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Vendredi 17 décembre 2021 / N° 293

SOMMAIRE ANALYTIQUE

Décrets, arrêtés, circulaires

textes généraux

Premier ministre

1 Arrêté du 16 décembre 2021 fixant les taux de promotion dans les corps des juridictions
financières pour les années 2022, 2023 et 2024

ministère de l’Europe et des affaires étrangères

2 Arrêté du 14 décembre 2021 autorisant au titre de l’année 2023 l’ouverture d’un examen
professionnel pour l’accès au grade de secrétaire de chancellerie de classe exceptionnelle
3 Arrêté du 14 décembre 2021 autorisant au titre de l’année 2023 l’ouverture d’un examen
professionnel pour l’accès au grade de secrétaire des systèmes d’information et de
communication hors classe

ministère de la transition écologique

4 Décret no 2021-1662 du 16 décembre 2021 modifiant les articles R. 221-2 et R. 221-22 du code
de l’énergie
5 Arrêté du 3 décembre 2021 portant agrément de la société de coordination « Habiter Est
Ensemble, société coopérative de coordination à capital variable »
6 Arrêté du 8 décembre 2021 portant agrément de la société d’économie mixte « REIMS
HABITAT »
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

7 Arrêté du 10 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 29 décembre 2014 relatif aux modalités
d’application du dispositif des certificats d’économies d’énergie
8 Arrêté du 10 décembre 2021 fixant la liste des établissements hospitaliers exclus du système
d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre et les plafonds d’émission annuels
qui leur sont applicables, et la liste des établissements émettant moins de 2 500 tonnes
d’équivalent dioxyde de carbone exclus du système d’échange de quotas d’émission de gaz
à effet de serre, ainsi que les mesures de surveillance et de déclaration qui leur sont
applicables, pour la période 2021-2025

ministère de l’économie, des finances et de la relance


9 Décret no 2021-1663 du 16 décembre 2021 relatif au titre-mobilité
10 Décret no 2021-1664 du 16 décembre 2021 instituant une aide « fermeture » visant à compenser
les coûts fixes non couverts des entreprises dont l’activité a été affectée par les mesures de
restriction administratives visant à lutter contre l’épidémie de covid-19
11 Arrêté du 22 novembre 2021 autorisant au titre de l’année 2022 l’ouverture de concours
externe et interne pour le recrutement d’ingénieurs de laboratoire relevant du ministre
chargé de l’économie, des finances et de la relance dans la spécialité chimie analytique

ministère des armées


12 Arrêté du 7 décembre 2021 autorisant au titre de l’année 2022 l’ouverture et fixant les
conditions d’organisation de concours internes pour le recrutement de secrétaires
administratifs de classe normale des administrations de l’Etat au sein du ministère des
armées
13 Décision du 15 décembre 2021 modifiant la décision du 14 septembre 2021 portant délégation
de signature (direction des ressources humaines du ministère de la défense)

ministère de l’intérieur
14 Décret no 2021-1665 du 16 décembre 2021 portant diverses mesures relatives aux sapeurs-
pompiers professionnels
15 Arrêté du 15 décembre 2021 fixant les règles d’organisation générale et la nature de l’épreuve
des examens professionnels pour l’avancement au grade de major de police de la police
nationale
16 Arrêté du 15 décembre 2021 fixant les règles d’organisation générale, la nature et le
programme des épreuves des examens professionnels pour l’avancement au grade de
brigadier-chef de police de la police nationale
17 Arrêté du 15 décembre 2021 fixant les règles d’organisation générale, la nature et le
programme des épreuves des examens professionnels pour l’avancement au grade de
brigadier de police de la police nationale
18 Arrêté du 16 décembre 2021 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle
19 Décision du 1er décembre 2021 portant délégation de signature (direction de la coopération
internationale de sécurité)

ministère de la cohésion des territoires et des relations


avec les collectivités territoriales
20 Arrêté du 17 novembre 2021 portant ouverture de l’examen professionnel d’accès au grade de
bibliothécaire principal organisé par le centre de gestion de la fonction publique territoriale
des Alpes-de-Haute-Provence (session 2022)

ministère de la justice
21 Arrêté du 14 décembre 2021 fixant au titre de l’année 2022 pour les huissiers de justice et les
commissaires de justice mentionnés aux articles 39 et 40 du décret no 2019-1185 du
15 novembre 2019 relatif à la formation professionnelle des commissaires de justice et aux
conditions d’accès à cette profession le calendrier, le programme et les modalités de
l’examen d’aptitude et du module de perfectionnement en art prévus à l’article 37 de ce
même décret

ministère de la culture
22 Décret no 2021-1666 du 15 décembre 2021 instituant une aide au pluralisme des services de
presse tout en ligne d’information politique et générale
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

ministère des solidarités et de la santé

23 Décret no 2021-1667 du 15 décembre 2021 relatif à la caisse de sécurité sociale de Mayotte et


portant diverses modifications du code de sécurité sociale
24 Décret no 2021-1668 du 15 décembre 2021 relatif au financement des organismes agréés
mentionnés à l’article D. 4135-5 du code de la sécurité sociale et au projet territorial de
santé
25 Décret no 2021-1669 du 15 décembre 2021 relatif à la fusion du centre hospitalier régional de
Saint-Etienne et de l’institut de cancérologie Lucien-Neuwirth
26 Décret no 2021-1670 du 16 décembre 2021 modifiant le décret no 2020-551 du 12 mai 2020
relatif aux systèmes d’information mentionnés à l’article 11 de la loi no 2020-546 du
11 mai 2020 prorogeant l’état d’urgence sanitaire et complétant ses dispositions et le
décret no 2020-1690 du 25 décembre 2020 autorisant la création d’un traitement de données
à caractère personnel relatif aux vaccinations contre la covid-19
27 Décret no 2021-1671 du 16 décembre 2021 modifiant le décret no 2021-699 du 1er juin 2021
prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire
28 Arrêté du 30 novembre 2021 relatif aux conditions de prise en charge de spécialités
pharmaceutiques disposant d’une autorisation de mise sur le marché inscrites sur la liste
visée à l’article L. 5126-6 du code de la santé publique
29 Arrêté du 6 décembre 2021 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables
aux assurés sociaux
30 Arrêté du 6 décembre 2021 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage
des collectivités et divers services publics
31 Arrêté du 6 décembre 2021 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage
des collectivités et divers services publics
32 Arrêté du 7 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 2 janvier 2009 relatif à la formation
complémentaire préparant aux certificats nationaux de compétence de mandataire judiciaire
à la protection des majeurs et de délégué aux prestations familiales
33 Arrêté du 9 décembre 2021 fixant le modèle de présentation du plan global de financement
pluriannuel des établissements publics de santé et des établissements de santé privés
mentionnés aux b et c de l’article L. 162-22-6 du code de la sécurité sociale
34 Arrêté du 9 décembre 2021 fixant le modèle de présentation du tableau prévisionnel des
effectifs rémunérés des établissements publics de santé et des établissements de santé privés
mentionnés aux b et c de l’article L. 162-22-6 du code de la sécurité sociale
35 Arrêté du 13 décembre 2021 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables
aux assurés sociaux
36 Arrêté du 13 décembre 2021 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à
l’usage des collectivités et divers services publics
37 Arrêté du 14 décembre 2021 fixant la composition des dossiers de candidature à l’autorisation
d’exercice mentionnés aux articles 6 et 13 du décret no 2020-672 du 3 juin 2020 portant
application de l’article 70 de la loi no 2019-774 du 24 juillet 2019 relative à l’organisation et
à la transformation du système de santé
38 Arrêté du 15 décembre 2021 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables
aux assurés sociaux
39 Arrêté du 15 décembre 2021 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à
l’usage des collectivités et divers services publics
40 Arrêté du 15 décembre 2021 portant renouvellement d’inscription des solutions stériles pour
usage ophtalmique OPTIVE et OPTIVE FUSION des Laboratoires ALLERGAN France
inscrites au titre I de la liste des produits et prestations remboursables prévue à
l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
41 Arrêté du 15 décembre 2021 portant renouvellement d’inscription des solutions pour usage
ophtalmique topique HYLOVIS et HYLOVIS MULTI de la société TRB CHEMEDICA
inscrites au titre I de la liste des produits et prestations remboursables prévue à
l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
42 Arrêté du 15 décembre 2021 portant renouvellement d’inscription des solutions pour usage
ophtalmique topique VISMED et VISMED MULTI de la société HORUS PHARMA
inscrites au titre I de la liste des produits et prestations remboursables prévue à
l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
43 Arrêté du 15 décembre 2021 portant modification des conditions d’inscription des prothèses
mammaires externes en silicone inscrites au titre II de la liste des produits et prestations
remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
44 Arrêté du 16 décembre 2021 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à
l’usage des collectivités et divers services publics
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

45 Arrêté du 16 décembre 2021 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques prises en charge
en sus des prestations d’hospitalisation mentionnée à l’article L. 162-22-7 du code de la
sécurité sociale
46 Arrêté du 16 décembre 2021 portant radiation de la liste des spécialités pharmaceutiques prises
en charge en sus des prestations d’hospitalisation mentionnée à l’article L. 162-22-7 du
code de la sécurité sociale
47 Arrêté du 16 décembre 2021 portant renouvellement d’inscription du substitut osseux
synthétique injectable CALCIBON INJECT de la société ZIMMER BIOMET SAS inscrit
au titre III de la liste des produits et prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du
code de la sécurité sociale
48 Arrêté du 16 décembre 2021 portant renouvellement des conditions d’inscription du système
implantable non rechargeable pour stimulation médullaire PRECISION NOVI de la société
BOSTON SCIENTIFIC inscrit au titre III de la liste des produits et prestations
remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
49 Arrêté du 16 décembre 2021 portant renouvellement d’inscription du stimulateur cardiaque
triple chambre REPLY CRT-P de la société MICROPORT CRM France au titre III de la
liste des produits et prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de la
sécurité sociale
50 Arrêté du 16 décembre 2021 portant inscription des pansements hydrocellulaires anatomiques
3M TEGADERM SILICONE FOAM BORDER de la société 3M France au titre I de la liste
des produits et prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de la sécurité
sociale
51 Arrêté du 16 décembre 2021 portant radiation de produits au titre III de la liste des produits et
prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
52 Arrêté du 16 décembre 2021 pris en application de l’article L. 162-22-7 du code de la sécurité
sociale et modifiant l’arrêté du 2 mars 2005 modifié fixant la liste des produits et prestations
mentionnés à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale pris en charge en sus des
prestations d’hospitalisation
53 Arrêté du 16 décembre 2021 portant renouvellement d’inscription et modification des
conditions d’inscription du revêtement de protection pour prothèse tibiale AQUALEG de la
société AQUALEG SAS inscrit au titre II de la liste des produits et prestations
remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
54 Arrêté du 16 décembre 2021 portant inscription du kit de compression veineuse médicale
VENOTRAIN ULCERTEC 39 AG et renouvellement d’inscription des dispositifs
VENOTRAIN ULCERTEC 39 et 46 de la société BAUERFEIND FRANCE SARL
inscrits au titre I de la liste des produits et prestations remboursables prévue à
l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
55 Arrêté du 16 décembre 2021 portant renouvellement d’inscription de l’orthèse d’avancée
mandibulaire SOMNODENT de la société SOMNOMED France SAS inscrite au titre II de
la liste des produits et prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de la
sécurité sociale
56 Arrêté du 16 décembre 2021 portant renouvellement d’inscription des clips de réparation
mitrale bord à bord MITRACLIP XTR, MITRACLIP NTR, MITRACLIP G4-NT,
MITRACLIP G4-NTW, MITRACLIP G4-XT et MITRACLIP G4-XTW de la société
ABBOTT MEDICAL France inscrits au titre III de la liste des produits et prestations
remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
57 Arrêté du 16 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 21 mai 2021 fixant la dotation annuelle de
financement de l’Etablissement public de santé territorial de Saint-Pierre-et-Miquelon pour
l’année 2021
58 Arrêté du 16 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 7 juin 2021 identifiant les zones de
circulation de l’infection du virus SARS-CoV-2
59 Décision du 15 décembre 2021 modifiant le montant des tarifs forfaitaires de responsabilité
pour des groupes génériques

ministère de la mer

60 Décret no 2021-1672 du 15 décembre 2021 modifiant le décret no 52-540 du 7 mai 1952


modifiant le décret no 48-1709 du 5 novembre 1948 relatif au salaire forfaitaire servant de
base au calcul des cotisations des marins et des contributions des armateurs au profit des
caisses de l’établissement national des invalides de la marine
61 Arrêté du 2 décembre 2021 portant modification de l’arrêté du 23 novembre 1987 relatif à la
sécurité des navires et à la prévention de la pollution (divisions 213, 218, 221 et 243)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche


et de l’innovation
62 Décret no 2021-1673 du 15 décembre 2021 portant association de l’Institut Pasteur à
l’université de Paris et modifiant le décret no 2019-209 du 20 mars 2019 portant création de
l’université de Paris et approbation de ses statuts
63 Arrêté du 1er décembre 2021 portant désaffectation, déclassement du domaine public de l’Etat
et remise au service local du Domaine d’une parcelle située à Corte (Haute-Corse)

ministère de l’agriculture et de l’alimentation


64 Arrêté du 10 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 1er août 2019 relatif au concours commun
d’accès aux formations d’ingénieur d’écoles nationales relevant du ministre chargé de
l’agriculture et du ministre chargé de l’enseignement supérieur
65 Arrêté du 10 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 1er août 2019 relatif au concours commun
d’accès dans les écoles nationales vétérinaires
66 Arrêté du 13 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 12 août 2021 pris en application du décret
no 2021-1074 du 12 août 2021 relatif à la mise en place d’une aide sous forme d’avance
remboursable à destination des entreprises à l’aval des exploitations agricoles touchées par
les épisodes de gel survenus du 4 au 14 avril 2021

ministère de la transition écologique

logement
67 Décret no 2021-1674 du 16 décembre 2021 relatif à la déclaration environnementale de produits
de construction et de décoration ainsi que des équipements électriques, électroniques et de
génie climatique
68 Décret no 2021-1675 du 16 décembre 2021 portant approbation des statuts de la société de
gestion des financements et de la garantie de l’accession sociale à la propriété
69 Arrêté du 8 décembre 2021 délivrant l’agrément d’observatoire local des loyers à l’agence
d’urbanisme de l’agglomération de Tours

ministère de la transition écologique

transports
70 Arrêté du 7 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 29 décembre 2011 relatif à l’exploitation de
services de transport aérien par la société St Barth Commuter
71 Arrêté du 7 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 27 juin 2014 relatif à l’exploitation de
services de transport aérien par la société DreamJet
72 Arrêté du 8 décembre 2021 portant fermeture de l’aérodrome de Saint-Christol (Vaucluse)
73 Arrêté du 8 décembre 2021 portant fermeture de l’hélistation de Toulon-Saint-Mandrier (Var)

ministère de l’économie, des finances et de la relance

comptes publics
74 Arrêté du 13 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 21 novembre 2016 fixant l’assignation des
dépenses et des recettes des ordonnateurs principaux délégués du ministère de la défense
75 Arrêté du 13 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 6 juillet 2016 relatif à la solde de réserve des
officiers généraux en deuxième section
76 Arrêté du 14 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 21 décembre 2018 fixant l’assignation des
dépenses et des recettes des ordonnateurs secondaires du ministère de la défense

ministère de l’économie, des finances et de la relance

industrie
77 Arrêté du 13 décembre 2021 relatif au versement d’une aide au soutien de la trésorerie de la
société SETIC, fragilisée par la crise du covid-19
78 Arrêté du 13 décembre 2021 relatif au versement d’une aide au soutien de la trésorerie de la
société SWISSPOLYMERA, fragilisée par la crise du covid-19
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

79 Arrêté du 13 décembre 2021 relatif au versement d’une aide au soutien de la trésorerie de la


société UP INDUSTRY, fragilisée par la crise du covid-19
80 Arrêté du 15 décembre 2021 relatif au versement d’une aide au soutien de la trésorerie de la
société LA MANUFACTURE DES LUMIERES, fragilisée par la crise du covid-19

mesures nominatives

Premier ministre
81 Décret du 16 décembre 2021 chargeant un député d’une mission temporaire

ministère de l’Europe et des affaires étrangères


82 Décret du 16 décembre 2021 portant fin de fonctions d’un consul général de France à Wuhan -
M. PERRIN (Vincent)

ministère de la transition écologique


83 Arrêté du 17 novembre 2021 portant nomination au Conseil national de la transition écologique
84 Arrêté du 9 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 31 mai 2021 portant nomination au Conseil
supérieur de la prévention des risques technologiques
85 Arrêté du 9 décembre 2021 portant nomination au Conseil national de la transition écologique

ministère de l’économie, des finances et de la relance


86 Arrêté du 8 décembre 2021 portant admission à la retraite (attachée principale d’administration
de l’Etat)
87 Arrêté du 13 décembre 2021 portant admission à la retraite (ingénieur divisionnaire de
l’industrie et des mines)
88 Arrêté du 13 décembre 2021 portant admission à la retraite (attaché d’administration de l’Etat)

ministère des armées


89 Arrêté du 13 décembre 2021 portant nomination et titularisation dans le corps des attachés
d’administration de l’Etat au titre de l’année 2021

ministère de l’intérieur
90 Arrêté du 14 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 27 juillet 2021 modifié portant nomination
d’un régisseur intérimaire et de ses suppléants auprès de la régie d’avances et de recettes du
cabinet de la direction générale de la police nationale
91 Arrêté du 16 décembre 2021 portant nomination (administration territoriale : Saint-Barthélemy
et Saint-Martin)

ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion


92 Décret du 15 décembre 2021 portant désignation du délégué suppléant du Gouvernement
français au conseil d’administration du Bureau international du travail - M. SAINT-DENIS
(Antoine)
93 Arrêté du 9 décembre 2021 portant nomination au conseil d’administration du Centre pour le
développement de l’information sur la formation permanente

ministère de la justice
94 Arrêté du 7 décembre 2021 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou
ministériels)
95 Arrêté du 9 décembre 2021 modifiant un arrêté en date du 2 décembre 2021 relatif à une
société civile professionnelle (officiers publics ou ministériels)
96 Arrêté du 9 décembre 2021 relatif à une société par actions simplifiée (officiers publics ou
ministériels)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

97 Arrêté du 9 décembre 2021 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou
ministériels)
98 Arrêté du 9 décembre 2021 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou
ministériels)
99 Arrêté du 9 décembre 2021 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou
ministériels)
100 Arrêté du 9 décembre 2021 relatif à une société civile professionnelle (officiers publics ou
ministériels)
101 Arrêté du 10 décembre 2021 portant nomination d’une société d’exercice libéral à
responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels)
102 Arrêté du 10 décembre 2021 portant nomination d’un notaire salarié (officiers publics ou
ministériels)
103 Arrêté du 10 décembre 2021 portant nomination d’un huissier de justice salarié (officiers
publics ou ministériels)
104 Arrêté du 10 décembre 2021 portant nomination d’une huissière de justice salariée (officiers
publics ou ministériels)
105 Arrêté du 10 décembre 2021 portant nomination d’une société à responsabilité limitée
(officiers publics ou ministériels)
106 Arrêté du 13 décembre 2021 portant titularisation dans le corps interministériel des attachés
d’administration de l’Etat (Conseil d’Etat et Cour nationale du droit d’asile)
107 Arrêté du 15 décembre 2021 portant détachement (Conseil d’Etat)

ministère de la culture
108 Arrêté du 15 décembre 2021 portant nomination au Haut Conseil de l’éducation artistique et
culturelle

ministère des solidarités et de la santé


109 Arrêté du 7 octobre 2021 portant inscription sur la liste d’aptitude au titre de l’année 2022
(corps des directeurs d’établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux)
110 Arrêté du 30 novembre 2021 relatif à l’affectation, en vue de l’accomplissement d’un parcours
de consolidation des compétences, de praticiens associés candidats à la profession de
pharmacien dans la spécialité « biologie médicale » en application des dispositions du V de
l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité
sociale pour 2007 modifiée
111 Arrêté du 1er décembre 2021 portant inscription sur la liste d’aptitude au titre de l’année 2022
(tour extérieur des directeurs d’hôpital)
112 Arrêté du 7 décembre 2021 relatif à la composition du jury de l’examen de fin de formation des
élèves attachés d’administration hospitalière
113 Arrêté du 10 décembre 2021 portant désignation du président du Conseil national de la
certification périodique
114 Arrêté du 16 décembre 2021 portant modification de l’arrêté du 30 novembre 2021 fixant la
liste des personnes autorisées à exercer en France la profession de médecin dans la
spécialité de « endocrinologie, diabète et maladies métaboliques » en application des
dispositions du I de l’article L. 4111-2 du code de la santé publique et des dispositions du
IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité
sociale pour 2007 modifiée

ministère de la mer
115 Arrêté du 15 décembre 2021 portant cessation de fonctions au cabinet de la ministre de la mer

ministère de l’agriculture et de l’alimentation


116 Arrêté du 9 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 13 novembre 2019 portant renouvellement
des membres du comité technique permanent de la sélection des plantes cultivées

ministère de l’économie, des finances et de la relance

comptes publics
117 Arrêté du 14 décembre 2021 portant nomination (agents comptables)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

conventions collectives

ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion


118 Arrêté du 26 novembre 2021 portant extension d’un avenant à la convention collective
nationale des conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (no 2666)

Autorité de régulation des communications électroniques,


des postes et de la distribution de la presse
119 Décision no 2021-2670 du 9 décembre 2021 portant délégation de pouvoirs
120 Décision du 9 décembre 2021 portant délégation de signature pour les actes se rapportant au
fonctionnement de l’Autorité ou à l’exécution de ses décisions
121 Décision du 9 décembre 2021 portant délégation de signature pour les décisions prises en vertu
des articles 1er et 2 de la décision no 2021-2670 du 9 décembre 2021 de l’Autorité portant
délégation de pouvoirs

Commission nationale de l’informatique et des libertés


122 Délibération no 2021-144 du 2 décembre 2021 portant avis sur un projet de décret modifiant le
décret no 2020-551 du 12 mai 2020 relatif aux systèmes d’information mentionnés à
l’article 11 de la loi no 2020-546 du 11 mai 2020 prorogeant l’état d’urgence sanitaire et
complétant ses dispositions et le décret no 2020-1690 du 25 décembre 2020 autorisant la
création d’un traitement de données à caractère personnel relatif aux vaccinations contre
la covid-19 (demande d’avis no 21020478)
123 Délibération no 2021-146 du 9 décembre 2021 portant avis sur le décret modifiant le
décret no 2020-551 du 12 mai 2020 relatif aux systèmes d’information mentionnés à
l’article 11 de la loi no 2020-546 du 11 mai 2020 prorogeant l’état d’urgence sanitaire et
complétant ses dispositions et le décret no 2020-1690 du 25 décembre 2020 autorisant la
création d’un traitement de données à caractère personnel relatif aux vaccinations contre
la covid-19 (demande d’avis no 21021673)

Conseil supérieur de l’audiovisuel


124 Décision no 2021-RE-06 du 22 novembre 2021 portant reconduction de l’autorisation délivrée à
l’association Millenium pour l’exploitation d’un service de radio de catégorie A par voie
hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Millenium
125 Décision no 2021-RE-07 du 22 novembre 2021 portant reconduction de l’autorisation délivrée à
l’Association d’information et de communication en pays vannetais bretonnant pour
l’exploitation d’un service de radio de catégorie A par voie hertzienne terrestre en
modulation de fréquence dénommé Radio Bro Gwened
126 Décision no 2021-RE-08 du 22 novembre 2021 portant reconduction de l’autorisation délivrée à
l’association de soutien à la radio du centre Bretagne pour l’exploitation d’un service de
radio de catégorie A par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé
Radio Kreiz Breizh
127 Décision no 2021-RE-09 du 22 novembre 2021 portant reconduction de l’autorisation délivrée à
l’association RCF Côtes d’Armor pour l’exploitation d’un service de radio de catégorie A
par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé RCF Côtes d’Armor
128 Décision no 2021-RE-10 du 22 novembre 2021 portant reconduction de l’autorisation délivrée à
l’association radio chrétienne en France RCF Vendée pour l’exploitation d’un service de
radio de catégorie A par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé
RCF Vendée
129 Décision no 2021-RE-11 du 22 novembre 2021 portant reconduction de l’autorisation délivrée à
la SAS Ouest FM pour l’exploitation d’un service de radio de catégorie B par voie
hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Forum Maine-et-Loire
130 Décision no 2021-RE-12 du 22 novembre 2021 portant reconduction de l’autorisation délivrée à
l’EURL Réseau Ouest pour l’exploitation d’un service de radio de catégorie B par voie
hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Radio Caroline
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

131 Décision no 2021-RE-13 du 22 novembre 2021 portant reconduction de l’autorisation délivrée à


la SARL Anjou Communication pour l’exploitation d’un service de radio de catégorie B par
voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Oxygène Radio
132 Décision no 2021-RE-14 du 22 novembre 2021 portant reconduction de l’autorisation délivrée à
la SAS Info Son Trégor pour l’exploitation d’un service de radio de catégorie B par voie
hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Océane Bretagne Nord
133 Décision no 2021-1333 du 24 novembre 2021 rectifiant la décision no 2021-853 du
13 juillet 2021 fixant la liste des candidats dont le dossier est recevable dans le cadre de
l’appel aux candidatures pour l’édition de services de radio multiplexés diffusés par voie
hertzienne terrestre en mode numérique à temps complet ou partagé en bande III dans le
ressort des comités territoriaux de l’audiovisuel de Marseille, Lyon et Paris
134 Délibération du 22 novembre 2021 relative à une autorisation temporaire pour l’exploitation
d’un service de radio
135 Délibération du 1er décembre 2021 relative à la possibilité de reconduire pour cinq ans hors
appel aux candidatures une autorisation délivrée à la SAS Radio Vinci Autoroutes pour
l’exploitation du service Radio Vinci Autoroutes

Contrôleur général des lieux de privation de liberté

136 Décision du 3 décembre 2021 portant nomination auprès de la Contrôleure générale des lieux
de privation de liberté

Informations parlementaires

Assemblée nationale

137 ORDRE DU JOUR


138 COMMISSIONS ET ORGANES DE CONTRÔLE
139 ORGANISMES EXTRAPARLEMENTAIRES
140 DOCUMENTS ET PUBLICATIONS

Sénat

141 COMMISSIONS / ORGANES TEMPORAIRES


142 DOCUMENTS DÉPOSÉS
143 DOCUMENTS PUBLIÉS
144 RAPPORTS AU PARLEMENT
145 NOMINATIONS ET AVIS

Offices et délégations

146 OFFICE PARLEMENTAIRE D'ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET


TECHNOLOGIQUES
147 DÉLÉGATION PARLEMENTAIRE AU RENSEIGNEMENT
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

Avis et communications

avis de concours et de vacance d'emplois

ministère de la transition écologique


148 Avis de vacance d’un emploi de directeur de projet (administration centrale)

ministère de l’économie, des finances et de la relance


149 Avis de recrutement au titre de l’année 2022 d’ingénieurs de laboratoire relevant du ministère
chargé de l’économie, des finances et de la relance dans la spécialité chimie analytique
150 Avis de vacance d’un emploi de directeur de l’économie, de l’emploi, du travail et des
solidarités de Guadeloupe

ministère des armées


151 Avis de vacance d’un emploi de directeur de projet

ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion


152 Avis de vacance d’un emploi de directeur de l’économie, de l’emploi, du travail et des
solidarités de Guadeloupe

ministère des solidarités et de la santé


153 Avis du 16 décembre 2021 relatif à la liste des candidats admis au titre de l’année 2021 au
concours interne pour l’accès au cycle de formation des élèves directeurs des soins

avis divers

ministère de l’économie, des finances et de la relance


154 Statistique mensuelle des vins. – Relevé par département. – Campagne 2020-2021. – Mois de
septembre 2021
155 Statistique mensuelle des cidres. – Campagne 2020-2021. – Mois de septembre 2021
156 Avis relatif à l’indice des prix à la consommation

ministère des solidarités et de la santé


157 Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques publiés en application de l’arti­
cle L. 162-16-5 du code de la sécurité sociale
158 Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques
159 Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques
160 Avis relatif aux décisions de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie portant fixation
du taux de participation de l’assuré applicable à des spécialités pharmaceutiques
161 Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques publiés en application de l’arti­
cle L. 162-16-6 du code de la sécurité sociale
162 Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques (rectificatif)
163 Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques
164 Avis relatif à la décision de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie portant fixation
du taux de participation de l’assuré applicable à des spécialités pharmaceutiques
165 Avis relatif à la tarification des solutions pour usage ophtalmique visées à l’article L. 165-1 du
code de la sécurité sociale
166 Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques publiés en application des arti­
cles L. 162-16-5 et L. 162-16-6 du code de la sécurité sociale
167 Avis relatif à la tarification des prothèses mammaires externes en silicone visées à
l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

168 Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques


169 Avis relatif à la tarification des pansements hydrocellulaires anatomiques 3M TEGADERM
SILICONE FOAM BORDER visés à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
170 Avis relatif à la tarification du revêtement de protection pour prothèse tibiale AQUALEG visé
à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
171 Avis relatif à la tarification des kits de compressions veineuses médicales VENOTRAIN
ULCERTEC 39, 39 AG et 46 visés à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale

ministère de la mer
172 Avis no 37 relatif à la fermeture de certains quotas et/ou sous-quotas de pêche pour
l’année 2021

Annonces
173 Demandes de changement de nom (textes 173 à 203)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

PREMIER MINISTRE

Arrêté du 16 décembre 2021 fixant les taux de promotion


dans les corps des juridictions financières pour les années 2022, 2023 et 2024
NOR : CPTP2132017A

Le Premier ministre,
Vu la loi no 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la
loi no 84-16 du 11 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’Etat ;
Vu le décret no 2005-1090 du 1er septembre 2005 relatif à l’avancement de grade dans les corps des
administrations de l’Etat ;
Vu le décret no 2009-1388 du 11 novembre 2009 modifié portant dispositions statutaires communes à divers
corps de fonctionnaires de catégorie B de la fonction publique de l’Etat ;
Vu le décret no 2010-1437 du 22 novembre 2010 portant création du corps des secrétaires administratifs des
juridictions financières ;
Vu le décret no 2016-580 du 11 mai 2016 modifié relatif à l’organisation des carrières des fonctionnaires de
catégorie C de la fonction publique de l’Etat et les décrets relatifs à l’organisation de leurs carrières ;
Vu l’avis conforme de la ministre de la transformation et de la fonction publiques et du ministre délégué auprès
du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des comptes publics, en date du 2 novembre 2021,
Arrête :
Art. 1er. – Les taux de promotion permettant de déterminer le nombre maximum des avancements de grade
pouvant être prononcés au titre des années 2022, 2023 et 2024 dans les corps des juridictions financières en
application du décret du 1er septembre 2005 susvisé figurent en annexe au présent arrêté.
Art. 2. – Les dispositions de l’arrêté du 24 décembre 2020 fixant les taux de promotion dans les corps des
juridictions financières pour les années 2021 et 2022 sont abrogées.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 16 décembre 2021.
Pour le Premier ministre et par délégation :
La secrétaire générale du Gouvernement,
CLAIRE LANDAIS
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 203

ANNEXE
Taux applicables
CORPS ET GRADES pour les années 2022, 2023 et 2024

Corps des secrétaires administratifs


(décret no 2010-1437 du 22 novembre 2010
portant création du corps des secrétaires administratifs des juridictions financières)
Secrétaire administratif de classe exceptionnelle 14 %
Secrétaire administratif de classe supérieure 18 %
Corps des adjoints administratifs
(décret no 2006-1760 du 23 décembre 2006 modifié
portant dispositions communes applicables au corps d’adjoints administratifs des administrations de l’Etat)
Adjoint administratif principal de 1re classe Echelle C3 16,5 %
Adjoint administratif principal de 2 classe Echelle C2
e
28 %
Corps des adjoints techniques
(décret no 2006-1761 du 23 décembre 2006 modifié
portant dispositions communes applicables au corps d’adjoints techniques des administrations de l’Etat)
Adjoint technique principal de 1re classe Echelle C3 16,5 %
Adjoint technique principal de 2e classe Echelle C2 28 %
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’EUROPE ET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

Arrêté du 14 décembre 2021 autorisant au titre de l’année 2023 l’ouverture d’un examen
professionnel pour l’accès au grade de secrétaire de chancellerie de classe exceptionnelle
NOR : EAEA2137502A

Par arrêté du ministre de l’Europe et des affaires étrangères en date du 14 décembre 2021, est autorisée, au titre
de l’année 2023, l’ouverture d’un examen professionnel pour l’accès au grade de secrétaire de chancellerie de
classe exceptionnelle.
Le nombre de promotions pour l’accès au grade de secrétaire de chancellerie de classe exceptionnelle à pourvoir,
par la voie de l’examen professionnel, au titre de 2023, fera l’objet d’un arrêté ultérieur.
L’épreuve écrite d’admissibilité se déroulera à partir du 10 mai 2022 à Paris exclusivement. L’épreuve orale
d’admission se déroulera à Paris à partir du 29 juin 2022.
Modalités d’inscription à l’examen professionnel : les registres d’inscriptions seront ouverts du 9 février 2022
au 9 mars 2022 inclus.
Les inscriptions s’effectuent par voie télématique sur le site Diplonet du ministère de l’Europe et des affaires
étrangères, rubrique « concours et examens professionnels », « examens professionnels », « catégorie B »,
« secrétaire de chancellerie de classe exceptionnelle », onglet « inscriptions ».
La date de fin de saisie sur le site Diplonet du ministère de l’Europe et des affaires étrangères est fixée
au 9 mars 2022, délai de rigueur.
En cas d’impossibilité de s’inscrire par voie électronique, les candidats conservent la possibilité de procéder à
une inscription sur papier libre. Les demandes de candidature seront expédiées au ministère de l’Europe et des
affaires étrangères, bureau des concours et examens professionnels, 27, rue de la Convention, CS 91533,
75732 Paris Cedex 15.
La date limite d’envoi des inscriptions (le cachet de la poste faisant foi) est fixée au 9 mars 2022, délai de
rigueur.
Toute inscription postée hors délai ne pourra être prise en considération.
Les candidatures formulées par télécopie ou par messagerie électronique ne sont pas recevables.
Conformément à l’article 4 de l’arrêté du 29 février 2012 modifié fixant les modalités d’organisation et la nature
des épreuves de l’examen professionnel pour l’accès au grade de secrétaire de chancellerie de classe
exceptionnelle, les candidats admissibles à cet examen professionnel devront établir, pour l’épreuve d’entretien
avec le jury, un dossier de reconnaissance des acquis de leur expérience professionnelle (RAEP) conforme au
modèle disponible sur le site Diplonet du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, rubrique « concours et
examens professionnels », « examens professionnels », « catégorie B », « secrétaire de chancellerie de classe
exceptionnelle », onglet « inscriptions ».
Ce dossier accompagné des pièces demandées devra être adressé soit par voie postale en recommandé simple à
l’adresse suivante : ministère de l’Europe et des affaires étrangères, bureau des concours et examens
professionnels, 27, rue de la Convention, CS 91533, 75732 Paris Cedex 15, soit par courriel à l’adresse suivante :
[email protected]. Ce dossier devra parvenir au bureau des concours et examens
professionnels au plus tard dans les 15 jours calendaires, le cachet de la poste faisant foi pour les envois postaux
ou minuit (heure de Paris) pour les envois par courriel, à compter du lendemain de la date de publication des
résultats d’admissibilité.
Aucun dossier ne pourra être déposé au bureau des concours et examens professionnels.
Conformément à l’article 4-1 de l’arrêté du 29 février 2012 modifié susvisé, les candidats, en poste à l’étranger,
pourront demander à subir l’épreuve d’entretien avec le jury en visioconférence, lorsque l’éloignement du centre
d’examen principal le justifie et que les garanties techniques et de sécurité des systèmes d’information le
permettent. Le candidat qui optera pour la visioconférence ne pourra subir l’épreuve orale d’admission que dans le
poste ou pays où il est affecté au premier jour des épreuves orales.
Le candidat qui optera pour ce procédé devra faire connaître son choix au plus tard le 9 juin 2022, par note
diplomatique adressée à « formation et concours ». Aucune modification du choix du centre d’examen ne sera
possible.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 203

Les candidats en situation de handicap qui demandent un aménagement des épreuves doivent fournir un certificat
médical établi par un médecin agréé. Le certificat médical, qui doit avoir été établi moins de six mois avant le
déroulement des épreuves, précise la nature des aides humaines et techniques ainsi que les aménagements
nécessaires pour permettre aux candidats, compte tenu de la nature et de la durée des épreuves, de composer dans
des conditions compatibles avec leur situation.
Le certificat médical doit être transmis par le candidat au plus tard 3 semaines avant le déroulement des
épreuves, soit le 20 avril 2022, conformément au décret no 2020-523 du 4 mai 2020 relatif à la portabilité des
équipements contribuant à l’adaptation du poste de travail et aux dérogations aux règles normales des concours, des
procédures de recrutement et des examens en faveur des agents publics et des candidats en situation de handicap.
La composition du jury et la liste des candidats admis à se présenter à l’examen professionnel seront arrêtées par
le ministre de l’Europe et des affaires étrangères.
Les candidats seront convoqués individuellement pour subir l’épreuve.
Toutefois, le défaut de réception des convocations ne pourra engager la responsabilité du ministère de l’Europe
et des affaires étrangères.
Tout renseignement peut être obtenu auprès du bureau des concours et examens professionnels, aux adresses électroniques :
[email protected] ou [email protected].
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’EUROPE ET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

Arrêté du 14 décembre 2021 autorisant au titre de l’année 2023 l’ouverture d’un examen
professionnel pour l’accès au grade de secrétaire des systèmes d’information et de
communication hors classe
NOR : EAEA2137478A

Par arrêté du ministre de l’Europe et des affaires étrangères en date du 14 décembre 2021, est autorisée, au titre
de l’année 2023, l’ouverture d’un examen professionnel pour l’accès au grade de secrétaire des systèmes
d’information et de communication hors classe.
Le nombre de promotions pour l’accès au grade de secrétaire des systèmes d’information et de communication
hors classe à pourvoir, par la voie de l’examen professionnel, au titre de l’année 2023, fera l’objet d’un arrêté
ultérieur.
L’épreuve orale d’admission se déroulera à partir du 2 juin 2022 à Paris exclusivement.
Modalités d’inscription à l’examen professionnel : les registres d’inscriptions seront ouverts du 8 février 2022 au
8 mars 2022 inclus.
Les inscriptions s’effectuent par voie télématique sur le site Diplonet du ministère de l’Europe et des affaires
étrangères, rubrique « concours et examens professionnels », « examens professionnels », « catégorie B »,
« secrétaire des systèmes d’information et de communication hors classe », onglet « inscriptions ».
La date de fin de saisie sur le site Diplonet du ministère de l’Europe et des affaires étrangères est fixée
au 8 mars 2022, délai de rigueur.
En cas d’impossibilité de s’inscrire par voie électronique, les candidats conservent la possibilité de procéder à
une inscription sur papier libre. Les demandes de candidature seront expédiées au ministère de l’Europe et des
affaires étrangères, bureau des concours et examens professionnels, 27, rue de la Convention, CS 91533,
75732 Paris Cedex 15.
La date limite d’envoi des inscriptions (le cachet de la poste faisant foi) est fixée au 8 mars 2022, délai de
rigueur.
Toute inscription postée hors délai ne pourra être prise en considération.
Les candidatures formulées par télécopie ou par messagerie électronique ne sont pas recevables.
Conformément à l’article 4 de l’arrêté du 12 novembre 2015 modifié fixant les modalités d’organisation et la
nature des épreuves de l’examen professionnel pour l’accès au grade de secrétaire des systèmes d’information et de
communication hors classe, les candidats devront établir, pour l’épreuve d’entretien avec le jury, un dossier de
reconnaissance des acquis de leur expérience professionnelle (RAEP) conforme au modèle disponible sur le site
Diplonet du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, rubrique « concours et examens professionnels »,
« examens professionnels », « catégorie B », « secrétaire des systèmes d’information et de communication hors
classe », onglet « inscriptions ».
Ce dossier accompagné des pièces demandées devra être adressé soit par voie postale en recommandé simple à
l’adresse suivante : ministère de l’Europe et des affaires étrangères, bureau des concours et examens
professionnels, 27 rue de la Convention, CS 91533, 75732 Paris Cedex 15, au plus tard le 8 mars 2022 (le
cachet de la poste faisant foi), soit par courriel à l’adresse suivante : [email protected] au
plus tard le 8 mars 2022 minuit (heure de Paris).
Aucun dossier ne pourra être déposé au bureau des concours et examens professionnels.
Conformément à l’article 4-1 de l’arrêté du 12 novembre 2015 modifié susvisé, les candidats, en poste à
l’étranger, pourront demander à subir l’épreuve d’entretien avec le jury en visioconférence, lorsque l’éloignement
du centre d’examen principal le justifie et que les garanties techniques et de sécurité des systèmes d’information le
permettent. Le candidat qui optera pour la visioconférence ne pourra subir l’épreuve orale d’admission que dans le
poste ou pays où il est affecté au premier jour des épreuves orales.
Le candidat qui optera pour ce procédé devra faire connaître son choix au plus tard le 21 avril 2022, par note
diplomatique adressée à « formation et concours ». Aucune modification du choix du centre d’examen ne sera
possible.
Les candidats en situation de handicap qui demandent un aménagement des épreuves doivent fournir un certificat
médical établi par un médecin agréé. Le certificat médical, qui doit avoir été établi moins de six mois avant le
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 203

déroulement des épreuves, précise la nature des aides humaines et techniques ainsi que les aménagements
nécessaires pour permettre aux candidats, compte tenu de la nature et de la durée des épreuves, de composer dans
des conditions compatibles avec leur situation.
Le certificat médical doit être transmis par le candidat au plus tard 3 semaines avant le déroulement des
épreuves, soit le 12 mai 2022, conformément au décret no 2020-523 du 4 mai 2020 relatif à la portabilité des
équipements contribuant à l’adaptation du poste de travail et aux dérogations aux règles normales des concours, des
procédures de recrutement et des examens en faveur des agents publics et des candidats en situation de handicap.
La composition du jury et la liste des candidats admis à se présenter à l’examen professionnel seront arrêtées par
le ministre de l’Europe et des affaires étrangères.
Les candidats seront convoqués individuellement pour subir l’épreuve.
Toutefois, le défaut de réception des convocations ne pourra engager la responsabilité du ministère de l’Europe
et des affaires étrangères.
Tout renseignement peut être obtenu auprès du bureau des concours et examens professionnels, aux adresses électroniques :
[email protected] ou [email protected].
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Décret no 2021-1662 du 16 décembre 2021


modifiant les articles R. 221-2 et R. 221-22 du code de l’énergie
NOR : TRER2128379D

Publics concernés : personnes éligibles et bénéficiaires dans le cadre du dispositif des certificats d’économies
d’énergie.
Objet : modification des articles R. 221-2 et R. 221-22 du code de l’énergie.
Entrée en vigueur : les dispositions du I de l’article 1er entrent en vigueur à compter du 1er janvier 2022 ;
toutefois, pour les contrats en cours au 31 août 2021, les dispositions du I de l’article 1er entrent en vigueur lors du
renouvellement du contrat et au plus tard le 1er janvier 2024 ; les dispositions du II de l’article 1er entrent en
vigueur le lendemain de la publication du présent décret.
Notice : le I de l’article 1er prévoit que les ventes réalisées en exécution des contrats d’exploitation de bâtiments
résidentiels ou tertiaires comportant une prestation d’approvisionnement en énergie et une prestation de gestion
de l’énergie entrent directement dans le calcul de l’obligation d’économies d’énergie des fournisseurs d’énergie
(sociétés de services énergétiques) ; le II de l’article 1er modifie les modalités calendaires de la contribution
constituant le rôle actif et incitatif du demandeur de certificats d’économies d’énergie, pour ce qui concerne les
bénéficiaires personnes physiques et les syndicats de copropriétaires.
Références : le code de l’énergie modifié par le décret peut être consulté, dans sa version issue de cette
modification, sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le Premier ministre,
Sur le rapport de la ministre de la transition écologique,
Vu le code de l’énergie, notamment ses articles L. 221-1, L. 221-1-1, L. 221-12, R. 221-2 et R. 221-22 ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de l’énergie en date du 9 septembre 2021 ;
Vu les observations formulées lors de la consultation du public réalisée du 19 août au 9 septembre 2021, en
application de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement ;
Le Conseil d’Etat (section des travaux publics) entendu,
Décrète :
Art. 1 . – Le chapitre Ier du titre II du livre II du code de l’énergie est ainsi modifié :
er

I. – L’avant-dernier alinéa de l’article R. 221-2 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Les ventes d’énergie utilisée pour la production de chaleur ou de froid, réalisées en exécution de contrats
d’exploitation comportant une prestation d’approvisionnement en énergie et une prestation de gestion de l’énergie,
sont regardées comme des ventes d’énergie à des consommateurs finals. » ;
II. – L’article R. 221-22 est ainsi modifié :
1o Le sixième alinéa est complété par la phrase suivante :
« Toutefois, lorsque le bénéficiaire est une personne physique ou un syndicat de copropriétaires, la contribution
intervient au plus tard quatorze jours après la date d’engagement de l’opération et, en tout état de cause, avant la
date de début de réalisation de l’opération. » ;
2o Le septième alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :
« Pour les opérations standardisées réalisées au bénéfice de personnes physiques ou d’un syndicat de
copropriétaires, la valeur de la contribution est déterminée au plus tard quatorze jours après la date d’engagement
de l’opération et, en tout état de cause, avant la date de début de sa réalisation. Cette contribution ne peut être
révisée qu’au regard d’une réévaluation du volume réel de certificats d’économies d’énergie correspondant à
l’opération ou de la situation de précarité énergétique. »
Art. 2. – Les dispositions du I de l’article 1er entrent en vigueur le 1er janvier 2022. Toutefois, elles entrent en
vigueur le 1er janvier 2024 pour les ventes réalisées en exécution de contrats en cours au 31 août 2021 dont le
renouvellement n’intervient pas avant le 1er janvier 2024.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 203

Art. 3. – La ministre de la transition écologique est chargée de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 16 décembre 2021.
JEAN CASTEX
Par le Premier ministre :
La ministre de la transition écologique,
BARBARA POMPILI
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Arrêté du 3 décembre 2021 portant agrément de la société de coordination


« Habiter Est Ensemble, société coopérative de coordination à capital variable »
NOR : TREL2114601A

Par arrêté de la ministre de la transition écologique en date du 3 décembre 2021, la société de coordination
« Habiter Est Ensemble, société coopérative de coordination à capital variable », dont le siège social est situé à
Romainville (93), est agréée pour l’exercice de son activité sur le territoire national.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Arrêté du 8 décembre 2021 portant agrément


de la société d’économie mixte « REIMS HABITAT »
NOR : TREL2135209A

Par arrêté de la ministre de la transition écologique en date du 8 décembre 2021, la société d’économie mixte
« REIMS HABITAT », dont le siège social est situé à Reims (51), est agréée pour l’exercice de son activité sur la
région Grand Est et, après accord de la commune d’implantation de l’opération, sur le territoire des départements
limitrophes à cette région.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 7 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Arrêté du 10 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 29 décembre 2014


relatif aux modalités d’application du dispositif des certificats d’économies d’énergie
NOR : TRER2137031A

Publics concernés : personnes éligibles et bénéficiaires dans le cadre du dispositif des certificats d’économies
d’énergie.
Objet : le présent arrêté prévoit diverses modifications des Coups de pouce « Chauffage », « Rénovation
performante de bâtiment résidentiel collectif » et « Rénovation performante d’une maison individuelle ».
Entrée en vigueur : les dispositions des I à IV de l’article 1er s’appliquent aux opérations engagées à compter
du 1er janvier 2022 ou incluses dans un dossier de demande de certificats d’économies d’énergie déposé à compter
du 1er juillet 2022 ; les dispositions du V de l’article 1er s’appliquent aux opérations engagées à compter
du 1er avril 2022.
Notice : le présent arrêté simplifie les montants et critères de bonification et de primes minimales liés au Coup
de pouce « Rénovation performante d’une maison individuelle » : sont ainsi supprimés les critères liés au taux de
chaleur renouvelable de la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire et au remplacement des chaudières
fonctionnant au fioul ou au gaz hors condensation ; le critère d’une consommation annuelle d’énergie primaire
après travaux inférieure ou égale à 110 kWh/m2 est ajouté pour déterminer le niveau de la bonification ;
l’exclusion du bénéfice du Coup de pouce des chaudières consommant du charbon ou du fioul et des chaudières
consommant du gaz autres qu’à condensation est remplacée par l’exclusion des équipements de chauffage ou de
production d’eau chaude sanitaire consommant majoritairement du charbon, du fioul ou du gaz ; le modèle de la
charte Coup de pouce est adapté en conséquence ; les niveaux de bonification des chartes Coup de pouce
« Chauffage », « Rénovation performante de bâtiment résidentiel collectif » et « Rénovation performante d’une
maison individuelle » sont modifiés.
Références : l’arrêté peut être consulté dans sa rédaction issue de ces modifications sur le site Légifrance
(https://www.legifrance.gouv.fr).
La ministre de la transition écologique,
Vu le code de l’énergie, notamment ses articles R. 221-14, R. 221-18 et R. 221-31 ;
Vu l’arrêté du 29 décembre 2014 modifié relatif aux modalités d’application du dispositif des certificats
d’économies d’énergie ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de l’énergie du 9 décembre 2021,

Arrête :
Art. 1 . – L’arrêté du 29 décembre 2014 susvisé est ainsi modifié :
er

I. – Le IV de l’article 3-5 est remplacé par les dispositions suivantes :


« IV. – Le volume total de certificats d’économies d’énergie délivrés pour les travaux sur des parties communes
ou des travaux d’intérêt collectif sur des parties privatives, relevant de la fiche BAR-TH-145 “Rénovation globale
d’un bâtiment résidentiel collectif (France métropolitaine)” et incluant la bonification, est calculé selon la formule
suivante dont les paramètres sont définis par la fiche d’opération standardisée :
« (Cefinitial – Cefprojet) × Shab × B, exprimé en kWh cumac,
« où, dans le cas de travaux incluant le changement de tous les équipements de chauffage ou de production d’eau
chaude sanitaire au charbon ou au fioul non performants (toute technologie autre qu’à condensation), B est un
coefficient égal à :
« – 77 si les travaux réalisés dans l’immeuble comportent l’installation d’équipements de production de chaleur
pour le chauffage ou la production d’eau chaude sanitaire utilisant au moins 50 % d’énergie renouvelable ou
de récupération calculé selon les modalités définies à l’annexe IV-1 ;
« – 46 sinon ;
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« où, dans le cas d’autres travaux, B est un coefficient égal à :


« – 61 si les équipements de production de chaleur pour le chauffage ou la production d’eau chaude sanitaire
utilisent, après travaux de rénovation, au moins 50 % d’énergie renouvelable ou de récupération calculé selon
les modalités définies à l’annexe IV-1 ;
« – 38 sinon.
« L’étude énergétique préalable aux travaux de rénovation justifie l’atteinte des performances énergétiques
minimales fixées ci-dessus. Pour les opérations engagées à compter du 1er avril 2021, sans préjudice des exigences
particulières de la fiche d’opération standardisée BAR-TH-145, cette étude énergétique est réalisée conformément
à l’article 8 de l’arrêté du 17 novembre 2020 relatif aux caractéristiques techniques et modalités de réalisation des
travaux et prestations dont les dépenses sont éligibles à la prime de transition énergétique, en lieu et place des
dispositions du II de l’article 18 bis de l’annexe 4 du code général des impôts dans sa rédaction en vigueur
au 15 février 2020. L’entreprise réalisant l’étude énergétique et répondant aux exigences de la fiche d’opération
standardisée BAR-TH-145 ne peut sous-traiter tout ou partie de l’étude. La visite du bâtiment aux fins de l’étude
énergétique, notamment, est effectuée par l’entreprise réalisant l’étude énergétique ; cette visite nécessite le
déplacement physique d’une personne de l’entreprise sur le lieu de l’opération. » ;
II. – Le 3o du III de l’article 3-5-1 est remplacé par les dispositions suivantes :
« 3o Hors raccordement à un réseau de chaleur, les changements d’équipements de chauffage ou de production
d’eau chaude sanitaire ne doivent conduire :
« – ni à l’installation d’équipements de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire consommant
majoritairement du charbon, du fioul ou du gaz ;
« – ni à une hausse des émissions de gaz à effet de serre. » ;
III. – Le IV de l’article 3-5-1 est remplacé par les dispositions suivantes :
« IV. – Le volume total de certificats d’économies d’énergie délivrés pour les travaux relevant de la fiche BAR-
TH-164 “Rénovation globale d’une maison individuelle (France métropolitaine)” et incluant la bonification, est
calculé selon la formule suivante dont les paramètres sont définis par la fiche d’opération standardisée :
« (Cefinitial – Cefprojet) × Shab × B, exprimé en kWh cumac, où le coefficient B est déterminé conformément
aux dispositions ci-dessous.
« 1o Coefficient B applicable aux opérations relatives à des bâtiments dont la consommation annuelle d’énergie
primaire après travaux est inférieure ou égale à 110 kWh/m2 :
« – 54 pour les opérations au bénéfice des ménages modestes mentionnés au II ter de l’article 3-1 ;
« – 46 pour les opérations au bénéfice des autres ménages ;
« 2o Coefficient B applicable aux autres opérations :
« – 38 pour les opérations au bénéfice des ménages modestes mentionnés au II ter de l’article 3-1 ;
« – 30 pour les opérations au bénéfice des autres ménages.
« L’étude énergétique préalable aux travaux de rénovation justifie l’atteinte des performances énergétiques
minimales fixées ci-dessus. Pour les opérations engagées à compter du 1er avril 2021, sans préjudice des exigences
particulières de la fiche d’opération standardisée BAR-TH-164, cette étude énergétique est réalisée conformément
à l’article 8 de l’arrêté du 17 novembre 2020 relatif aux caractéristiques techniques et modalités de réalisation des
travaux et prestations dont les dépenses sont éligibles à la prime de transition énergétique, en lieu et place des
dispositions du II de l’article 18 bis de l’annexe 4 du code général des impôts dans sa rédaction en vigueur
au 15 février 2020. L’entreprise réalisant l’étude énergétique et répondant aux exigences de la fiche d’opération
standardisée BAR-TH-164 ne peut sous-traiter tout ou partie de l’étude. La visite du bâtiment aux fins de l’étude
énergétique, notamment, est effectuée par l’entreprise réalisant l’étude énergétique ; cette visite nécessite le
déplacement physique d’une personne de l’entreprise sur le lieu de l’opération. » ;
IV. – L’annexe IV-2 est remplacée par l’annexe IV-2 au présent arrêté ;
V. – Le III de l’article 3-6 est remplacé par les dispositions suivantes :
« III. – La bonification porte le volume total de certificats d’économies d’énergie délivrés à :
« 1o Pour les actions relevant de la fiche d’opération standardisée BAR-TH-113 “Chaudière biomasse
individuelle”, de la fiche d’opération standardisée BAR-TH-104 “Pompe à chaleur de type air/eau ou eau/eau”, de
la fiche d’opération standardisée BAR-TH-143 “Système solaire combiné (France métropolitaine)”, ou de la fiche
d’opération standardisée BAR-TH-159 “Pompe à chaleur hybride” et quelle que soit la zone climatique dès lors
que l’équipement installé vient en remplacement d’une chaudière individuelle au charbon, au fioul ou au gaz, autre
qu’à condensation :
« – 615 400 kWh cumac pour les actions au bénéfice des ménages modestes mentionnés au II ter de
l’article 3-1 ;
« – 384 600 kWh cumac pour les actions au bénéfice des autres ménages ;
« 2o Pour les actions relevant de la fiche d’opération standardisée BAR-TH-137 “Raccordement d’un bâtiment
résidentiel à un réseau de chaleur” dans le cas de logements collectifs raccordés à un réseau de chaleur alimenté
majoritairement par des énergies renouvelables ou de récupération et quelle que soit la zone climatique dès lors que
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le raccordement au réseau de chaleur vient en remplacement d’une chaudière collective au charbon, au fioul ou au
gaz, autre qu’à condensation :
« – 107 700 kWh cumac par logement raccordé, pour les actions au bénéfice des ménages modestes mentionnés
au II ter de l’article 3-1 ;
« – 69 200 kWh cumac par logement raccordé, pour les actions au bénéfice des autres ménages ;
« 3o Pour les actions relevant de la fiche d’opération standardisée BAR-TH-106 “Chaudière individuelle à haute
performance énergétique” et quelle que soit la zone climatique dès lors que la chaudière installée est une chaudière
au gaz dont l’efficacité énergétique saisonnière est supérieure ou égale à 92 % et que cette chaudière vient en
remplacement d’une chaudière individuelle au charbon, au fioul ou au gaz autre qu’à condensation :
« – 184 600 kWh cumac pour les actions au bénéfice des ménages modestes mentionnés au II ter de
l’article 3-1 ;
« – 92 300 kWh cumac pour les actions au bénéfice des autres ménages ;
« 4o Pour les actions relevant de la fiche d’opération standardisée BAR-TH-112 “Appareil indépendant de
chauffage au bois” et quelle que soit la zone climatique dès lors que l’appareil présente les performances décrites
ci-après et qu’il vient en remplacement d’un équipement de chauffage fonctionnant principalement au charbon :
« – 123 100 kWh cumac pour les actions au bénéfice des ménages modestes mentionnés au II ter de
l’article 3-1 ;
« – 76 900 kWh cumac pour les actions au bénéfice des autres ménages.
« Pour les appareils utilisant des bûches de bois, le rendement énergétique est supérieur ou égal à 75 % et la
concentration en monoxyde de carbone des fumées est inférieure ou égale à 0,12 %. Pour les appareils utilisant des
granulés de bois, le rendement énergétique est supérieur ou égal à 87 % et la concentration en monoxyde de
carbone des fumées est inférieure ou égale à 0,02 %. La concentration en monoxyde de carbone des fumées est
mesurée à 13 % d’O2. Un appareil possédant le label Flamme verte 7* est réputé satisfaire à ces exigences de
performances.
« 5o Pour les actions relevant de la fiche d’opération standardisée BAR-TH-158 “Émetteur électrique à
régulation électronique à fonctions avancées” et quelle que soit la zone climatique dès lors que l’appareil vient en
remplacement d’un émetteur électrique fixe, à régulation électromécanique et à sortie d’air, ou muni de la plaque
signalétique d’origine porteuse du marquage CE et de la mention “NF Electricité performance catégorie A”, “NF
Electricité performance catégorie B” ou “NF Electricité performance catégorie 1*” :
« – 15 400 kWh cumac pour les actions au bénéfice des ménages modestes mentionnés au II ter de l’article 3-1 ;
« – 7 700 kWh cumac pour les actions au bénéfice des autres ménages ;
« 6o Pour les actions en bâtiment résidentiel collectif relevant de la fiche d’opération standardisée BAR-TH-163
“Conduit d’évacuation des produits de combustion”, quelle que soit la zone climatique :
« – 107 700 kWh cumac pour les actions au bénéfice ménages modestes mentionnés au II ter de l’article 3-1 ;
« – 69 200 kWh cumac pour les actions au bénéfice des autres ménages. »
Art. 2. – Les dispositions des I à IV de l’article 1er s’appliquent aux opérations engagées à compter
du 1er janvier 2022 ou incluses dans un dossier de demande de certificats d’économies d’énergie déposé à compter
du 1er juillet 2022.
Les dispositions du V de l’article 1er s’appliquent aux opérations engagées à compter du 1er avril 2022.
Art. 3. – Le directeur général de l’énergie et du climat est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 10 décembre 2021.
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur de l’énergie et du climat,
L. MICHEL
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ANNEXE IV-2

CHARTE D’ENGAGEMENT « Coup de pouce Rénovation performante d’une maison individuelle »


Engagement pris par : ..........................................................(1) No SIREN : ..........................................................
Pour les délégataires d’obligations CEE :
Date de la notification du statut de délégataire par le PNCEE : ........................ /......................../ ........................
Adresse du siège social du signataire : ...................................................................................................................
Date de prise d’effet de la charte (postérieure à la date de signature) : .................... /..................../ ....................
Je participe à l’opération « Coup de pouce Rénovation performante d’une maison individuelle », dans le cadre
du dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE). Cette opération a pour objectif d’inciter financièrement
les propriétaires de maisons individuelles en France métropolitaine à réaliser une rénovation globale performante
de leur patrimoine immobilier.

OFFRES FINANCIÈRES
Je m’engage à mettre en place une offre pour la rénovation performante des maisons individuelles, au moyen de
travaux conformes à la fiche d’opération standardisée CEE BAR-TH-164 « Rénovation globale d’une maison
individuelle (France métropolitaine) » en vigueur.
Les travaux répondent aux exigences cumulatives suivantes :
1o Les travaux comportent au moins un geste d’isolation parmi les trois catégories suivantes :
a) Travaux d’isolation thermique des murs couvrant au moins 75 % de la surface totale des murs donnant sur
l’extérieur et mettant en œuvre un procédé d’isolation par l’intérieur ou par l’extérieur ;
b) Travaux d’isolation thermique des toitures mettant en œuvre un procédé d’isolation comportant un ou des
matériaux d’isolation thermique en toiture-terrasse ou en rampant de toiture et couvrant au moins 75 % de la
surface totale des toitures ;
c) Travaux d’isolation thermique des planchers des combles perdus et des planchers bas et couvrant au moins
75 % de la surface totale des planchers des combles perdus et des planchers bas situés entre un volume chauffé et
un sous-sol non chauffé, un vide sanitaire ou un passage ouvert ;
2o Les travaux permettent d’atteindre une baisse de consommation conventionnelle annuelle en énergie primaire
(2) (sans déduction de la production d’électricité autoconsommée ou exportée) sur les usages chauffage,
refroidissement, production d’eau chaude sanitaire d’au moins 55 %.
3o Hors raccordement à un réseau de chaleur, les changements d’équipements de chauffage ou de production
d’eau chaude sanitaire ne doivent conduire :
– ni à l’installation d’équipements de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire consommant
majoritairement du charbon, du fioul ou du gaz ;
– ni à une hausse des émissions de gaz à effet de serre.
Cette offre prévoit une incitation financière, pour des opérations engagées jusqu’au 31 décembre 2025 et
achevées au plus tard le 31 décembre 2026.
L’incitation financière s’établit aux valeurs minimales suivantes :
1o Opérations relatives à des bâtiments dont la consommation annuelle d’énergie primaire après travaux est
inférieure ou égale à 110 kWh/m2 :
– 350 euros par MWh de consommation conventionnelle annuelle d’énergie finale économisée de la maison
rénovée (3), pour les opérations au bénéfice des ménages modestes (4) ;
– 300 euros par MWh de consommation conventionnelle annuelle d’énergie finale économisée de la maison
rénovée (5), pour les opérations au bénéfice des autres ménages ;
2o Autres opérations :
– 250 euros par MWh de consommation conventionnelle annuelle d’énergie finale économisée de la maison
rénovée (6), pour les opérations au bénéfice des ménages modestes (7) ;
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– 200 euros par MWh de consommation conventionnelle annuelle d’énergie finale économisée de la maison
rénovée (8), pour les opérations au bénéfice des autres ménages.
L’étude énergétique préalable aux travaux de rénovation justifie l’atteinte des performances énergétiques
minimales fixées ci-dessus. L’entreprise réalisant l’étude énergétique et répondant aux exigences de la fiche
d’opération standardisée BAR-TH-164 ne peut sous-traiter tout ou partie de l’étude. La visite du bâtiment aux fins
de l’étude énergétique, notamment, est effectuée par l’entreprise réalisant l’étude énergétique ; cette visite nécessite
le déplacement physique d’une personne de l’entreprise sur le lieu de l’opération.
Après contrôle de l’étude énergétique et avant l’engagement des travaux, je m’engage à confirmer au ménage le
montant de l’incitation financière qu’il recevra.
Dans chacun de ces cas, la date d’engagement de l’opération est égale ou postérieure à la date de prise d’effet de
la charte.

COUVERTURE GEOGRAPHIQUE
Je m’engage à proposer ces offres en France métropolitaine dans au moins 10 départements ou une région ou une
métropole.

OBJECTIF
Je m’engage à suivre mensuellement le déploiement de mes offres au travers des critères suivants :
– le nombre de bénéficiaires aidés ;
– le nombre total de maisons individuelles rénovées ;
– la surface totale habitable des maisons individuelles rénovées ;
– le bilan statistique de la rénovation des bâtiments en fonction de leur classe énergétique et de leur énergie de
chauffage, avant et après travaux ;
– le montant des travaux engagés et le montant des travaux achevés ;
– le montant des contributions financières associées aux offres proposées, aux travaux de rénovation engagés et
aux travaux de rénovation achevés ainsi que le montant des primes versées ;
– le nombre de logements faisant l’objet de travaux de changement de chauffage engagés et achevés, et en
distinguant l’énergie de chauffage remplacée (fioul, charbon, gaz, électricité) et l’énergie de chauffage après
travaux.

CUMUL DES AIDES


Les offres financières prévues par la présente charte ne sont pas cumulables avec les autres incitations mises en
place dans le cadre du dispositif des certificats d’économies d’énergie en particulier avec les aides de l’Agence
nationale de l’habitat valorisant les certificats d’économies d’énergie des travaux subventionnés.

ACCOMPAGNEMENT DES BENEFICIAIRES


Je m’engage à proposer à chaque bénéficiaire, directement ou par l’intermédiaire d’un partenaire, une prestation
d’assistance à maîtrise d’ouvrage afin de l’assister dans la réalisation du projet notamment sur le choix des options
techniques, la sélection des professionnels intervenant, le suivi des travaux et leur réception, de constituer son plan
de financement et de l’aider dans sa démarche pour l’obtention des aides auxquelles il peut prétendre. Le
bénéficiaire formule par écrit sa décision sur l’acceptation ou le refus des prestations proposées.
Je m’engage à proposer des solutions de financement conduisant à un plan de financement complet avec un
calendrier de paiement des subventions adapté et la distribution de prêts et/ou d’éco-prêts à taux zéro soit
directement soit en partenariat avec un organisme sous réserve d’obtention de l’agrément de l’Autorité de contrôle
prudentiel et de résolution pour l’octroi de crédits (agrément ACPR). Je peux également à cet effet faire appel à un
intermédiaire en opérations de banque et en service de paiement (courtiers ou mandataires bancaires).
Je m’engage à diffuser auprès des bénéficiaires de mes offres des informations sur le réseau FAIRE.

SITE INTERNET
Je m’engage, avant la prise d’effet de ma charte, à présenter mes offres et mes engagements résultant de la
présente charte au travers d’un site Internet accessible aux bénéficiaires de mes offres comprenant notamment :
– une présentation du dispositif, de ses objectifs et des offres proposées ;
– une présentation synthétique des prestations d’assistance à maîtrise d’ouvrage et des solutions de financement
que je propose dans le cadre de mes offres ;
– une présentation des modalités d’obtention par les bénéficiaires des incitations financières que je mets en
place, qui m’identifie clairement comme à l’origine des primes versées ;
– les montants de primes ainsi que les critères techniques et exigences à respecter pour les travaux à réaliser ;
– les critères d’éligibilité des bénéficiaires notamment l’étendue de la zone de couverture géographique de mes
offres ;
– la politique de contrôle par des organismes tiers mise en place dans le cadre de la charte ;
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– les informations sur les dispositifs d’aides existants ou les liens renvoyant vers ces informations ainsi que la
promotion du réseau FAIRE.

POLITIQUE DE CONTROLE
Je m’engage à mettre en place une politique de contrôle sur site des opérations relevant de la fiche d’opération
standardisée BAR-TH-164, réalisées avec mon concours dans le cadre de la présente charte et à compter de la date
de prise d’effet de mon engagement.
Ces contrôles sont réalisés sur chacune des opérations de rénovation globale réalisées correspondant à la fiche
BAR-TH-164, engagées à compter de la date de prise d’effet de mon engagement. Ils sont réalisés préalablement
au dépôt de demandes de CEE auprès du Pôle national des certificats d’économies d’énergie (PNCEE).
Ces contrôles sont conduits par un organisme de contrôle accrédité selon la norme NF EN ISO/CEI 17020
applicable en tant qu’organisme d’inspection de type A pour le domaine « Inspection d’opérations standardisées
d’économies d’énergie dans le cadre du dispositif de délivrance des certificats d’économies d’énergie ».
Un organisme de contrôle ne peut effectuer le contrôle d’une opération pour laquelle il a, le cas échéant, réalisé
l’étude énergétique.
Chaque opération contrôlée fait l’objet d’un rapport.
Le rapport de contrôle atteste :
– de la date de la visite sur site de l’organisme de contrôle ;
– des informations d’identification du bénéficiaire (nom, adresse, nombre et nature des lots) ;
– de la réalité des travaux de rénovation et de la surface habitable de la maison individuelle rénovée ;
– de la réalisation d’une étude énergétique sur le bâtiment :
– ayant fait l’objet d’une visite sur place par l’entreprise ayant réalisé l’étude énergétique ;
– dont le contenu est conforme au dernier alinéa du IV de l’article 3-5-1 de l’arrêté du 29 décembre 2014
modifié relatif aux modalités d’application du dispositif des certificats d’économies d’énergie, sans
préjudice des exigences particulières de la fiche d’opération standardisée BAR-TH-164 ;
– mentionnant les valeurs des consommations conventionnelles en énergie primaire et en énergie finale avant
et après l’opération ayant servi à déterminer l’éligibilité au présent Coup de pouce et le niveau de prime
associé ;
– Pour laquelle il est vérifié que :
– le niveau de confort thermique de la situation finale est équivalent ou meilleur que celui de la situation
initiale, y compris en période de rigueur hivernale ;
– la production d’électricité sur site n’est pas retranchée des consommations énergétiques ;
– seules les installations fixes de chauffage sont prises en compte (des appoints mobiles de type effet joule
ne peuvent par exemple pas être considérés pour définir la situation initiale) ;
– de la conformité des équipements et matériaux mis en place avec l’étude énergétique, au regard du (ou des)
devis et factures définitifs ;
– du fait que les équipements de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire le cas échéant installés ne
consomment pas majoritairement du charbon, du fioul ou du gaz ;
– de la qualification des entreprises intervenantes à la date d’engagement de l’opération lorsque cette
qualification est requise.
Le rapport fournit également des éléments d’appréciation sur la qualité des travaux, en cas de manquement
manifeste aux règles de l’art.
Je m’engage à archiver et à tenir à la disposition du PNCEE les rapports de contrôle des opérations contrôlées.
Une synthèse des contrôles menés sur les opérations d’un dossier de demande est réalisée par l’organisme de
contrôle. Cette synthèse comprend notamment la liste des opérations contrôlées, les paramètres contrôlés, les
résultats obtenus, les écarts constatés y compris sur la qualité des travaux et les contrôles non satisfaisants.
Je m’engage à tenir à disposition du PNCEE, pour chaque dossier de demande contenant des opérations relevant
de la présente charte, la synthèse des contrôles menés sur les opérations incluses dans cette demande ainsi que des
informations sur les suites données aux contrôles non satisfaisants.
Je m’engage à apporter des mesures correctives en cas de problème détecté lors des contrôles.
En cas de mesures correctives jugées insuffisantes, le présent engagement est caduc après mise en demeure par le
ministère chargé de l’énergie non suivie d’effets.

RECONNAISSANCE ET SUIVI DE MON ENGAGEMENT


Afin de faire reconnaître mon engagement dans cette opération, je transmets à la direction générale de l’énergie
et du climat (DGEC) :
– la présente charte dûment complétée, datée et porteuse de ma signature et de mon cachet commercial ;
– les références de l’offre d’incitation financière répondant à la présente charte, que je m’engage à mettre en
œuvre dans les 60 jours suivant sa signature : nom commercial de l’offre, coordonnées du porteur de l’offre,
lien internet de présentation de l’offre et coordonnées de contact pour les bénéficiaires.
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Dès publication des références de mon offre sur le site Internet du ministère chargé de l’énergie, je serai autorisé
à:
– utiliser la dénomination « Coup de pouce Rénovation performante d’une maison individuelle » ;
– bénéficier de la bonification prévue par l’article 3-5-1 de l’arrêté du 29 décembre 2014 modifié relatif aux
modalités d’application du dispositif des certificats d’économies d’énergie, pour les opérations engagées
jusqu’au 31 décembre 2025 inclus, et achevées d’ici le 31 décembre 2026.
Je m’engage à transmettre chaque mois à la DGEC un point d’avancement sur les opérations effectuées dans le
cadre de mes offres, selon une trame disponible sur le site internet du ministère chargé de l’énergie.
Ces éléments sont transmis avant le 5 du mois suivant et incluent, le cas échéant, les opérations engagées au titre
de la version précédente de la charte.
Je prends acte que je peux mettre fin à mon engagement dans les conditions fixées à l’article 3-8 de l’arrêté du
29 décembre 2014 relatif aux modalités d’application du dispositif des certificats d’économies d’énergie et que le
ministre chargé de l’énergie peut retirer le bénéfice des droits attachés à la présente charte, en cas de manquement à
cette charte ou aux dispositions relatives aux certificats d’économies d’énergie, après mise en demeure non suivie
d’effet. Mes offres sont alors retirées du site Internet du ministère chargé de l’énergie et je m’engage à supprimer
toute référence à mon engagement dès que ma charte est résiliée ou m’est retirée.
Fait à
Le ........................................................./ ........................................................ /.........................................................
(Nom et qualité du signataire, signature et cachet)

(1) Nom de l’obligé ou de l’éligible au dispositif CEE.


(2) Le taux d’économies d’énergie primaire correspond aux économies d’énergie annuelles induites par les travaux, calculées
selon la formule : (Cep initiale – Cep projet) / Cep initiale, exprimée en %, sur les usages chauffage, refroidissement et
production d’eau chaude sanitaire, en reprenant les définitions et notations de la fiche d’opération standardisée BAR-TH-164,
sans déduction de la production d’électricité autoconsommée ou exportée.
(3) En reprenant les définitions et notations de la fiche d’opération standardisée BAR-TH-164, la consommation
conventionnelle totale d’énergie finale économisée d’un bâtiment est obtenue en appliquant la formule de calcul suivante :
(Cefinitial – Cefprojet) × Shab (exprimée en kWh/an), sans déduction de la production d’électricité autoconsommée ou exportée.
(4) Les ménages modestes sont ceux mentionnés au II 4 ter de l’article 3-1 de l’arrêté du 29 décembre 2014 modifié relatif aux
modalités d’application du dispositif des certificats d’économies d’énergie.
(5) En reprenant les définitions et notations de la fiche d’opération standardisée BAR-TH-164, la consommation
conventionnelle totale d’énergie finale économisée d’un bâtiment est obtenue en appliquant la formule de calcul suivante :
(Cefinitial – Cefprojet) × Shab (exprimée en kWh/an), sans déduction de la production d’électricité autoconsommée ou exportée.
(6) En reprenant les définitions et notations de la fiche d’opération standardisée BAR-TH-164, la consommation
conventionnelle totale d’énergie finale économisée d’un bâtiment est obtenue en appliquant la formule de calcul suivante :
(Cefinitial – Cefprojet) × Shab (exprimée en kWh/an), sans déduction de la production d’électricité autoconsommée ou exportée.
(7) Les ménages modestes sont ceux mentionnés au II 7 ter de l’article 3-1 de l’arrêté du 29 décembre 2014 modifié relatif aux
modalités d’application du dispositif des certificats d’économies d’énergie.
(8) En reprenant les définitions et notations de la fiche d’opération standardisée BAR-TH-164, la consommation
conventionnelle totale d’énergie finale économisée d’un bâtiment est obtenue en appliquant la formule de calcul suivante :
(Cefinitial – Cefprojet) × Shab (exprimée en kWh/an), sans déduction de la production d’électricité autoconsommée ou exportée.
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Arrêté du 10 décembre 2021 fixant la liste des établissements hospitaliers exclus du système
d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre et les plafonds d’émission annuels qui
leur sont applicables, et la liste des établissements émettant moins de 2 500 tonnes
d’équivalent dioxyde de carbone exclus du système d’échange de quotas d’émission de gaz
à effet de serre, ainsi que les mesures de surveillance et de déclaration qui leur sont applicables,
pour la période 2021-2025
NOR : TRER2137416A

Publics concernés : exploitants d’installations exclues du système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet
de serre pour la période 2021-2025.
Objet : l’arrêté a pour objet de fixer la liste des établissements de santé publics privés et privés d’intérêt collectif
mentionnés à l’article L. 6111-1 du code de la santé publique bénéficiant de l’exclusion mentionnée à
l’article L. 229-13 du code de l’environnement, ainsi que leurs plafonds annuels d’émission. Cet arrêté définit
également la liste des établissements émettant moins de 2 500 tonnes d’équivalent dioxyde de carbone bénéficiant
de l’exclusion mentionnée au I de l’article L. 229-14 du code de l’environnement et qui mettent en œuvre des
mesures de surveillance simplifiées.
Entrée en vigueur : le présent arrêté s’applique à compter du lendemain de sa publication.
Notice : le présent arrêté définit les dispositions applicables pour les installations exclues du système d’échange
de quotas d’émission de gaz à effet de serre au titre des articles L. 229-13 et L. 229-14 du code de l’environnement.
Cet arrêté fixe la liste des installations bénéficiant de l’exclusion mentionnée à l’article L. 229-13 et les plafonds
d’émission associés. Il fixe également la liste des installations bénéficiant de l’exclusion mentionnée à
l’article L. 229-14 du code de l’environnement. Il définit par ailleurs les mesures de surveillance et de déclaration
applicables à ces installations.
Références : le présent texte peut être consulté sur le site Légifrance (https://legifrance.gouv.fr).
La ministre de la transition écologique,
Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 229-5 et suivants et R. 229-5 et suivants ;
Vu la directive 2003/87/CE du Parlement et du Conseil du 13 octobre 2003 modifiée établissant un système
d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre dans la Communauté et modifiant la directive 96/61/CE du
Conseil, et notamment ses articles 27 et 27 bis ;
Vu le règlement délégué (UE) 2019/331 de la commission du 19 décembre 2018 définissant des règles
transitoires pour l’ensemble de l’Union concernant l’allocation harmonisée de quotas d’émission à titre gratuit
conformément à l’article 10 bis de la directive 2003/87/CE du Parlement européen et du Conseil ;
Vu le règlement d’exécution 2018/2066 de la commission du 19 décembre 2018 relatif à la surveillance et à la
déclaration des émissions de gaz à effet de serre au titre de la directive 2003/87/CE du Parlement européen et du
Conseil et modifiant le règlement (UE) no 601/2012 de la Commission ;
Vu la décision 2021/355 de la Commission du 25 février 2021 concernant les mesures nationales d’exécution
pour l’allocation transitoire à titre gratuit de quotas d’émission de gaz à effet de serre conformément à l’article 11,
paragraphe 3, de la directive 2003/87/CE du Parlement européen et du Conseil ;
Vu la décision de la Commission du 29 juin 2021 donnant instruction à l’administrateur central du journal des
transactions de l’Union européenne de saisir les tableaux nationaux d’allocation de la Belgique, de la Bulgarie, de
la Tchéquie, du Danemark, de l’Allemagne, de l’Estonie, de l’Irlande, de la Grèce, de l’Espagne, de la France, de la
Croatie, de l’Italie, de Chypre, de la Lettonie, de la Lituanie, du Luxembourg, de la Hongrie, des Pays-Bas, de
l’Autriche, de la Pologne, du Portugal, de la Roumanie, de la Slovénie, de la Slovaquie, de la Finlande et de la
Suède dans le journal des transactions de l’Union européenne ;
Vu l’avis au JO du 30 avril 2019 aux opérateurs économiques sur les modalités de collecte des données pour la
quatrième phase du système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre ;
Vu l’avis au JO du 20 septembre 2019 aux opérateurs économiques des mesures d’exécution nationales pour la
quatrième période du système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre ;
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 203

Vu l’arrêté du 21 décembre 2020 sur les modalités de mise en œuvre des obligations particulières de
surveillance, de déclaration et de contrôle des émissions et des niveaux d’activité auxquelles sont soumises les
installations soumises au système d’échange de quotas de gaz à effet de serre ;
Vu les observations formulées lors de la consultation du public réalisée du 18 octobre 2021 au 8 novembre 2021
inclus, en application de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement,

Arrête :
Art. 1er. – L’annexe I fixe la liste des établissements de santé publics privés et privés d’intérêt collectif
mentionnés à l’article L. 6111-1 du code de la santé publique bénéficiant de l’exclusion mentionnée au I de
l’article L. 229-13 et au IV de l’article R. 229-5-2 du code de l’environnement pour la période 2021-2025 ainsi que
les valeurs de référence exprimées en plafonds annuels d’émission pour chacune de ces installations.
L’annexe II fixe la liste des établissements bénéficiant de l’exclusion mentionnée au I de l’article L. 229-14 et
au III de l’article R. 229-5-3 du code de l’environnement du fait de leurs émissions (sans tenir compte des
émissions provenant de la biomasse) de moins de 2 500 tonnes d’équivalent dioxyde de carbone pour chacune des
trois années civiles 2016, 2017 et 2018.
Art. 2. – Les « mesures équivalentes » pour les installations bénéficiant d’une exclusion au titre de
l’article L. 229-13 sont définies à l’article R. 229-5-2 du code de l’environnement.
Conformément à l’article R. 229-5-2 du code de l’environnement, l’exploitant d’une installation bénéficiant
d’une exclusion au titre de l’article L. 229-13 met en place les mesures de surveillance des émissions simplifiées
suivantes :
– la surveillance des émissions et la déclaration des émissions pour les installations à faible niveau d’émission,
est réalisée conformément aux règles prévues par l’article 47 du règlement 2018/2066 pour la surveillance et
la déclaration des émissions de gaz à effet de serre ;
– l’exploitant déclare annuellement les émissions de gaz à effet de serre de son installation à l’autorité
administrative conformément à l’article 9 de l’arrêté du 21 décembre 2020 précité ;
– toutefois, conformément au II de l’article R. 229-5-2 du code de l’environnement, l’exploitant est dispensé
pour cette déclaration de l’avis d’assurance raisonnable par un vérificateur. La déclaration d’émission est
examinée par l’autorité compétente qui vérifie que la valeur de référence fixée au titre d’une année donnée
n’est pas dépassée ;
– les établissements de santé qui émettent, au cours d’une année, moins que leur plafond annuel d’émission,
peuvent utiliser la différence en cas de dépassement les années suivantes inclues dans la période 2021-2025,
ceci constitue un droit d’émettre supplémentaire ;
– si le montant de ces émissions dépasse celui des limites réglementaires et si les émissions des années
précédentes ne lui ont pas permis d’obtenir un droit d’émettre supplémentaire, alors l’établissement doit
verser une pénalité, conformément au III de l’article L. 229-13 du code de l’environnement.
Art. 3. – Conformément à l’article R. 229-5-3 du code de l’environnement, l’exploitant d’une installation
bénéficiant d’une exclusion au titre de l’article L. 229-14 met en place les mesures de surveillance des émissions
simplifiées suivantes :
– la surveillance des émissions et la déclaration des émissions pour les installations à faible niveau d’émission,
est réalisée conformément aux règles prévues par l’article 47 du règlement 2018/2066 pour la surveillance et
la déclaration des émissions de gaz à effet de serre ;
– l’exploitant déclare annuellement les émissions de gaz à effet de serre de son installation à l’autorité
administrative conformément à l’article 9 de l’arrêté du 21 décembre 2020 précité ;
– toutefois, conformément au II. de l’article R. 229-5-3 du code de l’environnement, l’exploitant est dispensé
pour cette déclaration de l’avis d’assurance raisonnable par un vérificateur. La déclaration d’émission est
examinée par l’autorité compétente qui vérifie que les émissions restent inférieures à 2 500 tonnes
d’équivalent-dioxyde-de-carbone ;
– si l’installation émet une quantité égale ou supérieure à 2 500 tonnes d’équivalent-dioxyde-de-carbone au
cours d’une année civile, cette installation ne bénéficie plus de l’exclusion au titre de l’article L. 229-14 du
code de l’environnement et réintègre le système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre de
l’UE dans les conditions fixées au L. 229-14 – II.
Art. 4. – Une installation bénéficiant à la fois d’une exclusion au titre de l’article L. 229-13 et d’une exclusion
au titre du L. 229-14 est soumise uniquement aux dispositions de l’article 3 du présent arrêté. Si l’installation émet
une quantité égale ou supérieure à 2 500 tonnes d’équivalent-dioxyde-de-carbone au cours d’une année civile, elle
ne bénéficie plus de l’exclusion au titre de l’article L. 229-14 du code de l’environnement et applique les mesures
équivalentes de l’article R. 229-5-2 du code de l’environnement ainsi que les dispositions de l’article 2 du présent
arrêté.
Art. 5. – Le directeur général de l’énergie et du climat est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 203

Fait le 10 décembre 2021.


Pour la ministre et par délégation :
Le chef du service du climat et de l’efficacité énergétique
de la direction générale de l’énergie et du climat,
O. DAVID

ANNEXES
ANNEXE I
LISTE DES ÉTABLISSEMENTS HOSPITALIERS EXCLUS DU SYSTÈME D’ÉCHANGE DE QUOTAS
D’ÉMISSION DE GAZ À EFFET DE SERRE ET PLAFONDS ANNUELS D’ÉMISSIONS APPLICABLES
AUX ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ EXCLUS DU SYSTÈME D’ÉCHANGE EN APPLICATION
DE L’ARTICLE L. 229-13 DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT
Plafonds annuels d’émissions
(tonnes d’équivalent dioxyde de carbone)
applicables aux établissements de santé
Identifiant Nom de l’installation Nom de l’exploitant exclus du système d’échange

2021 2022 2023 2024 2025

FR000000000000080 GROUPE HOSPITALIER PELLEGRIN CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE 1 098 1 098 1 098 1 098 1 098
DE BORDEAUX

FR000000000000082 HOPITAL HAUT LEVEQUE CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE 1 525 1 525 1 525 1 525 1 525
DE BORDEAUX

FR000000000000853 Groupe Hospitalier de la Région de Groupe Hospitalier de la Région de 1 004 979 953 927 901
Mulhouse et Sud Alsace Mulhouse et Sud Alsace

FR000000000210186 CHU AMIENS PÔLE ENERGIE CHU AMIENS 1 984 1 984 1 984 1 984 1 984

FR000000000212280 Centrale d’énergie du CHR de MERCY DALKIA 3 3 3 3 3

FR000000000000885 Hôpital PURPAN Centre Hospitalier Universitaire / / / / /


de Toulouse

FR-new-07000894 Centre hospitalier de Boulogne sur Centre hospitalier de Boulogne sur mer 320 320 320 320 320
mer

FR000000000000578 CENTRE HOSPITALIER DALKIA 1 560 1 521 1 481 1 441 1 400


UNIVERSITAIRE D’ANGERS

FR-new-07001036 Centre Hospitalier Régional CHU Lille / / / / /


Universitaire Lille

FR000000000214783 CHU CENTRE HOSPITALIER CHU Reims / / / / /


site principal Reims

FR000000000000163 Centre Hospitalier Universitaire de Centre hospitalier universitaire de Dijon / / / / /


Dijon

FR000000000209562 Centre Hospitalier Universitaire de Centre Hospitalier Universitaire de / / / / /


Nîmes Nîmes

/ :en l’absence de données historiques, les plafonds d’émission ne sont pas fixés pour ces installations. Les plafonds seront
fixés une fois les données disponibles.

ANNEXE II
LISTE DES ÉTABLISSEMENTS BÉNÉFICIANT DE L’EXCLUSION
MENTIONNÉE AU I DE L’ARTICLE L. 229-14 DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT
Identifiant Nom de l’installation Nom de l’exploitant

FR000000000000578 CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE D’ANGERS DALKIA

FR000000000205995 ACOME ACOME

FR000000000206042 EURALIS CEREALES SOLFERINO EURALIS CEREALES

FR000000000206043 EURALIS CEREALES silo de BARCELONNE DU GERS EURALIS CEREALES

FR000000000206352 SILO DE BEAUREPAIRE COOPERATIVE DAUPHINOISE

FR000000000206365 RF 500 EUROVIA GRANDS TRAVAUX


17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 203

Identifiant Nom de l’installation Nom de l’exploitant

FR000000000206373 LE HOUGA SCA VIVADOUR

FR000000000206404 Efectis France Efectis France

FR000000000210102 CENTRALE MOBILE D’ENROBAGE MI704 EIFFAGE GENIE CIVIL

FR000000000210433 N.N.A. Nutréa Nutrition Animale (N.N.A.)

FR000000000212100 EUROVIA GRANDS TRAVAUX - TRX EUROVIA GRANDS TRAVAUX

FR000000000213920 SETMI SETMI

FR-new-07000894 Centre hospitalier de Boulogne sur mer Centre hospitalier de Boulogne sur mer

FR000000000205614 ETS BERNARD ETS BERNARD

FR000000000000163 Centre Hospitalier Universitaire de Dijon Centre hospitalier universitaire de Dijon

FR-new-09000285 MINISTERE DES ARMEES BALARD OPALE Défense

FR000000000212280 Centrale d’énergie du CHR de MERCY DALKIA

FR000000000209562 Centre Hospitalier Universitaire de Nîmes Centre Hospitalier Universitaire de Nîmes

FR-new-07001036 Centre Hospitalier Régional Universitaire Lille CHU Lille

FR000000000214783 CHU CENTRE HOSPITALIER site principal Reims CHU Reims

FR000000000000885 Hôpital PURPAN Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse


17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Décret no 2021-1663 du 16 décembre 2021


relatif au titre-mobilité
NOR : ECOC2122036D

Publics concernés : émetteurs de titres-mobilité, employeurs et salariés, organismes agréés au profit desquels
les titres-mobilités peuvent être débités.
Objet : définition des modalités du titre-mobilité instauré aux articles L. 3261-5 et suivant en tant que solution
de paiement spécifique, dématérialisée et prépayée pour la prise en charge du forfait mobilités durables et des frais
de carburant et des frais exposés pour l’alimentation de véhicules électriques, hybrides rechargeables ou
hydrogène, dans les conditions prévues aux articles L. 3261-3 et L. 3261-3-1 et modalités d’agréments délivrés aux
entreprises fournissant ou commercialisant des biens ou services mentionnés aux articles L. 3261-3 et L. 3261-3-1.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le 1er janvier 2022.
Notice : le décret détermine les modalités du titre-mobilité, prévu à l’article L. 3261-5 du code du travail en tant
que solution de paiement spécifique, dématérialisée et prépayée pour la prise en charge du forfait mobilités
durables et des frais de carburant et des frais exposés pour l’alimentation de véhicules électriques, hybrides
rechargeables ou hydrogène : 1o Les mentions obligatoires attachées aux titres-mobilité et les modalités
d’accessibilité de ces mentions ; 2o Les conditions d’utilisation et de remboursement de ces titres ; 3o Les règles de
fonctionnement des comptes bancaires spécialement affectés à l’émission et à l’utilisation des titres mobilité ; 4o
Les conditions du contrôle de la gestion des fonds mentionnées à l’article L. 3261-7. Il prévoit également les
modalités d’agréments délivrés aux entreprises fournissant des biens ou services mentionnés aux articles L. 3261-3
et L. 3261-3-1.
Références : le décret et les dispositions du code du travail qu’il créée peuvent être consultées sur le site
Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le Premier ministre,
Sur le rapport de la ministre de la transition écologique, du ministre de l’économie, des finances et de la relance
et de la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion,
Vu le code du travail, notamment ses articles L. 3261-5, L. 3261-7 et L. 3261-10 ;
Vu le code des postes et des communications électroniques, notamment son article L. 32 ;
Vu l’avis du comité consultatif de la législation et de la réglementation financières en date du 16 novembre 2021 ;
Le Conseil d’Etat (section sociale) entendu,
Décrète :
Art. 1 . – La section 2 du chapitre Ier du titre VI du livre II de la troisième partie du code du travail est ainsi
er

modifiée :
1o La sous-section 3 devient une sous-section 4 ;
2o Il est rétabli une sous-section 3 ainsi rédigée :
« Sous-section 3
« Titre-mobilité
« Art. R. 3261-13-3. – Sont affichées directement sur les équipements terminaux, au sens du 10o de
l’article L. 32 du code des postes et des communications électroniques, utilisés par le salarié et l’entreprise agréée
sur le fondement de l’article L. 3261-7 pour un paiement à l’aide d’un titre-mobilité, les mentions suivantes :
« 1o Le nom et l’adresse de l’émetteur du titre ;
« 2o Le nom du salarié.
« L’émetteur assure à chaque salarié, directement sur l’équipement terminal appartenant à celui-ci, par voie
téléphonique ou, à sa demande, par message textuel, l’accès permanent et gratuit au solde de son compte personnel
de titre-mobilité. Le dispositif indique, le cas échéant, le montant qui n’est plus susceptible d’être utilisé que dans
un délai de moins d’un mois.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 203

« Art. R. 3261-13-4. – La durée de validité des titres-mobilité, qui est fixée par l’émetteur, s’étend au moins
jusqu’au dernier jour de l’année civile au cours de laquelle ils ont été émis.
« Art. R. 3261-13-5. – I. – L’agrément prévu à l’article L. 3261-7 est délivré par le ministre en charge des
transports aux entreprises justifiant fournir ou commercialiser des biens ou services mentionnés aux
articles L. 3261-3 et L. 3261-3-1.
« Il est notamment délivré aux entreprises qui justifient fournir un ou plusieurs des services suivants :
« 1o Vente de cycles et cycles à pédalage assisté ;
« 2o Vente de détail d’équipements pour cycles et cycles à pédalage assisté ;
« 3o Entretien et réparation de cycles et cycles à pédalage assisté ;
« 4o Vente de titres permettant l’accès à un stationnement sécurisé pour cycles ;
« 5o Assurance pour cycles et cycles à pédalage assisté ;
« 6o Location, quelle qu’en soit la durée, et mise à disposition en libre-service de cycles, cycles à pédalage
assisté, engins de déplacement personnels, cyclomoteurs et motocyclettes ;
« 7o Vente d’engins de déplacement personnels motorisés ;
« 8o Services de covoiturage ;
« 9o Location de véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hydrogène en libre-service et accessibles sur la
voie publique ;
« 10o Vente de titres de transport en commun ;
« 11o Vente de détail de carburants ;
« 12o Vente d’alimentation ou recharge pour véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hydrogène.
« II. – La demande d’agrément est adressée par le représentant légal de l’entreprise.
« La composition du dossier qui doit être joint à cette demande et les modalités de sa transmission sont fixées par
arrêté du ministre chargé des transports.
« Le silence gardé par l’administration pendant quinze jours à compter de la réception d’un dossier complet vaut
acceptation de la demande.
« La liste des entreprises bénéficiant de l’agrément est mise à la disposition du public par le ministre chargé des
transports.
« III. – L’agrément est retiré en cas de manquement aux obligations mentionnées au deuxième alinéa de
l’article R. 3261-13-6 ou lorsqu’une entreprise cesse de fournir les services au titre desquels elle a été agréée.
« IV. – L’utilisation des titres d’un émetteur est subordonnée à la conclusion, entre celui-ci et les entreprises
agréées souhaitant accepter ces titres, d’un contrat d’affiliation prévoyant, notamment, l’acquittement de tout ou
partie des commissions identifiées à l’article L. 3261-5.
« Art. R. 3261-13-6. – L’émetteur met en œuvre, sur la base des informations qui lui sont transmises à
l’occasion d’une demande de paiement, une fonctionnalité de blocage automatique empêchant l’utilisation de
titres-mobilité en dehors des cas prévus par les dispositions légales et règlementaires.
« Chaque entreprise agréée met en place une procédure garantissant que les titres-mobilité sont utilisés pour
l’achat de biens et services éligibles aux prises en charge mentionnées aux articles L. 3261-3 et L. 3261-3-1.
« Tout manquement aux obligations définies aux deux premiers alinéas est puni par une amende prévue pour les
contraventions de quatrième classe.
« Art. R. 3261-13-7. – Les titres-mobilité sont présentés au remboursement par les entreprises agréées à
l’émetteur. Ce dernier s’assure que le présentateur est une entreprise agréée puis donne ordre à l’établissement
bancaire qui tient son compte de titre-mobilité d’en effectuer le paiement par imputation au débit de ce compte. Le
paiement est opéré par virement bancaire ou par chèque. Il est effectué dans un délai qui ne peut excéder cinq jours
à compter de la réception du titre aux fins de règlement.
« Art. R. 3261-13-8. – Sous la responsabilité de l’émetteur, les sommes portées au crédit des comptes de titre-
mobilité prévus à l’article L. 3261-6 et L. 3261-7 peuvent faire l’objet de placements temporaires sous réserve que
leur montant demeure à tout moment immédiatement réalisable pour leur valeur nominale initiale.
« Art. R. 3261-13-9. – L’émetteur de titres-mobilité fait appel à un expert-comptable chargé de constater au
moins une fois par an les opérations accomplies par cet émetteur. Les constatations de cet expert-comptable sont
consignées dans un rapport que l’émetteur tient à la disposition de tout agent de contrôle et qu’il adresse
annuellement au ministre chargé des transports. »
Art. 2. – Les dispositions du présent décret, à l’exception de l’article R. 3261-13-5 du code du travail issu de
l’article premier, entrent en vigueur au 1er janvier 2022.
Les agréments délivrés en application de l’article R. 3261-13-5 du code du travail antérieurement au
1er janvier 2022 entrent en vigueur à cette dernière date.
Art. 3. – La ministre de la transition écologique, le ministre de l’économie, des finances et de la relance, la
ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, le ministre délégué auprès de la ministre de la transition
écologique, chargé des transports, et le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères,
chargé du tourisme, des Français de l’étranger et de la francophonie, et auprès du ministre de l’économie, des
finances et de la relance, chargé des petites et moyennes entreprises, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 203

Fait le 16 décembre 2021.


