RCI Annexe Fiscale 2012
RCI Annexe Fiscale 2012
RCI Annexe Fiscale 2012
ET DES FINANCES
Le Gouvernement adopte chaque année dans le cadre de sa politique économique et sociale, d’importantes mesures visant à
doter notre pays d’un dispositif fiscal moderne, attractif et adapté à l’environnement économique national et international.
Le présent projet d’annexe fiscale pour la gestion 2012 s’inscrit dans cette optique et contient un ensemble de mesures de
nature à consolider les acquis de ces dernières années. Il prévoit également plusieurs autres mesures qui tiennent compte de la
volonté du Gouvernement d’améliorer l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire, en cette période postcrise.
Dans leur économie, les mesures contenues dans le projet d’annexe fiscale 2012 sont de cinq ordres :
1- Prorogation des mesures en faveur des entreprises sinistrées lors de la crise postélectorale
Dans le but d’aider les entreprises à faire face aux effets de la crise postélectorale et de relancer leurs activités, l’article premier
de l’annexe fiscale à l’ordonnance n° 2011-121 du 22 juin 2011 portant Budget de l’Etat pour la gestion 2011, leur a accordé des
mesures fiscales de faveur.
Le bénéfice de la mesure était subordonné à la mise en place d’un comité de catégorisation chargé d’agréer les entreprises
sinistrées.
Compte tenu de la charge de travail dudit Comité, liée au nombre particulièrement élevé de dossiers, nombre entreprises n’ont
pas bénéficié des mesures prévues.
Afin de permettre à ces entreprises de tirer profit de ces mesures, il est proposé de proroger certaines d’entre elles jusqu’au 31
décembre 2012.
2- Exonération de la taxe sur la valeur ajoutée sur les prestations d’hospitalisation et de restauration fournies par les structures
hospitalières
Le dispositif communautaire de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) prévoit une exonération de la taxe
sur la valeur ajoutée sur les prestations d’hospitalisation, y compris le transport des blessés et malades, et les prestations de soins à
la personne, réalisées par les centres hospitaliers, centres de soins, ou par des organismes assimilés.
Dans le cadre de la politique sociale du Gouvernement caractérisée notamment par la lutte contre la cherté de la vie, il est
proposé d’adapter le système fiscal ivoirien au dispositif communautaire et d’exonérer également de la taxe sur la valeur
ajoutée, les fournitures de nourritures dans les milieux hospitaliers.
II
3- Aménagement des dispositions relatives aux conditions de déduction en matière de taxe sur la valeur ajoutée
Le Code général des Impôts autorise les entreprises à déduire de la taxe sur la valeur ajoutée sur leurs opérations de ventes ou
de prestations de services, le montant de la taxe sur les opérations bancaires sur les agios supportés pour les besoins de leur
exploitation, à l’exception des autres frais et services bancaires qui leur sont facturés.
Afin d’alléger les charges des entreprises, il est proposé d’autoriser la déductibilité sur la TVA de la taxe sur les opérations
bancaires ayant grevé l’ensemble des frais bancaires.
4- Aménagement du dispositif d’achat en franchise de la taxe sur la valeur ajoutée au profit de certaines entreprises
exportatrices
La mesure d’achat en franchise de TVA qui vise à éviter la constitution permanente de stocks de crédits de TVA dans certains
secteurs d’activités, n’a pas pris en compte les entreprises de fabrication et de commercialisation de sacs en fibre naturelle et
synthétique destinés à l’exportation ou à des clients exonérées de TVA (filière café, cacao, coton, cajou, etc.) alors même
qu’elles facturent environ 75% de leur chiffre d’affaires en hors taxe et se retrouvent en situation de crédits structurels de TVA.
Dans le but de soutenir la compétitivité de ces entreprises, il est proposé de leur étendre la mesure d’achat en franchise de TVA.
En outre, afin de permettre aux entreprises de la filière bois de faire face à leurs difficultés de trésorerie en raison notamment des
encours importants de crédits de TVA non remboursés dans ce secteur, il est proposé d’étendre ladite mesure aux entreprises de
commercialisation de bois d’œuvre et de produits ligneux bénéficiaires d’agrément d’exportation délivré par le Ministère en
charge des eaux et forêts.
Par ailleurs, Il est proposé de proroger jusqu’au 31 décembre 2014, la mesure d’achats en franchise de TVA qui expire le 31
décembre 2012.
5- Aménagement des dispositions relatives à l’alimentation de la régie de remboursement des crédits de TVA
La régie de remboursement des crédits de TVA est alimentée par l’affectation d’un pourcentage des recettes de la TVA fixé
annuellement. Par les remboursements effectués, la régie contribue à restituer à la TVA sa neutralité.
