Module AEC - IA Contractuels 2019

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MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE

DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET ---------------------


DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE Union – Discipline – Travail
---------------------
DIRECTION DE LA PEDAGOGIE ET
DE LA FORMATION CONTINUE
---------------------
SOUS-DIRECTION DE LA FORMATION
PEDAGOGIQUE CONTINUE

FORMATION DES 5300 INSTITUTEURS


ADJOINTS DU PROGRAMME SOCIAL DU
GOUVERNEMENT 2019

28 juillet – 30 septembre 2019


-------------------------------

MODULE DE FORMATION

Activités d’Eveil de de Création (AEC)


Avant-propos

Les Activités d’Expression et de Création (AEC) font partie des disciplines obligatoires enseignées à la
maternelle et à l’école primaire.

Les AEC ont une visée beaucoup plus pratique, tout en favorisant essentiellement une unification culturelle et
la revalorisation du travail manuel. Elles s’inscrivent dans le cadre des disciplines d’Eveil et regroupent un
ensemble d’activités éducatives conçues pour le développement global et harmonieux de l’enfant sans rupture
avec son milieu.

Le présent document, conçu pour la formation des enseignants du primaire présente les généralités sur les
AEC, et les différentes méthodologies de cette discipline.

1
MODULE 1 : Planification des apprentissages
Compétence 3 : Planifier les activités d’enseignement/apprentissage / évaluation
Thème 1 : Contenu du programme éducatif

2
I-Domaine et définition de la discipline

Les Activités d’Expression et de Création font partie du domaine des ARTS et se définissent comme un
ensemble d’activités permettant à l’élève de l’école primaire de s’exprimer à travers des activités plastiques,
musicales et corporelles. Elles sollicitent l’enfant dans sa globalité.

Cette discipline permet à l’apprenant de construire des connaissances, de développer des compétences
nécessaires à l’expression plastique, musicale et corporelle en vue de développer chez lui l’amour et le
respect des créations artistiques et de permettre aussi son intégration harmonieuse dans le tissu socioculturel
et économique

Importance de l’enseignement des AEC

Objectifs généraux des AEC

Les AEC doivent permettre de :


 Structurer l’intelligence de l’enfant : organiser son apprentissage

 Développer son aptitude à s’extérioriser et investir ce qu’il porte en lui (partir de ce qu’il a en lui pour
l’aider à s’épanouir)

 Favoriser sa socialisation (la dynamique du groupe, la coopération, le travail de groupe en classe)

 Développer le sens de l’esthétique et sa sensibilité : respect des autres et de la chose publique

 L’amener à comprendre, à aimer et à respecter les créations culturelles de son milieu (artisanat :
masques ordinaires…)

 Motiver toutes les formes d’expression afin de participer à la vie culturelle de son pays (interprétation
des chansons)

 Préparer à l’apprentissage des techniques instrumentales (fabrication d’instruments simples de


musique)

Objectifs spécifiques

a- De la maternelle au CP
Il s’agit de :
- Développer l’habileté manuelle, la coordination des mouvements, la structuration de l’espace
(sur la feuille)
- Favoriser la prise de conscience du groupe (socialisation)
- Permettre à l’enfant de découvrir et d’agir sur les objets de son milieu
- Développer son esprit de créativité et d’imagination

3
b- Au CE
Il s’agit d’améliorer les capacités d’expression et de communication par l’apprentissage d’expression nouvelle,
par l’observation, l’analyse de production et les créations personnelles.

c- Au CM
Réinvestissement des acquis antérieurs, maitrise des techniques et des connaissances par une formation plus
large.

Valeurs éducatives des AEC


L’enseignement des AEC n’est pas fortuit. Les AEC renferment plusieurs valeurs qui ont des retombées
positives sur la vie et le développement psychologique, physique, intellectuel ou cognitif, socio-affectif et
esthétique de l’enfant.

a. Sur le plan psychomoteur ou physique :

- Développer les cordes vocales et les poumons, l’habileté manuelle, la coordination oculo-manuelle, la
dextérité, la précision du geste ;
- Eduquer l’oreille musicale ;
- Maitriser le schéma et l’équilibre corporel.

b. Sur le plan intellectuel ou cognitif :

- Assurer une bonne mémorisation ;


- Préparer la reconnaissance des sons ;
- Développer l’attention, l’imagination, le sens de l’observation, du jugement, l’esprit critique et la notion
de l’espace ;
- Acquérir de nouvelles notions.

c. Sur le plan socio-affectif :

- Favoriser la socialisation, la liberté d’expression, le rapprochement, l’unité nationale ;


- Cultiver l’esprit d’équipe et le respect d’autrui ;
- Valoriser le patrimoine culturel.

d. Sur le plan esthétique :

- Favoriser l’appréhension du beau geste, du bel accoutrement ;


- Développer le gout du beau, le sens de l’harmonie, la sensibilité auditive ;
- Apprécier la justesse des sons.

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Identification des sous disciplines des AEC
L’APC (Approche Par Compétences) regroupe les AEC en trois sous-disciplines:

 Expression plastique , elle comporte :

a) l’expression plastique (de la maternelle au CM)


la peinture, le dessin, le modelage, le découpage, le pliage, le coloriage, l’impression, la décoration…
b) L’artisanat (du CE au CM)
la sculpture, la poterie, la vannerie, le tissage, le tressage…

 Expression musicale, elle regroupe :

a) le chant (de la maternelle au CM) : chants en langues nationales et étrangères, les comptines chantées,
les rondes.
b) l’initiation musicale (de la maternelle au CM) : solfège organologie (fabrication, classification et utilisation
des instruments simples de musique) et étude des sons (acoustique)

 Expression corporelle, elle comporte :

a) l’expression corporelle (de la maternelle au CE) : mimes, sketches…


b) la danse (au CM) : quelques danses traditionnelles de la Côte d’Ivoire.

Les compétences en AEC :

Compétence1 : Traiter des situations relatives à l’expression plastique

Compétence2 : Traiter des situations relatives à l’expression musicale

Compétence3 : Traiter des situations relatives à l’expression corporelle

II-Le régime pédagogique

Il précise la durée des enseignements d’une discipline et son taux horaire par rapport à l’ensemble des
disciplines.

A l’école primaire, la progression s’étend sur 31 semaines de cours pendant l’année scolaire. Le quantum
horaire étant réduit, nous avons une plage horaire de 40mn par semaine au CP et une autre de 40mn par
quinzaine en alternance avec l’EDHC au CE et au CM les mercredis

III-Le corps du programme éducatif

Le corps du programme éducatif en AEC repose essentiellement sur deux grandes compétences. Il concerne
tous les élèves de la maternelle et de l’école primaire. Il s’agit de la réalisation des œuvres d’art et de leurs
appréciations dans les différents domaines (expression plastique, expression musicale, expression
corporelle) :

5
1. Réaliser des œuvres d’art

Réaliser des œuvres d’art, c’est pratiquer des activités d’expression, de création et de reproduction dans les
domaines : plastique, musical et corporel à partir d’une inspiration ou d’une observation des éléments de la
culture nationale.

2. Apprécier des œuvres d’art

Apprécier des œuvres d’art, c’est porter un jugement de valeur sur des objets ou des productions dans les
domaines de l’art plastique, musical et corporel.
Il s’agit ici pour l’élève de donner son avis sur des œuvres réalisées par lui d’une part et d’autre part, sur des
productions observées dans le milieu culturel national en vue de développer ses facultés d’observation,
d’aiguiser son esprit critique, esthétique pour une meilleure socialisation (ouverture sur les autres).

 Le Guide d’exécution

Le guide est une boussole pour l’enseignant. Il permet la mise en application du programme éducatif de façon
plus aisée. Il permet d’élaborer les répartitions annuelle, mensuelles et journalières ; les fiches de séances. Il
suggère les méthodes et moyens.

Les composantes du guide d’exécution

1- La progression annuelle
2- Les propositions d’activités, les suggestions et moyens
3- L’exemple de fiche

Les propositions des activités, suggestions pédagogiques et moyens facilitent l’action du maitre en lui
proposant des stratégies d’apprentissage (consigne et techniques). Elles orientent l’enseignant dans son
travail de préparation et d’évaluation.

Les situations

Une situation est un ensemble organisé de circonstances et de ressources qui permettent à l’élève de réaliser
des tâches en vue d’atteindre un but.
Il existe deux sortes de situation en APC qui sont la situation d’apprentissage et la situation d’évaluation.
Toute situation doit indiquer :
- Le contexte : le sujet prend en compte l’environnement socio-culturel de l’élève.

- La circonstance : C’est l’élément de la situation qui motive la réalisation d’une activité. Il permet de
s’engager et de faire émerger les acquis des apprentissages.

-La tâche : C’est une action à exécuter par une personne en se référant à ses connaissances et en mobilisant
des ressources externes pour atteindre un but dans le traitement de la situation. Une tâche requiert
simplement l’application de ce qui est connu, et l’utilisation de ressources accessibles.
La différence entre la situation d’apprentissage et la situation d’évaluation est que la situation d’évaluation
comporte des consignes.

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- La consigne : Elle doit mettre tous les apprenants en activité. Elle doit être en rapport avec les habiletés et
les contenus

Exemple de situation :

Un concours de chorale est organisé par la mairie d’Abengourou. Le Directeur d’un groupe scolaire recense
les meilleurs chants de chaque classe pour remporter le premier prix. Intéressés, les élèves de CE2 de l’une
des écoles de ce groupe scolaire s’organisent en groupe classe pour produire un chant qui va véhiculer un
message pouvant permettre à l’auditoire d’identifier les moyens de prévention du SIDA et à toute la classe
d’exécuter le chant en langue française.

IV-Le profil de sortie

A la fin de l’enseignement des activités d’Expression et de Création dans les CAFOP, l’enseignant doit avoir
construit et acquis des connaissances et des compétences lui permettant de :

- Maitriser les différents contenus et la didactique des activités d’expression et de Création ;

- Réaliser et apprécier des œuvres en activités d’expression et de Création ;

- Conduire des séances de leçons et animer des ateliers de productions artistiques ;

- Aimer et promouvoir des productions artistiques.

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PROGRESSION EN AEC

Semai Modules Compétences Thèmes Leçons Durée


nes
1-Domaine de la discipline 2H
Contenu du programme 2-le régime pédagogique
Planifier les activités
Planification des éducatif et du guide 3-le corps du programme
d’enseignement/
1 apprentissages d’exécution éducatif
apprentissage/Evaluation
4-le profil de sortie
Thème1 : la didactique 1-Généralités sur les AEC 2H
2-3 des 2-Méthodologies
disciplines du préscolaire 8H
et du primaire
4 Organiser et animer le
groupe classe en Thème2 : organisation 1-Les couleurs 4h
favorisant les matérielle 2-le matériel/le matériau
coopérations
5-6 1-Principes décoratifs
Thème 3 :
2-le dessin 8h
mise en œuvre des
3-la bruine
techniques d’animation
4-la mosaïque
Evaluation ponctuelle No1 1H
7 Concevoir des situations Thème 1 : Mise en 2H
Gestion des d’Enseignement/Apprenti œuvre des fiches
ssage/ Micro enseignement
apprentissages pédagogiques
Evaluation en fonction
2H
des élèves concernés de
la didactique des Notions sur le solfège,
Thème 2 : Maitrise des
disciplines et du classification des sons et les
contenus disciplinaires
développement des instruments de musique
compétences visées
Evaluation ponctuelle No2 1H
8 1-administration du sujet de
Thème 1 l’épreuve de l’évaluation 2h
Evaluer la progression Elaboration des outils 2-la correction des productions
Evaluation des des apprentissages et le d’évaluation des élèves hors classe
apprentissages degré de compétence 3-la remédiation
Thème2 2H
Activités de séances
1-Administration du sujet
d’évaluation
d’évaluation
9 4h
EVALUATION FINALE/REMEDIATION

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Documents Pédagogiques en AEC

Il existe plusieurs documents pédagogiques en AEC à savoir :

- le livre du maitre, CP, AEC, Ecole et Nation et Développement, Edition Eburnie, 2015
- les guides d’exécution CP, CE et CM, Ecole et Nation
- les activités d’expression et création Tome1 et 2
- Les programmes éducatifs (voir le site de la Direction de la Pédagogie et de la Formation Continue pour
les programmes à l’école maternelle et primaire : (www.dpfc-ci.net)

Supports didactiques à prévoir

- Le livre du maitre CP, Activités d’expression et de création


- GUIDE PEDAGOGIQUE CE, Activités d’expression et de création
- GUIDE PEDAGOGIQUE CM, Activités d’expression et de création

Matériel de travail à prévoir

- Un cahier de 200 pages


- Un paquet de pochette canson blanc 224g (petit format)
- Un crayon à papier
- Un paquet de gouache
- Un paquet de crayons de couleurs
- Un pinceau (NO4)
- Un pot de colle
- Une paire de ciseaux

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MODULE II : GESTION DES APPRENTISSAGES
Compétence 4 : ORGANISER ET ANIMER LE GROUPE CLASSE EN
FAVORISANT LES COOPERATIONS

Thème 1 ; La didactique des disciplines du Préscolaire et du Primaire

Contenu : Les démarches d’apprentissage dans le domaine de l’expression plastique

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INTRODUCTION

L’expression plastique constitue avec l’expression musicale et l’expression corporelle les sous-disciplines des
AEC. Pratiquée à l’école ivoirienne, elle s’enseigne du préscolaire au CM2.

