Compte Rendu Oumghar Abir

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Compte rendu de lecture d’un article

Ontologies pour le Web sémantique


Jean Charlet, Bruno Bachimont, Raphaël Troncy
Réalisé par : Oumghar Abir N°102
Encadré par : Mme Yammani

PRÉSENTATION DES AUTEURS


Jean Charlet, diplômé de l'Ecole Centrale de Paris et docteur en informatique, est chercheur en informatique à la Direction
des systèmes d'information de l’assistance publique des hôpitaux de Paris. Il est président du groupe acquisition et ingénierie
des connaissances.Parmi ces principaux livres on trouve “Ingénierie des connaissances,2005” ,et “Le Web sémantique -
Revue I3 : Information - Interaction - Intelligence - Numéro hors série, 2004”.

Bruno Bachimont, ingénieur civil des Mines, docteur en informatique (université Paris 6) et en épistémologie (Ecole
Polytechnique), Bruno Bachimont est directeur de la recherche de l'université de technologie de Compiègne où il enseigne la
logique, l'informatique documentaire et la philosophie du numérique. Il intervient également à l'Institut National de
l'Audiovisuel comme directeur scientifique.Parmi ces principaux livres on trouve “Le sens de la technique, 2010”, ainsi que
“Ingénierie des connaissances et des contenus,2007”

Raphaël Troncy, enseignant chercheur au sein du département data science à Eurecom, Il est actuellement Professeur
adjoint au sein du Département Data Science, où il enseigne « L'Interaction homme-machine pour le Web » et les «
Technologies du Web sémantique ». Parmi ses publications , on trouve “ Analysis of named entity recognition and linking
for tweets , 2015”, “DOREMUS: A graph of linked musical works, 2018”.

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PRÉSENTATION DE L’ARTICLE

L’expression Web sémantique fait d’abord référence à la vision du Web de demain comme un vaste espace d’échange de
ressources entre êtres humains et machines permettant une exploitation, qualitativement supérieure, de grands volumes
d’informations et de services variés.

Le Web sémantique, concrètement, est d’abord une infrastructure pour permettre l’utilisation de connaissances formalisées en
plus du contenu informel actuel du Web. Elle doit s’appuyer sur un certain niveau de consensus portant, par exemple, sur les
langages de représentation ou sur les ontologies utilisées. Elle doit contribuer à assurer, le plus automatiquement possible,
l’interopérabilité et les transformations entre les différents formalismes et les différentes ontologies.

Dans cet article scientifique intitulé ”Ontologies pour le Web sémantique”, les auteurs développent une structure logique
avec un fil conducteur, ou le plan ne se résume pas seulement en une structure par points, mais il met aussi en évidence les
liens entre l’ingénierie des connaissances , les travaux de la recherche, la méthodologie, les résultats, l’argumentaire et la
conclusion. dans un premier temps on clarifie l'importance de la problématique du point de vue des usages , par la suite dans le
deuxième chapitre on déclare quelques méthodes, techniques, et outils existant sur lesquels on peut s’appuyer pour analyser la
notion ”ontologie” , après dans la troisième partie on note à bien considérer travaux et résultats existants du Web sémantique,
et finalement dans le quatrième chapitre on clôture avec l’introduction de quelques recherches futures pour le web sémantique

1. PRÉSENTATION ET IMPORTANCE DE LA PROBLÉMATIQUE DU POINT DE VUE DES USAGES

Dans cette première partie de chacun des chapitres mentionnés, les auteurs cherchent à montrer en quoi le Web sémantique
est concerné par la problématique de construire un référentiel pour le traitement informatique des connaissances et
l’importance des ontologies comme moyenne qui rejoint Intelligence artificielle et de point de vue des usages.

