Expo. La Gouvernance Des SA

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MASTER DES SCIENCES JURIDIQUES (S3)

Droit des Sociétés

La Gouvernance des Sociétés Anonymes

Encadré par :

Professeur ELOUFIR Chakib

Réalisé et présenté par :

KTAMI Bouchra ;
CHIBOUB Mohsine ;
KATMANI Mohammed

Année universitaire 2021/2022

1
Table des matières
Introduction…………………………………………………………………………….3

I- la reconnaissance légale des administrateurs non exécutifs et les administrateurs


indépendants……………………………………………………………………………4
A- Les administrateurs indépendant……………….……………………………………..5
B- Les administrateurs non exécutifs…………………………………………………….6

II- régime de la responsabilité civile des dirigeants sociaux de la société


anonyme…………………………………………………………………………………7
A- Élargissement du périmètre de la responsabilité civile des dirigeants dans une
SA…………………………………………………………………………………..........7
B- Présomption légale de responsabilité………………………………………………….8
Conclusion……………………………………………………………………………..10
Bibliographie ………………………………………………………………………….11

2
« SAVOIR BIEN GOUVERNER EST IMPORTANT POUR LA
CONTINUITE DE LA SOCIETE ANONYME »

INTRODUCTION
Le phénomène du gouvernement d'entreprise s'est répandu dans le monde dans les
années1990 dans le but de prôner plus de transparence et d'éthique au sein des sociétés afin de
délimiter les responsabilités des dirigeants et donner la possibilité aux actionnaires de
participer effectivement aux assemblées des actionnaires.

Il n’y a pas de définition légale, ni une définition doctrinale unanimement admise de la


gouvernance d’entreprise. La doctrine a cependant proposé un certain nombre de définitions.
La gouvernance est, pour Yves CHAPUT, l'art de gouverner en recherchant une solution
impartiale aux conflits d'intérêts1. Pour Jean CHEVALIER2, la gouvernance est devenue
depuis les années 1990, le mot-clé, le mot fétiche. L’auteur admet que c’est une notion
polysémique3. La réflexion sur la gouvernance des entreprises est devenue incontournable tant
l’universalité du sujet de ce débat est fille de la mondialisation et de l’hégémonie des sociétés
par actions comme « merveilleux instrument du capitalisme moderne ».

La gouvernance ou gouvernement d'entreprise ou encore Corporate Governance est


l'appellation donnée par la pratique des affaires à l'ensemble des techniques par lesquelles les
entreprises sont contrôlées et dirigées. Elle a trait à la répartition des droits et des obligations
des différents intervenants au sein de l'entreprise, tels que les actionnaires ou les dirigeants, et
elle définit les règles et les procédures par lesquelles sont prises les décisions.

La notion de gouvernance d’entreprise ne doit pas être confondue avec le management


qui s’intéresse à la façon dont les dirigeants gèrent au quotidien les entreprises, dans la
mesure où elle fait référence aux procédures selon lesquelles les dirigeants sont eux-mêmes
managés. Les définitions de corporate governance analysées et proposées par ce travail de
recherche seront présentées en se basant sur la reconnaissance légale des administrateurs
d’une part et la responsabilité civile des dirigeants sociaux d’autre part.

1
Y. CHAPUT, « Le monde idéal : les principes de la gouvernance d'entreprise », in Cahiers de Droit de
l'Entreprise n° 5, Supplément à la Semaine Juridique n° 44-45 du 3 novembre 2005 p. 25-26.
2
J. CHEVALIER, « La gouvernance, un nouveau paradigme étatique ? », Revue française d’administration
publique, 2003/1-2, n° 105-106, p. 203-217.
3
M. CHEVALIER cite la corporategovernance qui vise à construire un nouveau management, reposant sur
l’interaction entre les différents pouvoirs existant au sein de l’entreprise, et en tout premier lieu celui détenu par
les actionnaires et les dirigeants, la Good governance prônée par les organisations financières internationales
comme moyen de réforme des institutions des pays en développement et enfin la Global governance visant à
établir de nouveaux modes de régulation et d’intégration de la société internationale.