A l’école élémentaire, il n’est pas demandé à l’enfant de produire un travail en tant que tel. Il s’agit pour lui de
s’exprimer en créant d’où le terme expression plastique.

1- DEFINITION
L’expression plastique est toute activité permettant à l’enfant de s’exprimer, de communiquer en façonnant,
modelant, transformant, produisant et reproduisant des formes, des volumes à l’aide des matériaux et du
matériel mis à sa disposition.

2- LES COMPOSANTES DE L’EXPRESSION PLASTIQUE


Le champ de l’expression plastique est étendu à toutes les activités qui visent l’élaboration de formes. Ainsi, il
ne se limite pas seulement au dessin et à la peinture. Il concerne le découpage, l’assemblage et le collage, le
moulage, les activités artisanales (la sculpture, la tapisserie, le tressage, la gravure), l’architecture, la
photographie, le cinéma…

3- L’IMPORTANCE DE L’EXPRESSION PLASTIQUE


. Les valeurs éducatives
Toute activité plastique a une retombée positive sur la vie et le développement de l’enfant.

- Au plan physique et psychomoteur :


Son apport se traduit par le développement de l’habileté manuelle, la coordination œil main, l’occupation
rationnelle de l’espace, la dextérité, la précision et la maîtrise des gestes.
- Au plan intellectuel
Ces activités favorisent l’acquisition de nouvelles notions pour enrichir le vocabulaire de l’enfant. Elles
développent l’imagination, l’attention, l’observation, l’esprit critique, la notion de l’espace.

- Au plan socio affectif


C’est un champ de renforcement de la socialisation (esprit d’équipe, esprit de patience, de tolérance…)
- Au plan esthétique
Elles développent le goût du beau, le sens de l’harmonie et la création d’œuvres originales.

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4- METHODOLOGIE DE L’EXPRESSION PLASTIQUE

 Les étapes de la méthodologie


Elles concernent la conduite d’une séance d’apprentissage.
Nous avons les étapes suivantes

Présentation

*Pré requis
Il permet de contrôler les acquis antérieurs. Il peut se rapporter à la séance précédente ou au vécu des
enfants.

*Mise en situation
Prévoir la lecture d’un texte de situation. Ceci pour susciter l’intérêt des enfants en les motivant. La motivation
doit être permanente tout au long de la séance. En AEC, elle consiste à présenter aux élèves une œuvre
modèle, à la faire observer et décrire.
Faire recenser le matériel et nommer la technique ; ensuite, amener les élèves à émettre des hypothèses à
partir de question(s).

Développement

*Démonstration et explication de la technique : le maître explique et commente la technique du jour avec la


participation des élèves.
Ils font des essais et font ressortir des critères de réussite.

*Réalisation par groupe : les élèves réalisent une œuvre par groupe
-Constitution de groupes et distribution du matériel.
- Rappel des critères de réussite et Consigne.
- Appréciation: Après avoir fait exposer les œuvres, faire rappeler les critères de réussite. C’est la phase où
l’élève est amené à faire une analyse de l’ensemble des travaux réalisés. Il relève des erreurs commises et
propose des remédiations sous la conduite du maître. L’élève apprécie les productions et indique celles qui
ont respecté les critères de réussite. Il en fait un commentaire.

*Réalisation individuelle : il s’agit de faire rappeler les critères de réussite puis d’amener les élèves à réaliser
individuellement une œuvre.
-Appréciation

Evaluation.
*Contrôle : il peut être oral ou écrit. Il consiste à poser des questions sur les activités menées.

NB : Pour le contrôle des connaissances, le maître peut procéder par :


- L’appariement
- Des questions à choix multiples (QCM)
- Des questions dichotomiques ou à choix unique (QCU)
-des questions à trou.

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CANEVAS DE FICHE

Selon l’APC, la fiche d’une séance d’AEC comporte deux (02) grandes parties : l’entête et le déroulement

L’entête
Elle se présente comme suit :

Discipline : Date :
Thème :
Leçon : Durée :
Séance :
Semaine :
Matériel
Support : Cours :
Tableau des habiletés et contenus

Habiletés (action des apprenants) Contenus

Texte de situation

DEROULEMENT

Activités- Stratégies Activités-


Etapes du cours
maître pédagogiques élèves

I. PRESENTATION

1. Rappel ou pré requis

2. Mise en situation

II. Développement
1. Explication et démonstration de la
technique

2. Réalisation par groupe


3. Appréciation

4. Réalisation individuelle
5. Appréciation

III.EVALUATION
*- Contrôle

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 FICHE THEORIQUE

Discipline : AEC
Thème : Réalisation des œuvres plastiques Date :
Leçon : Animation de surface à partir de différentes techniques. Durée :
Séance : la technique de…………………. Semaine :
Matériel……………………………. Cours :
Support…………………………………………..

Tableau des habiletés et contenus

Habiletés (action de l’apprenant) Contenus


Connaître Les différentes techniques d’animation de surface
Utiliser des verbes dynamiques Pour décrire des actions observables

Exemple de texte de situation à proposer : Le texte de situation doit comporter un contexte, une circonstance
et une tâche.

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DEROULEMENT

Stratégies
Etapes du cours Activités – Maitre Activités – élèves
pédagogiques
I- Présentation
1- Pré requis - Poser une ou des questions faisant appel aux acquis Travail - trouver des réponses au
antérieurs des élèves et en rapport avec le savoir à collectif problème posé.
l’étude.
2- Mise en -Dire ou lire la situation -écouter attentivement.
situation -Poser des questions pour faire ressortir la tâche à -répondre correctement.
exécuter. - Observer attentivement
- faire observer une image ou l’objet à réaliser.
- Décrire l’œuvre.
- poser des questions pour faire ressortir les matériaux
- Emettre des hypothèses sur
ayant servi à la réalisation de l’œuvre. la réalisation de l’œuvre. en
- Amener les enfants à dire comment cette œuvre a donnant des réponses à la
été réalisée. situation posée.
II- Développement
1- explication et - Expliquer et démontrer la technique avec le Travail collectif - Expliquer et démontrer
démonstration de la concours des élèves. la technique.
technique - Faire ressortir les critères de réussite au - Dégager les critères de
cours de la démonstration. réussite
- Mettre le matériel à la disposition des
élèves. - Rappeler les critères de
2- Réalisation - Faire rappeler les critères de réussite. Travail de réussite
par groupe - consigne : donne les consignes pour faire groupe - écouter attentivement et
exécuter le travail. se mettre au travail
3-Appréciation - circuler, orienter, guider les élèves. - ajuster et réajuster leurs
- faire rappeler les critères de réussite et les productions.
faire apprécier.
- Mettre le matériel à la disposition des
élèves.
4-Réalisation - Faire rappeler les critères de réussite.
individuelle - consigne : donne les consignes pour faire Travail collectif
exécuter le travail.
- circuler, orienter, guider les élèves. Travail
- ramasser les œuvres et faire apprécier à individuel
partir d’un tableau : Exemple
5-Appréciation
productions P1 P2 P3 P4
Critères
Mise en P + - + +
Lisibilité - - + - travail collectif
Visibilité + + + +
Propreté - - - +
Total 2 1 3 3

III-Evaluation - proposer des exercices de contrôle pour Travail - répondre


*- contrôle vérifier les acquis sur la séance. Collectif correctement.

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L’ARTISANAT

I-GENERALITES (Définitions et Importance)

Définitions
L’artisanat : Selon le PETIT ROBERT, l’artisanat est le métier de l’artisan, c’est l’ensemble des artisans en
tant que groupe social ou professionnel. C’est aussi l’ensemble des œuvres ou des objets fabriqués par les
artisans.

L’artisan : C’est un travailleur autonome qui pratique une activité manuelle dont il tire un revenu. Il est
souvent aidé de sa famille ou de ses apprentis et assure lui-même la direction de son atelier. Ses productions
en série ont un but utilitaire et fonctionnel.

L’artiste : C’est la personne qui se voue à l’expression du beau et pratique les beaux-arts. Il est créateur
d’œuvre d’art unique en son genre (il n’est plus capable de reproduire une œuvre qu’il a déjà réalisée).

Importance de l’enseignement de l’artisanat à l’école primaire


L’artisanat a une importance pour l’enfant du primaire. Il constitue un moyen d’éducation, d’expression et
d’insertion dans la vie sociale.

Les objectifs généraux

Pour l’écolier l’artisanat vise à :


- Développer les facultés d’observation et d’analyse par l’étude de productions artisanales
- Faire acquérir une connaissance de divers types d’artisanat et les identifier
- Apprendre à estimer le travail manuel et la culture de son pays
- Faire découvrir la relation technologique entre l’outil, la matière, la technique, la nécessité de
l’adaptation et de la précision du geste.
- Insérer l’enfant dans la vie sociale en l’initiant à de nouveaux métiers.

Les objectifs spécifiques

En raison de son jeune âge et de son développement sur les plans psychomoteur et intellectuel, l’enfant du
préscolaire et du CP ne pratique pas l’artisanat. Il est introduit au CE1.

Au CE1 : découverte de l’artisanat traditionnel

- Par observation des artisans grâce aux enquêtes dans le milieu et aux images collectionnées par le
maître, l’enfant rentre en contact avec les activités des adultes.
- L’enfant va acquérir une connaissance globale des types d’artisanat les plus répandus en Côte d’Ivoire.
- Il nommera les outils et les matériaux utilisés par les artisans de son pays.

Au CE2 : Découverte des relations technologiques qui lient l’outil à la matière travaillée et la technique
utilisée.

- Fait des essais personnels


- Apprécie la beauté et l’originalité des productions artisanales.

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Au CM1 : Pratique de quelques techniques artisanales

- Bricole et crée des formes plastiques


- S’initie à des techniques simples.

Au CM2 : Approfondissement des techniques pratiquées au CM1

- S’initie à l’art traditionnel et contemporain sous forme de visite de musée, si possible de collection
d’objet divers, d’enquête.
- Localise les centres artisanaux
- Réalise un objet en mettant en pratique certaines techniques simples

Exemples : Le travail de la terre… le modelage


La teinture…le pliage et le nouage.

Les valeurs éducatives

L’artisanat est utilisé comme un moyen d’éducation et d’expression. Il exerce un impact sur l’enfant.

 Au plan psychomoteur
Il permet à l’enfant de travailler avec les mains. Ce qui l’amène à une meilleure appréhension de son corps et
de l’espace. Il va acquérir une précision dans les gestes, une coordination oculo-manuelle et une habileté
manuelle.

 Au plan intellectuel
L’artisanat développe la mémoire, l’attention, l’imagination, l’esprit de créativité et l’esprit critique de l’enfant. Il
découvre aussi de nouvelles notions ; enrichissant ainsi son vocabulaire.

 Au plan socio-affectif
Il permet la socialisation des enfants, l’esprit d’équipe, la prise de conscience des valeurs culturelles de son
pays et de se sentir plus attaché à ses sources. Il les rend plus sensibles aux œuvres artisanales à travers
leurs propres productions.

 Au plan esthétique
L’artisanat développe le sens esthétique, le goût du beau, l’harmonie d’une belle réalisation. Il apprend à
apprécier les œuvres artisanales.

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Localisation des principaux métiers artisanaux

TYPES D’ARTISANAT LOCALISATION MATIERES PREMIERES OBJETS FABRIQUES


-Katiola-dabakala (Hambol) L’argile ou la terre glaise, Pots, canaris, assiettes,
LA POTERIE -Séguéla (Worodougou) elle peut être brune, grise ou statuettes, statues, jarres…
blanche
-Bouake (Gbêkê)
LA TEINTURE -Korhogo (Poro) Le tissu Tissus teints
-par nouage -Odienné (kabadougou) Le colorant Pagnes teints (indigo)…
-par réserve -Divo avec la teinture du raphia (Lôh-
djiboua)
-Bouake (Gbêkê)
-Korhogo (Poro) Tissus
LETISSAGE -Odienné (kabadougou) Le coton (le fil) Nappes
-Man (Tonkpi) Pagnes…
-Yamoussoukro,(District autonome)
Tiebissou (bélier)
-Les palmes du rônier et du Nasses, filets, vans, hottes,
palmier à huile corbeilles, paniers, nattes,
-Les lianes, le jonc, les tamis, greniers, toits, éventails,
LA VANNERIE Dans toutes les régions graminées (mil, millet, sorgo sièges, clôture, costumes en
ont des tiges utilisables) raphia, masques, chapeaux,
-Les lamelles de bambou bracelets, colliers…
-Le sisal, le rotin…
LE TRAVAIL DES -Korhogo(Poro) - Le fer Dabas, couteaux, bijoux
METAUX Tengrela (Bagoue) -le bronze (bracelets, bagues, boucles
-Forge -Aboisso (Sud- Comoé) -Le diamant d’oreilles,…)
-Bijouterie -Abengourou(Indenié- djuablin) -L’or
-Ferronnerie -Man (Tonkpi) -L’argent
LA CIRE PERDUE -R. du Poro -L’or -L’argent Objet en bronze, or ou argent,
-R. du Gbêkê -Le bronze marmites…
-District de Yamoussoukro -L’aluminium
-R. Sud –Comoé -Matériaux de récupération
-R Indenié-Djuablin
LA COIFFURE Dans toutes les régions Les cheveux Cheveux Nattés ou Tressés

-Bouake (Gbêkê) -Le bois Mortiers, Pilons, masques,


LA SCULPTURE -Korhogo (Poro) -L’ivoire (qui n’est pas Cuillères, Tabourets…
-Man (Tonkpi) répandu)
-R. de la Marahoué

18
 METHODOLOGIE DE L’ARTISANAT

L’enseignement de l’artisanat commence à partir du CE et se fait par approche théorique. Ce n’est qu’au CM
nous avons les activités pratiques de production.
Ainsi, différentes méthodologies sont utilisées pour la conduite des leçons en artisanat.

