Sienr2010 Fathi

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 6

See discussions, stats, and author profiles for this publication at: https://www.researchgate.

net/publication/281589100

Eclairage public solaire autonome à LEDs Blanches haute puissance

Conference Paper · October 2010

CITATIONS READS

0 6,893

3 authors, including:

M. Fathi
UDES Unité de Développement des Equipements Solaires
95 PUBLICATIONS   464 CITATIONS   

SEE PROFILE

Some of the authors of this publication are also working on these related projects:

SiN Passivation of Si wafer for PV View project

Application of thin films and nanotechnologies for performance improvements of Photovoltaic power plants in Middle East and North Africa regions View project

All content following this page was uploaded by M. Fathi on 08 September 2015.

The user has requested enhancement of the downloaded file.


Eclairage public solaire autonome à LEDs
Blanches haute puissance
M. Abderrazak, M. Fathi, A. Chikouche
[email protected]
U.D.E.S Unité de Développement des Equipements Solaires
Route Nationale N°11, B.P 386 Bou-Ismail, 42415 Tipaza Algérie

 ne pas éclairer plus!). Ceci ne peut être obtenu que par


Résume—L’éclairage a considérablement évolué ces dernières l’amélioration de l’efficacité énergétique (lumens/W) des
années avec l’introduction des lampes fluorescentes compactes sources actuelles, et nécessite donc une rupture technologique
(LFC) et les diodes électroluminescentes (DEL) qui ont permis de la même nature que celle qui a conduit à remplacer en
l’obtention d’une nouvelle génération de luminaires électronique les lampes par les transistors à semi-conducteurs.
éconergétiques. Dans ce travail, nous présentons une étude
On parle en effet de « Solid-State Lighting », autrement dit
expérimentale comparative d’un luminaire solaire autonome
fonctionnant avec ces deux types de lampes CFL et LED. Une
d’éclairage par source à l’état solide. Il s’agit en fait d’utiliser
analyse photométrique complète des paramètres d’éclairage un composant à semi-conducteur classique de
(Hauteur du luminaire, l’éclairement, la puissance du luminaire, l’optoélectronique : la diode électroluminescente (DEL) [1 ,2].
le type de lampe, etc.) est présentée. Cette analyse expérimentale
montre bien les avantages donnés par le luminaire à lampe LED
par apport au luminaire à lampe CFL. II TECHNOLOGIE
Une diode électroluminescente classique fonctionne sur le
Mot clé — Luminaire Solaire, Luminaires éconergétiques, principe d’une jonction pn. Cette jonction est en fait un semi-
Lampe à LED, Système autonome. conducteur ayant deux régions de conductivité différentes :
une de type p (constituée essentiellement de charges positives
: les trous) et une autre de type n (constituée essentiellement
de charges négatives : les électrons), ainsi qu’une région de
I. INTRODUCTION recombinaison radiative [2]. Sous l'effet d'une différence de