3
Dans le contexte marocain, le Code Marocain de bonnes pratiques de gouvernance
d’entreprise de 20084définit pareillement la gouvernance d’entreprise comme étant : «
l’ensemble des relations entre les dirigeants de l’entreprise et son organe de gouvernance,
avec les actionnaires d’une part et les autres parties prenantes d’autre part et ce, dans
l’objectif de création de valeur pour l’entreprise ». Dans une optique de synthèse, ce travail
propose de définir le concept de gouvernance d’entreprise comme suit : « la corporate
governance renvoie à la manière dont le pouvoir est ordonnancé et exercé, afin d’assurer le
pilotage de l’entreprise, dans un souci d’une pérennité et de création de valeur pour
l’ensemble de ses parties prenantes ».

L’évolution de la corporate governance chez les sociétés anonymes à la lumière de la loi


n°20-19 du 26 avril 20195Cette loi constitue la version modificatrice la plus récente de la loi
17-95, relative aux sociétés anonymes. Elle vise essentiellement à renforcer l’image du Maroc
auprès des investisseurs internationaux et l’amélioration de son classement en 2020 dans le
rapport Doing Business établi par la Banque Mondiale.

De ce qui précède il semble légitime d’évoquer la problématique suivante :

A quel point, la reconnaissance légale des administrateurs non exécutifs et les


administrateurs indépendants, ainsi que le renforcement de la responsabilité des
dirigeants sociaux, ont-ils amélioré la gouvernance des sociétés anonymes ?

Il paraît convenable d’étudier ce sujet en analysant d’une part la reconnaissance légale


des administrateurs non exécutifs et les administrateurs indépendants (I) et d’autre part le
régime de la responsabilité civile des dirigeants sociaux de la société anonyme(II).

I. La reconnaissance légale des administrateurs non


exécutifs et les administrateurs indépendants.
Afin d'assurer plus de transparence et d'indépendance dans la prise de décision au sein
des organes de gouvernance d'entreprise, le législateur a prévu dans la loi n° 20.19 deux
nouveaux concepts, et il est lié au concept d'administrateur indépendant, qui ne doit pas être
lié à l'entreprise ou sa gestion par des intérêts particuliers (A), et l'administrateur non exécutif
qui exerce la tâche de surveillance sur les décisions et les opérations effectuées par les
membres exécutifs (B).

4
« AMMC - Code marocain de bonnes pratiques de gouvernance d’entreprise », consulté le 31 janvier 2020,
http://www.ammc.ma/fr/publications/code-marocain-de-bonnes-pratiques-de-gouvernance-
d%E2%80%99entreprise.
5
« Loi n° 20-19 modifiant et complétant la loi relative aux SA, pdf », consulté le 4 janvier 2020,
http://www.ammc.ma/sites/default/files/Loi%20n%C2%B0%2020-.pdf.

4
A- Les administrateurs indépendants
L’indépendance des administrateurs constitue aujourd’hui un critère important de la
qualité de gouvernance des sociétés marocaines cotées. Le cadre réglementaire marocain
incite les sociétés à s’assurer de la présence au conseil d’administration d’un nombre
minimum d’administrateurs indépendants, afin d’améliorer les pratiques de bonne
gouvernance chez ces acteurs, grâce aux qualités d’indépendance et de compétences dont est
doté l’administrateur indépendant.

Cette mesure corrective vise également le renforcement de la présence de cette fonction


dans ces entreprises ou elle ne demeure toujours pas assez courante. Le contexte des sociétés
cotées au Maroc définit un administrateur indépendant comme étant un membre de l’organe
de gouvernance, qui est capable de s’exprimer au sein du conseil d’administration en toute
liberté.

Ce dernier doit avoir un rôle de médiateur dans certaines situations, arbitrer certaines
divergences, porter un jugement indépendant en cas de risque de conflits d’intérêts et
contribuer par le biais de son expertise et sa liberté de jugement aux missions de l’organe
administrative de l’entreprise. Il est important de noter qu’un administrateur indépendant ne
doit pas être confondu avec un administrateur « non-exécutif » n’exerçant pas de fonctions au
sein de l’entreprise, puisque l’administrateur indépendant ne possède aucune relation avec la
société, ni avec ses actionnaires ou ses organes d’administration ou de gestion. Cet acteur ne
doit pas aussi être actionnaire de la société et ne doit avoir aucun lien de parenté avec un
actionnaire ou un membre de l’organe d’administration.

