250 80ea 298
250 80ea 298
250 80ea 298
8 0 E A
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UNIVERSITE DE LIMOGES
- EAUX POTABLES -
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l5"0-Qoefî'2^N,
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DU TRAITEMENT DE L'EAU
- SOWAIRE -
Carbonate de sodium • 3
Lait de chaux ... '
Eau de chaux • • 7
Sulfate d'aluminium '." ."" ••• *0
Sulfate ferrique . . " . . " . . . . . . . . . W v-r-i'. H
Chlorure ferrique... ". ~~. 12
Floculant ••••• 14
14
Silice activée •
17
PREPARATION DE SOLUTIONS TITREES
Solutions titrées de chlore et solutions -permettant de
doser le chlore résiduel
- - Hypochlorite de sodium 22
- Hypochlorite de calcium
• Solutions titrées utilisées pour le dosage du chlore
r- Liqueur décinormale et N/35,5 de thiosulfate de sodium 23
- Liqueur décinormale d'iode
- Solution d'empois d'amidon
- Solution 4r de potassium
d i • - i
./...
PREPARATION DE SOLUTIONS TITREES ALCALIMETRIQUES
ET ACIDIMETRIQUES ."
N
Solution „•?• d'acide sulfurique
Solution £ de soude
ETUDE DE LA PRECHLORATION
Théorie du point critique ou break-point
Techniques pour la détermination du point
critique
Contrôle du traitement
MESURE DU TA ET DU TAC
Mesure des titres
PREPARATION DES SOLUTIONS
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c-°) - CHAUX - •
A - Lait_de_chaux_à_20_grannnes_gar_litres
Peser 5 grammes de chaux, introduire cette chaux dans une fiole jaugée
de 250 centimètres cubes, ajouter de l'eau distillée jusqu'à ce que le niveau
du liquide atteigne la graduation.
ïggo££igt : Toutes les fois où l'on désire utiliser le lait de chaux, il faut
agiter violemment le flacon avant de prélever le lait de chaux avec la pipette.
B ~ ëâH-^Ê chaux
Laisser décanter, et lorsque l'eau est assez claire, filtrer sur filtre
plissé. (Si l'on ne possède pas de filtre, on laisse au repos pendant 12 à 24
heures et l'on transvase le liquide clair dans un autre flacon, sans entraîner
le dépôt qui est au fond).
8
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B~ ë2LliÈi.(j.n.-ë^4L.9.£.i.4e-Ê.liLfliïl^T^i.
Peser 9,2 g d'acide sulfurique pur à 66 e Bé, densité 1,84.
Dans une fiole jaugée de 1 litre, verser 400 ml d'eau distillée, puis
verser les 9,2 g d'acide en ayant soin d'agiter et de verser très lentement.
.../...
-JS-/&
Si tous les TA sont inférieurs à 12° et si tous les TAC sont infé-
rieurs à 57°, il faut diminuer la dose d'acide utilisée. Par exemple : dans
les Erlenraeyer n° 1 - 2 - 3 , volumer 50 ml de solution A de silicate de sodium,
puis :
dans l'Erlenmeyer n° 4 : 40 ml de solution B + 4 ml de B + 6 ml d'eau distillée,
dans l'Erlenmeyer n° 5 : 40 ml de solution B + 5 ml de B + 5 ml d'eau distillée,
dans l'Erlenmeyer n° 6 : 40 ml de solution B + 6 ml de B + 4 ml d'eau distillée.