JEAN CASTEX
Par le Premier ministre :
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
BRUNO LE MAIRE
La ministre de la transition écologique,
BARBARA POMPILI
La ministre du travail, de l’emploi
et de l’insertion,
ELISABETH BORNE
Le ministre délégué
auprès de la ministre de la transition écologique,
chargé des transports,
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe
et des affaires étrangères, chargé du tourisme,
des Français de l’étranger et de la francophonie,
et auprès du ministre de l’économie, des finances
et de la relance, chargé des petites et moyennes entreprises,
JEAN-BAPTISTE LEMOYNE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Décret no 2021-1664 du 16 décembre 2021 instituant une aide « fermeture » visant à compenser
les coûts fixes non couverts des entreprises dont l’activité a été affectée par les mesures de
restriction administratives visant à lutter contre l’épidémie de covid-19
NOR : ECOI2130311D

Publics concernés : les entreprises qui ont un niveau de charges fixes élevé et ont subi une perte de chiffre
d’affaires significative à la suite de la crise sanitaire et des mesures de restriction mises en œuvre pour endiguer la
progression de l’épidémie.
Objet : instauration d’une aide spécifique en faveur des entreprises dont l’activité est particulièrement affectée
par les conséquences de la crise sanitaire et qui ont un niveau de charges fixes particulièrement élevé.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : ce décret institue une nouvelle aide dite « fermeture » visant à compenser les coûts fixes non couverts
des entreprises dont l’activité est particulièrement affectée par l’épidémie de covid-19 et qui, ayant été créées
avant le 1er janvier 2019, remplissent les conditions suivantes :
– avoir saturé le plafond de 10 millions d’euros de l’aide « coûts fixes » ;
– exercer leur activité principale dans un secteur dit S1/S1 bis (annexe 1 et 2 du décret du 30 mars 2020)
et dont :
– une partie au moins de leurs activités a fait l’objet au cours de la période éligible de mesures
administratives telles que des fermetures administratives, des interdictions d’accueil du public, ou toute
autre mesure empêchant l’exercice de tout ou partie de l’activité ;
– une partie au moins de leurs activités réalise plus de 80 % de leur chiffre d’affaires au cours de la période
éligible avec une activité fermée visée à l’alinéa précédent ;
– subir au titre de leurs activités éligibles une perte de chiffre d’affaires d’au moins 80 % durant la période
éligible ;
– avoir un excédent brut d’exploitation coûts fixes des activités éligibles au cours de la période éligible négatif.
L’aide prend la forme d’une subvention dont le montant s’élève à la somme des aides auxquelles l’entreprise a
droit pour chaque période éligible entre le 1er janvier 2021 et le 31 août 2021. Le montant pour chaque période
éligible s’élève à 70 % de l’opposé mathématique de l’excédent brut d’exploitation (EBE) coûts fixes des activités
éligibles constaté au cours de la période éligible.
Toutefois, si le résultat net de l’entreprise au titre de 2019 est positif, la somme du montant de l’aide pour la
période de janvier à août 2021 et de l’EBE coûts fixes des activités éligibles calculé sur la période précitée est
plafonnée au montant du résultat net constaté en 2019 sur la même période, multiplié par un facteur de 93,7 %. Le
montant de l’aide est réduit à due proportion pour respecter ce plafond. Si le résultat net au titre de 2019 est
négatif, la somme du montant de l’aide pour l’ensemble de la période de janvier à août 2021 et de l’EBE coûts
fixes des activités éligibles calculé sur la période précitée est plafonnée au montant du résultat net constaté en
2019 sur la même période, multiplié par un facteur de 106,3 %. Le montant de l’aide est réduit à due proportion
pour respecter ce plafond. Le facteur correctif de 6,3 % correspond à la baisse estimée par l’INSEE du produit
intérieur brut constatée au 1er trimestre 2021 pour les services principalement marchands par rapport au
4e trimestre 2019.
Le montant de l’aide est limité sur la période du 1er janvier 2021 au 31 août 2021 à un plafond de 25 millions
d’euros calculé au niveau du groupe. Si les entreprises bénéficient de l’aide prévue par le présent décret au titre
d’une période éligible durant laquelle elles ont déjà perçu l’aide coûts fixes prévues par le décret du 24 mars 2021
précité, alors le montant déjà octroyé peut, sur demande de l’entreprise, être réputé versé au titre du présent
décret. Le montant correspondant est alors comptabilisé dans le plafond de 25 millions d’euros. L’entreprise peut
demander en conséquence l’aide coûts fixes au titre d’une autre période éligible.
Les demandes uniques d’aide seront déposées, par voie dématérialisée, entre le 22 décembre 2021 et le
28 février 2022.
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l’économie, des finances et de la relance,
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 203

Vu le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, notamment ses articles 107 et 108 ;
Vu la décision de la Commission européenne no SA.61330 du 9 mars 2021 autorisant un régime d’aide
complémentaire destiné à compenser les coûts fixes non couverts des entreprises ayant enregistré des pertes
pendant la crise COVID-19 en application de la section 3.12 de l’encadrement temporaire des mesures d’aide
d’Etat visant à soutenir l’économie dans le contexte actuel de la flambée de COVID-19 ;
Vu la décision de la Commission européenne no SA.64114 du 26 novembre 2021 autorisant un régime d’aide
complémentaire destiné à compenser les coûts fixes non couverts des entreprises dont l’activité a été affectée par
les mesures de restriction administratives en application de la section 3.12 de l’encadrement temporaire des
mesures d’aide d’Etat visant à soutenir l’économie dans le contexte actuel de la flambée de COVID-19 ;
Vu le code du commerce, notamment son article L. 233-3 ;
Vu la loi no 2000-321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les
administrations, notamment son article 10 ;
Vu l’ordonnance no 2020-317 du 25 mars 2020 modifiée portant création d’un fonds de solidarité à destination
des entreprises particulièrement touchées par les conséquences économiques, financières et sociales de la
propagation de l’épidémie de covid-19 et des mesures prises pour limiter cette propagation ;
Vu le décret no 2001-495 du 6 juin 2001 pris pour l’application de l’article 10 de la loi no 2000-321 du
12 avril 2000 et relatif à la transparence financière des aides octroyées par les personnes publiques ;
Vu le décret no 2012-1246 du 7 novembre 2012 modifié relatif à la gestion budgétaire et comptable publique ;
Vu le décret no 2020-371 du 30 mars 2020 modifié relatif au fonds de solidarité à destination des entreprises
particulièrement touchées par les conséquences économiques, financières et sociales de la propagation de
l’épidémie de covid-19 et des mesures prises pour limiter cette propagation ;
Vu le décret no 2020-1262 du 16 octobre 2020 modifié prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire
face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire ;
Vu le décret no 2020-1310 du 29 octobre 2020 modifié prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire
face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, notamment son article 18 ;
Vu le décret no 2021-310 du 24 mars 2021 modifié instituant une aide visant à compenser les coûts fixes non
couverts des entreprises dont l’activité est particulièrement affectée par l’épidémie de covid-19 ;
Vu le décret no 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie
de crise sanitaire ;
Vu le décret no 2021-1488 du 16 novembre 2021 instituant une aide relative aux loyers ou redevances et charges
de certains commerces de détail et services interdits d’accueil du public afin de lutter contre la propagartion de
l’épidémie de covid-19,

Décrète :
Art. 1 . – I. – Les entreprises mentionnées à l’article 1er du décret du 30 mars 2020 susvisé, à l’exception de
er

celles mentionnées aux 5o et 5o bis, peuvent bénéficier, au titre de la période allant du 1er janvier 2021 au
31 août 2021, d’une aide dite aide « fermeture » destinée à compenser leurs coûts fixes non couverts par les
contributions aux bénéfices, lorsqu’elles remplissent les conditions suivantes au jour de la demande :
1o Elles ont été créées avant le 1er janvier 2019 ;
2o Elles ont perçu en 2021 les aides mentionnées par le décret du 24 mars 2021 susvisé et celles-ci ont atteint le
plafond de 10 millions d’euros prévu au III de l’article 2 dudit décret ;
3o Elles exercent leur activité principale dans un secteur mentionné à l’annexe 1 ou à l’annexe 2 du décret du
30 mars 2020 susvisé dans sa rédaction en vigueur au 30 juin 2021 et remplissent l’une des conditions suivantes au
cours de la période éligible :
a) Une partie au moins de leurs activités a fait l’objet au cours de la période éligible de mesures administratives
telles que des fermetures administratives, à l’exception de celles prises par arrêté du préfet de département
ordonnant la fermeture de l’entreprise en application du troisième alinéa de l’article 29 du décret du 1er juin 2021
susvisé, du troisième alinéa de l’article 29 du décret du 29 octobre 2020 susvisé ou du troisième alinéa de
l’article 29 du décret du 16 octobre 2020 susvisé, des interdictions d’accueil du public, ou toute autre mesure
empêchant l’exercice de tout ou partie de l’activité ;
b) Une partie au moins de leurs activités réalise plus de 80 % de leur chiffre d’affaires au cours de la période
éligible dans une activité ayant fait l’objet de mesures administratives mentionnées à l’alinéa précédent ;
4o Leurs activités éligibles ont subi une perte de chiffre d’affaires, calculée selon les modalités de l’article 3, d’au
moins 80 % durant la période éligible ;
5o L’excédent brut d’exploitation coûts fixes de leurs activités éligibles au cours de la période éligible est négatif.
II. – Au sens du présent décret :
– la notion de chiffre d’affaires s’entend comme le chiffre d’affaires hors taxes ou, lorsque l’entreprise relève de
la catégorie des bénéfices non commerciaux, comme les recettes nettes hors taxes ;
– l’excédent brut d’exploitation coûts fixes des activités éligibles est l’excédent brut d’exploitation tel qu’il est
calculé pour les activités éligibles conformément à la formule figurant à l’annexe 2 du décret du 24 mars 2020
précité ;
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– la période éligible est le mois calendaire au titre duquel l’entreprise remplit les conditions prévues au I du
présent article ;
– les activités éligibles sont les activités empêchées de l’entreprise, qu’elles soient principales ou secondaires,
c’est-à-dire les activités ayant subi une interdiction d’accueil du public ou tout autre mesure administrative
empêchant l’exercice de l’activité ou dépendant d’activités interdites d’accueil du public ;
– un groupe est soit une entreprise qui n’est ni contrôlée par une autre, ni ne contrôle une autre entreprise dans
les conditions prévues à l’article L. 233-3 du code du commerce, soit un ensemble de sociétés et d’entreprises
en nom propre liées entre elles dans les conditions prévues à cet article.
Par dérogation à l’article 1er du décret du 6 juin 2001 susvisé et pour l’application du présent décret, le montant
au-delà duquel s’applique l’obligation de conclure une convention est fixé à 25 millions d’euros.
Art. 2. – I. – L’aide prend la forme d’une subvention correspondant à la somme des aides auxquelles
l’entreprise a droit pour chaque période éligible.
Le montant pour chaque période éligible s’élève à 70 % de l’opposé mathématique de l’excédent brut
d’exploitation coûts fixes des activités éligibles constaté au cours de la période éligible.
II. – L’aide mentionnée au I est minorée le cas échéant du montant de l’aide demandée ou perçue au titre de la
même période éligible par l’entreprise en application du décret du 24 mars 2021 précité et du décret du
16 novembre 2021 susvisé.
III. – Par dérogation au deuxième alinéa du I, si le résultat net au titre de 2019 est positif, la somme du montant
de l’aide mentionnée au premier alinéa du I pour la période de janvier à août 2021 et de l’excédent brut
d’exploitation coûts fixes des activités éligibles sur la période précitée est plafonnée au montant du résultat net
constaté en 2019 sur la même période, multiplié par un facteur de 93,7 %. Le montant de l’aide est réduit à due
proportion pour respecter ce plafond.
Par dérogation au deuxième alinéa du I, si le résultat net au titre de 2019 est négatif, la somme du montant de
l’aide mentionnée au premier alinéa du I pour l’ensemble de la période de janvier à août 2021 et de l’excédent brut
d’exploitation coûts fixes des activités éligibles sur la période précitée est plafonnée au montant du résultat net
constaté en 2019 sur la même période, multiplié par un facteur de 106,3 %. Le montant de l’aide est réduit à due
proportion pour respecter ce plafond.
IV. – L’excédent brut d’exploitation coûts fixes des activités éligibles est calculé ou vérifié, pour chaque période
éligible, par un expert-comptable ou par un commissaire aux comptes, tiers de confiance, à partir du grand livre de
l’entreprise ou de la balance générale à l’aide de la formule figurant à l’annexe 2 du décret du 24 mars 2021 précité.
V. – Le montant de l’aide est limité sur la période du 1er janvier 2021 au 31 août 2021 à un plafond de 25
millions d’euros calculé au niveau du groupe.
Art. 3. – I. – La perte de chiffre d’affaires au titre d’une période éligible est la différence entre, d’une part, le
chiffre d’affaires constaté au cours de la période et, d’autre part, le chiffre d’affaires de référence défini comme le
chiffre d’affaires réalisé au cours de la même période de l’année 2019.
II. – La perte de chiffre d’affaires des activités éligibles est la différence entre, d’une part, le chiffre d’affaires
des activités éligibles constaté au cours de la période et, d’autre part, le chiffre d’affaires de référence des activités
éligibles défini comme le chiffre d’affaires réalisé au cours de la même période de l’année 2019.
En l’absence de ventilation comptable des produits et des charges des activités éligibles, le chiffre d’affaires des
activités éligibles peut être notamment le chiffre d’affaires réparti sur la base de la surface affectée à l’activité
empêchée.
Art. 4. – I. – Une demande unique d’aide au titre de l’article 1er est réalisée par voie dématérialisée, dans les
conditions suivantes :
– elle est déposée une seule fois par l’entreprise remplissant les conditions mentionnées à l’article 1er au titre de
la période ou des périodes éligibles ;
– elle est déposée entre le 22 décembre 2021 et le 28 février 2022.
II. – La demande est accompagnée des justificatifs suivants :
1o Une déclaration sur l’honneur attestant que l’entreprise remplit les conditions prévues par le présent décret et
l’exactitude des informations déclarées. Un modèle de déclaration sur l’honneur est disponible sur le site www.
impots.gouv.fr ;
2o Une attestation d’un expert-comptable, tiers de confiance. Elle est délivrée à la suite d’une mission
d’assurance de niveau raisonnable réalisée conformément à la norme professionnelle agréée à l’article 5 de l’arrêté
du 1er septembre 2016 portant agrément des normes professionnelles relatives au cadre de référence, au glossaire, à
la norme professionnelle de maîtrise de la qualité (NPMQ), à la norme professionnelle relative à la mission de
présentation de comptes (NP 2300), à la norme professionnelle relative aux missions d’assurance sur des
informations autres que des comptes complets historiques-attestations particulières (NP 3100), élaborées par le
Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables dans sa rédaction en vigueur à la date de publication du
présent décret.
L’attestation mentionne :
– l’excédent brut d’exploitation coûts fixes et le résultat net des activités éligibles pour chaque période éligible
de 2021 au titre de laquelle l’aide est demandée et le résultat net pour la même période 2019 ;
– le chiffre d’affaires des activités éligibles pour chaque période éligible de 2021 et 2019 ;
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 203

– pour les entreprises mentionnées au b du 2o du I de l’article 1er, que l’entreprise réalise au moins 80 % de son
chiffre affaire avec une ou des entreprises mentionnées au a du 2o du I du même article ;
– la somme des montants perçus au titre des périodes éligibles concernées par le groupe sur le fondement du
décret du 24 mars 2021 précité et du décret du 16 novembre 2021 précité ;
– le numéro professionnel de l’expert-comptable.
Cette attestation est conforme au modèle établi par la direction générale des finances publiques et est disponible
sur le site www.impots.gouv.fr. Si l’entreprise mentionnée à l’article 1er appartient à un groupe, l’expert-comptable
indique dans l’attestation les noms, raison sociale et adresse du groupe.
3o Le calcul de l’excédent brut d’exploitation coûts fixes des activités éligibles au titre de chaque période éligible
tel que détaillé à l’annexe 2 du décret du 24 mars 2021, et le montant de l’aide demandée, établis conformément au
formulaire mis à disposition par la direction générale des finances publiques sur le site www.impots.gouv.fr ;
4o La balance générale 2021 pour la période éligible et la balance générale 2019 pour la période de référence ;
5o Les coordonnées bancaires de l’entreprise.
L’attestation de l’expert-comptable est délivrée à la suite d’une mission d’assurance de niveau raisonnable
réalisée conformément à la norme professionnelle agréée à l’article 5 de l’arrêté du 1er septembre 2016 portant
agrément des normes professionnelles relatives au cadre de référence, au glossaire, à la norme professionnelle de
maîtrise de la qualité (NPMQ), à la norme professionnelle relative à la mission de présentation de comptes (NP
2300), à la norme professionnelle relative aux missions d’assurance sur des informations autres que des comptes
complets historiques-attestations particulières (NP 3100), élaborées par le Conseil supérieur de l’ordre des experts-
comptables dans sa rédaction en vigueur à la date de publication du présent décret.
La mission d’assurance porte sur les chiffres d’affaires de l’année 2019 et 2021.
Cette attestation et les pièces justificatives sont conservées par l’entreprise et communiquées aux agents de la
direction générale des finances publiques et aux agents publics affectés dans les services déconcentrés des
administrations civiles de l’Etat dans les conditions prévues par l’article 3-1 de l’ordonnance du 25 mars 2020
susvisée.
III. – Par dérogation au 2o du II du présent article, pour les entreprises mentionnées à l’article 1er dont les comptes
sont certifiés par un commissaire aux comptes, l’attestation de l’expert-comptable peut être remplacée par une
attestation de l’entreprise et par une attestation du commissaire aux comptes, tiers de confiance indépendant,
réalisée dans le respect des dispositions du titre II du livre VIII du code de commerce, de la règlementation
européenne et des principes définis par le code de déontologie de la profession.
L’attestation remplie et signée par l’entreprise mentionne :
– l’excédent brut d’exploitation coûts fixes et le résultat net des activités éligibles pour chaque période éligible
2021 au titre de laquelle l’aide est demandée et le résultat net pour la même période 2019 ;
– le chiffre d’affaires des activités éligibles pour chaque période éligible de 2021 et 2019 ;
– pour les entreprises mentionnées au b du 2o du I de l’article 1er, que l’entreprise réalise au moins 80 % de son
chiffre affaire avec une ou des entreprises mentionnées au a du 2o du I du même article ;
– la balance générale 2021 pour la période éligible et la balance générale 2019 pour la période de référence ;
– la somme des montants perçus au titre des périodes éligibles concernées par le groupe sur le fondement du
décret du 24 mars 2021 précité et du décret du 16 novembre 2021 précité.
L’attestation de l’entreprise est conforme au modèle établi par la direction générale des finances publiques et est
disponible sur le site www.impots.gouv.fr. Si l’entreprise mentionnée à l’article 1er appartient à un groupe, elle
indique dans l’attestation les noms, raison sociale et adresse du groupe.
L’attestation remplie et signée par le commissaire aux comptes est conforme au modèle établi par la direction
générale des finances publiques et est disponible sur le site www.impots.gouv.fr.
IV. – L’aide est versée sur le compte bancaire indiqué par l’entreprise.
Art. 5. – I. – Si les entreprises mentionnées à l’article 1er bénéficient de l’aide prévue par le présent décret au
titre d’une période éligible durant laquelle elles ont déjà perçu l’aide coûts fixes prévue par le décret du
24 mars 2021 précité, le montant déjà octroyé est réputé être versé au titre du présent décret. Le montant
correspondant est alors comptabilisé dans le plafond prévu au IV de l’article 2.
II. – Par dérogation au I des articles 5 et 14 du décret du 24 mars 2021 précité, les entreprises mentionnées à
l’alinéa précédent peuvent déposer une demande d’aide au titre dudit décret dans les conditions prévues par ledit
décret et dans un délai de trente jours après le versement de l’aide mentionnée à l’article 1er du présent décret.
Art. 6. – I. – A. – A la clôture des comptes annuels, s’agissant des entreprises mentionnées à l’article 1er dont
les comptes sont certifiés par un commissaire aux comptes, le commissaire aux comptes, tiers de confiance
indépendant, vérifie, sur l’ensemble de la période éligible, et pour les activités éligibles, le résultat net, tel qu’il est
défini à l’article 513-1 du règlement no 2014-3 du 5 juin 2014 relatif au Plan comptable général, établi par
l’entreprise.
B. – Le commissaire aux comptes mentionné à l’alinéa précédent délivre une attestation mentionnant ledit
résultat net sur l’ensemble de la période éligible. Cette attestation doit être produite au plus tard dans le mois qui
suit la signature par le commissaire aux comptes du rapport sur les comptes annuels et consolidés au titre de
l’exercice 2021, réalisé en application de l’article A. 823-26 du code de commerce, homologuant la norme
d’exercice professionnel NEP 700.
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C. – Dans l’hypothèse où sur l’ensemble de la période éligible le résultat net précité est supérieur à la somme des
excédents bruts d’exploitation coûts fixes mentionnés au deuxième alinéa du 2o du II de l’article 4, l’entreprise
transmet l’attestation du commissaire aux comptes mentionnée au I à la direction générale des finances publiques,
au plus tard trois mois après sa signature par le commissaire aux comptes. Sur la base de cette attestation, la
direction générale des finances publiques constate un indu égal à 70 % de la différence entre le résultat net sur la
période éligible d’une part, et la somme des excédents bruts d’exploitation coûts fixes sur la période éligible d’autre
part, dans la limite du montant de l’aide versée au titre du présent décret qui est égal à la différence entre, d’une
part, la somme de l’aide perçue au titre de l’article 1er et des aides perçues sur le fondement du décret du
24 mars 2021 précité et du décret du 16 novembre 2021 précité et, d’autre part, 70 % de l’opposé mathématique du
résultat net de la période éligible, si ce résultat net est négatif, ou à la somme de l’aide perçue au titre de l’article 1er
et des aides perçues sur le fondement du décret du 24 mars 2021 précité et du décret du 16 novembre 2021 précité,
si ce résultat net est positif. Cet indu donne lieu à l’émission d’un titre de perception recouvré comme en matière de
créances étrangères à l’impôt et au domaine.
II. – En cas de constatation du non-respect par le bénéficiaire des obligations prévues au présent article,
l’entreprise rembourse l’intégralité des sommes perçues sur le fondement du présent décret.
Art. 7. – I. – La direction générale des finances publiques conserve les dossiers d’instruction, comprenant
notamment l’ensemble des pièces justificatives, pendant dix années à compter de la date de versement de l’aide.
II. – Les documents attestant du respect des conditions d’éligibilité à l’aide et du calcul de son montant, ainsi que
l’attestation mentionnée à l’article 4, sont conservés par le bénéficiaire pendant cinq années à compter de la date de
versement de l’aide.
Les agents publics de la direction générale des finances publiques peuvent demander à tout bénéficiaire de l’aide
communication de tout document relatif à son activité, notamment administratif ou comptable, permettant de
justifier de son éligibilité et du montant de l’aide reçue pendant cinq années à compter de la date de son versement.
Le bénéficiaire dispose d’un délai d’un mois pour produire ces justifications à compter de la date de la demande.
En cas d’irrégularités constatées, d’absence de réponse ou de réponse incomplète à la demande prévue à l’alinéa
précédent, les sommes indûment perçues font l’objet d’une récupération selon les règles et procédures applicables
en matière de créances étrangères à l’impôt et au domaine.
La procédure prévue au présent II ne constitue pas une procédure de contrôle de l’impôt.
Art. 8. – I. – Pour l’application du présent décret en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, la
convention prévue au deuxième alinéa de l’article 3 de l’ordonnance du 25 mars 2020 susvisée fixe les modalités
d’adaptation des dispositions du présent décret pour le versement des aides distribuées aux entreprises situées sur
ces territoires.
II. – Le présent décret est applicable à Wallis-et-Futuna.
Pour l’application du présent décret à Wallis-et-Futuna, les mots : « 10 millions d’euros » et « 25 millions
d’euros » sont remplacés respectivement par les mots : « 1 193 317 000 francs CFP » et « 298 329 250 000 francs
CFP ».
Art. 9. – Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, le ministre des outre-mer, le ministre délégué
auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des comptes publics, et le ministre délégué
auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères, chargé du tourisme, des Français de l’étranger et de la
francophonie, et auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des petites et moyennes
entreprises, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 16 décembre 2021.
JEAN CASTEX
Par le Premier ministre :
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre des outre-mer,
SÉBASTIEN LECORNU
Le ministre délégué
auprès du ministre de l’économie, des finances
et de la relance, chargé des comptes publics,
OLIVIER DUSSOPT
Le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe
et des affaires étrangères, chargé du tourisme,
des Français de l’étranger et de la francophonie,
et auprès du ministre de l’économie, des finances
et de la relance, chargé des petites et moyennes entreprises,
JEAN-BAPTISTE LEMOYNE
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Arrêté du 22 novembre 2021 autorisant au titre de l’année 2022 l’ouverture de concours externe
et interne pour le recrutement d’ingénieurs de laboratoire relevant du ministre chargé de
l’économie, des finances et de la relance dans la spécialité chimie analytique
NOR : ECOC2131784A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la relance en date du 22 novembre 2022, est autorisée, au
titre de l’année 2022, l’ouverture de deux concours externe et interne pour le recrutement d’ingénieurs de
laboratoire relevant du ministre chargé de l’économie, des finances et de la relance dans la spécialité chimie
analytique.
Le nombre total des places offertes aux concours fera l’objet d’un arrêté ultérieur au Journal officiel de la
République française.
Une téléprocédure d’inscription dénommée « TRIPTIC » est mise à la disposition des candidats :
– soit à partir du portail ministériel des concours : http://www.economie.gouv.fr/recrutement/.
Rubriques « recrutement par concours » ; « Je souhaite devenir agent public » (concours externe) ou « Je suis
agent public » (concours interne) ; « J’ai le niveau licence ou équivalent » (concours externe) ou « je souhaite
passer un concours de catégorie A » (concours interne) ; « inscription » ; « SCL (service commun des
laboratoires) » ; « Inscription aux concours de la DGCCRF » ; « Accéder à la téléprocédure » ;
– soit à l’adresse directe suivante : http://concours.dgccrf.finances.gouv.fr ;
– soit à partir de l’intranet DGCCRF « GECI » : http://geci.dgccrf/portail/accueil.php, rubriques « Ressources
humaines » ; « Concours » ; « Téléprocédures : inscription et résultats ».
Un numéro d’enregistrement est attribué au candidat qui lui est confirmé par voie postale.
Les candidats peuvent modifier les données de leur dossier jusqu’à la date de clôture des inscriptions.
En cas d’impossibilité de s’inscrire par téléprocédure, les candidats conservent la possibilité de s’inscrire par
l’envoi ou le dépôt d’un dossier écrit pour les concours externe et interne.
La date d’ouverture des inscriptions est fixée au lundi 10 janvier 2022.
La date limite de retrait ou de demande de dossiers d’inscription (cachet de la poste faisant foi) ou la date de fin
de saisie des inscriptions par télé procédure est fixée au vendredi 4 mars 2022 à minuit, heure de métropole.
La date limite de dépôt ou d’envoi des dossiers (cachet de la poste faisant foi) ou de modification des données
des inscriptions par télé procédure est fixée au lundi 7 mars 2022 à minuit, heure de métropole.
Les épreuves écrites d’admissibilité des concours externe et interne auront lieu le mardi 5 avril 2022.
En vue de l’épreuve unique orale d’admission du concours interne, les candidats déclarés admissibles établissent
un dossier de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle (RAEP) qu’ils devront transmettre en six
exemplaires à l’Ecole nationale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, 59 bd
Vincent-Auriol, télédoc 043, 75703 Paris Cedex 13.
La date limite d’envoi des dossiers RAEP est fixée au vendredi 17 juin 2022 le cachet de la poste faisant foi.
Les épreuves orales d’admission se dérouleront à partir du lundi 27 juin 2022.
Pour passer les épreuves orales d’admission, les candidates et candidats résidant dans l’une des collectivités
mentionnées à l’article 72-3 de la Constitution (Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, Mayotte, Saint-
Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, îles Wallis et Futuna, Polynésie française, Nouvelle-
Calédonie) ou à l’étranger, en situation de handicap, en état de grossesse ou dont l’état de santé le nécessite peuvent
bénéficier, à leur demande, de la visioconférence, dans les conditions prévues par l’arrêté du 22 décembre 2017
fixant les conditions de recours à la visioconférence pour l’organisation des voies d’accès à la fonction publique de
l’Etat.
Les candidates et candidats en situation de handicap, les femmes en état de grossesse et les personnes dont l’état
de santé rend nécessaire le recours à la visioconférence devront produire au bureau 2B, par courriel (adresse :
[email protected]) dans les meilleurs délais et au plus tard quinze jours avant le début de
l’épreuve orale d’admission, un certificat médical délivré par un médecin agréé par l’administration et comportant
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 203

la mention de l’aménagement relatif à la visioconférence. L’absence de transmission du certificat médical rend la


demande irrecevable.
Conformément au décret no 2020-523 du 4 mai 2020 relatif à la portabilité des équipements contribuant à
l’adaptation du poste de travail et aux dérogations aux règles normales des concours, des procédures de
recrutement et des examens en faveur des agents publics et des candidats en situation de handicap, les candidats
demandant un aménagement d’épreuves doivent transmettre un certificat médical établi moins de 6 mois avant le
déroulement des épreuves par un médecin agréé, au plus tard trois semaines avant le déroulement des épreuves soit
le mardi 15 mars 2022.
La fiche descriptive du concours est accessible :
– sur le site internet des concours du ministère de l’économie, des finances et de la relance : http://www.
economie.gouv.fr/recrutement/ ;
– sur le site des concours de la DGCCRF : http://concours.dgccrf.finances.gouv.fr ;
– à partir de l’intranet DGCCRF « GECI » : http://geci.dgccrf/portail/accueil.php.
Tous les renseignements complémentaires peuvent être obtenus :
– auprès du service commun des laboratoires : 30, rue Wallenberg, 75019 Paris ;
– auprès du bureau 2B : 59, boulevard Vincent-Auriol, télédoc 043, 75703 Paris Cedex 13.
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES ARMÉES

Arrêté du 7 décembre 2021 autorisant au titre de l’année 2022 l’ouverture et fixant les conditions
d’organisation de concours internes pour le recrutement de secrétaires administratifs de classe
normale des administrations de l’Etat au sein du ministère des armées
NOR : ARMH2135043A

Par arrêté de la ministre des armées en date du 7 décembre 2021 :


I. – Est autorisée au titre de l’année 2022 l’ouverture de concours internes pour le recrutement de secrétaires
administratifs de classe normale des administrations de l’Etat au sein du ministère des armées.
II. – L’organisation de ces concours est à la charge des centres ministériels de gestion (CMG) de Bordeaux,
Metz, Rennes et Saint-Germain-en-Laye.
III. – La répartition par CMG du nombre de postes offerts aux concours sera fixée par arrêté de la ministre des
armées.
IV. – L’ouverture des inscriptions est fixée au 17 décembre 2021.
Les modalités d’inscription sont les suivantes :
Il est fortement conseillé aux candidates et candidats de ne pas attendre les derniers jours pour s’inscrire.
Aucune demande d’inscription hors-délais ou non conforme aux présentes dispositions ne sera prise en compte.
Lors de l’inscription, la candidate ou le candidat choisit le CMG au titre duquel elle ou il souhaite concourir. Le
périmètre géographique pour chaque CMG est le suivant :
Centre ministériel de gestion Périmètre géographique

CMG de Bordeaux 09, 12, 16, 17, 19, 23, 24, 31, 32, 33, 40, 46, 47, 64, 65, 79, 81, 82, 86, 87

CMG de Metz 02, 08, 10, 21, 25, 39, 51, 52, 54 , 55, 57, 58, 59, 62, 67, 68, 70, 71, 80, 88, 89, 90

CMG de Rennes 14, 18, 22, 27, 28, 29, 35, 36, 37, 41, 44, 45, 49, 50, 53, 56, 61, 72, 76, 85

CMG de Saint-Germain-en-Laye 60, 75, 77, 78, 91, 92, 93, 94, 95, départements et collectivités d’outre-mer et étranger

V. – Les inscriptions par internet ont lieu du 17 décembre 2021 à 12 heures, au 25 janvier 2022 à 12 heures (fin
des inscriptions), heure de Paris.
Le formulaire d’inscription doit être complété sur la plateforme des concours à l’adresse suivante :
https://admissio.defense.gouv.fr
Cependant cette inscription ne doit pas être effectuée à partir d’un poste équipé ISPT (internet sur le poste de
travail). L’adresse mail utilisée doit être une adresse personnelle.
Sur la plateforme des concours, la candidate ou le candidat crée son compte en cliquant sur l’onglet
« s’identifier » puis sur « s’inscrire ». Après avoir créé son compte, la candidate ou le candidat clique sur l’onglet
« Civils de la défense » pour rechercher le concours auquel elle ou il souhaite s’inscrire et procède à son inscription
en ligne.
La candidate ou le candidat téléverse les pièces justificatives requises, et éventuellement, pour les personnes en
situation de handicap un certificat médical, daté de moins de 6 mois, délivré par un médecin agréé, et précisant les
aménagements nécessaires pour passer l’épreuve, sur la plateforme des concours à l’adresse susmentionnée, au
plus tard le 25 janvier 2022, date de clôture des inscriptions, avant 12 heures, heure de Paris.
Le téléversement des pièces jointes est proposé en toute fin d’inscription. Les candidates et candidats peuvent
terminer leur inscription sans verser ces pièces immédiatement et revenir sur le dossier en se reconnectant sur leur
espace personnel jusqu’à la clôture des inscriptions.
Les candidates et candidats qui ont validé leur inscription peuvent modifier les données de leur dossier
directement via leur espace personnel.
Toute modification sur le site d’inscription en ligne doit faire l’objet d’une nouvelle validation. A l’issue de la
dernière validation réalisée, la candidate ou le candidat reçoit alors un nouveau courriel rappelant la date et l’heure
d’enregistrement de la modification qui est considéré comme seul document opposable.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 203

VI. – Les candidates et candidats qui n’ont pas accès à internet peuvent demander un dossier papier d’inscription
par voie postale, jusqu’au 14 janvier 2022, le cachet de la poste faisant foi, auprès de l’un des CMG suivants :
ADRESSES DES CENTRES MINISTERIELS DE GESTION

CMG de Bordeaux, division ressources humaines, bureau recrutements et mobilités, caserne Nansouty, 223, rue de Bègles, CS 21152, 33068 Bordeaux Cedex

CMG de Metz, division ressources humaines, bureau recrutement et mobilité, section recrutement concours, quartier de Lattre de Tassigny, BP 30001, 57044 Metz
Cedex 01

CMG de Rennes, division ressources humaines, bureau recrutement-mobilité, section concours et examens professionnels, boulevard Saint-Conwoïon, BP 01,
35998 Rennes Cedex 9

CMG de Saint-Germain-en-Laye, division ressources humaines, bureau mobilité et recrutement, section recrutement, base des Loges, 8, avenue du président-
Kennedy, BP 40202, 78102 Saint-Germain-en-Laye Cedex

Afin que le dossier leur soit transmis en retour, les candidates et candidats joignent impérativement à leur
demande une enveloppe au format A4 affranchie au tarif lettre 190 grammes et libellée à leurs nom et adresse.
Aucune demande de dossier papier par tout autre moyen que la voie postale ne sera prise en compte.
Après avoir rempli, daté et signé le formulaire d’inscription, les candidates et candidats l’envoient avec les
pièces justificatives, par voie postale, au plus tard le 25 janvier 2022, date de clôture des inscriptions, le cachet de la
poste faisant foi, au bureau recrutement du CMG auprès duquel ils souhaitent s’inscrire.
Tout dossier posté après le 25 janvier 2022 ou parvenant dans une enveloppe dépourvue du cachet de la poste est
refusé. Tout dossier incomplet est rejeté.
VII. – L’épreuve écrite d’admissibilité a lieu le 8 mars 2022, dans les centres d’examen créés par les CMG
organisateurs.
VIII. – L’épreuve orale d’admission se déroule dans les centres d’examen créés par les CMG organisateurs, à
compter du 30 mai 2022.
En vue de l’épreuve orale d’admission, les candidates et candidats admissibles du concours interne transmettent
(en version numérique) leur dossier de RAEP, dès publication de la liste d’admissibilité et au plus tard le
2 mai 2022, avant minuit, heure de Paris, via la plateforme des concours, sur leur espace personnel, à l’adresse
suivante : https://admissio.defense.gouv.fr
IX. – Les candidates et candidats inscrits par la voie postale, transmettent par voie postale leur dossier au plus
tard le 2 mai 2022, le cachet de la poste faisant foi, au CMG auprès duquel ils se sont inscrits.
Tout candidat ou candidate résidant dans l’une des collectivités mentionnées à l’article 72-3 de la Constitution
ou à l’étranger, en situation de handicap, en état de grossesse ou dont l’état de santé le nécessite, bénéficie, à sa
demande, du recours à la visioconférence pour passer l’épreuve orale dans les conditions prévues par l’arrêté du
22 décembre 2017 fixant les conditions de recours à la visioconférence pour l’organisation des voies d’accès à la
fonction publique de l’Etat.
La demande écrite scannée au format pdf doit être adressée via la plateforme des concours, sur l’espace
personnel, à l’adresse suivante : https://admissio.defense.gouv.fr ou par voie postale, au CMG auprès duquel ils se
sont inscrits., au plus tard le 2 mai 2022.
En outre, les personnes en situation de handicap, en état de grossesse ou dont l’état de santé le nécessite, joignent
à leur demande au plus tard le 2 mai 2022, un certificat médical délivré par un médecin agréé par l’administration
et comportant la mention de l’aménagement relatif à la visioconférence.
X. – La composition du jury par CMG organisateur sera fixée par arrêté de la ministre des armées.
Le secrétariat du jury est assuré par un agent du CMG organisateur.
XI. – Les lauréates et lauréats doivent accepter l’affectation qui leur est notifiée au moment de leur nomination
en vue de leur prise de fonctions. Ils sont réputés renoncer au bénéfice du concours s’ils ne rejoignent pas leur poste
dans le délai qui leur est imparti au moment de la notification d’affectation.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES ARMÉES

Décision du 15 décembre 2021 modifiant la décision du 14 septembre 2021


portant délégation de signature (direction des ressources humaines du ministère de la défense)
NOR : ARMD2137667S

Le directeur des ressources humaines du ministère de la défense,


Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 modifié relatif aux délégations de signature des membres du
Gouvernement, notamment son article 3 ;
Vu le décret no 2009-1178 du 5 octobre 2009 modifié portant organisation de l’administration centrale du
ministère de la défense ;
Vu le décret no 2009-1179 du 5 octobre 2009 modifié fixant les attributions et l’organisation du secrétariat
général pour l’administration du ministère de la défense ;
Vu le décret du 24 novembre 2021 portant affectation d’un officier général ;
Vu l’arrêté du 29 juin 2020 portant organisation de la direction des ressources humaines du ministère de la
défense ;
Vu la décision du 14 septembre 2021 portant délégation de signature (direction des ressources humaines du
ministère de la défense),
Décide :
Art. 1 . – L’article 1er de la décision du 14 septembre 2021 susvisé est ainsi modifié :
er

1o Le 1 du I est remplacé par les dispositions suivantes :


« 1. M. le général de division Benoît Paris, officier général auprès du directeur des ressources humaines du
ministère de la défense, en cas d’absence ou d’empêchement du directeur, dans la limite des attributions de la
direction ;
« 1-1. Mme la lieutenante-colonelle Stéphanie Sendra, chef des services généraux, dans la limite des attributions
des services généraux. » ;
2o Les 4 et 6 du III sont abrogés ;
3o Le 9 du B du IV est abrogé.
Art. 2. – Après le 1 du I de l’article 2 de la même décision, il est inséré un 1-1 ainsi rédigé :
« 1-1. Mme la commandante Marie-Pierre Oliveira, adjointe au chef des services généraux, dans la limite des
attributions des services généraux. »
Art. 3. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 15 décembre 2021.
T. DE VANSSAY DE BLAVOUS
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Décret no 2021-1665 du 16 décembre 2021 portant diverses


mesures relatives aux sapeurs-pompiers professionnels

NOR : INTE2129064D

Publics concernés : services d’incendie et de secours, sapeurs-pompiers professionnels des services d’incendie
et de secours.
Objet : déconcentration des instances paritaires nationales des officiers de sapeurs-pompiers professionnels et
diverses mesures liées au statut des sapeurs-pompiers professionnels.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication, à l’exception des articles 1er et 2
prenant effet au prochain renouvellement général des instances de représentation du personnel de la fonction
publique territoriale.
Notice : le décret transfère aux services départementaux et territoriaux d’incendie et de secours les commissions
administratives paritaires et les conseils de discipline des sapeurs-pompiers professionnels de catégorie A et B. Il
permet de définir une date unique de première épreuve des concours et examens professionnels des sapeurs-
pompiers professionnels de catégorie C et apporte des précisions dans la gestion des élèves colonels. Il précise les
modalités d’avancement aux grades de médecin hors classe, de colonel hors classe et de contrôleur général de
sapeurs-pompiers professionnels. Ce décret précise enfin certaines modalités relatives aux emplois fonctionnels de
directeur départemental et de directeur départemental adjoint des services d’incendie et de secours, notamment de
continuité de la direction et du commandement du service.
Références : le décret et les textes qu’il modifie dans leur rédaction résultant de cette modification peuvent être
consultés sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l’intérieur,
Vu le code général des collectivités territoriales ;
Vu le code des pensions civiles et militaires de retraite ;
Vu la loi no 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la
loi no 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale ;
Vu le décret no 89-229 du 17 avril 1989 modifié relatif aux commissions administratives paritaires des
collectivités territoriales et de leurs établissements publics ;
Vu le décret no 89-677 du 18 septembre 1989 modifié relatif à la procédure disciplinaire applicable aux
fonctionnaires territoriaux ;
Vu le décret no 90-850 du 25 septembre 1990 modifié portant dispositions communes à l’ensemble des sapeurs-
pompiers professionnels ;
Vu le décret no 2016-1236 du 20 septembre 2016 modifié portant statut particulier du cadre d’emplois des
médecins et des pharmaciens de sapeurs-pompiers professionnels ;
Vu le décret no 2016-2002 du 30 décembre 2016 modifié portant statut particulier du cadre d’emplois de
conception et de direction des sapeurs-pompiers professionnels ;
Vu le décret no 2016-2003 du 30 décembre 2016 modifié relatif à l’emploi de directeur départemental et de
directeur départemental adjoint des services d’incendie et de secours ;
Vu l’avis de la Conférence nationale des services d’incendie et de secours en date du 31 mars 2021 ;
Vu l’avis du Conseil national d’évaluation des normes en date du 4 novembre 2021 ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale en date du 24 novembre 2021 ;
Le Conseil d’Etat (section de l’administration) entendu,
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Décrète :
CHAPITRE Ier
DISPOSITIONS RELATIVES AUX COMMISSIONS ADMINISTRATIVES PARITAIRES
ET AUX CONSEILS DE DISCIPLINE

Art. 1 . – Le décret du 17 avril 1989 susvisé est ainsi modifié :


er

1o A l’article 43 :
a) Le premier alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :
« Les sapeurs-pompiers professionnels sont représentés dans des commissions administratives paritaires
spécifiques placées auprès de chaque service départemental ou territorial d’incendie et de secours. » ;
b) Au second alinéa, les mots : « , 39 et 40 » sont remplacés par les mots : « et 39 » ;
2o Les articles 44 et 45 sont remplacés par les dispositions suivantes :
« Art. 44. – Sont instituées auprès de chaque service départemental ou territorial d’incendie et de secours, pour
chaque catégorie hiérarchique, une commission administrative paritaire compétente à l’égard des sapeurs-pompiers
professionnels en relevant.
« Toutefois, une commission administrative paritaire unique peut être créée pour plusieurs catégories
hiérarchiques dans les conditions prévues à l’article 2 bis.
« Le président du conseil d’administration du service d’incendie et de secours est président de ces commissions
administratives paritaires. Il peut se faire représenter par l’un des représentants des collectivités territoriales et de
leurs établissements publics de chaque commission. Il désigne, parmi les membres ayant voix délibérative du
conseil d’administration, les autres représentants des collectivités territoriales et de leurs établissements publics au
sein de chaque commission administrative paritaire.
« Art. 45. – Par dérogation aux dispositions de l’article 1er, les commissions administratives paritaires
compétentes à l’égard des sapeurs-pompiers professionnels dont les emplois sont classés dans la catégorie A ou B
comprennent, pour moitié, le préfet de département ainsi que des représentants des collectivités territoriales et de
leurs établissements publics et, pour l’autre moitié, des représentants élus du personnel.
« Le préfet de département peut se faire représenter. »
Art. 2. – Le décret du 18 septembre 1989 susvisé est ainsi modifié :
1o A l’article 1er :
a) Le quatrième alinéa est supprimé ;
b) Les deuxième et troisième phrases du cinquième alinéa, qui devient le quatrième, sont remplacées par une
phrase ainsi rédigée : « Pour les sapeurs-pompiers professionnels dont les emplois sont classés dans la catégorie A
ou B, le conseil de discipline comprend en nombre égal des représentants du personnel, d’une part, et le préfet de
département ainsi que des représentants des collectivités territoriales et de leurs établissements publics, d’autre
part. » ;
c) Au 3o, les mots : « de la catégorie C » sont supprimés ;
d) Le dernier alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :
« Lorsque le fonctionnaire poursuivi est un sapeur-pompier professionnel de la catégorie A ou B, le préfet de
département est membre de droit du conseil de discipline. Il peut se faire représenter. » ;
2o L’article 2 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Lorsque le conseil de discipline est appelé à donner un avis sur les sanctions applicables à un sapeur-pompier
professionnel occupant l’emploi fonctionnel de directeur départemental, de directeur départemental adjoint des
services d’incendie et de secours ou un emploi classé équivalent en application de l’article 2 du décret no 2016-2002
du 30 décembre 2016 portant statut particulier du cadre d’emplois de conception et de direction des sapeurs-
pompiers professionnels, les représentants du personnel sont tirés au sort sur une liste nationale d’agents occupant
ces emplois dressée par le ministre chargé de la sécurité civile, à l’exclusion de ceux du service d’incendie et de
secours de l’intéressé. »
CHAPITRE II
DISPOSITIONS STATUTAIRES DIVERSES

Art. 3. – Le premier alinéa de l’article 9 du décret du 25 septembre 1990 susvisé est complété par une phrase
ainsi rédigée : « Un arrêté du ministre chargé de la sécurité civile, pris après avis de la Conférence nationale des
services d’incendie et de secours, fixe la date des premières épreuves des concours et examens professionnels
concernés. »
Art. 4. – Au premier alinéa de l’article 17 du décret du 20 septembre 2016 susvisé, les mots : « sapeurs
pompiers professionnels de classe normale » sont remplacés par les mots : « sapeurs-pompiers professionnels de
classe normale » et les mots : « dans ce grade » sont remplacés par les mots : « dans le cadre d’emplois régi par le
présent décret ou dans un corps ou cadre d’emplois de la fonction publique équivalent ».
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Art. 5. – Le décret no 2016-2002 du 30 décembre 2016 susvisé est ainsi modifié :


1o Les deux derniers alinéas de l’article 4 sont supprimés ;
2o A l’article 5 :
a) Le premier alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :
« Le concours interne prévu au 1o de l’article 4, organisé pour les candidats remplissant les conditions suivantes,
est ouvert : » ;
b) Au 1o, les mots : « titulaires d’une qualification de chef de site de sapeur-pompier professionnel ou reconnue
comme » sont remplacés par les mots : « ayant validé la formation de professionnalisation de chef de site ou une
formation reconnue » ;
c) Au 2o, les mots : « titulaires d’une qualification de chef de site de sapeur-pompier professionnel ou reconnue
comme équivalente par la commission compétente instituée par arrêté du ministre chargé de la sécurité civile » sont
remplacés par les mots : « ayant validé la formation de professionnalisation de chef de site ou une formation
reconnue équivalente par la commission mentionnée au 1o » ;
d) Au quatrième alinéa, après le mot : « application », sont insérés les mots : « du III » ;
e) Le dernier alinéa est supprimé ;
3o A l’article 6 :
a) Le premier alinéa est remplacé par quatre alinéas ainsi rédigés :
« L’examen professionnel prévu au 2o de l’article 4 est ouvert aux lieutenants-colonels de sapeurs-pompiers
professionnels ayant validé les formations de professionnalisation de chef de site et de chef de groupement ou suivi
des formations reconnues équivalentes par la commission mentionnée à l’article 5, justifiant, au 1er janvier de
l’année au titre de laquelle la sélection par cette voie est organisée :
« 1o Soit de six ans de services effectifs dans ce grade ;
« 2o Soit de deux ans de services effectifs dans ce grade et de six ans de services effectifs dans un ou plusieurs
emplois de chef de groupement.
« Le nombre de postes ouverts au titre de l’examen professionnel ne peut excéder une proportion d’un tiers du
nombre de postes ouverts au titre du concours mentionné à l’article 5. Toutefois, si le nombre ainsi calculé n’est
pas un entier, il est arrondi à l’entier supérieur. » ;
b) Au deuxième alinéa, qui devient le cinquième, après le mot : « application », sont insérés les mots :
« du III » ;
c) Le dernier alinéa est supprimé ;
4o Les articles 7 à 11 sont remplacés par les dispositions suivantes :
« Art. 7. – Afin d’y suivre la formation prévue à l’article 8, les candidats déclarés admis à la suite du concours
interne et de l’examen professionnel mentionnés respectivement aux articles 5 et 6 sont mis à disposition de l’Ecole
nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers en qualité d’élèves colonels pour une durée de
quatorze mois.
« Cette mise à disposition prend fin soit à l’issue de la formation, soit lorsque l’élève colonel interrompt ou ne
peut terminer sa formation.
« Le ministre chargé de la sécurité civile autorise, à sa demande, une lauréate en état de grossesse à reporter son
entrée en formation à une date ultérieure. Un tel report peut également bénéficier à tout lauréat qui en fait la
demande pour raisons de santé constatées par le médecin-chef de la sous-direction santé de son service d’incendie
et de secours ou pour un motif lié à des circonstances familiales exceptionnelles.
« Art. 8. – Dès leur mise à disposition, les élèves colonels reçoivent la formation d’intégration et de
professionnalisation du colonel de sapeurs-pompiers professionnels.
« La durée, l’organisation et le contenu de cette formation sont définis par arrêté conjoint du ministre chargé de
la sécurité civile et du ministre chargé de la fonction publique.
« Le ministre chargé de la sécurité civile autorise, sur proposition du directeur de l’organisme de formation
concerné et à la demande de l’intéressée, une élève colonelle en état de grossesse à suivre à nouveau tout ou partie
de sa formation. Une telle autorisation peut également bénéficier à tout élève colonel qui en fait la demande pour
raisons de santé constatées par le médecin-chef de la sous-direction santé de son service d’incendie et de secours ou
pour un motif lié à des circonstances familiales exceptionnelles.
« Les élèves colonels ayant validé leur formation d’intégration et de professionnalisation sont inscrits, par ordre
alphabétique, sur la liste d’aptitude mentionnée à l’article 4 établie par le ministre chargé de la sécurité civile. Cette
liste est publiée au Journal officiel de la République française.
« Art. 9. – Les officiers de sapeurs-pompiers inscrits sur la liste d’aptitude mentionnée à l’article 4 et recrutés
sur un emploi relevant du présent cadre d’emplois sont nommés colonels stagiaires pour une durée de six mois par
arrêté des autorités investies du pouvoir de nomination définies à l’article R. 1424-21 du code général des
collectivités territoriales.
« Pendant la durée de leur stage, ils sont placés en position de détachement auprès du service d’incendie et de
secours qui a procédé à leur recrutement.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 203

« Art. 10. – A l’issue du stage et si celui-ci a été jugé satisfaisant, les stagiaires sont titularisés par arrêté des
autorités mentionnées à l’article 9.
« Ces mêmes autorités peuvent décider que la période de stage est prolongée d’une durée maximale de six mois.
« Lorsque la titularisation n’est pas prononcée, le stagiaire est, par arrêté des mêmes autorités, soit licencié, soit,
s’il avait auparavant la qualité de fonctionnaire, réintégré dans son corps, cadre d’emplois ou emploi d’origine.
« Art. 11. – Les sapeurs-pompiers professionnels recrutés en application de l’article 4 sont classés à un échelon
du grade de colonel déterminé en application des dispositions du chapitre Ier du décret du 22 décembre 2006
susvisé.
« Le classement est prononcé à la date de nomination dans le cadre d’emplois. » ;
5o A l’article 14 :
a) Le premier alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :
« Peuvent être nommés colonels hors classe au choix, par voie d’inscription sur un tableau annuel d’avancement,
les colonels ayant atteint, au 1er janvier de l’année du tableau, le 6e échelon de leur grade.
« Les intéressés doivent en outre justifier à la date de leur nomination d’au moins quatre ans de services effectifs
accomplis dans le grade de colonel et avoir occupé en cette qualité, pendant au moins deux ans, en position
d’activité ou de détachement, dans au moins deux structures, un ou plusieurs emplois suivants : » ;
b) Au 1o, le mot : « départemental » est supprimé ;
c) Au 2o, les mots : « au quatrième alinéa de l’article 2 ou » sont supprimés ;
6o A l’article 15 :
a) Les cinq premiers alinéas du I sont remplacés par les dispositions suivantes :
« Peuvent être nommés contrôleurs généraux au choix, par voie d’inscription sur un tableau annuel
d’avancement, les colonels hors classe ayant atteint, au 1er janvier de l’année du tableau, au moins le 5e échelon
de leur grade.
« Les intéressés doivent en outre justifier, à la date de leur nomination, au cours d’une période de référence de
quinze ans précédant la date d’établissement du tableau d’avancement, de huit années de services en position
d’activité ou de détachement, dans au moins deux structures, dans un ou plusieurs des emplois suivants :
« 1o Emplois de directeur départemental des services d’incendie et de secours et emplois des administrations de
l’Etat, des collectivités territoriales et de leurs établissements publics classés équivalents dans les conditions
prévues aux deux derniers alinéas de l’article 2 ;
« 2o Emplois fonctionnels des administrations de l’Etat, des collectivités territoriales et de leurs établissements
publics, dotés d’un indice terminal correspondant au moins à la hors échelle B ;
« 3o Emplois d’encadrement, de conduite de projet ou d’expertise des administrations de l’Etat, des collectivités
territoriales et de leurs établissements publics occupés en position de détachement dans un corps ou un cadre
d’emplois dotés d’un indice terminal correspondant au moins à la hors échelle B ;
« 4o Emplois des collectivités territoriales créés en application de l’article 6-1 de la loi du 26 janvier 1984
susvisée, dotés d’un indice terminal correspondant au moins à la hors échelle B ;
« 5o Emplois, occupés par une mise à disposition, classés équivalents à un emploi de directeur départemental des
services d’incendie et de secours dans les conditions prévues à l’article 15-1 du décret no 2001-683 du
30 juillet 2001 susvisé, dans sa rédaction antérieure au décret no 2016-2008 du 30 décembre 2016 portant statut
particulier du cadre d’emplois des capitaines, commandants et lieutenants-colonels de sapeurs-pompiers
professionnels ;
« 6o Emplois de directeur départemental adjoint, occupés au grade de colonel, des services d’incendie et de
secours classés en catégorie 1 ou 2 au sens de l’article R. 1424-1-1 du code général des collectivités territoriales
dans sa rédaction antérieure au décret no 2016-2004 du 30 décembre 2016 modifiant certaines dispositions du code
général des collectivités territoriales relatives aux services départementaux d’incendie et de secours ;
« 7o Autres emplois exercés au sein du secteur privé reconnus comparables, par la commission mentionnée à
l’article 2, à celui de directeur départemental des services d’incendie et de secours. » ;
b) Le II est remplacé par les dispositions suivantes :
« II. – Un colonel hors classe ne peut être promu au grade de contrôleur général dans un service d’incendie et de
secours classé dans la catégorie C. Cette disposition ne fait pas obstacle au recrutement, dans ces services
d’incendie et de secours, d’un directeur départemental qui serait titulaire du grade de contrôleur général, après avis
conforme du conseil d’administration de l’établissement public.
« Dans les services d’incendie et de secours classés dans les catégories A et B, un colonel hors classe ne peut être
promu au grade de contrôleur général si l’effectif des contrôleurs généraux au sein du service d’incendie et de
secours, hors ceux en position de mise à disposition ou de détachement dans une autre structure, est égal ou
supérieur à un. » ;
c) Après le II, il est inséré un II bis ainsi rédigé :
« II bis. – Un colonel hors classe occupant, en position de mise à disposition ou de détachement, un emploi
équivalent à un emploi de directeur départemental d’un service d’incendie et de secours classé dans les
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 203

catégories A ou B peut être promu au grade de contrôleur général dans les conditions fixées au I nonobstant la
circonstance que l’effectif des contrôleurs généraux du service d’incendie et de secours dont il relève serait atteint.
« Lorsque cet officier exerce au sein des services de l’Etat ou de ses établissements publics, sa promotion
intervient dans la limite du nombre maximum d’emplois de contrôleurs généraux pouvant y exercer. Ce nombre est
défini par arrêté du ministre chargé de la sécurité civile et du ministre chargé de la fonction publique. »
Art. 6. – Le décret no 2016-2003 du 30 décembre 2016 susvisé est ainsi modifié :
1o Après l’article 7, il est inséré un article 7-1 ainsi rédigé :
« Art. 7-1. – Par dérogation au troisième alinéa de l’article 7 :
« 1o Lorsqu’un officier occupant l’un des emplois régis par le présent décret se trouve, à l’issue de son
détachement, dans la situation d’obtenir dans un délai au plus égal à un an la liquidation de ses droits à pension au
taux maximum défini au I de l’article L. 13 du code des pensions civiles et militaires de retraite, un arrêté conjoint
des autorités investies du pouvoir de nomination définies à l’article R. 1424-21 du code général des collectivités
territoriales peut prolonger exceptionnellement le détachement dans cet emploi, dans l’intérêt du service et sur sa
demande, pour le délai correspondant et dans la limite d’un an. Cette même faculté est offerte à un officier se
trouvant à moins d’un an de la limite d’âge qui lui est applicable ;
« 2o Lorsque la fin des détachements du directeur et du directeur adjoint d’un même service d’incendie et de
secours interviennent à moins de trois mois d’intervalle, un arrêté conjoint des autorités investies du pouvoir de
nomination définies à l’article R. 1424-21 du code général des collectivités territoriales peut prolonger
exceptionnellement le détachement de l’un de ces officiers, sur sa demande, pour une durée qui ne peut excéder six
mois, afin de garantir la continuité de la direction et du commandement du service. » ;
2o A l’article 8 :
a) Après le premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Ces officiers, lorsqu’ils ont précédemment occupé un emploi fonctionnel, sont classés à un indice égal ou, à
défaut, immédiatement supérieur à celui dont ils bénéficiaient dans l’emploi précédemment occupé, dès lors que
leur nomination dans ce nouvel emploi intervient dans un délai au plus égal à un an. » ;
b) Au dernier alinéa, après les mots : « grade d’origine », sont insérés les mots : « ou dans leur emploi
précédent » ;
3o A l’article 9, les mots : « cette rémunération puisse excéder celle afférente à la hors échelle B » sont remplacés
par les mots : « ce traitement puisse excéder celui afférent à l’échelon sommital du dernier grade du cadre
d’emplois de conception et de direction des sapeurs-pompiers professionnels ».
CHAPITRE III
DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES

Art. 7. – La durée de la mise à disposition des élèves colonels nommés le 1er novembre 2021 est ramenée de 24
à 14 mois. Leur nomination en qualité de colonel stagiaire prévue à l’article 9 du décret no 2016-2002 du
30 décembre 2016 susvisé dans sa rédaction issue du présent décret est subordonnée à la validation de la formation
d’intégration et de professionnalisation prévue à l’article 8 de ce même décret.
Art. 8. – Les articles 1er et 2 entrent en vigueur en vue du prochain renouvellement général des instances de
dialogue social de la fonction publique.
Art. 9. – Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, le ministre de l’intérieur, la ministre de la
cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, la ministre de la transformation et de la
fonction publiques et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des
comptes publics, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 16 décembre 2021.
JEAN CASTEX
Par le Premier ministre :
Le ministre de l’intérieur,
GÉRALD DARMANIN
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
BRUNO LE MAIRE
La ministre de la cohésion des territoires
et des relations avec les collectivités territoriales,
JACQUELINE GOURAULT
La ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
AMÉLIE DE MONTCHALIN
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 203

Le ministre délégué
auprès du ministre de l’économie, des finances
et de la relance, chargé des comptes publics,
OLIVIER DUSSOPT
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Arrêté du 15 décembre 2021 fixant les règles d’organisation générale et la nature de l’épreuve
des examens professionnels pour l’avancement au grade de major de police de la police nationale
NOR : INTC2136945A

Le ministre de l’intérieur et la ministre de la transformation et de la fonction publiques,


Vu la loi no 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la loi no 84-16
du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’Etat notamment son
article 58 ;
Vu le décret no 95-654 du 9 mai 1995 modifié fixant les dispositions communes applicables aux fonctionnaires
actifs des services de la police nationale ;
Vu le décret no 2004-1439 du 23 décembre 2004 modifié portant statut particulier du corps d’encadrement et
d’application de la police nationale ;
Vu le décret no 2005-1090 du 1er septembre 2005 relatif à l’avancement de grade dans les corps des
administrations de l’Etat ;
Vu le décret no 2010-888 du 28 juillet 2010 modifié relatif aux conditions générales de l’appréciation de la valeur
professionnelle des fonctionnaires de l’Etat ;
Vu le décret no 2013-908 du 10 octobre 2013 modifié relatif aux modalités de désignation des membres des jurys
et des instances de sélection pour le recrutement, l’avancement ou la promotion interne des fonctionnaires relevant
de la fonction publique de l’Etat, de la fonction publique territoriale et de la fonction publique hospitalière ;
Vu le décret no 2021-1249 du 29 septembre 2021 portant modification des procédures d’avancement au sein du
corps d’encadrement et d’application de la police nationale,
Arrêtent :
Art. 1 . – Les examens professionnels prévus à l’article 18-1 du décret du 23 décembre 2004 susvisé pour
er

l’accès au grade de major de police de la police nationale sont organisés conformément aux dispositions fixées par
le présent arrêté.
Art. 2. – Les arrêtés d’ouverture, pris par le ministre de l’intérieur fixent la date de clôture des inscriptions, la
date des épreuves et le nombre d’emplois offerts.
Lorsqu’ils prévoient que le classement sera opéré au sein de la zone de défense et de sécurité, les arrêtés
d’ouverture fixent le nombre d’emplois offerts au sein de chacune des zones de défense et de sécurité. Lors de
l’ouverture de l’examen, la liste des services et postes susceptibles d’être concernés fera l’objet d’une information.
Les candidats seront affectés sur ces postes, dans toute la mesure compatible avec le bon fonctionnement du
service.
Art. 3. – I. – Peuvent s’inscrire aux examens professionnels pour l’accès au grade de major de police :
– au titre du 1o de l’article 18-1 du décret précité, les candidats qui, au 1er janvier de l’année au titre de laquelle le
tableau d’avancement est établi, comptent quatre années d’exercice continu dans le grade de brigadier-chef
sur un des postes comportant l’exercice effectif de fonctions d’officier de police judiciaire, dont la liste est
fixée par arrêté du ministère de l’intérieur ;
– au titre du 2o de l’article 18-1 du décret précité, les candidats qui, au 1er janvier de l’année au titre de laquelle le
tableau d’avancement est établi, comptent quatre années au moins de services effectifs depuis leur nomination
dans le grade de brigadier-chef ;
– au titre du 3o de l’article 18-1 du décret précité, les candidats qui, au 1er janvier de l’année au titre de laquelle le
tableau d’avancement est établi, sont affectés depuis au moins deux années de manière continue dans l’un des
secteurs ou unités d’encadrement prioritaire définis à l’article 12-1 du même décret qui comptent trois années
au moins de services effectifs depuis leur nomination dans le grade de brigadier-chef.
II. – Lorsque les arrêtés d’ouverture prévoient que le classement sera opéré au sein de chaque zone de défense et
de sécurité, les candidats présentent obligatoirement leur candidature pour la zone de défense et de sécurité à
laquelle ils sont rattachés. Ils peuvent également présenter une seconde candidature pour la zone de défense et de
sécurité de leur choix.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 203

Dans ce cas, le candidat classe ses deux candidatures par ordre de préférence.
Art. 4. – L’épreuve de sélection pour les candidats aux examens professionnels définis à l’article 18-1 du
décret du 23 décembre 2004 susvisé consiste en :
– un entretien du candidat avec le jury visant à apprécier ses compétences, ses aptitudes, sa personnalité et sa
motivation à exercer les fonctions de major de police. Au cours de cet entretien, le candidat peut être interrogé
sur des questions relatives à son environnement professionnel, aux fonctions exercées ainsi que sur des mises
en situation pratiques sur la seule base du dossier constitué. (durée : 25 minutes, dont 10 minutes de
présentation).
Pour conduire cet entretien qui débute par un exposé du candidat d’une durée de dix minutes au plus portant sur
son parcours professionnel et sur son expérience professionnelle, le jury dispose d’un dossier professionnel
constitué par le candidat.
Ce dossier a pour objet de mettre en évidence l’expérience professionnelle du candidat notamment en matière de
compétences managériales, de responsabilités exercées, de capacité à s’inscrire dans une chaîne hiérarchique, à
analyser une situation et prendre une décision.
Un modèle de grille d’évaluation de l’épreuve d’entretien est consultable sur le site internet du ministère de
l’intérieur à l’adresse suivante : www.interieur.gouv.fr.
Après avoir reçu le visa du supérieur hiérarchique le candidat remet son dossier professionnel au service
organisateur dans un délai et selon des modalités fixés dans l’arrêté d’ouverture de l’examen professionnel. Le
dossier est transmis au jury par le service organisateur. Ce dossier n’est pas noté. Seul l’entretien est noté.
Un modèle de dossier professionnel est disponible, à l’ouverture des examens professionnels, sur le site internet
du ministère de l’intérieur à l’adresse suivante : www.interieur.gouv.fr.
Art. 5. – I. – Les candidats sont convoqués individuellement à l’épreuve d’entretien. Le lieu, le jour et l’heure
de l’épreuve à laquelle doivent se présenter les candidats sont mentionnés dans les convocations, qui pourront être
transmises par voie dématérialisée ou voie postale.
Sauf dérogation, lorsque l’organisation matérielle des épreuves est confiée au préfet de la zone de défense et de
sécurité, le lieu de l’épreuve à laquelle doivent se présenter les candidats est situé dans le ressort géographique de
la zone de défense et de sécurité dans laquelle le candidat est affecté.
II. – Dans le cas de non-réception de l’accusé de réception du dossier professionnel ou de la convocation dix
jours avant le début des épreuves, il appartient au candidat de se mettre sans délai en rapport avec le service
organisateur territorialement compétent.
Art. 6. – I. – Il est attribué à l’épreuve unique une note comprise entre 0 et 20.
II. – Seuls les candidats ayant obtenu, à l’issue de l’épreuve, un nombre de points déterminé par le jury sont
déclarés admis à l’examen professionnel. Le jury établit la liste d’aptitude des candidats admis par ordre
alphabétique. Les candidats admis sont inscrits au tableau d’avancement par ordre de mérite, dans la limite du
nombre de postes offerts.
III. – Lorsque les arrêtés d’ouverture prévoient que le classement sera opéré au sein de chaque zone de défense et
de sécurité, le jury détermine, pour chacune de ces zones, le nombre de points à partir duquel les candidats sont
déclarés admis à l’examen professionnel.
Le jury établit en fonction de leurs vœux, la liste des candidats admis au sein de la zone de défense et de sécurité,
par ordre alphabétique.
Les candidats admis sont inscrits au tableau d’avancement par ordre de mérite, dans la limite du nombre de
postes offerts au sein de chaque zone de défense et de sécurité.
Art. 7. – Le candidat admis à un examen professionnel, qui ne serait pas promu au 31 décembre de l’année de
validité du tableau d’avancement, perd le bénéfice de son inscription sur la liste d’aptitude à l’examen.
Art. 8. – Les candidats doivent se prêter aux surveillances et vérifications nécessaires lors du déroulement des
épreuves. Un candidat dont le comportement serait jugé de nature à perturber le bon déroulement des épreuves sera
exclu de la salle d’examen par décision du président du jury qui assure la, police des concours.
Lors des épreuves, il est notamment interdit aux candidats :
1o D’introduire dans les lieux des épreuves tout document, note ou objet dont l’usage n’aurait pas été
expressément prévu par le règlement de l’examen ou autorisé par le jury ;
2o De communiquer entre eux ou avec l’extérieur ;
3o D’utiliser des appareils électroniques ou connectés. Les personnes disposant d’un téléphone portable, d’un
smartphone ou d’une tablette doivent le mettre en position « Arrêt » et le ranger dans leurs affaires personnelles.
L’utilisation dans les salles d’examen et lors des déplacements aux toilettes, d’appareils informatiques,
photographiques ou audiovisuels, ainsi que de tout appareil électronique est strictement interdite.
4o De porter des écouteurs. Les oreilles des candidats ne doivent donc pas être couvertes, pendant toute la durée
des épreuves.
5o De sortir de la salle sans autorisation des surveillants.
Toute infraction au règlement, toute fraude ou tentative de fraude dûment constatée est susceptible d’entraîner
l’exclusion du candidat, sans préjudice, le cas échéant, de l’application des dispositions pénales prévues par la loi
du 23 décembre 1901.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 203

La même mesure peut être prise à l’encontre des complices de l’auteur principal de la fraude ou de la tentative de
fraude.
En cas de flagrant délit, le surveillant responsable établit à l’attention du président du jury un rapport
caractérisant les faits. Le candidat peut continuer à composer.
Aucune décision ne peut être prise sans que l’intéressé ait été mis en mesure de présenter sa défense
conformément aux articles L. 121-1, L. 121-2 et L. 122-1 du code des relations entre le public et l’administration.
L’exclusion de l’examen est prononcée par le jury.
La décision motivée est notifiée sans délai à l’intéressé par lettre recommandée avec accusé de réception ou, à
défaut, par tout autre moyen.
Art. 9. – La composition du jury national est fixée comme suit :
– le directeur général de la police nationale ou son représentant, président ;
– le directeur chargé de l’administration générale de la police nationale ou son représentant ;
– le directeur chargé du recrutement et de la formation de la police nationale ou son représentant, vice-
président ;
– le préfet de police de Paris ou son représentant ;
– un ou plusieurs membres du corps de conception et de direction ou du corps de commandement de la police
nationale issus des services actifs de la direction générale de la police nationale, de la direction générale de la
sécurité intérieure et de la préfecture de police de Paris ;
– un ou plusieurs membres du corps d’encadrement et d’application de la police nationale au moins titulaires du
grade de major de police issus des services actifs de la direction générale de la police nationale, de la direction
générale de la sécurité intérieure et de la préfecture de police de Paris.
Des examinateurs qualifiés, fonctionnaires actifs de la police nationale, ayant au moins le grade de major,
peuvent apporter leur concours au jury national pour participer à la notation des épreuves.
Le jury national assure la coordination des groupes d’examinateurs ainsi que l’harmonisation des barèmes et des
notations.
Les membres du jury sont nommés chaque année par arrêté du ministre de l’intérieur.
Art. 10. – Pour l’épreuve orale d’entretien, chaque groupe d’examinateurs comprend :
– quatre membres issus des corps actifs de la police nationale dont l’un d’entre eux est issu du corps de
conception et de direction ou du corps de commandement de la police nationale.
Un membre du jury national au moins participe à l’entretien et procède, conjointement avec les examinateurs
qualifiés, à l’évaluation du candidat.
Le ou les représentants du corps d’encadrement et d’application doivent avoir le grade de major de police et au
moins l’un d’entre eux doit posséder la qualité d’officier de police judiciaire ou être issu de la direction centrale de
la sécurité publique ou être issu de la préfecture de police de Paris.
Art. 11. – Le directeur chargé du recrutement et de la formation de la police nationale organise les examens
professionnels définis au présent arrêté.
Il peut en déléguer l’organisation matérielle aux préfets et hauts-commissaires sous l’autorité desquels sont
respectivement placés les secrétariats généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur et les secrétariats
généraux pour l’administration de la police.
Art. 12. – L’arrêté du 15 janvier 2010 modifié fixant le contenu et les modalités de l’examen des capacités
professionnelles pour l’accès au grade de major de police est abrogé.
Art. 13. – Le présent arrêté entre en vigueur le 1er janvier 2022.
Art. 14. – Le directeur général de la police nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 15 décembre 2021.
Le ministre de l’intérieur,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur du recrutement
et des dispositifs promotionnels,
A. WINTER
La ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
Pour la ministre et par délégation :
Le chef du bureau du recrutement
et des politiques d’égalité et de diversité,
N. ROBLAIN
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Arrêté du 15 décembre 2021 fixant les règles d’organisation générale, la nature et le programme
des épreuves des examens professionnels pour l’avancement au grade de brigadier-chef de
police de la police nationale
NOR : INTC2136944A

Le ministre de l’intérieur et la ministre de la transformation et de la fonction publiques,


Vu la loi no 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la loi no 84-16
du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’Etat, notamment son
article 58 ;
Vu le décret no 95-654 du 9 mai 1995 modifié fixant les dispositions communes applicables aux fonctionnaires
actifs des services de la police nationale ;
Vu le décret no 2004-1439 modifié du 23 décembre 2004 modifié portant statut particulier du corps
d’encadrement et d’application de la police nationale ;
Vu le décret no 2005-1090 du 1er septembre 2005 relatif à l’avancement de grade dans les corps des
administrations de l’Etat ;
Vu le décret no 2010-888 du 28 juillet 2010 modifié relatif aux conditions générales de l’appréciation de la valeur
professionnelle des fonctionnaires de l’Etat ;
Vu le décret no 2013-908 du 10 octobre 2013 modifié relatif aux modalités de désignation des membres des jurys
et des instances de sélection pour le recrutement, l’avancement ou la promotion interne des fonctionnaires relevant
de la fonction publique de l’Etat, de la fonction publique territoriale et de la fonction publique hospitalière ;
Vu le décret no 2021-1249 du 29 septembre 2021 portant modification des procédures d’avancement au sein du
corps d’encadrement et d’application de la police nationale,
Arrêtent :
Art. 1 . – Les examens professionnels prévus à l’article 15-1 du décret du 23 décembre 2004 susvisé pour
er

l’accès au grade de brigadier-chef de police de la police nationale sont organisés conformément aux dispositions
fixées par le présent arrêté.
Art. 2. – Les arrêtés d’ouverture, pris par le ministre de l’intérieur, fixent la date de clôture des inscriptions, la
date des épreuves et le nombre d’emplois offerts.
Lorsqu’ils prévoient que le classement sera opéré au sein de la zone de défense et de sécurité, les arrêtés
d’ouverture fixent le nombre d’emplois offerts au sein de chacune des zones de défense et de sécurité. Lors de
l’ouverture de l’examen, la liste des services et postes susceptibles d’être concernés fera l’objet d’une information.
Les candidats seront affectés sur ces postes, dans toute la mesure compatible avec le bon fonctionnement du
service.
Art. 3. – I. – Peuvent s’inscrire aux examens professionnels pour l’accès au grade de brigadier-chef de police :
– au titre du 1o de l’article 15-1 du décret précité, les candidats qui, au 1er janvier de l’année au titre de laquelle le
tableau d’avancement est établi, comptent quatre années d’exercice continu dans le grade de brigadier sur un
des postes comportant l’exercice effectif des fonctions d’officier de police judiciaire dont la liste est fixée par
arrêté du ministère de l’intérieur ;
– au titre du 2o de l’article 15-1 du décret précité, les candidats qui, au 1er janvier de l’année au titre de laquelle le
tableau d’avancement est établi, comptent cinq années au moins de services effectifs dans le grade de
brigadier depuis leur nomination dans ce grade ;
– au titre du 3o de l’article 15-1 du décret précité, les candidats qui, au 1er janvier de l’année au titre de laquelle le
tableau d’avancement est établi, sont affectés depuis au moins deux années de manière continue dans l’un des
secteurs ou unités d’encadrement prioritaire définis à l’article 12-1 du même décret et comptent trois années
au moins de services effectifs dans le grade de brigadier depuis leur nomination dans ce grade.
II. – Lorsque les arrêtés d’ouverture prévoient que le classement sera opéré au sein de chaque zone de défense et
de sécurité, les candidats présentent obligatoirement leur candidature pour la zone de défense et de sécurité à
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 203

laquelle ils sont rattachés. Ils peuvent également présenter une seconde candidature pour la zone de défense et de
sécurité de leur choix.
Dans ce cas, le candidat classe ses deux candidatures par ordre de préférence.
Art. 4. – L’épreuve de sélection pour les candidats à l’examen professionnel défini au 1o de l’article 15-1 du
décret du 23 décembre 2004 susvisé consiste en :
– une épreuve écrite permettant d’évaluer les compétences du candidat dans le cadre demises en situation
managériales portant sur le domaine de l’investigation pour deux tiers des questions et sur le domaine des
techniques et de la sécurité en intervention pour un tiers des questions (durée : 2 heures).
Le programme de cette épreuve est fixé en annexe du présent arrêté.
Art. 5. – L’épreuve de sélection pour les candidats à l’examen professionnel défini au 2o de l’article 15-1 du
décret du 23 décembre 2004 susvisé consiste en :
– une épreuve écrite permettant d’évaluer les compétences du candidat dans le cadre de mises en situation
managériales portant sur :
– la déontologie au sein de la police nationale ;
– la gestion du temps de travail dans les services de la police nationale ;
– les techniques et la sécurité en intervention.
Un tiers des mises en situation portera obligatoirement sur les techniques et la sécurité en intervention (durée :
3 heures).
Le programme de cette épreuve est fixé en annexe du présent arrêté.
Art. 6. – L’épreuve de sélection pour les candidats à l’examen professionnel défini au 3o de l’article 15-1 du
décret du 23 décembre 2004 susvisé consiste en :
– un entretien oral du candidat avec le jury visant à apprécier les acquis de son expérience professionnelle, ses
compétences, ses aptitudes, sa personnalité et sa motivation à exercer les fonctions de brigadier-chef de police
(durée : 25 minutes, dont 10 minutes de présentation).
Pour conduire cet entretien, le jury dispose du dossier constitué par le candidat en vue de la reconnaissance des
acquis de l’expérience professionnelle.
Au cours de cet entretien, le candidat est interrogé sur des questions relatives à son parcours, son expérience et
ses compétences professionnelles sur la seule base du dossier constitué.
Un modèle de grille d’évaluation de l’épreuve d’entretien est consultable sur le site internet du ministère de
l’intérieur à l’adresse suivante : www.interieur.gouv.fr.
Après avoir reçu le visa du supérieur hiérarchique, le candidat remet son dossier de reconnaissance des acquis de
l’expérience professionnelle au service organisateur dans un délai et selon des modalités fixés dans l’arrêté
d’ouverture de l’examen professionnel. Le dossier est transmis au jury par le service organisateur. Ce dossier n’est
pas noté. Seul l’entretien est noté.
Un modèle de dossier de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle est disponible, à l’ouverture
des examens professionnels, sur le site internet du ministère de l’intérieur à l’adresse suivante : www.interieur.
gouv.fr.
Art. 7. – I. – Les candidats sont convoqués individuellement aux épreuves. Le lieu, le jour et l’heure de
l’épreuve à laquelle doivent se présenter les candidats sont mentionnés dans les convocations, qui pourront être
transmises par voie dématérialisée ou voie postale.
Sauf dérogation, lorsque l’organisation matérielle des épreuves est confiée au préfet de la zone de défense et de
sécurité, le lieu de l’épreuve à laquelle doivent se présenter les candidats est situé dans le ressort géographique de
la zone de défense et de sécurité dans laquelle le candidat est affecté.
II. – Dans le cas de non-réception de l’accusé de réception du dossier de reconnaissance des acquis de
l’expérience professionnelle ou de la convocation dix jours avant le début des épreuves, il appartient au candidat de
se mettre sans délai en rapport avec le service organisateur territorialement compétent.
Le fait de ne pas participer à une épreuve obligatoire, soit en ne s’y présentant pas, soit en se présentant après
l’ouverture des enveloppes scellées contenant les sujets pour les épreuves écrites, soit en omettant de rendre sa
copie à la fin de l’épreuve entraîne l’élimination du candidat.
Art. 8. – I. – Il est attribué à l’épreuve une note comprise entre 0 et 20.
II. – Seuls les candidats ayant obtenu, à l’issue de l’épreuve, un nombre de points déterminé par le jury sont
déclarés admis à l’examen professionnel. Le jury établit la liste d’aptitude des candidats admis par ordre
alphabétique. Les candidats admis sont inscrits au tableau d’avancement par ordre de mérite, dans la limite du
nombre de postes offerts.
III. – Lorsque les arrêtés d’ouverture prévoient que le classement sera opéré au sein de chaque zone de défense et
de sécurité, le jury détermine, pour chacune de ces zones, le nombre de points à partir duquel les candidats sont
déclarés admis à l’examen professionnel.
Le jury établit, en fonction de leurs vœux, la liste des candidats admis au sein de la zone de défense et de
sécurité, par ordre alphabétique.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 203

Les candidats admis sont inscrits au tableau d’avancement par ordre de mérite, dans la limite du nombre de
postes offerts au sein de chaque zone de défense et de sécurité.
Art. 9. – Le candidat admis à un examen professionnel, qui ne serait pas promu au 31 décembre de l’année de
validité du tableau d’avancement, perd le bénéfice de son inscription sur la liste d’aptitude à l’examen.
Art. 10. – Les candidats doivent se prêter aux surveillances et vérifications nécessaires lors du déroulement des
épreuves. Un candidat dont le comportement serait jugé de nature à perturber le bon déroulement des épreuves sera
exclu de la salle d’examen par décision du président du jury qui assure la police des concours.
Lors des épreuves, il est notamment interdit aux candidats :
1o D’introduire dans les lieux des épreuves tout document, note ou objet dont l’usage n’aurait pas été
expressément prévu par le règlement de l’examen ou autorisé par le jury ;
2o De communiquer entre eux ou avec l’extérieur ;
3o D’utiliser des appareils électroniques ou connectés. Les personnes disposant d’un téléphone portable, d’un
smartphone ou d’une tablette doivent le mettre en position « Arrêt » et le ranger dans leurs affaires personnelles.
L’utilisation dans les salles d’examen et lors des déplacements aux toilettes, d’appareils informatiques,
photographiques ou audiovisuels, ainsi que de tout appareil électronique est strictement interdite ;
4o De porter des écouteurs. Les oreilles des candidats ne doivent donc pas être couvertes, pendant toute la durée
des épreuves ;
5o De sortir de la salle sans autorisation des surveillants.
Toute infraction au règlement, toute fraude ou tentative de fraude dûment constatée est susceptible d’entraîner
l’exclusion du candidat, sans préjudice, le cas échéant, de l’application des dispositions pénales prévues par la loi
du 23 décembre 1901.
La même mesure peut être prise à l’encontre des complices de l’auteur principal de la fraude ou de la tentative de
fraude.
En cas de flagrant délit, le surveillant responsable établit à l’attention du président du jury un rapport
caractérisant les faits. Le candidat peut continuer à composer.
Aucune décision ne peut être prise sans que l’intéressé ait été mis en mesure de présenter sa défense
conformément aux articles L. 121-1, L. 121-2 et L. 122-1 du code des relations entre le public et l’administration.
L’exclusion de l’examen est prononcée par le jury.
La décision motivée est notifiée sans délai à l’intéressé par lettre recommandée avec accusé de réception ou, à
défaut, par tout autre moyen.
Art. 11. – La composition du jury national est fixée comme suit :
– le directeur général de la police nationale ou son représentant, président ;
– le directeur chargé de l’administration générale de la police nationale ou son représentant ;
– le directeur chargé du recrutement et de la formation de la police nationale ou son représentant, vice-
président ;
– le préfet de police de Paris ou son représentant ;
– un ou plusieurs membres du corps de conception et de direction ou du corps de commandement de la police
nationale issus des services actifs de la direction générale de la police nationale, de la direction générale de la
sécurité intérieure et de la préfecture de police de Paris ;
– un ou plusieurs membres du corps d’encadrement et d’application de la police nationale au moins titulaires du
grade de brigadier chef de police issus des services actifs de la direction générale de la police nationale, de la
direction générale de la sécurité intérieure et de la préfecture de police de Paris dont au moins un membre
ayant la qualification de formateur aux techniques et à la sécurité en intervention.
Des examinateurs qualifiés, fonctionnaires actifs de la police nationale, ayant au moins le grade de brigadier-
chef, peuvent apporter leur concours au jury national, pour élaborer les sujets et les corrigés des épreuves écrites et
pour participer à la notation des épreuves.
Le jury national choisit les sujets et assure la coordination des groupes d’examinateurs ainsi que l’harmonisation
des barèmes et des notations.
Les membres du jury sont nommés chaque année par arrêté du ministre de l’intérieur.
Art. 12. – Pour l’épreuve orale d’entretien prévu au 3o de l’article 15-1 du décret du 23 décembre 2004 susvisé,
chaque groupe d’examinateurs comprend :
– quatre membres issus des corps actifs de la police nationale dont l’un d’entre eux est issu du corps de
conception et de direction ou du corps de commandement de la police nationale.
Un membre du jury national au moins participe à l’entretien et procède, conjointement avec les examinateurs
qualifiés, à l’évaluation du candidat.
Le ou les représentants du corps d’encadrement et d’application doivent avoir au minimum le grade de brigadier-
chef de police.
Art. 13. – Le directeur chargé du recrutement et de la formation de la police nationale organise les examens
professionnels définis au présent arrêté.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 203

Il peut en déléguer l’organisation matérielle aux préfets et hauts-commissaires sous l’autorité desquels sont
respectivement placés les secrétariats généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur et les secrétariats
généraux pour l’administration de la police.
Art. 14. – Conformément à l’article 15 du décret du 29 septembre 2021 susvisé, l’examen professionnel de
brigadier-chef de police prévu au 1-1 de l’article 15 du décret du 23 décembre 2004 susvisé dans sa rédaction
antérieure à la modification du décret du 29 septembre 2021 précité, ouvert en vue de l’établissement du tableau
d’avancement au titre de l’année 2022 est organisé dans la forme prévue par les dispositions de l’arrêté du
15 janvier 2010 fixant le contenu et les modalités de l’examen professionnel pour l’accès au grade de brigadier-
chef de police.
La session organisée en 2022 concerne uniquement les candidats dont la première inscription aux sessions 2020
et 2021 constitue le point de départ du cycle prévu à l’article 9 de l’arrêté ci-dessus et qui ont obtenu au titre de ces
sessions une des deux unités de valeur requises. Elle concerne également les candidats bénéficiant d’un report de
l’atelier numéro 3 de l’unité de valeur numéro 1 au titre de la session 2021.
Cette session 2022 clôture définitivement l’ensemble des cycles en cours.
Art. 15. – Le présent arrêté entre en vigueur le 1er janvier 2022, à l’exception de l’article 14 qui entre en
vigueur le lendemain de la publication du présent arrêté.
Art. 16. – Le directeur général de la police nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 15 décembre 2021.
Le ministre de l’intérieur,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur du recrutement
et des dispositifs promotionnels,
A. WINTER
La ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
Pour la ministre et par délégation :
Le chef du bureau du recrutement
et des politiques d’égalité et de diversité,
N. ROBLAIN

ANNEXE

PROGRAMME DES ÉPREUVES DE L’EXAMEN PROFESSIONNEL POUR L’ACCÈS AU GRADE DE BRIGADIER-


CHEF DE POLICE DÉFINI AU 1o DE L’ARTICLE 15-1 DU DÉCRET DU 23 DÉCEMBRE 2004 MODIFIÉ

Investigation : encadrement de l’activité judiciaire


La déontologie
La gestion de la procédure
La gestion des fichiers police
La gestion des gardes à vue
La gestion des scellés
La prise en charge des victimes

Les techniques et la sécurité en intervention


Le schéma national d’intervention
Le schéma national du maintien de l’ordre
Le règlement général d’emploi de la police nationale
– armement
– interpellation
Les formations obligatoires en matière de techniques et sécurité en intervention
La procédure d’emploi des armes
La contextualisation juridique de l’emploi de la force
Les pratiques professionnelles en intervention
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 203

PROGRAMME DES ÉPREUVES DE L’EXAMEN PROFESSIONNEL POUR L’ACCÈS AU GRADE DE BRIGADIER-


CHEF DE POLICE DÉFINI AU 2o DE L’ARTICLE 15-1 DU DÉCRET DU 23 DÉCEMBRE 2004 MODIFIÉ
La déontologie au sein de la police nationale
Les règles d’emploi des policiers
– l’autorité hiérarchique dans la police nationale
– l’exercice de l’autorité hiérarchique
– le rôle et les missions des corps actifs de la police nationale
La mise en œuvre de la déontologie policière
– la pratique de la déontologie policière
– le référent déontologie
– les moyens de contrôle
– l’enquête administrative
– les sanctions et les récompenses
Les outils et la pratique de l’encadrement
– les principes d’une communication efficace
– le rôle d’encadrement du brigadier-chef
La discrimination et le harcèlement dans la fonction publique
– les éléments constitutifs de ces infractions
– la détection et le traitement de ces situations

La gestion du temps de travail dans les services de la police nationale


L’organisation des régimes de travail et des droits à congés
– le régime hebdomadaire
– les régimes cycliques
– le temps partiel
Les services supplémentaires
– la permanence
– l’astreinte
– le dépassement horaire
– le rappel au service et le report de repos
Les congés et les absences
– les congés
– les repos
– les autorisations spéciales d’absence (ASA)
– les exemptions de service et convocations
– les congés liés à la maladie
– le compte épargne temps (CET)

Les techniques et la sécurité en intervention


Le schéma national d’intervention
Le schéma national du maintien de l’ordre
Le règlement général d’emploi de la police nationale
– armement
– interpellation
Les formations obligatoires en matière de techniques et sécurité en intervention
La procédure d’emploi des armes
La contextualisation juridique de l’emploi de la force
Les pratiques professionnelles en intervention
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Arrêté du 15 décembre 2021 fixant les règles d’organisation générale, la nature et le programme
des épreuves des examens professionnels pour l’avancement au grade de brigadier de police de
la police nationale
NOR : INTC2136943A

Le ministre de l’intérieur et la ministre de la transformation et de la fonction publiques,


Vu la loi no 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la loi no 84-16 du
11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’Etat notamment son article 58 ;
Vu le décret no 95-654 du 9 mai 1995 modifié fixant les dispositions communes applicables aux fonctionnaires
actifs des services de la police nationale ;
Vu le décret no 2004-1439 du 23 décembre 2004 modifié portant statut particulier du corps d’encadrement et
d’application de la police nationale ;
Vu le décret no 2005-1090 du 1er septembre 2005 relatif à l’avancement de grade dans les corps des
administrations de l’Etat ;
Vu le décret no 2010-888 du 28 juillet 2010 modifié relatif aux conditions générales de l’appréciation de la valeur
professionnelle des fonctionnaires de l’Etat ;
Vu le décret no 2013-908 du 10 octobre 2013 modifié relatif aux modalités de désignation des membres des jurys
et des instances de sélection pour le recrutement, l’avancement ou la promotion interne des fonctionnaires relevant
de la fonction publique de l’Etat, de la fonction publique territoriale et de la fonction publique hospitalière ;
Vu le décret no 2021-1249 du 29 septembre 2021 portant modification des procédures d’avancement au sein du
corps d’encadrement et d’application de la police nationale,
Arrêtent :
Art. 1 . – Les examens professionnels prévus à l’article 12-1 du décret du 23 décembre 2004 susvisé pour
er

l’accès au grade de brigadier de police de la police nationale sont organisés conformément aux dispositions fixées
par le présent arrêté.
Art. 2. – Les arrêtés d’ouverture, pris par le ministre de l’intérieur, fixent la date de clôture des inscriptions, la
date des épreuves et le nombre d’emplois offerts.
Art. 3. – Peuvent s’inscrire aux examens professionnels pour l’accès au grade de brigadier de police :
– au titre du 1o de l’article 12-1 du décret précité, les candidats qui, au 1er janvier de l’année au titre de laquelle le
tableau d’avancement est établi, comptent quatre années de services effectifs dans le grade de gardien de la
paix depuis leur titularisation dans le corps ;
– au titre du 2o de l’article 12-1 du décret précité, les candidats qui, au 1er janvier de l’année au titre de laquelle le
tableau d’avancement est établi, sont affectés depuis au moins une année dans l’un des secteurs ou unités
d’encadrement prioritaire définis à l’article 12-1 du même décret et qui comptent quatre années au moins de
services effectifs dans le grade de gardien de la paix depuis leur titularisation dans le corps.
Art. 4. – Les candidats à l’examen professionnel prévu au 1o de l’article 12-1 du décret du 23 décembre 2004
susvisé choisissent, au moment de l’inscription, un des domaines suivants :
– voie publique ;
– renseignement ;
– ordre public ;
– migration frontières.
Ils ne peuvent en aucun cas en changer postérieurement à la clôture des inscriptions.
Art. 5. – Les épreuves de sélection pour les candidats à l’examen professionnel défini au 1o de l’article 12-1 du
décret précité consistent en :
1. Un questionnaire à choix multiple (QCM) portant sur les connaissances générales policières permettant
d’évaluer les acquis professionnels (durée : 1 heure 30 minutes) ;
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 17 sur 203

2. Un questionnaire à réponses courtes (QRC), portant sur le domaine choisi et pouvant contenir des mises en
situation, permettant de vérifier les connaissances du candidat, ses qualités de réflexion ainsi que son aptitude à
exercer les fonctions de brigadier de police. Une question au moins portera sur les techniques et la sécurité en
intervention (durée : 1 heure 30 minutes).
Le programme des épreuves est fixé en annexe du présent arrêté.
Art. 6. – L’épreuve de sélection pour les candidats à l’examen professionnel défini au 2o de l’article 12-1 du
décret précité consiste en :
– un entretien oral du candidat avec le jury visant à apprécier les acquis de son expérience professionnelle, ses
compétences, ses aptitudes sa personnalité et sa motivation à exercer les fonctions de brigadier de police
(durée : 25 minutes, dont 10 minutes de présentation).
Pour conduire cet entretien, le jury dispose du dossier constitué par le candidat en vue de la reconnaissance des
acquis de l’expérience professionnelle.
Au cours de cet entretien, le candidat est interrogé sur des questions relatives à son parcours, son expérience et
ses compétences professionnelles sur la seule base du dossier constitué.
Un modèle de grille d’évaluation de l’épreuve d’entretien est consultable sur le site internet du ministère de
l’intérieur à l’adresse suivante : www.interieur.gouv.fr.
Après avoir reçu le visa du supérieur hiérarchique, le candidat remet son dossier de reconnaissance des acquis de
l’expérience professionnelle au service organisateur dans un délai et selon des modalités fixées dans l’arrêté
d’ouverture de l’examen professionnel. Le dossier est transmis au jury par le service organisateur. Ce dossier n’est
pas noté. Seul l’entretien est noté.
Un modèle de dossier de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle est disponible, à l’ouverture
des examens professionnels, sur le site internet du ministère de l’intérieur à l’adresse suivante : www.interieur.
gouv.fr.
Art. 7. – Les candidats sont convoqués individuellement aux épreuves. Le lieu, le jour et l’heure de l’épreuve à
laquelle doivent se présenter les candidats sont mentionnés dans les convocations, qui pourront être transmises par
voie dématérialisée ou voie postale.
Dans le cas de non-réception de l’accusé de réception du dossier de reconnaissance des acquis de l’expérience
professionnelle ou de la convocation dix jours avant le début des épreuves, il appartient au candidat de se mettre
sans délai en rapport avec le service organisateur territorialement compétent.
Le fait de ne pas participer à une épreuve obligatoire, soit en ne s’y présentant pas, soit en se présentant après
l’ouverture des enveloppes scellées contenant les sujets pour les épreuves écrites, soit en omettant de rendre sa
copie à la fin de l’épreuve entraîne l’élimination du candidat.
Art. 8. – I. – Il est attribué pour chaque épreuve une note comprise entre 0 et 20.
Pour les épreuves définies aux 1o de l’article 12-1 du décret précité, la somme des points forme le total de points
de l’examen.
II. – Seuls les candidats ayant obtenu, à l’issue des épreuves, un nombre de points déterminé par le jury sont
déclarés admis à l’examen professionnel.
Le jury établit la liste d’aptitude des candidats admis par ordre alphabétique.
Les candidats admis sont inscrits au tableau d’avancement par ordre de mérite, dans la limite du nombre de
postes offerts.
Art. 9. – Le candidat admis à un examen professionnel, qui ne serait pas promu au 31 décembre de l’année de
validité du tableau d’avancement, perd le bénéfice de son inscription sur la liste d’aptitude à l’examen.
Art. 10. – Les candidats doivent se prêter aux surveillances et vérifications nécessaires lors du déroulement des
épreuves. Un candidat dont le comportement serait jugé de nature à perturber le bon déroulement des épreuves sera
exclu de la salle d’examen par décision du président du jury qui assure la police des concours.
Lors des épreuves, il est notamment interdit aux candidats :
1o D’introduire dans les lieux des épreuves tout document, note ou objet dont l’usage n’aurait pas été
expressément prévu par le règlement de l’examen ou autorisé par le jury ;
2o De communiquer entre eux ou avec l’extérieur ;
3o D’utiliser des appareils électroniques ou connectés. Les personnes disposant d’un téléphone portable, d’un
smartphone ou d’une tablette doivent le mettre en position « Arrêt » et le ranger dans leurs affaires personnelles.
L’utilisation dans les salles d’examen et lors des déplacements aux toilettes, d’appareils informatiques,
photographiques ou audiovisuels, ainsi que de tout appareil électronique est strictement interdite ;
4o De porter des écouteurs. Les oreilles des candidats ne doivent donc pas être couvertes, pendant toute la durée
des épreuves ;
5o De sortir de la salle sans autorisation des surveillants.
Toute infraction au règlement, toute fraude ou tentative de fraude dûment constatée est susceptible d’entraîner
l’exclusion du candidat, sans préjudice, le cas échéant, de l’application des dispositions pénales prévues par la loi
du 23 décembre 1901.
La même mesure peut être prise à l’encontre des complices de l’auteur principal de la fraude ou de la tentative de
fraude.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 17 sur 203

En cas de flagrant délit, le surveillant responsable établit à l’attention du président du jury un rapport
caractérisant les faits. Le candidat continue à composer.
Aucune décision ne peut être prise sans que l’intéressé ait été mis en mesure de présenter sa défense
conformément aux articles L. 121-1, L. 121-2 et L. 122-1 du code des relations entre le public et l’administration.
L’exclusion de l’examen est prononcée par le jury.
La décision motivée est notifiée sans délai à l’intéressé par lettre recommandée avec accusé de réception ou, à
défaut, par tout autre moyen.
Art. 11. – La composition du jury national est fixée comme suit :
– le directeur général de la police nationale ou son représentant, président ;
– le directeur chargé de l’administration générale de la police nationale ou son représentant ;
– le directeur chargé du recrutement et de la formation de la police nationale ou son représentant, vice-
président ;
– le préfet de police de Paris ou son représentant ;
– un ou plusieurs membres du corps de conception et de direction ou du corps de commandement de la police
nationale issus des services actifs de la direction générale de la police nationale, de la direction générale de la
sécurité intérieure et de la préfecture de police de Paris ;
– un ou plusieurs membres du corps d’encadrement et d’application de la police nationale au moins titulaires du
grade de brigadier de police issus des services actifs de la direction générale de la police nationale, de la
direction générale de la sécurité intérieure et de la préfecture de police de Paris, dont au moins un membre
ayant la qualification de formateur aux techniques et à la sécurité en intervention.
Des examinateurs qualifiés, fonctionnaires actifs de la police nationale ayant au moins le grade de brigadier,
peuvent apporter leur concours au jury national, pour élaborer les sujets et les corrigés des épreuves écrites et pour
participer à la notation des épreuves.
Le jury national choisit les sujets et assure la coordination des groupes d’examinateurs ainsi que l’harmonisation
des barèmes et des notations.
Les membres du jury sont nommés chaque année par arrêté du ministre de l’intérieur.
Art. 12. – Pour l’épreuve orale d’entretien prévu au 2o de l’article 12-1 du décret précité, chaque groupe
d’examinateurs comprend :
– quatre membres issus des corps actifs de la police nationale dont l’un d’entre eux est issu du corps de
conception et de direction ou du corps de commandement de la police nationale.
Un membre du jury national au moins participe à l’entretien et procède, conjointement avec les examinateurs
qualifiés, à l’évaluation du candidat.
Le ou les représentants du corps d’encadrement et d’application doivent avoir au minimum le grade de brigadier
de police.
Art. 13. – Le directeur chargé du recrutement et de la formation de la police nationale organise les examens
professionnels définis au présent arrêté.
Il peut en déléguer l’organisation matérielle aux préfets et hauts-commissaires sous l’autorité desquels sont
respectivement placés les secrétariats généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur et les secrétariats
généraux pour l’administration de la police.
Art. 14. – L’arrêté du 15 janvier 2010 fixant le contenu et les modalités des examens professionnels pour
l’accès au grade de brigadier de police est abrogé.
Art. 15. – Le présent arrêté entre en vigueur le 1er janvier 2022.
Art. 16. – Le directeur général de la police nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 15 décembre 2021.
Le ministre de l’intérieur,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur du recrutement
et des dispositifs promotionnels,
A. WINTER
La ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
Pour la ministre et par délégation :
Le chef du bureau du recrutement
et des politiques d’égalité et de diversité,
N. ROBLAIN
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 17 sur 203

ANNEXE
PROGRAMME DES ÉPREUVES DE L’EXAMEN PROFESSIONNEL POUR L’ACCÈS AU GRADE
DE BRIGADIER DE POLICE DÉFINI AU 1o DE L’ARTICLE 12-1 DU DÉCRET DU 23 DÉCEMBRE 2004 MODIFIÉ
Programme de l’épreuve portant sur les connaissances générales policières
permettant d’évaluer les acquis professionnels (QCM)
1. Les outils juridiques et pratique pénale policière
– le droit pénal
– la procédure pénale
– les libertés publiques
– l’organisation juridictionnelle de la France
2. Les règles statutaires du policier
– les droits et obligations du policier
– le code de déontologie commenté de la police nationale et de la gendarmerie nationale
3. L’organisation de la police
– la préfecture de police de Paris
– la direction générale de la police nationale
– la direction générale de la sécurité intérieure
4. Les règles générales d’organisation des locaux de police
– la tenue des registres du service
– les règles de protection, de sécurité et d’hygiène des locaux de police
– les règles de rétention des personnes dans les locaux de police
– les règles de prise en compte et de conduite d’un véhicule de police
5. Les interventions de police particulières
– l’intervention sur les lieux d’un sinistre
– les plans ORSEC
– le plan VIGIPIRATE
– l’intervention sur une alarme dans un établissement à caractère financier ou commercial
– les bagages abandonnés, les objets et véhicules suspects, les alertes à la bombe
– l’intervention sur un différend familial
6. Les principales infractions de la compétence de l’APJ 20
– les atteintes volontaires à la vie et à l’intégrité physique ou psychique de la personne
– les infractions de résistance aux personnes dépositaires de l’autorité publique
– les discriminations
– la violation de domicile
– les infractions à caractère sexuel
– les appropriations frauduleuses
– les destructions, dégradations et détériorations
– les infractions liées aux stupéfiants
– les infractions liées à l’entrée et au séjour irrégulier
7. Les techniques et la sécurité en intervention
– les risques nucléaires radiologiques, biologiques et chimiques
– l’armement
– les premiers secours en intervention

Programme de l’épreuve consistant en un questionnaire à réponses courtes (QRC), portant sur le domaine
choisi et pouvant contenir des mises en situation, permettant de vérifier les connaissances du candidat, ses
qualités de réflexion ainsi que son aptitude à exercer les fonctions de brigadier de police. Une question au
moins portera sur les techniques et la sécurité en intervention.

Domaine Voie Publique


1. L’environnement professionnel du policier en sécurité publique
– la direction centrale de la sécurité publique
– la préfecture de police de Paris
– les dispositifs de sécurisation
– la légitime défense et l’usage des armes par les forces de l’ordre
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2. Le droit pénal
– le vol
– l’extorsion
– les violences volontaires
– les violences intra-familiales
– l’outrage et la rébellion
3. La procédure pénale
– l’enquête de flagrant délit
– l’enquête préliminaire
– les cas de rétention
– la garde à vue et la retenue de mineur
– les contrôles, relevés et vérifications d’identité
– le contrôle de situation des étrangers
4. La réglementation relative à la sécurité, à la tranquillité et à la salubrité publiques
– les débits de boissons
– les personnes itinérantes
– l’intervention dans un squat
– les troubles mentaux
– les diligences immédiates dans le cadre des disparitions inquiétantes
5. La lutte contre l’insécurité routière
– la mise en place d’un contrôle routier
– les principaux délits routiers
– les procédures en matière de circulation routière
– les acteurs du procès pénal en matière de délinquance routière
6. Les techniques et la sécurité en intervention
– les stratégies et techniques d’intervention dans les quartiers sensibles
– les procédés tactiques élémentaires en maintien de l’ordre
– les techniques de défense et d’interpellation
– les pratiques professionnelles en intervention
– l’emploi des armes (LBD/PM HK UMP)

Domaine Renseignement
1. L’environnement professionnel
– la communauté du renseignement
– la sécurité des systèmes d’information
– les atteintes aux intérêts fondamentaux de la nation
2. Les libertés publiques
– la liberté de réunion
– la liberté d’association
– la laïcité
3. Le rôle des services de renseignement dans la gestion des grands événements
– la distinction manifestation – attroupement
– la protection des hautes personnalités
– les dérives urbaines
– le hooliganisme
– la lutte contre les extrémismes violents
4. L’action face à la menace terroriste
– le terrorisme issu de l’islamisme radical
– le terrorisme séparatiste
– la prévention du terrorisme
– le cadre juridique dérogatoire applicable au terrorisme
– les infractions liées au terrorisme
5. Les autres domaines d’activité des services de renseignement
– les relations sociales au sein du monde du travail
– intelligence et sécurité économique
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– la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive


– l’action de l’Etat face au phénomène sectaire
6. Les techniques et la sécurité en intervention
– les pratiques professionnelles en intervention
– les techniques de défense et d’interpellation
– l’emploi des armes (LBD/PM HK UMP)
– les procédés tactiques élémentaires en maintien de l’ordre

Domaine Ordre Public


1. Le policier en ordre public et son environnement professionnel
– les services impliqués dans la mission d’ordre public
– les fondements juridiques et les différentes phases de l’ordre public
– le champ d’action du brigadier
– la légitime défense et l’usage des armes par les forces de l’ordre
– les libertés publiques
– les relations avec la presse
– le recueil du renseignement dans le domaine de l’ordre public
2. Le policier en ordre public et la sécurité des personnes et des biens
– les contrôles, relevés et vérifications d’identité
– les contrôles de situation des étrangers
– l’enquête de flagrant délit
– le phénomène des bandes
3. Les règles et techniques relatives à l’exercice de la mission de service d’ordre
– les règles d’élaboration d’un service d’ordre
– les dispositifs de contrôle d’une foule calme
4. La mission de maintien et de rétablissement de l’ordre public
– la procédure d’emploi de la force publique
– le mémento des commandements réglementaires en maintien de l’ordre
– les articulations d’une unité de maintien de l’ordre
– les matériels et équipements spécifiques à la mission d’ordre public
– les procédés de maintien et de rétablissement de l’ordre public
– les violences dans les stades
– l’intervention en milieu pénitentiaire
– les interventions spécifiques
– le déploiement des moyens spécialisés
– le maintien et le rétablissement de l’ordre public en zone rurale
5. L’accompagnement des personnels
– la gestion du stress
– le debriefing et le retour d’expérience
6. Les techniques et la sécurité en intervention
– les techniques de défense et d’interpellation
– les pratiques professionnelles en intervention
– l’emploi des armes (lanceur de grenades COUGAR/HK G36)
– les principes d’organisation tactique en mission de maintien de l’ordre ou de sécurisation

Domaine Migration Frontières


1. L’environnement professionnel de la DCPAF
– l’organisation de la DCPAF
– les principaux systèmes d’information
2. L’entrée et le séjour des étrangers
– l’entrée dans l’espace Schengen
– le refus d’entrée et le maintien en zone d’attente
– le contrôle du séjour sur le territoire national
– l’éloignement
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3. L’immigration irrégulière
– la lutte contre les filières d’immigration irrégulière
– la lutte contre le travail illégal
4. Le terrorisme et la sûreté aéroportuaire et portuaire
– les formes de terrorisme
– la sûreté aéroportuaire et portuaire
– le plan VIGIPIRATE
– les plans d’intervention spécifique
5. Les techniques et la sécurité en intervention
– les techniques de défense et d’interpellation
– les pratiques professionnelles en intervention
– l’emploi des armes (LBD / PM HK UMP)
– les gestes techniques et professionnels en intervention spécifiques aux escortes par voie aérienne
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Arrêté du 16 décembre 2021 portant reconnaissance


de l’état de catastrophe naturelle

NOR : INTE2137424A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, le ministre de l’intérieur et le ministre délégué auprès du
ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des comptes publics,
Vu le code des assurances, notamment ses articles L. 122-7, L. 125-1 à L. 125-6 et A. 125-1 et suivants ;
Vu les avis rendus le 16 décembre 2021 par la commission interministérielle instituée par la circulaire no 84-90
du 27 mars 1984 relative à l’indemnisation des victimes de catastrophe naturelle,

Arrêtent :
Art. 1er. – En application du code des assurances, les demandes de reconnaissance de l’état de catastrophe
naturelle ont été examinées pour les dommages causés par les inondations et coulées de boue.
Les communes faisant l’objet d’une constatation de l’état de catastrophe naturelle sont recensées en annexe ci-
après, pour le risque et aux périodes indiqués.
Art. 2. – L’état de catastrophe naturelle constaté par arrêté peut ouvrir droit à la garantie des assurés contre les
effets des catastrophes naturelles sur les biens faisant l’objet des contrats d’assurance visés au code des assurances,
lorsque les dommages matériels directs qui en résultent ont eu pour cause déterminante l’effet de cet agent naturel
et que les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n’ont pu empêcher leur survenance ou n’ont
pu être prises.
En outre, si l’assuré est couvert par un contrat visé au code des assurances, l’état de catastrophe naturelle
constaté peut ouvrir droit à la garantie précitée, dans les conditions prévues au contrat d’assurance correspondant.
Art. 3. – La franchise applicable est modulée en fonction du nombre de constatations de l’état de catastrophe
naturelle intervenues pour le même risque, au cours des cinq années précédant la date de signature du présent
arrêté, dans les communes qui ne sont pas dotées d’un plan de prévention des risques naturels prévisibles pour le
risque concerné.
Pour ces communes, le nombre de ces constatations figure entre parenthèses, dans l’annexe. Il prend en compte
non seulement les constatations antérieures prises pour un même risque, mais aussi la présente constatation.
Art. 4. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait le 16 décembre 2021.


