Les Suites

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1 Bac SM F Suites numériques Lycée Oued eddahab

LES SUITES NUMERIQUES


I) ACTIVITES
1) En géométrie :
(𝒞) un demi-cercle de diamètre [𝐴𝐵] avec 𝐴𝐵 = 10𝑐𝑚

Etape1 Etape2 Etape3

On partage successivement le segment [𝐴𝐵] en deux, puis trois puis quatre segments de même longueur. A chaque
étape, on construit sur les segments obtenus des demi-cercles et on s’intéresse à l’aire du domaine coloré en vert.

On note 𝑎1 , 𝑎2 et 𝑎3 l’air du domaine coloré en vert aux étapes 1,2 et 3 décrites ci-dessus

1- Calculer 𝑎1 , 𝑎2 et 𝑎3 .
25𝜋 𝑛
2- A l’étape 𝑛, on partage le segment [𝐴𝐵] en 𝑛 + 1 segments de même longueur, vérifier que 𝑎𝑛 = 2
× 𝑛+1.

2) Que choisir ?
Une personne a reçu deux offres de deux société commerciales pour une durée de 4 ans.

La société 𝒜 propose un salaire de 4500 Dh pour le premier mois et un augmentation de salaire de 75 Dh chaque mois.

La société ℬ propose un salaire de 3500 Dh pour le premier mois et un augmentation de salaire de 3% chaque mois.

Soient 𝑎𝑛 et 𝑏𝑛 les salaires proposés respectivement par les sociétés 𝒜 et ℬ pour le nième mois.

1- Calculer les salaires des 4 premiers mois pour les deux sociétés.

2- Trouver une relation entre 𝑎𝑛+1 et 𝑎𝑛 puis entre 𝑏𝑛+1 et 𝑏𝑛 .

3- Calculer les salaires du 10 ème mois pour les deux sociétés.

4- Quelle est la société la plus bénéfique pour la personne ?

II) GENERALITES
1) Définitions et notations.
Définition :

On appelle suite numérique toute application de ℕ (ou une partie de ℕ) vers ℝ.

Notation :

Si 𝑢 est une suite numérique définie sur ℕ.

 l’image de l’entier 𝑛 par 𝑢 se note 𝑢𝑛 et s’appelle le terme pour l’entier 𝑛


 L’entier 𝑛 s’appelle l’indice du terme 𝒖𝒏
 La suite numérique 𝑢 se note : (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ. ou (𝑢𝑛 )𝑛

A. KARMIM 1
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Une suite numérique peut être définie de deux manières différentes :

 Suite définie par : une expression explicite


Dans laquelle le terme 𝑢𝑛 de la suite (𝑢𝑛 )𝑛 est définie en fonction de 𝑛

𝑛2 +1 sin(𝑛)
𝑢𝑛 = ; 𝑣𝑛 = √𝑛2 + 1 ; 𝑤𝑛 =
2𝑛+1 𝑛+1
 Une suite définie par :une expression récurrente
Ces suites s’appelle des suites récurrentes, elle sont définies par le (ou les) premier (s) terme (s) et une relation
entre deux ou plusieurs termes consécutifs.
 Suites récurrente du premier ordre

𝑢0 = 2 𝑣0 = 1 𝑤0 = −4
{ {𝑣 𝑣𝑛 +3 {
𝑢𝑛+1 = 2𝑢𝑛 + 3 𝑛+1 = 2𝑣 +1 𝑤𝑛+1 = √2𝑤𝑛 ² + 3
𝑛
 Suites numériques du second ordre.

−1
𝑢 = 2 ; 𝑢1 = −1 𝑣0 = −2 , 𝑣1 = 2
{ 0 { 𝑢
𝑢𝑛+2 = 𝑢𝑛+1 + 3𝑢𝑛 𝑢𝑛+2 = 𝑢 𝑛+1
𝑛 +2

Remarque :

Il faut bien écrire les indices : 𝑢𝑛+1 n’est pas 𝑢𝑛 + 1

2) Suites majorées, suites minorées, suites bornées.


