Pfemaryamsaadani
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Juin 2014
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
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Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Dédicace
A la mémoire de mon cher père, Qui a été toujours dans mon esprit et dans mon cœur,
je vous dédie aujourd’hui ma réussite. Que Dieu, le miséricordieux, vous accueille dans
son éternel paradis.
À ma très chère mère, pour l'affection et la tendresse qu'elle m'a prodiguées, pour son
soutien, pour toutes ses prières, pour tous les sacrifices qu'elle a consenti pour mon
éducation et ma formation. Que ce modeste travail, soit l’expression des vœux qu’elle
n’a pas cessé de formuler dans ses prières.
A mes chères sœurs et mes chers frères, à qui je dois tout l’amour, pour leurs
encouragements et leur soutien inconditionné durant toute ma vie.
A tous mes amis, À tous ceux et celles qui m’ont marqué par un geste, un mot ou un
état d’esprit.
A mes honorables professeurs, Pour m’avoir prodigué un enseignement profitable et
une formation complète.
A toutes les personnes qui m’ont soutenu tout au long du chemin.
Maryam SAADANI
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Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Dédicace
A ma chère grand-mère et cher grand père que Dieu ait leurs âmes.
A mes enseignants auxquels je rends un grand hommage pour leur apport sur mes
connaissances le long du cursus de mes études.
A mes amis et tous qui me sont chers en reconnaissance d’une confiance que les mots
ne sauraient décrire.
Yousra M’HAMDI
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Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Remerciements
Au terme de notre modeste travail de fin d’études, nous exprimons toute notre gratitude et
sincère dévouement à notre DIEU tout puissant qui nous a donné la volonté et la force pour
élaborer ce travail.
Aucune œuvre humaine ne peut se réaliser sans la contribution d’autrui. Ce projet de fin d’études
n’aurait su parvenir à sa réussite sans le précieux encadrement qui nous a été accordé.
Ainsi nous nous permettons d’adresser nos sincères remerciements à Mme NACIRA
KHADOURI et Mr NIAZI Abdelmajid, qui nous ont fait l’honneur de nous encadrer. Nous
tenons à leurs exprimer notre profonde reconnaissance pour cet encadrement, les conseils qu’ils
nous ont prodigués, le temps qu’ils nous ont accordé pour achever ce travail ainsi que leur suivi
tout au long de la période du stage.
Enfin, que toute personne ayant contribué de près ou de loin à la réussite de ce travail trouve ici
l’expression de notre profonde reconnaissance.
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Résumé
Le présent rapport traite l’étude du bloc 5 du grand théâtre de Casablanca. Le principal objectif de
ce travail est l’élaboration de la conception et le dimensionnement de la structure porteuse du
bloc ainsi qu’assurer le confort acoustique.
La deuxième partie traite l’analyse modale et sismique selon les critères d’irrégularité du bâtiment
afin de vérifier les déplacements latéraux dus au séisme et aboutir par la suite au dimensionnement
des éléments structuraux qu’ils soient en béton armé ou mixte.
Quant à la troisième partie, elle consiste au calcul de la toiture qui est constitué par une dalle
mixte appuyée sur des poutres en treillis.
Vu la nature du bâtiment, une étude acoustique du bloc s’est avérée une nécessité afin d’assurer
le confort acoustique au sein du théâtre, ce qui est l’objet de la quatrième partie du rapport.
Finalement une mise au point sur les équipements scénographiques utilisés dans notre bloc a été
effectuée.
Il est à rappeler que Le travail a été effectué en se référant aux normes suivantes: Le RPS 2000
pour le calcul et les vérifications au séisme, le BAEL 91 pour le dimensionnement des éléments en
béton armé et les Eurocodes 3 et 4 pour le calcul des éléments métalliques et mixte.
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Sommaire
Dédicace .............................................................................................................................................................. 3
Remerciements ...................................................................................................................................................... 5
Résumé ................................................................................................................................................................ 6
I. GENERALITES ........................................................................................................................................... 15
1. Description du projet........................................................................................................................... 15
1.1 Présentation générale du projet « grand théâtre de Casablanca » ............................................ 15
1.2 Présentation architecturale du bloc étudié ................................................................................ 16
1.3 Présentation structurale du bloc étudié...................................................................................... 18
2. Hypothèses de calcul ........................................................................................................................... 18
2.1. Règlements en vigueur ................................................................................................................ 18
2.2. Caractéristiques des matériaux .................................................................................................. 19
2.3. Les combinaisons ......................................................................................................................... 20
2.4. Les charges .................................................................................................................................. 20
3. Données géotechniques ...................................................................................................................... 21
3.1. Caractéristiques du site ............................................................................................................... 21
3.2. Types de fondations .................................................................................................................... 21
4. Données sismiques .............................................................................................................................. 21
5. Sécurité incendie ................................................................................................................................. 22
5.1. Généralités sur les Etablissements Recevant Publics (ERP) ....................................................... 22
5.2. Stabilité au feu ............................................................................................................................. 23
II. CONCEPTION ET PRE-DIMENSIONNEMENT............................................................................................. 25
1. Contraintes architecturales ................................................................................................................. 25
2. Système de contreventement ............................................................................................................. 26
2.1. Contreventement horizontal ....................................................................................................... 27
2.2. Contreventement Vertical : ......................................................................................................... 27
3. Choix de type de planchers :.............................................................................................................. 28
3.1. Dalle pleine : ................................................................................................................................ 28
3.2. Dalle mixte : ................................................................................................................................. 28
4. Pré-dimensionnement des éléments structuraux : ............................................................................. 28
4.1. Les voiles ...................................................................................................................................... 28
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I. GENERALITES
1. Description du projet
1.1 Présentation générale du projet « grand théâtre de Casablanca »
Ce théâtre contient plusieurs blocs séparés par des joints structurels qui sont dimensionnées en
tenant compte et de l’effet sismique et de l’effet thermique :
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La partie du théâtre dont nous allons faire l’étude est le bloc 5, qui est la salle de spectacles de
1800 places, vu les particularités et la complexité qu’il présente.
La première partie contient un parterre central de 579 places en gradin et en quinconce selon une
disposition assurant une bonne visibilité vers la scène. De part et d’autre de ce parterre, s’ajoutent
deux corbeilles de 95 places chacune. Les murs qui les séparent du parterre sont essentiels à la
bonne acoustique de la salle. Enfin, 129 places complètent le dispositif du parterre en jauge
maximale.
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Le premier totalise 375 places en gradin régulier comprenant un balcon bas décalé de 21 places de
part et d’autre. La partie centrale de ce balcon est dédié à une zone VIPs jouissant une position de
confort maximal ainsi qu’une visibilité optimale. Le deuxième balcon totalise 527 places en
gradin régulier comprenant un balcon bas décalé de 28 places de part et d’autre.
La deuxième partie qui est la cage de la scène contient, en plus d’autres locaux techniques, une
scène de largeur de 31 et de 18.65 m de profondeur. Ci-dessous une figure qui représente les
dimensions du bloc étudié.
La hauteur du bâtiment varie entre la cage de scène (36,21 m) et la zone de parterre (37.24m)
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Comme structure horizontale portante, la grande salle de spectacle, contient des dalles pleines
(épaisseur 30) et mixtes, selon plusieurs critères de choix, appuyées sur des poutres en béton,
métalliques ou mixte.
La couverture du bâtiment est faite avec une structure mixte composée des treillis métallique et
une dalle de béton. Ces treillis, en plus des autres charges permanentes, doivent soutenir les
charges scénographiques.
2. Hypothèses de calcul
2.1. Règlements en vigueur
Les calculs de béton armé sont faits selon le DTU P 18-702 Règles BAEL 91 révisées 99 -
Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et des constructions en béton
armé suivant la méthode des états limites de Février 2000.
Les charges permanentes agissant sur les éléments sont calculées selon la NF P 06-004
Bases de calcul des constructions Charges permanentes dues aux forces de pesanteur de
mai 1977.
Les charges d’exploitation agissant sur les éléments sont calculées selon la NF P 06-001
Bases de calcul des constructions Charges d’exploitation des bâtiments de Juin 1986.
Les actions sismiques agissant sur la structure sont calculées selon le règlement de
construction parasismique RPS 2000. Certaines dispositions et conditions ont été tirées
des règles PS applicables aux bâtiments – PS 92.
Le calcul des structures mixtes acier-béton est fait selon l’Eurocode 4 – Conception et
Dimensionnement des structures mixtes acier-béton ; Partie 1-1 : Règles générales et
règles pour les bâtiments.
Le comportement au feu des éléments structuraux est déterminé par la méthode de
prévision pour les calculs du comportement au feu des structures en béton (D.T.U. règles
F.B. et ses additifs).
Réglementation acoustique française (voir étude acoustique).
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a. Les bétons
Les caractéristiques du béton à utiliser sont les suivantes :
Résistance caractéristique :
A la compression :
A la traction :
Coefficient partiel de sécurité :
= 1.50 pour les combinaisons fondamentales.
= 1.15 pour les combinaisons accidentelles.
Module de YOUNG :
Coefficient de poisson : ν=0.0 à l’ELU et 0.2 à l’ELS.
Masse volumique : 2.5 t/m3
Fissuration en élévation : peu préjudiciable.
Fissuration en fondation : préjudiciable
Limite d’élasticité :
Module de YOUNG :
Coefficient partiel de sécurité
= 1.15 pour les combinaisons fondamentales.
= 1 pour les combinaisons accidentelles
On considère que l’enrobage des aciers est de 3cm pour les éléments de la superstructure, et de
5cm pour les éléments en fondation.
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a. Charges permanentes
Dans le cadre de notre projet, les charges suivantes seront considérées :
Cloisons : 100Kg/m²
Faux plafond : 50kg/m²
Revêtement sol :
chape flottante : 20 kg/m² /cm d’épaisseur
revêtement sol en pierre : 80kg/m² (3cm)
grés céramique (1.2 cm) :20 kg/m²
parquet massif (2cm) =20kg/m²
lambourdes (4cm) = 40kg/m²
grés céramique (1.2cm) =20 kg/m²
forme de pente (2%) : 2kg/m² /cm
caoutchouc 8kg/m²/mm d’épaisseur
isolation thermique : 6kg/m² (4cm)
gravier (protection de revêtement) :75kg/m² (4cm)
Etanchéité sanitaire : 10 kg/m² (5mm)
Conduites et suspentes (CVC) : 30kg/m²
Charges scénographiques : un plan présentant ces charges est donné en annexe 2.
Les détails des charges permanentes pour chaque local sont donnés en annexe 2.
b. Charges d’exploitation
Nous résumons dans ce qui suit les valeurs des charges d’exploitation prises dans les différents
locaux :
Foyer spectacle, escalier vers balcon, Accès escaliers et Passerelle : 600 kg/m²
Sanitaire & Stock compte vente, Buvette, Régie son et lumière, galerie et local
gradateur 250 kg/m²
Vestiaires, Billetterie, office et salle poursuite : 300 kg/m²
Gradins, balcons, foyer balcon, loge rapide, escaliers et escalateurs : 400 kg/m²
Sas, stock scénographique : 500 kg/m²
Terrasse : 100 kg/m²
Scène, entrepôt conque, circulation spectacle : 750 kg/m²
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Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
3. Données géotechniques
3.1. Caractéristiques du site
Les caractéristiques géologiques, hydrogéologiques et sismiques du site, montrent que les massifs
géologiques du site sont de bonne qualité. Il s’agit, en effet, de formations sédimentaires tabulaires
et cohérentes, avec la proximité d’un substratum rocheux horizontal.
La nature des sols rencontrés sur le site, a été relevée à travers des sondages carottés profonds,
arrêtés sur le substratum rocheux.
4. Données sismiques
Les hypothèses retenues et les valeurs de calcul parasismique de cette partie sont conformes au
règlement parasismique RPS 2000.
Zone sismique :
Selon le zonage sismique du Maroc, notre site (Casablanca) est situé dans la zone de sismicité
intermédiaire : Zone 2
Coefficient d’accélération A
La valeur de A pour la zone 2 fixée par le RPS 2000 est de : A = 0,08 g soit 0,785 m/s2
Classification du site
Selon les caractéristiques géotechniques, le terrain est rocheux surmonté de sols fermes sur une
épaisseur ≤ 15 m.
Donc le site est de type S1 et le coefficient de site S1=1
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Niveau de ductilité :
Le bâtiment est de classe I, et A <0,1 donc :
Le coefficient d’importance ou de priorité est I=1,3
le niveau de ductilité est ND1
Facteur de comportement
Nous avons opté pour un système de contreventement en murs et refends, donc d’après le niveau
de ductilité du site on a : K = 2
Coefficient d’amortissement :
Pour les structures en béton armé, il est égal à = 5 %
5. Sécurité incendie
Dans le but de la sauvegarde des vies humaines et des biens matériels, le concepteur doit
respecter, dans toute réalisation, certaines règles de sécurité, notamment celle de la sécurité
contre l’incendie. La prévention se matérialise donc dans l’adoption de mesures permettant de
diminuer le risque d’occurrence d’un incendie. Cette prévention se fait au moyen de solutions
techniques et de méthodes d’organisation.
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Les principes sur lesquelles doit être basée la conception des établissements recevant du public
(ERP) sont :
Le classement doit préciser la durée du respect des critères, cette durée est exprimée en temps
normalisé : 1/4 h, 1/2 h, 1h, 1h ½, 2h, 3h, 4h, 6h.
Tous les ERP ne présentent pas les mêmes caractéristiques de taille, de destination, d’usage et de
risques. Ils sont donc répartis en types selon la nature de leur exploitation et classés en catégories
d’après l’effectif du public et du personnel.
Classement catégoriel :
Pour notre cas il s’agit d’une salle de spectacle, qui reçoit un effectif de 1800 personnes, Donc
d’après la classification des ERP elle est de type L et elle fait partie de la première catégorie.
Les conditions à respecter pour les éléments de la structure selon leur résistance au feu sont
données par la norme PS92-701.
