GOYAU (GEORGES) - 2-Bismarck Et L'église, Le Culturkampf, 1870-1887
GOYAU (GEORGES) - 2-Bismarck Et L'église, Le Culturkampf, 1870-1887
GOYAU (GEORGES) - 2-Bismarck Et L'église, Le Culturkampf, 1870-1887
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CM
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IMAOCK ET LIlGllSE
* o <5^•
LE CLLTURKAMPF
(i«;o-,878)
TOME SECOND
Toronto, Canada
)
BISMARCK ET lÉGLISE
LE
CULTURKAMPF
1870-1878
II
CHAPITRE VII
*
En décembre 1873, le président Rardeleben disant à Au-
guste Reichensperger que les évéques avaient rendu toute
entente impossible, celui-ci répondait que, s'ils s'étaient soumis
à certaines parties des lois de mai, comme en fait ils l'eussent
pu, on aurait crié contre leur faiblesse; que depuis 1870, la
politique du gouvernement était un système (Pastok, /?e/c/!ens-
perger, II, p. 115). Wagencr, le familier de Bismarck, reconnaî-
tra plus tard {Eiiebles, II, p. 69. Berlin, Pohl, l.'-84), que les
lois de mai dépassaient trop les limites des attributions de
l'État pour pouvoir être acceptées par les évéques.
6 BISMARCK ET L EGLISE
II
* Sur le rôle
que jouaient, dans l'Allemagne d'avant 1870, ces
associations de compagnons (Gesellenvereine), florissantes
encore aujourd'hui, nous possédons un témoignage que la
qualité même du témoin rend singulièrement intéressant, c'est
le récit que fait le député Bebel, le tribun socialiste, de l'accueil
qu'il reçut, voyageant comme jeune ouvrier, et bien qu'il fût
protestant, dans les Gesellenvereine de Fribourg et Salzbourg;
le portrait qu'il trace des prêtres qui l'y reçurent, le souvenir
qu'il conserve d'eux, sont à noter (Bedel, Ans meinem Leben,
1, pp. 26-27 et 36-39. Stuttgart, Dietz, 1910).
La première application des lois de mai \1
II 2
18 BISMARCK ET L ÉGLISE
missions '
; le P. Duhr, Jésuite, le P. Groeteken,
P'ransciscain, les ont publiés. On y voit des foules
affluer en quête de lumières et de grâces des vil- ;
messieurs d'en bas, mais les gens d'en haut qui font
tempête contre nous ^ ».
Mais parmi ces discours qui donnaient au congrès
de Mayence l'apparence d'une veillée des armes, la
pensée d'une action positive, s'exerçant sur le terrain
économique pour le bien commun, continuait de cap-
tiver les consciences. Prêtres et nobles, à qui par-
fois lapresse hostile faisait grief de leur commerce
avec le petit peuple, mettaient d'autant plus d'allé-
gresse à se montrer fiers et à se rendre dignes d'une
telle intimité. Le P. de Doss, le célèbre Jésuite,
dans les cercles de jeunes gens qu'il excellait à
créer, avait longuement lutté contre un certain
esprit de caste susceptible d'isoler ou de paralyser
certaines énergies juvéniles^, et finalement il l'avait
à peu près vaincu. « Nous ne pouvons que saluer
comme le plus haut éloge des prêtres, disait un
congressiste de Mayence, ce reproche qu'on leur
adresse de trouver leur appui parmi les paysans.
Nous les félicitons car ils ont réellement conquis des
;
'
Le caiioniste Geppcken va jusqu'à dire que si les évèques
prussiens résistèrent aux lois ecclésiastiques et si les évéques
autrichiens finirent par s'y accommoder, c'est que les premiers
étaient sûrs de l'appui des laïques, et qu'au contraire les se-
conds ne le pouvaient escompter. (Siaat und Kirc/ie in ilirem
Verhaellniss gesc/iichllich enlwickell, p. 6G5-C66. Berlin, Hertz,
187."). Cf. Cherbcliez, Revue des Deux Mondes, \" mai 1876
p. 220.) En quoi GelTcken méconnaît que les lois autrichiennes
étaient singulièrement moins graves que les lois prussiennes
3Ô btsMAttcK ET l'Église
priaient ».
III
II a
34 BISMARCK ET L^ÉGLlSË
IV
*
Dans de Hildesheim et d'Osnabrùck, où l'Élat
les diocèses
redoutait peut-être de mécontenter les Hanovriens fraîche-
ment annexés, ou de s'engager dans des impasses trop inex-
tricables sous l'œil observateur de Windthorst, député de
Meppen, il semble qu'une sorte de demi-compromis tacite exis-
tait entre les évéques et les fonctionnaires, catholiques pour
la plupart, et que, de part et d'autre, on biaisait pour éviter
l'application des pénalités prévues par les lois. L'État, à qui
l'évêque ne proposait aucun candidat pour les cures vacantos,
acceptait l'hypothèse qu'aucun postulant ne s'y était présenté
et différait de sévir contre l'évêque ;un prêtre arrivait dans
le village, comme précepteur, ou pour se reposer, ou pour
vivre dans sa famille l'évêque, chaque fois que se célébrait
:
•
Kleist-Retzow, si hostile qu'il fût au Cullurkampf, partageait,
en ce qui regardait cette allégation du Pape, les susceptibi
lités de l'Empereur : il eût voulu que Pie IX se fût borné à
éveiller, chez Guillaume, des scrupules de conscience (Peteks-
DORFF, Kleisl Relzow, p. 414.) La phrase de Pie IX, cependant,
ne faisait que répéter une affirmation traditionnelle de la théo-
logie catholique, d'après laquelle le caractère baptismal rend
la créature humaine dépendante de l'Église (Suarez, De legi-
bus, IV, 2, 19, éd. Berton, V, p. 406. Paris, Vives, 1856), et
d'après laquelle tout baptisé est, < par la force du baptême,
soumis à l'Église, véritablement et absolument et perpé-
tuellement ». (Wernz, Jus decrelalium ad usurn perleclioniun,
I, p. 13-14. Rome, imp. de la Propagande, 1898.)
LA PREMIERE APPLICATION DES LOIS DE MAI 49
'
Un jugement analogue fut rendu le 16 juin 1873 par le tri-
bunal .suprême de Bade. (Archiu fur Kalholisc/ies Kirchenrechl,
1873, II, p. 33t;-3ô7.) De même, le chanoine Charles do Richtho-
fen ayant été, le 1.5 mai, excommunié et dépouillé de son cano-
nicat par l'évècjue de Breslau pour avoir rétracté son adhésion
à i'infaiilijjilité, le gouvernement fit savoir que Richthofen de-
Yait garder son habitation, son traitement, sa place dans les
délibérations du chapitre, son droit électoral pour l'élection de
lévéque (Holfus, II, pj). 2.j7 et 271-273).
82 BISMARCK ET L EGLISE
VI
'
La Correspondance de Genève, en décembre 1873, publiait
une série d'articles sur le Cullurkampf, dont le dernier (19 dé-
cembre 1873) se concluait ainsi « La guerre est internationale
:
*
Moins de quinze jours après, Loewe voulut renou\o!ep la
motion, mais en fut dissuadé par le prince de Ilohenlohe (IIo-
HENLOHE, Denfiwiirdigkeiten, II, p. 103;trad. franc., II, p. 245j.
Il est à noter que Bismarck, vers la même époque, s'abste-
**
'
On lisait en septembre, dans la Capitale, organe des anticlé-
ricaux italiens « Nous dirons que le roi d'Italie est allé à
:
II 6
66 BISMARCK ET L EGLISE
VII
'
Lasker et Bamberger, par exemple, considéraient comme
pernicieuses les infractions du CuUurkampf contre l'esprit de
liberté Forckenbeck trouvait les lois de mai exagérées, et se
;
68 BISMARCK ET L EGLISE
*
Le mariage civil n'existait dans les vieilles provinces de
Prusse — et cela d'après une loi du 28 mars 1847 — que pour
ceux qui étaient sortis de leur Église après avoir, à deux re-
prises, prévenu le magistrat de leur intention d'en sortir, et
qui n'étaient entrés dans aucune autre Église. Il était en re-
vanche obligatoire dans la Prusse Rhénane et à Francfort, où
le code français était, depuis le premier Empire, demeuré en
vigueur. (Gonse, Bulletin de la société de législation comparée.
mars 1872, p. 118).
LA PREMIÈRE APPLICATION DES LOIS DE MAI 73
VIII
*
A côté de Bismarck siégeait Camphausen comme vice-pré-
sident du conseil. Le catholique Mallinckrodt demanda quejtiues
explications sur cette nouveauté, sur les responsabilités res-
pectives de Bismarck et de Camphausen; il n'obtint que des
réponses embrouillées. (Pfûlf, Mallinckrodl, pp. 435-437.)
LA PREMIERE APPLICATION DES LOIS DE MAI 77
continuerait.
C'est par cette fin de non recevoir que Falk ré-
pondait aux désirs du Centre et la presse bismar-
;
que l'Etat doit faire une loi sur le mariage civil, pour
préserver une partie des sujets des maux dont il sont
menacés''* ». Ainsi Bismarck présentait comme une
mesure de circonstance une loi qui introduisait une
véritable révolution dans la vie du royaume il ;
IX
*
Bismarck, plus tard, une fois engagé dans une politique
de pacification religieuse, donna du haut de la tribune, à plu-
sieurs reprises, des explications sur son attitude à l'égard du
mariage civil « Je n'ai point été déterminé à cette loi par un
:
cri d'alarme.
La Bavière assurément, malgré les suggestions
de la presse nationale-libérale et de la presse ita-
lienne^, maintenait les rapports diplomatiques avec
le Saint-Siège, et même il semblait qu'elle fît de
son mieux pour ménager les congrégations reli-
86 BISMARCK ET L EGLISE
*
Encore le comte Mûnr^ter, ambassadeur à Londres, sonnail-
il l'alarme auprès du député national-libéral Bennigsen il lui ;
grâce à l'Europe.