l ES technologies de l’éclairage sont nées du besoin de


substituer la lumière du soleil. De la préhistoire à nos jours,
trois types de technologies ont été successivement
potentiel, les électrons se recombinent avec les trous dans la
région de recombinaison radiative. Cela engendre un faisceau
lumineux, dont la nature dépend des caractéristiques des
développées : tout d’abord les lampes à combustion (huile, matériaux constituant la jonction.
gaz) puis, à partir de 1880, les lampes à incandescence
(filament chaud de tungstène sous gaz inerte ou halogène) et,
depuis les années cinquante, les lampes à décharge (tubes
fluorescents à mercure, lampes à vapeur de sodium). Plusieurs
critères permettent de classer ces différentes sources
lumineuses : le coût (achat, fonctionnement, durée de vie), les
caractéristiques de la lumière émise (température de couleur,
indice de rendu des couleurs), et l’impact environnemental
(rendement énergétique de conversion lumière/électricité,
fabrication et recyclage). L’impact environnemental,
notamment la consommation d’énergie, est le critère qui Fig. 1. Recombinaison radiative dans un semicoductor
suscite aujourd’hui le développement d’une nouvelle voie
pour l’éclairage. En effet, le rendement de conversion
lumière/électricité des sources traditionnelles reste faible, de L’obtention de LED blanche (LED d’émission lumineuse la
quelques pourcent pour les lampes à incandescence à 25 % au plus proche de celle du soleil) peut ainsi se faire de différentes
maximum pour les lampes à décharge. Ainsi aujourd’hui, manières :
l’éclairage correspond à 20 % de l’électricité consommée
mondialement. La feuille de route pour les économies Reconstitution RGB (3 semi conducteurs)
d’énergie de la plupart des grands pays industrialisés fixe LED bleue + phosphore jaune
comme objectif de réduire d’un facteur 2 cette dépense LED bleue + multiples phosphores
énergétique à l’horizon 2020, ce qui revient à multiplier par 2 LED UV+ Phosphore RGB
le rendement des sources lumineuses (à condition bien sûr de Méthode de Schuber (PRS-LED)
Dans notre travail nous étudient un luminaire composé • Durée de vie beaucoup plus longue qu’une lampe à
avec des LEDs a base du semi-conducteur GaN utilisant incandescence classique ou même qu’une lampe fluorescente
l’approche du LED bleu avec phosphore jaune, cette dernière (50.000 à 100.000 heures contre 6.000 à 15.000 heures pour
est la plus couramment utilisée dans l’industrie pour la les fluorescentes et au maximum un millier d’heures pour les
fabrication de LED blanches. Le spectre caractéristique de ce lampes à incandescence).
type de LEDs blanches provient du fait que le phosphore • Taille beaucoup plus petite que les lampes classiques. En
jaune excité par la radiation bleue, émet une couleur jaune. Il assemblant plusieurs LEDs, on peut réaliser des éclairages
y a alors mélange entre le bleu initial du semi conducteur et le avec des formes novatrices.
jaune issu de la phosphorescence. • Fonctionnement en très basse tension (TBT), gage de
sécurité et de facilité de transport. Par exemple, il existe pour
les campeurs des lampes de poche à LED actionnées par une
simple dynamo à main (« lampe à manivelle ») de mouvement
lent.

III. COMPOSITION D’UN CANDELABRE SOLAIRE

Fig. 2. LED bleu avec phosphore jaune

Pour notre luminaire, nous utilisons des LED à haute


performance montées en surface [3].

Fig. 5. Système solaire autonome

Notre candélabre solaire est constitue d’un panneau


photovoltaïque qui est utilisé pour délivrer une tension
continue, elle servira pour charger la batterie lorsqu’elle est
déchargée par la charge d’éclairage. Mais le panneau solaire
seul ne suffit pas car le courant délivré par celui-ci est
variable, instable d’où il est préconisé d’utiliser un régulateur
de charge qui lui permet de fournir un courant continu, stable
et garantit donc une charge efficace de la batterie.

IV. OBJECTIFS & RESULTATS


Dans cette étude, nous nous intéresserons plus
particulièrement aux caractéristiques photométriques du
Fig. 4. LED haut GaN haut puissance candélabre. On étudie la distribution spatiale de l’intensité
lumineuse et on vérifie aussi la loi du carrée inverse, qui
Parmi les avantages de cette technologie nous citons : donnera la relation entre luminosité du lampadaire et le sol
[4]. Des mesures expérimentales avec un luxmètre nous
• Facilité de montage sur un circuit imprimé, traditionnel ou permettent de tracer les diagrammes isolux donnant
CMS l'éclairement obtenu au sol avec un luminaire donné pour les
• Excellente résistance mécanique (chocs, écrasement, deux type du lampe CFL et LED. Chaque courbe du
vibrations) diagramme isolux rassemble tous les points ayant la même
• Faible à très faible consommation électrique (quelques valeur d'éclairement (en lux).
dizaines de milliwatts) grâce à un très bon rendement.
Pour la mesure d’éclairement nous utilisons un luxmètre de
typeDVM1300, composé d’une photodiode en silicium avec
filtre, avec une précision de mesure = ±5% de l’affichage + 10
digits (<10.000lux), Mesure des intensités lumineuses de 0,01
à 50.000lux.