Le ministre de l’intérieur,
Pour le ministre et par délégation :
L’adjoint au directeur général
de la sécurité civile et de la gestion des crises,
R. ROYET
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur des assurances,
L. CORRE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 18 sur 203

Le ministre délégué
auprès du ministre de l’économie, des finances
et de la relance, chargé des comptes publics,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
de la 5e sous-direction
de la direction du budget,
P. CHAVY

ANNEXE
COMMUNES RECONNUES EN ÉTAT DE CATASTROPHE NATURELLE
DÉPARTEMENT DES LANDES
Inondations et coulées de boue du 9 décembre 2021 au 12 décembre 2021
Cauneille (4), Hastingues, Oeyregave, Orthevielle (3), Peyrehorade, Port-de-Lanne (3), Saint-Barthélemy,
Sainte-Marie-de-Gosse, Saint-Laurent-de-Gosse, Saint-Martin-de-Seignanx.

DÉPARTEMENT DES PYRÉNÉES-ATLANTIQUES


Inondations et coulées de boue du 9 décembre 2021 au 12 décembre 2021
Ahaxe-Alciette-Bascassan (1), Ahetze (1), Aldudes (1), Anglet (2), Arancou (1), Arbonne, Aressy, Arnéguy (1),
Artigueloutan, Ascain, Ascarat, Asson (4), Aubertin (2), Aussurucq (1), Auterrive (2), Banca (2), Barcus (1),
Bardos, Bassussarry, Bayonne, Béhorléguy (1), Béost, Bergouey-Viellenave (1), Bidache (2), Bidarray (1), Bidart,
Bielle, Biriatou (1), Biron (2), Bourdettes, Buziet (2), Cambo-les-Bains (3), Came (1), Carresse-Cassaber (2),
Castagnède (2), Ciboure, Coarraze (1), Denguin, Eaux-Bonnes, Escos (1), Espelette (2), Espiute (1), Gan,
Garindein (1), Gère-Bélesten, Gestas (2), Gomer (2), Gotein-Libarrenx (1), Guiche, Halsou (2), Haut-de-Bosdarros
(1), Hendaye (2), Herrère (1), Hours (1), Idron, Igon (1), Iholdy (1), Irissarry (1), Ispoure (1), Itxassou (1), Izeste,
Juxue (1), Lahonce, Lahourcade (3), Larrau, Larressore (1), Laruns, Lasse (1), Lasseube (2), Lées-Athas, Léren (2),
Lescar, Lescun, Licq-Athérey, Louhossoa (1), Louvie-Juzon, Louvie-Soubiron, Macaye (1), Meillon, Mendionde
(1), Mendive (1), Mourenx, Navarrenx (2), Oloron-Sainte-Marie, Os-Marsillon, Osserain-Rivareyte (1), Ossès (1),
Ousse, Parbayse (1), Pau, Saint-Dos (2), Sainte-Colome (1), Saint-Étienne-de-Baïgorry (2), Saint-Goin (1), Saint-
Jean-de-Luz, Saint-Jean-Pied-de-Port, Saint-Martin-d’Arrossa (2), Saint-Pé-de-Léren (3), Saint-Pée-sur-Nivelle,
Saint-Pierre-d’Irube, Sames, Sare, Sarrance, Soumoulou, Susmiou (2), Tabaille-Usquain (2), Trois-Villes (2),
Uhart-Cize, Urepel (1), Urrugne (1), Urt, Ustaritz (3), Villefranque.

DÉPARTEMENT DES HAUTES-PYRÉNÉES


Inondations et coulées de boue du 9 décembre 2021 au 12 décembre 2021
Adast, Agos-Vidalos, Arbéost (1), Argelès-Gazost, Arras-en-Lavedan, Arrens-Marsous, Aspin-Aure (1), Asté,
Ayzac-Ost, Barthe-de-Neste (La), Beyrède-Jumet-Camous, Ferrières (1), Gez (1), Izaourt, Labassère (1),
Lamarque-Pontacq (1), Lourdes, Omex (1), Ourde (1), Pouzac (2), Saint-Créac (1), Saint-Pastous (1), Saligos (1),
Salles (1), Sazos, Sost (4), Tarbes.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Décision du 1er décembre 2021 portant délégation de signature


(direction de la coopération internationale de sécurité)
NOR : INTC2137646S

La directrice de la coopération internationale de sécurité,


Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 modifié relatif aux délégations de signature des membres du
Gouvernement, notamment son article 3 ;
Vu le décret no 2013-728 du 12 août 2013 modifié portant organisation de l’administration centrale du ministère
de l’intérieur et du ministère des outre-mer ;
Vu l’arrêté du 15 juillet 2021 relatif aux missions et à l’organisation de la direction de la coopération
internationale de sécurité,
Décide :
Art. 1 . – Délégation est donnée à M. Luc VERBEKE, commissaire divisionnaire de police, sous-directeur
er

adjoint de l’administration et du soutien, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur, tous actes, décisions
et pièces comptables ainsi que les ordres de mission en France et à l’étranger dans la limite de ses attributions.
Art. 2. – Délégation est donnée à M. Luc VERBEKE, commissaire divisionnaire de police, sous-directeur
adjoint de l’administration et du soutien, à l’effet de contresigner, au nom de l’autorité déléguée, les rapports
relatifs aux contrôles administratifs prévus à l’article 11. 1 de la convention de délégation, lorsque le contrôle
administratif est effectué par un prestataire.
Art. 3. – Délégation est donnée à M. Luc VERBEKE, commissaire divisionnaire de police, sous-directeur
adjoint de l’administration et du soutien, à l’effet de signer, au nom de l’autorité déléguée, les certificats de service
faits prévus à l’article 11. 1 de la convention de délégation.
Art. 4. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 1er décembre 2021.
S. HATT
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES ET DES RELATIONS


AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

Arrêté du 17 novembre 2021 portant ouverture de l’examen professionnel d’accès au grade de


bibliothécaire principal organisé par le centre de gestion de la fonction publique territoriale des
Alpes-de-Haute-Provence (session 2022)
NOR : TERB2137231A

Par arrêté du président du centre de gestion de la fonction publique territoriale des Alpes-de-Haute-Provence en
date du 17 novembre 2021 :
L’examen professionnel de bibliothécaire principal par voie d’avancement de grade est ouvert au titre de
l’année 2022, pour l’ensemble du territoire national.
I. – L’épreuve d’admissibilité d’examen du dossier de chaque candidat se déroulera à partir du jeudi 12 mai 2022
dans les locaux du centre de gestion, 582, rue Font-de-Lagier à Volx (04230). En fonction des nécessités
d’organisation et en sa qualité d’autorité organisatrice, le centre de gestion des Alpes-de-Haute-Provence se réserve
la possibilité de prévoir d’autres centres d’examen dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
II. – L’épreuve orale d’admission se déroulera à partir du lundi 26 septembre 2022 dans les locaux du centre de
gestion, 582, rue Font-de-Lagier à Volx (04230). En fonction des nécessités d’organisation et en sa qualité
d’autorité organisatrice, le centre de gestion des Alpes-de-Haute-Provence se réserve la possibilité de prévoir
d’autres centres d’examen dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
III. – Les dossiers d’inscription pourront être :
– soit demandés par courrier, du mardi 11 janvier 2022 au mercredi 16 février 2022 (le cachet de la poste faisant
foi) adressés au centre de gestion des Alpes-de-Haute-Provence, 582, rue Font-de-Lagier, 04130 Volx ; la
demande devra être accompagnée d’une enveloppe format A4 affranchie au tarif en vigueur pour un envoi de
150 g et libellée aux nom et adresse du candidat ;
– soit retirés au siège du centre de gestion du mardi 11 janvier 2022 au mercredi 16 février 2022 (17 heures).
Les dossiers d’inscription sont à retirer uniquement auprès du centre de gestion des Alpes-de-Haute-Provence.
Les demandes d’inscription adressées en dehors des dates mentionnées dans le présent arrêté ou à un autre centre
de gestion que celui des Alpes-de-Haute-Provence seront considérées comme non-conformes et donc refusées.
Aucun dossier ne sera transmis pour les demandes par téléphone, télécopie et courrier électronique.
Le dossier dûment signé devra être déposé ou envoyé au centre de gestion des Alpes-de-Haute-Provence,
582, rue Font-de-Lagier, 04130 Volx au plus tard à la date limite de dépôt des dossiers d’inscriptions, accompagné
des pièces justificatives demandées.
IV. – Pendant la période de retrait de dossiers, du mardi 11 janvier 2022 au mercredi 16 février 2022, les
candidats peuvent également se préinscrire en ligne sur le portail « www.concours-territorial.fr » ou sur le site
internet du centre de gestion des Alpes-de-Haute-Provence « www.cdg04.fr ».
Le dossier de préinscription imprimé dûment signé, devra être déposé ou envoyé au centre de gestion des Alpes-
de-Haute-Provence, 582, rue Font-de-Lagier, 04130 Volx au plus tard à la date limite de dépôt des dossiers
d’inscriptions, accompagné des pièces justificatives demandées
Faute d’envoi dans les délais du dossier imprimé, la pré-inscription en ligne sera annulée.
Les captures d’écran ou leurs impressions ainsi que les photocopies de dossier ne seront pas acceptées.
V. – La date limite de dépôt des dossiers d’inscription complets est fixée au jeudi 24 février 2022 (le cachet de la
poste faisant foi). Au-delà de cette date, tout dossier sera rejeté.
VI. – Conformément aux dispositions de l’article 2 du décret no 2019-847 du 19 août 2019 fixant les modalités
d’organisation de l’examen professionnel d’accès au grade de bibliothécaire principal, le dossier du candidat
comporte :
– une présentation de sa formation initiale, de sa formation statutaire, de sa formation professionnelle tout au
long de la vie et de son niveau de qualification ;
– une présentation de son parcours professionnel ;
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– une présentation des acquis de son expérience professionnelle, de ses aptitudes et de sa motivation en matière
de conduite de projets culturels et d’encadrement ;
– un rapport présentant une réalisation professionnelle de son choix.
Ce dossier doit être déposé ou envoyé au centre de gestion des Alpes-de-Haute-Provence, 582, rue Font-de-
Lagier, 04130 Volx au plus tard à la date limite de dépôt des dossiers d’inscriptions avant le délai de clôture des
inscriptions (soit avant le 24 février 2022). L’absence de ce dossier entraîne le rejet de l’inscription.
VII. – Les candidats en situation de handicap, demandant un aménagement d’épreuve(s), doivent transmettre au
centre de gestion un certificat médical datant de moins de six mois avant le début des épreuves, délivré par un
médecin agréé, confirmant la compatibilité de leur handicap avec l’emploi auquel l’examen donne accès et
précisant la nature des aides humaines et techniques ainsi que les mesures d’aménagements d’épreuves compte
tenu de la nature et de la durée des épreuves au plus tard trois semaines avant le début des épreuves, soit avant le
jeudi 21 avril 2022.
VIII. – Il est attribué à chaque épreuve une note de 0 à 20. Chaque note est multipliée par un coefficient. Toute
note inférieure à 05 sur 20 à l’une des épreuves obligatoires d’admissibilité ou d’admission entraîne l’élimination
du candidat. Ne sont autorisés à se présenter à l’épreuve d’admission que les candidats déclarés admissibles par le
jury. Un candidat ne peut être admis si la moyenne de ses notes aux épreuves est inférieure à 10 sur 20 après
application des coefficients correspondants.
IX. – Tous renseignements complémentaires et en particulier les conditions de candidature pourront être
communiqués sur simple demande écrite adressée à monsieur le président du centre de gestion des Alpes-de-Haute-
Provence.
X. – A l’issue des épreuves, le jury arrête, par ordre alphabétique, la liste des candidats admis à l’examen
professionnel d’avancement au grade de bibliothécaire principal. Les lauréats pourront être nommés après
inscription sur un tableau annuel d’avancement.
XI. – Le règlement général des concours et examens professionnels consultable sur le site internet www.cdg04.fr
est communicable à toute personne en faisant la demande.
Tous renseignements complémentaires pourront être communiqués sur simple demande écrite adressée au
président du centre de gestion des Alpes-de-Haute-Provence.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 21 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 14 décembre 2021 fixant au titre de l’année 2022 pour les huissiers de justice et les
commissaires de justice mentionnés aux articles 39 et 40 du décret no 2019-1185 du
15 novembre 2019 relatif à la formation professionnelle des commissaires de justice et aux
conditions d’accès à cette profession le calendrier, le programme et les modalités de l’examen
d’aptitude et du module de perfectionnement en art prévus à l’article 37 de ce même décret
NOR : JUSC2137467A

Le garde des sceaux, ministre de la justice,


Vu l’ordonnance no 2016-728 du 2 juin 2016 relative au statut de commissaire de justice ;
Vu le décret no 2019-1185 du 15 novembre 2019 relatif à la formation professionnelle des commissaires de
justice et aux conditions d’accès à cette profession, notamment son article 37 ;
Vu l’arrêté du 19 octobre 2020 fixant la liste des pièces à produire pour une demande de dispense prévue à
l’article 39 du décret no 2019-1185 du 15 novembre 2019 relatif à la formation professionnelle des commissaires de
justice et aux conditions d’accès à cette profession ;
Vu l’arrêté du 19 octobre 2020 fixant la liste des pièces à produire pour une demande de dispense prévue à
l’article 40 du décret no 2019-1185 du 15 novembre 2019 relatif à la formation professionnelle des commissaires de
justice et aux conditions d’accès à cette profession,
Arrête :
Art. 1er. – Dès lors qu’ils remplissent les conditions pour être dispensés, en application des articles 39 et 40 du
décret du 15 novembre 2019 susvisé, de la formation prévue par l’article 38 du même décret, les huissiers de justice
et, à compter du 1er juillet 2022, les commissaires de justice peuvent, au titre de l’année 2022, se présenter à
l’examen d’aptitude prévu à son article 37 selon les modalités suivantes.
Trois sessions d’examen sont organisées, dont les deux premières entre les mois de mars et mai et la troisième au
mois d’octobre.
Les dates et lieux des épreuves sont fixés, après avis de la chambre nationale des commissaires de justice, par le
Conseil des ventes volontaires de meubles aux enchères publiques, qui en assure une publicité suffisante deux mois
au moins avant la date de la première épreuve, notamment par des insertions dans les revues professionnelles
spécialisées et par une information sur le site internet du Conseil des ventes volontaires de meubles aux enchères
publiques.
Art. 2. – Les candidatures sont adressées au Conseil des ventes volontaires de meubles aux enchères publiques
par lettre recommandée avec demande d’avis de réception ou par tout autre moyen permettant d’en assurer la
réception et d’en déterminer la date, au plus tard un mois avant la date de la première épreuve de la session.
Le dossier de candidature comprend les pièces suivantes :
1o Une requête de l’intéressé ;
2o Une copie de tous documents officiels en cours de validité justifiant de l’identité et de la nationalité de l’auteur
de la demande.
Lorsque la dispense prévue à l’article 41 du décret du 15 novembre 2019 susvisé ne leur a pas encore été
délivrée, les candidats justifient remplir les conditions de dispense prévues aux articles 39 et 40 du même décret par
la production des pièces mentionnées aux arrêtés du 19 octobre 2020 susvisés.
Art. 3. – Le Conseil des ventes volontaires de meubles aux enchères publiques arrête la liste des candidats
admis à se présenter à l’examen d’aptitude. Il assure la publicité de cette liste sur son site internet.
Une convocation indiquant le jour, l’heure et le lieu des épreuves est adressée au moins quinze jours à l’avance à
chaque candidat.
Art. 4. – L’examen d’aptitude comporte deux épreuves orales portant respectivement sur :
1o La réglementation professionnelle et la déontologie ;
2o Un entretien avec le candidat portant sur les ventes volontaires de meubles aux enchères publiques qu’il a
réalisées et son expérience professionnelle, suivi de questions portant sur la pratique des ventes volontaires.
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Le programme de ces épreuves est annexé au présent arrêté.


Chaque épreuve, notée sur 20, a une durée de vingt minutes.
Art. 5. – L’admission est prononcée par le jury mentionné à l’article 37 du décret du 15 novembre 2019 susvisé
si la moyenne des notes obtenues par le candidat est égale ou supérieure à 10 sur 20.
A l’issue des épreuves, le jury dresse la liste des candidats admis, laquelle est affichée dans les locaux du Conseil
des ventes volontaires de meubles aux enchères publiques et publiée sur le site internet du Conseil des ventes
volontaires de meubles aux enchères publiques.
Le Conseil des ventes volontaires de meubles aux enchères publiques délivre à chaque candidat admis une
attestation de réussite à l’examen d’aptitude.
Art. 6. – Le module de « perfectionnement en art », dont le programme est annexé au présent arrêté, est
organisé dans les conditions fixées à l’article L. 321-19 du code de commerce.
Les modalités de validation de ce module, sous la forme d’un questionnaire écrit, sont arrêtées, après avis de la
chambre nationale des commissaires de justice, par le jury mentionné à l’article 5. Le jury dresse la liste des
candidats ayant validé avec succès le module et leur délivre une attestation.
Art. 7. – Le directeur des affaires civiles et du sceau est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 14 décembre 2021.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur des affaires civiles
et du sceau,
J.-F. DE MONTGOLFIER

ANNEXES
ANNEXE I
PROGRAMME DE L’EXAMEN D’APTITUDE
Réglementation et déontologie des ventes volontaires de meubles aux enchères publiques
Le droit de la vente volontaire de meubles aux enchères publiques :
– les textes applicables ;
– la fiscalité ;
– le droit de suite ;
– l’intervention de l’Etat : droit de préemption ;
– les importations et exportations des œuvres d’art ;
– le trafic illicite des œuvres d’art ;
– la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.
Réglementation professionnelle :
– le statut des opérateurs de ventes volontaires de meubles aux enchères publiques et des personnes habilitées à
diriger des ventes volontaires ;
– l’organisation et les attributions du Conseil des ventes volontaires de meubles aux enchères publiques ;
– la déontologie et la discipline ;
– la responsabilité civile professionnelle ;
– le recours à l’expert en vente publique et ses incidences.

Pratique des ventes volontaires de meubles aux enchères publiques


L’entretien se déroule à partir d’un dossier rédigé par le candidat sur les ventes volontaires qu’il a réalisées.
Questions :
– inventaire et prisée des objets ;
– la préparation des ventes ;
– la direction des ventes et incidents ;
– la rédaction des actes et tenue des documents.

ANNEXE II
PROGRAMME DU MODULE DE PERFECTIONNEMENT EN ART
Histoire et technique :
– de la peinture, des estampes et des dessins ;
– de la gravure ;
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– de la sculpture ;
– de la céramique ;
– de l’orfèvrerie et de la bijouterie ;
– des meubles et des sièges ;
– des livres, manuscrits et autographes ;
– des tapis et tapisseries ;
– des armes de collection et souvenirs historiques ;
– des monnaies ;
– de l’archéologie ;
– des arts d’Afrique, d’Amériques, d’Asie, d’Europe et d’Océanie.
Marques et poinçons, titres et alliages. Restauration d’art.
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA CULTURE

Décret no 2021-1666 du 15 décembre 2021 instituant une aide


au pluralisme des services de presse tout en ligne d’information politique et générale

NOR : MICE2129363D

Publics concernés : entreprises de presse en ligne. Cette aide vise exclusivement les services de presse tout en
ligne, d’information politique et générale (IPG).
Objet : aide au pluralisme des services de presse tout en ligne d’information politique et générale au bénéfice
des entreprises de presse tout en ligne.
Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur à une date fixée par arrêté du ministre de la culture, et au plus
tard 30 jours suivant la notification aux autorités françaises de la décision de la Commission européenne
permettant de considérer l’aide instituée par le décret comme conforme au droit de l’Union européenne en matière
d’aides d’Etat.
Notice : le décret institue une aide au pluralisme des services de presse tout en ligne d’information politique et
générale, quel que soit leur modèle économique (gratuits, payants ou mixtes). Cette aide est basée sur le montant
des dépenses éditoriales du média. Afin d’encourager les titres qui suscitent un engagement financier de leurs
lecteurs, une bonification est accordée selon le nombre d’abonnés payants. Enfin, les entreprises de presse en ligne
dont la création remonte à moins de trois années bénéficient d’un complément financier.
Références : le décret peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le Premier ministre,
Sur le rapport de la ministre de la culture,
Vu le code du travail ;
Vu la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse ;
Vu la loi no 86-867 du 1 août 1986 portant réforme du régime juridique de la presse notamment son article 1er ;
Vu la loi no 87-39 du 27 janvier 1987 portant diverses mesures d’ordre social, notamment son article 10 ;
Vu la loi no 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 ;
Vu l’ordonnance no 45-2646 du 2 novembre 1945 portant réglementation des agences de presse ;
Vu le décret no 55-486 du 30 avril 1955 modifié relatif à diverses dispositions d’ordre financier, et notamment
son article 30 ;
Vu le décret no 86-616 du 12 mars 1986 instituant une aide aux publications nationales d’information politique et
générale à faibles ressources publicitaires ;
Vu le décret no 89-528 du 28 juillet 1989 instituant une aide aux quotidiens régionaux, départementaux et locaux
d’information politique et générale à faibles ressources de petites annonces ;
Vu le décret no 97-1065 du 20 novembre 1997 modifié relatif à la commission paritaire des publications et
agences de presse ;
Vu le décret no 2004-1312 du 26 novembre 2004 relatif au fonds d’aide au pluralisme de la presse périodique
régionale et locale ;
Vu le décret no 2009-1340 du 29 octobre 2009 pris pour application de l’article 1er de la loi no 86-897
du 1er août 1986 portant réforme du régime juridique de la presse ;
Vu le décret no 2016-511 du 26 avril 2016 relatif au fonds de soutien aux médias d’information sociale de
proximité ;
Vu le décret no 2017-1700 du 15 décembre 2017 instituant une aide aux publications nationales d’information
politique et générale à faibles ressources publicitaires ;
Vu le décret no 2020-1754 du 29 décembre 2020 portant répartition des crédits et découverts autorisés par la loi
o
n 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 ;
Vu le décret no 2021-1067 du 10 août 2021 instituant une aide au pluralisme des titres ultramarins,
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Décrète :
CHAPITRE Ier
AIDE AU PLURALISME DES SERVICES DE PRESSE TOUT EN LIGNE
Art. 1 . – Il est institué une aide au pluralisme des services de presse tout en ligne dans la limite des crédits
er

ouverts à ce titre en loi de finances.


Au sens du présent décret, un service de presse tout en ligne est un titre de presse diffusé exclusivement par voie
électronique, n’ayant notamment aucune déclinaison sur un format imprimé.
Le bénéfice de l’aide est subordonné à la condition que l’entreprise de presse soit à jour de ses obligations à
l’égard de l’administration fiscale et de l’organisme de recouvrement des cotisations patronales de sécurité sociale
et d’allocations familiales.
Art. 2. – Sont éligibles à l’aide prévue à l’article 1er les entreprises mentionnées à ce même article éditant un
service de presse tout en ligne dont le caractère d’information politique et générale est reconnu par la commission
régie par le décret du 20 novembre 1997 susvisé en application de l’article 2 du décret du 29 octobre 2009 susvisé.
Sont éligibles à l’aide prévue à l’article 1er les entreprises mentionnées à ce même article pouvant justifier d’un
exercice comptable clos couvrant l’année civile précédant l’année d’attribution de l’aide.
Art. 3. – Un taux unitaire appliqué au calcul de cette aide est déterminé en divisant les crédits disponibles au
titre de cette aide par le montant total des dépenses éditoriales réalisées au cours de l’exercice précédant l’année
d’attribution de l’aide, par l’ensemble des services de presse tout en ligne éligibles.
L’aide attribuée à chaque service de presse tout en ligne éligible est égale au taux unitaire de subvention
multiplié par le montant de dépenses éditoriales réalisées au cours de l’exercice précédant l’année d’attribution de
l’aide.
Au sens du présent décret, les dépenses éditoriales comprennent exclusivement :
– l’ensemble des rémunérations versées aux journalistes professionnels au sens de l’article L. 7111-3 du code du
travail et aux correspondants locaux de presse au sens de l’article 10 de la loi du 27 janviers 1987 susvisée ;
– l’ensemble des gratifications prévues à l’article L. 124-6 du code de l’éducation et versées aux stagiaires qui
se voient confier des missions journalistiques, dans la limite de 15 % des dépenses éditoriales éligibles ;
– les achats de prestation, quelle qu’en soit la forme, auprès des agences de presse au sens de l’article 1er de
l’ordonnance du 2 novembre 1945 susvisée ;
– les frais de missions exposés au titre d’activités éditoriales.
Les dépenses d’équipement et les charges d’amortissement liées à celles-ci ne sont pas prises en compte au titre
des dépenses éditoriales.
Art. 4. – Une bonification est accordée aux services de presse tout en ligne remplissant les conditions prévues à
l’article 2 et dont le prix de vente d’un abonnement annuel est compris entre 30 % et 160 % de la moyenne des prix
de vente des abonnements annuels de l’ensemble des services de presse tout en ligne d’information politique et
générale observées au cours de l’année civile précédant l’année d’attribution de l’aide.
La dotation attribuée à cette bonification est déterminée chaque année par décision du directeur général des
médias et des industries culturelles.
Pour le calcul de cette bonification, un taux unitaire est obtenu en divisant les crédits disponibles au titre de cette
bonification par le nombre d’abonnés payants déclarés au cours de l’exercice précédant l’année d’attribution de
l’aide, par l’ensemble des services de presse tout en ligne éligibles.
La bonification est calculée en multipliant ce taux unitaire de subvention par le nombre d’abonnés payants
déclarés par le service de presse tout en ligne au cours de l’exercice précédant l’année d’attribution de l’aide.
Le directeur général des médias et des industries culturelles fixe chaque année par décision un seuil de nombre
d’abonnés au-delà duquel le taux unitaire de subvention est abattu de 100 %.
Art. 5. – Un complément financier est attribué aux entreprises de presse éditrices d’un service de presse tout en
ligne créées depuis moins de trois ans avant l’année d’attribution de l’aide.
La dotation attribuée à ce complément est déterminée chaque année par décision du directeur général des médias
et des industries culturelles.
Le complément est calculé en divisant les crédits disponibles au titre de ce complément par le nombre de
services de presse tout en ligne éligibles.
Art. 6. – Pour les entreprises de presse éditrices d’un service de presse tout en ligne créées depuis plus de trois
ans à la date de l’année d’attribution de l’aide, le montant de l’aide attribué ne peut dépasser 25 % des recettes
totales du service de presse tout en ligne, hors subventions publiques, de l’exercice précédant l’année d’attribution
de l’aide.
Le montant de l’aide attribuée à une entreprise éditrice au titre d’un ou plusieurs services de presse tout en ligne
ne peut dépasser 30 % des charges d’exploitation de l’entreprise éditrice de l’exercice correspondant à l’année
d’attribution de l’aide. En cas de trop-perçu, la déduction est imputée sur l’aide versée au bénéficiaire au titre de
l’année suivante ou, à défaut, la somme correspondante est recouvrée par l’émission d’un titre de perception.
Nonobstant les deux alinéas précédents, l’aide versée à un service de presse tout en ligne éligible ne peut être
inférieure à 1 500 €.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 203

Les crédits disponibles après application des dispositions des précédents alinéas sont répartis de façon
proportionnelle entre les titres restant éligibles.
Art. 7. – Aucune aide ne peut être versée aux services de presse tout en ligne :
1o Dont le contenu a donné lieu à une condamnation du directeur de la publication devenue définitive au cours
des cinq années précédant la demande d’aide, en application des articles 24 ou 24 bis de la loi du 29 juillet 1881 sur
la liberté de la presse ;
2o Ou qui ne satisfont pas aux conditions posées par le premier alinéa de l’article 30 du décret du 30 avril 1955
susvisé ;
3o Ou qui ont bénéficié la même année de l’attribution d’une aide au titre du fonds de soutien aux médias
d’information sociale de proximité régi par le décret du 26 avril 2016 susvisé ;
4o Ou qui ont bénéficié la même année de l’attribution d’une autre aide au pluralisme telle que :
– l’aide aux quotidiens nationaux d’information politique et générale à faibles ressources publicitaires régie par
le décret du 12 mars 1986 susvisé ;
– l’aide aux quotidiens régionaux, départementaux et locaux d’information politique et générale à faibles
ressources de petites annonces régie par le décret du 28 juillet 1989 susvisé ;
– l’aide au pluralisme de la presse périodique régionale et locale régie par le décret du 26 novembre 2004
susvisé ;
– l’aide aux publications nationales d’information politique et générale à faibles ressources publicitaires régie
par le décret du 15 décembre 2017 susvisé ;
– l’aide au pluralisme des titres ultramarins régie par le décret du 10 août 2021 susvisé.
Art. 8. – Les dossiers de demande de l’aide au pluralisme des services de presse tout en ligne sont présentés à
la direction générale des médias et des industries culturelles au plus tard le 30 mai de l’année d’attribution de
l’aide. A l’appui de leur demande, les services de presse tout en ligne fournissent :
1o Une déclaration sur l’honneur du directeur de la publication faisant apparaître les éventuelles condamnations
du service de presse en ligne devenues définitives au cours des cinq années précédant la demande d’aide, sur le
fondement des articles 24 ou 24 bis de la loi du 29 juillet 1881 ;
2o Une déclaration faisant apparaître, le cas échéant, le prix de vente d’un abonnement annuel et le nombre
d’abonnés enregistrés pendant l’exercice précédant l’année de l’attribution de l’aide ;
3o Une déclaration faisant apparaître les différentes catégories de dépenses éditoriales réalisées pendant
l’exercice précédant celle de l’attribution de l’aide ;
4o Une déclaration de l’année de création du service de presse en ligne ;
5o Le compte de résultat et le bilan du dernier exercice clos ;
6o Les attestations délivrées par les administrations compétentes permettant de constater la régularité de la
situation de l’entreprise au regard de la législation fiscale et sociale ou, à défaut, une déclaration sur l’honneur du
dirigeant de l’entreprise.
Les entreprises éditrices bénéficiaires de l’aide fournissent à la direction générale des médias et des industries
culturelles, au plus tard le 30 mai suivant l’année d’attribution, le compte de résultat de l’exercice au titre duquel
l’aide a été attribuée.
A défaut de production du justificatif prévu à l’alinéa précédent, les charges d’exploitation seront considérées
comme nulles et le remboursement intégral de l’aide attribuée l’année précédente sera exigé.
Les documents demandés au présent article, à l’exception de ceux mentionnés au 1o et au 6o, sont certifiés par un
commissaire aux comptes ou par un professionnel inscrit au tableau de l’ordre des experts-comptables et exerçant
légalement l’expertise comptable dans les conditions prévues par l’article 114 du décret no 2012-432 du
30 mars 2012 relatif à l’exercice de l’activité d’expertise comptable.
La direction générale des médias et des industries culturelles contrôle les indications fournies par tous moyens
d’investigation. Elle peut notamment faire procéder à des vérifications sur place par des experts désignés à cet
effet. Les services de presse demandeurs habilitent tous organismes privés concourant à leur activité de presse à
fournir les renseignements éventuellement nécessaires à ces contrôles.
CHAPITRE II
DISPOSITIONS RELATIVES À L’OUTRE-MER
Art. 9. – Le présent décret est applicable à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin, à Saint-Pierre-et-Miquelon, dans
les îles Wallis et Futuna, en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie et dans les conditions suivantes :
1o Le troisième alinéa de l’article 1er est remplacé par les dispositions suivantes :
« Le bénéfice de l’aide est subordonné à la condition que l’entreprise de presse soit à jour de ses obligations à
l’égard des organismes chargés de la gestion des services de sécurité sociale et à l’égard des administrations
chargées du recouvrement des impôts et taxes » ;
2o A l’article 8, les mots : « par l’article 114 du décret no 2012-432 du 30 mars 2012 relatif à l’exercice de
l’activité d’expertise comptable » sont remplacés par les mots : « par la réglementation locale » et les mots :
« législation fiscale et de la sécurité sociale » sont remplacés par les mots : « réglementation fiscale et sociale
applicable localement ayant le même objet ».
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 203

CHAPITRE III
DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Art. 10. – Par dérogation aux dispositions du premier alinéa de l’article 8, la date limite de dépôt des dossiers
de demande de l’aide régie par le présent décret au titre de l’année 2021 est fixée par arrêté du ministre de la culture
dans les 30 jours suivant son entrée en vigueur.
Art. 11. – Le décret entre en vigueur à une date fixée par arrêté du ministre de la culture, et au plus tard 30
jours suivant la décision de la Commission européenne permettant de considérer l’aide instituée par le présent
décret comme conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’Etat.
Art. 12. – Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, le ministre des outre-mer, la ministre de la
culture et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des comptes
publics, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal
officiel de la République française.
Fait le 15 décembre 2021.
JEAN CASTEX
Par le Premier ministre :
La ministre de la culture,
ROSELYNE BACHELOT-NARQUIN
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre des outre-mer,
SÉBASTIEN LECORNU
Le ministre délégué
auprès du ministre de l’économie, des finances
et de la relance, chargé des comptes publics,
OLIVIER DUSSOPT
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Décret no 2021-1667 du 15 décembre 2021 relatif à la caisse de sécurité sociale de Mayotte


et portant diverses modifications du code de sécurité sociale
NOR : SSAS2115763D

Publics concernés : conseillers de la caisse de sécurité sociale de Mayotte ; organisations syndicales de


salariés et organisations professionnelles d’employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel ;
institutions ou organisations de travailleurs indépendants représentatives au niveau national.
Objet : composition du conseil de la caisse de sécurité sociale de Mayotte.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication, à l’exception des dispositions de
son article 1er relatives au fonctionnement et à la composition de la caisse de sécurité sociale de Mayotte qui
entrent en vigueur au 31 mars 2022.
Notice : le décret rend applicable à Mayotte plusieurs dispositions du code de la sécurité sociale relatives
notamment au fonctionnement, aux modalités de répartition des sièges et à la durée du mandat des membres des
conseils des caisses de sécurité sociale du régime général. Le texte modifie en outre la composition du conseil de la
caisse de sécurité sociale de Mayotte. Il procède enfin à des mises en cohérence de dispositions du code de la
sécurité sociale relatives aux conseils départementaux auprès des unions de recouvrement des cotisations de
sécurité sociale et d’allocations familiales.
Références : le décret est pris en application de l’ordonnance no 2021-1391 du 27 octobre 2021 modifiant
l’ordonnance no 96-1122 du 20 décembre 1996 relative à l’amélioration de la santé publique, à l’assurance
maladie, maternité, invalidité et décès, au financement de la sécurité sociale à Mayotte et à la caisse de sécurité
sociale de Mayotte. Ses dispositions, ainsi que les dispositions réglementaires et du code de la sécurité sociale
qu’il modifie, peuvent être consultés, dans leur rédaction issue de cette modification, sur le site Légifrance
(https://www.legifrance.gouv.fr).
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre des solidarités et de la santé et du ministre des outre-mer,
Vu le code de la sécurité sociale ;
Vu l’ordonnance no 96-1122 du 20 décembre 1996 relative à l’amélioration de la santé publique, à l’assurance
maladie, maternité, invalidité et décès, au financement de la sécurité sociale à Mayotte et à la caisse de sécurité
sociale de Mayotte ;
Vu le décret no 2012-1168 du 17 octobre 2012 relatif au développement de la sécurité sociale à Mayotte ;
Vu l’avis du conseil d’administration de la Caisse nationale des allocations familiales en date du 1er juin 2021 ;
Vu l’avis du conseil d’administration de la Caisse nationale d’assurance vieillesse en date du 2 juin 2021 ;
Vu l’avis du conseil de la Caisse nationale de l’assurance maladie en date du 3 juin 2021 ;
Vu l’avis du conseil d’administration de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale en date
du 4 juin 2021 ;
Vu la saisine du conseil départemental de Mayotte en date du 12 octobre 2021,
Décrète :
Art. 1 . – Le décret du 17 octobre 2012 susvisé est ainsi modifié :
er

1o Après le septième alinéa de l’article 10, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« La durée du mandat des membres du conseil est celle mentionnée à l’article D. 231-1 du code de la sécurité
sociale. » ;
2o Après l’article 10, il est inséré un article 10-1 ainsi rédigé :
« Art. 10-1. – I. – Le conseil de la caisse de sécurité sociale de Mayotte est composé de vingt-cinq membres,
désignés dans les conditions prévues à l’article 23 de l’ordonnance du 20 décembre 1996 susvisée. Il comprend :
« 1o Huit représentants des assurés sociaux ;
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 203

« 2o Huit représentants des employeurs et travailleurs indépendants à raison de :


« a) Cinq représentants des employeurs ;
« b) Trois représentants des travailleurs indépendants ;
« 3o Deux représentants des associations familiales ;
« 4o Un représentant de la Fédération nationale de la mutualité française ;
« 5o Un représentant de l’Union nationale des associations agréées d’usagers du système de santé ;
« 6o Deux représentants des exploitants agricoles désignés par l’organisation mentionnée à l’article D. 752-2 du
code de la sécurité sociale ;
« 7o Trois personnes qualifiées dans le domaine d’activité de la caisse de sécurité sociale de Mayotte, dont au
moins un représentant des retraités.
« Les représentants du personnel mentionnés à l’article 23 de l’ordonnance susmentionnée sont au nombre de
trois.
« II. – Les articles R. 121-5 à R. 121-7 et R. 142-1 à R. 142-7, ainsi que le deuxième alinéa de l’article D. 231-4
du code de la sécurité sociale sont applicables à la caisse de sécurité sociale de Mayotte. »
Art. 2. – Au I de l’article D. 213-7 du code de la sécurité sociale, les références : « D. 231-2 et D. 231-3 » sont
remplacées par les références : « R. 121-5 à R. 121-7 » et la référence : « L. 144-1, » est supprimée.
Art. 3. – Les dispositions du présent décret entrent en vigueur le 31 mars 2022, à l’exception de celles de
l’article 2 qui entrent en vigueur le lendemain de sa publication. A compter du 31 mars 2022, il est mis fin aux
mandats en cours des membres du conseil de la caisse de sécurité sociale de Mayotte. Les nouveaux membres sont
désignés pour un nouveau mandat.
Art. 4. – Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, la ministre du travail, de l’emploi et de
l’insertion, le ministre des outre-mer, le ministre des solidarités et de la santé, le ministre de l’agriculture et de
l’alimentation et le secrétaire d’État auprès de la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, chargé des
retraites et de la santé au travail, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui
sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 15 décembre 2021.
JEAN CASTEX
Par le Premier ministre :
Le ministre des solidarités
et de la santé,
OLIVIER VÉRAN
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
BRUNO LE MAIRE
La ministre du travail, de l’emploi
et de l’insertion,
ELISABETH BORNE
Le ministre des outre-mer,
SÉBASTIEN LECORNU
Le ministre de l’agriculture
et de l’alimentation,
JULIEN DENORMANDIE
Le secrétaire d’État
auprès de la ministre du travail, de l’emploi
et de l’insertion, chargé des retraites
et de la santé au travail,
LAURENT PIETRASZEWSKI
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Décret no 2021-1668 du 15 décembre 2021 relatif au financement des organismes agréés


mentionnés à l’article D. 4135-5 du code de la sécurité sociale et au projet territorial de santé
NOR : SSAH2131425D

Publics concernés : organismes agréés, médecins engagés dans le dispositif d’accréditation, établissements de
santé.
Objet : financement des organismes agréés.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret complète les modalités de financement des organismes agréés par la Haute Autorité de santé
pour l’accréditation des médecins et instaure notamment la possibilité pour ces organismes de bénéficier d’une
aide annuelle. Il rectifie en outre une erreur de codification relative au projet territorial de santé.
Références : le décret ainsi que les dispositions du code de la sécurité sociale et du code de la santé publique
qu’il modifie peuvent être consultés, dans leur rédaction résultant de cette modification, sur le site Légifrance
(https://www.legifrance.gouv.fr).
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l’économie, des finances et de la relance et du ministre des solidarités et de la santé,
Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale ;
Vu l’avis de la Caisse nationale de l’assurance maladie en date du 12 octobre 2021 ;
Vu l’avis du conseil central d’administration de la mutualité sociale agricole en date du 15 octobre 2021 ;
Vu l’avis de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie en date du 25 novembre 2021,
Décrète :
Art. 1 . – Le code de la sécurité sociale est ainsi modifié :
er

1o A l’article D. 185-1 :
a) Au premier alinéa, la référence à l’article L. 162-4-2 est remplacée par la référence à l’article L. 162-14-2 ;
b) Aux onzième, douzième, seizième et dix-septième alinéas, les mots : « au contrat d’accès aux soins » sont
remplacés par les mots : « aux dispositifs de pratique tarifaire maîtrisée prévus par la convention nationale
mentionnée à l’article L. 162-5 ».
2o Le chapitre 5 du titre VIII du livre Ier est complété par un article D. 185-4 ainsi rédigé :
« Art. D. 185-4. – Les organismes agréés mentionnés à l’article D. 4135-5 du code de la santé publique
peuvent bénéficier, sous réserve des dispositions du dix-huitième alinéa de l’article D. 185-1, d’une aide pour
chaque médecin accrédité dont le montant maximal est fixé par arrêté du ministre chargé de la sécurité sociale.
« A la demande des organismes agréés, une aide annuelle complémentaire, dont le montant maximal est fixé par
arrêté du ministre chargé de la sécurité sociale, peut leur être versée afin d’amorcer leur activité exercée en
application de l’article D. 4135-5 du code de la santé publique.
« Les aides prévues au présent article sont versées aux organismes agréés par la caisse primaire d’assurance
maladie désignée à cet effet par la Caisse nationale de l’assurance maladie. »
Art. 2. – Le chapitre IV du titre III du livre IV du code de la santé publique est ainsi modifié :
1o La section 4, intitulée : « Projet territorial de santé », devient la section 3 bis et comprend l’article D. 1434-41 ;
2o L’article D. 1434-41 devient l’article D. 1434-40-1.
Art. 3. – Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, le ministre des solidarités et de la santé et le
ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des comptes publics, sont
chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la
République française.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 203

Fait le 15 décembre 2021.


JEAN CASTEX
Par le Premier ministre :
Le ministre des solidarités
et de la santé,
OLIVIER VÉRAN
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre délégué
auprès du ministre de l’économie, des finances
et de la relance, chargé des comptes publics,
OLIVIER DUSSOPT
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 25 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Décret no 2021-1669 du 15 décembre 2021 relatif à la fusion


du centre hospitalier régional de Saint-Etienne et de l’institut de cancérologie Lucien-Neuwirth
NOR : SSAZ2135883D

Publics concernés : établissements publics de santé.


Objet : fusion de l’institut de cancérologie Lucien-Neuwirth et du centre hospitalier régional de Saint-Etienne.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le 1er janvier 2022.
Notice : le décret organise la fusion du centre hospitalier régional de Saint-Etienne et de l’institut de
cancérologie Lucien-Neuwirth et, notamment, les modalités de transfert de l’ensemble des droits et obligations de
l’institut de cancérologie Lucien-Neuwirth au centre hospitalier régional de Saint-Etienne.
Références : le décret peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre des solidarités et de la santé,
Vu le code de la santé publique ;
Vu l’avis du comité stratégique du groupement hospitalier de territoire Loire du 14 juin 2021 ;
Vu l’avis du directoire du centre hospitalier régional et universitaire de Saint-Etienne en date du 14 juin 2021 ;
Vu l’avis du directoire de l’institut de cancérologie Lucien-Neuwirth en date du 15 juin 2021 ;
Vu l’avis du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail de l’institut de cancérologie Lucien-
Neuwirth en date du 18 juin 2021 ;
Vu l’avis de la commission médicale d’établissement de l’institut de cancérologie Lucien-Neuwirth en date du
18 juin 2021 ;
Vu l’avis de la commission médicale d’établissement du centre hospitalier régional et universitaire de Saint-
Etienne en date du 21 juin 2021 ;
Vu l’avis du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail du centre hospitalier régional et
universitaire de Saint-Etienne en date du 22 juin 2021 ;
Vu l’avis de la commission des soins infirmiers du centre hospitalier régional et universitaire de Saint-Etienne en
date du 22 juin 2021 ;
Vu l’avis de la commission des soins infirmiers de l’institut de cancérologie Lucien-Neuwirth en date
du 23 juin 2021 ;
Vu l’avis du comité technique d’établissement de l’institut de cancérologie Lucien-Neuwirth en date du 23 juin
et du 2 juillet 2021 ;
Vu l’avis du comité technique d’établissement du centre hospitalier régional et universitaire de Saint-Etienne en
date du 24 juin 2021 ;
Vu la délibération du conseil municipal de la commune de Saint-Etienne en date 28 juin 2021 ;
Vu la délibération du conseil de surveillance de l’institut de cancérologie Lucien-Neuwirth en date
du 29 juin 2021 ;
Vu la délibération du conseil de surveillance du centre hospitalier régional et universitaire de Saint-Etienne en
date du 2 juillet 2021,
Décrète :
Art. 1 . – En application du III de l’article L. 6141-7-1 du code de santé publique, sont fusionnés l’institut de
er

cancérologie Lucien-Neuwirth et le centre hospitalier régional de Saint Etienne, avec maintien de la personnalité
morale du centre hospitalier régional de Saint Etienne dont le siège est situé 25, boulevard Pasteur à Saint-Etienne.
Les droits et obligations de l’institut de cancérologie Lucien-Neuwirth ainsi que les biens meubles et immeubles
de son domaine public et privé sont transférés au centre hospitalier régional de Saint-Etienne.
Les autorisations d’activités de soins et d’équipements matériels lourds mentionnées à l’article L. 6122-1 du
code de la santé publique et les autorisations relatives aux pharmacies à usage intérieur mentionnées à
l’article L. 5126-7 du même code, ainsi que les reconnaissances contractuelles, détenues à la date d’entrée en
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 25 sur 203

vigueur du présent décret par l’institut de cancérologie Lucien-Neuwirth sont transférées au centre hospitalier
régional de Saint-Etienne.
Le directeur général de l’agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes fixe les modalités de ces transferts.
Art. 2. – Pour l’application des dispositions de l’article R. 6145-35 du code de la santé publique, les opérations
de recettes et de dépenses du centre hospitalier régional de Saint-Etienne seront effectuées sur la base du cumul des
états des prévisions de recettes et de dépenses exécutoires du centre hospitalier régional de Saint-Etienne et de
l’institut de cancérologie Lucien-Neuwirth de l’exercice 2021.
Art. 3. – La convention hospitalo-universitaire en vigueur, conclue en application de l’article L. 6142-3 du
code de la santé publique, entre le centre hospitalier régional de Saint-Etienne et l’université Jean-Monnet demeure
applicable jusqu’à la signature d’une nouvelle convention, au plus tard dans un délai d’un an à compter
du 1er janvier 2022.
Art. 4. – Les dispositions du présent décret entrent en vigueur le 1er janvier 2022.
Art. 5. – Le ministre des solidarités et de la santé est chargé de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 15 décembre 2021.
JEAN CASTEX
Par le Premier ministre :
Le ministre des solidarités
et de la santé,
OLIVIER VÉRAN
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 26 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Décret no 2021-1670 du 16 décembre 2021 modifiant le décret no 2020-551 du 12 mai 2020 relatif
aux systèmes d’information mentionnés à l’article 11 de la loi no 2020-546 du 11 mai 2020
prorogeant l’état d’urgence sanitaire et complétant ses dispositions et le décret no 2020-1690
du 25 décembre 2020 autorisant la création d’un traitement de données à caractère personnel
relatif aux vaccinations contre la covid-19
NOR : SSAZ2134480D

Publics concernés : personnes testées au virus de la covid-19, personnes vaccinées contre la covid-19,
professionnels et établissements de santé, agences régionales de santé et organismes d’assurance maladie.
Objet : modification des modalités relatives au système d’information national de dépistage du virus de la covid-
19 (SI-DEP) et au traitement de données à caractère relatif aux vaccinations contre la covid-19 (Vaccin Covid).
Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret modifie certaines modalités relatives au système d’information national de dépistage du virus
de la covid-19 (SI-DEP) et au traitement de données à caractère relatif aux vaccinations contre la covid-19
(Vaccin Covid). Il précise que les traitements de données à caractère personnel dénommés « SI-DEP » et « Vaccin
Covid » ont également pour finalités de générer et d’envoyer aux personnes concernées un justificatif d’absence de
contamination par la covid-19, un certificat de rétablissement ou un justificatif de statut vaccinal. Il précise qu’en
cas de recours à un dispositif automatique pour renseigner les résultats des examens de dépistage virologique ou
sérologique dans le traitement de données à caractère personnel SI-DEP, les professionnels concernés doivent
s’assurer qu’il figure sur la liste arrêtée par le ministre chargé de la santé. Il permet la transmission de données
recueillies par le système d’information national de dépistage « SI-DEP » à la Caisse nationale de l’assurance
maladie en vue de leur versement dans le dossier médical partagé. Il précise que les professionnels de santé et les
personnes placées sous leur responsabilité sont rendus destinataires de données recueillies par le traitement de
données « Vaccin Covid » afin de leur permettre d’identifier les personnes qui ont été vaccinées et sont éligibles à
un rappel de vaccination, de les inviter à se faire de nouveau vacciner et de leur délivrer un justificatif de statut
vaccinal. Il prévoit les modalités nécessaires pour permettre aux employeurs des personnes exerçant leur activité
dans le secteur de la santé et médico-social et soumises à l’obligation vaccinale prévus au 1o du I de l’article 12 de
la loi no 2021-1040 du 5 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire d’accéder au statut vaccinal de ces
personnes. Il ajoute à la liste des données traitées dans Vaccin Covid la vaccination contre la grippe concomitante
à la vaccination contre la covid-19. Il précise enfin les durées de conservation des données à caractère personnel
enregistrées dans le traitement Vaccin Covid.
Références : le décret et les dispositions qu’il modifie peuvent être consultés sur le site Légifrance (https://www.
legifrance.gouv.fr).
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre des solidarités et de la santé,
Vu le règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des
personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces
données, et abrogeant la directive 95/46/CE ;
Vu le code de la santé publique, notamment son article L. 1111-15 ;
Vu la loi no 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés ;
Vu la loi no 2020-546 du 11 mai 2020 modifiée prorogeant l’état d’urgence sanitaire et complétant ses
dispositions, notamment son article 11 ;
Vu la loi no 2021-689 du 31 mai 2021 modifiée relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire, notamment son
article 1er ;
Vu la loi no 2021-1040 du 5 août 2021 modifiée relative à la gestion de la crise sanitaire, notamment ses
articles 12 et 13 ;
Vu la loi no 2021-1465 du 10 novembre 2021 portant diverses dispositions de vigilance sanitaire, notamment ses
articles 4 et 8 ;
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 26 sur 203

Vu le décret no 2020-551 du 12 mai 2020 modifié relatif aux systèmes d’information mentionnés à l’article 11 de
la loi no 2020-546 du 11 mai 2020 prorogeant l’état d’urgence sanitaire et complétant ses dispositions ;
Vu le décret no 2020-650 modifié du 29 mai 2020 relatif au traitement de données dénommé « TousAntiCovid »,
notamment son article 1er ;
Vu le décret no 2020-1690 du 25 décembre 2020 modifié autorisant la création d’un traitement de données à
caractère personnel relatif aux vaccinations contre la covid-19 ;
Vu l’avis du conseil de la Caisse nationale de l’assurance maladie en date du 23 novembre 2021 ;
Vu l’avis du conseil central d’administration de la Mutualité sociale agricole en date du 24 novembre 2021 ;
Vu les délibérations de la Commission nationale de l’informatique et des libertés en date des 2 et
9 décembre 2021 ;
Le Conseil d’Etat (section sociale) entendu,

Décrète :
Art. 1er. – Le décret du 12 mai 2020 susvisé est ainsi modifié :
1o L’article 8 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Il a également pour finalités de générer et d’envoyer aux personnes concernées un justificatif d’absence de
contamination par la covid-19 ou un certificat de rétablissement pouvant être présenté pour satisfaire aux
obligations mentionnées au II de l’article 1er de la loi no 2021-689 du 31 mai 2021 relative à la gestion de la sortie
de crise sanitaire et aux articles 12 et 13 de la loi no 2021-1040 du 5 août 2021 relative à la gestion de la crise
sanitaire. » ;
2o A l’article 9 :
a) Au 4o, après les mots : « numéro RPPS », sont insérés les mots : « ou numéro ADELI » ;
b) Le dernier alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :
« Un QR-code ne comportant aucune information permettant d’identifier la personne concernée est généré
aléatoirement et apposé sur le résultat positif d’un examen de dépistage virologique au virus de la covid-19. Il est
envoyé à la personne ayant effectué l’examen de dépistage pour lui permettre de signaler ce résultat positif dans
l’application mobile mentionnée à l’article 1er du décret no 2020-650 du 29 mai 2020 relatif au traitement de
données dénommé “TousAntiCovid”, afin d’informer les contacts à risque de contamination mentionnés au 1o et au
5o du II du même article.
« Un QR-code valant justificatif d’absence de contamination par la covid-19 ou certificat de rétablissement,
pouvant être présenté pour satisfaire aux obligations mentionnées au II de l’article 1er de la loi susmentionnée du
31 mai 2021 et aux articles 12 et 13 de la loi susmentionnée du 5 août 2021, et un QR-code permettant l’import de
ce justificatif ou certificat dans l’application mobile susmentionnée, sont apposés sur ce résultat. Ces QR-codes
contiennent les données suivantes : noms, prénoms et date de naissance de la personne concernée, et informations
relatives à l’examen de dépistage. » ;
3o A l’article 10 :
a) Le I est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« En cas de recours à un dispositif automatique pour renseigner les résultats des examens de dépistage
virologique ou sérologique dans le traitement autorisé par l’article 8, les professionnels mentionnés au premier
alinéa s’assurent que ce dispositif figure sur la liste publiée en application du deuxième alinéa du III de l’article 11
de la loi du 11 mai 2020 susvisée. » ;
b) Au II :
– au 1o, après les mots : « Les médecins », sont insérés les mots : « traitants et les professionnels de santé
prescripteurs » ;
– il est ajouté un 5o ainsi rédigé :
« 5o La Caisse nationale de l’assurance maladie, pour les catégories de données mentionnées aux 1o, 5o et 6o de
l’article 9 transmises par les professionnels de santé en vue de leur versement dans le dossier médical partagé de la
personne concernée. » ;
4o Au premier alinéa du II de l’article 11, les mots : « susvisée susvisée » sont remplacés par le mot :
« susvisée ».
Art. 2. – Le décret du 25 décembre 2020 susvisé est ainsi modifié :
1o Au II de l’article 1er :
a) Le 3o est complété par les mots : « , et la délivrance du justificatif de statut vaccinal pouvant être présenté pour
satisfaire aux obligations mentionnées au II de l’article 1er de la loi no 2021-689 du 31 mai 2021 relative à la gestion
de la sortie de crise sanitaire et aux articles 12 et 13 de la loi no 2021-1040 du 5 août 2021 relative à la gestion de la
crise sanitaire » ;
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 26 sur 203

b) Le 7o est remplacé par les dispositions suivantes :


« 7o Le contrôle de l’obligation vaccinale des personnes mentionnées au I de l’article 12 de la loi du 5 août 2021
susmentionnée, dans les conditions prévues au II de l’article 13 de la même loi. » ;
2o Le 6o du I de l’article 2 est complété par un e ainsi rédigé :
« e) Vaccination contre la grippe concomitante à la vaccination contre la Covid-19 » ;
3o A l’article 3 :
a) Le 1o du I est remplacé par les dispositions suivantes :
« 1o Les professionnels de santé, ainsi que les personnes placées sous leur responsabilité, pour les données
énumérées au I de l’article 2, à l’exclusion de celles mentionnées au a du 6o de ce I, nécessaires à la réalisation de la
consultation préalable et à la vaccination, à l’identification et au rappel des personnes pour lesquelles l’injection
d’une dose complémentaire de vaccin est recommandée et à la délivrance du justificatif de statut vaccinal
mentionné au 3o du II de l’article 1er » ;
b) Le 8o du I est complété par les mots : « , à l’exclusion de celle mentionnée au e du 6o du I de l’article 2 » ;
c) Au 9o du I, après la première occurrence du mot : « Les », sont insérés les mots : « responsables des structures
mentionnées au 1o du I de l’article 12 de la loi no 2021-1040 du 5 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire
et les agents qu’il habilitent, ainsi que les » ;
d) L’article est complété par un III ainsi rédigé :
« III. – Dans la mesure où les finalités du traitement l’exigent, les données à caractère personnel enregistrées
dans le traitement autorisé par l’article 1er sont conservées pour une durée de dix ans à compter de leur collecte.
« Les données à caractère personnel traitées par la direction du numérique des ministères chargés des affaires
sociales, en application du 4o du I, sont conservées pour une durée de trente ans à compter de leur collecte. »
Art. 3. – Les personnes dont les données ont été collectées avant la date d’entrée en vigueur du présent décret
dans le cadre des traitements prévus à l’article 8 du décret du 12 mai 2020 et à l’article 1er du décret du
25 décembre 2020 susvisés sont informées sans délai, par les responsables de ces traitements, des modifications
intervenues en application du présent décret.
Les responsables des traitements mentionnés à l’alinéa précédent assurent cette information sur leurs sites
internet respectifs et par tout autre moyen permettant de porter cette information à la connaissance des personnes
concernées.
Art. 4. – Le ministre des solidarités et de la santé est chargé de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 16 décembre 2021.
JEAN CASTEX
Par le Premier ministre :
Le ministre des solidarités
et de la santé,
OLIVIER VÉRAN
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 27 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Décret no 2021-1671 du 16 décembre 2021 modifiant le décret no 2021-699 du 1er juin 2021
prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire
NOR : SSAZ2137921D

Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre des solidarités et de la santé,
Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 3131-15 et L. 3131-17 ;
Vu la loi no 2021-689 du 31 mai 2021 modifiée relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire ;
Vu la loi no 2021-1040 du 5 août 2021 modifiée relative à la gestion de la crise sanitaire ;
Vu le décret no 2021-699 du 1er juin 2021 modifié prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la
sortie de crise sanitaire,
Décrète :
Art. 1 . – Le décret du 1er juin 2021 susvisé est ainsi modifié :
er

1o L’article 23-1 est ainsi modifié :


a) Le dernier alinéa du II est supprimé ;
b) Le IV est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Les obligations mentionnées au présent article ne s’appliquent pas aux professionnels du transport routier se
déplaçant en provenance ou à destination du Royaume-Uni dans l’exercice de leur activité. » ;
2o Le IV de l’article 23-6 est ainsi modifié :
a) Le 3o est remplacé par les dispositions suivantes :
« 3o Toute personne de douze ans ou plus souhaitant se déplacer à destination du territoire national en
provenance du Royaume-Uni doit :
« a) Etre munie du résultat d’un test ou examen de dépistage mentionné au 1o de l’article 2-2 réalisé moins de
24 heures avant le déplacement ;
« b) Justifier avoir renseigné, au moyen de la plateforme mise en œuvre à cet effet, y compris si elle dispose d’un
justificatif de son statut vaccinal délivré dans les conditions mentionnées au 2o de l’article 2-2 et quel que soit le
moyen de transport utilisé, les informations contenues dans la fiche de traçabilité mentionnée à l’article 12, le lieu
de son entrée sur le territoire national ainsi que celui mentionné au troisième alinéa du 1o du III de l’article 23-1 ;
« Les déplacements des personnes de douze ans ou plus entre le territoire national et le Royaume-Uni ne sont
autorisés que s’ils sont fondés sur l’un des motifs mentionnés aux deuxième et dernier alinéas du III de
l’article 23-1. Ces personnes doivent se munir des documents permettant d’en justifier ;
« L’exploitant du service de transport vérifie avant l’embarquement le respect par les passagers des obligations
mentionnées au présent 3o » ;
b) Au dernier alinéa, la référence au II de l’article 23-1 est remplacée par une référence au IV de cet article.
Art. 2. – Les dispositions du présent décret sont applicables aux collectivités de l’article 74 de la Constitution
et à la Nouvelle-Calédonie dans les mêmes conditions que les dispositions du décret du 1er juin 2021 susvisé
qu’elles modifient.
Art. 3. – Le ministre de l’intérieur, le ministre des outre-mer et le ministre des solidarités et de la santé sont
chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la
République française.
Fait le 16 décembre 2021.
JEAN CASTEX
Par le Premier ministre :
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 27 sur 203

Le ministre des solidarités


et de la santé,
OLIVIER VÉRAN
Le ministre de l’intérieur,
GÉRALD DARMANIN
Le ministre des outre-mer,
SÉBASTIEN LECORNU
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 28 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 30 novembre 2021 relatif aux conditions de prise en charge de spécialités


pharmaceutiques disposant d’une autorisation de mise sur le marché inscrites sur la liste
visée à l’article L. 5126-6 du code de la santé publique
NOR : SSAS2128685A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 162-16-5, L. 162-17 et R. 160-8 ;
Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 5123-2, L. 5126-6 et R. 5126-110 ;
Vu l’arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l’article L. 5126-6 du code de la santé publique ;
Vu l’arrêté du 6 décembre 2021 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des
collectivités et divers services publics,
Arrêtent :
Art. 1 . – Les spécialités pharmaceutiques disposant d’une autorisation de mise sur le marché, inscrites sur la
er

liste prévue à l’article L. 5126-6 du code de la santé publique qui figurent en annexe sont prises en charge par
l’assurance maladie conformément à l’article L. 162-17, deuxième alinéa, du code de la sécurité sociale. Cette
annexe précise les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement des
spécialités et à la suppression de la participation de l’assuré en application de l’article R. 160-8 susvisé.
Art. 2. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République
française.
Fait le 30 novembre 2021.
Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
N. LABRUNE H. MONASSE
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
du financement
du système de soins,
N. LABRUNE

ANNEXE
Les spécialités pharmaceutiques suivantes sont inscrites sur la liste mentionnée à l’article L. 162-17, deuxième
alinéa, du code de la sécurité sociale.
La seule indication thérapeutique ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l’assurance
maladie est, pour les spécialités visées ci-dessous :
– traitement de l’infection par le VIH-1, en association avec le cabotégravir, uniquement chez les adultes
virologiquement contrôlés (charge virale <50 copies/ml) sous traitement antirétroviral stable depuis au moins
6 mois, ayant plus de 200 CD4/mm3, sans preuve de résistance actuelle ou antérieure et sans antécédent
d’échec virologique aux agents de la classe des inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse
(INNTI) et des inhibiteurs d’intégrase (INI).
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 28 sur 203

Code UCD Libellé Laboratoire exploitant

34008 900 097 8 2 REKAMBYS 900MG INJ FL3ML +N VIIV HEALTHCARE SAS

34008 900 097 9 9 VOCABRIA 30MG CPR VIIV HEALTHCARE SAS

34008 900 098 0 5 VOCABRIA 600MG INJ FL3ML +N VIIV HEALTHCARE SAS
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 6 décembre 2021 modifiant la liste


des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux

NOR : SSAS2133737A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 162-17, R. 163-2 à R. 163-14 et R. 160-8 ;
Vu les avis de la Commission de la transparence du 21 avril 2021, relatif aux spécialités REKAMBYS® et
VOCABRIA®, avis communiqués au laboratoire concerné en application de l’article R. 163-16 du code de la
sécurité sociale (CSS) et consultable sur le site de la Haute Autorité de santé ;
Considérant qu’aux termes de l'article L. 162-17 du code de la sécurité sociale, la liste des spécialités
pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux « précise les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à
la prise en charge ou au remboursement des médicaments » ;
Considérant que dans ses avis susvisés du 21 avril 2021, la commission de la transparence a considéré que les
spécialités REKAMBYS® et VOCABRIA® relevant du présent arrêté présentaient un service médical rendu
insuffisant, au sens de l’article R. 163-3 du CSS, pour ce qui concerne les situations cliniques de l’autorisation de
mise sur le marché (AMM) autres que l’indication suivante : traitement de l’infection par le VIH-1, en association
avec le cabotégravir (pour REKAMBYS®) ou avec la rilpivirine (pour VOCABRIA®), uniquement chez les adultes
virologiquement contrôlés (charge virale <50 copies/mL) sous traitement antirétroviral stable depuis au moins
6 mois, ayant plus de 200 CD4/mm3, sans preuve de résistance actuelle ou antérieure et sans antécédent d’échec
virologique aux agents de la classe des inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI) et des
inhibiteurs d’intégrase (INI) ;
Considérant que les ministres compétents ont décidé de suivre ces avis de la commission et par conséquent, pour
ce motif tiré d’un service médical rendu insuffisant, de ne pas prévoir la prise en charge des produits dans ces
indications mais seulement dans l’indication thérapeutique mentionnée en annexe du présent arrêté,

Arrêtent :
Art. 1er. – La liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux prévue au premier alinéa
de l’article L. 162-17 est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en annexe.
Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du quatrième jour suivant la date de sa publication au Journal
officiel de la République française.
Art. 3. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République
française.
Fait le 6 décembre 2021.
Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
N. LABRUNE H. MONASSE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 203

Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
du financement
du système de soins,
N. LABRUNE

ANNEXE
(3 inscriptions)
1. Est inscrite sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux la spécialité suivante, pour
laquelle la participation de l’assuré est supprimée au titre du premier alinéa de l’article R. 160-8 du code de la
sécurité sociale.
La seule indication thérapeutique ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l’assurance
maladie est, pour la spécialité visée ci-dessous :
– traitement de l’infection par le VIH-1, en association avec le cabotégravir, uniquement chez les adultes
virologiquement contrôlés (charge virale <50 copies/mL) sous traitement antirétroviral stable depuis au moins
6 mois, ayant plus de 200 CD4/mm3, sans preuve de résistance actuelle ou antérieure et sans antécédent
d’échec virologique aux agents de la classe des inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse
(INNTI) et des inhibiteurs d’intégrase (INI).
Code CIP Présentation

34009 302 198 7 4 REKAMBYS 900 mg (rilpivirine), suspension injectable à libération prolongée, 3 ml (300 mg/ml) en flacon (verre) +
1 seringue + 1 adaptateur pour flacon + 1 aiguille (laboratoires VIIV HEALTHCARE SAS)

2. Sont inscrites sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux les spécialités suivantes, pour
lesquelles la participation de l’assuré est supprimée au titre du premier alinéa de l’article R. 160-8 du code de la
sécurité sociale.
La seule indication thérapeutique ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l’assurance
maladie est, pour les spécialités visées ci-dessous :
– traitement de l’infection par le VIH-1, en association avec la rilpivirine, uniquement chez les adultes
virologiquement contrôlés (charge virale <50 copies/mL) sous traitement antirétroviral stable depuis au moins
6 mois, ayant plus de 200 CD4/mm3, sans preuve de résistance actuelle ou antérieure et sans antécédent
d’échec virologique aux agents de la classe des inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse
(INNTI) et des inhibiteurs d’intégrase (INI).
Code CIP Présentation

34009 302 198 9 8 VOCABRIA 30 mg (cabotégravir), comprimés pelliculés en flacon (PEHD) (B/30) (laboratoires VIIV HEALTHCARE SAS)

34009 302 199 0 4 VOCABRIA 600 mg (cabotégravir), suspension injectable à libération prolongée, 3 ml (200 mg/ml) en flacon (verre) +
1 seringue + 1 adaptateur pour flacon + 1 aiguille (laboratoires VIIV HEALTHCARE SAS)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 30 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 6 décembre 2021 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques


agréées à l’usage des collectivités et divers services publics
NOR : SSAS2133738A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 5123-2, L. 5123-3 et D. 5123-4 ;
Vu le code de la sécurité sociale ;
Vu le code général des impôts, notamment l’article 281 octies ;
Vu les avis de la Commission de la transparence du 21 avril 2021, relatif aux spécialités REKAMBYS® et
VOCABRIA®, avis communiqués au laboratoire concerné en application de l’article R. 163-16 du code de la
sécurité sociale (CSS) et consultable sur le site de la Haute Autorité de santé ;
Considérant qu’aux termes de l'article L. 5123-2 du code de la santé publique, la liste des médicaments agréés à
l’usage des collectivités publiques « précise les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge
des médicaments » ;
Considérant que dans ses avis susvisés du 21 avril 2021, la commission de la transparence a considéré que les
spécialités REKAMBYS® et VOCABRIA® relevant du présent arrêté présentaient un service médical rendu
insuffisant, au sens de l’article R. 163-3 du CSS, pour ce qui concerne les situations cliniques de l’autorisation de
mise sur le marché (AMM) autres que l’indication suivante : traitement de l’infection par le VIH-1, en association
avec le cabotégravir (pour REKAMBYS®) ou avec la rilpivirine (pour VOCABRIA®), uniquement chez les adultes
virologiquement contrôlés (charge virale <50 copies/mL) sous traitement antirétroviral stable depuis au moins
6 mois, ayant plus de 200 CD4/mm3, sans preuve de résistance actuelle ou antérieure et sans antécédent d’échec
virologique aux agents de la classe des inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI) et des
inhibiteurs d’intégrase (INI) ;
Considérant que les ministres compétents ont décidé de suivre ces avis de la commission et par conséquent, pour
ce motif tiré d’un service médical rendu insuffisant, de ne pas prévoir la prise en charge des produits dans ces
indications mais seulement dans l’indication thérapeutique mentionnée en annexe du présent arrêté,
Arrêtent :
Art. 1 . – La liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics
er

est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en annexe.


Art. 2. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République
française.
Fait le 6 décembre 2021.
Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
N. LABRUNE H. MONASSE
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
du financement
du système de soins,
N. LABRUNE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 30 sur 203

ANNEXE
(3 inscriptions)
1. La spécialité pharmaceutique suivante est inscrite sur la liste des médicaments agréés à l’usage des
collectivités et divers services publics.
La seule indication thérapeutique ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie est, pour la spécialité
visée ci-dessous :
– traitement de l’infection par le VIH-1, en association avec le cabotégravir, uniquement chez les adultes
virologiquement contrôlés (charge virale <50 copies/mL) sous traitement antirétroviral stable depuis au moins
6 mois, ayant plus de 200 CD4/mm3, sans preuve de résistance actuelle ou antérieure et sans antécédent
d’échec virologique aux agents de la classe des inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse
(INNTI) et des inhibiteurs d’intégrase (INI).
Code CIP Présentation

34009 302 198 7 4 REKAMBYS 900 mg (rilpivirine), suspension injectable à libération prolongée, 3 ml (300 mg/ml) en flacon (verre) +
1 seringue + 1 adaptateur pour flacon + 1 aiguille (laboratoires VIIV HEALTHCARE SAS)

2. Les spécialités pharmaceutiques suivantes sont inscrites sur la liste des médicaments agréés à l’usage des
collectivités et divers services publics.
La seule indication thérapeutique ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie est, pour les
spécialités visées ci-dessous :
– traitement de l’infection par le VIH-1, en association avec la rilpivirine, uniquement chez les adultes
virologiquement contrôlés (charge virale <50 copies/mL) sous traitement antirétroviral stable depuis au moins
6 mois, ayant plus de 200 CD4/mm3, sans preuve de résistance actuelle ou antérieure et sans antécédent
d’échec virologique aux agents de la classe des inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse
(INNTI) et des inhibiteurs d’intégrase (INI).
Code CIP Présentation

34009 302 198 9 8 VOCABRIA 30 mg (cabotégravir), comprimés pelliculés en flacon (PEHD) (B/30) (laboratoires VIIV HEALTHCARE SAS)

34009 302 199 0 4 VOCABRIA 600 mg (cabotégravir), suspension injectable à libération prolongée, 3 ml (200 mg/ml) en flacon (verre) +
1 seringue + 1 adaptateur pour flacon + 1 aiguille (laboratoires VIIV HEALTHCARE SAS)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 31 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 6 décembre 2021 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques


agréées à l’usage des collectivités et divers services publics
NOR : SSAS2133754A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 5123-2, L. 5123-3 et D. 5123-4 ;
Vu le code de la sécurité sociale ;
Vu le code général des impôts, notamment l’article 281 octies ;
Vu l’avis de la Commission de la transparence en date du 3 novembre 2021,
Arrêtent :
Art. 1 . – La liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics
er

est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en annexe.


Art. 2. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République
française.
Fait le 6 décembre 2021.
Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
N. LABRUNE H. MONASSE
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
du financement
du système de soins,
N. LABRUNE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 31 sur 203

ANNEXE
(2 inscriptions)
Les spécialités pharmaceutiques suivantes sont inscrites sur la liste des médicaments agréés à l’usage des
collectivités et divers services publics.
L’indication thérapeutique ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie est, pour les spécialités
visées ci-dessous :
– prévention de la dengue due aux sérotypes 1, 2, 3 et 4 du virus de la dengue chez les sujets âgés de 9 à 45 ans
ayant un antécédent d’infection par le virus de la dengue et vivant dans des zones d’endémie uniquement dans
les populations recommandées par la Haute Autorité de santé (HAS) en 2019 et aux posologies de
l’autorisation de mise sur le marché.
Les populations recommandées dans l’avis de la HAS de 2019 sont les sujets vivants dans les territoires français
d’Amérique (Antilles et Guyane) et apportant la preuve documentée d’une infection antérieure par le virus de la
dengue virologiquement confirmée.
Code CIP Présentation

34009 301 986 4 3 DENGVAXIA (vaccin dengue quadrivalent vivant, atténué), poudre et solvant pour suspension injectable en seringue préremplie,
poudre : flacon (verre) ; solvant : seringue préremplie (verre), poudre : 1 dose ; solvant : 0,5 ml, boîte de 1 flacon + 1 seringue
préremplie (laboratoires SANOFI PASTEUR EUROPE)

34009 301 985 9 9 DENGVAXIA (vaccin dengue quadrivalent vivant, atténué), poudre et solvant pour suspension injectable en seringue préremplie,
poudre : flacon (verre) ; solvant : seringue préremplie (verre), poudre : 1 dose ; solvant : 0,5 ml, boîte de 1 flacon + 1 seringue
préremplie + 2 aiguilles (laboratoires SANOFI PASTEUR EUROPE)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 7 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 2 janvier 2009 relatif à la formation


complémentaire préparant aux certificats nationaux de compétence de mandataire judiciaire
à la protection des majeurs et de délégué aux prestations familiales
NOR : SSAA2136698A

Le ministre des solidarités et de la santé,


Vu l’arrêté du 2 janvier 2009 modifié relatif à la formation complémentaire préparant aux certificats nationaux
de compétence de mandataire judiciaire à la protection des majeurs et de délégué aux prestations familiales ;
Arrête :
Art. 1 . – L’arrêté du 2 janvier 2009 relatif à la formation complémentaire préparant aux certificats nationaux
er

de compétence de mandataire judiciaire à la protection des majeurs et de délégué aux prestations familiales est
modifié ainsi qu’il suit :
1o Au premier alinéa de l’article 13, après la phrase : « Une nouvelle demande doit être formulée, au plus tard
trois mois avant la fin de la période de validité, selon les modalités fixées à l’article 11. » sont ajoutées les phrases :
« Les établissements de formation qui, à la date du 31 décembre 2021, bénéficient d’une autorisation de dispenser
et de délivrer le certificat national de compétence de mandataire judiciaire à la protection des majeurs sont
dispensés de déposer une nouvelle demande. Leur agrément est prolongé jusqu’au 31 décembre 2023. »
Art. 2. – Après l’annexe IV de l’arrêté du 2 janvier 2009 susvisé, sont insérés les documents portés en annexe
du présent arrêté.
Art. 3. – La directrice générale de la cohésion sociale est chargée de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 7 décembre 2021.
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur des professions sociales,
de l’emploi et des territoires,
J.-R. JOURDAN

ANNEXES
ANNEXE V
RÉFÉRENTIEL D’ACTIVITÉS DU MANDATAIRE JUDICIAIRE À LA PROTECTION DES MAJEURS

FONCTIONS ACTIVITES
Le mandataire judiciaire à la protection des majeurs

Prend connaissance du contenu du mandat judiciaire ou du dossier au tribunal

FONCTION 1 Entre en relation avec la personne protégée


Accueil/
Evaluation/ Informe la personne protégée de la nature du mandat et de ses conséquences
Information/
Adaptation Evalue la situation en tenant compte des potentialités de la personne et de son environnement

Adapte l’intervention à la situation de la personne

Assure l’épanouissement du majeur notamment en favorisant son autonomie : découvre le projet de vie de la personne et
assiste ou supplée celle-ci dans l’accomplissement des actes relatifs à ce projet, favorise son l’intégration familiale, sociale,
FONCTION 2 professionnelle.
Protection de la personne
Assure le respect des droits fondamentaux de la personne : respect du corps humain, de la vie privée, au logement, au travail,
liberté d’aller et venir. En matière de santé, l’action du délégué vise à permettre l’accès aux soins, veiller au suivi médical.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 203

ACTIVITES
FONCTIONS Le mandataire judiciaire à la protection des majeurs

Assure la satisfaction des besoins quotidiens fondamentaux : besoins en nourriture et en vêtements, résout les problèmes
concret liés au maintien à domicile en coordonnant l’action d’intervenants spécialisés

Informe la personne sur sa situation personnelle, les actes concernés, leur utilité, leur degré d’urgence, leurs conséquences et
les conséquences d’un refus.

Prend des mesures conservatoires

Assiste ou représente la personne protégée lors de la prise d’actes

Rend compte ou alerte le juge des tutelles sur la situation du majeur protégé.

-Sollicite lorsque la situation l’exige l’avis du juge des tutelle, demande les autorisations nécessaires et sollicite les évolutions
de la mesure.

Prend des mesures conservatoires

Réalise l’inventaire du patrimoine à l’ouverture de la mesure.

Assure la protection des biens patrimoniaux


FONCTION 3
Protection des biens
Assure la gestion budgétaire et financière (ressources, prestations, budget, achats, dettes, surendettement… ) et fiscale

Assure la gestion administrative

Etablit le compte de gestion et le transmet au greffier en chef du tribunal judiciaire

Apporte une aide à la personne en favorisant ses propres ressources et celles de son environnement (famille, milieu de
travail, etc…)

Forme, conseille la personne sur la gestion budgétaire et lui permet progressivement de veiller seule à la conservation de ses
intérêts

Construit avec la personne un budget prévisionnel tenant compte de l’ensemble de ses ressources, de ses projets et des
contraintes budgétaires.

FONCTION 4 Co-construite un plan d’action avec la personne en coordonnant les différentes démarches, en tenant compte de ses
Intervention socio-budgétaire ressources, de son environnement et du mandat judiciaire.

Négocie un contrat d’action avec la personne et en organise le suivi

Recherche et mobilise les moyens, coordonne, articule le travail d’accompagnement en lien avec différents acteurs

Evalue avec la personne l’impact des actions et les ajuste en conséquence

Rédige des écrits professionnels, organise, classe, transmettre dans le respect du droit et de la réglementation en vigueur,
rend compte au juge des tutelles

Assure la veille documentaire

Recueille/classe/ synthétise/analyse des données sur les majeurs protégés

Rédige des rapports d’activité


FONCTION 5
Veille juridique/ Fait des propositions et participe à la mise en œuvre de la politique de prise en charge de l’organisme employeur
Expertise/
Formation
Participe à la recherche

Contribue à la professionnalisation des stagiaires en formation

Actualise ses connaissances et développe des compétences dans le cadre de la formation continue

Apporte un appui spécifique à des professionnels du champ éducatif/social ou médico-social

Participe à des instances de concertation, de décision et de planification en matière d’hébergement, de logement, d’insertion
sociale et professionnelle, de santé et de lutte contre les exclusions et de toute problématique concernant le champ social
FONCTION 6
Travail en réseau Etablit des relations et met en relation l’ensemble des intervenants de l’environnement des groupes sociaux

Coordonne des travaux avec les institutions et les professionnels et/ou contribue à un diagnostic partagé avec les partenaires

Représente par délégation son institution auprès de partenaires


17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 203

ANNEXE VI
RÉFÉRENTIEL DE COMPÉTENCES DU MANDATAIRE JUDICIAIRE À LA PROTECTION DES MAJEURS
COMPETENCES Critères d’évaluation

connaître et comprendre les termes et les dispositifs juridiques d’une ordonnance et/ou d’un jugement

connaître les différents régimes de protection


Identifier les motifs et les objectifs du
1 mandat judiciaire savoir déterminer le cadre et les limites de l’intervention en fonction du mandat

comprendre les termes d’un certificat médical portant sur l’altération des facultés et repérer les éléments à
l’origine de l’incapacité

avoir une méthodologie de recueil de données et de collecte d’informations

savoir identifier les éléments essentiels à l’appréciation d’une situation et dégager les éléments à approfondir
2 Recueillir et analyser les informations
contenues dans le dossier au tribunal
savoir lire et comprendre une expertise médicale, une enquête sociale, un rapport de situation

savoir réaliser une première évaluation de la situation et en dégager les premiers axes du projet d’intervention

maîtriser les techniques d’entretien et de communication

savoir utiliser la médiation avec les proches et/ou les professionnels, favorisant la confiance de la personne

3 Etablir une relation avec la personne savoir adapter son attitude et ses pratiques à la personne, tout en encourageant son autonomie et sa
protégée participation

savoir écouter la personne et adapter son discours

s’assurer de la compréhension de la personne

connaître les différentes pathologies, notamment mentales, conduisant les personnes à des situations de
Evaluer les capacités et les limites d’auto­ protection juridique
4
nomie de la personne
savoir identifier le potentiel de la personne protégée

être capable d’appréhender les différentes composantes d’une situation individuelle : personnelle, familiale,
administrative, financière, fiscale, patrimoniale, juridique

Réaliser une évaluation complète de la savoir où et comment recueillir les informations nécessaires à cette évaluation
5
situation de la personne protégée
savoir identifier et prendre en compte les modes de vie et les souhaits de la personne

savoir réaliser un bilan d’ouverture de la mesure comprenant une évaluation de la situation et du contexte

connaître la méthodologie de projet

Etablir un projet d’intervention dans le savoir adapter le projet d’intervention à la situation de la personne, en valorisant son potentiel, et au mandat
cadre du mandat judiciaire, en tenant judiciaire
6 compte des habitudes de vie, du projet et
des choix de la personne savoir identifier les actions à mettre en œuvre en rapport avec l’évaluation de la situation

savoir déterminer les priorités et décider les actions à mener, y compris en urgence

comprendre le langage des différents champs d’action et repérer les procédures qui s’y rapportent

Rechercher l’existence d’actions juridiques savoir identifier et solliciter le bon interlocuteur ou le bon service
ou administratives en cours, d’interven­
7 tions médicales ou médico-sociales et savoir rédiger et argumenter des courriers administratifs
conduire les actions correspondantes
avoir des connaissances appropriées aux différents domaines d’intervention du mandataire judiciaire :
administratif, juridique, médical, social, bancaire…

connaître les procédures administratives et civiles d’exécution


8 Prendre les mesures conservatoires et
urgentes nécessaires
vérifier la couverture de la personne en matière de protection sociale et d’assurances

savoir rechercher l’information juridique ou administrative adaptée à la situation


Assister ou représenter la personne proté­
9 gée dans les actions administratives ou connaître les procédures et savoir les mettre en œuvre
judiciaires dans lesquelles elle est impli­
quée savoir discerner les enjeux des actions engagées et mesurer leurs conséquences, dans l’intérêt de la personne et
en tenant compte, autant que possible, de sa volonté

10 conduire l’action et en assurer le suivi savoir s’organiser dans son travail et planifier son temps
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 203

COMPETENCES Critères d’évaluation

Traiter et organiser les documents et informations recueillis, prendre en compte les nouveaux éléments et les
évolutions de la situation de la personne

mettre en œuvre des procédures de suivi et savoir retranscrire avec rigueur les décisions prises et les actions
menées dans le cadre de la mesure de protection

Informer la personne et lui expliquer les savoir adapter le niveau d’information en fonction de la situation de la personne
11 actions menées, leur utilité, leur degré
d’urgence, leurs résultats ou effets

Respecter la parole et assurer le recueil de connaître les obligations professionnelles du mandataire judiciaire
12 l’expression de la volonté de la personne
protégée

connaître les institutions publiques, l’organisation de l’action sociale, les organismes de sécurité sociale et leurs
prestations, les acteurs sociaux et médico-sociaux
13 Assurer la gestion administrative
savoir vérifier l’ouverture ou le maintien des droits sociaux et de protection sociale

s’assurer de la mise à jour permanente de la situation du majeur au regard de ses droits

connaître et prendre en compte les éléments liés au lieu de vie : assurances, bail, situation au regard du
règlement du loyer et des charges, conditions d’habitabilité (prévention ou lutte contre habitat indigne ou
Veiller aux conditions de vie et à la insalubre), protection et entretien du domicile, pose des scellés…
14 préservation du logement, dans le respect
du choix du lieu de résidence de la savoir identifier les difficultés liées au maintien à domicile et mobiliser les intervenants extérieurs
personne
connaître les différentes institutions et structures pouvant contribuer au maintien à domicile

disposer de connaissances juridiques relatives aux libertés individuelles et aux régimes de protection : respect
Veiller au respect des droits fondamentaux du corps humain, de la vie privée, liberté d’aller et venir, droit au logement, au travail, droit à l’image,…
15 et à la garantie des libertés individuelles de
la personne connaître la réglementation, les mécanismes et dispositifs en matière de protection de la personne (notamment
les dispositions du CSP et du CASF)

Veiller aux besoins fondamentaux dans la savoir identifier le danger ou le risque et déterminer les dispositions à prendre
16 vie quotidienne et s’assurer de la coordi­
nation des intervenants spécialisés connaître les dispositifs d’aide légale et les réseaux de proximité des intervenants spécialisés et savoir les activer

connaître la législation correspondante en matière de protection des personnes (notamment : filiation, autorité
parentale, mariage, PACS, donation, succession, etc.)

Accompagner la personne pour la réalisa­ connaître la place du mandataire judiciaire dans ces actes
17 tion des actes et démarches à caractère
personnel informer, accompagner, conseiller la personne sur ses droits et devoirs et sur les conséquences de ces actes,
savoir l’orienter sur l’interlocuteur adéquat

savoir évoquer les volontés funéraires et prendre les dispositions adéquates

être attentif à la situation de la personne, dans une approche large et globale


Diagnostiquer les problématiques de la prendre en compte l’ensemble des composantes de la vie de la personne
situation de la personne : sociale, médi­
18 cale, environnementale, comportementale,
mise en danger… Savoir discerner les situations de mise en danger de la personne

savoir identifier les interlocuteurs et relais adaptés à la problématique

Analyser l’évolution de la situation du Connaître et savoir mettre en œuvre les dispositions législatives relatives à l’hospitalisation à la demande d’un
majeur protégé au cours de l’exercice de la tiers (HDT)
19
mesure et saisir ou alerter le juge des
tutelles lorsque cela est connaître les modalités d’information ou d’autorisation préalables à solliciter auprès du juge des tutelles

savoir établir un budget en prenant en compte tous les éléments correspondants à la situation de la personne :
ressources, charges, dettes, pensions alimentaires, EDF, téléphone, etc.
20 Evaluer et actualiser la situation budgétaire
savoir actualiser et réajuster les éléments du budget et les actions correspondantes en fonction de l’évolution de
la situation de la personne

Posséder des notions en matière de législation bancaire, fiscale, patrimoniale, successorale

savoir procéder à un inventaire du patrimoine et apprécier la nécessité de faire appel à un expert

21 Evaluer la situation patrimoniale et assurer


la protection des intérêts patrimoniaux connaître et mobiliser les professionnels ou services compétents pour obtenir une estimation des valeurs
(notaires, conseillers patrimoniaux, commissaires-priseurs, huissiers, domaines)

être capable de solliciter un expert financier, patrimonial ou fiscal, de comprendre les offres disponibles et
d’effectuer un choix conforme aux intérêts de la personne
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 203

COMPETENCES Critères d’évaluation

connaître les procédures et les voies d’exécution

percevoir les ressources, recouvrer les créances et régler les dettes de la personne

savoir négocier un budget avec la personne, en tenant compte de ses contraintes, de ses moyens, de ses
habitudes de vie et de ses souhaits

Assurer une gestion budgétaire, financière savoir analyser les créances et connaître les voies d’exécution ainsi que les délais de forclusion
22 et fiscale adaptée en veillant aux intérêts
de la personne connaître et respecter les obligations et les échéances financières et fiscales

savoir adapter la gestion en fonction de l’évolution favorable ou défavorable de la situation financière et


patrimoniale de la personne

savoir faire procéder à la liquidation des allocations, pensions, retraites, etc. si nécessaire

savoir dresser et commenter un bilan budgétaire et financier


Etablir un compte annuel de gestion
23 financière
tenir à jour les justificatifs des comptes et des opérations réalisées

savoir se soumettre aux contrôles : intégrer le principe d’avoir à rendre compte

être capable de justifier des dispositions qui ont été prises


Rendre compte du mandat judiciaire au
24 juge des tutelles savoir réaliser un bilan de la mise en œuvre du projet déterminé à partir de l’évaluation de la situation, et faisant
état des conditions relationnelles avec la personne et avec son entourage, ainsi que des interlocuteurs
sollicités

savoir rédiger un écrit professionnel synthétique, pertinent, organisé, argumenté et adapté

Savoir apporter ou rechercher, dans le respect du mandat tutélaire, un appui spécifique auprès des
interlocuteurs notamment dans les champs éducatif, social ou médico-social

connaître les secteurs et les intervenants médicaux et psychiatriques


Communiquer, échanger avec les interlo­
25 cuteurs, dans l’intérêt de la personne
protégée Echanger et/ou transmettre les informations strictement nécessaires dans l’intérêt et le respect de la personne, et
en fonction de l’interlocuteur

établir des relations avec les différents intervenants auprès de la personne protégée et les mettre en relation,
selon les besoins

Participer à la coordination avec les ins­ savoir identifier les instances de concertation et de décision pertinentes
26 titutions et les professionnels, dans l’inté­
rêt de la personne savoir relayer la volonté de la personne pour toute prise de décision la concernant

savoir œuvrer à la mise en place ou au développement de réseaux de proximité

savoir s’assurer une complémentarité et une continuité dans la réalisation du mandat

27 s’inscrire dans une pluridisciplinarité s’inscrire dans une réflexion collective et/ou pluridisciplinaire
interne et/ou externe
savoir situer son action dans le cadre des missions et de l’organisation de l’institution

savoir mettre en place et/ou proposer des conventions ou protocoles avec des partenaires institutionnels

Assurer une veille documentaire et en savoir se tenir informer de l’évolution des textes législatifs relatifs aux droits des personnes, à la fiscalité, etc.
appliquer les répercussions dans la réali­
28
sation du mandat judiciaire savoir mettre en œuvre une méthode efficace d’organisation et de classement des informations et des
documents

connaître et utiliser les techniques de classement et d’organisation


Recueillir, organiser, classer les docu­ savoir utiliser les nouvelles technologies
ments du dossier de la personne, synthé­
29 tiser et analyser les informations
disponibles savoir classer et actualiser toutes les informations relatives à la personne et à sa situation

connaître les règles de conservation des documents

savoir analyser objectivement sa pratique professionnelle


Actualiser ses connaissances et dévelop­
30 per des compétences notamment dans le savoir mesurer ses besoins en matière d’information et/ou de formation
cadre de la formation continue
s’informer et participer à des actions de formation continue, à des séminaires, etc. et savoir en dégager des
applications dans sa pratique professionnelle

31 Contribuer à la professionnalisation des savoir transmettre son expérience et son savoir-faire aux jeunes professionnels et aux stagiaires en formation
stagiaires en formation
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 9 décembre 2021 fixant le modèle de présentation du plan global de financement


pluriannuel des établissements publics de santé et des établissements de santé privés
mentionnés aux b et c de l’article L. 162-22-6 du code de la sécurité sociale
NOR : SSAH2137130A

Le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique, notamment ses articles R. 6145-66 et D. 6162-10 ;
Vu le décret no 2010-425 du 29 avril 2010 relatif à l’organisation financière et à l’investissement immobilier des
établissements de santé, notamment son article 16,
Arrête :
Art. 1 . – Le modèle de présentation du plan global de financement pluriannuel est fixé par l’annexe jointe au
er

présent arrêté à compter de l’exercice 2022.


Art. 2. – L’arrêté du 4 mai 2021 fixant le modèle de présentation du plan global de financement pluriannuel des
établissements publics de santé et des établissements de santé privés mentionnés aux b et c de l’article L. 162-22-6
du code de la sécurité sociale est abrogé.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 9 décembre 2021.
Pour le ministre et par délégation :
La cheffe de service,
adjointe à la directrice générale
de l’offre de soins,
C. LAMBERT
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 203

ANNEXE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 203
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 203
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 203
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 203
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 203
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 9 décembre 2021 fixant le modèle de présentation du tableau prévisionnel des effectifs
rémunérés des établissements publics de santé et des établissements de santé privés
mentionnés aux b et c de l’article L. 162-22-6 du code de la sécurité sociale
NOR : SSAH2137157A

Le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique, notamment ses articles R. 6145-19, R. 6145-20 et D. 6162-10 ;
Vu le décret no 2010-425 du 29 avril 2010 relatif à l’organisation financière et à l’investissement immobilier des
établissements de santé, notamment son article 16,
Arrête :
Art. 1 . – Le modèle de présentation du tableau prévisionnel des effectifs rémunérés est fixé par l’annexe
er

jointe au présent arrêté à compter de l’exercice 2022.


Art. 2. – L’arrêté du 24 novembre 2016 fixant le modèle de présentation du tableau prévisionnel des effectifs
rémunérés des établissements publics de santé et des établissements de santé privés mentionnés aux b et c de
l’article L. 162-22-6 du code de la sécurité sociale est abrogé.
Art. 3. – La directrice générale de l’offre de soins est chargée de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 9 décembre 2021.
Pour le ministre et par délégation :
La cheffe de service,
adjointe à la directrice générale
de l’offre de soins,
C. LAMBERT
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 203

ANNEXE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 203
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 203
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 13 décembre 2021 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques


remboursables aux assurés sociaux
NOR : SSAS2134179A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 162-17, R. 163-2 à R. 163-14 et R. 160-8,
Arrêtent :
Art. 1 . – La liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux prévue au premier alinéa
er

de l’article L. 162-17 est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en annexe.
Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du quatrième jour suivant la date de sa publication au Journal
officiel.
Art. 3. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République
française.
Fait le 13 décembre 2021.
Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
N. LABRUNE H. MONASSE
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
du financement
du système de soins,
N. LABRUNE

ANNEXE
(46 inscriptions)
I. – Sont inscrites sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux les spécialités suivantes, pour
lesquelles la participation de l’assuré est supprimée au titre du premier alinéa de l’article R. 160-8 du code de la
sécurité sociale.
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l’assurance
maladie sont, pour les spécialités visées ci-dessous, celles qui figurent à l’autorisation de mise sur le marché à la
date de publication du présent arrêté.
Code CIP Présentation

34009 301 822 1 5 EMTRICITABINE/TENOFOVIR DISOPROXIL ZYDUS 200 mg/245 mg, comprimés pelliculés en flacon (B/30) (laboratoires ZYDUS FRANCE)

34009 302 000 0 1 SUNITINIB BIOGARAN 12,5 mg, gélules (B/28) (laboratoires BIOGARAN)

34009 302 000 4 9 SUNITINIB BIOGARAN 25 mg, gélules (B/28) (laboratoires BIOGARAN)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 203

Code CIP Présentation

34009 302 000 7 0 SUNITINIB BIOGARAN 37,5 mg, gélules (B/28) (laboratoires BIOGARAN)

34009 302 001 0 0 SUNITINIB BIOGARAN 50 mg, gélules (B/28) (laboratoires BIOGARAN)

34009 302 342 7 3 SUNITINIB KRKA 12,5 mg, gélules sous plaquettes unitaires (OPA/Aluminium/PE/Aluminium) avec dessiccant (B/30) (laboratoires KRKA
FRANCE)

34009 302 342 8 0 SUNITINIB KRKA 25 mg, gélules sous plaquettes unitaires (OPA/Aluminium/PE/Aluminium) avec dessiccant (B/30) (laboratoires KRKA FRANCE)

34009 302 342 9 7 SUNITINIB KRKA 50 mg, gélules sous plaquettes unitaires (OPA/Aluminium/PE/Aluminium) avec dessiccant (B/30) (laboratoires KRKA FRANCE)

II. – Sont inscrites sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux les spécialités suivantes.
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l’assurance
maladie sont, pour les spécialités visées ci-dessous, celles qui figurent à l’autorisation de mise sur le marché à la
date de publication du présent arrêté.
Code CIP Présentation

34009 302 346 3 1 ARIPIPRAZOLE ALMUS 10 mg, comprimés (B/28) (laboratoires ALMUS FRANCE)

34009 302 346 4 8 ARIPIPRAZOLE ALMUS 15 mg, comprimés (B/28) (laboratoires ALMUS FRANCE)

34009 302 346 2 4 ARIPIPRAZOLE ALMUS 5 mg, comprimés (B/28) (laboratoires ALMUS FRANCE)

34009 301 008 4 4 BIMATOPROST SANDOZ 0,1 mg/ml, collyre en solution, 3 ml en flacon (B/1) (laboratoires SANDOZ)

34009 302 252 5 7 BISOPROLOL ZENTIVA K.S 1,25 mg, comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium) (B/30) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 252 7 1 BISOPROLOL ZENTIVA K.S 1,25 mg, comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium) (B/90) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 321 8 7 DEFERASIROX ARROW 180 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ARROW GENERIQUES)

34009 302 322 1 7 DEFERASIROX ARROW 360 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ARROW GENERIQUES)

34009 302 321 6 3 DEFERASIROX ARROW 90 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ARROW GENERIQUES)

34009 302 011 2 1 DEFERASIROX EG 180 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS)

34009 302 011 4 5 DEFERASIROX EG 360 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS)

34009 302 011 0 7 DEFERASIROX EG 90 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS)

34009 302 265 3 7 DEFERASIROX SANDOZ 180 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires SANDOZ)

34009 302 265 5 1 DEFERASIROX SANDOZ 360 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires SANDOZ)

34009 302 265 1 3 DEFERASIROX SANDOZ 90 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires SANDOZ)

34009 302 086 0 1 DEFERASIROX ZENTIVA 180 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 086 2 5 DEFERASIROX ZENTIVA 360 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 085 7 1 DEFERASIROX ZENTIVA 90 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 392 6 1 MACROGOL 4000 ZENTIVA 4 g, poudre pour solution buvable en sachet (B/20) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 377 8 6 MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, granulés en sachet-dose (B/28) (laboratoires ARROW GENERIQUES)

34009 302 366 4 2 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 4 mg/10 mg, comprimés (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 302 382 7 1 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 4 mg/10 mg, comprimés (B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 302 366 3 5 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 4 mg/5 mg, comprimés (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 302 382 6 4 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 4 mg/5 mg, comprimés (B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 302 366 6 6 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 8 mg/10 mg, comprimés (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 302 382 9 5 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 8 mg/10 mg, comprimés (B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 302 366 5 9 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 8 mg/5 mg, comprimés (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 302 382 8 8 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 8 mg/5 mg, comprimés (B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 302 376 2 5 PIPERACILLINE/TAZOBACTAM ARROW 2 g/250 mg, poudre pour solution pour perfusion en flacon (B/1) (laboratoires ARROW GENERIQUES)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 203

Code CIP Présentation

34009 302 376 6 3 PIPERACILLINE/TAZOBACTAM ARROW 4 g/500 mg, poudre pour solution pour perfusion en flacon (B/1) (laboratoires ARROW GENERIQUES)

34009 301 864 0 4 PROPAFENONE MYLAN 300 mg, comprimé pelliculés sécables (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

III. – Est inscrite sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux les spécialités suivantes :
La seule indication thérapeutique ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l’assurance
maladie est, pour la spécialité visée ci-dessous :
– réduction de la pression intraoculaire (PIO) élevée chez les patients atteints de glaucome à angle ouvert ou
d’hypertension oculaire chez qui la réponse aux bêta-bloquants topiques, ou aux analogues des
prostaglandines est insuffisante.
Code CIP Présentation

34009 301 076 8 3 BIMATOPROST/TIMOLOL MYLAN 0,3 mg/ml+ 5 mg/ml, collyre en solution, 3 ml en flacon (B/1) (laboratoires MYLAN SAS)

IV. – Sont inscrites sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux les spécialités suivantes :
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l’assurance
maladie sont, pour les spécialités visées ci-dessous :
– hypercholestérolémie primaire ;
– hypercholestérolémie familiale homozygote ;
– prévention des événements cardiovasculaires uniquement chez les patients présentant une maladie coronaire
avec un antécédent récent (< 10 jours)16 de SCA et qui ne sont pas contrôlés malgré un traitement en cours
par statine à dose maximale tolérée.
Code CIP Présentation

34009 302 389 0 5 EZETIMIBE ZENTIVA 10 mg, comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC-Alu) (B/30) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 389 4 3 EZETIMIBE ZENTIVA 10 mg, comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC-Alu) (B/90) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

V. – Sont inscrites sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux les spécialités suivantes :
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l’assurance
maladie sont, pour les spécialités visées ci-dessous :
– traitement symptomatique de l’incontinence urinaire par impériosité et/ou de la pollakiurie et de l’impériosité
urinaire chez les patients adultes avec hyperactivité vésicale.
Code CIP Présentation

34009 302 275 9 6 FESOTERODINE ZENTIVA LP 4 mg, comprimés à libération prolongée (B/30) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 276 2 6 FESOTERODINE ZENTIVA LP 8 mg, comprimés à libération prolongée (B/30) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

VI. – Sont inscrites sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux les spécialités suivantes :
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l’assurance
maladie sont, pour les spécialités visées ci-dessous :
– chez l’adulte, dans le traitement des douleurs neuropathiques périphériques et centrales ;
– chez l’adulte, en association, dans le traitement des crises épileptiques partielles avec ou sans généralisation
secondaire.
Code CIP Présentation

34009 302 384 7 9 PREGABALINE ZENTIVA 25 mg, gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/alu) (B/56) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 384 8 6 PREGABALINE ZENTIVA 25 mg, gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/alu) (B/84) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 13 décembre 2021 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques


agréées à l’usage des collectivités et divers services publics
NOR : SSAS2134181A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 5123-2, L. 5123-3 et D. 5123-4 ;
Vu le code de la sécurité sociale ;
Vu le code général des impôts, notamment l’article 281 octies,
Arrêtent :
Art. 1 . – La liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics
er

est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en annexe.