C'est le cas :
- de la soude qui s'hydrate et se carbonate très vite à l'air et en présence
du C0 2 dissout dans l'eau ;
- de l'iode qui se sublime et se dissout très lentement ;
A%
c) Aîu^tement
Calcul de V
Le fait d'ajouter V ml. d'eau à V M ml. de solution mère de titre C„
ne change pas le nombre de moles d'équivalents qu'elle contient. On obtient
une solution fille de volume V,, + V et de titre C„ souhaité
M F
V X = V + V C C et C S n t connus
M Si ^ M ^ F M F °
PREPARATION DE SOLUTIONS
DE REFERENCE
^COOH _ ^ + ^COO-
drogéno- 0,100 N—^0,1 M_»20,423 g / 1 Dosage de l a
C H - H + C H
îatalate 6 5^COO *- 6 5^C00~ s o u d e en p r é -
• potassium monoacide faible sence de phénol
phtaléine
/COOH J M IN 204,23 g/1 Conservation
. 5 v C00K
I an
drogéno- HCO» + H 1C02 + H 2 0 0,100 N^O.IOO M_»8,401 g/1 Dosage des aci-
î r b o n a t e de des forts
monobase faible hélianthine
jdium
:0- Na + 1 M IN 84,01 g/1 Conservation
1 an
L c a r b o n a t e de
/
&L
TITREE D'HYPOCHLORITE
TEMPS CONSERVATION
1 heure : Faible durée de l'ordre de quel-
ques heures. D'autant plus faible
PRODUITS
que la concentration est basse
- Eau de javel du commerce concentrée
46° chlorométrique ou hypochlorite
de calcium solide •
PROPRIETES CARACTERISTIQUES
N
PREPARATION D'UN LITRE DE SOLUTION D'HYPOCHLORITE DE Na
35,5
21- ^ ± 18, + 2e
N
On dose l'iode libérés par une solution de thiosulfate de sodium
35,5
N
thiosulfate de sodium
= C1
35,5
======================================================== 35,5
Cette liqueur permet de contrôler facilement les solutions de
chlore ou chlore résiduel dans l'eau. 1 ml. de cette solution correspond a
1 mg. de chlore.
Homogénéiser
D'IODE I 2 = 253,84 g
TEMPS CONSERVATION
1 journée (12 h. d'agitation) Quelques mois à l'abri de la lumière
(flacon jaune) dans flacon bouché
PRODUITS
émeri (l'iode attaque le liège et le
^2 bisublimé 14 g.
caoutchouc)
solutionKI 100 g/1 1,5 1.
solution S^O.Na» 0,100 N 50 ml.
PRESENTATION - PROPRIETES
2°) - ON LE TROUVE DANS LE COMMERCE SOUS FORME DE CRISTAUX GRIS VIOLACES PURS -
Il se sublime facilement, donc ne peut être pesé avec précision.
Il est peu soluble dans l'eau, mais soluble dans une solution
d'iodure de K (solubilisation lente) contenant au moins 1 mole I - par mole d'^.
Le couple (I , I - ) ou I~ (ion iode ioduré) se comporte en oxydo réduction exac-
tement comme I~ ;• 17 + 2e ^=* 3I~
S Cj = 0,100 N
2°3* A l'équivalence
V. = à déterminer ml.
C x V
l l
tfc C2 = ? N
V2 = 10 ml.
DE PERMANGANATE DE POTASSIUM
K Mn O4 = 158,03 tj
TEMPS CONSERVATION
N
15' pour usage immédiat (Ie méthode) Quelques jours pour solution •=• ou
15' puia 1 h. espacés d'une dizaine 0,100 N selon 1° méthode
N
de jours pour longue conservation Quelques heures pour solution -^r ou
(2° méthode) 0,01 N selon 1° méthode ou 2° méthode
N
Plusieurs mo%s pour solution -g- selon
PRODUITS
N 2° méthode, dans flacons bouchés émeri
K Mn O^ RP 4 g. pour 1 litre -g
ou verre jaune, à l'abri de la lumière
C00H
2H solution
C00H 2° °»100 N
100 ml,
PRESENTATION - PROPRIETES
.../,..
^
- Ajuster
A K
=
V, <VM+Veau)0'ï25
permanganate. Compléter à l'eau
distillée.