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Poteaux
Le tableau ci-dessous donne pour les durées de coupe-feu, les critères d’exigence coupe-feu ou
stabilité feu, et les dimensions minimales des cotées des poteaux exprimées en cm.
La structure est stable au feu de degré (CF°) 1h30, donc l’épaisseur minimale des poteaux est de
24cm.
Murs porteurs/voiles
Poutres-voiles
Dans notre cas, les murs sont CF°2h en cas de fonction porteuse, donc l’épaisseur des voiles
doit être au moins égale à 15cm, et de même pour les poutres-voiles car ils jouent aussi une
fonction porteuse.
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Dalles
Enrobage avec aciers sur appuis (cm) 1 1,5 2 2,5 3,5 4,5
Avec
- h : épaisseur de la dalle en cm
- e : épaisseur de la chape et de son revêtement en cm
On a des planchers coupe-feu de degré (CF°) 1h30 donc, l’épaisseur de la dalle doit être
supérieure ou égale à 9cm.
Une telle étude a pour objectif d’évaluer le comportement du bâtiment vis-à-vis des différents
efforts auxquels il sera probablement soumis, et par suite le dimensionner afin qu’il puisse y
résister.
La conception d’un bâtiment doit toujours être basée sur la satisfaction des objectifs suivants :
la fonctionnalité, c'est-a-dire l’adéquation entre la forme du bâtiment, son architecture et
sa fonction.
La stabilité et la résistance.
La durabilité qui est un critère essentiel pour des raisons économiques
1. Contraintes architecturales
La forme non courante du bâtiment
Le grand théâtre de Casablanca, et particulièrement, le bloc 5, présente une forme architecturale
non courante.
Cette particularité de forme se manifeste clairement au niveau des dalles de formes quelconques,
des murs inclinés, et des voiles de forme non linéaires.
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Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Cette contrainte se manifeste aussi dans la partie gauche du bloc qui contient la salle de spectacle.
Cette salle, étant de grandes dimensions nécessite des poutres de grandes portées, chose qui nous
a menés à utiliser des poutres en treillis.
2. Système de contreventement
Le rôle du système de contreventement est :
D’Assurer la stabilité des structures non-auto-stables vis-à-vis des charges horizontales en
transmettant les charges au sol.
De Raidir la structure afin d’éviter toute déformation excessive causant des dégâts pour les
éléments non-structuraux et équipements.
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Afin d’augmenter la résistance aux efforts horizontaux, le bâtiment est contreventé verticalement.
On distingue trois types dans cette catégorie :
Les portiques :
D’un point de vue statique, un portique est un cadre rigide. Pour réaliser ce cadre, les assemblages
entre poteaux et poutres sont rigidifiés pour constituer des encastrements. L’angle issu des lignes
moyennes du poteau et de la traverse demeurant indéformable, c’est la rigidité des barres qui
assure la résistance du portique.
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Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
L’utilisation des parois rigides (voiles) comme système de contreventement s’est avérée
comme étant la meilleure solution. En effet, ce système est plus rigide et présente un
comportement excellent vis-à-vis du séisme ; Même fissurés, les voiles résistent à
l’effondrement et préviennent ainsi l’effondrement des planchers.
Pour notre cas, nous avons opté pour 2 types de plancher : Dalle pleine et Dalle mixte
RPS2000
- ) pour un voile non rigidifié à ses deux extrémités.
- pour un voile rigidifié à une extrémité.
- pour un voile rigidifié à ses deux extrémités.
Pour notre cas les dimensions minimales des épaisseurs des voiles sont présentées dans le tableau
suivant:
Etage Hauteur nette de l’étage he (m) Epaisseur minimale (m)
S1 5,28 0,26
N0 4 0,20
N1 5,28 0,26
N3 4,32 0,22
N4 3,52 0,19
N5 4,23 0,22
Tableau 6:Epaisseurs minimales des voiles
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Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Enfin nous avons pris pour les voiles une épaisseur de 30cm
√
Avec Nu l’effort normal ultime en chaque étage.
Les dimensions trouvés doivent vérifier les conditions établit par le RPS 2000.
Pour notre cas, nous avons un niveau de ductilité ND1, donc, les dimensions de la section
transversale du poteau , étant respectivement la plus grande et la plus petite dimension,
doivent satisfaire les deux conditions suivantes :
Les dimensions retenues sont récapitulés dans le paragraphe « dimensionnement des poteaux »
4.4. Dalles
Nous avons envisagé des dalles pleines dans l’ensemble des niveaux inférieurs, alors que les
niveaux N5 et celui de la toiture comportent des dalles mixtes.
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Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Dalle pleine
Dalle mixte :
Le pré-dimensionnement des dalles mixtes est détaillé dans la partie « calcul des éléments
acier-béton § dalle mixte »
La structure doit présenter une forme en plan simple, et une distribution de masse et de
rigidité sensiblement symétrique vis à vis de deux directions orthogonales au moins, le long
desquelles sont orientés les éléments structuraux.
∑
√
∑
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Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Dans le cas d’un rétrécissement graduel en élévation, le retrait à chaque niveau ne doit pas
dépasser 0.15 fois la dimension en plan du niveau précédent sans que le retrait global ne
dépasse 25% de la dimension en plan au niveau du sol.
Dans le cas d’un élargissement graduel sur la hauteur, la saillie ne doit pas dépasser 10% de
la dimension en plan du niveau précédent sans que le débordement global ne dé passe 25%
de la dimension en plan au niveau du sol.
Pour les bâtiments dont la hauteur totale ne dépasse pas 12 m ; les pourcentages relatifs à
la configuration peuvent être ramenés à 40%.
Comme c’est montré dans la figure ci-dessous entre les niveaux N04 et N05
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Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
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Conclusion :
Finalement, on déduit que les deux parties du bloc, ne sont pas régulières. Donc la méthode de
la statique équivalente ne sera pas valable, ainsi nous allons utiliser la méthode d’analyse modale
(approche dynamique) pour le calcul sismique.
En effet selon l’article 6.2.1.2 cette méthode est utilisée si les conditions suivantes sont vérifiées:
Le bâtiment doit être régulier conformément aux critères détaillés dans le règlement.
La hauteur n’excède pas 60 m et sa période fondamentale ne dépasse pas 2 secondes.
Chose qui n’était pas vérifiée dans notre cas.
Dans la modélisation, on fixe les paramètres de dimensionnement des éléments structuraux. Nous
avons choisis de modéliser la structure aux éléments finis sur ROBOT Millenium, afin d’effectuer
une analyse modale, un calcul sismique et une vérification des déplacements.
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Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
2. Modélisation
Finalement les deux parties du bloc sont modélisés sur Robot comme suit :
Figure 10: Partie gauche du bâtiment Figure 11: Partie droite du bâtiment
a. Principe :
Avant d’effectuer une analyse sismique (analyse spectrale) de la structure, il est indispensable de
faire une analyse modale qui va caractériser le comportement de notre structure du point de vue
dynamique : structure souple ou rigide.
Nous effectuerons l’analyse modale suivant les étapes décrites dans le schéma ci-dessous
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Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Afin d’effectuer une analyse modale, il faut fixer les paramètres nécessaires, comme c’est figuré ci-
dessous :
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Méthode : itération sur les sous-espaces ; qui est utilisée pour accélérer la convergence du
procès. Elle est donc adaptée aux structures comportant un nombre important de modes.
Matrice des masses : concentrées sans rotation ; la matrice diagonale ne prend pas en
compte les degrés de liberté en rotation. De plus, l'option mode résiduel dans Robot ne peut
être utilisée qu'avec ce choix de matrice.
Négliger la densité : le poids propre de la structure est considéré dans les cas de charge, la
densité dans l'analyse modale doit être négligée.
Vérification de Sturm : permet de vérifier que tous les modes trouvés soient bien des
premiers modes.
Une fréquence de 20 Hz est atteinte au bout de 120 modes, avec des pourcentages de 81,1
% dans la direction X et 79,3 % dans la direction Y. Soit, plus de 70% des masses sont excitées
dans chacune des deux directions.
Masses Masses
Fréquence Période Cumulées UX Cumulées UY Masse Modale Masse Modale
[Hz] [s] [%] [%] UX [%] UY [%]
max 20,04 0,53 81,1 79,29 51,98 19,66
Mode 120 1 120 120 13 17
min 1,88 0,05 3,14 0 0 0
Mode 1 120 1 1 32 31
Tableau 7:Résultats extrêmes de l'analyse modale de la partie gauche du bloc 5
Interprétation
Le mode prépondérant dans la direction X est le mode 13 qui est un mode de translation avec
une excitation de 51,98% de la masse modale.
Le mode prépondérant dans la direction Y est le mode 17avec une excitation de 19,66% de la
masse modale.
On remarque la présence de modes parasites qui ne participent pas dans la mobilisation de la
masse. Ceci est dû à la forte irrégularité du bâtiment.
La période fondamentale est de 0,24 secondes (inférieure à 0,30s), la structure est donc
considérée comme rigide.
Le mode fondamental excite près de 51 % des masses selon la direction X, donc la
direction X est la plus souple.
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Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
La déformée des deux modes les plus prépondérants qui est un mode de translation se présente
comme suit :
Figure 15: Déformée du mode 13 prépondérant selon X Figure 14: Déformée du mode 17 prépondérant selon Y
Conclusion
L’analyse sismique du bloc 1 va être effectuée en tenant compte du mode résiduel en cochant la
case « mode résiduel »
Le mode résiduel est bien affecté d’une accélération spectrale de 2,5 m/s² correspondant à une
fréquence de 33 Hz soit une période de 0.033 s.
a. Principe
Une fois la méthode d’analyse sismique déterminée et les modes utiles à cette analyse définis, il
faut :
Définir un filtre sur les modes propres de vibrations calculés dans l’analyse modale. En
effet, il ne faut prendre en compte que les modes de vibrations ayant une fréquence
inférieure à 33 Hz. Dans le cas contraire le logiciel prendra en compte l’ensemble des
modes calculés dans l’analyse sismique.
Générer toutes les pondérations, surtout accidentelles.
Lancer les calculs
Signer les efforts dans les directions X et Y en fonction des modes prépondérants.
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Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Vérifier la structure avec prise en compte du séisme, en se référant aux règles de stabilité
du RPS2000.
Une fois les modes choisis, il faut combiner les réponses modales afin de déterminer la réponse la
plus défavorable. La combinaison des réponses modales maximales se fera donc par « combinaison
quadratique complète » (CQC).
Afin d’exécuter l’analyse sismique, le RPS2000 met en place des coefficients de masse partielle φ
qui précisent quelle part d’une certaine charge va être prise en compte lorsque la structure sera
soumise à l’action sismique.
Les charges et coefficients de masse partielle φ à prendre en compte pour l’analyse modale sont :
- Pour les charges permanentes G : ψ =1
- Pour les charges d’exploitation Q : ψ =0,3 car le bâtiment d’utilisation périodique par le
public
Afin de trouver les résultats dans n’importe quelle direction de l’espace, les actions sismiques des
deux directions doivent également être combinées, moyennant les combinaisons de Newmark.
Ainsi les paramètres sont fixés comme c’est montré sur la figure ci-dessous :
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Une structure est considérée répondre aux exigences de sécurité et de fonctionnalité dans une
zone sismique si la vérification de la stabilité, de la résistance et des déformations limites est
satisfaite. La vérification doit être effectuée conformément à l’article 8.4 du RPS2000.
Avec
h étant la hauteur de l’étage
K=2 coefficient de comportement.
Le tableau ci-dessous présente les résultats obtenus
déplacement Déplacement inter-
Valeurs
Niveau Hauteur(m) (cm) étages(cm) K.Δex K.Δey
limites (cm)
dx(cm) dy(cm) Δex(cm) Δey(cm)
1( +3,4) 3,4 0,034 0,027 0,034 0,027 0,068 0,054 2,38
2(+8,1) 4,7 0,165 0,058 0,131 0,031 0,262 0,062 3,29
3(+13,1) 5 0,165 0,079 0 0,021 0 0,042 3,5
4(+14,83) 1,73 0,165 0,311 0 0,232 0 0,464 1,211
5(+16,19) 1,36 0,325 0,311 0,16 0 0,32 0 0,952
6(+20,44) 4,25 0,395 0,374 0,07 0,063 0,14 0,126 2,975
7(+26,19) 5,75 0,395 0,454 0 0,08 0 0,16 4,025
8(+29,39) 3,2 0,53 0,454 0,135 0 0,27 0 2,24
9(+36,18) 6,82 0,53 0,559 0 0,105 0 0,21 4,774
On remarque que les déplacements inter-étages pour la structure étudiée sont largement
inférieurs aux limites prescrites par la norme R.P.S. 2000.
39
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Cette façon d’opérer sous-estime un peu la charge des poteaux centraux, mais par contre
surcharge un peu les poteaux de rives. On peut en tenir compte d’une façon admissible en
majoration des efforts :
15 % pour les poteaux courants de la file centrale d’un bâtiment à deux travées.
10 % pour les poteaux centraux voisins des poteaux de rives dans le cas des bâtiments
comportant au moins trois travées
b. Evaluation de charges
Certains poteaux se limitent au niveau du sous-sol S1, ils constituent les poteaux de la partie
gauche, d’autres sont prolongés sur deux étages S1 et N0 et ils se trouvent sous les gradins,
finalement une troisième partie de poteaux se trouvant vers l’entrée du bloc, sont prolongés
jusqu’au niveau N3.
La figure ci-dessous montre les différents poteaux du bloc avec leurs nominations.
40
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Pour effectuer la descente de charge, nous devons évaluer les charges sur chaque plancher.
Nous avons déjà déterminé les charges permanentes et d’exploitation sur les planchers, or on a
une dalle d’épaisseur 30cm partout donc il faut ajouter le poids propre de la dalle :
41
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
La surface de chargement des poteaux voisins d’un appui de rive doit subir une majoration de 10%.
Finalement et après avoir effectué la descente de charge on trouve les dimensions des poteaux.