METHODOLOGIE AU CE1 : Découverte de l’artisanat

Au CE1, l’enseignement de l’artisanat se fait en deux séances sous forme d’enquête.

A1- Cas où l’artisan est dans le milieu

SEANCE 1 : Préparation de l’enquête


Présentation
Pré requis
Mise en situation
*Situation : le maître dit la situation et pose quelques questions de compréhension.

*Observation et description : le maître fait observer et décrire des images ou objets en rapport avec le
thème. Il peut aussi partir du vécu des élèves.

Développement

Discussion
Le maître à partir d’un questionnaire sur les matériaux, la technique, les outils, les productions et la vie de
l’artisan, suscite une discussion entre les élèves eux-mêmes et entre les élèves et lui.

Elaboration d’un questionnaire


Le maître fait proposer des questions par des élèves dans le but de rendre visite à l’artisan de la localité. Les
questions proposées sont sélectionnées et réparties aux différents groupes de sortie.
Exemple : Groupe 1 : matériaux
Groupe 2 : outils
Groupe 3 : technique et la vie de l’artisan
Groupe 4 : objets fabriqués

Evaluation
Exercice oral ou écrit
NB : l’enquête se déroule en un jour non ouvrable d’école.

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SEANCE 2 : Exploitation de l’enquête
Après la visite chez l’artisan, les élèves retournent en classe pour exploiter les informations recueillies.

Présentation
*Rappel
Le maître fait rappeler le thème et les différents points soumis à l’enquête.

Développement

Compte-rendu
Le maître fait lire les différents rapports. Un échange est engagé entre les élèves pour apporter des précisions
à ces rapports. On procède à la présentation des divers objets rapportés de l’enquête.

Résumé :
Le maître fait faire la synthèse des différents rapports.

Artisans Matériaux Outils Objets fabriqués

Tous ces rapports sont ensuite rassemblés pour constituer un dossier sur thème. Si possible, les élèves font
des illustrations.

Evaluation
Exercice écrit ou oral

 Cas où l’artisan n’est pas dans le milieu

SEANCE 1 : Discussion animée


Présentation
Pré requis
Mise en situation
*Situation : le maître dit la situation et pose des questions de compréhension
*Observation : observation des images par les élèves.

Développement
Discussion animée par le maître à partir d’un questionnaire qui s’articule autour des points suivants : les
matériaux utilisés, les outils, les techniques, les objets fabriqués et leur utilisation et la vie de l’artisan.
Evaluation
Exercice écrit ou oral

20
SEANCE 2 : Rédaction de textes et illustrations

Présentation
Pré requis
Formation de groupes
Remise des posters ou images aux différents groupes

Développement
Rédaction d’un petit texte, illustration par des dessins
Elaboration d’un tableau
Evaluation
Exercice écrit ou oral

METHODOLOGIE AU CE2
L’enseignement de l’artisanat au CE2 consiste à soumettre les enfants à une série de manipulations,
d’expérimentation, selon le thème, pour identifier les rapports entre les matériaux, les outils et la technique.
Il se fait en deux séances.

SEANCE 1 : Manipulation
Présentation
1- Pré requis
2- Mise en situation
*Situation : le maître dit la situation et pose des questions de compréhension.
*Présentation du modèle : le maître présente aux élèves des images ou des objets artisanaux qui sont
observés et décrits. Il peut aussi exploiter le vécu des élèves.

Développement
1- Explication et concrétisation
Avec l’aide du maître, les élèves procèdent à l’explication de certains verbes relatifs au thème et concrétisent
certaines actions.
2- Recensement des matériaux et matériels
Les divers objets et matériels apportés pour la séance sont présentés, observés et nommés par les élèves.
3- Expérimentation et manipulation
Les élèves agissent par tâtonnement sur les matériaux et matériels.

Evaluation
Exercice écrit ou oral

21
SEANCE 2 : Récapitulation
Présentation
-Pré requis : le maître fait rappeler les matériaux et matériels recensés la séance précédente.
Développement
Tableau récapitulatif :
Le maître fait reproduire un tableau où il inscrit un verbe d’action relatif au thème, à l’artisan, aux matériaux,
aux matériels et aux objets fabriqués.
Exemple :

Verbe : creuser / Action : creusage


Artisan Matériaux Matériels production

Sculpteur Bois Ciseau, couteau, Tabouret, chaise, masque,


herminette statue, statuette

Evaluation
Exercice oral ou écrit

METHODOLOGIE AU CM

Les élèves étant jugés relativement mûrs vont vivre l’expérience de fabrication d’objets fonctionnels. Pour
cette leçon pratique, il est conseillé de revenir à la méthodologie générale des AEC.
Chaque leçon se fait en deux séances.
Séance 1 : Préparation du matériel et des matériaux
Séance 2 : Production

NB : au CM, idem méthodologie générale des AEC

22
Contenu 2: Les démarches d’apprentissage dans le domaine de
l’expression musicale

Le domaine de l’expression musicale regroupe plusieurs composantes ou sous disciplines que sont : le chant,
et l’initiation musicale

1-Stratégie de mise en œuvre du chant


Le chant est une activité de production mélodieuse et expressive de sons émis par la voix. C’est une suite de
sons mélodieux émis par la voix humaine.
Chanter, c’est produire des sons musicaux avec la voix.
La voix est le son qui sort de la bouche en chantant ou en parlant. Elle est produite par le larynx lorsque les
cordes vocales entrent en vibration.

1-1-Importance du chant à l’école primaire


Valeurs éducatives
- Au plan physique
Le chant éduque l’oreille musicale de l’enfant.
Le chant développe les cordes vocales et les poumons.
Le chant corrige les mauvaises attitudes (position assise, poitrine dégagée, buste droit…).

- Au plan intellectuel
Le chant développe la mémoire (il prépare l’enfant à la reconnaissance des sons et des rythmes).
Le chant développe l’attention, l’imagination.
Il enrichit le vocabulaire de l’enfant.

- Au plan esthétique
Le chant développe le goût du beau et la sensibilité auditive.

- Au plan social-affectif
Le chant favorise le rapprochement ;
Initie les enfants aux rythmes de chez eux et à la vie du groupe (chanter ensemble) ;
Permet la réalisation de l’unité nationale.
- Au plan symbolique
Le chant permet de véhiculer un message.
Il permet de traduire les joies et les peines.

1-2-Différentes techniques du chant


. Le chant à l’unisson ou en groupe est la technique la plus utilisée à l’école primaire. Elle consiste à faire
entendre la même hauteur de voix, la même mélodie, la même intensité.
- Le chant à canon consiste en une imitation rigoureuse entre deux ou plusieurs groupes qui entrent
dans le chant les uns après les autres par intervalles identiques jusqu’à la fin du chant.

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- Le chant à deux ou plusieurs voix consiste à répartir les élèves par hauteur de voix (aigües,
intermédiaires et graves). Ils chantent le même chant en entier ensemble en restant dans les hauteurs
de voix.
- Le chant responsoriel consiste à dialoguer entre un soliste et un chœur.
- Le chant à capella consiste à chanter sans accompagnement instrumental.

2-Démarche méthodologique de l’apprentissage du chant


 Présentation
Organisation de la classe
Les élèves doivent ranger les fournitures dans les cartables et rendre la table vide et s’assoir le buste droit.
N.B : Pendant l’apprentissage du chant, les élèves restent assis et se mettent debout lors de l’évaluation.

Exercices préparatoires
Tenue de sons
Exercices préparatoires
Exercices de prononciation et d’articulation portant sur les mots et syllabes contenus dans le chant à l’étude.
Pré requis
Le maître fait exécuter un chant déjà connu de tous les élèves.
Mise en situation
Situation
Lire ou fait lire le texte
Poser quelques questions de compréhension
Présentation du chant
Le maître fredonne le chant
Le maître exécute deux ou trois fois le nouveau chant (bien articuler) ou faire écouter une bande sonore.
Il pose des questions de compréhension pour faire ressortir l’idée générale du chant.

N.B : Lorsqu’il s’agit d’un chant en langue, il n’y a pas de questions de compréhension mais le maître donne
simplement la signification du chant en français.
Emission d’hypothèse
Demander aux élèves d’essayer d’exécuter seuls le nouveau chant.

 Développement
Apprentissage du chant
Le maître chante entièrement le chant
Il fait mémoriser le chant phrasé par phrasé, par répétition suivant la technique d’apprentissage suivante:
Phrasé 1
Phrasé 2
Phrasé1 et Phrasé 2
Phrasé 3
Phrasé 2 et Phrasé 3
Phrasé 1 Phrasé 2 et Phrasé 3
Procéder de même jusqu’à la fin du chant.

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Appréciation
Production collective
Faire rappeler les critères de réussite
Faire chanter rangée par rangée
Faire apprécier selon les critères de réussite.
Production individuelle
Faire rappeler les critères de réussite
Faire chanter individuellement quelques élèves.
Faire apprécier selon les critères de réussite

 Evaluation
Contrôle
Poser quelques questions en rapport avec le texte du chant.

Copie du texte CE-CM


Le texte du chant préalablement copié et caché dans un coin du tableau est maintenant découvert.
Les élèves lisent et copient le texte du chant dans leur cahier.
Les élèves peuvent illustrer le chant en fonction du thème évoqué.

N.B :
Quelle que soit la classe, le texte du chant pendant l’apprentissage ne doit pas être sous les yeux des élèves.
Il est écrit et caché de préférence par un rideau dans un coin du tableau.
A la maternelle et au CP, les élèves ne maîtrisant pas la lecture, le maître ne doit pas écrire le texte du chant
au tableau.

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 CANEVAS DE FICHE
Discipline : AEC Date :
Thème : Réalisation des œuvres musicales
Durée :
Leçon : Chant et communication
Semaine :
Séance : Chant en (baoulé, attié, français…)
Matériel : texte de chant, cassette, audio, images, photos… Cours :
Support : chant et poème, guide d’exécution.

Tableau des habiletés et des contenus

Habiletés Contenus
Identifier Le sens du ou des mots (…) ou le sens de la chanson (langue locale)
Chanter En (baoulé, attié, français…
Prononcer Correctement les mots
Respecter La mélodie, le rythme et la hauteur des sons

Proposer un texte de situation

DEROULEMENT

Stratégies
Etapes du cours Activités – Maitre Activités – élèves
pédagogiques

I- Présentation
1- Organisation de la classe

2- Exercices préparatoires

3- Pré-requis

4- Mise en situation

II- Développement
1-Apprentissage

2- Appréciation

III- EVALUATION
1- Contrôle
2- Copie du texte (CE-CM)

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 FICHE PRATIQUE DU CHANT
Discipline : AEC
Date :
Thème : Réalisation des œuvres musicales Durée :
Leçon : Chant et communication Semaine :
Séance : Chant en français (le SIDA) Cours :
Matériel : texte de chant, cassette, audio, images, photos…
Support : chant et poème, guide d’exécution.

Tableau des habiletés et contenus

Habiletés Contenus
- Identifier - le sens du mot (…)
- prononcer - correctement (…)
- respecter - la mélodie – le rythme – la hauteur des sons

Exemple de situation : Un concours de chorale est organisé par la mairie d’Abengourou. Le Directeur d’un
groupe scolaire recense les meilleurs chants de chaque classe pour remporter le premier prix. Intéressés, les
élèves de CE2 de l’une des écoles de ce groupe scolaire s’organisent en groupe classe pour produire un
chant qui va véhiculer un message pouvant permettre à l’auditoire d’identifier les moyens de prévention du
SIDA et à toute la classe d’exécuter le chant en langue française.

DEROULEMENT

Stratégies
Etapes du cours Activités – Maitre Activités – élèves
pédagogiques

I- Présentation -Débarrassez les tables


1- Organisation -Asseyez-vous les mains sur la table, le Travail -Débarrassent les tables.
buste droit. Collectif S’asseyent correctement.
2- Exercices -Inspirez, expirez, massez-vous la gorge…
préparatoires Exécutent.
3- Pré-requis -fait chanter un chant connu de tous.