III
A ce jour, les recettes de TVA allouées à la régie s’avèrent insuffisantes pour satisfaire les demandes de remboursement des
entreprises. La régie cumule ainsi d’importants arriérés de remboursement, créant des difficultés de trésorerie aux entreprises
éligibles.
Afin d’accroître les capacités de remboursement de la régie, il est proposé de lui affecter la totalité des recettes de la taxe sur
les opérations bancaires.
L’annexe fiscale pour la gestion 2011 prévoit une exonération de la taxe sur les opérations bancaires sur les prêts consentis par les
institutions financières à caractère coopératif ou mutualiste à leurs adhérents, à la condition que les taux d’intérêt qu’elles
pratiquent soient inférieurs aux taux des banques.
Cette condition s’avère difficile à satisfaire par ces institutions qui sont généralement obligées de pratiquer des taux d’intérêt
tenant compte d’une part, des conditions de remboursement des emprunts contractés auprès des banques et d’autre part, des
risques particuliers que présentent leurs adhérents.
Par ailleurs, ces institutions mutualistes d’épargne et de crédit éprouvent des difficultés à réaliser des investissements de nature à
assurer leur compétitivité.
Afin d’aider ces structures importantes dans le financement des petites et moyennes entreprises, il est proposé de supprimer la
condition relative au taux d’intérêts et de les exonérer des droits d’enregistrement sur les actes portant sur des acquisitions
immobilières.
7- Aménagement des dispositions relatives aux droits d’enregistrement des biens immobiliers acquis par crédit-bail
Les entreprises ont de plus en plus recours aux établissements de crédit-bail pour l’acquisition de biens mobiliers et immobiliers.
Toutefois, la fiscalité applicable en la matière est de nature à décourager le développement du crédit-bail immobilier dans notre
pays, en raison de l’existence de plusieurs impositions sur cette opération :
IV
- droit de mutation proportionnel de 10 % à la charge du crédit-bailleur ;
- droit de bail au taux de 2,5 % pour le preneur ;
- droit de mutation proportionnel de 10 % pour le preneur également.
Ces différentes impositions ont pour conséquence d’alourdir la charge financière des bailleurs et des preneurs et de limiter ainsi
la portée incitative de ce mode de financement.
- ramener le droit proportionnel de 10 % à 1 % de la valeur de cession de l’immeuble au moment de la levée de l’option par
le preneur ;
- réduire au profit du preneur, le droit de bail de 2,5 % à 1,5 % pendant la période d’exécution du contrat de crédit-bail, au
lieu du droit proportionnel de 10 % ;
- supprimer en ce qui concerne le crédit-bail immobilier, le droit de préemption de l’Administration sur les immeubles dont
elle estime le prix de vente insuffisant.
8- Prorogation des exonérations fiscales accordées à la Société des Transport Abidjanais (SOTRA)
Les annexes fiscales pour les gestions 2005 et 2008, ont respectivement institué et prorogé en faveur de la SOTRA, un régime
d’achat en franchise de TVA et de droit de douane jusqu’au 31 décembre 2010.
Ces mesures qui devraient permettre à la SOTRA d’exécuter convenablement son programme d’investissement, n’ont pas
donné les résultats escomptés en raison notamment de la dégradation des investissements de cette entreprise lors de la crise
postélectorale.
V
Dans le but d’aider la SOTRA à achever la mise en œuvre de son programme de restructuration et de développement, les
mesures suivantes sont proposées, à savoir :
L’annexe fiscale à l’ordonnance n° 2008-381 du 18 décembre 2008 portant Budget de l’Etat pour la gestion 2009, a accordé des
exonérations aux entreprises de presse notamment, en matière :
Afin de permettre aux entreprises concernées de faire face à leurs difficultés financières qui persistent et de mieux amorcer la
période postcrise, il est proposé de proroger jusqu’au 31 décembre 2012, les mesures fiscales en leur faveur et de les étendre aux
entreprises du secteur audiovisuel qui n’ont pas été prises en compte par les mesures initiales.
Les difficultés financières des entreprises de transport ont été aggravées par les effets de la crise postélectorale en raison des
nombreux vols, pillages et casses dont elles ont été victimes.
Afin d’aider les entreprises concernées à faire face à cette situation difficile, il est proposé d’exonérer de la TVA, les acquisitions
de véhicules de transport neufs, effectuées au cours des exercices 2012 et 2013.
VI
11- Suppression de la taxe sur les encours de crédits bancaires
L’article premier de l’Ordonnance n° 87-259 du 25 février 1987 portant création de la taxe sur les encours de crédits bancaires,
dispose que les encours de crédits de toute nature, non libellés en devises et effectivement accordés à leur clientèle, par les
banques, les établissements financiers et les agents de change sont soumis à une taxe trimestrielle.