Ce pré-dimensionnement n’étant pas définitif, on vérifie les conditions données par le RPS
On récapitule les résultats retenus dans les tableaux suivant :
dimensions
G(t) Q(t)
Poteau Niveau Nu(t) du poteau
partiel partiel a=b (cm)
P-A1 PH S1 43,570 33,488 109,050 30
P-A2 PH S1 27,675 20,580 68,232 25
P-A3 PH S1 37,433 28,530 93,330 25
P-A4 PH S1 30,692 24,660 78,424 25
P-A5 PH S1 37,419 28,508 93,277 25
P-B1 PH S1 53,727 41,679 135,050 30
P-B2 PH S1 45,178 34,695 113,033 30
P-B3 PH S1 43,878 33,728 109,827 30
P-B4 PH S1 21,160 16,973 54,024 25
P-B5 PH S1 26,427 19,643 65,140 25
Tableau 11 : Dimensions des poteaux de la partie I
dimensions du
G(t) Q(t) poteau
Poteaux niveaux partiel cumulé partiel cumulé Nu(t) a=b(cm)
PH N0 26,163 26,163 9,616 9,616 49,744 25
P-C1 ph S1 19,913 46,076 2,404 12,020 80,233 25
PH N0 37,965 37,965 13,832 13,832 72,001 25
P-C2 ph S1 28,974 66,939 3,458 17,290 116,302 30
PH N0 26,163 26,163 9,616 9,616 49,744 25
P-C3 ph S1 19,913 46,076 2,404 12,020 80,233 25
PH N0 27,502 27,502 10,173 10,173 52,387 25
P-D1 ph S1 20,890 48,392 2,543 12,716 84,403 30
PH N0 33,658 33,658 12,460 12,46 64,128 25
P-D2 ph S1 25,559 59,217 3,115 15,575 103,305 30
PH N0 27,502 27,559 10,173 10,173 52,464 25
P-D3 ph S1 20,890 48,392 2,543 12,716 84,403 30
ph S1 20,280 20,280 2,468 2,468 31,081 25
P-E1 ph S2 20,157 40,437 2,468 4,937 61,995 25
ph S1 20,280 20,280 2,468 2,468 31,081 25
P-E2 ph S2 20,157 40,437 2,468 4,937 61,995 25
Tableau 12: Dimensions des poteaux de la partie II
42
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
dimensions
G(t) Q(t)
Poteau niveau Nu(t) du poteau
partiel cumulé Partiel cumulé a=b (cm)
PH N1 21,651 21,651 10,242 10,242 44,592 25
P-F1 PH N0 23,061 44,713 10,242 20,484 91,088 25
ph S1 31,426 76,138 14,478 34,962 155,230 35
PH N3 33,307 33,307 10,616 10,616 60,888 25
PH N1 5,783 39,090 2,562 13,178 72,539 25
P-F2
PH N0 6,243 45,334 2,562 15,740 84,811 25
ph S1 46,559 91,893 21,750 37,490 180,290 35
P-F3 PH S1 62,358 62,358 28,974 28,974 127,645 30
PH N3 59,264 59,264 18,440 18,440 107,666 25
PH N1 19,146 78,410 8,160 26,600 145,753 30
P-F4
PH N0 19,536 97,946 8,160 34,760 184,366 35
ph S1 71,017 168,963 33,006 67,766 329,749 45
PH N3 42,018 42,018 13,512 13,512 76,993 25
PH N1 28,063 70,081 13,488 27,000 135,109 30
P-F5
PH N0 24,503 94,584 11,292 38,292 185,126 35
ph S1 46,157 140,740 21,438 59,730 279,594 45
PH N1 31,068 31,068 14,496 14,496 63,685 25
P-F6 PH N0 27,851 58,918 13,278 27,774 121,201 30
ph S1 30,192 89,110 13,536 41,310 182,263 35
Finalement, afin de faciliter l’exécution, on opte pour 4 types de poteaux qui sont:
43
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Dans ce cas, les poteaux travaillent uniquement en compression. TI n'y a pas risque d'ouverture de
fissures sur les faces des poteaux, ce qui ne nuit pas à sa tenue dans le temps. Le poteau sera donc
calculé à l'ELU.
Le contreventement étant assuré par les voiles, les poteaux sont calculés en statique.
Le tableau ci-dessous donne les formules utilisées pour le ferraillage des poteaux
Section réduite en cm
si
Coefficient réducteur
si
Espacement
Diamètre
Armatures transversales
Espacement
44
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Les tableaux ci-dessous récapitulent les résultats de ferraillages pour tous les poteaux en béton
armé :
On a donc les poteaux ne doivent comporter que 4barres disposées dans les angles
45
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
A
Amin A max
Poteaux niveaux a(cm) lo=lf(m) λ α Nu (t) A retenue
(cm²) (cm²)
(cm²)
PH N0 25 4,000 55,426 0,566 50,588 -6,484 4 31,25 4
P-C1
ph S1 25 5,280 73,162 0,454 81,347 14,210 4 31,25 14,21
PH N0 25 4,000 55,426 0,566 72,845 2,559 4 31,25 4
P-C2
ph S1 30 5,280 60,968 0,529 117,906 11,195 4,8 45 11,195
PH N0 25 4,000 55,426 0,566 50,588 -6,484 4 31,25 4
P-C3
ph S1 25 5,280 73,162 0,454 81,347 14,210 4 31,25 14,21
PH N0 25 4,000 55,426 0,566 53,231 -5,410 4 31,25 4
P-D1
ph S1 30 5,280 73,162 0,454 85,516 -2,675 4,8 45 4,8
PH N0 25 4,000 55,426 0,566 64,972 -0,640 4 31,25 4
P-D2
ph S1 30 5,280 73,162 0,454 104,419 5,544 4,8 45 5,54
PH N0 25 4,000 55,426 0,566 53,308 -5,379 4 31,25 4
P-D3
ph S1 30 5,280 73,162 0,454 85,516 -2,675 4,8 45 4,8
ph S1 25 5,280 73,162 0,280 32,195 -0,614 4 31,25 4
P-E1
ph S2 25 2,100 29,098 0,747 62,438 -7,807 4 31,25 4
ph S1 25 5,280 73,162 0,280 32,195 -0,614 4 31,25 4
P-E2
ph S2 25 2,100 29,098 0,747 62,438 -7,807 4 31,25 4
ferraillage Armatures
espacement (cm)
longitudinal transversales
Poteaux Niveaux
PH N0 4T12 T6 18
P-C1 ph S1 4T20 T8 30
PH N0 4T12 T6 18
P-C2 ph S1 4T20 T8 30
PH N0 4T12 T6 18
P-C3 ph S1 4T20 T8 30
PH N0 4T12 T6 18
P-D1 ph S1 4T14 T8 21
PH N0 4T12 T6 18
P-D2 ph S1 4T14 T8 21
PH N0 4T12 6 18
P-D3 ph S1 4T14 T8 21
ph S1 4T12 T6 18
P-E1 ph S2 4T12 T6 18
ph S1 4T12 T6 18
P-E2 ph S2 4T12 T6 18
Tableau 18: Ferraillage des poteaux de la partie II
46
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
A
Amin Amax
poteau niveau a (cm) l0(m) lf(m) λ Α Nu (t) A retenue
(cm²) (cm²)
(cm²)
PH N1 25 5,280 3,696 51,213 0,595 45,417 -9,486 4,000 31,250 4,000
P-F1 PH N0 25 4,000 2,800 38,798 0,682 91,713 3,878 4,000 31,250 4,000
ph S1 30 5,280 3,696 42,678 0,655 156,418 -3,947 5,600 61,250 3,940
PH N3 25 4,320 3,024 41,902 0,661 61,563 -5,604 4,000 31,250 4,000
PH N1 25 5,280 3,696 51,213 0,595 73,364 1,314 4,000 31,250 4,000
P-F2
PH N0 25 4,000 2,800 38,798 0,682 85,436 1,762 4,000 31,250 4,000
ph S1 35 5,280 3,696 36,581 0,698 181,907 4,316 5,600 61,250 5,600
P-F3 PH S1 30 5,280 3,696 42,678 0,655 128,833 5,156 4,800 45,000 5,150
PH N3 25 4,320 3,024 41,902 0,661 108,341 10,681 4,000 31,250 10,680
PH N1 30 5,280 3,696 42,678 0,655 146,941 11,513 4,800 45,000 11,510
P-F4
PH N0 35 4,000 2,800 27,713 0,755 185,591 0,856 5,600 61,250 5,600
ph S1 45 5,280 3,696 28,452 0,751 332,422 7,333 7,200 101,25 7,330
PH N3 25 4,320 3,024 41,902 0,661 77,668 0,003 4,000 31,250 4,000
PH N1 30 5,280 3,696 42,678 0,655 136,297 7,777 4,800 45,000 7,777
P-F5
PH N0 35 4,000 2,800 27,713 0,755 186,351 1,087 5,600 61,250 5,600
ph S1 40 5,280 3,696 32,008 0,728 281,706 -8,032 7,200 101,25 7,200
PH N1 25 5,280 3,696 51,213 0,595 64,510 -2,107 4,000 31,250 4,000
P-F6 PH N0 25 4,000 2,800 38,798 0,682 121,826 -1,394 4,800 45,000 4,800
ph S1 35 5,280 3,696 36,581 0,698 183,880 4,966 5,600 61,250 5,600
Tableau 19: Calcul des sections de ferraillage des poteaux de la partie III
armatures Espacement
poteau niveau ferraillage long
transversales transversal (cm)
PH N1 4T12 T6 18
P-F1 PH N0 4T12 T6 18
ph S1 4T12 T6 18
PH N3 4T12 T6 18
PH N1 4T12 T6 18
P-F2
PH N0 4T12 T6 18
ph S1 4T14 T6 21
P-F3 PH S1 4T14 T6 21
PH N3 4T20 T8 30
PH N1 4T20 T8 30
P-F4
PH N0 4T14 T6 21
ph S1 4T16 T6 24
PH N3 4T12 T6 18
P-F5 PH N1 4T16 T6 24
PH N0 4T14 T6 21
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Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
ph S1 4T16 T6 21
P-F6 PH N1 4T12 T6 18
PH N0 4T14 T6 18
ph S1 4T14 T6 18
Tableau 20: Ferraillage des poteaux de la partie III
A: la dimension de la semelle :
Donc A= B = 1,95m
La hauteur utile :
Donc
hauteur totale:
48
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
b. Ferraillage
Calcul à l’ELU
Avec
Calcul à l’ELS
Le calcul des sections d’armatures à l’ELS se fait à l’aide des mêmes formules que l’ELU en utilisant
l’effort normal calculé à l’ELS Ns
On constate que les sections calculées à l’ELS sont les plus défavorables, ainsi on trouve pour le
ferraillage :
7 T 20 espacées de 30 cm
Le bloc présente trois types de fondation, en fonction des charges, et plus précisément, en
fonction de la profondeur des étages inférieurs accessibles, en raison de leur incidence sur le
niveau de la nappe phréatique.
Les autres écrans du bâtiment (essentiellement autour de la fosse de scène), qui commencent à
des cotes supérieures à la nappe phréatique, sont cimentés sur des semelles filantes au niveau 2 de
fondation (q réf =0,215 MPa).
49
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Semelles de la partie I
Ns final
Semelle Ns(t) A=B (m) da (m) db (m) h(m) PP(t) (t) Nu (t)
S-A1 77,057 1,95 0,43 0,47 0,5 4,587 81,644 115,242
S-A2 48,255 1,55 0,33 0,37 0,4 2,372 50,628 71,434
S-A3 65,963 1,8 0,43 0,42 0,5 3,706 69,669 98,333
S-A4 55,352 1,6 0,33 0,37 0,4 2,608 57,960 81,945
S-A5 65,927 1,8 0,43 0,42 0,5 3,706 69,633 98,280
S-B1 95,406 2,2 0,48 0,52 0,55 6,595 102,000 143,952
S-B2 79,873 2 0,43 0,47 0,5 4,950 84,823 119,715
S-B3 77,606 1,95 0,43 0,47 0,5 4,587 82,192 116,019
S-B4 38,132 1,4 0,33 0,32 0,4 1,752 39,884 56,389
S-B5 46,069 1,5 0,33 0,37 0,4 2,152 48,221 68,044
Tableau 21 : Dimensions et efforts sur les semelles de la partie I
Semelles de la partie II
Ns final
Semelle Ns(t) A=B (m) da (m) db (m) h(m) PP(t) (t) Nu (t)
S-C1 84,220 1,7 0,38 0,4 0,45 3,125 61,245 84,483
S-C2 58,120 2 0,43 0,45 0,5 4,950 89,170 122,973
S-C3 61,110 1,7 0,38 0,4 0,45 3,125 61,245 84,483
S-D1 74,790 1,75 0,38 0,4 0,45 3,407 64,517 89,006
S-D2 61,110 2 0,43 0,45 0,5 5,075 79,865 110,153
S-D3 45,380 1,75 0,38 0,4 0,45 3,407 64,517 89,006
S-E1 45,380 1,5 0,33 0,35 0,4 2,152 47,532 64,909
S-E2 84,220 1,5 0,33 0,35 0,4 2,152 47,532 64,909
Tableau 23: Dimensions et efforts sur les semelles de l partie II
50
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Pour les semelles de la partie droite la contrainte du sol est de : 0.4 MPa
Ns final
Semelle Ns(t) A=B (m) da (m) db (m) h(m) PP(t) Nu (t)
(t)
S-F1 111,100 1,7 0,38 0,4 0,45 3,035 114,135 159,326
S-F2 129,380 1,85 0,38 0,4 0,45 3,808 133,188 185,427
S-F3 91,330 1,55 0,33 0,35 0,4 2,297 93,627 130,742
S-F4 220,060 2,5 0,53 0,55 0,6 9,102 229,162 314,333
S-F5 200,470 2,3 0,48 0,5 0,55 7,208 207,678 289,324
S-F6 130,420 1,85 0,38 0,4 0,45 3,808 134,228 187,404
Tableau 25: Dimensions et efforts sur les semelles de la partie III
51
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Afin d’uniformiser les dimensions des semelles, et faciliter l’exécution, nous avons choisis 4 types
de fondations, à base des dimensions trouvés ci-dessus, ces types sont :
Chargement et pré-dimensionnement
La semelle est soumise à un effort normal N et un moment fléchissant M dû aux actions sismiques.