Homogénéiser V M sol.mère V„ + V
M eau
ï = 0,125 N
K^
DE SOUDE M = 40 g.
. CONSERVATION
TEMPS
1 heure Variable, se carbonate. Il est
préférable de vérifier le titre avant
PRODUITS
chaque usage avec une solution de
Soude en pastilles
référence hydrogénophtalate de K ou
solution hydrogénophtalate de K 0,100 N
acide sulfurique ou (phénol phtaléine
ou acide oxalique 0,100 H
ou acide sulfurique ou chlorhydrique
ou acide sulfurique 0,100 N
de titre exact connu (bleu de bromo-
thymol)
I. CARACTERISTIQUES - PROPRIETES
acide ; hydrogénophtalate de K
ou acide oxalique
ou H-SO^ ou HC1
VA C A = 0,100 N
rose ^incolore
+ bleu de bromothymol si on utilise
H2SO4 ou HC1
bleu. vert
N
Z°) - AJUSTEMENT à
25
- Dans une fiole de 1 1. rincée
à la solution mère verser V
eau
distillée
- Ajuster au trait de jauge Vu solution mère = solution fille
avec la solution mère. Essuyer Cg précédent
le col de la fiole, homogénéiser
V M x C B = (VM + V) C
?>l
D'ACIDE SULFURIQUE
TEMPS • CONSERVATION
1 heure I „ ,, -. , i , .
Excellente a 1 abri
PRODUITS de la lumière. Flacon
Acide sulfurique d 1,84 ' bouché
% 95-98 1 ml. I
Hydrogénocarbonate de sodium
M = 84,01 g N/25 100 ml I
ou hydrogénocarbonate de potassium I
M = 100,1 g N/25 100 ml.
hélianthine ou bleu de bromothymol |
I. PROPRIETES - SECURITE
'Hydrogénocarbonate de K ou Na
N
* C l • 25
V A 1 équivalence
bd C
2 = ?
(
v x c„ = (v M + v) x i i
2 M
M 25 [
_ 4*r- 3/+
1 - SUSPENSIONS -
Les réactifs qui sont préparés sous forme de suspension sont ceux
qui sont peu solubles ou insolubles.
2 - SOLUTIONS -
Eau de chaux
Cette solution ne doit pas être conservée plus de 4 jours.
floculantt.
D'une façon générale, il est bon de ne pas dépasser une semaine de
conservation pour les concentrations comprises entre 0,5 et 1% ; il est souvent
préférable de les préparer quelques heures avant utilisation. Ce sont pour
la plupart des produits organiques qui peuvent s'ensemencer par les pollutions
de l'atmosphère.
SiJLLce activée.
La solution de silicate de sodium et la solution d'acide se conservent
5 à 6 mois. Les solutions de silice activée à 1 % et à 0,5 % doivent être
préparées chaque jour à partir des solutions de silicate de sodium et d'acide
sulfurique.
Cette solution doit être refaite toutes les 2 semaines ; l'amidon est
un corps organique et ses solutions constituent un excellent milieu de culture.
On s'aperçoit facilement de la détérioration de la solution, car en présence
de faible quantité d'iode, la couleur développée n'est pas franchement bleue.
• ••/*••
- J&F - ~~* ^
3 - REACTIFS -
Ohth.otoULdi.ne
Réactif de MeAbleA
He.LLarvtlvi.ne.
Cette solution se conserve plus de 6 mois. Elle doit avoir une couleur
jaune orangée. S'il apparaît une couleur orangée rose ou rouge, jeter le ré-
actif.
Vhénolphtalé-Lm
Cette solution se conserve également plus de 6 mois. Elle doit être
incolore : si une coloration apparaît, jeter le réactif.
Ils doivent être renouvelés tous les deux mois. Il faut utiliser des
pipettes ou des comptes-gouttes soigneusement lavés et rincés 2 à 3 fois avec
de l'eau distillée,puis séchés.