Ils chantent.
4- Mise en -dit le texte de la situation
situation –pose des questions de compréhension -Ecoutent
pour faire ressortir la tâche à réaliser. -répondent
–fredonne le nouveau chant. -écoutent
-chante ou fait écouter une bande sonore.
Questions de compréhension
–De quoi parle le chant ? -du SIDA
-Que faut-il faire pour se mettre à l’abri du -il faut observer l’abstinence.
SIDA ? -il faut l’apprendre
-Que représente l’abstinence ?
-Comment faut-il connaître le chant ?

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II- Développement -Quand dit-on qu’un élève a bien chanté ? Travail collectif Il a bien mémorisé le chant,
1- Apprentissage c’est-à –dire -
qu’il a correctement
prononcé les mots ;
-qu’il a
respecté la mélodie…
-Chante entièrement le nouveau chant.
-écoutent.
-chante la 1ère phrase musicale. répètent collectivement, par
-la fait répéter par la classe, groupe, individuellement.
par groupe, individuellement

-procède de la même manière pour la -Ecoutent et répètent.


seconde phrase musicale

-enchaîne la 1ère et la 2ème phrase musicale -Ecoutent et répètent.


en suivant la même démarche que la 1ère

-On procède de la même manière pour les


autres phrases musicales. -S’exécutent.

2-Appréciation -fait ressortir des critères de réussite. -La justesse de la mélodie ;


-Prononciation correcte des
-fait apprécier la prestation mots…
de chaque groupe et de chaque élève à -s’apprécient à partir des
partir des critères de réussite définis. critères de réussite.

III- Evaluation -Que faut-il faire pour éviter le SIDA ? Travail individuel
1- contrôle -copiez, lisez puis illustrez le texte du chant -Il faut observer l’abstinence.
2- copie et dans votre cahier - copient, lisent et illustrent le
illustration du chant dans leur cahier.
chant (CE-CM)

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3-l’Initiation musicale
L’initiation musicale à l’école est l’acte qui se propose de mettre l’enfant en contact avec les rudiments de la
musique. Elle ouvre l’enfant sur le monde musical, le plonge dans le monde sonore et celui des instruments
de la musique.
L’initiation musicale comprend : - L’organologie (l’étude et la classification des instruments de musique) ; la
fabrication d’instruments de musique ; la classification des sons et le solfège (l’étude de la notation musicale).
Elle utilise la méthodologie générale des AEC
NB : Une séance d’initiation musicale respecte la méthodologie générale des AEC

29
Contenu 3 : Les démarches d’apprentissage dans le domaine de
l’expression corporelle

1-Définitions
L’expression corporelle est l’expression du corps par les mouvements : les mimes, les pantomimes ou
mimiques et la danse.
-Expression : Manifestation extérieure de ce que l’on a en soi comme sentiment ou émotion. L’expression peut
être verbale, gestuelle ou picturale
Expression corporelle : Langage du corps. C’est un mode d’expression qui engage la sensibilité, la créativité
et le corps de l’enfant sans recourir au verbe

COMPOSANTES DE L’EXPRESSION CORPORELLE

La mimique ou pantomime : c’est imiter ou mimer par les gestes sans recours à la voix.
Le mime : C’est représenter par des gestes, l’action ou le sentiment. C’est un genre de comédie.
-La danse : une suite de mouvements du corps (saut – pas – posture…) exécutée selon un rythme, le plus
souvent au son d’une musique.

-La chorégraphie : ensemble des figures de danse qui compose un ballet.

-Le ballet : danse exécutée par plusieurs personnes qui comporte le plus souvent de la pantomime.

-Le théâtre : ensemble des œuvre dramatiques d’un pays, d’une époque d’un auteur.

La mimologie : C’est l’ensemble des mimes. C’est aussi l’imitation de la voix et des gestes.

Les gestes : Ce sont des mouvements de bras, de la main, de la tête, du pied… qui expriment certaines
pensées ou certains sentiments pour rendre plus expressif un langage.

Le corps : C’est l’ensemble des parties matérielles qui composent l’organisme de l’être humain

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2-Transfert à l’école

De la maternelle au CP
Les mimes doivent porter sur des thèmes simples adaptés au niveau des élèves (jeux, danses, déplacements
et rythmes)
Au CE
L’expression corporelle doit être associée à l’expression dramatique. Les élèves feront des créations
individuelles ou collectives (improvisations, saynètes…)

 METHODOLOGIE DE L’EXPRESSION CORPORELLE


Une séance d’expression corporelle respecte la méthodologie générale des AEC.

Remarques :
L’expression corporelle est une activité très enrichissante. Pour cela, le maitre doit veiller à ce qu’un climat de
paix et de confiance règne dans la classe, en vue d’une formation efficace. Il ne faut donc jamais la remplacer
par d’autres disciplines d’enseignements distingués arbitrairement plus importante.

3-Fiche pratique

Discipline : AEC Date :

Thème : Réalisation des œuvres corporelles Durée :

Leçon : Imitation de mouvements Semaine :

Séance : imitation du déplacement d’animaux pour les identifier. Cours :

Matériel : un bâton, une boite…

Support/Document :

Tableau des habiletés et contenus

Habiletés (action de l’apprenant) Contenus


- Identifier - les gestes
- imiter - le déplacement d’animaux pour les identifier.

Situation d’apprentissage : Pour animer la fête de Noel à l’EPP Indenié I, Les élèves de CP2 sont désignés
pour imiter le déplacement et le geste d’animaux. Ainsi, accompagnés de leur maître, ils ont visité une ferme
dans un village. De retour à Abengourou, ils veulent se mettre à la tâche pour atteindre leur objectif.

31
32
33
ETUDE DES DANSES TRADITIONNELLES DE COTE D’IVOIRE

Définition

Selon le petit Robert, la danse est avant tout une expression corporelle. C’est une suite de mouvements du
corps (saut-pas-posture) exécuté selon un rythme, le plus souvent au son d’une musique, suivant une
technique, un art ou un code musical.

Elle est l’une des formes complète de l’art. C’est l’esprit et le corps au service de la beauté. La danse est un
langage.

Importance de l’enseignement des danses traditionnelles à l’école primaire

1) Objectifs généraux
L’étude de la danse permet à l’enfant de :
- Appréhender globalement les rythmes et expressions gestuelles qui caractérisent la danse en
générale,
- Identifier la danse comme un moyen d’expression et de création par création d’instruments, de
décors, de costumes, de chants d’accompagnement… ;
- Valoriser et pérenniser les cultures traditionnelles ;
- connaître l’origine des danses étudiées ainsi que le contexte socioculturel et économique des régions
où elles se pratiquent ;
- faire la relation entre les instruments (la matière), les costumes (le matériel) et le milieu d’où la danse
est issue ;
- enrichir l’expression orale et écrite.

2) Valeurs éducatives de la danse


La danse est le moyen d’éducation pour l’enfant. Elle participe amplement au développement global de la
personnalité de l’enfant ainsi :

Sur le plan physique (psychomoteur)

La danse développe l’habileté (souplesse), l’adresse, l’équilibre du corps, la maîtrise du geste et du corps.
C’est aussi un moyen de détente ; elle favorise l’éducation du souffle et fortifie les muscles.

Sur le plan cognitif ou intellectuel


La danse développe l’attention, la mémoire, l’imagination créatrice (par l’improvisation), elle cultive le sens du
jugement, de l’observation, elle permet à l’enfant une juste appréciation de l’espace, du temps et de son
corps.

Sur le plan socio-affectif


La danse développe la socialisation, l’esprit d’équipe, la régression de l’égocentrisme (ballets, mouvements
d’ensemble), la sensibilité, le respect du groupe, la liberté d’expression. Elle permet de vaincre la timidité, joue
un rôle de médiateur entre les hommes et les dieux (effet de spiritualité), elle permet de valoriser le patrimoine
culturel, enfin procure du plaisir à la fois aux danseurs et aux spectateurs.

Sur le plan esthétique


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L’étude de la danse favorise l’appréhension du beau geste, du bel accoutrement et de beaux instruments.

Localisation des danses traditionnelles enseignées à l’école primaire

Il existe une diversité de danses traditionnelles en Côte d’Ivoire. Vu leur nombre, elles ne peuvent êtres toutes
étudiées. Nous retiendrons quelques-unes qui feront l’objet d’étude à l’école primaire.

DANSES PEUPLES LOCALISATION TYPE DE DANSE


1-Le Boloye Senoufo Korhogo (Poro) Sacré / profane

2-Le N’goron Senoufo Boudiali, Korhogo, ferké (Poro) Profane / sacré

Toumodi (District Autonome de


3-Le Kotou Baoulé Profane
Yamoussoukro), Dimbokro (N’zi)

Abouré, Bonoua (Sud-Comoé),Dabou


4-Le Soman Profane
Adioukrou (District Autonome Abidjan)

5-Le Tématé Wobé Facobly, Man (Tonkpi) Profane

6-La danse Echassier Dan, Mahou Man (Tonkpi), Touba (Bafing) Sacré / profane

Bouafle, Sinfra, Zuénoula


7-Le Zaouli Gouro (Marahou’) Vavoua(Haut Profane / sacré
Sassandra)
8-Le Zagrobi Bété Gagnoa (GOH) Profane

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Eléments de l’étude d’une danse traditionnelle

La pratique de l’activité de la danse n’est pas le but de l’étude. Le maitre doit donc amener les écoliers à
découvrir les danses à travers :

- La présentation générale de la danse (situation géographique, groupe ethnique, type de danse,


origine).
- Le recensement des instruments de musique (le nombre, le nom en français, le nom en langue locale,
la catégorie, le principe d’émission de son).
- La description des danseurs (le genre qui participe à cette danse, l’accoutrement, les accessoires)
- Le déroulement de la danse (les différentes phases, quelques attitudes, les gestes et pas
caractéristiques).
Toutes ces informations doivent être recensées dans des tableaux dont voici les modèles.

 METHODOLOGIE DE LA DANSE

A l’école primaire, l’étude de la danse se déroule au CM. Deux possibilités se présentent à l’enseignant.

1-LA DANSE A L’ETUDE EST PRATIQUEE DANS LE MILIEU

L’étude se fait en deux séances :

Séance 1 : Elaboration du questionnaire d’enquête

PRESENTATION
 Rappel ou pré requis
Poser des questions sur la leçon précédente ou présenter des situations pouvant faire appel au vécu des
écoliers.
 Mise en situation
- Dire la situation suivie des questions de compréhension et des hypothèses
- Faire observer des posters, des images ou des éléments filmés (diapositives) ou écouter une bande
sonore. Présenter des instruments de musique, des accoutrements qui concernent la danse à
l’étude.

DEVELOPPEMENT
 Discussion :
- Former des groupes de travail
- Distribuer les rubriques
- Rechercher le questionnaire
- Faire la mise en commun et traitement des questionnaires par rubrique
- Faire lire les questionnaires par groupe

EVALUATION
Poser des questions de contrôle sur le cours
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Séance 2 : Compte rendu de l’enquête (exploitation de l’enquête)

PRESENTATION
 Rappel
Rappeler le thème, le travail fait précédemment et les différentes rubriques

DEVELOPPEMENT
 Compte-rendu
- Inviter les différents groupes à porter leurs réponses au tableau
- Traiter les informations
- Faire observer et manipuler les objets rapportés de l’enquête
- Amener les écoliers à consigner les informations dans un tableau ou à réaliser un dossier à
l’aide des rubriques.

Exemple : Tableau 1 : Sur les instruments de musique


Tableau 2 : Sur les danseurs

EVALUATION
Poser des questions de contrôle sur la danse étudiée.

-LA DANSE A L’ETUDE N’EST PAS PRATIQUEE DANS LE MILIEU


Le maître ne dispose que de documents iconographiques (posters, photos…)
L’étude est faite en une séance.

PRESENTATION
 Rappel ou pré requis
Poser des questions sur la leçon précédente ou présentation de situations pouvant faire appel au vécu des
écoliers.
 Mise en situation
- Faire observer des posters, des images ou des éléments filmés (diapositives) ou écouter une bande
sonore.
- Dire la situation suivie des questions de compréhension et de l’émission des hypothèses sur la danse à
l’étude.

DEVELOPPEMENT
 Etude de la danse : exposé du maître sur l’origine de la danse, la situation ethnographique, les
instruments, les danseurs, le déroulement de la danse.
NB : Cet exposé se fait sous forme de questionnement et à l’aide d’images.
 Par des questions, amener les écoliers à ressortir les aspects essentiels de l’exposé pour bâtir les
tableaux.

EVALUATION
Poser des questions de contrôle sur la danse étudiée

NB : L’étude des danses traditionnelles met l’enfant en contact avec la culture de son pays. Il est donc
important pour le maître de les enseigner pour donner à l’écolier moderne l’amour de ses valeurs culturelles.
37
Compétence 4 : ORGANISER ET ANIMER LE GROUPE CLASSE EN
FAVORISANT LES COOPERATIONS

Thème 2 Organisation matérielle


Contenus : 1-les couleurs
2-le matériel / les matériaux

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I-LES COULEURS

1. Définition de la couleur
La couleur est une impression que reçoit l’œil à partir d’un corps éclairé. C’est un phénomène physique
résultant de la décomposition de la lumière. Elle peut être naturelle (feuille d’arbre) ou artificielle c'est-à-dire
celle produite par un colorant appliqué sur un sujet.