Le chargement agissant sur ce voile est donné par :
Effort normal : N(ELA) =104 t ; N(ELU) =730 t ; N(ELS) =533 t
Moment du à l’effort sismique : Mv=1020 t.m
On ajoute des débords de 1m de part et d’autre de la semelle, ainsi on aura une longueur de
semelle égale à 21 m.
Pour que le sol puisse résister à l’effort normal important la surface de contact semelle/sol doit
être suffisamment grande.
On choisit B=3m
On a donc on prend
Na(ELA) = 275,8 t
Nu(ELU) = 901,8t
Ns(ELS) =704,8t
52
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
L’excentricité
Nous avons : or
Donc =97%
La semelle est stable puisqu’on admet jusqu’à 97% du soulèvement de la semelle dans le cas
accidentel.
Etat de contrainte :
Ferraillage de la semelle :
- A l’état accidentel :
Le ferraillage est déterminé à partir du moment de débord renversé, considéré comme une
console sous la contrainte. Le diagramme des contrainte (trapézoïdal sur le débord) sera divisé
donc en deux parties : Un diagramme triangulaire et un diagramme rectangulaire.
Avec d : le débord
Donc
53
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
- A l’ELU
Soit
- A l’ELS
Soit
La section donnée par le calcul à l’état limite accidentel est la plus contraignante dans la direction
transversale de la semelle. A x = 18,5 cm²/ml soit 13T14 / e = 25 cm
/ml soit 13T12 / e=25 cm
La longueur de scellement:
Avec :
- Pour le sens B :
B/8 ≤ ls ≤ B/4 donc toutes les barres doivent être prolongées jusqu’aux extrémités de la semelle
- Pour le sens L :
ls ≤ L/8 donc on n’utilise pas des crochets
54
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Nous avons effectué le dimensionnement des autres semelles filantes situées sous les voiles de la
partie gauche du bâtiment
semelle du Me
Nu(t) Ns(t) Na(t) M(t.m) PP(t) Psol(t) Ntot(ELA)(t)
voile (t.m/ml)
V-01 730,5 532,8 104 1020 110,25 61,56 275,81 4,432
V-02 367,5 268,3 90,15 265 33,95 16,728 140,828 4,323
V-03 466,3 338,7 27,65 195,3 21,15 24,174 72,974 3,241
V-04 403,9 293,7 28,43 88,5 21,15 24,174 73,754 1,928
V-05 1818,3 1324,3 291,8 722,24 75,499 98,998 466,297 5,315
V-06 1226,1 892,9 266,64 475,7 73,5 40,5 380,64 4,077
V-07 796,9 574,4 82,5 673,3 107,256 59,713 249,471 3,633
V-08 1430,6 1044,6 445,1 3137 473,1 101,676 1019,876 15,419
V-09 1488,9 1085,9 262,1 2328 133,425 177,489 573,014 9,828
V-10 220,8 161,5 70,7 25,8 13,95 15,912 100,562 1,445
V-11 409,7 299,1 168,4 111,7 19,2375 21,573 209,2105 5,126
V-12 511,5 372,4 147,7 36,2 15,975 18,666 182,341 2,229
V-13 262,4 191,1 31,8 39,25 1,925 5,46 39,185 1,227
Tableau 27: Chargements et sollicitations sur les semelles filantes de la partie gauche du bloc
55
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
semelle du d(débord
voile B(m) h(m) L(m) (m) L tot(m) e(m) L/6(m) L'(m)
V-01 3 0,7 19 1 21 3,698 3,500 20,405
V-02 2 0,7 8,2 0,75 9,7 1,882 1,617 8,905
V-03 2 0,45 7,9 0,75 9,4 2,676 1,567 6,071
V-04 2 0,45 7,9 0,75 9,4 1,200 1,567 10,500
V-05 3 0,45 20,37 1 22,37 1,549 3,728 28,908
V-06 3 0,7 12,5 0,75 14 1,250 2,333 17,251
V-07 3 0,7 18,43 1 20,43 2,699 3,405 22,548
V-08 4 0,95 45,8 2 49,8 3,076 8,300 65,472
V-09 4 0,45 26,65 1,5 29,65 4,063 4,942 32,287
V-10 2 0,45 5,2 0,5 6,2 0,257 1,033 8,530
V-11 2 0,45 7,05 0,75 8,55 0,534 1,425 11,223
V-12 2 0,45 6,1 0,5 7,1 0,199 1,183 10,054
V-13 1 0,2 3,25 0,3 3,85 1,002 0,642 2,770
56
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Les poutres crémaillères seront réalisées en béton armé coulées sur place, celles-ci supportent les
gradins. Leurs dimensions sont : b=0,40 et h=0,70 Vu qu’elles sont inclinées, donc elles sont
soumises à la flexion composée soit avec un effort de compression, soit avec un effort de traction.
Les gradins sont appuyés sur 3 poutres crémaillères, nous avons choisis de traiter la poutre
crémaillère centrale qui a la plus grande portée. Elle est composée de 4 tronçons, appuyée sur des
poutres-voiles en extrémités, et sur des poteaux intermédiaires.
Les sollicitations :
La figure suivante présente un schéma d’une poutre crémaillère continue composée de quatre
tronçons, ainsi nous l’avons modélisé comme suit :
57
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Flèche :
Ferraillage :
58
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A partir des sollicitations maximales au niveau des travées, et des appuis, nous trouvons le
ferraillage présenté sur les tableaux ci-dessous :
Armatures
Appui Section (cm²)
longitudinales
16 4,89 3T16
17 2,68 2T16
19 5,62 3T16
20 4,18 3T16
27 2,6 2T16
Figure 25: Ferraillage sur appuis de la poutre crémaillère
Ferraillage
Ferraillage longitudinal Armatures Armatures
transversal
Travée longitudinales transversales
Section
Armatures Armatures de peau de peau
(cm²)
5 4,5 3T16 3T6 12 6
6 4,19 3T16 3T6 12 6
7 2,68 2T16 2T6 12 6
8 2,68 2T16 2T6 12 6
9 4,24 3T16 3T6 12 6
15 3,79 2T16 2T6 12 6
Afin de limiter la fissuration de retrait des retombées de poutre, des armatures de peau sont à
mettre en œuvre :
La section des armatures de peau est de : 3 cm²/m de parement (2 x retombées + largeur), ainsi
nous optons pour des T12 pour les armatures longitudinales de peau, et des T6 pour les
armatures transversales de peau.
59
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Parmi les éléments particuliers de ce bloc on trouve les gradins. Ce sont des éléments
préfabriqués en béton armé et entreposés entre eux. Ils sont posés sur des poutres crémaillères
conçues et dimensionnées pour supporter les charges des personnes assises sur les gradins.
Il s’agit d’une structure formée par 3 files de poteaux qui constituent avec les poutres crémaillères,
un système de portique capable de reprendre les gradins.
Notre but étant de choisir une forme optimisée des gradins qui est à la fois résistante (en statique
et en dynamique), économique et facile à mettre en œuvre (afin de réduire les délais de la
construction), nous avons choisi la forme de la figure :
60
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Chaque élément comportera une marche avec une pente de 1% pour l’écoulement de l’eau, et une
contre marche avec un talon de 10cm. L’épaisseur du béton sera de 15cm.
Les gradins seront posés sur les poutres crémaillères en commençant par l’élément le plus bas, la
marche de chaque élément reposant sur le talon de l’élément précédant.
Chargement
Donc :
G = P1+P2+P3 = 0.515 t/m
Q = 1,05*600= 0,630 t/m
61
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Sollicitations :
Mu= = 6,76t.m
Ms= = 4,78t.m
Vu= =4,18 t
Avec l = 6.47 m
Modélisation de la poutre-gradin
62
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Avec :
Position Armatures
1 4T12
2 4T12
3 2T14
4 2T14
5 2T14
6 2T8
8 2T8
11 4T8
63
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Le but est de vérifier que lorsque la foule saute sur les gradins, la fréquence propre de résonnance
de ces derniers est supérieure à la fréquence de l’action de la foule qui les sollicite, ceci dans le but
d’assurer le confort des usagers.
Hypothèse :
On considère qu’un gradin est une poutre de section constante et de masse uniformément
répartie. La formule permettant de calculer la période des cinq premiers modes est la suivante :
𝑇 = × ²× √
Avec : 𝑇 =
= 0,636 : Coefficient dépendant du mode (mode 1: mode le plus défavorable donnant la période
la plus grande donc la fréquence la plus petite).
La fréquence propre de la poutre étant très nettement supérieure à 3Hz, fréquence de saut et de
course d’un être humain, utilisée pour les calculs dynamiques de passerelles, il n’y a donc aucun
risque d’un point de vue dynamique pour les gradins préfabriqués.
Sont considérés comme poutre-voiles ou parois fléchies dans leur plan des éléments sollicités en
flexion simple, dont la hauteur de section est supérieure à la moitié de la portée
Le bâtiment étudié contient plusieurs parois fléchis de grandes dimensions, il s’agit des poutres-
cloisons portants du niveau +13.60 jusqu’au niveau +33.75 sur la limite supérieure de la scène
principale du spectacle. Ces poutres voiles permettent de supporter la toiture et elles constituent
les éléments porteurs des 3 galeries.
64
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Nous choisissons d’élaborer le calcul d’une paroi fléchis parmi ces dernières, il s’agit d’une paroi à
une seule travée qui porte sur les voiles supportant les balcons, elle commence du niveau +21,34
et finit jusqu’au niveau de la toiture +29.91, ainsi elle a une hauteur de h=8,82m et une portée de
l=10,58m, ce qui fait que la condition des parois fléchis selon le BAEL est bien justifiée : ⁄
Notations :
On désigne par :
lt: la portée de la paroi entre axes des appuis,
lo: la portée entre nus des appuis,
l : la portée de calcul donnée par :
h : la hauteur totale de la paroi
bo: l’épaisseur de la paroi
z : le bras de levier du couple des forces internes à prendre en compte dans la
détermination des armatures principales.
p : la charge appliquée par unité de longueur de la paroi sous la combinaison d'actions
prise en compte dans le calcul à l'état limite ultime.
Mou: le moment ultime de référence.
Vou: l'effort tranchant ultime de référence.
τu : la contrainte tangente conventionnelle.
Données :
65
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Nous avons pris 30cm comme épaisseur de la paroi, d’après le pré-dimensionnement effectué
pour les voiles.
La sollicitation de calcul à retenir est à l’ELU, elle est représentée symboliquement par
p= 1,35 G + 1,5 QB
D’après les données de charges appliquées sur chaque plancher, on trouve que les chargements
appliqués sur la paroi sont :
Puisque la paroi est soumise au chargement du plancher, et elle est proche de la rive, elle va subir
une majoration de 10 %,
Puisqu’on a h<l alors, l'épaisseur bo de la paroi fléchie doit être au moins égale à la plus grande
des deux valeurs suivantes :
bo = max {
√
L'épaisseur de la paroi fléchie doit être suffisante pour assurer aisément le logement et
l'enrobage des armatures, même aux croisements, et cette condition pratique conduit souvent à
adopter une épaisseur supérieure à l’épaisseur minimale trouvée.
On trouve bo ≥ 0,119 m
66
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Soit , car une épaisseur de 0,119 est très faible pour une paroi.
Donc on obtient :
Les sections des armatures sont déterminées à partir du moment ultime et de l'effort tranchant
ultime de référence, Mou et Vou
Le système d'armatures réparties tant verticales qu'horizontales joue un rôle aussi important
que les armatures principales, non seulement dans le comportement à la fissuration mais aussi
dans la résistance des parois fléchies.
Armatures principales
Avec:
L'armature est distribuée dans la partie inférieure de la poutre-voile au niveau d’une hauteur de
l'ordre de la plus petite des dimensions ou au-dessus de la face inférieure de la
poutre, soit une hauteur de 1,32m.
Donc 𝑇 32 m
67
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Les barres en cause qui doivent être de diamètre aussi réduit que possible - sont normalement
ancrées par des boucles ou des crochets à long retour disposés à plat. Puisqu’on n’a pas de
raidisseurs près des appuis, il fallait prévoir des étriers sur les parties en retour des crochets.
Armatures réparties
Armatures verticales
Ce sont des cadres entourant les armatures principales inférieures et supérieures filantes ; ils
sont complétés éventuellement par des étriers.
On désigne par :
- Av : la section d'un cours d'armatures verticales (cadre et étriers éventuels) ;
- Sv : l'espacement de deux cours successifs
- ϱv : « pourcentage » des armatures verticales
On vérifie la condition :
Donc on a :
⁄
La paroi est chargée en tête, comme elle est soumise à des charges appliquées en partie inférieur
Cette charge est donnée par :
Pi = 17,01 t/m
2
Soit
⁄
Or donc = 11 cm
L'armature verticale doit être répartie le long de toute la hauteur de la poutre-voile car h ≤ l
68
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Armatures horizontales :
Ces armatures sont disposées entre les armatures principales inférieures et les armatures
supérieures filantes (cas de travées continues) ou la face supérieure de la paroi (cas d'une travée
unique, avec h ≤ l).
On distingue :
un réseau inférieur constitué d'armatures horizontales réparties sur une hauteur égale à
0,40 h, c'est-à-dire entre les niveaux 0,15 h et 0,55 h de pourcentage ϱh définie ci-après.
( )
⁄
( )
⁄
Les armatures des deux réseaux s'étendent sur toute la longueur de la travée, sauf,
éventuellement, pour une partie de celles du réseau inférieur lorsque le pourcentage ϱh dépasse
une valeur fixée ci-après.
En désignant par Ah la section des armatures horizontales d'un même lit et par Sh l'espacement de
deux lits successifs, les « pourcentages » des armatures horizontales Ah/bo*sh ont les valeurs
suivantes.