ETUDE DE LA PRÉCHLORATION •
Les équations (1) et (2) sont tout aussi valables avec une aminé
organique du type R-NH» ou R_NH qu'avec l'ammoniaque. Seules les vitesses de
réactions diffèrent et peuvent dans certains cas être très lentes (de quelques
heures à quelques jours).
Remarque : Cette réaction est lente, et dépend donc du temps. Il reste le plus
souvent une petite quantité d'ammoniaque au point B et la petite quantité de
chlore résiduel est sous forme de chloramine.
on aura donc intérêt à resserrer la dose de chlore introduite dans cette partie.
Par exemple :
Chlone ChloKQ.
i.n£Aodui£ biombie de ml HombKe. de. ml AéelZzmerut hzhi.du.zl en
en mg de Cl IU6 6UA la buAeXte yoAAQ.6 dani le. flacon mg de Cl
paA IWie paA UJJIZ
- TfiaitQjmtYVt TI :
3
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O CJ
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M-3
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o
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- m - /+Y
- Tn.aJJLQ.mznt T3 :
- présence de chlore libre,
- sur le chlore résiduel total, on ne mesure que 0,1 à 0,2 mg/1 de
chloramine,
- l'ammoniaque a presqu'entièreraent disparu,
- une légère augmentation du traitement augmente la teneur en chlore
résiduel.
On peut encore ajouter que dans les cas Tl et T2, la mesure du chlore
résiduel par l'iodure de potassium et l'empois d'amidon ne donne pas un virage
très franc et l'échantillon rebleuit souvent au bout de quelques minutes, après
neutralisation par 1'hyposulfite ou l'anhydride arsénieux. Au contraire, ces
phénomènes ne se produisent pas pour un traitement du type T3.
- graphique, n 9 : nous supposons que nous avons affaire à des eaux complè-
tement dépourvues d'ammoniaque ; la courbe des chloramines est donc absente.
La courbe n° 1 correspond à une eau propre n'absorbant pratiquement pas de
chlore. La courbe n° 2 est relative à une eau riche en matières organiques,
et la droite à 45° n'est obtenue qu'à partir d'une certaine dose de chlore
introduit ; dans certains cas, le chlore des composés organiques chlorés ainsi
formés peut être mesuré, par une ampéromètrie à pH2.
• ••/•• •
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I O
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-ar- M
(JAR-TESTS)
Ces essais ont pour but de déterminer la nature, les doses, l'ordre
d'addition des réactifs nécessaires à la clarification optimum d'une eau
brute.
Technique à Auivfie. -
2 - Sur l'eau prélevée dans le seau, mesurer : température, pH, CO2 libre,
turbidité, couleur, ammoniaque, TAC. Si le pH est supérieur à 8, mettre 3 à
4 gouttes de phénolphtaléine dans 100 ml d'eau ; s'il se développe une colo-
ration rose, mesurer le TA puis mettre 2 à 3 gouttes d'hélianthine et mesurer
le TAC (voir méthode).
3 - Bien agiter l'eau stockée dans le seau et introduire dans chacun des
béchers 1 litre d'eau.
- pas de f loc 0
- floc peu visible, eau opalescente 2
- petits points 4
- floc moyen avec eau interstitielle limpide 6
- bon floc, eau interstitielle limpide et brillante 8
- très bon floc, eau interstitielle limpide et brillante 10
a) Tous les pH sont supérieurs à 5,8 mais le floc est peu visible, note 2 ou 4.
Après avoir rincé les béchers, recommencer l'essai comme indiqué au paragra-
phe 3, mais en choisissant des doses de sulfate d'aluminium supérieures (de 30
à 55 mg/1 par exemple).
Si on observe que tous les pH sont supérieurs à 5,8 et que la note de flocula-
tion est inférieure ou égale à 4, on recommence un nouvel essai en partant de
5,5 ml, soit 55mg/litre jusqu'à 8ml soit 80 mg/litre.