Art. 2. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République
française.
Fait le 13 décembre 2021.
Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
N. LABRUNE H. MONASSE
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
du financement
du système de soins,
N. LABRUNE

ANNEXE
(46 inscriptions)
I. – Les spécialités pharmaceutiques suivantes sont inscrites sur la liste des médicaments agréés à l’usage des
collectivités et divers services publics :
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie sont, pour les
spécialités visées ci-dessous, celles qui figurent à l’autorisation de mise sur le marché à la date de publication du
présent arrêté.
Code CIP Présentation

34009 301 822 1 5 EMTRICITABINE/TENOFOVIR DISOPROXIL ZYDUS 200 mg/245 mg, comprimés pelliculés en flacon (B/30) (laboratoires ZYDUS FRANCE)

34009 302 000 0 1 SUNITINIB BIOGARAN 12,5 mg, gélules (B/28) (laboratoires BIOGARAN)

34009 302 000 4 9 SUNITINIB BIOGARAN 25 mg, gélules (B/28) (laboratoires BIOGARAN)

34009 302 000 7 0 SUNITINIB BIOGARAN 37,5 mg, gélules (B/28) (laboratoires BIOGARAN)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 203

Code CIP Présentation

34009 302 001 0 0 SUNITINIB BIOGARAN 50 mg, gélules (B/28) (laboratoires BIOGARAN)

34009 302 342 7 3 SUNITINIB KRKA 12,5 mg, gélules sous plaquettes unitaires (OPA/Aluminium/PE/Aluminium) avec dessiccant (B/30) (laboratoires KRKA
FRANCE)

34009 302 342 8 0 SUNITINIB KRKA 25 mg, gélules sous plaquettes unitaires (OPA/Aluminium/PE/Aluminium) avec dessiccant (B/30) (laboratoires KRKA FRANCE)

34009 302 342 9 7 SUNITINIB KRKA 50 mg, gélules sous plaquettes unitaires (OPA/Aluminium/PE/Aluminium) avec dessiccant (B/30) (laboratoires KRKA FRANCE)

II. – Les spécialités pharmaceutiques suivantes sont inscrites sur la liste des médicaments agréés à l’usage des
collectivités et divers services publics :
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie sont, pour les
spécialités visées ci-dessous, celles qui figurent à l’autorisation de mise sur le marché à la date de publication du
présent arrêté.
Code CIP Présentation

34009 302 346 3 1 ARIPIPRAZOLE ALMUS 10 mg, comprimés (B/28) (laboratoires ALMUS FRANCE)

34009 302 346 4 8 ARIPIPRAZOLE ALMUS 15 mg, comprimés (B/28) (laboratoires ALMUS FRANCE)

34009 302 346 2 4 ARIPIPRAZOLE ALMUS 5 mg, comprimés (B/28) (laboratoires ALMUS FRANCE)

34009 301 008 4 4 BIMATOPROST SANDOZ 0,1 mg/ml, collyre en solution, 3 ml en flacon (B/1) (laboratoires SANDOZ)

34009 302 252 5 7 BISOPROLOL ZENTIVA K.S 1,25 mg, comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium) (B/30) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 252 7 1 BISOPROLOL ZENTIVA K.S 1,25 mg, comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium) (B/90) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 321 8 7 DEFERASIROX ARROW 180 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ARROW GENERIQUES)

34009 302 322 1 7 DEFERASIROX ARROW 360 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ARROW GENERIQUES)

34009 302 321 6 3 DEFERASIROX ARROW 90 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ARROW GENERIQUES)

34009 302 011 2 1 DEFERASIROX EG 180 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS)

34009 302 011 4 5 DEFERASIROX EG 360 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS)

34009 302 011 0 7 DEFERASIROX EG 90 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS)

34009 302 265 3 7 DEFERASIROX SANDOZ 180 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires SANDOZ)

34009 302 265 5 1 DEFERASIROX SANDOZ 360 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires SANDOZ)

34009 302 265 1 3 DEFERASIROX SANDOZ 90 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires SANDOZ)

34009 302 086 0 1 DEFERASIROX ZENTIVA 180 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 086 2 5 DEFERASIROX ZENTIVA 360 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 085 7 1 DEFERASIROX ZENTIVA 90 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 392 6 1 MACROGOL 4000 ZENTIVA 4 g, poudre pour solution buvable en sachet (B/20) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 377 8 6 MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, granulés en sachet-dose (B/28) (laboratoires ARROW GENERIQUES)

34009 302 366 4 2 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 4 mg/10 mg, comprimés (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 302 382 7 1 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 4 mg/10 mg, comprimés (B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 302 366 3 5 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 4 mg/5 mg, comprimés (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 302 382 6 4 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 4 mg/5 mg, comprimés (B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 302 366 6 6 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 8 mg/10 mg, comprimés (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 302 382 9 5 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 8 mg/10 mg, comprimés (B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 302 366 5 9 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 8 mg/5 mg, comprimés (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 302 382 8 8 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 8 mg/5 mg, comprimés (B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 302 376 2 5 PIPERACILLINE/TAZOBACTAM ARROW 2 g/250 mg, poudre pour solution pour perfusion en flacon (B/1) (laboratoires ARROW GENERIQUES)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 203

Code CIP Présentation

34009 302 376 6 3 PIPERACILLINE/TAZOBACTAM ARROW 4 g/500 mg, poudre pour solution pour perfusion en flacon (B/1) (laboratoires ARROW GENERIQUES)

34009 301 864 0 4 PROPAFENONE MYLAN 300 mg, comprimé pelliculés sécables (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

III. – La spécialité pharmaceutique suivante est inscrite sur la liste des médicaments agréés à l’usage des
collectivités et divers services publics :
La seule indication thérapeutique ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie est, pour la spécialité
visée ci-dessous :
– réduction de la pression intraoculaire (PIO) élevée chez les patients atteints de glaucome à angle ouvert ou
d’hypertension oculaire chez qui la réponse aux bêta-bloquants topiques, ou aux analogues des
prostaglandines est insuffisante.
Code CIP Présentation

34009 301 076 8 3 BIMATOPROST/TIMOLOL MYLAN 0,3 mg/ml+ 5 mg/ml, collyre en solution, 3 ml en flacon (B/1) (laboratoires MYLAN SAS)

IV. – Les spécialités pharmaceutiques suivantes sont inscrites sur la liste des médicaments agréés à l’usage des
collectivités et divers services publics :
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie sont, pour les
spécialités visées ci-dessous :
– hypercholestérolémie primaire ;
– hypercholestérolémie familiale homozygote ;
– prévention des événements cardiovasculaires uniquement chez les patients présentant une maladie coronaire
avec un antécédent récent (< 10 jours) 16 de SCA et qui ne sont pas contrôlés malgré un traitement en cours
par statine à dose maximale tolérée.
Code CIP Présentation

34009 302 389 0 5 EZETIMIBE ZENTIVA 10 mg, comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC-Alu) (B/30) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 389 4 3 EZETIMIBE ZENTIVA 10 mg, comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC-Alu) (B/90) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

V. – Les spécialités pharmaceutiques suivantes sont inscrites sur la liste des médicaments agréés à l’usage des
collectivités et divers services publics :
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie sont, pour les
spécialités visées ci-dessous :
– traitement symptomatique de l’incontinence urinaire par impériosité et/ou de la pollakiurie et de l’impériosité
urinaire chez les patients adultes avec hyperactivité vésicale.
Code CIP Présentation

34009 302 275 9 6 FESOTERODINE ZENTIVA LP 4 mg, comprimés à libération prolongée (B/30) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 276 2 6 FESOTERODINE ZENTIVA LP 8 mg, comprimés à libération prolongée (B/30) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

VI. – Les spécialités pharmaceutiques suivantes sont inscrites sur la liste des médicaments agréés à l’usage des
collectivités et divers services publics :
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie sont, pour les
spécialités visées ci-dessous :
– chez l’adulte, dans le traitement des douleurs neuropathiques périphériques et centrales ;
– chez l’adulte, en association, dans le traitement des crises épileptiques partielles avec ou sans généralisation
secondaire.
Code CIP Présentation

34009 302 384 7 9 PREGABALINE ZENTIVA 25 mg, gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/alu) (B/56) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 384 8 6 PREGABALINE ZENTIVA 25 mg, gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/alu) (B/84) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 14 décembre 2021 fixant la composition des dossiers de candidature à l’autorisation


d’exercice mentionnés aux articles 6 et 13 du décret no 2020-672 du 3 juin 2020 portant
application de l’article 70 de la loi no 2019-774 du 24 juillet 2019 relative à l’organisation et à la
transformation du système de santé
NOR : SSAH2137541A

Le ministre des solidarités et de la santé,


Vu la loi no 2019-774 du 24 juillet 2019 relative à l’organisation et à la transformation du système de santé,
notamment son article 70 ;
Vu le décret no 2020-672 du 3 juin 2020 portant application de l’article 70 de la loi no 2019-774 du
24 juillet 2019 relative à l’organisation et à la transformation du système de santé et relatif à l’exercice des
professions de médecin, chirurgien-dentiste, sage-femme et pharmacien par des personnes ne remplissant pas les
conditions de nationalité ou de diplôme normalement applicables et aux pharmacies à usage intérieur,
Arrête :
Art. 1 . – Les dossiers de candidature à l’autorisation d’exercice mentionnés aux articles 6 et 13 du décret
er

no 2020-672 du 3 juin 2020 susvisé se composent des pièces suivantes :


1o Le formulaire d’inscription dûment complété et signé. Un modèle de ce formulaire figure en annexe I du
présent arrêté ;
2o La copie lisible de la pièce d’identité, du passeport ou du titre de séjour, en cours de validité à la date de
clôture des inscriptions ;
3o La copie du diplôme : doctorat, certificat ou autre titre de docteur en médecine, en pharmacie, en chirurgie
dentaire ou du diplôme de sage-femme permettant l’exercice de la profession dans le pays d’obtention ;
4o Le document officiel, attribuant la qualité de réfugié politique, apatride, bénéficiaire de l’asile territorial, de la
protection subsidiaire ou bien celle de Français ayant regagné le territoire national à la demande des autorités
françaises, pour justifier de l’inscription spécifique en cette qualité ;
5o Pour les Français ayant regagné le territoire national à la demande des autorités françaises, tout document
permettant de prouver leur retour dans les trois mois suivant la consigne donnée par les autorités ;
6o Le cas échéant, le formulaire d’engagement d’accueil dans une structure agréée pour la formation des
étudiants en troisième cycle des études de médecine, d’odontologie, de la pharmacie ou, pour les sages-femmes,
dans l’unité d’obstétrique d’un établissement de santé public, privé d’intérêt collectif ou privé. Un modèle de ce
formulaire figure en annexe II du présent arrêté.
Toutes les pièces justificatives, accompagnant la demande de candidature, doivent être rédigées en langue
française ou traduites par un traducteur agréé auprès des tribunaux français ou, pour les candidats résidant à
l’étranger, avoir fait l’objet d’une traduction certifiée par les autorités consulaires françaises.
Chaque candidat n’adresse qu’un seul dossier auprès de l’agence régionale de santé de son lieu de résidence.
Art. 2. – Le présent arrêté entre en vigueur le 1er janvier 2022.
Art. 3. – La directrice générale de l’offre de soins est chargée de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 14 décembre 2021.
Pour le ministre et par délégation :
La directrice générale
de l’offre de soins,
K. JULIENNE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 203

ANNEXES
ANNEXE I
FORMULAIRE D’INSCRIPTION
Profession :
Spécialité :

Etat civil
M. Mme Mlle :
Nom de famille :
Nom d’usage :
Prénoms :
Date de naissance :
Ville :
Pays :
Nationalité :
Coordonnées :
Adresse personnelle :
Ville :
Code postal :
Pays :
Téléphone :
Portable :
Mél :

Diplôme de la profession considérée


Intitulé du diplôme :
Date d’obtention :
Pays d’obtention :
Délivré par :
Date de reconnaissance du diplôme dans un pays membre de l’Union européenne, le cas échéant :

Diplômes de spécialisation
Pays Intitulé Date Université

Exercice professionnel : fonctions exercées


dans le pays d’origine et à l’étranger
Nature Lieu et Pays Période
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 203

Fait à ................................................................................ , le .................................................................................


Signature du candidat :

ANNEXE II
FORMULAIRE D’ENGAGEMENT D’ACCUEIL
Je soussigné(e) M./Mme. .........................................................................................................................................
En qualité de ............................................................................................................................................................
De l’établissement ....................................................................................................................................................
M’engage à accueillir M. /Mme. .............................................................................................................................
Né(e) le __/__/_____ à ............................................................................................................................................
Au sein du service de ..............................................................................................................................................
selon les dispositions des articles 6 et 13 du décret no 2020-762 du 3 juin 2020 portant application de l’article 70 de
la loi no 2019-774 du 24 juillet 2019 relative à l’organisation et à la transformation du système de santé et relatif à
l’exercice des professions de médecin, chirurgien-dentiste, sage-femme et pharmacien par des personnes ne
remplissant pas les conditions de nationalité ou de diplôme normalement applicables et aux pharmacies à usage
intérieur pour une durée de ........................................................ en qualité de .........................................................
Fait à ................................................................................ , le .................................................................................
Signature :
Signature du candidat :
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 15 décembre 2021 modifiant la liste des spécialités


pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux
NOR : SSAS2136556A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 162-17 et R. 163-2 à R. 163-14 ;
Vu l’avis de la Commission de la transparence du 20 octobre 2021 relatif à la spécialité MIDAZOLAM
ACCORD,
Arrêtent :
Art. 1 . – La liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux prévue au premier alinéa
er

de l’article L. 162-17 est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en annexe.
Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du quatrième jour suivant la date de sa publication au Journal
officiel.
Art. 3. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République
française.
Fait le 15 décembre 2021.
Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
N. LABRUNE H. MONASSE
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
du financement
du système de soins,
N. LABRUNE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 203

ANNEXE
(3 inscriptions)
Sont inscrites sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux les spécialités suivantes.
La seule indication thérapeutique ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie est, pour les
spécialités visées ci-dessous :
Sédation en soins palliatifs :
– sédation proportionnée ;
– sédation profonde et continue.
Il convient de tenir compte des dispositions légales et des recommandations officielles sur l’utilisation
appropriée du midazolam en soins palliatifs.
Code CIP Présentation

34009 302 331 7 7 MIDAZOLAM ACCORD 1mg/ml, solution injectable, 5 ml en ampoule (verre de type I) (B/10) (laboratoires ACCORD HEALTHCARE
FRANCE SAS)

34009 302 332 0 7 MIDAZOLAM ACCORD 5 mg/ml, solution injectable,10 ml en ampoule (Verre) (B/10) (laboratoires ACCORD HEALTHCARE FRANCE
SAS)

34009 302 331 8 4 MIDAZOLAM ACCORD 5 mg/ml, solution injectable, 1 ml en ampoule (Verre) (B/10) (laboratoires ACCORD HEALTHCARE FRANCE SAS)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 15 décembre 2021 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques


agréées à l’usage des collectivités et divers services publics

NOR : SSAS2136557A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 5123-2, L. 5123-3 et D. 5123-4 ;
Vu le code de la sécurité sociale ;
Vu le code général des impôts, notamment l’article 281 octies ;
Vu l’avis de la Commission de la transparence du 20 octobre 2021 relatif à la spécialité MIDAZOLAM
ACCORD,

Arrêtent :
Art. 1 . – La liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics
er

est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en annexe.


Art. 2. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République
française.
Fait le 15 décembre 2021.
Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
N. LABRUNE H. MONASSE
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
du financement
du système de soins,
N. LABRUNE

ANNEXE

PREMIÈRE PARTIE

(3 inscriptions)
Les spécialités pharmaceutiques suivantes sont inscrites sur la liste des médicaments agréés à l’usage des
collectivités et divers services publics.
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie sont, pour les
spécialités visées ci-dessous, celles qui figurent à l’autorisation de mise sur le marché à la date de publication du
présent arrêté.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 203

Code CIP Présentation

34009 302 331 7 7 MIDAZOLAM ACCORD 1mg/ml, solution injectable, 5 ml en ampoule (verre de type I) (B/10) (laboratoires ACCORD HEALTHCARE
FRANCE SAS)

34009 302 332 0 7 MIDAZOLAM ACCORD 5 mg/ml, solution injectable,10 ml en ampoule (Verre) (B/10) (laboratoires ACCORD HEALTHCARE FRANCE
SAS)

34009 302 331 8 4 MIDAZOLAM ACCORD 5 mg/ml, solution injectable, 1 ml en ampoule (Verre) (B/10) (laboratoires ACCORD HEALTHCARE FRANCE SAS)

DEUXIÈME PARTIE
(Extension d’indication)
La prise en charge des spécialités ci-dessous est étendue à l’indication suivante :
Sédation en soins palliatifs :
– sédation proportionnée ;
– sédation profonde et continue.
Il convient de tenir compte des dispositions légales et des recommandations officielles sur l’utilisation
appropriée du midazolam en soins palliatifs.
Code CIP Présentation

34009 573 664 5 2 MIDAZOLAM ACCORD 1mg/ml, solution injectable, 5 ml en ampoule (verre de type I), (B/10) (laboratoires ACCORD HEALTHCARE
FRANCE SAS)

34009 573 667 4 2 MIDAZOLAM ACCORD 5 mg/ml, solution injectable, 10 ml en ampoule (verre) (B/10) (laboratoires ACCORD HEALTHCARE FRANCE SAS)

34009 573 665 1 3 MIDAZOLAM ACCORD 5 mg/ml, solution injectable, 1 ml en ampoule (verre) (B/10) (laboratoires ACCORD HEALTHCARE FRANCE SAS)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 15 décembre 2021 portant renouvellement d’inscription des solutions stériles pour
usage ophtalmique OPTIVE et OPTIVE FUSION des Laboratoires ALLERGAN France inscrites au
titre I de la liste des produits et prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de
la sécurité sociale
NOR : SSAS2136567A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 165-1 à L. 165-5 et R. 165-1 à R. 165-28 ;
Vu les avis de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé,
Arrêtent :
Art. 1er. – Au titre I de la liste des produits et prestations remboursables, chapitre 1er, section 7, sous-section 4
« Articles divers », rubrique « Solution stérile pour traitement symptomatique sécheresse oculaire kératite ou
kérato-conjonctivite », dans la rubrique « Laboratoires ALLERGAN France SAS (ALLERGAN) », dans la
nomenclature du code 1113976, la date de fin de prise en charge est portée au 30 novembre 2026.
Art. 2. – Au titre I de la liste des produits et prestations remboursables, chapitre 1er, section 7, sous-section 4
« Articles divers », rubrique « Solution stérile pour traitement symptomatique sécheresse oculaire kératite ou
kérato-conjonctivite », dans la rubrique « Laboratoires ALLERGAN France SAS (ALLERGAN) », dans la
nomenclature du code 1168581, la date de fin de prise en charge est portée au 15 février 2027.
Art. 3. – Le présent arrêté prend effet à compter du treizième jour suivant la date de sa publication au Journal
officiel.
Art. 4. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 15 décembre 2021.
Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
N. LABRUNE H. MONASSE
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
du financement
du système de soins,
N. LABRUNE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 15 décembre 2021 portant renouvellement d’inscription des solutions pour usage
ophtalmique topique HYLOVIS et HYLOVIS MULTI de la société TRB CHEMEDICA inscrites au
titre I de la liste des produits et prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de
la sécurité sociale
NOR : SSAS2136569A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 165-1 à L. 165-5 et R. 165-1 à R. 165-28 ;
Vu les avis de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé,
Arrêtent :
Art. 1 . – Au titre I de la liste des produits et prestations remboursables, chapitre 1, section 7, sous-section 4,
er

dans la rubrique « Solution stérile pour traitement symptomatique de la sécheresse oculaire avec kératite ou kérato-
conjonctivite sèche », dans la rubrique « Société TRB CHEMEDICA (TRB) », la nomenclature des codes
1146190, 1119750 et 1130124 est remplacée comme suit :
CODE NOMENCLATURE

Société TRB CHEMEDICA (TRB)

1146190 Solution hyaluronate sodium 0,18 %, TRB, HYLOVIS, boîte de 20 unidoses 0,3ml.
Solution stérile de hyaluronate de sodium à 0,18 %, HYLOVIS en boîte de 20 unidoses de 0,3 ml de la société TRB CHEMEDICA.
Après ouverture d’une unidose, HYLOVIS doit être jeté (utilisation unique).
L’utilisation de HYLOVIS n’est pas indiquée chez des patients porteurs de lentilles de contact.
Date de fin de prise en charge : 15 mars 2026.

1119750 Solution hyaluronate sodium 0,18 %, TRB, HYLOVIS MULTI, flacon 10 ml, B/1.
Solution stérile (sans conservateur) de hyaluronate de sodium à 0,18%, HYLOVIS, boîte d’un flacon multidoses de 10 ml de la société TRB
CHEMEDICA.
Après ouverture du flacon, HYLOVIS MULTI (flacon de 10 ml) peut être utilisé pendant 3 mois.
L’utilisation de HYLOVIS MULTI n’est pas indiquée chez des patients porteurs de lentilles de contact.
Date de fin de prise en charge : 15 mars 2026.

1130124 Solution hyaluronate sodium 0,18 %, TRB, HYLOVIS MULTI, flacon 15 ml, B/1.
Solution stérile (sans conservateur) de hyaluronate de sodium à 0,18 %, HYLOVIS, boîte d’un flacon multidoses de 15 ml de la société TRB
CHEMEDICA.
Après ouverture du flacon de 15 ml, HYLOVIS MULTI peut être utilisé pendant 6 mois.
L’utilisation de HYLOVIS MULTI n’est pas indiquée chez des patients porteurs de lentilles de contact.
Date de fin de prise en charge : 15 mars 2026.

Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du treizième jour suivant la date de sa publication au Journal
officiel.
Art. 3. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 15 décembre 2021.
Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
N. LABRUNE H. MONASSE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 203

Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
du financement
du système de soins,
N. LABRUNE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 15 décembre 2021 portant renouvellement d’inscription des solutions pour usage
ophtalmique topique VISMED et VISMED MULTI de la société HORUS PHARMA inscrites au
titre I de la liste des produits et prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de
la sécurité sociale
NOR : SSAS2136570A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 165-1 à L. 165-5 et R. 165-1 à R. 165-28 ;
Vu les avis de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé,
Arrêtent :
Art. 1 . – Au titre I de la liste des produits et prestations remboursables, chapitre 1, section 7, sous-section 4,
er

dans la rubrique « Solution stérile pour traitement symptomatique de la sécheresse oculaire avec kératite ou kérato-
conjonctivite sèche », dans la rubrique « Société HORUS PHARMA (Horus) », la nomenclature des codes
1163922, 1132471 et 1130160 est remplacée comme suit :
CODE NOMENCLATURE

Société HORUS PHARMA (Horus)

1163922 Solution hyaluronate sodium 0,18%, Horus, VISMED, boîte de 20 unidoses 0,3ml
Solution stérile de hyaluronate de sodium à 0,18%, VISMED en boîte de 20 unidoses de 0,3 ml de la société Horus Pharma.
Après ouverture d’une unidose, VISMED doit être jeté (utilisation unique).
L’utilisation de VISMED n’est pas indiquée chez des patients porteurs de lentilles de contact.
Date de fin de prise en charge 15 mars 2026.

1132471 Solution hyaluronate sodium 0,18%, Horus, VISMED MULTI, flacon 10 ml, B/1.
Solution stérile (sans conservateur) de hyaluronate de sodium à 0,18%, VISMED, boîte d’un flacon multidoses de 10 ml de la société
Horus Pharma.
Après ouverture du flacon, VISMED MULTI (flacon de 10 mL) peut être utilisé pendant 3 mois.
L’utilisation de VISMED MULTI n’est pas indiquée chez des patients porteurs de lentilles de contact.
Date de fin de prise en charge : 15 mars 2026.

1130160 Solution hyaluronate sodium 0,18%, Horus, VISMED MULTI, flacon 15 ml, B/1.
Solution stérile (sans conservateur) de hyaluronate de sodium à 0,18%, VISMED, boîte d’un flacon multidoses de 15 ml de la société
Horus Pharma.
Après ouverture du flacon de 15 ml, VISMED MULTI peut être utilisé pendant 6 mois.
L’utilisation de VISMED MULTI n’est pas indiquée chez des patients porteurs de lentilles de contact.
Date de fin de prise en charge : 15 mars 2026.

Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du treizième jour suivant la date de sa publication au Journal
officiel.
Art. 3. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 15 décembre 2021.
Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice de la politique Le sous-directeur
des produits de santé et de la qualité du financement
des pratiques et des soins, du système de soins,
H. MONASSE N. LABRUNE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 203

Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
du financement
du système de soins,
N. LABRUNE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 15 décembre 2021 portant modification des conditions d’inscription des prothèses
mammaires externes en silicone inscrites au titre II de la liste des produits et prestations
remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
NOR : SSAS2137627A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale et notamment ses articles L. 165-1 à L. 165-5 et R. 165-1 à R. 165-28 ;
Vu les avis de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé,
Arrêtent :
Art. 1 . – Au titre II de la liste des produits et prestations remboursables, chapitre 4, au « A. – Prothèses
er

mammaires externes », la nomenclature du paragraphe « Prothèse mammaire externe en silicone » est modifiée
comme suit :
CODE NOMENCLATURE

Prothèse mammaire externe en silicone

Société AMOENA France

2462673 PME Sil, Prothèse mammaire externe silicone, AMOENA, prestation d’appareillage Prestation d’appareillage d’une prothèse mammaire externe en
silicone de la société AMOENA.
La prise en charge est uniquement assurée pour une prestation d’appareillage, c’est-à-dire primo-appareillage et renouvellement d’appareillage,
d’une prothèse mammaire externe en silicone, standard ou technique inscrite à la LPP, et relève des modalités de formation et de délivrance
précisées dans les conditions générales de nomenclature pour ce type de prothèse mammaire externe.
La prise en charge est liée à la facturation concomitante d’une prothèse mammaire externe de la société AMOENA (codes LPPR : 2464376, 2461679,
2483445, 2486917)
Date de fin de prise en charge : 30 avril 2026.

2464376 PME Sil, Prothèse mammaire externe silicone, modèle standard, AMOENA
Modèles standards de prothèse mammaire externe en silicone, de la marque AMOENA.
Cette catégorie regroupe différents modèles de prothèses mammaires externes en silicone standards de la marque AMOENA.
Leur prise en charge relève des modalités précisées dans les conditions générales de nomenclature pour ce type de prothèse mammaire externe.
Le renouvellement de la prise en charge n’intervient qu’après une durée d’utilisation minimale de 18 mois, hormis lors de la première prescription
après l’opération (12 mois) dans les conditions définies dans les conditions générales.
La prise en charge est effectuée pour les modèles suivants :
– ESSENTIAL [modèles 1S (réf. 630), 2S (réf. 440), 2E (réf. 474) et 3S (réf. 363)] : PME silicone standard, totale, symétrique, composition silicone
monocomposant, masse volumique compensée non allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire
– ESSENTIAL LIGHT [modèles 2S (réf. 442) : 2S Tawny (réf. 442T), 3S (réf. 367), 3E (réf. 556), PME silicone standard, totale, symétrique (modèles 2S
,3S) ou asymétrique (modèle 3E), composition silicone monocomposant, masse volumique compensée allégée, non adhérente, surface interne
silicone lisse, coloris chair claire (modèles 2S, 3S et 3E) ou foncée (modèle 2S Tawny, 442T.
– 1Sn 314 : PME silicone standard, totale, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumétrique compensée allégée, non
adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair clair et foncé (tawny, 314T)
– AMOENA BALANCE ESSENTIAL :
– réf TO 228 : PME silicone standard, partielle, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumétrique compensée non allégée,
non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire
– réf MD 223 : PME silicone standard, partielle, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumétrique compensée non allégée,
non adhérente, surface interne silicone structuré, coloris chair claire ou coloris foncé (tawny, 223T)
– réf VD 225 : PME silicone standard, partielle, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumétrique compensée non allégée,
non adhérente, surface interne silicone structuré, coloris chair claire
– réf SE 232 : PME silicone standard, partielle, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumétrique compensée non allégée,
non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire
– réf TD 218 : PME silicone standard, partielle, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumétrique compensée non allégée,
non adhérente, surface interne silicone structuré, coloris chair clair ;
– AMOENA BALANCE ESSENTIAL LIGHT :
– VD 224 : PME silicone standard, partielle, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumétrique compensée allégée, non
adhérente, surface interne silicone structuré, coloris chair claire ou coloris foncé (tawny,224T)
Date de fin de prise en charge : 30 avril 2026.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 203

CODE NOMENCLATURE

2461679 PME Sil, Prothèse mammaire externe silicone, mod techniq, non adhérente, AMOENA
Modèles techniques de prothèse mammaire externe en silicone non adhérente, de la marque AMOENA.
Cette catégorie regroupe différents modèles de prothèses intégrant des spécificités techniques destinées à l’adaptation de certains symptômes
présentés par la patiente de la marque AMOENA.
Leur prise en charge relève des modalités précisées dans les conditions générales de nomenclature pour ce type de prothèse mammaire externe.
La prise en charge ne peut être renouvelée qu’après une durée d’utilisation minimale de 18 mois, hormis lors de la première prescription après
l’opération (12 mois) dans les conditions définies dans les conditions générales.
La prise en charge est effectuée pour les modèles suivants :
– NATURA [modèles 1S (réf. 396), 2S (réf. 398), 2A (réf. 393), 2U (réf. 394), 3S (réf. 395) et 3E (réf. 397)] : PME silicone technique, totale, symétrique
(modèles 1S, 2S, 3S) ou asymétrique (modèles 2A,2U et 3E), composition silicone multicomposant, masse volumique compensée non allégée,
non adhérente, surface interne silicone lisse (modèles 1S et 3E) ou silicone et gel fluide (2S, 2A, 2U, 3S), coloris chair claire ;
– NATURA COSMETIC [modèles 2S (réf. 320), 2SN (réf. 323), 3S (réf. 321) et 3E (réf. 322)] : PME silicone technique, totale, symétrique (modèle
2S,2Sn,3S) ou asymétrique (modèle 3E), composition silicone multicomposant, masse volumique compensée allégée, non adhérente, surface
interne silicone et gel fluide, coloris chair claire ;
– NATURA LIGHT [modèles 1S (réf. 664), 2S (réf. 390), 2S Tawny (réf. 390T), 2A (réf. 392), 2U (réf. 399) et 3S (réf. 391), et modèle 1SN (réf. 402)] : PME
silicone technique, totale, symétrique (modèles 1S, 2S, 2S Tawny, 2U, 3S, 1SN) ou asymétrique (modèle 2A), composition silicone
multicomposant, masse volumique compensée allégée, non adhérente, silicone et gel fluide coloris chair claire ou foncée (modèle 2S
Tawny,390T) ;
– NATURA X-TRA LIGHT [modèle 2SN (réf. 400) et modèle 1SN (réf. 401)] : PME silicone technique, totale, symétrique, composition silicone
multicomposant, masse volumique compensée allégée, non adhérente, surface interne silicone structuré, coloris chair claire ou foncée (modèle
2Sn Tawny,400T) ;
– ENERGY [modèles 1S (réf. 349) et 2U (réf. 347)] : PME silicone technique, totale, symétrique, composition silicone multicomposant, masse
volumique compensée non allégée, non adhérente, surface interne silicone structuré, coloris chair claire ;
– ENERGY COSMETIC [modèles 2S (réf. 310) et 3S (réf. 311)] : PME silicone technique, totale, symétrique, composition silicone multicomposant,
masse volumique compensée allégée, non adhérente, surface interne silicone structuré, coloris chair claire ;
– ENERGY LIGHT [modèles 2S (réf. 342) et 2U (réf. 341)] : PME silicone technique, totale, symétrique, composition silicone multicomposant, masse
volumique compensée allégée, non adhérente, surface interne silicone structuré, coloris chair claire ;
– PURFIT (réf. 333) : PME silicone technique, partielle, symétrique, composition mixte rembourré et silicone, masse volumique compensée allégée,
non adhérente, surface interne microfibre, volume de bonnet réglable, coloris chair claire ;
– BALANCE DELTA [modèles A (réf. 282A), B (réf. 282B) et B Tawny (réf. 282BT)] : PME silicone technique, partielle, symétrique, composition
silicone multicomposant, masse volumique compensée allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire (modèles A et B)
ou foncée (modèle B Tawny, 282BT) ;
– BALANCE OVAL [modèles A (réf. 283A) et B (réf. 283B)] : PME silicone technique, partielle, symétrique, composition silicone multicomposant,
masse volumique compensée allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire ;
– BALANCE VARIA (réf. 285) : PME silicone technique, partielle, symétrique, composition silicone multicomposant, masse volumique compensée
allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire.
– BALANCE NATURA [modèles TO (réf. 227), MD (réf. 220), VD (réf. 222), SE (réf. 231), TD (réf 217)] : PME silicone technique, partielle, symétrique,
composition silicone multicomposant, masse volumétrique compensée non allégée, non adhérente, surface interne silicone structurée (modèles
MD, VD, TD), surface interne silicone lisse (modèle SE ; TO), coloris chair claire.
– BALANCE NATURA LIGHT [modèle VD (réf. 221)] PME silicone technique, partielle, symétrique, composition silicone multicomposant, masse
volumique compensée allégée, non adhérente, surface interne silicone structurée, coloris chair claire.
Date de fin de prise en charge : 30 avril 2026.

2483445 PME Sil, Prothèse mammaire externe silicone, mod techniq, adhérente, AMOENA
Modèles techniques de prothèse mammaire externe en silicone adhérente, de la marque AMOENA.
Cette catégorie regroupe différents modèles de prothèses mammaires externes en silicone adhérentes de la marque AMOENA.
Leur prise en charge relève des modalités précisées dans les conditions générales de nomenclature pour ce type de prothèse mammaire externe.
La prise en charge ne peut être renouvelée qu’après une durée d’utilisation minimale de 18 mois dans les conditions définies dans les conditions
générales.
Le tarif comprend les éventuels éléments adhésifs nécessaires pour permettre une adhérence de la prothèse pendant cette durée de 18 mois.
La prise en charge est effectuée pour les modèles suivants :
– CONTACT [modèles 1S (réf. 384), 2S (réf. 381), 2A (réf. 383), 3S (réf. 382), 3S Tawny (réf. 382T) et 3E (réf. 386)] : PME silicone technique, totale,
symétrique (modèles 1S, 2S, 3S) ou asymétrique (modèles 2A et 3E), composition silicone multicomposant, masse volumique compensée non
allégée, adhérente, surface interne silicone structuré, coloris chair claire (modèles 1S, 2S, 2A, 3S et 3E) ou foncée (modèle 3S Tawny, 382T) ;
– CONTACT LIGHT [modèles 2S (réf. 380) et 3S (réf. 385)] : PME silicone technique, totale, symétrique, composition silicone multicomposant, masse
volumique compensée allégée, adhérente, surface interne silicone structuré, coloris chair claire ;
– ESSENTIAL + CONTACT MULTI [modèles 2S+CM (réf. 440+ réf. 037) et 3S+CM (réf. 363+ réf. 038)] : PME silicone technique, totale, symétrique,
composition silicone monocomposant, masse volumique compensée non allégée, adhérente / support, surface interne silicone structuré, coloris
chair claire ;
– ESSENTIAL LIGHT + CONTACT MULTI [modèles 2S+CM (réf. 442+ réf. 037), 2S Tawny+CM (réf. 442T+ réf. 037), 3S+CM (réf. 367+ réf. 038)] et
3E+CM (réf. 556+ réf. 041)] : PME silicone technique, totale, symétrique (modèles 2S + CM, 2Sn + CM, 3S + CM) ou asymétrique (modèle 3E + CM),
composition silicone monocomposant, masse volumique compensée allégée, adhérente / support, surface interne silicone structuré, coloris chair
claire (modèles 2S, 3S et 3E) ou foncée (modèle 2S Tawny, 442T + CM) ;
– NATURA + CONTACT MULTI [modèles 2S+CM (réf. 398+ réf. 037), 3S+CM (réf. 395+ réf. 038) et 3E+CM (réf. 397+ réf. 041)] : PME silicone
technique, totale, symétrique, ou asymétrique (modèle 3E + CM), composition silicone multicomposant, masse volumique compensée non
allégée, adhérente / support, surface interne silicone structuré, coloris chair claire ;
– NATURA COSMETIC + CONTACT MULTI [modèles 2S+CM (réf. 320+ réf. 037), 2SN +CM (réf. 323+ réf. 040) et 3S+CM (réf. 321+ réf. 038)] : PME
silicone technique, totale, symétrique, ou asymétrique (modèle 3E + CM), composition silicone multicomposant, masse volumique compensée
allégée, adhérente / support, surface interne silicone structuré, coloris chair claire ;
– NATURA LIGHT + CONTACT MULTI [modèles 2S+CM (réf. 390+ réf. 037), 2S Tawny+CM (réf. 390T+ réf. 037) et 3S+CM (réf. 391+ réf. 038)] : PME
silicone technique, totale, symétrique, composition silicone multicomposant, masse volumique compensée allégée, adhérente / support, surface
interne silicone structuré, coloris chair claire [modèles 2S, 3S) ou foncée (modèle 2S Tawny, 390T)
– NATURA X-TRA LIGHT + CONTACT MULTI [modèle 2SN +CM (réf. 400+ réf. 040)] : PME silicone technique, totale, symétrique, composition
silicone multicomposant, masse volumique compensée allégée, adhérente / support, surface interne silicone structuré, coloris chair claire ou
foncée (modèle 2Sn Tawny,400T) ;
– BALANCE CONTACT DELTA (réf. 284B) : PME silicone technique, partielle, symétrique, composition silicone multicomposant, masse volumique
compensée allégée, adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire ;
– BALANCE CONTACT OVAL (réf. 287B) : PME silicone technique, partielle, symétrique, composition silicone multicomposant, masse volumique
compensée allégée, adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire ;
– BALANCE CONTACT VARIA (réf. SV 286) : PME silicone technique, partielle, symétrique, composition silicone multicomposant, masse volumique
compensée allégée, adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 203

CODE NOMENCLATURE

– BALANCE CONTACT MD 229 : PME silicone technique, partielle, symétrique, composition silicone multicomposant, masse volumétrique
compensée non allégée, adhérente, surface interne silicone structurée, coloris chair claire ;
– BALANCE CONTACT VD 230 : PME silicone technique, partielle, symétrique, composition silicone multicomposant, masse volumétrique
compensée non allégée, adhérente, surface interne silicone structurée, coloris chair claire.
Date de fin de prise en charge : 30 avril 2026.

2486917 PME Sil, Prothèse mammaire externe silicone, mod tech pr stand attendu, AMOENA
Modèles techniques de prothèse mammaire externe en silicone adhérente ou non adhérente pour modèle standard attendu, de la marque
AMOENA.
Cette catégorie regroupe différents modèles de prothèses intégrant des spécificités techniques destinées à l’adaptation de certains symptômes
présentés par la patiente et des prothèses mammaires externes adhérentes de la marque AMOENA.
Leur prise en charge et leur renouvellement relèvent des modalités précisées dans les conditions générales et les codes respectifs (2461679 et
2483445) de la présente nomenclature des prothèses mammaires externes de chacun de ces types de dispositifs médicaux, et de la possibilité de
substituer l’acquisition d’une prothèse technique non adhérente ou adhérente à une prothèse standard attendue selon la prescription.
La prise en charge est effectuée, pour les modèles techniques de prothèse mammaire externe silicone listés aux codes 2461679 et 2483445.
Date de fin de prise en charge : 30 avril 2026

Société ANITA France

2412340 PME Sil, Prothèse mammaire externe silicone, ANITA, prestation d’appareillage Prestation d’appareillage d’une prothèse mammaire externe en
silicone de la société ANITA.
La prise en charge est uniquement assurée pour une prestation d’appareillage, c’est-à-dire primo-appareillage et renouvellement d’appareillage,
d’une prothèse mammaire externe en silicone, standard ou technique inscrite à la LPP, et relève des modalités de formation et de délivrance
précisées dans les conditions générales de nomenclature pour ce type de prothèse mammaire externe.
La prise en charge est liée à la facturation concomitante d’une prothèse mammaire externe de la société ANITA (codes LPPR : 2405244, 2492415,
2401714, 2479403)
Date de fin de prise en charge : 30 avril 2026

2405244 PME Sil, Prothèse mammaire externe silicone, modèle standard, ANITA
Modèles standards de prothèse mammaire externe en silicone, de la marque ANITA.
Cette catégorie regroupe différents modèles de prothèses mammaires externes en silicone standards de la marque ANITA.
Leur prise en charge relève des modalités précisées dans les conditions générales de nomenclature pour ce type de prothèse mammaire externe.
Le renouvellement de la prise en charge n’intervient qu’après une durée d’utilisation minimale de 18 mois, hormis lors de la première prescription
après l’opération (12 mois) dans les conditions définies dans les conditions générales.
La prise en charge est effectuée pour les modèles suivants :
(réf. 1022X) : PME silicone standard, totale, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumique compensée non allégée, non
adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire ;
SEQUINATURE (réf. 1028X2) : PME silicone standard, partielle, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumique compensée
non allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire ;
TRIVARIA (réf. 1043X) : PME silicone standard, totale, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumique compensée non
allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire ;
SEQUITEX (réf. 1046X) : PME silicone standard, partielle, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumique compensée non
allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire ;
VALANCE (réf. 1052X) : PME silicone technique, totale, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumique compensée allégée,
non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire ou foncée
TRIWING (réf. 1053X) : PME silicone standard, totale, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumique compensée non allégée,
non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire ;
BASIC (réf. 1053X2) : PME silicone standard, totale, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumique compensée non allégée,
non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire ;
ACTIVE (réf. 1054X et ACTIV ASYMMETRIC (réf. 1084L et 1084R), PME silicone standard, totale, symétrique (réf. 1054X) ou asymétrique (réf. 1084L et
1084R), composition silicone monocomposant, masse volumique compensée allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair
claire ;
TRINATURE (réf. 1058X) : PME silicone standard, totale, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumique compensée non
allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire ;
(réf. 1076L et 1076R) : PME silicone standard, totale, asymétrique, composition silicone monocomposant, masse volumique compensée non allégée,
non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire ;
ACTIV ASYMMETRIC (réf. 1084L/R) : PME silicone standard, totale, asymétrique, composition silicone monocomposant, masse volumique
compensée non allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire ;
FASHION (réf. 1151X2) : PME silicone standard, totale, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumique compensée allégée,
non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire.
VOLUME (réf 1046X2) : PME silicone standard, partielle, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumique compensée non
allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire
Date de fin de prise en charge : 30 avril 2026.

2492415 PME Sil, Prothèse mammaire externe silicone, mod techniq, non adhérente, ANITA
Modèles techniques de prothèse mammaire externe en silicone non adhérente, de la marque ANITA.
Cette catégorie regroupe différents modèles de prothèses intégrant des spécificités techniques destinées à l’adaptation de certains symptômes
présentés par la patiente de la marque ANITA.
Leur prise en charge relève des modalités précisées dans les conditions générales de nomenclature pour ce type de prothèse mammaire externe.
Le renouvellement de la prise en charge n’intervient qu’après une durée d’utilisation minimale de 18 mois, hormis lors de la première prescription
après l’opération (12 mois) dans les conditions définies dans les conditions générales.
La prise en charge est effectuée pour les modèles suivants :
AUTHENTIC (réf. 1020X) : PME silicone technique, totale, symétrique, composition silicone multicomposant, masse volumique compensée allégée,
non adhérente, surface interne silicone et gel fluide, coloris chair claire ;
SEQUITEX TRAPEZ (réf. 1045X) : PME silicone technique, partielle, symétrique, composition mixte rembourre et silicone, masse volumique
compensée non allégée, non adhérente, surface interne microfibre, volume de bonnet réglable, coloris chair claire ;
SOFTBACK (réf.1050X) : PME silicone technique, totale, symétrique (réf.1050X), composition silicone multicomposant, masse volumique
compensée allégée (réf.1050X), non adhérente, surface interne silicone et gel fluide, coloris chair claire ;
TRINATURE SOFTLITE (réf. 1051X), TRINATURE SOFTLITE CUP C (réf. 1051XC) et TRINATURE ASYMETRIC SOFTLITE (réf. 1081L et 1081R) : PME
silicone technique, totale, symétrique (réf. 1051X et 1051XC) ou asymétrique (réf. 1081L et 1081R), composition silicone monocomposant, masse
volumique compensée allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire ;
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 203

CODE NOMENCLATURE

VALANCE (réf. 1052X) : PME silicone technique, totale, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumique compensée allégée,
non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire ou foncée ;
SOFTTOUCH (réf. 1052X2) : PME silicone technique, totale, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumique compensée
allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire ;
TRITEX (réf. 1055X) et TRITEX ASYMMETRIC (réf. 1085L et 1085R) : PME silicone technique, totale, symétrique (réf. 1055X) et asymétrique (réf.
1085L et 1085R), composition silicone monocomposant, masse volumique compensée non allégée, non adhérente, surface interne microfibre,
coloris chair claire ;
TWINFLEX ASYMMETRIC (réf. 1073X) : PME silicone technique, totale, symétrique ou asymétrique, composition silicone monocomposant, masse
volumique compensée allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire ;
SOFTBACK ASYMMETRIC (réf.1080L et 1080R) : PME silicone technique, totale, asymétrique, composition silicone monocomposant, masse
volumique compensée non allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire ;
TRICUP (réf. 1089X) : PME silicone technique, totale, symétrique, composition mixte rembourre et silicone, masse volumique compensée allégée,
non adhérente, surface interne microfibre, volume de bonnet réglable, coloris chair claire ;
AMICA SUPERSOFT (réf. 1151X) : PME silicone technique, totale, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumique compensée
allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire ;
FASHION (réf.1152X) : PME silicone technique, totale, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumique compensée non
allégée, non adhérente, surface interne microfibre, coloris chair claire ;
FASHION (réf. 1056X2) : PME silicone standard, partielle, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumique compensée non
allégée, non adhérente, surface interne microfibre, coloris chair claire ;
EQUITEX (réf. 1057X) : PME silicone standard, partielle, symétrique, multicomposant (silicone et microfibre), masse volumique compensée non
allégée, non adhérente, surface interne micro-fibre, volume de bonnet réglable, coloris chair claire
EQUITEX VOLUME (réf. 1157X) : PME silicone standard totale, partielle, symétrique, mutlicomposant (silicone et microfibre), masse volumique
compensée non allégée, non adhérente, surface interne microfibre, volume de bonnet réglable, coloris chair claire
VELVETY (réf 1066X) : PME silicone technique, totale, non adhérente, symétrique, composition silicone multicomposant, masse volumique
compensée allégée, surface interne silicone cannelée, coloris chair claire.
VELVETY (réf 1067X) : PME silicone technique, partielle, non adhérente, symétrique, composition
silicone monocomposant, masse volumique compensée allégée, surface interne silicone cannelée, coloris chair claire.
Date de fin de prise en charge : 30 avril 2026.

2401714 PME Sil, Prothèse mammaire externe silicone, mod techniq, adhérente, ANITA
Modèles techniques de prothèse mammaire externe en silicone adhérente, de la marque ANITA.
Cette catégorie regroupe différents modèles de prothèses mammaires externes en silicone adhérentes de la marque ANITA.
Leur prise en charge relève des modalités précisées dans les conditions générales de nomenclature pour ce type de prothèse mammaire externe.
La prise en charge ne peut être renouvelée qu’après une durée d’utilisation minimale de 18 mois dans les conditions définies dans les conditions
générales.
Le tarif comprend les éventuels éléments adhésifs nécessaires pour permettre une adhérence de la prothèse pendant cette durée de 18 mois.
La prise en charge est effectuée pour les modèles suivants :
– SEQUITEX VARIO (réf. 1046XV + réf. 1034X) : PME silicone standard, partielle, symétrique, composition silicone monocomposant, masse
volumique compensée non allégée, adhérente / coussinets, surface interne silicone lisse, coloris chair claire ;
– VALANCE VARIO (réf. 1052XV + réf 1032X) : PME silicone technique, totale, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumique
compensée allégée, adhérente / coussinets, surface interne silicone lisse, coloris chair claire ;
Date de fin de prise en charge : 30 avril 2026.

2479403 PME Sil, Prothèse mammaire externe silicone, mod tech pr stand attendu, ANITA
Modèles techniques de prothèse mammaire externe en silicone adhérente ou non adhérente pour modèle standard attendu, de la marque ANITA.
Cette catégorie regroupe différents modèles de prothèses intégrant des spécificités techniques destinées à l’adaptation de certains symptômes
présentés par la patiente et des prothèses mammaires externes adhérentes de la marque ANITA.
Leur prise en charge et leur renouvellement relèvent des modalités précisées dans les conditions générales et les codes respectifs (2492415 et
2401714) de la présente nomenclature des prothèses mammaires externes de chacun de ces types de dispositifs médicaux, et de la possibilité de
substituer l’acquisition d’une prothèse technique non adhérente ou adhérente à une prothèse standard attendue selon la prescription.
La prise en charge est effectuée, pour les modèles techniques de prothèse mammaire externe silicone listés aux codes 2492415 et 2401714.
Date de fin de prise en charge : 30 avril 2026.

Société THUASNE

2482598 PME Sil, Prothèse mammaire externe silicone, THUASNE, prestation d’appareillage Prestation d’appareillage d’une prothèse mammaire externe en
silicone de la société THUASNE.
La prise en charge est uniquement assurée pour une prestation d’appareillage, c’est-à-dire primo-appareillage et renouvellement d’appareillage,
d’une prothèse mammaire externe en silicone, standard ou technique inscrite à la LPP, et relève des modalités de formation et de délivrance
précisées dans les conditions générales de nomenclature pour ce type de prothèse mammaire externe.
La prise en charge est liée à la facturation concomitante d’une prothèse mammaire externe de la société THUASNE (codes LPPR : 2404492, 2490764,
2440051, 2434317)
Date de fin de prise en charge : 30 avril 2026.

2404492 PME Sil, Prothèse mammaire externe silicone, modèle standard, THUASNE
Modèles standards de prothèse mammaire externe en silicone, de la marque THUASNE.
Cette catégorie regroupe différents modèles de prothèses mammaires externes en silicone standards de la marque THUASNE.
Leur prise en charge relève des modalités précisées dans les conditions générales de nomenclature pour ce type de prothèse mammaire externe.
Le renouvellement de la prise en charge n’intervient qu’après une durée d’utilisation minimale de 18 mois, hormis lors de la première prescription
après l’opération (12 mois) dans les conditions définies dans les conditions générales.
La prise en charge est effectuée pour les modèles suivants :
– SERENA TRIANGULAIRE (réf. 9201) : PME silicone standard, totale, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumique
compensée non allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire ;
– SERENA OVALE (réf. 9301 et 9311) : PME silicone standard, totale, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumique
compensée non allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire ;
– SERENA CŒUR (réf. 9341) : PME silicone standard, totale, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumique compensée non
allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire ;
– SILIMA CLASSIC SYMÉTRIQUE (réf. T66370) : PME silicone standard, totale, symétrique, composition silicone monocomposant, masse
volumique compensée non allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire / brune claire ou brune foncée sur demande ;
– SILIMA CLASSIC ASYMÉTRIQUE (réf. T66360) : PME silicone standard, totale, asymétrique, composition silicone monocomposant, masse
volumique compensée non allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire / brune claire ou brune foncée sur demande ;
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 203

CODE NOMENCLATURE

– SILIMA SHELL (réf. T66380) : PME silicone standard, partielle, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumique compensée
non allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire / brune claire ou brune foncée sur demande ;
– SILIMA SHELL OVALE (réf. T66110) : PME silicone standard, partielle, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumique
compensée non allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire.
Date de fin de prise en charge : 30 avril 2026.

2490764 PME Sil, Prothèse mammaire externe silicone, mod techniq, non adhérente, THUASNE
Modèles techniques de prothèse mammaire externe en silicone non adhérente, de la marque THUASNE.
Cette catégorie regroupe différents modèles de prothèses intégrant des spécificités techniques destinées à l’adaptation de certains symptômes
présentés par la patiente de la marque THUASNE.
Leur prise en charge relève des modalités précisées dans les conditions générales de nomenclature pour ce type de prothèse mammaire externe.
Le renouvellement de la prise en charge n’intervient qu’après une durée d’utilisation minimale de 18 mois, hormis lors de la première prescription
après l’opération (12 mois) dans les conditions définies dans les conditions générales.
La prise en charge est effectuée pour les modèles suivants :
– SILIMA CONFORM (réf. T66390) : PME silicone technique, totale, symétrique, composition silicone multicomposant, masse volumique
compensée allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire / brune claire ou brune foncée sur demande ;
– SILIMA LIGHT SYMÉTRIQUE (réf. T66375) : PME silicone technique, totale, symétrique, composition silicone multicomposant, masse volumique
compensée allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire / brune claire ou brune foncée sur demande ;
– SILIMA SOFT & LIGHT SYMÉTRIQUE (réf. T66378) : PME silicone technique, totale, symétrique, composition silicone multicomposant, masse
volumique compensée allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse et gel fluide, coloris chair claire / brune claire ou brune foncée sur
demande ;
– SILIMA SOFT & LIGHT ASYMÉTRIQUE (réf. T66368) : PME silicone technique, totale, asymétrique, composition silicone multicomposant, masse
volumique compensée allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse et gel fluide, coloris chair claire / brune claire ou brune foncée sur
demande ;
– SILIMA SOFT & LIGHT CŒUR (réf. T66328) : PME silicone technique, totale, symétrique, composition silicone multicomposant, masse volumique
compensée allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse et gel fluide, coloris chair claire / brune claire ou brune foncée sur demande ;
– SILIMA SOFT & LIGHT SUPERSOFT (réf. T66379) : PME silicone technique, totale, symétrique, composition silicone multicomposant, masse
volumique compensée allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse et gel fluide, coloris chair claire ;
– SILIMA ULTRA LIGHT (réf. T66374) : PME silicone technique, totale, symétrique, composition silicone multicomposant, masse volumique
compensée allégée, non adhérente, surface interne silicone perlé, coloris chair claire / brune claire ou brune foncée sur demande ;
– SILIMA ELITE (réf. T66398) : PME silicone technique, totale, symétrique, composition silicone multicomposant, masse volumique compensée
allégée, non adhérente, surface interne silicone lisse, coloris chair claire / brune claire ou brune foncée sur demande.
Date de fin de prise en charge : 30 avril 2026.

2440051 PME Sil, Prothèse mammaire externe silicone, mod techniq, adhérente, THUASNE
Modèles techniques de prothèse mammaire externe en silicone adhérente, de la marque THUASNE.
Cette catégorie regroupe différents modèles de prothèses mammaires externes en silicone adhérentes de la marque THUASNE.
Leur prise en charge relève des modalités précisées dans les conditions générales de nomenclature pour ce type de prothèse mammaire externe.
La prise en charge ne peut être renouvelée qu’après une durée d’utilisation minimale de 18 mois dans les conditions définies dans les conditions
générales.
Le tarif comprend les éventuels éléments adhésifs nécessaires pour permettre une adhérence de la prothèse pendant cette durée de 18 mois. La
prise en charge est effectuée pour les modèles suivants :
– SILIMA X-TRA (réf. T66107), PME silicone technique, partielle, symétrique, composition silicone monocomposant, masse volumique compensée
non allégée, adhérente / coussinet, surface interne silicone lisse, coloris chair claire ;
– SILIMA DIRECT (réf. : T66377), PME silicone technique, totale, symétrique, composition silicone multicomposant, masse volumique compensée
allégée, adhérente / coussinet, surface interne silicone lisse, coloris chair claire / brune claire ou brune foncée sur demande ;
– SILIMA SHELL DIRECT ONE (réf. T66387), PME silicone technique, totale, symétrique, composition silicone multicomposant, masse volumique
compensée allégée, adhérente / coussinet, surface interne silicone lisse, coloris chair claire / brune claire ou brune foncée sur demande.
Date de fin de prise en charge : 30 avril 2026.

2434317 PME Sil, Prothèse mammaire externe silicone, mod tech pr stand attendu, THUASNE
Modèles techniques de prothèse mammaire externe en silicone adhérente ou non adhérente pour modèle standard attendu, de la marque
THUASNE.
Cette catégorie regroupe différents modèles de prothèses intégrant des spécificités techniques destinées à l’adaptation de certains symptômes
présentés par la patiente et des prothèses mammaires externes adhérentes de la marque THUASNE.
Leur prise en charge et leur renouvellement relèvent des modalités précisées dans les conditions générales et les codes respectifs (2490764 et
2440051) de la présente nomenclature des prothèses mammaires externes de chacun de ces types de dispositifs médicaux, et de la possibilité de
substituer l’acquisition d’une prothèse technique non adhérente ou adhérente à une prothèse standard attendue selon la prescription.
La prise en charge est effectuée, pour les modèles techniques de prothèse mammaire externe silicone listés aux codes 2490764 et 2440051.
Date de fin de prise en charge : 30 avril 2026.

Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du treizième jour suivant la date de sa publication au Journal
officiel.
Art. 3. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 15 décembre 2021.
Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
N. LABRUNE H. MONASSE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 203

Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
du financement
du système de soins,
N. LABRUNE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 44 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 16 décembre 2021 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques


agréées à l’usage des collectivités et divers services publics
NOR : SSAS2114587A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 5123-2, L. 5123-3 et D. 5123-4 ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles R. 163-3 et R. 163-4 ;
Vu le code général des impôts, notamment l’article 281 octies ;
Vu l’avis de la Commission de la transparence en date du 3 novembre 2021,
Arrêtent :
Art. 1 . – La liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics
er

est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en annexe.


Art. 2. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République
française.
Fait le 16 décembre 2021.
Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
N. LABRUNE H. MONASSE
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
du financement
du système de soins,
N. LABRUNE

ANNEXE
(1 inscription)
La spécialité pharmaceutique suivante est inscrite sur la liste des médicaments agréés à l’usage des collectivités
et divers services publics.
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie sont, pour la
spécialité visée ci-dessous, celles qui figurent à l’autorisation de mise sur le marché à la date de publication du
présent arrêté.
Code CIP Présentation

34009 301 370 7 9 PEMETREXED SUN 1 000 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion, flacon (verre) de 50 ml (B/1) (laboratoires SUN PHARMA
FRANCE)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 16 décembre 2021 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques prises en charge
en sus des prestations d’hospitalisation mentionnée à l’article L. 162-22-7 du code de la sécurité
sociale
NOR : SSAS2134095A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment les articles L. 162-22-7, R. 162-37-2 et R. 162-37-3 ;
Vu l’arrêté du 4 avril 2005 modifié pris en application de l’article L. 162-22-7 du code de la sécurité sociale et
fixant la liste des spécialités pharmaceutiques prises en charge par l’assurance maladie en sus des prestations
d’hospitalisation,

Arrêtent :
Art. 1 . – La liste des spécialités pharmaceutiques facturables en sus des prestations d’hospitalisation visée à
er

l’article L. 162-22-7 du code de la sécurité sociale est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en
annexe.
Art. 2. – Le directeur de la sécurité sociale et la directrice générale de l’offre de soins sont chargés, chacun en
ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la
République française.
Fait le 16 décembre 2021.
Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
L’adjointe à la sous-directrice Le sous-directeur
du pilotage de la performance du financement
des acteurs de l’offre de soins, du système de soins,
E. COHN N. LABRUNE
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
du financement
du système de soins,
N. LABRUNE

ANNEXE

(5 inscriptions)
Les spécialités suivantes sont inscrites sur la liste des spécialités pharmaceutiques facturables en sus des
prestations d’hospitalisation visée à l’article L. 162-22-7 du code de la sécurité sociale.
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge en sus par l’assurance maladie sont, pour
les spécialités visées ci-dessous :
– Mésothéliome pleural malin : en association avec le cisplatine, est indiqué dans le traitement des patients
atteints de mésothéliome pleural malin non résécable et qui n’ont pas reçu de chimiothérapie antérieure ;
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 203

– Cancer bronchique non à petites cellules :


– en association avec le cisplatine, est indiqué dans le traitement en première ligne des patients atteints de
cancer bronchique non à petites cellules localement avancé ou métastatique, dès lors que l’histologie n’est
pas à prédominance épidermoïde ;
– en monothérapie dans le traitement de maintenance du cancer bronchique non à petites cellules, localement
avancé ou métastatique immédiatement à la suite d’une chimiothérapie à base de sel de platine, dès lors que
l’histologie n’est pas à prédominance épidermoïde chez les patients dont la maladie n’a pas progressé ;
– en monothérapie dans le traitement en seconde ligne des patients atteints de cancer bronchique non à petites
cellules, localement avancé ou métastatique, dès lors que l’histologie n’est pas à prédominance
épidermoïde.
Laboratoire
Dénomination Libellé exploitant ou titulaire
Commune de la spécialité pharmaceutique Code UCD Libellé de l’UCD de l’autorisation de mise
Internationale sur le marché

PEMETREXED SUN 100 mg, poudre PEMETREXED SUN 100MG SUN PHARMA FRANCE
pemetrexed pour solution à diluer pour perfusion 3400890017251 PERF FL

PEMETREXED SUN 500 mg, poudre PEMETREXED SUN 500MG SUN PHARMA FRANCE
pemetrexed pour solution à diluer pour perfusion 3400890017268 PERF FL

PEMETREXED SUN 1000 mg, poudre PEMETREXED SUN SUN PHARMA FRANCE
pemetrexed pour solution à diluer pour perfusion 3400890018531 1000MG PERF FL

PEMETREXED SUN 1000 mg, poudre 3400890017251 PEMETREXED SUN 100MG SUN PHARMA FRANCE
pemetrexed pour solution à diluer pour perfusion PERF FL

PEMETREXED SUN 1000 mg, poudre 3400890017268 PEMETREXED SUN 500MG SUN PHARMA FRANCE
pemetrexed pour solution à diluer pour perfusion PERF FL
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 46 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 16 décembre 2021 portant radiation de la liste des spécialités pharmaceutiques prises
en charge en sus des prestations d’hospitalisation mentionnée à l’article L. 162-22-7 du code de
la sécurité sociale

NOR : SSAS2137657A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale et notamment les articles L. 162-22-7, R. 162-37-2, R. 162-37-3, R. 162-37-4 et
R. 162-37-5 ;
Vu l’arrêté du 4 avril 2005 modifié pris en application de l’article L. 162-22-7 du code de la sécurité sociale et
fixant la liste des spécialités pharmaceutiques prises en charge par l’assurance maladie en sus des prestations
d’hospitalisation ;
Considérant qu’en application des articles R. 162-37-2 (I-1o) et R. 162-37-4 (1o) du code de la sécurité sociale,
peuvent être radiés de la liste des spécialités pharmaceutiques facturables en sus des prestations d’hospitalisation
visée à l’article L. 162-22-7 du même code les médicaments qui ne sont pas administré majoritairement au cours
d’une hospitalisation mentionnée au 1o de l’article R. 162-33-1dans les indications considérées ;
Considérant que les ministres compétents ont décidé de radier de la liste des spécialités pharmaceutiques
facturables en sus des prestations d’hospitalisation, les médicaments relevant du présent arrêté et mentionnés dans
la présente annexe, dans les indications considérées, au motif que l’administration de ceux-ci n’est pas réalisée
majoritairement au cours d’une hospitalisation,

Arrêtent :
Art. 1er. – La liste des spécialités pharmaceutiques facturables en sus des prestations d’hospitalisation visée à
l’article L. 162-22-7 du code de la sécurité sociale est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en
annexe.
Art. 2. – Le directeur de la sécurité sociale et la directrice générale de l’offre de soins sont chargés, chacun en
ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la
République française.
Fait le 16 décembre 2021.
Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
L’adjointe à la sous-directrice Le sous-directeur
du pilotage de la performance du financement
des acteurs de l’offre de soins, du système de soins,
E. COHN N. LABRUNE
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
du financement
du système de soins,
N. LABRUNE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 46 sur 203

ANNEXE
(4 radiations)
Les spécialités ci-dessous sont radiées de la liste des spécialités pharmaceutiques facturables en sus des
prestations d’hospitalisation visée à l’article L. 162-22-7 du code de la sécurité sociale, pour l’ensemble de leurs
indications.
Laboratoire exploitant
Dénomination Libellé ou titulaire
Commune de la spécialité pharmaceutique Code UCD Libellé de l’UCD de l’autorisation
Internationale de mise sur le marché

ADALIMUMAB HUMIRA 40 mg, solution injectable 3400892510927 HUMIRA 40MG INJ SRG0,8ML +T.
en seringue préremplie ABBVIE

ADALIMUMAB HUMIRA 40 mg, solution injectable 3400893075623 HUMIRA 40MG INJ STY0,8ML +T.
en stylo prérempli ABBVIE

ETANERCEPT ENBREL 25 mg/ml, poudre et solvant 3400892958767 ENBREL 25MG/ML PEDIA FL+SRG +N
pour solution injectable pour usage PFIZER
pédiatrique

AMPHOTERICINE B ABELCET 5 mg/ml suspension à 3400891962468 ABELCET 5MG/ML PERF FL20ML


diluer pour perfusion C.S.P.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 47 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 16 décembre 2021 portant renouvellement d’inscription du substitut osseux


synthétique injectable CALCIBON INJECT de la société ZIMMER BIOMET SAS inscrit au titre III
de la liste des produits et prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de la
sécurité sociale
NOR : SSAS2137781A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 165-1 à L. 165-5 et R. 165-1 à R. 165-28 ;
Vu l’avis de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé,
Arrêtent :
Art. 1er. – Au titre III de la liste des produits et prestations remboursables, chapitre 1, à la section 3, sous-
section 4, paragraphe 1, au II a) Phosphates de Calcium, dans la rubrique « Ciments phosphocalciques injectables
et modelables », dans la rubrique « Société ZIMMER BIOMET (ZIMMER) », dans la nomenclature des codes
3192365, 3130370, 3104310, la date de fin de prise en charge est portée au 1er mars 2027.
Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du treizième jour suivant la date de sa publication au
Journal officiel.
Art. 3. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 16 décembre 2021.
Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
N. LABRUNE H. MONASSE
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
du financement
du système de soins,
N. LABRUNE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 48 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 16 décembre 2021 portant renouvellement des conditions d’inscription du système


implantable non rechargeable pour stimulation médullaire PRECISION NOVI de la société
BOSTON SCIENTIFIC inscrit au titre III de la liste des produits et prestations remboursables
prévue à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
NOR : SSAS2137782A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 165-1 à L. 165-5 et R. 165-1 à R. 165-28 ;
Vu l’avis de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé,

Arrêtent :
Art. 1er. – Au titre III de la liste des produits et prestations remboursables, chapitre 4, section 4, paragraphe
« B) Neurostimulateur médullaire non rechargeable », dans la rubrique « Société BOSTON SCIENTIFIC S.A.S.
(BOSTON) », est modifiée la nomenclature du code suivant :
CODE NOMENCLATURE

3458840 Neurostimulateur médullaire, renouvellement, BOSTON, PRECISION NOVI.


Le neurostimulateur PRECISION NOVI de la société BOSTON SCIENTIFIC S.A.S. en cas de renouvellement.
INDICATION PRISE EN CHARGE
Renouvellement d’un boîtier pour les patients implantés avec une électrode et/ou une extension non IRM compatible en cas de :
1. Douleur chronique d’origine neuropathique, après échec des alternatives thérapeutiques secondaires à :
‒ un syndrome douloureux chronique radiculaire persistant depuis au moins un an en post-opératoire ;
‒ un syndrome douloureux chronique tronculaire (d’origine diabétique, zostérienne, traumatique ou chirurgicale) persistant depuis au moins un an ;
‒ un syndrome régional douloureux complexe de type I ou II persistant depuis au moins 6 mois.
2. Douleur d’origine ischémique, en échec des alternatives thérapeutiques secondaires à la maladie de Buerger.
MODALITÉS DE PRESCRIPTION ET D’UTILISATION
Avant la primo implantation d’un système de stimulation médullaire, la réalisation d’un bilan de pré implantation est obligatoire. Ce bilan consiste
en l’évaluation des patients dans une structure d’étude et de traitement de la douleur chronique avec l’implication d’une équipe pluridisciplinaire
avec a minima un algologue et un psychologue ou un psychiatre. Ce bilan doit inclure une évaluation psychosociale, une évaluation de la douleur
sur une échelle validée et une évaluation de la qualité de vie des patients. Le bilan de pré implantation doit être accompagné de la rédaction d’un
compte rendu annexé au dossier médical du patient. Lors de ce bilan, le patient doit pouvoir disposer des résultats d’une IRM médullaire récente.
Le bilan de pré implantation doit être suivi d’un bilan neurologique incluant éventuellement un volet neurophysiologique (visant à évaluer les
potentiels évoqués somesthésiques). Ces bilans doivent être suivis de la réalisation obligatoire d’un test de stimulation épidurale préalable à
l’implantation définitive. Ce test doit être réalisé au domicile du patient sur une durée d’au moins sept jours. Il est recommandé d’implanter les
seuls patients pour lesquels il a été observé pendant la période de test une réduction des douleurs d’au moins 50 % objectivée par une échelle
validée (identique à celle employée au cours du bilan pré implantation).
En termes de suivi, il est recommandé un suivi à trois mois, un an puis annuellement afin de réaliser une visite de contrôle et le cas échéant de
procéder à des ajustements des paramètres de stimulation.
Concernant l’information aux patients, sur la carte d’identification remise au patient doit figurer la mention du caractère IRM compatible ou non de
l’ensemble du système implanté (boîtier, électrodes et le cas échéant, extension). De même, les patients doivent être informés sur le risque de
réintervention lié aux complications de la technique (fractures d’électrodes, migrations d’électrodes, infection de la loge, perte d’efficacité au
cours du temps).
RÉFÉRENCES PRISES EN CHARGE
M365SC11400 : neurostimulateur
M365SC1042A0 : neurostimulateur et télécommande
Date de fin de prise en charge : 15 septembre 2026.

Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du treizième jour suivant la date de sa publication au
Journal officiel.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 48 sur 203

Fait le 16 décembre 2021.


Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
N. LABRUNE H. MONASSE
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
du financement
du système de soins,
N. LABRUNE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 49 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 16 décembre 2021 portant renouvellement d’inscription du stimulateur cardiaque triple


chambre REPLY CRT-P de la société MICROPORT CRM France au titre III de la liste des produits
et prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
NOR : SSAS2137783A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 165-1 à L. 165-5 et R. 165-1 à R. 165-28 ;
Vu l’avis de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé,
Arrêtent :
Art. 1 . – Au titre III de la liste des produits et prestations remboursables, chapitre 4, section 1, sous-section 7
er

« Stimulateurs cardiaques implantables avec stimulation atrio-bi-ventriculaire pour resynchronisation, dits « triple
chambre » », dans la rubrique « Société MICROPORT CRM France (MICROPORT) », dans la nomenclature du
code 3408760, la date de fin de prise en charge est portée au 31 janvier 2027.
Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du treizième jour suivant la date de sa publication au
Journal officiel.
Art. 3. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 16 décembre 2021.
Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
N. LABRUNE H. MONASSE
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
du financement
du système de soins,
N. LABRUNE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 50 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 16 décembre 2021 portant inscription des pansements hydrocellulaires anatomiques


3M TEGADERM SILICONE FOAM BORDER de la société 3M France au titre I de la liste des
produits et prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
NOR : SSAS2137784A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 165-1 à L. 165-5 et R. 165-1 à R. 165-28 ;
Vu l’avis de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé,
Arrêtent :
Art. 1 . – Au titre I de la liste des produits et prestations remboursables, chapitre 3, section 1, sous-section 1,
er

paragraphe 2, dans la rubrique « Pansements hydrocellulaires » est ajoutée la rubrique suivante :


CODE NOMENCLATURE

Société 3M France (3M)

1303783 Panst anatomiq absorp impte, adh, 230cm2,3M,3M TEGADERM SILICONE FOAM BORDER, B/5
Pansement adhésif (adh) anatomique hydrocellulaire en silicone à absorption importante, 3M TEGADERM SILICONE FOAM BORDER modèle talon
en taille 230 cm2 en boîte de 5 pansements de la société 3M.
DESCRIPTION
Les pansements 3M TEGADERM SILICONE FOAM BORDER de formes anatomiques sont des pansements absorbants, perméables et respirants,
répondant aux spécifications techniques minimales des pansements hydrocellulaires anatomiques à absorption importante définies par la LPPR.
Ils sont constitués d’un tampon en mousse de polyuréthane, de couches non tissées absorbantes, d’un support en film imperméable et respirant,
et d’une couche de contact avec la plaie en silicone adhésive.
INDICATION PRISE EN CHARGE
Traitement des plaies aiguës, sans distinction de phase et traitement des plaies chroniques en phase de bourgeonnement en traitement séquentiel,
localisées dans des endroits difficiles à panser (talon ou sacrum en fonction des modèles).
MODALITÉS DE PRESCRIPTION ET D’UTILISATION
Les pansements 3M TEGADERM SILICONE FOAM BORDER (formes anatomiques) peuvent rester en place jusqu’à 7 jours tout en pouvant être
soulevés quotidiennement. La fréquence de changement du pansement dépend du type de plaie, de la quantité d’exsudat et de la situation
clinique. Lorsque l’exsudat s’étend vers les bords du pansement ou en cas de suintement, il convient de le changer.
RÉFÉRENCE PRISE EN CHARGE
3M TEGADERM SILICONE FOAM BORDER (16,5cm × 16,5cm) TALON : ref 90646
Date de fin de prise en charge : 31 décembre 2026.

1307338 Panst anatomiq absorp impte, adh,215cm2,3M,3M TEGADERM SILICONE FOAM BORDER, B/10
Pansement adhésif (adh) anatomique hydrocellulaire en silicone à absorption importante, 3M TEGADERM SILICONE FOAM BORDER modèle petit
sacrum en taille 215 cm2 en boîte de 10 pansements de la société 3M.
DESCRIPTION
Les pansements 3M TEGADERM SILICONE FOAM BORDER de formes anatomiques sont des pansements absorbants, perméables et respirants,
répondant aux spécifications techniques minimales des pansements hydrocellulaires anatomiques à absorption importante définies par la LPPR.
Ils sont constitués d’un tampon en mousse de polyuréthane, de couches non tissées absorbantes, d’un support en film imperméable et respirant,
et d’une couche de contact avec la plaie en silicone adhésive.
INDICATION PRISE EN CHARGE
Traitement des plaies aiguës, sans distinction de phase et traitement des plaies chroniques en phase de bourgeonnement en traitement séquentiel,
localisées dans des endroits difficiles à panser (talon ou sacrum en fonction des modèles).
MODALITÉS DE PRESCRIPTION ET D’UTILISATION
Les pansements 3M TEGADERM SILICONE FOAM BORDER (formes anatomiques) peuvent rester en place jusqu’à 7 jours tout en pouvant être
soulevés quotidiennement. La fréquence de changement du pansement dépend du type de plaie, de la quantité d’exsudat et de la situation
clinique. Lorsque l’exsudat s’étend vers les bords du pansement ou en cas de suintement, il convient de le changer.
RÉFÉRENCE PRISE EN CHARGE
3M TEGADERM SILICONE FOAM BORDER (15cm × 17cm) PETIT SACRUM : ref 90647
Date de fin de prise en charge : 31 décembre 2026.

1300313 Panst anatomiq absorp impte, adh,335cm2,3M,3M TEGADERM SILICONE FOAM BORDER, B/5
Pansement adhésif anatomique hydrocellulaire en silicone à absorption importante, 3M TEGADERM SILICONE FOAM BORDER modèle grand
sacrum en taille 335 cm2 en boîte de 5 pansements de la société 3M.
DESCRIPTION
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 50 sur 203

CODE NOMENCLATURE

Les pansements 3M TEGADERM SILICONE FOAM BORDER de formes anatomiques sont des pansements absorbants, perméables et respirants,
répondant aux spécifications techniques minimales des pansements hydrocellulaires anatomiques à absorption importante définies par la LPPR.
Ils sont constitués d’un tampon en mousse de polyuréthane, de couches non tissées absorbantes, d’un support en film imperméable et respirant,
et d’une couche de contact avec la plaie en silicone adhésive.
INDICATION PRISE EN CHARGE
Traitement des plaies aiguës, sans distinction de phase et traitement des plaies chroniques en phase de bourgeonnement en traitement séquentiel,
localisées dans des endroits difficiles à panser (talon ou sacrum en fonction des modèles).
MODALITÉS DE PRESCRIPTION ET D’UTILISATION
Les pansements 3M TEGADERM SILICONE FOAM BORDER (formes anatomiques) peuvent rester en place jusqu’à 7 jours tout en pouvant être
soulevés quotidiennement. La fréquence de changement du pansement dépend du type de plaie, de la quantité d’exsudat et de la situation
clinique. Lorsque l’exsudat s’étend vers les bords du pansement ou en cas de suintement, il convient de le changer.
RÉFÉRENCE PRISE EN CHARGE
3M TEGADERM SILICONE FOAM BORDER (18,5cm × 22cm) GRAND SACRUM : ref 90648
Date de fin de prise en charge : 31 décembre 2026.

Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du treizième jour suivant la date de sa publication au Journal
officiel.
Art. 3. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 16 décembre 2021.
Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
N. LABRUNE H. MONASSE
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
du financement
du système de soins,
N. LABRUNE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 16 décembre 2021 portant radiation de produits au titre III de la liste des produits
et prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
NOR : SSAS2137788A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles R. 165-5 et R. 165-6 du CSS aux termes desquels
peuvent notamment être radiés de la liste des produits et prestations (LPP) remboursables les produits dont le
service rendu (SR) est insuffisant pour justifier le maintien de leur inscription sur la LPP ;
Vu les deux avis de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé
(CNEDiMTS) en date du 16 mars 2021 estimant que le service rendu (SR) des prothèses totales de cheville de la
gamme « STAR » est insuffisant, avis notifiés à l’entreprise concernée en application de l’article R. 165-12 du CSS
et consultables sur le site internet de la Haute Autorité de santé ;
Vu le courrier en date du 17 août 2021 adressé à la société STRYKER, en application de l’article R. 165-5
du CSS, et l’informant de l’intention de radier de la LPP les références relatives à la prise en charge des prothèses
totales de cheville de la gamme « STAR », actuellement inscrites sur la LPP sous les codes 3136898, 3130938,
3108436 (non cimenté) et 3162915, 3133546, 3185678 (cimenté) ;
Considérant que les ministres compétents ont décidé de suivre les avis susvisés de la CNEDIMTS et de radier en
conséquence de la LPP les codes susmentionnés relatifs à la prise en charge des prothèses totales de cheville de la
gamme « STAR » en raison de leur service rendu insuffisant et conformément aux articles R. 165-5 et R. 165-6
du CSS,
Arrêtent :
Art. 1 . – Au titre III de la liste des produits et prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de
er

la sécurité sociale, au chapitre 1er, section 3, sous-section 1, au paragraphe 7 : « prothèses totales de cheville », dans
la rubrique « Société STRYKER SPINE », les codes suivants sont radiés :
CODE LIBELLÉ

3136898 Cheville, implant tibial, non cimenté, STRYKER SPINE, STAR

3130938 Cheville, implant astragalien, non cimenté, STRYKER SPINE, STAR

3108436 Cheville, insert en polyéthylène, STRYKER SPINE, STAR

3162915 Cheville, implant tibial, cimenté, STRYKER SPINE, STAR.

3133546 Cheville, implant astragalien, cimenté, STRYKER SPINE, STAR.

3185678 Cheville, insert en polyéthylène, révision, STRYKER SPINE SAS, STAR.

Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du treizième jour suivant la date de sa publication au Journal
officiel.
Art. 3. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 203

Fait le 16 décembre 2021.


Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
N. LABRUNE H. MONASSE
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
du financement
du système de soins,
N. LABRUNE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 52 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 16 décembre 2021 pris en application de l’article L. 162-22-7 du code de la sécurité


sociale et modifiant l’arrêté du 2 mars 2005 modifié fixant la liste des produits et prestations
mentionnés à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale pris en charge en sus des
prestations d’hospitalisation
NOR : SSAS2137790A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 162-22-7, L. 165-1 à L. 165-7 ;
Vu l’arrêté du 2 mars 2005 modifié pris en application de l’article L. 162-22-7 du code de la sécurité sociale et
fixant la liste des produits et prestations mentionnés à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale pris en charge
en sus des prestations d’hospitalisation ;
Vu les 2 avis du 16 mars 2021 de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des
technologies de santé (CNEDIMTS) reconnaissant que le service rendu des prothèses totales de cheville « STAR »
est insuffisant, avis notifiés à l’entreprise concernée en application de l’article R. 165-12 du CSS et consultables sur
le site internet de la Haute Autorité de santé ;
Vu l’arrêté portant radiation de la LPP des codes relatifs aux dits implants articulaires de cheville ;
Considérant qu’en conséquence de la radiation susvisée de la LPP, il y a lieu de radier également ces dispositifs
médicaux de la liste fixée par l’arrêté susvisé du 2 mars 2005,
Arrêtent :
Art. 1 . – A l’annexe de l’arrêté du 2 mars 2005, les codes suivants sont radiés :
er

Référence dans la LPP Code Libellé

Titre III, chapitre 1, section 3, sous-section 1, para­ 3136898, 3130938, 3108436, 3162915, 3133546, Implants articulaires de cheville
graphe 7 3185678

Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du treizième jour suivant la date de sa publication au Journal
officiel.
Art. 3. – La directrice générale de l’offre de soins et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en
ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 16 décembre 2021.
Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur L’adjointe à la sous-directrice
du financement du pilotage de la performance
du système de soins, des acteurs de l’offre de soins,
N. LABRUNE E. COHN
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
du financement
du système de soins,
N. LABRUNE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 53 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 16 décembre 2021 portant renouvellement d’inscription et modification des conditions


d’inscription du revêtement de protection pour prothèse tibiale AQUALEG de la société
AQUALEG SAS inscrit au titre II de la liste des produits et prestations remboursables prévue à
l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
NOR : SSAS2137815A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 165-1 à L. 165-5 et R. 165-1 à R. 165-28 ;
Vu l’avis de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé,
Arrêtent :
Art. 1er. – Au titre II de la liste des produits et prestations remboursables, chapitre VII, section II
« A. – Prothèses du membre inférieur », chapitre III, au « 5o) Adjonctions pour prothèses endosquelettiques »,
dans la rubrique « Applicables au segment jambier », à la rubrique « Société AQUALEG SAS (Aqualeg) », la
nomenclature du code 2744176 est modifiée et les codes suivants sont ajoutés comme suit :
CODE NOMENCLATURE

2744176 Revêtement de protection pour prothèse tibiale, AQUALEG SAS, AQUALEG


DESCRIPTION
Accessoire de prothèse tibiale : habillage de protection silicone semi-souple autoportant sur mesure, protection des systèmes de régulation de
la dépression, aquacompatible.
INDICATIONS PRISES EN CHARGE
Amputations acquises ou congénitales du membre inférieur au niveau transtibial chez les sujets très actifs qui souhaitent pouvoir utiliser leur
prothèse en présence d’eau et ont des projets de vie incluant des activités en milieu agressif pour la prothèse.
Les patients très actifs sont les patients justifiant d’un projet de vie incluant :
- des déplacements dans des bâtiments autres que la maison (d4601 de la classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la
santé, CIF),
- des déplacements en dehors de la maison et d’autres bâtiments (d4602 de la CIF),
- et d’autres activités précisées relatives au fait de se déplacer dans d’autres lieux divers (code d4608 de la CIF).
MODALITES DE PRESCRIPTION ET D’UTILISATION
La prescription doit être faite par un médecin spécialiste de médecine physique et de réadaptation (MPR) dans le cas d’une première
prescription d’un revêtement de protection pour prothèse tibiale AQUALEG.
Dans le cas du renouvellement du revêtement de protection pour prothèse tibiale AQUALEG à l’identique, la prescription n’est pas restreinte à
ce spécialiste.
Les activités motivant le choix de ce produit devront être spécifiées par le prescripteur sur l’ordonnance.
La personne amputée doit être appareillée avec un pied prothétique à restitution d’énergie de classe III garanti pour une utilisation dans l’eau
par le fabricant.
L’installation du revêtement doit être faite par le personnel de la société AQUALEG ou des orthoprothésistes agréés par la société AQUALEG.
GARANTIE
Le dispositif AQTIBI001 est garanti cinq ans. Le renouvellement ne sera autorisé qu’après expiration de la garantie. Cette prestation ne couvre
pas les dégradations du fait de l’utilisateur ou d’un tiers, ainsi que le vol.
REFERENCE PRISE EN CHARGE : AQTIBI001
Date de fin de prise en charge : 15 décembre 2026

2798798 AQUALEG, prestation de première pose.


Prestation de première pose du revêtement de protection prothèse tibiale AQUALEG, de la société AQUALEG SAS.
La prise en charge est assurée pour une prestation d’appareillage. Cette prestation comprend l’accueil, l’anamnèse, le bilan patient, le scan de
la prothèse, le scan de la jambe controlatérale, le choix des couleurs du revêtement, la validation par l’orthoprothésiste du modèle 3D de
revêtement, la livraison, le démontage de la prothèse, l’installation du revêtement sur la prothèse et l’installation de la prothèse équipée du
revêtement.
Cette prestation est exclusive à AQUALEG de la société AQUALEG SAS et ne peut être prise en charge que dans le cadre d’une première pose.
Date de fin de prise en charge : 15 décembre 2026.

2761186 AQUALEG, prestation d’entretien ou de suivi.


Prestation d’entretien ou de suivi du revêtement de protection prothèse tibiale AQUALEG, de la société AQUALEG SAS.
La prise en charge est assurée pour une prestation annuelle d’entretien ou de suivi du dispositif AQUALEG.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 53 sur 203

CODE NOMENCLATURE

Cette prestation est exclusive à AQUALEG de la société AQUALEG SAS et ne peut être prise en charge que pendant la durée de garantie de 5
ans de AQUALEG, dans la limite d’une prise en charge par an, et 12 mois à compter de la prestation de première pose (code 2798798).
Date de fin de prise en charge : 15 décembre 2026.

2758994 AQUALEG, prestation pour aqua-compatibilité.


Prestation de mise à disposition de pièces modulaires aqua-compatibles en titane dans le cadre de la mise à disposition de la protection
prothèse tibiale AQUALEG, de la société AQUALEG SAS.
La prise en charge est assurée pour une prestation pour aqua-compatibilité de mise à disposition de pièces modulaires aqua-compatibles en
titane pour la mise à disposition du dispositif AQUALEG.
Cette prestation est exclusive à AQUALEG de la société AQUALEG SAS et ne peut être prise en charge que dans le cadre d’une première pose.
Date de fin de prise en charge : 15 décembre 2026.

Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du treizième jour suivant la date de sa publication au Journal
officiel.
Art. 3. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 16 décembre 2021.
Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
N. LABRUNE H. MONASSE
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
du financement
du système de soins,
N. LABRUNE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 54 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 16 décembre 2021 portant inscription du kit de compression veineuse médicale


VENOTRAIN ULCERTEC 39 AG et renouvellement d’inscription des dispositifs VENOTRAIN
ULCERTEC 39 et 46 de la société BAUERFEIND FRANCE SARL inscrits au titre I de la liste des
produits et prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
NOR : SSAS2137833A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 165-1 à L. 165-5 et R. 165-1 à R. 165-28 ;
Vu les avis de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé,

Arrêtent :
Art. 1 . – Au titre I de la liste des produits et prestations remboursables, chapitre 3, section 2, sous-section 1,
er

paragraphe 5 « Système compressif multicouche », dans la rubrique « Société BAUERFEIND FRANCE SARL
(BAUERFEIND) », après le code 1306310 est ajouté le produit suivant :
CODE NOMENCLATURE

1370638 Système compression veineuse, BAUERFEIND, VENOTRAIN ULCERTEC 39 AG.


Kit de compression veineuse médicale VENOTRAIN ULCERTEC 39 AG de la société BAUERFEIND FRANCE SARL.
DESCRIPTION
VENOTRAIN ULCERTEC 39 AG contient :
– deux bas-cuisse blancs de classe I (10 mmHg)
– un sur-bas marron de classe III (23 – 27 mmHg)
– une aide à l’enfilage
– une notice d’instruction
VENOTRAIN ULCERTEC 39 AG est un système (ou kit) de bas de compression médicale utilisant 2 bas de compression médicale
superposés : un bas-cuisse et un sur-bas. Le bas-cuisse sert à maintenir la compresse, il est équipé d’une bordure en silicone. Le
sur-bas, avec pointe du pied ouverte, remplace une bande de compression. La force de compression du bas-cuisse est de 10
mmHg (classe I). Le sur-bas assure une pression comprise entre 23 et 27 mmHg (classe III). La force de pression exercée par
VENOTRAIN ULCERTEC 39 AG est au total de 34 à 39 mmHg dans la zone de recouvrement du bas-cuisse et du sur-bas.
INDICATIONS
Ulcère d’origine veineuse ou à composante veineuse prédominante (stade C6 de la classification CEAP) avec un indice de pression
systolique supérieur à 0,9.
REFERENCES PRISES EN CHARGE
4057532260200 ; 4057532260811 ; 4057532260828 ; 4057532260835 ; 4057532260842 ; 4057532260859 ; 4057532260866 ;
4057532260873 ; 4057532260880 ; 4057532260897 ; 4057532260903 ; 4057532260910 ; 4057532260927 ; 4057532260934 ;
4057532260941 ; 4057532260958 ; 4057532260965 ; 4057532260972 ; 4057532260989 ; 4057532260996
Date de fin de prise en charge : 1er janvier 2027.

Art. 2. – Au titre I de la liste des produits et prestations remboursables, chapitre 3, section 2, sous-section 1,
paragraphe 5 « Système compressif multicouche », dans la rubrique « Société BAUERFEIND FRANCE SARL
(BAUERFEIND) », dans la nomenclature des codes 1306310 et 1367412 la date de fin de prise en charge est portée
au 15 mars 2027.
Art. 3. – Le présent arrêté prend effet à compter du treizième jour suivant la date de sa publication au Journal
officiel de la République française.
Art. 4. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 54 sur 203

Fait le 16 décembre 2021.


Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
N. LABRUNE H. MONASSE
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
du financement
du système de soins,
N. LABRUNE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 55 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 16 décembre 2021 portant renouvellement d’inscription de l’orthèse d’avancée


mandibulaire SOMNODENT de la société SOMNOMED France SAS inscrite au titre II de la liste
des produits et prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de la sécurité
sociale
NOR : SSAS2137838A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 165-1 à L. 165-5 et R. 165-1 à R. 165-28 ;
Vu l’avis de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé,
Arrêtent :
Art. 1er. – Au titre II de la liste des produits et prestations remboursables, chapitre 4, paragraphe « F. – Orthèse
d’avancée mandibulaire (OAM) », dans la rubrique Société SOMNOMED SAS (SOMNODENT), dans la
nomenclature du code 2407378, la date de fin de prise en charge est portée au 15 septembre 2025.
Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du treizième jour suivant la date de sa publication au
Journal officiel.
Art. 3. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 16 décembre 2021.
Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
N. LABRUNE H. MONASSE
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
du financement
du système de soins,
N. LABRUNE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 56 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 16 décembre 2021 portant renouvellement d’inscription des clips de réparation mitrale
bord à bord MITRACLIP XTR, MITRACLIP NTR, MITRACLIP G4-NT, MITRACLIP G4-NTW,
MITRACLIP G4-XT et MITRACLIP G4-XTW de la société ABBOTT MEDICAL France inscrits au
titre III de la liste des produits et prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code
de la sécurité sociale
NOR : SSAS2137841A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale et notamment ses articles L. 165-1 à L. 165-5 et R. 165-1 à R. 165-28 ;
Vu les avis de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé,
Arrêtent :
Art. 1 . – Au titre III de la liste des produits et prestations remboursables, chapitre 1, section 1, sous-section 1
er

« Implants cardiaques », dans le paragraphe 2 « Systèmes de réparation mitrale », dans la rubrique de la société
« ABBOTT MEDICAL France (ABBOTT) » dans la nomenclature des codes 3151188, 3109341, 3128048,
3191785, 3172820, 3111421 la date de fin de prise en charge est portée au 15 décembre 2026.
Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du treizième jour suivant la date de sa publication au Journal
officiel de la République française.
Art. 3. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 16 décembre 2021.
Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
N. LABRUNE H. MONASSE
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
du financement
du système de soins,
N. LABRUNE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 57 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 16 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 21 mai 2021 fixant la dotation annuelle de
financement de l’Etablissement public de santé territorial de Saint-Pierre-et-Miquelon pour
l’année 2021
NOR : SSAH2137856A

Le ministre des solidarités et de la santé et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et
de la relance, chargé des comptes publics,
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 174-1 et L. 174-1-1 ;
Vu le code de la santé publique, notamment l’article L. 6147-5 ;
Vu l’arrêté du 24 mars 2021 fixant pour l’année 2021 l’objectif des dépenses d’assurance maladie mentionné à
l’article L. 174-1-1 du code de la sécurité ;
Vu l’arrêté du 21 mai 2021 fixant la dotation annuelle de financement de l’Etablissement public de santé
territorial de Saint-Pierre-et-Miquelon pour l’année 2021,
Arrêtent :
Art. 1 . – Le montant de la dotation annuelle de financement de l’Etablissement public de santé territorial de
er

Saint-Pierre-et-Miquelon est fixé à 34 447 364 euros.


Art. 2. – Le montant des dépenses hospitalières autorisées est fixé à 35 447 364 euros pour le compte de
résultat prévisionnel principal et le compte de résultat prévisionnel annexe de l’unité de soins de longue durée.
Art. 3. – Les recours éventuels contre le présent arrêté doivent être formés auprès du tribunal interrégional de
la tarification sanitaire et sociale de Nantes dans un délai d’un mois suivant sa notification ou sa publication.
Art. 4. – La directrice générale de l’offre de soins, le directeur de la sécurité sociale et le préfet de Saint-Pierre-
et-Miquelon sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 16 décembre 2021.
Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
La directrice générale
de l’offre de soins,
K. JULIENNE
Le ministre délégué
auprès du ministre de l’économie, des finances
et de la relance, chargé des comptes publics,
Pour le ministre et par délégation :
La cheffe de service,
adjointe au directeur
de la sécurité sociale,
M. KERMOAL-BERTHOME
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 58 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 16 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 7 juin 2021


identifiant les zones de circulation de l’infection du virus SARS-CoV-2
NOR : SSAZ2137925A

Le ministre des solidarités et de la santé,


Vu le code de la santé publique, notamment son article L. 3131-15 ;
Vu la loi no 2021-689 du 31 mai 2021 modifiée relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire ;
Vu le décret no 2021-699 du 1er juin 2021 modifié prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la
sortie de crise sanitaire ;
Vu l’arrêté du 7 juin 2021 modifié identifiant les zones de circulation de l’infection du virus SARS-CoV-2,
Arrête :
Art. 1 . – Au 3o de l’article 1er de l’arrêté du 7 juin 2021 susvisé, après l’alinéa : « – le Pakistan ; », est inséré
er

l’alinéa suivant :
« – le Royaume-Uni ; ».
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 16 décembre 2021.
OLIVIER VÉRAN
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 59 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Décision du 15 décembre 2021 modifiant le montant


des tarifs forfaitaires de responsabilité pour des groupes génériques
NOR : SSAS2137735S

Le comité économique des produits de santé,


Vu le code de la santé publique, notamment le 5o de l’article L. 5121-1 ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 162-16 et R. 163-11-1 ;
Vu l’arrêté du 4 août 1987 modifié relatif aux prix et aux marges des médicaments remboursables ;
Vu la délibération du comité économique des produits de santé dans sa séance du 2 décembre 2021,
Décide :
Art. 1 . – A compter du 1er février 2022, les tarifs forfaitaires de responsabilité sont modifiés dans des groupes
er

génériques mentionnés en annexe à la présente décision. Les montants des tarifs applicables à ces groupes
génériques sont ceux figurant à la même annexe.
Art. 2. – Le prix public toutes taxes comprises des spécialités génériques appartenant aux groupes visés à
l’article 1er est fixé, au vu des conventions portant fixation de leurs prix fabricant hors taxes conclues avec leurs
exploitants respectifs.
Art. 3. – La présente décision ainsi que son annexe seront publiées au Journal officiel de la République
française.
Fait le 15 décembre 2021.
Pour le comité économique
des produits de santé :
Le président,
P. BOUYOUX

ANNEXE
TARIFS FORFAITAIRES DE RESPONSABILITÉ
AU 1er FÉVRIER 2022
Groupe Générique Conditionnement Tarif Forfaitaire
de Responsabilité

FLUOXETINE (CHLORHYDRATE DE) 20 mg 28 comprimés dispersibles sécables 3,92 €


FLUOXETINE (CHLORHYDRATE DE) 20 mg 14 gélules 2,20 €
FLUVASTATINE 20 mg 30 gélules 4,13 €
FLUVASTATINE 20 mg 90 gélules 12,10 €
FLUVASTATINE 20 mg 28 gélules 3,88 €
FLUVASTATINE 20 mg 84 gélules 11,30 €
FLUVASTATINE 40 mg 28 gélules 3,88 €
FLUVASTATINE 40 mg 30 gélules 4,13 €
FLUVASTATINE 40 mg 84 gélules 11,30 €
FLUVASTATINE 40 mg 90 gélules 12,10 €
FLUVASTATINE LP 80 mg 30 comprimés pelliculés à libération prolongée 4,13 €
FLUVASTATINE LP 80 mg 90 comprimés pelliculés à libération prolongée 12,10 €
VENLAFAXINE (CHLORHYDRATE DE) équivalant à VENLAFAXINE 37,5 mg 30 gélules à libération prolongée 4,53 €
VENLAFAXINE (CHLORHYDRATE DE) équivalant à VENLAFAXINE 75 mg 30 gélules à libération prolongée 4,88 €
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 60 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA MER

Décret no 2021-1672 du 15 décembre 2021 modifiant le décret no 52-540 du 7 mai 1952 modifiant le
décret no 48-1709 du 5 novembre 1948 relatif au salaire forfaitaire servant de base au calcul des
cotisations des marins et des contributions des armateurs au profit des caisses de
l’établissement national des invalides de la marine
NOR : MERT2120076D

Publics concernés : les ressortissants du régime spécial de sécurité sociale des marins.
Objet : classement catégoriel des marins.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le présent décret a pour objet de modifier le décret no 52-540 du 7 mai 1952, notamment en complétant
la grille des catégories de classement des marins des différents secteurs d’activité, et en précisant les règles de
surclassement catégoriel décennal.
Références : le texte modifié par le présent décret peut être consulté, dans sa rédaction issue de cette
modification, sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le Premier ministre,
Sur le rapport de la ministre de la mer,
Vu le code des transports, notamment ses articles L. 5553-1 et L. 5553-5 ;
Vu le décret du 17 juin 1938 modifié relatif à la réorganisation et à l’unification du régime d’assurance des
marins, notamment ses articles 4, 5, 6 et 6-1 ;
Vu le décret no 52-540 du 7 mai 1952 modifiant le décret no 48-1709 du 5 novembre 1948 relatif au salaire
forfaitaire servant de base au calcul des cotisations des marins et des contributions des armateurs au profit des
caisses de l’établissement national des invalides de la marine,
Décrète :
Art. 1 . – Le décret du 7 mai 1952 susvisé est modifié conformément aux articles 2 et 3 du présent décret.
er

Art. 2. – L’article 1er est ainsi modifié :


1o Le tableau figurant au III est remplacé, pour les lignes correspondant aux deuxième, troisième, quatrième,
cinquième, sixième, septième et huitième catégories de classement, par les lignes ainsi rédigées :
COMMERCE
Catégories Service PLAISANCE PÊCHE
Pont Machine général

2e Matelot de moins de 18 ans Matelot de moins de 18 ans Matelot de moins de 18 ans Matelot-ouvrier de moins de 18 ans exerçant à bord des navires ou embarcations
armés aux cultures marines
17 décembre 2021

Matelot léger à la pêche côtière, à la pêche au large et à la grande pêche.