Les entreprises étant les principales bénéficiaires des crédits octroyés, et en vue de soutenir la dynamique de relance
économique, il est proposé de supprimer la taxe sur les encours de crédits bancaires.
12- Extension du champ du taux réduit de la taxe sur les opérations bancaires au profit des petites et moyennes
entreprises
L’article 401 du Code général des Impôts dispose que les petites et moyennes entreprises (PME), c'est-à-dire les entreprises qui
réalisent un chiffre d’affaires annuel toutes taxes comprises, inférieur à 1 000 000 000 de francs, supportent la taxe sur les
opérations bancaires applicable aux agios liés aux crédits d’équipement informatique et industriel et aux crédits d’acquisition de
logiciels à un taux de 5 % sur une base hors taxe.
Cette mesure prise pour encourager l’informatisation des petites et moyennes entreprises, est étendue aux autres prêts qui leur
sont consentis dans le cadre de leur exploitation.
Aux termes des dispositions de l’article 383 ter du Code général des Impôts, les stocks de crédits non ordonnancés et de crédits
ordonnancés non remboursés avant la date d’entrée en vigueur de l’annexe fiscale 2006 devaient être remboursés dans un
délai maximum de trois ans avec un différé de douze mois.
Toutefois, en raison des difficultés pour le Trésor public de procéder au remboursement de ces crédits de TVA, et des nombreux
contentieux nés des procédures de remboursement, ce délai n’a pu être respecté par l’Etat qui a dû procéder à la titrisation de
certains crédits ordonnancés.
Afin de permettre à toutes les entreprises concernées de bénéficier du remboursement de leurs crédits de TVA, il est proposé de
proroger le délai jusqu’au 31 décembre 2012.
VII
14- Aménagement des dispositions de l’article 18 du Code général des Impôts relatives à la déductibilité des indemnités
de fonction
Aux termes de l’article 18 – A) 4 du Code général des Impôts, les indemnités de fonction allouées aux administrateurs des
sociétés anonymes, dont le montant est fixé par l'assemblée générale ordinaire desdites sociétés, sont déductibles de la base de
calcul de l’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux dans la limite de 2 000 000 de francs par an et par bénéficiaire,
pour la détermination de l’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux.
Ce montant qui a été fixé par l’annexe fiscale à la loi de Finances pour la gestion 1998, n’est plus adapté à la réalité
économique actuelle.
Par conséquent, il est proposé de relever le niveau des indemnités de fonction admis en déduction à 3 000 000 de francs.
L’article 16 de l’annexe fiscale à la loi de Finances pour la gestion 2003 a prévu des mesures de faveur en matière d'impôt sur les
traitements, salaires, pensions et rentes viagères, pour les personnes admises à faire valoir leur droit à la retraite. Ces mesures
visaient notamment à garantir une vie décente aux personnes retraitées et à renforcer les mesures de lutte contre la pauvreté.
Toutefois, elles n’ont pas permis d’améliorer suffisamment les conditions de vie de cette catégorie de personnes qui éprouvent
encore de nombreuses difficultés à faire face à la cherté de la vie.
Dans le but de soutenir les personnes à la retraite, il est proposé d’exonérer en totalité les pensions qui leur sont versées, quel
qu’en soit le montant.
La crise qu’a connue la Côte d’Ivoire depuis une décennie a contribué à accroître les difficultés des contribuables à respecter
leurs obligations fiscales, notamment en matière d’impôt foncier.
VIII
Ainsi, les arriérés de cet impôt ont atteint un niveau important malgré les nombreuses mesures d’annulation prises depuis 2002.
Afin d’alléger la charge fiscale des propriétaires fonciers et de leur permettre d’acquitter aisément leur impôt, il est proposé de
ramener le taux de droit commun de l’impôt sur le patrimoine foncier des propriétés bâties, de 11% à 8 %.
Par ailleurs, les taux particuliers de 4 % et de 15 % prévus respectivement pour les habitations principales, résidences secondaires
et pour les entreprises sont ramenés à 2 % et 12 %.
Il est également proposé d’annuler à hauteur de 25 %, au moment du paiement, les arriérés d’impôt sur le patrimoine foncier
et/ou de l’impôt sur le revenu foncier dus au 31 décembre 2011, à condition que le paiement soit effectué au plus tard le 31
décembre 2012.
1- Fixation des montants et des modalités de règlement des droits régissant certaines opérations en matière de contrats
pétroliers
Les dispositions du Code pétrolier prévoient que les demandes d’attribution, de renouvellement, de cession, de transmission ou
de renonciation de contrats pétroliers et des autorisations en dérivant, sont soumises au paiement de droits fixes, dont les
montants et les modalités de règlement doivent être déterminés dans le cadre de la loi de Finances.