CHAPITRE VIII
*
Les publications maçonniques, d'ailleurs, ne livrent pas la
preuve que la maçonnerie allemande ait affiché dans le Culiur-
l'année 1874 96
p. 84. Berne, Wyss, 1875), et c'est ce qui fait dire, sans doute,
à Hittner, ancien fonctionnaire en Alsace, que les Juifs furent
les metteurs en scène du Cullurkampf et qu'ils y trouvaient
cet avantage, de diviser les chrétiens, pareils à l'avocat qui
trait la vache pendant que deux paysans se la disputent. [Erin-
nerunr/en eines hoeheren Reichsbeamten aus Elsasi^-Lothringen,
1871-1873, p. 85. Sarrebruck, Klingebeil, 1894.) Mais on risquerait
de fausser l'histoire du Cullurkampf si l'on y voyait, purement
et simplement, l'épanouissement de ce qu'ailleurs on appelle
« l'action judéo-maçonnique »; et l'hostilité presque unanime
II
*
Lorsque en septembre 1873 Viclor-Emmanuel avait, à Berlin,
causé avec Bismarck, il avait rapporté l'impression qu'on aurait
la guerre au printemps, sinon plus tôt, les « Français étant
capables de toutes les folies » (Castelli à Dina, 14 octobre 1873,
dans le Carteggio di Michelangelo Castelli, éd. Chiala, II, p. 569);
en novembre, Bismarck, causant avec un homme politique ita-
lien, prévoyait une guerre dans un délai de tr04-s ans (Dina à Cas-
telli, 3 novembre 1«73, loc. cit.^ II, p. ô70.>.
l'année 1874 101
*
ScHULTHESs, 1874, p. 1()8, donnc au sujet des progrès du
Centre les chiffres suivants il eut en Silésie 10 députés au
:
III
* «
L'estime dont nous jouissons en Europe, écrivait Hans
Bluin dans les Grenzbolen (1874, I, p. 5), vient de ce que l'Al-
lemagne, pour tout le continent, a mené la lutte, victorieuse
jusqu'ici, contre la hiérarchie romaine ».
.
IV
*
Le prêtre Paul Kosiolek, rédacteur de la Germania, fut, en
peu de semaines, condamné à plusieurs milliers de marks
d'amende, et à 3 ans et 10 mois de prison. « On ne peut pasi
expliquait le président du tribunal, juger du point de vue étroit
de la morale du catéchisme la politique de Bismarck. Comme
le Mont-Blanc s'élève au-dessus des montagnes, le grand chan-
celier s'élève au-dessus de ses contemporains ». (Majunke,
Geschichte des Culturkampfes, pp. 448-449.)
l'année 1874 119
* L'État
prussien, d'ailleurs, faisait sentir certaines con-
traintes à cet évêque, en l'inscrivant au budget. Bismarck, le
l'année 187^ 125
*
« Le clergé protestant, écrivait Gontaut le 30 janvier 1874,
est assez peu satisfait. Le» deux clergés seront privés d'une
130 feISMARCk ET l'É6L1SE
*
Une caricature du Punch repré-^enta un gigantesque Bis-
marck, l'épée au poing, guerroyant contre le Pape, les cardi-
naux et les év6(iues et le petit Lord Hussell accourant, son
;
'
Même plus tard, dans un discours du 3 décembre 1884, Bis-
marck avouera que celte loi d'expatriation fut faite avec sa
participation. {Polilische fieden, éd. Horst Kohi, X, p. 308.) Dans
un article de In Gazette de Cologne du 27 janvier 1874, le vieu.x-
catholique Schulte avait paru regarder comme inévitable un
pareil projet (Schulte, Lebenserinnerungen, II, p. 9.)
136 BISMARCK ET L EGLISE
VI
sa clientèle.
Aussi, lorsqu'au début de mars on voulut complé-
ter la saisie,on fit venir cette fois, pour envahir le
palais épiscopal, quelques prisonniers et huit ou-
vriers de la bourgade protestante la plus voisine,
dont le travail fut payé 18 marks, et qu'on reconduisit
à la gare sous une escorte protectrice.
Ce n'était pas tout de saisir, il fallait vendre. En
vain commissaire-priseur essaya-t-il d'exciter les
le
enchères un bourgeois de la ville, du nom de
;
*
Combien un jour de prison soldait-il de thalers d'amende ?
celte question à propos d'Eberhard, discutée devant les
fut,
tribunaux. Cinq thalers, disaient les uns; quatorze, affirmaient
les autres. Le tribunal suprême, à Berlin, adopta le calcul le
moins généreux, et Eberhard fut prisonnier jusqu'à la lin de
l'année 1874 ; le 31 décembre, il voulut, malgré les instances de
l'inspecteur, rentrer chez lui à pied, publiquement.
l'année 1874 145
VII
'
C'est à des marchés de ce genre, apparemment, que faisait
plus tard allusion Forckenbeck, président du Landtag, catholi-
que d'origine et passablement tiède à l'égard des lois de mai,
lorsqu'il se plaignait qu'à certains moments du Culliirkampf
les nationaux-libéraux eussent été joués par Bismarck. (Phi-
LIPPSON, Forckenbeck, p. 249.)
l'année 1874 151
arrivait au
fait « Tout ce que vous voulez entre-
:
plus grande ^ ».
IX
*
Du 9 juin 1874 au 1er octobre 1875. cinquante mille thalers
d'amende furent infligés aux prêtres de Posen pour refus de
rapports avec le commissaire.
l'année 1874 167
XI
'
Finalement, d'ailleurs, sur toutes les associations catholi-
ques de Berlin poursuivies à la suite de l'attentat Kullraann,
une seule fut condamnée. (Schulthess, 1875, p. 149.)
Î76 BISMARCK ET L EGLISE
,
178 BISMARCK ET L EGLISE
*
Le 22 novembre, le prêtre Zimmermann, trois l'ois expulsé
par le gouvernement de Coblentz et coupable d'être trois fois
revenu, fut interné à Riigen sou? la menace d'être expulsé de
l'Empire. (Schulthess, 1874, p. 216.)
l'année 1874 181
On demandait encore —
c'était une troisième
question qui souvent s'agitait —
si le prêtre à qui
*
En Posnanie, l'abbé Kantecki fut condamné à quatre se-
maines de prison pour avoir célébré lamesse dans la chapelle
d'un château. Une amende de 200 thalers châtia Ledochowski
pour avoir envoyé un prêtre dsms un doyenné où sévissait le
choléra, à titre de remplaçant des prêtres malades (Janiszewski,
p. 213); et le président supérieur du Hanovre, le 30 mars 187.5,
refusait à un prêtre la permission daller donner l'extréme-onc-
tion à un mourant dans une paroisse vacante. lArchiu, 1875, II,
pp. 183-184). Une circulaire de Falk, du 13 avril 1875, déclara fina-
lement que de tels actes sacerdotaux, accomplis dans des pa-
roisses vacantes par des prêtres qui ailleurs exerçaient légale-
ment leur ministère, n'avaient rien d'iljéf^al. (Rolfus, IIF.p. 101.)
184 BISMARCK ET l'ÉGLISE
XIÏ
route même
vers la paix nous est maintenant fermée,
à moins que nous ne voulions la paix de la tombe.
Acceptons donc le combat* ».
188 BISMARCK ET L EGLISE
XIII
*
Sur cette allégation, voir notre t. I, p. 379.
190 BISMARCK ET L EGLISE
*
Le 10 novembre, Miquel disait à Hohenlohe que les ultra-
montains désiraient une entente avec le gouvernement parce
qu'ils perdaient trop de terrain, que Windthorst et Reichens-
perger étaient très mécontents de la politique papale, des Jé-
suites, et qu'ils devaient écrire à Home mais qu'ils ne
;
XIV
op. cit., II, p. 610.) « Tous les prolestants non fanatisés étaient
contre la loi qui ne permettait pas à un pnHre non autorisé
d'aller donner les sacrements dans la paroisse voisine».
(Jkntsch, Wandlungen, pp. 370-371.)
192 BISMARCK ET L EGLISE
II 13
194 BISMARCK ET L EGLISE
*
Le 29 décembre 1874, le Slaafsanzeiger publiait la circulaire
bismarckienne du 12 mai 1872, sur les droits des gouverne-
ments à l'égard des conclaves, et la Posl, de février 1S75, allait
bientôt réclamer un accord général des gouvernements pour
déterminer les conditions du conclave et de validité des actes
du Pape. (Lucius Lector, le Conclave, pp. 717 et suiv. Paris,
Lethielleux, s. d.)
l'anniîe 1S74 197
XV
Il faisait souffrir jusqu'à son maître, Guillaume P^
Que pesaient, aux yeux de Bismarck, les scrupules
intimes de l'Empereur, tant qu'il se sentait assez fort
pour passer outre ? En ces derniers mois de 187Zi, la
conscience de Guillaume était très attristée. Il savait
que, depuis deux ans, sous la pression du juriste
Hinschius et de certains nationaux-libéraux de la
Bavière, un projet de loi faisait navette entre la
commission du Reichstag^ le Reichslag lui-même et
le Conseil fédéral, pour l'établissement du mariage
nécessité ?
L*ANNÉE 1874 199
EXIL, 1875-1876.
II
*
que le Pape fait écrire, voilà ce que pense le Pape. »
Pie IX, si l'Europe eût obéi à Bismarck, aurait été
rayé, en 1874 et 1875, de la liste des souverains :
'
On dans la Correspondance provinciale, dès le 31 dé-
lisait
cembre 1874 « Plus le gouvernement allemand s'est convaincu
:
II 14
210 fiISMARCK ET L^ÉGLISË
•
Dans aon livre sur l'Élat et l'Église, publié en 1877 (trad.
franc., pp. 172-173), Minouetti, se référant à ees incidents, qui
avaient un instant mis au premier plan le problème de la situa-
tion du pape, conclut qu' " il n'est pas toujours exact qu'un
Etat offensé puisse trouver matériellement devant lui un offen-
seur accessible, contre lequel e.vercer sa vengeance »; et qu'u il
y a des problèmes de caractère moral et quelquefois même
politique qui ne peuvent se résoudre matériellement ».
LES LOIS DE 1875 218
III
IV
dans ses caisses, pour cette année, les 2. 59/i .683 marks
prévus pour la dotation de l'Eglise aux évêques,
:
grâce à vous »
Le duel se resserrait, étrangement passionné on ;
barrasser.
En fait, derrière les trois articles, un roi de
Prusse était accusé c'était Frédéric-Guillaume IV,
:
VI
VII
J
LES L0I3 DE 1875 24S
*
Lorsque, en 1876, Virchow demandera que toute fraction
notable qui se détacherait d'une communauté protestante soit
admise à participer aux biens de l'Kglise évangélique propor
tionnellemenl à sa force numérifiue.lc gouvernement combattra
la proposition, parce que susceptible de dislocjucr l'Église
évangélique; alors Windthorst, évoquant le souvenir de la loi
sur les vieux-catholiques, s'écriera « Le gouvernement veut
:
'
Chose curieuse, ce lut un autre Windthorst, celui de Bie-
lefeld, qui prit la défense de la maçonnerie et glorifia, comme
des maçons illustres, Lessing, Mozart, et puis, par erreur,
Schiller (Landlaij, 10 mai 1875; cf. Grenzboten, 1S75, II, p. 312.)
^
LÈS LOIS DE 187^ 24?
VIII
On
voulut aller vite à Berlin. « Qu'on dépose seu-
lement 1.000 prêtres, et l'ultramontanisme est mort »
prévoyait triomphalement le bureaucrate Lucanus ^.
Schulte, moins confiant et plus habile, demandait
qu'on fût rigoureux pour les évéques et plus doux
pour les curés ^, Mais la main de fer de l'Etat n'avait
pas le temps de se ganter de velours. Les brutalités,
plus improvisées que calculées, furent tout de suite
incohérentes; l'État cherchait à paraître fort et réus-
sissait à paraître fantasque. La loi qui coupait les vi-
vres à l'Église romaine, promulguée le 22 avril, reçut
dans un certain nombre de localités un effet rétro-
actif ; ce fut à partir du 1" avril que les crédits ecclé-
LES LOIS DE 1875 249
_!