Matelot à la petite pêche.
Elève officier.
Garçon, serveuse, femme de Matelot-ouvrier exerçant à bord des navires ou embarcations armés aux cultures
Matelot léger. Equipier sur un navire à utilisa­ marines.
3e chambre, hôtesse, agent de tion commerciale armé en
Matelot patron (embarqué seul) propreté ayant moins de 5 Matelot-patron sur navire de tout tonnage armé à la petite pêche.
pratiquant la navigation navigation côtière
ans de navigation Garçon à la grande pêche, titulaire du certificat de matelot ayant moins de 60 mois de
côtière.
navigation.
Agent du service général à la pêche côtière ou à la petite pêche
Matelot à la pêche côtière, à la pêche au large et à la grande pêche.
Garçon, serveuse, femme de Aide ramendeur, sur navire de pêche au large et de grande pêche.
chambre, hôtesse, agent de Matelot chargé de la cuisine sur navire de jauge brute inférieure à 100 tonneaux armé
propreté ayant plus de 5 ans à la pêche au large.
de navigation et services Aide de cuisine à la grande pêche.
4e Matelot Nettoyeur assimilés et non titulaire Garçon à la grande pêche, non titulaire du certificat d’apprentissage maritime, ayant
d’un diplôme exigé pour le plus de 60 mois de navigation.
classement en 5ème catégo­ Matelot-ouvrier exerçant à bord des navires ou embarcations armés aux culture
rie marines et apte à la conduite de ces navires ou embarcations
Aide de cuisine Marin chef d’équipe exerçant à bord des navires ou embarcations armés aux cultures
marines
Marin pêcheur qualifié à la petite pêche, pêche côtière, pêche au large ou grande
pêche, de 21 ans et avec 36 mois de navigation effective.
Marin pêcheur qualifié, titulaire du certificat de matelot, de 21 ans au moins et avec 36
mois de navigation
Marin pêche côtière, pêche au large ou grande pêche, titulaire du certificat de marin
pêcheur qualifié
Patron, titulaire du certificat d’apprentissage maritime et justifiant de 60 mois de
navigation, sur navire de jauge brute inférieure à 6 tonneaux armé à la pêche
côtière.
Matelot totalisant 60 mois de Maître d’équipage sur navire de pêche au large de jauge brute inférieure à 100
navigation. tonneaux.
Matelot qualifié. Matelot de pêche côtière, pêche au large ou grande pêche, titulaire du certificat
Garçon, serveuse, hôtesse, d’apprentissage maritime et justifiant de 60 mois de navigation.
Matelot qualifié titulaire du cer­ Nettoyeur et soutier titulaires agent de propreté, aide de
tificat de matelot âgé de 21 Ramendeur, sur navire de pêche au large et de grande pêche.
d’un certificat d’apprentis­ cuisine ayant 5 ans de navi­ Sous-chef de fabrication, sur navire de grande pêche.
5e ans et totalisant 36 mois de sage maritime totalisant 60 gation et titulaires d’un titre
JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

navigation effective au ser­ mois de navigation professionnel de l’hôtellerie Calier.


vice du pont au commerce ou du tourisme de niveau V. Treuilliste, sur navire de grande pêche.
Matelot, titulaire d’un titre pro­ Ouvrier mécanicien, électricien et électricien-frigoriste, titulaires d’un titre profes­
fessionnel totalisant 60 mois sionnel, sur navire de pêche au large de jauge brute inférieure à 100 tonneaux.
de navigation Ouvrier mécanicien sur navire de pêche côtière.
Garçon à la grande pêche titulaire du certificat d’apprentissage maritime et justifiant
de 60 mois de navigation.
Aide de cuisine à la grande pêche titulaire du certificat d’apprentissage maritime et
justifiant de 60 mois de navigation ou du certificat de fin d’études d’un cours d’aide
de cuisine d’une école d’apprentissage maritime ou d’un titre admis en
équivalence par le ministre chargé de la mer.
Marin chef d’équipe exerçant à bord des navires ou embarcations armés aux cultures
marines et apte à la conduite de ces navires ou embarcations
Marin cadre exerçant à bord des navires ou embarcations armés aux cultures marines
Texte 60 sur 203
COMMERCE
Catégories Service PLAISANCE PÊCHE
Pont Machine général

Patron sur navire de jauge brute inférieure à 6 tonneaux, armé à la petite pêche.
Patron de navire de jauge brute égale ou supérieure à 6 tonneaux, armé à la petite
Magasinier, deuxième boulan­ pêche.
17 décembre 2021

ger, deuxième pâtissier, Second pont et machine, sur navire de jauge brute inférieure à 50 tonneaux, armé à la
Patron breveté ou titulaire du deuxième cambusier, chef pêche au large.
certificat de capacité de d’office, chef de salon (toutes Mécanicien titulaire du permis de conduire, sur navire de jauge brute égale ou
navire de moins de 6 ton­ Mécanicien de remorqueur ou classes). supérieure à 6 tonneaux, armé à la petite pêche, dont l’équipage, mécanicien
neaux armé à la navigation d’engin portuaire ayant une Troisième cuisinier sur les navi­ compris, se compose d’au moins deux marins.
côtière avec au moins un machine de moins de 100 CV res des classes I, II et III. Mécanicien titulaire du permis de conduire, sur navire de jauge brute égale ou
matelot. (non titulaire d’un certificat Maître d’hôtel, deuxième cuisi­ Chef de bord sur un navire à supérieure à 6 tonneaux, armé à la pêche côtière (un seul mécanicien par navire).
6e Patron de navire de 6 à 20 d’ouvrier spécialisé). nier, premier boulanger, pre­ utilisation commerciale armé
en navigation côtière Ouvriers mécanicien, électricien et électricien-frigoriste, sans titre professionnel, sur
tonneaux armé à la naviga­ Ouvrier mécanicien et électri­ mier cambusier, premier navire de pêche au large de jauge brute égale ou supérieure à 100 tonneaux ou sur
tion côtière. cien non titulaires d’un certi­ boucher, sur les navires des navire de grande pêche.
Charpentier non titulaire d’un ficat d’ouvrier spécialisé. classes IV et V. Cuisinier, sur navire de pêche au large de jauge brute égale ou supérieure à 100
certificat d’ouvrier spécialisé. Barman, barmaid. tonneaux.
Second-maître. Chef hôtesse. Frigoriste
Chef boutiquière. Second pont pêche côtière sur navire de jauge brute supérieure ou égale à 25
Chef adjoint de secteur hôtelier. tonneaux
Marin chef d’entreprise exerçant à bord des navires ou embarcations armés aux
cultures marines.
Deuxième cuisinier sur les navi­
res des classes II et III. Patron breveté ou titulaire du certificat de capacité sur navire de jauge brute
Cuisinier d’équipage maître inférieure à 25 tonneaux, armé à la pêche côtière.
d’hôtel sur les navires des Second pont et machine sur navire de jauge brute égale ou supérieure à 50 tonneaux
Maître électricien. classes III. et inférieure à 100 tonneaux, armé à la pêche au large.
Pompiste de navire pétrolier. Cuisinier chargé des vivres, Mécanicien, titulaire du certificat de motoriste à la pêche, sur navire de jauge brute
Ouvriers mécanicien et électri­ intendant, chef de cuisine inférieure à 25 tonneaux armé à la pêche côtière.
cien titulaires d’un certificat sur les navires des classes Lieutenant et chef de quart sur navire de jauge brute égale ou supérieure à 100
adapté à la fonction ou justi­ IV et V. tonneaux et inférieure à 250 tonneaux armé à la pêche au large.
Maître d’équipage. fiant de 5 ans de navigation Chef écrivain Maître d’équipage sur navire de pêche au large de jauge brute égale ou supérieure à
Charpentier titulaire d’un certi­ effective accomplie en qua­ Chef infirmier, chef linger, chef 100 tonneaux ou sur navire de grande pêche.
e
7 ficat d’ouvrier spécialisé et lité d’ouvrier au cours d’em­ buandier, premier cambu­ Chef ramendeur sur navire de grande pêche ou de pêche au large.
maître charpentier. barquements consécutifs au sier.
Spécialiste des machines de traitement du poisson.
Chef timonier. service d’une ou plusieurs Chef sommelier, premier bou­
entreprises. langer, premier boucher, Chef de fabrication sur navire de grande pêche.
Ouvriers mécanicien et électri­ chef de partie, chef de bor­ Ouvriers mécanicien, ouvrier électricien et ouvrier électricien-frigoriste, titulaires d’un
cien, titulaires du certificat dée, chef caviste, sur les titre professionnel sur navire de pêche au large de jauge brute égale ou supérieure
d’aptitude professionnelle navires des classes I, II et III. à 100 tonneaux ou sur navire de grande pêche.
maritime. Maître d’hôtel sur navire de Cuisinier, sur navire de grande pêche.
JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

charge de plus de 14 000 Boulanger, sur navire de grande pêche.


tonnes. Marin cadre exerçant à bord des navires ou embarcations armés aux cultures marines
Chef de secteur hôtelier. et apte à la conduite de ces navires ou embarcations
Infirmier diplômé de l’Etat
Patron, breveté ou titulaire du certificat de capacité, sur navire de jauge brute égale
Maître d’équipage sur navires Intendant et chef de cuisine sur ou supérieure à 25 tonneaux armé à la pêche côtière.
dits à caractéristiques techni­ les navires de la classe III. Mécanicien titulaire du certificat de motoriste à la pêche sur navire de jauge brute
ques poussées. Maître mécanicien et maître Maître d’hôtel sur les navires égale ou supérieure à 25 tonneaux armé à la pêche côtière.
électricien sur navires dits à Equipier sur un navire à utilisa­
8e Patron titulaire du certificat de des classes I et II. tion commerciale armé en Lieutenant et chef de quart sur navire de jauge brute égale ou supérieure à 250
caractéristiques techniques
capacité sur navire de 6 à 20 poussées. Intendant sur navire de charge cabotage et long cours tonneaux et inférieure à 450 tonneaux armé à la pêche au large.
tonneaux armé à la naviga­ de plus de 14 000 tonnes. Capitaine de navire ou marin chef d’entreprise exerçant à bord de navires ou
tion côtière. Sous-chef de réception. embarcations armés aux cultures marines et apte à la conduite de ces navires ou
embarcations
Texte 60 sur 203
2o Le tableau figurant au III est remplacé, pour la ligne correspondant à la seizième catégorie de classement, par la ligne ainsi rédigée :
COMMERCE
Catégories PLAISANCE PÊCHE
Service
Pont Machine général
17 décembre 2021

Chef mécanicien de cargo de


1 500 à 3 000 tonnes.
Capitaine de cargo de 1 500 à Chef mécanicien de baliseur,
3 000 tonnes. catégorie A, armé au cabo­
tage.
Capitaine de bateau baliseur,
catégorie A, armé au cabo­ Chef mécanicien d’un navire
tage océanographique et de fré­
gate météorologique
Capitaine sur dragues aspiratri­
ces en marche, dragues à Chef mécanicien sur dragues
bennes porteuses automo­ aspiratrices en marche, dra­
trices de plus de 3000 CV et gues à bennes porteuses
moins de 10 200 CV. automotrices de plus de
3000 CV et moins de 10 200
Capitaine sur navire de trans­ CV.
port de passagers armés au
longs cours ou au cabotage Chef mécanicien sur navire de
de jauge inférieure à 1 000 transport de passagers
TJB et de puissance com­ armés au longs cours ou au
16e prise entre 10 000 et 20 000 cabotage de jauge inférieure
CV à 1 000 TJB et de puissance
comprise entre 10 000 et
Capitaine sur navire de trans­ 20 000 CV
port de passagers armés au
longs cours ou au cabotage Chef mécanicien sur navire de
de jauge comprise entre transport de passagers
1 000 et 3 500 TJB et de armés au longs cours ou au
puissance comprise entre cabotage de jauge comprise
5 000 et 10 000 CV entre 1 000 et 3 500 TJB et
de puissance comprise entre
Capitaine sur navire de trans­ 5 000 et 10 000 CV
port de passagers armés au
longs cours ou au cabotage Chef mécanicien sur navire de
de jauge comprise entre transport de passagers
3 500 et 8 000 TJB et de armés au longs cours ou au
puissance inférieure à 5 000 cabotage de jauge comprise
CV entre 3500 et 8 000 TJB et de
puissance inférieure à 5 000
CV
Officier électronicien supérieur
JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

;
Texte 60 sur 203
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 60 sur 203

;
o
3 Il est ajouté un V ainsi rédigé :
« V. – Les marins exerçant à bord des navires ou embarcations armés aux cultures marines-petite pêche sont
classés d’après les fonctions remplies par eux selon les modalités fixées pour les marins exerçant à bord de navire
armé à la petite pêche. »
Art. 3. – Le I de l’article 1er bis est remplacé par les dispositions suivantes :
« I. – Les marins en activité, dont les fonctions sont classées dans l’une des treize premières catégories de la
grille de classement du III de l’article 1er et qui ont cotisé pendant 120 mois dans la même catégorie sont, lorsqu’ils
continuent d’exercer des fonctions relevant du même classement, placés dans la catégorie immédiatement
supérieure. Entrent également en compte, pour ce surclassement, les périodes cotisées pendant lesquelles les
marins ont été classés dans des fonctions et des catégories supérieures.
« Les marins ayant cotisé pendant au moins 120 mois pour l’exercice de fonctions classées en application de la
grille de classement du III de l’article 1er dans la 14e catégorie ou une catégorie supérieure sont classés dans la
15e catégorie lorsqu’ils exercent des fonctions relevant de la 14e catégorie.
« Les marins ayant cotisé pendant au moins 120 mois pour l’exercice de fonctions classées en application de la
grille de classement du III de l’article 1er dans la 15e catégorie ou une catégorie supérieure sont classés dans la
16e catégorie lorsqu’ils exercent des fonctions relevant de la 15e catégorie.
« Les marins ayant cotisé pendant au moins 120 mois pour l’exercice de fonctions classées en application de la
grille de classement du III de l’article 1er dans la 16e catégorie ou une catégorie supérieure sont classés dans la
17e catégorie lorsqu’ils exercent des fonctions relevant de la 16e catégorie. »
Art. 4. – La ministre de la transition écologique, le ministre de l’économie, des finances et de la relance, la
ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, la ministre de la mer, le ministre des solidarités et de la santé, le
ministre délégué auprès de la ministre de la transition écologique, chargé des transports, le ministre délégué auprès
du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des comptes publics, et le secrétaire d’État auprès
de la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, chargé des retraites et de la santé au travail, sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République
française.
Fait le 15 décembre 2021.
JEAN CASTEX
Par le Premier ministre :
La ministre de la mer,
ANNICK GIRARDIN
La ministre de la transition écologique,
BARBARA POMPILI
Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
BRUNO LE MAIRE
La ministre du travail, de l’emploi
et de l’insertion,
ELISABETH BORNE
Le ministre des solidarités
et de la santé,
OLIVIER VÉRAN
Le ministre délégué
auprès de la ministre de la transition écologique,
chargé des transports,
JEAN-BAPTISTE DJEBBARI
Le ministre délégué
auprès du ministre de l’économie, des finances
et de la relance, chargé des comptes publics,
OLIVIER DUSSOPT
Le secrétaire d’État
auprès de la ministre du travail, de l’emploi
et de l’insertion, chargé des retraites
et de la santé au travail,
LAURENT PIETRASZEWSKI
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 61 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA MER

Arrêté du 2 décembre 2021 portant modification de l’arrêté du 23 novembre 1987 relatif


à la sécurité des navires et à la prévention de la pollution (divisions 213, 218, 221 et 243)
NOR : MERT2135876A

La ministre de la mer,
Vu le décret no 84-810 du 30 août 1984 modifié relatif à la sauvegarde de la vie humaine en mer, à l’habitabilité
à bord des navires et à la prévention de la pollution ;
Vu l’arrêté du 23 novembre 1987 modifié relatif à la sécurité des navires et à la prévention de la pollution ;
Vu les avis de la Commission centrale de sécurité en date du 3 mars 2021, du 7 avril 2021 et du 7 juillet 2021,
Arrête :
Art. 1 . – Le règlement annexé à l’arrêté du 23 novembre 1987 susvisé est modifié conformément aux
er

articles 2 à 5 du présent arrêté.


Art. 2. – La division 213 du règlement annexé à l’arrêté du 23 novembre 1987 susvisé est ainsi modifiée :
1o L’alinéa 40 de l’article 213-1.01 est supprimé ;
2o L’article 213-6.02 est complété par un alinéa 52 ainsi rédigé :
« 52. La terre la plus proche signifie à partir de la ligne de base qui sert à déterminer la mer territoriale
du territoire en question, conformément au droit international. » ;
3o A l’article 213-6.04, le mot : « miles » est remplacé par le mot : « milles ».
Art. 3. – La division 218 du règlement annexé à l’arrêté du 23 novembre 1987 susvisé est ainsi modifié :
1o L’article 218-1.01 est complété de deux alinéas ainsi rédigés :
« 11. “Sédiments” désigne les matières provenant de l’eau de ballast qui se sont déposées à l’intérieur d’un
navire.
« 12. “Navire” désigne, aux fins de la présente division uniquement, un bâtiment de quelque type que ce soit
exploité en milieu aquatique et englobe les engins submersibles, les engins flottants, les plates-formes flottantes, les
installations flottantes de production, de stockage et de déchargement (FPSO) et aux unités flottantes de stockage
(FSU) servant à la production et au stockage en mer ou uniquement au stockage en mer des hydrocarbures de
production. » ;
2o L’article 218-1.05 Equivalences – Règle A-5 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Conformément à la convention, par longueur hors tout, on entend la longueur de la coque, hormis les bômes,
les beauprés, les minots, les plates-formes de harponnage, etc. »
Art. 4. – Au .3 du 4. Retour au port en toute sécurité de l’article 221-II-2/21 Seuil de gravité des accidents,
retour au port en toute sécurité et zone sûre, le « ; » est remplacé par un « : » et il est complété d’un alinéa ainsi
rédigé :
« Le navire doit être équipé d’un système d’identification automatique (AIS) conforme à la directive 2014/90/EC
modifiée relative aux équipements marins en supplément aux équipements déjà prévus par la MSC.1/Cir­
c.1369/Add.1 (interprétation 22). »
Art. 5. – Le I de l’article 243-1.03 – Exploitation encadrée est complété d’un alinéa ainsi rédigé :
« Lors d’une compétition de type “Match racing”, regroupant un maximum de 16 voiliers, en arbitrage direct,
ou lors d’un entraînement en vue d’une compétition, le démontage temporaire des balcons, filières et chandeliers
sur ces voiliers est autorisé sans autorisation spécifique de l’autorité compétente ; à l’issue de la compétition ou de
l’entraînement, le remontage à l’état initial des balcons, filières et chandeliers est effectué. Lors de ces compétitions
de type “Match racing” ou ces entraînements en vue d’une compétition, en application du code du sport ou du
règlement d’une fédération délégataire, la présence proche d’au moins un bateau d’encadrement et d’intervention
(arbitre, entraîneur) équipé d’une VHF est requise. »
Art. 6. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 61 sur 203

Fait le 2 décembre 2021.


Pour la ministre et par délégation :
Le directeur des affaires maritimes,
T. COQUIL
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 62 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, DE LA RECHERCHE


ET DE L’INNOVATION

Décret no 2021-1673 du 15 décembre 2021 portant association de l’Institut Pasteur à l’université


de Paris et modifiant le décret no 2019-209 du 20 mars 2019 portant création de l’université de
Paris et approbation de ses statuts
NOR : ESRS2126653D

Publics concernés : personnels et usagers de l’université de Paris, de l’Institut de physique du globe de Paris et
de l’Institut Pasteur.
Objet : association de l’Institut Pasteur à l’université de Paris et modification du décret portant création de
l’établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel expérimental dénommé « université de
Paris ».
Entrée en vigueur : le décret et les modifications figurant en annexe entrent en vigueur le lendemain de la
publication du présent décret, à l’exception des modifications prévues aux 4o à 6o qui entrent en vigueur lors du
prochain renouvellement du conseil d’administration et du sénat académique de l’université de Paris.
Notice : le décret précise les compétences mises en commun entre l’université de Paris et l’Institut Pasteur,
organisme de recherche partenaire, dans le cadre de la convention d’association qui les lie. Elles concernent
notamment les domaines de la recherche et de la formation, et plus particulièrement le domaine de la santé.
Le décret modifie le décret no 2019-209 du 20 mars 2019 modifié portant création de l’université de Paris et
approbation de ses statuts. Il prévoit que l’Institut Pasteur est un membre-associé de l’université de Paris et
modifie la composition du conseil d’administration et du sénat académique de l’université de Paris.
Références : le décret ainsi que la partie réglementaire du code de l’éducation et le décret qu’il modifie, dans
leur rédaction résultant de cette modification, peuvent être consultés sur le site Légifrance (https://www.legifrance.
gouv.fr).
Le Premier ministre,
Sur le rapport de la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation,
Vu le code de l’éducation, notamment son article L. 718-16 ;
Vu la loi no 2018-727 du 10 août 2018 pour un Etat au service d’une société de confiance, notamment son
article 52 ;
Vu l’ordonnance no 2018-1131 du 12 décembre 2018 modifiée relative à l’expérimentation de nouvelles formes
de rapprochement, de regroupement ou de fusion des établissements d’enseignement supérieur et de recherche ;
Vu le décret no 2019-209 du 20 mars 2019 modifié portant création de l’université de Paris et approbation de ses
statuts ;
Vu la convention d’association entre l’université de Paris et l’Institut Pasteur en date du 22 juillet 2021 ;
Sur la demande de l’Institut Pasteur ;
Sur proposition de l’université de Paris ;
Vu l’avis du comité technique de l’université de Paris en date du 31 mai 2021 ;
Vu l’avis conforme du sénat académique de l’université de Paris en date du 15 juin 2021 ;
Vu la délibération du conseil d’administration de l’université de Paris en date du 25 juin 2021 ;
Vu l’avis du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche en date du 14 septembre 2021,

Décrète :
Art. 1 . – L’Institut Pasteur est associé à l’université de Paris, établissement public à caractère scientifique,
er

culturel et professionnel expérimental au sens de l’article 1er de l’ordonnance du 12 décembre 2018 susvisée. A ce
titre, l’Institut Pasteur est un organisme de recherche partenaire de l’université de Paris.
Art. 2. – Les compétences mises en commun entre les deux établissements mentionnés à l’article 1er concernent
les domaines de la recherche et de la formation, et plus particulièrement le domaine de la santé.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 62 sur 203

L’association a pour objectif de constituer à Paris un pôle de visibilité internationale dans le domaine des
sciences biologiques et médicales, avec une forte dimension interdisciplinaire. Les deux établissements
développent des projets communs et mènent des actions conjointes qu’ils définissent ensemble.
En matière de recherche, les publications scientifiques sont co-signées. Des échanges de personnels et l’accueil
de stagiaires sont prévus. L’Institut Pasteur intègre le périmètre scientifique de l’université de Paris et son
« Initiatives d’excellence » (IDEX). A ce titre, l’Institut Pasteur est éligible à l’ensemble des actions IDEX. Les
laboratoires d’excellence (LABEX) portés par l’Institut Pasteur peuvent, à sa demande, être intégrés à l’IDEX. Les
orientations scientifiques liées à ces projets sont décidées par l’Institut Pasteur après consultation de l’université de
Paris. Cette dernière est également associée à l’évaluation par le Haut Comité de l’évaluation de la recherche et de
l’enseignement supérieur des départements scientifiques de l’Institut Pasteur.
En matière de formation, l’Institut Pasteur est rattaché aux écoles doctorales accréditées par l’université de Paris.
Les équipes de l’Institut Pasteur sont éligibles aux contrats doctoraux de l’université de Paris. Des cours,
programmes (master, diplôme universitaire, programme doctoral…) et enseignements numériques sont co-
organisés. Les étudiants de l’université de Paris participent aux cours mis en place par l’Institut Pasteur qui est lui-
même impliqué dans les formations dispensées par l’université de Paris. L’Institut Pasteur met en place des actions
d’accompagnement des étudiants de master, des doctorants et des post-doctorants de l’université de Paris.
La dimension internationale de l’association entre l’université de Paris et l’Institut Pasteur est renforcée par le
Réseau international des instituts Pasteur et les réseaux universitaires européens auxquels participe l’université de
Paris.
Divers équipements sont mutualisés et des actions communes sont mises en place en matière de développement
des applications de la recherche.
Art. 3. – A l’article D. 718-5 du code de l’éducation, il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :
« 92o L’Institut Pasteur, fondation reconnue d’utilité publique, à l’université de Paris par le décret no 2021-1673
du 15 décembre 2021 portant association de l’Institut Pasteur à l’université de Paris et modifiant le décret
no 2019-209 du 20 mars 2019 portant création de l’université de Paris et approbation de ses statuts ; ».
Art. 4. – Sont approuvées les modifications de l’annexe du décret du 20 mars 2019 susvisé figurant à l’annexe
du présent décret.
Art. 5. – Les dispositions du présent décret et les modifications figurant en annexe entrent en vigueur le
lendemain de la publication du présent décret, à l’exception des modifications prévues aux 4o à 6o qui entrent en
vigueur lors du prochain renouvellement du conseil d’administration et du sénat académique de l’université de
Paris. Jusqu’à cette date, les représentants de l’Institut Pasteur au sein du conseil d’administration et du sénat
académique de l’université de Paris participent à ces conseils en tant qu’invités ayant voix consultative.
Art. 6. – La ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation est chargée de l’exécution
du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 15 décembre 2021.
JEAN CASTEX
Par le Premier ministre :
La ministre de l’enseignement supérieur,
de la recherche et de l’innovation,
FRÉDÉRIQUE VIDAL
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 62 sur 203

ANNEXE
Les statuts de l’université de Paris sont modifiés comme suit :
1o Le préambule est ainsi modifié :
a) Le 1er alinéa est complété par la phrase suivante :
« Elle regroupe également, en tant qu’organisme de recherche partenaire, l’Institut Pasteur, fondation reconnue
d’utilité publique. » ;
b) Au 3e alinéa, la deuxième phrase est remplacée par la phrase suivante :
« Elle s’appuie sur les compétences des deux universités fondatrices, de l’Institut de physique du globe de Paris
et de l’Institut Pasteur pour développer et transmettre le savoir au service des femmes et des hommes et de la
société, et offrir une formation tenant compte des enjeux de citoyenneté. » ;
c) Le 3e alinéa est complété par la phrase suivante :
« Elle forme avec l’Institut Pasteur un site remarquable nationalement et internationalement dans le domaine des
sciences biomédicales. » ;
2o A l’article 2, sont ajoutés les alinéas suivants :
« Conformément aux dispositions de l’article 1er de ses statuts, l’Institut Pasteur, organisme de recherche
partenaire de l’université de Paris ayant le statut de fondation reconnue d’utilité publique, a pour but, en France et à
l’international :
« – le développement et la poursuite de travaux de recherche dans tous les domaines des sciences biologiques
susceptibles de contribuer, directement ou indirectement, à des progrès en santé humaine, en particulier dans
le domaine des maladies infectieuses ;
« – l’enseignement et la formation en relation avec les activités de recherche énoncées ci-dessus ;
« – la conduite et le soutien d’actions de santé publique ;
« – le développement de l’innovation et le transfert des connaissances en vue d’applications visant à prévenir ou
combattre les maladies, notamment infectieuses, parasitaires, ou immunitaires ou, plus largement, à améliorer
la santé. » ;
3o Au 1er alinéa de l’article 6, après les mots : « le directeur de l’Institut de physique du globe de Paris », sont
insérés les mots : « , le directeur général de l’Institut Pasteur » ;
4o Le I de l’article 8 est ainsi modifié :
a) Au 8e alinéa, le chiffre : « 4 » est remplacé par le chiffre : « 5 » ;
b) Après le 9e alinéa, il est inséré l’alinéa suivant :
« – le président du conseil d’administration de l’Institut Pasteur ou son représentant ; » ;
c) Au 13e alinéa, le chiffre : « 8 » est remplacé par le chiffre : « 7 » ;
d) Au 15e alinéa, le chiffre : « 6 » est remplacé par le chiffre : « 5 » ;
5o Le I de l’article 10 est ainsi modifié :
a) Au 1er alinéa, le nombre : « 53 » est remplacé par le nombre : « 56 » ;
b) Le 2e alinéa est remplacé par les disposions suivantes :
« 41 représentants des personnels de l’université de Paris, de l’IPGP et de l’Institut Pasteur et 10 représentants
des usagers de l’université de Paris et de l’IPGP, l’ensemble de ces représentants étant réparti dans les collèges
suivants : » ;
c) Aux troisième et huitième alinéas, le nombre : « 14 » est remplacé par le nombre : « 15 » ;
d) Après les septième et douzième alinéas, il est inséré l’alinéa suivant :
« 1 pour l’Institut Pasteur ; » ;
e) Au treizième alinéa, le nombre : « 10 » est remplacé par le nombre : « 11 » et après les mots : « dont 1 pour
l’IPGP » sont insérés les mots : « et 1 pour l’Institut Pasteur » ;
6o Au II de l’article 10, il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :
« Le conseil d’administration de l’Institut Pasteur désigne les représentants de l’institut au sénat académique de
l’université parmi les membres des instances de l’institut. » ;
7o Le 2e alinéa de l’article 18 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Pour l’application, à la constitution de la section disciplinaire compétente à l’égard des enseignants-chercheurs
et des enseignants, des articles R. 712-13, R. 712-15 et R. 712-18 à R. 712-21 du code de l’éducation, et pour
l’application, à la constitution de la section disciplinaire compétente à l’égard des usagers, des articles R. 811-14
à R. 811-19 du même code, les références au conseil académique sont remplacées par les références au conseil
d’administration et aux conseils académiques des facultés. » ;
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8o L’article 20 est remplacé par un article ainsi rédigé :


« Article 20
« Constitution de l’université
« L’université est composée de trois facultés, regroupant des composantes internes et des structures de
recherche :
« – une faculté de santé ;
« – une faculté des sciences ;
« – une faculté des sociétés et humanités.
« Elle regroupe également :
« – un établissement-composante, l’Institut de physique du globe de Paris ;
« – un organisme de recherche partenaire, l’Institut Pasteur. » ;
9o A l’article 21, le dernier alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :
« Les doyens des facultés par leurs décisions et les conseils facultaires par leurs délibérations et leurs avis
assurent l’administration des facultés.
« Les directeurs des composantes internes aux facultés par leurs décisions et les conseils des composantes
internes aux facultés par leurs délibérations et leurs avis participent à l’administration des facultés.
« Les statuts des facultés, dans le respect des dispositions ci-après, déterminent notamment la composition des
conseils et commissions, leurs modalités de fonctionnement, ainsi que le périmètre de leurs composantes internes et
leur intitulé. » ;
10o L’article 24 est ainsi modifié :
a) Au I, le 10e alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :
« – un représentant désigné par chacune des autres facultés et par l’IPGP ;
« – un représentant désigné par le directeur général de l’Institut Pasteur. » ;
b) Au II, le 12e alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :
« – les présidents des conseils scientifiques, ou de tout organe en tenant lieu, des composantes internes à la
faculté ;
« – un représentant désigné par le directeur général de l’Institut Pasteur. » ;
11o A l’article 27, après le IV, il est créé un V. ainsi rédigé :
« V. – Arrêt de la participation de l’établissement-composante à l’université de Paris
« Une demande d’interruption, en cours d’expérimentation, de la participation de l’établissement-composante à
l’université de Paris, qu’elle soit sollicitée par l’université de Paris ou par l’établissement-composante, doit être
motivée par des manquements aux engagements pris dans le cadre des présents statuts ou du contrat d’objectifs et
de moyens passé entre eux. Dans cette hypothèse, une procédure spécifique est mise en place.
« Si l’établissement-composante considère que l’université de Paris a manqué à ses engagements à son égard, il
peut notifier, par un vote de son conseil d’administration à la majorité qualifiée des deux tiers, son intention de
déclencher une procédure de retrait sur la base d’un exposé motivé.
« Si l’université de Paris considère que l’établissement-composante a manqué à ses engagements à son égard,
elle peut notifier, par un vote de son conseil d’administration à la majorité qualifiée des deux tiers, son souhait de
déclencher une procédure de sortie sur la base d’un exposé motivé.
« Cette demande ouvre une période de conciliation. Si aucun accord n’intervient dans un délai d’une année à
compter du vote du conseil d’administration compétent, un plan de sortie est établi selon des modalités fixées par le
règlement intérieur de l’université de Paris. » ;
12o L’article 28 est remplacé par dispositions suivantes :
« Article 28
« L’organisme de recherche partenaire
« L’Institut Pasteur, fondation reconnue d’utilité publique concourant aux missions du service public de
l’enseignement supérieur et de la recherche rejoint l’université de Paris en tant qu’organisme de recherche
partenaire et s’inscrit dans son périmètre scientifique.
« L’université de Paris est mentionnée dans les classements nationaux et internationaux au titre de l’Institut
Pasteur.
« L’Institut Pasteur est partie prenante de la définition de la stratégie de l’Université de Paris pour les
thématiques partagées entre les deux établissements, et coordonne sa stratégie dans le périmètre de l’Université de
Paris. Il peut recevoir, au titre de la stratégie partagée, des ressources financières de l’Université de Paris et peut
porter des programmes scientifiques au nom et par délégation de cette dernière. Il peut se voir affecter des
doctorants contractuels dont les contrats sont financés par l’Université de Paris.
« L’Institut Pasteur contribue aux formations de niveau master et doctorat conduisant à la délivrance de
diplômes de l’université de Paris. La délivrance du titre de docteur pour les doctorants formés en son sein se fait au
nom de l’université de Paris avec la mention « préparé à l’Institut Pasteur ».
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« Les relations entre l’Institut Pasteur et l’université de Paris sont régies par une convention qui précise les droits
et obligations de chacun des partenaires ainsi que les conditions dans lesquelles il peut être mis fin à la participation
de l’Institut Pasteur à l’université de Paris.
« L’Institut Pasteur ne peut appartenir à aucun autre regroupement d’établissements créé sur le territoire
métropolitain en application du code de l’éducation ou de l’ordonnance mentionnée à l’article 1er des présents
statuts. » ;
13o Au I de l’article 37, après le deuxième alinéa, il est inséré l’alinéa suivant :
« – les personnes inscrites dans une formation d’enseignement supérieur d’une durée de 3 années minimum
conduisant à un titre ou diplôme d’Etat d’auxiliaire médical mentionné au livre III de la quatrième partie du
code de la santé publique non délivrée par l’établissement, et pour lequel une convention a été signée par
l’établissement pour que les étudiants concernés bénéficient de ses moyens de formation ou de ses services de
la vie étudiante ; » ;
o
14 A l’article 45, la deuxième phrase du quatrième alinéa est remplacée par la phrase suivante :
« Toutefois, il n’est pas pourvu au remplacement si la vacance intervient moins de six mois avant le terme du
mandat. » ;
15o Le Titre VI est abrogé.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 63 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, DE LA RECHERCHE


ET DE L’INNOVATION

Arrêté du 1er décembre 2021 portant désaffectation, déclassement du domaine public de l’Etat
et remise au service local du Domaine d’une parcelle située à Corte (Haute-Corse)
NOR : ESRS2136258A

Par arrêté de la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation en date du


1er décembre 2021, est désaffectée du service public de l’enseignement supérieur et déclassée du domaine public de
l’Etat, la parcelle cadastrée AL no 171a (numérotation provisoire), issue de la division de la parcelle AL no 171,
d’une superficie de 260 m2, située à Corte (Haute-Corse), telle qu’elle figure sur le plan annexé au présent
arrêté (*).
La rectrice de la région académique de Corse est autorisée à remettre la parcelle mentionnée ci-dessus au service
local du Domaine.

(*) Le plan peut être consulté au ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, direction générale
de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle, 1, rue Descartes, 75231 Paris Cedex 05.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION

Arrêté du 10 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 1er août 2019 relatif au concours commun
d’accès aux formations d’ingénieur d’écoles nationales relevant du ministre chargé de
l’agriculture et du ministre chargé de l’enseignement supérieur

NOR : AGRE2132923A

La ministre de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation et le ministre de l’agriculture et de


l’alimentation,
Vu le code de l’éducation, notamment son livre VI ;
Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment les articles R. 812-25 et R. 812-36 ;
Vu l’arrêté du 1er août 2019 relatif au concours commun d’accès aux formations d’ingénieur d’écoles nationales
relevant du ministre chargé de l’agriculture et du ministre chargé de l’enseignement supérieur ;
Vu l’avis du conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche agricole, agroalimentaire et
vétérinaire en date du 28 septembre 2021 ;
Vu l’avis du conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche en date du 12 octobre 2021,

Arrêtent :
Art. 1er. – Le dernier alinéa de l’article 12 de l’arrêté du 1er août 2019 susvisé est remplacé par la phrase
suivante :
« A chaque nouvelle session de concours, le jury désigne un président parmi ses membres ou parmi les
enseignants-chercheurs des établissements d’enseignement supérieur publics relevant du ministre chargé de
l’agriculture, ainsi qu’un vice-président chargé de suppléer le président en tant que de besoin. »
Art. 2. – A compter de la session du concours 2023, les annexes IV et V de l’arrêté du 1er août 2019 susvisé
relatif au concours commun d’accès aux formations d’ingénieur d’écoles nationales relevant du ministre chargé de
l’agriculture et du ministre chargé de l’enseignement supérieur sont remplacées respectivement par les annexes I et
II du présent arrêté.
Art. 3. – Par dérogation au deuxième alinéa de l’article 10 de l’arrêté susmentionné, les candidats inscrits à la
session 2022 et à la session 2023 de la voie A du concours sont autorisés à se présenter une troisième fois sur la
même voie de concours lors de la session 2024.
Art. 4. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 10 décembre 2021.
Le ministre de l’agriculture
et de l’alimentation,
Pour le ministre et par délégation :
La directrice générale de l’enseignement
et de la recherche,
V. BADUEL
La ministre de l’enseignement supérieur
de la recherche et de l’innovation,
Pour la ministre et par délégation :
La cheffe de service
de la stratégie des formations et de la vie étudiante,
adjointe à la directrice générale,
I. PRAT
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ANNEXES
ANNEXE I
A compter de la session 2024 du concours, les étudiants en deuxième année d’études supérieures après le
baccalauréat s’inscrivant pour la première fois à la voie A du concours bénéficient de points supplémentaires fixés
par arrêté ministériel.
La voie A du concours comporte les épreuves ci-après, affectées des coefficients suivants :

Epreuves écrites d’admissibilité


MATIERES DUREE COEFFICIENTS

Biologie, épreuve de synthèse 3 heures 4

Sciences de la vie et de la Terre, épreuve sur support de 3 heures 30 4


documents

Méthodes de calcul et raisonnement 2 heures 4

Modélisation mathématique et informatique 3 heures 4

Physique 3 heures 4

Chimie 3 heures 4

Humanités 3 heures 4

Total 28

Anglais (*) 2 heures + 3 comptant à l’admission

2 heures points au-dessus de la moyenne sur 20, divisés


Langue vivante facultative (**) par deux et comptant à l’admission

(*) La note de l’épreuve intervient à l’admission.


(**) Les langues vivantes facultatives sont l’allemand, l’espagnol et l’italien. Seuls les points au-dessus de la moyenne,
divisés par deux, sont comptabilisés à l’admission.

Epreuves orales d’admission


DUREE
MATIERES COEFFICIENTS
préparation interrogation

Epreuve pratique de biologie 1 heure 30 3

Oral de biologie 30 minutes 30 minutes 3

Mathématiques pratiques et informatique 40 minutes 40 minutes 4

Physique-chimie 30 minutes 30 minutes 4

Oral de géographie 45 minutes 30 minutes 3

Entretien professionnel et scientifique reposant sur les travaux


d’initiative personnelle encadrés 30 minutes 4

Total 21 + 3 de l’admissibilité (anglais)

ANNEXE II
A compter de la session 2024 du concours, les étudiants en deuxième année d’études supérieures après le
baccalauréat s’inscrivant pour la première fois à la voie A TB du concours bénéficient de points supplémentaires
fixés par arrêté ministériel.
La voie A TB du concours comporte les épreuves ci-après, affectées des coefficients suivants :

Epreuves écrites d’admissibilité


MATIERES DUREE COEFFICIENTS

Epreuve écrite de sciences de la vie et de la Terre 3 heures 3

Epreuve écrite de biotechnologies 3 heures 3


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MATIERES DUREE COEFFICIENTS

Méthodes de calcul et raisonnement 2 heures 3

Algorithmique et informatique 45 minutes 1

Physique-chimie, résolution de problème 3 heures 3

Composition de français 3 heures 2

Total 15

Anglais (*) 2 heures + 2 à l’admission

(*) La note de l’épreuve intervient à l’admission.

Epreuves orales d’admission


DUREE
MATIERES COEFFICIENTS
préparation interrogation

Oral de Sciences de la vie et de la Terre 30 minutes 30 minutes 3

Oral de biotechnologies 30 minutes 30 minutes 3

Epreuve pratique de biologie et biotechnologies - 3 heures 30 3

Oral de mathématiques 30 minutes 30 minutes 3

Oral de physique-chimie 30 minutes 30 minutes 3

Oral de géographie 45 minutes 30 minutes 2

Entretien professionnel et scientifique reposant sur les travaux


d’initiative personnelle encadrés 30 minutes 4

21 + 2 de l’admissibilité
Total (anglais)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 65 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION

Arrêté du 10 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 1er août 2019


relatif au concours commun d’accès dans les écoles nationales vétérinaires
NOR : AGRE2132925A

Le ministre de l’agriculture et de l’alimentation,


Vu le code de l’éducation, notamment son livre VI ;
Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment son livre VIII ;
Vu l’arrêté du 1er août 2019 relatif au concours commun d’accès dans les écoles nationales vétérinaires ;
Vu l’avis du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche agricole, agroalimentaire et
vétérinaire en date du 28 septembre 2021,
Arrête :
Art. 1 . – A compter de la session du concours 2023, les annexes IV et V de l’arrêté du 1er août 2019 susvisé
er

relatif au concours commun d’accès dans les écoles nationales vétérinaires sont remplacées respectivement par les
annexes I et II du présent arrêté.
Art. 2. – Par dérogation au deuxième alinéa de l’article 9 de l’arrêté susmentionné, les candidats inscrits à la
session 2022 et à la session 2023 de la voie A du concours sont autorisés à se présenter une troisième fois sur la
même voie de concours lors de la session 2024.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 10 décembre 2021.
Pour le ministre et par délégation :
La directrice générale de l’enseignement
et de la recherche,
V. BADUEL

ANNEXES
ANNEXE I
A compter de la session 2024 du concours, les étudiants en deuxième année d’études supérieures après le
baccalauréat s’inscrivant pour la première fois à la voie A du concours bénéficient de points supplémentaires fixés
par arrêté ministériel.
La voie A du concours comporte les épreuves ci-après, affectées des coefficients suivants :

Epreuves écrites d’admissibilité


MATIERES DUREE COEFFICIENTS

Biologie, épreuve de synthèse 3 heures 5

Sciences de la vie et de la Terre, épreuve sur support de 3 heures 30 5


documents

Méthodes de calcul et raisonnement 2 heures 2

Modélisation mathématique et informatique 3 heures 2

Physique 3 heures 4

Chimie 3 heures 4

Humanités 3 heures 4
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 65 sur 203

MATIERES DUREE COEFFICIENTS

Total 26

Anglais (*) 2 heures + 2 comptant à l’admission

(*) La note de l’épreuve intervient à l’admission.

Epreuves orales d’admission


DUREE
MATIERES COEFFICIENTS
préparation interrogation

Epreuve pratique de biologie 1 heure 30 4

Oral de biologie 30 minutes 30 minutes 4

Mathématiques pratiques et informatique 40 minutes 40 minutes 2

Physique-chimie 30 minutes 30 minutes 4

Oral de géographie 45 minutes 30 minutes 2

Entretien professionnel et scientifique s’appuyant sur les travaux


d’initiative personnelle encadrés 30 minutes 4

Total 20 + 2 de l’admissibilité (anglais)

ANNEXE II
A compter de la session 2024 du concours, les étudiants en deuxième année d’études supérieures après le
baccalauréat s’inscrivant pour la première fois à la voie A TB du concours bénéficient de points supplémentaires
fixés par arrêté ministériel.
La voie A TB du concours comporte les épreuves ci-après, affectées des coefficients suivants :

Epreuves écrites d’admissibilité


MATIERES DUREE COEFFICIENTS

Epreuve écrite de sciences de la vie et de la Terre 3 heures 3

Epreuve écrite de biotechnologies 3 heures 3

Méthodes de calcul et raisonnement 2 heures 2

Algorithmique et informatique 45 minutes 1

Physique-chimie, résolution de problème 3 heures 3

Composition de français 3 heures 2

Total 15

Anglais (*) 2 heures + 2 comptant à l’admission

(*) La note de l’épreuve intervient à l’admission.

Epreuves orales d’admission


DUREE
MATIERES COEFFICIENTS
préparation interrogation

Oral de Sciences de la Vie et de la Terre 30 minutes 30 minutes 4

Oral de Biotechnologies 30 minutes 30 minutes 3

Epreuve pratique de biologie et biotechnologies - 3 heures 30 3

Oral de mathématiques 30 minutes 30 minutes 2

Oral de physique-chimie 30 minutes 30 minutes 3

Oral de Géographie 45 minutes 30 minutes 1


17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 65 sur 203

DUREE
MATIERES COEFFICIENTS
préparation interrogation

Entretien professionnel et scientifique s’appuyant sur les travaux


d’initiative personnelle encadrés 30 minutes 4

20 + 2 de l’admissibilité
Total (anglais)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 66 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION

Arrêté du 13 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 12 août 2021 pris en application du décret
no 2021-1074 du 12 août 2021 relatif à la mise en place d’une aide sous forme d’avance
remboursable à destination des entreprises à l’aval des exploitations agricoles touchées par les
épisodes de gel survenus du 4 au 14 avril 2021
NOR : AGRT2136216A

Le ministre de l’agriculture et de l’alimentation,


Vu l’arrêté du 12 août 2021 pris en application du décret no 2021-1074 du 12 août 2021 relatif à la mise en place
d’une aide sous forme d’avance remboursable à destination des entreprises à l’aval des exploitations agricoles
touchées par les épisodes de gel survenus du 4 au 14 avril 2021 ;
Vu l’arrêté du 6 octobre 2021 modifiant l’arrêté du 12 août 2021 pris en application du décret no 2021-1074
du 12 août 2021 relatif à la mise en place d’une aide sous forme d’avance remboursable à destination des
entreprises à l’aval des exploitations agricoles touchées par les épisodes de gel survenus du 4 au 14 avril 2021,
Arrête :
Art. 1 . – Le tableau à l’article 2 de l’arrêté du 12 août 2021 susvisé est remplacé par le tableau suivant :
er

«
Ouverture du dépôt Date limite de dépôt
Entreprises concernées des dossiers des dossiers

Vague 1 Entreprises et coopératives à l’aval des filières de production de fruits à noyau 14 août 2021 7 septembre 2021

Vague 2 Entreprises et coopératives à l’aval des filières de production de fruits 20 septembre 2021 5 novembre 2021

Entreprises et coopératives de vinification et entreprises et coopératives à l’aval des filières


Vague 3 de production de fruits 3 janvier 2022 11 février 2022

».
Art. 2. – L’article 3 de l’arrêté du 12 août 2021 susvisé est remplacé par le texte suivant :
« Art. 3. – « Le dossier de demande d’avance remboursable comporte les pièces justificatives suivantes :
« – exemplaire original de la demande d’aide (CERFA) dûment complété, daté et signé par le demandeur ;
« – statuts de l’entreprise et, le cas échéant, un justificatif d’inscription au casier viticole informatisé ou un
justificatif de reconnaissance pour les organisations de producteurs reconnues ;
« – relevé d’identité bancaire (RIB) du demandeur ;
« – liasse fiscale de l’exercice comptable de référence ;
« – tout document certifié par un tiers de confiance (commissaire au compte, expert-comptable ou centre de
gestion agréé) permettant d’établir l’éligibilité de l’entreprise à l’avance remboursable ;
« – attestation sur l’honneur signée par le demandeur déclarant que les plafonds applicables aux aides attribuées
dans le cadre du régime de minimis sont bien respectés. »
Art. 3. – La directrice générale de la performance économique et environnementale des entreprises est chargée
de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 13 décembre 2021.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général adjoint
de la performance économique
et environnementale des entreprises,
P. DUCLAUD
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 67 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

LOGEMENT

Décret no 2021-1674 du 16 décembre 2021 relatif à la déclaration environnementale de produits de


construction et de décoration ainsi que des équipements électriques, électroniques et de génie
climatique
NOR : LOGL2113184D

Publics concernés : tout public, déclarants concernés par les produits de construction et de décoration ainsi que
par les équipements électriques, électroniques et de génie climatique utilisés pour le calcul de la performance
environnementale des bâtiments ou destinés à la vente aux consommateurs.
Objet : exigences à respecter pour la déclaration environnementale relative aux produits de construction et de
décoration ainsi qu’aux équipements électriques, électroniques et de génie climatique, destinés à la vente aux
consommateurs, ou utilisée pour le calcul de la performance environnementale des bâtiments.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur au 1er janvier 2022.
Notice : ce décret pris en application du L. 171-2 du code de la construction et de l’habitation précise le contenu
des déclarations environnementales nécessaires à l’évaluation de la performance environnementale des bâtiments
neufs au sens du L. 171-1 du code de la construction et de l’habitation.
Il précise qu’une convention est signée entre le ministre chargé de la construction et des personnes morales
chargée de la vérification des déclarations environnementales dont les modalités d’élaboration et le contenu seront
précisés par arrêté.
Il prévoit également l’obligation pour le déclarant de tenir l’ensemble des informations permettant de justifier le
contenu de la déclaration environnementale à la disposition des personnes chargées des contrôles, et de mettre à
la disposition du public la déclaration environnementale sur la ou les bases de données susmentionnées.
Ce décret intègre par ailleurs les dispositions des articles R. 412-49 à R. 412-57 du code de la consommation
dans une nouvelle sous-section 8 de la section 4 du chapitre Ier du livre Ier du code de la construction et de l’habitat.
Références : les textes créés ou modifiés par le décret peuvent être consultés sur le site Légifrance (https://www.
legifrance.gouv.fr).
Le Premier ministre,
Sur le rapport de la ministre de la transition écologique,
Vu le règlement (UE) 2017/1369 du Parlement européen et du Conseil du 4 juillet 2017 établissant un cadre pour
l’étiquetage énergétique ;
Vu la directive 2005/36/CE du Parlement européen et du Conseil du 7 septembre 2005 relative à la
reconnaissance des qualifications professionnelles ;
Vu la directive 2006/123/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 décembre 2006 relative aux services
dans le marché intérieur ;
Vu la directive 2009/125/CE du Parlement européen et du Conseil du 21 octobre 2009 établissant un cadre pour
la fixation d’exigences en matière d’écoconception applicables aux produits liés à l’énergie ;
Vu la directive (UE) 2015/1535 du Parlement européen et du Conseil du 9 septembre 2015 prévoyant une
procédure d’information dans le domaine des réglementations techniques et des règles relatives aux services de la
société de l’information et la notification no 2021/255/F adressée à la Commission européenne le 28 avril 2021 ainsi
que la réponse du 29 juillet 2021 de cette dernière ;
Vu le code de la consommation, notamment le 10o de son article L. 412-1 ;
Vu le code de la construction et de l’habitation, notamment ses articles L. 171-1 et L. 171-2 ;
Vu le code de l’environnement ;
Vu le code des relations entre le public et l’administration, notamment son article L. 231-6 ;
Vu le décret no 2021-1004 du 29 juillet 2021 relatif aux exigences de performance énergétique et
environnementale des constructions de bâtiments en France métropolitaine ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique en date du 13 avril 2021 ;
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 67 sur 203

Vu les observations formulées lors de la consultation du public réalisée du 18 mai au 8 juin 2021, en application
de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement ;
Le Conseil d’Etat (section des travaux publics) entendu,
Décrète :
Art. 1 . – Après la section 2 du chapitre Ier du titre VII du livre Ier de la partie réglementaire du code de la
er

construction et de l’habitation, il est inséré une section 3 ainsi rédigée :


« Section 3
« Déclarations environnementales relatives aux produits de construction
et de décoration et aux équipements électriques, électroniques et de génie climatique
« Sous-section 1
« Données environnementales nécessaires à l’évaluation de la performance environnementale
des bâtiments ou parties de bâtiments
« Art. R. 171-14. – Les dispositions de la présente sous-section s’appliquent aux informations relatives aux
produits de construction et de décoration et aux équipements électriques, électroniques et de génie climatique
nécessaires pour apprécier le respect des exigences de performance environnementale applicables aux bâtiments ou
parties de bâtiments mentionnées à l’article L. 171-2.
« Art. R. 171-15. – Au sens de la présente sous-section, on entend par :
« “Produits de construction” : produits incorporés de façon durable dans la construction d’un bâtiment ou d’une
partie de bâtiment ;
« “Produits de décoration” : produits utilisés pour les revêtements des murs, sols et plafonds ;
« “Équipements électriques, électroniques et de génie climatique” : systèmes techniques intégrés au bâtiment ou
à la partie de bâtiment, ou à sa parcelle, contribuant au fonctionnement d’un bâtiment pour le chauffage, le
refroidissement, la ventilation, la production locale d’énergie, l’éclairage, l’eau chaude sanitaire et les autres
systèmes relatifs à l’assainissement, la sûreté, la sécurité contre l’incendie, le déplacement des occupants à
l’intérieur du bâtiment, l’automatisation et la régulation du bâtiment, les réseaux d’énergie et de communication.
Dans la présente sous-section, le terme : “équipement” est entendu au sens de : “équipement électrique,
électronique et de génie climatique” ;
« “Déclaration environnementale” : déclaration indiquant les aspects environnementaux d’un ou plusieurs
produits de construction ou de décoration ou d’un ou plusieurs équipements ou d’un service et fournissant des
données environnementales quantifiées à l’aide d’indicateurs prédéterminés, s’il y a lieu, complétées par d’autres
informations environnementales ;
« “Cycle de vie” : phases consécutives et liées de la vie d’un produit de construction ou de décoration ou d’un
équipement, de l’acquisition des matières premières ou de la génération des ressources naturelles à l’élimination
finale ;
« “Unité fonctionnelle” : performance quantifiée d’un produit de construction ou de décoration ou d’un
équipement, destinée à être utilisée comme unité de référence dans une analyse du cycle de vie ;
« “Unité déclarée” : quantité d’un équipement, le cas échéant, d’un produit de construction ou de décoration,
destinée à être utilisée comme unité de référence dans une analyse du cycle de vie en complément de l’unité
fonctionnelle ;
« “Durée de vie de référence du produit de construction ou de décoration ou de l’équipement” : durée de vie qui
peut être attendue pour un produit de construction ou de décoration ou un équipement selon un ensemble de
conditions d’utilisation de référence et qui peut servir de base pour l’estimation de la durée de vie dans d’autres
conditions d’utilisation ;
« “Produit complémentaire” : tout produit qui doit être nécessairement associé au produit de construction ou de
décoration ou à l’équipement principal lors de chacune des étapes du processus de construction et d’utilisation du
produit ou de l’équipement concerné ;
« “Programme de déclarations environnementales” : programme destiné au développement et à l’utilisation des
déclarations environnementales fondé sur un ensemble de règles de fonctionnement. Il est mis en œuvre par une
personne morale ayant signé une convention avec le ministre chargé de la construction ;
« “Personne morale chargée de l’application d’un programme de déclarations environnementales” : personne
morale ayant signé une convention avec le ministre chargé de la construction qui délivre des attestations de
reconnaissance d’aptitude individuelle aux tierces parties indépendantes, présentant des garanties de compétence,
d’indépendance et d’impartialité et qui réalise des contrôles complémentaires des déclarations environnementales ;
« “Aspect environnemental” : éléments des activités, des produits de construction ou de décoration, des
équipements, ou des services d’un organisme susceptible d’interactions avec l’environnement ;
« “Indicateur” : valeur quantifiable liée aux aspects environnementaux ;
« “Impact environnemental” : toute modification de l’environnement, négative ou bénéfique, résultant totalement
ou partiellement des aspects environnementaux d’un organisme ;
« “Donnée environnementale de service” : donnée indiquant les aspects environnementaux d’un service et
fournissant des informations environnementales quantifiées à l’aide de paramètres prédéterminés ;
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 67 sur 203

« “Donnée environnementale par défaut” : donnée utilisée en l’absence de déclaration environnementale du


produit de construction ou de décoration, ou de l’équipement choisi ;
« “Fabricant” : toute personne physique ou morale qui fabrique un produit de construction ou de décoration, ou
un équipement, ou fait concevoir et fabriquer un produit de construction ou de décoration, ou un équipement
destiné à être incorporé dans une construction de bâtiment ou de partie de bâtiment ;
« “Déclarant” : toute personne physique ou morale responsable de la déclaration environnementale établie pour
le calcul de la performance énergétique et environnementale des bâtiments, au sens de l’article L. 171-1, qui peut
être un fabricant, plusieurs fabricants ou une organisation professionnelle représentant plusieurs fabricants.
« Art. R. 171-16. – Le ministre chargé de l’énergie et le ministre chargé de la construction mettent à disposition
des données environnementales de services et des données environnementales par défaut fournissant les
informations nécessaires pour le calcul de la performance environnementale des bâtiments. Ces données sont
consultables gratuitement sur la ou les bases de données indiquées dans les conventions signées entre le ministre
chargé de la construction et les personnes morales chargées de l’application d’un programme de déclarations
environnementales.
« Art. R. 171-17. – Lorsqu’un fabricant, plusieurs fabricants ou une organisation professionnelle représentant
plusieurs fabricants entend fournir des informations utilisées pour le calcul de la performance environnementale
des bâtiments au sens de l’article L. 171-1, notamment afin de ne pas recourir à une donnée environnementale par
défaut mentionnée à l’article R. 171-16, il établit une déclaration environnementale qui comporte les informations
suivantes :
« 1o Les valeurs, à chacune des étapes du cycle de vie ainsi que pour l’ensemble de ces étapes, d’indicateurs
décrivant :
« – les impacts environnementaux, notamment sur le changement climatique ;
« – l’utilisation de ressources ;
« – les catégories de déchets, notamment la nature et les quantités de déchets produits ;
« – les flux sortants ;
« 2o Les valeurs des indicateurs mentionnés au 1o calculées pour chacune des sous-étapes de l’étape d’utilisation,
soit l’utilisation ou l’application, à l’exclusion des besoins en énergie et en eau de la phase d’exploitation du
bâtiment, la maintenance, la réparation, le remplacement, la réhabilitation, l’utilisation de l’énergie durant l’étape
d’utilisation et l’utilisation de l’eau durant l’étape d’utilisation ;
« 3o Les informations relatives aux matériaux issus de ressources renouvelables incorporées, traduites dans un
indicateur de stockage du carbone issu de l’atmosphère et exprimées au travers d’un indicateur de la quantité de
carbone issu de l’atmosphère stockée dans le produit de construction ou de décoration. Les ressources
renouvelables sont issues d’espèces végétales ou animales ayant une capacité de reproduction propre et dont
l’exploitation est telle que le prélèvement exercé par l’activité humaine n’excède pas leurs capacités naturelles de
renouvellement ;
« 4o Dans le cas d’une déclaration environnementale fondée sur une déclaration environnementale collective
portant sur des produits de construction ou de décoration ou d’équipements similaires de plusieurs déclarant, les
intervalles de variation ;
« 5o L’unité fonctionnelle ou l’unité déclarée du produit de construction ou de décoration ou de l’équipement ;
« 6o La durée de vie de référence du produit de construction ou de décoration ou de l’équipement ;
« 7o La description des produits de construction ou de décoration ou des équipements constitutifs de l’unité
fonctionnelle ou de l’unité déclarée (masse du produit principal, masse d’emballages, masse de produits
complémentaires) ;
« 8o Le domaine d’application du produit de construction ou de décoration ou de l’équipement ;
« 9o Les informations suivantes sur le produit de construction ou de décoration ou l’équipements couvert par la
déclaration environnementale : famille, description(s) ou désignation(s) commerciale(s), nom(s) ou désignation du
(des) déclarant(s) ;
« 10o La date de la déclaration environnementale ;
« 11o L’attestation de vérification et les coordonnées de la tierce partie indépendante, ayant effectuée la
vérification, mentionnées à l’article R. 171-18 ;
« 12o Les coordonnées du déclarant ;
« 13o L’adresse du site internet où ces informations sont consultables gratuitement ;
« 14o L’utilisation de matériaux issus de ressources renouvelables incorporés dans le produit, exprimée au
travers d’un indicateur de la quantité de carbone issus de l’atmosphère stockée dans l’équipement ;
« 15o Les valeurs des indicateurs portant sur les bénéfices et charges liés à la valorisation en fin de vie ;
« 16o Pour les produits de construction ou de décoration mentionnés à la section 5 du chapitre Ier du titre II du
livre II de la partie réglementaire du code de l’environnement, les informations sur la qualité de l’air du bâtiment.
« Les modalités de calcul des indicateurs mentionnés aux 1o, 2o, 3o, 14o et 15o ainsi que le détail des informations
mentionnées aux 1o, 4o et 15o sont précisés par un arrêté du ministre chargé de la construction.
« La déclaration environnementale est mise à jour à chaque changement significatif du produit de construction
ou de décoration ou de l’équipement, notamment lorsque des évolutions technologiques ou d’autres circonstances
sont susceptibles d’en modifier le contenu ou l’exactitude, et au moins tous les cinq ans.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 67 sur 203

« Art. R. 171-18. – I. – Le contenu de la déclaration environnementale fait l’objet d’une vérification par une
tierce partie indépendante qui est une personne physique ou morale différente du ou des déclarants du produit de
construction ou de décoration ou de l’équipement pour lequel la déclaration est établie. La conformité de la
déclaration environnementale prévue à l’article R. 171-17 est formalisée par la délivrance d’une attestation de
vérification remise par la tierce partie indépendante au déclarant.
« La tierce partie indépendante agit avec impartialité et ne présente pas de conflit d’intérêt de nature à porter
atteinte à son indépendance à l’égard du ou des déclarants, notamment par le fait d’avoir participé au processus
d’élaboration de la déclaration environnementale pour le compte du déclarant. L’attestation de vérification
comprend une déclaration sur l’honneur de la tierce partie indépendante de nature à établir son indépendance et son
impartialité vis-à-vis du ou des déclarants, qui comporte notamment la description de tous ses liens d’intérêts au
cours des trois dernières années.
« Un arrêté du ministre chargé de la construction précise les modalités du processus de vérification et le contenu
de l’attestation de vérification.
« II. – Pour l’exercice de sa mission de vérification, la tierce partie indépendante doit disposer d’une attestation
de reconnaissance d’aptitude individuelle délivrée à des personnes physiques par une personne morale chargée de
l’application d’un programme de déclarations environnementales tel que défini à l’article R. 171-15. Cette
personne y atteste que la tierce partie indépendante dispose, pour l’exercice de sa mission, des garanties
d’indépendance et d’impartialité requises ainsi que des connaissances et des compétences suivantes :
« 1o Au moins deux années d’expérience dans le domaine de l’analyse du cycle de vie des produits de
construction ou de décoration, ou des équipements et des déclarations environnementales ;
« 2o Une connaissance générale sur les techniques de construction d’un bâtiment ainsi que sur l’évaluation des
performances des composants le constituant ;
« 3o Une connaissance précise d’un ou plusieurs secteurs d’activité suivants :
« a) Les produits de construction et de décoration ;
« b) Les équipements électriques, électroniques et de génie climatique ;
« 4o Une connaissance des aspects environnementaux liés aux produits de construction ou de décoration ou aux
équipements ;
« 5o Une connaissance du cadre réglementaire portant sur les déclarations environnementales des produits de
construction, de décoration et des équipements ;
« 6o Une connaissance des exigences, des lignes directrices, des principes et modes opératoires méthodologiques
applicables dans le domaine des déclarations environnementales des produits de construction ou de décoration et
des équipements destinés à un usage dans les ouvrages de bâtiment.
« L’attestation de reconnaissance d’aptitude de la tierce partie indépendante est valable trois ans et est
renouvelée à des conditions précisées par un arrêté du ministre chargé de la construction.
« III. – En cas d’erreurs ou de manquements notables et répétés de la part d’une tierce partie indépendante,
identifiés notamment lors des contrôles complémentaires mentionnés à l’article R. 171-19, réalisés par une
personne morale chargée de l’application d’un programme de déclarations environnementales, cette dernière peut,
après avoir recueilli les observations de la tierce partie indépendante, suspendre ou retirer son attestation de
reconnaissance d’aptitude.
« IV. – Une tierce partie indépendante ressortissante d’un Etat membre de l’Union européenne ou d’un autre Etat
partie à l’accord sur l’Espace économique européen qualifiée dans son Etat membre d’origine pour l’activité de
vérification en tant que tierce partie indépendante peut s’établir en France. La tierce partie indépendante
européenne s’enregistre auprès de la personne morale chargée de l’application d’un programme de déclarations
environnementales.
« Une tierce partie indépendante ressortissante d’un Etat membre de l’Union européenne ou d’un autre Etat
partie à l’accord sur l’Espace économique européen souhaitant exercer l’activité de vérification en tant que tierce
partie indépendante peut exercer en France, à titre temporaire et occasionnel, sous réserve d’être légalement établie
dans un de ces Etats pour y exercer la même activité. Lorsque cette activité ou la formation y conduisant ne sont
pas réglementées dans l’Etat d’établissement, elle doit l’avoir exercée dans un ou plusieurs Etats membres de
l’Union européenne ou Etats parties à l’accord sur l’Espace économique européen pendant au moins une année à
temps plein ou pendant une durée équivalente à temps partiel au cours des dix années qui précèdent la prestation
qu’elle entend réaliser en France. La tierce partie indépendante adresse à la personne morale chargée de
l’application d’un programme de déclarations environnementales une déclaration préalable comprenant une
attestation certifiant que le détenteur est légalement établi dans un Etat membre pour y exercer l’activité en
question et une preuve de ses qualifications professionnelles.
« Art. R. 171-19. – Des programmes de déclarations environnementales définis à l’article R. 171-15
notamment destinés à assurer les garanties de compétences ainsi que d’indépendance et d’impartialité des tierces
parties indépendantes réalisant la vérification des déclarations environnementales peuvent être conventionnés par le
ministre chargé de la construction.
« La personne morale qui souhaite mettre en œuvre un programme de déclarations environnementales adresse
une demande de conventionnement au ministre chargé de la construction. Toute demande de complément formulée
par le service instructeur suspend le délai d’instruction jusqu’à réception des éléments complémentaires demandés.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 67 sur 203

« Le délai à l’expiration duquel naît une décision implicite d’acceptation concernant la demande de
conventionnement est de quatre mois.
« Les conventions signées entre les personnes morales chargées de l’application d’un programme de déclarations
environnementales et le ministre chargé de la construction précisent les moyens mis en œuvre dans le cadre des
programmes pour assurer la qualité des déclarations environnementales et le respect des obligations de
compétences, d’indépendance et d’impartialité des tierces parties indépendantes réalisant la vérification des
déclarations environnementales.
« La personne morale chargée de l’application d’un programme de déclarations environnementales délivre
l’attestation de reconnaissance d’aptitude mentionnée à l’article R. 171-18. Elle réalise des contrôles
complémentaires des déclarations environnementales pour identifier les éventuelles non-conformités avec
l’article R. 171-17 qui n’auraient pas été identifiées par la tierce partie indépendante. Elle informe le ministre
chargé de la construction des non-conformités constatées. Ces contrôles complémentaires peuvent conduire à la
suspension ou au retrait de la reconnaissance d’aptitude de la tierce partie indépendante dans les conditions définies
à l’article R. 171-18 ainsi que, le cas échéant, à la suspension ou au retrait de la déclaration environnementale dans
les conditions définies à l’article R. 171-22.
« Un arrêté du ministre chargé de la construction précise les modalités d’élaboration de ces conventions et leur
contenu ainsi que les modalités des contrôles réalisés par les personnes morales chargées de l’application d’un
programme de déclarations environnementales.
« Art. R. 171-20. – Le déclarant demande à la personne morale chargée de l’application d’un programme de
déclarations environnementales l’enregistrement de la déclaration environnementale bénéficiant de l’attestation de
vérification mentionnée à l’article R. 171-18 dans la ou les bases de données indiquées dans la convention
mentionnée à l’article R. 171-19.
« Un arrêté du ministre chargé de la construction fixe les caractéristiques et les fonctionnalités de ces bases de
données.
« Art. R. 171-21. – Le déclarant tient à disposition des autorités chargées des contrôles et de la personne
morale chargée de l’application d’un programme de déclarations environnementales l’ensemble des éléments
permettant de justifier les informations contenues dans la déclaration environnementale.
« Un arrêté du ministre chargé de la construction précise ces éléments.
« Art. R. 171-22. – Des contrôles, portant sur le contenu de la déclaration environnementale précisé à
l’article R. 171-17 et sur la vérification effectuée par la tierce partie indépendante sont mis en œuvre par le ministre
chargé de la construction.
« Dans le cadre de ces contrôles, le ministre peut confier au Centre scientifique et technique du bâtiment ou à une
tierce partie indépendante disposant d’une attestation de reconnaissance d’aptitude mentionnée à l’article R. 171-18,
la réalisation d’une vérification approfondie du contenu d’une déclaration environnementale. Dans ce cas, le
déclarant tient à disposition du Centre scientifique et technique du bâtiment ou de la tierce partie indépendante
missionné par le ministre chargé de la construction, l’ensemble des éléments permettant de justifier les
informations contenues dans la déclaration environnementale.
« Lorsqu’une déclaration environnementale bénéficiant d’une attestation de vérification mentionnée à
l’article R. 171-18 ne respecte pas les exigences fixées à l’article R. 171-17, le ministre chargé de la construction,
après mise en demeure du déclarant et de la tierce partie indépendante concernés, demande au déclarant de
régulariser la déclaration environnementale dans un délai qui ne peut excéder une durée d’un an. Il peut, par le
même acte ou par un acte distinct, suspendre la déclaration environnementale de la ou des bases de données
indiquées dans la convention signée avec la personne morale représentant le programme de déclarations
environnementales. S’il n’a pas été déféré à la mise en demeure à l’expiration du délai imparti, le ministre ordonne
le retrait de la déclaration environnementale de la ou des bases de données.

« Sous-section 2
« Déclaration environnementale des produits de construction et de décoration
et des équipements électriques, électroniques et de génie climatique destinés à la vente aux consommateurs
« Art. R. 171-23. – Les dispositions de la présente sous-section s’appliquent aux produits de construction et de
décoration et aux équipements électriques, électroniques et de génie climatique destinés à un usage dans les
ouvrages de bâtiment dès lors qu’ils sont destinés à la vente au consommateur et lorsqu’ils présentent des
allégations à caractère environnemental ou utilisant les termes de développement durable ou leurs synonymes, ou
que leur commercialisation est accompagnée de telles allégations, dans les conditions définies au 10o de
l’article L. 412-1 du code de la consommation.
« Art. R. 171-24. – Au sens de la présente sous-section, on entend par :
« “Règles de définition des catégories de produits” : ensemble de règles, d’exigences et de lignes directrices
spécifiques prévues pour le développement de déclarations environnementales pour une ou plusieurs catégories de
produits ;
« “Mise sur le marché” : première mise à disposition d’un produit de construction ou de décoration, ou d’un
équipement électrique, électronique ou de génie climatique, sur le marché français ;
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 67 sur 203

« “Mise à disposition sur le marché” : fourniture d’un produit de construction ou de décoration, ou d’un
équipement destiné à être distribué, consommé ou utilisé sur le marché dans le cadre d’une activité commerciale à
titre onéreux ou gratuit ;
« “Fabricant” : toute personne physique ou morale qui fabrique un produit de construction ou de décoration, ou
un équipement, ou fait concevoir et fabriquer un produit de construction ou de décoration, ou un équipement et le
commercialise sur le marché national sous sa propre marque ;
« “Mandataire” : toute personne physique ou morale ayant reçu mandat écrit du fabricant pour agir en son nom
aux fins de l’accomplissement de tâches déterminées ;
« “Distributeur” : toute personne physique ou morale faisant partie de la chaîne d’approvisionnement, autre que
le fabricant ou l’importateur, qui met un produit de construction ou de décoration, ou un équipement à disposition
sur le marché ;
« “Importateur” : toute personne physique ou morale qui met un produit de construction ou de décoration, ou un
équipement provenant d’un pays tiers sur le marché national ;
« “Responsable de la mise sur le marché” : le fabricant, le mandataire, le distributeur ou l’importateur.
« Les termes : “produits de construction”, “produits de décoration”, “équipements électriques, électroniques et
de génie climatique”, “déclaration environnementale”, “cycle de vie”, “programme de déclarations environne­
mentales”, “personne morale chargée d’un programme de déclarations environnementales”, “aspect environne­
mental” et “impact environnemental” sont entendus au sens de l’article R. 171-15.
« Le terme “déclarant” mentionné à l’article R. 171-15 est entendu au sens de “responsable de la mise sur le
marché” dans la présente sous-section.
« Art. R. 171-25. – Le responsable de la mise sur le marché de produits de construction ou de décoration, ou
d’équipements présentant des allégations à caractère environnemental ou utilisant les termes de développement
durable ou leurs synonymes, ou dont la commercialisation s’accompagne de telles allégations dans les conditions
définies au 10o de l’article L. 412-1 du code de la consommation, établit une déclaration environnementale de
l’ensemble des aspects environnementaux du produit de construction ou de décoration ou de l’équipement
conforme au programme de déclarations environnementales défini à l’article R. 171-19.
« La déclaration environnementale contient les informations mentionnées à l’article R. 171-17.
« Cette déclaration environnementale est représentative de la production mise sur le marché français du produit
de construction ou de décoration, ou de l’équipement, portant des allégations à caractère environnemental ou
utilisant les termes de développement durable ou ses synonymes.
« Elle est mise à jour à chaque changement significatif du produit de construction ou de décoration, ou de
l’équipement, notamment lorsque des évolutions technologiques ou d’autres circonstances sont susceptibles d’en
modifier le contenu ou l’exactitude, et au moins tous les cinq ans.
« Art. R. 171-26. – Le responsable de la mise sur le marché tient à disposition des autorités chargées des
contrôles l’ensemble des éléments permettant de justifier les informations contenues dans la déclaration
environnementale.
« Art. R. 171-27. – Par exception aux dispositions de l’article R. 171-25, le responsable de la mise sur le
marché n’est pas tenu d’établir une déclaration environnementale dans les cas suivants :
« 1o Le produit mentionné à l’article R. 171-25 fait l’objet d’une certification relative à des caractéristiques
environnementales respectant les exigences définies par arrêté du ministre chargé de la construction, et les
allégations environnementales sur ou accompagnant le produit sont celles prévues par la certification ;
« 2o Le produit mentionné à l’article R. 171-25 satisfait aux exigences d’une réglementation concernant un ou
plusieurs aspects environnementaux mentionnés au même article, et les allégations environnementales sur ou
accompagnant le produit sont prévues par la réglementation.
« Art. R. 171-28. – Lorsqu’un produit entre dans le champ d’application des mesures d’exécution prises par la
Commission européenne en application de l’article 15 de la directive 2009/125/CE du Parlement européen et du
Conseil du 21 octobre 2009 établissant un cadre pour la fixation d’exigences en matière d’éco-conception
applicables aux produits liés à l’énergie ou est réglementé par des actes délégués adoptés par la Commission
européenne en application des articles 16 et 20 du règlement (UE) 2017/1369 du Parlement européen et du Conseil
du 4 juillet 2017 établissant un cadre pour l’étiquetage énergétique, les règles de définition des catégories de
produits utilisées pour l’élaboration de la déclaration environnementale de ce produit respectent ces mesures
d’exécution ou ces actes délégués.
« Art. R. 171-29. – La déclaration environnementale respecte l’exigence de vérification par une tierce partie
indépendante dans les conditions mentionnées à l’article R. 171-18.
« Art. R. 171-30. – Lorsqu’il communique dans les conditions mentionnées à l’article R. 171-25, le
responsable de la mise sur le marché indique sur le support de communication utilisé que la déclaration
environnementale a été déposée à l’adresse de la ou des bases mentionnées à l’article R. 171-20 en précisant la
référence de celle-ci.
« Art. R. 171-31. – Un arrêté du ministre chargé de la construction précise les conditions d’application de la
présente sous-section. »
Art. 2. – La section 6 du chapitre II du titre Ier du livre IV de la partie réglementaire du code de la
consommation est abrogée.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 67 sur 203

Art. 3. – Les dispositions du chapitre VI de l’annexe de l’article R. 172-4 du code de la construction et de


l’habitation, dans leur rédaction issue du décret no 2021-1004 du 29 juillet 2021 relatif aux exigences de
performance énergétique et environnementale des constructions de bâtiments en France métropolitaine, sont
remplacées par les dispositions suivantes :
« Pour l’application du 4o de l’article R. 172-4, le mot : “composants” regroupe les “produits de construction”,
“produits de décoration” et “équipements électriques, électroniques et de génie climatique”, au sens de
l’article R. 171-15. »
Art. 4. – I. – Les dispositions du présent décret entrent en vigueur le 1er janvier 2022 à l’exception des
dispositions du 14o et du 15o de l’article R. 171-17 du code de la construction et de l’habitation, dans leur rédaction
issue de l’article 1er du présent décret, qui entrent en vigueur le 1er octobre 2022.
II. – Les déclarations environnementales bénéficiant d’une attestation de conformité avant l’entrée en vigueur du
présent décret demeurent valables jusqu’au 1er octobre 2022.
Elles sont mises en conformité avec les dispositions du présent décret au plus tard à cette date. Toutefois, par
dérogation au précédent alinéa :
1o Les dispositions du 4o de l’article R. 171-17 du code de la construction et de l’habitation, dans leur rédaction
issue de l’article 1er du présent décret, ne sont applicables aux déclarations environnementales collectives
bénéficiant d’une attestation de conformité obtenue avant son entrée en vigueur qu’à compter du 1er janvier 2027.
2o Les dispositions du 14o de l’article R. 171-17 du code de la construction et de l’habitation, dans leur rédaction
issue de l’article 1er du présent décret, ne sont applicables aux déclarations environnementales bénéficiant d’une
attestation de conformité obtenue avant le 1er octobre 2022 qu’à compter du 1er octobre 2027.
3o Les dispositions du 15o de l’article R. 171-17 du code de la construction et de l’habitation, dans leur rédaction
issue de l’article 1er du présent décret, ne sont applicables aux déclarations environnementales bénéficiant d’une
attestation de conformité obtenue avant le 1er octobre 2022 qu’à compter du 1er janvier 2025.
III. – Sans préjudice de l’éventuelle application des dispositions du dernier alinéa du II de l’article R. 171-18 du
code de la construction et de l’habitation, dans leur rédaction issue de l’article 1er du présent décret, les attestations
de reconnaissance d’aptitude délivrées à une tierce partie indépendante avant le 1er janvier 2022, conformément aux
dispositions de la section 6 du chapitre II du titre Ier du livre IV de la partie réglementaire du code de la
consommation, dans sa rédaction antérieure à l’entrée en vigueur du présent décret, et de l’arrêté du 31 août 2015
relatif à la vérification par tierce partie indépendante des déclarations environnementales des produits de
construction, des produits de décoration et des équipements électriques, électroniques et de génie climatique
destinés à un usage dans les ouvrages de bâtiment pris pour son application, demeurent valables après l’entrée en
vigueur du présent décret dans la limite de leur durée de validité initiale de trois ans.
IV. – Les conventions conclues avec des personnes morales chargées de l’application d’un programme de
déclarations environnementales conformément aux dispositions de la section 6 du chapitre II du titre Ier du livre IV
de la partie réglementaire du code de la consommation, dans sa rédaction antérieure à l’entrée en vigueur du
présent décret, et de l’arrêté du 31 août 2015 relatif à la vérification par tierce partie indépendante des déclarations
environnementales des produits de construction, des produits de décoration et des équipements électriques,
électroniques et de génie climatique destinés à un usage dans les ouvrages de bâtiment pris pour son application,
continuent à produire leurs effets jusqu’au 1er octobre 2022 sous réserve de la conclusion d’un avenant ou d’une
nouvelle convention avant cette date.
Art. 5. – La ministre de la transition écologique et la ministre déléguée auprès de la ministre de la transition
écologique, chargée du logement, sont chargées, chacune en ce qui la concerne, de l’exécution du présent décret,
qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 16 décembre 2021.
JEAN CASTEX
Par le Premier ministre :
La ministre déléguée
auprès de la ministre de la transition écologique,
chargée du logement,
EMMANUELLE WARGON
La ministre de la transition écologique,
BARBARA POMPILI
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 68 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

LOGEMENT

Décret no 2021-1675 du 16 décembre 2021 portant approbation des statuts de la société


de gestion des financements et de la garantie de l’accession sociale à la propriété
NOR : LOGL2027641D

Publics concernés : la société de gestion des financements et de la garantie de l’accession sociale à la propriété
(SGFGAS) et ses actionnaires.
Objet : approbation des statuts de la SGFGAS.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : la SGFGAS est une société anonyme agissant pour le compte de l’Etat. Ce décret, pris en application de
l’article L. 312-1 du code de la construction et de l’habitation (CCH), approuve les nouveaux statuts de la
SGFGAS. Ces statuts ouvrent la possibilité d’organiser des CA en visio-conférence et de délibérer par voie
électronique. Ils réduisent le capital social de la société suite au départ d’un établissement de crédit. Enfin ils
modifient la date et la durée de l’exercice social.
Références : le décret peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le Premier ministre,
Sur le rapport de la ministre de la transition écologique,
Vu le code de la construction et de l’habitation, notamment ses articles L. 312-1 et D. 312-3-1 ;
Vu les modifications statutaires adoptées le 25 septembre 2017 par l’assemblée générale mixte de la SGFGAS ;
Vu les modifications statutaires adoptées le 30 septembre 2019 par l’assemblée générale mixte de la SGFGAS ;
Vu les modifications statutaires adoptées le 30 juin 2020 par l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires
de la SGFGAS ;
Vu les modifications statutaires adoptées le 24 juin 2021 par l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires
de la SGFGAS,
Décrète :
Art. 1 . – Les statuts modifiés de la société mentionnée au dernier alinéa de l’article L. 312-1 du code de la
er

construction et de l’habitation, tels qu’ils ont été adoptés par les assemblées générales extraordinaires de ses
actionnaires le 25 septembre 2017, le 30 septembre 2019, le 30 juin 2020 et le 24 juin 2021, sont approuvés.
Art. 2. – Les statuts de la société mentionnée au dernier alinéa de l’article L. 312-1 du code de la construction
et de l’habitation sont annexés au présent décret.
Art. 3. – Le décret du 15 janvier 2015 portant approbation des statuts de la société de gestion du fonds de
garantie de l’accession sociale à la propriété est abrogé.
Art. 4. – La ministre de la transition écologique, le ministre de l’économie, des finances et de la relance et la
ministre déléguée auprès de la ministre de la transition écologique, chargée du logement, sont chargés, chacun en
ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 16 décembre 2021.
JEAN CASTEX
Par le Premier ministre :
La ministre déléguée
auprès de la ministre de la transition écologique,
chargée du logement,
EMMANUELLE WARGON
La ministre de la transition écologique,
BARBARA POMPILI
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 68 sur 203

Le ministre de l’économie,
des finances et de la relance,
BRUNO LE MAIRE

ANNEXE
Article 1er
Forme
La société est de forme anonyme.
Article 2
Objet
Cette société a pour objet :
1. La gestion de la garantie de l’Etat octroyée aux prêts à l’habitat en application de l’article L. 312-1 du code de
la construction et de l’habitation.
2. La gestion des aides de l’Etat afférentes aux avances sans intérêt consenties pour l’acquisition, la construction
ou la rénovation d’une résidence principale en application des articles 244 quater J, 244 quater U et 244 quater V
du code général des impôts, L. 31-10-1 et suivants et R. 317-1 et suivants du code de la construction et de
l’habitation.
3. Le suivi règlementaire et statistique et le contrôle des opérations relatives au régime de l’épargne-logement
mentionné à l’article L. 315-1 du code de la construction et de l’habitation.
4. Et plus généralement, toutes opérations de quelque nature qu’elles soient, économiques ou juridiques,
financières, civiles ou commerciales, pouvant se rattacher, directement ou indirectement, à cet objet social ou à
tous objets similaires, connexes ou complémentaires ; la participation directe ou indirecte de la société à toutes
activités pouvant se rattacher directement ou indirectement à l’objet social.
Article 3
Dénomination
La société a pour dénomination sociale « Société de Gestion des Financements et de la Garantie de l’Accession
Sociale à la Propriété », utilisée sous le sigle « S.G.F.G.A.S. ».
Article 4
Siège
Le siège social est fixé à : 13, rue Auber, 75009 Paris. Il peut être transféré à tout autre endroit du même
département ou des départements limitrophes par décision du conseil d’administration sous réserve de ratification
de cette décision par la plus prochaine assemblée générale ordinaire des actionnaires et partout ailleurs en vertu
d’une décision de l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires, sous réserve des dispositions légales en
vigueur.
Article 5
Durée de la société
La durée de la société est fixée à 99 années à compter du jour de son immatriculation au registre du commerce et
des sociétés sauf les cas de dissolution anticipée ou de prorogation prévue par la loi ou décidée par l’assemblée
générale extraordinaire des actionnaires.
Article 6
Apports
Lors de la constitution de la société, il n’a été procédé qu’à des apports en numéraire.
Article 7
Capital social
Le capital social est fixé à la somme de huit cent vingt-cinq mille quinze euros (825 015 euros), divisé en
cinquante-cinq mille une (55 001) actions de quinze euros chacune, entièrement libérées et de même catégorie.
Article 8
Libération des actions
Toute souscription d’actions en numéraire est obligatoirement accompagnée du versement de la totalité du
montant nominal des actions souscrites et, le cas échéant, de la totalité de la prime d’émission.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 68 sur 203

Article 9
Actionnariat
Outre le président du conseil d’administration nommé dans les conditions prévues à l’article 12 des présents
statuts et les actionnaires déjà présents au 18 décembre 2014, seuls peuvent devenir actionnaires de la société, sous
condition de la conclusion avec la société d’une convention relative aux dispositifs de garantie de l’accession
sociale à la propriété ou à la distribution des avances remboursables mentionnées à l’article 2 des présents statuts :
– les établissements de crédit et les sociétés de financement au sens de l’article L. 511-1 du code monétaire et
financier ;
– les organes centraux, au sens des articles L. 511-30 et suivants du code monétaire et financier.
Les actions doivent obligatoirement revêtir la forme nominative. Elles sont inscrites au nom de leur titulaire dans
des comptes tenus par la société.
Chaque établissement de crédit isolé, chaque société de financement isolée ou chaque « groupe d’actionnaires »
au sens décrit ci-après doit respecter un principe de répartition égalitaire des parts dans le capital de la société. Un
groupe d’actionnaires s’entend, parmi les actionnaires présents, soit d’un organe central et les établissements de
crédit et les sociétés de financement qui lui sont affiliés soit d’établissements de crédit et/ou de sociétés de
financement qui appartiennent à un même groupe.
Les attestations d’inscription en compte sont valablement signées par le président du conseil d’administration ou
toute autre personne ayant reçu délégation à cet effet.
Article 10
Transmission des actions
A. – Indivisibilité des actions
Les actions sont indivisibles à l’égard de la société.

B. – Procédure de transmission des actions


1. Cessions de titres entre actionnaires
Les cessions de titres entre actionnaires existants sont libres à condition de respecter le principe d’égalité des
parts de capital exposées au A du présent article. Préalablement à la cession, les actionnaires en cause doivent saisir
le conseil d’administration afin que ce dernier facilite, le cas échéant, la répartition égalitaire du capital et la
détermination du prix de cession.
Toute transmission d’actions ou de droit de vote à un tiers non actionnaire, soit à titre onéreux, soit à titre gratuit
dans le cadre des présents statuts est soumise à l’agrément de l’assemblée générale des actionnaires.
Concernant les cessions de titres, le transfert est régularisé par signature d’un ordre de mouvement, lequel doit
être remis au président du conseil d’administration dans le mois qui suit la notification de la décision de
l’assemblée générale ordinaire des actionnaires.

2. Procédure d’entrée au capital d’un nouvel actionnaire


L’établissement de crédit, la société de financement ou l’organe central souhaitant devenir actionnaire de la
SGFGAS notifie sa demande à la société, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception, en indiquant
sa dénomination sociale, son siège social et son numéro d’immatriculation au registre du commerce et des sociétés.
L’assemblée générale des actionnaires doit statuer sur l’agrément sollicité et notifier sa décision par lettre
recommandée avec avis de réception dans les trois mois qui suivent la réception de la notification de la demande
d’agrément. La décision de l’assemblée générale des actionnaires n’a pas à être motivée et, en cas de refus, elle ne
peut donner lieu à aucune réclamation.

3. Modalités d’intégration au capital du nouvel actionnaire


Après avoir vérifié les conditions d’entrée du nouvel associé, l’assemblée générale détermine, sur le rapport du
conseil d’administration, les modalités de son intégration au capital et communique le prix d’émission ou le prix de
cession.

3.1. Souscription au capital par voie d’augmentation de capital


a) En cas de demande d’entrée d’un nouvel actionnaire au capital de la société, la souscription au capital peut
être effectuée par voie d’augmentation du capital.
Dans ce cas, le nouvel actionnaire s’engage à souscrire un nombre de titres égal à celui des autres actionnaires,
établissements de crédit ou organes centraux.
b) L’assemblée générale extraordinaire est seule compétente pour décider, sur le rapport du conseil
d’administration une augmentation de capital immédiate ou à terme. Elle peut déléguer cette compétence au
conseil d’administration dans les conditions fixées à l’article L. 225-129-2 du code de commerce.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 68 sur 203

3.2. Souscription au capital par cession de titres de la part de tous les actionnaires existant
En cas de souscription au capital par cession de titres de la part de tous les actionnaires existant, le nombre total
d’actions de la société est divisé par le nombre d’actionnaires, y compris le nouvel actionnaire, en un nombre entier
d’actions. Le nouvel actionnaire acquiert des autres actionnaires la totalité des actions lui revenant. Les actions
restantes sont acquises par l’actionnaire qui s’est proposé et a été agréé, à cette fin, par l’ensemble des autres
actionnaires, ou sont cédées à titre onéreux au président du conseil d’administration de la SGFGAS.

3.3. Cession de titres de capital ou de valeurs mobilières à l’initiative d’un actionnaire existant
L’actionnaire qui souhaite céder ses actions à un tiers doit demander, sous peine de nullité de la cession,
l’agrément du cessionnaire dans les conditions détaillées au point B.2 du présent article.
La réponse à la cession, prise par l’assemblée générale des actionnaires, est notifiée au cédant qui informera le
cessionnaire.
A défaut de réponse dans un délai de trois mois à compter de la notification de la demande, l’agrément est réputé
acquis.
En cas de refus d’agrément du ou des cessionnaires proposés, l’actionnaire cédant peut, à tout moment, faire
connaître au conseil d’administration qu’il renonce à son projet de cession.
Si l’actionnaire cédant n’a pas renoncé à son projet, le conseil d’administration est tenu dans le délai de trois
mois à compter de la notification du refus, de faire acquérir ses titres soit par un tiers (a) soit par les actionnaires
(b), soit, avec le consentement du cédant, par la société en vue d’une réduction du capital (c). Si à l’expiration du
délai de 3 mois, l’achat n’est pas réalisé, l’agrément est réputé donné. L’actionnaire cédant est alors autorisé à
procéder à la cession au profit du cessionnaire initial.
a) Le rachat de titres par un tiers :
Si un tiers, autre que le cessionnaire initialement proposé, souhaite acheter les titres de la société, il doit être
désigné par l’assemblée générale des actionnaires, dans les conditions visées au B.2 du présent article.
b) Rachat d’actions par les autres actionnaires :
Le nombre total d’actions de la société pourra être divisé par le nombre d’actionnaires, établissements de crédit,
société de financement ou organes centraux, en un nombre entier d’actions. Chaque actionnaire devant acquérir de
l’actionnaire sortant les titres lui revenant. Les actions restantes sont cédées à titre onéreux au président du conseil
d’administration de la SGFGAS
c) Rachat d’actions par la société et réduction du capital :
La société peut également, avec le consentement de l’actionnaire cédant, racheter les actions d’un actionnaire
souhaitant se retirer, en procédant corrélativement à une réduction de capital. A défaut d’accord entre les parties, le
prix d’achat des actions sera déterminé dans les conditions prévues à l’article 1843-4 du code civil.
La réduction du capital est autorisée ou décidée par l’assemblée générale extraordinaire qui peut déléguer cette
compétence au conseil d’administration dans les conditions prévues par la loi.
Article 11
Conseil d’administration
1. La société est administrée par un conseil d’administration de douze membres au plus.
Le conseil d’administration est composé :
– du président du conseil d’administration ;
– d’au plus quatre (4) membres désignés parmi les candidats proposés par les actionnaires ayant la qualité
d’organe central représentant les établissements de crédit agréés en qualité de banque mutualiste ou
coopérative au sens du code monétaire et financier ;
– d’au plus cinq (5) membres désignés parmi les candidats proposés par les actionnaires ayant la qualité
d’établissement de crédit agréé en tant que banque ou établissement de crédit spécialisé au sens du code
monétaire et financier ;
– d’au plus un (1) membre désigné parmi les candidats proposés par les actionnaires ayant la qualité de société
de financement au sens du même code ;
– d’au plus une (1) personne qualifiée, pouvant ne pas relever des catégories précédentes.
Lors de leur nomination, les personnes morales doivent désigner un représentant permanent qui est soumis aux
mêmes conditions et obligations et qui encourt les mêmes responsabilités que s’il était administrateur en son nom
propre, sans préjudice de la responsabilité solidaire de la personne morale qu’il représente.
Lorsque la personne morale administrateur met fin au mandat de son représentant permanent, elle doit notifier
sans délai à la Société par lettre recommandée sa décision ainsi que l’identité de son nouveau représentant
permanent. Il en est de même en cas de décès ou de démission du représentant permanent.
2. La durée des fonctions des administrateurs est de six années.
Les administrateurs élus par l’assemblée générale ordinaire des actionnaires sont toujours rééligibles ; ils
peuvent être révoqués à tout moment.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 68 sur 203

Nul ne peut être nommé représentant d’un administrateur si, ayant dépassé l’âge de 70 ans, sa nomination a pour
effet de porter à plus d’un tiers des membres du conseil le nombre d’administrateurs ayant dépassé cet âge. Si, du
fait qu’un administrateur en fonction vient à dépasser l’âge de 70 ans, la proportion du tiers susvisé est dépassée, le
représentant des administrateurs le plus âgé est réputé démissionnaire d’office à l’issue de la plus prochaine
assemblée générale ordinaire des actionnaires.
3. Si un ou plusieurs sièges d’administrateurs deviennent vacants entre deux assemblées générales, le conseil
d’administration peut procéder à une ou à des nominations à titre provisoire. La plus proche assemblée générale
procède au remplacement définitif pendant le temps restant à courir du mandat de l’administrateur devant être
remplacé.
Article 12
Présidence du conseil d’administration
Conformément à l’article L. 312-1 du code de la construction et de l’habitation, le président du conseil
d’administration est nommé par arrêté conjoint du ministre chargé de l’économie et des finances et du ministre
chargé du logement.
Le conseil d’administration est consulté préalablement à cette nomination.
Nul ne peut être nommé président du conseil d’administration s’il est âgé de plus de 70 ans. Si le président du
conseil d’administration en fonction vient à dépasser cet âge, il est réputé démissionnaire à l’issue de la plus
prochaine réunion du conseil d’administration.
En cas d’absence ou d’empêchement du président, la séance du conseil est présidée par l’administrateur
spécialement élu à cet effet par les membres du conseil présents.
Article 13
Délibérations du conseil
1. Le conseil d’administration se réunit sur la convocation de son président, ou celle du tiers au moins de ses
membres, au siège social ou en tout autre endroit indiqué dans la convocation.
La convocation est faite trois jours au moins à l’avance par lettre, télécopie ou par messagerie électronique. A
titre exceptionnel, elle peut être verbale et sans délai si tous les administrateurs y consentent, ce consentement
devant être confirmé par lettre, télécopie ou messagerie le jour du conseil.
Lorsque les fonctions de président et de directeur général sont dissociées, le directeur général peut demander au
président de convoquer le conseil sur un ordre du jour déterminé.
Les décisions relevant des attributions propres du conseil d’administration mentionnées à l’article L. 225-37 du
code de commerce peuvent être prises par consultation écrite des administrateurs. Cette consultation est adressée
par messagerie électronique aux administrateurs et laisse un délai minimum de trois jours pour répondre.
2. Les décisions sont prises aux conditions de quorum et de majorité prévues par la loi.
3. Il est tenu un registre de présence qui est signé par les administrateurs participant à la séance du conseil
d’administration.
Sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité, les administrateurs qui participent à la réunion
du conseil par des moyens de visioconférence ou d’autres moyens de télécommunication conformes à la
réglementation en vigueur.
Le registre de présence mentionne, le cas échéant, la participation de ses membres par l’un de ces moyens.
4. Les délibérations du conseil d’administration sont constatées par des procès-verbaux établis et signés
conformément aux dispositions légales en vigueur. Les copies ou extraits de ces procès-verbaux sont certifiés par le
président du conseil d’administration, le directeur général, l’administrateur délégué temporairement dans les
fonctions du président ou un fondé de pouvoirs habilité à cet effet.
Article 14
Pouvoir du conseil d’administration
Le conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de la société et veille à leur mise en œuvre.
Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social,
il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la société et règle par ses délibérations les affaires qui la
concernent. Le conseil d’administration procède aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns.
Article 15
Direction de la société
1. Le président du conseil organise et dirige les travaux de celui-ci, dont il rend compte à l’assemblée générale et
exécute ses décisions.
2. Conformément aux dispositions de l’article L. 225-51-1 du code de commerce, la direction générale de la
société est assumée soit par le président du conseil d’administration, soit par une autre personne physique nommée
par le conseil d’administration et portant le titre de directeur général. Le choix entre ces deux modalités d’exercice
de la direction générale est effectué par le conseil d’administration. Les actionnaires et les tiers en sont informés
dans les conditions réglementaires.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 68 sur 203

La délibération du conseil d’administration relative au choix de la modalité d’exercice de la direction générale


est prise à la majorité des administrateurs présents ou représentés.
L’option retenue par le conseil d’administration ne peut être remise en cause que lors du renouvellement ou du
remplacement du président du conseil d’administration ou du directeur général. Le changement de modalité
d’exercice de la direction générale n’entraîne pas une modification des statuts.
3. Directeur général
En fonction du choix effectué par le conseil d’administration conformément aux dispositions ci-dessus, la
direction générale est assurée soit par le président, soit par une personne physique, nommée par le conseil
d’administration et portant le titre de directeur général.
Lorsque le conseil d’administration choisit la dissociation des fonctions de président et de directeur général, il
procède à la nomination du directeur général, fixe la durée de son mandat qui ne peut excéder celle du mandat du
président, détermine sa rémunération et, le cas échéant, les limitations de ses pouvoirs.
Pour l’exercice de ses fonctions, le directeur général doit être âgé de moins de 65 ans. Lorsqu’en cours de
fonctions cette limite d’âge aura été atteinte, le directeur général sera réputé démissionnaire d’office et il sera
procédé à la désignation d’un nouveau directeur général.
Le directeur général est révocable à tout moment par le conseil d’administration. Lorsque le directeur général
n’assume pas les fonctions de président du conseil d’administration, sa révocation donne lieu à dommages-intérêts,
si elle est décidée sans juste motif.
Le directeur général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la
société. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue
expressément aux assemblées d’actionnaires et au conseil d’administration.
Le directeur général représente la société dans ses rapports avec les tiers. La société est engagée même par les
actes du directeur général qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que
l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule
publication des statuts suffise à constituer cette preuve.
4. Directeurs généraux délégués
Sur proposition du directeur général, que cette fonction soit assurée par le président du conseil d’administration
ou par une autre personne, le conseil d’administration peut nommer une ou plusieurs personnes physiques chargées
d’assister le directeur général avec le titre de directeur général délégué.
Pour l’exercice de leurs fonctions, les directeurs généraux délégués doivent être âgés de moins de 65 ans.
Lorsqu’en cours de fonction cette limite d’âge aura été atteinte, le directeur général délégué concerné sera réputé
démissionnaire d’office.

Article 16
Rémuneration des administrateurs, du président,
du directeur général et des directeurs généraux délegués
1. L’assemblée générale ordinaire peut allouer aux administrateurs des jetons de présence, dont le montant reste
maintenu jusqu’à décision contraire de l’assemblée générale. Le conseil d’administration répartit cette
rémunération entre ses membres comme il l’entend.
2. La rémunération du président du conseil d’administration et celle du directeur général et, le cas échéant, des
directeurs généraux délégués, sont fixées par le conseil d’administration.

Article 17
Conventions reglementées
Toute convention intervenant directement ou indirectement ou par personne interposée entre la société et son
directeur général, l’un de ses directeurs généraux délégués, l’un de ses administrateurs, l’un de ses actionnaires
disposant d’une fraction des droits de vote supérieure à 10 % ou, s’il s’agit d’une société actionnaire, la société la
contrôlant au sens de l’article L. 233-3 du code de commerce, doit être soumise à l’autorisation préalable du conseil
d’administration dans les conditions légales.
A peine de nullité du contrat, il est interdit aux administrateurs autres que les personnes morales, au directeur
général et aux directeurs généraux délégués, ainsi qu’aux représentants permanents des personnes morales
administrateurs de contracter, sous quelque forme que ce soit, des emprunts auprès de la société, de se faire
consentir par elle un découvert en compte courant ou autrement, ainsi que de faire cautionner par elle leurs
engagements envers les tiers. La même interdiction s’applique aux conjoints, ascendants et descendants des
personnes ci-dessus ainsi qu’à toute personne interposée.
Les conventions portant sur les opérations courantes et conclues à des conditions normales ne sont pas soumises
à la procédure légale d’autorisation et d’approbation. Cependant, ces conventions, sauf lorsqu’en raison de leur
objet ou de leurs implications financières, elles ne sont significatives pour aucune des parties, sont communiquées
par l’intéressé au président du conseil d’administration. La liste et l’objet desdites conventions sont communiqués
par le président aux membres du conseil d’administration et aux commissaires aux comptes.
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Article 18
Détachement de personnel
Pour l’exercice de ses missions définies par la loi et le règlement, la société peut faire appel à des membres de la
fonction publique d’Etat de catégorie A ou B, détachés par l’administration.
Le nombre de ces fonctionnaires détachés ne peut excéder cinq.
Article 19
Censeurs
Le conseil d’administration peut décider de la création de censeurs, dont le nombre est au plus de quatre.
En ce cas, deux d’entre eux au plus sont nommés par l’assemblée générale ordinaire des actionnaires. La durée
de leurs fonctions est de quatre années. Ils sont rééligibles. En cas de décès ou de démission de l’un d’entre eux, le
conseil d’administration a, entre deux assemblées générales, la faculté de procéder à la nomination à titre
provisoire d’un nouveau censeur en remplacement du censeur démissionnaire ou décédé. La plus proche assemblée
générale procède au remplacement définitif pendant le temps restant à courir du mandat du censeur devant être
remplacé.
Deux autres censeurs au plus sont nommés par arrêté conjoint du ministre chargé de l’économie et des finances
et du ministre chargé du logement. Ils peuvent être remplacés dans les mêmes conditions.
Les censeurs sont chargés de veiller à la stricte exécution des statuts.
Ils assistent aux séances du conseil d’administration avec voix consultative. Ils examinent les inventaires et les
comptes annuels. Ils présentent à ce sujet leurs observations au conseil d’administration et, s’ils le jugent à propos,
à l’assemblée générale.
Les livres, la comptabilité, et généralement toutes les écritures, doivent leur être communiqués à toute
réquisition. Ils peuvent, à quelque époque que ce soit, vérifier l’état de la caisse et du portefeuille.
Article 20
Commissaires du Gouvernement
Des commissaires du Gouvernement sont nommés par arrêté conjoint du ministre chargé de l’économie et des
finances et du ministre chargé du logement. Ils veillent à ce que la société exerce son activité en conformité avec
les textes légaux et réglementaires qui lui sont propres et avec les missions qui lui ont été confiées.
Les commissaires du Gouvernement rendent compte au ministre chargé de l’économie et des finances et au
ministre chargé du logement de l’activité de la société.
Ils assistent aux réunions du conseil d’administration et ont, en application de l’article L. 312-1 du code de la
construction et de l’habitation, un droit de veto sur toute décision de nature à affecter l’engagement financier de
l’Etat, notamment au titre des prêts aidés et des garanties visés à l’article 2 des présents statuts.
Le recours hiérarchique de la décision d’un commissaire du Gouvernement devant le ministre chargé de
l’économie et des finances ou devant le ministre chargé du logement n’est pas suspensif de la décision de veto.
Les commissaires du Gouvernement sont invités aux réunions chargées de préparer les décisions susceptibles
d’avoir un effet sur les engagements financiers de l’Etat, notamment au titre des prêts aidés et des garanties visées à
l’article 2 des présents statuts.
Les commissaires du Gouvernement peuvent se faire remettre par la société tout document et communiquer tout
renseignement nécessaire à l’exercice de leur mission.
Article 21
Commissaires aux comptes
L’assemblée générale ordinaire des actionnaires désigne, dans les conditions et avec la mission fixée par la loi,
un ou plusieurs commissaires aux comptes.
La rémunération des commissaires aux comptes est déterminée conformément à la réglementation en vigueur.
Ils exercent leurs fonctions pour une durée de six exercices qui s’achève à l’issue de l’assemblée générale qui
statue sur les comptes de l’exercice.
Article 22
Assemblées générales
1. Les assemblées générales sont convoquées et délibèrent dans les conditions prévues par les textes. Elles sont
réunies au siège social ou en tout autre lieu précisé dans l’avis de convocation. Les convocations sont adressées aux
actionnaires par envoi postal ou électronique.
2. L’assemblée générale se compose de tous les actionnaires quel que soit le nombre d’actions qu’ils détiennent
respectivement pourvu qu’elles aient été libérées des versements exigibles.
Les personnes morales actionnaires sont représentées aux assemblées générales soit par un représentant légal soit
par un fondé de pouvoir désigné à cet effet.
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3. Les assemblées sont présidées par le président du conseil d’administration ou, en son absence, par le membre
du conseil d’administration le plus ancien présent à cette assemblée. A défaut, l’assemblée élit elle-même son
président.

Article 23
Exercice social
A compter de l’assemblée générale qui s’est prononcée sur les comptes arrêtés au 31 mars 2019, l’exercice social
commence le 1er janvier de chaque année pour se terminer le 31 décembre de la même année. Pour la clôture des
comptes au 31 décembre 2019, l’exercice débute le 1er avril 2019 et dure donc 9 mois.

Article 24
Répartition des bénéfices
Il est fait sur les bénéfices de l’exercice, diminués, le cas échéant, des pertes antérieures, un prélèvement de cinq
pour cent au moins, pour constituer le fonds de réserve légale. Sur le bénéfice distribuable, il est prélevé tout
d’abord toute somme que l’assemblée générale décidera de reporter à nouveau sur l’exercice suivant ou d’affecter à
la création de tout fonds de réserve extraordinaire, de prévoyance ou autre, avec une affectation spéciale ou non. Le
surplus éventuel est réparti entre tous les actionnaires au prorata de leurs droits dans le capital.