Le premier chapitre met en évidence deux points deux points importants; le fait que les ontologies sont centrales pour le Web
sémantique qui, d’une part, cherche à s’appuyer sur des modélisations de ressources du Web à partir de représentations
conceptuelles des domaines concernés. et l’importance de la formalisation des ontologies, pour le raisonnement
automatiquement, en déchargeant les utilisateurs d’une partie de la tâche d’exploitation, et en combinant des ressources du
Web. Or pour ce qui est des tâches majeures des ontologies on trouve, la recherche du vocabulaire, la structuration et

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l’exploitation des métadonnées, comme représentation pivot pour l’intégration de sources de données hétérogènes, et pour
décrire les services Web et, en général, partout où il va être nécessaire d’appuyer des modules logiciels sur des représentations
sémantiques nécessitant un certain consensus.

2. MÉTHODES, TECHNIQUES, OUTILS EXISTANTS SUR LESQUELS ON PEUT S’APPUYER

Dans cette deuxième partie, on s’intéresse, de manière plus détaillée et plus technique, à ce qui n’est pas encore du Web
sémantique mais qui constitue le socle sur lequel viennent se positionner les travaux présentés dans le chapitre. Ceci est fait du
point de vue des définitions On s’intéresse au point de vue spécifique , pour avancer vers l’approche la plus complète , selon
les travaux de N. Guarino et P. Giaretta , comme un système conceptuel informel, ainsi que la seconde définition, en reprenant
les spécifications de Gruber et M. Uschold , dans le contexte applicatif d’une ontologie d’entreprise, the enterprise ontology .
À partir des définitions proposées jusque-là pour les ontologies, quatre grands types de caractéristiques sont à préciser ; le
type d’ontologie, les propriétés, la relation « is-a » et les autres relations binaires.

Pour revenir au cadre, il est nécessaire de décrire le pourquoi et le comment de la conceptualisation, pour cela plusieurs travaux
sur la construction des ontologies doivent être vus comme des angles d’approche. La première méthode présentée est basée
sur les travaux de B. Bachimont enrichis de considérations sur les corpus textuels, ses étapes paradigmatiques vont nous
permettre d’aborder, dans la suite de cet article, les problèmes liés à la construction des ontologies. Les 4 étapes de la méthode
sont ;

1re étape : la primauté du corpus et son analyse ; on utilise une « démarche de corpus » et des outils terminologiques pour
commencer à modéliser le domaine.

2e étape : la normalisation sémantique ; on cherche à construire des primitives dont le sens ne dépend pas des autres
primitives et non contextuelles.

3e étape : l’engagement ontologique ; correspond à l’évolution de l’ontologie régionale vers une ontologie formelle.

4e étape : l’opérationnalisation ; consiste à la représentation de l’ontologie dans un langage de représentation des


connaissances permettant de surcroît des services inférentiels de type classification des concepts ou généralisation, etc.

Une deuxième méthodologie, vérifiée dans le système TERMINAE développé par N. Aussenac-Gilles , dans un paradigme
identique à la précédente mais le dépouillement des corpus et l’étude linguistique y sont encore plus mis en avant, en

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particulier le repérage des relations et la question de l’opérationnalisation dans une logique de description et son influence sur
la modélisation a été spécifiquement étudiée.

Notons, que les différentes expériences menées jusque-là avec Les méthodologies décrites ici montrent que l’intervention
humaine est indispensable et même primordiale dans les choix de conceptualisation à faire. Il est alors plus important d’outiller
cette intervention que de chercher à la minimiser.

On arrive ainsi aux trois caractéristiques définitoires qui modélisent conceptuellement les ontologies ; les thésaurus,
classifications et terminologies. Ainsi que quelques ressources terminologiques ou ontologiques (RTO) tels que WORDNET
(une base de données lexicale) et Mesh (un thésaurus médical) .

Pour cela, nous allons reprendre ici, rapidement, trois définitions par rapport à des produits terminologiques existant
parallèlement aux ontologies, les thesaurus, classifications et terminologies.