Réseau inférieur
-4
Le pourcentage de ce réseau a pour valeur :
-4
Avec un minimum de soit 4.06
⁄
-4
Donc
-4
Puisque la relation ( ) est vérifiée alors les armatures vont
⁄
s'étendre sur toute la longueur de la travée.
Comme pour les armatures verticales réparties, les pourcentages ϱhet ϱh‘ minimaux sont fixés à
0,8/fe quelle que soit la valeur de
69
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Donc on réparti les armatures sur une hauteur de 3,53m, entre les niveaux : 1,32 et 4,85
Réseau supérieur :
Le pourcentage de ce réseau a pour valeur
-4
-4
Avec un minimum de Soit
⁄
-4
Donc
On a
70
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
1.7. Balcons
Le bloc 5 étudié contient des encorbellements qui supportent les gradins sur plusieurs niveaux.
Ces balcons s’étalant sur de grandes portées peuvent poser des problèmes de flèche et
nécessitent une bonne conception de la structure porteuse.
La solution que nous avons envisagée consiste à porter des poutres consoles longitudinales en
béton, qui commencent adossées à des voiles, avec d'autres poutres longitudinales centrales. Ce
système de poutres consoles est placée contre deux poutres voiles transversales s’appuyant à leur
tour sur des voiles.
Concernant les balcons qui se situent à l’extrémité des niveaux N3 et N4, les poutres consoles
centrales ne sont pas prévues en raison de l’existence des voiles sur les quelles peut porter la dalle
directement.
Nous avons opté pour cette configuration car il s’est avéré que c’est la plus convenable afin
d’éviter de grandes retombées des consoles vu la limitation de la hauteur tolérable entre deux
niveaux ainsi qu’éviter le recours à la protection latérale de la structure qui se situera en dessous
des marches des balcons.
On choisit de modéliser un balcon type vu qu’il présente les plus grandes portées et auxquelles
ressemble le fonctionnement des autres balcons. Il s’agit du balcon central appartenant aux
niveaux N05 (+17,12).
La portée de la console est de 6,23 m
La figure ci-dessous présente une coupe longitudinale sur le balcon type choisis.
71
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Choisir l’affaire « Coque » qui est plus généralisé et qui permet de dimensionner tous les
éléments constituant le balcon : dalles, poutres voiles, et consoles.
Déterminer les lignes de construction qui délimitent les cordonnées de la structure à
modéliser.
Saisir les éléments structuraux du balcon en utilisant des contours remplis.
Encastrer les appuis des poutres voiles.
Définir les charges appliquées :
Les charges sont introduites à l’aide d’un bardage qui permet d’appliquer les charges
superficiellement :
G= 0,27 t/m²
Q= 0,4 t/m²
Définir le maillage de la structure afin de lancer le calcul.
72
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
c. Résultats de calcul
La flèche est évaluée à l’état limite de service, elle est maximale au pied du balcon, et a pour valeur
f = 1,1 cm.
73
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
d. Ferraillage :
Afin d’obtenir le ferraillage du balcon modélisé, nous procédons au calcul de la structure, puis le
calcul du ferraillage théorique dans l’onglet « ferraillage dalles/voiles BA » pour terminer par le
ferraillage réel qui nous donne la cartographie des sections d’armatures à utiliser pour chaque cas,
comme le montre les figures ci-dessous :
74
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
La section d’aciers à disposer est maximale suivant la face supérieure des panneaux de la
structure pour les deux directions X et Y. Les armatures correspondant à cette section
d’acier résistent aux moments fléchissant négatifs, et sont accentuées au niveau des
consoles suivant X.
75
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
1.8. Dalles :
Les dalles pleines sont calculées par la méthode des éléments finis appliquée à une plaque. Le
recours aux logiciels EF est surtout intéressant pour les dalles de formes non régulières, pour
lesquelles les méthodes de calcul manuel sont fastidieuses ou peu réalistes.
Dans le présent paragraphe, nous étudierons le cas des dalles irrégulières du niveau N4 (+13,6)
G= 0,485 t/m²
Q= 0,6 t/m²
Le logiciel subdivise la plaque en éléments finis triangulaires ou rectangulaires. Ces éléments finis
sont interconnectés au niveau des nœuds sur leur frontière. Il interpole la déformée de la plaque à
l’intérieur de chaque élément en fonction des degrés de liberté aux nœuds de cet élément.
Pour ferrailler une dalle sur RSA, on passe par trois étapes :
76
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
77
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
78
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
La section d’aciers à disposer est maximale suivant la face inférieure de la dalle pour les deux
directions X et Y. Les armatures correspondant à cette section d’acier résistent aux moments
fléchissant positifs engendrées dans la dalle. Soit une concentration d’aciers au centre des
panneaux (là où la flèche est maximale).
Sur la face supérieure de la dalle, les moments négatifs sur les appuis des poutres périphériques et
des voiles centraux nécessitent l’introduction d’armatures supérieures suivant X et Y.
On remarque une section d’acier dans la nappe supérieur assez élevé au niveau de ces appuis.
La flèche maximale est de 1,4 cm en valeur absolue, donc on constate qu’elle est bien inférieure
à la flèche admissible
La flèche est accentuée au niveau du panneau4 et des ouvertures au niveau des dalles 3 et 9.
Dans cette 3ème étape, le logiciel convertit la section théorique calculée en section
d’armatures réelles et donne une répartition des barres suivant les deux faces inférieures et
supérieures, et dans les directions X et Y, en partageant le panneau en zones homogènes.
79
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Dans notre cas, on obtient les sections d’armatures suivantes pour tous les panneaux calculés :
80
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
b. Calcul manuel:
Nous avons choisis d’élaborer le calcul des panneaux du niveau N0 (+0,00), le schéma
ci-dessous détermine la situation de ces dalles :
81
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Pour une dalle portant dans deux directions (α>0,4) et articulée sur son contour, Les moments
fléchissant développés au centre du panneau s’écrivent :
Dans le sens de la petite portée : M0x=μxplx²
Dans le sens de la plus grande portée : M0y=μyM0x²
Le moment sur les appuis est donné par le maximum du moment isostatique Mo de part et d’autre
de l’appui minorés de 50% pour les appuis intermédiaires et de 20% pour les appuis de rive.
On a pour toutes les dalles ϱ≥0,4 donc, elles portent sur deux directions.
Ainsi on déduit les moments isostatiques, sur appuis et en travées des dalles.
82
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
ELU ELS
Panneau Mox (t.m) Moy (t.m) Mox (t.m) Moy (t.m)
D0-1 4,398 1,100 3,104 1,158
D0-2 5,561 2,197 3,925 2,166
D0-3 5,693 2,328 4,018 2,262
D0-4 3,287 1,331 2,320 1,299
D0-5 3,790 2,736 2,675 2,153
Tableau 36: Moments isostatiques dans les dalles
ELU ELS
Panneau Mxw(t,m) Mxe(t,m) Myw(t,m) Mye(t,m) Mxw(t,m) Mxe(t,m) Myw(t,m) Mye(t,m)
D0-1 0,880 2,199 0,220 0,550 0,621 1,552 0,232 0,579
D0-2 2,780 2,780 1,098 1,098 1,962 1,962 1,083 1,083
D0-3 2,846 1,139 1,164 0,466 2,009 0,804 1,131 0,452
D0-4 0,657 1,644 0,266 0,666 0,464 1,160 0,260 0,650
D0-5 1,895 0,758 1,368 0,547 1,337 0,535 1,077 0,431
Tableau 37: Moments sur les appuis des dalles
ELU ELS
Panneau Mtx(t.m) Mty(t.m) Mtx (t.m) Mty(t.m)
D0-1 3,958 0,990 2,794 1,042
D0-2 4,171 1,647 2,943 1,625
D0-3 5,123 2,095 3,616 2,036
D0-4 2,958 1,198 2,088 1,169
D0-5 3,411 2,463 2,407 1,938
Tableau 38: Moments en travées
𝑇 𝑇
83
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Donc la condition précitée est bien vérifiée ; ainsi nous n’allons pas utiliser des armatures d’effort
tranchant
Le calcul de la section d’acier dans les deux directions se fait à l’ELU, avant de passer à la
vérification des contraintes pour s’assurer de la nécessité du calcul à l’ELS
Section minimale :
⁄
La section d’acier doit vérifier la condition : Ax,y ≥ Amin = ,y
Vérification à l’ELS :
̅̅̅̅ et
̅̅̅ ⁄ et
84
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Avec
Les tableaux ci-dessous donnent les résultats de ferraillage en travées et sur les appuis :
Amin A retenue
ELU Panneau µ alpha Z Ast(cm²/m) (cm²/m) (cm²/m) ferraillage espacement
D0-1 0,018 0,022 0,268 1,889 4,023 4,023 5T10 20
D0-2 0,022 0,028 0,267 2,395 3,779 3,779 5T10 20
D0-3 0,023 0,029 0,267 2,452 3,756 3,756 4T10 25
D0-4 0,013 0,017 0,268 1,409 3,763 3,763 4T10 25
selon X D0-5 0,015 0,019 0,268 1,626 3,442 3,442 7T8 15
D0-1 0,004 0,006 0,259 0,487 4,023 4,023 5T10 20
D0-2 0,009 0,011 0,259 0,975 3,779 3,779 5T10 15
D0-3 0,009 0,012 0,259 1,034 3,756 3,756 4T10 25
D0-4 0,005 0,007 0,259 0,590 3,763 3,763 4T10 25
Selon Y D0-5 0,011 0,014 0,259 1,216 3,442 3,442 7T8 15
Tableau 40: Ferraillage sur les appuis des panneaux
Amin A retenue
ELU Panneau µ alpha Z Ast(cm²/m) (cm²/m) (cm²/m) ferraillage espacement
D0-1 0,032 0,041 0,266 3,426 4,023 4,023 5T10 20
D0-2 0,034 0,043 0,265 3,613 3,779 3,779 5T10 20
D0-3 0,041 0,053 0,264 4,456 3,756 4,456 6T10 15
D0-4 0,024 0,030 0,267 2,550 3,763 3,763 4T10 25
selon X D0-5 0,028 0,035 0,266 2,945 3,442 3,442 7T8 15
85
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Donc on déduit que le calcul convient à l’ELU, il ne faudra pas ajouter des armatures comprimées.
Dessin de ferraillage :
Pour le panneau le plus chargé, D0-3, le dessin de ferraillage se présente comme suit :
86
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
2.1. Généralités :
Par opposition à des éléments en béton armé, la spécificité de fonctionnement d’un élément mixte
réside dans l’association mécanique des deux matériaux au moyen d’une connexion située à
l’interface des parties acier et béton. Cette association accroit à la fois la rigidité et la résistance de
l’élément.
Aspects architecturaux
Aspects économiques
L'intérêt économique des structures mixtes provient de la réduction des dimensions des
éléments, ce qui peut augmenter le nombre d’étages pour une même hauteur de bâtiment. En plus,
ils présentent des temps de construction réduits et des coûts de financement plus faibles.
Fonctionnalité
Les structures métalliques traditionnelles présentent des systèmes de protection au feu rapportés
qui permettent d'isoler l'acier de la chaleur due à l'incendie, le béton protège l'acier grâce
à sa masse élevée et sa conductivité thermique relativement faible.
c. Plancher mixte
Définition
Une dalle mixte est un élément de construction d’une tôle d’acier à froid. Recouverte de béton
comportement un treillis d’armature. Une telle dalle repose sur la structure porteuse du bâtiment
composée de poutrelles métalliques.
87
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
- La dalle, soumise directement aux charges, les transmet aux poutres de plancher par flexion
locale.
- Ces poutres, soumises aux efforts d’appui de la dalle, reportent ces efforts par flexion
générale, à leurs propres appuis (sommier).
Caractéristiques de la dalle :
La configuration structurelle adoptée pour notre plancher est celle d’un plancher mixte composé
d’une dalle collaborante de 14 cm d’épaisseur totale, reposant sur des poutrelles espacées de 2.35
m auxquelles elle est assemblée par des connecteurs. Le plancher repose sur les voiles par
l’intermédiaire de l’appui ponctuel des solives métalliques.
88
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Il existe une grande variété de tôles nervurées utilisées dans la construction des dalles mixtes. On
distingue plusieurs types de tôles qui varient par la forme, la hauteur et l’entre axe des nervures,
par la largeur des tôles, par leur mode de recouvrement latéral et enfin par les dispositifs de
connexion mécanique assurant la liaison entre la tôle en acier et le béton.
L’épaisseur nominale minimale des tôles recommandée par l’Eurocode 4 est 0,7 mm.
Nous choisissons d’utiliser le bac acier COFRASTRA 60 (la hauteur des nervures = 58 mm) dont
les propriétés sont les suivantes :
89
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Pré-dimensionnement :
- élancement h=7 cm
- critère de flèche en phase montage
- résistance au feu d’1h30 (d’après la notice de sécurité incendie) h=8 cm
Donc on prend les dimensions suivantes, dont on va vérifier la validité par la suite :
Pour l’analyse de la dalle en phase de construction et en phase mixte, on isole un mètre de dalle
dans la direction perpendiculaire au sens de la portée et on l’analyse comme une poutre.
Les vérifications sur la tôle seront effectuées en accord avec l’avis technique 3/09-607
Cofrastra60 et l’Eurocode 4.
90
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Situations de calcul :
La dalle mixte qui contient une tôle profilée a la particularité de comporter, deux états
structuraux distincts : l’état lors du bétonnage (stade de construction), où seule la tôle résiste aux
charges, et l’état d’utilisation (stade définitif) où le béton est lie a l’acier le tout constituant alors
un profil mixte acier béton.
b. Phase construction
D’après le plan de coffrage, la longueur du plancher à couvrir en tôles nervurées est 18.8 m, or la
longueur maximale d’un bac acier est de l’ordre de 12m, on procède généralement à un
attachement de tôle pour une longueur plus grande. Ainsi notre plancher peut être couvert par
deux éléments de tôles.