Activité :
𝑢0 = 0
Soit la suite récurrente (𝑢𝑛 )𝑛 définie par : {
𝑢𝑛+1 = √2 + 𝑢𝑛

1- Calculer les 3 premiers termes.

2- Montrer par récurrence que : (∀𝑛 ∈ ℕ)(𝑢𝑛 ≥ 0)

3- Montrer par récurrence que : (∀𝑛 ∈ ℕ)(𝑢𝑛 ≤ 2)

Définition :

Soit (𝑢𝑛 )𝑛∈𝕀 une suite numérique. (𝕀 ⊂ ℕ)

 On dit que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝕀 est majorée s’il existe un réel 𝑀 tel que :(∀𝑛 ∈ 𝕀)(𝑢𝑛 ≤ 𝑀)
 On dit que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝕀 est minorée s’il existe un réel 𝑚 tel que :(∀𝑛 ∈ 𝕀)(𝑢𝑛 ≥ 𝑚)
 On dit que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝕀 est bornée si elle est majorée et minorée.

Exercice :
𝑢0 = 1
Soit la suite récurrente (𝑢𝑛 )𝑛 définie par : { 7𝑢 −1
𝑢𝑛+1 = 2𝑢𝑛 +3
𝑛

Montrer que (𝑢𝑛 )𝑛 est minorée par 1 et majorée par 3.

Propriété :

Une suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝕀 est bornée si et seulement s’il existe un réel positif 𝛼 tel que (∀𝑛 ∈ 𝕀)(|𝑢𝑛 | ≤ 𝛼)

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3) Monotonie d’une suite.


Activité 1 :
𝑢0 = 0
Soit la suite récurrente (𝑢𝑛 )𝑛 définie par : {
𝑢𝑛+1 = √2 + 𝑢𝑛

Montrer que (∀𝑛 ∈ ℕ)(𝑢𝑛+1 ≥ 𝑢𝑛 )

Activité 2 :
𝑣0 = 1
Soit la suite récurrente (𝑣𝑛 )𝑛 définie par : { 7𝑣 −1
𝑣𝑛+1 = 2𝑣𝑛 +3
𝑛

Etudier la monotonie de la suite (𝑣𝑛 )𝑛 (vous pouvez utiliser que : (∀𝑛 ∈ ℕ)(1 ≤ 𝑣𝑛 ≤ 3 )

Définition :

Soit (𝑢𝑛 )𝑛∈𝕀 une suite numérique. (𝕀 ⊂ ℕ)

 On dit que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝕀 est croissante si : (∀(𝑛, 𝑝) ∈ 𝕀2 )(𝑛 ≥ 𝑝 ⇒ 𝑢𝑛 ≥ 𝑢𝑝 )


 On dit que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝕀 est décroissante si : (∀(𝑛, 𝑝) ∈ 𝕀2 )(𝑛 ≥ 𝑝 ⇒ 𝑢𝑛 ≤ 𝑢𝑝 )
 On dit que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝕀 est monotone si elle est croissante ou décroissante sur 𝕀.

Théorème :

Soit (𝑢𝑛 )𝑛∈𝕀 une suite numérique. (𝕀 ⊂ ℕ)

 La suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝕀 est croissante si et seulement si: (∀𝑛 ∈ 𝕀)(𝑢𝑛+1 ≥ 𝑢𝑛 ) (P)
 La suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝕀 est décroissante si et seulement si: (∀𝑛 ∈ 𝕀)(𝑢𝑛+1 ≤ 𝑢𝑛 )

Démonstration :

 On suppose que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝕀 est croissante donc (∀(𝑛, 𝑝) ∈ 𝕀2 )(𝑛 ≥ 𝑝 ⇒ 𝑢𝑛 ≥ 𝑢𝑝 )
d’où (et puisque 𝑛 + 1 ≥ 𝑛) alors : 𝑢𝑛+1 ≥ 𝑢𝑛
 On suppose que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝕀 vérifie la propriété (P).
Soit 𝑛 et 𝑝 deux entiers tels que 𝑛 ≥ 𝑝 on a :
𝑢𝑝 ≤ 𝑢𝑝+1 ≤ ⋯ ≤ 𝑢𝑛−1 ≤ 𝑢𝑛 donc la suite : (𝑢𝑛 )𝑛∈𝕀 est croissante.