A ce jour, aucune mesure n’a été adoptée dans ce sens par les différentes lois de Finances.
Afin de corriger cette situation et d’améliorer les recettes pétrolières de l’Etat, les montants des droits applicables aux
transactions concernées sont proposés. Ils portent notamment sur les demandes :
- d’attribution de bloc pétrolier ;
- d’autorisation de reconnaissance ou d’étude ;
- d’entrée dans une période d’exploration :
- de cession des droits relatifs à un bloc pétrolier ;
IX
- de renonciation aux droits relatifs à un bloc pétrolier ;
Le produit des droits est réparti comme suit :
La Côte d’Ivoire est confrontée depuis quelques années à de graves problèmes de salubrité, en raison notamment de
l’accroissement démographique et de l’insuffisance des ressources affectées à la gestion des ordures ménagères et industrielles.
Cette situation s’explique en partie par le fait que le produit de la taxe rémunératoire pour l’enlèvement des ordures ménagères
continue d’être reversé aux communes malgré le transfert de la mission d’enlèvement des ordures ménagères à l’Agence
nationale de Salubrité urbaine (ANASUR) et la création du Fonds de Financement des Programmes de Salubrité urbaine (FFPSU).
En vue de renforcer la capacité financière du Fonds de Financement des Programmes de Salubrité urbaine et de lutter
efficacement contre l’insalubrité, il est proposé :
- le reversement du produit de la taxe rémunératoire pour l’enlèvement des ordures ménagères au Fonds de Financement
des Programmes de Salubrité urbaine;
- l’institution d’une taxe de salubrité et de protection de l’environnement à la charge des acquéreurs de véhicules
d’occasion de plus de cinq (5) ans.
• 50 000 francs par véhicule d’occasion de transport de personnes dont l’âge est compris entre cinq ans et dix ans à
l’importation ;
• 50 000 francs par véhicule d’occasion de transport de marchandises dont le poids total à charge est inférieur ou
égal à quatre tonnes et dont l’âge est compris entre cinq ans et dix ans à l’importation ;
X
• 100 000 francs par véhicule d’occasion de transport de marchandises dont le poids total à charge est supérieur à
quatre tonnes et dont l’âge est compris entre dix ans et quinze ans à l’importation.
Le produit de la taxe est reversé au Fonds de Financement des Programmes de Salubrité urbaine.
- l’attribution exclusive de la quote-part du produit de l’impôt sur le patrimoine foncier devant être allouée à une Ville ou à
un District non fonctionnel, au Fonds de Financement des Programmes de Salubrité urbaine (FFPSU) ;
- l’institution d’une taxe spéciale sur les sacs et sachets en matière plastique au taux de 0,5 francs par sac ou sachet en
matière plastique.
Le produit de cette taxe est également affecté au Fonds de Financement des Programmes de Salubrité urbaine.
Dans le cadre de la promotion du tourisme en Côte d’Ivoire, l’Etat avait institué en 1977, une taxe de développement touristique.
La suppression de cette taxe en 1991 a privé de moyens financiers, les structures chargées de la mise en œuvre de cette
politique.
Par ailleurs, la crise sociopolitique qu’a connue la Côte d’Ivoire a contribué à fragiliser les entreprises du secteur touristique, alors
que cette activité est devenue fortement concurrentielle.
Dans le but de soutenir ce secteur, il a été institué le Fonds de Développement touristique par décret n° 2007-582 du 20
septembre 2007 portant création, attributions, organisation et fonctionnement dudit Fonds.
Aux termes de l’article 3 de ce décret, le Fonds a pour objet de financer notamment :
XI
Afin de promouvoir les nombreux atouts touristiques de la Côte d’Ivoire et de relancer les activités de ce secteur, il est proposé
de renforcer les ressources du Fonds en réinstaurant la taxe de développement touristique.
Le taux de la taxe est fixé à 4 % du montant hors taxe de la facture adressée au client par les établissements prestataires.
Cette taxe sera acquittée par les opérateurs économiques intervenant dans le domaine touristique, à savoir :
- 40 % au Budget de l’Etat ;
- 60 % au Fonds de Développement touristique.
La hausse des cours du caoutchouc sur le marché international a contribué à accroître les performances de la filière hévéicole.
Afin d’assurer une fiscalisation optimale de cette filière, il est proposé d’instituer une taxe sur le caoutchouc granulé spécifié.
Cette taxe est assise sur le chiffre d’affaires total hors taxe des usiniers au taux de 3 %.
XII
5- Institution d’une taxe sur les télécommunications
L’article 54 de l’annexe fiscale à l’ordonnance n° 2008-381 du 18 décembre 2008 portant Budget de l’Etat pour la gestion 2009, a
institué une taxe de 20 francs la minute sur l’interconnexion téléphonique internationale à la charge des entreprises de
téléphonie installées en Côte d’Ivoire.