Bien rincer les béchers et volumer 1 litre d'eau brute dans chacun d'eux, puis
en procédant comme au paragraphe 4 et 5, opérer comme indiqué ci-après :
Bêcher n° 1 2 3 4 5 6
Dose de carbonate de
0 15 20 25 30 35
Bêcher n° 1 2 3 4 5 6
Dose de chaux en mg
0 5 7 10 15 20
Prenons le cas où l'on utilise de l'eau de chaux et supposons que c'est l'eau
du bêcher n° 4 qui est la meilleure de toutes. Après avoir bien rincé les
béchers et avoir volume un litre d'eau brute dans chacun d'eux, on fera l'essai
suivant en se conformant aux mêmes directives que celles indiquées précédem-
ment.
- m--
Bêcher n° 1 2 3 4 5 6
Dose de chaux en
6,6 10 13,3 16,7 20 23,2
La dose de chaux, qui dans cet exemple, est égale au 1/3 de la dose de sulfate
d'aluminium, peut ne pas être égale dans tous les cas au 1/3 des doses de
sulfate d'aluminium utilisées, car il est impossible, avec une pipette graduée
en 1/I0ème de ml d'obtenir la dose correcte qui est en même temps fonction du
titre de l'eau de chaux.
- Ou bien toutes les eaux sont de bonnes qualités et on adoptera les doses
minimales pour poursuivre les essais.
- Ou bien l'une des eaux est nettement de meilleure qualité que les autres,
par exemple celle du bêcher n° 5 :
. chaux exprimée en mg de Ca(OH) „ par litre 20
. sulfate d'aluminium en mg par litre 60
Dose de chaux en mg de
Ca(0H)2 par litre .... . 0 17,6 18,8 20 21,5 23
Technique, à 6uU.vA.e -
Par exemple, l'étude a été faite sur une eau brute ayant les caractéris-
tiques suivantes :
- Température . 7°
- pH 7,8
- Gaz carbonique libre en mg/litre 3,5
- Turbidité en U.J 37
- Couleur 18
- Ammoniaque en mg de NH, 0,3
- TAC 21 °F
Enfin, nous préciserons également que l'on peut, dans certains cas, utili-
ser le chlorure ferrique ou un autre coagulant à la place du sulfate d'aluminium ;
leS études à réaliser sont effectuées en suivant la même méthode.
Les sels de fer sont moins employés que le sulfate d'aluminium, ils's'adop-
tent surtout lorsqu'une eau est suffisamment minéralisée (TAC égal ou supérieur
à 9°), pauvre en gaz carbonique donc à pH élevé et pauvre en matières organiques
car le fer forme des complexes avec certaines matières organiques.
- la silice activée,
- l'alginate,
- les polyélectrolytes dont quelques uns sont agréés dans certains pays.
-les adjuvants des eaux potables ainsi que tous les polyélectrolytes, tant
que les eaux ne sont pas destinées à la fabrication de produits alimentaires. Dans
le but de ne pas allonger cette note, l'exemple choisi concerne l'utilisation de
_ ••«-
» _ S v>
Bêcher n° 1
Temps d'apparition du
4 3 2 1/2 2 1/2 2 1/2 2 1/2
floc en minutes
6 6 1/2 7 8 8 1/2 9
Note de floculation
10 10 10 10 10 10
Temps de décantation en mn..
7,3 7,3 7,3 7,3 7,3 7,3
pH de l'eau siphonnée
Turbidité de l'eau siphonnée
en U.J 3,5 2,7 1,2 0,8 0,8 0,8
TAC . 19 19 19 19 19 19
1 1 J- J
La dose optimale de silice activée est égale à 1,5 mg par litre, ce qui cor-
respond à l'introduction de 0,3 ml de la solution à 5 grammes par litre.
En effet, bien que dans les béchers n° 5 et 6 on ait eu une meilleure note de
floculation, on n'observe aucune amélioration de la turbidité de l'eau au-dessus
de cette dose.