III) SUITES ARITHMETIQUES ; SUITES GEOMETRIQUES


1) Suite arithmétique.
1.1 Définition
Activité :
3𝑛+1
Soit la suite (𝑢𝑛 )𝑛 définie par : (∀𝑛 ∈ ℕ) (𝑢𝑛 = 2
)

Soit 𝑛 un entier naturel, calculer : 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛

Définition :

On appelle suite arithmétique toute suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝕀 définie par son premier terme et par la relation récurrente :

(∀𝒏 ∈ 𝕀)(𝒖𝒏+𝟏 = 𝒖𝒏 + 𝒓) où 𝑟 est un réel fixe. Le réel 𝒓 s’appelle la raison de la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝕀 .

Exemple :
A. KARMIM 3
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𝑢 =2
{ 0 la suite (𝑢𝑛 )𝑛 est une suite arithmétique de raison 𝑟 = −3 et de premier terme 𝑢0 = 2
𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 − 3
Le premier terme et la raison d’une suite arithmétique s’appellent aussi les éléments de la suite arithmétique.

1.2 Terme général d’une suite arithmétique.


Soit (𝑢𝑛 )𝑛∈𝕀 une suite arithmétique de raison 𝑟 et 𝑢𝑝 l’un de ses termes. Soit 𝑛 un entier naturel on a :

𝑢𝑝+1 = 𝑢𝑝 + 𝑟

𝑢𝑝+2 = 𝑢𝑝+1 + 𝑟

𝑢𝑛 = 𝑢𝑛−1 + 𝑟 En faisant la somme membre à membre on obtient :

𝑢𝑛 = 𝑢𝑝 + (𝑟⏟+ 𝑟 + ⋯ + 𝑟)
(𝑛−𝑝)𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒𝑠

D’où : 𝑢𝑛 = 𝑢𝑝 + (𝑛 − 𝑝)𝑟

Propriété :

Soit (𝑢𝑛 )𝑛∈𝕀 une suite arithmétique de raison 𝑟 et 𝑢𝑝 l’un de ses termes, on a :

(∀𝑛 ∈ 𝕀)(𝑢𝑛 = 𝑢𝑝 + (𝑛 − 𝑝)𝑟)

Remarque :

Si 𝑢0 est le premier terme d’une suite arithmétique de raison 𝑟 alors : (∀𝑛 ∈ ℕ)(𝑢𝑛 = 𝑢0 + 𝑛𝑟)

Si 𝑢1 est le premier terme d’une suite arithmétique de raison 𝑟 alors : (∀𝑛 ∈ ℕ)(𝑢𝑛 = 𝑢1 + (𝑛 − 1)𝑟)

Applications :

 Soit (𝑢𝑛 )𝑛 une suite arithmétique tel que 𝑢15 = 375 et 𝑢20 = 520

1- Déterminer sa raison 𝑟

2- Déterminer son premier terme 𝑢0 .


𝑤 + 𝑤9 + 𝑤13 = 192
 Soit (𝑤𝑛 )𝑛 tel que : { 6
𝑤4 + 𝑤15 + = 130
Déterminer son terme 𝑤30

1.3 La somme des termes successifs d’une suite arithmétique.


Activité
𝑚(𝑚+1)
Montrer que (∀𝑚 ∈ ℕ)(1 + 2 + ⋯ + 𝑚 =
2

Preuve d’une propriété :

Soient (𝑢𝑛 )𝑛 une suite arithmétique de raison , 𝑝 un entier naturel et 𝑆 = 𝑢𝑝 + 𝑢𝑝+1 + ⋯ + 𝑢𝑛

On a : d’après le terme général d’une suite arithmétique : (∀𝑛 ∈ 𝕀)(𝑢𝑛 = 𝑢𝑝 + (𝑛 − 𝑝)𝑟)

D’où :