Fig. 7. Schemac du montage à étudier

B.1.Luminaire à LED 28w

Fig. 6. LUXMTERE TABLE.2


VARIATION DE L’ECLAIREMENT EN FONCTION DE LA HAUTEUR
A. Données électriques et techniques
Hauteur ECLAIREMENT H2 1/H2
TABLE.1 2,5 188 6,25 0,16
La lampe à LEDs
2,65 164 7,0225 0,142
Paramètres Valeurs
2,8 144 7,84 0,127
Référence 28W-E40
3 130 9 0,111
TENSION ALIMENTATION 85-264 VAC.24 VDC
AVEC VASQUE
Culot E40
Evolution de la luminosité en fonction de la Hauteur
FREQUENCE 47-63 HZ 190 LED 28 W
TENSION DE TRAVAIL 24V VDC
CONSOMMATION 28W 180

LUMINOSITE >80 LUMENS /WAT 170

LUMINOSITE TOTAL 2500 LM (Tj=25°C)


EA en lux

160
Nombre de LEDs 28 Unités
Durée de vie >50.000 hrs 150
Température de Travail -30°C à 50°C
Matériaux ALUMINIUM 140

POIDS 1Kg 130


CRI >75
0,11 0,12 0,13 0,14 0,15 0,16
TEMPERATURE DE Blanc Pure 5000 à 7000K 2 2
1/D (m )
COULEUR Blanc doux 3000 à 4000 K

La lampe CFL: Tension de travail 220V AC Culot : E27, Fig.8. Evolution d’éclairement du luminaire a LED en fonction de la hauteur
du candélabre
Consommation : 40W
B.2.Luminaire CFL 40w
B. Étude du liminaire avec la hauteur
En fait varier la hauteur du luminaire avec une mesure TABLE.3
d’éclairement dans chaque hauteur, et on trace la courbe VARIATION DE L’ECLAIREMENT EN FONCTION DE LA HAUTEUR

E=cts/D2, le montage à étudier est représenté sur la Figure.7.


Hauteur
ECLAIREMENT (lux) (m) H2 1/H2
74,3 2,5 6,25 0,16
70 2,68 7,1824 0,139

58,9 3,4 11,56 0,087


H=2,5M T=21,1°C D=distance sur les l’axes X et Y
E
76 LUMINAIRE AVEC LAMPE CFL 40 W 220V AVEC VASQUE laxeX
laxeY
74

200
72
Luminaire a LED 28 W-AVEC PROTECTEUR
ECLAIREMENT (LUX)

70
150

ECLAIREMENT (LUX)
68

66
100
64

62
50
60

58
0
0,08 0,09 0,10 0,11 0,12 0,13 0,14 0,15 0,16 0,17
2
HAUTEUR (1/m ) 0 100 200 300 400
DISTANCE (cm)

Fig. 9. Evolution d’éclairement de la lampe à CFL en fonction de la hauteur


Fig. 11. Evolution éclairement de la lampe à LED en fonction des deux axes
du candélabre
de la route (avec vasque protecteur)

On remarque que la loi du carré inverse est bien vérifiée pour C.2 Etude de la Lampe CFL (40W 220V)
les deux type du lampes (CFL & LED), l’éclairement varie
linéairement en fonction du carré de la hauteur du candélabre. H=2,68M T=21,1°C D=distance sur les l’axes X
et Y ECHELLE DE LUXMTER 200
C. Variation d’éclairement sur les deux axes (X, Y)
C.1. Luminaire à LED 28W X
Y
70 LUMINAIRE AVEC LAMPE CFL 40 WET AVEC PROTECTEUR
H=2,5M T=21,1°C D=distance sur les l’axes X et Y
60
laxe X
250 laxe Y
50
LAXE X (LUX)

Luminaire a LED 28 W-SANS PROTECTEUR 40


200

30
ECLAIREMENT (LUX)

150

20

100
10

50 0 100 200 300 400


D (CM)