Dans le contexte marocain, seuls les établissements de crédit sont tenus de nommer des
administrateurs indépendants dans leurs conseils d’administration suite aux prérogatives de
l’article 35 de la loi bancaire de 20146.

Dorénavant, suite à la réforme de la loi sur la SA d’avril 2019, les sociétés anonymes
faisant appel public à l’épargne sont contraintes d’intégrer dans leur conseild’administration
ou conseil de surveillance des administrateurs indépendants. Par contre cette fonction reste
toujours une option facultative chez les autres sociétés cotées. Désormais, en 2015, 55% des
sociétés cotées répondantes à l’enquête de l’institut marocaine des administrateurs sur les
pratiques de gouvernance chez les sociétés cotées, affirment avoir au moins un administrateur
indépendant.

6
La circulaire du wali de Bank Al-Maghrib 5/W/16.

5
B- Les administrateurs non exécutifs
Il est important de rappeler que la notion d’administrateur non exécutif, n’est pas
nouvelle au Maroc.

La nomination d'administrateur non exécutif au sein du Conseil s’impose par la loi dans
toutes les sociétés anonymes qu'elles soient cotées ou non.

Ainsi, l'article 67 dernier alinéa de la loi précitée dispose que :

« Les administrateurs qui ne sont ni président directeur général, ni directeur général, ni


directeur général délégué, ni salarié de la société exerçant des fonctions de direction,
sont considérés des administrateurs non exécutifs.
Leur nombre doit être supérieur à celui des administrateurs ayant l'une de ces qualités. »

Le CMBPGE (mars 2008) recommande fortement, depuis longtemps déjà, pour garantir
l'indépendance de l'organe de gouvernance et de ses membres, d'accorder une place
importante aux administrateurs non exécutifs ou même externes.

Il précise que : « Les membres non exécutifs ou externes sont des membres à part
entière qui doivent porter un regard objectif sur l'entreprise, contribuer à enrichir la réflexion
et la prise de décision grâce en particulier à leur assiduité, à leur professionnalisme et à leur
indépendance. »

De la même manière, le code précité recommande que le Comité d'Audit « soit constitué


d'une majorité de membres non exécutifs ou externes disposant de l'objectivité et de la liberté
de jugement nécessaires à un exercice sain et serein de leur mission ».

Les administrateurs non exécutifs, leur nombre doit être supérieur au nombre
d'administrateurs « exécutifs »

II. La responsabilité civile des dirigeants sociaux de la


société anonyme.

Suite à une première partie consacrée à l'évolution de la gouvernance de la société


anonyme suite à la promulgation de la loi n°20-19 modifiant la loi n°17-95 relative aux
sociétés anonymes (SA), nous présentons ci-après les nouvelles dispositions relatives à la
responsabilité civile des mandataires sociaux concernant l'extension du champ de
responsabilité (A) et l'introduction d'un principe de présomption de responsabilité (B).

6
A. Élargissement du périmètre de la responsabilité civile des dirigeants dans une
SA.

Le domaine de l'action en responsabilité civile contre les dirigeants a été élargi aux
fautes commises dans la gestion et aux actes passés en dehors des intérêts de la société.

Fautes commises dans la gestion

L’article 352 de la loi n°17-95 modifié par la loi n°20-19 dispose désormais que les
administrateurs, le directeur général et le directeur général délégué ou les membres du
directoire sont responsables pour des fautes « commises » dans leur gestion.

Intégrée dans la note introductive du projet de loi comme une annexe de l'action en
responsabilité, la responsabilité pour faute commise dans la gestion demeure, selon nous, une
faute de gestion dans la mesure où l'utilisation du verbe " commettre " ne doit pas changer la
dimension de la faute de gestion, qui peut découler d'un acte ou d'une abstention.

Pour en être convaincu, il convient de lire l'article 67 de la loi n° 5-96 sur la société en
nom collectif, la société en commandite simple, la société en commandite par actions, la
société à responsabilité limitée et la société en participation selon lequel " les gérants sont
responsables, [...] des fautes commises dans leur gestion ", la jurisprudence et la doctrine
s'étant toujours contentées de viser la faute de gestion.