* Règle* géné.Aalc.6 -
Aucune règle absolue ne peut être donnée pour guider ces recherches.
' ~ Eau peu minéralisée, généralement de faible turbidité, mais légèrement ou très
colorée et qui est le plus souvent riche en matières organiques.
Il est fréquent que l'on puisse coaguler même avec le sulfate d'aluminium
à un pH voisin de 8 en ajoutant au préalable une dose de chaux suffisante pour
neutraliser l'abaissement du pH dû au sulfate d'aluminium ou au chlorure ferrique.
2. Placer le bêcher sur le floculateur de laboratoire et, après avoir fait plon-
ger l'hélice, mettre le moteur en route en tournant à la vitesse maximale.
6. Laisser les boues se rassembler au fond du bêcher (ce qui peut demander 15 à
* •«/•••
- tt - >ô
45 minutes), puis, en inclinant légèrement le bêcher, siphonner la presque
totalité de l'eau surnageante sans entraîner de flocorset en recueillant l'eau,
siphonner dans un bêcher. \
Avec de l'eau siphonnée, ajuster le volume à 50, 100 ou 250 ml, suivant 1'éprou-
vette utilisée.
10. Placer l'éprouvette à température constante et noter l'heure (au besoin, met-
tre en route un chronomètre). Noter le volume déposé au fond de l'éprouvette
après le tableau ci-dessous :
Volume de Pourcentage
Temps de repos boue en millilitres de boue déposée
en minutes après ce temps (diviser par 10 le chiffre
de la deuxième, colonne)
10
20
30
45
60
120
Vé.te.Amination du poicU
Siphonner l'eau surnageante dans l'éprouvette, puis filtrer les boues sur un
papier filtre dont on a déterminé la tare. Porter à l'étuve à 105-110° C et sé-
cher jusqu'à poids constant. Ce contrôle ne peut être réalisé qu'en laboratoire.
57
1 2 3 4 5 6
lfate d'aluminium :
1 1.5 2 2,5 3 3,5
10 15 20 25 30 35
etc ...
-m- ^
Il peut également être réalisé sur une boue prélevée dans un décanteur à
lit de boue, soit pour contrôler si l'exploitation d'un appareil est correcte,
soit pour améliorer le rendement de cet appareil en faisant, par exemple, varier
la nature ou les doses de réactifs, de coagulation et de floculation, ou bien en
faisant varier les points d'injection des réactifs et en attendant de A à 6 heures
avant d'effectuer un prélèvement de boue.
II - TECHNIQUE A SUIVRE -
Dans chacun des six béchers, volumer un litre d'eau sous examen. Placer
les béchers sur le floculateur de laboratoire, puis procéder comme il a été pré-
cisé pour un essai de floculation, mais en introduisant dans chacun des béchers
les mêmes réactifs dans le même ordre et aux mêmes doses (traitement optimal).
- j» - &4
Après avoir agité manuellement chaque bêcher, transvaser toutes les boues
dans un même bêcher ; placer ce dernier dans un endroit frais et bien à l'abri
du soleil.
Si dans un bêcher où les boues ont été stockées, on obtient une séparation
nette des boues et de l'eau surnageante claire, on siphonne l'eau surnageante pour
libérer le plus de volume possible dans ce bêcher. Si l'eau surnageante n'est pas
claire, on place ce bêcher sur le floculateur de laboratoire et, après avoir plon-
gé l'hélice, on agite ces boues à faible vitesse (40 t/mn) pendant 5 à 10 mn ; sor-
tir l'hélice après arrêt du moteur et laisser décanter. On obtient un liquide sur-
nageant clair, ce qui permet de siphonner la partie claire.
• •«/•••
-*i-
On doit avoir un volume X d'environ 100 ml après 5 mn de décantation et un
volume Y compris entre 50 et 70 ml après 10 mn_Ag—iléjLa.ntjat..ion,.