Article 25
Liquidation
1. Sous réserve du respect des prescriptions légales impératives en vigueur, la liquidation de la société obéira aux
règles ci-après, observation faite que les articles 402 à 418 de la loi du 24 juillet 1966 sur les sociétés commerciales
ne sont pas applicables.
2. Les actionnaires réunis en assemblée générale ordinaire nomment, parmi les administrateurs, un ou plusieurs
liquidateurs dont ils déterminent les fonctions et la rémunération.
Le ou les liquidateurs exercent leur mission sous le contrôle des commissaires du Gouvernement. Leur
nomination met fin aux fonctions des membres du conseil d’administration et, sauf décision contraire de
l’assemblée, à celles des commissaires aux comptes.
L’assemblée générale ordinaire peut toujours révoquer ou remplacer les liquidateurs et étendre ou restreindre
leurs pouvoirs.
Le mandat des liquidateurs est, sauf stipulation contraire, donné pour toute la durée de la liquidation.
3. Les liquidateurs ont, conjointement ou séparément, les pouvoirs les plus étendus à l’effet de réaliser, aux prix,
charges et conditions qu’ils aviseront, tout l’actif de la société et d’éteindre son passif.
Le ou les liquidateurs ont, même séparément, qualité pour représenter la société à l’égard des tiers, ainsi que
pour agir en justice devant toutes les juridictions tant en demande qu’en défense.
4. Au cours de la liquidation, l’assemblée générale des actionnaires est réunie aussi souvent que l’intérêt de la
société l’exige.
L’assemblée générale est valablement convoquée par les liquidateurs ou par des actionnaires représentant au
moins le dixième du capital social.
L’assemblée générale des actionnaires est présidée par l’un des liquidateurs ou, en son absence, par l’actionnaire
disposant du plus grand nombre de voix. Elle délibère aux mêmes conditions de quorum et de majorité qu’avant la
dissolution.
5. En fin de liquidation, les actionnaires réunis en assemblée générale ordinaire statuent sur le compte définitif de
la liquidation, le quitus de la gestion du ou des liquidateurs et la décharge de leur mandat. Ils constatent, dans les
mêmes conditions, la clôture de la liquidation.
Si les liquidateurs négligent de convoquer l’assemblée générale des actionnaires, le président du tribunal de
commerce, statuant par ordonnance de référé, peut, à la demande de tout actionnaire, désigner un mandataire pour
procéder à cette convocation.
Si l’assemblée générale des actionnaires de clôture ne peut délibérer, ou si elle refuse d’approuver les comptes
de la liquidation, il est statué par décision du tribunal de commerce, à la demande du liquidateur ou de tout
intéressé.
6. L’actif net, après remboursement du nominal des actions, est partagé également entre les actionnaires dans les
mêmes proportions que leur participation au capital.
Lors du remboursement du capital social, la charge de tous impôts que la société aurait l’obligation de retenir à
la source sera répartie entre toutes les actions indistinctement en proportion uniformément du capital remboursé à
chacune d’entre elles sans qu’il y ait lieu de tenir compte des différentes dates d’émission ni de l’origine des
diverses actions.
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Article 26
Nomination des premiers membres du conseil d’administration
Sont nommés en qualité de premiers administrateurs devant composer le conseil d’administration de la société
pour une durée qui s’achèvera à l’issue de l’assemblée générale des actionnaires appelée à statuer sur les comptes
du deuxième exercice social et tenue au cours de l’année 1995 :
– la Banque Nationale de Paris, société anonyme au capital de 3.536.972.150 Francs, dont le siège social est à
Paris, neuvième arrondissement, 16, boulevard des Italiens, immatriculée au registre du commerce et des
sociétés de Paris sous le no B 662 042 449, représentée par M. Christian REYNAUD ;
– le Crédit Lyonnais Développement Economique, société anonyme au capital de 60.000.000 Francs, dont le
siège social est à Paris, deuxième arrondissement, immatriculé au registre du commerce et des sociétés de
Paris sous le no B 353 255 656, représenté par M. Jean-Claude VANNIER ;
– la Banque la Hénin, société anonyme au capital de 1.010.000.000 Francs, dont le siège social est à Paris,
huitième arrondissement, 16, rue de la Ville-l’Evèque, immatriculée au registre du commerce et des sociétés
de Paris sous le no B 542 095 948, représentée par M. Jérôme MEYSONNIER ;
– l’Union de Crédit pour le Bâtiment, société anonyme au capital de 1.674.929.200 Francs, dont le siège social
est à Paris, seizième arrondissement, 5, avenue Kléber, immatriculée au registre du commerce et des sociétés
de Paris sous le no B 552 004 624, représenté par M. Didier BROWNE ;
– la Caisse Nationale du Crédit Agricole, société anonyme au capital de 5.738.898.000 Francs, dont le siège
social est à Paris, quinzième arrondissement, 91-93, boulevard Pasteur, immatriculée au registre du commerce
et des sociétés de Paris sous le no B 784 608 416, représentée par M. Jean BOUYSSET ;
– la Fédération Nationale du Crédit Agricole, association régie par la loi du 1er juillet 1901, dont le siège social
est à Paris, huitième arrondissement, 48, rue La Boëtie, représentée par M. Jean-Yves HOCHER ;
– le Centre National des Caisses d’Epargne et de Prévoyance, groupement d’intérêt économique au capital de
136.000.000 Francs, dont le siège social est à Paris, septième arrondissement, 5, rue Masseran, immatriculé au
registre du commerce et des sociétés de Paris sous le no C 328 000 047, représenté par M. Hervé VOGEL ;
– la Caisse Centrale du Crédit Mutuel, société anonyme coopérative à capital variable au capital minimum de
1.000.000 Francs, dont le siège social est à Paris, dix-septième arrondissement, 88-90, rue Cardinet,
immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Paris sous le no B 632 049 052, représentée par
M. Gérard CAMILLE ;
– la Chambre Syndicale des Banques Populaires, association régie par la loi du 1er juillet 1901, dont le siège
social est à Paris, quinzième arrondissement, 5, rue Leblanc, représentée par M. Michel FARRUGIA ;
– la Chambre Syndicale des Sociétés Anonymes de Crédit Immobilier, association régie par la loi du
1er juillet 1901, dont le siège social est à Paris, huitième arrondissement, 2, rue Lord-Byron, représentée par
M. Jacques MIMIN ;
– le Crédit Foncier de France, société anonyme au capital de 3.033.602.700 Francs, dont le siège social est à
Paris, premier arrondissement, 19, rue des Capucines, immatriculé au registre du commerce et des sociétés de
Paris sous le no B 542 029 848, représenté par M. Robert FAGES,
qui acceptent et qui déclarent par eux-mêmes ou par leurs mandataires, chacun en ce qui les concerne, qu’aucune
disposition légale ou réglementaire ne leur interdit d’exercer les fonctions de membre du conseil d’administration
de la société.

Article 27
Nomination des premiers commissaires aux comptes
Les premiers commissaires aux comptes titulaires et suppléants seront :
– commissaire aux comptes titulaire : Cabinet Robert MAZARS, société anonyme à directoire et conseil de
surveillance, dont le siège social est à Paris, VIIIe arrondissement, 135, boulevard Haussmann, immatriculé au
registre du commerce et des sociétés de Paris sous le numéro B 650 500 390 ;
– commissaire aux comptes suppléant : M. Bernard ESPADA, demeurant à Boulogne-Billancourt (92100),
97, rue de Sèvres.
Lesquels préalablement aux présentes ont déclaré accepter lesdites fonctions, chacun d’eux précisant que les
dispositions légales instituant des incompatibilités ou des interdictions de fonctions ne peuvent lui être appliquées.

Article 28
Engagement pour le compte de la société en formation
Un état des actes accomplis à ce jour pour le compte de la société en formation avec l’indication, pour chacun
d’eux, de l’engagement qui en résulte pour la société est annexé aux présents statuts.
Cet état a été tenu à la disposition des actionnaires qui ont pu en prendre copie trois jours au moins avant la
signature des présents statuts.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 68 sur 203

Article 29
Publicité
Conformément aux dispositions de l’article L. 312-1 du code de la construction et de l’habitation, les présents
statuts seront approuvés par décret.
Pour faire publier la présente société, conformément à la loi et aux dispositions réglementaires en vigueur, tous
pouvoirs sont donnés au porteur d’un original ou d’une copie des présents statuts, comme de toutes autres pièces
qui pourraient être exigées.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 69 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

LOGEMENT

Arrêté du 8 décembre 2021 délivrant l’agrément d’observatoire local


des loyers à l’agence d’urbanisme de l’agglomération de Tours
NOR : LOGL2132010A

Par arrêté de la ministre déléguée auprès de la ministre de la transition écologique, chargée du logement, en date
du 8 décembre 2021, l’agence d’urbanisme de l’agglomération de Tours est agréée en tant qu’observatoire local
des loyers pour le périmètre géographique d’observation comprenant les 22 communes suivantes : Ballan-Miré,
Berthenay, Chambray-lès-Tours, Chanceaux-sur-Choisille, Druye, Fondettes, Joué-lès-Tours, Luynes, La Mem­
brolle-sur-Choisille, Mettray, Notre-Dame-d’Oé, Parçay-Meslay, La Riche, Rochecorbon, Saint-Avertin, Saint-
Cyr-sur-Loire, Saint-Étienne-de-Chigny, Saint-Genouph, Saint-Pierre-des-Corps, Savonnières, Tours, Villandry.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 70 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

TRANSPORTS

Arrêté du 7 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 29 décembre 2011


relatif à l’exploitation de services de transport aérien par la société St Barth Commuter
NOR : TRAA2132485A

Le ministre délégué auprès de la ministre de la transition écologique, chargé des transports,


Vu la décision du Conseil européen du 29 octobre 2010 modifiant le statut à l’égard de l’Union européenne de
l’île de Saint-Barthélemy ;
Vu le code des transports, notamment sa sixième partie ;
Vu le code de l’aviation civile, notamment son livre III ;
Vu l’arrêté du 28 avril 1995 modifié portant octroi d’une licence d’exploitation de transporteur aérien au profit
de la société St Barth Commuter ;
Vu l’arrêté du 22 janvier 2007 relatif à l’autorisation d’exploitation des services aériens réguliers entre la France
et les pays situés hors de l’Union européenne par des transporteurs aériens communautaires établis en France ;
Vu l’arrêté du 29 décembre 2011 modifié relatif à l’exploitation de services de transport aérien par la société St
Barth Commuter ;
Vu l’arrêté du 19 mars 2021 portant délégation de signature (direction générale de l’aviation civile – direction du
transport aérien) ;
Vu la demande présentée par la société St Barth Commuter,
Arrête :
Art. 1 . – A l’annexe de l’arrêté du 29 décembre 2011 susvisé, les alinéas :
er

« Jusqu’au 31 décembre 2021 :


Saint-Barthélemy–Saint-Martin ; »
sont supprimés.
Art. 2. – L’annexe de l’arrêté du 29 décembre 2011 susvisé est complétée par les alinéas suivants :
« Jusqu’au 31 décembre 2026 :
Saint-Barthélemy–Saint-Martin (Grand Case). »
Art. 3. – Le directeur général de l’aviation civile est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 7 décembre 2021.
Pour le ministre et par délégation :
L’ingénieur des ponts, des eaux et des forêts,
J.-C. BRAUN
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 71 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

TRANSPORTS

Arrêté du 7 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 27 juin 2014


relatif à l’exploitation de services de transport aérien par la société DreamJet
NOR : TRAA2136423A

Le ministre délégué auprès de la ministre de la transition écologique, chargé des transports,


Vu le règlement (CE) no 1008/2008 du Parlement européen et du Conseil du 24 septembre 2008 établissant des
règles communes pour l’exploitation de services aériens dans la Communauté ;
Vu le code des transports, notamment sa sixième partie ;
Vu le code de l’aviation civile, notamment son livre III ;
Vu l’arrêté du 22 janvier 2007 relatif à l’autorisation d’exploitation des services aériens réguliers entre la France
et les pays situés hors de l’Union européenne par des transporteurs aériens communautaires établis en France ;
Vu l’arrêté du 27 juin 2014 portant octroi de licence d’exploitation de transporteur aérien au profit de la société
DreamJet ;
Vu l’arrêté du 27 juin 2014 modifié relatif à l’exploitation de services de transport aérien par la société
DreamJet ;
Vu l’arrêté du 19 mars 2021 portant délégation de signature (direction générale de l’aviation civile – direction du
transport aérien) ;
Vu la demande présentée par la société DreamJet,
Arrête :
Art. 1 . – Les termes de l’article 3 de l’arrêté du 27 juin 2014 relatif à l’exploitation de services de transport
er

aérien par la société DreamJet sont remplacés par les alinéas suivants :
« Art. 3. – En outre, la société DreamJet est autorisée à exploiter des services aériens réguliers de passagers, de
courrier et de fret sur les liaisons suivantes :
Jusqu’au 31 mars 2022 et uniquement dans le cadre d’un partage de codes avec une compagnie gabonaise
disposant des autorisations nécessaires :
Paris-Libreville (Gabon).
Jusqu’au 31 octobre 2022 :
Paris-Tel Aviv (Israël).
Jusqu’au 30 juin 2024 :
Paris-New York (Etats-Unis) ;
Nice-New York (Etats-Unis). »
Art. 2. – Le directeur général de l’aviation civile est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 7 décembre 2021.
Pour le ministre et par délégation :
L’ingénieur des ponts, des eaux et des forêts,
J-C. BRAUN
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 72 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

TRANSPORTS

Arrêté du 8 décembre 2021 portant fermeture


de l’aérodrome de Saint-Christol (Vaucluse)
NOR : TRAA2131997A

La ministre des armées et le ministre délégué auprès de la ministre de la transition écologique, chargé des
transports,
Vu le code des transports, notamment son article L. 6312-2 ;
Vu le code de l’aviation civile, notamment ses articles D. 211-2, D. 211-3, D. 222-1 et D. 231-1 ;
Vu l’arrêté du 23 novembre 1962 modifié relatif au classement des aérodromes suivant leur usage aéronautique
et les conditions de leur utilisation ;
Vu la demande du directeur central du service d’infrastructure de la défense en date du 4 octobre 2021,
Arrêtent :
Art. 1er. – L’aérodrome de Saint-Christol (Vaucluse) est fermé à toute circulation aérienne et est supprimé de la
liste no 2 visée à l’article 2 de l’arrêté du 23 novembre 1962 susvisé.
Art. 2. – L’arrêté du 31 octobre 1972 autorisant la création d’un aérodrome de catégorie C-AMV à Saint-
Christol (Vaucluse), destiné à être réservé exclusivement aux activités de l’armée de l’air, l’arrêté du 18 mai 1974
portant affectation de l’aérodrome de Saint-Christol (Vaucluse) à titre principal, au ministère des armées pour les
besoins de l’armée de l’air, à l’exclusion de toute affectation secondaire, l’arrêté du 8 aout 1979 réservant
l’aérodrome de Saint-Christol (Vaucluse) à l’usage exclusif des administrations de l’Etat (ministère de la défense)
et l’arrêté du 3 août 1999 portant affectation de l’aérodrome de Saint-Christol (Vaucluse) à titre principal, au
ministère de la défense, pour les besoins de l’armée de terre, à l’exclusion de toute affectation secondaire, sont
abrogés.
Art. 3. – Le directeur général de l’aviation civile et le directeur des patrimoines, de la mémoire et des archives
sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la
République française.
Fait le 8 décembre 2021.
Le ministre délégué
auprès de la ministre de la transition écologique,
chargé des transports,
Pour le ministre et par délégation :
L’adjoint à la sous-directrice des aéroports,
R. CRINIER
La ministre des armées,
Pour la ministre et par délégation :
Le sous-directeur de l’action immobilière,
de l’environnement et du développement durable
P. DRESS
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 73 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

TRANSPORTS

Arrêté du 8 décembre 2021 portant fermeture


de l’hélistation de Toulon-Saint-Mandrier (Var)
NOR : TRAA2132412A

La ministre des armées et le ministre délégué auprès de la ministre de la transition écologique, chargé des
transports,
Vu le code des transports, notamment son article L. 6312-2 ;
Vu le code de l’aviation civile, notamment ses articles D. 211-2, D. 211-3, D. 222-1 et D. 231-1 ;
Vu l’arrêté du 23 novembre 1962 modifié relatif au classement des aérodromes suivant leur usage aéronautique
et les conditions de leur utilisation ;
Vu la demande du directeur central du service d’infrastructure de la défense en date du 4 octobre 2021,
Arrêtent :
Art. 1er. – L’hélistation de Toulon-Saint-Mandrier (Var) est fermée à toute circulation aérienne et est
supprimée de la liste no 2 visée à l’article 2 de l’arrêté du 23 novembre 1962 susvisé.
Art. 2. – Le directeur général de l’aviation civile et le directeur des patrimoines, de la mémoire et des archives
sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la
République française.
Fait le 8 décembre 2021.
Le ministre délégué
auprès de la ministre de la transition écologique,
chargé des transports,
Pour le ministre et par délégation :
L’adjoint à la sous-directrice des aéroports,
R. CRINIER
La ministre des armées,
Pour la ministre et par délégation :
Le sous-directeur de l’action immobilière,
de l’environnement et du développement durable,
P. DRESS
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 74 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

COMPTES PUBLICS

Arrêté du 13 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 21 novembre 2016 fixant l’assignation


des dépenses et des recettes des ordonnateurs principaux délégués du ministère de la défense
NOR : CCPE2114730A

Le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des comptes publics,
Vu le décret no 2012-1246 du 7 novembre 2012 modifié relatif à la gestion budgétaire et comptable publique,
notamment ses articles 14 et 132 ;
Vu l’arrêté du 23 avril 2015 modifié organisant l’exercice des attributions de l’ordonnateur principal du
ministère de la défense ;
Vu l’arrêté du 21 novembre 2016 modifié fixant l’assignation des dépenses et des recettes des ordonnateurs
principaux délégués du ministère de la défense ;
Vu l’arrêté du 25 novembre 2021 modifiant divers arrêtés relatifs aux ordonnateurs du ministère de la défense,
Arrête :
Art. 1 . – Au 5o de l’article 1er de l’arrêté du 21 novembre 2016 susvisé, après les mots : « Le directeur », sont
er

ajoutés les mots : « de la direction centrale ».


Art. 2. – Le directeur général des finances publiques est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 13 décembre 2021.
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur, adjoint au chef du service
de la fonction financière et comptable de l’Etat,
B. LLORCA
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 75 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

COMPTES PUBLICS

Arrêté du 13 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 6 juillet 2016


relatif à la solde de réserve des officiers généraux en deuxième section
NOR : CCPE2130779A

Le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des comptes publics,
Vu l’arrêté du 6 juillet 2016 relatif à la solde de réserve des officiers généraux en deuxième section ;
Vu l’arrêté du 29 juillet 2021 modifiant les arrêtés du 29 juin 2020 relatif aux missions et à l’organisation du
service des ressources humaines civiles et portant organisation de la direction des ressources humaines du ministère
de la défense,
Arrête :
Art. 1 . – A l’article 2 de l’arrêté du 6 juillet 2016 susvisé, les mots : « service parisien de soutien de
er

l’administration centrale du ministère de la défense » sont remplacés par les mots : « centre ministériel d’Arcueil ».
Art. 2. – Le directeur général des finances publiques est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 13 décembre 2021.
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur, adjoint au chef du service
de la fonction financière et comptable de l’Etat,
B. LLORCA
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 76 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

COMPTES PUBLICS

Arrêté du 14 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 21 décembre 2018 fixant l’assignation


des dépenses et des recettes des ordonnateurs secondaires du ministère de la défense
NOR : CCPE2114731A

Le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des comptes publics,
Vu le décret no 2012-1246 du 7 novembre 2012 modifié relatif à la gestion budgétaire et comptable publique,
notamment ses articles 14 et 133 ;
Vu le décret no 2016-49 du 27 janvier 2016 modifié relatif aux missions des comptables publics et des régisseurs
chargés d’exécuter les opérations de l’Etat à l’étranger ;
Vu le décret no 2021-1158 du 6 septembre 2021 portant création d’un poste comptable spécialisé chargé des
opérations de l’attaché de défense à Washington (Etats-Unis) ;
Vu l’arrêté du 23 avril 2015 modifié portant délégation des pouvoirs d’ordonnateur du ministre de la défense ;
Vu l’arrêté du 21 décembre 2018 modifié fixant l’assignation des dépenses et des recettes des ordonnateurs
secondaires du ministère de la défense ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2020 modifié portant organisation du service de l’énergie opérationnelle ;
Vu l’arrêté du 25 novembre 2021 modifiant divers arrêtés relatifs aux ordonnateurs du ministère de la défense,
Arrête :
Art. 1 . – L’article 3 de l’arrêté du 21 décembre 2018 susvisé est ainsi modifié :
er

1o Le deuxième alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :


« Les ordres de payer et de recouvrer émis par les ordonnateurs secondaires du ministère de la défense sur des
programmes dont les crédits sont ouverts auprès des ministères civils ainsi que les dépenses sans ordonnancement
associées à ces opérations, imputées sur le programme 200 “Remboursements et dégrèvements d’impôts d’Etat”,
sont assignés sur les comptables principaux de l’Etat désignés aux articles 1er et 2. » ;
2o Le troisième alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :
« Par exception, les ordres de payer et de recouvrer émis par les directeurs des établissements du service
d’infrastructure de la défense mentionnés à l’article 2 sur des programmes dont les crédits sont ouverts auprès des
ministères civils, hors programmes 362 “Ecologie” et 723 “Opérations immobilières et entretien des bâtiments de
l’Etat”, ainsi que les dépenses sans ordonnancement associées à ces opérations, imputées sur le programme 200
”Remboursements et dégrèvements d’impôts d’Etat”, sont assignés sur les comptables principaux de l’Etat
désignés à l’annexe C. » ;
3o Le troisième alinéa est abrogé.
Art. 2. – Le tableau de l’annexe A de l’arrêté du 21 décembre 2018 est ainsi modifié :
1o La ligne suivante est ajoutée dans la première colonne :
«

Directeur du service ingénierie contractuelle et logistique

»;
o
2 Les mots : « Directeur de la plate-forme commissariat Santé » sont remplacés par les mots : « Directeur de la
plate-forme achats-finances-santé ».
Art. 3. – Le tableau de l’annexe B de l’arrêté du 21 décembre 2018 susvisé est ainsi modifié :
1o Les mots : « Directeur du centre d’administration ministériel des indemnités de déplacement » sont remplacés
par les mots : « Directeur du centre interarmées du soutien à la mobilité » ;
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 76 sur 203

2o Les mots : « Directeur de la plate-forme commissariat Ouest » sont remplacés par les mots : « Directeur de la
plate-forme commissariat Brest » ;
3o Les mots : « Directeur de la plate-forme commissariat Centre-Ouest » sont remplacés par les mots :
« Directeur de la plate-forme commissariat Ouest (stationnée à Rennes ) ;
4o Les mots : « Directeur de la plate-forme commissariat Centre-Est » sont remplacés par les mots : « Directeur
de la plate-forme commissariat Sud-Est (stationnée à Lyon ) ;
5o Les mots : « Directeur de l’exploitation et de la logistique pétrolière interarmées » sont remplacés par les
mots : « Commandant du centre de soutien technique et administratif » ;
6o Les mots : « Directeur de la plate-forme commissariat Nord-Est » sont remplacés par les mots : « Directeur de
la plate-forme commissariat Est (stationnée à Metz) ;
7o Les mots : « Directeur du service spécialisé de la logistique et du transport » sont remplacés par les mots :
« Directeur de la plate-forme affrètement et transport » ;
8o Les mots : « Directeur de la plate-forme commissariat Ile-de-France » sont remplacés par les mots :
« Directeur de la plate-forme commissariat Paris (stationnée à Saint-Germain-en-Laye » ;
9o Les mots : « Directeur de la plate-forme commissariat Sud-Est » sont remplacés par les mots : « Directeur de
la plate-forme commissariat Sud (stationnée à Toulon) » ;
10o Les mots : « Directeur du centre interarmées d’administration des opérations » sont remplacés par les mots :
« Directeur du centre interarmées du soutien administration des opérations » ;
11o Les mots : « Directeur spécialisé des finances publiques pour l’étrange » sont remplacés par les mots
« Directeur spécialisé des finances publiques pour l’étranger » ;
12o Les mots : « Trésorier auprès de l’ambassade de France aux Etats-Unis » sont remplacés par les mots :
« Comptable spécial chargé des opérations de l’attaché de défense à Washington ».
Art. 4. – L’annexe C de l’arrêté du 21 décembre 2018 susvisé est abrogée.
Art. 5. – Les dispositions du présent arrêté entrent en vigueur au lendemain de sa publication, à l’exception de
celles du 3o de l’article 1er, du 12o de l’article 3 et de l’article 4 qui entrent en vigueur le 1er janvier 2022.
Art. 6. – Le directeur général des finances publiques est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 14 décembre 2021.
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur, adjoint au chef du service
de la fonction financière et comptable de l’Etat,
B. LLORCA
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 77 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

INDUSTRIE

Arrêté du 13 décembre 2021 relatif au versement d’une aide au soutien


de la trésorerie de la société SETIC, fragilisée par la crise du covid-19
NOR : INDI2136080A

La ministre déléguée auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargée de l’industrie,
Vu la loi no 2020-473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020, notamment son article 23 ;
Vu le décret no 2020-712 du 12 juin 2020 modifié relatif à la création d’un dispositif d’aides ad hoc au soutien de
la trésorerie des entreprises fragilisées par la crise de covid-19 ;
Vu l’arrêté du 19 juin 2020 fixant le barème des taux d’emprunt des aides de soutien en trésorerie des petites et
moyennes entreprises fragilisées par la crise de covid-19,
Arrête :
Art. 1 . – L’Etat versera un million huit cent mille (1 800 000 €) euros, au titre du dispositif d’aides ad hoc au
er

soutien de la trésorerie des entreprises fragilisées par la crise du covid-19 par l’entremise de Bpifrance
Financement SA, sous la forme d’un prêt au profit de la société SETIC (342 635 570).
Le prêt sera versé par Bpifrance Financement SA au nom de l’Etat selon les modalités décrites dans le contrat de
prêt entre la société SETIC et Bpifrance Financement SA.
Bpifrance Financement SA agissant au nom et pour le compte de l’Etat procédera à la régularisation de l’acte de
prêt et des sûretés prévues.
Art. 2. – Le directeur général des entreprises est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 13 décembre 2021.
Pour la ministre et par délégation :
Le chef de la mission
restructuration des entreprises,
O. REMY
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 78 sur 203

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

INDUSTRIE

Arrêté du 13 décembre 2021 relatif au versement d’une aide au soutien


de la trésorerie de la société SWISSPOLYMERA, fragilisée par la crise du covid-19
NOR : INDI2137195A

La ministre déléguée auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargée de l’industrie,
Vu la loi no 2020-473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020, notamment son article 23 ;
Vu le décret no 2020-712 du 12 juin 2020 modifié relatif à la création d’un dispositif d’aides ad hoc au soutien de
la trésorerie des entreprises fragilisées par la crise de covid-19 ;
Vu l’arrêté du 19 juin 2020 fixant le barème des taux d’emprunt des aides de soutien en trésorerie des petites et
moyennes entreprises fragilisées par la crise de covid-19,
Arrête :
Art. 1 . – L’Etat versera trois cent cinquante mille (350 000 €) euros, au titre du dispositif d’aides ad hoc au
er

soutien de la trésorerie des entreprises fragilisées par la crise du covid-19 par l’entremise de Bpifrance
Financement SA, sous la forme d’un prêt au profit de la société SWISSPOLYMERA (521 718 882).
Le prêt sera versé par Bpifrance Financement SA au nom de l’Etat selon les modalités décrites dans le contrat de
prêt entre la société SWISSPOLYMERA et Bpifrance Financement SA.
Bpifrance Financement SA agissant au nom et pour le compte de l’Etat procédera à la régularisation de l’acte de
prêt et des sûretés prévues.
Art. 2. – Le directeur général des entreprises est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 13 décembre 2021.
Pour la ministre et par délégation :
Le chef de la mission
restructuration des entreprises,
O. REMY
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 79 sur 203

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

INDUSTRIE

Arrêté du 13 décembre 2021 relatif au versement d’une aide au soutien


de la trésorerie de la société UP INDUSTRY, fragilisée par la crise du covid-19
NOR : INDI2137197A

La ministre déléguée auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargée de l’industrie,
Vu la loi no 2020-473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020, notamment son article 23 ;
Vu le décret no 2020-712 du 12 juin 2020 modifié relatif à la création d’un dispositif d’aides ad hoc au soutien de
la trésorerie des entreprises fragilisées par la crise de covid-19 ;
Vu l’arrêté du 19 juin 2020 fixant le barème des taux d’emprunt des aides de soutien en trésorerie des petites et
moyennes entreprises fragilisées par la crise de covid-19,
Arrête :
Art. 1 . – L’Etat versera huit cent mille (800 000 €) euros, au titre du dispositif d’aides ad hoc au soutien de la
er

trésorerie des entreprises fragilisées par la crise du covid-19 par l’entremise de Bpifrance Financement SA, sous la
forme d’un prêt au profit de la société UP INDUSTRY (823 155 700).
Le prêt sera versé par Bpifrance Financement SA au nom de l’Etat selon les modalités décrites dans le contrat de
prêt entre la société UP INDUSTRY et Bpifrance Financement SA.
Bpifrance Financement SA agissant au nom et pour le compte de l’Etat procédera à la régularisation de l’acte de
prêt et des sûretés prévues.
Art. 2. – Le directeur général des entreprises est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 13 décembre 2021.
Pour la ministre et par délégation :
Le chef de la mission
restructuration des entreprises,
O. REMY
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 80 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

INDUSTRIE

Arrêté du 15 décembre 2021 relatif au versement d’une aide au soutien de la trésorerie


de la société LA MANUFACTURE DES LUMIERES, fragilisée par la crise du covid-19
NOR : INDI2135685A

La ministre déléguée auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargée de l’industrie,
Vu la loi no 2020-473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020, notamment son article 23 ;
Vu le décret no 2020-712 du 12 juin 2020 modifié relatif à la création d’un dispositif d’aides ad hoc au soutien de
la trésorerie des entreprises fragilisées par la crise de covid-19 ;
Vu l’arrêté du 19 juin 2020 fixant le barème des taux d’emprunt des aides de soutien en trésorerie des petites et
moyennes entreprises fragilisées par la crise de covid-19,
Arrête :
Art. 1 . – L’Etat versera huit cent mille (800 000 €) euros, au titre du dispositif d’aides ad hoc au soutien de la
er

trésorerie des entreprises fragilisées par la crise du covid-19 par l’entremise de Bpifrance Financement SA, sous la
forme d’un prêt au profit de la société LA MANUFACTURE DES LUMIERES (892 462 987).
Le prêt sera versé par Bpifrance Financement SA au nom de l’Etat selon les modalités décrites dans le contrat de
prêt entre la société LA MANUFACTURE DES LUMIERES et Bpifrance Financement SA.
Bpifrance Financement SA agissant au nom et pour le compte de l’Etat procédera à la régularisation de l’acte de
prêt et des sûretés prévues.
Art. 2. – Le directeur général des entreprises est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 15 décembre 2021.
Pour la ministre et par délégation :
Le chef de la mission
restructuration des entreprises,
O. REMY
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 81 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

PREMIER MINISTRE

Décret du 16 décembre 2021 chargeant un député


d’une mission temporaire
NOR : PRMX2137952D

Le Premier ministre,
Vu la Constitution ;
Vu le code électoral, notamment son article LO 144,
Décrète :
Art. 1 . – M. Belkhir BELHADDAD, député, est, en application de l’article LO 144 du code électoral susvisé,
er

chargé d’une mission temporaire ayant pour objet le rôle des collectivités territoriales en matière de financement et
de développement de la pratique et des équipements sportifs.
Art. 2. – Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 16 décembre 2021.
JEAN CASTEX
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 82 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’EUROPE ET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

Décret du 16 décembre 2021 portant fin de fonctions


d’un consul général de France à Wuhan - M. PERRIN (Vincent)
NOR : EAEA2134892D

Par décret du Président de la République en date du 16 décembre 2021, il est mis fin aux fonctions de consul
général de France à Wuhan exercé par M. Vincent PERRIN.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 83 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Arrêté du 17 novembre 2021 portant nomination


au Conseil national de la transition écologique
NOR : TRED2134112A

Par arrêté de la ministre de la transition écologique en date du 17 novembre 2021, sont nommés membres du
Conseil national de la transition écologique :

Au sein du collège représentant les collectivités territoriales


Au titre de Régions de France
Titulaire : Mme Anne Claudius Petit, en remplacement de Mme Françoise Coutant.
Titulaire : M. Franck Leroy, en remplacement de M. André Crocq.
Suppléante : Mme Stéphanie Modde, en remplacement de Mme Frédérique Colas.
Suppléante : Mme Agnès Langevine (renouvellement de mandat).
Suppléant : M. Guillaume Riou, en remplacement de M. Laurent Gerault.
Suppléant : M. Charles Fournier (renouvellement de mandat).

Au sein du collège représentant les organisations d’employeurs


Au titre de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles
Titulaire : M. Thierry Coué (renouvellement de mandat).

Au sein du collège représentant les membres associés


Au titre de la Chambre française de l’économie sociale et solidaire
Titulaire : M. Guillaume Balas, en remplacement de Mme Fanélie Carrey-Conte.
Suppléante : Mme Aurore Médieu (renouvellement de mandat).

Au titre de l’association Consommation, Logement et Cadre de vie


Titulaire : Mme Ann-Gaël Béard (renouvellement de mandat).

Au sein du collège représentant les associations de protection de l’environnement


Au titre de Surfrider Foundation Europe
Suppléante : Mme Diane Beaumenay-Joannet (renouvellement de mandat).
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 84 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Arrêté du 9 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 31 mai 2021 portant nomination


au Conseil supérieur de la prévention des risques technologiques
NOR : TREP2128770A

Par arrêté de la ministre de la transition écologique en date du 9 décembre 2021, sont nommés membres du
Conseil supérieur de la prévention des risques technologiques pour l’examen des affaires relatives aux transports de
matières dangereuses, dans la catégorie des représentants des intérêts des exploitants des installations mentionnées
à l’article D. 510-1 :
Mme Catherine Royer, en tant que suppléante de Mme Bénédicte Oudart ;
M. Jean-Baptiste Jarry, en tant que suppléant de M. Franck Chevallier.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 85 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Arrêté du 9 décembre 2021 portant nomination


au Conseil national de la transition écologique
NOR : TRED2136548A

Par arrêté de la ministre de la transition écologique en date du 9 décembre 2021, sont nommés membres du
Conseil national de la transition écologique :

Au sein du collège représentant les organisations de salariés


Au titre de la Confédération française démocratique du travail
Titulaire : Mme Anne-Juliette Lecourt, en remplacement de M. Philippe Portier.
Titulaire : Mme Laure Pelletier, en remplacement de Mme Sophie Gaudeul.
Suppléante : Mme Warda Ichir, en remplacement de Mme Elodie Aïssi.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 86 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Arrêté du 8 décembre 2021 portant admission à la retraite


(attachée principale d’administration de l’Etat)
NOR : ECOP2131194A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la relance en date du 8 décembre 2021, Mme Annie
Briand, attachée principale d’administration de l’Etat, est admise, d’office par limite d’âge, à faire valoir ses droits
à la retraite, à compter du 30 avril 2022.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 87 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Arrêté du 13 décembre 2021 portant admission à la retraite


(ingénieur divisionnaire de l’industrie et des mines)
NOR : ECOP2133094A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la relance en date du 13 décembre 2021, M. Didier
Darguesse, ingénieur divisionnaire de l’industrie et des mines, est admis, sur sa demande, à faire valoir ses droits à
la retraite, à compter du 1er avril 2022.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 88 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Arrêté du 13 décembre 2021 portant admission à la retraite


(attaché d’administration de l’Etat)
NOR : ECOP2136643A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la relance en date du 13 décembre 2021, M. Henri Jacky,
attaché d’administration de l’Etat, est admis, d’office par limite d’âge, à faire valoir ses droits à la retraite, à
compter du 29 avril 2022.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 89 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES ARMÉES

Arrêté du 13 décembre 2021 portant nomination et titularisation


dans le corps des attachés d’administration de l’Etat au titre de l’année 2021
NOR : ARMH2137599A

Par arrêté de la directrice du centre expert pour les ressources humaines du personnel civil du ministère de la
défense en date du 13 décembre 2021, les fonctionnaires dont les noms suivent sont nommés et titularisés dans le
corps des attachés d’administration de l’Etat, au titre de l’année 2021 :

A compter du 1er janvier 2021


Mme Henriette AVENEL.
M. Marc BEALON.
M. Joël BERNAS.
Mme Claudine BONACORSI.
Mme Monique CARLIER.
Mme Isabelle CHANET.
Mme Marie-Dominique CLEMENT.
Mme Isabelle COLIN.
Mme Sophie COLONNA.
Mme Valérie DEPOISIER-RUAUD.
M. Alain MAC GUFFIE.
Mme Patricia RAMONI.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 90 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Arrêté du 14 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 27 juillet 2021 modifié portant nomination d’un
régisseur intérimaire et de ses suppléants auprès de la régie d’avances et de recettes du cabinet
de la direction générale de la police nationale
NOR : INTF2137725A

Par arrêté du ministre de l’intérieur en date du 14 décembre 2021, l’arrêté du 27 juillet 2021 modifié portant
nomination d’un régisseur intérimaire et de ses suppléants auprès de la régie d’avances et de recettes du cabinet de
la direction générale de la police nationale (NOR : INTF2123478A) est ainsi modifié :
Le premier alinéa de l’arrêté du 27 juillet 2021 modifié susmentionné est complété par une phrase ainsi rédigée :
« Mme Françoise FREDERICO est reconduite dans ses fonctions de régisseuse d’avances et de recettes
intérimaire auprès de la régie du cabinet de la direction générale de la police nationale, à compter du
29 janvier 2022, pour une durée de 6 mois. »
Le troisième alinéa de l’arrêté du 27 juillet 2021 modifié susmentionné est complété par une phrase ainsi
rédigée :
« Mme Angèle MYRTIL et Mme Anne-Lise ROBERT sont reconduites dans leurs fonctions de mandataires
suppléantes auprès de la régisseuse intérimaire Mme Françoise FREDERICO, à compter du 29 janvier 2022, pour
une durée de 6 mois. »
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 91 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Arrêté du 16 décembre 2021 portant nomination


(administration territoriale : Saint-Barthélemy et Saint-Martin)
NOR : INTA2132022A

Par arrêté du Premier ministre, du ministre de l’intérieur et du ministre des outre-mer en date
du 16 décembre 2021, Mme Emilie NAHON, ingénieure en chef des ponts, des eaux et des forêts, est nommée
directrice de projet (groupe II), chargée d’accompagner les acteurs locaux dans la définition et la mise en œuvre
d’un projet d’aménagement durable et résilient de Saint-Martin, auprès du préfet délégué représentant de l’Etat
dans les collectivités de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin, à compter du 1er janvier 2022, pour une durée de trois
ans, avec une période probatoire de six mois.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE L’INSERTION

Décret du 15 décembre 2021 portant désignation du délégué suppléant du Gouvernement


français au conseil d’administration du Bureau international du travail - M. SAINT-DENIS
(Antoine)
NOR : MTRI2131383D

Par décret du Premier ministre en date du 15 décembre 2021, M. Antoine SAINT-DENIS, délégué aux affaires
européennes et internationales, est nommé délégué suppléant du Gouvernement français au conseil
d’administration du Bureau international du travail, pour une période de trois ans.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 9 décembre 2021 portant nomination au conseil d’administration


du Centre pour le développement de l’information sur la formation permanente
NOR : MTRD2136200A

Par arrêté de la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion en date du 9 décembre 2021, sont nommés
membres du conseil d’administration du Centre pour le développement de l’information sur la formation
permanente :

Collège des pouvoirs publics


Mme Forough DADKHAK, vice-présidente de la région Bretagne, titulaire, en remplacement de Mme Muriel
VERGES-CAULLET.
M. Frédéric PONCET, conseiller régional de la région Bourgogne-Franche-Comté, titulaire, en remplacement de
Mme Véronique MARCHET.
M. Jean-Patrick GILLE, conseiller régional de la région Centre-Val de Loire, suppléant, en remplacement de
Mme Isabelle GAUDRON.
M. Mohamed MAHALI, conseiller régional de la région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur, suppléant, en
remplacement de M. Charles FOURNIER.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 94 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 7 décembre 2021 portant nomination d’une notaire salariée


(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2136628A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 7 décembre 2021, Mme MARTIN (Sophie,
Elodie) est nommée en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire Mme CHAUTARD
(Amandine, Pascale) à la résidence de Saint-Martin-de-Crau (Bouches-du-Rhône).
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 95 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 9 décembre 2021 modifiant un arrêté en date du 2 décembre 2021


relatif à une société civile professionnelle (officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2136913A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 9 décembre 2021 :
L’arrêté en date du 2 décembre 2021 (NOR : JUSC2136106A) nommant Mme GAZAGNES (Anne-France) et
Mme SANCHEZ (Elodie, Carmen) notaires associées à la résidence d’Aimargues (Gard), est modifié comme suit :
Au lieu de : « Mme GAZAGNES (Anne-France) » lire : « Mme GAZAGNE (Anne-France) ».
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 96 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 9 décembre 2021 relatif à une société par actions simplifiée


(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2136925A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 9 décembre 2021 :
Il est mis fin aux fonctions de M. BESANCENOT (Thibaut, Jean, Jacques) en qualité de notaire salarié au sein
de l’office de notaire dont est titulaire la société par actions simplifiée « Michel BESANCENOT, Frédéric
DUPUY, Laurent THIEBAUT, Notaires associés », à la résidence de Carcassonne (Aude).
M. BESANCENOT (Thibaut, Jean, Jacques) est nommé notaire associé, membre de la société par actions
simplifiée « Michel BESANCENOT, Frédéric DUPUY, Laurent THIEBAUT, Notaires associés ».
La dénomination sociale de la société par actions simplifiée « Michel BESANCENOT, Frédéric DUPUY,
Laurent THIEBAUT, Notaires associés » est ainsi modifiée : Michel BESANCENOT, Frédéric DUPUY, Laurent
THIEBAUT, Thibaut BESANCENOT Notaires associés ».
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 97 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 9 décembre 2021 portant nomination d’une notaire salariée


(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2136927A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 9 décembre 2021, Mme HUYNH (Emilie,
Thien-Nga) est nommée en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société civile
professionnelle « Bruno BELLOC, Jean-Pierre ESCOBAR, Jean-Philippe HUC, notaires associés d’une société
civile professionnelle titulaire d’offices notariaux » à la résidence de Toulouse (Haute-Garonne).
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 98 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 9 décembre 2021 portant nomination d’une notaire salariée


(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2136928A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 9 décembre 2021, Mme MELOT (Pauline,
Lucie, Marie) est nommée en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société
d’exercice libéral à responsabilité limitée « L’OFFICE » à la résidence du Mans (Sarthe), suivant arrêté
du 6 octobre 2020.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 99 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 9 décembre 2021 portant nomination d’une notaire salariée


(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2136936A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 9 décembre 2021, Mme LAURET (Julie, Anne),
épouse VINCENT, est nommée en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la
société par actions simplifiée « NOT’AVENIR » à la résidence de Saint-Paul (La Réunion) suivant arrêté
du 10 février 1975.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 100 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 9 décembre 2021 relatif à une société civile professionnelle


(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2136937A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 9 décembre 2021, le retrait de M. THOMAS
(Hervé), huissier de justice associé, membre la société civile professionnelle « Hervé THOMAS et Alain PAULET,
huissiers de justice associés » titulaire d’un office d’huissier de justice à la résidence de Molsheim (Bas-Rhin), est
accepté.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 101 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 10 décembre 2021 portant nomination


d’une société d’exercice libéral à responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2137124A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 10 décembre 2021 :
Il est mis fin aux fonctions de M. COLLIN (Gilles, Michel, Robert) en qualité de notaire salarié au sein de
l’office de notaire dont est titulaire Mme JURIO Y BURGUI (Sophie, Marie, Uxua) à la résidence de Bayonne
(Pyrénées-Atlantiques).
La démission de Mme JURIO Y BURGUI (Sophie, Marie, Uxua), notaire à la résidence de Bayonne (Pyrénées-
Atlantiques), est acceptée.
La société d’exercice libéral à responsabilité limitée « NOTAIRES 22 REPUBLIQUE », constituée pour
l’exercice de la profession de notaire, est nommée notaire à la résidence de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), en
remplacement de Mme JURIO Y BURGUI (Sophie, Marie, Uxua).
Mme JURIO Y BURGUI (Sophie, Marie, Uxua) et M. COLLIN (Gilles, Michel, Robert) sont nommés notaires
associés.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 102 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 10 décembre 2021 portant nomination d’un notaire salarié


(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2137126A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 10 décembre 2021, M. BOURGERY (Frédéric,
Marie, Georges) est nommé en qualité de notaire salarié au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société
civile professionnelle « Jean-Noël MILCENT, notaire, associé d’une société civile professionnelle titulaire d’un
office notarial » à la résidence de Saint-Ay (Loiret).
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 103 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 10 décembre 2021 portant nomination


d’un huissier de justice salarié (officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2137127A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 10 décembre 2021, M. LOUVEL (Théo,
Rodrigue, Inès) est nommé en qualité d’huissier de justice salarié au sein de l’office d’huissier de justice dont est
titulaire la société civile professionnelle « Thierry ROY, Nicolas LEMOINE et Jean-Noël GALY Huissiers de
Justice associés, Société Civile Professionnelle titulaire d’un Office d’Huissiers de Justice » à la résidence de
Villeneuve-d’Ascq (Nord).
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 104 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 10 décembre 2021 portant nomination


d’une huissière de justice salariée (officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2137129A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 10 décembre 2021, Mme BEAL (Eve-Marie,
Grégorine, Christel) est nommée en qualité d’huissière de justice salariée au sein de l’office d’huissier de justice
dont est titulaire la société par actions simplifiée « ID FACTO » à la résidence de Montlhéry (Essonne).
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 105 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 10 décembre 2021 portant nomination


d’une société à responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2137132A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 10 décembre 2021 :
Il est mis fin aux fonctions de M. BOCKTAELS (Quentin, Christophe, Pierre, Fabrice) en qualité de notaire
salarié au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société civile professionnelle « Luc VILLET et Thomas
CAMUS, notaires associés d’une SCP titulaire d’un office notarial » à la résidence de Meung-sur-Loire (Loiret).
La démission de M. NABON (Julien, James, Francis), notaire à la résidence de Fay-aux-Loges (Loiret), est
acceptée.
La société à responsabilité limitée « NOTAIRE DES LOGES », constituée pour l’exercice de la profession de
notaire, est nommée notaire à la résidence de Fay-aux-Loges (Loiret), en remplacement de M. NABON (Julien,
James, Francis).
M. BOCKTAELS (Quentin, Christophe, Pierre, Fabrice) est nommé notaire associé, membre de la société à
responsabilité limitée « NOTAIRE DES LOGES ».
M. NABON (Julien, James, Francis), notaire associé, membre de la société à responsabilité limitée « 1512
NOTAIRES », est nommé pour exercer dans l’office dont cette dernière est titulaire à la résidence d’Orléans
(Loiret).
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 106 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 13 décembre 2021 portant titularisation dans le corps interministériel


des attachés d’administration de l’Etat (Conseil d’Etat et Cour nationale du droit d’asile)
NOR : JUSE2135648A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 13 décembre 2021, Mme Emilie DELONCLE,
attachée d’administration de l’Etat stagiaire, issue de l’institut régional d’administration de Lyon, est à compter
du 1er septembre 2021, titularisée dans le corps interministériel des attachés d’administration de l’Etat en qualité
d’attachée d’administration de l’Etat.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 107 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 15 décembre 2021 portant détachement


(Conseil d’Etat)
NOR : JUSE2136870A

Par arrêté du Premier ministre en date du 15 décembre 2021, M. Patrick FRYDMAN, conseiller d’Etat, est placé
dans la position de détachement auprès du tribunal administratif de l’Organisation internationale du travail, pour
une durée de cinq ans à compter du 1er janvier 2022, afin d’exercer les fonctions de juge résident.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 108 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA CULTURE

Arrêté du 15 décembre 2021


portant nomination au Haut Conseil de l’éducation artistique et culturelle
NOR : MICB2125252A

Par arrêté du ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports et de la ministre de la culture en date
du 15 décembre 2021, sont nommés membres du Haut Conseil de l’éducation artistique et culturelle :
1. Au titre des représentants du ministre chargé de la culture :
a) Membres titulaires :
M. Corbin (Noël), délégué général à la transmission, aux territoires et à la démocratie culturelle ;
Mme Rogé (Aymée), directrice régionale des affaires culturelles Bourgogne-Franche-Comté ;
b) Membres suppléants :
Mme Jacquot-Marchand (Isabelle), cheffe du bureau des temps de la vie ;
M. Drouet (Marc), directeur régional des affaires culturelles Auvergne-Rhône-Alpes, en renouvellement de son
mandat.
2. Au titre des représentants du ministre chargé de l’éducation nationale :
a) Membres titulaires :
M. Geffray (Edouard), directeur général de l’enseignement scolaire, en renouvellement de son mandat ;
Mme Béguin (Katia), rectrice de l’académie d’Orléans-Tours ;
b) Membres suppléants :
M. Brossé (Manuel), chef de la mission éducation artistique et culturelle ;
Mme Manès-Bonnisseau (Chantal), rectrice de l’académie de La Réunion.
3. Au titre du représentant du ministre chargé de la jeunesse :
a) Membre titulaire :
Mme Pérès (Emmanuelle), directrice de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative ;
b) Membre suppléant :
Mme Hess (Hélène), cheffe du bureau du partenariat associatif jeunesse et éducation populaire.
4. Au titre du représentant du ministre chargé de l’agriculture :
a) Membre titulaire :
Mme Baduel (Valérie), directrice générale de l’enseignement et de la recherche ;
b) Membre suppléant :
Mme Croyère (Adeline), sous-directrice des politiques de formation et d’éducation, en renouvellement de son
mandat.
5. Au titre du représentant du ministre chargé de l’enseignement supérieur :
a) Membre titulaire :
Mme Prat (Isabelle), cheffe du service de la stratégie des formations et de la vie étudiante à la direction générale
de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle ;
b) Membre suppléant :
Mme Poulot (Monique), conseillère scientifique et pédagogique à la direction générale de l’enseignement
supérieur et de l’insertion professionnelle.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 108 sur 203

6. Au titre du représentant du ministre chargé de la ville :


a) Membre titulaire :
M. Mariani (François-Antoine), directeur général délégué en charge de la politique de la ville, adjoint au
directeur général de l’Agence nationale de la cohésion des territoires, en renouvellement de son mandat ;
b) Membre suppléant :
Mme Chapet (Hélène), directrice du programme lien social et image des quartiers à l’Agence nationale de la
cohésion des territoires.
7. Au titre du représentant du ministre chargé de la famille :
a) Membre titulaire :
Mme Lambert-Muyard (Marie), cheffe du bureau des familles et de la parentalité ;
b) Membre suppléant :
M. Pierre (Jean-François), adjoint au chef du bureau des familles et de la parentalité.
8. Au titre d’inspecteur général des affaires culturelles :
a) Membre titulaire :
Mme Arlot (Ann-José), cheffe du service de l’inspection générale des affaires culturelles, en renouvellement de
son mandat ;
b) Membre suppléant :
Mme Cassegrain (Laurence), inspectrice générale des affaires culturelles.
9. Au titre d’inspecteur général de l’éducation nationale :
a) Membre titulaire :
M. Galais (Philippe), inspecteur général de l’éducation nationale, doyen du groupe Enseignements et éducation
artistiques ;
b) Membre suppléant :
M. Vieaux (Christian), inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche, en charge du pilotage des
arts plastiques.
10. Au titre des représentants de l’Association des maires de France :
a) Membres titulaires :
Mme Chagnaud-Forain (Claire), adjointe au maire de Versailles ;
M. Marty (Thierry), adjoint au maire de Libourne, en renouvellement de son mandat ;
b) Membres suppléants :
M. Arnaud (Jean-Michel), conseiller municipal délégué de Cannes ;
Mme Doste (Marie-Pierre), première adjointe au maire de Ramonville Saint-Agne.
11. Au titre des représentants de l’Assemblée des départements de France :
a) Membres titulaires :
Mme Mouton (Marie-Pierre), présidente du département de la Drôme, présidente de la commission Education,
Culture et Sports de l’Assemblée des départements de France ;
Mme Anglard (Régine), vice-présidente du département de la Dordogne ;
b) Membres suppléants :
M. Bellanger (Bertrand), président du département de la Seine-Maritime, président du groupe de travail culture
et patrimoine de l’Assemblée des départements de France ;
Mme Cuvillier (Valérie), vice-présidente du département du Pas-de-Calais.
12. Au titre des représentants de l’association des régions de France :
a) Membres titulaires :
M. Bissière (Michel), conseiller régional Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur ;
Mme Macé (Béatrice), vice-présidente de la région Bretagne ;
b) Membres suppléants :
Mme Casimirius (Marie-Thérèse), vice-présidente de la collectivité territoriale de Martinique ;
M. Baile (Henri), conseiller régional de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 108 sur 203

13. Au titre des représentants d’associations des élus de métropoles et d’intercommunalités :


a) Membres titulaires :
M. Bianchi (Olivier), maire de Clermont-Ferrand, président de Clermont Auvergne Métropole, en
renouvellement de son mandat ;
M. Degruelle (Christophe), président de Blois Agglopolys ;
b) Membres suppléants :
M. de Mazières (François), maire de Versailles ;
Mme Catherine Louis, présidente de la communauté de communes Forêts, Seine et Suzon.
14. Au titre du représentant de la Fédération nationale des collectivités territoriales pour la culture :
a) Membre titulaire :
Mme Hermann (Jane-Marie), adjointe en charge de la culture et du jumelage auprès du maire de Viroflay, vice-
présidente de la Fédération nationale des collectivités territoriales, en renouvellement de son mandat ;
b) Membre suppléant :
M. Colombet (Gabriel), adjoint en charge de la culture, du patrimoine et de la politique des seniors auprès du
maire de Saint-Rémy-de-Provence, membre du bureau de la Fédération nationale des collectivités territoriales.
15. Au titre du représentant du Réseau français des villes éducatrices :
a) Membre titulaire :
M. Caremelle (Olivier), adjoint au maire de Lomme, délégué au projet éducatif global, aux rythmes scolaires, à
la citoyenneté et à la vie associative, adjoint au maire de Lille chargé de la lutte contre le décrochage scolaire et
l’illettrisme, en renouvellement de son mandat ;
b) Membre suppléant :
Mme Graf (Chabha), adjointe au maire de Vandœuvre-les-Nancy, déléguée aux sports.
16. Au titre des personnalités qualifiées :
Mme Bordeaux (Marie-Christine), professeure des universités, vice-présidente culture et culture scientifique à
l’université Grenoble Alpes, en renouvellement de son mandat ;
M. de Chassey (Éric), directeur général de l’Institut national d’histoire de l’art, en renouvellement de son
mandat ;
M. Ethis (Emmanuel), recteur de la région académique Bretagne, en renouvellement de son mandat ;
Mme Ladreit de Lacharrière (Eléonore), déléguée générale de la Fondation Culture et Diversité, en
renouvellement de son mandat ;
M. Noly (Bernard), directeur départemental des Francas du Rhône, en renouvellement de son mandat ;
M. Robin-Renucci (Daniel), directeur des Tréteaux de France, en renouvellement de son mandat ;
Mme Sellier (Marie), écrivaine et scénariste.
17. Au titre des représentants des parents d’élèves :
Mme Tordjeman Zayet (Zihar), responsable des grands prix des jeunes lecteurs-dessinateurs et santé prévention
de la Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public, en renouvellement de son mandat ;
M. Labastie (Éric), secrétaire général adjoint de la Fédération des conseils de parents d’élèves et administrateur
national ;
M. Ethis (Emmanuel) est nommé vice-président du Haut Conseil de l’éducation artistique et culturelle.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 109 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 7 octobre 2021 portant inscription sur la liste d’aptitude au titre de l’année 2022
(corps des directeurs d’établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux)
NOR : SSAN2137093A

Par arrêté de la directrice générale du Centre national de gestion en date du 7 octobre 2021, les personnes
ci-après énumérées sont inscrites, au titre de l’année 2022, sur la liste d’aptitude prévue par le décret no 2007-1930
du 26 décembre 2007 modifié portant statut particulier du corps des directeurs d’établissements sanitaires, sociaux
et médico-sociaux de la fonction publique hospitalière aux grades de hors classe et de classe normale des
personnels de direction des établissements mentionnés à l’article 2 (3o à 6o) de la loi no 86-33 du 9 janvier 1986
modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière, des établissements mentionnés
au 1o de l’article 2 de la même loi et figurant sur une liste arrêtée par le ministre chargé de la santé, et aux emplois,
en qualité directeur adjoint, dans les établissements mentionnés aux 1o et 2o :
I. – Au titre du I (1o) de l’article 11 du décret no 2007-1930 du 26 décembre 2007 susmentionné :
CURTILLET Hervé ;
GOBBO Marie-Laure ;
KASSOU Safia ;
RAPIN Anastasie ;
SANDMANN Pascal.
II. – Au titre du II (1o) de l’article 11 du décret no 2007-1930 du 26 décembre 2007 susmentionné :
BARRY Géraldine ;
CANTONNET-PALOQUE Isabelle ;
PALLENCHIER Catherine ;
PETIT Bruno ;
PORTRON Pierre-Luc ;
RICHER Fabrice ;
SIGAUD Jérôme ;
TRAVERS Isabelle ;
TURI Carine.
Le présent arrêté prendra effet à compter du 1er janvier 2022.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 110 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 30 novembre 2021 relatif à l’affectation, en vue de l’accomplissement d’un parcours de


consolidation des compétences, de praticiens associés candidats à la profession de pharmacien
dans la spécialité « biologie médicale » en application des dispositions du V de l’article 83 de la
loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée
NOR : SSAN2135832A

Par arrêté du ministre des solidarités et de la santé en date du 30 novembre 2021, en vue de l’accomplissement
d’un parcours de consolidation des compétences sous statut de praticien associé, les personnes dont les noms
suivent sont affectées comme suit :
1. M. LAMRI (Mohamed Amine) est affecté à l’Assistance publique-hôpitaux de Paris pour 3 mois de stage
(équivalent temps plein) en microbiologie ;
2. Mme OUSSEDIK épouse DJEBRANI (Nouzha) est affectée à l’Assistance publique-hôpitaux de Paris pour
trois mois de stage (équivalent temps plein) répartis de la manière suivante : un mois en biochimie et
deux mois en microbiologie.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 111 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 1er décembre 2021 portant inscription sur la liste d’aptitude


au titre de l’année 2022 (tour extérieur des directeurs d’hôpital)
NOR : SSAN2137084A

Par arrêté de la directrice générale du Centre national de gestion en date du 1er décembre 2021, les personnes
ci-après énumérées sont inscrites, au titre de l’année 2022, sur la liste d’aptitude prévue par le décret no 2005-921
du 2 août 2005 modifié portant statut particulier du corps des directeurs d’hôpital aux grades de hors classe et de
classe normale des personnels de direction des établissements mentionnés à l’article 2 (1o et 2o) de la loi no 86-33
du 9 janvier 1986 modifiée :
I. – Au titre du I (1o) de l’article 10 du décret no 2005-921 du 2 août 2005 modifié, susvisé :

Fonction publique hospitalière – hors classe


Huguette HOAREAU.
Ludovic TRIPAULT.
II. – Au titre du I (2o) de l’article 10 du décret no 2005-921 du 2 août 2005 modifié, susvisé :

Fonctions publiques Etat et territoriale – hors classe


Ingrid STAMANE.
III. – Au titre du II (1o) de l’article 10 du décret no 2005-921 du 2 août 2005 modifié, susvisé :

Fonction publique hospitalière – classe normale


Maïtena ETCHEVERRY-CHEKLI.
Marie-Laure GOBBO.
Anne THIERRY.
Le présent arrêté prendra effet à compter du 1er janvier 2022.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 112 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 7 décembre 2021 relatif à la composition du jury de l’examen


de fin de formation des élèves attachés d’administration hospitalière
NOR : SSAN2136956A

Par arrêté du ministre des solidarités et de la santé en date du 7 décembre 2021 :


Le jury de l’examen de formation des élèves attachés d’administration hospitalière au titre de l’année 2021 est
composé comme suit :
Mme Katia JULIENNE, directrice générale de l’offre de soins, ou son représentant (Paris) ;
Mme Eve PARIER, directrice générale du Centre national de gestion ou son représentant (Paris) ;
Mme Cécile COURREGES, inspectrice générale des affaires sociales, représentant l’Inspection générale des
affaires sociales (Paris) ;
Mme Lydia LACOUR, responsable de la formation des attachés d’administration hospitalière représentant le
directeur de l’Ecole des hautes études en santé publique de Rennes (Ille-et-Vilaine) ;
M. Michel LOUAZEL, directeur et professeur de l’Institut du management de l’Ecole des hautes études en santé
publique de Rennes (Ille-et-Vilaine) ;
M. Nicolas SIRVEN, professeur des universités à l’Institut du management de l’Ecole des hautes études en santé
publique de Rennes (Ille-et-Vilaine) ;
M. Gildas LE BORGNE, directeur d’hôpital, directeur de cabinet au centre hospitalier universitaire de Rennes
(Ille-et-Vilaine) ;
Mme Chantal LE DEIST, attachée d’administration hospitalière au centre hospitalier Guillaume Régnier à
Rennes (Ille-et-Vilaine) ;
Mme Julie PERODEAU, attachée d’administration hospitalière au centre hospitalier universitaire de Rennes
(Ille-et-Vilaine) ;
Mme Karine PIQUET, attachée d’administration hospitalière au centre de l’Enfance – EDEFS 35 - FAM
Goanag à Chantepie (Ille-et-Vilaine).
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 113 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 10 décembre 2021 portant désignation


du président du Conseil national de la certification périodique
NOR : SSAH2137117A

Le ministre des solidarités et de la santé et la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de


l’innovation,
Vu le code de la santé publique et notamment son article L. 4022-6,
Arrêtent :
Art. 1er. – M. Lionel COLLET est désigné président du Conseil national de la certification périodique.
Art. 2. – Il est nommé à compter de la date de publication du présent arrêté au Journal officiel de la République
française.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 10 décembre 2021.
Le ministre des solidarités
et de la santé,
Pour le ministre et par délégation :
La directrice générale
de l’offre de soins,
K. JULIENNE
La ministre de l’enseignement supérieur,
de la recherche et de l’innovation,
Pour la ministre et par délégation :
La directrice générale de l’enseignement supérieur
et de l’insertion professionnelle,
A.-S. BARTHEZ
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 114 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 16 décembre 2021 portant modification de l’arrêté du 30 novembre 2021 fixant la liste
des personnes autorisées à exercer en France la profession de médecin dans la spécialité de
« endocrinologie, diabète et maladies métaboliques » en application des dispositions du I de
l’article L. 4111-2 du code de la santé publique et des dispositions du IV de l’article 83 de la loi
no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée
NOR : SSAN2137918A

Par arrêté du ministre des solidarités et de la santé en date du 16 décembre 2021, l’arrêté du 30 novembre 2021
fixant la liste de la personne autorisée à exercer en France la profession médecin dans la spécialité
« endocrinologie, diabète et maladies métaboliques » en application des dispositions du I de l’article L. 4111-2
du code de la santé publique est modifié comme suit :
Au lieu de lire : « Mme HAGE (Mirella), épouse DECONNICK, née le 30 juin 1982 à Sin El Fil (Liban) », lire :
« Mme HAGE (Mirella), épouse DECONINCK, née le 30 juin 1982 à Sin El Fil (Liban) ».
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 115 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA MER

Arrêté du 15 décembre 2021


portant cessation de fonctions au cabinet de la ministre de la mer
NOR : MERC2137345A

La ministre de la mer,
Vu le décret no 2017-1063 du 18 mai 2017 modifié relatif aux cabinets ministériels ;
Vu le décret no 2017-1098 du 14 juin 2017 relatif aux collaborateurs du Président de la République et des
membres du Gouvernement ;
Vu le décret du 3 juillet 2020 portant nomination du Premier ministre ;
Vu le décret du 6 juillet 2020 relatif à la composition du Gouvernement,
Arrête :
Art. 1 . – Il est mis fin, à compter du 1er janvier 2022, aux fonctions exercées par M. Loïc Millois en qualité de
er

conseiller ports et transports maritimes au cabinet de la ministre de la mer, appelé à d’autres fonctions.
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 15 décembre 2021.
ANNICK GIRARDIN
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 116 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION

Arrêté du 9 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 13 novembre 2019 portant renouvellement


des membres du comité technique permanent de la sélection des plantes cultivées
NOR : AGRG2136230A

Le ministre de l’agriculture et de l’alimentation,


Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment ses articles D. 661-1 et suivants ;
Vu le code des relations entre le public et l’administration, notamment ses articles R.* 133-1 et suivants ;
Vu l’arrêté du 14 janvier 1993 modifié fixant la liste des organismes interprofessionnels représentés dans les
sections du comité technique permanent de la sélection des plantes cultivées ;
Vu l’arrêté du 30 juillet 2012 modifié fixant la liste des sections du comité technique permanent de la sélection
des plantes cultivées ;
Vu l’arrêté du 24 novembre 2015 modifié créant une section d’intérêt commun à plusieurs espèces ou groupes
d’espèces au sein du comité technique permanent pour la sélection des plantes cultivées ;
Vu l’arrêté du 13 novembre 2019 modifié portant renouvellement des membres du comité technique permanent
de la sélection des plantes cultivées,
Arrête :
Art. 1 . – L’article 1er de l’arrêté du 13 novembre 2019 susvisé est ainsi modifié :
er

La composition des membres du comité plénier du comité technique permanent de la sélection des plantes
cultivées nommés au titre des représentants des obtenteurs de variétés est ainsi modifiée :
Les mots : « M. LESPRIT (Emmanuel) » sont remplacés par les mots : « Mme BLUMEL (Rachel) ».
Art. 2. – L’article 3 de l’arrêté du 13 novembre 2019 susvisé est ainsi modifié :
a) La composition des membres de la section « Arbres Forestiers » nommés au titre des experts scientifiques est
ainsi modifiée :
Les mots : « M. PICARD (Olivier) » sont remplacés par les mots : « M. SEVRIN (Eric) ».
b) La composition des membres de la section « Céréales à paille » nommés au titre des représentants des
obtenteurs de variétés est ainsi modifiée :
Les mots : « M. FORET (Louis) » sont remplacés par les mots : « M. BEGUIER (Vincent) ».
c) La composition des membres de la section « Céréales à paille » nommés au titre des représentants des
utilisateurs de produits des récoltes obtenues à partir des semences ou plants est ainsi modifiée :
Les mots : « Mme LEROUX (Marie-Cécile) » sont remplacés par les mots : « Mme CONTAMINE (Anne-
Céline) ».
d) La composition des membres de la section « Colza et autres crucifères » nommés au titre de président de la
section est ainsi modifiée :
Les mots : « Mme DELOURME (Régine) sont remplacés par les mots : « M. THOMAS (Grégoire) ».
e) La composition des membres de la section « Colza et autres crucifères » nommés au titre des représentants des
agriculteurs multiplicateurs de semences ou de plants est ainsi modifiée :
Les mots : « M. CAZELLES (Christophe) » sont remplacés par les mots : « Mme BARNAUD (Sophie) ».
f) La composition des membres de la section « Espèces Fruitières » nommés au titre des représentants des
professionnels et des utilisateurs est ainsi complétée :
Représentants de l’interprofession :
Mme LEPINE (Aurélia), INTERFEL ;
M. SAUVAITRE (Daniel), INTERFEL.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 116 sur 203

g) La composition des membres de la section « Espèces Légumières » nommés au titre des représentants de
l’interprofession est ainsi modifiée :
Les mots : « M. DAVIOT (Dominique) » sont remplacés par les mots : « Mme TEISSIER (Emeline) ».
h) La composition des membres de la section « Lin et Chanvre » nommés au titre de l’interprofession est ainsi
modifiée :
Les mots : « M. BOUFFARTIGUE (Julien) » sont remplacés par les mots : « Mme LECLERCQ (Elise) ».
i) La composition des membres de la section « Maïs et sorgho » nommés au titre des représentants des
obtenteurs de variétés est ainsi modifiée :
Les mots : « M. ROUSSEAU (Thibault) » sont remplacés par les mots : « M. LAURENT (Patrice) ».
Les mots : « M. FRANTZ (Pierre) » sont remplacés par les mots : « M. CHEVALIER (Fabrice) ».
j) La composition des membres de la section « Plantes fourragères et à gazon » nommés au titre des
représentants des obtenteurs de variétés est ainsi modifiée :
Les mots : « M. FORET (Louis) » sont remplacés par les mots : « M. DAVID (Denis) ».
k) La composition des membres de la section « Plantes protéagineuses » nommés au titre des représentants des
obtenteurs de variétés est ainsi modifiée :
Les mots : « M. FORET (Louis) » sont remplacés par les mots : « M. BEGUIER (Vincent) ».
l) La composition des membres de la section « Plantes ornementales, à parfum, médicinales et aromatiques »
nommés au titre des représentants de l’interprofession est ainsi modifiée :
Les mots : « M. DAVIOT (Dominique) » sont remplacés par les mots : « Mme TEISSIER (Emeline) ».
m) La composition des membres de la section « Pomme de terre » nommés au titre des représentants des
utilisateurs de produits des récoltes obtenues à partir des semences ou plants est ainsi modifiée :
Les mots : « M. TORDEUR (Alexis) » sont remplacés par les mots : « M. BENARD (Henri) ».
n) La composition des membres de la section « Vigne » nommés au titre des représentants des instituts
techniques spécialisés ou assimilés est ainsi modifiée :
Les mots : « M. BLOY (Pascal) » sont remplacés par les mots : « Mme ROCQUE (Anastasia) ».
Les mots : « M. VAN RUYSKENSVELDE (Jean-Pierre) » sont remplacés par les mots : « M. RIOU
(Christophe) ».
Art. 3. – Le directeur général de l’alimentation est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 9 décembre 2021.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général de l’alimentation,
B. FERREIRA
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 117 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

COMPTES PUBLICS

Arrêté du 14 décembre 2021 portant nomination


(agents comptables)
NOR : CCPE2137166A

Par arrêté du ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des
comptes publics, en date du 14 décembre 2021, Mme Véronique LE GOFF, inspectrice des Finances publiques, est
nommée agent comptable du Groupement de coopération sociale et médico-sociale de santé mentale du Golfe du
Morbihan en remplacement de Mme Valérie LE LOIRE.
Le présent arrêté prend effet à compter de la date d’installation de l’intéressée.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 118 sur 203

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 26 novembre 2021 portant extension d’un avenant à la convention collective nationale
des conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (no 2666)
NOR : MTRT2134237A

La ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu l’arrêté du 27 février 2008 et les arrêtés successifs portant extension de la convention collective nationale des
conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement du 24 mai 2007, devenue convention collective des
acteurs du développement et de l’ingénierie territoriale d’intérêt général par avenant du 27 janvier 2021, et des
textes qui l’ont complétée ou modifiée ;
Vu l’avenant no 34 du 15 décembre 2020 relatif au régime de prévoyance 2021, à la convention collective
nationale susvisée ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal Officiel de la République française du 6 mai 2021 ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission de la protection sociale complémentaire), rendu lors de la séance
du 30 septembre 2021,
Arrête :
Art. 1 . – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
er

d’application de la convention collective nationale des conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement


du 24 mai 2007, devenue convention collective des acteurs du développement et de l’ingénierie territoriale
d’intérêt général par avenant du 27 janvier 2021, les stipulations de l’avenant no 34 du 15 décembre 2020 relatif au
régime de prévoyance 2021, à la convention collective nationale susvisée.
L’avenant est étendu sous réserve du respect des dispositions de l’article R. 242-1-1 du code de la sécurité
sociale, dans sa rédaction en vigueur à compter du 1er janvier 2022, et des stipulations de l’accord national
interprofessionnel du 17 novembre 2017 instituant le régime AGIRC-ARRCO de retraite complémentaire et de
l’accord national interprofessionnel du 17 novembre 2017 relatif à la prévoyance des cadres, en matière de
définition des catégories objectives de salariés. L’article 2 du décret no 2021-1002 du 30 juillet 2021 relatif aux
critères objectifs de définition des catégories de salariés bénéficiaires d’une couverture de protection sociale
complémentaire collective prévoit un délai de mise en conformité jusqu’au 31 décembre 2024. Les partenaires
sociaux des branches professionnelles sont invités à engager les négociations afin de modifier les conventions et
accords collectifs avant cette date.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’avenant susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avenant.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 26 novembre 2021.
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’avenant susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives
no 2021/16, disponible sur le site www.journal-officiel.gouv.fr/bocc.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 119 sur 203

Autorité de régulation des communications électroniques,


des postes et de la distribution de la presse
Décision no 2021-2670 du 9 décembre 2021 portant délégation de pouvoirs
NOR : ARTP2137585S

L’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse,


Vu la directive 2018/1972 du Parlement européen et du Conseil du 11 décembre 2018 établissant le code des
communications électroniques européen ;
Vu le code des postes et des communications électroniques, et notamment ses articles L. 42-1, et D. 406-14 et
suivants ;
Vu la décision no 05-0521 de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes du
8 septembre 2005 recommandant l’utilisation de certains formats de numérotation aux interfaces d’interconnexion ;
Vu la décision no 2018-0881 de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes en date
du 24 juillet 2018 modifiée établissant le plan national de numérotation et ses règles de gestion ;
Vu la décision du 28 juin 2016 modifiée fixant l’organisation des services de l’Autorité de régulation des
communications électroniques et des postes,
Décide :
Art. 1 . – L’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la
er

presse délègue à son président le pouvoir d’adopter les décisions à caractère individuel relatives à :
– l’attribution, en application de l’article L. 42-1 du code des postes et des communications électroniques, des
autorisations suivantes :
– les autorisations d’utilisation de fréquences portant sur les liaisons point-à-point du service fixe ;
– les autorisations d’utilisation de fréquences portant sur les stations terriennes du service fixe par satellite ;
– les autorisations d’utilisation de fréquences attribuées pour une durée inférieure à 2 mois ;
– les autorisations d’utilisation de fréquences en dessous de 470 MHz ;
– les autorisations d’utilisation de fréquences délivrées à des fins expérimentales.
– la modification et l’abrogation, à la demande du titulaire, de ces mêmes autorisations d’utilisation de
fréquences radioélectriques.
Sont exclues de la présente délégation de pouvoir les décisions suivantes :
– les décisions non expressément mentionnées aux alinéas précédents ;
– parmi les décisions mentionnées aux alinéas précédents, les décisions à caractère individuel relatives à
l’attribution, la modification et l’abrogation, à la demande du titulaire, des autorisations suivantes :
– les autorisations d’utilisation de fréquences attribuées selon la procédure prévue à l’article L. 42-2 du code
des postes et des communications électroniques ;
– les autorisations d’utilisation de fréquences attribuées en application de l’article L. 42-3 du code des postes
et des communications électroniques, à la suite de cessions soumises à approbation préalable de l’Autorité
de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse ;
– les autorisations d’utilisation de fréquences ayant pour objet l’établissement de la boucle locale d’un réseau
radioélectrique ouvert au public ;
– les autorisations d’utilisation de fréquences ayant pour objet de réaliser des expérimentations portant sur
des technologies pouvant être utilisées pour établir et exploiter la boucle locale d’un réseau radioélectrique
ouvert au public ;
– les autorisations d’utilisation de fréquences à des fins expérimentales attribuées sur le fondement du VI de
l’article L. 42-1 du code des postes et des communications électroniques.
Les décisions de refus sont prises après avis conforme de l’Autorité de régulation des communications
électroniques, des postes et de la distribution de la presse.
Art. 2. – L’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la
presse délègue à son président le pouvoir d’adopter les décisions à caractère individuel relatives à :
– l’attribution, en application de l’article L. 44 du code des postes et des communications électroniques, sauf
dans le cadre de la procédure prévue au III de cet article, aux opérateurs qui le demandent, des préfixes,
numéros, blocs de numéros ainsi que des codes utilisés pour l’acheminement des communications
électroniques qui ne relèvent pas du système d’adressage de l’internet, y compris ceux attribués à l’issue d’un
tirage au sort ou d’une procédure d’attribution exceptionnelle, tels que prévus dans la décision no 2018-0881
modifiée susvisée, et ce conformément aux modalités d’attribution qui seraient, le cas échéant, déterminées
par l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse ;
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 119 sur 203

– l’autorisation du transfert et l’abrogation, à la demande du titulaire, des décisions d’attribution mentionnées à


l’alinéa précédent.
Sont exclues de la présente délégation de pouvoir les décisions suivantes :
– les décisions non expressément mentionnées aux alinéas précédents ;
– parmi les décisions mentionnées aux alinéas précédents, les décisions à caractère individuel relatives à
l’attribution, à la modification et à l’abrogation, à la demande du titulaire, des décisions attribuant des
ressources de numérotation et des codes à des fins expérimentales sur le fondement du III de l’article L. 44 du
code des postes et des communications électroniques.
Les décisions de refus sont prises après avis conforme de l’Autorité de régulation des communications
électroniques, des postes et de la distribution de la presse.
Art. 3. – Le président rend compte, chaque trimestre, à l’Autorité de régulation des communications
électroniques, des postes et de la distribution de la presse des décisions prises en vertu des articles 1er et 2 de la
présente décision. Il lui présente annuellement un bilan sur la disponibilité des ressources en fréquences et en
numérotation y afférentes.
Art. 4. – La présente décision abroge et remplace la décision no 2015-1160 modifiée de l’Autorité de régulation
des communications électroniques et des postes en date du 29 septembre 2015 portant délégation de pouvoirs.
Art. 5. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française et sur le site internet
de l’Autorité.
Fait à Paris, le 9 décembre 2021.
La présidente,
L. DE LA RAUDIÈRE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 120 sur 203

Autorité de régulation des communications électroniques,


des postes et de la distribution de la presse
Décision du 9 décembre 2021 portant délégation de signature pour les actes
se rapportant au fonctionnement de l’Autorité ou à l’exécution de ses décisions
NOR : ARTP2137586S

La présidente de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la


presse (ci-après « l’Autorité »),
Vu le code des postes et des communications électroniques, et notamment ses articles L. 130 à L. 135 et D. 294 ;
Vu le décret du 27 janvier 2021 portant nomination de la présidente de l’Autorité de régulation des
communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse ;
Vu la décision du président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes en date
du 28 juin 2016 modifiée fixant l’organisation des services de l’Autorité ;
Vu la décision du président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes en date
du 27 février 2017 portant nomination de la directrice générale de l’Autorité,
Décide :
Art. 1 . – Délégation est donnée à Mme Cécile Dubarry, directrice générale, à l’effet de signer, au nom de la
er

présidente, tous actes se rapportant au fonctionnement de l’Autorité de régulation des communications


électroniques, des postes et de la distribution de la presse ou à l’exécution de ses décisions, à l’exception des
délibérations de l’Autorité.
Art. 2. – Délégation est donnée à M. Olivier Corolleur, directeur général adjoint, à l’effet de signer, au nom de
la présidente, tous actes se rapportant au fonctionnement de l’Autorité de régulation des communications
électroniques, des postes et de la distribution de la presse ou à l’exécution de ses décisions, à l’exception des
délibérations de l’Autorité.
Art. 3. – Délégation est donnée aux personnes mentionnées au présent article, à l’effet de signer, au nom de la
présidente, tous actes se rapportant au fonctionnement de l’Autorité de régulation des communications
électroniques, des postes et de la distribution de la presse ou à l’exécution de ses décisions, à l’exception des
délibérations de l’Autorité, dans la limite des attributions de leur direction :
Mme Clémentine Beaumont, directrice « Communication et partenariats » ;
Mme Elisabeth Suel, directrice des affaires juridiques ;
M. Loïc Duflot, directeur « Internet, presse, postes et utilisateurs » ;
Mme Céline Bredèche, secrétaire générale ;
Mme Anne Lenfant, directrice « Europe et international » ;
M. Franck Tarrier, directeur « Mobile et innovation » ;
Mme Anne Yvrande-Billon, directrice « Economie, marchés et numérique ».
Art. 4. – Délégation est donnée à Mme Agate Rossetti, adjointe à la directrice des affaires juridiques, à l’effet
de signer, au nom de la présidente, tous actes se rapportant au fonctionnement de l’Autorité de régulation des
communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse ou à l’exécution de ses décisions, à
l’exception des délibérations de l’Autorité, dans la limite des attributions de la direction des affaires juridiques.
Art. 5. – Délégation est donnée à Mme Véronique Carnoli, chef de l’unité « Ressources humaines », à l’effet
de signer, au nom de la présidente, tous actes se rapportant aux questions relatives aux ressources humaines et au
dialogue social au sein de l’Autorité, à l’exception des délibérations de l’Autorité, dans la limite des attributions du
secrétariat général.
Délégation est donnée à Mme Monique Giraudon, adjointe à la chef de l’unité « Ressources humaines », à l’effet
de signer, au nom de la présidente, tous actes se rapportant aux formations ne dépassant pas un seuil de 4 000 euros
hors taxes, à l’exception des délibérations de l’Autorité, dans la limite des attributions du secrétariat général.
Délégation est donnée à Mme Isabelle Hagnéré, chef de l’unité « Finances » et à M. Raphaël Desmaris, chef de
l’unité « Gestion de l’information », à l’effet de signer, au nom de la présidente, tous actes se rapportant aux
questions relatives aux moyens financiers et aux taxes et redevances de l’Autorité de régulation des
communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse, à l’exception des délibérations de
l’Autorité, dans la limite des attributions du secrétariat général.
Art. 6. – Délégation est donnée à M. Olivier Delclos, adjoint au directeur « Internet, presse, postes et
utilisateurs », à l’effet de signer, au nom de la présidente, tous actes se rapportant au fonctionnement de l’Autorité
de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse ou à l’exécution de ses
décisions, à l’exception des délibérations de l’Autorité, dans la limite des attributions de la direction « Internet,
presse, postes et utilisateurs ».
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 120 sur 203

Délégation est donnée à M. David Epelbaum, chef de l’unité « Opérateurs et obligations légales », à l’effet de
signer, au nom de la présidente, tous actes relatifs à l’exercice des compétences mentionnées à l’article D. 98-1 du
code des postes et des communications électroniques.
Art. 7. – Délégation est donnée à Mme Anne-Lise Thouroude, chef de l’unité « Fréquences et technologies », à
l’effet de signer, au nom de la présidente, tous actes se rapportant aux questions liées aux bandes de fréquences
dont la gestion et le suivi de l’utilisation lui ont été confiés, à l’exception des délibérations de l’Autorité, dans la
limite des attributions de la direction « Mobile et innovation ».
Délégation est donnée à M. Patrick Lagrange, chef de l’unité « Attribution des fréquences mobiles », à l’effet de
signer, au nom de la présidente, tous actes se rapportant aux questions liées aux bandes de fréquences dont la
gestion et le suivi de l’utilisation lui ont été confiés, à l’exception des délibérations de l’Autorité, dans la limite des
attributions de la direction « Mobile et innovation ».
Art. 8. – Délégation est donnée à M. Hubert Virlet, adjoint à la directrice « Economie, marchés et numérique »,
à l’effet de signer, au nom de la présidente, tous actes se rapportant au fonctionnement de l’Autorité de régulation
des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse ou à l’exécution de ses décisions, à
l’exception des délibérations de l’Autorité, dans la limite des attributions de la direction « Economie, marchés et
numérique ».
Art. 9. – Délégation est donnée à M. Ghislain Heude, adjoint au directeur « Fibre, infrastructures et
territoires », à l’effet de signer, au nom de la présidente, tous actes se rapportant au fonctionnement de l’Autorité de
régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse ou à l’exécution de ses
décisions, à l’exception des délibérations de l’Autorité, dans la limite des attributions de la direction « Fibre,
infrastructures et territoires ».
Art. 10. – La décision de la présidente de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des
postes et de la distribution de la presse en date du 1er octobre 2021 portant délégation de signature pour les actes se
rapportant au fonctionnement de l’Autorité ou à l’exécution de ses décisions est abrogée.
Art. 11. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française et sur le site internet
de l’Autorité.
Fait à Paris, le 9 décembre 2021.
La présidente,
L. DE LA RAUDIÈRE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 121 sur 203

Autorité de régulation des communications électroniques,


des postes et de la distribution de la presse
Décision du 9 décembre 2021 portant délégation de signature pour les décisions prises en vertu
des articles 1er et 2 de la décision no 2021-2670 du 9 décembre 2021 de l’Autorité portant
délégation de pouvoirs
NOR : ARTP2137587S

La présidente de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la


presse (ci-après « l’Autorité »),
Vu le code des postes et des communications électroniques, et notamment ses articles L. 42-1, L. 44 et D. 406-14
et suivants ;
Vu le décret du 27 janvier 2021 portant nomination de la présidente de l’Autorité de régulation des
communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse ;
Vu la décision no 2021-2670 de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la
distribution de la presse en date du 9 décembre 2021 portant délégation de pouvoirs ;
Vu la décision du président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes en date
du 27 février 2017 portant nomination de la directrice générale de l’Autorité ;
Vu la recommandation E.218 de l’Union internationale des télécommunications en date du 28 mai 2004,
Décide :
Art. 1 . – Délégation est donnée à Mme Cécile Dubarry, directrice générale, à l’effet de signer, au nom de la
er

présidente, les décisions prises en vertu des articles 1er et 2 de la décision no 2021-2670 susvisée.
Art. 2. – Délégation est donnée à M. Olivier Corolleur, directeur général adjoint, à l’effet de signer, au nom de
la présidente, les décisions prises en vertu des articles 1er et 2 de la décision no 2021-2670 susvisée.
Art. 3. – Délégation est donnée à M. Franck Tarrier, directeur « Mobile et innovation », à l’effet de signer, au
nom de la présidente, les décisions prises en vertu de l’article 1er de la décision no 2021-2670 susvisée ainsi que les
décisions d’attribution des ressources en numérotation définies par la recommandation E.218 de l’Union
internationale des télécommunications.
Délégation est donnée à M. Jean-Luc Stevanin, chef de l’unité « Gestion des fréquences », à l’effet de signer, au
nom de la présidente, les décisions prises en vertu de l’article 1er de la décision no 2021-2670 susvisée ainsi que les
décisions d’attribution des ressources en numérotation définies par la recommandation E.218 de l’Union
internationale des télécommunications.
Art. 4. – Délégation est donnée à M. Loïc Duflot, directeur « Internet, presse, postes et utilisateurs », à l’effet
de signer, au nom de la présidente, les décisions prises en vertu de l’article 2 de la décision no 2021-2670 susvisée,
à l’exclusion des décisions d’attribution des ressources en numérotation définies par la recommandation E.218 de
l’Union internationale des télécommunications.
Délégation est donnée à M. Olivier Delclos, adjoint au directeur « Internet, presse, postes et utilisateurs », à
l’effet de signer, au nom de la présidente, les décisions prises en vertu de l’article 2 de la décision no 2021-2670
susvisée, à l’exclusion des décisions d’attribution des ressources en numérotation définies par la recommandation
E.218 de l’Union internationale des télécommunications.
Délégation est donnée à M. David Epelbaum, chef de l’unité « Opérateurs et obligations légales », à l’effet de
signer, au nom de la présidente, les décisions prises en vertu de l’article 2 de la décision no 2021-2670 susvisée, à
l’exclusion des décisions d’attribution des ressources en numérotation définies par la recommandation E.218 de
l’Union internationale des télécommunications.
Art. 5. – La décision de la présidente de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes
et de la distribution de la presse en date du 28 janvier 2021 portant délégation de signature pour les décisions prises
en vertu des articles 1er et 2 de la décision no 2015-1160 du 29 septembre 2015 modifiée de l’Arcep portant
délégation de pouvoirs est abrogée.
Art. 6. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française et sur le site internet
de l’Autorité.
Fait à Paris, le 9 décembre 2021.
La présidente,
L. DE LA RAUDIÈRE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 122 sur 203

Commission nationale de l’informatique et des libertés


Délibération no 2021-144 du 2 décembre 2021 portant avis sur un projet de décret modifiant le
décret no 2020-551 du 12 mai 2020 relatif aux systèmes d’information mentionnés à l’article 11
de la loi no 2020-546 du 11 mai 2020 prorogeant l’état d’urgence sanitaire et complétant ses
dispositions et le décret no 2020-1690 du 25 décembre 2020 autorisant la création d’un
traitement de données à caractère personnel relatif aux vaccinations contre la covid-19
(demande d’avis no 21020478)

NOR : CNIX2137903X

La Commission nationale de l’informatique et des libertés,

Saisie par le ministre des solidarités et de la santé d’une demande d’avis concernant un décret modifiant le
décret no 2020-551 du 12 mai 2020 relatif aux systèmes d’information mentionnés à l’article 11 de la loi
no 2020-546 du 11 mai 2020 prorogeant l’état d’urgence sanitaire et complétant ses dispositions, et le décret
no 2020-1690 du 25 décembre 2020 autorisant la création d’un traitement de données à caractère personnel relatif
aux vaccinations contre la covid-19,
Vu le règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des
personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces
données, et abrogeant la directive 95/46/CE (règlement général sur la protection des données) ;
Vu la loi no 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés ;
Après avoir entendu le rapport de Mme Valérie PEUGEOT, commissaire, et les observations de M. Benjamin
TOUZANNE, commissaire du Gouvernement,

Emet l’avis suivant :


La Commission, ayant reçu la veille de la séance une saisine rectificative portant sur l’ajout des données relatives
à l’enregistrement dans le fichier en cause de données relatives aux vaccinations contre la grippe concomitante à la
vaccination contre la covid-19, estime que ces nouvelles dispositions posent des questions délicates. Elles
nécessitent que le Gouvernement apporte certaines précisions et que la CNIL dispose d’un temps d’instruction
supplémentaire. La CNIL n’étant pas en mesure de rendre un avis éclairé sur cette saisine rectificative dans la
présente délibération, elle renvoie cette question à une séance ultérieure et se prononce uniquement sur les
dispositions de la saisine initiale.
A titre liminaire et de façon générale, la Commission relève que le décret no 2020-1690 du 25 décembre 2020
relatif au traitement Vaccin Covid ne réglemente pas la durée de conservation des données qui y sont enregistrées.
Quoique ces durées lui aient été présentées lors de la saisine du décret initial créateur du traitement et bien que
l’avis rendu à l’époque n’ait pas relevé ce point, la Commission estime qu’il serait préférable que le décret prévoie
des durées de conservation obligatoires. Dès lors qu’un traitement est encadré par un acte réglementaire, la
Commission estime en effet que cet acte doit fixer, au titre des règles d’organisation du service public en cause, les
principales caractéristiques du traitement de données personnelles opéré par l’administration dans le cadre de ses
missions. A ce titre, et quoique l’article 35 de la loi « informatique et libertés » ne prévoit pas spécifiquement, pour
les traitements qu’il concerne, que l’acte réglementaire d’autorisation du traitement régisse les durées de
conservation, la CNIL estime, de doctrine constante, que l’inscription de telles durées constitue en principe une
garantie indispensable. Elle invite donc le gouvernement à compléter le décret sur ce point.

Sur la délivrance de justificatifs et la génération de codes QR à partir du traitement SI-DEP et de


Vaccin Covid :
Le projet prévoit la modification des dispositions applicables au traitement « SI-DEP », qui contient notamment
les résultats de tests à la covid-19, afin de permettre la génération de plusieurs codes QR et certificats.
Ainsi, il modifie les articles 8 et 9 du décret du 12 mai 2020 pour que ce traitement permette la génération et
l’envoi d’un justificatif d’absence de contamination au virus SARS-CoV-2 ou un certificat de rétablissement, afin
de satisfaire aux obligations mentionnées au II de l’article 1er de la loi no 2021-689 du 31 mai 2021 relative à la
gestion de la sortie de crise sanitaire et au chapitre II de la loi no 2021-1040 du 5 août 2021 relative à la gestion de
la crise sanitaire.

L’article 9 du décret actuellement en vigueur permet, en cas d’examen de dépistage positif, de faire parvenir à la
personne concernée un code QR aléatoire ne concernant aucune information permettant de l’identifier apposé sur
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 122 sur 203

les résultats des examens de dépistage. Après modification par le projet de décret, le traitement « SI-DEP »
permettrait :
– en cas de résultat négatif d’un examen de dépistage virologique au virus SARS-CoV-2, d’apposer sur tout
résultat négatif d’examen de dépistage, les codes QR suivants, contenant des données identifiantes (noms,
prénoms et date de naissance de la personne concernée, informations relatives à l’examen de dépistage) :
– un code QR valant justificatif d’absence de contamination par la covid-19 ou certificat de rétablissement,
pouvant être présenté pour satisfaire aux obligations mentionnées au II de l’article 1er de la loi no 2021-689
du 31 mai 2021 relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire et au chapitre II de la loi no 2021-1040 du
5 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire ;
– ainsi qu’un code QR permettant l’import de ce justificatif ou certificat dans l’application mobile mentionnée
à l’article 1er du décret du 29 mai 2020 susmentionné ;
– en cas de résultat positif d’un examen de dépistage virologique au virus SARS-CoV-2, d’apposer sur tout
résultat positif d’un examen de dépistage un code QR ne comportant aucune information permettant
d’identifier la personne concernée généré aléatoirement. Ce code QR sera envoyé à la personne concernée afin
qu’elle puisse l’ajouter dans l’application « Tous Anti Covid » (TAC) afin d’informer les autres personnes
utilisatrices de TAC qu’il existe un risque qu’elles aient été contaminées par le virus SARS-CoV-2 en raison
du fait qu’elles se sont trouvées à proximité d’un utilisateur de cette application ayant été diagnostiqué ou
dépisté positif à cette pathologie.
Le projet modifie l’article 1er du décret du 25 décembre 2020 afin que le traitement « Vaccin COVID » permette
la délivrance d’un justificatif de statut vaccinal pouvant être présenté pour satisfaire aux obligations vaccinales ou
la présentation du passe sanitaire.
La Commission estime que ces ajouts sont légitimes et permettent de générer au bénéfice des personnes
concernées toutes les attestations découlant des informations conservées dans le fichier dont elles auraient besoin
au regard de la législation en vigueur.
Sur les autres modifications du traitement « SI-DEP » :
Sur les destinataires :
Le projet de décret modifie l’article 10 du décret du 12 mai 2020 afin de compléter la liste des destinataires de
certaines données contenues dans le traitement « SI-DEP ».
D’une part, selon le projet de décret, « les médecins traitants et les professionnels de santé prescripteurs »
pourront accéder à certaines informations de SI-DEP. La Commission invite le ministère à préciser que les
professionnels de santé prescripteurs visés sont ceux prescrivant les examens de dépistage virologique ou
sérologique.
D’autre part, le projet prévoit que la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) puisse être destinataire de
données contenues dans le traitement « SI-DEP » (données d’identification, caractéristiques techniques du
prélèvement, informations relatives au résultat des examens de dépistage virologique ou sérologique) afin
d’alimenter le dossier médical partagé (DMP) des personnes concernées.
Selon les précisions du ministère, une telle alimentation permettra de conserver l’historique daté des résultats de
tests de dépistage afférents. Le ministère indique que, bien que l’article R. 1111-30 du code de la santé publique
(CSP) prévoie que les comptes rendus de biologie médicale sont versés dans le DMP, moins de 5 % environ des
comptes rendus émanant de laboratoires de biologie médicale prenant directement en charge le patient y sont
effectivement versés. Le projet vise donc à assurer la complétude des DMP, par un versement centralisé effectué
par la CNAM.
Si ce mode d’alimentation semble acceptable compte tenu des circonstances, la Commission considère, au vu
des risques qu’entraînerait cette alimentation dérogatoire du mode de fonctionnement nominal du DMP, qu’elle ne
saurait ni être généralisée, ni perdurer au-delà de l’utilisation de SI-DEP, ni être étendue à d’autres flux de
données ; elle juge essentiel que le DMP reste alimenté nominalement par les professionnels de santé,
conformément aux dispositions du CSP applicables. La Commission invite également le ministère à déterminer une
durée de conservation propre aux données de SI-DEP remontées dans le DMP.
Conformément à l’article L. 1111-14 du CSP, le DMP est ouvert automatiquement, sauf opposition de la
personne concernée ou de son représentant légal, depuis le 1er juillet 2021. Selon les précisions du ministère, seules
les données relatives à des personnes ne s’étant pas opposées à la création de leur DMP pourront y être versées. La
Commission invite la CNAM à prendre les mesures nécessaires afin que les données de personnes ne disposant pas
d’un DMP soient immédiatement effacées à réception selon une procédure adaptée.
Sur les données d’identification des professionnels de santé :
Le projet modifie l’article 9 du décret du décret afin d’ajouter le numéro ADELI aux données d’identification
traitées concernant les professionnels de santé. Le répertoire ADELI recensant les professionnels qui ne sont pas
dans le répertoire partagé des professionnels intervenant dans le système de santé (RPPS), cette évolution n’appelle
pas d’observations de la part de la Commission.
Sur l’utilisation d’un dispositif automatique connecté à « SI-DEP » par les professionnels :
Le projet modifie l’article 10 du décret afin d’imposer aux professionnels recourant à un dispositif automatique
pour renseigner les résultats des examens de dépistage virologique ou sérologique dans le traitement « SI-DEP »,
que celui-ci figure sur une liste publiée des dispositifs respectant les conditions de sécurité fixées par arrêté du
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 122 sur 203

ministre chargé de la santé pris en application du III de l’article 11 de la loi no 2020-546 du 11 mai 2020. La
Commission relève qu’à la date de son avis, l’arrêté n’est pas publié et invite le ministère à le publier dans les
meilleurs délais.
La Commission accueille favorablement cette modification, mais relève que la rédaction retenue pourrait laisser
entendre que la conformité du dispositif retenu pèse intégralement sur les professionnels utilisateurs. Si, en leur
qualité de responsable de traitement, le choix du dispositif leur revient en effet, la Commission suggère néanmoins
au ministère de faire apparaître plus clairement que la charge du référencement repose sur les prestataires proposant
ces dispositifs, en leur qualité de sous-traitant.
Elle invite donc le ministère à modifier le projet de décret afin qu’il impose aux éditeurs de ces dispositifs
automatiques d’obtenir leur référencement sur la liste, préalablement à leur commercialisation.
Sur les modifications du traitement « Vaccin COVID » :
Le projet modifie l’article 3 du décret du 25 décembre 2020 afin de préciser que les professionnels de santé, ainsi
que les personnes placées sous leur responsabilité, peuvent accéder à certaines informations du traitement « Vaccin
COVID » afin de réaliser le rappel des personnes pour lesquelles l’injection d’une dose complémentaire de vaccin
est recommandée et de délivrer les justificatifs de statut vaccinal. La Commission en prend acte.
Le projet de décret modifie également l’article 1er du même décret afin d’élargir l’usage du traitement dans le
cadre du contrôle de l’obligation vaccinale des personnes y étant soumises. Le décret, dans sa version en vigueur,
prévoit en effet que le traitement « Vaccin COVID » a pour finalité « la mise à disposition de données permettant
le contrôle de l’obligation vaccinale des personnes mentionnées au deuxième alinéa du II de l’article 13 de la
loi no 2021-1040 du 5 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire ». Les modifications envisagées, afin de
prévoir que « Vaccin COVID » puisse être utilisé à des fins de « contrôle de l’obligation vaccinale des personnes
mentionnées au I de l’article 12 de la loi no 2021-1040 du 5 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire, tel
que prévu au II de l’article 13 de la même loi », permettraient une consultation directe de ce traitement par les
personnes responsables de la vérification du respect de l’obligation vaccinale.
Par ailleurs, le projet de décret modifie l’article 3 du décret afin d’ajouter parmi les destinataires des données
traitées dans « Vaccin COVID » les responsables de structures dans le domaine de la santé mentionnées au 1o du I
de l’article 12 de la loi no 2021-1040 du 5 août 2021 modifiée dont les personnels sont soumis à l’obligation
vaccinale, et les agents qu’ils habilitent à accéder à certaines données de ces personnels (identification,
coordonnées et données relatives à la réalisation de la vaccination).
La Commission comprend que ces modifications du décret visent à permettre, dans le cadre du contrôle de
l’obligation vaccinale, deux types d’accès : l’un direct, pour les employeurs de structures dans le domaine de la
santé, et l’un indirect via les agences régionales de santé pour les autres employeurs.
Si la Commission relève que l’article 13 de la loi no 2021-1040 du 5 août 2021 relative à la gestion de la crise
sanitaire, modifiée par la loi du 10 novembre 2021, a prévu que les employeurs, et ainsi, les responsables des
structures dont les personnels sont soumis à l’obligation vaccinale, pouvaient contrôler le respect de cette
obligation, elle souligne que le législateur prévoit qu’il appartient également aux personnes concernées de justifier
qu’elles se sont effectivement soumises à leurs obligations.
La Commission rappelle que le dispositif « Vaccin COVID » contient des informations couvertes par le secret
médical prévu à l’article L. 1110-4 du CSP. Le législateur a expressément prévu, au II de l’article 13 de la loi
précitée, que les dispositions de l’article L. 1110-4 du CSP ne font pas obstacle au contrôle du respect de
l’obligation par l’employeur.
La Commission déduit de la combinaison de ces dispositions que le contrôle par la consultation directe du
dispositif « Vaccin COVID », qui ne serait en pratique ouvert qu’à certaines catégories d’employeurs particuliers
qui ont accès à ce fichier pour d’autres missions, devrait présenter un caractère subsidiaire, notamment
lorsqu’aucun justificatif n’a été produit par le salarié, par exemple en cas d’urgence ou de suspicion de faux passe
sanitaire.
Elle invite, en tout état de cause, le ministère à prévoir les mesures associées de limitation des accès dans le
« Vaccin COVID », et les structures bénéficiant d’un accès direct à « Vaccin COVID » à n’habiliter que des
personnes dont les missions sont liées à la gestion des activités du personnel.
Sur l’information des personnes concernées :
Le projet de décret, prévoit dans son article 3, que les personnes dont les données ont été collectées
préalablement à son entrée en vigueur sont informées sans délai des modifications intervenues sur les dispositifs
concernés par les responsables de traitement qui assurent cette information sur leurs sites web respectifs, ou par
tout autre moyen permettant de porter cette information à la connaissance des personnes concernées. La
Commission accueille favorablement cette modification.
Sur la sécurité des dispositifs « Vaccin COVID » et « SI-DEP » :
Ces systèmes, mis en place en urgence et n’ayant pas vocation à être mis en œuvre de manière pérenne, ont vu
leur existence régulièrement prolongée du fait de la crise sanitaire.
La Commission invite en conséquence les responsables des traitements concernés à relever le niveau de sécurité
de ces systèmes afin que les mesures appliquées soient en adéquation avec les menaces actuelles et à venir. La
Commission invite également les responsables des traitements concernés à mettre à jour leurs analyses d’impact
sur la protection des données.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 122 sur 203

Enfin, plus spécifiquement, la Commission invite les responsables de traitement à renforcer les mesures de
sécurité encadrant les échanges de données et, notamment, à déployer des mécanismes de défense en profondeur en
cas de défaillance d’une mesure de sécurité.
La présidente,
M.-L. DENIS
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 123 sur 203

Commission nationale de l’informatique et des libertés


Délibération no 2021-146 du 9 décembre 2021 portant avis sur le décret modifiant le
décret no 2020-551 du 12 mai 2020 relatif aux systèmes d’information mentionnés à l’article 11
de la loi no 2020-546 du 11 mai 2020 prorogeant l’état d’urgence sanitaire et complétant ses
dispositions et le décret no 2020-1690 du 25 décembre 2020 autorisant la création d’un
traitement de données à caractère personnel relatif aux vaccinations contre la covid-19
(demande d’avis no 21021673)
NOR : CNIX2137891X

La Commission nationale de l’informatique et des libertés,


Saisie par le ministre des solidarités et de la santé d’une demande d’avis concernant le décret modifiant le
décret no 2020-551 du 12 mai 2020 relatif aux systèmes d’information mentionnés à l’article 11 de la
loi no 2020-546 du 11 mai 2020 prorogeant l’état d’urgence sanitaire et complétant ses dispositions et le
décret no 2020-1690 du 25 décembre 2020 autorisant la création d’un traitement de données à caractère personnel
relatif aux vaccinations contre la covid-19,
Vu le règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des
personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces
données, et abrogeant la directive 95/46/CE (règlement général sur la protection des données) ;
Vu la loi no 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés ;
Après avoir entendu le rapport de Mme Valérie PEUGEOT, commissaire, et les observations de M. Benjamin
TOUZANNE, commissaire du Gouvernement,
Emet l’avis suivant :
Le projet, résultant d’une saisine rectificative adressée à la Commission sur un projet de décret soumis à son
examen le 2 décembre 2021, vise principalement à modifier l’article 2 du décret no 2020-1690 du 25 décembre 2020
relatif au système d’information « Vaccin Covid » afin d’y ajouter l’information, au moyen d’une case à cocher,
d’une vaccination contre la grippe faite concomitamment à celle contre la covid-19.
Au vu des précisions fournies par le ministère, la Commission précise que la collecte de cette information est
déjà mise en œuvre. Elle rappelle néanmoins qu’une telle collecte n’aurait dû intervenir, que postérieurement à la
modification du cadre réglementaire applicable au traitement concerné.
La Commission souligne que l’ajout de nouvelles données, sans lien direct avec la vaccination contre la
covid-19, doit être limité et particulièrement justifié afin de ne pas changer la nature même du traitement « Vaccin
Covid ».
Selon les précisions du ministère, la recommandation visant à effectuer une double vaccination contre la grippe
et la covid-19 fait suite à un avis de la Haute Autorité de santé (HAS) en date du 27 septembre 2021, et vise à
optimiser la couverture vaccinale contre ces deux épidémies, lutter contre les formes graves des deux maladies et
permettre une meilleure gestion des épidémies par le système de santé. A ce titre, le ministère a précisé qu’outre les
effets secondaires susceptibles d’apparaître, cette collecte était justifiée par un risque de diminution de la réponse
immunitaire sur l’un ou l’autre des vaccins. L’arrêté du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires
à la gestion de la sortie de crise sanitaire a donc été modifié le 5 novembre afin d’organiser la vaccination
concomitante contre la covid-19 et contre la grippe saisonnière.
Selon les précisions du ministère, l’ajout de l’information selon laquelle une personne est concomitamment
vaccinée contre la grippe et la covid-19 permet de poursuivre deux finalités : la mise en place d’un suivi de
pharmacovigilance ainsi que la production de statistiques.
Sur la finalité liée à un objectif de pharmacovigilance :
A titre liminaire, la Commission relève que la finalité poursuivie par le ministère, s’agissant de la
pharmacovigilance, ne se limite pas à la seule gestion des suites de signalements d’événements indésirables, mais
tend également à l’évaluation scientifique de ces éventuels effets. La modification permettrait par ailleurs aux
professionnels de santé de disposer de cette information concernant patients qu’ils prennent en charge, notamment
dans l’hypothèse où des événements indésirables seraient rapportés.
Selon les précisions du ministère, il n’est envisagé d’ajouter aux données contenues dans le système
d’information « Vaccin Covid » qu’une simple case à cocher permettant d’indiquer qu’un vaccin contre la grippe
saisonnière a été administré en même temps que celui contre la covid-19. La nécessité de cet ajout découlerait des
avis no 2021.0061/AC/SEESP du 23 août 2021 et no 2021.0069/AC/SESPEV de la Haute Autorité de santé.
Cette seule information ne permet donc pas, par exemple, d’obtenir des données concernant la dose de vaccin
contre la grippe administrée (fabriquant, numéro de lot, etc.) ou de disposer d’informations sur l’administration
d’un vaccin contre la grippe saisonnière effectuée antérieurement ou postérieurement à la vaccination contre la
covid-19.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 123 sur 203

Du fait du caractère très limité de cette information, dans l’hypothèse d’une enquête de pharmacovigilance, la
Commission comprend que d’autres bases de données devront être consultées, notamment celles détenues par des
pharmaciens ayant dispensé le produit ou encore le dossier médical du patient afin de disposer des informations
nécessaires concernant les injections réalisées.
Au surplus, la direction du numérique des ministères chargés des affaires sociales, chargée de conserver
certaines informations du système d’information « Vaccin Covid » afin d’en permettre l’accès aux professionnels
de santé prenant en charge l’information de la personne vaccinée en cas d’identification de risques nouveaux, n’est
pas destinataire de l’information relative à la double vaccination.
Enfin, la Commission rappelle qu’en l’état des systèmes d’information mis en œuvre pour les politiques de santé
publique, il n’existe pas, par principe, de fichier centralisé pour chaque vaccination. La Commission souligne que
la constitution d’une base centralisée concernant la vaccination contre la covid-19 est intervenue dans un contexte
de crise sanitaire lié à une épidémie particulièrement grave nécessitant l’organisation d’une campagne massive de
vaccination. L’ajout d’une donnée relative à l’administration d’un vaccin contre la grippe simultanément au vaccin
contre la covid-19 constitue donc une extension significative des données enregistrées dans le système
d’information « Vaccin covid », qui ne saurait être autorisée que si son utilité est suffisamment établie.
Or, en l’état des éléments qui lui ont été communiqués, la Commission s’interroge sur l’utilité réelle de l’ajout de
cette donnée au regard de la finalité de pharmacovigilance, eu égard au caractère très limité de l’information qu’elle
permet de fournir. En outre, elle relève que, mis à part l’avis de la Haute Autorité de santé, elle n’a reçu aucune
précision sur les éventuelles études en cours sur l’interaction possible entre les deux vaccins lorsqu’ils sont
administrés simultanément, ou sur les premiers résultats qui confirmeraient l’intérêt d’un enregistrement
systématique et centralisé.
Sur la finalité liée à la production de statistiques :
Au vu des éléments précédemment exposés concernant la pertinence de la donnée dont la collecte est envisagée,
la Commission relève que la production de statistiques liées à la double vaccination pourrait être réalisée par des
moyens autres que la constitution d’un fichier centralisé et général contenant à la fois des données de santé et des
données identifiantes. Dans ces conditions, si l’information concernant une vaccination concomitante n’était pas
retenue comme pertinente pour les finalités de pharmacovigilance, elle ne devra pas non plus être collectée pour
des finalités purement statistiques.
La présidente,
M.-L. DENIS
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 124 sur 203

Conseil supérieur de l’audiovisuel


Décision no 2021-RE-06 du 22 novembre 2021 portant reconduction de l’autorisation délivrée à
l’association Millenium pour l’exploitation d’un service de radio de catégorie A par voie
hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Millenium
NOR : CSAR2137150S

Le comité territorial de l’audiovisuel de Rennes,


Vu le code de la santé publique, notamment son article R. 3323-1 ;
Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment ses
articles 27, 28, 28-1 et 29-3 ;
Vu le décret no 87-239 du 6 avril 1987 pris pour l’application du 1o de l’article 27 de la loi no 86-1067
du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication et fixant, pour les services privés de radiodiffusion
sonore diffusés par voie hertzienne terrestre ou par satellite, le régime applicable à la publicité et au parrainage ;
Vu le décret no 94-972 du 9 novembre 1994 pris pour l’application du 1o de l’article 27 de la loi no 86-1067
du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication et définissant les obligations relatives à l’accès à la
publicité locale et au parrainage local des services de radio diffusés par voie hertzienne terrestre en application des
articles 29, 29-1 et 30-7 de la même loi ;
Vu le décret no 2011-732 du 24 juin 2011 relatif aux comités techniques prévus à l’article 29-3 de la loi
no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication ;
Vu la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la Commission nationale de la communication et des libertés,
modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990 du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les
conditions techniques d’usage des fréquences pour la diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation
de fréquence ;
Vu la décision no 2015-315 du 28 juillet 2015 du Conseil supérieur de l’audiovisuel fixant le règlement intérieur
des comités territoriaux de l’audiovisuel et leurs règles générales d’organisation et de fonctionnement ;
Vu la délibération no 2011-31 du 12 juillet 2011 modifiée du conseil fixant les conditions d’application de
l’article 29-3 de la loi du 30 septembre 1986 relatif aux comités territoriaux de l’audiovisuel ;
Vu la décision no 2012-332 du 24 avril 2012 du Conseil, reconduite par la décision no 2016-RE-48
du 17 octobre 2016, portant autorisation d’un service de radio par voie hertzienne terrestre en modulation de
fréquence dénommé Millenium ;
Vu la délibération du comité territorial de l’audiovisuel de Rennes en date du 12 avril 2021 publiée au Journal
officiel le 8 mai 2021 ;
Vu la convention conclue entre le comité territorial de l’audiovisuel de Rennes et l’association Millenium ;
Après en avoir délibéré,
Décide :
Art. 1er. – L’autorisation accordée par la décision no 2012-332 du 24 avril pour l’exploitation d’un service de
radio par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Millenium est reconduite pour une durée
de cinq ans, à compter du 2 juin 2022.
Art. 2. – L’association Millenium est autorisée à utiliser la fréquence mentionnée en annexe, conformément à
la convention et à l’annexe de la présente décision.
Art. 3. – 1o Sur demande expresse du Conseil supérieur de l’audiovisuel, le titulaire de la présente autorisation
est tenu de lui communiquer dans un délai d’un mois après la réception de la demande les informations suivantes,
dont il atteste l’exactitude :
– le descriptif effectif technique de l’installation (type et puissance nominale de l’émetteur, système
d’antennes…) ;
– la mesure de l’excursion de fréquence effective (pourcentage statistique du dépassement de 75 kHz sur une
durée minimale de 15 min).
2o Si le conseil constate la méconnaissance des conditions techniques au vu desquelles la présente autorisation
est délivrée, le titulaire est tenu de faire procéder, par un organisme agréé, à une vérification de la conformité de
son installation aux prescriptions figurant dans l’annexe technique de l’autorisation. Il transmet au conseil les
résultats de cette vérification.
Art. 4. – Le titulaire de la présente autorisation s’engage à respecter la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la
Commission nationale de la communication et des libertés, modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990
du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les conditions techniques d’usage des fréquences pour la
diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation de fréquence.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 124 sur 203

Art. 5. – Toute utilisation d’une sous-porteuse doit être autorisée par le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
Art. 6. – La présente décision sera notifiée à l’association Millenium et publiée au Journal officiel de la
République française.
Fait à Rennes, le 22 novembre 2021.
Pour le comité territorial de l’audiovisuel
de Rennes :
Le président,
M. HOFFMANN

ANNEXE (*)
Nom du service : Millenium.
Zone d’implantation de l’émetteur : Perros-Guirec.
Fréquence : 102,5 MHz.
Adresse du site : château d’eau du Kerabram, Perros-Guirec (22).
Altitude du site (NGF) : 70 mètres.
Hauteur d’antenne : 35 mètres/sol.
Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 500 W.
Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :
AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION
(degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1)

0 6 90 5 180 0 270 0

10 6 100 4 190 0 280 0

20 6 110 3 200 0 290 1

30 7 120 3 210 0 300 1

40 7 130 2 220 0 310 2

50 7 140 1 230 0 320 3

60 6 150 1 240 0 330 3

70 6 160 0 250 0 340 4

80 6 170 0 260 0 350 5

(1) Atténuation par rapport à la PAR maximale.