2. Identification des groupes de couleurs


La couleur se subdivise en trois groupes qui sont :
- Les couleurs primaires
- Les couleurs secondaires
- Les couleurs tertiaires

2-1. Les couleurs primaires


Elles sont au nombre de trois : le jaune primaire, le rouge primaire (le magenta), le bleu primaire (le cyan). On
les appelle aussi les couleurs fondamentales. On ne peut pas les obtenir en mélangeant d’autres couleurs. On
peut faire un grand nombre de combinaisons à partir d’elles.

2-2. Les couleurs secondaires ou binaires


Une couleur secondaire est un mélange en quantité égale de deux couleurs primaires.
- L’orangé résulte du mélange du jaune et du rouge
- Le vert résulte du mélange du jaune et du bleu
- Le violet résulte du mélange du bleu et du rouge

2-3. Les couleurs tertiaires ou ternaires


Une couleur tertiaire est le résultat du mélange d’une couleur primaire avec une couleur secondaire la plus
proche sur le cercle chromatique. Les couleurs tertiaires sont au nombre de six :
- Le jaune + l’orangé = la safran ou le jaune orangé
- Le rouge + l’orangé = le vermillon ou la capucine
- Le rouge + le violet = le grenat
- Le bleu + le violet = l’indigo
- Le bleu + le vert = la turquoise
- Le jaune + le vert = le soufre

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3-Le cercle chromatique
C’est un ensemble de deux triangles équilatéraux superposés, l’un inversé par rapport à l’autre permettant de
situer les couleurs. Ainsi en traçant un cercle passant par tous les sommets des deux triangles, on obtient le
cercle chromatique.

*Représentation du cercle chromatique :


ROUGE
VERMLLON GRENAT
ORANGE VIOLET
SAFRAN INDIGO
JAUNE BLEU
SOUFRE TURQUOISE
VERT

4. Les dérivés des couleurs


4-1. Les couleurs intermédiaires
On appelle couleurs intermédiaires, les résultats des mélanges :
- De deux couleurs secondaires ;
- D’une couleur primaire et d’une couleur secondaire ;
- D’une couleur intermédiaire et d’une couleur primaire ;
- De deux couleurs intermédiaires préalablement obtenues.

4-2. Les couleurs complémentaires


Ce sont les couleurs diamétralement opposées sur le cercle chromatique. Elles sont exactement des
contraires. Le complémentaire du violet est le jaune, le complémentaire du bleu est l’orangé, le
complémentaire du rouge est le vert.

4-3. La couleur rompue ou ton rompu


Ce sont les couleurs auxquelles on a ajouté une certaine quantité de leur couleur complémentaire.

4-4. La couleur dégradée ou ton dégradé


C’est une couleur à laquelle on a ajouté une certaine quantité de blanc.

4-5. La couleur rabattue


C’est une couleur à laquelle on a ajouté une certaine quantité de noir.
N.B : Le noir et le blanc sont des couleurs neutres. Elles sont utilisées en peinture pour éclaircir ou obscurcir
les autres couleurs.

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5. Identification des couleurs chaudes et des couleurs froides
Les couleurs chaudes sont des couleurs qui rappellent certains éléments chauds tels que : le soleil.
Exemples : le jaune, l’orangé, le safran, le vermillon
Les couleurs froides rappellent certains éléments froids comme l’eau, la glace, la nature. Exemple : le bleu, le
vert, le violet, l’indigo, la turquoise.

6. Le symbolisme des couleurs


Chaque utilisateur, chaque peuple nomme les couleurs et donne leur signification selon sa culture, sa
tradition. Cette signification peut être symbolique, mythique….

Voici quelques exemples de symbolisation.


- Le rouge pour exprimer la violence, le danger, la force, la puissance, la colère, la méchanceté, la haine, la
passion.

- Le jaune pour exprimer la gaieté, l’éveille, l’imagination, le soleil, la lumière, la jeunesse.

- Le bleu pour exprimer l’eau, le ciel, la vie spirituelle, le voyage, le repos, la méditation, la rêverie.

- Le vert pour exprimer la nature, la croissance, la fécondation, l’espoir, l’apaisement

- Le violet pour exprimer la rêverie, la misère, l’utopie, la tristesse, l’obéissance, la soumission, la pénitence.

- Le blanc pour exprimer la paix, la pureté, le bonheur, la sainteté, la virginité

- Le noir pour exprimer la tristesse, la peur, le néant, le vide.

7. Impact des couleurs sur l’enfant


Les couleurs développent chez l’enfant le goût du beau, de l’esthétique. Elles lui permettent d’exprimer ses
sentiments internes. Elles développent également en lui le sens de l’organisation et de l’harmonie.

41
II-LE MATERIEL/LE MATERIAU

Introduction

L’enseignement des AEC nécessite un matériel bien précis sur lequel vont agir les apprenants pour réaliser
leurs œuvres.
Il est donc important que les futurs enseignants sachent ce qu’est le matériel, son importance ; qu’ils se
familiarisent avec lui afin de bien mener plus tard les différentes activités de cette discipline.
Définitions
1-Matériel
Le matériel est l’ensemble des objets de l’instrument nécessaire au bon fonctionnement d’une exploitation, de
la pratique d’un sport, d’une activité.
C’est l’ensemble des outils, des instruments dont se sert l’écolier ‘’artiste’’ dans une activité d’expression
artistique (le crayon, la gomme, le marteau, la lame etc…).
En AEC, le matériel doit être suffisant et varié.
2-Matériau
Le matériau est la matière d’origine naturel ou artificiel entrant dans la construction d’une œuvre (l’argile, la
terre, le sable, le papier canson, le plâtre etc…).

Importance du matériel (valeurs pédagogiques)


L’on ne peut concevoir une séance d’AEC en l’absence du matériel qui la base de toutes les
expérimentations, le matériel a des valeurs pédagogiques, c’est une source de motivation. Il développe les
facultés d’observations et d’analyse. Il permet a l’enfant d’entrer en contact avec le réel, de manipuler pour se
familiariser, d’appréhender un certain nombre de notions (volume, creux, rugueux, lisse etc…). la manipulation
développe la sensibilité tactile, les enfants acquièrent une habileté manuelle les amenant à maîtriser un grand
nombre de geste (modeler, presser, assembler, déchirer, gratter, polir, coller, peindre, tracer, couper…).
Il permet aussi de satisfaire la curiosité, les besoins de création, d’expression et de communication de l’enfant
par des réalisations collectives ou individuelles.
Identification de procèdes de collecte du matériel
A part le matériel acheté sur le marché, le maître peut amener ses élèves à collecter, préparer ou fabriquer du
matériel dont la classe aura besoin à un moment donné.
En ce qui concerne la préparation du matériel nous pouvons penser à certains matériaux à savoir la colle et
les colorants.

1-Préparation de la colle
Étapes de la préparation
-Réduire la boule d’amidon en poudre
-Délayer l’amidon dans l’eau tiède en tournant et en ajoutant de l’eau lentement.

2. Préparation de colorants
Il est possible d’utiliser les colorants naturels dans des travaux d’expression plastique, mais ils ne conviennent
pas pour les exercices sur les recherches colorées car les couleurs ne sont pas franches et pures.
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Voici dans le tableau ci-dessous quelques exemples de préparation de colorants

COLORANTS OU SAISON DE
MATERIAUX FABRICATION NOM ETHNIQUE
TEINTES RECOLTE
Roucou (fruit) Poudre eau Goli (Gouro
Saison pluvieuse
Cola (fruit) Poudre+eau Woro (dioula)
Argile rouge (latérite) Terre rouge+eau N’gba (baoulé) En toutes saisons
ROUGE Saison pluvieuse
Bourgeon de teck Feuilles écrasées + eau Tchozo (sénoufo)
Partout
Belle du jour Ecrasé + eau
Henné (feuille) ou djabi Ecrasé + eau Djabi (Dioula)
Charbon de bois Poudre de charbon + eau Partout
Bindé (baoulé)
NOIR Ecorce de koro bouillie on Presque partout en
Ecorce de koro N’doui (baoulé)
obtient un liquide noir toute saison
Kokobi (tagouana)
Saison pluvieuse
Néré (poudre) Poudre + eau Néré (malinké)
En toutes saisons
Gingembre Pâte de gingembre + eau Gnamakou (malinké)
JAUNE
Fruit de rônier Fruit écrasé + eau Sébé (malinké)
Racine ou écorce de Ecorce ou racine écrasée
Mangoro (malinké)
manguier + eau
Cendre Cendre + eau Bougourou (malinké) En toutes saisons
GRIS
Feuille de naganima Feuille écrasée + eau Naganima (sénoufo)
N’glo (baoulé)
BLANC Kaolin Poudre de kaolin + eau Saison pluvieuse
Prom (sénoufo)
Ecorce d’Iroko Ecorce pilée + eau Djan-man (tagouana) En toutes saisons
MARRON Fève de cacao Ecrasée + eau
Argile marron Poudre d’argile + eau
Gallé (sénoufo)
INDIGO / BLEU Feuille d’indigo Feuille écrasée + eau Saison pluvieuse
Gara (malinké)
VERT Feuille verte des arbres Feuille verte écrasée + eau
BLANC / JAUNE / Craie de différentes Poudre de craie + eau
ROUGE / BLEU / couleurs
VERT / ORANGE

N.B : Dans la recherche du matériel, certains objets qui présentent des dangers pour les enfants sont à
éviter surtout pour les tout-petits. Il s’agit par exemple des lames, des aiguilles souillées, des objets souillés,
des boîtes de produits toxiques.
Ces objets peuvent occasionner des blessures graves et des infections telles que le V.I H SIDA.

43
Thème3 : Mise en œuvre des techniques d’animation

Contenus : Les principes décoratifs, le dessin, la bruine, la


mosaïque

44
Les principes décoratifs

INTRODUCTION.

La décoration est un besoin exprimé dans tous les secteurs de la société. L’homme décore sa demeure, ses
vêtements, ses objets, son corps, même sa nourriture dans le souci de maintenir une certaine harmonie, une
esthétique dans son environnement.

1-Définition

Décorer : c’est l’art d’assembler des volumes, des formes, des lignes… sur une surface.

Les principes décoratifs : ce sont des procédés d’organisation spatiale utilisés par des artistes, des artisans
tels que : les peintres, les teinturiers, les sculpteurs, les bijoutiers, les tisserands… pour décorer une surface
plane de façon harmonieuse et esthétique.

2-Identification des principes décoratifs

2-1-La répétition : c’est un procédé pratique. Il consiste à reporter plusieurs fois le même motif sur
une surface donnée. Pris isolement il parait pauvre, multiplié, il contribue à l’animation, à l’enrichissement
de la surface.

Exemple :

2-2-L’alternance : Elle permet de faire apparaitre tour à tour deux motifs différents dans un ordre
régulier : l’alternance introduit la variété dans la répétition.

Diverses possibilités d’alternance

Alternance des motifs

Alternance de position :

Alternance de direction :

Alternance de valeur :

Alternance de couleurs :

Alternance de plein et de vide :

Alternance de taille :

Alternance de contours simples et complexes

45
2-3-L’inversion : procédé qui permet le changement de sens, renouvelle complètement l’aspect d’une
forme.

Il y a diverses possibilités d’inversion :

L’inversion de taille ou de dimension

L’inversion de position

L’inversion de couleur

2-4-La superposition : ce procédé permet de disposer les motifs les uns sur les autres. La superposition
peut être partielle, totale avec des éléments de même nature ou de nature différente.

La superposition partielle

La superposition totale

La superposition par inclusion


NB : on a la superposition d’éléments de même nature

Exemple :

La superposition d’éléments de natures différentes

Exemple

2-5-La juxtaposition : les motifs sont disposés les uns juste à côté des autres soit qu’ils se touchent
sans se superposer, soit qu’ils sont séparés par un tout petit espacement.

2-6-Le quinconce : consiste à disposer les motifs dans un quadrilatère imaginaire avec un élément à
chaque extrémité et le cinquième au centre, à l’intersection des diagonales.

2-7-Le rayonnement : les éléments paraissent issus du centre (divergence) et se dirigent vers la
circonférence ou inversement (convergence). La disposition peut se faire à l’intérieur d’un cercle, d’un
quadrilatère ou d’un triangle.

Exemple :

46
TRANSFERT A L’ECOLE
De la maternelle au CP : on aborde les principes décoratifs par ordre de difficultés croissantes : la répétition,
l’alternance, la juxtaposition sans les nommer. On utilise les motifs géométriques simples : carre, rectangle,
éléments naturels (cailloux, graines, feuilles…)

Au CE1 : on reprend les mêmes principes décoratifs en y ajoutant l’inversion. On peut les nommer.

Du CE2-CM2 : Tous les principes décoratifs s’étudient successivement ou en association avec les moyens
d’impression : technique du pochoir, report d’un motif par calque, technique de la bruine, travail de l’argile…

CONCLUSION

L’enseignement des principes décoratifs est important à l’école dans la mesure où les élèves peuvent utiliser
ces principes pour :
- Faire des frises dans leurs cahiers et des bordures du tableau.
- Décorer des maisons (décoration intérieur) ; en cuisine décoration des plats, dans le textile pour
l’organisation des motifs des pagnes et des tissus

47
LE DESSIN

Les différentes étapes de l’évolution du dessin enfantin

DEFINITION
Le dessin est un ensemble d’agents graphiques (points, lignes, taches,…) organisés sur un support au moyen
d’outils graphiques (crayon, plume, pinceau…) pour représenter ou suggérer des objets, des paysages, des
personnages, des animaux, des idées.