𝑢𝑝 = 𝑢𝑝

A. KARMIM 4
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𝑢𝑝+1 = 𝑢𝑝 + 𝑟

𝑢𝑝+2 = 𝑢𝑝 + 2𝑟


𝑢𝑛 = 𝑢𝑝 + (𝑛 − 𝑝)𝑟 En faisant la somme membre à membre on obtient :

(𝑢𝑝 + 𝑢𝑝 + ⋯ + 𝑢𝑝 ) + 𝑟(1 + 2 + ⋯ + (𝑛 − 𝑝)) D’où :


𝑆=⏟
(𝑛−𝑝+1)𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒𝑠

(𝑛−𝑝)(𝑛−𝑝+1) (𝑛−𝑝+1)
𝑆 = (𝑛 − 𝑝 + 1)𝑢𝑝 + 𝑟 × 2
En factorisant par : 2
, on obtient :
(𝑛−𝑝+1)
𝑆= 2
[2𝑢𝑝 + (𝑛 − 𝑝 + 1)𝑟] et par suite :
(𝑛−𝑝+1)
𝑆= [𝑢𝑝 + (𝑢𝑝 + (𝑛 − 𝑝)𝑟)] En remarquant que : 𝑢𝑛 = 𝑢𝑝 + (𝑛 − 𝑝)𝑟
2

(𝑛−𝑝+1)
Finalement : 𝑆 = 2
[𝑢𝑝 + 𝑢𝑛 ]

Propriété :

Soient (𝑢𝑛 )𝑛 une suite arithmétique, 𝑝 un entier naturel et 𝑆 = 𝑢𝑝 + 𝑢𝑝+1 + ⋯ + 𝑢𝑛

On a : Nombre des termes


(𝒏−𝒑+𝟏)
𝑺= [𝒖𝒑 + 𝒖𝒏 ]
𝟐
Dernier terme de S

Premier terme de S

1.4 Trois termes consécutifs d’une suite arithmétique.


𝑏 =𝑎+𝑟
Soient 𝑎, 𝑏 et 𝑐 trois termes consécutifs d’une suite arithmétique de raison 𝑟 on a donc : {
𝑐 =𝑏+𝑟
En faisant la différence membre à membre on obtient : 𝑏 − 𝑎 = 𝑐 − 𝑏 par suite : 2𝑏 = 𝑎 + 𝑐

Inversement : si 𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont trois réels tels que 2𝑏 = 𝑎 + 𝑐 alors 𝑏 − 𝑎 = 𝑐 − 𝑏 et par suite, 𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont trois
termes consécutifs d’une suite arithmétique de raison 𝑟 = 𝑏 − 𝑎

Propriété :

𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont trois termes consécutifs d’une suite arithmétique si et seulement si 2𝑏 = 𝑎 + 𝑐

Application :

Déterminer le réel 𝑥 pour que les nombres (3𝑥 − 1) ;(1 − 4𝑥) et (𝑥 − 5) soient les termes consécutifs d’une suite
arithmétique pour laquelle il faut déterminer la raison.

2) Suite géométrique.
Définition :

On appelle suite géométrique toute suite (𝑣𝑛 )𝑛∈𝕀 définie par son premier terme et par la relation récurrente :

(∀𝒏 ∈ 𝕀)(𝒗𝒏+𝟏 = 𝒒𝒗𝒏 ) où 𝑞 est un réel fixe. Le réel 𝒒 s’appelle la raison de la suite (𝑣𝑛 )𝑛∈𝕀 .

Exemple :

A. KARMIM 5
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𝑣0 = 2 1
{ 𝑣 la suite (𝑣𝑛 )𝑛 est une suite géométrique de raison 𝑞 = 2 et de premier terme 𝑣0 = 2
𝑣𝑛+1 = 2𝑛

Le premier terme et la raison d’une suite géométrique s’appellent aussi les éléments de la suite géométrique.