0
Fig. 12.  Evolution d’éclairement de la lampe à CFL en fonction des deux axes 
0 100 200 300 400 de la route (avec vasque protecteur) 
DISTANCE (cm)
Dans cette partie, nous remarquons que l’éclairement sur l’axe
des x est toujours supérieur que l’éclairement sur l’axe des y
pour la lampe CFL, par contre pour la lampe à LEDs
Fig. 10. Evolution d’éclairement de la lampe à LEDs en fonction des deux blanches l’éclairement sur l’axe des y est supérieur que celle
axes de la route (sans vasque protecteur) des x jusqu'à une distance de 1.50m sur les deux axes puis
nous obtenons le même résultat comme pour la lampe CFL, ce
résultat donne l’avantage pour la lampe à LED pour un bon
éclairement uniforme sur toute la largeur de la route.
L’avantage du vasque protecteur réside dans l’amélioration de
l’étanchéité du luminaire, cependant il attenu l’intensité
d’éclairement reçu au sol dans les deux cas de lampes LED et
CFL.

D. Courbes Isolux

T=21.1°C, Hauteur=2.5M
LUMINAIRE A LED 28W / CFL (40W-220V)

Les courbe isolux donnent l'éclairement obtenu au sol pour


un luminaire donné. Pour les deux type de lampes CFL et
LED, nous remarquons que pour une même distance sur l’axe
des x l’éclairement donné par la lampe à LED est le double
que pour la lampe CFL, c'est-à-dire que les performances
d’éclairement sont doublées.
FIG. 15. Simulation en 3D position du candélabre [5]

Courbes ISOLUX LED 28 W AVEC VASQUE 143 LUX


68,2 LUX
200
DI. CONCLUSION
150

100 Cette étude nous a permis de présenter les propriétés


photométriques du candélabre solaire ce qui nous aide à
50
l’optimisation des paramètres spatiaux d’implantation (hauteur
Y (cm)

0 et espacement des candélabres solaires), aussi de faire une


étude comparative entre la lampe LED et CFL et de prouver
-50
les performances des luminaires à LEDs blanches par rapport
-100 à la lampe CFL.
-150

-250 -200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200 250


X (cm) REFERENCES
[1] Geoges .Zissis , ‘’Etat de l’art de la science et technologie des systèmes
Fig. 13. Diagramme isolux de la lampe à LED
d’éclairage : Economies d’énergie et développement
durable’’, JEEA2007 ENS Cachan-antenne de Bretagne.
[2] E.Fred.Shubert,’’ Light Emitting Diodes’’, second edition Cambridge
University press 2006.
COURBE ISOLUX LUMINAIRE AVEC LAMPE CFL 40W 220V AVEC VASQUE
200
[3] Daniel A. Steigerwald, Jerome, C. Bhat, Dave Collins, Robert M.
Fletcher, Mari Ochiai Holcomb, Michael J. Ludowise, Member, IEEE,
37,1 LUX Paul S. Martin, and Serge L. Rudaz, IEEE JOURNAL ON
150
SELECTED TOPICS IN QUANTUM ELECTRONICS ,’’Illumination
With Solid State Lighting Technology’’ ,VOL. 8, NO. 2,MARCH/APRIL
100
2002.
[4] Dr C. R. Bayliss, C Eng FIET and B. J. Hardy,’’Transmission and
50 distribution electrical engineering’’, third Edition, ACGI C
Eng FIET 2007.
Y(cm)

0 [5] A. Chikouche, M. Fathi, A. Bouadjab, “Design and realization of solar


lighting systems adapted to the Algerian regions” , International
-50 Conference and Exhibition on Green Energy & Sustainability for Arid
Regions & Mediterranean Countries (ICEGES 2009), Amman, Jordanie,
-100 Novembre 2009.

-150

-300 -200 -100 0 100 200 300


X(cm)

Fig. 14. Diagramme isolux de la lampe à CFL

View publication stats

Vous aimerez peut-être aussi