(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 125 sur 203

Conseil supérieur de l’audiovisuel


Décision no 2021-RE-07 du 22 novembre 2021 portant reconduction de l’autorisation délivrée à
l’Association d’information et de communication en pays vannetais bretonnant pour
l’exploitation d’un service de radio de catégorie A par voie hertzienne terrestre en modulation
de fréquence dénommé Radio Bro Gwened
NOR : CSAR2137182S

Le comité territorial de l’audiovisuel de Rennes,


Vu le code de la santé publique, notamment son article R. 3323-1 ;
Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment ses
articles 27, 28, 28-1 et 29-3 ;
Vu le décret no 87-239 du 6 avril 1987 pris pour l’application du 1° de l’article 27 de la loi no 86-1067
du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication et fixant, pour les services privés de radiodiffusion
sonore diffusés par voie hertzienne terrestre ou par satellite, le régime applicable à la publicité et au parrainage ;
Vu le décret no 94-972 du 9 novembre 1994 pris pour l’application du 1° de l’article 27 de la loi no 86-1067
du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication et définissant les obligations relatives à l’accès à la
publicité locale et au parrainage local des services de radio diffusés par voie hertzienne terrestre en application des
articles 29, 29-1 et 30-7 de la même loi ;
Vu le décret no 2011-732 du 24 juin 2011 relatif aux comités techniques prévus à l’article 29-3 de la loi
no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication ;
Vu la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la Commission nationale de la communication et des libertés,
modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990 du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les
conditions techniques d’usage des fréquences pour la diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation
de fréquence ;
Vu la décision no 2015-315 du 28 juillet 2015 du Conseil supérieur de l’audiovisuel fixant le règlement intérieur
des comités territoriaux de l’audiovisuel et leurs règles générales d’organisation et de fonctionnement ;
Vu la délibération no 2011-31 du 12 juillet 2011 modifiée du conseil fixant les conditions d’application de
l’article 29-3 de la loi du 30 septembre 1986 relatif aux comités territoriaux de l’audiovisuel ;
Vu la décision no 2012-331 du 24 avril 2012 du Conseil, reconduite par la décision no 2016-RE-22
du 17 octobre 2016, portant autorisation d’un service de radio par voie hertzienne terrestre en modulation de
fréquence dénommé Radio Bro Gwened ;
Vu la délibération du comité territorial de l’audiovisuel de Rennes en date du 12 avril 2021 publiée au Journal
officiel le 8 mai 2021 ;
Vu la convention conclue entre le comité territorial de l’audiovisuel de Rennes et l’association d’information et
de communication en pays vannetais bretonnant ;
Après en avoir délibéré,
Décide :
Art. 1 . – L’autorisation accordée par la décision no 2012-331 du 24 avril 2012 pour l’exploitation d’un service
er

de radio par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Radio Bro Gwened est reconduite pour
une durée de cinq ans, à compter du 13 mai 2022.
Art. 2. – L’Association d’information et de communication en pays vannetais bretonnant est autorisée à utiliser
la fréquence mentionnée en annexe, conformément à la convention et à l’annexe de la présente décision.
Art. 3. – 1o Sur demande expresse du Conseil supérieur de l’audiovisuel, le titulaire de la présente autorisation
est tenu de lui communiquer dans un délai d’un mois après la réception de la demande les informations suivantes,
dont il atteste l’exactitude :
– le descriptif effectif technique de l’installation (type et puissance nominale de l’émetteur, système
d’antennes…) ;
– la mesure de l’excursion de fréquence effective (pourcentage statistique du dépassement de 75 kHz sur une
durée minimale de 15 min).
2o Si le conseil constate la méconnaissance des conditions techniques au vu desquelles la présente autorisation
est délivrée, le titulaire est tenu de faire procéder, par un organisme agréé, à une vérification de la conformité de
son installation aux prescriptions figurant dans l’annexe technique de l’autorisation. Il transmet au conseil les
résultats de cette vérification.
Art. 4. – Le titulaire de la présente autorisation s’engage à respecter la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la
Commission nationale de la communication et des libertés, modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 125 sur 203

du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les conditions techniques d’usage des fréquences pour la
diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation de fréquence.
Art. 5. – Toute utilisation d’une sous-porteuse doit être autorisée par le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
Art. 6. – La présente décision sera notifiée à l’Association d’information et de communication en pays
vannetais bretonnant et publiée au Journal officiel de la République française.
Fait à Rennes, le 22 novembre 2021.
Pour le comité territorial de l’audiovisuel
de Rennes :
Le président,
M. HOFFMANN

ANNEXE (*)
Nom du service : Radio Bro Gwened.
Zone d’implantation de l’émetteur : LORIENT.
Fréquence : 97,3 MHz.
Adresse du site : château d’eau de Kermiriette, Languidic (56).
Altitude du site (NGF) : 123 mètres.
Hauteur d’antenne : 40 mètres/sol.
Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 1 000 W.
Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :
AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION
(degrés) (dB )(1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1)

0 2 90 7 180 2 270 0

10 3 100 7 190 2 280 0

20 4 110 7 200 1 290 0

30 5 120 7 210 1 300 0

40 7 130 7 220 1 310 0

50 7 140 7 230 0 320 1

60 7 150 5 240 0 330 1

70 7 160 4 250 0 340 1

80 7 170 3 260 0 350 2

(1) Atténuation par rapport à la PAR maximale.

(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 126 sur 203

Conseil supérieur de l’audiovisuel


Décision no 2021-RE-08 du 22 novembre 2021 portant reconduction de l’autorisation délivrée à
l’association de soutien à la radio du centre Bretagne pour l’exploitation d’un service de radio
de catégorie A par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Radio Kreiz
Breizh
NOR : CSAR2137183S

Le comité territorial de l’audiovisuel de Rennes,


Vu le code de la santé publique, notamment son article R. 3323-1 ;
Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment ses
articles 27, 28, 28-1 et 29-3 ;
Vu le décret no 87-239 du 6 avril 1987 pris pour l’application du 1o de l’article 27 de la loi no 86-1067
du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication et fixant, pour les services privés de radiodiffusion
sonore diffusés par voie hertzienne terrestre ou par satellite, le régime applicable à la publicité et au parrainage ;
Vu le décret no 94-972 du 9 novembre 1994 pris pour l’application du 1o de l’article 27 de la loi no 86-1067
du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication et définissant les obligations relatives à l’accès à la
publicité locale et au parrainage local des services de radio diffusés par voie hertzienne terrestre en application des
articles 29, 29-1 et 30-7 de la même loi ;
Vu le décret no 2011-732 du 24 juin 2011 relatif aux comités techniques prévus à l’article 29-3 de la loi
no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication ;
Vu la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la Commission nationale de la communication et des libertés,
modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990 du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les
conditions techniques d’usage des fréquences pour la diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation
de fréquence ;
Vu la décision no 2015-315 du 28 juillet 2015 du Conseil supérieur de l’audiovisuel fixant le règlement intérieur
des comités territoriaux de l’audiovisuel et leurs règles générales d’organisation et de fonctionnement ;
Vu la délibération no 2011-31 du 12 juillet 2011 modifiée du conseil fixant les conditions d’application de
l’article 29-3 de la loi du 30 septembre 1986 relatif aux comités territoriaux de l’audiovisuel ;
Vu la décision no 2013-581 du 10 juillet 2013 du Conseil, reconduite par la décision no 2016-RE-66
du 21 novembre 2016, portant autorisation d’un service de radio par voie hertzienne terrestre en modulation de
fréquence dénommé Radio Kreiz Breizh ;
Vu la délibération du comité territorial de l’audiovisuel de Rennes en date du 12 avril 2021 publiée au Journal
officiel le 8 mai 2021 ;
Vu la convention conclue entre le comité territorial de l’audiovisuel de Rennes et l’association de soutien à la
radio du centre Bretagne ;
Après en avoir délibéré,
Décide :
Art. 1 . – L’autorisation accordée par la décision no 2013-581 du 10 juillet 2013 pour l’exploitation d’un
er

service de radio par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Radio Kreiz Breizh est
reconduite pour une durée de cinq ans, à compter du 13 mai 2022.
Art. 2. – L’association de soutien à la radio du centre Bretagne est autorisée à utiliser la fréquence mentionnée
en annexe, conformément à la convention et à l’annexe de la présente décision.
Art. 3. – 1o Sur demande expresse du Conseil supérieur de l’audiovisuel, le titulaire de la présente autorisation
est tenu de lui communiquer dans un délai d’un mois après la réception de la demande les informations suivantes,
dont il atteste l’exactitude :
– le descriptif effectif technique de l’installation (type et puissance nominale de l’émetteur, système
d’antennes…) ;
– la mesure de l’excursion de fréquence effective (pourcentage statistique du dépassement de 75 kHz sur une
durée minimale de 15 min).
2o Si le conseil constate la méconnaissance des conditions techniques au vu desquelles la présente autorisation
est délivrée, le titulaire est tenu de faire procéder, par un organisme agréé, à une vérification de la conformité de
son installation aux prescriptions figurant dans l’annexe technique de l’autorisation. Il transmet au conseil les
résultats de cette vérification.
Art. 4. – Le titulaire de la présente autorisation s’engage à respecter la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la
Commission nationale de la communication et des libertés, modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 126 sur 203

du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les conditions techniques d’usage des fréquences pour la
diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation de fréquence.
Art. 5. – Toute utilisation d’une sous-porteuse doit être autorisée par le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
Art. 6. – La présente décision sera notifiée à l’association de soutien à la radio du centre Bretagne et publiée au
Journal officiel de la République française.
Fait à Rennes, le 22 novembre 2021.
Pour le comité territorial de l’audiovisuel
de Rennes :
Le président,
M. HOFFMANN

ANNEXE (*)
Nom du service : Radio Kreiz Breizh.
Zone d’implantation de l’émetteur : HUELGOAT-BERRIEN.
Fréquence : 99,4 MHz.
Adresse du site : château d’eau Le Réuniou, Berrien (29).
Altitude du site (NGF) : 267 mètres.
Hauteur d’antenne : 41 mètres/sol.
Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 500 W.
Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :
AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION
(degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1)

0 6 90 2 180 0 270 2

10 6 100 1 190 0 280 2

20 6 110 1 200 0 290 3

30 6 120 0 210 0 300 4

40 6 130 0 220 0 310 5

50 5 140 0 230 0 320 6

60 4 150 0 240 0 330 6

70 3 160 0 250 1 340 6

80 2 170 0 260 1 350 6

(1) Atténuation par rapport à la PAR maximale.

(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 127 sur 203

Conseil supérieur de l’audiovisuel


Décision no 2021-RE-09 du 22 novembre 2021 portant reconduction de l’autorisation délivrée à
l’association RCF Côtes d’Armor pour l’exploitation d’un service de radio de catégorie A par
voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé RCF Côtes d’Armor
NOR : CSAC2137184S

Le comité territorial de l’audiovisuel de Rennes,


Vu le code de la santé publique, notamment son article R. 3323-1 ;
Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment ses
articles 27, 28, 28-1 et 29-3 ;
Vu le décret no 87-239 du 6 avril 1987 pris pour l’application du 1o de l’article 27 de la loi no 86-1067
du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication et fixant, pour les services privés de radiodiffusion
sonore diffusés par voie hertzienne terrestre ou par satellite, le régime applicable à la publicité et au parrainage ;
Vu le décret no 94-972 du 9 novembre 1994 pris pour l’application du 1o de l’article 27 de la loi no 86-1067
du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication et définissant les obligations relatives à l’accès à la
publicité locale et au parrainage local des services de radio diffusés par voie hertzienne terrestre en application des
articles 29, 29-1 et 30-7 de la même loi ;
Vu le décret no 2011-732 du 24 juin 2011 relatif aux comités techniques prévus à l’article 29-3 de la loi
no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication ;
Vu la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la Commission nationale de la communication et des libertés,
modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990 du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les
conditions techniques d’usage des fréquences pour la diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation
de fréquence ;
Vu la décision no 2015-315 du 28 juillet 2015 du Conseil supérieur de l’audiovisuel fixant le règlement intérieur
des comités territoriaux de l’audiovisuel et leurs règles générales d’organisation et de fonctionnement ;
Vu la délibération no 2011-31 du 12 juillet 2011 modifiée du conseil fixant les conditions d’application de
l’article 29-3 de la loi du 30 septembre 1986 relatif aux comités territoriaux de l’audiovisuel ;
Vu la décision no 2012-329 du 24 avril 2012 du Conseil, reconduite par la décision no 2016-RE-42
du 17 octobre 2016, portant autorisation d’un service de radio par voie hertzienne terrestre en modulation de
fréquence dénommé RCF Côtes d’Armor ;
Vu la délibération du comité territorial de l’audiovisuel de Rennes en date du 12 avril 2021 publiée au Journal
officiel le 8 mai 2021 ;
Vu la convention conclue entre le comité territorial de l’audiovisuel de Rennes et l’association RCF Côtes
d’Armor ;
Après en avoir délibéré,
Décide :
Art. 1 . – L’autorisation accordée par la décision no 2012-329 du 24 avril 2012 pour l’exploitation d’un service
er

de radio par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé RCF Côtes d’Armor est reconduite
pour une durée de cinq ans, à compter du 13 mai 2022.
Art. 2. – L’association RCF Côtes d’Armor est autorisée à utiliser la fréquence mentionnée en annexe,
conformément à la convention et à l’annexe de la présente décision.
Art. 3. – 1o Sur demande expresse du Conseil supérieur de l’audiovisuel, le titulaire de la présente autorisation
est tenu de lui communiquer dans un délai d’un mois après la réception de la demande les informations suivantes,
dont il atteste l’exactitude :
– le descriptif effectif technique de l’installation (type et puissance nominale de l’émetteur, système
d’antennes…) ;
– la mesure de l’excursion de fréquence effective (pourcentage statistique du dépassement de 75 kHz sur une
durée minimale de 15 min).
o
2 Si le conseil constate la méconnaissance des conditions techniques au vu desquelles la présente autorisation
est délivrée, le titulaire est tenu de faire procéder, par un organisme agréé, à une vérification de la conformité de
son installation aux prescriptions figurant dans l’annexe technique de l’autorisation. Il transmet au conseil les
résultats de cette vérification.
Art. 4. – Le titulaire de la présente autorisation s’engage à respecter la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la
Commission nationale de la communication et des libertés, modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990
du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les conditions techniques d’usage des fréquences pour la
diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation de fréquence.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 127 sur 203

Art. 5. – Toute utilisation d’une sous-porteuse doit être autorisée par le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
Art. 6. – La présente décision sera notifiée à l’association RCF Côtes d’Armor et publiée au Journal officiel de
la République française.
Fait à Rennes, le 22 novembre 2021.
Pour le comité territorial de l’audiovisuel
de Rennes :
Le président,
M. HOFFMANN

ANNEXE (*)
Nom du service : RCF Côtes d’Armor.
Zone d’implantation de l’émetteur : GUINGAMP.
Fréquence : 98,8 MHz.
Adresse du site : château d’eau de Cozen, avenue Pierre-Loti, Pabu (22).
Altitude du site (NGF) : 136 mètres.
Hauteur d’antenne : 30 mètres/sol.
Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 500 W.
Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :
AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION
(degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1)

0 6 90 2 180 0 270 2

10 6 100 2 190 0 280 3

20 6 110 1 200 0 290 4

30 6 120 1 210 0 300 4

40 5 130 1 220 1 310 5

50 5 140 1 230 1 320 5

60 4 150 0 240 1 330 6

70 4 160 0 250 1 340 6

80 3 170 0 260 2 350 6

(1) Atténuation par rapport à la PAR maximale.

(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 128 sur 203

Conseil supérieur de l’audiovisuel


Décision no 2021-RE-10 du 22 novembre 2021 portant reconduction de l’autorisation délivrée à
l’association radio chrétienne en France RCF Vendée pour l’exploitation d’un service de radio de
catégorie A par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé RCF Vendée
NOR : CSAR2137185S

Le comité territorial de l’audiovisuel de Rennes,


Vu le code de la santé publique, notamment son article R. 3323-1 ;
Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment ses
articles 27, 28, 28-1 et 29-3 ;
Vu le décret no 87-239 du 6 avril 1987 pris pour l’application du 1o de l’article 27 de la loi no 86-1067
du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication et fixant, pour les services privés de radiodiffusion
sonore diffusés par voie hertzienne terrestre ou par satellite, le régime applicable à la publicité et au parrainage ;
Vu le décret no 94-972 du 9 novembre 1994 pris pour l’application du 1o de l’article 27 de la loi no 86-1067
du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication et définissant les obligations relatives à l’accès à la
publicité locale et au parrainage local des services de radio diffusés par voie hertzienne terrestre en application des
articles 29, 29-1 et 30-7 de la même loi ;
Vu le décret no 2011-732 du 24 juin 2011 relatif aux comités techniques prévus à l’article 29-3 de la loi
no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication ;
Vu la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la Commission nationale de la communication et des libertés,
modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990 du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les
conditions techniques d’usage des fréquences pour la diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation
de fréquence ;
Vu la décision no 2015-315 du 28 juillet 2015 du Conseil supérieur de l’audiovisuel fixant le règlement intérieur
des comités territoriaux de l’audiovisuel et leurs règles générales d’organisation et de fonctionnement ;
Vu la délibération no 2011-31 du 12 juillet 2011 modifiée du conseil fixant les conditions d’application de
l’article 29-3 de la loi du 30 septembre 1986 relatif aux comités territoriaux de l’audiovisuel ;
Vu la décision no 2012-330 du 24 avril 2012 du Conseil, reconduite par la décision no 2016-RE-45
du 17 octobre 2016, portant autorisation d’un service de radio par voie hertzienne terrestre en modulation de
fréquence dénommé RCF Vendée ;
Vu la délibération du comité territorial de l’audiovisuel de Rennes en date du 12 avril 2021 publiée au Journal
officiel le 8 mai 2021 ;
Vu la convention conclue entre le comité territorial de l’audiovisuel de Rennes et l’association radio chrétienne
en France RCF Vendée ;
Après en avoir délibéré,
Décide :
Art. 1 . – L’autorisation accordée par la décision no 2012-330 du 24 avril 2012 pour l’exploitation d’un service
er

de radio par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé RCF Vendée est reconduite pour une
durée de cinq ans, à compter du 13 mai 2022.
Art. 2. – L’association radio chrétienne en France RCF Vendée est autorisée à utiliser la fréquence mentionnée
en annexe, conformément à la convention et à l’annexe de la présente décision.
Art. 3. – 1o Sur demande expresse du Conseil supérieur de l’audiovisuel, le titulaire de la présente autorisation
est tenu de lui communiquer dans un délai d’un mois après la réception de la demande les informations suivantes,
dont il atteste l’exactitude :
– le descriptif effectif technique de l’installation (type et puissance nominale de l’émetteur, système
d’antennes…) ;
– la mesure de l’excursion de fréquence effective (pourcentage statistique du dépassement de 75 kHz sur une
durée minimale de 15 min).
o
2 Si le conseil constate la méconnaissance des conditions techniques au vu desquelles la présente autorisation
est délivrée, le titulaire est tenu de faire procéder, par un organisme agréé, à une vérification de la conformité de
son installation aux prescriptions figurant dans l’annexe technique de l’autorisation. Il transmet au conseil les
résultats de cette vérification.
Art. 4. – Le titulaire de la présente autorisation s’engage à respecter la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la
Commission nationale de la communication et des libertés, modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990
du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les conditions techniques d’usage des fréquences pour la
diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation de fréquence.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 128 sur 203

Art. 5. – Toute utilisation d’une sous-porteuse doit être autorisée par le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
Art. 6. – La présente décision sera notifiée à l’association radio chrétienne en France RCF Vendée et publiée
au Journal officiel de la République française.
Fait à Rennes, le 22 novembre 2021.
Pour le comité territorial de l’audiovisuel
de Rennes :
Le président,
M. HOFFMANN

ANNEXE (*)
Nom du service : RCF Vendée.
Zone d’implantation de l’émetteur : LES SABLES-D’OLONNE.
Fréquence : 93,9 MHz.
Adresse du site : lieu-dit Les Taffeneaux, Château-d’Olonne (85).
Altitude du site (NGF) : 50 mètres.
Hauteur d’antenne : 45 mètres/sol.
Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 500 W.
Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :
AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION
(degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1)

0 6 90 9 180 0 270 0

10 7 100 8 190 0 280 0

20 8 110 7 200 0 290 0

30 9 120 6 210 0 300 0

40 9 130 5 220 0 310 1

50 8 140 3 230 0 320 1

60 8 150 2 240 0 330 2

70 8 160 1 250 0 340 3

80 9 170 1 260 0 350 5

(1) Atténuation par rapport à la PAR maximale.

(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 129 sur 203

Conseil supérieur de l’audiovisuel


Décision no 2021-RE-11 du 22 novembre 2021 portant reconduction de l’autorisation délivrée à la
SAS Ouest FM pour l’exploitation d’un service de radio de catégorie B par voie hertzienne
terrestre en modulation de fréquence dénommé Forum Maine-et-Loire
NOR : CSAR2137187S

Le comité territorial de l’audiovisuel de Rennes,


Vu le code de la santé publique, notamment son article R. 3323-1 ;
Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment ses
articles 27, 28, 28-1 et 29-3 ;
Vu le décret no 87-239 du 6 avril 1987 pris pour l’application du 1o de l’article 27 de la loi no 86-1067 du
30 septembre 1986 relative à la liberté de communication et fixant, pour les services privés de radiodiffusion
sonore diffusés par voie hertzienne terrestre ou par satellite, le régime applicable à la publicité et au parrainage ;
Vu le décret no 94-972 du 9 novembre 1994 pris pour l’application du 1o de l’article 27 de la loi no 86-1067 du
30 septembre 1986 relative à la liberté de communication et définissant les obligations relatives à l’accès à la
publicité locale et au parrainage local des services de radio diffusés par voie hertzienne terrestre en application des
articles 29, 29-1 et 30-7 de la même loi ;
Vu le décret no 2011-732 du 24 juin 2011 relatif aux comités techniques prévus à l’article 29-3 de la loi
no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication ;
Vu la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la Commission nationale de la communication et des libertés,
modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990 du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les
conditions techniques d’usage des fréquences pour la diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation
de fréquence ;
Vu la décision no 2015-315 du 28 juillet 2015 du Conseil supérieur de l’audiovisuel fixant le règlement intérieur
des comités territoriaux de l’audiovisuel et leurs règles générales d’organisation et de fonctionnement ;
Vu la délibération no 2011-31 du 12 juillet 2011 modifiée du conseil fixant les conditions d’application de
l’article 29-3 de la loi du 30 septembre 1986 relatif aux comités territoriaux de l’audiovisuel ;
Vu la décision no 2012-336 du 24 avril 2012 du Conseil, reconduite par la décision no 2016-RE-53 du
17 octobre 2016, portant autorisation d’un service de radio par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence
dénommé Forum Maine-et-Loire ;
Vu la délibération du comité territorial de l’audiovisuel de Rennes en date du 12 avril 2021 publiée au Journal
officiel le 8 mai 2021 ;
Vu la convention conclue entre le comité territorial de l’audiovisuel de Rennes et la SAS Ouest FM ;
Après en avoir délibéré,
Décide :
Art. 1er. – L’autorisation accordée par la décision no 2012-336 du 24 avril 2012 pour l’exploitation d’un service
de radio par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Forum Maine-et-Loire est reconduite
pour une durée de cinq ans, à compter du 13 mai 2022.
Art. 2. – La SAS Ouest FM est autorisée à utiliser les fréquences mentionnées en annexe, conformément à la
convention et aux annexes de la présente décision.
Art. 3. – 1o Sur demande expresse du Conseil supérieur de l’audiovisuel, le titulaire de la présente autorisation
est tenu de lui communiquer dans un délai d’un mois après la réception de la demande les informations suivantes,
dont il atteste l’exactitude :
– le descriptif effectif technique de l’installation (type et puissance nominale de l’émetteur, système
d’antennes…) ;
– la mesure de l’excursion de fréquence effective (pourcentage statistique du dépassement de 75 kHz sur une
durée minimale de 15 min).
2o Si le conseil constate la méconnaissance des conditions techniques au vu desquelles la présente autorisation
est délivrée, le titulaire est tenu de faire procéder, par un organisme agréé, à une vérification de la conformité de
son installation aux prescriptions figurant dans l’annexe technique de l’autorisation. Il transmet au conseil les
résultats de cette vérification.
Art. 4. – Le titulaire de la présente autorisation s’engage à respecter la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la
Commission nationale de la communication et des libertés, modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990
du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les conditions techniques d’usage des fréquences pour la
diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation de fréquence.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 129 sur 203

Art. 5. – Toute utilisation d’une sous-porteuse doit être autorisée par le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
Art. 6. – La présente décision sera notifiée à la SAS Ouest FM et publiée au Journal officiel de la République
française.
Fait à Rennes, le 22 novembre 2021.
Pour le comité territorial de l’audiovisuel
de Rennes
Le président,
M. HOFFMANN

ANNEXE I (*)
Nom du service : Forum Maine-et-Loire.
Zone d’implantation de l’émetteur : ANGERS.
Fréquence : 98,7 MHz.
Adresse du site : château d’eau Montplaisir, boulevard Henri-Dunant, Angers (49).
Altitude du site (NGF) : 44 mètres.
Hauteur d’antenne : 72 mètres/sol.
Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 1 000 W.
Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :
AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION
(degrés) (dB)(1) (degrés) (dB)(1) (degrés) (dB)(1) (degrés) (dB)(1)

0 2 90 24 180 22 270 0

10 3 100 24 190 21 280 0

20 4 110 24 200 13 290 0

30 7 120 24 210 7 300 0

40 13 130 24 220 4 310 0

50 21 140 24 230 3 320 0

60 22 150 24 240 2 330 0

70 23 160 24 250 1 340 0

80 24 170 23 260 0 350 1


1
Atténuation par rapport à la PAR maximale.

(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.

ANNEXE II (*)
Nom du service : Forum Maine-et-Loire.
Zone d’implantation de l’émetteur : CHOLET.
Fréquence : 96,2 MHz.
Adresse du site : château d’ eau de la Blanchardière, Cholet (49).
Altitude du site (NGF) : 139 mètres.
Hauteur d’antenne : 43 mètres/sol.
Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 1 000 W.
Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :
AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION
(degrés) (dB)(1) (degrés) (dB)(1) (degrés) (dB)(1) (degrés) (dB)(1)

0 2 90 24 180 22 270 0

10 3 100 24 190 21 280 0

20 4 110 24 200 13 290 0

30 7 120 24 210 7 300 0

40 13 130 24 220 4 310 0


17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 129 sur 203

AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION


(degrés) (dB)(1) (degrés) (dB)(1) (degrés) (dB)(1) (degrés) (dB)(1)

50 21 140 24 230 3 320 0

60 22 150 24 240 2 330 0

70 23 160 24 250 1 340 0

80 24 170 23 260 0 350 1

1 Atténuation par rapport à la PAR maximale.

(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 130 sur 203

Conseil supérieur de l’audiovisuel


Décision no 2021-RE-12 du 22 novembre 2021 portant reconduction de l’autorisation délivrée à
l’EURL Réseau Ouest pour l’exploitation d’un service de radio de catégorie B par voie
hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Radio Caroline
NOR : CSAR2137188S

Le comité territorial de l’audiovisuel de Rennes,


Vu le code de la santé publique, notamment son article R. 3323-1 ;
Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment ses
articles 27, 28, 28-1 et 29-3 ;
Vu le décret no 87-239 du 6 avril 1987 pris pour l’application du 1o de l’article 27 de la loi no 86-1067
du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication et fixant, pour les services privés de radiodiffusion
sonore diffusés par voie hertzienne terrestre ou par satellite, le régime applicable à la publicité et au parrainage ;
Vu le décret no 94-972 du 9 novembre 1994 pris pour l’application du 1o de l’article 27 de la loi no 86-1067
du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication et définissant les obligations relatives à l’accès à la
publicité locale et au parrainage local des services de radio diffusés par voie hertzienne terrestre en application des
articles 29, 29-1 et 30-7 de la même loi ;
Vu le décret no 2011-732 du 24 juin 2011 relatif aux comités techniques prévus à l’article 29-3 de la loi
no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication ;
Vu la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la Commission nationale de la communication et des libertés,
modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990 du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les
conditions techniques d’usage des fréquences pour la diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation
de fréquence ;
Vu la décision no 2015-315 du 28 juillet 2015 du Conseil supérieur de l’audiovisuel fixant le règlement intérieur
des comités territoriaux de l’audiovisuel et leurs règles générales d’organisation et de fonctionnement ;
Vu la délibération no 2011-31 du 12 juillet 2011 modifiée du conseil fixant les conditions d’application de
l’article 29-3 de la loi du 30 septembre 1986 relatif aux comités territoriaux de l’audiovisuel ;
Vu la décision no 2012-334 du 24 avril 2012 du Conseil, reconduite par la décision no 2016-RE-57
du 17 octobre 2016, portant autorisation d’un service de radio par voie hertzienne terrestre en modulation de
fréquence dénommé Radio Caroline ;
Vu la délibération du comité territorial de l’audiovisuel de Rennes en date du 12 avril 2021 publiée au Journal
officiel le 8 mai 2021 ;
Vu la convention conclue entre le comité territorial de l’audiovisuel de Rennes et l’EURL Réseau Ouest ;
Après en avoir délibéré,
Décide :
Art. 1er. – L’autorisation accordée par la décision no 2012-336 du 24 avril 2012 pour l’exploitation d’un service
de radio par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Radio Caroline est reconduite pour une
durée de cinq ans, à compter du 13 mai 2022.
Art. 2. – L’EURL Réseau Ouest est autorisée à utiliser la fréquence mentionnée en annexe, conformément à la
convention et à l’annexe de la présente décision.
Art. 3. – 1o Sur demande expresse du Conseil supérieur de l’audiovisuel, le titulaire de la présente autorisation
est tenu de lui communiquer dans un délai d’un mois après la réception de la demande les informations suivantes,
dont il atteste l’exactitude :
– le descriptif effectif technique de l’installation (type et puissance nominale de l’émetteur, système
d’antennes…) ;
– la mesure de l’excursion de fréquence effective (pourcentage statistique du dépassement de 75 kHz sur une
durée minimale de 15 min).
2o Si le conseil constate la méconnaissance des conditions techniques au vu desquelles la présente autorisation
est délivrée, le titulaire est tenu de faire procéder, par un organisme agréé, à une vérification de la conformité de
son installation aux prescriptions figurant dans l’annexe technique de l’autorisation. Il transmet au conseil les
résultats de cette vérification.
Art. 4. – Le titulaire de la présente autorisation s’engage à respecter la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la
Commission nationale de la communication et des libertés, modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990
du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les conditions techniques d’usage des fréquences pour la
diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation de fréquence.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 130 sur 203

Art. 5. – Toute utilisation d’une sous-porteuse doit être autorisée par le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
Art. 6. – La présente décision sera notifiée à l’EURL Réseau Ouest et publiée au Journal officiel de la
République française.
Fait à Rennes, le 22 novembre 2021.
Pour le comité territorial de l’audiovisuel
de Rennes :
Le président,
M. HOFFMANN

ANNEXE (*)
Nom du service : Radio Caroline.
Zone d’implantation de l’émetteur : FOUGÈRES.
Fréquence : 97,9 MHz.
Adresse du site : lieu-dit Le Haut Montbelleux, Luitré (35).
Altitude du site (NGF) : 160 mètres.
Hauteur d’antenne : 20 mètres/sol.
Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 1 000 W.
Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :
AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION
(degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1)

0 0 90 0 180 3 270 0

10 0 100 0 190 3 280 0

20 0 110 0 200 3 290 0

30 0 120 0 210 3 300 0

40 0 130 0 220 0 310 0

50 0 140 0 230 0 320 0

60 0 150 3 240 0 330 0

70 0 160 3 250 0 340 0

80 0 170 3 260 0 350 0

(1) Atténuation par rapport à la PAR maximale.

(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 131 sur 203

Conseil supérieur de l’audiovisuel


Décision no 2021-RE-13 du 22 novembre 2021 portant reconduction de l’autorisation délivrée à la
SARL Anjou Communication pour l’exploitation d’un service de radio de catégorie B par voie
hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Oxygène Radio
NOR : CSAR2137200S

Le comité territorial de l’audiovisuel de Rennes,


Vu le code de la santé publique, notamment son article R. 3323-1 ;
Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment ses
articles 27, 28, 28-1 et 29-3 ;
Vu le décret no 87-239 du 6 avril 1987 pris pour l’application du 1o de l’article 27 de la loi no 86-1067
du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication et fixant, pour les services privés de radiodiffusion
sonore diffusés par voie hertzienne terrestre ou par satellite, le régime applicable à la publicité et au parrainage ;
Vu le décret no 94-972 du 9 novembre 1994 pris pour l’application du 1o de l’article 27 de la loi no 86-1067
du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication et définissant les obligations relatives à l’accès à la
publicité locale et au parrainage local des services de radio diffusés par voie hertzienne terrestre en application des
articles 29, 29-1 et 30-7 de la même loi ;
Vu le décret no 2011-732 du 24 juin 2011 relatif aux comités techniques prévus à l’article 29-3 de la loi
no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication ;
Vu la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la Commission nationale de la communication et des libertés,
modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990 du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les
conditions techniques d’usage des fréquences pour la diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation
de fréquence ;
Vu la décision no 2015-315 du 28 juillet 2015 du Conseil supérieur de l’audiovisuel fixant le règlement intérieur
des comités territoriaux de l’audiovisuel et leurs règles générales d’organisation et de fonctionnement ;
Vu la délibération no 2011-31 du 12 juillet 2011 modifiée du conseil fixant les conditions d’application de
l’article 29-3 de la loi du 30 septembre 1986 relatif aux comités territoriaux de l’audiovisuel ;
Vu la décision no 2012-337 du 24 avril 2012 du Conseil, complétée par la décision no 2016-RE-04
du 20 juin 2016, reconduite par la décision no 2016-RE-60 du 17 octobre 2016, portant autorisation d’un service de
radio par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Oxygène Radio ;
Vu la délibération du comité territorial de l’audiovisuel de Rennes en date du 12 avril 2021 publiée au Journal
officiel le 15 mai 2021 ;
Vu la convention conclue entre le comité territorial de l’audiovisuel de Rennes et la SARL Anjou
Communication ;
Après en avoir délibéré,
Décide :
Art. 1 . – L’autorisation accordée par la décision no 2012-337 du 24 avril 2012 pour l’exploitation d’un service
er

de radio par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Oxygène Radio est reconduite pour
une durée de cinq ans, à compter du 5 juin 2022.
Art. 2. – La SARL Anjou Communication est autorisée à utiliser les fréquences mentionnées en annexe,
conformément à la convention et aux annexes de la présente décision.
Art. 3. – 1o Sur demande expresse du Conseil supérieur de l’audiovisuel, le titulaire de la présente autorisation
est tenu de lui communiquer dans un délai d’un mois après la réception de la demande les informations suivantes,
dont il atteste l’exactitude :
– le descriptif effectif technique de l’installation (type et puissance nominale de l’émetteur, système
d’antennes…) ;
– la mesure de l’excursion de fréquence effective (pourcentage statistique du dépassement de 75 kHz sur une
durée minimale de 15 min).
o
2 Si le conseil constate la méconnaissance des conditions techniques au vu desquelles la présente autorisation
est délivrée, le titulaire est tenu de faire procéder, par un organisme agréé, à une vérification de la conformité de
son installation aux prescriptions figurant dans l’annexe technique de l’autorisation. Il transmet au conseil les
résultats de cette vérification.
Art. 4. – Le titulaire de la présente autorisation s’engage à respecter la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la
Commission nationale de la communication et des libertés, modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990
du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les conditions techniques d’usage des fréquences pour la
diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation de fréquence.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 131 sur 203

Art. 5. – Toute utilisation d’une sous-porteuse doit être autorisée par le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
Art. 6. – La présente décision sera notifiée à la SARL Anjou Communication et publiée au Journal officiel de
la République française.
Fait à Rennes, le 22 novembre 2021.
Pour le comité territorial de l’audiovisuel
de Rennes :
Le président,
M. HOFFMANN

ANNEXE I (*)
Nom du service : Oxygène Radio.
Zone d’implantation de l’émetteur : SEGRÉ.
Fréquence : 103,3 MHz.
Adresse du site : lieu-dit Le Bois 2, Nyoiseau (49).
Altitude du site (NGF) : 92 mètres.
Hauteur d’antenne : 65 mètres/sol.
Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 1 000 W.
Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :
AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION
(degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1)

0 1 90 0 180 2 270 7

10 1 100 0 190 3 280 7

20 0 110 0 200 3 290 6

30 0 120 0 210 4 300 6

40 0 130 0 220 5 310 6

50 0 140 0 230 6 320 5

60 0 150 0 240 6 330 4

70 0 160 1 250 6 340 3

80 0 170 1 260 7 350 3

(1) Atténuation par rapport à la PAR maximale.

(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.

ANNEXE II(*)
Nom du service : Oxygène Radio.
Zone d’implantation de l’emetteur : POUANCE.
Fréquence : 106,3 MHz.
Adresse du site : lieu-dit Les Hommeaux, Pouancé (49).
Altitude du site (NGF) : 76 mètres.
Hauteur d’antenne : 20 mètres/sol.
Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 100 W.
Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :
AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION
(degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1)

0 0 90 0 180 0 270 0

10 0 100 0 190 0 280 0

20 0 110 0 200 0 290 0

30 0 120 0 210 0 300 0

40 0 130 0 220 0 310 0


17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 131 sur 203

AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION


(degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1)

50 0 140 0 230 0 320 0

60 0 150 0 240 0 330 0

70 0 160 0 250 0 340 0

80 0 170 0 260 0 350 0

(1) Atténuation par rapport à la PAR maximale.

(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 132 sur 203

Conseil supérieur de l’audiovisuel


Décision no 2021-RE-14 du 22 novembre 2021 portant reconduction de l’autorisation délivrée à la
SAS Info Son Trégor pour l’exploitation d’un service de radio de catégorie B par voie hertzienne
terrestre en modulation de fréquence dénommé Océane Bretagne Nord
NOR : CSAR2137206S

Le comité territorial de l’audiovisuel de Rennes,


Vu le code de la santé publique, notamment son article R. 3323-1 ;
Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment ses
articles 27, 28, 28-1 et 29-3 ;
Vu le décret no 87-239 du 6 avril 1987 pris pour l’application du 1o de l’article 27 de la loi no 86-1067 du
30 septembre 1986 relative à la liberté de communication et fixant, pour les services privés de radiodiffusion
sonore diffusés par voie hertzienne terrestre ou par satellite, le régime applicable à la publicité et au parrainage ;
Vu le décret no 94-972 du 9 novembre 1994 pris pour l’application du 1o de l’article 27 de la loi no 86-1067 du
30 septembre 1986 relative à la liberté de communication et définissant les obligations relatives à l’accès à la
publicité locale et au parrainage local des services de radio diffusés par voie hertzienne terrestre en application des
articles 29, 29-1 et 30-7 de la même loi ;
Vu le décret no 2011-732 du 24 juin 2011 relatif aux comités techniques prévus à l’article 29-3 de la loi
no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication ;
Vu la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la Commission nationale de la communication et des libertés,
modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990 du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les
conditions techniques d’usage des fréquences pour la diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation
de fréquence ;
Vu la décision no 2015-315 du 28 juillet 2015 du Conseil supérieur de l’audiovisuel fixant le règlement intérieur
des comités territoriaux de l’audiovisuel et leurs règles générales d’organisation et de fonctionnement ;
Vu la délibération no 2011-31 du 12 juillet 2011 modifiée du conseil fixant les conditions d’application de
l’article 29-3 de la loi du 30 septembre 1986 relatif aux comités territoriaux de l’audiovisuel ;
Vu la décision no 2012-338 du 24 avril 2012 du Conseil, reconduite par la décision no 2016-RE-64 du
17 octobre 2016, modifiée par la décision 2017-RE-05 du 22 mai 2017, portant autorisation d’un service de radio
par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Océane Bretagne Nord ;
Vu la délibération du comité territorial de l’audiovisuel de Rennes en date du 12 avril 2021 publiée au Journal
officiel le 15 mai 2021 ;
Vu la convention conclue entre le comité territorial de l’audiovisuel de Rennes et la SAS Info Son Trégor ;
Après en avoir délibéré,
Décide :
Art. 1er. – L’autorisation accordée par la décision no 2012-338 du 24 avril 2012 pour l’exploitation d’un service
de radio par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Océane Bretagne Nord est reconduite
pour une durée de cinq ans, à compter du 5 juin 2022.
Art. 2. – La SAS Info Son Trégor est autorisée à utiliser la fréquence mentionnée en annexe, conformément à
la convention et à l’annexe de la présente décision.
Art. 3. – 1o Sur demande expresse du Conseil supérieur de l’audiovisuel, le titulaire de la présente autorisation
est tenu de lui communiquer dans un délai d’un mois après la réception de la demande les informations suivantes,
dont il atteste l’exactitude :
– le descriptif effectif technique de l’installation (type et puissance nominale de l’émetteur, système
d’antennes…) ;
– la mesure de l’excursion de fréquence effective (pourcentage statistique du dépassement de 75 kHz sur une
durée minimale de 15 min).
2o Si le conseil constate la méconnaissance des conditions techniques au vu desquelles la présente autorisation
est délivrée, le titulaire est tenu de faire procéder, par un organisme agréé, à une vérification de la conformité de
son installation aux prescriptions figurant dans l’annexe technique de l’autorisation. Il transmet au conseil les
résultats de cette vérification.
Art. 4. – Le titulaire de la présente autorisation s’engage à respecter la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la
Commission nationale de la communication et des libertés, modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990
du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les conditions techniques d’usage des fréquences pour la
diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation de fréquence.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 132 sur 203

Art. 5. – Toute utilisation d’une sous-porteuse doit être autorisée par le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
Art. 6. – La présente décision sera notifiée à la SAS Info Son Trégor et publiée au Journal officiel de la
République française.
Fait à Rennes, le 22 novembre 2021.
Pour le comité territorial de l’audiovisuel
de Rennes :
Le président,
M. HOFFMANN

ANNEXE (*)
Nom du service : Océane Bretagne Nord.
Zone d’implantation de l’émetteur : PAIMPOL.
Fréquence : 106,0 MHz.
Adresse du site : lieu-dit Kervren, Ploubazlanec (22).
Altitude du site (NGF) : 68 mètres.
Hauteur d’antenne : 42 mètres/sol.
Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 500 W.
Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :
AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION
(degrés) (dB)(1) (degrés) (dB)(1) (degrés) (dB)(1) (degrés) (dB)(1)

0 6 90 1 180 0 270 2

10 6 100 1 190 0 280 3

20 6 110 0 200 0 290 4

30 6 120 0 210 0 300 5

40 5 130 0 220 0 310 6

50 4 140 0 230 0 320 6

60 3 150 0 240 1 330 6

70 2 160 0 250 1 340 6

80 2 170 0 260 2 350 7

1 Atténuation par rapport à la PAR maximale.

(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 133 sur 203

Conseil supérieur de l’audiovisuel


Décision no 2021-1333 du 24 novembre 2021 rectifiant la décision no 2021-853 du 13 juillet 2021
fixant la liste des candidats dont le dossier est recevable dans le cadre de l’appel aux
candidatures pour l’édition de services de radio multiplexés diffusés par voie hertzienne
terrestre en mode numérique à temps complet ou partagé en bande III dans le ressort des
comités territoriaux de l’audiovisuel de Marseille, Lyon et Paris
NOR : CSAC2137363S

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel,


Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication ;
Vu la décision no 2021-398 du 14 avril 2021 du Conseil supérieur de l’audiovisuel relative à un appel aux
candidatures pour l’édition de services de radio multiplexés diffusés par voie hertzienne terrestre en mode
numérique à temps complet ou partagé en bande III ;
Vu la décision no 2021-853 du 13 juillet 2021 du Conseil fixant la liste des candidats dont le dossier est recevable
dans le cadre de l’appel aux candidatures pour l’édition de services de radio multiplexés diffusés par voie
hertzienne terrestre en mode numérique à temps complet ou partagé en bande III dans le ressort des comités
territoriaux de l’audiovisuel de Marseille, Lyon et Paris ;
Après en avoir délibéré,
Décide :
Art. 1 . – Dans la décision no 2021-853 du 13 juillet 2021, le numéro de dossier no 2021-PMNL-C001
er

SARL 100 % Paris (100 %) est remplacé par le numéro de dossier no 2021-PMNL-D021 SARL 100 % Paris
(100 %).
Art. 2. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 24 novembre 2021.
Pour le Conseil supérieur de l’audiovisuel :
Le président,
R.-O. MAISTRE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 134 sur 203

Conseil supérieur de l’audiovisuel


Délibération du 22 novembre 2021 relative à une autorisation temporaire
pour l’exploitation d’un service de radio
NOR : CSAR2137216X

Par délibération en date du 22 novembre 2021, le comité territorial de l’audiovisuel de Rennes a décidé, en
application de l’article 28-3 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication,
d’autoriser l’association ABV Les Herbiers à diffuser un service de radio par voie hertzienne terrestre dénommé
Radio Nations, pour la période du 17 au 19 décembre 2021.
Site : La Choletière, 85500 LES HERBIERS.
Puissance : 100 W.
Fréquence : 107,4 MHz.
Fait à Rennes, le 22 novembre 2021.
Pour le comité territorial de l’audiovisuel
de Rennes :
Le président,
M. HOFFMANN
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 135 sur 203

Conseil supérieur de l’audiovisuel


Délibération du 1er décembre 2021 relative à la possibilité de reconduire pour cinq ans hors appel
aux candidatures une autorisation délivrée à la SAS Radio Vinci Autoroutes pour l’exploitation
du service Radio Vinci Autoroutes
NOR : CSAC2137366X

Par une délibération du 1er décembre 2021, le Conseil supérieur de l’audiovisuel, sur le fondement de
l’article 28-1 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, a statué
favorablement sur la possibilité de nouvelle reconduction pour cinq ans, hors appel aux candidatures, de
l’autorisation délivrée à la SAS Radio Vinci Autoroutes pour l’exploitation du service Radio Vinci Autoroutes, sur
la fréquence 107,7 MHz, sur la section Balbigny/Pontcharra/Tour de Salvagny de l’autoroute A89, et dont le terme
est fixé au 21 décembre 2022.
Cette délibération est fondée sur les motifs suivants :
1o l’Etat n’a pas modifié la destination de la fréquence concernée par cette autorisation ;
2o le titulaire de l’autorisation n’a pas fait l’objet de sanction du Conseil et celui-ci n’a eu connaissance d’aucune
condamnation prononcée à son encontre, sur le fondement des articles 23, 24, 24 bis de la loi du 29 juillet 1881, sur
la liberté de la presse ou des articles 227-23 ou 227-24 du Code pénal, de nature à justifier que son autorisation ne
soit pas reconduite hors appel aux candidatures ;
3o la reconduction de l’autorisation, hors appel aux candidatures, de ce service de radio n’est pas de nature à
porter atteinte à l’impératif de pluralisme sur le plan national ou sur les plans régional et local ;
4o la situation financière du titulaire lui permet de poursuivre l’exploitation du service dans des conditions
satisfaisantes ;
5o ce service de radio remplit les critères propres à la catégorie pour laquelle l’autorisation lui a été accordée ;
6o le Conseil supérieur de l’audiovisuel n’a pas constaté, dans le rapport public prévu à l’article 18 de la loi
du 30 septembre 1986 susvisée, le non-respect, sur plusieurs exercices, des principes mentionnés au troisième
alinéa de l’article 3-1 de cette même loi.
Six mois au moins avant la date d’expiration de cette autorisation, l’Autorité de régulation de la communication
audiovisuelle et numérique se prononcera définitivement sur sa reconduction.
La présente délibération sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 1er décembre 2021.
Pour le Conseil supérieur de l’audiovisuel :
Le président,
R.-O. MAISTRE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 136 sur 203

Contrôleur général des lieux de privation de liberté


Décision du 3 décembre 2021 portant nomination
auprès de la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté
NOR : CPLX2137753S

La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté,


Vu la loi no 2007-1545 du 30 octobre 2007 modifiée instituant un Contrôleur général des lieux de privation de
liberté, notamment son article 4 ;
Vu le décret no 2008-246 du 12 mars 2008 relatif au Contrôleur général des lieux de privation de liberté ;
Vu le décret du 14 octobre 2021 portant nomination de la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté,
Décide :
Art. 1 . – Mme Marie AUTER est nommée au titre de l’article 2 du décret no 2008-246 du 12 mars 2008
er

susvisé au 6 décembre 2021, sur les fonctions de contrôleure en charge des enquêtes et saisines.
Art. 2. – M. François GOETZ, directeur de services pénitentiaires est nommé au titre de l’article 2 du décret
no 2008-246 du 12 mars 2008 susvisé au 13 décembre 2021, sur les fonctions de contrôleur.
Art. 3. – Mme Marie CRETENOT, est nommé au titre de l’article 3 du décret no 2008-246 du 12 mars 2008
susvisé au 6 décembre 2021, sur les fonctions de contrôleure.
Art. 4. – Il est mis fin à la demande des intéressés aux fonctions exercées par Mme Betty BRAHMY
et M. Cedric VILLEDIEU de TORCY au titre de l’article 3 du décret no 2008-246 du 12 mars 2008 susvisé
au 31 décembre 2021.
Art. 5. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 3 décembre 2021.
La Contrôleure générale
des lieux de privation de liberté,
D. SIMONNOT
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 137 sur 203

Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2021-2022

ORDRE DU JOUR

NOR : INPA2137953X

Vendredi 17 décembre 2021


re
A 9 heures. – 1 séance publique :
Suite de la discussion du projet de loi, adopté par le Sénat après engagement de la procédure accélérée, relatif à
la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action
publique locale (no 4406 et no 4721).
Rapport de M. Bruno Questel, Mmes Élodie Jacquier-Laforge et Maina Sage, au nom de la commission des lois
constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République.
A 15 heures. – 2e séance publique :
Suite de l’ordre du jour de la première séance.
A 21 h 30. – 3e séance publique :
Suite de l’ordre du jour de la deuxième séance.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 138 sur 203

Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2021-2022

COMMISSIONS ET ORGANES DE CONTRÔLE

NOR : INPA2137951X

1. Réunions
Jeudi 16 décembre 2021
Commission d’enquête chargée de rechercher d’éventuels dysfonctionnements de la justice et de la police
dans l’affaire dite Sarah Halimi et de formuler des propositions pour éviter le cas échéant leur
renouvellement,
A 9 h 30 (Salle Lamartine – 101, rue de l’Université, 1er sous-sol) :
- audition, à confirmer, d’un policier du centre d’information et de commandement de la DSPAP, en fonction le
4 avril 2017.

Vendredi 17 décembre 2021


Mission d’information sur la résilience nationale,
A 10 heures (Visioconférence sans salle) :
- audition de M. Michel Goya, historien

Lundi 20 décembre 2021


Mission d’évaluation sur les politiques publiques en faveur de la citoyenneté,
A 15 heures (Visioconférence sans salle) :
– table ronde sur le thème « Éducation à la citoyenneté : quelles sont les clefs de la réussite des dispositifs
d’inspiration militaire ? », avec :
- Mme Florence Gérard-Chalet, directrice générale de l’Établissement pour l’insertion dans l’emploi (ÉPIDe),
ministère des armées ;
- général de corps d’armée Daniel Menaouine, directeur du service national et de la jeunesse, ministère des
armées ;
- général de brigade Claude Peloux de Reydellet de Chavagnac, commandant du service militaire adapté,
ministère des outre-mer.

Mercredi 22 décembre 2021


Mission d’information sur l’avenir du secteur aéronautique en France,
A 16 h 45 (Visioconférence sans salle) :
- audition de Mme Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’économie, des finances et
de la relance, chargée de l’industrie.

Mardi 4 janvier 2022


Commission des affaires étrangères,
A 18 heures (Salle 4223 – Commission des affaires étrangères, 33, rue Saint Dominique, 2ème étage) :
- audition, ouverte à la presse, de M. Clément Beaune, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des
affaires étrangères, chargé des affaires européennes, sur la présidence française du Conseil de l’Union européenne.

Mercredi 5 janvier 2022


Commission des affaires économiques,
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 138 sur 203

A 9 h 30 (Salle 6241 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :


- proposition de loi de visant à interdire le glyphosate (no 4745) (rapport) ;
- proposition de loi visant au blocage des prix (no 4743) (rapport).
Commission des affaires étrangères,
A 9 h 30 (Salle 4223 – Commission des affaires étrangères, 33, rue Saint Dominique, 2ème étage) :
- présentation, ouverte à la presse, et vote sur l’avis relatif au projet de contrat d’objectifs et de moyens
2021-2023 de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) (M. Frédéric Petit, rapporteur) ;
- communication sur les déplacements effectués par des délégations de la commission à Washington, New-York
et Madrid ;
- nomination de rapporteurs sur le projet de loi autorisant la ratification de la convention portant création de
l’Organisation internationale pour les aides à la navigation maritime (no 4564), le projet de loi autorisant
l’approbation de la convention de coopération judiciaire internationale entre le Gouvernement de la République
française et l’Organisation des Nations Unies, représentée par le Mécanisme international, impartial et indépendant
pour la Syrie (no 4696) et le projet de loi autorisant la ratification de la convention relative à la nationalité entre la
République française et le Royaume d’Espagne (no 4789).
A 17 heures (Salle 4223 – Commission des affaires étrangères, 33, rue Saint Dominique, 2ème étage) :
- audition, ouverte à la presse, de M. Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères.
Commission des affaires sociales,
A 9 h 30 (Salle 6351 – Palais Bourbon, 1er étage) :
- désignation d’un rapporteur ;
- légalisation de la production, de la vente et de la consommation du cannabis sous le contrôle de l’État (no 4746)
(rapport).
A 16 heures (Salle 6351 – Palais Bourbon, 1er étage) :
- table ronde sur les traitements contre le covid :
- Pr Dominique Le Guludec, présidente de la Haute Autorité de santé (HAS) ;
- Pr Jérôme Salomon, directeur général de la santé (sous réserves) ;
- Pr Yazdan Yazdanpanah, directeur de l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales |
Maladies infectieuses émergentes (ANRS | MIE) ;
- Pr Jean-François Timsit, chef du service de réanimation médicale et infectieuse à l’hôpital Bichat.
Commission du développement durable,
A 9 h 30 (Salle 6238 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- prévention des incendies de forêts (conclusions).
Commission des finances,
A 9 h 30 (Salle 6350 – Palais Bourbon, 1er étage) :
- examen de la proposition de loi relative à la nationalisation des sociétés concessionnaires d’autoroutes
(no 4742) (Mme Bénédicte Taurine, rapporteure).

Jeudi 6 janvier 2022


Commission des affaires économiques,
A 9 h 30 (Salle 6241 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- examen du projet de loi portant réforme des outils de gestion des risques climatiques en agriculture (no 4758)
(rapport).
A 15 heures (Salle 6241 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- suite de l’examen du projet de loi portant réforme des outils de gestion des risques climatiques en agriculture
(no 4758) (rapport).
A 21 h 30 (Salle 6241 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- suite de l’examen du projet de loi portant réforme des outils de gestion des risques climatiques en agriculture
(no 4758) (rapport).

Mardi 11 janvier 2022


Mission d’information sur la politique de la France et de l’Europe à l’égard de la Chine,
A 11 heures (Visioconférence sans salle) :
- audition de M. Reinhard Bütikofer, député européen, président de la Délégation du Parlement européen pour
les relations avec la République populaire de Chine.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 138 sur 203

Mercredi 12 janvier 2022


Mission d’information sur la politique de la France et de l’Europe à l’égard de la Chine,
A 15 h 30 (Salle 4204 – 33, rue Saint Dominique, 2ème étage) :
- audition de Mme Isabelle Caputo, directrice des relations institutionnelles et Mme Marion Paradas. directrice
des relations internationales du Groupe Thales.

Jeudi 13 janvier 2022


Mission d’information sur la politique de la France et de l’Europe à l’égard de la Chine,
A 10 h 30 (Salle 4204 – 33, rue Saint Dominique, 2ème étage) :
- audition de Mme Irène Hors, présidente du comité de pilotage, M. Nicolas Macquin, président et M. Hugues de
Revel, directeur général de la France China Foundation.

2. Ordre du jour prévisionnel


Mardi 28 décembre 2021
Mission d’information flash sur les enjeux géopolitiques et de défense en Europe de l’Est,
A 14 heures (Visioconférence sans salle) :
- audition de S.E. Mme Alix Everard, ambassadrice de France en Lituanie.

Mardi 4 janvier 2022


Commission des affaires culturelles,
A 17 h 15 (Salle 6242 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- audition, conjointe avec la commission des affaires européennes, de M. Cédric O, secrétaire d’État chargé de
la transition numérique et des communications électroniques, sur les dossiers « numérique » de la présidence
française de l’Union européenne.
Commission des affaires européennes,
A 17 h 15 (Salle 6242 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- audition, conjointe avec la commission des affaires culturelles et de l’éducation, de M. Cédric O, Secrétaire
d’État chargé de la transition numérique et des communications électroniques
Commission de la défense,
A 17 h 30 (Salle 4123 – 33, rue Saint Dominique, 1er étage) :
- examen, ouvert à la presse, de la proposition de loi, présentée par M. Bastien Lachaud et plusieurs de ses
collègues, visant à réhabiliter les militaires « fusillés pour l’exemple » durant la Première Guerre mondiale
(no 4636).

Mercredi 5 janvier 2022


Commission des affaires européennes,
A 16 heures (Salle 4325, 33, rue Saint Dominique, 3ème étage ) :
- augmentation du télétravail des travailleurs frontaliers et réflexion européenne sur le statut des travailleurs
frontaliers (M. Xavier Paluszkiewicz, rapporteur) (proposition de résolution européenne)
- protection civile européenne (MM. André Chassaigne et Jean-Marc Fiévet, rapporteurs) (rapport
d’information) (proposition de résolution européenne)
Commission de la défense,
A 9 h 30 (Salle 4123 – 33, rue Saint Dominique, 1er étage) :
- audition, à huis clos, du vice-amiral d’escadre Hervé Bléjean, directeur général de l’état-major de l’Union
européenne.
Commission des lois,
A 9 h 30 (6ème Bureau – Palais Bourbon, 1er étage et visioconférence) :
- examen de la proposition de loi constitutionnelle visant à instaurer un droit de révocation des élus (no 4751)
(M. Alexis Corbière, rapporteur)
- examen de la proposition de loi visant à restaurer l’État de droit par l’abrogation des régimes d’exception
créés pendant la crise sanitaire (no 4744) (Mme Mathilde Panot, rapporteure).
Mission d’information sur la préparation à la haute intensité,
A 14 h 15 (Salle 4016 – 33, rue Saint Dominique, Rez-de-chaussée) :
- audition de M. Philippe Duhamel, directeur général adjoint de Thales.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 138 sur 203

Mission d’information sur la résilience nationale,


A 15 heures (Salle Lamartine – 101, rue de l’Université, 1er sous-sol) :
- audition du général Jean-Marie Gontier, commandant de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris

Mardi 11 janvier 2022


Commission des affaires culturelles,
A 9 h 30 (Salle 6242 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- usage du contrôle parental sur certains équipements et services vendus en France et permettant d’accéder à
Internet (no 4646) (rapport) ;
- lutte contre la précarité des accompagnants d’élèves en situation de handicap et des assistants d’éducation
(no 4871) (rapport).
Commission des affaires économiques,
A 17 h 15 (Visioconférence sans salle) :
- audition, conjointe avec la commission des affaires européennes, de M. Thierry Breton, commissaire européen
responsable du marché intérieur.
A 21 heures (Salle 6241 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- sous réserve de son dépôt, examen de la proposition de loi relative à l’aménagement du Rhône (M. Patrick
Mignola, rapporteur).

Mercredi 12 janvier 2022


Commission des affaires économiques,
A 9 h 30 (Salle 6241 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- examen du rapport d’information de la mission d’information sur l’avenir du secteur aéronautique en France
(M. Jean-Luc Lagleize et Mme Sylvia Pinel, co-rapporteurs).
Commission des affaires étrangères,
A 9 h 30 (Salle 4223 – Commission des affaires étrangères, 33, rue Saint Dominique, 2ème étage) :
- examen, ouvert à la presse, du rapport d’information sur les droits des femmes dans le monde et l’application
de la convention d’Istanbul (Mmes Frédérique Dumas et Brigitte Liso, rapporteures)
Commission des affaires sociales,
A 9 h 30 (Salle 6351 – Palais Bourbon, 1er étage) :
- éventuellement, légalisation de la production, de la vente et de la consommation du cannabis sous le contrôle
de l’État (no 4746) (amendements, art. 88) ;
- urgence contre la désertification médicale (no 4784) (rapport) ;
- augmenter le salaire minimum interprofessionnel de croissance et à ouvrir une conférence nationale sur les
salaires (no 4782) (rapport).
Commission du développement durable,
A 9 h 30 (Salle 6238 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- examen du projet de loi, adopté par le Sénat, ratifiant les ordonnances prises sur le fondement de l’article 13
de la loi no 2019-816 du 2 août 2019 relative aux compétences de la Collectivité européenne d’Alsace (no 4689).
A 15 heures (Salle 6238 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- éventuellement, suite de l’examen du projet de loi, adopté par le Sénat, ratifiant les ordonnances prises sur le
fondement de l’article 13 de la loi no 2019-816 du 2 août 2019 relative aux compétences de la Collectivité
européenne d’Alsace (no 4689).
Commission des finances,
A 9 h 30 (Salle 6350 – Palais Bourbon, 1er étage) :
- audition de M. Christian Charpy, président de la première chambre de la Cour des comptes, et M. Marc
Fosseux, président de la formation inter-chambres relative au programme d’investissement d’avenir (PIA), sur les
observations définitives de la Cour des comptes « Le programme d’investissements d’avenir : un acquis à
consolider, un rôle spécifique à mieux définir – Exercices 2010-2020 ».
Commission des lois,
A 9 h 30 (6ème Bureau – Palais Bourbon, 1er étage et visioconférence) :
- examen, en nouvelle lecture, de la proposition de loi, modifiée par le Sénat, relative à l’adoption (no 4607)
(Mme Monique Limon, rapporteure).
Mission d’information flash sur la défense NRBC,
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 138 sur 203

A 11 heures (salle 4203 - 2ème étage du 33, rue Saint-Dominique) :


- audition de M. Ludovic Ouvry, président d’Ouvry SAS.

Mardi 18 janvier 2022


Commission des affaires économiques,
A 17 h 15 (Salle 6241 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- audition de M. Julien Denormandie, ministre de l’agriculture et de l’alimentation, sur le bilan de son action au
ministère de l’agriculture et de l’alimentation.
Commission des affaires étrangères,
A 17 h 30 (Salle 4223 – Commission des affaires étrangères, 33, rue Saint Dominique, 2ème étage) :
- examen, ouvert à la presse, du projet de loi autorisant l’approbation de la convention de coopération
judiciaire internationale entre le Gouvernement de la République française et l’Organisation des Nations Unies,
représentée par le Mécanisme international, impartial et indépendant pour la Syrie (no 4696)
Mission d’information flash sur les enjeux géopolitiques et de défense en Europe de l’Est,
A 16 heures (salle 4203 - 33, rue Saint-Dominique, 2ème étage) :
- audition de M. le général Denis Mistral, sous-chef des opérations aéroterrestres (SCOAT) au sein de l’armée
de Terre.

Mercredi 19 janvier 2022


Commission des affaires économiques,
A 9 h 30 (Salle 6241 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- examen du rapport de la mission d’information sur l’impact de la crise de la Covid-19 sur le secteur
événementiel (M. Philippe Naillet et Mme Corinne Vignon, co-rapporteurs).
Commission des affaires étrangères,
A 9 heures (Salle 4223 – Commission des affaires étrangères, 33, rue Saint Dominique, 2ème étage) :
- examen, ouvert à la presse, et vote sur les projets de loi suivants :
projet de loi autorisant la ratification de la convention relative à la nationalité entre la République française et
le Royaume d’Espagne (no 4789) ;
projet de loi, adopté par le Sénat, autorisant l’approbation de l’avenant à la convention entre le Gouvernement
de la République française et le Gouvernement de la République argentine du 4 avril 1979, en vue d’éviter les
doubles impositions et de prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu et sur la fortune (no 4044)
(M. Nicolas Forissier, rapporteur)
Commission des affaires sociales,
A 9 h 30 (Salle 6351 – Palais Bourbon, 1er étage) :
- éventuellement, examen, en application de l’article 88 du Règlement, des amendements à la proposition de loi
d’urgence contre la désertification médicale (no 4784) et à la proposition de loi visant à augmenter le salaire
minimum interprofessionnel de croissance et à ouvrir une conférence nationale sur les salaires (no 4782) ;
– présentation du rapport d’évaluation de la loi no 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son
avenir professionnel (rapport d’information).
Commission du développement durable,
A 9 h 30 (Salle 6238 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- audition de représentants de la Convention des entreprises pour le climat.
Commission des finances,
A 9 h 30 (Salle 6350 – Palais Bourbon, 1er étage) :
- audition de M. Robert Ophèle, président de l’Autorité des marchés financiers, sur la mise en œuvre du
règlement européen Taxonomie.
Mission d’information sur la préparation à la haute intensité,
A 10 h 30 (Salle 4016 – 33, rue Saint Dominique, Rez-de-chaussée) :
- audition de M. le général de division aérienne Michel Friedling, commandant de l’espace.
A 14 heures (Salle 4016 – 33, rue Saint Dominique, Rez-de-chaussée) :
- audition de M. Emmanuel Chiva, directeur de l’Agence de l’Innovation de la Défense (AID).

Jeudi 20 janvier 2022


Mission d’information flash sur la défense NRBC,
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 138 sur 203

A 10 h 30 (Salle 4016 – 33, rue Saint Dominique, Rez-de-chaussée) :


- audition de M. le GBA Olivier Fabre, commandant la brigade des pompiers de l’air (BPA) du commandement
des forces aériennes (CFA) et de M. le colonel Jean-Charles Lenoble, chef du bureau emploi à l’état-major de
l’armée de l’Air et de l’Espace (EMAAE).
A 14 heures (Salle 4016 – 33, rue Saint Dominique, Rez-de-chaussée) :
- audition de Mme l’ingénieur en chef Jacqueline Burin des Roziers, de M. l’ingénieur en chef Michel Gostiaux
et de M. l’ingénieur en chef Olivier Gueldry - Cabinet du Délégué général pour l’armement (DGA).
Mission d’information sur la politique de la France et de l’Europe à l’égard de la Chine,
A 10 h 30 (Visioconférence sans salle) :
- audition de M. Maurice Gourdault-Montagne, président de l’Advisory Board du Global Diwan.

Mercredi 26 janvier 2022


Commission des finances,
A 9 h 30 (Salle 6350 – Palais Bourbon, 1er étage) :
- « Au cœur de l’économie » : audition de MM. Jean-Luc Tavernier, directeur général de l’Institut national de la
statistique et des études économiques (INSEE) et Olivier Garnier, directeur général des statistiques, des études et
de l’international de la Banque de France.
A 17 heures (Salle 6350 – Palais Bourbon, 1er étage) :
- audition de MM. Bruno Le Maire, ministre de l’économie, des finances et de la relance et Olivier Dussopt,
ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des comptes publics, sur
les résultats de l’exécution de l’exercice 2021.

Mardi 1er Février 2022


Commission des affaires économiques,
A 17 h 30 (Salle 6241 – Palais Bourbon, 2ème sous-sol) :
- audition de la MAIF et de la CAMIF.

3. Membres présents ou excusés


Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République
Réunion du mercredi 15 décembre 2021 à 14 h 35
Présents. - Mme Yaël Braun-Pivet, M. Vincent Bru, Mme Nicole Dubré-Chirat, Mme Lamia El Aaraje,
Mme Isabelle Florennes, M. Sacha Houlié, Mme Élodie Jacquier-Laforge, M. Guillaume Larrivé, M. Jean-Pierre
Pont, M. Bruno Questel, M. Rémy Rebeyrotte, M. Hervé Saulignac, Mme Laurence Vichnievsky
Excusés. - Mme Marie-George Buffet, M. Éric Ciotti, M. Philippe Dunoyer, M. Jean-François Eliaou,
Mme Paula Forteza, M. Mansour Kamardine, M. Pierre Morel-À-L’Huissier, M. Matthieu Orphelin, Mme Maina
Sage
Assistaient également à la réunion. - Mme Stéphanie Atger, M. Joël Aviragnet, M. Philippe Chalumeau, M. Paul
Christophe, Mme Christine Cloarec-Le Nabour, Mme Josiane Corneloup, M. Marc Delatte, Mme Caroline Fiat,
Mme Agnès Firmin Le Bodo, Mme Pascale Fontenel-Personne, Mme Carole Grandjean, Mme Véronique
Hammerer, Mme Monique Iborra, M. Cyrille Isaac-Sibille, Mme Fadila Khattabi, Mme Monique Limon,
M. Thierry Michels, M. Jean-Philippe Nilor, Mme Charlotte Parmentier-Lecocq, M. Bernard Perrut, Mme Claire
Pitollat, Mme Bénédicte Pételle, M. Alain Ramadier, M. Jean-Hugues Ratenon, Mme Valérie Six, Mme Isabelle
Valentin, Mme Michèle de Vaucouleurs, Mme Annie Vidal, M. Philippe Vigier, M. Stéphane Viry
Commission d’enquête chargée de rechercher d’éventuels dysfonctionnements de la justice et de la police
dans l’affaire dite Sarah Halimi et de formuler des propositions pour éviter le cas échéant leur
renouvellement
Réunion du mercredi 15 décembre 2021 à 13 h 10
Présents. - Mme Laetitia Avia, Mme Camille Galliard-Minier, M. Meyer Habib, Mme Constance Le Grip,
Mme Florence Morlighem, M. François Pupponi
Réunion du mercredi 15 décembre 2021 à 15 h 05
Présents. - Mme Emmanuelle Anthoine, Mme Laetitia Avia, Mme Aurore Bergé, Mme Sandra Boëlle,
Mme Coralie Dubost, Mme Camille Galliard-Minier, Mme Constance Le Grip, M. Richard Lioger, Mme Florence
Morlighem, M. Didier Paris, M. François Pupponi
Réunion du mercredi 15 décembre 2021 à 17 h 05
Présents. - Mme Camille Galliard-Minier, M. Meyer Habib, Mme Florence Morlighem, M. François Pupponi
Excusé. - Mme Constance Le Grip
Réunion du mercredi 15 décembre 2021 à 17 h 45
Présents. - Mme Camille Galliard-Minier, M. Meyer Habib, Mme Florence Morlighem, M. François Pupponi
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 138 sur 203

Excusé. - Mme Constance Le Grip


Réunion du mercredi 15 décembre 2021 à 18 h 25
Présents. - Mme Camille Galliard-Minier, M. Meyer Habib, Mme Florence Morlighem, M. François Pupponi
Excusé. - Mme Constance Le Grip
Commission d’enquête chargée de rechercher d’éventuels dysfonctionnements de la justice et de la police
dans l’affaire dite Sarah Halimi et de formuler des propositions pour éviter le cas échéant leur
renouvellement
Réunion du jeudi 16 décembre 2021 à 9 h 30
Présents. - Mme Camille Galliard-Minier, M. Meyer Habib, Mme Constance Le Grip, M. Sylvain Maillard,
M. Didier Martin, Mme Florence Morlighem, M. François Pupponi
Réunion du jeudi 16 décembre 2021 à 11 h 05
Présents. - M. Meyer Habib, Mme Constance Le Grip, M. Sylvain Maillard, Mme Florence Morlighem,
M. François Pupponi
Réunion du jeudi 16 décembre 2021 à 11 h 50
Présents. - Mme Camille Galliard-Minier, M. Meyer Habib, Mme Constance Le Grip, M. Sylvain Maillard,
Mme Florence Morlighem
Délégation de l’Assemblée nationale aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et
les femmes
Réunion du mercredi 15 décembre 2021 à 14 h 05
Présents. - Mme Annie Chapelier, M. Gaël Le Bohec, Mme Brigitte Liso, Mme Bénédicte Taurine
Excusés. - Mme Isabelle Rauch, Mme Marie-Pierre Rixain, Mme Laurence Trastour-Isnart
Mission d’information sur l’application du droit voisin au bénéfice des agences, éditeurs et professionnels
du secteur de la presse
Réunion du mercredi 15 décembre 2021 à 11 h 35
Présents. - Mme Virginie Duby-Muller, M. Laurent Garcia, Mme Michèle Victory
Excusé. - Mme Catherine Daufès-Roux
Réunion du mercredi 15 décembre 2021 à 13 h 30
Présents. - Mme Céline Calvez, Mme Virginie Duby-Muller, M. Laurent Garcia, Mme Michèle Victory
Excusé. - Mme Catherine Daufès-Roux
Mission d’évaluation sur l’alimentation saine et durable pour tous
Réunion du mercredi 15 décembre 2021 à 14 h 30
Présents. - M. Julien Dive, Mme Marie Tamarelle-Verhaeghe
Réunion du mercredi 15 décembre 2021 à 16 heures
Présents. - M. Julien Dive, Mme Marie Tamarelle-Verhaeghe
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 139 sur 203

Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2021-2022

ORGANISMES EXTRAPARLEMENTAIRES

NOR : INPA2137954X

Comité de pilotage institué par l’article 15 de la loi no 2019-1480 du 28 décembre 2019


visant à agir contre les violences au sein de la famille
(2 postes à pourvoir)
Le président de l’Assemblée nationale a désigné, le 16 décembre 2021, Mme Caroline Abadie et M. Aurélien
Pradié.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 140 sur 203

Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2021-2022

DOCUMENTS ET PUBLICATIONS

NOR : INPA2137955X

Documents parlementaires
Dépôt du jeudi 16 décembre 2021
Dépôt d’un projet de loi autorisant la ratification d’une convention
M. le Président de l’Assemblée nationale a reçu, le 16 décembre 2021, transmis par M. le Premier ministre, un
projet de loi, adopté par le Sénat, autorisant l’approbation de l’accord entre le Gouvernement de la République
française et le Gouvernement de la République du Tadjikistan sur les services aériens.
Ce projet de loi, no 4821, est renvoyé à la commission des affaires étrangères, en application de l’article 83 du
règlement.

Dépôt d’un projet de loi


M. le Président de l’Assemblée nationale a reçu, le 16 décembre 2021, transmis par M. le Premier ministre, un
projet de loi, modifié par le Sénat, relatif à la protection des enfants.
Ce projet de loi, no 4819, est renvoyé à la commission des affaires sociales, en application de l’article 83 du
règlement.

Dépôt de propositions de résolution


M. le Président de l’Assemblée nationale a reçu, le 16 décembre 2021, de Mme Frédérique Tuffnell et plusieurs
de ses collègues, une proposition de résolution invitant le Gouvernement à défendre l’exigence forte attachée à la
certification européenne du sel biologique et à ses méthodes de production, déposée en application de l’article 136
du règlement.
Cette proposition de résolution a été déposée sous le no 4820.
M. le Président de l’Assemblée nationale a reçu, le 16 décembre 2021, de M. Éric Diard et plusieurs de ses
collègues, une proposition de résolution dénonçant le non-respect des droits de l’homme par la Chine et appelant à
la non-participation aux Jeux olympiques de Pékin en 2022, déposée en application de l’article 136 du règlement.
Cette proposition de résolution a été déposée sous le no 4823.

Dépôt d’un rapport d’information


M. le Président de l’Assemblée nationale a reçu, le 16 décembre 2021, de Mme Maud Gatel et M. Didier
Quentin, un rapport d’information no 4822, déposé en application de l’article 145 du règlement, par la commission
des affaires étrangères, en conclusion des travaux d’une mission d’information sur le sujet de l’autonomie
stratégique de l’Union européenne.

Distribution de documents
en date du vendredi 17 décembre 2021
Rapport
o
N 4813. – Rapport de MM. Laurent Saint-Martin et Laurent Saint-Martin au nom de la commission des finances,
de l’économie générale et du contrôle budgétaire sur le projet de loi de finances, adopté par l’Assemblée
nationale en nouvelle lecture, pour 2022, en vue de la lecture définitive (no 4808).

Rapport d’information
o
N 4817. – Rapport d’information de MM. David Corceiro et Richard Lioger déposé en application de l’article 145
du règlement, par la commission des affaires économiques, en conclusion des travaux d’une mission
d’information sur le logement et la précarité des étudiants et des jeunes actifs.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 140 sur 203

C. – Saisines du Conseil constitutionnel


Saisines en date du 16 décembre 2021, présentées par plus de soixante députés et par plus de soixante sénateurs,
en application de l’article 61, alinéa 2, de la Constitution, portant sur la loi de finances pour 2022.

ERRATUM
au Journal officiel (Lois et décrets) no 0275 du vendredi 26 novembre 2021
- Texte no 96, Documents et publications, Documents parlementaires, Dépôts du jeudi 25 novembre 2021, Dépôt
d’un rapport d’information, lire :
M. le Président de l’Assemblée nationale a reçu, le 25 novembre 2021, de Mmes Séverine Gipson et Isabelle
Santiago, un rapport d’information no 4724 rectifié, déposé en application de l’article 145 du règlement, par la
commission de la défense nationale et des forces armées, en conclusion des travaux d’une mission d’information
sur le plan Famille, quel bilan ?
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 141 sur 203

Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2021-2022

COMMISSIONS / ORGANES TEMPORAIRES

NOR : INPS2137940X

Membres présents ou excusés


Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées
Séance du mercredi 15 décembre 2021
Présents : Pascal Allizard, Gilbert Bouchet, Olivier Cadic, Christian Cambon, Marie-Arlette Carlotti,
Alain Cazabonne, Olivier Cigolotti, Hélène Conway-Mouret, Yves Détraigne, Philippe Folliot, Bernard Fournier,
Guillaume Gontard, Sylvie Goy-Chavent, Jean-Pierre Grand, Michelle Gréaume, André Guiol, Abdallah Hassani,
Alain Houpert, Ronan Le Gleut, Jacques Le Nay, François Patriat, Philippe Paul, Isabelle Raimond-Pavero,
Gilbert Roger, Bruno Sido, Jean-Marc Todeschini, Mickaël Vallet, André Vallini, Yannick Vaugrenard.
Ont délégué leur droit de vote : Pierre Charon, Édouard Courtial, Catherine Dumas, Joëlle Garriaud-Maylam,
André Gattolin, Gisèle Jourda, Alain Joyandet, Vivette Lopez, Jean-Jacques Panunzi, Cédric Perrin, Hugues Saury,
Rachid Temal.
Assistaient en outre à la séance : Christine Lavarde (commission des finances), Claude Raynal (commission des
finances).
Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable
1ère séance du mercredi 15 décembre 2021
Présents : Jean-Claude Anglars, Bruno Belin, Joël Bigot, Étienne Blanc, François Calvet, Guillaume Chevrollier,
Marta de Cidrac, Michel Dagbert, Ronan Dantec, Stéphane Demilly, Gilbert Favreau, Hervé Gillé, Éric Gold,
Daniel Gueret, Jean-Michel Houllegatte, Gérard Lahellec, Jean-François Longeot, Didier Mandelli, Pascal Martin,
Louis-Jean de Nicolaÿ, Évelyne Perrot, Kristina Pluchet, Rémy Pointereau, Angèle Préville, Marie-
Claude Varaillas.
Ont délégué leur droit de vote : Patricia Demas, Nassimah Dindar, Fabien Genet, Christine Herzog, Phi­
lippe Pemezec, Jean-Paul Prince, Bruno Rojouan, Denise Saint-Pé, Philippe Tabarot.
Assistaient en outre à la séance : Viviane Artigalas (commission des affaires économiques), Arnaud Bazin
(commission des finances), Arnaud de Belenet (commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage
universel, du Règlement et d’administration générale), Nadine Bellurot (commission des lois constitutionnelles, de
législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale), Catherine Belrhiti (commission des
lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale),
Guy Benarroche (commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et
d’administration générale), Christian Bilhac (commission des finances), Jean-Baptiste Blanc (commission des
finances), Christine Bonfanti-Dossat (commission des affaires sociales), Philippe Bonnecarrère (commission des
lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale),
Michel Bonnus (commission des affaires économiques), Denis Bouad (commission des affaires économiques),
Yves Bouloux (commission des affaires économiques), Jean-Marc Boyer (commission des affaires économiques),
François-Noël Buffet (commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement
et d’administration générale), Bernard Buis (commission des affaires économiques), Laurent Burgoa (commission
des affaires sociales), Henri Cabanel (commission des affaires économiques), Agnès Canayer (commission des lois
constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale),
Maryse Carrère (commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et
d’administration générale), Patrick Chaize (commission des affaires économiques), Alain Chatillon (commission
des affaires économiques), Thierry Cozic (commission des finances), Bernard Delcros (commission des finances),
Catherine Deroche (commission des affaires sociales), Chantal Deseyne (commission des affaires sociales),
Catherine Di Folco (commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et
d’administration générale), Alain Duffourg (commission des affaires sociales), Laurent Duplomb (commission des
affaires économiques), Jérôme Durain (commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage
universel, du Règlement et d’administration générale), Dominique Estrosi Sassone (commission des affaires
économiques), Marie Evrard (commission des affaires économiques), Laurence Garnier (commission de la culture,
de l’éducation et de la communication), Nathalie Goulet (commission des lois constitutionnelles, de législation, du
suffrage universel, du Règlement et d’administration générale), Charles Guené (commission des finances),
Jocelyne Guidez (commission des affaires sociales), Ludovic Haye (commission des lois constitutionnelles, de
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 141 sur 203

législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale), Jean-François Husson (commission


des finances), Micheline Jacques (commission des affaires économiques), Éric Jeansannetas (commission des
finances), Muriel Jourda (commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du
Règlement et d’administration générale), Patrick Kanner (commission des lois constitutionnelles, de législation, du
suffrage universel, du Règlement et d’administration générale), Éric Kerrouche (commission des lois
constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale),
Christian Klinger (commission des finances), Florence Lassarade (commission des affaires sociales),
Christine Lavarde (commission des finances), Antoine Lefèvre (commission des finances), Anne-Catherine Loisier
(commission des affaires économiques), Pierre Louault (commission des affaires économiques), Alain Marc
(commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration
générale), Didier Marie (commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du
Règlement et d’administration générale), Hervé Maurey (commission des finances), Serge Mérillou (commission
des affaires économiques), Jean-Pierre Moga (commission des affaires économiques), Franck Montaugé
(commission des affaires économiques), Sylviane Noël (commission des affaires économiques), Sebastien Pla
(commission des affaires économiques), Sophie Primas (commission des affaires économiques), Frédérique Puissat
(commission des affaires sociales), Didier Rambaud (commission des finances), Claude Raynal (commission des
finances), Christian Redon-Sarrazy (commission des affaires économiques), André Reichardt (commission des lois
constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale), Alain Richard
(commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration
générale), Marie-Pierre Richer (commission des affaires sociales), Olivier Rietmann (commission des affaires
économiques), Stéphane Sautarel (commission des finances), René-Paul Savary (commission des affaires sociales),
Patricia Schillinger (commission des affaires économiques), Jean Sol (commission des affaires sociales),
Laurent Somon (commission des affaires économiques), Sylvie Vermeillet (commission des finances), Jean
Pierre Vogel (commission des finances), Dany Wattebled (commission des lois constitutionnelles, de législation,
du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale).
Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et
d’administration générale
1ère séance du mercredi 15 décembre 2021
Présents : Arnaud de Belenet, Nadine Bellurot, Catherine Belrhiti, Guy Benarroche, Philippe Bonnecarrère,
François-Noël Buffet, Agnès Canayer, Maryse Carrère, Catherine Di Folco, Jérôme Durain, Nathalie Goulet,
Ludovic Haye, Muriel Jourda, Patrick Kanner, Éric Kerrouche, Alain Marc, Didier Marie, André Reichardt,
Alain Richard, Dany Wattebled.
Excusés : Françoise Dumont, Henri Leroy, Jean-Yves Roux.
Assistaient en outre à la séance : Jean-Claude Anglars (commission de l’aménagement du territoire et du
développement durable), Viviane Artigalas (commission des affaires économiques), Arnaud Bazin (commission
des finances), Bruno Belin (commission de l’aménagement du territoire et du développement durable), Joël Bigot
(commission de l’aménagement du territoire et du développement durable), Christian Bilhac (commission des
finances), Étienne Blanc (commission de l’aménagement du territoire et du développement durable), Jean-
Baptiste Blanc (commission des finances), Christine Bonfanti-Dossat (commission des affaires sociales),
Michel Bonnus (commission des affaires économiques), Denis Bouad (commission des affaires économiques),
Yves Bouloux (commission des affaires économiques), Jean-Marc Boyer (commission des affaires économiques),
Bernard Buis (commission des affaires économiques), Laurent Burgoa (commission des affaires sociales),
Henri Cabanel (commission des affaires économiques), François Calvet (commission de l’aménagement du
territoire et du développement durable), Patrick Chaize (commission des affaires économiques), Alain Chatillon
(commission des affaires économiques), Guillaume Chevrollier (commission de l’aménagement du territoire et du
développement durable), Marta de Cidrac (commission de l’aménagement du territoire et du développement
durable), Thierry Cozic (commission des finances), Michel Dagbert (commission de l’aménagement du territoire et
du développement durable), Ronan Dantec (commission de l’aménagement du territoire et du développement
durable), Stéphane Demilly (commission de l’aménagement du territoire et du développement durable),
Catherine Deroche (commission des affaires sociales), Chantal Deseyne (commission des affaires sociales),
Alain Duffourg (commission des affaires sociales), Laurent Duplomb (commission des affaires économiques),
Dominique Estrosi Sassone (commission des affaires économiques), Marie Evrard (commission des affaires
économiques), Gilbert Favreau (commission de l’aménagement du territoire et du développement durable),
Laurence Garnier (commission de la culture, de l’éducation et de la communication), Hervé Gillé (commission de
l’aménagement du territoire et du développement durable), Éric Gold (commission de l’aménagement du territoire
et du développement durable), Charles Guené (commission des finances), Daniel Gueret (commission de
l’aménagement du territoire et du développement durable), Jocelyne Guidez (commission des affaires sociales),
Jean-Michel Houllegatte (commission de l’aménagement du territoire et du développement durable), Jean-
François Husson (commission des finances), Micheline Jacques (commission des affaires économiques),
Éric Jeansannetas (commission des finances), Christian Klinger (commission des finances), Gérard Lahellec
(commission de l’aménagement du territoire et du développement durable), Florence Lassarade (commission des
affaires sociales), Christine Lavarde (commission des finances), Antoine Lefèvre (commission des finances), Anne-
Catherine Loisier (commission des affaires économiques), Pierre Louault (commission des affaires économiques),
Didier Mandelli (commission de l’aménagement du territoire et du développement durable), Pascal Martin
(commission de l’aménagement du territoire et du développement durable), Hervé Maurey (commission des
finances), Serge Mérillou (commission des affaires économiques), Jean-Pierre Moga (commission des affaires
économiques), Franck Montaugé (commission des affaires économiques), Louis-Jean de Nicolaÿ (commission de
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 141 sur 203

l’aménagement du territoire et du développement durable), Sylviane Noël (commission des affaires économiques),
Évelyne Perrot (commission de l’aménagement du territoire et du développement durable), Sebastien Pla
(commission des affaires économiques), Kristina Pluchet (commission de l’aménagement du territoire et du
développement durable), Rémy Pointereau (commission de l’aménagement du territoire et du développement
durable), Angèle Préville (commission de l’aménagement du territoire et du développement durable),
Sophie Primas (commission des affaires économiques), Frédérique Puissat (commission des affaires sociales),
Didier Rambaud (commission des finances), Claude Raynal (commission des finances), Christian Redon-Sarrazy
(commission des affaires économiques), Marie-Pierre Richer (commission des affaires sociales), Olivier Rietmann
(commission des affaires économiques), Stéphane Sautarel (commission des finances), René-Paul Savary
(commission des affaires sociales), Patricia Schillinger (commission des affaires économiques), Jean Sol
(commission des affaires sociales), Laurent Somon (commission des affaires économiques), Marie-Claude Varaillas
(commission de l’aménagement du territoire et du développement durable), Sylvie Vermeillet (commission des
finances), Jean Pierre Vogel (commission des finances).
3ème séance du mercredi 15 décembre 2021
Présents : Nadine Bellurot, Philippe Bonnecarrère, Hussein Bourgi, François-Noël Buffet, Cécile Cukierman,
Catherine Di Folco, Jérôme Durain, Françoise Gatel, Loïc Hervé, Muriel Jourda, Patrick Kanner, Marie-Pierre de
La Gontrie, Jean-Yves Leconte, Brigitte Lherbier, Marie Mercier, Thani Mohamed Soilihi, Alain Richard, Jean-
Pierre Sueur, Dominique Vérien, Dany Wattebled.
Excusés : Valérie Boyer, Henri Leroy, Jean-Yves Roux.
Commission spéciale chargée du contrôle des comptes et de l’évaluation interne
Séance du mercredi 15 décembre 2021
Présents : Christian Bilhac, Pierre Charon, Guillaume Gontard, Charles Guené, Éric Jeansannetas,
Rémy Pointereau.
Commission d’enquête sur l’influence croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques
Séance du mercredi 15 décembre 2021
Présents : Éliane Assassi, Jérôme Bascher, Arnaud Bazin, Valérie Boyer, Laurent Burgoa, Nicole Duranton,
Nathalie Goulet, Patrice Joly, Sébastien Meurant, Franck Montaugé, Stéphane Sautarel, Mickaël Vallet.
Commission d’enquête "afin de mettre en lumière les processus ayant permis ou pouvant aboutir à une
concentration dans les médias en France, et d’évaluer l’impact de cette concentration sur la démocratie"
Séance du mercredi 15 décembre 2021
Présents : David Assouline, Julien Bargeton, Jean-Baptiste Blanc, Bernard Fialaire, Jean-Raymond Hugonet,
Laurent Lafon, Michel Laugier, Monique de Marco, Sylvie Robert, Anne Ventalon.
Commission d’enquête sur la situation de l’hôpital et le système de santé en France
Séance du jeudi 16 décembre 2021
Présents : Marie-Christine Chauvin, Laurence Cohen, Catherine Deroche, Jocelyne Guidez, Véronique Guillotin,
Bernard Jomier, Marie Mercier, Nadia Sollogoub, Dominique Théophile.
Excusés : Alain Milon, Raymonde Poncet Monge, Jean Sol.

Nomination de membres de commission


Dans sa séance du jeudi 16 décembre 2021, le Sénat a nommé :
- Mme Laurence GARNIER pour siéger à la commission de la culture, de l’éducation et de la communication.
- Mme Mélanie VOGEL pour siéger à la commission des affaires sociales.

Convocations
Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées
Mercredi 5 janvier 2022 à 10 heures (Salle René Monory)
1° Examen du rapport et du texte proposé par la commission sur la proposition de loi no 234 (2021-2022) visant à
faire évoluer la gouvernance de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) et à créer les instituts
régionaux de formation (M. Bruno Sido, rapporteur).
Le délai limite pour le dépôt des amendements de commission (Ameli commission), est fixé au lundi
3 janvier 2022 à 12 heures
2° Communication de MM. Cédric Perrin, Édouard Courtial, Joël Guerriau, Alain Joyandet, et de Mme Michelle
Gréaume, suite à leur déplacement en Espagne, du 17 au 20 novembre 2021.
3° Communication de MM. Christian Cambon, Joël Guerriau, Jacques Le Nay et André Vallini, et de
Mmes Vivette Lopez et Isabelle Raimond-Pavero, suite à leur déplacement en Italie, du 1er au 4 décembre 2021.
4° Questions diverses.
Commission d’enquête sur l’influence croissante des cabinets de conseil sur les politiques publiques
Ouverte au public et à la presse. Captation vidéo.
Mercredi 5 janvier 2022
À 16 h 30
(Salle Médicis)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 141 sur 203

1° Audition de M. Matthieu COURTECUISSE, Président de l’organisation professionnelle Syntec Conseil,


fondateur du cabinet de conseil Sia Partners1 2° Audition de Mme Claire LANDAIS, Secrétaire générale du
Gouvernement1
3° Questions diverses.
Mission d’information « Comment redynamiser la culture citoyenne ? »
Mardi 4 janvier 2022 à 15h30 (Salle Médicis)
Captation vidéo.
Audition de M. Jean-Pierre OBIN, inspecteur général honoraire de l’Éducation nationale, auteur du rapport La
formation des personnels de l’Éducation nationale à la laïcité et aux valeurs de la République (2021).
Mission d’information sur le thème : « Protéger et accompagner les individus en construisant la sécurité sociale
écologique du XXIème siècle »
Mercredi 5 janvier 2022 à 17 heures (Salle A263 - 2ème étage Ouest)
Captation vidéo.
1° Audition de M. Giraud GUIBERT, président de La Fabrique Écologique
2° Questions diverses.