Les vérifications seront donc effectuées sur un élément du bac acier considéré comme une poutre
continue à cinq travées de 2.35 m de portée chacune.
Dans un premier temps, il est nécessaire de déterminer la flèche prise par la tôle en phase de
construction sous son poids propre et sous le poids du béton frais.
Donc
Ayant cette valeur, la flèche prise par la tôle en phase de construction peut alors être calculée :
Donc
Où :
= coefficient fonction du nombre de travées entre appuis et étais éventuels, (voir tableau_
annexe).
E : module de Young
: Moment d’inertie en section totale d’un mètre de largeur de tôle donné dans l’avis technique.
91
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
D’après l’avis technique de la tôle, Le fléchissement des tôles sous le poids mort du béton ne doit
pas dépasser le 1/250ème de la portée entre appuis et files d'étais.
< l’effet de marre ne doit pas être pris en compte dans le calcul.
On doit tenir compte des charges ci-après dans les calculs de la tôle à l’ELU :
Tableau 46: les deux cas de charge à respecter vis-à-vis de la résistance du bac
Ainsi le moment fléchissant sollicitant conventionnel en travée doit être inférieur ou égal au
moment résistant du profilé utilisé pour la portée considérée. Cette vérification doit être faite
pour la travée partielle la plus grande.
Le moment fléchissant sollicitant conventionnel doit être vérifié pour les deux cas de chargement
(A) et (B) ci-après où g est le poids du plancher tel que défini plus avant et où l'intensité de la
charge de chantier P est égale à 50. l (l étant la portée partielle en mètres), sans être inférieure à
100 daN.
92
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Nous avons :
-
-
Ainsi on trouve :
Selon les diagrammes donnés dans l’avis technique (Annexe 3) et en multipliant par le coefficient
1,33 correspondant aux tôles d’épaisseur 1 mm, nous avons obtenu :
Donc :
c. Phase mixte :
Les charges
Les vérifications de la sécurité structurale et de l’aptitude au service s’effectue pour la dalle mixte
après durcissement du béton, ainsi les charges suivantes seront prises en compte lors du
dimensionnement de la dalle mixte :
- Le poids de la dalle :
- La charge permanente (voir Annexe) :100kg/m²
- La surcharge : 250kg/m²
Donc G= 388.87kg/m² et Q=250kg/m²
Les sections à vérifier
Les sections à vérifier lors du dimensionnement d’une dalle mixte sont présentées sur la figure
suivante :
93
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Avec :
Dans notre cas, il n ya pas risque de poinçonnement, donc on vérifie les autres résistances.
Avec : Moment sollicitant évalué sous l'effet de toutes les charges appliquées.
Le moment est obtenu à l’aide du ROBOT où nous avons modélisé la dalle comme
une poutre continue à 8 travées puisqu’elle porte sur une seule direction.
Donc
94
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
On considère que la résistance en traction du béton tendu est nulle. On détermine , l’effort
horizontal dans la tôle en acier, à partir des caractéristiques de la section d’acier que l’on équilibre
par Ncf, l’effort horizontal dans le béton, suivant les caractéristiques du béton. Np doit être
identique par équilibre horizontal. On détermine ensuite le bras de levier z. le moment résistant
ultime est égal à :
On écrit :
Où :
Application numérique :
On a : et
Donc :
95
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
La hauteur x doit rester inférieure à ce qui est vérifié dans notre cas.
L’expression du le moment résistant de la section lorsque la tôle est entièrement plastifiée est :
On a
Donc :
Conclusion :
Avec Moment sollicitant sur appuis évalué sous l'effet de toutes les charges appliquées.
Donc en considérant la minoration de 15%, Le moment négatif max sur appuis est :
96
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Le béton sur la partie supérieure de la dalle étant en traction, il est fissuré et ne reprend aucun
effort. Seules les barres d’armatures reprenant la charge de traction. La résistance de calcul en
flexion est atteinte lorsque les armatures sont sollicitées à leur contrainte de calcul .
Où
Pour la partie inférieure du diagramme, on considère en général que la tôle n’est pas
suffisamment rigide en compression (éléments minces) et qu’elle ne peut reprendre d’efforts ; seul
le béton participe à la résistance. Il y a suffisamment de béton dans les nervures pour équilibrer les
efforts dans les armatures.
On détermine :
Avec –
Sous moments négatif le béton comprimé se situe dans la zone des nervures, il doit être équilibré
par des aciers tendus en partie supérieure de la dalle. Il est donc nécessaire de déterminer la
section d’armatures en chapeau Ast sur une largeur de 1m.
Application numérique :
On prend
97
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Donc
Ainsi :
Et
Donc :
Conclusion :
Armature complémentaire :
D’autre part, il est également possible d’augmenter la résistance à la flexion de la dalle par
l’adjonction d’armature complémentaire dans les nervures. Cette armature permet également
d’augmenter la résistance au feu de la dalle, Ainsi nous décidons de placer une barre de 8 mm
dans chaque creux d’onde de la tôle à 20 mm par rapport au dessous de la dalle.
Cette vérification est menée à l’état limite ultime, elle concerne la section horizontale de la
nervure au niveau supérieur de la tôle comme indiqué sur la figure ci-dessous :
Avec :
98
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Où :
Et est le bras de levier à l'ELU pris égal à , à défaut de calcul plus précis.
Effort sollicitant :
L’expression fournie dans l’avis technique pour le calcul de l’effort tranchant aux appuis ne
limite qu’au cas de plancher sur 3 travées maximum. Il devient donc intéressant et nécessaire de
déterminer la valeur réelle de l’effort tranchant aux appuis pour le cas de notre plancher
continue sur 8 travées.
Ainsi :
Effort résistant
Ainsi la résistance au cisaillement n’est pas vérifiée. Il convient donc de disposer des armatures de
coutures là où le cisaillement est non vérifié, ainsi on doit déterminer pour chaque appui la
distance à partir de laquelle la contrainte de cisaillement sollicitante devient inférieure à la
contrainte de cisaillement résistant. D’après le calcul, l’effort tranchant admissible Vu,s limite ne doit
pas dépasser Vu,s limite = pour respecter le critère de la résistance
99
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Cette méthode consiste à calculer l’effort tranchant maximal de calcul V pour une largeur de dalle
b et vérifier le non dépassement de la résistance de calcul au cisaillement déterminée au
moyen de la relation semi-empirique donnée ci-après par l’EC 4 :
: hauteur utile en mm
Les valeurs de « m » et de «k » sont données dans le système d’unités : longueur en cm, fore en
Kg
(Il convient alors d’effectuer deux vérifications sur la contrainte de cisaillement : m1, k1 et m2, k2
dans le cas des charges statiques)
Application numérique :
m=3238 et k=0.1286
m=1775 et k=0.5302
100
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Effort sollicitant
Conclusion
La dalle est assimilée à une poutre continue d’inertie constante égale à la moyenne des inerties
fissurées et celles des sections non fissurées.
Pour tenir compte des effets à long terme du béton, on adment un coefficient d’equivalence
différenr selon la durée d’application des charges.
Dans les formules suivantes, le coefficient d’équivalenc peut etre pris comme la moyenne des
effets à court terme et à long terme, soit :
( )
Nous utilisons un béton de classe C30/37, ainsi Ecm=33 GPa (Tableau 3.1 NF EN 1992 1-1)
Le calcul des flèches ds dalles mixtes s’effectue à l’aide des caractèristiques élastiques des
sections :
Section fissurée :
Dans une section dont la partie tendue est supposée fissurée, le moment d’inertie de la
section peut etre obtenu par la formule suivante :
Ou Ip est le moment d’inertie non réduit de l’aire de la section nette d’acier de la tole nervurée.
101
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Dans une section dont la partie tendue est supposée non fissurée, le moment d’inertie de
la section peut etre obtenu par la formule suivante :
( ) ( )
Apllication numérique :
L’épaisseur du plancher que nous avons retenu a satisfait de façon optimale toutes les vérifications de
sécurité structurale et d’aptitude au service et ce dans les deux phases, de construction et définitive.
2.3. Solives
a. Généralités
Les vérifications :
Les différents types de vérification qu’il convient d’effectuer pour les solives portent sur :
102
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Dans l’analyse globale des poutres mixtes, il importe de tenir compte de la limitation des capacités
de rotation des sections. De manière pratique, cette prise en compte consiste à définir quatre
classes de section, Ainsi une section est de :
Classe1 : lorsqu’elle est capable de développer le moment de résistance plastique avec une
capacité de rotation suffisante pour permettre la formation d’un mécanisme par rotules
plastiques ;
Classe 2 : lorsqu’elle est également capable de développer le moment de résistance plastique mais
avec une capacité de rotation limitée.
Classe 3 ou 4 : lorsque, en raison du phénomène de voilement local intervenant dans une zone
comprimée de la poutre métallique (âme ou semelle), les fibres en acier les plus sollicitées ne
peuvent dépasser la limite d’élasticité de calcul pour la classe 3, ou une valeur inférieure à
cette limite pour la classe 4.
103
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Et
Dans le cas d’une poutre sur 2 appuis, la longueur est prise égale à la portée L de la poutre.
b. Données :
Rappelons tous d’abord les caractéristiques du plancher étudié :
Plusieurs critères peuvent amener une première solution de profilé, tels que l’élancement, la
longueur du bac reposant sur le profilé. Le critère d’élancement fournit une approximation
relativement proche du profilé à adopter. Pour une solive à profilé laminé l’élancement vaut 1/25.
Dans notre cas, ce critère d’élancement dicte alors une hauteur de profilé aux alentours de
20 cm.
On adopte pour les solives un profilé HEA160 dont on va vérifier la validité par la suite. Les
caractéristiques de ce profilé sont préentées dans le tableau ci-dessous :
104
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
b
h
tw
tf
d
r
A
P
Iy
Ix
Ix/vx
Figure 59: Section d'une poutre métallique H ou I
Iy/vy
Wpl,y
Wpl,z
It
Iw
Donc
- Actions variables Q :
Pour les poutres, il n’existe aucune règle spécifique. La charge de chantier a été prise égale à celle
d’une dalle mixte, qui est donnée comme une charge uniformément répartie de 150kg/m2 à
l’intérieur d’une zone quelconque de 3 m par 3 m. La charge de 75kg/m2 à l’intérieur de la zone
restante n’as été prise en compte. Pour cette raison et par simplification, la charge de chantier de
1350 kg est considérée comme une charge ponctuelle à mi-travée.
105
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Phase mixte :
- Actions permanentes G :
o béton dalle :
o bac acier :
o poutre en acier 30.4
o La charge permanente (voir Annexe) :
- Actions variables Q :
Le réseau de solives étudié, espacées de 2.35 m, est assemblé à des poutres maîtresses par un
système articulé. Nous pouvons donc, nous ramener à une modélisation, telle que représentée ci-
dessous :
Classe de la section :
On a √
106
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Remarque :
Les profilés laminés sont généralement des sections compactes dont la plastification totale est possible,
leur âmes étant surdimensionnées, donc non sujettes au risque de voilement local.
En l’absence d’effort tranchant, le moment fléchissant M dans chaque section transversale doit
rester inferieur au moment résistant, soit :
A.N :
On a :
Effort tranchant :
L’effort tranchant V dans chaque section transversale doit être inférieur à l’effort tranchant, soit :
√
Ou Av est l’aire de cisaillement, qui peut être déterminée comme suit :
107
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
A.N :
Le moment résistant plastique d’une section transversale est réduit par la présence de cisaillement.
Si l’effort tranchant est faible, cette réduction est négligeable, en revanche, dès lors que l’effort
tranchant dépasse la moitié de l’effort tranchant plastique résistant, il faut prendre en compte son
interaction sur le moment résistant plastique, soit :
Avec
Moment résistant plastique réduit du fait de l’effort tranchant, déterminé en utilisant une
limite d’élasticité réduite pour l’aire de cisaillement seule.
On a :
Résistance au déversement :
Il convient de vérifier une barre non maintenue latéralement et soumise à une flexion selon l'axe
fort vis-à-vis du déversement de la façon suivante :
Où :
108
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
𝐶 √ √
A.N :
̅ √
A.N : ̅
√ ̅
Où : [ ( ̅ ) ̅ ]
A.N :
A .N:
109
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Le bac étant vissé (ou cloué) sur l’âme des solives, il contribue ainsi à un léger maintien du profilé.
Dans la pratique, il est permis de considérer que le risque de déversement est évité. Si on assure 3
maintiens latéraux uniformément espacés sur la longueur de la poutre, la longueur de déversement
devient L/4, ainsi la résistance au déversement sera vérifiée.
Les actions de construction ne sont pas prises en compte pour le calcul des flèches
A.N :
Flèche limite :
( )
A.N :
( )
Avec
110
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Effort tranchant :
Certaines sections transversales peuvent être sollicitées à l’effort tranchant pur, notamment les
sections des extrémités de poutres. L’expérience montre qu’une partie du cisaillement vertical est
reprise par la dalle, mais il n’existe pas de modèle mécanique simple pour exprimer cette
contribution. C’est pourquoi, en pratique, On suppose dans le calcul qui suit que l’effort tranchant
n’est repris que par l’âme d’acier, comme si la section n’était pas mixte.la condition à satisfaire par
l’effort tranchant de calcul Vsd est la même que celle qui est vérifié à la phase montage.
Résistance au déversement :
Dans les poutres mixtes, la semelle supérieure su profilé métallique se trouve automatiquement
maintenue vis-à-vis du risque de déversement en raison de sa connexion avec la dalle, sous réserve
toutefois que cette connexion ait été dimensionnée convenablement et que la distance entre les
deux rives de la dalle ne soit pas trop réduite. Evidemment, il en va différemment en phase de
construction, avant le durcissement du béton, ou le risque de déversement doit être également
contrôlé, mais la pour la seule poutre en acier (voir)
Résistance de la connexion
Les connecteurs et armatures transversales répartis le long de l’interface acier-béton d’une poutre
mixte doivent être capables de transmettre les efforts de cisaillement longitudinal entre la dalle et
le profilé métallique, en laissant de coté toute contribution éventuelle qui viendrait de
l’adhérence. La vérification de ce fonctionnement s’effectue exclusivement aux états limites
ultimes. La vérification de la résistance de la connexion est menée suivant les prescriptions de
L’EC4 1-1 §6.6 Connexion.