I-DIFFERENTS TYPES DE DESSINS


Le dessin suppose une représentation faite avec art, habileté et savoir-faire. Il se résume pour l’essentiel à
trois sortes de dessin.

1-Le dessin de mémoire Ce dessin se fait à l’absence du sujet ou de l’objet à représenter que l’enfant a déjà
vu ou dessiné. Cette réalisation fait appel à la mémoire visuelle de l’enfant. Dans cette reproduction certains
détails échappent quelque fois à l’auteur. Il est enseigné au CP.

2-Le dessin d’observation


C’est un dessin qui consiste à reproduire fidèlement si possible un modèle posé devant soi. Ici l’enfant traduit
graphiquement l’expression produite par l’objet. Exemple :
- Le dessin d’un paysage
- Le portrait
- Au CP, l’image de la lecture du jour
-Le dessin d’observation est enseigné du CE1 au CM2

3-Le dessin d’imagination


C’est un dessin qui fait appel à une représentation mentale, créatrice pour inventer d’autres formes
nouvelles provenant de nos sensations, de nos souvenirs et de notre aspiration. Il est également enseigné du
CE1 au CM2.

48
II- DIFFERENTES TECHNIQUES DE DESSIN
Il ne faut pas confondre ces trois sortes de dessin et les techniques de dessin qui sont des procédés, des
méthodes utilisés pour dessiner. Ces techniques de dessin sont :
-Le dessin rapide - l’esquisse
-Le croquis - le schéma
-Le crayonnage - les ombres et les lumières

Le dessin rapide
C’est la représentation d’un objet de façon rapide en s’appuyant sur les traits permettant de le reconnaître.
On utilise les traits, les points les taches, les chiffres, les signes, et les figures géométriques.
Exemple :

M
E 6
W W

L’esquisse
Ce sont les premiers traits qui servent à délimiter les proportions du sujet ou de l’objet à dessiner (les grandes
lignes).
Exemple :

Le croquis
C’est une représentation schématique dessinée d’un élément, rien que les traits essentiels et rapides. Le
croquis est réalisé à partir de l’esquisse.
Exemple :

49
Le schéma
Le schéma est une forme simplifiée servant à la démonstration ou à la compréhension d’un élément afin
d’expliquer sa structure et de faire comprendre son fonctionnement. C’est en quelque sorte un résumé
dessiné. Il comporte les annotations. Exemple : le dessin d’un os long.
Cartilage
Tête de l’os
Os spongieux +moelle rouge

Corps de l’os Périoste

Os dur
Moelle jaune

Tête de l’os

Le crayonnage
Le crayonnage peut être fait de points, hachures, frottis. Il peut être aussi quadrillé. Exemple :

Points Hachure Frottis

Les ombres et les lumières


La technique d’ombres et lumières consiste à mettre des ombres et des lumières en créant des contrastes de
clarté (blanc-noir ou sombre-clair) de sorte
à faire tourner l’objet en lui donnant du volume et en le rendant plus vivant. On a donc :
L’ombre propre ou l’ombre réelle qui est la projection de l’ombre sur lui-même. C’est la partie intégrante du
sujet.
L’ombre portée qui est la projection de l’ombre de l’objet sur la terre, le mur, l’eau…
Exemple :

Ombre propre

Ombre porté
Source de lumière

50
III-ETAPES DE L’EVOLUTION DU DESSIN CHEZ L’ENFANT

L’évolution du dessin enfantin passe par six étapes : le gribouillis ou gribouillage, le réalisme fortuit, le
réalisme manqué, le réalisme intellectuel, le réalisme mi- intellectuel mi- visuel et le réalisme-visuel.

Le gribouillis (jusqu’à 2 ans)


C’est la période motrice, gestuelle pendant laquelle l’enfant fait des dessins informels : l’enfant laisse
apparaitre au hasard des traces, des empreintes sur un support à l’aide de n’importe quel objet. Très souvent,
il tient l’outil graphique en pleine main.
Exemple :

Le réalisme fortuit (2 à 3 ans le préscolaire)


Ici l’enfant fait un rapprochement entre son gribouillis et ce qu’il sait. Il donne un sens à ce qu’il fait.
.Exemple : la voiture de papa

Pourtant il y a aucune ressemblance entre le gribouillis et ce qu’il a nommé.

L’enfant continue donc son gribouillis et de celui-ci vont naître certaines formes très simples des ronds, des
ovales, des tâches…

Le réalisme manqué (3 à 5 ans)


C’est la période où l’enfant a le souci de représenter la réalité, mais il n’y arrive pas. Il ne copie pas
seulement le réel, mais veut donner une signification. Cependant, les éléments qui permettent d’identifier son
dessin sont bien peu significatifs.
Des détails manquent à ses productions. Les proportions ne sont pas respectées. L’enfant est incapable de
synthétiser, il améliore sa technique.

Le réalisme intellectuel (5 à 7 ans)


L’enfant représente l’objet avec tout ce qui lui est connu, tout ce qu’il peut donc permettre de le reconnaître. Il
dessine spontanément ce qu’il sait et non ce qu’il voit. Cette étape marque l’entrée à l’école primaire de
l’enfant et est caractérisé par : la transparence, la schématisation et le rebattement.
La transparence : représentation simultanée de ce qui est extérieur et intérieur.

Exemple :

51
La schématisation : représentation ou déplacement des détails. Exemple : les cheveux représentés par des
traits.

Le rabattement : L’enfant laisse apparaître sur un même côté certains éléments du sujet qui ne figurent pas
sur le plan.
Exemple : les quatre roues de la voiture côte à côte.

Le réalisme mi-intellectuel mi-visuel


C’est la transition entre le réalisme intellectuel et visuel. Ici l’enfant traduit sa prise de conscience de son
schéma corporel (ensemble des sens utilisés pour travailler). Il représente ce qu’il sait et ce qu’il voit.
Exemple : il représente un têtard par la tête, le corps et les membres comme chez l’homme.

Le réalisme visuel (12 ans et plus)


L’enfant représente les objets avec plus de précision. Il utilise le matériel approprié. L’enfant s’intéresse
beaucoup au portrait.

LA BRUINE

1. DEFINITIONS
La bruine est une petite pluie fine qui résulte de la condensation d’un brouillard qui tombe par gouttes
imperceptibles.
La technique de la bruine : c’est la projection de fines gouttes de colorant sur un support où sont disposés des
caches en vue de laisser apparaître leur motif. C’est donc une activité de peinture et non de dessin.

La réserve : il s’agit de l’espace laissé intact, soustrait de l’action du colorant au cours de la projection

Le pochoir : technique qui consiste à découper une forme (dessin ou motif) dans la matière rigide (papier,
carton, plaque de bois…) et à peindre à travers des coupures. La partie qu’on enlève est le pochoir positif ;
celle qui reste (la silhouette) constitue le pochoir négatif.
Quelques objets naturels à utiliser pendant la technique de la bruine : feuilles d’arbre, herbes, fleurs, etc.

52
2. MATERIELS ET MATERIAUX

Matériels : brosse à dents, pinceaux durs, eau, chiffons, godets, palettes, papiers, journaux, fixateurs (scotch,
trombones, punaises, cailloux) paires de ciseaux, cutters, lames…

Matériaux : papier blanc, canon ou bristol, colorant, eau…

3. ETAPES DE REALISATION

N B : Organisation
-Mettre les élèves par groupes de travail. Le matériel est collectif mais les productions sont d’abord collectives
puis individuelles. Protéger la table de papiers journaux, pour permettre l’utilisation aisée du matériel et prévoir
des feuilles d’essai.

3-1. Au plan technique


-choisir des éléments de la nature (feuilles ; fleurs, herbes…) ou faire un dessin sur une feuille de papier.
Eviter trop de courbe.
-Faire découper l’image avec un objet tranchant en respectant les contours. On obtient les pochoirs positifs ou
négatifs.
-Faire une composition à partir des pochoirs découpés ou naturels servant de réserve.
-Stabiliser son motif à l’aide de fixateurs.
-Projeter la peinture en fines gouttes en frottant la brosse légèrement trempée dans le colorant à l’aide du
doigt ou d’une baguette.
-Retirer les pochoirs après le séchage de la peinture.
-Les espaces réservés peuvent être animés selon le gout recherché.

3-2. Au plan plastique


-Faire une composition avec trois couleurs au maximum.
-Après avoir mis suffisamment de bruine, laisser sécher et redresser le support pour faire tomber le ou les
pochoirs. Observer le résultat : reprendre l’activité en cas d’insatisfaction.
-La quantité de colorant portée par la brosse ne doit pas être trop abondante : trop de liquide forme des tâches
et non de la bruine.
-Une grande projection de bruine se transforme en tâche.
-Bruiner avec une couleur qui contraste avec celle du fond.

4. DIFFICULTES ET REMEDIATIONS
L’exploitation de la technique présente un certain nombre de difficultés que l’encadreur veillera à faire éviter
par des enfants.
Le choix du colorant : choisir une couleur de préférence foncée par rapport à la couleur du support.
La composition : faire utiliser rationnellement toute la surface du support. Faire utiliser les principes
décoratifs.

La projection du colorant : il ne faut pas égoutter suffisamment l’outil pour éviter de prendre de grosses
gouttes sur la composition. Une grande projection de colorant se transforme en tâche.

53
Retrait des caches : il ne faut pas se précipiter pour retirer les caches. Il faut sécher légèrement l’œuvre
avant de les retirer.

5. LE TRANSFERT A LA MATERNELLE ET A L’ECOLE PRIMAIRE


La technique de la bruine se pratique dans toutes les classes de l’école primaire.

- A la maternelle et au CP, on utilise les motifs les plus simples : des éléments naturels ou des pochoirs.

- Au CE1, on utilise des éléments naturels et des dessins découpés.

- Du CE2 au CM2, on peut utiliser des principes décoratifs et les jeux de couleurs. On peut travailler avec des
caches successifs à partir d’un thème : un arbre, une table…

54
6. FICHE TECHNIQUE DE LA BRUINE Date :
Thème : Réalisation des œuvres plastiques
Durée :
Leçon : Animation de surface à partir de différentes techniques
Séance : La technique de la bruine Semaine :
Matériel :
Cours :
Support :

ETAPES DE LA
ILLUSTRATIONS COMMENTAIRES
REALISATION
1- recherche de l’image ou - faire un dessin simple et stylé sur une feuille de papier.
des motifs - ou choisir des éléments naturels (feuille d’arbre, fleur…)

2- découpage des motifs des - découper l’image avec un objet tranchant (lame, cutter, ciseaux…) en
dessins respectant le contour. On obtient le pochoir positif et le pochoir négatif.

- choisir une peinture qui contraste avec le support.


3- préparation du colorant
- veiller à ce que la peinture ne soit pas trop lourde
.- animer une surface avec un ou des éléments (pochoirs ou caches
naturels) en veillant à la bonne mise en page.
4- disposition sur le support
- stabiliser le ou les pochoirs à l’aide de punaises, de scotch ou de petits
cailloux.
- tremper la brosse dans la peinture.
- égoutter la brosse en la secouant.
5- projection de la peinture - frotter la brosse (vers soi) sur un morceau de grille, sur une baguette ou
même sur le doigt.
- veiller à obtenir des gouttes très fines.

- laisser sécher le colorant ou la peinture.


6- retrait des pochoirs - retirer les punaises ou les cailloux avec précaution.
- enlever les caches ou les pochoirs sans les trainer sur un support.

55
LA MOSAIQUE

1. Définitions

La mosaïque est une œuvre réalisée par assemblage de petits éléments polyédriques (tesselles) retenus
contre le support par un liant.

Les tesselles sont les éléments (morceaux de pierre, de marbre, de faïence ou de bois…) assemblés sur un
support suivant une composition.

Le liant, composé minéral (plâtre, ciment…) utilisé pour maintenir les tesselles sur le support.

2. ETAPES DE REALISATION
2-1. Au plan technique :

-Le dessin
Rechercher au brouillon le motif à reproduire, rechercher toujours les motifs simples et faciles à réaliser, puis
faire l’esquisse sur le support. Eviter les détails.

-Le découpage
Choisir du papier facile à découper. Découper la forme géométrique souhaitée. Il faut que les formes
géométriques soient des carrés, des rectangles, des triangles, des losanges pour un même tableau et qu’elles
aient à peu près les mêmes dimensions.

-Le collage
Passer la colle au verso de chaque morceau de papier avant de le coller.
Tremper le bout du stylo à bille, du crayon, du pinceau ou de la brindille de balai, dans la colle et poser une
légère goutte sur la surface à coller (le verso de la pièce).
Commencer le collage par les éléments principaux puis les éléments éloignés enfin les éléments secondaires.
Coller les éléments de façon très proche.
Garder un même espacement entre eux (1mm).
Recouvrir toute la surface du support minutieusement.