LES LOIS DE 1875 253
IX
* Dans
cette même réunion de Fulda, les évêques avaient
décidé que les pertes pécuniaires résultant de la loi de « la
corbeille de pain » seraient couvertes par les efforts de comités
l.iïtjues; ils avaient déterminé la mesure dans laquelle les fonc-
tionnaires pouvaient coopérer à l'application des lois; ils
avaient décidé d'adresser à la Chambre des Seigneurs une pé-
tition contre les actes de l'État sur le terrain scolaire, et refusé
d'admettre que la présence de commissaires épiscopaux dans
les jurys examinant les futurs instituteurs serait une condition
suffisante pour que ceux ci eussent, de droit, la missio cano-
nica (Protocole, p. XX). Ketteler écrivait à sa belle-sœur, au
sujet de cette réunion « La conscience de ne pouvoir agir au-
:
*
Même après l'acceptation de la loi par le clergé, on vit cer-
tains commissaires, malgré l'existence d'un conseil d'Église,
persister à tenir les biens d'Église sous séquestre, dans les dio-
cèses vacants ; mais dans beaucoup de cas, les représen-
tations faites à l'État amenèrent les commissaires à abandonner
cette prétention. (Ibach, op. cit., pp. 26-27.)
LES LOIS DE 1875 257
II 17
2Ô8 BISMARCK ET L EGLISE
XI
* Le 9
mars 1876, la cour suprême de Berlin confirma que
l'administration des sacrements aux mourants était passible des
pénalités prévues par les lois de mai. {Archiv, 1876, II, p. 172.)
268 BISMARCK ET L EGLISE
XII
Le interminable
trajet fut la foule empêchait les
:
Il 18
274 BISMARCK ET L EGLISE
XIII
•
Melchers, le 16 août 1875, demanda à Antonelli quelles pé-
nalités devaient être appliquées aux prêtres qui feraient une
déclaration de soumission aux lois de mai ;il ajoutait que si
XIV
II VJ
290 BISMARCK ET L EGLISE
'
Beysghlag, ^lus meinem Leben, II, pp. 329-330. Dès septembre
1873, la noblesse de Westphalie avait décidé de ne pas fêter
Sedan en raison des conséquences de cette bataille pour
l'Église (ScHULTHESs, 1873, p. 187). La Gazette de la Poste,
d'Augsbourg, déclarait que la fêle de Sedan était dirigée contre
les catholiques plus que contre la France qu'on voulait atti- ;
qui combat lÉgli-*; ... expliquait-il. (Pfulf, Ketleler, IM, j). 19.^.)
En septembre 187G, on lisait dans le Bayrischer Carier « Où :
II
III
II 20
3U6 BISMARCK ET L EGLISE
IV
dessous de Windthorst Et
'-. une autre fois, faisant
un anagramme avec le nom de Lasker, Bismarck le
traitait de Kerl (vaurien) 3.
Il n'y avait plus personne qui trouvât grâce devant
VI
*
On distingue en Prusse
l'enseignement religieux proprement
(lit [schulplanmaessiger ou lehramllicher Religion&unterrichl),
donné à l'école par l'instituteur en vertu de la mission cano-
nique reçue de l'évêque, et l'enseignement religieux ecclésias-
tique, préparatoire à la première communion, professé par le
prêtre, et pouvant être donné dans le local même de l'école-
'Voir l'instructive brochure de Franz X. Schulfheund Der :
H 21
322 BISMARCK ET L EGLISE
*
On citait, de ce Karl Schneider, un article d'encyclopédie,
dans lequel ilapprouvait que Frédéric Guillaume III eût révo-
LE DESARROI ; LES DECEPTIONS 323
sité K
Mais tandis qu'en d'autres pays le premier effet
de séparation entre l'Eglise et l'école officielle
la
était de soustraire à l'instituteur l'enseignement re-
ligieux, les circulaires prussiennes, au contraire, lui
conféraient une sorte d'autorité à demi spirituelle,
en vertu de laquelle il pouvait distribuer cet ensei-
gnement sans en demander licence à l'Eglise. « C'est
à vous, parents, s'écriait dès l87/i l'évêque Ketteler,
de devenir les maîtres de religion de vos enfants ;
VIII
* Quant
au Wurtemberg, dont le premier ministre Mitlnacht,
catholique, était parfois attaqué par les Grenzboten pour sa
politique religieuse pacifique (voir Grenzboten, 1874, I, p. 265),
la paix religieuse y durait une interpellation, adressée au
:
IX
S2
338 BISMARCK ET L ÉGLISE
XI
*
Des cancans circulaient dans Berlin, d'après lesquels l'ultra-
montanisme d'Augusta aurait donné lieu à la démission de
Bismarck. On racontait que la souveraine avait publiquement
fait une libéralité de 200 marks aux Ursulines expulsées, et
«lue secrètement, à l'insu des ministres, elle leur avait envoyé
1.000 autres marks « Sa Majesté l'Impératrice a tellement
:
XII
XIII
XIII
V
Le DESARROI ; LES DECEPTIONS 36?
il 24
370 BISMARCK ET L EGLISE
Siegfried =
Aclensfiiche beireffend den preussischen Cullurkampf,
nebst einer geschichtlichen Èinleitung, publié par Nicolaus
Siegfried (Fribourg, Herder, 1882).
Specht et ScHWABE —
Specht und Schwabe, Die Reichslags-
wahlen von 1867 bis igo3, 2' édlt. (Berlin, Heymann, 1904), et
Nachtrag. (Berlin, Heymann, 1908).
NOTES DU CHAPITRE VU
Page 22. —
1. Verhandlungen, p. 28. —
2. Sur le P. Adolphe
de Doss (1825-1886), qui fut supérieur des maisons de Jésuites
de Bonn et Mayence, et, pendant dix-huit ans, directeur d'une
congrégation de jeunes gens, voir Pfijlf, Erinnerungen an
P. Adolfv. Doss, S. J., einen Freund der Jugend (Fribourg, Her-
der, 1888). Son livre: la Perle des vertus, conseils à la jeunesse
chrétienne, a été traduit en français par l'abbé B. (La Cha-
pelle-Montligeon, imprimerie de Notre-Dame-de-Montligeon,
1900), et ses Pensées et Conseils aux jeunes gens instruits el à
tous ceux qui s'occupent de leur direction spirituelle, par l'abbé
Schoofs (Paris, Palmé, 1882). —
3. Discours de Grimm {Ver-
handlungen, p. 158). —
4. Voir Blondel, Études sur les popula-
tions rurales de V Allemagne et la crise agraire, pp. 236-238.
Page 23. —
4. Verhandlungen, p. 194. —
2. May, op. cit.,
p. 219. — 3. Fabri, Staat und Kirche, p. 86, note. 4. Milhaud, —
La Démocratie socialiste a//emande, pp. 38-42 (Paris, Alcan, 1903).
— 5.PAST0R, Reichensperger, II, p. 105 (2 avril 1873).
Page 24.
1. —
Pastor, Reichensperger, II, p. 107 (29 mai
1873). — Ketteler, Liberalismus, Socialismus und Christen-
2.
tum (Mayence, Kirchheim, 1871). Ketteler, Le Culturkampf ou
la Lutte religieuse en Allemagne, trad. franc., pp. 10-17 (Paris,
Haton, 1875). — Stimmen aus Maria Laach, 1, II et III (1871 et
3.
1872). Le P. Théodore Meyer (né en 1821), est l'auteur des
(2« édit., Fribourg, Herder, 1906).
Institutiones juris naturalis —
4.Ketteler, D/e Katholiken im Deutschen Reiche. Entwurf zu einem
politischen Programm (Mayence, Kirchheim, 1873). Cf. Goyau,
Ketteler, pp. 238-254.
Page 25. — 1. Pfûlf, Ketteler, III, p. 260. — 2. Haegele,
Alban (Fribourg, Ilorder, 1889).
Stolz, 3» éd., p. 241 3. Al- —
piiONS Thvn, Die Industrie am Niederrhein und ihre Arbeiler. Er
NOTES DU CHAMtnE VII 573
Page 26. —
1. Le chanoine Kûnzer, de Breslau, adversaire
de formation du Centre catiiolique, évoquait précisénnent,
la
comme une sorte dépouvantail, la formation possible d'un
Centre protestant (Goetz, Z)as Cenlrum eine konfessionelle Partei,
pp. 103-lOi). —
2. Pastor, Reic/iensperger, M, p. 112, n. 1.
Page 27. —
1. Bismarck-Jahrbuch, VI, pp. 209-212 (mémoire
du 29 janvier 1872). —
2. Rudolf Meyer, Hunder! Jahre conser-
valiuer Polilik und Liieralar, I, p. 271 (Vienne, Austria, 1895).
Page 28. —
1. Die Silnden des Liberalismus, p. 42. La décision
prise en 18G7 car l'assemblée épiscopale de Fulda en vue d'une
organisation diocésaine de la presse n'entra jamais en vigueur,
sauf quelques ébauches en Bavière (Schulte, Lebenserinne-
rungen, pp. 146-148).
II,
Page31. —
1. Rust, Reichskanzler Hohenlohe, pp. 642-651.
Schulte, Lebenserinnerungen, I, p. 883. Sur Victor de Ho-
henlohe. duc de Ratibor (1818-1893), voir Rust, op. cil., pp. 609-
836. Sur le comte Slillfried-Alkantara (1804-1882), grand maître
des cérémonies à la cour, voir Gruenhagen, Allgemeine
deulsche Biographie, XXXVI, pp. 246-247. Sur le comte Re-
nard (1829-1874), sur les deu.v comtes Oppersdorll (1832-1877
et 1800-1889), voir Specht et Scuwabe, pp. 543 et 533. —
2. Kaiser Wilfielnis des Grossen Briefe, Reden, und Schriflen,
éd. Berner, II, pp. 291-292.
Page 32. — 1. Voir, en ce qui concerne Bonn, une lettre du
bourgmestre Kaufmann (1821-1898) à Karl Millier (13 avril 1873) :
nclle Parlei, p. Cl,ii. r),ot p. 8:>; cl, BAiMSTAnii, Plus ullra, pp. 79
elKM: ne pouvait pas arriver de plus grand malheur tpie
«Il
la formation du Centre ».
Page 35. —
4. Lukianos Dendrosthenf.s, Fery/eHez-çespraec/ie,
neue Folge, préface (Fribourg, Herder, 187fi). Baumstark, Plus
ullra, pp. 163-166. 2. —
Baumstark, Plus ullra, p. 104. —
3. Baumstark, Plus ullra, pp. 94-95. Joerg le laissait écrire sur
les événements, dons les Ilislorisch Polillsche Blaeller,'des « Glo-
ses », qui n'engageaient que Baumstark.
