 21 béta, 11 béta et 3 béta OH déshydrogénase de
l’hyperplasie congénitale des surrénales (responsable
dimpubérisme, ambiguité sexuelle et aménorrhée primaire).
[63]
ABC
En l’absence d’ovulation, la progestérone est toujours basse donc

107 | P a g e realise par Patoga


Sommaire Umc neo nat………………….41
Contraception………………. 42
Cycle monstruel…………….1
Menopause………………………52
Fecondation ………………….4
Igh Igb …………………………..56
Diagnostique precoce de la
Tumeurs du sein…………………62
grossesse………………………..5
Pathologies du col ……………..66
La et anomalies …………….14
Mecanisme general de Endometriose………………………72
l’accouchement ……………..15 Cancer de l’endometre ……….73
Bassin obstetrical…………….16 Placenta Praevia ……………85
Presentation du sommet …….16 Fibrome uterin ………………..80
Delivrance normale et Ghr …………………………….86
pathologique ……………………17
Tumeur de l’ovaire …………87
Suites de couche et complication
de l’allaitement …………………18 Maladies infectieuses et
grossesse92
Map ………………………………20
Diabete et grossesse …………91
Geu…………………………………22
Amenorrhee ………………102
Abrt ……………………………..25
Hta et grossesse ……………….27
Imf …………………………………33
Rique iatrogene et grossesse …37
Souffrance fœtale ……………..39
Hrp ………………………………..40
Grossesse prolonge …………….41

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