Chapitre-1 RSF RM
Chapitre-1 RSF RM
Chapitre-1 RSF RM
1. Concepts générale
La communication sans fils ou réseaux sans fils repose sur l’utilisation des ondes
électromagnétiques qui sont formées par l’émetteur et le récepteur. Cette technologie permet
de connecter un ou plusieurs appareils fixes ou mobiles à une infrastructure réseaux gérer par
des protocoles de communication, toute en utilisant le minimum de connexions physique. Les
réseaux sans fils peuvent être classés selon les usages suivant :
Les réseaux sans fils personnels ils permettent une connectivité entre périphériques
proches les uns des autres
Les réseaux sans fil d’entreprise ils utilisent la technologie Wi-Fi ayant une portée
typique de quelques dizaines de mètres ou kilomètres. Les connexions s’effectuent à
partir d’un point d’accès ou une station de base, lui-même connecté au réseau câblé
d’entreprise
Un système MIMO tire profit de l'environnement multi-trajets en utilisant les différents canaux
de propagation créés par réflexion et/ou par diffraction des ondes pour augmenter la capacité
de transmission. D'où l'intérêt aussi d'obtenir des signaux indépendants sur les antennes.
L’objectif de la technologie MIMO consiste alors à émettre dans un même canal des signaux
transmis sur des antennes différentes. A la réception aussi et avec un certain nombre d'antennes
et des traitements adéquats, il s'agit de simuler cette réception dans une même bande de 𝑛
canaux différents. Cependant, dans un système MIMO différents types de codage sont employés
à savoir :
Le principal aspect théorique de la MIMO est celui de la capacité des canaux. On considère un
système MIMO composé de 𝑀𝑡 antenne de transmission et de 𝑁𝑟 antenne de réception. On note
𝑥 le vecteur de taille 𝑀𝑡 contenant les symboles envoyés et 𝑦 le vecteur de taille 𝑁𝑟 contenant
les symboles reçu. Le signal reçu s’écrit alors :
𝑦 = 𝐻𝑥 + 𝑛 (1)
Ou 𝐻 est la matrice du canal de taille 𝑀𝑡 × 𝑁𝑟 et 𝑛 est le vecteur de bruit. La matrice 𝐻 est
donnée par :
ℎ11 … ℎ1𝑀
𝐻=( . ℎ22 . ) (2)
ℎ𝑁1 ℎ𝑁2 ℎ𝑁𝑀
La capacité d’un canal MIMO peut être calculée par la formule suivante :
Avec 𝐼𝑁𝑟 est la matrice identité, 𝛾 est le rapport signal sur bruit, 𝑄 est la matrice de corrélation
des symboles émis. Lorsque l'émetteur n'a aucune connaissance du canal, la capacité maximale
atteignable à pour expression :
𝑀𝑡
𝛾
𝐶𝑀𝐼𝑀𝑂 = 𝐵 ∑ 𝑙𝑜𝑔2 (1 + 𝐻𝐻 ∗ ) (4)
𝑀𝑡
𝑖=1
Comparant aux deux techniques SISO et SIMO, La capacité augmente donc beaucoup plus vite
dans le cas MIMO. Mathématiquement, la capacité dans le cas SISO et SIMO sont données
respectivement par :
Or 𝐸|ℎ|2 = 1, ainsi :
𝑁𝑟
L'équation 3 montre que, dans l'idéal, la capacité MIMO est une amélioration linéaire du cas
d'un seul émetteur-récepteur. La figure 4 montre la réponse d'un système à entrer unique et
sortie unique (SISO) par rapport à un système MIMO à 2 × 2, 3 × 3 et 4 × 4 pour les
performances SNR. À des niveaux de SNR plus élevés, le système MIMO offre des avantages
de capacité nettement plus importants.
Les interférences sans fil se produisent lorsque quelque chose perturbe ou affaiblit le
signal provenant du routeur sans fil (le cas Wifi). Le canal le plus typique pour les connexions
Wi-Fi aujourd'hui se situe dans la bande 2,4GHz. Comme cette bande radio est partagée avec
d'autres appareils dans la maison, les interférences d'autres signaux radio peuvent affecter les
performances de votre réseau Wi-Fi. En fait, les interférences peuvent être causées par presque
tous les appareils qui émettent un signal électromagnétique. Deux types d’interférences peuvent
être enregistrés dans les réseaux cellulaires à savoir les interférences intercellulaires et les
interférences intracellulaires. Lorsque le signal des stations de base adjacentes se joint au signal
souhaité, on appelle cela interférence intercellulaire. Lorsqu'un utilisateur s'éloigne du service
de sa station de base et se rapproche aux stations de base adjacentes, le rapport SINR (rapport
signal sur interférence plus bruit) reçu se dégrade principalement pour deux raisons. La
première est la dégradation de la puissance du signal reçu de la SBs serveuse. La seconde est la
puissance du signal brouilleur provenant des SBs voisines devenant forte.
Dans le sens descendant, la station de base peut provoquer des interférences sur l’utilisateur en
raison d’une perte partiale d’orthogonalité, il reçoit un signal utile provenant de la station de
base, mais peut capter les signaux destinés aux autres utilisateurs qui se trouvent dans la même
cellule. Ce type d’interférence est couramment appelé interférence intracellulaire.
La structure de la zone couverte (zone rurale, zone urbaine...etc.) est un facteur important et
primordial dans l’initiation du réseau. En effet, l’opérateur a pour but de choisir les positions
des BTs afin de couvrir une zone géographique définie dans son réseau. Chaque zone comprend
une station de base bien paramétrée et couvre un grand nombre d’abonnés. En théorie, Une
cellule est sous forme d’un hexagone c’est le motif géométrique le plus proche d’un cercle.