Page 37. —
1. Bismarck, Reden, V, pp. 410-411. 2. Te.vle —
dans Siegfried, pp. 195-197. Wiese, '^Lebenserinnerungen und
Amlserfahrungen, II, p. 17. Rolfus, II, pp. 292-293.
Page 38. —
1. Archiv, 1873, II, pp. 141-15G. Siegfried,
pp. 189-191. Rolfus, II, pp. 273-276. Ditscheid, Bischof Eber-
hard, p. 28 et suiv. Stam.m, Urkundensammlung zur Biogra-
phie des Dr Conrad Martin, pp. 144-165 (Paderborn, Junfer-
mann, 1892). 2. —
Archiv, 1873, II, pp. 148-149. Siegfried,
pp. 191-193. —
3. Ditscheid, Bischof Eberhard, pp. 30-31 et 39-
40. —
4. ScHULTiiEss, 1873. p. 167. Voir les impressions de ca-
serne du séminariste anonyme intitulées: Der Schwarze Rekrut.
W^ahre Erzaehlung, von X. Y. Erlebnisse eines Priesters in der
Unlersuchungshaft, auf der Feslung und in der Kaserne (Dûlken,
Kugelmeier). —
5. Mgr Miégislas Halka, comle Ledochowski,
pp. 235-238. — 6. Schulthess, 1873, p. 212. — 7. Janiszewski,
pp. 296-298.
—
Page 39. —1. Schulthess, 1873, p. 158. 2. Archiv, 1873, II,
pp. 158-159. Rolfus, II, p. 257. —
3. Archiv, 1873, II, p. 159. —
4. Lettre de Rauscher à Melchers, 29 juin 1873 (communiquée
par Mgr Gratzmann) cf. lettre publique de Rauscher à Mel-
;
'
Page 40. 1 —
Archiv, 1873, II, pp. 157-158. Ludwigs, h'ar-
dinal Erzbischof Dr. Paulus Melchers, pp. 26-27.
Page 41. —
1. E.xemplc du diocèse de Culm (Schulthess,
1874, p. 169).
Page 43. —
Voir dans Schulthess, 1873, pp. 2U1-202, l'ar-
1.
ticle effrayé Gazelle de Cologne (30 septembre 1873).
de la
Page 44. —
1. Incident relatif à la cure de Filehnc {Mgr Le-
dochowski, p. 247-253). —
2. Incident relatif à la cure de Dip-
perz (KoMP, Chrisloph Florent Koelt, dans Deulschlands Epis-
copal in Lebensbildern, II, p. 88-90). Koett (1801-1873) devait
mourir jieu de semaines après. —
3. Schulthess, p. 77 (19 fé-
rrier 1873). —
4. Incidents de Chludowo, de Buk (Rolfus, II,
NOTES DU CHAPITRE VII 375
p. 302). —
5. Siegfried, p. 202 (circulaires ministérielles du l'Jsep-
tembre et du 13 octobre 1873). Rolfus, II, p. 307. Protestation
de Ledochowski (6 novembre 1873) dans Siegfried, p. 203.
Page 45. — 1. Rolfus, II, p. 309. 2. Taube, Graf Keyser- —
ling, II, p. 39. — 3. M.\y, Geschichte der Generalversammlungen der
Kalholiken Deulschlands, p. 220. —
4. Majunke, Geschichte der
CuUurkampfes, p. 356, donne la longue liste des réunions de
catholiques allemands prohibées dans deux provinces prus-
siennes. —
5. E.-L. V. Gerlach, Aufzeichnungen, II, p. 372; com-
parer, dès 1872, même impression chez Savigny (lettre de Ger-
lach, 4 juillet 1872, dans Deulsche Revue, juin 1911, p. 311.
Page 46. — 1. Mgr
Ledochowski, pp. 256-270. 2. Mgr Ledo- —
chowski, p. 269. — Treitschke, ZehnJahre deutscher Kaempje,
3.
II, p. 93. — 4. Siegfried, pp. 197-198; traduction dans Janis-
ZEWSKI, op. cit., p. 255.
Page 47. —
1. Hohenlohe, Denkwiirdigkeiten, II, pp. 104-105;
trad. franc., II, p. 246. —
2. Horst Kohl, Bismarck-Hegeslen, II,
pp. 78-79.
Page 48. —
1. Siegfried, pp. 198-199 trad. franc, dans Ja- ;
Page53. —
1. Rolfus, II, p. 345. —
2. Voir sur cette i>réten-
lion, Jacobs, Revue générale, 1875, II, p. 427 et suiv. 3. Pie IX. —
encyclique du 21 novembre 1873 [Archiv, 1874, I, p. 186). Rein-
kens, Reinkens, i)p. 1.52-164. —
4. Sur cet épisode, Wac.ker,
Friede zwischen Berlin und Rom? {F vibour y;, Ilerder, 1879), donne
de nombreux documents. —
5. Nalionalzeilung, cité dans W'a-
cker, op. cil., j). 13.
Page 54 — 1. Wacker, op. cil., p. 16. — 2. Wacker, op. cit.,
376 BISMARCK ET L EGLISE
Page 58. —1. Gren-boten, 1873, III, pp. 74-77 et IV, pp. 309-
371. LaGazelle de Cologne du 5 avril, dans un article évi-
demment officieux, poussait le cri d'alarme contre l'existence
en Europe d'une « Ligue catholique internationale » (Majunke,
Geschichte des Culturkanipfes, p. 424). —
2. Hohenlohe, DenAwur-
digkeilen, II, p. 103; trad. franc., II, p. 246. 3. Dépèche —
Gonlaut-Biron, 24 avril 1873.
Page 59, —
1. Sur Conrad de Schloezer (1822-1894), voir Paul
CuRTius, Allgenieine deutsche Biographie, LIV, pp. 47-54 et De Ce-
sare, Nuova Anlologia, 1" juillet 1894, pp. 22-41. 2. Dépèche —
Rémusat à Gontaut-Biron, 29 avril 1873. Du 16 au 28 avril, et puis
le 21 mai, Arnim, après audience de Thiers, adressait à Berlin
quatre rapports successifs sur le conclave, qui ne furent pas
lus au procès d'Arnim(DoNiOL, op. cit., p. 389).
Page 61. —
1. Bismarck, Reden, VI, pp. 69-73. Cf. Correspon-
dance de Genève, 19 juillet 1873 « Bismarck ne veut pas une
:
Page 62. —
1. Poslzeilung, 5 juin 1873 (cité dans la dépêche
Lefebvre de Béhaine, 11 juin 1873). —
2. Dépêche de Saint-
Vallier au duc de Broglie, 5 septembre 1873. dans Doniol, op.
cit., pp. 414-415. —
3. Les archiprêtrés de Château-Salins et de
Sarrebourg, appartenant aux territoires annexés, relevaient
encore du diocèse de Nancy. Dans son mandement sur le cou-
ronnement de Notre-Dame de Sion, 26 juillet 1873, publié dans
ses Œuvres pastorales, I, pp. 299-320 (Nancy, libr. Notre-Dame,
1882), l'évêque Foulon disait: « Prions pour la patrie afin qu'elle
s'assure d'abord par sa foi les revendications qu'elle désire,
afin que les cruelles séparations que lui a imposées la guerre
NOTES DU CHAPITRE VII 377
Page 63. —
1. Allocution consistoriale du 25 juillet [Archiv.
1873, II, pp. 257-258). —
2. Sur l'importance politique de la mission
Keudell, voir la Correspondance de Genève des 12 et 13 juinls73.
— 3. Castelli, Carleggio, II, pp. 561-562 (lettre de Minghetti à
Castelli, Livourne, 25 août 1873). Chiala, Dal i858 al i8g2, I,
pp. 155-157. —
4. Sur la portée du voyage, voir Hanotaux, op.
cit., II, pp 381-381.
Page 64. —
1. Sciiultiiess, 1873, pp. 255-256. 2. Sybel, Die —
Begriindung des deutschen Reiches, VII, pp. 406-407 (Munich,
Oldenbourg, 1895). Le jour même où Victor-Emmanuel entrait
à Berlin, une manifestation populaire avait lieu à Rome devant
la légation de Prusse {Correspondance de Genève, 29 septembre
1873). —
3. Bismarck, Gedanken und Erinnerungen, II, p. 137-138;
Irad. Jaeglé, II, p. 163-164. Bismarck, finalement, accepta
comme présent un vase d'albâtre.
Page 65. —
1. Castelli à Dina, 14 octobre 1873 (Castixli,
Carleggio, II, p. 569).
Page 66. —
1. Shakespeare, Henri VI, deuxième partie, IV,
2, trad. Montégut, V, p. 334. (Paris, Hachette, 1869). 2. Doczi, —
Neue Freie Presse, 25 novembre et 23 décembre 190G.
Page 67. —
1. Dépèche de Debains, chargé dalTaires à Ber-
lin, au duc de Broglie, 12 oclobre 1873. —
2. Hlsgen, Wind-
Page 71. —
Pastor, Reichensperger, II, p. 115.
1. — 2. Ho-
uenlohe, Denhwilrdigkeilen, II, p. 106; trad. franc., II, p. 248.
Page 72. —
1. Voir i ce sujet Janiszewski, pp. 261-263. En
fait, les tribunaux ditléraient d'avis le tribunal de Kosenberg
:
traire. —
2. Taube v. der Issen, Graf h'ei/serUng, II, p. 39. —
3. Petersdorff, Kleisl Belzow, p. 42i). —
4. Rolfus, II, p. 296.
Page 73. —
1. Schulthess, 1873, p. 208. —
2. Bismarck nach
dem Kriege, p. 51. Poschinger, Bismarck und die Parlamenla-
rier, II, pp. 192 et 317. Oncken, Benniysen, II, pp. 240-241.
Il0HENL0iiE,Z)e/!/in7ï/Y//^/ce//e/ï, II, p. 106 ;trad. franc., II, pp. 248-249.
Cf. discours deFalk au Landtag, 17 décembre 1873: « La puissance
du clergé catholique est telle que tout ce que dit le gouverne-
ment de l'État n'est pas cru par la grande masse les gens ;
Page78. —
1. Landtag, 26 novembre 1873. Windthorst,
Ausgewaehlte Reden, II, pp. 20-38. —
2. Vor den Wahlen, p. 60.
Page 79. —
1. Cité par Doumebgue, Revue chrétienne, 1874,
p. 53. —
2. ScnuLTHESs, 1873, p. 233. —3. Siegfried, pp. 208-210.
Mgr Ledochowski, pp. 293-302.
Page 80. — 1. Landtag, 10 décembre 1873. Windthorst,
Ausgewaehlte Reden, II, pp. 38-51. —
2. Die Anschauungen des
Cultusminislers Ilerrn Dr Falk iiber die katholische Kirche nach
dessen Rede voni lo Deceniber i8j3 {Mayence, Kirchheim, 1874).
— 3. Landtag, 10 décembre 1873. Contre les allégations de Falk
sur l'Oldenbourg, voir Bahlkampk, Archiv, 1874, I, pp. 428-438.