A.N :
Connexion :
Type de connecteurs et résistance de calcul :
Le type de connecteurs qu’on a utilisé est les goujons à têtes soudés en présence d’une dalle mixte
111
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Dans ce cas, La résistance de calcul d’un goujon à tête soudé et présentant en pied un bourrelet
de soudure est donnée par la plus petite valeur des deux formules suivantes :
( )
: Coefficient empirique de réduction pour tenir en compte de l’utilisation des tôles profilées en
acier. ( )
√
Avec Nr désigne le nombre de goujons dans une nervure au droit de l’intersection avec l’aile
de la poutre en acier sans être supérieur à 2.
112
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Nombre de connecteurs :
Avec un espacement :
On calcul l’inertie mixte en se basant sur le tableau donné en annexe 3, ainsi, en utilisant la même
formule utilisé précédemment pour la flèche et en tenant compte cette fois ci des charges
permanentes et des charges d’exploitation, on trouve 2.1 cm
Pour les plancher en général, au stade définitif on prend la valeur amissible de la flèche égale à
l/300=1.73 cm donc la condition de la flèche est vérifiée.
113
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
On optera pour la dernière solution, qui offre un compromis entre cout et rapidité d’exécution.
La valeur de la contre flèche a pour but d’annuler la flèche lors du coulage.
La solive étudiée a vérifié tous les critères de résistance au niveau de la sécurité structurale et
l’aptitude au service.
Le triangle, car il forme une structure stable en elle-même. Quatre barres ne forment en
générale pas une structure stable, il faut en ajouter une cinquième pour former deux triangles.
La concentration de la masse le plus loin possible de l’axe passant par le centre de gravité de la
section du treillis. L’expérience pratique montre que plus la section d’une poutre est haute,
moins elle se déforme par flexion sous l’effet des charges.
2. Conception :
Il convient de concevoir la poutre à treillis pour faire en sorte que les charges s'exercent au niveau
des nœuds d’assemblages, afin de réduire au maximum l'ampleur du moment de la membrure.
114
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Treillis Pratt : système de barres horizontales, perpendiculaires et obliques. Les barres sont
principalement sollicitées en traction.
Treillis Warren : barres obliques et horizontales. Les barres sont principalement sollicitées en
compression.
Treillis Howe : ce type de treillis est équivalent du treillis Pratt à la différence que les barres
obliques sont sollicitées en compression.
Le treillis le plus optimal pour une structure construite en acier serait un treillis ou le plus
d’éléments seraient en traction et non en compression. Il ressort donc de ceci qu’un treillis de
type Pratt serait le plus optimal ; en effet, ce treillis a la particularité de n’avoir que de la traction
dans ses barres obliques. Ainsi nous optons pour des treillis Pratt.
3. Données :
2.3. Données géométriques :
a. Effet du vent
L’effet du vent sera négligé pour les raisons suivantes :
La mixité du treillis avec le plancher ce qui implique une faible déformé hors de son plan
Bâtiment lourd
Notre bloc est entouré par d’autres blocs donc l’effet de masque est très important
115
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
En ce qui concerne les valeurs et l’emplacement des charges scénographiques sont obtenus à partir
des documents relatifs au lot scénographie. Un plan regroupant ces charges est donné en annexe 2
c. Combinaisons de charges
Conformément au règlement CM66, les combinaisons suivantes sont considérées :
Les barres constituant la ferme à treillis sont considérées comme articulées aux nœuds. Ce n'est
pas forcément le cas, mais c'est l'hypothèse de calcul usuelle qui permet de surestimer légèrement
les efforts. Dans la réalité, les assemblages (boulons, rivets, soudures) sont des encastrements
partiels.
116
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Nous avons choisi le type de relâchement de barre ART-ART qui bloque les déplacements dans
toutes les directions et autorise les rotations autour de Ox, Oy et Oz pour le nœud d’origine. La
rotation autour de Ox (c’est à dire autour de l’axe longitudinale des barres) risque d’engendrer
des instabilités tout en créant un moment de torsion au niveau de l’élément porteur. Pour éviter
ce problème, il est recommandable de bloquer cette rotation pour les deux extrémités de la
barre.
a. Paramètres de dimensionnement
On considère que Les barres du treillis sont sollicitées seulement par des efforts normaux, pour
cela la seule instabilité élastique qu’il faut vérifier est le flambement. Ainsi Les paramètres du
flambement des éléments du treillis sont les suivantes :
Membrure inférieure :
La longueur de flambement de la membrure inférieure dans le plan du treillis est
théoriquement égale à la longueur entre les nœuds puisqu’on a admis que les nœuds
représentaient des articulations. Pratiquement, il existe toujours un certain encastrement aux
nœuds, variant suivant la conception de l’assemblage.
Pour limiter la longueur de flambement de la membrure inférieure dans le plan
perpendiculaire aux treillis (autour de l’axe), nous disposons des ciseaux (des cornières
croisés) entre elles tous les 6m.
Membrure supérieure :
La stabilité de la membrure supérieure est confiée à son comportement mixte avec le
plancher (présence des connecteurs).
Comme pour les membrures inférieures, la longueur de flambement dans le plan du treillis
égal à la distance entre deux montants.
Montants et diagonales :
Pour les montants et les diagonales, nous avons pris en compte cet effet d’encastrement pour le
flambement dans le plan du treillis (0,8L0).
Toiture gauche :
Nous avons des treillis identique sur toute la longueur de la toiture, L’appui de chaque treillis se
produit au niveau de la membrure supérieure. L’image suivante montre le modèle d’un seul treillis
(sans dalle) pour plus de clarté :
117
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Le paramétrage du flambement
Le tableau suivant résume les dispositions prises en compte dans le paramétrage du flambement
des barres du treillis :
Le dimensionnement des éléments par le logiciel Robot est fait tout d’abord à l’ELU puis nous
avons effectué une vérification à l’ELS.
Ainsi, après plusieurs itérations sur ROBOT, les sections retenues sont les suivantes :
118
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Remarque :
les deux treillis qui se trouvent à l’éxtrémité de la toiture de part et d’autre sont sollicités par des
charges scénographiques plus importantes par rapport aux autres treillis. Les sections convenables
pour ces treillis sont les suivantes :
Toiture droite :
On procède de la même façon et on obtient les résultats suivants :
119
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Remarque :
La longueur maximale des profilés est de l’ordre de 12 m, or nous avons des treillis au niveau de
la toiture droite de 30 m, donc on procède à un assemblage boulonné tous les 10 m.
V. ETUDE ACOUSTIQUE
Quand il s’agit d’une salle conçue pour la communication orale, une étude acoustique est une
priorité, Or, négliger les aspects acoustiques pourra en résulter des communications imparfaites.
Dans cette partie, la performance acoustique du bâtiment sera étudiée selon les normes françaises
en vigueur. Les deux volets acoustiques traités sont : l’isolation et la correction acoustique.
120
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
1. Introduction
Dans le domaine du bâtiment, les nuisances sonores telles que les bruits de circulation, de pas, de
conversation, d’équipements sont la source de désagréments qui peuvent aller d’une dégradation
de la qualité de vie, à des répercussions directes sur la santé des occupants.
De ce fait, Le traitement acoustique d’un bâtiment, dans le but d’obtenir le confort acoustique et
la conformité aux exigences de performance réglementaire, se fait sur la base d’une conception
architecturale intégrant une isolation acoustique de qualité, associée à une correction acoustique
adaptée à l’usage de chaque local du bâtiment.
- L’isolation acoustique qui vise à se protéger des bruits émanant de l’extérieur du local
considéré.
- La correction acoustique qui est utilisée pour améliorer le confort acoustique à l’intérieur
d’un local.
Les aspects acoustiques ont été évalués selon les normes françaises suivantes :
121
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Les bruits d’impacts se transmettent par la mise en vibration des parois et structures. Ils
concernent les bruits de pas, de chute d’objet…
Les bruits d’équipements peuvent se transmettre à la fois via l’air ambiant et via une mise en
vibrations (des parois, de l’équipement…). Ils concernent les ascenseurs, les conduites de
ventilations, les réseaux hydrauliques.
122
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
𝑇
( )
𝑇
Où :
Cette grandeur est intrinsèque à la paroi, indépendante du sens de la transmission et varie avec la
fréquence. La mesure est effectuée en laboratoire suivant une méthode normalisée, la paroi étant
placée entre deux chambres réverbérantes dont les structures sont indépendantes.
∑
∑
Remarque :
𝑇 Sont des valeurs moyennes, calculées à partir des valeurs de 500 à 1000 Hz
123
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
L’épaisseur de la dalle (séparant la salle et l’extérieur) prévu au début est de 20 cm, ce qui donne
un isolement inférieur à DnTA réglementaire, pour remédier à ce problème on augmente
l’épaisseur Ainsi une épaisseur 30 cm convient.
Deux techniques peuvent être proposées pour la protection contre les bruits d’impact :
Utilisation des revêtements de sol souples : cela revient amortir le choc à la source.
Mise en place des dalles flottantes : cela revient à créer une coupure entre le choc et le
local de réception.
Pour notre cas, Tous les planchers bas des circulations et foyers autour des salles sont équipées
de dalles flottantes en béton ferraillé de 6cm d’épaisseur, montées sur résilients.
Les pompes, CTA et ventilateurs doivent toujours être posés sur massifs d’inertie
désolidarisés par des plots antivibratoires dimensionnés pour garantir un taux de filtrage des
vibrations d’au moins 95%.
les raccordements des gaines, câbles et canalisations sur les appareils : ils doivent être réalisés
par l'intermédiaire de manchettes et raccords souples. Il est primordial que ceux-ci possèdent
une flexibilité compatible avec l'efficacité des systèmes suspendus.
Les gaines doivent être revêtus intérieurement d’un matériau à base de panneaux laine
minérale rigide surfacée d’un voile de fibre de verre d’une épaisseur minimale de 25 mm
destiné à réduire le niveau de pression acoustique présent à l’intérieur de celles-ci.
En ce qui concerne le transfert d'air entre sanitaires et circulations et entre circulations et
foyers pour la VMC, le détalonnage des portes n’est pas possible, les isolements demandés
sont de 40 dB (pris entre le WC et la circulation).
les transferts d’air seront effectués en faux plafond, au droit de l’imposte des portes par
l’intermédiaire de grilles situées de part et d‘autre de la cloison, et reliées entre elles par une
gaine absorbante.
Les canalisations EP, EU, EV situées à moins de 10,00 m des salles recevant du public, des
bureaux ou des locaux normalement occupés, sont obligatoirement en fonte ductile tenues
par des colliers avec résilients.
124
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
L’évaluation du TR dépend des matériaux de revêtement interne des locaux, caractérisés par un
coefficient d’absorption «α» sabine. De cette manière on distingue les matériaux « absorbants »
des ceux « réfléchissants ». Bien que les valeurs de TR soient exprimées par bande d’octave, la
norme ISO 3382 détermine que la moyenne en fréquence unique désigne la moyenne arithmétique
pour TR de 500 à 1000Hz. Le temps de réverbération sur le présent document est calculé sur la
base de la formule suivante :
Où :
V : volume du local (m 3)
La salle a une capacité de 1800 personnes, visant un ratio 9m3/p pour assurer une bonne
intelligibilité de la parole. Donc, le volume total de la salle, hors cage de scène, est de
.
Ainsi le volume de la salle est important, il faut donc compenser la diminution de niveau sonore
par une augmentation de la durée de réverbération.
125
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Avec :
Les coefficients d’absorption des matériaux utilisés sont récapitulés dans le tableau ci-dessous :
126
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Coefficient d’absorption
(sans unité)
Localisation surface Matériaux 500 Hz 1000Hz
Mur salle 1183 Tissu transonore 0.06 0.04
Balcons/voile 852.4 staff projeté (balcon) 0.06 0.05
mousse absorbante avec laine
Mur fond de salle 1065 0.39 0.59
minérale 45 mm
contour gradins 194.2 glass Reinforced Gypsum 0.04 0.04
plafond mobile salle 1145 panneaux sandwich 0.03 0.03
fenêtres de salle 20.3 vitre incliné 0.01 0.01
gradins salle+balcon 1013 Parquet collé sur béton 0.07 0.06
plafond fixe salle 364.9 réflecteurs (MDF) 0.06 0.04
fibre de bois agglomérée sur
mur scène 701.2 0.97 0.99
laine minérale
Scène 728.1 Parquet sur lambourdes 0.1 0.1
Murs latéraux de scène 2665 béton enduit 0.02 0.02
Selon le type d’absorption, l’énergie réverbérée dans la salle fait vibrer l’air compris dans les
pores et les cavités, ou bien le panneau. Il en résulte des frottements, ce qui conduit à une
127
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
dissipation de l’énergie acoustique en chaleur. C’est ainsi que le niveau sonore diminue dans la
salle.
Nous choisirons dans notre cas un matériau qui combine les différents procédés : une Mousse
acoustique de 20 mm d’épaisseur, alliée à une face textile transparente pour le son. Ce complexe
est à poser sur un panneau MDF, lui-même devant un matelas de laine minérale de 45 mm.
c. Cage de scène
Pour le traitement de la cage de scène, nous utilisons un Panneau acoustique composé d’une
couche de laine de bois liée à de la magnésie 10 mm, de laine minérale 135 mm, et d’une dernière
couche de laine de bois de 5 mm.
Ce matériau, aux fortes propriétés d’absorption du son, est indispensable dans la cage de scène
qui a un volume très important. Il va permettre d’éviter au champ sonore présent dans la cage de
ressortir avec un retard temporel, ce qui aurait pour conséquence une forte dégradation de
l’intelligibilité du signal.
d. Fauteuils
Le principe fondamental est de réduire au maximum les différences d’absorption entre salle vide et
salle occupée. De cette manière la variation du TR, critère fondamental de caractérisation de la
salle, pourrait être minimisée entre les moments des répétitions et le spectacle.