I — • ;
Le second volume Y doit absolument être compris entre les limites qui sont
indiquées. Si le volume est supérieur à 70 ml, par exemple 80 ml, prendre une pi-
pette bâton graduée en l/10ème de ml ; avec le doigt, boucher sa partie supérieure
puis descendre la pointe de la pipette légèrement au-dessous du niveau des boues,
puis retirer le doigt qui bouche la partie supérieure de la pipette ; on voit les
boues monter dans la pipette, et , dans l'exemple choisi, on rebouche la pipette
avec le doigt lorsque le volume de boue dans la pipette est égal à 15 ml environ :
sortir la pipette dont la partie supérieure est bien bouchée avec le doigt et
remettre ce volume de boue dans le bêcher où on a stocké les boues.
Avec de l'eau siphonnée rétablir le niveau dans l'éprouvette à 250 ml, puis
boucher la partie supérieure de l'éprouvette avec la paume de la main ; retourner
10 fois l'éprouvette pour bien homogénéiser les boues, puis lui imprimer un mou-
vement giratoire comme indiqué précédemment et pendant 15 secondes, laisser l'éprou-
vette au repos et vérifier le volume de boue déposé après 5 mn, puis après 10 mn
de décantation. Si le volume est supérieur à 70 ml, on recommence comme précédemment.
X = 98 ml après 5 mn de décantation
Y = 60 ml après 10 mn de décantation.
Lorsque le niveau des boues est descendu aux environs du volume "X" cor-
respondant à un temps de décantation de 5 mn, introduire l'entonnoir E et sa tige
dans l'êprouvette puis attendre que le niveau des boues soit aux environs de "Y".
Si l'on observe des remous violents, c'est que le volume d'eau versé est
trop élevé. Il faut obtenir une légère élévation du niveau des boues dans l'êprou-
vette, mais sans engendrer de gros remous. Lorsque le niveau des boues a tendance
à descendre, avec le bêcher C verser un nouveau volume d'eau (volume compris entre
1 et 2 ml dans l'exemple choisi et si on a observé des remous ; volume compris
entre 2 et 3 ml s'il n'y a pas eu de remous).
Puis lorsque les 100 ml d'eau ont été versés, arrêter le chronomètre lors-
que le niveau des boues est à 110 ml.
Entre temps on introduit 100 ml d'eau prélevée dans le bêcher D dans l'é-
prouvette B de façon à préparer la seconde mesure à un volume de I30 ml.
Enfin, suivre la même méthode pour deux ou trois autres volumes.de boues.
Exemple
327,6
110 26'00" 1560" 0,21
1560
327,6
130 18'49" 1129" 0,29
1129
327,6
150 13'00" 780" 0,42
780
327,6
180 9'56" 596" 0,549
596
Sur l'axe vertical, on porte les vitesses en mètre-heure, 1 mètre par heure
étant représenté,par exemple,par 4 cm. Sur la verticale passant par le volume 110 ml
(5,5 cm), on trace un point correspondant à 0,21 m/h (0,84 cm). Sur la verticale
passant par le volume 130 ml (6,5 cm), on trace un point correspondant à 0,29 m/h
(1,16 cm). Sur la verticale passant par le volume 150 ml (7,5 cm), on trace un point
correspondant à 0,42 m/h (1,68 cm). Enfin, sur la verticale passant par le volume
180 ml (9 cm), on trace un point correspondant à 0,549 m/h (2,2 cm).
1>7 ]
K = A* = 0,425
• ••/•••
££
il
i
e
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0
C
Volume
/
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CM r-l
° B
Xz*' 0 = 3 I-H —
i\ I
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i
— *J
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1 o —
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o
i
i
i
!
i
I ' * V. <
en 2*7*0 - S 2*7*0 = ^ c
- <% -
Cette mesure est très importante et doit être faite avec soin ; elle est
parfois longue pour les coefficients "K" de faible valeur;dans l'exemple choisi
il faudrait environ 2 heures uniquement pour la mesure après avoir préparé les
boues.