2-2. Au plan plastique


-Utiliser un matériel adapté.
-Traiter le fond avec autant d’attention que les motifs.
-Choisir du papier de couleur. L’œuvre doit être lisible et propre.
-Tenir compte de la nature des éléments à représenter.
Exemple : Végétation : vert ; Soleil : jaune ; Eau : bleu.
-Eveiller à l’harmonie des couleurs.
- Eveiller à l’unité dans la variété.

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2-3- Les critères de réussite de l’œuvre
-Eviter que les éléments se superposent.
-Ne pas laisser un grand écart entre les éléments.
-Choisir du papier de couleur.
-L’œuvre doit être lisible et propre.
-Le crayonnage ne doit point être visible après le collage.
-Tenir compte de la nature des éléments à représenter.
Exemple : Végétation (vert) ; (Soleil) jaune ; Eau (bleu).

3- DIFFICULTES ET REMEDIATIONS
La recherche du motif : le tracé du motif se fait à grands traits. Il faut éviter les détails pour faciliter le collage
des éléments.
Le découpage des éléments : sur le papier à découper, faire prendre des mesures pour tracer des carreaux
d’un centimètre de côté. Le découpage se fait suivant le tracé.
L’agencement des éléments : ils sont agencés par groupe de couleur suivant la composition. Ils sont collés
un par un pour éviter de superposer ou même salir l’œuvre.

4. REINVESTISSEMENT A LA MATERNELLE ET A L’ECOLE PRIMAIRE


Cette technique se pratique à la maternelle et à l’école primaire. Elle part de la manière la plus simpliste à la
plus élaborée telle que nous venons de voir.

A la maternelle et au CP : (adaptation de la technique et du matériel)


C’est une approche de la technique qui y est pratiquée et qui porte le titre : « collage de matériaux divers ».
Le matériel et la technique sont adaptés à l’âge de l’enfant
-Il y fait du collage avec des matériaux de tout genre, tels que le sable, la terre, les graines, les fleurs, les
feuilles sèches pour réaliser un motif simple.
On ne lui demande pas forcement de coller des morceaux de papiers découpés.

Du CE au CM :
- La mosaïque étant une technique minutieuse s’adressant à des enfants appliqués et patients elle se fait au
CE2 en semaine 3 sous le titre « mosaïque ». La démarche reste la même.
-On demandera aux enfants, des dessins plus grands et très simples sur un support moyen.
Les morceaux de papiers découpés ou déchirés doivent être plus grands par rapport à ce qui se fait au
CAFOP, ces précautions simplifieront le travail des enfants.

5. UTILITE DES REALISATIONS ET DE LA TECHNIQUE


5-1-A l’école
Elles peuvent servir :
-à décorer les classes, les bureaux des directeurs et les cantines scolaires.
-D’objets de vente pour la coopérative scolaire.
-De matériel didactique pour concrétiser une leçon.

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5-2- Dans la vie courante
Elles peuvent servir à décorer le salon des parents et les chambres des enfants. L’activité peut aussi ouvrir
des portes à des enfants qui pourront être des décorateurs dans l’avenir.

6. FICHE TECHNIQUE DE LA MOSAÏQUE


Date :
Thème : Réalisation des œuvres plastiques Durée :
Leçon : Animation de surface à partir de différentes techniques Semaine :
Séance : La technique de la mosaïque Cours :
Matériel : ciseaux, colle, crayon à papier gomme, règle…
Support :

ETAPES DE LA REALISATION ILLUSTRATIONS COMMENTAIRES

-Choisir un dessin simple


-Dessiner celui-ci sur du papier fort (rigide) en
1. Dessin d’un objet
tenant compte de la composition.

-Découper les mêmes formes géométriques carré,


2. Découpage des papiers de couleur rectangle, losange…pour un tableau.

Procéder au collage en posant une légère couche


de colle sur la surface à coller.
3. Disposition et collage Sans salir les motifs.
-Garder un espace constant entre les motifs (1mn)
-Recouvrir la surface du dessin minutieusement.
Le résultat donne une œuvre décorative avec les
4. Finition
motifs disposés soigneusement.

58
MODULE II : Gestion des apprentissages

Compétence 6 :
Concevoir des situations d’Enseignement-Apprentissage-Evaluation en fonction des élèves
concernes, de la didactique des disciplines et du développement des compétences visées

Thème 1 : Mise en œuvre de la fiche pédagogique

Contenu : Micro enseignement

Pour ce thème nous ferons des micros enseignements dans les trois domaines de la discipline.

59
Thème 2 : Maitrise des contenus disciplinaires
Contenu : Notion sur le solfège, classification des sons et les instruments de musique

I- Généralités et classification des instruments de musique

INTRODUCTION

L’enseignement de la musique à l’école répond à différentes appellations : éducation musicale au secondaire,


initiation musicale à l’école élémentaire.

L’initiation musicale, il faut le signaler, est une composante de l’expression musicale tout comme le chant.
L’initiation musicale permet de mettre en contact toute personne avec les rudiments de la musique. Que peut-
on savoir de l’initiation musicale au plan définitionnel, de ses objectifs généraux et de la classification des
instruments de musique ?

1- DEFINITIONS

La musique : c’est l’art de combiner des sons musicaux (selon des règles) de manière à produire des
sensations agréables à l’oreille.

L’éducation musicale : c’est la somme de toutes les connaissances acquises au moyen de toutes les
disciplines musicales que sont : la théorie musicale (le solfège), l’histoire de la musique, l’acoustique (étude
des sons), le chant, l’organologie, la pratique instrumentale.

L’initiation musicale : c’est une ébauche de l’enseignement de la musique, c’est une étude généralement non
approfondie de la musique. Elle s’enseigne à travers toutes les composantes de l’éducation musicale (citées
ci-dessus) à l’exception du chant qui se veut une activité à part entière. Pratiquée à l’école primaire, elle
prépare l’enfant à des termes simples: les qualités de son, le code musical.

Elle comprend :
- Le solfège (étude de la notation musicale)
- La fabrication et l’utilisation des instruments simples de musique.
- L’organologie (c’est la discipline scientifique qui a pour objet d’étude la classification des instruments de
musique, elle traite de l’énumération, de la description, et de l’histoire des instruments de musique)
Un instrument de musique : c’est un objet qui sert à produire des sons musicaux à des fins esthétiques. Il
possède :

- Un système excitateur sur lequel l’on agit en pinçant, tirant, frottant, appuyant, frappant ou soufflant pour
obtenir le son.
- Un système amplificateur qui accroît le volume du son produit

60
2- OBJECTIFS GENERAUX DE L’INITATION MUSICALE

L’initiation musicale doit amener l’enfant à :

- Ecouter et reproduire des sons avec la voix ;


- Fabriquer quelques instruments simples de musique et à les regrouper par famille ;
- Apprécier la qualité du son selon la caractéristique : durée, intensité, hauteur et timbre
- Coder et décoder les signes musicaux
- Découvrir le monde sonore ;
- Exploiter les sons ;
- Produire vocalement des mélodies et des rythmes ;
- Reproduire de façon approximative la musique de sa région ou d’autres régions.
- S’enraciner dans sa culture, développer son esprit patriotique ;
- Favoriser sa socialisation ; donner libre cours à son imagination créatrice.

3- CLASSIFICATION DES INSTRUMENTS DE MUSIQUE

De tout temps, plusieurs modes de classification ont été utilisés. Ainsi selon la matière, la forme, les
instruments de musique ont connu des regroupements selon les époques, les pays, les buts recherchés et le
mode de mise en vibration.

Pour notre part, nous retiendrons le dernier mode et la classification à l’école.

 Classification selon le mode de mise en vibration

Il y a quatre (4) grandes familles d’instruments de musique :

 Les instruments à cordes ou cordophones : les sons sont obtenus par la mise en vibration des cordes.
On distingue

- Les cordes pincées (la guitare, la cora,…)


- Les cordes frappées (le piano, l’arc musical,…)
- Les cordes frottées ou grattées (le violon, le violoncelle,..)

 Les instruments à vent ou aérophones : avec ces instruments, c’est la quantité d’air émise qui
provoque la vibration et l’on obtient le son (la flûte, la trompette,..)

 Les instruments à percussion : ils sont frappés, pincés, ou entrechoqués. On a deux sous familles :

- Les membranophones : l’excitation de la membrane tendue sur une caisse de résonance permet d’obtenir
le son (les tambours, la timbale,..)
- Les idiophones ou autophones : le son est produit par le corps même de l’instrument en le frottant, en le
secouant, en le pinçant ou en l’entrechoquant.

61
 Les instruments électriques et électroniques

L’énergie électrique permet de produire le son

Exemple : la guitare électrique, le tambour électrique.

Les instruments électroniques utilisent les oscillations des électrons autour du noyau pour produire les sons
de différents instruments de musique.

Exemple : le synthétiseur

Les cordophones : Les aérophones : Les instruments à percussion Les instruments électriques
Les instruments à Les instruments à et électroniques
cordes vent
Les cordes pincées La trompette Les membranophones Les instruments électriques
La guitare La flûte les tambours, la grosse caisse, le tambourin, Tout instrument qui fonctionne
La cora Le cor (fait avec les la timbale... avec du courant électrique :
Le bolon cornes d’animaux) les idiophones ou autophones le tambour électrique
La harpe La clarinette Frappés Le tambour numérique
Le luth... Le trombone les tambours d’eau les instruments électroniques
Les trompes les tambours à fente Le synthétiseur,
Les cordes frappées Le haut bois le xylophone (le balafon)... La table électronique.
Le piano L’harmonica Secoués
L’arc musical... L’accordéon le hochet
L’orgue les sonnailles
Les cordes frottées Le mirliton le hochet sonnaille
ou grattées La cornemuse le grelot, le sistre
Le violon Le sifflet les maracas…
Le violoncelle Le bugle Frottés (grattés raclés)
La contrebasse... Le clairon Le racleur (l’ahoco)
Le basson Entrechoqués
Les cymbales, les claves, les lithophones, les
castagnettes, les cloches...
Pincés
La sanza...

 Classification à l’école

La classification des instruments de musique commence à la maternelle au CP avec l’utilisation des matériaux
et matériels du milieu (boîtes vides de conserve, calebasses, bouteilles…) comme instrument pour produire
des sons et les classer selon leur mode de vibration (secouer, frapper). Au CEI, l’enfant fabrique des
instruments simples comme la guitare, le xylophone,… avec des matériaux rudimentaires. A partir du CE2 et
au CM, il est capable de fabriquer tous les instruments de musique simples et les classer selon le geste du
musicien ou tout autre critère défini par le maître et ses écoliers.

62
Exemple de classification

A / selon le geste du joueur

Secoués Frappés Soufflés Grattés Pincés Frottés

La sanza X

La flûte X

La guitare X

Le sistre X

Le cor X

La cymbale X

Le racleur X

Le piano X

L’arc musical X

B / selon la matière

Bois Métal Calebasse Pierre


Les claves Les cloches Le hochet Les lithophones
Le racleur Les grelots Le hochet-sonnaille
Le tambour à membrane La sanza Le sistre
Tambour de bois Les sonnailles Le tambour d’eau
Le xylophone

63
4- TRANSFERT A L’ECOLE

A la maternelle - Initier l’enfant au rythme et à la mélodie


et au CP - Produire des sons à partir des éléments trouvés dans son milieu (boîte, caillou,
bâton etc.)
- Amener l’enfant à s’exprimer seul ou en groupe
Au CE - Produire, comparer des sons à partir de la voix
- Classer des sons à partir des objets fabriqués
- Utiliser des instruments simples de musique
- Consolider ses acquis antérieurs
Au CM - Improviser seul ou en groupe à partir des instruments simples fabriqués
- Fabriquer des instruments simples de musique

CONCLUSION

L’initiation musicale, tout comme toutes les activités pratiquées à l’école élémentaire, a un rôle déterminant
dans le développement global de la personnalité de l’enfant. Aussi ne faut-il pas la remplacer par d’autres
matières que certains enseignants considèrent comme « prioritaires ».

64
5- Classification des sons

INTRODUCTION

Avec l’enseignement de l’initiation musicale à l’école, l’enfant est conduit à la découverte du monde sonore. Il
est amené à émettre ou à reproduire des sons. Etant donné que les sons ne sont pas identiques, il importe de
l’amener à les différencier afin qu’il produise des mélodies harmonieuses.

 DEFINITIONS

Le son : c’est tout ce que l’ouïe perçoit. C’est le résultat produit par la vibration dans l’air d’un objet oscillant.

Exemple : une corde élastique tendue

Le bruit : le son musical produit les mêmes effets qu’un bruit. Cependant, le bruit est un choc désagréable,
insolite produit par la rencontre de deux ou plusieurs corps ou encore un ensemble de sons sans harmonie.

 LES CARACTERISTIQUES DU SON

Les caractéristiques du son musical sont :

 la hauteur ou la fréquence du son

Elle correspond à la quantité de molécules d’air produit par la vibration.