3. TRAVAUX ET RÉSULTATS EXISTANTS DU WEB SÉMANTIQUE

À l’issue du troisième chapitre de l’article on distingue plusieurs travaux, et résultats du Web sémantique, à côté de celles des
ontologies, d'ailleurs il est intéressant de le présenter le Web sémantique au sein des recherches en représentation des
connaissances, et en Ingénierie des connaissances, ce qui nous amène à aborder le terme du langage OWL (Ontologies Web
Langage), à partir de là, qui préexiste aux recherches sur le Web sémantique, qui adopte de leur rôle de bons principes
méthodologiques ; à savoir respecter les critères suivants, la clarté, la cohérence, l'extensibilité, un biais d’encodage minimal, et
un engagement ontologique minimal.

Or, les systèmes médiateurs permettent d’établir une connexion entre différentes sources d’information sur un même
domaine. Ce qui nous permet de distinguer un type de l’ontologie des sources du médiateur, souvent sous forme de DTD XML.
Partant de ce fait, de nombreux outils permettent aujourd’hui d’éditer des ontologies, soit en respectant des principes de cycle
de vie et validation logiciels, soit en outillant une réflexion épistémologique, en d'autres termes les outils proposés peuvent se
regrouper grossièrement en deux catégories ; une spécification des ontologies au niveau symbolique et au niveau des
connaissances. À cet égard on trouve plusieurs exemples d’éditeurs d’ontologies, essentiellement ROTÉGÉ-2000, qui est un
environnement graphique de développement d’ontologies développé par le SMI de Stanford, il consiste à la création d’une

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hiérarchie de classes qui a des attributs. En outre on trouve OILED, qui était conçu pour éditer des ontologies dans le langage
de représentation OIL (Ontology Interface Layer).Ainsi que OntoEdit , WebODE, DOE et d’autres outils …

Dans un autre ordre d’idées la comparaison visant à évaluer les différents algorithmes d'alignement d'ontologies existant afin
de confirmer les bonnes performances de chacun se base essentiellement sur la performance des tâches de la gestion des
versions, des mises à jour d’ontologies, ainsi que la validation et la consistance.

Finalement, à propos de ce qui concerne la partie des recherches futures pour le web sémantique, il s'agit de réfléchir, de
manière plus prospective, en s’appuyant sur les recherches actuelles présentées dans la partie précédente. Il s’agit donc de
tenter d’expliquer à chaque fois les recherches qui seraient intéressantes à favoriser :

- Les problèmes qui se posent et dont la solution peut être basée sur des résultats déjà connus, à reprendre tels quels ou à
adapter et les recherches nécessaires.

- Les problèmes nouveaux non encore étudiés et les recherches nécessaires. On pourra compléter avec plusieurs aspects qui
relèveraient de coopérations soit au niveau français, soit au niveau européen .

- Quels sont les outils ou plateformes qu’il serait utile de développer ?

- Quelles ressources seraient intéressantes de développer et de mettre à la disposition des différentes communautés ?

- Quelles sont les recherches pluridisciplinaires qu’il faudrait encourager ?

4. RECHERCHES FUTURES POUR LE WEB SÉMANTIQUE

Or dans une dernière approche, en vue de l’adoption du Web sémantique, un des aspects importants, est la capacité d’aider des
utilisateurs non spécialistes à créer et à exploiter des ressources exploitables dans le cadre des infrastructures et des outils
proposés dans le cadre du Web sémantique. En d’autres termes, comment cacher la complexité des technologies du Web
sémantique. Quelles seraient les recherches nécessaires sur ce plan ? Cela peut être relié au point précédent sur les recherches
pluridisciplinaires ?

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CONCLUSION

En conclusion, une ontologie repose sur des définitions précises de concepts d’un domaine et de leurs relations. Ces définitions
sont essentiellement acceptables et partageables par les utilisateurs et interprétables par des machines. Les constituantes de
base de conception d'ontologie incluent :

- des classes ou des concepts,

- les propriétés de chaque concept définissant des caractéristiques diverses et les attributs du concept.

D'un autre côté le Web sémantique repose sur des langages et une infrastructure dont l’objectif est de se donner la possibilité
d’enrichir le Web actuel à l’aide d’informations dites « sémantiques », Il s’agit donc d’associer à ces dernières des informations
structurées descriptives sous la forme de métadonnées (ou annotations)..

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