Page 81. — 1. Wuttke, Le Fonds des reptiles, trad. Pomme-
roi, p. 162, n. 1 (Paris, Dreyfous, 1877).
Page 82. — 1. Treitschke, Zehn Jahre deutscher Kaempfe, II,
Page
85. —
1. Dépêche Lofebvre de Béhaine, 22 juillet 1H73.
— Correspondance de Genève, 18 novembre 1873.
2. 3. Dépêche —
Lefebvre de Béhaine, 19 février 1873. Correspondance de Genève,
18 mars el 5 avril 1873.
Page
86. —
1. A.ngelikls Eiierl, Geschichle der Bayrisclien
Kapuziner Ordensprovinz (i5gJ-igo2), pp. 624-625 (Fribourg,
380 BISMARCK ET l'ÉGLISE
pp. 241-244. Maas, op. cit., p. 561 et suiv. ;Lauer, op. cit.,
pp. 308-310. — 2. Texte dans Archiv., 1874, I, pp. 377-380. Bis-
marck-Jahrbuch, IV (1897;, pp. 116-117. Sur Edwin de ManteufTel
(1809-1885), voir Keck, Bas Leben des General Feldmarschalls Ed-
win V. Manteuffel (Bielefeld, Velhagen, 1890).
—
Page 88. 1. Freppel, Œuvres, IV, pp. 297-299 (Paris, Roger,
1880-1883) (Lettre pastorale du 8 décembre i8-j3 sur les persécu-
tions de VÉglise dans les temps actuels). Freppel rappelle ses pré-
dictions d'après lesquelles l'Église catholique aurait à subir les
conséquences de la défaite, et il les montre justifiées. — 2. Plan-
T1ER, Œuvres, XVI, pp. 289-338 [Lettre au clergé du diocèse de
Nîmes sur les enseignements et les consolations attachés par la
Providence à nos derniers désastres, 14 octobre 1871). — 3. Plan-
T1ER, Œuvres, XVI, p. 393 {Lettre invitant les fidèles à souscrire
pour la libération du territoire, 21 février 1872). — 4. La lettre
du 20 novembre 1873 sur le césarisme moderne, est publiée au
tome XVI des Œuvres de Mgr Plantier, pp. 397-431. Le prélat
accuse la Prusse de « déloyauté dans l'excuse, dans le parjure
et la trahison » (p. 424); il demande ce que « dirait aujourd'hui
le poète des fameux juges de Berlin » (p. 418). — 5. Plantier,
Œuvres, XVI, p. 401. — 6. Plantier, Œuvres, XVI, p. 425.
Page 89. — 1. Dreux, Dernières années de iambassade en
Allemagne de M. de Gontaul-Biron, p. 13. — 2. Wacker, Fricde
zœischen Berlin und Romlp. 24. — 3. Wacker, op. cit., pp. 22-
24. — 4. Bismarck-Jahrbuclx, IV (1897), pp. 116-117.
Page 90. — 1. Schulthess, 1873, p. 220. — 2. Rolfus, II,
p. 334. — 3. Schulthess, 1873, p. 239. — 4. Mgr Miégislas Halka
comte Ledoctiowski, p. 309.
Page 91. — 1. Brùhl rappellera lui-même ce dialogue, le
7 février 1874, dans un discours à la Chambre des Seigneurs
—
(RoLFOs, II, p. 40.")). 2. Doellinger à Gladstone, 12 novembre
1874 (dans Friedrich, Doellinger, III, p. 653). — 3. Hohenlohe,
NOTES DU CHAPITRE VIII 381
Page 100. —
Cité dans Schulthess, 1874, pp. 37-38. Cf.
1.
Grenzbolen, 1874, I, p. 2. —
2. Gonlaut à Decazes, 26 décembre
Page 102. —
1. Dreux, op. cil., p. 17. 2. Lucius Lector,—
Le Conclave, p. 717 et suiv. (Piris, Lethielleux). Cette prétendue
bulle Apostolicœ sedis mnnus était une reproduction maladroite
de la bulle Qmini nos superiore anno de Pie VI; Antonelli, le
17 janvier, la déclara apocryphe, dans une circulaire aux non-
ces et BoNGHi (Perseveran:a, 22 janvier 1874) s'étonna de la su-
;
Page 113. —
1. Dreux, op. cit., pp. 40-49. 2. Dreux, op. —
cit., p. 60. —
3. Schulthess, 1873, p. 451 (reconnaissance de
Kupelian par la Porte comme patriarche le 18 octobre 1873) et
1874, pp. 497 et 500. Sur le kupelianisme, voir Donat Vernier,
Histoire du patriarcat arménien, pp. 320-325 (Paris, Delhomme
et Briguet, s.d.)
Page 114. —
Parseval, Leitfaden fiir den Unterrichl der
1.
Infanteristen Jaeger der Kgl. Bayrischen Armée, 5' édit.
iind
(cité dans la dépêche Lefebvre de Béhaine du 4 mars 1874). Sur
Otto de Parseval (1827-1901), voir Bettelheim, VI, p. 313.
Page 115. Hanotaux, op. cit., III, p. 81. — 2. Gazette
— 1.
de Cologne, citée par Albert Sorel, Revue des Deux Mondes,
1°' avril 1873, p. 724. —
3. Dreux, op. cit., p. 60. — 4. Sorel,
loc. cit., p. 724. — 5. Dépêche Lefebvre de Béhaine, 2 juillet
1874. — 6. Dépêche Lefebvre de Béhaine, 12 juin 1874.
Page 134. —
1. Hohenlohe, Denkiviirdigkeilen, II, p. 109 ;
Page138. —
1. Texte dans Siegfried, pp. 230-236. 2. Texte —
des adresses épiscopales de félicitations dans Protocole, p. 211-
II 26
386 6ISMARCK ET l'ÉGLISË
pp. 98-99.
Page 145. —
1. Pastor, Reichensperger, II, pp. 121-123. —
2. Sur l'incarcération et la captivité de Melchers, voir Ludwigs,
Kardinal Erzbischof Z)"" Paulus Melchers iind die SI Paulnskirche
in Kœln, pp. 30-37 (Cologne, Bachem, 1909) ; cf. Bellesheim,
KalhoUk, 1908, I, p. 157. —
3. Pastor, Reichensperger, li, p. 123.
apparaît comme une Sackgasse (Taube v. der Issen, op. cit., II,
p. 69); il approuvait en revanche (II, p. 61), les additions pro-
posées par Falk aux lois de Mai. — 5. Sur l'hostilité antérieure
du Centre aux dépenses militaires croissantes, voir Pastor,
Eeichensperger, II, pp. 50 et 108. E.-L. de Gerlach estimait qu'on
ne pouvait pas reprocher aux membres du Centre leur oppo-
sition contre le service de trois ans. « Ils ne veulent pas, expli-
quait-il, donner des armes aux Annectears et aux persécuteurs
de l'Église; quand on mène la guerre au couteau, une question
prime toutes les autres. » {Aufzeichnungen, II, p. 379.) Hohen-
lohe notait, le 1" mars 1874 « La clarté ne se fait pas encore
:
Schwabe, p. 550.
Page 158. —
1. Reichslag, 25 avril 1874. 2. Schulte, Leben- —
serinnerungen, I, p. 243. —
3. Parisius, Hoverbeck, Il Teil, 2ie
Ablheilung, pp. 298-299. —
4. Geschichte der Frankfurter Zeitung,
p. 228. —
5. Texte de la loi dans Archiv, 1874, II, pp. 154-1.56;
trad. franc, dans Lefebvre de Béhaine, Léon XIII et Bismarck,
pp. 249-251. —
Landtag, 5 février 1874.
6.
Page 159. —
1. Windthorst, Ausgewaehlle Reden, I, pp. 151-
156 [Landtag, 5 mai 1874). —
2. Landtag, 6 mai 1874. — 3. Cham-
bre des Seigneurs, 13 mai 1874. — 4. Chambre des Seigneurs,
15 mai 1874." — 5. Landtag, 4 mai 1874.
Page 160. — 1. Landtag, 7 mai 1874 (Schorlemer, Reden^
pp. 52-53).
Page 161. — 1. Landtag, S mai 1874, et 7 février 1874. Pfijlf,
Mallinckrodt, pp. Schulthess, 1874,
508-510 et 468-470. — 2.
pp. 278-279. —
3. SCHULTHESS, 1874, p. 1.56.
Page 163. —
1. Voir Goyau, IV, pp. 380-381. —2. Voir dans
les Protocole, pp. 94-96 et 97-98, les lettres de Foerster aux
évêques, des 14, 18, 22 mai 1874. —
3. Protocole, p. 103. Foers-
ter à Pie IX, 21 mai 1874 « Rrevi sane fieri potest, ut omnes
:
Page 164. —
1. Antonelli à Foerster, 14 juillet 1874 {Proto-
cole, p. 107).
Page 165. —
1. Protocole, p. xix-xx. Dépêche Lefebvre de
Béhaine, 1" septembre 1H74. C'est aussi à la suite de cette réu-
nion de Fulda que Pie IX supprima formellement l'instilulion
de r « évéque militaire «, créée par bref du 24 juillet 1868, et ac-
corda à chaque évêque, dans les limites de son diocèse, les
facultés dont ce bref avait investi 1' « évêque militaire » (Pro-
tocole, p. 108.). — 2. PFiJLF, Kelteler, III, p. 193. — 3. Schul-
THESs, 1874, p. 1.50.
Page 187. —
1. Sur lapplication de la loi sur les vieux-catho-
liques en Bade, voir[ Schulte, Der AUkatholicismus, pp. 444-451.
— 2. RoLFUs, II, pp. 602-603. —
3. Voir, sur celte géométrie élec-
torale, les brochures que publia plus tard le député Wacker :
Windthorst ».
Page 198. — 1. Sur les débats nombreux et complexes aux-
quels donna lieu le mariage civil, voir le résumé de Brïjck, IV, I,
pp. 399-415 et Poschinger, Bismarck und Bundesral, III, pp. 86-
;
92.
NOTES DU CHAPITRE IX
Page 202. —
1. Reichslag, 23 janvier 1875. Pastor, Rei-
chensperger, pp. 137-141. Sur les origines historic|ues de
II,
l'idée de séparation de l'Église et de l'État en Allemagne, voir
Neundoerfer, Archiu, 1909, pp. 270 et 393-418.
Page 203. —
1. Discours de Windthorstau Reichslag, 14 mai
1872. —
2. Pastor, Reichensperger, II, p. 116. Cf. Philipp Laicus
(Philipp Wasserburg), Wohin mil diesem Cullurkanipf ? Pairio-
tische Erwaegungen eines Valerlandslosen, pp. 78-80 (Mayence,
Kirchheim, 1875). —
3. Discours de Mallinckrodt au Reichslag,
3 avril 1871.