Des difficultés sont apparues dans la mise en œuvre de cette mesure, notamment au regard des engagements internationaux
de la Côte d’Ivoire en matière de télécommunications.
Ainsi, en s’inspirant des expériences des autres pays, il est proposé de créer une taxe sur les télécommunications qui se substitue
à la taxe sur l’interconnexion téléphonique internationale prévue par l’annexe fiscale 2009.
Cette taxe au taux de 2 %, est assise sur le chiffre d’affaires annuel hors taxe des entreprises de téléphonie installées en Côte
d’Ivoire.
- 90 % au Budget de l’Etat ;
- 10 % au financement des actions de contrôle du trafic et de lutte contre la fraude en matière de télécommunications.
La recette attendue de cette taxe est d’environ treize (13) milliards de francs dont onze milliards sept cent millions (11 700 000
000) sont destinés au Budget de l’Etat.
6- Institution d’une retenue à la source sur les sommes versées aux auteurs de productions littéraires, scientifiques et
artistiques occasionnelles
Le Code général des Impôts prévoit en ses articles 85 et suivants, un impôt annuel sur les bénéfices non commerciaux tirés
d’activités ou de professions non commerciales.
XIII
Certaines de ces activités telles que les productions littéraires, scientifiques ou artistiques.qui relèvent essentiellement des œuvres
de l’esprit, sont parfois exercées de manière occasionnelle par des personnes qui n’en font pas profession.
Le dispositif fiscal actuel n’est pas approprié pour cette catégorie d’opérateurs. En effet, les rémunérations qu’ils perçoivent ne
peuvent pas faire l’objet d’une déclaration dans les conditions habituelles, sans poser des désagréments aux contribuables et
des difficultés de gestion à l’Administration fiscale.
Afin de faciliter l’application du dispositif, il est proposé d’instituer, une retenue à la source sur les rémunérations versées à ces
personnes, libératoire de tous impôts et taxes.
Le taux de la retenue est de 7,5 % sur les rémunérations versées aux auteurs.
7- Aménagement des sanctions en cas de retard ou de défaut de production des états des honoraires et des salaires
La pratique a révélé que nombre de contribuables ne satisfont pas à l’obligation de dépôt de l’état récapitulatif des salaires ou
de celui des honoraires malgré l’amende de 200 000 francs, majorés de 20 000 francs par mois ou fraction de mois de retard
supplémentaire, fixée par l’article 170 du Livre de Procédures fiscales pour la non-production ou la production tardive de ces
états.
A l’analyse, le non-respect de cette obligation s’explique par la faiblesse de l’amende ci-dessus indiquée qui ne constitue pas
une sanction suffisamment dissuasive pour les contribuables.
Afin de remédier à cette situation préjudiciable au suivi et au contrôle des déclarations, il est proposé de relever les sanctions
prévues en cas de retard ou de défaut de production des états susvisés.
L’Etat a créé par l’ordonnance n° 2001-591 du 19 septembre 2001, le Fonds d’Entretien routier (FER) pour le Financement des
études et travaux relatifs à l’entretien du réseau routier.
Aux termes de cette ordonnance, les ressources du FER sont notamment constituées par :
XIV
- la taxe spéciale unique (TSU) qui est une redevance prélevée sur la vente de produits pétroliers à usage routier ;
- les droits de péage sur le réseau routier, à l’exclusion des ouvrages dont la construction et l’exploitation sont concédées ;
- les redevances liées à l’exploitation des postes de pesage ;
- les redevances perçues au titre de l’exploitation par concession d’ouvrage, du réseau routier national ;
- les allocations budgétaires éventuelles de l’Etat.
A ce jour, les ressources du FER se résument essentiellement aux allocations accordées par l’Etat et au produit de la TSU dont le
produit s’est élevé à 12 923 671 068 francs au titre de l’année 2009.
Ce niveau de recette ne permet pas au FER de couvrir ses besoins de financement actuellement estimés à environ 80 milliards
de francs par an.
En vue d’aider cette structure à assurer sa mission, il est proposé de renforcer ses ressources en lui allouant la quote-part du
produit de la taxe spéciale sur les véhicules à moteur (vignette) revenant aux départements et une partie de la part de l’Etat,
ainsi que la totalité de la quote-part des recettes de la contribution des patentes et licence destinée aux départements.
La législation financière en vigueur, notamment celle issue de loi organique n° 59-249 du 31 décembre 1959 relative aux lois de
Finances et de la directive n° 05/97/CM/UEMOA relative aux lois de Finances, prévoit que la rémunération des services rendus ne
peut être établie et perçue au profit d’un service public que si elle a été instituée par un décret pris sur le rapport du Ministre des
Finances et du Ministre technique intéressé.