C’est lorsque le son est grave, moyen ou aigu. Elle dépend donc du degré d’oscillation de l’instrument.
La hauteur musicale du son est représentée par les notes suivantes : Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si.
Quant au son vocal (son produit par la voix), il est classé selon :
- les voix de femme (soprano, mézzo-soprano, alto)
- les voix d’homme (ténor, baryton, basse)

 l’intensité du son ou le volume

C’est le volume du son, sa puissance. C’est lorsque le son est fort ou faible.

 La durée du son

C’est le temps qui s’écoule entre le début et la fin de l’émission d’un son, c’est-à -dire le temps pendant lequel
le son a pu se maintenir. Ainsi, le son peut être bref, long, court, tenu…

La durée du son est illustrée par les figures de note (la ronde, la blanche, la noir, la croche…) et les figures de
silence (la pause, la demi-pause, le soupir…)

 Le timbre du son

Un même son peut être exécuté par plusieurs instruments ou plusieurs voix. L’aspect sonore qui permet de
distinguer lequel des instruments ou laquelle des voix produit ce son, est appelé le timbre (il permet d’identifier
l’émetteur). Le timbre est nasillard, rauque, métallique, clair…

65
6- CLASSIFICATION DES SONS

En musique, la classification des sons se fait par rapport à :

La hauteur : grave, moyenne, aigüe…

La durée : longue, courte, tenue, brève...

Le timbre : rauque, nasillard, clair, métallique, dur, suave, moelleux...

L’intensité : forte, faible, très forte, très faible...

7- CODAGE ET DECODAGE DES SONS

Codage des sons

Il s’agit pour un son donné de le représenter ou de le transcrire avec des signes identifiables à l’école.

Exemple :

Un son fort Un son faible

Un son long Un son court

Un son aigu Un son grave

1- Décodage des sons

C’est partir de la représentation graphique du son pour trouver sa caractéristique.

Exemple :

Un son aigu un son faible

66
SOLFEGE

INTRODUCTION

La musique s’écrit et se lit aussi facilement que l’on lit et écrit les paroles que nous prononçons. Avec
l’enseignement de l’initiation musicale, l’enfant doit être en mesure de lire la musique d’où la nécessité de
l’enseignement du solfège.

I- DEFINITIONS

Le solfège : c’est l’étude de la notation musicale. Le solfège permet d’apprendre, de lire et d’écrire la musique

La composition musicale : c’est la création et l’agencement des signes, des notes de musique sur une portée

La partition : c’est la représentation d’une composition musicale à plusieurs parties, dans laquelle la musique à
interpréter par chaque voix ou instrument est notée sur une portée séparée, toutes les portées étant alignées
les unes au-dessus des autres.

II- NOTATION MUSICALE


1- Les notes
La note est un signe musical qui représente un son
Il ya 7 notes de musique : do – ré – mi – fa – sol – la – si
2- La portée
La portée est l’ensemble de cinq lignes horizontales, parallèles et équidistantes. Les lignes de la portée
se comptent du bas vers le haut. La portée comporte 4 interlignes. Les notes s’écrivent sur les lignes et les
interlignes.
Exemple : 5eme ligne
Un interligne

3emeligne
Une portée
ere
1 ligne

Lignes supplémentaires

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3- Les clés
Les clés sont des signes qui se placent en début de portée et qui s’écrivent uniquement sur les lignes .Elles
donnent leur nom à la ligne sur laquelle elles sont placées et permettent ainsi d’écrire et de lire les notes .il ya
trois figures de clés :
a- La clé d’ut ou do
Cette clé se place soit sur la première ligne, soit sur la deuxième ligne, soit sur la troisième ligne, soit sur
la quatrième ligne. Exemple :

b- La clé de fa

Cette clé se place soit sur la troisième ligne, soit sur la quatrième ligne

c- la clé de sol

Cette clé se place uniquement sur la deuxième ligne

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4- Les figures de notes, de silence et leurs valeurs respectives

Il existe 7 figures de notes et 7 figures de silence.

NB : les figures de note sont des signes musicaux qui donnent aux notes une valeur de durée dans le temps.
Elles indiquent la hauteur du son produit. Il y a sept figures de notes qui sont ; la ronde, la blanche, la noire, la
croche, la double croche, la triple croche, la quadruple croche.

Les figures de silence sont des signes musicaux qui indiquent l’interruption du son. Elles marquent un temps
d’arrêt plus ou moins long. Il y a sept figures de silence qui sont : la pause, la demi-pause, le soupir, le demi-
soupir, le quart de soupir, le huitième de soupir, le seizième de soupir.

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5- Les altérations

Les altérations sont des signes qui modifient la hauteur du son de la note à laquelle ils sont affectés. L’effet de
l’altération dure pendant toute une mesure et n’est plus valable ensuite. Ils rendent les sons plus graves ou
plus aigus. Il existe trois altérations qui sont :

 Le dièse

Il élève le son de la note d’un demi-ton.

 Le bémol

Il abaisse le son de la note d’un demi-ton.

 Le bécarre

Il annule l’effet du dièse et du bémol.

CONCLUSION

Les différents signes musicaux universels ainsi étudiés sont simplifiés à l’école pour préparer les élèves à la
lecture musicale. L’enseignement de la musique est donc une réalité à l’école et elle se fait à travers
l’initiation musicale.

70
MODULE 3 : Evaluation des apprentissages
COMPETENCE 7 : Evaluer la progression des apprentissages et le degré de compétence
Thème 1 : Elaboration des outils d’évaluation des apprentissages
Contenu 1 : Administration du sujet ou de l’épreuve de l’évaluation ; correction et remédiation

71
1-Elaboration des outils d’évaluation
La mise en œuvre de l’évaluation n’est possible que par l’utilisation d’outils ou d’instruments que sont les tests
objectifs et les tests subjectifs. Ces outils peuvent servir à conduire des évaluations formatives et des
évaluations sommatives.

1-1-Quelques tests objectifs (questions à réponses choisies)


Il s’agit d’items ou sujets d’exercices et de devoirs dont les libellés contiennent les réponses aux questions
posées/consignes données. Ces tests dits objectifs ont des réponses univoques qui ne peuvent en général
être soumise ni à des discussions, ni à des développements.

 La question à choix multiples ou QCM



1- Colorie en vert le rond au bas du tableau où les motifs sont alternés

ooooooo
ooooooo

2- Voici une liste de matériels et matériaux. Entoure ceux qui sont utilisés pour faire de la bruine.
Colorant – argile – brosse à dents – grains de riz

3- Entoure les instruments de musique secoués parmi les instruments ci-dessous


Un Tam-tam un grelot une guitare un sifflet un sistre un piano

 L’appariement

1- Pour chaque colorant relie-le à la technique de fabrication

Technique de fabrication Colorant

Graine de palme écrasées+ Eau Noir

Jeunes feuilles d’indigo écrasées+ Eau Rouge

Kaolin pilé + Eau Bleu

Cola écrasée + Eau Blanc

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2- Le tableau ci-dessous présente une liste d’instruments et les gestes du musicien. Relie chaque instrument au
geste du musicien.

Instruments de musique Geste du musicien


La flûte * * Pincé
Le racleur * *Frappé
La guitare * *Soufflé
Le tambour * *Frotté

1-2-Quelques tests subjectifs (questions à réponses construites)

Il s’agit d’items ou sujets d’exercices et de devoirs dont les épreuves ne sont pas connues d’avance. Ici les
réponses font l’objet d’une activité de construction.

 Test de closures ou exercice a trou


Exemple : Remplace les pointillés par les mots de la liste suivante selon qu’il convient :
Un principe – juxtaposition – juste – le motif
La ……………..est …………..décoratif qui consiste à disposer…………….l’un………….à côté l’autre

 La question à court développement

Exemple : comment on obtient la couleur secondaire ?


1-3-Les conditions de l’administration
Indiquer le temps dont l’apprenant doit disposer.

Indiquer si les apprenants doivent travailler individuellement ou en équipe.

73
Canevas de la fiche d’administration d’une épreuve d’évaluation

Discipline : ………………………………………………………… Niveau :……


Thème :……………………………………………………………….
Durée :………
Leçon(s):……………………………………………………………… Semaine………
Matériel……………………………………………………………….
Documents:…………………………………………………………..

Habiletés Contenus

Enoncé de la Situation d’évaluation :


……………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………….
DEÉROULEMENT

STRATEGIES
ETAPES DU COURS ACTIVITES-MAITRE ACTIVITES-ELEVES
PEDAGOGIQUES
-Fait lire la situation -Lisent la situation.
Présentation de la situation -Fait poser des questions de Travail collectif -Donnent des réponses aux
compréhension. questions de compréhension.
-Fait expliquer la situation.
Explication des critères Travail collectif -Expliquent les critères.
-Explique les critères.
-Fait distribuer le matériel.
Exécution de la tâche -Distribuent le matériel.
-Donne la consigne pour Travail individuel
(production) -Réalisent leurs œuvres.
l’exécution des tâches.

74
o LA CORRECTION DES PRODUCTIONS DES ÉLÈVES HORS CLASSE
La correction des productions en dehors des séances d’apprentissage se fait par :
- L’analyse et interprétation des productions des élèves ;
- le jugement de valeur sur les informations recueillies ;
- la prise de décision.

o LA REMÉDIATION
L’erreur est un indicateur dans le processus d’apprentissage. Elle est partie intégrante de l’acte
d’apprentissage. La gestion de l’erreur s’inscrit dans la démarche de remédiation. En analysant les erreurs de
l’apprenant, on comprend mieux comment il fonctionne, et on peut améliorer les apprentissages.
La remédiation se fait en cinq (5) phases:

L’identification des erreurs


Il s’agit de la correction hors de la classe. Elle doit amener l’enseignant, à la lecture des productions des
élèves, à identifier et relever les erreurs commises par ceux -ci.

L’identification de la nature des erreurs


L’enseignant doit ensuite identifier la nature des erreurs commises (grammaire, orthographe, arithmétiques,
conversion d’unités…) par les élèves.

L’identification des causes des erreurs


L’enseignant doit chercher à comprendre les raisons qui sont à l’origine des erreurs des élèves (cours mal
assimilé, énoncé du sujet mal compris, défaillances physiologiques, matériels inadaptés…).
La proposition de solutions aux erreurs relevées
L’enseignant, sur la base des causes des erreurs, doit corriger et réajuster celles qui relèvent de sa
compétence et à orienter l’élève vers des spécialistes pour ce qui relève des autres causes (physiologiques,
psychologiques…).

La vérification du degré d’appropriation des contenus concernés avec un exercice du même niveau
de difficultés
L’enseignant doit proposer des exercices de la même nature de difficultés pour s’assurer de la bonne
compréhension des leçons par les élèves concernés. C’est après cette assurance qu’il doit poursuivre ses
enseignements sur d’autres aspects de la leçon.
La remédiation s’inscrit dans une démarche visant à aider les élèves afin de les amener à réussir leurs
apprentissages. Elle exige un changement de comportement des enseignants.

75
CANEVAS DE LA FICHE DE REMÉDIATION

Discipline ……………………………. Niveau :………………………………………


Thème :………………………………... Durée :………………………………………
Leçon :………………………………… Semaine :……………………………………

Habiletés Contenus
Mentionner une à trois habiletés ayant fait l’objet
Définir les contenus à évaluer
d’apprentissage

DÉROULEMENT

STRATEGIES
ETAPES ACTIVITES- MAITRE ACTIVITES -ELEVES
PEDAGOGIQUES

-Repérer les erreurs


I-Préparation de
la remédiation -Décrire les erreurs (2 ou 3 erreurs
récurrentes)
-Noter les sources d’erreurs

-Faire un compte rendu des productions -Faire les exercices


Travail collectif/ proposés (mise à
II- Remédiation -Constituer des groupes de niveau
individuel/ de groupe niveau,
- Proposer des exercices à chaque groupe renforcement)

III- Traitement
d’une nouvelle
-Proposer une situation de la même famille Travail individuel -Traiter la situation
situation de
même famille

Grille de remédiation

Description et nature de
Informations collectées Propositions d’activités
l’erreur
Consigne n°1
Erreur 1
Erreur 2
Consigne 2
Erreur 1
Erreur 2
Renforcement Situations d’évaluation/ contenus

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Thème 2 : ADMINISTRATION DE SUJET D’EVALUATION
Contenu : Activités de séances d’évaluation

ACTIVITE : L’élève-maître doit conduire une séance d’évaluation en expression plastique en respectant ses
étapes.

1) Consigne : à partir des couleurs primaires chaque groupe doit trouver le plus d’effets coloriés possibles.

2) Organisation de l’activité :
Matériel :
-Peinture en patte et palette.
-Deux godets remplis d’eau : un pour mouiller le pinceau, l’autre pour le laver.
Les couleurs sont employées peu à peu
-D’abord deux couleurs primaires.
-Ensuite ajouter le bleu, puis le vert et enfin la troisième couleur primaire.

3) Mise en commun/critères de réussite


L’observation porte sur :
Le nombre de couleur obtenu, les nuances et les tons différents des couleurs primaires.
-L’effet colorié de chaque production.
-Nombre de taches différentes.
-Taille des taches.
-Taches se touchant ou non.
-La qualité de la relation entre les couleurs (opposition ou nuance).

Exemple de nuances de couleurs réalisées par des élèves.

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