Page 205. — 1. Siegfried, pp. 267-270. — 2. Koelnische Zeilung,
21 février 1875 (cité dans F.-X. Schulte, Geschichle des Cullur-
kampfes, p. 393). — 3. Grenzboten, 1875, I, pp. 398-399.
Page 206. — 1. Provinzial Correspondenz du 19 février 1875
(cité dans F.-X. Schulte, op. cil., pp. 392-393). 2. Brïjck, IV, I, —
p. 436. Cf. citations données dans Schulthess, 1875, p. 61. 3. Rol- —
fus, III, p. 27. Cf. Cardauns, Fiinfzig Jahre Koelnische Volkszei-
liing, p. 36. — 4. Schulte, Lebenserinnerungen, I, p. 385 les :
pp. 475477. —
7. De même la presse allemande semblait sommer
pp. 145-149 (lu février 1875); trad. franc., II, pp. 304-306.— 6. Dé-
pêches Lefebvre de Béhaine, 4 juin, 22 juillet et 27 juillet 1875.
Page 216. —1. A Bayreuth, on groupait 67.953 catholiques
dans une circonscription comprenant 90.472 protestants et Israé-
lites; ailleurs, on groupait 78.896 catholiques dans une circons-
cription comprenant 114.058 lidèles des autres confessions (Dé-
pèche Lefebvre de Béhaine, 18 juin 1875). —
2. Schulthess, 1875,
p. 151. — 3. Schulthess, 1875, p. 119.
Page 217. —
I.Mittnacht, Erinnerungen an Bismarck (p. r<G
Stuttgart, Cotta, 1904) (entretien de Mittnacht avec Bismarck,
21 août 1875). Impressions analogues chez le bavarois Fauslle,
dès mai 1874, à son retour de Berlin (dépèche Lefebvre de Bé-
haine, 19 mai 1874,.— 2. Dans une dépèche du 7 juillet 1875,
Lefebvre de Béhaine expliquait Pfretzschner. par ses (jua-
: c
lités conmie par ses défauts, est le mieux placé peul-êire pour
écarter ou atténuer les dangers qui menacent la dynastie et
l'Église. La question religieuse le laisse indilïérent au besoin,
:
il prétendait aussi (pp. 43-44) que les revenus tirés par l'État
des biens sécularisés couvraient à peine pour un tiers les dé-
penses inscrites au budget de l'Église catholique.
Page 220. —
1. Sghulte, Lebenserinnerungen, II, p. 182. —
2. Sghulte, Lebenserinnerungen, II, pp. 39 et suiv. 3. Dès le —
13 mars 1875, le Land/at/ accepta une augmentation de traitements
pour les ministres des deux confessions, mais à la condition
qu'ils obéissent aux lois (Sghulthess, 1875, p, 76).
Page 221. — 1. Rudolf Meyer, PolUische Grunder, p. 86. —
2. Voir Majunke, Geschichte des Cullurkampfes, p. 442, et cf.
Page 223. —
1. Bismarck, Reden, VI, p. 246-259 (16 mars 187-5)
— 2. Spahn, Ernst Lieber als Parlanienlarier, p. 9. (Gotha,
Perthes, 1906.)
Page 224. —
1. Sur la lecture de l'encyclique (18 mars 1875)
par le baron de Wendt (1832-1903), durant laquelle une partie
de la gauche quitta la salle, voir Winand Virmgh, Die Fraktion
des Cenlrums in der i2ten Legislaturperiode des preussischen
Landlages, pp. 27-28 (Munster, Russell, 1876) et Julius Bâcher»,
Lose Blaelter aus meinem Leben, p. 53.
Page 227. —
1. Chambre des Seigneurs, 14 avril 1875. Bis-
marck, Reden, VI, pp. 259-266. Sur les attaques de Bismarck contre
Kleist Retzovv, voir Petersdorff, A7eis/ /îe/roy, p. 427.
Page 228. — 1. Lichtenberger, Revue chrétienne, 1875,
p. 384.
Page 229. — 1. Mittnaght, op. cit., pp. 58-59. Bismarck,
Reden, X, p. 308 (3 décembre 1884).
Page 230. — 1. Bismarck, Reden, VI, pp. 266-281 (16 avril
1875).
Page 234. — Chambre des Seigneurs, 14 juin 1875. Brûck,
1.
IV, I, pp. 484-486. Sur le comte Praschma, né en 1833, voir
Specht et ScHWABE, p. 538.
Page 235. — I.Tiedemann, Sechs Jahre Chef der Reichskanz.
NOTES DU CHAPITRE IX 401
Page 239. —
1. Grenzbolen, 1875, I, p. 391. 2. Siegfried, —
p. 280. ScuuLTHESS, 1875, p. 75. Cf. Protocole, pp. 122-123.
—
Page 241. 1. Chambre des Seigneurs, 21 mai 1875. 2. Texte —
de la loi dans Archiv, 1875, II, pp. 167-182; traduction française
dans Lefebvre de Béh.\.ine, Léon XIII el Bismarck, pp. 266-283;
commentaire dans Archiv, 1876, I, pp. 161-182. Sur le projet de
loi et les amendements qu'il subit, voir ScHULTE,Z-e6enser/«/3e-
rungen, II, pp. 36-39, dont le principal regret était qu'un tel
projet n'eût pas été déposé trois ans plus tôt. 3. Schulte, —
Der Altkalholicismus, pp. 488-497.
Page 242. — 1. Schulte, Lebenserinnerungen, pp. 386-387. I,
Page 251. —
1. Iweins, le P. de Robiano, p. 24. 2. Il s'agis- —
saitdes couvents d'Ahrweiler et de Nonnenwerth; sur le pre-
mier, voir le discours de Windthorst {Landtag, 5 février 1880,
pp. 1459-1460); sur le second, voir Schwester Maria Paula
MiJNSTER, Geschichte der Kongregalion der Franziskanerinnen
von der Busse und der christlichen Liebe, pp. 161-163 (Fribourg,
Herder, 1910). Rolfus, III, p. 191, donne une liste des cloîtres
immédiatement supprimés. Le 19 juin 1875, dans la régence de
Diisseldorf, les infirmiers et infirmières ecclésiastiques furent
remplacés par des laïques (Rolfus, III, p. 174). Le 24 juillet 1875
une nouvelle circulaire ministérielle visa les ordres mendiants
(Schulthess, 1^J75, p. 1.56). 3. —
Zingeler, Deutsche Revue,
mars 1911, p. 333. Sur le monastère de Beuron, voir Kalholik,
1868, II, pp. 599-609 et Dom Bruno Destrée, les Bénédictins,
pp. 170-172 (Paris, Oudin, 1911). —
4. Bongartz, Die Kloesler in
Preussen und ihre Zersloerung, oder Was kostet der Kullur-
:
ï*age 253. —
1. Schulte, Lebenserinnerungen, II, p. 36.
NOTES DU CHAPITRE IX 403
Page 256. —
Protocole, pp. 128-130.
1. 2. Jam —
innoluil
miliL parvam inter c.athoUcos Borusi^ise e.s.se factionem virorum ;
qui opfima fide ac voluntate erga Ecclesiam prœnlanl, sed non
pari prudentin prsediti, plerumqiie magif; quam epixropi, imo Sacra
Sedes Apoxlolica, catholici esse aut sallem se scire voliint, qiiid prosif
Ecclesiœ catholicie dnler hujusmodi suspicor epislolae e Germania
direclae auclorem inveniri 'Protocole, p. 132). Le l"" septembre
1875, le comité du Verein der deiiischen halholiken invita les
catholiques à prendre part aux élections paroissiales. Sur le
mécanisme du fonctionnement de cette loi, voir Hermès, Die
Verwallung des Kirchenvermoeqens in den kathol. Kirchengemein-
den Preussens (Cologne, Bachom, 1891), et Marx, Das Kirchen-
vermoegensrecht. (Trêves, Paulinus Druckerei, 1897.)
Page 257. — 1. Ibach, op. cit., pp. 58-62. —
2. Schulthess,
1875, p. 172. — 3. ScHur.TE, Lebenserinnerungen, II, p. 87. —
4. L'expression est de Charles ScnnEBEL, L'Église, Bismarck et
les Jésuites, p. 60 (Paris, Sandoz, 1873).
Page 258. — 1. Pastor. Reichensperger, II, p. 147.
Page 259. — 1. 'Pxstou, Reichensperger, II, pp. 127-128 (con-
fidence de Menzel à LinhofT).
Page 260. 1. —
Bluntschli, Denkwiirdiqes, III, pp. 308 et
suiv. — Friedrich. Doellinger, III, pp. 648-651. Revue inter-
2.
nationale de tfiéologie. 1904, pp. 15.3-1.58. —
3. Friedrich, Doellin-
ger, III, p. 618. Sur le mouvement pour le mariaere des prêtres,
voir LiCHTENBERGER, Reviie chrétienne, 1876, p. 763; Schulthess,
1876, p. 113; et surtout Schulte, Der Alfkatholicismus, pp. 625-
6.50. — 4. RoLFûs, III, p. 362.
Page 261. —
1. Schulte, Erinnerungen, I, pp. 385-388. —
2. RusT, Reichskanzler Hohenlohe, pp. 712-714. Sur le « fiasco »
définitif des catholiques d'État, voir dans Rust, op. cit., p. 809,
des citations de 1876. —
3. En 1876, le Deuischer Merkur, organe
des vieux-catholiques, se plaindra que faveurs et emplois
soient le privilège ries catholiques d'État (Rust, op. cit., p. 645,
n. 1). — 4 PkCif, Ketleler, III, pp. 286 et 372-373.
Page 262. —
1. Pi i[.F, Ketteler, III, p. 239. 2. Pfïlf, —
Kelteter. III. p. 218. —
3. r.KRLACii, Aufzeichnungen, II, p. 401.
p. 330. —
2. Rolfus, III, p. 404. Voir dans Siegfried, pp. 408-
428, une chronologie très détaillée de tous les épisodes du
Culturkampf dans le diocèse de Trêves. Les épisodes que nous
racontons nous ont généralement été connus par des papiers
inédits mais on peut consulter aussi'les Souvenirs publiés par
;
voir GoYAU, III, pp. 23-31. Voir sur Sybel (1817-1895) Bailleu,
Allgemeine deutsche Biographie, LIV, pp. 645-667.
Page 285. — 1. HiisoEN, Windthorst, pp. 229-232.
NOTES DU CHAPITRE X
Page 298. —
1. Dreux, Dernières années de l'ambassade de
Page 299. —
1. Dietrich v. Oertzen, Adolf Sloecker, Lebens-
Page 300. —
Pfijlf, Retleler, III, pp. 233-234. Zehrt, op.
1.
cit., p. 122. —
Lichtenberger, Revue chrétienne, 1875, p. 771.
2.
3. Lichtenberger, Revue chrétienne, 1875, pp. 123-124. —
4. ScHULTHESS, 1876, p. 139. —
5. Luzzatti, Réforme sociale,
1- novembre 1882, p. 413.