Un motif ayant un nombre de fréquences données est optimal s’il est régulier, c’est-à-dire s’il
est invariant par une rotation de 120 degrés. Dans ce cas, la taille du motif N vérifie la relation
exprimée par l’équation (1.1) :
𝑁 = 𝑖 2 + 𝑖 × 𝑗 + 𝑗² (10)
Où i et j sont des entiers naturels positifs ou nuls. Les exemples de valeurs de N possibles sont
7, 9, 12, 19, 21. La distance de réutilisation D entre cellules peut être trouvée comme suit (voir
l’équation 11) :
𝐷 = √3𝑁 × 𝑅 (11)
Où 𝑅 est le rayon de la cellule et 𝑁 est le numéro de groupe de fréquences.
Calculer le rayon maximum 𝑅 d'une cellule caractérisée par un seuil récepteur de 𝑃𝑠𝑒𝑢𝑖𝑙 =
−105 𝑑𝑏𝑚 au bord de la cellule, une puissance reçue à la distance de référence 𝑑0 qui est égal
à𝑃𝑟 (𝑑0 ) = −50𝑑𝐵𝑚, une marge de𝑀 = 10𝑑𝐵, et un exposant de propagation de 𝛽 = 3.
Solution
𝑅
𝑃(𝑅) = 𝑃(𝑑0 ) − 10𝛽𝑙𝑜𝑔10 (𝑑 ) = 𝑃𝑠𝑒𝑢𝑖𝑙 + 𝑀 (12)
0
𝑃(𝑑0 )−𝑃𝑠𝑒𝑢𝑖𝑙 −𝑀
𝑅 = 𝑑0 × 10 10𝛽 (13)
A.N.
−50+105−10
𝑅 = 10 × 10 10.3 = 316.2 𝑚
𝐻𝑎𝑛𝑑 = {𝑈𝐸𝑖 : 𝑈𝐸𝑖 ∈ 𝐶𝑗 𝑒𝑡 ∃ 𝑗 ′ ≠ 𝑗 𝑡𝑒𝑙𝑙 𝑞𝑢𝑒 |𝐹𝑆𝑗 (𝑈𝐸𝑖 ) − 𝐹𝑆𝑗′ (𝑈𝐸𝑖 )| ≤ 7𝑑𝐵} (14)
Avec 𝐹𝑆𝑗 (𝑈𝐸𝑖 ) est l’intensité du signal reçu par la station de base servante est peut être
calculé comme suit :
𝐹𝑆(𝑥, 𝑦) = 𝑃𝑆𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑠𝑒 + 𝐺𝑎𝑛𝑡𝑒𝑛𝑛𝑒 − 𝑃𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑠𝑒 − 𝑃𝑎𝑡ℎ𝐿𝑜𝑠𝑠 − 𝐴𝑉𝐷𝐿 (𝛽𝑆𝐵𝜃 ) (15)
Avec 𝑃𝑆𝐵 est la puissance de transmission, 𝐺𝑎𝑛𝑡 𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑆𝐵 représente le gain d’antenne et les
pertes des câbles respectivement. 𝑃𝐿 est le model de propagation (voir chapitre 4). L’indice 𝛽
définie l’angle vertical entre la Station de Base et l’utilisateur, il est calculé par l’équation (16)
ℎ𝑆𝐵 −ℎ𝑈𝐸
𝛽 = tan−1 ( ) (16)
𝑑
Plusieurs antennes peuvent être utilisées pour rayonner dans un réseau cellulaire. Le type
d’antenne influe sur le rayon de couverture et la forme de la zone couverte par la station de
base. Généralement, les antennes employées pour couvrir un réseau mobile sont les antennes
omnidirectionnelles dont le diagramme de rayonnement est étendu sur toute la surface (elle
rayonne la puissance des ondes radio uniformément dans toute direction dans le plan). Ainsi,
les antennes larges directionnelles et small directionnelles sont appliquées dans des
environnements ruraux où l’utilisateur se trouve à une visibilité directe c’est-à-dire line of Sight,
la figure 9 illustre le diagramme de rayonnement d’une antenne directionnelle. Une antenne est
caractérisée aussi par les pertes de diagramme horizontal et les pertes de diagramme vertical de
l’antenne (AVDL), qui est déterminée à l'aide de l'inclinaison θ entre le mobile et l’antenne.
Les puissances radio varient de faible à forte puissance, elles permettent de couvrir un territoire
de plus ou moins grand dimension. Le nombre de récepteurs pouvant capter un signal dépend
de la qualité de l’antenne réceptrice et la puissance de l’émetteur. La puissance d’émission
d’une station de base est exprimée souvent en décibel par milliwatt (dBm). La puissance de
transmission est définie dans un intervalle allant de 20 à 65dBm.
5.3. Tilt et azimut
L’azimut est la direction principale de l’antenne formée par rapport au nord magnétique (voir
la figure 10), exprimé en degrés. C’est un facteur essentiel pour le calcul de la puissance émise
par l’antenne dans toutes les directions. Dans la suite de notre étude le type de l’antenne utilisée
est omnidirectionnelle dont la valeur de l’azimut est nulle.
La hauteur représente un paramètre très important durant la planification d’un réseau cellulaire.
En effet, Une position d’antenne trop faible a de mauvaises probabilités de couverture. Par
contre, les positions hautes d’antenne offrent une bonne couverture et une capacité réduite. Sur
un terrain relativement plat ou dans une vallée, l'abaissement de la hauteur de l'antenne réduit
efficacement les interférences canal. La figure 11 représente deux positions différentes
d’antenne à savoir une position haute et une position basse.
6. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons introduit le concept des réseaux sans fils ainsi que celui des réseaux
mobiles. Il est nécessaire de comprendre :