Pour l’acoustique, il est préférable d’utiliser des matériaux absorbants comme le rembourrage
avec mousse à cellules ouvertes, avec un tissu de protection.
En ce qui concerne l’assise relevable, dans sa partie basse doit pouvoir héberger un système
d’absorption qui agira quand le fauteuil sera inoccupé. Une épaisseur de minimum 14cm est
conseillée pour l’assise afin de contenir le système d’absorption acoustique et le rembourrage
nécessaire au confort d’assise. Cette absorption peut être donnée dans notre cas à travers le
système suivant :
128
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Les sièges sont recouverts de tissus sur une mousse (cellules ouvertes). Le dos des sièges est en
bois (ou MDF) d’épaisseur > 20 mm. La sous face des sièges est en panneau bois (ou tôle) perforé
avec de la laine minérale en dessous.
e. Plafond
Les propriétés acoustiques de ce matériau sont renforcées par la mise en place d’un relief en «
dents-de-scie », ce qui permettra de répartir les ondes sonores de façon moins spéculaire, afin
d’obtenir une meilleure homogénéité du champ sonore dans la salle.
Panneaux réflecteurs:
A cause de la grande hauteur sous plafond (grand volume), les ondes sonores se perdent et
risquent de ne pas atteindre toutes les zones des gradins d’où nécessité d’introduire des
panneaux réflecteurs.
Le réflecteur principal est optimisé donc de façon à ce que le champ sonore soit bien réparti en
milieu et fond de la salle, sans créer d’écho au parterre.
On essaie d’orienter les panneaux de telle façon à ce que les ondes sonores puissent atteindre
tous les spectateurs.
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Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Localisation Matériau
500 Hz 1000 Hz 500 Hz 1000 Hz
Mur salle Tissu transonore 0.06 0.04 1183.1 70.986 47.324
Balcons/voile staff projeté 0.06 0.05 1600 96 80
mousse absorbante
Mur fond de salle 0.39 0.59 1255 489.45 740.45
avec laine minérale
glass Reinforced
contour gradins 0.04 0.04 194.15 7.766 7.766
Gypsum
plafond mobile salle panneaux sandwich 0.03 0.03 1144.75 34.3425 34.3425
fenêtres de salle vitre incliné 0.01 0.01 60.3 0.603 0.603
Parquet collé sur
gradins salle+balcon 0.07 0.06 1012.6 70.882 60.756
béton
plafond fixe salle réflecteurs (MDF) 0.06 0.04 510 30.6 20.4
Murs latéraux Béton enduit 0.02 0.02 1776.667 35.533333 35.53333
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Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
500 Hz 1000 Hz
A 1743.3628 2093.135
Tr 1.4867817 1.238334
Tableau 58: Calcul du Tr de la salle pleine
Ainsi Tr moyen=1.36
En procédant de la même manière que pour le 1er cas, on trouve Tr=1.39, un tableau détaillant le
calcul se trouve dans l’annexe 4
Dans les deux cas, La valeur de Tr trouvée répond aux exigences réglementaires d’une
salle de spectacle. Ainsi la combinaison des matériaux proposés est bonne.
Afin de mener à bien notre projet, et mieux comprendre les plans architecturaux, une
connaissance des éléments scénographique s’avère une nécessité primordiale.
La configuration de la Salle de Spectacle est conçue pour atteindre un niveau d’excellence selon
des principes prouvés et établis de conception théâtrale, acoustique et technique. La conception
architecturale de l’espace se mariera avec fonctionnalité dans un espace où les conditions d’écoute
et de visibilité de l’audience sont primordiales.
Il existe dans la cage de scène une série d’éléments pour l’accrochage des charges scéniques, qui
sont suspendus directement aux treillis de la toiture.
Ci-dessous, une liste des équipements scénographiques utilisés dans notre théâtre:
Gril :
C’est la partie supérieure de la cage de scène supportant l'ensemble des équipements scéniques. Il
se présente sous la forme d'une structure métallique reprise sur les murs et charpentes du
bâtiment.
Faux gril :
131
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
C’est est la partie recouverte du caillebotis qui permet l'accès du personnel. Le caillebotis désigne
un assemblage métallique de plats porteurs et d'entretoises qui se croisent et forment une maille.
Porteuse :
Equipe :
C’est le mécanisme composé de câbles et pouliage qui permet la manœuvre de la porteuse, elle
peut-être :
Manuelle : c'est une perche qui se manœuvre en coulisses. Elle permet d'équiper du
matériel au sol et de le placer à la hauteur désirée. Ce système est idéal pour l'accrochage
d'éléments légers.
Contrebalancée : elle permet de soulever des charges plus importantes en équilibrant le
poids du matériel par une charge mobile.
Motorisée
Rideaux :
Ils comportent tous les velours, toiles, drapés, servant à séparer la scène et la salle, à cacher
les coulisses, dissimuler des projecteurs ou permettre de cacher les changements de décors.
Le rideau est généralement une toile plissée ou tendue, peinte ou non. On distingue le rideau
de fond qui fait partie du décor, et le rideau de scène ou d'avant-scène, installé de manière
permanente, et traditionnellement en velours rouge ou noir.
Le rideau de fer est un rideau de sécurité permettant une isolation de la salle, en cas
d'incendie
Machinerie scénique :
Le système des porteuses de scène sera constitué des équipes scéniques de faible
encombrement qui incorporeront un système de motorisation à vitesse fixe. Ces équipes
motorisées seront réparties au-dessus de la scène et l’avant-scène et posées directement sur
le faux gril, elles seront translatables manuellement pour permettre leur positionnement précis
selon les configurations souhaitées par l’utilisateur.
2. Sonorisation et éclairage
Sonorisation
La salle de spectacle sera équipée d’un système de renforcement du son et de la voix. Une
polyvalence d’usage est prévue pour le pupitre informatique situé soit dans la régie, soit dans la
salle.
132
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
L’éclairage de la scène sera constitué de gradateurs fixes commandés à distance par un pupitre de
jeu d’orgues informatique situé soit dans la régie, soit dans la salle lors des répétitions. Les
projecteurs (parc basique) seront suspendus sur des passerelles accessibles situées au-dessus de la
salle, sur les perches de la scène selon les demandes de chaque production, et branchés sur des
prises câblées aux gradateurs.
Le faux gril et passerelle périphérique présente une solution excellente pour garantir un bon accès
et un bon fonctionnement au-dessus de la scène. Le système de passerelles en périphérie est
prévu permettant l’accès, l’installation des éclairages scénique et une régie.
133
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Conclusion
L’objet de notre travail de fin d’étude est de faire l’étude du bloc 5 (la grande salle de spectacles)
du grand théâtre de Casablanca.
Au terme de ce travail, nous avons défini dans un premier temps la conception de la structure tout
en tenant compte les contraintes architecturales présentes, en effet c’est un élément clé dans
toute étude, et doit être entreprise et élaborée à la base d’une grande part d’expérience et d’une
appréhension et maitrise considérables des facteurs et choix cruciaux et inhérents à l’atteinte
d’une conception économique, esthétique et techniquement fiable.
Nous avons ensuite modélisé la structure sur le logiciel Robot Millenium pour tirer les efforts
dimensionnant pour chaque élément et vérifier les limites de déplacement imposées par le
règlement parasismique RPS 2000, ainsi conclure que bien que la structure de notre bâtiment soit
irrégulière, elle est stable.
Après avoir défini toutes les hypothèses de calcul, nous avons effectué une série de calculs
manuels des éléments constituant la structure, en se basant sur l’aurocode4 pour les éléments
mixtes, l’Eurocode 3 pour les éléments de la charpente métallique et le BAEL91 pour les éléments
en béton armé.
Ce travail a également constitué pour nous une occasion pour aborder l’étude acoustique qui
représente un élément primordial pour l’étude d’une salle de spectacle. En effet, on ne peut figer
les résultats du dimensionnement de la structure sans avoir recours à l’analyse acoustique en
termes d’isolation.
En somme, ce travail de fin d’études nous a permis de mettre à profit les connaissances apportées
dans le cadre de la formation d’ingénieur en Génie Civil à l’Ecole Hassania des Travaux Publics.
Nous espérons qu’il aura participé à l’enrichissement de notre bibliothèque par un autre cas
pratique bien détaillé qui pourrait servir de ressource pour les promotions à venir.
De notre point de vue personnel, ce projet de fin d’études a été particulièrement motivant et
riche il constitué pour nous une bonne expérience professionnelle, dans la mesure où il nous a
permis, non seulement de mobiliser toutes nos connaissances théoriques acquises durant notre
formation, mais aussi d’apprendre plus de techniques, méthodes et règlements.
134
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Bibliographie
Normes :
Ouvrages:
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ANNEXE
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Plans de coffrage
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Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
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Charges d’exploitation
Plan N00(+0,00) Charges permanentes par plancher
par plancher
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Revêtement de sol
chape flottante 7 cm : 140kg/m²
Revêtement sol en caoutchouc : 46kg/m²
vestiaires 300
faux plafond : 50kg/m²
Gaines et suspentes : 30kg/m²
cloison sèche : 100kg/m²
Revêtement de sol :
Parquet collé : 20 Kg/m² 500 Kg/m²
Lambourde : 40 kg/m²
SAS
Chappe flottante : 140 Kg/m²
faux plafond : 50kg/m²
Gaines et suspentes : 30kg/m²
Revêtement sol
Loge rapide 400Kg/m²
Revêtement sol en caoutchouc : 38kg/m²
Entrepôt
Charges surfaciques :
conque &
Poids propre 750
circulation
Revêtement sol résine epoxy : 50 Kg/m²
spectacle
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Revêtement de sol :
Parquet collé : 20 Kg/m²
Lambourde : 40 kg/m² 500 Kg/m²
SAS
Chappe flottante : 140 Kg/m²
faux plafond : 50kg/m²
Gaines et suspentes : 30kg/m²
Revêtement sol
Chape flottante 7 cm : 140Kg/m²
Pierre : 80Kg/m² 300 Kg/m²
Compte vente Plafond :
faux plafond : 50kg/m²
Gaines et suspentes : 30kg/m²
cloison sèche : 100kg/m²
Revêtement sol
sol résine(SRE) : 50 Kg/m²
moquette décorative (SMD) : 60 Kg/m²
Stock
faux plafond : 50kg/m² 250 Kg/m²
Gaines et suspentes : 30kg/m²
cloison sèche : 100kg/m²
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Revêtement de sol :
Parquet collé :20 Kg/m²
Lambourde : 40 kg/m²
Sas balcon Chappe flottante (CF8) : 140 Kg/m²
faux plafond : 50kg/m² 500
Gaines et suspentes : 30kg/m²
Cloison : 100 Kg/m²
Revêtement de sol :
Grés céramique: 20kg/m²
Colle : 13kg/m² 300 Kg/m²
Office Chappe flottante (CF8) : 140 Kg/m²
faux plafond : 50kg/m²
Gaines et suspentes : 30kg/m²
Cloison : 100 Kg/m²
Revêtement sol
Peinture de sol : 50 Kg/m²
Plafond : 600 Kg/m²
Accès escaliers
faux plafond : 50kg/m²
Gaines et suspentes : 30kg/m²
cloison sèche : 100kg/m²
148
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Revêtement de sol :
Parquet collé : 20 Kg/m²
Sas Lambourde : 40 kg/m² 500 Kg/m²
Chappe flottante : 140 Kg/m²
faux plafond : 50kg/m²
Gaines et suspentes : 30kg/m²
Charge surfaciques :
Poids propre
Revêtement sol
Chape flottante 7 cm : 140Kg/m²
Foyer balcon
Pierre : 80Kg/m²
Plafond : 400 Kg/m²
faux plafond :50kg/m²
Gaines et suspentes : 30kg/m²
Revêtement sol :
Moquette décorative (3cm) : 60Kg/m²
balcon Doublage d’isolation acoustique (8cm): 10Kg/m² 400 Kg/m²
Structure gradins et sièges : 150Kg/m²
Equipement de la dalle : 30 Kg/m²
Revêtement de sol :
Parquet collé : 20 Kg/m²
SAS balcon Lambourde : 40 kg/m² 500 Kg/m²
Chappe flottante : 140 Kg/m²
faux plafond : 50kg/m²
149
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Revêtement de sol :
Plancher technique des régies(PTR): 100 Kg/m²
Salle poursuite Doublage d’isolation acoustique (8cm): 10Kg/m² 300 Kg/m²
faux plafond : 50kg/m²
Gaines et suspentes : 30kg/m²
Revêtement sol
Chape flottante 7cm : 140Kg/m²
Passerelle
Pierre : 80Kg/m² 600 Kg/m²
Charges linéaires : 70 Kg/m
Charges d’exploitation
Plan N6(+21,35) Charges permanentes par plancher
par plancher
Revêtement de sol :
Isolation thermique: 6kg/m²
Gravier de protection:75kg/m²
Terrasse forme de pente (2%) : 50 kg/m² Etanchéité: 10 100 Kg/m²
kg/m²
Charges surfaciques :
Poids propre
Revêtement sol
Peinture de sol : 50 Kg/m² 600 Kg/m²
150
Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Remarque :
- Les valeurs indiquées pour les charges permanentes ne tiennent pas compte du poids propre des
planchers.
- Les locaux qui se trouvent dans plusieurs niveaux ne sont mentionnés qu’une seule fois
Charges scénographiques
Toiture gauche :
Charges ponctuelles
P1
5200kg
P2 10200kg
P3 10000 kg
P4 4100 kg
Charges linéaires
L1 2000kg/m
Charges surfaciques
S1 380 kg/m²
Tableau 65: Charges sur la toiture gauche
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Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Toiture droite :
S2=280 kg/m²
S3=76.3 kg/m²
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Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
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Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
T Salles d’exposition
U Établissements sanitaires
V Établissements de culte
Y Musées
OA Hôtels-restaurants d’altitude
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Mémoire du Travail de Fin d’Etude pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
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