Page 301. —1. Schulthess, 1875, pp. 164-165. — 2. Sur le
synode général (24 novembre-18 décembre 1875), où l'opposi-
tion de Kleist Relzow^, envoyé par le synode provincial de Po-
méranie, n'empêcha pas les projets de Falk d'être votés par
134 voix contre 62, voir Petersdorff, Kleist Relzow, p. 433 et
Schulthess, 1875, pp. 210-212. — 3. Petersdorff, A7e/s/ iîe/roui,
pp. 434-435 (discours du 22 mai 1876 à la Chambre des Sei-
gneurs) Maitzahn aussi, au moment même où il prenait posi-
tion pour le Brotkorbgeselz, reprochait à Falk de le protéger le
pasteur libéral Sydow. —
4. Lichtenberger, Revue chrétienne,
1908.)
Page 306. —
1. On retrouve un écho de ces saillies bismarc-
kiennes dans les Gedanken und Erinnerungen, II, p. 130 trad. ;
pp. 58-59. —
3. Dreux, Dernières années de l'ambassade Gontaut-
Biron, pp. 363-364. —
4. Hohenlohe, Denkwiirdigkeiten, II, p. 173
Page 314. —
1. Dreux, Dernières années de l'ambassade Gon-
laut-Biron, p. 310, n. 1. —
2. Geffckex, Slaat und Kirche in ih-
Page 320. —
1. Circulaires de Falk des 14 février et 23 mars
1875 (Schulthess, 1875, pp. 50 et 85). —
2. Wiese, op. cit., II,
cit., II, pp. 51 et 57. Voir dans Deutschmann, op. cil., pp. 242-
Page 329. —
1. Stamm, Briefmappe des Bischofs Martin,
pj). 176-177.
Page 330. — Specht
et Schwabe, pp. 300-322; cf. Schul-
1.
thess, 1877, p. —
Husgen, Windlhorst, pp. 414-415.
38. 2. —
3. Nous empruntons ces invectives aux Mémoires de Mohl (Le-
Oenserinnerunyen, II, pp. 167,191, 198): les appréciations de Mohl,
414 BISMARCK ET l'ÉGLISE
Page 331. —
1. Mommpen, Reden and Aufsaefze, p. 87 /'dis-
cours du 2.5 janvier 1877 (Berlin, Weidmann, 19051. 2. Frank- —
furler Zeiiunr;, 25 mars 1877 (cité dans la Geschichte der Frank-
furter Zeilung, p. 229).
Page 332. —
1. Peichsfag, 27 janvier 1870. Sur les tendances
sociales du Centre, comparer ce que dit un membre protestant
du Centre, qui ne les partageait pas (Herlach, Aufzeichnungen,
II, p. 411). —
2. Lettre de Wagener, 12 janvier 1875 (dans Ru-
noLF Meyer, Hunderl Jahre conservafiver Politik, p. 285\ —
3. Sur les temporisations de Bismarck en présence des premiers
projets de lois ouvrières élaborés par le ministère du commerce
(août-septembre 187fi). voir Tiedkmaw, op. cil., pp. 53 et suiv.
Page 333. —
May, Geachichle der Generalversammlunt/en
1.
der KalhoUken Deiiîschlands, p. 2.S2. Sur Ceorges Ratzinger (1844-
18991, voir Bettelheim, IV. pp. 24fi-247. — 2. Sur Jean Janssen
(1829-1891). voir la monographie de Pastor, Jnhannef^ .Jani^sien,
ein Lebensbild. nouvelle édition (Fribonrg, Herder, 18941 et Kax-
NENGiESER, le Réveil d'un peuple, pp. 3.39-420. Le premier fascicule
de la Geschichie des deuischen Volkes parut h la fin de mai 1876 :
Page 350. —
1. Beyschlag, op. cit., II, pp. 456-457. 2. Li- —
chtenberger, Revue chrétienne, 1878, p. 124.
NOTES DU CHAPITRE X 417
Page 351. —
1. Cité dans Rolfus, HI, p. 587. La Frankfurter
Zeilung du 14 septembre 1877 entrevoyait toute l'importance de cet
article de la iXorddeulsche AUgemeine Zeilung voir Geschichfe :
der Frankfurter Zeilung, pp. 229-230. —2. Rolfus, III, pp. 557-560.
Comparer le discours de Heereman sur la corruption des fonc-
tionnaires par le Cullurkampf [Landtag, 3 février 1877) et de
Julius Bachem sur l'espionnage des fonctionnaires (Z,a/7d/a(7, 6 fé-
vrier 1877). —
3. HoHENLOHE, Denkwiirdigkeiten, II, p. 222 (22 oc-
tobre 1877) trad. franc., II, p. 409.
: —
4. Rolfus, III, pp. 562-564.
— 5. Sur le baron Heereman de Zuydwyk (1832-1903), voir
ScHLESiXGF.R, Grossc Moeuner aus grosser Zeit, 2= éd., pp. 228-231.
Page 352. —
1. Landtag, 22 novembre 1877. 2. Siegfried, —
pp. 335-337.
Page 353. —
1. Julius Bachem, Lose Blaelfer, p. 54. Sur le
député Mever, d'Arnswalde (1816-1892), voir Specht et Scuwabe,
p. 523. —
2. Cité dans Rolfus, III, p. 612.
Page 354. —
1. Tiedemaxn, op. cit., p. 215. —2. Petersdorff,
Kleisl Retzow, pp. 417 et 466-467.
Page 355. — 1. Sur les pourparlers de Bismarck avec Ben-
nigsen, voir, d'une part, Bismarck, Gedanken und Erinnerungen,
II, p. 181-186; trad. Jaeglé, II, pp. 204-220, et d'autre, part, Oncken,
Bennigsen, II, pp. 299-347. Cf. Tiedemann, op. cit., pp. 203 et 220.
Page 356. —1. Dépèche Lefebvre de Béhaine, 9 juin 1876.
— DnEV\. Dernières anné^'x de l'ambassade Gontaut-Biron,]). 259.
2.
« Si Bismarck n'est pas l'inventeur du mot cléricalisme, écri-
Page 357. —
1. Hohenlohe, Denkwiirdigkeiten, II, p. 186
(16 avril
1876); trad. franc., II, p. 360. 2. Gambetta à —
Mme Adam, 27 janvier l''77 (dans Juliette Adam, Nos Mme
amitiés politiques avant l'abandon de la revanche, p. 439 (Paris,
Lemerre, 1908). — 3. Gambetta à Mme .\dam, 4 septembre 1874
(dans Mme Juliette Adam, op. cit., p. 149). — 4. Dreux, op. cit.,
p. 269, n. 1.
Page 359. —
1. Dépèche LeIebvre de Béhaine, 25 mai 1877 :
II 27
418 BISMARCK ET L EGLISE
Page 360. —
1. Schulthess, 1877, p. 138-139. 2. Mme Adam, —
Après l'abandon de la revanche, p. 33. 3. Vicomte de meaux, —
op. cil., pp. 3.53-356. — 4. Oncken, Bennigsen, II, pp. 31.5-317.
Chiala, op. cit.. I, pp. 276-277. — 5. Dreux, Dernières années de
l'ambassade Gontaiit-Biron, p. 275. —
Q. Uouenlouk, Denkwiir-
digkeiten, II, p. 220; trad franc., II, p. 407.
Page 361. — 1. F. de Bnor.LiE, Discours du duc de Broglie,
première partie, p. 305 (discours du 15 novembre 1877). (Paris,
Gabalda, 1909.) — 2. Gabriel Charmes, Politique extérieure et
coloniale, pp. 151-152 (Paris, Lévy, 1885).
Page 362. — 1. Rolfus, III, p. 604. — 2. Mme Adam, -4près
l'abandon de la revanche, p. 76. Cf. conversation de Mme Adam
avec Gambetta, op. cit., p. 224 « Les lois de Mai elles lois Ferry,
:
pp. 112-113.
Page 364. — 1. Mme Adam, Après l'abandon de la revanche,
p. 121. Cf. Bai.nville, Bismarck et la France (Paris, Librairie
nationale, 190ô;. 2. — Dépêche du baron Baude, 6 mars 1876. —
3. HoHENLOHE, DenkwUrdiglieiten, II, p. 161 (2 juin 1875); trad.
franc, II, p. 326.
Page 365. - 1. Sur ces instances et ce voyage, voir Bis-
marck, Gedanken una Erinnerungen, I, p. 126; trad. franc. I,p.l6G ;
CHAPITRE VII
Pages,
Le pronostic des âmes pieuses une poussée d'athéisme.
:
Pages.
« millions qui prient ». —
Le peuple catholique alle-
mand sa pratique religieuse, son instruction religieuse,
:
Centre. —
Lettre du conservateur Wagener à Bismarck:
sa crainte du mouvement catholique social. Solida- —
rité des intérêts catholiques et des intérêts populaires,
attestéepar les élections au Reichstay (sulïrage uni versel).
— La contre-épreuve: les élections du Landtag (sulTrage
censitaire). —
Véritable base de la force du Centre la :
'
du vicaire Moennicke contre l'évêque Martin. Délits —
inévitables auxquels les lois acculent tous les évèques
prussiens nominations de jeunes prêtres dont l'éduca-
:
chowski, Koett. —
Allégresse militante des catholiques
d'Allemagne félicitations de l'épiscopat étranger.
; 37-46 . .
Pages,
nœuvre bismarckienne publication de la correspon-
:
« factieux cousins ». —
Roon à Rome ses impressions :
Pages.
Cullurkampf sur le terrain extérieur. —
La fin de dé-
cembre 1873 premier emprisonnement d'un prêtre prus-
:
CHAPITRE VIII
I. —
Les hérauts du Cullurkampf: Strauss, ennemi de
toute Église; Hartmann, ennemi du christianisme; Vir-
chow, ennemi du déisme. —
La franc-maçonnerie elle
Cullurkampf. —
Campagnes philosophiques de la presse
nationale-libérale. —
Conséquences de ces campagnes:
éclosion, dans l'orthodoxie protestante, d'un certain
esprit antisémite. —
Rêve d'une hégémonie intellec-
tuelle de l'Allemagne substituée à l'hégémonie du chris-
tianisme; Ronge, Virchowr. —
Un appel de Hartmann à
la politique allemande contre 1' « ultramontanisme » en
faveur de la « métaphysique allemande ». —
Le rôle
intellectuel de la nouvelle Allemagne: propos du futur
Frédéric III; citations de la presse bismarckienne ;
Pages.