Un recensement non exhaustif effectué par le Trésor public établit qu’une vingtaine de Ministères gèrent plus de 160 droits et
prélèvements divers à titre de recettes de service.
Toutefois, nombre de ces droits prélevés n’ont pas été institués conformément à la procédure susmentionnée.
Il s’ensuit des difficultés de maîtrise et de suivi de la gestion des recettes de service qui, au demeurant, doivent intervenir dans la
détermination du taux de pression fiscale dans notre pays.
XV
Dans le but de rationaliser l’institution, la gestion et le suivi desdites recettes, il est proposé de suspendre toutes celles perçues par
les services publics sur la base de textes inférieurs au décret (arrêtés, décisions, etc.).
Il est également proposé d’autoriser le Ministre en charge des Finances à évaluer avec les différents Ministères techniques
concernés, la nécessité de reconduire lesdits droits et de proposer le cas échéant au Président de la République les projets de
décrets découlant de ces concertations.
1- Aménagement du prélèvement de l’acompte au titre des impôts sur les revenus locatifs
La loi n° 90-433 du 29 mai 1990 a institué le prélèvement d’un acompte au titre des impôts sur les revenus locatifs afin d’améliorer
le recouvrement de l’impôt foncier.
Ce prélèvement est effectué notamment par les organismes payeurs du Trésor public, les agences immobilières et par tous
autres intermédiaires. Il est également effectué par les régies des Forces armées, de la Gendarmerie et des Eaux et Forêts.
Des difficultés sont apparues en ce qui concerne le reversement effectif des retenues effectuées par ces régies et le droit à
l’imputation des bailleurs.
Afin de remédier à cette situation, il est proposé non seulement de supprimer l’obligation d’effectuer la retenue qui pèse sur les
régies précitées, mais également de subordonner toute conclusion de contrats de bail par ces régies, à l’immatriculation fiscale
préalable du bailleur.
L’impôt foncier est établi annuellement par voie de rôle. Ces rôles sont rendus exécutoires par arrêté du Ministre de l’Economie
et des Finances ou de son délégué qui en fixe la date de mise en recouvrement.
XVI
Ce mode d’établissement de l’impôt foncier nécessite des délais de traitement qui ne permettent pas la mise à disposition
diligente des sommes recouvrées aux collectivités territoriales bénéficiaires.
Pour corriger cette situation, il est proposé de supprimer le rôle dans la procédure d’établissement de l’impôt foncier.
3- Aménagement des dispositions de l’article 788 du Code général des Impôts relatives à la Commission de conciliation en
matière de droits d’enregistrement
L’article 788 du Code général des Impôts prévoit que si le prix ou l’évaluation qui a servi de base à la perception des droits
d’enregistrement paraît inférieur à la valeur vénale réelle des biens transmis, l’Administration peut, lorsque l’accord sur
l’estimation ne s’est pas fait à l’amiable, déférer le redevable devant la Commission de conciliation.
Cette Commission est notamment composée de représentants des contribuables désignés par la Chambre de Commerce et
d’Industrie de Côte d’Ivoire ou par la Chambre d’Agriculture.
Ce dispositif ne prévoit pas qu’il peut être fait recours à la Chambre des experts immobiliers qui a notamment pour mission de
connaître des questions relatives à l’évaluation du prix des biens immeubles.
Il est par conséquent proposé d’aménager l’article 788 du Code général des Impôts, en autorisant les services de la Direction
générale des Impôts à recourir pour avis à la Chambre des experts immobiliers en vue de fixer la valeur taxable des immeubles.
Le mode de gestion actuel de la vignette laisse apparaître des difficultés liées notamment aux pratiques frauduleuses constatées
lors des contrôles (vignettes parallèles, fausses informations renseignées sur la puissance et l’âge du véhicule ou du bateau, etc.).
Ces difficultés ont établi que la matérialisation du paiement de la taxe sur les véhicules à moteur par une vignette est source de
fraude et d’évasion fiscale, entraînant ainsi des pertes de recettes pour l’Etat et les collectivités territoriales.
Afin d’apporter une solution à cette situation qui persiste en dépit des mesures prises pour sécuriser les recettes de cette taxe, il
apparaît nécessaire de la dématérialiser.
XVII
Cette dématérialisation consistera à faire payer systématiquement par l’usager, sa vignette auprès de la Société ivoirienne de
Contrôles techniques automobiles (SICTA) au moment de la visite technique en ce qui concerne les véhicules ou du bureau
VERITAS pour les bateaux.
En ce qui concerne les motos, une quittance de paiement délivrée par la SICTA tiendra lieu de vignette.