Note : - Il arrive parfois, avec certaines natures de boues, que les flocons
aient tendance à s'agglutiner en boules ou en filaments ; dans un cas semblable,
il est conseillé de retirer l'entonnoir de l'éprouvette ; on bouche l'éprouvette
et on homogénéise en suivant la technique indiquée précédemment, puis,lorsque
pendant la sédimentation le niveau des boues passe par le volume désiré, on
commence tout de suite à travailler les boues avec l'eau du bêcher, puis on
fait la mesure avec l'eau de l'éprouvette B.
Par contre, une valeur de "K" trop forte n'est pas souhaitable non plus,
car la boue a alors tendance à s'agglomérer en gros paquets et la percolation de
l'eau dans le lit de boues n'est plus uniforme. C'est pourquoi il faudra jouer
sur la qualité et la dose de silice activée pour maintenir la valeur de "K" dans
la fourchette ci-dessus, et on verra que, si cette condition est réalisée, les
valeurs des pourcentages de boues en 10 mn resteront également dans les limites
souhaitables.
#•*/•••
verticale du lit de boues. En effet, si le pourcentage des boues en 10 mn ne dé-
pendait que du poids spécifique des boues, le mouvement ascensionnel de l'eau
provoquerait un classement des matériaux et on obtiendrait un lit de boues plus
dense à sa partie inférieure qu'à sa partie supérieure. Le fait que le lit de boues
reste homogène montre bien que ce sont les forces de cohésion qui régissent sa den-
sité et que ce sont ces mêmes forces qui expliquent la grande supériorité des dë-
canteurs à lit de boues sur les appareils statiques. •
Extsiac£À.ons dg boue.6
Lors de la mise en route d'un décanteur, on peut avoir une idée approxima-
tive du pourcentage d'eau qui sera perdu par extractionsde boues : il suffit pour
cela de floculer, au taux de traitement optimal de chaque réactif, un litre d'eau
brute (avec la technique habituelle de l'essai de floculation) et, après 20 mn
d'agitation et une demi-heure environ de repos, de rassembler les boues déposées
au fond du bêcher dans une petite éprouvette, de 50 ou 100 ml. Le volume de boues
observé au bout d'une heure, rapporté au litre d'eau brute initial, donne un ordre
de grandeur du pourcentage de boues (par exemple, si on recueille 5 ml de boues
après 2 heures de repos, il faut s'attendre à évacuer environ 0,5 % de boues des
concentrateurs).
Par ailleurs, il est évident que l'essai de laboratoire décrit plus haut
ne donne qu'une approximation. Le laboratoire examinera donc fréquemment les décan-
teurs et demandera, le cas échéant, de modifier les réglages, de façon à maintenir
les concentrateurs constamment remplis entre les 2/3 et les 3/4 de leur volume.
- MESURE DU TA ET DU TAC -
: ^ I
t
i
ii
Mesurer 100 millilitres (ml) d'eau sur laquelle on veut faire la mesure ;
verser ce volume dans un Erlenmeyer (ou vase conique) de 250 ml.
après addition de chaque goutte. Lorsque la coloration est virée au jaune orangé,
fermer le robinet de la burette et lire la graduation à laquelle affleure le ni-
veau de la liqueur alcalitnètrique.
Pour une burette graduée en ml, multiplier par 2 le chiffre lu ; dans l'exem-
ple choisi, on aurait 9 ml :
TA = 9 ml * 2 = 18 degrés français
Avec une pipette, prélever 10 ml de solution et les verser dans une fiole
conique ; ajouter 90 ml environ d'eau distillée et procéder au dosage comme indique
précédemment.
Pour une burette graduée en degrés, on multiplie par dix ; pour une burette
graduée en ml, on multiplie par 20 les chiffres lus.
Calcul :