Délais limites de dépôt des amendements en commission


Commission des affaires économiques
Proposition de loi visant à limiter l’engrillagement des espaces naturels et à protéger la propriété privée :
Lundi 3 janvier 2022 12h00
Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées
Proposition de loi visant à faire évoluer la gouvernance de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger et
à créer les instituts régionaux de formation : Lundi 3 janvier 2022 12h00
Commission de la culture, de l’éducation et de la communication
Proposition de loi visant à démocratiser le sport en France : Lundi 3 janvier 2022 12h00
Proposition de loi visant à combattre le harcèlement scolaire : Lundi 3 janvier 2022 12h00

COMMISSION DES AFFAIRES EUROPÉENNES


Membres présents ou excusés
Commission des affaires européennes
2ème séance du mercredi 15 décembre 2021
Présents : Marta de Cidrac, Laurent Duplomb, Patrice Joly, Catherine Morin-Desailly, Cyril Pellevat, Jean-
François Rapin, Patricia Schillinger.
Excusé : Jean-Michel Arnaud.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 142 sur 203

Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2021-2022

DOCUMENTS DÉPOSÉS

NOR : INPS2137938X

Documents parlementaires
Document enregistré à la Présidence du Sénat
le jeudi 16 décembre 2021
Dépôt d’une proposition de loi
o
N 308 (2021-2022) Proposition de loi présentée par Mmes Élisabeth DOINEAU, Annick BILLON et M. Yves
DÉTRAIGNE, relative aux droits de l’enfant à entretenir régulièrement des relations personnelles avec ses
parents en cas de séparation de ces derniers, envoyée à la commission des lois constitutionnelles, de
législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale, sous réserve de la constitution
éventuelle d’une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 143 sur 203

Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2021-2022

DOCUMENTS PUBLIÉS

NOR : INPS2137931X

Documents publiés sur le site internet du Sénat


le jeudi 16 décembre 2021
No 294 (2021-2022) Rapport fait par Mmes Dominique VÉRIEN, sénatrice, et Laurence VANCEUNEBROCK,
députée, au nom de la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant
en discussion de la proposition de loi interdisant les pratiques visant à modifier l’orientation sexuelle ou
l’identité de genre d’une personne.
No 303 (2021-2022) Texte de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication sur la proposition
de loi de Mme Catherine MORIN-DESAILLY, MM. Max BRISSON, Pierre OUZOULIAS et plusieurs de
leurs collègues relative à la circulation et au retour des biens culturels appartenant aux collections
publiques.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 144 sur 203

Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2021-2022

RAPPORTS AU PARLEMENT

NOR : INPS2137936X

No 28 (2021-2022) – RU – Rapport du Gouvernement au Parlement sur les machines à voter, en application de


l’article 10 de la loi no 2021-191 du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement
général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de
Martinique, transmis à la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du
règlement et d’administration générale, à la délégation sénatoriale aux outre-mer et à la délégation aux
collectivités territoriales et à la décentralisation.
o
N 29 (2021-2022) – RU – Rapport du Gouvernement sur la possibilité d’introduire dans le code civil le principe de
la responsabilité de celui qui cause à autrui un trouble anormal du voisinage, en application de l’article 3 de
la no 2021-85 du 29 janvier 2021 visant à définir et protéger le patrimoine sensoriel des campagnes
françaises, transmis à la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du
règlement et d’administration générale et à la commission de la culture, de l’éducation et de la
communication.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 145 sur 203

Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2021-2022

NOMINATIONS ET AVIS

NOR : INPS2137932X

Nomination d’un membre de la commission


prévue au dernier alinéa de l’article 25 de la Constitution
En application des dispositions de l’article 25 de la Constitution et des articles L. 567-1 et suivants du code
électoral, M. le Président du Sénat a nommé, après avis favorable émis par la commission des lois, M. Éric
DOLIGÉ membre de la commission prévue au dernier alinéa de l’article 25 de la Constitution.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 146 sur 203

Informations parlementaires
OFFICES ET DÉLÉGATIONS

OFFICE PARLEMENTAIRE D'ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES

NOR : INPX2137950X

Membres présents ou excusés


Réunion du jeudi 16 décembre 2021 à 9 h 10

Députés
Présents. - Mme Émilie Cariou, M. Gérard Leseul
Excusés. - M. Philippe Bolo, M. Jean-François Eliaou, M. Cédric Villani

Sénateurs
Présents. - Mme Laure Darcos, M. André Guiol, M. Ludovic Haye, Mme Sonia de la Provôté, Mme Florence
Lassarade, Mme Angèle Préville, M. Bruno Sido
Excusés. - M. Gérard Longuet, Mme Michelle Meunier
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 147 sur 203

Informations parlementaires
OFFICES ET DÉLÉGATIONS

DÉLÉGATION PARLEMENTAIRE AU RENSEIGNEMENT

NOR : INPX2137949X

Membres présents ou excusés

Commission de vérification des fonds spéciaux


Réunion du mercredi 8 décembre 2021 à 10 h

Députés
Présent : M. Claude de Ganay
Excusé : M. Loïc Kervran

Sénateurs
Excusés : Mme Agnès Canayer, M. Yannick Vaugrenard
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 148 sur 203

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Avis de vacance d’un emploi de directeur de projet


(administration centrale)
NOR : TREK2130780V

Est créé à l’administration centrale du ministère de la transition écologique et du ministère de la cohésion des
territoires et des relations avec les collectivités territoriales, un emploi de directeur de projet.
Le ou la titulaire de l’emploi exercera les fonctions de responsable de la mission Performance au sein de la
direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN).
L’emploi est localisé sur le site de la Défense (Tour Sequoia).

Mission principales
La DGALN a pour ambition d’offrir aux générations actuelles et futures un cadre de vie de qualité en harmonie
avec les dynamiques des territoires et de la nature, en limitant les pressions sur les écosystèmes ; en favorisant
l’accès à un logement adapté, sain et sûr ; en développant une gestion durable des ressources. Ces politiques sont
portées par les ministres de la transition écologique, de la cohésion des territoires et des relations avec les
collectivités territoriales, de l’économie, des finances et de la relance et de la mer.
La DGALN a conduit une démarche de transformation « DGALN demain » afin de gagner en impact dans la
mise en œuvre des politiques publiques qui lui sont confiées, de dégager des marges de manœuvre pour anticiper et
innover et de donner du sens au travail quotidien dans un cadre de travail serein et solidaire.
Dans le cadre de cette démarche, la création d’une mission performance a été décidée. Le ou la responsable de
cette mission assiste la directrice générale dans l’exercice de l’ensemble de ses fonctions pour ce qui concerne les
programmes budgétaires 135 (528 M€), 109 (13 Mds€) et 113 (244 M€). A ce titre, il ou elle élabore la stratégie
budgétaire et fiscale des programmes relevant de la responsabilité de la directrice générale et pilote la
programmation budgétaire, en lien avec la direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages et la direction de
l’eau et de la biodiversité.
Il ou elle prépare et conclue les actes de la commande publique relatifs aux domaines de compétences de
la DGALN, en lien avec le service du secrétariat général gérant les prestations communes.
En outre, il ou elle assure la gestion et le suivi des budgets mis en œuvre par les structures transverses de la
direction générale et exécute les dépenses relatives aux domaines de compétences de la DGALN.
Enfin, il ou elle veille à la bonne maîtrise des risques, dans le cadre de la mise en place du nouveau dispositif de
conformité ministérielle.

Enjeux, responsabilités
L’offre de services « Performance » est l’une des composantes essentielles de la démarche de transformation
pour répondre aux enjeux suivants :
– apporter une expertise de la pratique budgétaire pour appuyer les équipes et le collectif de direction dans la
stratégie budgétaire et fiscale, l’exercice de programmation, et les différentes contributions demandées au
cours des étapes budgétaires ;
– améliorer l’organisation de la fonction support financière pour la rendre plus lisible et en repositionnant le rôle
de chaque acteur ;
– faciliter le processus achat ;
– mettre en place un dispositif d’identification des risques.
Le ou la titulaire proposera une organisation interne et les modes de fonctionnement avec les autres entités de
la DGALN. Il ou elle organisera le déploiement progressif de cette offre de services dans une logique itérative et
agile, au plus près des besoins des équipes métier et des territoires, avec un objectif d’impact sur le dernier
kilomètre.
Le ou la titulaire encadrera une équipe d’une quinzaine d’agents (dont un adjoint).
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Compétences recherchées, nature et niveau d’expériences professionnelles attendues


Capacité de négociation, sens politique et impact.
Forte capacité d’adaptation, d’initiative et de réactivité.
Expérience en matière d’animation d’équipes pluridisciplinaires.
Une capacité de pilotage de projets complexes et de transversalité.
Des aptitudes relationnelles et d’écoute.
Un sens du travail en équipe.
Une bonne connaissance de l’organisation territoriale de l’Etat et des collectivités territoriales.
Une connaissance des politiques portées par la DGALN.

Conditions d’accès à l’emploi


Les conditions d’emploi sont fixées aux articles 11 à 16 du décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux
emplois de direction de l’Etat.
La durée d’occupation de cet emploi est de trois ans, renouvelable dans la limite de 6 ans. En application de
l’article 13 du décret du 31 décembre 2019 susmentionné, la période probatoire est fixée à six mois.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du ou de la titulaire de l’emploi. Elle comprend une part
fixe comprise entre 77 600 € et 119 300 € brut par an. Un complément indemnitaire annuel sera également versé
sous réserve de la manière de servir au cours de l’année N-1 et des résultats de l’exercice ministériel
d’harmonisation.

Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 10 du décret
du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat susmentionné :
– l’autorité de recrutement est la secrétaire générale du ministère représentée par la délégation aux cadres
dirigeants ;
– l’autorité dont relève l’emploi à pourvoir est la directrice générale de l’aménagement, du logement et de la
nature, Mme Stéphanie DUPUY-LYON.

Envoi des candidatures


Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation : qui devra comporter les éléments permettant d’apprécier la bonne adéquation entre
le parcours professionnel du candidat, les compétences et le niveau d’expérience attendus pour le poste ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les agents publics, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état des services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé le cas échéant
(uniquement pour les agents relevant d’un autre ministère).
Pour les agents du secteur privé, les candidatures seront accompagnées :
– des documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae.
Ce dossier complet devra être adressé, dans un délai de trente jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française, au ministère de la transition écologique, uniquement et
impérativement, par voie électronique aux adresses suivantes :
[email protected] ;
[email protected].

Recevabilité des candidatures


L’autorité de recrutement procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.

Examen des candidatures


La secrétaire générale, autorité de recrutement, réunit l’instance collégiale prévue à l’article 6 du décret
du 31 décembre 2019 susmentionné, qui procède à l’examen des candidatures recevables pour présélectionner les
candidats.

Audition des candidats et choix du candidat retenu


La directrice générale de l’aménagement, du logement et de la nature procède à l’audition des candidats
présélectionnés. A l’issue de celles-ci, elle transmet à la secrétaire générale un avis sur les candidats afin de lui
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 148 sur 203

permettre de proposer à l’autorité investie du pouvoir de nomination le nom du candidat ou de la candidate


susceptible d’être nommé.
A l’issue du choix effectué par l’autorité de nomination, les candidats ou candidates auditionnés non retenus
pour occuper l’emploi à pouvoir sont informés par la directrice générale de l’aménagement, du logement et de la
nature.

Personnes à contacter
Tous les renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de :
– Mme Stéphanie DUPUY-LYON, directrice générale de l’aménagement, du logement et de la nature (tél. : 01-
40-81-30-84) ;
– M. Brice HUET, adjoint à la directrice générale (tél. : 01-40-81-91-33) ;
– M. Jacques SALHI, délégué aux cadres dirigeants (tél. : 01-40-81-18-61).
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Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Avis de recrutement au titre de l’année 2022 d’ingénieurs de laboratoire relevant du ministère


chargé de l’économie, des finances et de la relance dans la spécialité chimie analytique
NOR : ECOC2131786V

Deux concours, interne et externe, sont organisés, au titre de l’année 2022, par le service commun des
laboratoires avec l’appui de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des
fraudes pour le recrutement d’ingénieurs de laboratoire relevant du ministère chargé de l’économie, des finances et
de la relance dans la spécialité chimie analytique.

I. – Conditions d’admission à concourir


Outre les conditions générales requises pour l’accès aux emplois publics, les candidats doivent remplir les
conditions particulières suivantes :
a) Concours externe (ouvert aux candidats justifiant de certains titres ou diplômes)
Etre titulaire à la date du concours, soit :
– d’un diplôme d’ingénieur ;
– d’une licence ;
– d’un autre titre ou diplôme de niveau II ;
– d’une qualification reconnue équivalente dans les conditions prévues par le décret no 2007-196
du 13 février 2007 relatif aux équivalences de diplômes requises pour se présenter aux concours d’accès
aux corps et cadres d’emplois de la fonction publique.
Sont exonérés des conditions de titres ou de diplômes, les pères et mères de famille d’au moins trois enfants
qu’ils élèvent ou ont élevés effectivement.
Les limites d’âge pour les candidats à un concours de la fonction publique ont été supprimées par l’article 1er de
l’ordonnance no 2005-901 du 2 août 2005 relative aux conditions d’âge dans la fonction publique.
b) Concours interne
Le concours interne est ouvert aux fonctionnaires et agents non titulaires de l’Etat, des collectivités territoriales
et des établissements publics qui en dépendent, y compris ceux mentionnés à l’article 2 de la loi no 86-33
du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière, ainsi qu’aux
militaires, magistrats et aux agents en fonction dans une organisation internationale intergouvernementale.
Les candidats doivent avoir accompli, au 1er janvier de l’année du concours, quatre ans au moins de services
publics et appartenir à un corps ou cadre d’emplois ou occuper un emploi de catégorie A ou B ou de niveau
équivalent.
La durée du service militaire obligatoire ou du service national actif effectivement accompli vient, le cas
échéant, en déduction de ces quatre ans.

II. – Nature et programme des épreuves


Deux arrêtés du 16 avril 2012 (JO du 26 avril 2012) ont fixé :
– la liste des spécialités au titre desquelles peuvent être ouverts les concours d’ingénieur ;
– la nature et le programme des épreuves.
L’arrêté du 6 décembre 2018 (JO du 11 décembre 2018) fixant les conditions d’organisation des concours.

III. – Nombre de postes offerts


Le nombre total des places offertes aux concours fera l’objet d’un arrêté ultérieur au Journal officiel de la
République française.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 149 sur 203

IV. – Dates des épreuves


Les épreuves écrites d’admissibilité des concours externe et interne auront lieu le mardi 5 avril 2022.
En vue de l’épreuve unique orale d’admission du concours interne, les candidats déclarés admissibles établissent
un dossier de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle (RAEP) qu’ils devront transmettre en six
exemplaires au bureau 2B, 59, bd Vincent-Auriol, télédoc 043, 75703 Paris Cedex 13.
La date limite d’envoi des dossiers RAEP est fixée au vendredi 17 juin 2022 le cachet de la poste faisant foi.
Les épreuves orales d’admission se dérouleront à partir du lundi 27 juin 2022.
Pour passer les épreuves orales d’admission, les candidates et candidats résidant dans l’une des collectivités
mentionnées à l’article 72-3 de la Constitution (Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, Mayotte, Saint-
Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, îles Wallis et Futuna, Polynésie française, Nouvelle-
Calédonie) ou à l’étranger, en situation de handicap, en état de grossesse ou dont l’état de santé le nécessite peuvent
bénéficier, à leur demande, de la visioconférence, dans les conditions prévues par l’arrêté du 22 décembre 2017
fixant les conditions de recours à la visioconférence pour l’organisation des voies d’accès à la fonction publique de
l’Etat.
Les candidates et candidats en situation de handicap, les femmes en état de grossesse et les personnes dont l’état
de santé rend nécessaire le recours à la visioconférence devront produire au bureau 2B, par courriel (adresse :
[email protected]) dans les meilleurs délais et au plus tard quinze jours avant le début de
l’épreuve orale d’admission, un certificat médical délivré par un médecin agréé par l’administration et comportant
la mention de l’aménagement relatif à la visioconférence. L’absence de transmission du certificat médical rend la
demande irrecevable.
Conformément au décret no 2020-523 du 4 mai 2020, les candidats demandant un aménagement d’épreuves
doivent transmettre un certificat médical établi moins de 6 mois avant le déroulement des épreuves par un médecin
agréé, au plus tard trois semaines avant le déroulement des épreuves soit le mardi 15 mars 2022.

V. – Procédures d’inscription
Une téléprocédure d’inscription dénommée « TRIPTIC » est mise à la disposition des candidats :
– soit à partir du portail ministériel des concours : http://www.economie.gouv.fr/recrutement/
Rubriques « recrutement par concours » ; « Je souhaite devenir agent public » (concours externe) ou « Je suis
agent public » (concours interne) ; « J’ai le niveau licence ou équivalent » (concours externe) ou « je souhaite
passer un concours de catégorie A » (concours interne) ; « inscription » ; « SCL (service commun des
laboratoires) » ; « Inscription aux concours de la DGCCRF » ; « Accéder à la télé procédure » ;
– soit à l’adresse directe suivante : http://concours.dgccrf.finances.gouv.fr ;
– soit à partir de l’intranet DGCCRF « GECI » : http://geci.dgccrf/portail/accueil.php - Rubriques « Ressources
humaines » ; « Concours » ; « Téléprocédures : inscription et résultats ».
Un numéro d’enregistrement est attribué au candidat qui lui est confirmé par voie postale.
Les candidats peuvent modifier les données de leur dossier jusqu’à la date de clôture des inscriptions.
En cas d’impossibilité de s’inscrire par téléprocédure, les candidats conservent la possibilité de s’inscrire par le
dépôt d’un dossier écrit pour les concours externe et interne.
La date d’ouverture des inscriptions est fixée au lundi 10 janvier 2022.
La date limite de retrait ou de demande de dossiers d’inscription (cachet de la poste faisant foi) ou la date de fin
de saisie des inscriptions par téléprocédure est fixée au vendredi 4 mars 2022 à minuit, heure de métropole.
La date limite de dépôt ou d’envoi des dossiers (cachet de la poste faisant foi) ou de modification des données
des inscriptions par téléprocédure est fixée au lundi 7 mars 2022 à minuit, heure de métropole.

VI. – Lieu d’exercice des fonctions


Les ingénieurs-stagiaires sont affectés en fonction des résultats du concours et effectuent un stage d’une durée
d’un an, comportant une période de deux mois de formation théorique et, à l’issue duquel, ils sont titularisés dans le
grade d’ingénieur, sous réserve que leurs services aient donné satisfaction.

VII. – Services auxquels doivent s’adresser les candidats


La fiche descriptive du concours est accessible :
– sur le site internet des concours du ministère de l’économie, des finances et de la relance : http://www.
economie.gouv.fr/recrutement/ ;
– sur le site des concours de la DGCCRF : http://concours.dgccrf.finances.gouv.fr ;
– à partir de l’intranet DGCCRF « GECI » : http://geci.dgccrf/portail/accueil.php.
Tous les renseignements complémentaires peuvent être obtenus :
– au service commun des laboratoires : 30, rue Wallenberg 75019 Paris ;
– au bureau 2B : 59, bd Vincent-Auriol, télédoc 043, 75703 Paris Cedex 13.
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Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Avis de vacance d’un emploi de directeur de l’économie,


de l’emploi, du travail et des solidarités de Guadeloupe
NOR : ECOH2137304V

L’emploi fonctionnel de directeur de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DEETS) de


Guadeloupe sera prochainement vacant.
Il s’agit d’un emploi de direction de l’administration territoriale de l’Etat (DATE), relevant des dispositions du
décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Il est classé en groupe II.
La résidence administrative de l’emploi à pourvoir est fixée au siège de la DREETS situé à Gourbeyre (97113).

Missions principales de la direction


Aux termes de l’article 1er du décret no 2020-1545 du 9 décembre 2020 qui les crée, les DEETS constituent les
services déconcentrés communs aux ministres chargés de l’économie et des finances, du travail et de l’emploi et de
la cohésion sociale. Elles doivent notamment contribuer à la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale de lutte
contre la pauvreté en se dotant des moyens d’accompagner les personnes en difficulté, de l’hébergement d’urgence
à l’insertion par l’activité économique et à l’emploi.
La DEETS est placée sous l’autorité du préfet et, pour les missions relatives au système d’inspection du travail,
sous celle du directeur général du travail.
La DEETS est chargée :
– de la politique du travail et des actions d’inspection de la législation du travail ;
– des actions de contrôle du bon fonctionnement des marchés et des relations commerciales entre entreprises, de
protection économique des consommateurs et de sécurité des consommateurs ainsi que des actions de contrôle
dans le domaine de la métrologie légale ;
– des actions de mise en œuvre de la politique économique et sociale, dans les domaines de l’emploi, du
développement des entreprises et notamment dans l’innovation et de la compétitivité de l’industrie, du marché
du travail, de la formation professionnelle continue, de l’apprentissage, des mutations économiques, ainsi que
celles conduites dans les domaines de l’intelligence économique et de la sécurité économique ;
– du pilotage et de la coordination des politiques sociales et de leur mise en œuvre, notamment les actions visant
à mobiliser et coordonner les acteurs de l’insertion sociale et professionnelle et du monde économique sur le
parcours des personnes les plus éloignées du marché du travail, la prévention et la lutte contre les exclusions,
de la protection des personnes les plus vulnérables et notamment des primo-arrivants, de l’accès à
l’hébergement et au logement des personnes en situation d’exclusion, de la promotion de l’accès à
l’autonomie et à l’intégration sociale des personnes handicapées, du volet économique et social de la politique
de la ville, de la prévention et la lutte contre les discriminations, de la promotion de l’égalité des chances, de la
formation et la certification dans le domaine des professions sociales, et des professions de santé non
médicales.
Ces missions sont réparties entre quatre pôles :
– Pôle « politique du travail »
– Pôle « entreprises, emploi, compétences »
– Pôle « concurrence, consommation, répression des fraudes et métrologie ».
– Pôle « solidarités »
Elle comporte deux unités de contrôle d’inspection du travail dont une unité régionale « lutte contre le travail
illégal ».
En comprend également l’Unité Territoriale de Saint Barthélémy et Saint-Martin qui est chargée sur les îles du
nord de la mise en œuvre des politiques du travail, de l’économie, de l’emploi et des solidarités portées par la
DEETS de la Guadeloupe.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 150 sur 203

Grâce à l’observation, l’analyse et l’évaluation des politiques publiques susmentionnées qu’elle conduit, la
DEETS apporte des éléments tant au préfet pour éclairer la situation économique, outre un appui grâce à son
expertise métier, notamment en matière de contrôle et d’inspection des établissements et services sociaux.
Elle assure le pilotage, l’animation et la coordination des politiques publiques qui lui sont confiées.
Outre leurs liens avec les différents services déconcentrés de l’Etat et les opérateurs, elle est appelée à travailler
avec de nombreux acteurs sur le terrain.

Environnement professionnel
Le directeur des entreprises, de l’emploi, du travail et des solidarités est chargé, d’une part, et des pouvoirs
d’enquête et d’investigation exercés sous le contrôle de l’autorité judiciaire, d’autre part - du pilotage et de la mise
en œuvre des politiques susmentionnées. Il lui appartient de veiller à la bonne mise en œuvre des priorités
gouvernementales de chacune de ces politiques notamment en terme d’inclusion sociale des personnes les plus
éloignées de l’emploi.
Il veille à la bonne intégration et à la transversalité des différentes fonctions exercées au sein de la DEETS entre
les pôles. Il veille à la qualité de l’expertise appuyant la mise en œuvre des politiques publiques.
Il a autorité sur l’ensemble des agents affectés au sein de la direction ainsi que sur tous les agents affectés au
système d’inspection du travail.
Le directeur dispose de pouvoirs propres qui lui sont conférés par des textes règlementaires.

Compétences recherchées, nature


et niveau d’expériences professionnelles attendues
Le candidat ou la candidate devra disposer d’une expérience professionnelle solide et diversifiée intégrant en
particulier :
– une expérience avérée en matière d’organisation d’une direction, de management d’équipes pluridisciplinaires
et interministérielles en favorisant les synergies et les valeurs ajoutées collectives des équipes et en mobilisant
en interne une expertise fiable, de pilotage stratégique et de coordination de l’activité de services aux
compétences variées,
– une expérience de conduite du dialogue social interne en veillant au bon fonctionnement des institutions
représentatives du personnel,
– une expérience de déclinaison territoriale de politiques publiques,
– une expérience de conduite du changement, de travail en mode projet, de management du changement.
Les compétences suivantes sont attendues :
– une forte capacité à donner du sens à l’action, à impulser, conduire et fédérer les équipes autour de projets, à
créer un état d’esprit collectif, à responsabiliser les agents et valoriser leurs réalisations,
– une capacité, au côté du préfet de région, à impulser et à animer la concertation avec les divers partenaires qui
concourent localement à la mise en œuvre des politiques publiques,
– la capacité à conduire des négociations de niveau expert avec des décideurs publics ou privés, à représenter
l’Etat et à gérer des crises ou situations complexes en environnement sensible,
– des qualités relationnelles, de communication, un sens du dialogue et de la négociation et une ouverture
d’esprit,
– une réelle capacité d’analyse, de synthèse, d’anticipation, et de réactivité,
Ce poste requiert une réelle disponibilité.
En outre, une bonne connaissance des politiques publiques à mettre en œuvre est souhaitée.
Enfin, le candidat ou la candidate doit remplir les conditions statutaires posées par le décret susmentionné
du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.

Conditions d’accès à l’emploi


Les conditions d’emploi sont fixées aux articles 11 à 16 du décret susmentionné du 31 décembre 2019.
La durée d’occupation de cet emploi est de quatre ans, renouvelable une fois dans la limite de six ans. En
application de l’article 13 du décret du 31 décembre 2019 susmentionné, la période probatoire est fixée à quatre
mois.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part fixe
comprise entre 85 000 € et 105 000 € brut par an. Un complément indemnitaire annuel sera également versé sous
réserve de la manière de servir au cours de l’année N-1 et des résultats de l’exercice ministériel d’harmonisation.

Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 10 du décret
du 31 décembre 2019 susmentionné.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 150 sur 203

Envoi des candidatures :


Les candidatures, accompagnées d’un curriculum vitae, d’une lettre de motivation comportant les éléments
permettant d’apprécier la bonne adéquation entre le parcours professionnel, les compétences et le niveau
d’expérience du candidat, doivent être adressées, dans un délai de trente jours à compter de la date de publication
du présent avis au Journal officiel de la République française, sous couvert de la voie hiérarchique au secrétariat
général des ministères chargés des affaires sociales, uniquement et impérativement, par voie électronique à
l’adresse suivante : [email protected]
Pour les fonctionnaires, les candidatures sont accompagnées d’un état des services ; Pour les cadres n’ayant pas
la qualité de fonctionnaire, les candidatures sont accompagnées de documents attestant de l’occupation effective
des emplois mentionnés dans le curriculum vitae et permettant d’apprécier le niveau de responsabilité des emplois
précédemment occupés. Ils doivent être en capacité de justifier d’au moins six années d’activités professionnelles
diversifiées les qualifiant particulièrement pour l’exercice de fonctions supérieures de direction, d’encadrement ou
d’expertise.
Recevabilité des candidatures :
Le pôle « travail et solidarités » du secrétariat général des ministères chargés des affaires sociales procède à
l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe les candidats non éligibles.
Examen des candidatures :
L’examen préalable et la présélection des candidatures sont confiés à une instance collégiale au sein de laquelle
siègent les directions d’administration centrale concernées des ministères chargés de l’économie et des finances, du
travail et de l’emploi et de la cohésion sociale. L’avis du préfet de région est recueilli avant toute nomination.
Formation
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique.

Déontologie
o
Conformément à l’article 2 du décret n 2016-1967 modifié du 28 décembre 2016 relatif à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts prévue à l’article 25 ter de la loi no 83-634 du 13 juillet 1983 portant
droits et obligations des fonctionnaires, l’accès à cet emploi est soumis au dépôt d’une déclaration d’intérêts
préalablement à la nomination et à une déclaration de situation patrimoniale à déposer auprès de la Haute autorité
pour la transparence de la vie publique (https://www.hatvp.fr/consulter-les-declarations/).
Le formulaire de la déclaration d’intérêts prévue par la circulaire du 4 décembre 2018 relative à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts dans la fonction publique de l’Etat peut être téléchargé à l’adresse
suivante : http://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2018/12/cir_44142.pdf. Ce formulaire sera demandé par
l’autorité de recrutement au candidat retenu préalablement à sa nomination.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui
précèdent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées
sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir pour
avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de
la vie publique, en application du IV de l’article 25 octies de la loi du 13 juillet 1983.

Personne à contacter
Mme Corinne CREVOT, chargée de mission « RH » au pôle travail et solidarités du secrétariat général des
ministères chargés des affaires sociales ([email protected] ; 01-44-38-37-23).
La DEETS regroupant des services déconcentrés communs à plusieurs ministères, cet avis de vacance est
également publié dans le présent Journal officiel de la République française sous le timbre du ministère du travail,
de l’emploi et de l’insertion.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 151 sur 203

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DES ARMÉES

Avis de vacance d’un emploi de directeur de projet


NOR : ARMH2137538V

Date prévisible de vacance de l’emploi : 1er décembre 2021.


Un emploi de directeur de projet « officier de programme SIRH ministériel », classé en groupe III, est
susceptible d’être vacant au ministère des armées, afin de contribuer, au profit du ministère des armées, aux travaux
de définition, de conception et de réalisation du futur système d’information des ressources humaines ministériel
(SIRH M) dont la réalisation fait l’objet d’un programme qui sera confié à l’agence du numérique de défense.

Description de la structure et des fonctions


Le SIRH ministériel est un programme de transformation de la fonction ressources humaines (RH) et de
rationalisation de ses outils dont les principaux objectifs sont, outre de la simplification et des gains, d’apporter
de nouveaux services aux structures ministérielles de pilotage des RH et de la masse salariale, aux DRH,
aux employeurs, aux gestionnaires de terrain et aux administrés. Le périmètre de ce programme comprend à la fois
les personnels civils et militaires du ministère des armées.
Sous maîtrise d’ouvrage d’ensemble de la direction des ressources humaines du ministère de la défense (DRH-
MD), la réalisation du SIRH M sera assurée par l’agence du numérique de défense en situation de direction de
programme (DP) et par la DRH-MD qui portera le besoin métier à travers un officier de programme (OP), directeur
de projet, dont l’emploi est l’objet de la présente publication.
L’ensemble des deux entités DP/OP formera une équipe de conduite de projet intégrée (ECPI) conduisant le
programme de conception et de réalisation du futur SIRH M qui devra s’intégrer et se développer dans
l’environnement RH ministériel et dans une organisation rénovée, en cohérence avec une cible urbanisée des
applications informatiques du domaine RH.
Le directeur de projet sera placé sous l’autorité du DRH-MD, au sein de la fonction transformation RH (FTRH).
Le ou la titulaire de l’emploi :
– sera le responsable fonctionnel d’ensemble du programme et sera assisté de plusieurs autorités utilisatrices
(AU) représentant les armées, directions et services ;
– dirigera une équipe pluridisciplinaire créée pour ce projet et constituée de collaborateurs, civils et militaires,
maîtrisant en particulier les domaines de la réingénierie des processus RH, des métiers RH, des statuts et de
la conduite du changement ;
– portera le besoin fonctionnel concourant à la réalisation du futur SIRH ministériel pendant tout le cycle de
réalisation du programme, coordonnera l’ensemble des activités liées à l’expression du besoin fonctionnel,
en s’appuyant sur des groupes d’experts métier et de bénéficiaires ;
– devra s’assurer de la cohérence métier de ce projet transverse et de son intégration dans l’écosystème RH
et les projets connexes ;
– veillera à l’élaboration et/ou à la refonte des textes réglementaires de toute nature nécessaires à la mise
en œuvre du futur SIRH ministériel ;
– contribuera tout au long du programme à la communication et à la bonne information des différentes parties
prenantes, des agents et des partenaires sociaux.

Profil recherché
Le candidat ou la candidate devra être expérimenté dans le management d’équipes pluridisciplinaires et dans
la conduite de grands projets SI, permettant de déployer des processus métier RH simplifiés, convergents
et totalement dématérialisés.
Les principales compétences requises pour cet emploi sont :
– une grande capacité de management et de pilotage de projet, au regard de la transversalité du sujet traité et de
l’indispensable coordination à organiser entre les armées, directions et services du ministère des armées, les
services de la direction des ressources humaines du ministère de la défense et les correspondants ministériels
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 151 sur 203

et/ou interministériels, et en étroite coordination avec la direction de programme exercée par l’agence
du numérique de défense ;
– une très bonne connaissance de l’organisation et des missions du ministère des armées ainsi que des
conditions d’emploi du personnel civil et militaire (statuts, rémunération et modalités de gestion) et de
la fonction publique d’Etat, en matière de politique des ressources humaines ;
– une capacité d’analyse et de restitution d’éléments complexes et une facilité à communiquer à l’oral et
à l’écrit, au profit de différents publics et autorités.
Une connaissance des univers interministériels et privés (entreprises, autres ministères, établissements, ) et celle
de pratiques RH rénovées, des nouveaux modes de travail et/ou d’organisation sont également souhaitées.

Conditions d’emploi
Le ou la titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de trois ans, renouvelable dans la limite de six ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de six mois maximum.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part fixe
comprise entre 83 781 € et 111 760 € bruts par an. Un complément indemnitaire annuel sera également versé sous
réserve de la manière de servir au cours de l’année N – 1 et des résultats de l’exercice ministériel d’harmonisation.

Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019 modifié relatif aux emplois de direction de l’Etat et de l’arrêté du 6 février 2020 fixant
les modalités de recrutement des emplois de direction au ministère des armées.
L’autorité de recrutement est la secrétaire générale pour l’administration du ministère des armées.
L’emploi à pourvoir relève de l’autorité du directeur des ressources humaines (DRH-MD).
Envoi des candidatures :
Les dossiers de candidature doivent être transmis dans un délai de quinze jours à compter de la date de
publication du présent avis au Journal officiel de la République Française, au ministère des armées, par courriel aux
adresses suivantes :
[email protected] ;
[email protected] ;
[email protected].
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les agents publics, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état des services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé le cas échéant.
Pour les agents du secteur privé, les candidatures seront accompagnées des documents attestant de l’occupation
effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae.
Recevabilité et examen des candidatures :
Après la vérification de la recevabilité des candidatures en fonction des conditions générales d’accès
à la fonction publique prévues aux articles 5 et 5 bis de la loi du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et
obligations des fonctionnaires et des critères définis par le présent avis de vacance, la secrétaire générale pour
l’administration établit une liste des candidats ou candidates à auditionner.
Audition des candidats ou candidates :
L’audition des candidats ou candidates présélectionnés est confiée à une instance collégiale conformément
à l’arrêté du 6 février 2020 fixant les modalités de recrutement des emplois de direction au ministère des armées.
A l’issue d’une phase d’étude collégiale des candidatures entre l’autorité dont relève l’emploi à pourvoir (la DRH-
MD), un inspecteur civil de la défense et une personne occupant ou ayant occupé un emploi de direction au sein
du ministère des armées, la secrétaire générale pour l’administration désigne la personne qui procède à l’audition
des candidats ou candidates présélectionnés.
Information :
Les candidats ou candidates non retenus en sont informés à l’issue de la procédure.

Déontologie
L’accès à cet emploi n’est pas soumis à une déclaration d’intérêts préalable à la prise de fonctions ni
à une déclaration de situation patrimoniale.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 151 sur 203

Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années, un contrôle
de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées sera effectué préalablement à la nomination par
l’autorité hiérarchique qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis, préalablement à sa décision, le référent
déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, en application de
l’article 25 octies de la loi du 13 juillet 1983 précitée.

Cycle de formation à la prise de poste


Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module relatif aux obligations des agents
en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion des
ressources humaines dans la fonction publique.

Personne à contacter
Les renseignements concernant ce poste peuvent être obtenus auprès du contrôleur général des armées Thibaut
de Vanssay de Blavous, directeur des ressources humaines du ministère (téléphone : 09-88-68-62-80).

Textes de référence
o
Loi n 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 modifié fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois
communs aux administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de
fonctionnaires de l’Etat et de ses établissements publics, notamment son article 12.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié relatif aux emplois de directions de l’Etat.
Arrêté du 29 juin 2016 modifié pris pour l’application à certains emplois de responsabilités supérieures
des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte
des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 6 février 2020 fixant les modalités de recrutement des emplois de direction au ministère des armées.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 152 sur 203

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE L’INSERTION

Avis de vacance d’un emploi de directeur de l’économie,


de l’emploi, du travail et des solidarités de Guadeloupe
NOR : MTRF2137312V

L’emploi fonctionnel de directeur de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DEETS) de


Guadeloupe sera prochainement vacant.
Il s’agit d’un emploi de direction de l’administration territoriale de l’Etat (DATE), relevant des dispositions du
décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Il est classé en groupe II.
La résidence administrative de l’emploi à pourvoir est fixée au siège de la DREETS situé à Gourbeyre (97113).

Missions principales de la direction


Aux termes de l’article 1er du décret no 2020-1545 du 9 décembre 2020 qui les crée, les DEETS constituent les
services déconcentrés communs aux ministres chargés de l’économie et des finances, du travail et de l’emploi et de
la cohésion sociale. Elles doivent notamment contribuer à la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale de lutte
contre la pauvreté en se dotant des moyens d’accompagner les personnes en difficulté, de l’hébergement d’urgence
à l’insertion par l’activité économique et à l’emploi.
La DEETS est placée sous l’autorité du préfet et, pour les missions relatives au système d’inspection du travail,
sous celle du directeur général du travail.
La DEETS est chargée :
– de la politique du travail et des actions d’inspection de la législation du travail ;
– des actions de contrôle du bon fonctionnement des marchés et des relations commerciales entre entreprises, de
protection économique des consommateurs et de sécurité des consommateurs ainsi que des actions de contrôle
dans le domaine de la métrologie légale ;
– des actions de mise en œuvre de la politique économique et sociale, dans les domaines de l’emploi, du
développement des entreprises et notamment dans l’innovation et de la compétitivité de l’industrie, du marché
du travail, de la formation professionnelle continue, de l’apprentissage, des mutations économiques, ainsi que
celles conduites dans les domaines de l’intelligence économique et de la sécurité économique ;
– du pilotage et de la coordination des politiques sociales et de leur mise en œuvre, notamment les actions visant
à mobiliser et coordonner les acteurs de l’insertion sociale et professionnelle et du monde économique sur le
parcours des personnes les plus éloignées du marché du travail, la prévention et la lutte contre les exclusions,
de la protection des personnes les plus vulnérables et notamment des primo-arrivants, de l’accès à
l’hébergement et au logement des personnes en situation d’exclusion, de la promotion de l’accès à
l’autonomie et à l’intégration sociale des personnes handicapées, du volet économique et social de la politique
de la ville, de la prévention et la lutte contre les discriminations, de la promotion de l’égalité des chances, de la
formation et la certification dans le domaine des professions sociales, et des professions de santé non
médicales.
Ces missions sont réparties entre quatre pôles :
– Pôle « politique du travail »
– Pôle « entreprises, emploi, compétences »
– Pôle « concurrence, consommation, répression des fraudes et métrologie ».
– Pôle « solidarités »
Elle comporte deux unités de contrôle d’inspection du travail dont une unité régionale « lutte contre le travail
illégal ».
Elle comprend également l’Unité territoriale de Saint Barthélémy et Saint-Martin qui est chargée sur les îles du
nord de la mise en œuvre des politiques du travail, de l’économie, de l’emploi et des solidarités portées par la
DEETS de la Guadeloupe.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 152 sur 203

Grâce à l’observation, l’analyse et l’évaluation des politiques publiques susmentionnées qu’elle conduit, la
DEETS apporte des éléments tant au préfet pour éclairer la situation économique, outre un appui grâce à son
expertise métier, notamment en matière de contrôle et d’inspection des établissements et services sociaux.
Elle assure le pilotage, l’animation et la coordination des politiques publiques qui lui sont confiées.
Outre leurs liens avec les différents services déconcentrés de l’Etat et les opérateurs, elle est appelée à travailler
avec de nombreux acteurs sur le terrain.

Environnement professionnel
Le directeur des entreprises, de l’emploi, du travail et des solidarités est chargé, d’une part, et des pouvoirs
d’enquête et d’investigation exercés sous le contrôle de l’autorité judiciaire, d’autre part - du pilotage et de la mise
en œuvre des politiques susmentionnées. Il lui appartient de veiller à la bonne mise en œuvre des priorités
gouvernementales de chacune de ces politiques notamment en terme d’inclusion sociale des personnes les plus
éloignées de l’emploi.
Il veille à la bonne intégration et à la transversalité des différentes fonctions exercées au sein de la DEETS entre
les pôles. Il veille à la qualité de l’expertise appuyant la mise en œuvre des politiques publiques.
Il a autorité sur l’ensemble des agents affectés au sein de la direction ainsi que sur tous les agents affectés au
système d’inspection du travail.
Le directeur dispose de pouvoirs propres qui lui sont conférés par des textes règlementaires.

Compétences recherchées, nature


et niveau d’expériences professionnelles attendues
Le candidat ou la candidate devra disposer d’une expérience professionnelle solide et diversifiée intégrant en
particulier :
– une expérience avérée en matière d’organisation d’une direction, de management d’équipes pluridisciplinaires
et interministérielles en favorisant les synergies et les valeurs ajoutées collectives des équipes et en mobilisant
en interne une expertise fiable, de pilotage stratégique et de coordination de l’activité de services aux
compétences variées,
– une expérience de conduite du dialogue social interne en veillant au bon fonctionnement des institutions
représentatives du personnel,
– une expérience de déclinaison territoriale de politiques publiques,
– une expérience de conduite du changement, de travail en mode projet, de management du changement.
Les compétences suivantes sont attendues :
– une forte capacité à donner du sens à l’action, à impulser, conduire et fédérer les équipes autour de projets, à
créer un état d’esprit collectif, à responsabiliser les agents et valoriser leurs réalisations,
– une capacité, au côté du préfet de région, à impulser et à animer la concertation avec les divers partenaires qui
concourent localement à la mise en œuvre des politiques publiques,
– la capacité à conduire des négociations de niveau expert avec des décideurs publics ou privés, à représenter
l’Etat et à gérer des crises ou situations complexes en environnement sensible,
– des qualités relationnelles, de communication, un sens du dialogue et de la négociation et une ouverture
d’esprit,
– une réelle capacité d’analyse, de synthèse, d’anticipation, et de réactivité,
Ce poste requiert une réelle disponibilité.
En outre, une bonne connaissance des politiques publiques à mettre en œuvre est souhaitée.
Enfin, le candidat ou la candidate doit remplir les conditions statutaires posées par le décret susmentionné du
31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.

Conditions d’accès à l’emploi


Les conditions d’emploi sont fixées aux articles 11 à 16 du décret susmentionné du 31 décembre 2019.
La durée d’occupation de cet emploi est de quatre ans, renouvelable une fois dans la limite de six ans. En
application de l’article 13 du décret du 31 décembre 2019 susmentionné, la période probatoire est fixée à quatre
mois.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part fixe
comprise entre 85 000 € et 105 000 € brut par an. Un complément indemnitaire annuel sera également versé sous
réserve de la manière de servir au cours de l’année N-1 et des résultats de l’exercice ministériel d’harmonisation.

Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 10 du décret
du 31 décembre 2019 susmentionné.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 152 sur 203

Envoi des candidatures :


Les candidatures, accompagnées d’un curriculum vitae, d’une lettre de motivation comportant les éléments
permettant d’apprécier la bonne adéquation entre le parcours professionnel, les compétences et le niveau
d’expérience du candidat, doivent être adressées, dans un délai de trente jours à compter de la date de publication
du présent avis au Journal officiel de la République française, sous couvert de la voie hiérarchique au secrétariat
général des ministères chargés des affaires sociales, uniquement et impérativement, par voie électronique à
l’adresse suivante : [email protected].
Pour les fonctionnaires, les candidatures sont accompagnées d’un état des services ; Pour les cadres n’ayant pas
la qualité de fonctionnaire, les candidatures sont accompagnées de documents attestant de l’occupation effective
des emplois mentionnés dans le curriculum vitae et permettant d’apprécier le niveau de responsabilité des emplois
précédemment occupés. Ils doivent être en capacité de justifier d’au moins six années d’activités professionnelles
diversifiées les qualifiant particulièrement pour l’exercice de fonctions supérieures de direction, d’encadrement ou
d’expertise.
Recevabilité des candidatures :
Le pôle « travail et solidarités » du secrétariat général des ministères chargés des affaires sociales procède à
l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe les candidats non éligibles.
Examen des candidatures :
L’examen préalable et la présélection des candidatures sont confiés à une instance collégiale au sein de laquelle
siègent les directions d’administration centrale concernées des ministères chargés de l’économie et des finances, du
travail et de l’emploi et de la cohésion sociale. L’avis du préfet de région est recueilli avant toute nomination.
Formation
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique.

Déontologie
Conformément à l’article 2 du décret no 2016-1967 modifié du 28 décembre 2016 relatif à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts prévue à l’article 25 ter de la loi no 83-634 du 13 juillet 1983 portant
droits et obligations des fonctionnaires, l’accès à cet emploi est soumis au dépôt d’une déclaration d’intérêts
préalablement à la nomination et à une déclaration de situation patrimoniale à déposer auprès de la Haute autorité
pour la transparence de la vie publique (https://www.hatvp.fr/consulter-les-declarations/).
Le formulaire de la déclaration d’intérêts prévue par la circulaire du 4 décembre 2018 relative à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts dans la fonction publique de l’Etat peut être téléchargé à l’adresse
suivante : http://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2018/12/cir_44142.pdf. Ce formulaire sera demandé par
l’autorité de recrutement au candidat retenu préalablement à sa nomination.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui
précèdent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées
sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir pour
avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de
la vie publique, en application du IV de l’article 25 octies de la loi du 13 juillet 1983.

Personne à contacter
Mme Corinne CREVOT, chargée de mission « RH » au pôle travail et solidarités du secrétariat général des
ministères chargés des affaires sociales ([email protected] ; 01-44-38-37-23).
La DEETS regroupant des services déconcentrés communs à plusieurs ministères, cet avis de vacance est
également publié dans le présent Journal officiel de la République française sous le timbre du ministère de
l’économie, des finances et de la relance.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 153 sur 203

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Avis du 16 décembre 2021 relatif à la liste des candidats admis au titre de l’année 2021
au concours interne pour l’accès au cycle de formation des élèves directeurs des soins
NOR : SSAN2137887V

Au titre de l’année 2021, sont déclarés admis aux concours externe et interne pour l’accès au cycle de formation
des élèves directeurs des soins, les candidats dont les noms suivent :

Liste des candidats déclarés admis par ordre de mérite

Concours externe
HORLAVILLE Stéphane

Concours interne
1er RIBEIRO Luis

2e STOLL Aurélie

3e COLCANAP LE ROY Gaelle

4e ROUCOUT Martial

5e
MAIRE Nathalie

6e DOOGHE Anne

7e MOUSSIER Cidàlia

8e WICK Sandrine

9e OLIVIER Danièle

10e POIRIER Michel

11e MORANGE Ghislain

12 e
RAINVILLE Elisabeth

13e NAUDIN Nathalie

14e PAGES Valérie

15e DEPARIS Karine

16e FIAULT Stéphanie

17 e
DAME Sandrine

18e RIU Jean-Luc

19e PAUL Anne

20e RAFFRAY Christelle

21e CAPBERN Celine

22e JOLIVET Nathalie


17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 153 sur 203

23e MÉNAGÉ Gilles

24e DUFOUR Frederic

25e BECQUET Catherine

26e ZOUAOUI Hafida

27e HIDOUX Nathalie

28e LE BARS Géraldine

29e
HERNANDEZ Christine

30e ROLIN Gwenaël

31e
GENEST Nicolas

32e COLLET Carole

33e GIRAUD Sofia

34e WUILBEAUX Romuald

35e VOILLOT Sylvie

36e LESECQ Etienne

37e HIEZ Bruno

38e
DE GASPERI Patrice

39e MAURAY Elisabeth

40 ex-aequo
e
GUERIN Rodolphe

40e ex-aequo VALLAT Anthony

42e MARIE Bruno

43e GEREMIA Stefania

44e FRECH Kathia

45e FAROULT Magali


17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 154 sur 203

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Statistique mensuelle des vins. – Relevé par département. –


Campagne 2020-2021. – Mois de septembre 2021
NOR : ECOD2136792B

DIRECTION GÉNÉRALE DES DOUANES ET DROITS INDIRECTS


SOUS-DIRECTION DE LA FISCALITÉ DOUANIÈRE
(Volumes en hectolitres)
QUANTITÉS DE VINS SORTIES DES CHAIS DES RÉCOLTANTS ET DES NÉGOCIANTS VINIFICATEURS

NUMÉROS D’ORDRE IG Sans IG


et Total
départements AOP IGP Vins de France
17 décembre 2021

Septembre Antérieurs Total Septembre Antérieurs Total Septembre Antérieurs Total

01 AIN 1831 58 2 029 3 918 411 731 1 142 2 300 2 760 5 060

02 AISNE 8109 0 5 885 13 994 194 106 300 8 303 5 991 14 294

03 ALLIER 1369 39 1 840 3 248 71 160 231 1 479 2 000 3 479

04 ALPES-DE-HTE-PR 836 1001 3 960 5 797 399 433 832 2 236 4 393 6 629

05 ALPES (HAUTES-) 0 270 790 1 060 252 4 256 522 794 1 316

06 ALPES-MARITIMES 117 79 264 460 0 1 1 196 265 461

07 ARDECHE 9746 41176 59 221 110 143 4211 2 647 6 858 55 133 61 868 117 001

08 ARDENNES 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

09 ARIEGE 0 163 280 443 12 38 50 175 318 493

10 AUBE 21672 0 14 056 35 728 124 66 190 21 796 14 122 35 918

11 AUDE 64272 246615 324 618 635 505 48146 52 222 100 368 359 033 376 840 735 873

12 AVEYRON 1227 147 1 544 2 918 142 142 284 1 516 1 686 3 202

13 BOUCHES-DU-RHONE 12067 20850 37 823 70 740 421 879 1 300 33 338 38 702 72 040

14 CALVADOS 0 10 19 29 0 0 0 10 19 29

15 CANTAL 6 11 27 44 2 7 9 19 34 53
JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

16 CHARENTE 7015 3707 12 727 23 449 1811 939 2 750 12 533 13 666 26 199

17 CHARENTE-MARITIME 9071 3569 6 478 19 118 19230 14 534 33 764 31 870 21 012 52 882

18 CHER 29225 1235 25 886 56 346 1989 3 608 5 597 32 449 29 494 61 943

19 CORREZE 21 92 289 402 9 12 21 122 301 423

2A CORSE-DU-SUD 299 69 637 1 005 326 76 402 694 713 1 407

2B CORSE (HAUTE-) 7213 0 14 876 22 089 2342 1 304 3 646 9 555 16 180 25 735

21 COTE-D’OR 139339 8596 100 294 248 229 70337 44 802 115 139 218 272 145 096 363 368
Texte 154 sur 203
QUANTITÉS DE VINS SORTIES DES CHAIS DES RÉCOLTANTS ET DES NÉGOCIANTS VINIFICATEURS

NUMÉROS D’ORDRE IG Sans IG


et Total
départements AOP IGP Vins de France

Septembre Antérieurs Total Septembre Antérieurs Total Septembre Antérieurs Total


17 décembre 2021

22 COTES-D’ARMOR 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

23 CREUSE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

24 DORDOGNE 43751 2067 39 473 85 291 3041 2 075 5 116 48 859 41 548 90 407

25 DOUBS 2 17 8 27 6 7 13 25 15 40

26 DROME 54178 7818 55 111 117 107 3190 1 497 4 687 65 186 56 608 121 794

27 EURE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

28 EURE-ET-LOIR 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

29 FINISTERE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

30 GARD 57724 128764 193 709 380 197 28951 27 158 56 109 215 439 220 867 436 306

31 GARONNE (HAUTE-) 1518 455 1 109 3 082 4191 4 088 8 279 6 164 5 197 11 361

32 GERS 8082 73409 106 811 188 302 28576 32 516 61 092 110 067 139 327 249 394

33 GIRONDE 474798 8024 397 761 880 583 24548 24 703 49 251 507 370 422 464 929 834

34 HERAULT 40891 247080 318 616 28 606 296 50438 51 716 102 154 28 338 118 370 332 28 708 450

35 ILLE-ET-VILAINE 340 0 0 340 0 0 0 340 0 340

36 INDRE 1731 219 1 565 3 515 108 259 367 2 058 1 824 3 882

37 INDRE-ET-LOIRE 46538 986 42 576 90 100 11652 6 205 17 857 59 176 48 781 107 957
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38 ISERE 326 159 601 1 086 120 178 298 605 779 1 384

39 JURA 5626 39 6 685 12 350 7819 6 131 13 950 13 484 12 816 26 300

40 LANDES 813 2470 3 405 6 688 219 228 447 3 502 3 633 7 135

41 LOIR-ET-CHER 23657 4517 19 573 47 747 16587 6 513 23 100 44 761 26 086 70 847

42 LOIRE 3164 1091 2 516 6 771 888 795 1 683 5 143 3 311 8 454

43 LOIRE (HAUTE-) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

44 LOIRE-ATLANTIQUE 55053 46602 83 665 185 320 48989 42 475 91 464 150 644 126 140 276 784
Texte 154 sur 203
QUANTITÉS DE VINS SORTIES DES CHAIS DES RÉCOLTANTS ET DES NÉGOCIANTS VINIFICATEURS

NUMÉROS D’ORDRE IG Sans IG


et Total
départements AOP IGP Vins de France

Septembre Antérieurs Total Septembre Antérieurs Total Septembre Antérieurs Total


17 décembre 2021

45 LOIRET 273 3 237 513 21 36 57 297 273 570

46 LOT 20788 7983 19 540 48 311 3857 1 817 5 674 32 628 21 357 53 985

47 LOT-ET-GARONNE 11416 3336 18 781 33 533 5380 3 041 8 421 20 132 21 822 41 954

48 LOZERE 0 24 65 89 1 2 3 25 67 92

49 MAINE-ET-LOIRE 130551 8757 136 500 275 808 27096 24 508 51 604 166 404 161 008 327 412

50 MANCHE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

51 MARNE 190967 0 184 993 375 960 2160 256 2 416 193 127 185 249 378 376

52 MARNE (HAUTE-) 87 180 321 588 17 1 18 284 322 606

53 MAYENNE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

54 MEURTHE-ET-MOSELLE 125 0 145 270 104 140 244 229 285 514

55 MEUSE 0 80 149 229 43 52 95 123 201 324

56 MORBIHAN 0 0 0 0 2 3 5 2 3 5

57 MOSELLE 177 0 117 294 81 55 136 258 172 430

58 NIEVRE 9621 664 7 840 18 125 1407 1 217 2 624 11 692 9 057 20 749

59 NORD 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

60 OISE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
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61 ORNE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

62 PAS-DE-CALAIS 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

63 PUY-DE-DOME 514 195 1 439 2 148 77 58 135 786 1 497 2 283

64 PYRENEES-ATLANT. 10426 44 10 000 20 470 1377 1 531 2 908 11 847 11 531 23 378

65 PYRENEES (HAUTES-) 196 1 115 312 1 1 2 198 116 314

66 PYRENEES-ORIENT. 12100 15552 37 429 65 081 3056 4 249 7 305 30 708 41 678 72 386

67 RHIN (BAS-) 33252 2 38 956 72 210 3651 3 120 6 771 36 905 42 076 78 981
Texte 154 sur 203
QUANTITÉS DE VINS SORTIES DES CHAIS DES RÉCOLTANTS ET DES NÉGOCIANTS VINIFICATEURS

NUMÉROS D’ORDRE IG Sans IG


et Total
départements AOP IGP Vins de France

Septembre Antérieurs Total Septembre Antérieurs Total Septembre Antérieurs Total


17 décembre 2021

68 RHIN (HAUT-) 79570 518 75 820 155 908 2325 1 792 4 117 82 413 77 612 160 025

69 RHONE 52556 3648 45 693 101 897 5210 1 580 6 790 61 414 47 273 108 687

70 SAONE (HAUTE-) 0 158 196 354 30 35 65 188 231 419

71 SAONE-ET-LOIRE 72296 1836 52 967 127 099 5284 3 964 9 248 79 416 56 931 136 347

72 SARTHE 385 28 376 789 67 69 136 480 445 925

73 SAVOIE 14972 390 10 522 25 884 840 720 1 560 16 202 11 242 27 444

74 SAVOIE (HAUTE-) 455 93 791 1 339 82 20 102 630 811 1 441

75 PARIS 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

76 SEINE-MARITIME 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

77 SEINE-ET-MARNE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

78 YVELINES 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

79 SEVRES (DEUX-) 450 30 401 881 75 66 141 555 467 1 022

80 SOMME 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

81 TARN 10347 10287 26 374 47 008 14628 10 213 24 841 35 262 36 587 71 849

82 TARN-ET-GARONNE 2394 2914 3 063 8 371 1817 1 623 3 440 7 125 4 686 11 811

83 VAR 46182 20817 104 691 171 690 3103 5 501 8 604 70 102 110 192 180 294
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84 VAUCLUSE 143380 50462 164 952 358 794 30639 24 720 55 359 224 481 189 672 414 153

85 VENDEE 3036 1211 3 573 7 820 960 590 1 550 5 207 4 163 9 370

86 VIENNE 271 477 1 419 2 167 1895 503 2 398 2 643 1 922 4 565

87 VIENNE (HAUTE-) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

88 VOSGES 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

89 YONNE 38664 216 28 494 67 374 1030 641 1 671 39 910 29 135 69 045

90 TERRIT. DE BELFORT 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Texte 154 sur 203
QUANTITÉS DE VINS SORTIES DES CHAIS DES RÉCOLTANTS ET DES NÉGOCIANTS VINIFICATEURS

NUMÉROS D’ORDRE IG Sans IG


et Total
départements AOP IGP Vins de France

Septembre Antérieurs Total Septembre Antérieurs Total Septembre Antérieurs Total


17 décembre 2021

91 ESSONNE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

92 HAUTS-DE-SEINE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

93 SEINE-SAINT-DENIS 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

94 VAL-DE-MARNE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

95 VAL-D’OISE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

TOTAUX 2 017 078 981 310 2 862 686 5 861 074 496 068 421 379 917 447 3 494 456 3 284 065 6 778 521

*En application des dispositions de l’article 6 du règlement UE no 1308/2013 du 17 décembre 2013, la campagne commence le 1er août de chaque année et se termine le 31 juillet de l’année suivante.
Toute reproduction des présentes données ou d’extrait de celles-ci devra indiquer la source « DGDDI ».
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Texte 154 sur 203
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Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Statistique mensuelle des cidres. –


Campagne 2020-2021. – Mois de septembre 2021
NOR : ECOD2136799B

DIRECTION GÉNÉRALE DES DOUANES ET DROITS INDIRECTS


SOUS-DIRECTION DES DROITS INDIRECTS
(En hectolitres)
QUANTITÉS DE CIDRE IMPOSÉES AU DROIT DE CIRCULATION STOCK COMMERCIAL

SEPTEMBRE ANTÉRIEURS Total

51 896 55 708 107 604 513 973

RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES À LA STATISTIQUE MENSUELLE DES VINS


DU MOIS DE SEPTEMBRE 2021
(En hectolitres)
EMPLOIS DE VINS OU DE MOÛTS
PÉRIODE
Jus de raisin Moûts concentrés Vinaigre de vin

Période du 1er août 2021 au 30 septembre 2021 5 747 1 047 11 142

En application des dispositions de l’annexe 1.1 du règlement (CE) no 479/2008 du Conseil du 29 avril 2008, la campagne
commence le 1er août de chaque année et se termine le 31 juillet de l’année suivante. Toute reproduction des présentes données
ou d’extrait de celles-ci devra indiquer la source « DGDDI ».
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Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Avis relatif à l’indice des prix à la consommation


NOR : ECOO2137590V

L’indice mensuel des prix à la consommation de l’ensemble des ménages s’établit à 107,64 en novembre 2021
(104,73 en novembre 2020 sur la base 100 en 2015).
L’indice mensuel des prix à la consommation, hors tabac, de l’ensemble des ménages s’établit à 106,82
en novembre 2021 (103,86 en novembre 2020 sur la base 100 en 2015).
L’indice mensuel des prix à la consommation, hors tabac, des ménages urbains dont le chef est ouvrier
ou employé s’établit à 106,45 en novembre 2021 (103,62 en novembre 2020 sur la base 100 en 2015).
L’indice mensuel des prix à la consommation, hors tabac, des ménages du premier quintile de la distribution
des niveaux de vie s’établit à 106,56 en novembre 2021 (103,33 en novembre 2020 sur la base 100 en 2015).
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 157 sur 203

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques


publiés en application de l’article L. 162-16-5 du code de la sécurité sociale
NOR : SSAS2132035V

En application de la convention entre le comité économique des produits de santé et la société VIIV
HEALTHCARE SAS et en application du premier alinéa de l’article L. 162-16-5 du code de la sécurité sociale, les
prix de cession hors taxes aux établissements de santé pour les spécialités ci-après sont :
Prix de vente HT par UCD
Code UCD Libellé Laboratoire exploitant aux établissements de santé
(en €)

34008 900 097 8 2 REKAMBYS 900MG INJ FL3ML +N VIIV HEALTHCARE SAS 331,800

34008 900 097 9 9 VOCABRIA 30MG CPR VIIV HEALTHCARE SAS 13,470

34008 900 098 0 5 VOCABRIA 600MG INJ FL3ML +N VIIV HEALTHCARE SAS 808,200
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 158 sur 203

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques


NOR : SSAS2133739V

En application de la convention entre le comité économique des produits de santé et la société VIIV
HEALTHCARE SAS, les prix des spécialités pharmaceutiques visées ci-dessous sont ceux figurant dans le tableau
ci-après. Cette décision entre en vigueur à compter du quatrième jour suivant la publication au Journal officiel de la
République française.
No CIP Présentation PFHT PPTTC

34009 302 198 7 4 REKAMBYS 900 mg (rilpivirine), suspension injectable à libération prolongée, 3 ml (300 mg/ml) en flacon (verre) + 331,80 € 380,36 €
1 seringue + 1 adaptateur pour flacon + 1 aiguille (laboratoires VIIV HEALTHCARE SAS)

34009 302 198 9 8 VOCABRIA 30 mg (cabotégravir), comprimés pelliculés en flacon (PEHD) (B/30) (laboratoires VIIV HEALTHCARE SAS) 404,10 € 462,98 €

34009 302 199 0 4 VOCABRIA 600 mg (cabotégravir), suspension injectable à libération prolongée, 3 ml (200 mg/ml) en flacon (verre) + 808,20 € 900,79 €
1 seringue + 1 adaptateur pour flacon + 1 aiguille (laboratoires VIIV HEALTHCARE SAS)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 159 sur 203

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques


NOR : SSAS2134182V

En application des conventions entre le comité économique des produits de santé et les sociétés ALMUS
FRANCE, ARROW GENERIQUES, EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS, KRKA FRANCE,
MYLAN, LES LABORATOIRES SERVIER, REDDY PHARMA SAS, SANDOZ, ZENTIVA FRANCE, ZYDUS
FRANCE, les prix des spécialités pharmaceutiques visées ci-dessous sont ceux figurant dans le tableau ci-après.
Cette décision entre en vigueur à compter du quatrième jour suivant la publication au Journal officiel de la
République française.
No CIP Présentation PFHT PPTTC TFR

34009 302 346 3 1 ARIPIPRAZOLE ALMUS 10 mg, comprimés (B/28) (laboratoires ALMUS FRANCE) 14,56 € 17,42 €

34009 302 346 4 8 ARIPIPRAZOLE ALMUS 15 mg, comprimés (B/28) (laboratoires ALMUS FRANCE) 14,56 € 17,42 €

34009 302 346 2 4 ARIPIPRAZOLE ALMUS 5 mg, comprimés (B/28) (laboratoires ALMUS FRANCE) 14,56 € 17,42 €

34009 301 008 4 4 BIMATOPROST SANDOZ 0,1 mg/ml, collyre en solution, 3 ml en flacon (B/1) 4,73 € 5,79 €
(laboratoires SANDOZ)

34009 301 076 8 3 BIMATOPROST/TIMOLOL MYLAN 0,3 mg/ml+ 5 mg/ml, collyre en solution, 3 ml en 5,64 € 6,86 €
flacon (B/1) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 302 252 5 7 BISOPROLOL ZENTIVA K.S 1,25 mg, comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PV­ 3,45 € 4,13 € 4,13 €
C/Aluminium) (B/30) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 252 7 1 BISOPROLOL ZENTIVA K.S 1,25 mg, comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PV­ 9,83 € 11,49 € 11,49 €
C/Aluminium) (B/90) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 321 8 7 DEFERASIROX ARROW 180 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ARROW 119,97 € 147,46 €
GENERIQUES)

34009 302 322 1 7 DEFERASIROX ARROW 360 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ARROW 239,94 € 293,75 €
GENERIQUES)

34009 302 321 6 3 DEFERASIROX ARROW 90 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ARROW 59,99 € 74,33 €
GENERIQUES)

34009 302 011 2 1 DEFERASIROX EG 180 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EG LABO 119,97 € 147,46 €
LABORATOIRES EUROGENERICS)

34009 302 011 4 5 DEFERASIROX EG 360 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EG LABO 239,94 € 293,75 €
LABORATOIRES EUROGENERICS)

34009 302 011 0 7 DEFERASIROX EG 90 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EG LABO 59,99 € 74,33 €
LABORATOIRES EUROGENERICS)

34009 302 265 3 7 DEFERASIROX SANDOZ 180 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires SANDOZ) 119,97 € 147,46 €

34009 302 265 5 1 DEFERASIROX SANDOZ 360 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires SANDOZ) 239,94 € 293,75 €

34009 302 265 1 3 DEFERASIROX SANDOZ 90 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires SANDOZ) 59,99 € 74,33 €

34009 302 086 0 1 DEFERASIROX ZENTIVA 180 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ZENTIVA 119,97 € 147,46 €
FRANCE)

34009 302 086 2 5 DEFERASIROX ZENTIVA 360 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ZENTIVA 239,94 € 293,75 €
FRANCE)

34009 302 085 7 1 DEFERASIROX ZENTIVA 90 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ZENTIVA 59,99 € 74,33 €
FRANCE)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 159 sur 203

No CIP Présentation PFHT PPTTC TFR

34009 301 822 1 5 EMTRICITABINE/TENOFOVIR DISOPROXIL ZYDUS 200 mg/245 mg, comprimés pelli­ 129,20 € 155,42 €
culés en flacon (B/30) (laboratoires ZYDUS FRANCE)

34009 302 389 0 5 EZETIMIBE ZENTIVA 10 mg, comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC-Alu) (B/30) 12,18 € 14,23 €
(laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 389 4 3 EZETIMIBE ZENTIVA 10 mg, comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC-Alu) (B/90) 34,71 € 40,25 €
(laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 275 9 6 FESOTERODINE ZENTIVA LP 4 mg, comprimés à libération prolongée (B/30) 5,71 € 7,31 €
(laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 276 2 6 FESOTERODINE ZENTIVA LP 8 mg, comprimés à libération prolongée (B/30) 5,71 € 7,31 €
(laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 392 6 1 MACROGOL 4000 ZENTIVA 4 g, poudre pour solution buvable en sachet (B/20) 1,40 € 1,88 €
(laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 377 8 6 MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, granulés en sachet-dose (B/28) (laboratoires 7,96 € 9,32 €
ARROW GENERIQUES)

34009 302 366 4 2 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 4 mg/10 mg, comprimés 5,44 € 6,39 € 6,39 €
(B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 302 382 7 1 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 4 mg/10 mg, comprimés 15,50 € 18,09 € 18,09 €
(B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 302 366 3 5 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 4 mg/5 mg, comprimés (B/30) 5,44 € 6,39 € 6,39 €
(laboratoires MYLAN SAS)

34009 302 382 6 4 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 4 mg/5 mg, comprimés (B/90) 15,50 € 18,09 € 18,09 €
(laboratoires MYLAN SAS)

34009 302 366 6 6 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 8 mg/10 mg, comprimés 7,40 € 8,67 € 8,67 €
(B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 302 382 9 5 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 8 mg/10 mg, comprimés 21,09 € 24,59 € 24,59 €
(B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 302 366 5 9 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 8 mg/5 mg, comprimés (B/30) 7,40 € 8,67 € 8,67 €
(laboratoires MYLAN SAS)

34009 302 382 8 8 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 8 mg/5 mg, comprimés (B/90) 21,09 € 24,59 € 24,59 €
(laboratoires MYLAN SAS)

34009 302 376 2 5 PIPERACILLINE/TAZOBACTAM ARROW 2 g/250 mg, poudre pour solution pour 4,35 € 5,15 €
perfusion en flacon (B/1) (laboratoires ARROW GENERIQUES)

34009 302 376 6 3 PIPERACILLINE/TAZOBACTAM ARROW 4 g/500 mg, poudre pour solution pour 7,50 € 8,84 €
perfusion en flacon (B/1) (laboratoires ARROW GENERIQUES)

34009 302 384 7 9 PREGABALINE ZENTIVA 25 mg, gélules sous plaquettes thermoformées 3,49 € 4,55 €
(PVC/PVDC/alu) (B/56) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 302 384 8 6 PREGABALINE ZENTIVA 25 mg, gélules sous plaquettes thermoformées 5,23 € 6,70 €
(PVC/PVDC/alu) (B/84) (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 301 864 0 4 PROPAFENONE MYLAN 300 mg, comprimé pelliculés sécables (B/30) (laboratoires 3,28 € 4,18 €
MYLAN SAS)

34009 302 000 0 1 SUNITINIB BIOGARAN 12,5 mg, gélules (B/28) (laboratoires BIOGARAN) 417,08 € 501,77 €

34009 302 000 4 9 SUNITINIB BIOGARAN 25 mg, gélules (B/28) (laboratoires BIOGARAN) 834,16 € 976,53 €

34009 302 000 7 0 SUNITINIB BIOGARAN 37,5 mg, gélules (B/28) (laboratoires BIOGARAN) 1251,24 € 1375,75 €

34009 302 001 0 0 SUNITINIB BIOGARAN 50 mg, gélules (B/28) (laboratoires BIOGARAN) 1668,31 € 1836,23 €

34009 302 342 7 3 SUNITINIB KRKA 12,5 mg, gélules sous plaquettes unitaires (OPA/Aluminium/PE/Alu­ 446,87 € 537,52 €
minium) avec dessiccant (B/30) (laboratoires KRKA FRANCE)

34009 302 342 8 0 SUNITINIB KRKA 25 mg, gélules sous plaquettes unitaires (OPA/Aluminium/PE/Alumi­ 893,74 € 1043,82 €
nium) avec dessiccant (B/30) (laboratoires KRKA FRANCE)

34009 302 342 9 7 SUNITINIB KRKA 50 mg, gélules sous plaquettes unitaires (OPA/Aluminium/PE/Alumi­ 1787,48 € 1957,90 €
nium) avec dessiccant (B/30) (laboratoires KRKA FRANCE)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 160 sur 203

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Avis relatif aux décisions de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie portant fixation
du taux de participation de l’assuré applicable à des spécialités pharmaceutiques
NOR : SSAS2134184V

Par décisions du directeur général de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie en date du 7 octobre,
15 octobre, 22 octobre et 26 novembre 2021, les taux de participation de l’assuré applicable aux spécialités citées
ci-dessous sont fixés comme suit :
Code CIP Présentation Taux
de participation

34009 302 346 3 1 ARIPIPRAZOLE ALMUS 10 mg, comprimés (B/28) (laboratoires ALMUS FRANCE) 35%

34009 302 346 4 8 ARIPIPRAZOLE ALMUS 15 mg, comprimés (B/28) (laboratoires ALMUS FRANCE) 35%

34009 302 346 2 4 ARIPIPRAZOLE ALMUS 5 mg, comprimés (B/28) (laboratoires ALMUS FRANCE) 35%

34009 301 008 4 4 BIMATOPROST SANDOZ 0,1 mg/ml, collyre en solution, 3 ml en flacon (B/1) (laboratoires SANDOZ) 35%

34009 301 076 8 3 BIMATOPROST/TIMOLOL MYLAN 0,3 mg/ml+ 5 mg/ml, collyre en solution, 3 ml en flacon (B/1) (laboratoires MYLAN SAS) 35%

34009 302 252 5 7 BISOPROLOL ZENTIVA K.S 1,25 mg, comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium) (B/30) (laboratoires 35%
ZENTIVA FRANCE)

34009 302 252 7 1 BISOPROLOL ZENTIVA K.S 1,25 mg, comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium) (B/90) (laboratoires 35%
ZENTIVA FRANCE)

34009 302 321 8 7 DEFERASIROX ARROW 180 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ARROW GENERIQUES) 35%

34009 302 322 1 7 DEFERASIROX ARROW 360 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ARROW GENERIQUES) 35%

34009 302 321 6 3 DEFERASIROX ARROW 90 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ARROW GENERIQUES) 35%

34009 302 011 2 1 DEFERASIROX EG 180 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS) 35%

34009 302 011 4 5 DEFERASIROX EG 360 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS) 35%

34009 302 011 0 7 DEFERASIROX EG 90 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS) 35%

34009 302 265 3 7 DEFERASIROX SANDOZ 180 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires SANDOZ) 35%

34009 302 265 5 1 DEFERASIROX SANDOZ 360 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires SANDOZ) 35%

34009 302 265 1 3 DEFERASIROX SANDOZ 90 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires SANDOZ) 35%

34009 302 086 0 1 DEFERASIROX ZENTIVA 180 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ZENTIVA FRANCE) 35%

34009 302 086 2 5 DEFERASIROX ZENTIVA 360 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ZENTIVA FRANCE) 35%

34009 302 085 7 1 DEFERASIROX ZENTIVA 90 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ZENTIVA FRANCE) 35%

34009 302 389 0 5 EZETIMIBE ZENTIVA 10 mg, comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC-Alu) (B/30) (laboratoires ZENTIVA FRANCE) 35%

34009 302 389 4 3 EZETIMIBE ZENTIVA 10 mg, comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC-Alu) (B/90) (laboratoires ZENTIVA FRANCE) 35%

34009 302 392 6 1 MACROGOL 4000 ZENTIVA 4 g, poudre pour solution buvable en sachet (B/20) (laboratoires ZENTIVA FRANCE) 35%

34009 302 377 8 6 MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, granulés en sachet-dose (B/28) (laboratoires ARROW GENERIQUES) 35%

34009 302 366 4 2 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 4 mg/10 mg, comprimés (B/30) (laboratoires MYLAN SAS) 35%
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 160 sur 203

Code CIP Présentation Taux


de participation

34009 302 382 7 1 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 4 mg/10 mg, comprimés (B/90) (laboratoires MYLAN SAS) 35%

34009 302 366 3 5 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 4 mg/5 mg, comprimés (B/30) (laboratoires MYLAN SAS) 35%

34009 302 382 6 4 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 4 mg/5 mg, comprimés (B/90) (laboratoires MYLAN SAS) 35%

34009 302 366 6 6 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 8 mg/10 mg, comprimés (B/30) (laboratoires MYLAN SAS) 35%

34009 302 382 9 5 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 8 mg/10 mg, comprimés (B/90) (laboratoires MYLAN SAS) 35%

34009 302 366 5 9 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 8 mg/5 mg, comprimés (B/30) (laboratoires MYLAN SAS) 35%

34009 302 382 8 8 PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE/AMLODIPINE MYLAN 8 mg/5 mg, comprimés (B/90) (laboratoires MYLAN SAS) 35%

34009 302 376 2 5 PIPERACILLINE/TAZOBACTAM ARROW 2 g/250 mg, poudre pour solution pour perfusion en flacon (B/1) (laboratoires 35%
ARROW GENERIQUES)

34009 302 376 6 3 PIPERACILLINE/TAZOBACTAM ARROW 4 g/500 mg, poudre pour solution pour perfusion en flacon (B/1) (laboratoires 35%
ARROW GENERIQUES)

34009 302 384 7 9 PREGABALINE ZENTIVA 25 mg, gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/alu) (B/56) (laboratoires ZENTIVA 35%
FRANCE)

34009 302 384 8 6 PREGABALINE ZENTIVA 25 mg, gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/alu) (B/84) (laboratoires ZENTIVA 35%
FRANCE)

Code CIP Présentation Taux


de participation

34009 302 275 9 6 FESOTERODINE ZENTIVA LP 4 mg, comprimés à libération prolongée (B/30) (laboratoires ZENTIVA FRANCE) 70%

34009 302 276 2 6 FESOTERODINE ZENTIVA LP 8 mg, comprimés à libération prolongée (B/30) (laboratoires ZENTIVA FRANCE) 70%

34009 301 864 0 4 PROPAFENONE MYLAN 300 mg, comprimé pelliculés sécables (B/30) (laboratoires MYLAN SAS) 70%
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 161 sur 203

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques publiés


en application de l’article L. 162-16-6 du code de la sécurité sociale
NOR : SSAS2135577V

En application de la convention entre le comité économique des produits de santé et la société SUN PHARMA
FRANCE et du I de l’article L. 162-16-6 du code de la sécurité sociale, les tarifs de responsabilité et les prix limite
de vente des spécialités ci-après sont :
Prix limite de vente HT par UCD
Code UCD Libellé Laboratoire exploitant Tarif de responsabilité aux établissements de santé
HT par UCD (en €) (en €)

34008 900 185 3 1 PEMETREXED SUN 1000MG PERF FL SUN PHARMA FRANCE 1179,900 1179,900

34008 900 172 5 1 PEMETREXED SUN 100MG PERF FL SUN PHARMA FRANCE 124,017 124,017

34008 900 172 6 8 PEMETREXED SUN 500MG PERF FL SUN PHARMA FRANCE 589,950 589,950
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 162 sur 203

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques


(rectificatif)
NOR : SSAS2136048V

Dans l’avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques (NOR : SSAS2134225V, texte 58), publié au Journal
officiel de la République française du 14 décembre 2021, les spécialités pharmaceutiques ci-dessous sont retirés du
tableau, les prix publiés sont ceux en vigueur :
No CIP Présentation

34009 301 635 2 8 BACLOCUR 10 mg (baclofène), comprimés pelliculés sécables (B/30) (laboratoires ETHYPHARM)

34009 301 635 9 7 BACLOCUR 20 mg (baclofène), comprimés pelliculés sécables(B/30) (laboratoires ETHYPHARM)

34009 301 868 8 6 BACLOCUR 30 mg (baclofène), comprimés pelliculés sécables (B/30) (laboratoires ETHYPHARM)

34009 301 636 6 5 BACLOCUR 40 mg (baclofène), comprimés pelliculés sécables (B/30) (laboratoires ETHYPHARM)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 163 sur 203

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques


NOR : SSAS2136558V

En application des conventions entre le comité économique des produits de santé et les sociétés ACCORD
HEALTHCARE FRANCE SAS, les prix des spécialités pharmaceutiques visées ci-dessous sont ceux figurant dans
le tableau ci-après. Cette décision entre en vigueur à compter du quatrième jour suivant la publication au Journal
officiel de la République française.
No CIP Présentation PFHT PPTTC

34009 302 331 7 7 MIDAZOLAM ACCORD 1mg/ml, solution injectable, 5 ml en ampoule (verre de 4,46 € 5,25 €
type I) (B/10) (laboratoires ACCORD HEALTHCARE FRANCE SAS)

34009 302 332 0 7 MIDAZOLAM ACCORD 5 mg/ml, solution injectable,10 ml en ampoule (Verre) 9,05 € 10,59 €
(B/10) (laboratoires ACCORD HEALTHCARE FRANCE SAS)

34009 302 331 8 4 MIDAZOLAM ACCORD 5 mg/ml, solution injectable, 1 ml en ampoule (Verre) 4,46 € 5,25 €
(B/10) (laboratoires ACCORD HEALTHCARE FRANCE SAS)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 164 sur 203

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Avis relatif à la décision de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie portant fixation
du taux de participation de l’assuré applicable à des spécialités pharmaceutiques
NOR : SSAS2136561V

Par décision du directeur général de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie en date
du 1er décembre 2021, le taux de participation de l’assuré applicable aux spécialités citées ci-dessous est fixé
comme suit :
Taux
Code CIP Présentation de participation

34009 302 331 7 7 MIDAZOLAM ACCORD 1mg/ml, solution injectable, 5 ml en ampoule (verre de type I) (B/10) (laboratoires 35 %
ACCORD HEALTHCARE FRANCE SAS)

34009 302 332 0 7 MIDAZOLAM ACCORD 5 mg/ml, solution injectable,10 ml en ampoule (Verre) (B/10) (laboratoires ACCORD 35 %
HEALTHCARE FRANCE SAS)

34009 302 331 8 4 MIDAZOLAM ACCORD 5 mg/ml, solution injectable, 1 ml en ampoule (Verre) (B/10) (laboratoires ACCORD 35 %
HEALTHCARE FRANCE SAS)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 165 sur 203

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Avis relatif à la tarification des solutions pour usage ophtalmique


visées à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
NOR : SSAS2136572V

En application, d’une part, des conventions et avenants entre le comité économique des produits de santé et :
– les Laboratoires ALCON ;
– les Laboratoires ALLERGAN France ;
– la société HORUS PHARMA ;
– la société THEA PHARMA ;
– la société TRB CHEMEDICA,
et, d’autre part, par décision du comité économique des produits de santé, en l’absence de convention entre le
comité économique des produits de santé et :
– la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP) ;
– la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) ;
– l’Union des syndicats des pharmaciens d’officine (USPO),
a) Les tarifs et les prix limites de vente (PLV) au public en euros TTC des produits visés dans le tableau ci-
dessous sont fixés comme suit :
Tarif PLV NOUVEAU NOUVEAU NOUVEAU NOUVEAU NOUVEAU NOUVEAU
actuel actuel Tarif en € TTC PLV en € TTC Tarif en € TTC PLV en € TTC Tarif en € TTC PLV en € TTC
CODE DESIGNATION en € en € au au au au au au
TTC TTC 1er janvier 2022 1er janvier 2022 1er juillet 2022 1er juillet 2022 1er janvier 2023 1er janvier 2023

1130160 Solution hyaluronate 11,35 14,20 10,90 13,63 10,56 13,21 10,22 12,78
sodium 0,18%,
Horus, VISMED
MULTI, flacon
15 ml, B/1.

1100650 Émulsion hyaluro­ 11,35 14,20 10,90 13,63 10,56 13,21 10,22 12,78
nate sodium
0,18 % HORUS,
NEOVIS TOTAL
MULTI, flacon
15 ml.

1135498 Solution stérile à 11,35 14,20 10,90 13,63 10,56 13,21 10,22 12,78
usage ophtal­
mique THEA
PHARMA, THEA­
LOSE, flacon
15 ml B/1

1130124 Solution hyaluronate 11,35 14,20 10,90 13,63 10,56 13,21 10,22 12,78
sodium 0,18%,
TRB, HYLOVIS
MULTI, flacon
15 ml, B/1.

1129003 Émulsion hyaluro­ 11,35 14,20 10,90 13,63 10,56 13,21 10,22 12,78
nate sodium
0,18 % TRB,
HYLOVIS LIPO
MULTI, flacon
15 ml.

1152893 Solution à usage 10,04 12,74 9,54 12,10 9,04 11,47 8,54 10,84
ophtalmique,
ALCON, SYSTANE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 165 sur 203

Tarif PLV NOUVEAU NOUVEAU NOUVEAU NOUVEAU NOUVEAU NOUVEAU


actuel actuel Tarif en € TTC PLV en € TTC Tarif en € TTC PLV en € TTC Tarif en € TTC PLV en € TTC
CODE DESIGNATION en € en € au au au au au au
TTC TTC 1er janvier 2022 1er janvier 2022 1er juillet 2022 1er juillet 2022 1er janvier 2023 1er janvier 2023

BALANCE, flacon
multidose 10ml

b) Les tarifs et les prix limites de vente (PLV) au public en euros TTC des produits visés dans le tableau ci-
dessous sont fixés comme suit :
Nouveau Nouveau Nouveau Nouveau
Tarif actuel PLV actuel Tarif en € TTC PLV en € TTC Tarif en € TTC PLV en € TTC
CODE DÉSIGNATION en € TTC en € TTC au au au au
1er janvier 2022 1er janvier2022 12 août 2022 12 août 2022

1165507 Solution à usage ophtalmique, ALCON, 8,54 10,84 8,11 10,30 7,69 9,76
SYSTANE ULTRA, flacon multidose
10 ml

1113976 Solution carboxyméthylcellulose et 8,54 10,84 8,11 10,30 7,69 9,76


glycérine, ALLERGAN, OPTIVE, fla­
con 10ml, B/1.

1168581 Solution à usage ophtalmique, ALLER­ 8,54 10,84 8,11 10,30 7,69 9,76
GAN, OPTIVE FUSION, flacon multi­
dose 10mL
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 166 sur 203

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques publiés


en application des articles L. 162-16-5 et L. 162-16-6 du code de la sécurité sociale
NOR : SSAS2137300V

En application de la convention entre le comité économique des produits de santé et la société TAKEDA et du
premier alinéa de l’article L. 162-16-5 du code de la sécurité sociale, le prix de cession hors taxes aux
établissements de santé de la spécialité ci-après est :

A compter du 1er janvier 2022


Prix de vente HT par UCD
Code UCD Libellé Laboratoire exploitant aux établissements de santé (en €)

FIRAZYR 30 mg, solution injectable en seringue


34008 932 016 6 4 préremplie de 3 ml TAKEDA 570,041

En application de la convention entre le comité économique des produits de santé et la société TAKEDA et du I
de l’article L. 162-16-6 du code de la sécurité sociale, le tarif de responsabilité et le prix limite de vente de la
spécialité ci-après sont :

A compter du 1er janvier 2022


Prix limite de vente HT
Tarif de responsabilité HT par UCD
Code UCD Libellé Laboratoire exploitant par UCD aux établissements de santé
(en €) (en €)

FIRAZYR 30 mg, solution injectable en


34008 932 016 6 4 seringue préremplie de 3 ml TAKEDA 570,041 570,041
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 167 sur 203

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Avis relatif à la tarification des prothèses mammaires externes en silicone


visées à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
NOR : SSAS2137628V

En application, d’une part, de l’avenant à la convention entre le comité économique des produits de santé et :
– la société AMOENA France ;
– la société ANITA France ;
– la société THUASNE ;
– la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) ;
– le syndicat national de l’orthopédie française (SNOF),
et, d’autre part, par décision du comité économique des produits de santé, en l’absence d’avenant à la convention
entre le comité économique des produits de santé et :
– l’Union des syndicats des pharmaciens d’officine (USPO),
les prix de vente maximum hors taxes au distributeur revendant directement aux assurés sociaux (dénommés ci-
après prix de cession) en € HT et les tarifs et les prix limites de vente au public en € TTC (PLV) des produits visés
ci-dessous sont fixés comme suit :
Prix de ces­ TARIF PLV actuel Nouveau prix de Nouveau TARIF Nouveau PLV
CODE DESIGNATION sion actuel actuel en € en € TTC cession en € HT en € TTC au en € TTC au
en € HT TTC au 1er janvier 2022 1er janvier 2022 1er janvier 2022

2462673 PME Sil, Prothèse mammaire externe - - - - 94,30 94,30


silicone, AMOENA, prestation
d’appareillage

2464376 PME Sil, Prothèse mammaire externe - 180,00 180,00 67,80 85,70 85,70
silicone, modèle standard,
AMOENA

2461679 PME Sil, Prothèse mammaire externe - 233,34 233,34 93,90 118,69 118,69
silicone, mod techniq, non adhé­
rente, AMOENA

2483445 PME Sil, Prothèse mammaire externe - 233,34 233,34 93,90 118,69 118,69
silicone, mod techniq, adhérente,
AMOENA

2486917 PME Sil, Prothèse mammaire externe - 180,00 233,34 93,90 85,70 118,69
silicone, mod tech pr stand
attendu, AMOENA

2412340 PME Sil, Prothèse mammaire externe - - - - 94,30 94,30


silicone, ANITA, prestation d’ap­
pareillage

2405244 PME Sil, Prothèse mammaire externe - 180,00 180,00 67,80 85,70 85,70
silicone, modèle standard, ANITA

2492415 PME Sil, Prothèse mammaire externe - 240,00 240,00 93,90 118,69 118,69
silicone, mod techniq, non adhé­
rente, ANITA

2401714 PME Sil, Prothèse mammaire externe - 240,00 240,00 93,90 118,69 118,69
silicone, mod techniq, adhérente,
ANITA
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 167 sur 203

Prix de ces­ TARIF Nouveau prix de Nouveau TARIF Nouveau PLV


CODE DESIGNATION sion actuel actuel en € PLV actuel cession en € HT en € TTC au en € TTC au
en € HT TTC en € TTC au 1er janvier 2022 1er janvier 2022 1er janvier 2022

2479403 PME Sil, Prothèse mammaire externe - 180,00 240,00 93,90 85,70 118,69
silicone, mod tech pr stand
attendu, ANITA

2482598 PME Sil, Prothèse mammaire externe - - - - 94,30 94,30


silicone, THUASNE, prestation
d’appareillage

2404492 PME Sil, Prothèse mammaire externe - 180,00 180,00 67,80 85,70 85,70
silicone, modèle standard,
THUASNE

2490764 PME Sil, Prothèse mammaire externe - 240,00 240,00 93,90 118,69 118,69
silicone, mod techniq, non adhé­
rente, THUASNE

2440051 PME Sil, Prothèse mammaire externe - 240,00 240,00 93,90 118,69 118,69
silicone, mod techniq, adhérente,
THUASNE

2434317 PME Sil, Prothèse mammaire externe - 180,00 240,00 93,90 85,70 118,69
silicone, mod tech pr stand
attendu, THUASNE
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 168 sur 203

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Avis relatif aux prix


de spécialités pharmaceutiques
NOR : SSAS2137653V

Les prix des spécialités pharmaceutiques visées ci-dessous sont les suivants :

A compter du 25 décembre 2021


No CIP Présentation PFHT PPTTC

34009 300 638 2 8 ATENOLOL/NIFEDIPINE BIOGARAN 50 mg/20 mg, gélules (B/30) (laboratoires BIOGARAN) 5,60 € 6,57 €

34009 300 638 5 9 ATENOLOL/NIFEDIPINE BIOGARAN 50 mg/20 mg, gélules (B/90) (laboratoires BIOGARAN) 15,96 € 18,62 €

34009 300 636 7 5 ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN 50 mg/20 mg, gélules (B/30) (laboratoires MYLAN SAS) 5,60 € 6,57 €

34009 300 637 1 2 ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN 50 mg/20 mg, gélules (B/90) (laboratoires MYLAN SAS) 15,96 € 18,62 €

34009 300 846 0 1 ATENOLOL/NIFEDIPINE SANDOZ 50 mg/20 mg, gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium) 5,60 € 6,57 €
(B/30) (laboratoires SANDOZ)

34009 300 846 4 9 ATENOLOL/NIFEDIPINE SANDOZ 50 mg/20 mg, gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium) 15,96 € 18,62 €
(B/90) (laboratoires SANDOZ)

34009 372 428 2 0 NITRENDIPINE MYLAN 20 mg, comprimés sécables (B/30) (laboratoires MYLAN SAS) 7,66 € 8,97 €

34009 372 430 7 0 NITRENDIPINE MYLAN 20 mg, comprimés sécables (B/90) (laboratoires MYLAN SAS) 21,84 € 25,81 €

34009 354 152 9 5 NITRENDIPINE ZYDUS 20 mg, comprimés sécables (B/28) (laboratoires ZYDUS FRANCE) 7,15 € 8,51 €

A compter du 28 décembre 2021


N CIP
o
Présentation PFHT PPTTC

34009 279 836 7 2 CLOPIDOGREL ACCORD 75 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ACCORD HEALTHCARE 6,61 € 7,75 €
FRANCE SAS)

34009 397 418 0 2 CLOPIDOGREL ALMUS 75 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ALMUS FRANCE) 6,61 € 7,75 €

34009 302 053 0 3 CLOPIDOGREL ALMUS PHARMA 75 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ALMUS FRANCE) 6,61 € 7,75 €

34009 397 167 8 7 CLOPIDOGREL ALTER 75 mg, comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées (PA/alu/PVC/alu) 6,61 € 7,75 €
B/30 (laboratoires ALTER)

34009 397 158 9 6 CLOPIDOGREL ALTER 75 mg, comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVD­ 6,61 € 7,75 €
C/alu) B/30 (laboratoires ALTER)

34009 273 960 8 3 CLOPIDOGREL ARROW 75 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ARROW GENERIQUES) 6,61 € 7,75 €

34009 273 972 6 4 CLOPIDOGREL ARROW 75 mg, comprimés pelliculés en flacon (B/30) (laboratoires ARROW 6,61 € 7,75 €
GENERIQUES)

34009 396 899 5 1 CLOPIDOGREL ARROW GENERIQUES 75 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ARROW 6,61 € 7,75 €
GENERIQUES)

34009 396 984 2 7 CLOPIDOGREL ARROW LAB 75 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ARROW GENERIQUES) 6,61 € 7,75 €

34009 396 989 4 6 CLOPIDOGREL ARROW LAB 75 mg, comprimés pelliculés en flacon (B/30) (laboratoires ARROW 6,61 € 7,75 €
GENERIQUES)
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 168 sur 203

No CIP Présentation PFHT PPTTC

34009 266 438 8 1 CLOPIDOGREL BGR 75 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires BIOGARAN) 6,61 € 7,75 €

34009 300 650 6 8 CLOPIDOGREL BGR 75 mg, comprimés pelliculés en flacon (B/30) (laboratoires BIOGARAN) 6,61 € 7,75 €

34009 302 248 1 6 CLOPIDOGREL BIOGARAN 75 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires BIOGARAN) 6,61 € 7,75 €

34009 397 087 4 4 CLOPIDOGREL BOUCHARA-RECORDATI 75 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires BOU­ 6,61 € 7,75 €
CHARA RECORDATI)

34009 397 134 2 7 CLOPIDOGREL CRISTERS 75 mg, comprimés pelliculés sous plaquettes formées à froid (B/30) 6,61 € 7,75 €
(laboratoires CRISTERS)

34009 397 124 7 5 CLOPIDOGREL CRISTERS 75 mg, comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées (B/30) 6,61 € 7,75 €
(laboratoires CRISTERS)

34009 396 787 2 6 CLOPIDOGREL EG 75 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES 6,61 € 7,75 €
EUROGENERICS)

34009 301 271 1 7 CLOPIDOGREL EG LABO 75 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES 6,61 € 7,75 €
EUROGENERICS)

34009 397 113 5 5 CLOPIDOGREL EVOLUGEN 75 mg, comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées (PA/a­ 6,61 € 7,75 €
lu/PVC/alu) B/30 (laboratoires EVOLUPHARM)

34009 397 105 2 5 CLOPIDOGREL EVOLUGEN 75 mg, comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées 6,61 € 7,75 €
(PVC/PE/PVDC/alu) B/30 (laboratoires EVOLUPHARM)

34009 224 157 0 3 CLOPIDOGREL KRKA 75 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires KRKA D.D) 6,61 € 7,75 €

34009 224 158 7 1 CLOPIDOGREL KRKA d.d. 75 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires KRKA D.D) 6,61 € 7,75 €

34009 399 839 3 6 CLOPIDOGREL MYLAN 75 mg, comprimés pelliculés (B/30 x 1) (laboratoires MYLAN SAS) 6,61 € 7,75 €

34009 396 283 4 9 CLOPIDOGREL MYLAN 75 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires MYLAN SAS) 6,61 € 7,75 €

34009 369 006 3 9 CLOPIDOGREL PHR LAB 75 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires PHR LAB) 6,61 € 7,75 €

34009 217 587 3 3 CLOPIDOGREL RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES 75 mg, comprimés pelliculés (B/30) (labora­ 6,61 € 7,75 €
toires RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES)

34009 395 978 9 8 CLOPIDOGREL RATIOPHARM GmbH 75 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires TEVA SANTE) 6,61 € 7,75 €

34009 396 850 6 9 CLOPIDOGREL RPG 75 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires RANBAXY PHARMACIE 6,61 € 7,75 €
GENERIQUES)

34009 397 922 0 0 CLOPIDOGREL SANDOZ 75 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires SANDOZ) 6,61 € 7,75 €

34009 399 842 4 7 CLOPIDOGREL SANDOZ 75 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires SANDOZ) 6,61 € 7,75 €

34009 277 393 0 9 CLOPIDOGREL TEVA 75 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires TEVA SANTE) 6,61 € 7,75 €

34009 388 063 9 7 CLOPIDOGREL ZENTIVA 75 mg, comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées (aluminiu­ 6,61 € 7,75 €
m/aluminium) B/30 (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 388 062 2 9 CLOPIDOGREL ZENTIVA 75 mg, comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées 6,61 € 7,75 €
(PVC/PVDC/aluminium) B/30 (laboratoires ZENTIVA FRANCE)

34009 224 571 1 6 CLOPIDOGREL ZF 75 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ZYDUS FRANCE) 6,61 € 7,75 €

34009 396 975 3 6 CLOPIDOGREL ZYDUS 75 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires ZYDUS FRANCE) 6,61 € 7,75 €

34009 397 348 2 8 GREPID 75 mg (clopidogrel), comprimés pelliculés Gé sous plaquette thermoformée (alu/alu) (B/30) 6,61 € 7,75 €
(laboratoires PHARMATHEN SA)

34009 397 344 7 7 GREPID 75 mg (clopidogrel), comprimés pelliculés Gé sous plaquette thermoformée (PVC/PE/PVD­ 6,61 € 7,75 €
C/alu) (B/30) (laboratoires PHARMATHEN SA)

34009 266 439 4 2 ZYLLT (clopidogrel) 75 mg, comprimés pelliculés Gé (B/30) (laboratoires KRKA D.D) 6,61 € 7,75 €
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 169 sur 203

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Avis relatif à la tarification des pansements hydrocellulaires anatomiques 3M TEGADERM


SILICONE FOAM BORDER visés à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
NOR : SSAS2137785V

En application, d’une part, de la convention entre le comité économique des produits de santé et :
– la société 3M France ;
– la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) ;
– l’Union des syndicats des pharmaciens d’officine (USPO),
et, d’autre part, par décision du comité économique des produits de santé, en l’absence de convention entre le
comité économique des produits de santé et :
– la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP),
les prix de vente maximum hors taxes au distributeur revendant directement aux assurés sociaux (dénommés ci-
après prix de cession) en € HT et les tarifs et les prix limites de vente au public en € TTC (PLV) des produits visés
ci-dessous sont fixés comme suit :
Prix de cession TARIF/PLV
CODE DÉSIGNATION en € HT en € TTC

1303783 Panst anatomiq absorp impte, adh, 230cm2,3M,3M TEGADERM SILICONE 26,77 36,92
FOAM BORDER, B/5

1307338 Panst anatomiq absorp impte, adh, 215cm2,3M,3M TEGADERM SILICONE 35,74 47,69
FOAM BORDER, B/10

1300313 Panst anatomique absorp impte, adh, 335cm2,3M,3M TEGADERM SILICONE 37,82 50,18
FOAM BORDER, B/5
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 170 sur 203

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Avis relatif à la tarification du revêtement de protection pour prothèse tibiale AQUALEG


visé à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
NOR : SSAS2137817V

a) En application d’une part, de l’avenant à la convention entre le comité économique des produits de santé et la
société AQUALEG SAS et, d’autre part, par décision du comité économique des produits de santé, en l’absence de
convention entre le comité économique des produits de santé et l’Union française des orthoprothésistes (UFOP),
les nouveaux tarif et prix limite de vente (PLV) au public en euros TTC et prix de cession en euros HT du produit
visé dans le tableau ci-dessous sont fixés comme suit :
Nouveau
Prix TARIF PLV PRIX Nouveau Nouveau
CODE DÉSIGNATION de cession actuel actuel de cession TARIF PLV
en € HT en € TTC en € TTC en € HT en € TTC en € TTC

2744176 Revêtement de protection pour pro­ - 3 200,00 3 200,00 2 000,00 2 110,00 2 110,00
thèse tibiale, AQUALEG SAS, AQUA­
LEG

b) En l’absence de convention entre le comité économique des produits de santé et l’Union française des
orthoprothésistes (UFOP), le tarif et le prix limite de vente (PLV) au public en euros TTC des prestations visées
dans le tableau ci-dessous sont fixés comme suit :
TARIF PLV
CODE DÉSIGNATION en € TTC en € TTC

2798798 AQUALEG, prestation de première pose. 300,00 300,00

2761186 AQUALEG, prestation annuelle d’entretien ou de suivi 50,00 50,00

2758994 AQUALEG, prestation pour aqua-compatibilité. 403,75 403,75


17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 171 sur 203

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Avis relatif à la tarification des kits de compressions veineuses médicales


VENOTRAIN ULCERTEC 39, 39 AG et 46 visés à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
NOR : SSAS2137835V

En application, d’une part, de la convention entre le comité économique des produits de santé et :
– la société BAUERFEIND France,
et, d’autre part, par décision du comité économique des produits de santé, en l’absence de convention entre le
comité économique des produits de santé et :
– la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP) ;
– la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) ;
– l’Union syndicale des pharmaciens d’officine (USPO).
I. – Les tarifs et les prix limites de vente au public en € TTC (PLV) de produit visé ci-dessous sont fixés comme
suit :
NOUVEAUX TARIF/PLV
CODE DÉSIGNATION TARIF/PLV en € TTC
en € TTC au 1er juillet 2022

1370638 Système compression veineuse, BAUERFEIND, VENOTRAIN ULCERTEC 39 AG. 78,00 76,00

II. – Les tarifs et les prix limites de vente au public en € TTC (PLV) des produits visés ci-dessous sont fixés
comme suit :
NOUVEAUX NOUVEAUX
TARIF/PLV TARIF/PLV TARIF/PLV
CODE DÉSIGNATION actuels en € TTC en € TTC
en € TTC au 1er mars 2022 au 1er juillet 2022

Système compression veineuse, BAUERFEIND, VENOTRAIN ULCER­


1306310 TEC 39. 80,00 78,00 76,00

Système compression veineuse, BAUERFEIND, VENOTRAIN ULCER­


1367412 TEC 46. 80,00 78,00 76,00
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 172 sur 203

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA MER

Avis no 37 relatif à la fermeture de certains quotas


et/ou sous-quotas de pêche pour l’année 2021
NOR : MERM2137050V

Conformément à l’article R. 921-53 du livre IX du code rural et de la pêche maritime :


Le quota de sole (Solea solea), attribué dans les zones CIEM VIIh, j et k aux navires battant pavillon français, est
réputé épuisé pour l’année 2021.
La pêche de sole est donc interdite dans les zones CIEM VIIh, j et k pour les navires battant pavillon français.
Conformément à l’article 15 du règlement (UE) no 1380/2013 du 11 décembre 2013, les captures inévitables de
sole, pêchée après cette interdiction dans les zones CIEM VIIh, j et k par les navires battant pavillon français,
doivent être intégralement enregistrées, débarquées et déclarées.
En application de l’article L. 945-4-15 du code rural et de la pêche maritime, la commercialisation de sole,
pêchée après cette interdiction dans les zones CIEM VIIh, j et k par les navires battant pavillon français, est
interdite.
17 décembre 2021 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 173 sur 203

ANNONCES
Les annonces sont reçues à la direction de l’information légale et administrative
Demandes de changement de nom : téléprocédure sécurisée
Fiche pratique disponible sur https://psl.service-public.fr/mademarche/pub-changement-nom/demarche

Autres annonces : [email protected]


ou
DILA, DIRE JOURNAUX OFFICIELS, TSA No 71641, 75901 PARIS CEDEX 15

(L'Administration décline toute responsabilité quant à la teneur des annonces.)

DEMANDES DE CHANGEMENT DE NOM


(textes 173 à 203)

En application de l’article L. 221-14, et des articles R. 221-15 et


R. 221-16 pris après avis de la CNIL, du code des relations
entre le public et l’administration, les actes individuels relatifs
à l’état et à la nationalité des personnes ne peuvent être publiés
au Journal officiel de la République française, que dans des
conditions garantissant qu’ils ne font pas l’objet d’une
indexation par des moteurs de recherche.
Les actes concernés sont accessibles sur le site Légifrance en
"Accès protégé"

ISSN 0373-0425 La Directrice de l’information légale et administrative : Anne DUCLOS-GRISIER

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