V/ MESURES TECHNIQUES
Les principales mesures techniques dont l’objectif est d’apporter des corrections au dispositif légal, sont les suivantes :
- suppression de l’article 1116 du Code général des Impôts relatif à la procédure de transaction en cas de remise de
pénalités en matière de taxes forestières ;
- précision portant sur l’assujettissement à l’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux en ce qui concerne les
sociétés en nom collectif et les sociétés en commandite simple ;
- harmonisation des obligations déclaratives et de paiement en matière de TVA en ce qui concerne les contribuables
relevant du régime du réel simplifié d’imposition.
Le Ministre de l’Economie
et des Finances
XVIII
S OMMAIR E
--------------
Article premier………………………………………………………………………..…………………………………………………………. 1
EXONERATION DE LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE PORTANT SUR LES PRESTATIONS D’HOSPITALISATION ET LA
RESTAURATION FOURNIES PAR LES STRUCTURES HOSPITALIERES
Article 2……………………………………………………………………………………………………………………………………....….. 3
EXTENSION DU CHAMP D’APPLICATION DU TAUX REDUIT DE LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE AUX MATERIELS DE
PRODUCTION DE L’ENERGIE SOLAIRE
Article 3…………………………………………………………………………………………………………………..…………………..….. 5
AMENAGEMENT DES DISPOSITIONS RELATIVES AUX CONDITIONS DE DEDUCTION EN MATIERE
DE TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE
Article 4 ………………………………………………………………………………………………………………………….……………… 7
AMENAGEMENT DU DISPOSITIF D’ACHAT EN FRANCHISE DE LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE AU PROFIT DE CERTAINES
ENTREPRISES EXPORTATRICES
Article 5………………………………………………………………………………………………………….………………………………. 9
PROROGATION DU DELAI DE REMBOURSEMENT DES STOCKS DE CREDITS DE TVA
Article 6………………………………………………………………………………………………………………………………………... 11
AMENAGEMENT DES DISPOSITIONS RELATIVES A L’ALIMENTATION DE LA REGIE DE REMBOURSEMENT DES CREDITS DE TVA
Article 7…………………………………………………………………………………………………………………………………….…… 13
EXONERATION DE TVA SUR L’ACQUISITION DES VEHICULES DE TRANSPORT
I
Article 8……………………………………………………………………………………………………………………………......…………15
PRECISIONS RELATIVES AUX OBLIGATIONS DECLARATIVES DES CONTRIBUABLES RELEVANT DU REEL SIMPLIFIE
D’IMPOSITION EN MATIETRE DE TVA
Article 9…………………………………………………………………………………………………………………………………….…. 17
EXTENSION DU CHAMP DU TAUX REDUIT DE LA TAXE SUR LES OPERATIONS BANCAIRES
AU PROFIT DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
Article 10………………………………………………………………………………………………………………………………..…… 19
AMENAGEMENT DES DISPOSITIONS DE L’ARTICLE 3 DU CODE GENERAL DES IMPOTS RELATIVES A L’ASSUJETTISEMENT A
L’IMPOT SUR LES BENEFICES INDUSTRIELS ET COMMERCIAUX
Article 11……………………………………………………………………………………………………………………………………... 21
AMENAGEMENT DES DISPOSITIONS DE L’ARTICLE 18 DU CODE GENERAL DES IMPOTS RELATIVES A LA DEDUCTIBILITE
DES INDEMNITES DE FONCTION
Article 12 ……………………………………………………………………………………………………………………….……………. 23
INSTITUTION D’UNE RETENUE A LA SOURCE SUR LES SOMMES VERSEES AUX AUTEURS DE PRODUCTIONS LITTERAIRE,
SCIENTIFIQUE ET ARTISTIQUE OCCASIONNELLES
Article 13……………………………………………………………………………………………………………………………..……... 25
AMENAGEMENT DES SANCTIONS EN CAS DE RETARD OU DE DEFAUT DE PRODUCTION DES ETATS
DES HONORAIRES ET DES SALAIRES
Article 14…………………………………………………………………………………………………………………………..………... 27
AMENAGEMENT DES DISPOSITIONS RELATIVES A L’EXONERATION DES PENSIONS VERSEES AUX PERSONNES RETRAITEES
II
Article 15…………………………………………………………………………………………………………………………………... 29
EXTENSION DU CHAMP D’APPLICATION DE L’IMPOT FONCIER AUX EXPLOITATIONS AGRICOLES
DES ENTREPRISES AGRO-INDUSTRIELLES
Article 16…………………..………………………………………….…………………………………………………………………... 32