III. —Manœuvre de Bismarck pour gagner aux projets rai-
litaireslesnationaux libéraux. —
Ses plaintes à la France
au sujet des évèques de France Bismarck et Gon- :
taut. —
L'idée d'un CuUurkampf international. Une —
circulaire aux représentants de l'Allemagne (15 janvier):
incompatibilité entre la France théocratique et la paix
du monde. —
Clôture de l'incident (25 janvier). Effort —
de Bismarck pour coaliser tous les États de l'Europe
contre Bome et contre la France résistance générale ;
Challemel-Lacour. —
Dernière crainte de Decazes:
une guerre succédant à un conclave 106-117
IV. —
Les violences du CuUurkampf national. Pour- —
suites judiciaires le crime de lèse-majesté bismar-
;
ckienne. —
Un débat très vif entre Mallinckrodt et Bis-
marck au sujet des révélations de La Marraora. — Sou-
rires de la Prusse aux vieux-catholiques: circulaire de
Folk au sujet des paroisses vieilles-catholiques, lettre de
Guillaume à l'évèque Beinkens; inscription de l'Église
vieille-catholique au budget de l'État 117-125
V. — Nouveaux efforts législatifs contre les catholiques.
— Projet de loi déposé par Falk au Landtag, destiné
à compléter et à interpréter la loi de mai 1873 sur la
nomination des prêtres. —
Projet de loi déposé par
Falk au Landtag, destiné à briser les liens entre les
évèques déposés et leur clergé, et à assurer, en cas de
vacance des sièges épiscopaux, le fonctionnement de la
vie paroissiale. —
Vote définitif par le Landtag du ma-
riage civil obligatoire; hésitations suprêmes de Guil-
laume. —
Une manœuvre bismarckienne meeting orga- :
VI. —
Incarcération de Ledochowski (février 1874); sa dé-
position. —
Lettre collective des évèques de Prusse à
leurs fidèles; leurs suprêmes conseils. Adresses de —
426 BISMARCK ET l'ÉGLISE
Pages,
l'épiscopat étranger. —
Nouveaux sévices de la Prusse
contre l'épiscopat une saisie laborieuse chez l'évêque
:
tiser l'Église. —
Aggravation des projets par le vote de
l'amendement Wehrenpfennig. —
Succès parlementaires
de Mallinckrodt; sa mort 154-161
IX. —
Échec immédiat des nouvelles lois de Mai. —
Correspondance entre Foerster, prince-évéque de Bres-
lau, et Antonelli. — Mesures prises pour l'exercice des
pouvoirs épiscopaux dans les diocèses privés d'évêques.
— Décisions de l'assemblée épiscopale de Fulda (juin
1874). —
Refus des chanoines de Posen d'appliquer la
loi. —
Refus des paroissiens de Grasdorf de profiter de
la loi. — Autres échecs de Bismarck en Bavière. —
Conversion au catholicisme de la reine-mère de Ba-
vière, une Hohenzollern 161-168
X. —
Épanouissement permanent de la vie catholique. —
Préoccupations sociales de l'assemblée catholique de
Mayence. —
Générosité crois-sante des catholiques
pour les œuvres de missions. —
Le pèlerinage d'Aix-la-
Chapelle ardente piété des foules.
: La littérature —
populaire catholique les romans de Bolanden.
: La —
prophétie de Lehnin 168-172 .
Pages.
— Mesures vexatoires contre la presse catholique, les
associations catholiques et les individualilés catholi-
ques. —
Incarcération de Janiszewski, sullragant de
Posen, et de Martin, évéque de Paderborn. Un succès —
épisodique de l'État; installation à Xions du curé Ku-
beczak; grève immédiate des fidèles.— Décision prise
par les prêtres de Trêves de rentrer, malgré la loi, dans
les paroisses d'où l'État les expulse. Arrestation du —
vicaire Schneiders à l'autel même (1" novembre 1874).
— Embarras fréquent des tribunaux pour apprécier le
degré d'illégalité de certains actes sacerdotaux.— Recul
de État prussien devant la perspective de poursuites
1
XIII. —
L'automne de 1874 bruits de lassitude de l'État
:
prussien. —
Un avis du futur Frédéric III sur le Cullur-
kampf. —
Idées flottantes et timides encore pourpar- :
Pages,
eussions sur l'établissemenl, pour tout l'Empire, du
mariage civil obligatoire. — Sa lettre anxieuse à Bis-
marck. — Vote définitif du mariage civil; une nouvelle
étape dans l'unification de l'Allemagne. — Insertion du
« paragraphe impérial » inutilité de ce paragraphe.
;
—
Signature finale de l'Empereur 198-201
CHAPITRE IX
dent Wiesinger. —
Campagne diplomatique de Bismarck
contre la loi des garanties pourparlers de Keudell avec
:
Pages.
Chambres anglaises aux paroles alarmistes de Munster. 208-214
in. — Progrès constant des catholiques en Bavière. —
Renouvellement du Landtag bavarois. — Impossibilité
à Munich d'un ministère « ultramontain ». Politique—
louvoyante du ministère Pfretzschner. — Maintien de la
nonciature de Munich. — Les désirs bismarckiens et
l'inertie bavaroise 2U-217
, . . .
ckienne 229-235
VI. —Projet de loi sur l'administration des biens d'Église.
— Pouvoirs attribués,
vi.s-à-vis de la hiérarchie, au
« conseil d'Église » et à la « représentation parois-
siale », issus tous deux du sulTrage universel des
citoyens baptisés catholiques. —
Protestations de Mel-
chers contre le projet de loi. —
Aggravation du projet
par la commisbiou parlementaire: restriction des préro-
430 BISMARCK ET L EGLISE
Pages,
gatives du curé, surcroît d'influence assuré à la bureau-
cratie d'État. —
Vote final du projet aggravé 235-241 . . .
VII. —
Loi sur les vieux-catholiques. —
Ce qu'ils souhai-
taient ce dont ils se contentent.
;
—
État de leur Credo
après quatre ans de sécession. —
Vote du projet. Loi —
contre les ordres. —
Autres projets législatifs de
Roessler. —
La décision de Bismarck ne pas pous- :
VIII. —
Application de la loi de la « corbeille de pain ».
— Application de la loi contre les ordres le policier :
devaient-ils y coopérer ? —
Leur tendance en mars :
coopérer. —
Hésitations en avril après les aggravations
subies par projet de loi.
le —
Lettres successives
d'Antonelli. —
Solution définitive: lettre de Melchers
(27 juillet 1875): tolérance consentie à la loi. Efforts —
d'une n petite fraction » auprès du Saint-Siège; harmo-
nie durable entre le Saint-Siège et l'épiscopat. Pre- —
mière déception de l'État prussien: résultat des élec-
tions pour les conseils de l'hlglise et les représentations
paroissiales; la confiance des évéques justifiée 253-258 . .
Pages,
du dimanche. —
Les gendarmes déjoués artifices hé-
:
CHAPITRE X
Pages.
Le Culturkampfel V émancipation de l'humanité
« >> : une
politique de philosophes. —
Déclamations de Gari-
baldi 293
I. — Ténacité fanatique du philosophe Hartmann, de l'hé-
gélien Roessler. — Un projet d'interdiction du culte ca-
tholique. — L'opinion de Doellinger: on fait fausse «
ressources. —
Effet des réformes faites par Falk dans
le fonctionnement de l'Église évangélique: développe-
ment, dans cette Église, de l'omnipotence ministérielle
et des tendances antiorthodoxes. —
Parallèle tracé par
les feuilles protestantes entre la situation précaire du
protestantisme et l'état florissant de 1' « ullramonta-
nisme. » —
Inquiétudes du parti conservateur ;sa mani-
festation de juillet 1876 en faveur d'une révision des
lois du Cullurkampf 298-305
III. —
Ce que pensait Bismarck. —
La seule paix qu'il
voulût celle que lui-même dicterait.
: —
Rumeurs répan-
dues, à la fin de 1875, sur un prétendu rapprochement
entre Bismarck et le Centre. —
Lassitude évidente du
Reichslag, en février 1876, dans la discussion tendant à
compléter le « paragraphe de la chaire ». Interpré- —
tations de la presse sur le voyage ;\ Rome du cardinal
de Hohenlohe Rome allait elle faire des avances ?
;
—
Lettre du cardinal à Bismarck sur son voyage. Fin —
de non-recevoir opposée par Antonelli aux démarches
du prélat Montel. — laipo.ssibilité pour l'Allemagne de
TABLE DES MATIERES 433
V. — Bismarck
ferait-il des avances — Sa colère con- ?
tre les détracteurs de sa politique. — Sa lettre au
prince Frédéric au sujet du livre de Geffcken. — Son
aigreur contre tous les partis. — Lutte entre son bon
sens, qui condamnait les excès du CuUurkampf, et son
orgueil, qui les prolongeait 313-116
VII. —
Un tournant d'histoire en Bade. Deux lois nou- —
velles l'une contre la confessionnalité de l'école, l'au-
:
Pages.
libéraux.— Disgrâce parlementaire du projet Galen;sa
répercussion sur l'opinion. — Une nouvelle initiative
sociale des catholiques persécutés les associations :
X. —
Lassitude croissante des luttes religieuses les :
la satiété du Cullurkampf. —
Le remède d'après Pierre
Reichensperger la retraite de Falk.
: Rumeurs va- —
riées sur les dispositions du chancelier lointain.— Son
retour sa tentative pour libéraliser davantage; pour-
;
XII. —
Un succès de l'idée bismarckienne du Cullurkampf
international les campagnes électorales françaises de
:
Pages.
républicaine dans la lutte contre Rome. Les « jets—
d'eau froide » envoyés de Berlin à Paris. Voyage de —
Crispi à Paris et à Berlin. —
Un appel de Biôrnstjerne
Biôrnson le camp du Vatican et le camp de Berlin.
:
—
Constatations attristées du duc Decazes et du duc de
Broglie. —
Victoire électorale de Gambetta. Un mot —
de Spuller: « L'anticléricalisme est prussien ». Un —
discours de Windthorst sur les nouveaux alliés de Bis-
marck Gambetta et Crispi.— La retraite de Gontaut-
:
Biron: sa portée. —
Le Cullurkampf défini par Gambetta
une question de politique européenne. —
Perspectives
du lendemain réconciliation entre l'Allemagne et
:
FIN
TOURS
IMPRIMERIE E. ARRAULT ET C''
2854
The R.W.B. Jackson
Library
OISE
943.083 G724BV.2C.1
Goyau # Bismarck et
l'église ; le culturkampf
3 0005 02023405 3
V. 2
Goyau
Bismarck et ^ ^ ^r.-i -
1870^1878 ^ ^Si^SG -
943.083
G72l^B
V. 2
Goyau
Bismarck et l'egUge
1870-1878
LIBRAIRIE ACADEMIQUE PERRIN ET C"
BERGER (Lya). —
Les femmes poètes de l'Allemagne, préface de
M. BossERT. 1 volume in-16 3 50
BERTRAND (Loms). —
Le Mirage oriental. 1 volume in-16.. 3 50
EYMIEU (Antonin). —
Le Gouvernement de soi-même. Essai de
psychologie pratique. Première série Les grandes lois. 15* édi-
:
JOERGENSEN (Johannes). —
Pèlerinages franciscains, traduits du
danois avec l'autorisation de l'auteur, parTEODOR de Wyiewa.
1 vol. in-8' écu avec grav 3 50
LAUDET (Fernand). —
Ombres et lumière. Optimisme. — —
Douleur. —Charité. —
Méchanceté. —
Bonne humeur. Mélan- —
—
,