1.2 Terme général d’une suite géométrique


Soit (𝑣𝑛 )𝑛∈𝕀 une suite géométrique de raison 𝑞 ; et 𝑝 un entier naturel on a :

𝑣𝑝+1 = 𝑞 × 𝑣𝑝

𝑣𝑝+2 = 𝑞 × 𝑣𝑝+1


𝑣𝑛 = 𝑞 × 𝑣𝑛−1 En faisant les produits membre à membre on obtient :

𝑣𝑛 = (𝑞
⏟× 𝑞 × … × 𝑞 )𝑣𝑝
(𝑛−𝑝)𝑓𝑜𝑖𝑠

d’où 𝑣𝑛 = 𝑞 𝑛−𝑝 × 𝑣𝑝

Propriété :

Si (𝑣𝑛 )𝑛∈𝕀 est une suite géométrique de raison 𝑞 et si 𝑝 est un entier naturel alors : (∀𝑛 ∈ 𝕀)(𝑣𝑛 = 𝑞 𝑛−𝑝 × 𝑣𝑝 )

Cas particuliers :

 (∀𝑛 ∈ 𝕀)(𝑣𝑛 = 𝑞 𝑛 × 𝑣0 )
 (∀𝑛 ∈ 𝕀)(𝑣𝑛 = 𝑞 𝑛−1 × 𝑣1 )

1.3 La somme des termes consécutifs d’une suite géométrique.


Soient (𝑣𝑛 )𝑛∈𝕀 une suite géométrique de raison 𝑞, et 𝑣𝑝 l’un de ses termes. soit 𝑆 = 𝑣𝑝 + 𝑣𝑝+1 + ⋯ + 𝑣𝑛

 Si 𝑞 = 1 tous les 𝑣𝑖 sont égaux et 𝑆 = 𝑣𝑝 + 𝑣𝑝+1 + ⋯ + 𝑣𝑛 = 𝑣


⏟𝑝 + 𝑣𝑝 + ⋯ + 𝑣𝑝 = (𝑛 − 𝑝 + 1)𝑣𝑝
(𝑛−𝑝+1)𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒𝑠
 Si 𝑞 ≠ 1

On a : 𝑆 = 𝑣𝑝 + 𝑣𝑝+1 + ⋯ + 𝑣𝑛

Donc : 𝑞𝑆 = 𝑞𝑣𝑝 + 𝑞𝑣𝑝+1 + ⋯ + 𝑞𝑣𝑛

= 𝑣𝑝+1 + 𝑣𝑝+2 + ⋯ + 𝑣𝑛+1

Par suite : 𝑆 − 𝑞𝑆 = (𝑣𝑝 + 𝑣𝑝+1 + ⋯ + 𝑣𝑛 ) − (𝑣𝑝+1 + 𝑣𝑝+2 + ⋯ + 𝑣𝑛+1 )

= 𝑣𝑝 − 𝑣𝑛+1

= 𝑣𝑝 − 𝑞 𝑛−𝑝+1 𝑣𝑝

= 𝑣𝑝 (1 − 𝑞 𝑛−𝑝+1 )

Donc 𝑆(1 − 𝑞) = 𝑣𝑝 (1 − 𝑞 𝑛−𝑝+1 )


1−𝑞𝑛−𝑝+1
Finalement : 𝑆 = 𝑣𝑝 × 1−𝑞

Propriété :

A. KARMIM 6
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Soient (𝑣𝑛 )𝑛∈𝕀 une suite géométrique de raison 𝑞, et 𝑣𝑝 l’un de ses termes. soit 𝑆 = 𝑣𝑝 + 𝑣𝑝+1 + ⋯ + 𝑣𝑛

 Si 𝑞 = 1 alors : 𝑆 = (𝑛 − 𝑝 + 1)𝑣𝑝
 Si 𝑞 ≠ 1 alors : Nombre des termes
1−𝑞𝑛−𝑝+1
𝑆 = 𝑣𝑝 ×
1−𝑞
La raison de la suite

Premier terme dans S

Propriété :

𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont trois termes consécutifs d’une suite géométrique si et seulement si 𝑏 2 = 𝑎 × 𝑐

Preuve : (En exercice)


Application :
Déterminer le réel 𝑥 pour que les nombres : (1 + 𝑥²) ; (3 + 𝑥) et 10 soient les termes consécutifs d’une suite
géométrique dans cet ordre et déterminer sa raison.

A. KARMIM 7

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