AMENAGEMENT DU MODE D’ETABLISSEMENT DE L’IMPOT FONCIER
Article 17…………………………………………………………………………………………………………………………..……... 34
MESURES EN FAVEUR DES PERSONNES REDEVABLES DE L’IMPOT FONCIER
Article 18……………………………………………………………………………………………………………...…………………... 36
AMENAGEMENT DU PRELEVEMENT DE L’ACOMPTE AU TITRE DES IMPOTS SUR LES REVENUS LOCATIFS
Article19……………………………………………………………………………………………………………………………..…… 38
INSTITUTION D’UNE REDEVANCE D’EVALUATION IMMOBILIERE
Article 20……………………………………………………………………………………………………………………….…….…... 40
AMENAGEMENT DES DISPOSITIONS DE L’ARTICLE 788 DU CODE GENERAL DES IMPOTS RELATIVES A LA
COMMISSION DE CONCILIATION EN MATIERE DE DROITS D’ENREGISTREMENT
Article 21……………………………………………………………………………………………………………………………….... 42
AMENAGEMENT DES DISPOSITIONS RELATIVES AUX DROITS D’ENREGISTREMENT DES BIENS IMMOBILIERS
ACQUIS PAR CREDIT-BAIL
Article 22………………………………………………………………………………………………………………….……………... 45
MESURES PORTANT DEMATERIALISATION DE LA VIGNETTE
III
Article 23…………………………………………………………………………………………………………………………………... 48
PROROGATION DES MESURES EN FAVEUR DES ENTREPRISES
SINISTREES LORS DE LA CRISE POSTELECTORALE
Article 24…………………………………………………………………………………………………………………………………... 50
MESURES DE SOUTIEN AUX ENTREPRISES DE PRESSE ET DE L’AUDIOVISUEL
Article 25…………………………………………………………………………………………………………………………………... 52
HARMONISATION DE LA PROCEDURE DE TRANSACTION EN CAS
DE REMISE DE PENALITES EN MATIERE DE TAXES FORESTIERES
Article 26…………………………………………………………………………………………………………………………………... 54
INSTITUTION DE LA DECLARATION MODIFICATIVE DES CONDITIONS D’EXERCICE DE L’ACTIVITE
Article 27…………………………………………………………………………………………………………………………………... 56
AMENAGEMENT DES DROITS DE RECHERCHE RELATIFS AUX DOCUMENTS DELIVRES PAR
LA DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE
Article 29………………………………………………………………………………………………………………..………………... 60
EXTENSION DU REGIME FISCAL DE FAVEUR DES INSTITUTIONS MUTUALISTES OU COOPERATIVES D’EPARGNE
ET DE CREDIT AUX STRUCTURES DE MICROFINANCE CONSTITUEES SOUS FORME DE SOCIETES DE CAPITAUX
Article 30……………………………………………………………………………………………………………….………………... 63
INSTITUTION D’UN DROIT DE RECOUVREMENT SUR LES RECETTES AFFECTEES
IV
Article 31……………………………………………….……………………………………………………………………………... 65
INSTITUTION D’UNE TAXE SUR LE CAOUTCHOUC GRANULE SPECIFIE
Article 32………………………………………………………………………………………………………………….…………... 67
INSTITUTION D’UNE TAXE SUR LES TELECOMMUNICATIONS
Article 33……………………………………………………………………………………………………………………………... 72
INSTITUTION D’UNE TAXE POUR LE DEVELOPPEMENT TOURISTIQUE
Article 34……………………………………………………………………………………………………………………………... 75
MESURES POUR LE FINANCEMENT DE LA LUTTE CONTRE L’INSALUBRITE
Article 35……………………………………………………………………………………………………………………………... 81
SUPPRESSION DE LA TAXE SUR LES ENCOURS DE CREDITS BANCAIRES
Article 36……………………………………………………………………………………………………………………………... 83
AMENAGEMENT DES MESURES FISCALES ACCORDEES A LA SOCIETE DES TRANSPORTS ABIDJANAIS
Article 37……………………………………………………………………………………………………………………………... 85
FIXATION DES MONTANTS ET DES MODALITES DE REGLEMENT DES DROITS REGISSANT
CERTAINES OPERATIONS EN MATIERE DE CONTRATS PETROLIERS
Article 38……………………………………………………………………………………………………………………………... 88
FIXATION DU TAUX DE LA TAXE SUR LE PROFIT ADDITIONNEL A LA CHARGE DES TITULAIRES DES PERMIS
D’EXPLOITATIONS MINIERES ET AMENAGEMENT DE LA CLE DE REPARTITION DES DROITS, TAXES ET REDEVANCES
V
Article 39……………………………………………………………………………………………………………………..……... 91
RENFORCEMENT DES MOYENS DU FONDS D’ENTRETIEN ROUTIER
Article 40…………………………..……………………………………………………………………………………..……........ 94
AMENAGEMENT DES TAFIRFS ET TAUX DE CERTAINES TAXES PERCUES PAR LES COLLECTIVITES TERRITORIALES
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