Dans ces circonstances, la modification consisterait plutôt en un rangement de l'article


352 afin d'harmoniser les dispositions qui concernent les sociétés par actions avec celles
concernant les SARL.

Actes pris en dehors de l’intérêt de la société

La loi n° 20-19 a élargi la responsabilité des administrateurs, du directeur général, du


directeur général adjoint, des membres du directoire et des membres du conseil de
surveillance pour les actions prises en dehors de l'intérêt de la société.

Il est possible de s'interroger sur la portée réelle de ce nouveau cas de responsabilité


dans la mesure où la faute de gestion est une notion bien large pour couvrir tous les actes
contraires à l'intérêt de l'entreprise, y compris les actes pris en dehors de l'intérêt de
l'entreprise.

On opposera à cela que le terme d'intérêt social peut être interprété différemment de
celui de faute de gestion. Que recouvre donc la notion d'intérêt social ?

7
Dans tous les cas, les administrateurs devront être encore plus attentifs.

En effet, le législateur a indiqué que la faute de gestion ou l'acte contraire à l'intérêt de


la société doit avoir lieu " pendant l'exécution du mandat des administrateurs ".

Dans la mesure où l'on imagine mal comment un administrateur serait tenu responsable
des actes commis avant ou après son mandat, nous supposons que le législateur a simplement
voulu harmoniser l'article 352 avec l'article 355 bis, selon lequel les membres du conseil de
surveillance sont responsables des fautes personnelles commises " pendant l'exécution de leur
mandat ".

Une autre lecture de la notion « d'exécution du mandat » conduirait à dire que la loi
s'intéresse aux fautes résultant de la gestion de la société, et que les comportements fautifs
extérieurs à la gestion, bien que commis pendant l'exécution du mandat, engagent la
responsabilité civile dans les conditions prévues par le dahir des obligations et contrats.

Il convient finalement de noter que la loi n° 21-19 modifiant plusieurs dispositions de la


loi n° 5-96, publiée en même temps que la loi n° 20-19, n'a pas modifié l'article 67 relatif à la
responsabilité des dirigeants afin d'étendre leur responsabilité aux actes pris en dehors de
l'intérêt de la société7.

B. Présomption légale de responsabilité

Alors que les membres du conseil d'administration et du directoire sont solidairement


responsables d'un acte fautif lorsque plusieurs d'entre eux y ont participé, le tribunal de
commerce de Casablanca admet, dans sa décision n°135, rendu en date du 05/11/2018 dans
l’affaire de l’extension de la liquidation de la SAMIR à ses dirigeants, que certains d'entre eux
puissent échapper à cette responsabilité s'ils sont en mesure de prouver leur refus des actes
fautifs.

La nouveauté réside en fait dans la suppression de la solidarité qui touchait les membres
de l'équipe dirigeante en cas d'accomplissement soit des infractions aux dispositions
législatives ou réglementaires applicables aux sociétés anonymes, soit des violations des
statuts, soit des fautes de gestion8.

7
ALASSAIREJURICONSEIL, « EVOLUTION DU RÉGIME DE LA RESPONSABILITÉ CIVILE DES DIRIGEANTS DE LA SOCIÉTÉ ANONYME APRÈS
LA NOUVELLE LOI N°20-19 », 11.09.2019. En ligne:<https://www.ajuriconseil.com/>, consulté le 15.12.2021 .
8
HABACHI Kamal, « réforme du droit des sociétés nouveautés des lois 20-19 et 21-19 », la lettre d’Artémis (bulletin trimestriel
d’information juridique et fiscale), 2019 .

8
Pour renforcer le régime de responsabilité civile des membres du conseil
d'administration et du directoire et les obliger à exercer leur mission avec diligence, le
législateur a posé un principe de présomption légale de responsabilité à leur égard.

Désormais, en vertu du nouvel alinéa 2 de l'article 352, les membres du conseil


d'administration ou du directoire qui n'ont pas participé aux faits et actes mentionnés au
premier alinéa de l'article 352 seront néanmoins tenus pour responsables.

Il s'agit toutefois d'une présomption simple de responsabilité dans la mesure où les


personnes intéressées peuvent la combattre à deux conditions : démontrer qu'aucune faute ne
leur est imputable et révéler le fait ou l'acte litigieux lors de la prochaine assemblée générale
après en avoir eu connaissance 9.

Par la suite, la question des modalités de révélation des actes fautifs à l'assemblée doit
être soulevée, et ce d'autant plus que le fonctionnement des assemblées est réglementé, car ces
modalités n'ont pas été définies par le législateur.

Dans ces conditions, il reviendra aux tribunaux de définir les modalités d'intervention
des administrateurs lorsque des fautes sont révélées, ce qui pose la question de la présence
d'un dirigeant non actionnaire aux assemblées générales.

Contrairement aux administrateurs, les membres du directoire ne sont pas


nécessairement actionnaires de la société dans laquelle ils exercent leurs fonctions. Dès lors,
comment pourraient-ils révéler des malversations lors d'une assemblée à laquelle ils ne
peuvent légalement pas être présents ?

Il convient de souligner un autre aspect lié à la preuve de la révélation de tels actes.

Le dirigeant concerné devra en effet s'assurer que le procès-verbal de la réunion


mentionne effectivement les faits qu'il a révélés. Afin de les permettre de combattre la
présomption de responsabilité. Ceci étant, les actionnaires peuvent donner suite en engageant
la responsabilité civile, voire pénale, des administrateurs visés ou en demandant, dans un
premier temps, la désignation judiciaire d'un expert pour établir un rapport sur les opérations
de gestion litigieuses dévoilées lors de l'assemblée10.

A ce titre, il faut souligner que le législateur a veillé à préciser, bien que la formulation
soit ambiguë, que la révélation des faits constitue une exception à l'article 354 de la loi n°17-

9
Ibid8.
10
Ibid 7.

9
95, qui prévoit que le quitus donné par une assemblée générale à un membre du conseil
d'administration ou du directoire ne peut faire obstacle à une action en responsabilité contre ce
dernier.

La présomption de responsabilité qui repose bien plus diligents dans l'exercice de leur
mission et à des pratiques de bonne gouvernance, dans la mesure où le cadre juridique de
cette présomption de responsabilité comporte de nombreuses questions susceptibles de
susciter de nombreux litiges.

Par ailleurs, la condition relative à la révélation des faits constitue une nouvelle source
de renseignements pour les actionnaires, ce qui peut renforcer le contrôle des dirigeants.

CONCLUSION

En guise de conclusion, de cet exposé concernant la gouvernance des sociétés


anonymes, nous souhaitons rappeler au lecteur qu’il s’agit d’un enjeu déterminant dans la vie
de toute forme d’entreprises. Une gouvernance intégrée, participative et coordonnée permet
en général une meilleure gestion et une performance supérieure. Là où une gouvernance
d’entreprise plus erratique peut mener à des prises de décisions risquées ou inadaptées pour
les activités opérationnelles.

10
BIBLIOGRAPHIE

AOUAH Omar, « les pratiques de gouvernance et la performance des établissements et


entreprises au Maroc : proposition d’un modèle théorique », mélange en hommage au
professeur Iliass EL BADAOUI, REMFO, 2018, pp. 1 - 23.

EWANE MOTTO Patrice Christian, la gouvernance des sociétés commerciales


en droit de l’OHADA, Universités de DOUALA et PARIS-EST, 2015.

HABACHI Kamal, « réforme du droit des sociétés nouveautés des lois 20-19 et 21-19 », la
lettre d’Artémis (bulletin trimestriel d’information juridique et fiscale), 2019.

SADIQ Oumaima, « les pratiques de gouvernances dans les sociétés marocaines cotées : état
des lieux et comparaison internationale », mélange en hommage au professeur Houcine
BERBOU, REMFO 2020, n°11, pp. 1 - 30.

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WEBOGRAPHIE

En ligne:https://www.ajuriconseil.com/ consulté le 15.12.2021.

En ligne https://tel.archives-ouvertes.fr consulté le 25/12/2021.

En ligne https://revues.imist.ma/index.php/REMFO consulté le 26/12/2021.

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